Etude d’une population de consultants en Psychiatrie de Liaison, Hospitalisés aux Cliniques...

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Etude d’une population de consultants en Psychiatrie de Liaison, Hospitalisés aux Cliniques Universitaires « Saint-Luc », Bruxelles Réalisée de novembre 1997 à août 1999

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Etude d’une population de consultants en Psychiatrie de Liaison,hospitalisés aux Cliniques Universitaires « Saint-Luc », Bruxelles, Emmanuel Kosadinos, Alain Roelandts

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Etude d’une population de consultants en Psychiatrie de Liaison,

Hospitalisés aux Cliniques Universitaires « Saint-Luc », Bruxelles

Réalisée de novembre 1997 à août 1999

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Ce projet a été conçu en collaboration avec le Dr Alain Roelandts (1942-2006) qui a

contribué de manière décisive à ma formation et à mon intégration au Département de

Psychopathologie.

Je rends hommage à ses qualités de clinicien, d’enseignant, d’ami.

Ont participé au travail de sa réalisation les collègues médecins psychiatres :

Catherine Luxerau Béatrice Lamiral

Alain Lutz

A qui j’adresse mes remerciements et des souvenirs d’une époque bien émouvante.

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ACTIVITE DE L’UNITE DE PSYCHIATRIE DE LIAISON

DES CLINIQUES UNIVERSITAIRES « SAINT-LUC », BRUXELLES (1998)

ACTIVITE HÔPITAL GENERAL 850 Lits d’hospitalisation pour patients adultes 21.000 Dossiers de file active (annuelle) PSYCHIATRIE DE LIAISON 900 Dossiers de file active (annuelle) 2.000 Consultations par an 3.500 Heures d’activité de consultation par an PERSPECTIVES 30% des patients hospitalisés nécessiteraient des soins de Psychiatrie de Liaison 7.000 de consultations par an seraient nécessaires 1 Psychiatre de liaison temps plein par 100 lits hospitaliers de soins somatiques

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Traitement statistique des catégories diagnostiques (SPSS)

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Exemplaire d’une feuille de questionnaire

1er

entretien : 08/06/1998

2ème

entretien : 28/09/1998

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Présentation d’une vignette clinique

Présentation d’une vignette clinique

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Présentation d’une vignette clinique

La vignette illustrant la pétition de principe exposée dans le résumé, concernait un état délirant aigu survenu en phase post-opératoire chez une patiente d’environ 50 ans ayant subi une intervention de la colonne vertébrale. Le vécu persécutif était associé à l’hallucination de la présence dans sa chambre d’un homme vêtu de l’uniforme SS. Cette femme, vivant seule, était essentiellement préoccupée par l’état de santé de son fils, jeune adulte souffrant d’une maladie génétique aux manifestations multi-systémiques (syndrome de Marfan). L’état délirant a été rapidement résolutif. L’écoute offerte par nous, en toute innocence, a contribué (de notre avis) à cette stabilisation. Bien qu’il soit généralement admis que tels états post-opératoires comportent des perturbations profondes de l’organisme liées à des facteurs métaboliques et pharmacologiques, nous pensons que le contenu de tels phénomènes psychotique est déterminé par les signifiants du sujet. Il a été observé qu’ils peuvent devenir pérennes sou forme de délire chronique « à bas bruit ». A notre connaissance, tel n’a pas été le cas chez cette patiente.