Espoir 08/2011 - Israël a-t-il un avenir ?

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Actualité page 2 Bimensuel de l’Armée du Salut - 121 e année - N°8 - 2011 Dieu veut se réconcilier avec toi ! page 3 Un projet qui porte ses fruits. pages 4-5 n l’an 135 de notre ère, l’em- pereur romain Adrien réprima le soulèvement de Bar Kochba et donna à ses sol- dats, comme acompte sur leur solde, de nombreux survivants du peuple d’Israël comme esclaves. Il rebaptisa alors Israël en « Palaestina » et Jéru- salem en « Aelia Capitolina ». On ne devait jamais plus se souvenir d’Is- raël et de Jérusalem. Dieu dispersa ainsi, comme il l’affirme lui-même, la majeure partie du peuple juif entre toutes les nations. Peu après, cer- tains esclaves juifs se révélèrent être des hommes sages et fiables à qui l’on pouvait confier des travaux plus inté- ressants que ceux réservés aux escla- ves. Ils devinrent donc conseillers, gestionnaires, médecins, avocats, hommes de science et plus tard même politiciens. Israël a-t-il un avenir ? Monika Iseli Le pain joue un rôle central dans beaucoup de rites. Ce petit pays, moitié moins grand que la Suisse, au centre des Etats arabes qui se trouvent en plein chaos politique, c’est Israël. Le Proche-Orient est de plus en plus ébranlé, mais pas seulement depuis les soulèvements qui ont débuté en février 2011. E

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Ce petit pays, moitié moins grand que la Suisse, au centre des Etats arabes qui se trouvent en plein chaos politique, c’est Israël. Le Proche-Orient est de plus en plus ébranlé, mais pas seulement depuis les soulèvements qui ont débuté en février 2011.

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Actualité

 page 2

Bimensuel de l’Armée du Salut - 121e année - N°8 - 2011

Dieu veut se réconcilier avec toi !  page 3

Un projet qui porte ses fruits. pages 4-5

n l’an 135 de notre ère, l’em-pereur romain Adrien réprima le soulèvement de Bar Kochba et donna à ses sol-

dats, comme acompte sur leur solde, de nombreux survivants du peuple d’Israël comme esclaves. Il rebaptisa alors Israël en « Palaestina » et Jéru-salem en « Aelia Capitolina ». On ne devait jamais plus se souvenir d’Is-raël et de Jérusalem. Dieu dispersa ainsi, comme il l’affirme lui-même, la majeure partie du peuple juif entre toutes les nations. Peu après, cer-tains esclaves juifs se révélèrent être des hommes sages et fiables à qui l’on pouvait confier des travaux plus inté-ressants que ceux réservés aux escla-ves. Ils devinrent donc conseillers, gestionnaires, médecins, avocats, hommes de science et plus tard même politiciens.

Israël a-t-il un avenir ? Monika Iseli

Le pain joue un rôle central dans beaucoup de rites.

Ce petit pays, moitié moins grand que la Suisse, au centre des Etats arabes qui se trouvent en plein chaos politique, c’est Israël. Le Proche-Orient est de plus en plus ébranlé, mais pas seulement depuis les soulèvements qui ont débuté en février 2011.

E

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actualité

rang de « meurtriers de Dieu » parce qu’on les ren-dait responsables de la passion et de la mort de Jésus-Christ. De 1347 à 1353, la peste fit des rava-ges en Europe parce que les Juifs auraient empoi-sonné les fontaines. Il est scientifiquement établi depuis longtemps déjà que les grands responsables de cette peste n’étaient autres que les poux des rats et les désastreuses conditions d’hygiène de l’époque. Les Juifs devin-rent ainsi les boucs émis-saires de nombreux maux ainsi que de meurtres rituels et de profanations d’hosties. Ils furent tor-turés et exécutés en très grand nombre, voire brûlés vivants sur les bûchers.

Les persécutions contre les Juifs ont toutefois atteint leur point culminant durant l’Holocauste, qui provoqua l’anéantissement et le meurtre bestial de plus de six millions de Juifs dont un million et demi d’enfants.

Le mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.

mais ils se virent attribuer par contre le monopole du prêt d’ar-gent qui leur permit de s’adjuger de nombreux avantages. Les Croi-sades encourageaient déjà l’anéan-tissement du peuple juif considéré comme « ennemi de Dieu » . Les Juifs furent même rabaissés au

  

Point de vue

Tous les efforts entrepris pour anéantir les Juifs étaient et sont encore condamnés à l’échec, car Dieu veut achever le plan qu’il a prévu pour eux. Sortis des cendres de l‘Holocauste, ils reviennent sous nos yeux dans leur pays : « Et j’irai vous prendre dans toutes les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et je vous ramènerai sur votre terre » (Ezekiel 36 : 24). Ainsi, comme les chrétiens atten-

 Monika IseliIsraël est bien vivant!dent le retour de notre Seigneur Jésus-Christ, le peuple d’Israël attend l’arrivée du Messie que le prophète Zacharie annonçait en ces termes : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Et ils tourneront leurs regards vers moi qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique. Ils pleu-reront amèrement sur lui comme on

pleure sur un premier-né » (Zacharie 12 : 10). Pour terminer, l’apôtre Paul écrit dans son Epître aux Romains, 11 : 25 b-27 : « Une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé selon ce qui est écrit : le libé-rateur viendra de Sion et il détour-nera de Jacob les impiétés. Et ce sera mon alliance avec eux lorsque j’ôterai leurs péchés ».

Persécutions contre les Juifs

Lors du 4e Concile de Latran de 1213, le Pape Innocent III interdit aux Chrétiens de prêter de l’argent. Les Juifs ne devaient de leur côté exercer aucune profession arti-sanale, commerciale et agricole,

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évangile

Dans la Bible« Israël, si tu reviens, si tu re-viens à moi, dit l’Eternel, si tu ôtes tes abominations de de-vant moi, tu ne seras plus er-rant. Si tu jures : L’Eternel est vivant ! avec vérité, avec droi-ture et avec justice, alors les nations seront bénies en lui et se glorifieront en lui. »

La Bible, Jérémie, chapitre 4, versets 1-2

Dieu veut se réconcilier avec toi !

e livre de Jérémie retrace comment Dieu a envoyé son prophète (porte-parole) parler au peuple

d’Israël et de Juda, le peuple qu’il s’était choisi.La situation de Jérémie était déli-cate, car le Seigneur l’a chargé d’annoncer la ruine du peuple élu. En effet, l’homme n’apprécie guère se faire remonter les bretelles. Mais malgré ses craintes humai-nement légitimes, c’est investi de l’autorité divine que Jérémie a accompli sa mission, car Israël s’était détourné de son Dieu pour en adorer d’autres et se fabriquer des idoles.

Dans les paroles que Dieu a confiées à Jérémie, il y a évidem-ment de la colère, des critiques et des prophéties terribles, mais également, et c’est le plus impor-tant, des avertissements et des opportunités. Des opportunités de pardon. Malgré toute la souf-france que Dieu éprouve en voyant ses enfants se détourner de lui, l’abandonner pour des idoles de pierre et de bois, il leur laisse une

chance de se repentir et de revenir à lui. Bien plus qu’un pardon, Dieu offre à son peuple de le bénir et de le glorifier, pour autant qu’il se repente.

Lui demander pardonChaque homme s’est détourné

de Dieu en péchant, nul n’est par-fait. Nous avons tous nos propres idoles, l’argent, la télé, la drogue, la sexualité, … ce qui attriste ter-riblement Dieu et le met en colère. Malheur à celui qui aura à subir sa fureur, « Car le salaire du péché c’est la mort … » (Romains, chapi-tre 6, verset 23). Mais il y a une bonne nouvelle. Dieu veut se récon-

Un juif converti au christianisme

distribue des Nouveaux Testa-ments à Tel Aviv.

L

cilier avec nous, il ne demande que ça. Il suffit de se tourner vers lui en toute sincérité, de lui demander humblement pardon de ne pas avoir écouté ses reproches, de nous être éloignés de sa présence et d’avoir péché en faisant passer nos propres désirs avant lui. Et dans sa bonté, l’Eternel, non seulement nous par-donnera, mais il nous bénira des nombreuses promesses dont la Bible est remplie.

Ne fermez pas vos oreilles à l’appel que Dieu vous lance, il n’a qu’un désir, celui de faire la paix avec vous, de vous accueillir dans ses bras d’amour.

 Sébastien Goetschmann

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Un projet qui porte ses fruits

e programme national comprend cinq institu-tions sociales de l’Armée du Salut offrant des pro-

grammes sociaux et de formation intégrés. Trois d’entre eux sont sous direction suisse.

La pauvreté constitue le plus grand problèmeLes objectifs de développement

du millénaire sont mis en œuvre ici, un accent particulier étant

Voilà près de trois ans que l’Armée du Salut a lancé un programme destiné aux enfants et aux jeunes au Brésil. Il doit les aider, eux et leur famille, à se maintenir dans la société. Une tâche compliquée, car l’argent n’est pas le seul problème.

porté sur la lutte contre la pau-vreté. Sous cette désignation, on ne comprend plus seulement la pauvreté économique, mais, de manière générale, le manque de chances et d’alternatives.

Au cours de mes visites de projet, j’ai pu constater comment l’Armée du Salut, au travers de son travail, tente de redonner confiance aux individus et leur témoigne combien ils sont pré-

cieux. Le programme vise à aider les centres à améliorer la situa-tion sociale de ces enfants et jeunes adultes vulnérables.

L’aide est devenue plus globale

Chaque année les institutions sociales accueillent et appor-tent une aide globale à près de 5 000 enfants et jeunes, âgés de 4 à 21 ans, accompagnés de leurs parents.

L’Armée du Salut porteuse d’espoir.

L

mission & développement

 Fernanda Hofer

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Deux institutions proposent aux enfants des rues une aide directe au travers d’offres sco-laires, de formations continues, de services de garderie et de pro-grammes d’occupation. Dans l’une des deux institutions, les jeunes délinquants bénéficient d’un accompagnement, de conseils et de cours.

L’Armée du Salut s’est adaptée aux exigences actuelles de la société brésilienne. On n’appro-fondit pas seulement les matiè-res traditionnelles, comme les mathématiques et le portugais, mais des domaines tels que la santé et les droits civiques sont également enseignés. L’aide est devenue plus complète. Il existe notamment une aide et un trai-tement psychologiques pour les enfants et les jeunes accompa-gnés de leur famille, sous la forme d’entretiens avec des travailleurs sociaux et des psychologues. Des diététiciennes favorisent une ali-mentation saine. Des questions liées au genre et à la sexualité, ainsi que d’autres sujets actuels, sont également abordés. Les familles sont aussi plus étroite-ment intégrées dans les projets.

Le programme montre ses effets

On constate une évolution positive parmi les enfants et les jeunes qui ont fréquenté le centre au cours des dernières années. Les enseignants confirment que les élèves ayant participé au programme sont très tranquil-les, concentrés et consciencieux. Ils lisent et écrivent mieux que d’autres jeunes de leur âge.

La confiance de la population dans les institutions de l’Armée du Salut s’est fortement accrue au cours des dernières années.

Les Centres sont bien intégrés dans les communes. Des écoles, des familles et des individus apportent régulièrement leur concours à l’Armée du Salut.

Chaque fois que je viens en visite et que je peux vivre les

Un petit garçon sniffant de la colle.

mission & développement

succès de certaines personnes, je suis touchée et reconnaissante d’avoir pu être un maillon de cette chaîne si importante.

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témoignage

Sans tambourni trompetteUn vrai regard

-Tu as vu comment il était habillé ?

-Non, je n’ai pas fait attention.Et pourtant je l’ai vu ; il est

passé juste à côté de nous ; mais comme pour mille autres choses mes yeux sont passés au travers, ils l’ont vu mais ne l’ont pas vrai-ment regardé. Habitude, routine, superficialité … Quand pour la dernière fois ai-je regardé quel-qu’un ou quelque chose avec l’at-tention qui fixe le regard, qui le rend pénétrant ? Quand pour la dernière fois me suis-je exclamée « C’est beau ! Vraiment beau ! » ? Pourtant je veux goûter des yeux la délicatesse, l’élégance et l’in-comparable originalité de la robe jaune et grenat de l’orchidée que tu m’as offerte ; je veux me ras-sasier du spectacle de la pie qui s’est posée sur le bord du chemin ; sa robe noire et luisante, ses impeccables taches blanches, son petit œil brillant me ravissent. Je veux te regarder, toi, vraiment te regarder pour qu’au-dedans tu puisses penser : « Aujourd’hui, j’ai vraiment été important pour quel-qu’un ».

 Marianne Hefhaf

Philip et Beatrice Bates, ainsi que leurs enfants, se confient en Dieu.

ais qu’est-ce qui a poussé Beatrice Bates à quitter sa parenté et tout ce qui lui était

familier pour partir en Zambie ? Elle raconte :

« Le jour de nos fiançailles, mon mari et moi avons fait graver dans le bois le verset de la Bible Laisse Dieu guider tes pas et tes plans se réaliseront. Peu après, nous avons passé quatre mois au Zimbabwe. Mon mari gérait les finances dans un hôpital de l’Armée du Salut et je travaillais au jardin d’enfants. Cette période reste à jamais gravée en nous car elle fut aussi positive qu’enrichissante.

Suite à cette expérience et à notre désir de suivre la volonté de Dieu, nous n’avons jamais été tentés de renoncer à notre projet de participer à un engagement de plus longue durée en Afrique. Voici près de trois ans, nous avons ressenti une grande agitation et nous étions sûrs qu’un grand chan-gement allait se produire dans

notre vie. Nous ne savions pas exactement dans quel ordre les choses allaient arriver, nous avons alors essayé de planifier et de nous prendre en main. Nous avons vite remarqué que les feux étaient encore au rouge. En 2008, mon mari se vit demander s’il aimerait travailler en Zambie pour l’Armée du Salut.

Pour moi, cette demande n’était pas une simple question, mais bien la confirmation que Dieu désirait nous y conduire. Ce n’est pas parce que je ne me faisais pas de soucis ou parce que j’étais une grande aventurière, mais nous avons simplement senti que cette démarche était bonne pour nous. Nous savions que le Seigneur nous accompagnerait et guiderait nos pas. Nous sommes à présent depuis neuf mois en Zambie. Je dois avouer que ce n’est pas toujours facile, mais quelles que soient les incertitudes extérieures, le Sei-gneur nous donne une certitude intérieure. »

M

Vous avez quitté la sécurité de la Suisse

 Beatrice Bates

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infos

Bimensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax: 031 388 05 95 | Courriel : [email protected] | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abon-nement 1 an: CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : Shaw Clifton | Chef de territoire : Kurt Burger | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : André Sterckx, Berne / Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5000 ex. BE : 4000 ex. | Crédit photo : P 1, 2 : Monika Iseli ; P 3 : Wikimédia ; P 4, 5, 6, 7 : AdS ; P 8 : Gabri-elle Keller | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Oui, je m’abonne pour une année au bimensuel «Espoir»

pour la somme de CHF 48.–

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Message de PâquesInvités à croire

On évolue … les perspectives chan-gent. Vous connaissez cela. De même, notre compréhension des événements de Pâques peut ainsi évoluer. Est-ce la vie qui nous fait ainsi mûrir ? Ou peut-être l’expérience que nous avons de la grâce de Dieu ? Quoi qu’il en soit, c’est particulièrement vrai pour moi quand je lis la réaction de Thomas, lorsqu’il entend dire que Jésus est ressuscité.

Nous pourrions être tentés de le traiter d’incrédule. L’Evangile nous dit qu’il n’était pas avec les autres disciples quand Jésus vint les trouver, mais ils se sont dépêchés de lui annoncer la bonne nouvelle : « Nous avons vu le Seigneur ! » (Jean 20, 25). Vient alors la réplique bien connue : « Si je ne mets pas le doigt sur la marque des clous … et de la lance … je n’y croirai pas » (v. 25). Il faut le voir pour y croire, c’est en tout cas ce que pense Thomas.

Une semaine plus tard, Jésus se montre à nouveau. Cette fois, Thomas est avec les autres. Après les avoir salués, « La paix soit avec vous » (v. 26), Jésus s’adresse à Thomas : « … regarde mes mains … Cesse de douter, et crois » (v. 27). Ces paroles sont transcrites simplement : ni capitales, ni gros carac-tères, ni même un point d’exclamation. Il arrive pourtant qu’elles soient lues comme s’il s’agissait d’une semonce, adressée par un Maître sévère à un disciple borné.

N’avez-vous pas envisagé qu’il pouvait s’agir plutôt d’une invitation amicale, faite à un homme en peine ? Ce jour-

là, Jésus est venu spécialement pour Thomas.

Le Seigneur ressuscité connaît les cœurs de ses disciples. Il sait que Thomas ne demanderait pas mieux que de le rencontrer personnellement, tout comme ses amis avant lui. Thomas est suffisamment honnête pour exprimer ses doutes : pour lui, ressusciter après une crucifixion était tout bonnement impensable.

Ce moment n’a peut-être pas été particulièrement embarrassant pour Thomas ; il n’est pas humilié. Jésus ne se soucie pas de le morigéner devant ses amis pour son ‘incrédulité’. Je crois plutôt que, lorsqu’il l’invite à mettre le doigt sur ses cicatrices, Jésus lui souffle une parole de confiance. Qu’en pensez-vous ?

Bien sûr, nous ne pouvons aller au-delà du texte. Mais nous pouvons lire les

Ecritures à la lumière de ce que nous connaissons par ailleurs de Jésus-Christ, de sa manière de faire et d’être. Sachant par expérience combien il est compréhensif et bon, nous pouvons lire l’his-toire de Thomas comme si elle rejoignait la nôtre.

Combien de fois n’avons-nous pas entendu d’autres individus dire com-bien la présence de Jésus les rendait heureux, quand cette expérience nous était tout à fait étrangère. Plutôt que d’exprimer nos doutes, nous avons gardé le silence, voire essayé d’afficher une conviction que nous n’avions pas. Mais pour ceux qui désirent vérita-blement le connaître, Jésus vient ! Il n’exprime ni condamnation ni reproche, juste quelques mots murmurés. Il nous donne de vivre quelque chose de si convaincant que cela devient pour nous

certitude absolue. Il est vivant. C’est vrai.

Nous pouvons faire nôtre la réponse de Thomas : « Mon Sei-gneur et mon Dieu ! » (v. 28). Il n’en est pas de plus merveilleux !

Générale Linda Bond Cheffe de l’Armée

du Salut Internatio-nale à Londres

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PP3001 BerneAnnoncer les

rectifications d’adresses

Sudoku

Solution du Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

« L’amour des hommes est bas, mais il s’élève en pentes douloureuses et mène à Dieu. »

Anatole France