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En vertu de l’article R. 241-18 du code des juridictions financières, le rapport d’observations deviendra communicable aux tiers dès qu’aura eu lieu la première réunion de l’assemblée délibérante suivant sa réception. En conséquence, je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître, dès que possible, la date de cette réunion.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l’expression de ma considération

distinguée. Bertrand DIRINGER

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CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MARTINIQUE

Annexe à la lettre n° 1047 du 24 décembre 2013

RAPPORT D'OBSERVATIONS DEFINITIVES

SUR LA GESTION DE LA REGION MARTINIQUE

Année 2006 et suivantes Ordonnateurs : - Monsieur Serge LETCHIMY, à compter du 27 mars 2010 - Monsieur Alfred MARIE-JEANNE, du 1er avril 1998 au 26 mars 2010 Rappel de procédure La chambre a inscrit à son programme 2012 l'examen de la gestion de la région Martinique à partir de l'année 2006. Par lettres en date du 7 mai 2012, le président de la chambre en a informé M. Serge LETCHIMY, président ainsi que M. Alfred MARIE-JEANNE, président jusqu’en 2010. Les entretiens de fin de contrôle ont eu lieu le 9 avril 2013 avec M. LETCHIMY et le 12 avril 2013 avec M. MARIE-JEANNE. Lors de sa séance du 7 mai 2013, la chambre a arrêté ses observations provisoires portant sur les années 2006 et suivantes . Celles-ci ont été transmises dans leur intégralité à M. LETCHIMY, président et M. MARIE-JEANNE, ancien ordonnateur et pour les parties qui les concernent, aux personnes nominativement ou explicitement mises en cause. Après avoir entendu le rapporteur et pris connaissance des conclusions du procureur financier, la chambre a arrêté le 27 septembre et 3 octobre 2013 le présent rapport d'observations définitives. Le rapport a été communiqué par lettres du 6 novembre 2013 à M. LECTCHIMY président en fonctions ainsi qu'au précédent ordonnateur pour les parties le concernant. Les destinataires disposaient d'un délai d'un mois pour faire parvenir à la chambre leurs réponses aux observations définitives. Les réponses suivantes ont été enregistrées :

- M. LETCHIMY, président du conseil régional, par courrier du 5 décembre 2013 enregistré au greffe le 12 décembre 2013 ;

- M. MARIE-JEANNE, ancien ordonnateur, par e-mail du 16 décembre2013.

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Ce rapport devra être communiqué par le président à l’assemblée délibérante, lors de la plus proche réunion suivant sa réception. Il fera l’objet d’une inscription à l’ordre du jour, sera joint à la convocation adressée à chacun de ses membres et donnera lieu à un débat. Ce rapport sera, ensuite, communicable à toute personne qui en ferait la demande et mis en ligne sur le site internet des juridictions financières www.ccomptes.fr.

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S O M M A I R E

THEMES DE CONTROLE ................................................................................................................................. 8

1. FIABILITE DES COMPTES ..................................................................................................................... 9

1.1. LES IMMOBILISATIONS : UNE COMPTABILISATION PERFECTIBLE ........................................................... 91.1.1. Le recensement des immobilisations reste défaillant ...................................................................... 91.1.2. L’amortissement des immobilisations est récent et partiel............................................................ 111.1.3. Les cessions d’immobilisations ne sont pas comptabilisées .......................................................... 111.1.4. Les subventions versées ne sont pas suffisamment amorties ......................................................... 12

1.2. LES CAPITAUX PROPRES ...................................................................................................................... 131.2.1. Les subventions reçues ne sont pas amorties ................................................................................ 131.2.2. Les provisions et leur rattachement .............................................................................................. 13

1.2.2.1. Le contentieux avec la Communauté d’agglomération de l’espace sud (CAESM) ............................. 141.2.2.2. Les autres contentieux ......................................................................................................................... 141.2.2.3. Les créances douteuses ........................................................................................................................ 15

1.2.3. Les suretés prises pour conserver les actifs doivent être renforcées ............................................. 151.3. LES STOCKS ........................................................................................................................................ 161.4. LES REDEVABLES ................................................................................................................................ 171.5. LES ACHATS / FOURNISSEURS .............................................................................................................. 18

1.5.1. Les procédures d’achat peuvent être améliorées .......................................................................... 181.5.2. Les procédures de rattachement des charges restent perfectibles ................................................ 20

1.5.2.1. La prime de vie chère en 2009 et 2010 ................................................................................................ 201.5.2.2. La formation professionnelle en 2009 ................................................................................................. 211.5.2.3. La détaxe carburant ............................................................................................................................. 221.5.2.4. Les procédures de rattachements ......................................................................................................... 23

1.5.3. Les procédures de mise en paiement sont défaillantes .................................................................. 231.6. LA GESTION DE LA PLURIANNUALITE, LONGTEMPS DEFAILLANTE, MERITE D’ETRE RENFORCEE ......... 241.7. LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE FINANCIER .................................................................................... 25

1.7.1. L’organisation du service .............................................................................................................. 251.7.2. Les processus ................................................................................................................................ 261.7.3. Les outils ....................................................................................................................................... 27

2. ANALYSE FINANCIERE ........................................................................................................................ 28

2.1. LES PRODUITS DE GESTION ................................................................................................................. 282.1.1. Les produits de la fiscalité sont en recul ....................................................................................... 29

2.1.1.1. Les recettes d’octroi de mer n’ont pas retrouvé leur niveau de 2007 ................................................... 292.1.1.2. La taxe sur les carburants est en baisse tendancielle ........................................................................... 302.1.1.3. La contribution pour le développement de l’apprentissage (CDA) est en légère augmentation .......... 302.1.1.4. Après les réformes, la fiscalité directe augmente faiblement ............................................................... 30

2.1.2. Les dotations stagnent ................................................................................................................... 302.1.2.1. Les dotations de décentralisation ......................................................................................................... 302.1.2.2. La dotation globale de fonctionnement ............................................................................................... 312.1.2.3. La dotation de formation professionnelle ............................................................................................ 31

2.2. LES CHARGES DE GESTION .................................................................................................................. 312.2.1. Les dépenses de personnel ont été multipliées par 3 sur la période .............................................. 322.2.2. Les charges de gestion courante ................................................................................................... 322.2.3. Les autres charges de gestion courante ........................................................................................ 33

2.3. LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION (SIG) ................................................................................ 342.3.1. L’EBF et le résultat d’exploitation ................................................................................................ 342.3.2. Le résultat de l’exercice et la capacité d’autofinancement (CAF) ................................................ 35

2.4. L’EQUILIBRE DU BILAN ....................................................................................................................... 352.4.1. Les dépenses d’équipement ........................................................................................................... 352.4.2. Le financement de ces dépenses .................................................................................................... 352.4.3. Le besoin de financement .............................................................................................................. 36

2.4.3.1. Le fonds de roulement ......................................................................................................................... 37

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2.4.3.2. Le besoin en fonds de roulement ......................................................................................................... 372.4.4. La trésorerie .................................................................................................................................. 372.4.5. L’endettement ................................................................................................................................ 38

2.5. L’ANNEE 2013 ET LES PROSPECTIVES ................................................................................................. 392.5.1. Le budget 2013 .............................................................................................................................. 39

2.5.1.1. Le budget 2013 prévoit une stabilisation de la CAF ............................................................................ 392.5.1.2. Les investissements sont financés par un nouvel emprunt ................................................................... 40

2.5.2. Les perspectives à l’horizon 2015 ................................................................................................. 40

3. L’AUDIT ET LE CONTROLE INTERNE ............................................................................................. 43

3.1. LA MISE EN PLACE D’UN SERVICE D’AUDIT INTERNE APPARAIT NECESSAIRE ...................................... 433.1.1. Les actions menées ........................................................................................................................ 433.1.2. Une nécessaire amplification ........................................................................................................ 43

3.2. UNE GOUVERNANCE DE L’AUDIT PERFECTIBLE ................................................................................... 443.2.1. Le contrôle interne est déconcentré .............................................................................................. 443.2.2. La mise en place d’un comité d’audit est souhaitable ................................................................... 45

4. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ................................................................................. 46

4.1. DES EFFECTIFS NOMBREUX ET RELATIVEMENT AGES .......................................................................... 464.1.1. Une forte augmentation des effectifs ............................................................................................. 46

4.1.1.1. L’augmentation des effectifs est essentiellement due aux transferts de personnel de l’Etat ................ 464.1.1.2. La composition de l’effectif laisse encore une large part aux titulaires ............................................... 474.1.1.3. Une inadéquation entre les effectifs budgétaires et les effectifs réels .................................................. 47

4.1.2. Les départs en retraite doivent être une opportunité .................................................................... 484.1.3. Certaines mises à dispositions ont été régularisées récemment .................................................... 49

4.2. UNE FORTE AUGMENTATION DE LA MASSE SALARIALE ....................................................................... 504.2.1. Un niveau de dépenses au-dessus de la moyenne.......................................................................... 504.2.2. Les transferts de personnel de l’Etat ont été massifs .................................................................... 50

4.3. LA REGION UTILISE CERTAINS OUTILS DE GESTION PREVISIONNELLE .................................................. 514.3.1. La collectivité met en place une approche par métier ................................................................... 514.3.2. La mise en place d’une gestion par objectifs ................................................................................ 51

4.3.2.1. Pour la direction générale .................................................................................................................... 514.3.2.2. Pour chaque agent ............................................................................................................................... 52

4.3.3. La mise en place de transitions professionnelles par le tutorat .................................................... 524.3.4. Le plan de formation a été renforcé .............................................................................................. 52

4.4. MALGRE DES INITIATIVES, PEU D’AVANCEES SONT FAITES SUR LA QUESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE LA COLLECTIVITE UNIQUE .......................................................................................................... 53

4.4.1. Une stratégie prudente a été adoptée ............................................................................................ 534.4.2. Des résultats timides à ce jour, mais une relance amorcée .......................................................... 54

5. LA DSP « MARTINIQUE NUMERIQUE » ........................................................................................... 55

5.1. UNE DSP QUI ENGAGE D’IMPORTANTS FONDS DE LA REGION ............................................................. 555.1.1. La DSP vise le haut débit pour 100 % des Martiniquais .............................................................. 555.1.2. Le délégataire est une société ad hoc : « Martinique Numérique » .............................................. 555.1.3. L’équilibre financier de la DSP repose sur l’investissement régional .......................................... 56

5.2. LA GESTION D’UNE DSP QUI ILLUSTRE UNE POSITION DE RELATIVE FAIBLESSE DE LA REGION ........... 575.2.1. La procédure de sauvegarde a permis au délégataire de desserrer les contraintes liées aux pénalités....................................................................................................................................................... 575.2.2. Un protocole transactionnel a été signé principalement au bénéfice de l’entreprise .................. 58

6. LA POLITIQUE TOURISTIQUE DE LA REGION ............................................................................. 59

6.1. LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE TOURISTIQUE ........................................................ 596.1.1. Le contexte difficile influencé par de nombreux facteurs .............................................................. 59

6.1.1.1. Un contexte économique morose ........................................................................................................ 596.1.1.2. Des déterminants complexes et multiples influencent la politique du tourisme .................................. 59

6.1.2. La définition des enjeux et des objectifs ........................................................................................ 596.1.2.1. Des enjeux bien identifiés mais des objectifs qui doivent être plus formalisés ................................... 596.1.2.2. L’absence de stratégie prédominante nuit à la visibilité et à la lisibilité de la destination Martinique 61

6.2. LES MOYENS CONSACRES A CETTE POLITIQUE SONT RELATIVEMENT MODESTES ................................ 616.2.1. Environ 10 % du budget d’investissement est consacré au tourisme ............................................ 616.2.2. Une action répartie en trois grands domaines .............................................................................. 62

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6.3. LA GOUVERNANCE .............................................................................................................................. 636.3.1. Un renforcement de l’efficacité de la gouvernance ....................................................................... 63

6.3.1.1. Une certaine unité d’action sous l’impulsion de la collectivité régionale ............................................ 636.3.1.2. L’association plus grande des partenaires privés et publics à la politique touristique ......................... 64

6.3.2. Des outils à améliorer ................................................................................................................... 646.3.2.1. La mise en place progressive d’une gouvernance par objectifs ........................................................... 646.3.2.2. La nécessaire mise en œuvre d’outils pertinents .................................................................................. 64

6.4. LES RESULTATS ATTEINTS .................................................................................................................. 656.4.1. Les résultats globaux du tourisme sont modestes .......................................................................... 65

6.4.1.1. Un nombre global de touristes en stagnation depuis 2007 ................................................................... 656.4.1.2. Un contraste avec des objectifs ambitieux ........................................................................................... 66

6.4.2. L’hôtellerie est en net déclin ......................................................................................................... 666.4.2.1. Contexte et objectif des politiques publiques ...................................................................................... 666.4.2.2. Les instruments et les moyens engagés ............................................................................................... 666.4.2.3. Les indicateurs et les résultats atteints ................................................................................................. 676.4.2.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration ....................................................................... 68

6.4.3. La croisière est à un niveau très bas ............................................................................................. 696.4.3.1. Contexte et objectif des politiques publiques ...................................................................................... 696.4.3.2. Les instruments et les moyens engagés ............................................................................................... 696.4.3.3. Les indicateurs et les résultats atteints ................................................................................................. 696.4.3.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration ....................................................................... 70

6.4.4. La desserte aérienne peine à se diversifier ................................................................................... 716.4.4.1. Contexte et objectif des politiques publiques ...................................................................................... 716.4.4.2. Les instruments et les moyens engagés ............................................................................................... 716.4.4.3. Les indicateurs et les résultats atteints ................................................................................................. 726.4.4.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration ....................................................................... 73

6.4.5. Un effort important a été fait sur la formation .............................................................................. 746.4.5.1. Contexte et objectif des politiques publiques ...................................................................................... 746.4.5.2. Les instruments et les moyens engagés ............................................................................................... 746.4.5.3. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration ....................................................................... 74

6.4.6. Les opérations d’aménagement sont très longues à prendre forme .............................................. 756.4.6.1. Contexte et objectif des politiques publiques ...................................................................................... 756.4.6.2. Les instruments et les moyens engagés ............................................................................................... 756.4.6.3. Les indicateurs et les résultats atteints ................................................................................................. 766.4.6.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration ....................................................................... 76

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SYNTHESE GENERALE

La chambre régionale des comptes a mené l’examen de gestion de la région Martinique à compter de 2006. Les axes de contrôle ont été la fiabilité des comptes et l’analyse financière, le contrôle interne, la gestion des ressources humaines, la délégation de service public « Martinique numérique » et la politique du tourisme. La chambre a constaté un certain nombre de problèmes de fiabilité des comptes, notamment l’absence d’amortissement jusqu’en 2009. Les actifs de la région peuvent faire l’objet d’une meilleure comptabilisation, notamment par l’amortissement des subventions reçues, et d’une meilleure sécurisation pour ce qui concerne les avances, les garanties données ou les stocks. Une procédure informatisée de rattachement permettra de sécuriser les informations comptables sur ce point notamment. Depuis 2010, la collectivité a cependant amélioré significativement la fiabilité de ses états financiers, même si des travaux restent à mener pour fiabiliser la situation des immobilisations et mettre en place les amortissements adéquats. L’analyse financière montre que la région voit ses produits stagner ou augmenter faiblement en raison des réformes fiscales intervenues et de la situation économique de la Martinique. L’augmentation importante des dépenses depuis 2010, liée en grande partie aux transferts de personnel de l’Etat, aboutit à réduire tendanciellement les capacités d’autofinancement de la collectivité. Celles-ci restent tout de même à un niveau important et permettent, avec les emprunts souscrits, d’augmenter les dépenses d’investissement. L’analyse de l’équilibre du bilan montre l’instauration d’un financement par la dette à compter de 2010. Elle atteint fin 2012 un encours mesuré, représentant un quart de l’encours moyen des régions au niveau national. Cependant, dans la perspective de la collectivité unique, le cumul de l’encours de la région et du département ne permet pas de dégager de vraies marges de manœuvre sur cette modalité de financement. La collectivité mène des actions visant à renforcer les contrôles internes dans le cadre de son projet d’administration. Des tableaux de bord ont été élaborés pour le suivi des délibérations. Ces actions doivent être renforcées au regard des risques constatés notamment sur la fiabilité des comptes. La mise en place d’un véritable service d’audit interne est vivement recommandée pour auditer les contrôles mis en place et coordonner les nombreuses études initiées par la collectivité. La création d’un comité d’audit permettra une meilleure gouvernance de la fonction stratégique que représente l’audit. La forte augmentation des effectifs de la région, qui ont été multipliés par trois sur la période, est essentiellement due aux transferts des personnels de l’Etat : les agents techniques des lycées et les agents des anciennes DDE. Sur le plan de la réglementation, des ajustements de conventions de mise à disposition devront être faits. Sur le plan de la gestion du personnel, la région a mis en place des outils de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences, comme la fixation d’objectifs dans le cadre de « contrats d’actions et de progrès » ou de feuilles de route pour l’encadrement supérieur. En revanche, la coordination des actions en matière de ressources humaines avec le conseil général reste très faible, même si un redémarrage a pu être constaté récemment avec l'ouverture de chantiers stratégiques tels que l'élaboration d'un plan prévisionnel des effectifs et des compétences à 5 ans.

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Le service public de l’accès de tous les Martiniquais au haut débit internet a été initié en 2007. La région s’est fortement engagée dans le projet puisqu’elle y consacre 17 M€. Les résultats du prestataire ont cependant tardé à arriver puisqu’en 2013, l’objectif de 100 % des martiniquais connectés n’est pas atteint. L’utilisation de la procédure de sauvegarde par l’entreprise prestataire laisse la région dans une position plus délicate dans les discussions qu’elle doit mener avec l’entreprise et qui ont abouti au protocole transactionnel du 11 décembre 2012. Dans un contexte économique morose, la collectivité a développé une politique touristique qui reprend tous les grands volets du secteur. Pour définir ses objectifs, elle se base sur le schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT) élaboré en 1999 et complété par le projet de mandature. Un document réellement stratégique et actualisé reste à élaborer. La Martinique ne se positionne pas sur un créneau spécifique, ce qui nuit à la lisibilité de la destination. La région a cependant renforcé la gouvernance dans ce domaine en mettant en place une unité d’action par le biais du comité martiniquais du tourisme et l’implication plus grande des opérateurs privés. Une redéfinition de la place des acteurs reste à mettre en place, notamment pour ce qui concerne la place de l’intercommunalité. Des outils d’évaluations indépendants et performants restent encore à construire. Les résultats globaux du tourisme sont en stagnation depuis 2005, autour de 600 000 visiteurs. L’objectif fixé de 1 000 000 de touristes à l’horizon 2020 implique une augmentation de 12 % par an. La région a développé des aides directes et des outils financiers d’aide au secteur hôtelier qui permettent une amélioration du parc sans pour autant, pour le moment, inverser la tendance à la réduction du secteur. La croisière se situe dans la période récente à un niveau historiquement bas, la Martinique représentant moins de 0,5 % du nombre des croisiéristes des Caraïbes. La desserte aérienne n’arrive pas à se diversifier. 94 % des voyageurs viennent en effet des aéroports de l’hexagone. La région a mis en place un outil de formation moderne dans le domaine touristique, le lycée de Bellefontaine, et soutient des projets innovants initiés par les enseignants. Il est à signaler également la volonté de créer au début des années 2000 des espaces d’aménagement touristique destinés à réserver des espaces pour le tourisme, tout en préservant le milieu naturel. L’absence de maîtrise d’ouvrage régionale sur ces opérations et la relative complexité des opérations ont entrainé des délais importants de réalisation.

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THEMES DE CONTROLE Le présent contrôle a porté plus particulièrement sur les thèmes suivants :

- la fiabilité des comptes et la situation financière ; - l’audit et le contrôle interne ; - la gestion des ressources humaines, notamment dans la perspective de la collectivité

unique ; - la DSP « Martinique numérique » ; - la politique touristique dans le cadre d’une enquête commune des chambres régionales

et territoriales de Guadeloupe-Guyane-Martinique, de la Réunion et de la Polynésie française.

La collectivité avait fait l’objet d’un examen de gestion transmis le 22 avril 2004 aux ordonnateurs de la collectivité. Il portait sur la gestion à partir de 1995. Cet examen avait porté sur l’analyse financière, le personnel, les aides économiques, la formation professionnelle, les lycées. L’accent avait été mis, en matière de fiabilité, sur les risques pris en matière de garantie d’emprunt, en l’absence de caution prise par la collectivité. L’analyse financière a porté sur les années 1996 à 2001, dont le résultat de clôture était resté excédentaire sur la période. Le rapport avait mis l’accent sur la baisse des intérêts de la dette, qui sont passés de 20 % à 3 % des dépenses de fonctionnement, résultat d’une politique volontariste de désendettement. En effet, la dette en 1999 représentait, en moyenne par habitant, le double de la moyenne nationale, et imposait une renégociation. La chambre avait pris acte des efforts accomplis pour respecter les procédures de recrutement des personnels. En matière d’intervention économique, la chambre relevait que « la région fait preuve de davantage de prudence dans l’octroi et le suivi des avances remboursables, après des pertes importantes qui ont gravement lésé le contribuable ». La chambre relevait également que de nombreux marchés passés dans les années 1995, 1996, 1997, 1998, (…) n’étaient toujours pas soldés, en raison de la dispersion des marchés sur de petites entreprises qui n’ont pas toujours les capacités de répondre au besoin et de la défaillance du suivi des chantiers par les maîtres d’œuvre. Le présent rapport revient sur les points soulevés à l’occasion de ce précédent contrôle.

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qui est le male. Par courhés soldés coboursée et qoncerné (copte 23 au ations concechaque catéonséquencetre 1996 et 2

abilité concemmobilisatiprincipe estandat poura SEM pourations corpone de la coll

finitives – Région

ation perfec

s reste défa

plet et précin d’un nue l’immobiltous les évé, de manièr

fiquement dde leur enr

des exercice

été produitsme au 31 déntants à ammentionnésaire physiquurer d’une on comptabl

d'inventairel en raison d

Immobilisa1 094 138 9n'ont pas é

même que crrier du 30 aoncernant lequi doivent

ompte 21). Mcompte p

ernées et pégorie de d, les retenu2007, pour u

ernant les cions corport le suivantr le comptr qu'elle fasorelles ». Eectivité ne p

n Martinique

ctible

aillant

is visant à muméro d’inisation au bnements rel

re conjointedu recensemregistremenes budgétair

s : le premiécembre 20

mortir, mais . En l’abse

ue n’est pas image fidè

le « Hélios »e provisoiredes défaillan

ations en co961 €, en raté soldés. Ielui de la raoût 2012, les exercices faire l’objeMais ce n'esar l’attribupar l’envoi dépenses à iues de garaun montant

onventions elles » dont: des avancte de la

sse remonteEn l’absencpeut être réa

mieux connnventaire cbilan de la rélatifs à la v

e, à l’ordonnment des bient et de leurres.

ier au 31 d012. Ces dosont incomence d’un en adéquat

èle de la » est défecte. La trésonces de Hél

ours », dontaison de la pIl y a une frégion) et qle payeur rés 1994 à 20et d’une intst que la ré

ution d’un d’un certi

intégrer, leanties n’ont

total de 17

de mandat,t le solde reces sont vercollectivité

er les dépence de remoalisée.

9

aître son contribue égion, le

vie d’une nateur et ens et de r suivi à

décembre ocuments plets car numéro

tion avec situation tueuse et rerie est lios.

t le solde présence fiche par quand le égional a 012, pour tégration gion qui numéro

ificat de compte

t pas été 1 260 €.

, compte eprésente sées aux . Après

nses pour ontée de

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

10

Le fichier des marchés soldés devrait permettre de faire le point sur le montant à intégrer au compte 21. Un cabinet a été mandaté par la collectivité pour réaliser la fiabilisation de ces états. La chambre prend acte de l’action actuellement conduite par la collectivité dont l’objectif est de régulariser toutes les opérations qui altèrent la fiabilité des comptes de bilan. La chambre recommande à la collectivité de prendre les mesures suivantes :

1. La région doit procéder, en étroite collaboration avec le comptable, à la mise en place d’un réel inventaire et d’un état de l’actif afin de rendre compte de sa situation patrimoniale.

2. Pour les opérations dont le montant a été atteint mais dont le marché n’est pas clôturé, et dont une liste a été transmise par le comptable à l’ordonnateur, il convient que la région procède à la clôture de ses opérations pour que le comptable puisse opérer les virements des comptes 231, 232 et 238 au compte 21 et permettre ainsi l’amortissement desdits biens et récupérer les dotations du fonds de compensation de la TVA.

3. Pour les opérations futures, afin de limiter la propension des maîtres d’œuvre à ne pas respecter leurs obligations en matière de finalisation des marchés, il serait souhaitable que la région prévoie, dans le paiement du maître d’œuvre, des dispositions permettant de laisser à sa charge une somme plus importante quand il ne supervise par la phase finale du marché (DGD) ou qu’elle applique réellement les pénalités en cas de non-respect des obligations contractuelles. Il conviendrait peut être par ailleurs de renforcer le service à la région qui s’occupe des opérations nouvelles, afin de laisser le temps aux agents de s’occuper de la clôture des opérations.

4. La chambre invite la collectivité à mettre en place les remboursements des retenues de

garantie dans les délais imposés par le code des marchés publics.

compte 23

Balance d'entrée solde opération de l'année balance de

sortie

débit débit crédit débit

2006 624 729 665 68 141 527 143 340 692 727 852

2007 692 727 852 79 541 674 376 818 771 892 708

2008 771 892 708 72 288 451 165 868 844 015 291

2009 844 015 291 79 093 402 128 015 922 980 679

2010 922 280 679 65 605 107 391 178 988 194 608

2011 988 194 608 106 070 762 126 409 1 094 138 961

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L’instruamortisset incordélibérade dévedélibérades bienune opédotationà la sub Aucun par l’abl’actif. Tles exer

La colldélibéraamortissl’instruc

Seul l’éla pério2006 etantérieud’immoabsencepar exem La chamdes collchaque selon l’relative adminispratique

L’am1.1.2.

uction M 71sement à parporelles soante, à l’exceloppementation produins renouve

ération d’ordn) imputée adivision int

amortissembsence de clToutefois, urcices 2010

2010

2011

exercices

lectivité proation de 200sements à ction M 71,

Les 1.1.3.

état des entrode examint 2011. Toures) en 2obilisations)e de comptample, à la c

mbre rappellectivités terannée à un

’arrêté du 2aux opéra

stratif 2012.e les nouvel

CRC Martinique

mortisseme

1 prévoit qartir de 200

ont fixées pception des , des frais ite par la colables. La dre budgétaau compte 6téressée du c

ment n’a étélôture des oun solde deet 2011, l’a

débit

6 983 306

4 935 467

copérations d

ocède déso05. Cependa

tous les b et dont le v

cessions d’

rées des immnée, aucune outefois, un006 et 20

) de 2008 abilisation nession de di

lle à la collerritoriales (Cn état de va26 novembrations liées. Les prochlles disposit

- rapport à fin d

ent des imm

ue seuls le06. Les duréour chaquefrais d’étudd’insertion

ollectivité, dconstatation

aire se tradu6811 et unecompte 28.

constaté auopérations de 1 142 632 amortisseme

crédit

0

0

compte 681de l'année

ormais à unant, la chambiens qui dvolume n’es

’immobilisa

mobilisationécriture de

n solde de 007 et au à 2011, san’est pas coivers véhicu

ectivité queCGCT), touariation du re 2011, à s aux cessiaines cessiotions compt

d’observations déf

mobilisation

s biens acqées d’amort

e bien ou chdes non suivn, des subvdatée du 29 n de l’amo

uisant à la foe recette d’i

au cours desd’investissem € figure auent a donné

6 983 306

4 935 467

1

solde

n amortissembre invite ldoivent êtrst pas encor

ations ne so

ns a été come cession d4 913 438compte 1

ans qu’une ohérente avules, notamm

e conformémutes les acqu

patrimoinecompter d

ions doit êons d’immotables sur ce

finitives – Région

ns est récen

quis à comptissement dhaque catégvies de réalientions d’émars 2005,

ortissement ois par une investisseme

s exercicesment et l’abu compte 2lieu à l’ouv

débit

6 0

7 0

comopérations

ement confla collectivire obligatoire déterminé

ont pas com

mplété pour d’immobilis€ demeure93 (autresexplication

vec la réalitément en nov

ment à l’artiuisitions et

e annexé aude l’exercicêtre produitobilisations e sujet.

n Martinique

nt et partie

pter de 200es immobilgorie de bieisations, deséquipement , fixe la durdes immobdépense de ent (l’amort

2006 à 200bsence d’inv8 depuis au

verture des c

crédit

6 983 306

4 935 467

mptes 280 es de l'année

forme aux ité à poursuiirement amé au jour du

mptabilisée

les exerciceations n’a

e au compt différence

n n’ait pu é puisque lavembre 200

icle L. 4221cessions op

u compte ade 2012, unte obligatoiseront l’occ

el

05 font l’oblisations corens par l’ass frais de reet des bre

rée d’amortibilisations ce fonctionnertissement),

09. Cela s’ventaire et du moins 200crédits suiv

6 8 125 93

7 10 844 00

et 281

solde

dispositionuivre l’extenmortis en vu présent rap

es

es 2009 à 2été constat

te 191 (réaes sur réaêtre fournia région a

07.

1-4 du codepérées, donndministratif

ne nouvelleirement au casion de m

11

bjet d’un rporelles ssemblée echerche, evets. La issement constitue ement (la

imputée

explique d’état de 05. Pour

vants :

39

00

ns de la nsion des vertu de pport.

011. Sur tée entre alisations alisations ie. Cette procédé,

e général nent lieu f et que, e annexe

compte mettre en

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Depuis subventpartielleSur 94 montant15 ans pnormes Il apparla mat23 déceet les frmaxima - les fra

en cas

- les breffecti

- des sulorsqulorsqufinancentrepcinq an

Tout plaffectati La chamrègles fnouvellede la régprendre Dans sachapitresituationamortisss’agissad’apureavant l’ Par ailledes mar

Les 1.1.4.

2011, la ctions allouéement amorM€ de sub

t de 4,37 Mpour les béen vigueur

rait cependatière. Cellembre 2011,rais d'insertale de cinq a

ais de recher de réussite

revets sont ive de leur u

ubventions due la subvenu'elle financce des projprises ne relns.

lan d'amortion, mise à

mbre rappelfixées par l’e délibératigion avec le en compte

a réponse l’oe et a pris non, le conseisements rel

ant des subvr le stock dentrée dans

eurs, l’ordorchés non so

CRC Martinique

subvention

collectivité ées, principarties, avec ubventions v

M€. Une déliénéficiaires

à l’époque

ant que cet aes-ci ont , codifié à ltion non suans ;

rche et de de du projet e

amortis suutilisation si

d'équipemenntion financce des bienets d'infrasevant d'auc

issement codisposition

lle que la co’instruction on est nécees dispositioces disposi

ordonnateurote du besoil régional ilatifs aux nventions payde façon pé la Collectiv

nnateur faitoldés en rais

- rapport à fin d

ns versées n

a mis en palement auxun transfertversées en ibération dupublics, 5 ade la délibé

amortissemed’ailleurs

’article D. 4ivis de réal

développemet immédiate

ur la duréei elle est plu

nt versées, qce des biensns immobilistructure d'cune de ces

ommencé d, réforme ou

ollectivité dcomptable

ssaire pour ons comptabitions.

r reconnaît in d’optimiindique qu’nombreusesyées depuis

érenne. Un mvité Territor

t valoir queson notamm

d’observations déf

ne sont pas

place l’amox communet au compte2011, l’amu 27 avril 2ans pour leération.

ent est insuchangé

4321-1 du Clisations so

ment sont amement, pour

e du privilèus brève ;

qui sont ams mobiliers, iers ou des 'intérêt naticatégories

doit être pou destructio

doit mettre et le code mettre en c

ables précité

le bien-foniser la gestioil a lancé us subventios 2010, des marché a ériale de Ma

e l’état de l’ment d’absen

finitives – Région

suffisamm

ortissement es dans le ce de résulta

mortissement2005 fixe les bénéficiai

uffisant, au rdepuis le

CGCT, qui dnt obligatoi

mortis sur unr leur totalit

ège dont ils

orties sur undu matérieinstallation

ional ; les sont amorti

oursuivi juson du bien »

en place ungénéral de

conformité ées. Le règle

ndé des obseon de son pune vaste réons versées

amortissemété lancé afiartinique (CT

actif 2009 cnce de déco

n Martinique

ment amorti

des subvencadre du plat qui l’impt a été réals conditionsires privés,

regard des rdécret n

dispose queirement am

ne durée maté, en cas d'é

s bénéficien

ne durée mael ou des étuns et de tre

aides à l'ies sur une

squ'à son te»

n amortissemcollectivitéles modalitement finan

ervations deatrimoine. A

éflexion pouau 31.12.2

ments ont étin de rattrapTM).

comporte dompte génér

ies

ntions verslan de relanpacte négatilisé à haute

ns d’amortisconformém

règles en vign° 2011-1e « les frais

mortis sur un

aximale de échec ;

nt ou sur

aximale de udes, de quente ans lo'investissemdurée maxi

erme, sauf

ment confoés territoriatés d’amortincier doit ég

e la ChambrAfin de pallur comptabi2009. En pté mis en plper les irré

des soldes dral et défini

12

ées. Les nce, sont ivement. eur d’un sement :

ment aux

gueur en 961 du d'études

ne durée

cinq ans

la durée

cinq ans uinze ans orsqu'elle ment des imale de

cession,

orme aux ales. Une issement galement

re sur ce lier cette iliser les parallèle, lace afin gularités

’encours tif.

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1.

Les subcompte (486 M€un suivsuivi farecette s Il est sosubventsuivi deaux inst Dans sareçues e« ces élchoisi prégional

L’instruprincipedépréciala chargconstitu31 décedispositchargesdéprécia La régioà ce titd’empruMartiniqlycée de L’ordonconstatéainsi qu

.2. Les cap

Les 1.2.1.

bventions re131 (subv€). En deho

vi des recettait défaut. Usont le préa

ouhaitable qtions strictees opérationtructions co

a réponse aet notammeléments ontpour l’apurel ».

Les 1.2.2.

uction M.71e de prudenation ou unge probableuée dès la embre 2009tion à l’arti est obligations est ob

on n’a mis etre la sommunts). Ces que (CAESe Bellefonta

nnateur conées avant 20ue des créan

CRC Martinique

pitaux prop

subvention

eçues ne sovention tranors de l’imptes par opérUn audit dealable à l’am

que la régioement transfns en recettemptables.

aux observent leur amot été intégrement de to

provisions

1 précise qnce contenu

n risque, ou e résultant d

naissance 9 est venuicle D. 432atoire dès bligatoire en

en place lesme de 17 M

litiges incSM), avec laaine.

nfirme qu’il011, ceci m

nces douteus

- rapport à fin d

pres

ns reçues n

ont pas amonsférable) nputation, l’aration afin

e l’imputatiomortissemen

n fiabilise lférables au es afin de p

vations, l’orortissementrés dans le outes les ir

et leur rat

que le « pru dans le pbien encore

des litiges, àdu risque

u préciser l1-2 du CGlors qu’il

n cas de per

provisions M€, dont 1cluent le coa société IC

l n’y a jammalgré les nses dont le r

d’observations déf

e sont pas a

orties. Les mne sont paamortissemede mettre eon et la mi

nt des subve

l’état du comcompte de

ouvoir amo

rdonnateur est un axe périmètre

rrégularités

ttachement

rovisionnemplan comptae d’étaler unà hauteur d

et maintenles obligat

GCT : « la cy a appa

rte de valeu

qu’à partir 4 M€ pourontentieux

CM (lycée de

mais eu, dannombreux corecouvreme

finitives – Région

amorties

montants cos fiables eent des subven place le ise en placeentions reçu

mpte 131 ae résultat. Eortir les subv

indique qude progresd’interventconstatées

t

ment constitable générane charge. (

du risque esnue tant qions des c

constitution arition du ur d’une imm

de 2011, anr les litigesavec la co

e Ducos) et

ns les comontentieux o

ent s’avérait

n Martinique

omptabilisét sont supéventions traplan d’am

e d’un suivies.

fin de n’y fElle doit égaventions reç

ue la gestiossion indénition du futuau 31.12.2

tue l’une dal. Il perme(…) Il y a ltimé. Cette

qu'il subsistcollectivités

de provisiorisque et

mobilisation

nnée pour las (et 3 M€ ommunautét le litige rel

mptes régionopposant lat problémati

és à l’imputérieurs à laansférables

mortissementvi des opéra

faire figurergalement réaçues confor

on des subiable. Il préur cabinet 2009 du pa

des applicatet de constlieu de prove provision te ». Le dés en codifions pour rila constata

n ».

aquelle elle pour les g

é de l’Espalatif aux tra

naux, de pra Région à ique.

13

tation au a réalité suppose

t. Or, ce ations en

r que les aliser un rmément

ventions écise que qui sera

atrimoine

tions du tater une visionner doit être écret du iant une isques et ation de

a inscrit garanties ace Sud avaux du

rovisions des tiers

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

14

1.2.2.1. Le contentieux avec la Communauté d’agglomération de l’espace sud (CAESM)

En vertu des dispositions de l’article L. 4434-3 du CGCT, une partie de la taxe spéciale sur la consommation de carburant (TSC), 3 %, est répartie entre les communes ou établissement public de coopération internationale (EPCI) qui ont mis en place un service public de transport urbain de personnes ou ont approuvé un plan de déplacement urbain. La répartition se fait au prorata de la population. Deux EPCI sont concernés en Martinique, la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) et la CAESM. Cependant, seule la CACEM en a bénéficié. D’où la demande faite en 2006 par la CAESM de partager, avec la CACEM les produits de cette taxe à compter de la date où la CAESM avait réuni les conditions pour en bénéficier, soit 2005. L’enjeu financier est de 6,5 M€ (produit de la taxe devant revenir à la CAESM au titre des années 2005 à 2009). Selon les dispositions de l’article précité du CGCT, « la répartition est faite par le conseil régional ». Techniquement, c’est la direction des douanes et des droits indirects (DGDDI) qui opère cette répartition, mais elle a compétence liée par rapport à la décision de la région. La région a pris acte, par délibération du 10 juillet 2007, de l’obligation pour la DGDDI d’opérer ce partage. Cependant, un doute important subsistait sur l’éligibilité même de la CAESM à cette taxe puisque le 15 octobre 2009, la DGDDI écrivait au président de la CAESM que « la prise en charge des dépenses de transport ne peut être assimilée à un service de transport urbain ou à l’approbation d’un plan de déplacement urbain (…). En conséquence, les conditions devant précéder la répartition faite de la TSC ente la CACEM et l’espace Sud ne sont toujours pas satisfaites, et j’ai le regret de ne pouvoir donner suite à votre réclamation ». Le tribunal administratif de Fort-de-France a été le 22 juillet 2010, d’un recours de la CAESM contre une décision de la région Martinique en date du 20 mai 2010 de rejet de sa demande de reversement de la partie de la taxe. La procédure en première instance s’est terminée par une décision du juge administratif, en date du 4 juillet 2011, qui donne raison à la CAESM et annule la décision de rejet prise par la région. Il y a donc un trop perçu par la CACEM, qui d’ailleurs, avait provisionné la somme à reverser à la CAESM, en 2005. La répartition entre les deux EPCI est effective depuis 2012. Pour le passé un accord a été conclu pour une répartition de 2,3 M€ sur 4 ans. En conséquence, au titre de la gestion 2009, la chambre estime que la région n’avait pas obligation de provisionner le risque, même si elle pouvait le faire en vertu du principe de prudence et en s’inspirant des notions dégagées par le plan comptable général. En l’occurrence la provision est justifiée par le mémoire introductif d’instance communiqué le 22 juillet 2010, soit postérieurement à la clôture de la gestion 2009.

1.2.2.2. Les autres contentieux

Le raisonnement tenu pour le contentieux de la CAESM peut être également tenu pour celui relatif au lycée de Bellefontaine pour lequel la provision a été faite en 2010. En revanche, s’agissant du lycée de Ducos, la requête de la société ICM a été introduite le 29 octobre 2008. La créance aurait donc dû faire l’objet dès cette date d’une provision du montant de 2,7 M€.

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La créaliquidat1,3 M€ Les créétaient pmontantconcernlettres dprovisioy comprliquidatau recou S’agissaprécisesune anaque cettpart l’aobligatomême dM71 apobligatid'étaler prudencessentie Certes, Cependdes dispn’était pgestion

Si la mimportagarantieLe rappnécessitrégion vau grouauprès d

1 L. 16172 Article R3 Le décre

1.2.2.3. L

ance de la tion en novdès 2009. C

ances se prprescrits aut de ces cr

nent des somde relance, non, mais il sris celles détion. Il est vuvrement pa

ant des pros de comptaalogie avec te dernière e

ancien ordonoires pour ldes amortisspplicable auon à ces deune charge

ce contenu elles nécessa

l’instructiodant à la lumpositions appas une oblirésultant du

Les 1.2.3.

mise en plaant de limitees d’emprunport de la cté et les dévis -à-vis duupe, pour undu crédit ag

-5 du CGCT. R. 2321-2 du et du 31 décem

CRC Martinique

Les créance

société MIvembre 200Cette créanc

rescrivant pu 31 déceméances pote

mmes dues pn’étaient paserait excesétenues sur

vrai que le par le compta

ovisions, l’abilisation dle Plan Co

est inspiréennateur indles Régionssements. Il ux Régionsernières de pe ». Il précdans le pl

aires à sa bo

on comptablmière du plapplicables aigation juridu principe c

suretés pri

ace de prover ces risqunts et les avchambre régfaillances au Groupe Hn montant d

gricole, par l

CGCT mbre 2009, pr

- rapport à fin d

es douteuses

RSA TP ét8 de la socce a été adm

par 4 ans1, lmbre 2009, eentiellementpar des déb

as prescritessif de provides organi

peu d’autoriable. Une au

ordonnateud’une proviomptable Gé du PCG co

dique que «s ne fait abconvient de

s et devenuprovisionnecise que « lan comptabonne march

le M71 n’iman comptablaux commudique avant omptable d

ises pour co

visions s’aves en prévovances rembgionale des

associées. AHedder-Lanc

de 1 750 0le contrat du

révoit cette ob

d’observations déf

es

tait connueciété. Elle a

mise en non-

les titres pren l’absenc

nt prescritesbiteurs publis. Des créanisionner tousmes publicsations de putorisation

ur indique, sion pour rénéral (le ponfortant de« l'article Lsolument pe constater ue obligatoer pour conssans remettble général

he ».

mpose pas le général dunes2, la ch

20103, il code prudence

onserver le

vère nécessoyant la misboursables s comptes dA titre d’execry dans la 000 €, soit lu 28 juillet

bligation à par

finitives – Région

e comme étaurait dû fa-valeur en 2

ris en chargce d’actes is s’établit àics, qui, si e

nces non preutes les créacs qui n’ontpoursuite dégénérale se

dans sa réisques et ch

préambule de facto l’anaL. 4321-1 dpas référenc

que l'instruoire pour l'estater une dtre en causl, la collect

de provisioont l’instrucambre estimonstituait né.

es actifs doi

saire en case en place accordées ade 2004 avemple, aucucaution solila moitié du2009.

rtir de l’exerci

n Martinique

tant douteuaire l’objet 2010.

ge jusqu’au nterruptifs

à 1 008 513 elles ont faiescrites peuvances qui ont pas le risqélivrées, laisrait à cet ég

éponse, quharges étantde la M71 ralogie) est edu CGCT fce aux provuction compexercice 20

dépréciationse l'applicattivité n'a p

onner pour ction s’inspme que si léanmoins un

ivent être r

as de risquedes sûretés

aux organisvait déjà miune sureté nidaire que lu prêt contr

ce 2010

use, dès la d’une prov

31 décembde prescrip€, dont 28

it l’objet devent faire l’nt plus de dque d’être pssent peu degard souhait

ue « les cot lacunaire rappelant deffectuée ».fixant les d

visions. Il eptable et bu009 ne faitn ou un risqtion du prinpas violé le

risques et pire explicitle provisionne mesure d

renforcées

e, il est ces adéquates smes de drois en exergn’a été pris

la région a atracté par le

15

mise en vision de

bre 2005 ption. Le 85 976 € e simples ’objet de

deux ans, placés en e chance table.

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Trois des sociétés du groupe Hedder-Lancry, exploitant des hypermarchés, ont été placées en redressement judiciaire par jugement du 22 février 2011 du tribunal de commerce de Fort-de-France, avec un gel du passif et donc des dettes vis-à-vis des créanciers. La prise de contrôle des sociétés par le groupe Parfait a été autorisée par l’autorité de la concurrence le 4 mai 2012. La région confirme qu’elle a eu à prendre en charge des montants significatifs pour des appels en garantie ou en caution de prêt notamment pour les associations ACAPSSE et « Vivre son temps ». Elle indique que « forte de ce constat, la nouvelle équipe a mis en place des procédures et des dispositifs de sécurisation adaptés (hypothèques et provisions pour risque en premier lieu) comme souligné par la Chambre. Cependant, des axes de progression ont été identifiés et notamment le suivi des entreprises mises en liquidation afin d’identifier très tôt un risque pour la collectivité et des actions à mettre en œuvre pour récupérer les montants apportés ». La chambre prend acte de ces mesures. Sur la question des sûretés, la chambre constate que les conventions d’avances remboursables ont été réécrites afin de mieux sécuriser les intérêts de la région en cas de défaillance de l’entreprise. L’entreprise est désormais tenue de présenter une garantie hypothécaire préalablement au versement de l’avance, alors que les précédentes conventions octroyaient un délai de 6 mois au bénéficiaire pour transmettre cette garantie à la région. Suite à ces observations, la chambre recommande à la collectivité de prendre la mesure suivante :

La circularisation de l’information doit être améliorée entre les mandataires judiciaires, l’ordonnateur et le comptable afin de suivre précisément et en temps utile les déclarations par la région de ses créances vis-à-vis des mandataires judiciaires.

1.3. Les stocks4

Le stock des fournitures courantes a été visité. Le matériel est entreposé dans de bonnes conditions, à l’exception de la sécurisation des locaux qui n’est pas optimale. Il n’y a pas de tenu d’inventaire des fournitures stockées et aucune comptabilisation des éléments entreposés. Il est impossible de connaître la valeur des fournitures stockées ou d’identifier le nombre des éléments. Le mobilier fait l’objet d’un inventaire. Il a été constaté que des matériels d’outillage d’un prix élevé (chariot élévateur) n’avaient pas d’étiquette d’inventaire, donc n’étaient pas recensés. Le stock de matériel informatique est très limité. Il est entreposé dans un lieu sécurisé. Cependant, il n’y a pas d’inventaire avec numérotation de ce matériel. Un risque important existe donc pour la collectivité de ne pas se rendre compte de disparitions éventuelles. La région possède 44 véhicules non-utilitaires. La dernière cession remonte à novembre 2007, et la prochaine est prévue pour 2013 et devrait concerner 7 véhicules. Les carnets de bord sont tenus de façon correcte. 4 Cette notion est ici abordée au sens courant et non au sens strictement comptable.

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Il est à noter que la région vient de reprendre le parc routier de l’ancienne DDE. Il comprend notamment une pompe de carburant. La comptabilisation du stock de carburant était faite, avant le transfert, au compte 602 (fournitures stockées). Cette comptabilisation se fait désormais, à tort, au 606 (fournitures non stockées). Dans sa réponse l’ordonnateur confirme l’absence de valorisation des stocks et indique avoir programmé des mesures palliatives afin de régulariser cette ancienne situation. La chambre recommande à la collectivité de prendre les mesures suivantes :

1. Il est urgent de mettre en place un suivi minimum des achats de fournitures, de mobilier et de matériel informatique, permettant de garder une traçabilité des biens de la collectivité.

2. Une meilleure sécurisation des locaux de fournitures courantes est souhaitable.

3. Il importe de mettre en place les bonnes imputations s’agissant des fournitures stockées de carburant.

1.4. Les redevables

Le comptable ne dispose pas sur l’ensemble de la période sous revue, d’autorisation générale de poursuite pour les créances de la collectivité. Aux différents courriers adressés à l’ordonnateur, et notamment ceux des 4 mars 2009, 5 juillet 2010, 28 septembre 2010, 5 janvier, 16 février et 29 septembre 2011, 9 mars, 9 mai et 13 juillet 2012, la seule réponse apportée par la collectivité, par lettre du 16 août 2010 a été que les dispositions actuelles étaient maintenues, c’est-à-dire l’absence d’autorisation générale. Chaque créance doit faire l’objet d’une demande spécifique de la part du comptable et la réponse négative de l’ordonnateur est toujours implicite, ce qui retarde d’autant ou empêche parfois toute tentative de recouvrement. L’état des restes à recouvrer fait apparaître une somme de 6 734 991 € au 31 décembre 2012 dont 5 930 279 € au 31 décembre 2011. Comme le montre le tableau ci-après, la collectivité éprouve de grandes difficultés à recouvrer ses créances puisque le solde sur les titres antérieurs à décembre 2011 s’élève à 3 853 664 €. Les créances les plus importantes sont enregistrées au compte 46721 et concernent essentiellement des trop perçu sur subventions, prêts, remboursement de subventions, de garanties d’emprunts, et représentent 49,82 % des restes à recouvrer au 31 décembre 2011. Le comptable fait régulièrement des demandes d’admission en non-valeur, auxquelles l’ordonnateur donne droit le plus souvent. Ainsi en 2010 par délibération n° 10-371, la collectivité a procédé au mandatement de la somme de 1 341 733 €. La durée entre la demande formulée par le comptable et l’admission en non-valeur est en moyenne de 6 mois. Comme il a été vu précédemment sous l’angle de l’amortissement, en date du 4 juillet 2011, le tribunal administratif a donné raison à la CAESM dans le conflit qui l’oppose à la région. L’instance avait nécessité la mise en place d’une provision de 6,5 M€ sur le budget de la région au titre de 2005 à 2009, actualisée à 9 M€ en 2011. Il convenait qu’un titre soit émis par la région afin de sauvegarder ses droits, ce qui a été fait en 2013.

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Cependant, beaucoup d’agents de la direction sont habilités à en créer et il n’y a pas de formalisation de la procédure en la matière. Il existe un guide de procédure interne de la commande publique. Des fiches prévoient le contrôle de l'entreprise une fois l'attribution faite (attestations fiscales, assurances, etc.), pour les différents types de marché. Le président a délégation (délibération n°10-444-1) pour prendre toute décision relative aux marchés en procédure adaptée (MAPA). Il n’y a pas de procédure interne formalisée pour la réception des fournitures courantes et du matériel informatique. Les méthodes employées pour la réception sont néanmoins correctement effectuées. La région dispose d’une liste des agents habilités à certifier le service fait. Le pilotage des factures par le biais de factures électroniques doit permettre d’avoir un bon suivi. Les agents habilités à certifier en dernier ressort (direction des finances) sont bien identifiés. Il n’y a pas cependant de formalisation de la désignation des certificateurs. Dans sa réponse aux observations de la chambre, l’ordonnateur indique qu’ « un chantier d’amélioration de la politique d’achat du Conseil régional a été lancé permettant d’aboutir à la mise en place d’un service achat à la Région. S’agissant du fichier des tiers, dans le cadre du basculement du logiciel comptable et budgétaire de sa version réseau à sa version web, un chantier de nettoyage des tiers est actuellement mené (…). Suite à ce chantier, et dans la version web du logiciel, la procédure PESV2 de transmission des données par voie dématérialisée pourra être mise en place d’ici la fin de l’année 2013. A noter qu’une charte de saisie des tiers est en cours de rédaction afin de fiabiliser de façon pérenne la base tiers de la Région ». La chambre recommande à la collectivité de prendre les mesures suivantes :

1. La région doit procéder à un nettoyage des fichiers des tiers. La mise en place d’une procédure formalisée de création de tiers est souhaitable. Le passage au protocole PSV2 de transmission des données par voie dématérialisée devrait permettre d’améliorer ce point.

2. La région doit mettre en place des procédures formalisées de réception des fournitures et matériel, afin notamment de permettre un contrôle et de pallier les difficultés en cas d’absence d’un agent.

3. Il est souhaitable de formaliser par une décision officielle ou un document cadre la liste des personnes habilitées à certifier le service fait.

4. Une attention doit être apportée à l’amélioration de la chaîne d’engagement des dépenses, notamment au niveau du suivi des subventions par les services gestionnaires, pour diminuer au maximum les doubles paiements.

5. Un lissage des demandes de mandatement dans le temps par les services gestionnaires permettra un meilleur contrôle des propositions de mandatement par le service des finances et un raccourcissement des délais de paiement au niveau du comptable.

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Aux termes de l’article 2 de la convention avec l’ASP, la région s’est engagée à verser une aide mensuelle aux salariés éligibles au dispositif mis en place. Si cet engagement global devait être mentionné dans les engagements hors bilan de la collectivité, les dépenses sont à prendre en compte sur les exercices 2009 et 2010 en fonction des mois auxquels s’attache le versement de la prime régionale, étant entendu que les charges portent sur 10 mois de 2009 et 2 mois de 2010. En conséquence, le montant à inscrire aurait dû être de 10/12ème du montant global prévisionnel pour 2009 et 2/12ème de ce montant pour 2010, soit 14,87 M€ en 2009 et 2,97 M€ en 2010. Le montant inscrit s’est limité à 1 M€ au compte administratif 2009. Le solde définitif de cette opération n’a été connu qu’en 2012 du fait de la complexité des modalités de versement et des vérifications. En définitive, l’engagement de la région n’aura été que de 12,81 M€, au lieu des 17,86 M€ prévus, dont 10,68 M€ au titre de 2009, compte non tenu du montant de 1 M€ inscrit au CA 2009, et un montant de 2,13 M€ au titre de 2010.

1.5.2.2. La formation professionnelle en 2009

Les crédits de la formation professionnelle ont été gérés en autorisations d’engagement et crédits de paiement (AE/CP) sur toute la période sauf en 2008 et en 2009. Les conventions signées avec les organismes de formation professionnelle sont pluriannuelles et s’étalent sur un maximum de 3 ans. La région a tiré ses ressources pour la formation professionnelle d’une dotation de l’Etat annuelle, d’une dotation au titre du fonds national de péréquation de la taxe d’apprentissage, de fonds européens (FSE) et d’une partie de la fiscalité sur les cartes grises. En 2008 et 2009, pour des raisons de facilité de gestion semble-t-il, les crédits n’ont pas fait l’objet d’une gestion pluriannuelle, mais d’une gestion classique, hors AE/CP, et donc avec des restes à réaliser. Il y a donc un changement de méthode comptable pour les années 2008 et 2009 et cela rend ces années difficilement comparables aux autres années de la période sous revue. La chambre relève que, sur le poste des rémunérations de stagiaires (compte 65111), chaque année environ 2 M€ sont dépensés depuis 2006/2007. Cela a été également le cas en 2009. Il est vrai qu’en 2010 la dépense se rapporte à une convention signée en toute fin d’année 2009 prenant effet à compter de 2010 et qui a servi à rémunérer les stagiaires au titre de 2010. Il ne s’agit donc pas de restes à réaliser de 2009. Le montant qui aurait dû être inscrit en restes à réaliser s’élève à 8,7 M€ ainsi que le détaille le tableau suivant :

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Chapitre 931 - formation professionnelle et apprentissage

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RAR qui aurait du être comptabilisés en dépenses par la collectivité en 2009 8 705 981 La région n’étant plus, entre 2007 et 2010 dans le cadre d’une gestion pluriannuelle des crédits de la formation professionnelle, aurait dû procéder à l’établissement des restes à réaliser établis de façon plus adéquate. Le changement de méthode uniquement pour 2008 et 2009 amène également à envisager avec prudence toute comparaison avec les années antérieures et ultérieures. Dans sa réponse, l’ordonnateur évoque un ajustement supplémentaire de 2,48 M€ correspondant à des sommes restant à verser sur la prime d’apprentissage pour les campagnes 2006 à 2008. La délibération du 24 août 2012 a procédé à l’ouverture des crédits nécessaires. Il s’agit donc bien de dépenses qui auraient dû faire l’objet d’un engagement et le cas échéant de restes à réaliser, au titre de ces années, et apparaitre dans le cumul des restes à réaliser de 2008 ainsi que des années suivantes. L’ancien ordonnateur indique qu’il « assume la responsabilité politique du choix de la gestion en autorisation de programme ou en crédit de paiement. Ce choix revient au politique et à l'Assemblée. La jonction entre les deux méthodes de gestion nécessite une parfaite fluidication entre tous les services concernés par les problématiques liées à la comptabilité entre les différent progiciels ».

1.5.2.3. La détaxe carburant

Il apparait au vu des extractions de fichiers, qu’une somme de 1 030 479 € relative à des détaxes de carburant 2009, a été payée par le biais de mandats de 2010. L’ancien ordonnateur, dans sa réponse aux observations de la chambre, explique que, selon une délibération du 22 décembre 1997, les déclarations étaient recevables au plus tard le 31 décembre de la seconde année qui suit l'année pour laquelle la détaxe est demandée. Les bénéficiaires de l'exercice 2009 avaient donc jusqu'au 31 décembre 2010, selon lui, pour déposer un dossier à la Région. Toutefois la répartition entre 2009 et 2010 n’est pas connue.

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tions, le conue que des

s de mise e

que la trésoale des régi). Cette situpense et due la rapiditétate l’inadéournisseur rnt à la fin on, depuis s dans desent des foursonnes, don

entre la régne adéquatioservice.

ations de lation d’empr1.01.2013,

urs alors mêos. Ces man

d’observations déf

tachements

r la base dedes inform

vrai rattachee de remont

s. Certes lentions. Celamment un mroposition d

vité de metts de manates de liv

nseil régionmesures on

en paiemen

orerie de laions), généruation anormmandateme

é de traitemeéquation mreprésentaitde 2012 quassez long

s périodes urnisseurs. nt un agent

gion et l’Etaon satisfaisa

a chambre, runt de 201il faut cons

ême que le ndats ont été

finitives – Région

e sondage dmations. Le dement des dtée d’inform

es montantsa dénote cepmanque de de mandatem

tre en placnière exhavraison ou

nal prend acnt été prises

t sont défa

a collectivitérée notammmale est liéent qui est sent de ces m

manifeste det 54 M€, uui est de 5

gtemps, a eudélicates dActuellem

t mis à disp

at dans le foante entre le

l’ordonnate2 en fonctiostater 54 mconseil rég

é faits par la

n Martinique

des facturesdirecteur fin

dépenses à lmations au n

s constatés pendant un

suivi au nment.

ce une procustive, avede réceptio

cte des recos en ce sen

illantes

é est très imment par le ée à deux csurchargée àmandats, c’ee la chaîneun montant5 M€, et cu à mettre de charge

ment, le serposition par

ormatage due volume de

eur indiqueon du rythm

millions d’eugional dispoa région et n

s et non surnancier indil’exercice. Lniveau infor

restent faidysfonction

niveau des

cédure autoec des reon des fou

ommandations, sans tout

mportante ebesoin en f

causes : l’unà certains mest-à-dire lae du paiemt proche ducorrélativemà dispositiode paieme

rvice de lar la région,

u service dees mandate

e que la régme de paiemuros de manose d’une trnon décaiss

23

r la base ique que Le doute rmatique

ibles. Ils nnement services

omatisée emontées urnitures,

ons de la tefois en

en 2012, fonds de ne est la

moments, a mise en ment. Au u besoin

ment une on de la ent, afin a paierie

apparaît

e mise en ments et

gion « a ment des ndats de résorerie és par le

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

24

La situation relative aux délais de mise en paiement s’est considérablement dégradée depuis 2010 et de façon générale, le manque de moyens humains au poste comptable régional a un impact significatif pour contrôler dans les temps, rejeter éventuellement et payer dans les délais ».

1.6. La gestion de la pluriannualité, longtemps défaillante, mérite d’être renforcée

Jusqu’à récemment, aucun instrument n’avait été mise en place pour un suivi financier des opérations d’investissement. Outre la globalisation excessive des autorisations de programme, qui regroupaient toute une thématique (« tourisme » par exemple) que l’on retrouve dans tous les budgets depuis le début de la période sous contrôle jusqu’à 2012, il n’y avait pas de fiches par opération permettant de connaitre les modalités de financement des opérations et le déroulement précis de l’exécution des opérations à travers les marchés publics passés. Par ailleurs l’obligation de débat sur la pluriannualité n’était, jusqu’à une date récente, pas mis en œuvre, contrairement à la réglementation. Un travail important a cependant été entrepris sur ce point. Il passe par le nettoyage dans les autorisations de programme des crédits non utilisés et leur reformatage sur les opérations et non sur les thématiques générales, le rattachement des marchés aux opérations et la mise en place de fiches par opération au moins sur les plus grosses opérations dans un premier temps. Le budget primitif 2013 est le premier qui met en place une vraie programmation par axe, action, opération. Une programmation pluriannuelle des investissements a également été mise en place. Il serait souhaitable que la collectivité généralise le suivi des opérations d’investissement à l’aide de fiche d’opérations. Dans sa réponse, l’ordonnateur souligne que « la réflexion sur la mise en place des outils PPI-PPF(*) a commencé en 2011, associant tous les services sectoriels, et a été mise en place dès 2012 avec une présentation du débat d’orientation budgétaire 2012. La segmentation stratégique mise en place a été définie dans une logique de compétences et de grands objectifs de la mandature dans le but de donner de la lisibilité au budget. » La chambre prend acte du travail ainsi effectué qu’il reste à poursuivre. Par ailleurs, dans leurs réponses, l’ordonnateur et l’ancien ordonnateur ont souhaité revenir plus généralement sur l’équilibre du compte administratif 2009. Pour sa part, l’ordonnateur estime que le compte administratif 2009 comporte des insincérités, pour un montant de 28,77 M€. Il en conclut, qu’avec les restes à réaliser en dépenses, le compte administratif est en déficit de 9,88 % des recettes de fonctionnement. Il propose « des ajustements complémentaires pour un montant de 27,31 M€, faisant passer le déficit du CA à 22,12 % des recettes de fonctionnement. L’ancien ordonnateur, lui, indique que l’audit diligenté en 2009 par la Région « fait l'impasse sur certaines rentrées de recettes sûres de plus de 26 M€ ». ______________________________________ (*) Plan pluriannuel d’investissement et plan pluriannuel de financement

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Toutefocompte représenl’époqucomptes

1.

La direccomprendirecteul’organiprospeccharge souhaitépart. Le diagsuivant

Ces poicabinet financièqui a sumontantdéploiemvérificaassignés S’agissamise enpermetttransverassistan 5 Les CRA

ois, l’objet dadministrat

ntant de l’Eue. Il s’est ds et de relev

.7. Le fonc

L’or1.7.1.

ction générand 37 agent

ur général.igramme esctive, en ch

principalemé, sur le pilo

nostic organ:

orga

nisa

tion

ints font l’ode consult

ère ». La duuivi la notit de 170 8ment des

ation des ms.

ant du cloisn place detre une amrsale et plur

nce juridique

AFI, présenta

CRC Martinique

du présent etif 2009. UEtat dans ldonc agi d’ver les progr

ctionnemen

rganisation

ale des finats. Elle a fai. Les agest en cour

harge princiment de l’eotage des re

nisationnel

Faib

Cloi

Le sserv

objet d’un ptants en vuurée de la prification du87,50 €. Dprocédures

moyens et o

sonnement res centres

mélioration. ridisciplinaie, financière

ation, Région M

- rapport à fin d

xamen de laUne telle mi

le cadre du’analyser surès accomp

nt du servic

n du service

ances, du pait l’objet d’uents sont s de modiipalement dexécution decettes d’un

effectué pa

Les p

ble délégation a

isonnement entr

système d’informvices opérationn

programme ue de « l’acrestation estu marché leDans sa ph

financièreorganisation

relevé entrede ressourCette unité

ire au service et techniq

Martinique.

d’observations déf

a gestion n’ssion lui seu contrôle ur la durée lis ou restan

ce financier

e

atrimoine etun diagnostactuelleme

ification, avde la progrdu budget. ne part et su

ar la région

points obser

au DGA finance

tre service finan

rmation non parnels

d’actions. ccompagnemt de 12 moie 5 juillet hase 4, le es récemmen de la di

e le service rces adminé est défince d’une dirque aux autr

finitives – Région

’est pas d’eserait revenubudgétaire,les défailla

nt à faire.

r

t de la préptic en févrieent répartisvec la conrammation,L’accent e

ur la sécuris

peut être ré

rvés

es

ncier et services

rtagé entre servi

La région ment de la is, à compte2012. Le mmarché préent rédigéerection des

financier enistrative etnie5 commerection généres unités de

n Martinique

stimer a posue si elle av

ce qui n’ances affect

aration à laer 2011, à l’s en 7 u

nstitution deet le pilot

est mis, dansation des en

ésumé sous

s opérationnels

ice financier et

s’est adjoinréorganisat

er de la réunmarché a étévoit « l’aces » et dans finances,

et les servict financièree étant « unérale adjointe sa DGA de

steriori le dvait été saisa pas été

ctant la fiab

a collectivité’arrivée du unités. Cep

de 2 directitage du bu

ans l’organingagements

la forme du

nt les serviction de la nion d’initité attribué ccompagnemns sa phas

avec les o

ces opératioe (CRAFI)ne unité de

nte [qui] appe rattachem

25

déficit du ie par le le cas à

bilité des

é unique nouveau pendant, ions : la dget, en igramme s d’autre

u tableau

ces d’un fonction alisation pour un

ment du se 7, la objectifs

nnels, la devrait

e travail porte une

ment ».

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Au momparticulservices Par ailleà chapitce qui a La cham

1. Ll

2. Lm

Le diagn

ment du conier la délés opérationn

eurs, la chamtre, qui impalourdit les p

mbre recomm

La chambreleur partie f

La chambremarché d’as

Les 1.7.2.

nostic organ

Proc

essu

s

CRC Martinique

ntrôle, la paégation, desnels n’était p

mbre constalique le pasprocédures

mande à la

e incite la réfinancière.

e incite la ssistance.

processus

nisationnel

ManManExépaiePas comLe sclôtuLe spas Règet.)

Cellule finances

- rapport à fin d

artie financis engagemepas encore e

ate que les vssage en compour des mo

collectivité

égion à pou

collectivité

effectué par

Les p

nque de fiabiliténque rigueur gecution des paie

ement, DGD rarde procédure fo

mmande publiqusuivi financier dure des opératiosuivi des subvende contrôle des

glement financie

Diag

d’observations déf

ière des CRents compteffectuée.

virements dmmission pontants parf

é de prendre

ursuivre la m

é à accélére

ar la région a

points obser

é des restes à réestion AP/CP ements défaillanrement établis.

formalisée pour ue des marchés comons, pas de pénntions est défais réalisations. er applicable de

ramme

Cellule délibérat

on

finitives – Région

RAFI n’étaittables aux

de ligne à lipermanente)fois très réd

e les mesure

mise en plac

er la mise e

a mis en exe

rvés

éaliser.

nte : factures no

contrôler le res

mporte des défaalités appliquéellant : pas d’app

epuis 2010 lacu

CRAFI

ti

n Martinique

t pas encoreCRAFI po

gne (hors v) se fait par duits.

es suivantes

ce des CRA

en place de

ergue les po

on tracées, délai

spect des seuils

aillances : pas des. plication de cad

naire (subventi

Cellule comman

de bli

e opérationnositionnés d

virement de arrêté du pr

:

AFI notamm

es phases 4

oints suivan

is de

de la

de

ducité,

ion,

26

nelle. En dans les

chapitre résident,

ment pour

et 7 du

nts :

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Sur ces« fiabili(PPI et Pd’action5 et 6 qopératioaprès laont pris Un règlappliquévote dunotammnotamm(ouvertu

Un guidcoordinde gesti La régiopératio

points, la isation des PPF), des pn pour l’étabqui visent àons en mana réunion de

du retard.

lement finaé. Le précé

u BP 2013. ment en ce qment les règure, affectat

Les 1.7.3.

Out

ils

de de procénation des Cion des factu

ion met doon par l’acq

CRC Martinique

mission d’programma

phases 2 et 3blissement

à proposer undat. Les phe lancement

ancier a étédent datait L’absence

qui concerngles de gesttion, caduci

outils

Les suffPas prov

édure du prCRAFI, la gures et des d

onc en placquisition et l

- rapport à fin d

assistance ations pluri3 « d’assistad’un rapporun plan d’ahases 1, 2,t et en tout é

adopté parde décembrde règleme

e la gestionion des autité, etc.).

Les ppersonnels son

fisamment formde permanence

visions …)

é-engagemeestion démadécomptes a

ce des outila pratique d

d’observations déf

confiée au iannuelles ance sur la mrt annuel su

action et acc4, 5 et 7 aétat de caus

r la région re 1995. Unent financie

n de la pluritorisations d

points obsernt formés mais lmalisées e dans les métho

ent au manatérialisée da également

ils de gestde logiciel c

finitives – Région

cabinet chd’investissemise en plaur l’exécutiocompagnem

aurait dû êtrse bien avan

le 23 noven nouveau rer a pénalisiannualité, cde program

rvés les règles et pro

odes (suivi mar

ndatement ades facturest été réalisé

ion importacomplément

n Martinique

oisi prévoitement et dece des condon des marc

ment pour lare terminéent la fin de

embre 2009règlement asé la gestioce règlemenme et des c

océdures ne son

chés non mand

été élaborés a été mise.

ants, et dotaires à ceux

t une phasee fonctionnditions et suchés » et dea régularisa

es dans les l’année 201

9, mais n’aa été adoptéon de la colnt précisantcrédits de p

nt pas

datés,

é par la mie en place, u

oit poursuivx dont elle

27

e n°1 de nement » ur le plan es phases ation des 30 jours 12. Elles

a pas été é avec le llectivité t en effet paiement

ssion de un guide

vre cette dispose.

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

28

2. ANALYSE FINANCIERE

2.1. Les produits de gestion

Les produits de gestion tels qu’ils figurent dans les comptes de gestion, sans retraitement, donnent les chiffres suivants :

Produits de gestion

2007 2008 2009 2010 2011 20126 2007-2012

Produit domaine et vente (70) 1 411 446 495 050 314 952 336 013 400 392 357 452

-64,9 % -36,4 % 6,7 % 19,2 % -10,7 % -74,7 %

Impôts et taxes (73) 174 090 134 167 478 745 153 132 100 164 239 603 163 571 451 151 640 877

-3,8 % -8,6 % 7,3 % -0,4 % -7,3 % -12,9 %

Dotations et participations (74) 56 198 432 58 618 175 66 892 410 72 989 138 81 276 568 79 985 444

4,3 % 14,1 % 9,1 % 11,4 % -1,6 % 42,3 %Autres produits de gestion courante (75)

0 115 772 217 472 621 853 722 959 98 585

NS 87,8 % 185,9 % 16,3 % -86,4 % NS

Total 231 700 012 226 707 742 220 556 934 238 186 607 245 971 370 232 082 358

-2,2 % -2,7 % 8,0 % 3,3 % -5,6 % 0,2 %

6 Le chiffre de 2012 est issu de la balance provisoire des comptes.

0

50000 000

100000 000

150000 000

200000 000

250000 000

300000 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Produits de gestion

Impôts et taxes (73) Dotations et participations (74) Total

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On peupériode particulreprise produits

La supppouvoirréduite produits La fisca

Principarégion ele passéen 2009deux annouveau Les proaugmendes mén

7 Notes d

ut observer qui va de

ier les prodà la hauss

s baissent à

Les 2.1.1.

pression de r fiscal de lade ses rec

s de gestion

alité indirect

2.1.1.1. L

ale ressourcet 28 % de é, augmenta9, avec 15 Mns. En 2011u et se situe

ospectives fntation de 4 nages et de

de l’IEDOM, d

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

%desproduitsdegestion

CRC Martinique

trois phasee 2007 à 2duits des ime des prodnouveau.

produits d

la taxe profa collectivit

cettes. Au tn.

te représent

Les recettes

ce fiscale, ll’ensemble

ant de plus dM€ de rece1, le niveau

e à 5 M€ en

faites par l% par an à l’activité éc

décembre 2012

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

%

str

- rapport à fin d

es dans l’év2009, marq

mpositions, uduits et une

de la fiscalit

fessionnelleté, puisqu’etotal, les re

te 90 % des

s d’octroi d

l’octroi de de ses prod

de 5 % par ettes en mou de 2007 deçà du pro

les consultacompter de

conomique e

2.

75%

24%

2007

ructure de

d’observations déf

volution dequée par unune périodee dernière p

té sont en r

e a affecté leelle n’a un pecettes fisca

recettes fis

de mer n’ont

mer représduits de gesan entre 20ins par rappn’était pas

oduit en 200

ants de la e 2012. Au en général7

es produit

finitives – Région

es produits ne diminutie qui va de 2période, 20

recul

es ressourcepouvoir de ales ne rep

scales de la

t pas retrou

sente 42 %stion (2011)06 et 2008,port à 2007retrouvé e

07.

région preregard de l’, cette hypo

67%

33%

2011

ts de gesti

n Martinique

de gestion ion forte d2009 à 20112, année

es de la régvote des tau

présentent p

région en 2

vé leur nive

des ressou). Relativemcette ressou

7, soit une bet en 2012,

ennent com’évolution d

othèse paraît

ion

D

F

depuis 20de ces prod1, marquéedurant laqu

gion en dimiux que sur

plus que 67

2011.

eau de 2007

urces fiscalment dynamurce s’est ebaisse de 2la recette

mme hypothde la consomt optimiste.

Dotations

Fiscalité

29

07 : une duits, en e par une uelle les

inuant le une part

7 % des

7

les de la mique par

ffondrée 22 % sur baisse à

hèse une mmation

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La taxegestion vote le(départeréseau rproduit de 13 %

La CDAles entrsalarialedécision L’évolu2012 la

La fiscaperdu lafoncier chapitreindividu4,1 M€.dotationde 4,06 Par ailleménagerecette, pour à p

La dotabaisse dreprésensensible

2.1.1.2. L

e sur les cade la région taux. Le ement, comroutier. Horégalement.

% en 2012. L

2.1.1.3. Llégè

A représentereprises, sure. Ce taux en régionale.

ution moyenrecette dim

2.1.1.4. A

alité directea taxe sur lnon bâti en

e 731 « couelle de res. Cela s’exn de compenM€. Les pr

eurs, la réfoes ont condu

dont la propeine 1 % en

Les 2.1.2.

2.1.2.1. L

ation générades ressournte 13 % ement dans

CRC Martinique

La taxe sur

arburants ren. Elle s’approduit es

mmunes, intrs changem La baisse

Le taux n’a

La contribuère augmen

e 15 % des rr la base dest décidé pa

nne constatéminue de 7 %

Après les ré

e représentele foncier b

n 2011. Les ontributionsssource (FNxplique par nsation de lroduits de la

orme de la uit à une dimgression monviron aujo

dotations s

Les dotation

ale de décenrces fiscales

des produl’avenir.

- rapport à fin d

les carbura

eprésente 2pplique au vst réparti eercommunaent sur les tendanciellepas évolué

ution pour lentation

recettes fisces salaires ar la loi de

ée de 2008 %.

éformes, la f

e un peu mbâti et la taeffets de la

s directes »NGIR) a bai

l’imputatiola réforme da fiscalité di

taxe profesminution deoyenne par urd’hui.

stagnent

ns de décen

ntralisation, s, avec un

uits de ges

d’observations déf

ants est en b

7 % des revolume de centre le coalités), au ttaux, le vole du produisur la pério

e développe

cales et 10 %versés par finances, et

à 2011 indi

fiscalité dir

moins de 10axe professia réforme im», qui com

aissé de 20on à un code la taxe pirecte stagn

ssionnelle ees produits ean a été éva

ntralisation

en raison dquasi doub

stion en 20

finitives – Région

baisse tenda

ecettes fisccarburant coonseil régititre de leurlume de carit est de 2 %

ode.

ement de l’a

% des produelles, à un

t donc indép

ique une au

recte augme

0 % des proonnelle en

mpactent l’amprend le % entre 20

ompte de doprofessionnenent en 2012

et la nouvelen 2011 et àaluée à plus

de la réformblement de 012. Elle

n Martinique

ancielle

ales et 18 onsommé etonal et d’r contributirburant con% par an, av

apprentissag

uits de gestin taux de 0pendammen

ugmentation

ente faiblem

oduits de ge2010, ainsi

année 2011.fonds nat

010 et 2011otation (comelle (DCRTP2.

le répartitioà la fin du ds 5 % sur la

e de la fiscala DGD s

n’est pas

% des prot le conseil autres collion à l’entrnsommé basavec une dim

ge (CDA) es

ion. Elle est0,18 % de lnt d’une que

n de 1 % pa

ment

estion. La i que la tax. On constattional de 1, soit une mpte 7483

TP) pour un

on des taxedynamisme

a période 20

alité, a comsur la périoappelée à

30

oduits de régional

lectivités retien du sse, et le minution

st en

t due par la masse elconque

ar an. En

région a xe sur le te que le garantie perte de 2) de la montant

s sur les de cette

006-2010

mpensé la ode. Elle

évoluer

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

31

2.1.2.2. La dotation globale de fonctionnement

La DGF représente 9 % des produits de gestion en 2012. Elle est amené à stagner, voire à se tasser en raison du gel des dotations de l’Etat et de l’écrêtement prévu pour la dotation forfaitaire.

2.1.2.3. La dotation de formation professionnelle

La dotation de formation professionnelle représente près de 7 % des produits de gestion en 2012. Pour les mêmes raisons que précédemment, elle est amenée à stagner. Au total la chambre observe que les recettes régionales ne sont plus dynamiques en raison d’une part des réformes engagées par l’Etat et, d’autre part, de la situation économique de la Martinique. Une hypothèse d’évolution des produits de gestion autour de 1 % par an pour les années qui viennent semble raisonnable.

2.2. Les charges de gestion

On observe un découpage en deux périodes pour les charges de gestion. Une baisse des charges entre 2007 et 2009 et une augmentation entre 2009 et 2012. Mais cette évolution recouvre des disparités et les dépenses de personnel connaissent une augmentation importante et assez régulière.

Charges de gestion

Années 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2007-2012

Achats (60) 1 002 421 1 116 172 1 110 029 1 156 389 2 169 419 2 233 816

11,3 % -0,6 % 4,2 % 87,6 % 3,0 % 122,8 %

Autres charges externes (61-62) 28 131 086 27 740 017 19 897 798 17 470 343 16 369 481 16 747 700

-1,4 % -28,3 % -12,2 % -6,3 % 2,3 % -40,5 %

Impôts et taxes (63) 87 235 170 219 247 316 221 637 315 083 231 106

95,1 % 45,3 % -10,4 % 42,2 % -26,7 % 164,9 %Charges de personnel (64) 16 956 385 26 378 996 31 616 057 39 758 022 43 856 801 50 661 092

55,6 % 19,9 % 25,8 % 10,3 % 15,5 % 198,8 %Autres charges de gestion courante (65)

118 814 736 100 206 165 70 735 444 88 063 272 106 824 573 106 619 819

-15,7 % -29,4 % 24,5 % 21,3 % -0,2 % -10,3 %

Total 164 991 863 155 611 569 123 606 644 146 669 663 169 535 357 176 493 533

-5,7 % -20,6 % 18,7 % 15,6 % 4,1 % 7,0 %

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Les déppériode (TOS) a1er janvest donccharges Entre 20de 274 a134 son

Les chapar-là l’sur les place dediminutprestatiomoitié dprofessiprès de augmen

Les 2.2.1.

penses de psous contr

a eu lieu envier 2008. Ec passé de de personn

009 et 2012agents, soit

nt des cadres

Les 2.2.2.

arges de ges’évolution àchapitre 60e mesures dtion des créon de servdes crédits ionnelle, ce

1,9 M€ suntation très s

CRC Martinique

dépenses d

ersonnel onôle. Le tran

n 2007, le trEntre le 31 d

352 agentsnel sur cette

2, les dépenune augme

s.

charges de

stion couranà la baisse d0, 61, 62, 6d’économieédits accordices. En efsur ces ch

es chapitresur le poste significative

10%

8%

41%

8%

19%

15%

2007

Struc

- rapport à fin d

de personne

nt doublé ennsfert des pransfert des décembre 2 à 764 agenpériode s’e

nses de persentation de 3

e gestion co

nte ont dimides recettes3. Cette évs dans le fo

dés à la formffet, la formhapitres, et augmentende location

e des postes

ture de

d’observations déf

el ont été m

ntre 2007 epersonnels t

personnels2007 et le 3nts, soit un

explique don

sonnel ont a38 % sur tro

ourante

inué de 27 s. Au total, volution ne onctionnemmation profmation proencore 27

nt de 3,3 %n de matéris de carbura

26%

8%

30%

9%

13%

15%

2011

s charge

finitives – Région

multipliées p

et 2009 et oechniciens, du service

1 décembrene multiplicnc par ces tr

augmenté dois ans. Sur

% entre 200sur la périos’explique

ment courantfessionnellefessionnelle% des cré

% sur la périel roulant ants, fournit

es de ge

Au

Sucudo

Fo

fra

n Martinique

par 3 sur la

ont été multouvriers etroutier régi

e 2009, l’efation par 2ransferts.

de 60 %. L’cette augm

07 et 2009, ode, elles on

cependant t de la collee sous la foe représenteédits en 201riode, avec entre 2010 tures, locatio

estion

tres

bventions (éclture, sport, htations aux ly

rmation profe

is de gestion

a période

tipliées par t service deional a pris

ffectif total 2,2. L’évolu

effectif a aumentation d’e

soit, 8 M€nt diminué pas par la

ectivité, maorme de cone en 2007 11. Hors foune diminet 2012, m

ons immob

conomie,habitat)ycées

essionnelle

courante

32

3 sur la es lycées effet au régional

ution des

ugmenté effectifs,

, suivant de 35 % mise en

ais par la ntrats de plus de

ormation ution de

mais une ilières.

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Les part65 % esubvent

Cette an2009 sucomptes

Les 2.2.3.

ticipations dntre 2009 tions ont con

nalyse appeur les dépenss).

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

CRC Martinique

autres cha

de la Régionet 2011, pnnu une évo

lle toutefoisses de form

0

00 000

00 000

00 000

00 000

00 000

00 000

00 000

20

Struc

- rapport à fin d

arges de ges

n ont diminpour retrouvolution simi

s quelques cmation profes

007 200

cture de

d’observations déf

stion coura

nué de 40 %ver en 201ilaire.

corrections ssionnelle n

09 2011

es interv

finitives – Région

ante

% entre 200711 quasime

pour tenir cnotamment

ventions

Autre

Subv

Subvécon

Subvcultusanté

n Martinique

7 et 2009, puent leur niv

compte des r(voir partie

s (65)

es interventio

ventions (habi

ventions (actioomique)

ventions (sporure, enseignemé)

uis ont augmveau de 20

restes à réa sur la fiabi

ons

itat)

on

rt,ment,

33

menté de 009. Les

liser en ilité des

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2.

Produits deCharges d

Excédenfonction(EBF) Dotation aRésultat dProduits finCharges fiRésultat fRésultat cProduits exCharges eRésultat eRésultatl'exercicCapacitéd’autofi(CAF) bAmort K de

CAF dis

Principatrès largraison d

20000

40000

60000

80000

100000

120000

.3. Les sold

LES S

e gestion e gestion

nt brut de nnement

ux amort et prod'exploitation nanciers nancières

financier courant xceptionnels xceptionnelles

exceptionnel t de ce é nancement rute ette

sponible

L’E2.3.1.

al indicateugement poside l’effet de

0

000

000

000

000

0 000

0 000

200

CRC Martinique

des intermé

SOLDES INT

2007 231 700164 991

66 708

v 66 708

979

8866 796

37286

285

67 081 7

67 081 7

30

67 050 8

BF et le ré

ur du résultaitif sur la péciseau de s

7 2008

Le

- rapport à fin d

édiaires de

TERMEDIAIR

200 012 226 70 863 155 61

149 71 096

0 149 71 09 425 7 281 36 144 -29 293 70 80 056 2 06 587 1 57 469 48

762 71 291

762 71 291

902

860 71 291

sultat d’exp

at de la colleériode. Il esstagnation d

2009

es résul

d’observations déf

e gestion (SI

RES DE GES

08 2007 742 220 511 569 123 6

6 173 96 95

096 173 96 976 88069 31992 43903 734 97 064 514 2 376 634 487 880 1 8

1 614 98 94

1 614 98 94

0

1 614 98 94

ploitation

ectivité, l’exst cependandes produits

2010 2

ltats de

finitives – Région

IG)

STION - REG

009 2556 934 23606 644 14

50 290 91 5

0950 290 8104 991

0104 991055 281 8335 073449 177885 896

41 177 85 6

41 177 92 6

0

41 177 92 6

xcédent brunt en diminu

et d’augme

2011 201

la régio

n Martinique

GION MART

2010 8 186 607 26 669 663 1

516 944 76

6 983 3064 533 638

36 7492 255

34 4944 568 1321 104 308

47 9781 056 330

624 462 64

607 768 86

0

607 768 86

ut de fonctioution régulièentation des

2

on

Ef

R

R

TINIQUE

2011 245 971 370

69 535 357

6 436 013 5

21 935 467 54 500 546

32 980 33 562

-582 54 499 964 10 029 945

30 832 9 999 113

4 499 077 5

6 434 544 5

0 6 434 544 5

onnement (Eère depuis 2

s charges.

Excédent brutfonctionnemen

Résultat d'expl

Résultat de l'ex

34

2012 232 082 358176 493 533

55 588 825

055 588 825

104 963239 293

-134 33055 454 495

797 8752 301 770

-1 503 895

53 950 600

53 950 600

1 333 333

52 617 267

EBF) est 2009, en

dent (EBF)

loitation

xercice

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Le résudes dota

Le résurésultat 10 M€, un ratiose situe La capamortiss2012 esl’augme

2.

En dépid’équipmoins qhabitant

La régioavec la

ultat d’exploations aux a

Le r2.3.2.

ultat de l’exexceptionncontre moi

o de résultatà 131 €.

pacité d’autsements et st de 51 M€entation de

.4. L’équil

Les 2.4.1.

2007 143 193 235

it de l’augmement repréque les dépt.

Le f2.4.2.

on a autofimise en pla

200

400

600

800

1000

1200

CRC Martinique

oitation est amortisseme

résultat de

xercice tiennel. L’annéins de 1 M€t de l’exerci

tofinancemeprovisions, €, tendanciel’amortissem

libre du bil

dépenses d

2008 5 136 726 893

mentation trésentent un penses des

financemen

inancé tousace d’une po

0

000 000

000 000

000 000

000 000

000 000

000 000

2

- rapport à fin d

en baisse pents et aux p

l’exercice e

nt compte dée 2011 est€ en moyenice par habi

ent reprendqui sont de

ellement en ment du cap

lan

d’équipeme

DEPENSES

2009 3 148 699 394

ès significaratio de 548régions en

nt de ces dé

ses investiolitique de r

2007 2008

CAF

d’observations déf

plus sensibleprovisions.

et la capaci

du résultat t marquée

nne sur la pitant identiq

d le résultes ressource

n baisse, en pital de la d

ent

S REELLES D'

2010 129 837 394

ative des dé8 € par habin moyenne

épenses

issements jrecours à l’e

8 2009

F dispon

finitives – Région

e en raison

ité d’autofi

financier, qpar un résuériode antér

que à la moy

tat de l’exes propres draison de l

dette contrac

EQUIPEMENT

2011 217 775 557

penses sur itant en 201

nationale

usqu’en 20emprunt qui

2010 2

nible

n Martinique

de la mise

inancement

qui est peuultat exceprieure. La cyenne nation

xercice et de la collectla diminutioctée en 2011

2012 188 604 593

la période, 11 et 474 € ede la strate

010. 2011 mi s’est ampl

2011 2012

e en place, e

t (CAF)

u significatiptionnel de collectivité nale de la s

les dotatiotivité. La Con du résul1, à partir d

2007-2012 31,7 %

32 %, les den 2012, sote, soit 1 14

marque unelifiée en 201

2

35

en 2010,

if, et du près de présente

strate qui

ons aux AF pour tat et de e 2012.

%

dépenses it moitié 41 € par

e rupture 12.

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OpérationFCTVA Excédent SubventioReprise dsubventioamorties Emprunt Créances(27) Autres OpérationAmortisseimmobilisaTotal

La baisdépensede cellenotamm

Dépensesd'investissRecettes d'investissBesoin definanceme

ns réelles

fct capitalisé ons es

ons versées

s pour avances

ns d'ordre ement des ations

Le b2.4.3.

sse des reses induit un e de 2011.

ment au reco

2s sement 143

sement 153e ent -10

100000 0

50000 0

50000 0

100000 0

150000 0

200000 0

250000 0

300000 0

CRC Martinique

2007 15 471 37791 514 29543 085 641

165 9510

2 787 268370 634

0153 395 166

besoin de fi

sources de besoin de fLe besoin

ours à l’emp

Besoin d

2007

3 193 235 13

3 395 166 12

0 201 931 1

000

000

0

000

000

000

000

000

000

2007 2

Besoin de

- rapport à fin d

2008 7 10 494 9365 73 481 619

38 434 566

110 2840 0

8 501 1734 168 388

0 06 123 190 966

inancement

la sectionfinancement

n de financeprunt.

e financeme

2008

36 726 893 14

23 190 966 15

3 535 927

2008 2009 2

financemen

d’observations déf

RECET

2009 6 22 741 299 87 017 546 39 198 32

4 721 750

3 1 437 688 12 05

06 151 128 65

t

n d’investisnt important ement des

ent de la sec

2009

48 699 394 1

51 128 656 1

-2 429 262

2010 2011 2

nt de la sec

finitives – Région

TTES D'EQUIP

2010 91 12 227 945 84 588 227 48 423 2

58 1 045 30

82 515 953 18 7

0 6 983 356 153 802 8

sement conen 2011. Einvestissem

ction d'inve

2010

129 837 394

153 802 859

-23 965 465

2012

ction d'inve

n Martinique

PEMENT

2011 989 9 073 5281 60 622 8249 36 922 4

312 2 233 00 20 000 0

950 1 753 7772 26 5

306 4 935 4859 135 567 7

njuguée à lEn 2012, la sments redev

stissement

2011

217 775 557

135 567 704

82 207 853

stissement

DEPENSES RED'EQUIPEMEN

RECETTESD'EQUIPEMEN

Besoin de fina

2012 567 12 177 815 92 921 498 71 609

003 000 92 571

788 718 566

467 704 269 998

l’augmentasituation estvient négati

2012

188 604 593

269 998 384

-81 393 791

EELLESNT

NT

ancement

36

2007-2012

370 -21,3 %

412 1,5 %

835 66,2 %

0 -100,0 %

520

247 -74,2 %

0 -100,0 %

0384 76,0 %

tion des t inverse if, grâce

2007-2012

31,7%

76,0%

697,8%

%

%

%

%

%

%

%

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Le besoemprun

AFonds de rglobal Financem(variation FDR)

Depuis 2011 etcréateur Actifs d'exp

Passifs d'exBesoin en froulement d'exploitatiActifs hors Passif hors

BFR hors e

BFR

La trésoroulemereprésenstrate8.

Fonds deglobal BFR Trésore

Cette sidépensetraduit prématu

8La moye

2.4.3.1. L

oin de financnt important

ANNEE roulement net

ment par le FDR négative du

2.4.3.2. L

2011, des dt 28 M€ enr de trésorer

ploitation

xploitation fonds de ion (BFRE) exploitation exploitation

exploitation

La t2.4.4.

orerie se sitent et du benter 150 jou

e roulement n

erie nette

ituation cone, au nivea

également urément.

enne des régio

CRC Martinique

Le fonds de

cement nég, alimente le

2007

40 171 46

Le besoin e

dettes impon 2012) perrie.

27 554 128

23 360 709

4 193 419

933 879888 102

45 777

4 239 196

trésorerie

tue à un nivesoin en fonurs de fonc

2007net 40 171

4 23935 932

nfirme l’obu des man

la mobil

ons de la strate

- rapport à fin d

e roulement

atif de la see fonds de r

2008

3 24 445 5

-15 725 9

en fonds de r

ortantes vis-rmettent de

8 7 375

9 18 532

9 -11 157

9 83 2 -6 669

7 6 753

6 -4 403 8

veau élevé nds de roulectionnement

TRESOR

7 2008

1 463 24 445

9 196 -4 4032 267 28 849

bservation rdatements, lisation for

e était de 51 jo

d’observations déf

ection d’invroulement.

2009

532 38 798 4

931 14 352 8

roulement

-à-vis des fe dégager u

047 12 41

231 15 33

184 -2 91

827 6467 3 60

294 -3 54

890 -6 467

sur la périoement, elle t de la coll

RERIE EN F

8 200

5 532 38 79

3 890 -6 469 422 45 26

relative au mais surto

rte d’un e

ours de décais

finitives – Région

estissement

2010

427 63 800

895 25 001

fournisseursun besoin en

12 391 11

31 653 10

19 262

60 61808 620

48 002 -

7 264 86

ode. En raiss’accroît colectivité, so

IN D'ANNEE

09 201

8 427 63 80

7 264 8665 691 62 93

manque dout des paiemprunt, q

ssement en 20

n Martinique

t, alimenté n

2011

073 2 46

646 -61 33

d’immobiln fonds de

834 422 1

853 603 5

980 819 -4

9 553123 325

-113 772

67 047 -42

son de l’évoonsidérablemoit trois fois

E

10 201

00 073 2 4

67 047 -42 433 026 44 9

de fluidité dements parqui s’est p

11.

notamment

1

68 484

31 589 39

lisations (20roulement

12 647 219

55 141 673

42 494 454

9 118 6 567

2 551

491 903 -5

olution du fment en 20s la moyen

11 20

468 484 42 0

491 903 -55 6960 387 97 6

de la chaînr la trésoreproduite p

37

par un

2012

42 076 881

9 608 397

0 M€ en négatif,

8 295 355

63 859 872

-55 564 517

27 71866 118

-38 400

5 602 917

fonds de 12, pour ne de la

012

076 881

02 917679 798

ne de la rie. Elle

peut–être

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La régiopas eu rqui conn Après a2011, urecettes régionalconjonclong ter(dont 20financeu31 juille On notede 8 Mdélibérainvestisde près au plan En 2012dette dede 399 M

Encour

VariatioDette/ pfonctionEn euro

Il faut cformée additionsupérieu

9 Le niveniveau m10 Gazette

L’en2.4.5.

on s’était corecours à l’nait un nive

avoir prévu une conventi

que la régl 2010-201

cturel aux crme. Le vol0 M€ d’emurs (FEDERet 2012 pou

era une déciM€ auprès ation adoptsements préde 2 pointsnational10.

2, l’encourse la région GM€. Le tabl

rs dette au 31 dé

on de l'encours produits réels dnnement os par habitant

cependant spar le dép

nne les detteures à la mo

eau d’endettem

moyen des dépae des collectiv

CRC Martinique

ndettement

omplètemen’emprunt jueau d’endett

dans son Bion de prêt

gion mobili13. Ce placollectivités let 1 prévoi

mprunt), 53 R, Etat, etc

ur se termine

ision du 20 de la Cai

tant le budévus. Le taus supérieur a

s est de 11Guadeloupeleau suivant

20

éc 18

de 0,

se placer dapartement ees des deux oyenne de la

ment du dépaartements de lvités territorial

- rapport à fin d

t

nt désendetusqu’en 201tement élev

BP 2011 un avec l’AFDse pour le an comport

et aux entrit une dotatiM€ à la chc.). Il est per le 31 juill

décembre 2isse d’épardget 2011 ux de 5,31 %au taux d’in

1 M€. Il ree en 2011, et récapitule

LA DETTE

07 2008

459 18 459

0

0 % 0,0 %

0 0

ans la perspt la régioncollectivité

a strate des

artement de lala même strateles du 20 août

d’observations déf

ttée avant le11, situationvé9.

emprunt deD, pour un mvolet 1 « cte 3 voletreprises et lion de 208 harge des cprévu que let 2026.

2011 du prérgne, Provede la régi

% fixe sur 2ntérêt moye

este deux foet inférieur à

les principa

E DE LA RE

2009 20

9 18 459 18

0 0

% 0,0 % 0,

0 0

pective de ln. Les ratioés, qui, cumcollectivité

a Martinique ée de populatiot 2012.

finitives – Région

e début de ln qui contra

e 60 M€, lamontant de

commande pts : la comla préparatiM€ dont 7

communes ele rembour

ésident de réence-Alpes-ion. Son o20 ans est reen de la dett

ois inférieuà la moyennales donnée

GION

10 2011

459 20 018 4

0 20 000 0

,0 % 7,8

0

la mise en ps sont beau

mulées, appaés concernée

était en 2009 on sur la Franc

n Martinique

la période saste avec ce

a région a si20 M€. Ce

publique » mmande pu

on des étud4 M€ à la cet 81 M€ àrsement de

égion de con-Corse, en objet est leelativement te des colle

r à ce qu’éne de la stras.

2012

459 111 256 6

000 91 238 1

8 % 47,8

50 2

place de la ucoup moinaraissent, enes.

près de deuxce entière.

sous revue. elle du dépa

igné le 7 noe prêt fait pdu plan de

ublique, le des structurcharge de l

à la charge e ce prêt d

ntracter un applicatio

e financemt élevé, puisectivités terr

était l’encouate qui était

Moyennestrate

(2011)

646 399 000 00

187

8 % 69,4

280 40

a collectiviténs favorabln euros par h

x fois plus éle

38

Elle n’a artement

ovembre artie des

e relance soutien

rantes de la région d’autres

débute le

emprunt n de la

ment des squ’il est ritoriales

urs de la en 2011

e

00

%

01

é unique es si on habitant,

evé que le

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Il apparpour le Dans sadésende

2.

Année Produit doImpôts et

Dotations

Autres pro(75)

Total

Le budgdes dota Malgré celle decapital)

11 Le chiflocales.go

Région

Départ

Cumul

rait donc qurecours à l’

a réponse ettement est

.5. L’anné

Le b2.5.1.

2.5.1.1. L

P

omaine et ventetaxes (73)

s et participation

oduits de gestio

get 2013 prations de l’E

un EBF en e 2012 en .

ffre de 839 € pouv.fr/.

CRC Martinique

DETTE

n Martinique

ement Martiniqu

des 2 collectivité

ue ces collecemprunt et

aux observt un choix a

ée 2013 et le

budget 2013

Le budget 2

roduits de ges

e (70)

ns (74)

on courante

révoit une aEtat, notamm

hausse, le braison de l

par habitant es

- rapport à fin d

(€ par hab)

e

és

ctivités n’ondoivent imp

vations de ssumé dans

es prospect

3

2013 prévoi

stion

BP 2013285 00

161 737 00

88 580 29

34 00

250 636 30

augmentatioment en rais

budget de 2l’augmentat

st le ratio pour

d’observations déf

Mstra

280

83911

1 119

nt globalempérativemen

la chambrs la perspect

tives

it une stabil

Ann00 Cha01 Cha

99 Aut(65)

00

00 Tot

on des receson d’un rat

2013 prévoition import

r 2011 du dép

finitives – Région

Moyenne ate (2011)

401

526

927

ment plus dent se coordo

re, l’ancientive de la co

lisation de la

Cnées arges courantesarges de person

res charges de )

tal

ttes fiscalesttrapage des

it une CAF ante de l’a

partement. Sou

n Martinique

e grandes monner sur ce

n ordonnateollectivité u

a CAF

harges de gest

s (011) nnel (012)

gestion courant

s de 10 M€s années ant

disponible annuité de l

urce : http://ww

marges de mae sujet.

eur indiqueunique.

stion BP 2033 99452 247

te 99 528

185 769

€, tout commtérieures.

du même ola dette (in

www.collectivit

39

anœuvre

e que le

13 4 0007 000

8 000

9 000

me celle

ordre que ntérêts et

tes-

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L’inves2010. Il

Dotations (1

Subvention

Emprunt (16

Autres imm

Transferts e

Total

Il est départie fdécisionprospecles dépedépended’amort

LES SO

Produits de gCharges de g

Excédent b

Résultat d'eProduits finaCharges finaRésultat finaRésultat cou

Résultat de

CAF brute Amort K dette

CAF dispo

2.5.1.2. L

tissement el est financé

Recettes dAnnée

10)

s (13)

6)

obilisations fina

et virements ent

Les 2.5.2.

élicat d’élabfonctionnemns d’investictives en se enses et deent de la stissements.

CRC Martinique

OLDES INTER

gestion gestion

brut de foncti

xploitation nciers

ancières ancier urant

e l'exercice

e

nible

Les investis

est en augmé par 64 M€

d'investissemen

ancières (27)

tre sections

perspectiv

borer des prment du buissement. S’basant sur

e la réformesituation de

- rapport à fin d

RMEDIAIRES

ionnement (E

ssements son

mentation pr€ d’emprunt

nt BP 201319 070 74

75 601 00

64 200 00

1 050 80

59 073 45

218 996 00

ves à l’horiz

rospectives, udget, en r’agissant dule passé en e de la fisc fiabilité d

d’observations déf

DE GESTION

BP21

EBF) 64

59

59

54

nt financés p

révisionnellt nouveau.

43 Em

00 Imm204

00 Sub

04 Imm

53 Imm

Aut

00 Tot

zon 2015

et encore praison de lu fonctionnraison des

calité pour des comptes

finitives – Région

N (SIG)

P 2013 250 636 300185 769 000

4 867 300

64 867 300158 153

5 941 000-5 782 84759 084 453

9 084 453

9 084 4534 600 000

4 484 453

par un nou

e de 16 %,

DépAn

prunts (16)

mobilisations inc4)

bventions (204)

mobilisations co

mobilisations en

res immobilisati

tal

plus sur la pla part impement courimportants les recettess, comme l

n Martinique

vel emprunt

pour retrou

enses d'investnnées

corporelles (20 h

rporelles (21)

cours (23)

ions financières

partie investportante derant, il est mtransferts d

s. En outre l’inscription

t

ouver son ni

tissement BP

4

hors 4

115

14

77

s (27) 2

218

tissement que l’opportumalaisé de fde compéten

certaines dn de provis

40

iveau de

P 2013 4 600 000

4 630 000

5 295 500

4 500 500

7 420 000

2 550 000

8 996 000

ue sur la nité des faire des nce pour dépenses sions ou

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

41

Le tableau ci-dessous compare les prospectives réalisées en décembre 2011 pour la région sur les années 2011 à 2015 avec les résultats des exercices 2011 et 2012.

Pour 2011, on constate un écart de 20 M€ sur le résultat de l’exercice, qui résulte de la comptabilisation réalisée des amortissements et des provisions. Un an après, en 2012, l’écart entre la prévision et la réalisation est de 19 M€, cette fois-ci sur l’EBF, c’est-à-dire sans prendre en compte les amortissements et les provisions. L’EBF est majoré de 19 M€ dans la prospective, en raison de la difficulté de la prévision des recettes et des dépenses. On peut réaliser une prospective avec un certain nombre d’hypothèses, tout en sachant qu’elle sera très aléatoire. Ces hypothèses pourraient être les suivantes : S’agissant des produits :

- Pour les impôts et taxes : une augmentation de 1 % sauf pour l’octroi de mer (+3 % par an) et la taxe sur les carburants (-2 % par an).

- Pour les dotations : pas d’évolution pour la dotation de formation professionnelle et la DGD, diminution de 0,2 % pour la DGF et moyenne des 3 dernières années pour les autres dotations (Europe).

- La moyenne des trois dernières années pour les produits du domaine et les produits financiers.

S’agissant des charges :

- Le chapitre 60 : 3 % d’augmentation (carburant notamment) - Les chapitre 61, 62, 63 : 2 % d’augmentation - Le chapitre 64 (personnel) : 5 % d’augmentation - Des charges financières qui conservent le niveau inscrit dans le BP 2013.

0

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

2011 2012 2013 2014 2015

Prospective des SIG (Région Martinique)

EBF (prospective) EBF réalisé

Résultat de l'exercice (prospective) Résultat de l'exercice réalisé

CAF disponible (prospective) CAF disponible réalisée

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

42

La simulation donne les soldes intermédiaires de gestion (SIG) suivants :

Cette simulation fait visualiser une tendance à la réduction de l’excédent de fonctionnement et de la CAF. Elle concorde avec celle de la région, avec une perspective de CAF en 2015 autour de 30 M€. Il est à noter que cette prospective prend comme hypothèse la stabilisation des charges financières, c’est-à-dire l’absence de nouveaux emprunts sur la période, alors que celle de la région intégre une montée en charge progressive du recours à l’emprunt et l’augmentation des charges financières corrélatives.

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

100 000

2011 2012 2013 2014 2015

Prospective des SIG (CRC)

Excédent brut de fonctionnement (EBF) Résultat de l'exercice CAF disponible

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3. L’

Selon unet règlembon fonsauvega La FranréglemeConseilinstrum

3.

La colleactions.plus que« cap ex Elle meen chercperformméthodecollectivsuivi dede légal La régiochaque et suiviopportutraitemedossiers

Avant dafin de nombrejusqu’à collectiv

12 Consei

’AUDIT ET

ne définitioments, l’appnctionnemearde des acti

nce, contraentation sur de l’Europ

ments dans le

.1. La mise

Les 3.1.1.

ectivité souh L’objectif e la performxcellence »,

et en place uchant à ide

mance des see trouve à vité. Le seres délibératilité.

on précise qphase de tr

i, qui a peunités d'améent ainsi étés en commis

Une3.1.2.

d’instaurer upouvoir paux secteurs

la mise evité, ou en

il de l’Europe,

CRC Martinique

T LE CON

on généralemplication de

ent des proifs, la fiabil

airement à r la mise epe en revanes collectivi

e en place d

actions me

haite s’engaf est, selon mance brute, déclinaison

une démarcentifier les «ervices en is’appliquer

rvice du conions à carac

que dès 201raitement dermis une élioration dué réduit de 2ssion perma

e nécessaire

un audit intar la suite ls de l’activen paiemenncore l’octr

, Comité direc

- rapport à fin d

NTROLE IN

ment admisees instructioocessus intlité des info

une bonneen place d’nche recomités locales1

d’un servic

enées

ager dans ul’encadrem

e, avec la mn administra

che et une m« coûts de nintroduisantr par exemntrôle de g

ctère financi

1 un disposdes dossiers

meilleure mu traitemen20 % par raanente ».

e amplificat

erne véritabes auditer. ité de la rént, au regaroi de sub

cteur sur la dém

d’observations déf

NTERNE

e, l’audit inons et orienternes et n

ormations fin

e moitié daudit intern

mmande aux12.

ce d’audit i

une logique ment, l’effecmise en placative du pro

méthodologinon qualitét des procéd

mple dans laestion a ainier et de sui

sitif de mesu: enregistremaitrise de

nt des dossieapport à 201

tion

ble, il s’agitCes outils

égion, commard notamm

bventions e

mocratie régio

finitives – Région

nterne vise àntations fixénotamment nancières.

des pays eune dans les

x Etats de f

nterne app

d’évaluatioctivité opérce d’un proojet politiqu

ie inspirées». Il s’agit

dures et desa mise en œnsi mis en pivi des délib

ure des délaement, instrue l’activité ers. Elle ind12 en doubl

t de mettre peuvent trome par exement des ct le suivi

onale et locale

n Martinique

à assurer la ées par la di

ceux dest

uropéens, ns collectivitfavoriser l’i

paraît néces

on des résulrationnelle (ojet d’adminue.

du managede réduire

s méthodes œuvre des place des tabérations au

ais moyens uction, déliet a condu

dique que «lant la fréqu

en place lesouver à se demple la chcapacités ddes engag

e, 2007.

conformité irection géntinés à as

ne dispose tés territoriimplantation

ssaire

ltats attendu(ou son effnistration d

ement de lae la variabil

harmoniséedélibérationableaux de u regard du

a été mis enibération, ex

duit à ident« le délai muence d'exa

s outils de cdévelopper

haîne de la de trésorerigements de

43

aux lois nérale, le surer la

pas de iales. Le n de ces

us de ses ficacité), énommé

a qualité, lité de la es. Cette ns de la bord de contrôle

n place à xécution tifier les

moyen de amen des

contrôle, dans de dépense

ie de la crédits,

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notammcontrôlereprésen Il est aicartografuturs, cinternatou assismarchésressourcdévelopd’audit.

3.

Au regdu « conconforml’évalua« direct La deuxperforminterne, comprenpar l’inoutils, u La direcmise envocation Il est cd’outilsl’audit dcomme mission Le consfonctionles direcontrôle

13 Institut14 CNFPT

ment en mate de façon ente égaleme

insi souhaitaphie des conformémetionaux, et nstances à ms publics, l’ces humainppement de

.2. Une gou

Le c3.2.1.

gard de lntrôle intern

mité et la miation. La prion délégué

xième missmance, évalu

du contrônd le contrô

nstitut d’évaune veille st

ction générn place des n à avoir un

clair égalem de contrôlde la directla chambr

ns dans des c

seil régionalns supports ctions via le et d'assura

tion française T : Vers un sy

CRC Martinique

tière de forexternaliséeent un enjeu

table que serisques,

ent aux notamment maîtrise d’o’assistance nes, ou enc

la Martini

uvernance

contrôle int

l’organigramne » en diise en placeremière miée à la sécur

sion est conuation » qule de gestiôle de gestioaluation destratégique, d

rale en charprocess de

ne activité d

ment que lale et, partantion des sysre le constaconditions o

l précise qu(finances, f

le CRAFI eance qualité

d’audit et de c

ystème d’infor

- rapport à fin d

mation proe en matièreu important.

e construisequi consméthodolol’IFACI13.

ouvrage, coà la mise enore l’assistque. Ces m

de l’audit

terne est dé

mme actueistinguant de d’outils nossion est acrité juridiqu

nfiée à un ui a pour obon et de l’on et l’assurs politiquesdes évaluati

rge des finae contrôle ede contrôle,

a fonction int, d’une véstèmes inforate égalemeoptimales.

’il a fait le cfonction juret au niveau de la gestio

contrôle internrmation dispon

d’observations déf

fessionnellee d’engagem

e un véritabstituerait logies valid

En outre, lomme les mn place de ltance à mamissions po

perfectible

éconcentré

el, la régdeux fonctouveaux pectuellement

ue ».

service débjectif de m’évaluation rance qualits publiquesions.

ances joue en matière elle n’a pas

informatiquéritable fonrmatiques cent, le serv

choix de la ridique, mau du serviceon des fond

ne. nible, commun

finitives – Région

e. La régionments sur m

ble service e socle dées par la région a missions mla collectiviaîtrise d’ouvourraient êtr

e

gion met tions : le c

ermettant det confiée à

énommé « mmettre en pl

des politiqté. Elle est « qui sera c

également ufinancière

s vocation à

ue est essennction d’audconduit pouvice, s’il s’e

déconcentrarchés publie Europe p

ds européens

niquant, ouve

n Martinique

n a mis en marchés. La

d’audit chadu progra

les orgaengagé de

menées sur ité unique dvrage sur lre coordonn

en place contrôle de

e faire du coune directi

mission conlace les insques publiq« complétéechargé de m

un rôle impet des CRA

à faire de l’a

ntielle dansdit interne. ur la collectest renforcé

ation du concs et contrôour ce qui s.

rt. Mai 2012.

place des oa gestion de

argé d’élabamme desanismes nnombreusela fiabilisa

dans le domle plan d’anées par ce

une conse régularitéontrôle qualtion transve

ntrôle, orgastruments dques. Cette e » en quelqmettre en p

portant, à trAFI. Mais audit.

s la mise eComme l’a

tivité régioné, n’exerce

ntrôle internôle de gestioest des acti

44

outils de es stocks

orer une audits

normatifs es études ation des

maine des ction de

e service

struction é et de lité et de ersale, la

nisation, e l’audit mission

que sorte lace des

ravers la si elle a

en place a montré nale14, et

pas ses

ne et des on) dans ivités de

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Il précisprocessu

Un cominterne collectivdoit veireconnud’audit auditeur A l’instcollectivLe comcollectivle directpasse pa

15 Ordonn

se égalemenus sont en c

La m3.2.2.

mité d’audit et de gest

vité avec l’iller à ce que. Il doit êtpeut être u

rs externes.

tar des comivité pourrai

mité pourraitvité et l’oppteur généraar exemple

nance du 8 déc

CRC Martinique

nt que les focours de ren

mise en pla

a pour chation des ris’examen deque l’audit tre tenu infoun lieu d’éc

ités d’audit it utilementt donc être cposition. Le

al des servicdans les com

cembre 2008

- rapport à fin d

onctions d'anforcement.

ace d’un com

arge « d’asssques »15. I la nécessitinterne dis

ormé de touchange, de c

composé dt associer lecomposé d’e directeur dces, ainsi qumités d’aud

qui a transpos

d’observations déf

audit interne

mité d’aud

surer le suivIl a pour rté de créer spose des mus les auditscoordinatio

des actionnaes élus dan’élus représde l’audit feue des persodit ministéri

sé à la France

finitives – Région

e, d'assuranc

dit est souha

vi et l’efficarôle de survun audit in

moyens adés en cours, tn et de trav

aires d’une s l’objectif entant à la

ferait bien sûonnalités quiels.

la 8ème directi

n Martinique

ce qualité et

aitable

acité des syveillance d

nterne quanéquats et dterminés ouvail entre l’

société, le cd’une meilfois la majoûr partie de

ualifiées, à l

ive européenn

t d'améliora

ystèmes de de la gestiond il n’existd’une indépu à venir. Le’audit intern

comité d’aulleure gouvorité politiqe ce comité,l’instar de c

ne.

45

ation des

contrôle on de la te pas, il pendance e comité ne et les

udit de la vernance. que de la , comme ce qui se

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4. L

4.

La régichambrerégion a

S Cette preffectifs

L’articleet entièrdes bâtiDans ceouvrierset a contransfer

Par aillerecrutemde haut La régi52 appr

LA GESTIO

.1. Des effe

Une4.1.1.

4.1.1.1. Lper

on dispose e constate a accueilli 4

Effectifs au 31/12

Source : conseil r

rogression ss, par le tran

effectif TOS

recrutement TOS

effectif DDE

recrutement DDE total transfeTOS/DDE

e 82 de la lre, de l’accuiments danse cadre, la ls et de servncerné 325 rt des agents

eurs la régioment de 92 niveau s’es

ion a égaleentis ont été

CRC Martinique

ON DES RE

ectifs nomb

e forte augm

L’augmentarsonnel de l

de 994 agune augme

421 nouveau

2006 2

315

régional

s’explique pnsfert des pe

2006 20

22 7

22 3

ert 22

oi du 13 aoueil, de la rs les établisoi prévoit lices (TOS) agents dont

s des routes

on a entrepragents de c

st fait surtou

ement procé ainsi recru

- rapport à fin d

ESSOURC

breux et rel

mentation d

ation des eff’Etat

gents au 31 entation trèsux agents.

2007 2008

352 573

pour 535 agersonnels d

007 2008 200

71 274 369

31 180 77

45 90

45 38

31 225 11

ût 2004 donrestauration ssements pue transfert àdes lycées.t 303 agent, le transfer

ris de renforcatégorie Aut par le bia

cédé au recutés.

d’observations déf

CES HUMA

lativement

des effectifs

ffectifs est es

décembre s forte des

2009 20

3 764

gents sur 67de l’Etat.

09 2010209 384

7 15

0 218 20

8 127

15 142

nne à la colet l’héberg

ublics d’ensà la collecti. Le transfets titulaires rt de 210 ag

rcer ses effeA et B entre ais du recour

crutement

finitives – Région

AINES

âgés

fs

ssentielleme

2012 contreffectifs à

010 2011

871 952

79, soit, po

total 006/2010

325

total 008/2010

210

535

llectivité réggement, de lseignement ivité régionart s’est déroet 22 agentents s’est op

ectifs sur l’e2010 et 20

rs aux contr

d’apprentis

n Martinique

ent due aux

re 871 en dà compter d

2012 200

994 679

ur 79 % de

gionale la rel’entretien g(EPLE) do

ale des persoulé sur 4 ats non titulapéré de 200

encadremen012. Le recrrats.

de 16 à

x transferts d

décembre 2de 2008 pu

06-2012

9 (216 %)

e la progres

esponsabilitgénéral et teont elle a lasonnels techans, de 2007aires. S’agi

08 à 2010.

nt. Elle a prorutement de

25 ans. E

46

de

2010. La uisque la

ssion des

té pleine echnique a charge. hniciens, 7 à 2010 issant du

océdé au es cadres

En 2011,

Page 49: En vertu de l’article R. 241-18 du code des juridictions ...©gion-martinique-2006... · 3. l’audit et le controle interne ..... 43 3.1. la mise en place d ’un service d’audit

CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

47

4.1.1.2. La composition de l’effectif laisse encore une large part aux titulaires

L’effectif des titulaires est passé de 2010 à 2011 de 821 à 857, soit 36 nouveaux agents. Les contractuels sont passés pour la même période de 50 à 95, soit 45 agents nouveaux, dont 18 ont été affectés dans les lycées et 27 pour satisfaire aux besoins de la nouvelle organisation des services régionaux.

Années TITULAIRES CONTRACTUELS

TOTAL A B C Sous-

total A B C Sous-total

2006 46 57 189 292 23 0 23 315

2007 50 57 223 330 22 0 22 352

2008 51 62 441 554 19 0 19 573

2009 61 71 564 696 20 0 4 24 720

2010 57 87 677 821 23 0 27 50 871

2011 64 104 689 857 49 1 45 95 952

2012 76 123 641 840 74 13 67 154 994

Dans l’encadrement de niveau A, la région dispose en 2011 de 113 agents, soit 12 % des effectifs. 43 % des effectifs de ce niveau sont des contractuels. Avec les cadres intermédiaires qui représentent 11 % de l’effectif total, la collectivité a fortement augmenté le taux général d’encadrement qui est passé de 19 % en 2010 à 23 % en 2011. S’agissant des filières représentées au sein du conseil régional, on constate une très faible présence d’agents des filières médico-sociale, sportive, culturelle ou d’animation qui représentent moins de 3 % des agents, contre 65 % pour la filière technique et 31 % pour la filière administrative.

2009 2010 2011 2012Emplois fonctionnels et collaborateurs de cabinet

4 4 9 10

Filière administrative 222 247 284 309

Services techniques 441 487 634 649

Filière médico sociale 2 2 2 2

Filière sportive 0 0 0 2

Filière culturelle 22 13 23 22

Filière animation 0 0 0 0

TOTAL 691 753 952 994

4.1.1.3. Une inadéquation entre les effectifs budgétaires et les effectifs réels

En décembre 2011, le nombre de postes pourvus était de 952 pour 1 120 postes ouverts, soit un taux de postes non pourvus de 15 %. Si l’écart concerne surtout la catégorie C de la filière technique (88 postes non pourvus dont 63 postes de catégorie C sur 168 en 2011), d’autres filières sont également concernées : 4 emplois fonctionnels, 64 postes pour la filière administrative, 1 pour la filière sociale et 10 postes pour la filière culturelle.

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Si les écla colletableau prévisio

La part 19 % da16 agendes agerespectiadminiseffectifsses miss Les dépmouvemconseil façon anconseil pour de« dispossouhaitadispositdans le l’agent

adm

sou

carts entre 2ctivité à endes effecti

ons budgéta

Les 4.1.2.

de la trancans la filièr

nts dont 12 ents de catéivement 13strative. Das. Cet état dsions dans l

parts à la retment par la général. Il nticipée. CeRégional) d

es raisons fsitif régionaant partir àtif tutoral qudispositif. corresponda

CRC Martinique

compte

ministratif

2007

2008

2009

2010

2011

urce : annex

2007 et 201ngager un trifs et les p

aires.

départs en

che d’âge 4re administagents de l

égorie C de % pour lens moins d

de fait est unla perspectiv

traite s’accémise en p

consiste à ve dispositif dédiée à la financières. al intergénéà la retraiteui consiste Le fonds soant au tutor

- rapport à fin d

tableau de

effectifs

676

851

984

1 012

1 120

xe au comp

11 se sont pravail de rapostes pour

n retraite do

46-65 ans, erative. En ea filière tec

e cette filières catégoriede 10 ans, lne opportunve de la coll

élèrent depulace d'un d

verser une if proposé loCollectivitéLe conseil

rationnel tue de façon à employer ocial europrat et une pa

d’observations déf

espostes o

34

57

69

86

95

te administ

progressivemapprochemervus afin d

oivent être

en 2011, eseffet, les déchnique. Il rre sont cones B et 10la région denité que la clectivité un

uis 2010. Ldispositif deindemnité aors de la comé Territoriall régional a

utoral ». Il cn anticipée, r des apprenéen prend e

artie de la pr

finitives – Région

occupés éc

47

71

91

63

52

tratif

ment réduitent entre lede respecter

une oppor

t de 52 % éparts à la ressort que ncernés par 0 % pour levra renouvcollectivité ique.

L'autorité rége départs anaux agents smmission trle de Martina donc conconsiste à ve

parallèlemntis qui sonten charge lrime au dép

n Martinique

cart% post

pou

329

280

293

149

168

s, la chambs postes insr le princip

rtunité

dans la filiretraite en 36 % des tun départ

les catégoriveler une gdoit saisir p

gionale a sonticipés en ouhaitant pripartite (Etnique n'a pançu un autreerser une in

ment à la mt formés para partie de

part des agen

tes non

urvus

49%

33%

30%

15%

15%

bre invite cescrits et vape de sincé

ière techniq2011 ont c

techniciens à la retraities C de l

grande partipour une re

ouhaité amppartenariat

partir à la retat, conseil as été mis ere dispositifndemnité aumise en plar les séniorla rémunér

nts.

48

ependant acants au érité des

que et de concerné et 22 %

te contre la filière e de ses

efonte de

plifier ce t avec le etraite de

général, en œuvre f intitulé ux agents ace d’un s entrant ration de

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La cham

1. Ac

2. Fpc

La loi dmettre conditioconventArts, à31 octobpar l’ass En outreagents. l’objectforme dsignée lprorogéau 29 rémunér Cependd’un foncollectivest ratta

mbre fait les

Accélérer lconnait pas Faire un bilpénurie ou compatible

Cer4.1.3.

du 26 janvieà dispositi

ons, en contion signée

à titre gratubre 2015, psemblée plé

e, le conseiIl s’agit d’u

tif est d’appde conseils, le 14 mars

ée par un avfévrier 201ration des f

dant, en applnctionnaire vité territori

aché.

CRC Martinique

s recomman

a mise en pl’attractivit

lan communde sureffe

avec la mis

taines mise

er 1984, moion des agntrepartie dle 26 févriuit, un agour y exercénière du co

l régional aune associatporter un sde prêts d2006 entre

venant du 3112. L’articlfonctionnair

lication de lterritorial d

iale et un ét

- rapport à fin d

année n2007200820092010201120122013201420152016

Total Sourc

ndations suiv

place du dité souhaitéen avec le coectif afin dse en place d

es à disposi

odifiée par lgents par du rembourer 2013 la ent pour uer les fonct

onseil région

a mis à dispotion régie poutien aux ’honneur sae les partie1 août 2009 le 7 de la res concerné

l’article 61-donne lieu àtablissemen

d’observations déf

nombredépar

âge normal a

218

17142244162617

167ce : conseil ré

vantes :

spositif de e. onseil générde faire lesde la collec

itions ont ét

la loi du 2 l’instrumenrsement durégion a mune durée tions d’assisnal de la Ma

osition de lpar la loi de

porteurs dans intérêt es pour une pour une n

conventioés.

-1 II de la loà remboursent public adm

finitives – Région

e de rts

nticipé

0000200---2

gional

départ anti

ral sur la situs réajustemctivité uniqu

té régularis

février 200nt d’une cu coût de

mis à disposide 3 ans,

stante socialartinique le

’association1901 dont

de projets det d’un par

e durée de nouvelle pérn prévoit l

oi de 1984, ement sauf ministratif d

n Martinique

cipé, qui, s

uation des ments en syn

ue

sées récemm

7, permet àonvention l’agent. C’ition du Ca, du 1er nle. Cette déc22 novemb

n « Martiniqla région es

de créationsrainage. Un3 ans. Cett

riode de 3 anle non rem

modifiée, laquand elle dont elle est

s’il est nova

métiers en rnergie et d

ment

à une collecet, dans c

’est ainsi qampus Caribnovembre 2cision a été

bre 2012.

que Initiativst partenaires d’entreprine conventite conventions du 1er m

mboursemen

a mise à disintervient et membre o

49

ateur, ne

risque de de façon

ctivité de certaines que, par béen des 2012 au é adoptée

ve » cinq e et dont ses sous ion a été on a été ars 2009 nt de la

sposition entre une ou qui lui

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Suite auMartiniq19 juillerembou

4.

Les déppar habchargesstrate qufonction

Les déptransfernouveau Alors qu2012, lamasse spersonnsont don

ux observatque Initiatiet 2013, à l

ursement des

.2. Une for

Un n4.2.1.

penses de pebitant pour de fonctioue la régionnnement.

Les 4.2.2.

penses de prt des persoux recrutem

ue la massea part des psalariale de

nels et pour nc dus à ces

CRC Martinique

ions de la cve ayant exla mise en s rémunérat

rte augmen

niveau de d

ersonnel en les régions

onnement, n Guadeloup

transferts

personnel oonnels TOS ments de cad

e salariale gpersonnels te 33,7 M€

11,2 M€ ds transferts.

GuadGuyaMarti

- rapport à fin d

chambre, la xpiré en 20conformité tions des pe

ntation de la

dépenses au

2011 se situs de la mêla région dpe : les dép

de personn

ont progressdes lycées

dres A et B e

globale de latransférés psur la pér

d’autres cau

1

44 090

dépenses

eloupene inique

d’observations déf

région indi012, elle a

de la nouversonnels mi

a masse sal

u-dessus de

uent à 111 €ême strate dde la Martienses de pe

nel de l’Eta

sé de 92 % et du serveffectués.

a région papassait de 1riode résult

uses. Les 2/3

44 673

19 049

de personnel

2011

épenses ch

fon

44 673

19 049

44 090

finitives – Région

ique que la procédé, lo

velle convenis à disposit

lariale

e la moyenn

€ par habitadémographiinique se trersonnel rep

at ont été m

% entre 200vice des rou

ssait de 16,1,7 M€ à 22te donc po3 de l’augm

l (en M�€)

Guadeloup

Guyane

Martinique

arges réelles de

nctionnement

184 474

82 882

186 600

n Martinique

conventionors de l'assention qui prtion.

ne

ant pour uneique. Rapporouve au m

présentent 2

massifs

08 et 2012 utes de l’anc

9 M€ à 50,2,5 M€. L’

our 22,5 Mmentation de

pe

e

% D/CRF

24

23

24

n avec l'Assemblée plé

prévoit déso

e moyenne dortée à la

même nivea24 % des ch

corrélativecienne DDE

,6 M€ entreaugmentati

M€ du transe la masse

50

sociation nière du

ormais le

de 101 € part des au de la

harges de

ment au E et aux

e 2007 et on de la sfert des salariale

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dépensepersonnemasse s

TOS DDE

% L’autre complémrecrutempersonn

4.

La Diregestion directio3 agentsde gest2 décemGPEEC

Un receainsi quaffectés La régiooutre lemarge dl’agent,

La régioDGS qumandatula DGAun PPI o

es de el (64) dont

salariale :

total

partie dementaires ments effecnels TOS da

.3. La régi

ection des Rprévisionnen de la forms et est dirition. Une p

mbre 2011 C, a d’ailleur

La c4.3.1.

ensement deue les grades dans les ét

on a élaborés activités pd’autonomiles risques

La m4.3.2.

4.3.2.1. P

on a instauui fixe les oure. A titre

A « financesopérationne

CRC Martinique

2007

16 956 385 2

1 735 813

0

1 735 813

11 %

e l’augmenliés au re

ctués à la sans les lycée

ion utilise c

Ressources elle des effmation et dugé par un cprésentationet du persrs été acqui

collectivité

es métiers exes des difféablissement

é des fichesprincipales, e, l’évolutiet contraint

mise en pla

Pour la dire

uré une métobjectifs strd’exemple

s – patrimoiel à l’échéan

- rapport à fin d

2008

26 378 996 3

7 985 856 1

1 903 788

9 889 644 1

38 %

ntation de enforcementuite de l’aues.

certains out

Humaines fectifs, des eu développecadre venann de la GPonnel le 5 se au mois d

met en pla

xistants a étérents agents d’enseign

s de poste eles compéteon du postetes pour la s

ace d’une ge

ection géné

thodologie ratégiques e, au titre deine – préparnce de 2014

d’observations déf

2009

31 616 057 39

11 582 194 12

3 521 844 9

15 104 038 22

48 %

la masse t de l’encudit de juin

tils de gesti

se dote premplois et dement des cnt de la foncPEEC a ét

décembre de mars 201

ace une app

té effectué pnts ont été rnement par

exhaustives ences requie, mais égasanté.

estion par

érale

d’élaboratioet opératione l’axe 1 « Uration à la c

4.

finitives – Région

2010 2

9 758 022 43 8

2 921 875 13

9 633 293 9

2 555 168 23

57 %

salariale cadrement n 2007 qui

ion prévisio

rogressivemdes compét

compétencesction hospitté faite au2011. Une

13.

proche par

pour chaquerépertoriés. métiers a ét

pour chaquses (savoirsalement les

objectifs

on des feuinnels déclinUne gouvercollectivité

n Martinique

2011 20

856 801 50 67

601 531 14 4

948 386 9 8

549 917 24 2

54 %

est due à de la collmontrait u

onnelle

ment depuistences (GPEs, le servicetalière, habi

ux représene applicatio

métier

e direction. Un état de

té égalemen

ue agent. Ces, savoir-êtr

moyens m

lles de routnés par granrnance publunique », d

012 varia2007-

70 935 33 71(1

438 207 12 70

857 263 9 85

295 470 22 55

48 %

des recrulectivité et

un sous-effe

s 2 ans, d’oEEC). Rattae GPEEC coitué à ces m

ntants syndion informat

L’effectif, es différentnt établi.

es fiches inre et savoir-

mis à dispos

utes des DGnd axe du plique qui imdoit mettre

51

ation -2012

14 550 99 %)

02 394

57 263

59 657

utements t à des ectif des

outils de aché à la omprend

méthodes icaux le tique de

la filière ts agents

ndiquent, faire), la sition de

GA et du projet de

mpulse », en place

Page 54: En vertu de l’article R. 241-18 du code des juridictions ...©gion-martinique-2006... · 3. l’audit et le controle interne ..... 43 3.1. la mise en place d ’un service d’audit

Cet outiconstituhumainela Colleanticipeobjectif « Finan

Pour l’aprogrès déclinéedes conpénibiliperformd’une créactivit A titrel’élaborprévenirbesoins des métcompéteagents, adéquatcorrélerdu dispo

Pour faconseil membredélai d’partagerleur temlégal deplein suorganisé

La régiodénomben 2009

il paraît relaue un outil es Dialogueectivité terrer les besoif n’est assigces – Patrim

4.3.2.2. P

année 2013» à mettr

es pour la Dnditions de tté et les s

mance, l’enriculture de té aux dema

e d’illustratration d’unr l’absentéide compéte

tiers à pouences en fonla propositition des comr avec la pyositif tutoria

La m4.3.3.

aire face aurégional a m

es du comit’un an, un r leurs méth

mps de trave départ à lur ce dispoée afin de v

Le p4.3.4.

on a élaborébre 895 dép9.

CRC Martinique

ativement pde manage

e Social" daitoriale de ins tout engné sur le tmoine – Pré

Pour chaqu

3, chaque are en œuvrDGA RH stravail et de

situations dichissementdéveloppem

andes.

tion, les oe typologieisme et anences futurs

urvoir, la rénction des dion d’un plampétences dyramide des al des senio

mise en pla

u renouvellemis en placté techniqueréseau de thodes de trail aux agela retraite dositif. En pavalider leur e

plan de form

é un plan darts en form

- rapport à fin d

précis et comement intéreans la rubriMartinique

n maîtrisantthème de laparation à l

ue agent

agent s’est re les actios’articulent e vie de l’a

de mal-être t de la cultument durab

objectifs fie des métiticiper les s par le receéalisation ddéparts à la an d’actionsdisponibles

âges et les rs sur l’ense

ace de trans

ement de sece le projet e paritaire dtuteurs interavail, leursnts tutorés.

dans les 5 aartenariat aexpérience.

mation a ét

e formationmation effec

d’observations déf

mplet. Il peressant. La ique "Actio

sera abordt les effecta collectivitla collectivi

engagé suons prioritaautour des

agent par la au travail

ure professible, l’améli

ixés pour iers à risqureconversio

ensement de’un état pré

a retraite, des de dévelopet des beso orientationemble de la

sitions prof

es effectifs,réseau régi

du 12 juilleerne. Les tus compétenc Actuellem

ans ont été avec le CN

té renforcé

n pour la péctués par 36

finitives – Région

rmet une vifeuille de rns prioritair

dé dans unetifs. On remté unique à té unique »

ur la base daires défini

thèmes ou prévention

, le déveloonnelle, l’inoration de

la responsue et de prons professes agents ayévisionnel

es demandesppement de

oins, la projens du plan da collectivité

fessionnelle

, notammenonal intergé

et 2012, ce puteurs volonces et leur

ment, 60 tuterecensés. U

NFPT, une f

é

ériode 201168 agents co

n Martinique

sibilité des route de la res" prévoit

e dynamiquemarquera c

la direction.

d’un « contes par direaxes suiva

n des risqueoppement dntégration ela qualité

sable GPEropositions sionnelles, yant 50 ans esur 5 ans ds de mobilits compétenection des m

de formationé.

es par le tut

nt dans la fénérationneprojet vise ntaires, devsavoir en c

eurs potentiUn agent a éformation d

-2013. Seloontre 573 d

actions engDGA "Re

t que le chae globale G

cependant qn générale

trat d’actionection. Lesants : l’amées professiode la culturet le dévelop

de l’accue

EEC comprde solutio

l’identificaet plus et ledes effectifté et des pro

nces pour lamétiers en tn, la mise e

utorat

filière technel. Approuv

à instaurer vront transmconsacrant 6iels atteignaété recruté des transfér

on le bilan 2départs en fo

52

gagées et ssources antier de

GPEEC : qu’aucun

adjointe

ns et de actions lioration nnels, la re de la ppement eil et la

rennent : ons pour tion des

es profils fs et des ojets des

a mise en tension à en œuvre

nique, le é par les dans un

mettre et 60 % de ant l’âge à temps

rants est

2011, on ormation

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La form97 % dedes agenformés formatioet 10 % Les outsur les complét

4.re

Les prinl’ordonnla consfonctiond’un rég La prépdirectio« Organrencontr Un planprésentéséancessyndicacomme la pyramdévelopprofessitechniqu Une réuorganisad’analysthématiq Par aillece cadrepersonnautre inété faite

mation de pes actions snts. L’accenrelèvent de

ons ont été par les caté

tils développfeuilles de tés et précis

.4. Malgréessources h

Une4.4.1.

ncipes génénance du 13stitution de nnels et les gime transit

paration de ln générale

nisation – Mres régulièr

nning de traé le 17 fév de travail

ales afin de : la fiche de

mide des âgppement desionnels le ues et finan

union bimeations syndser les pratques et une

eurs, un plae qu’une intnel, et qui antervention ie au CTP du

CRC Martinique

perfectionnesuivies. Ellent a été mise la catégosuivies par

égories B.

pés en matiroute de la

sés notamm

é des initihumaines d

e stratégie p

éraux en ma3 décembre

la collectemplois de

toire pour le

la collectivi. Il figure

Méthode – Qres.

avail en covrier 2012

ont été fixrecueillir

e poste, la nges, le tables compétencplan de fo

nciers.

estrielle, codicales, afintiques, a étéinformation

an d’action ctervention a

a porté sur lintitulée « du 2 avril 201

- rapport à fin d

ement reprée concerne s sur les forrie C qui rles agents p

ière de gesta direction gent en term

iatives, pee la collecti

prudente a

atière de RH2012. Ils neivité uniqu

e cabinet), les CTP, CA

ité régionalesur la feu

Qualité » et c

mmun entraprès valid

xées à la fréleurs obsernomenclatureau des dépces, la rémuormation, l

omposée den de mettré instaurée. n permanen

consacré aua été faite aules risques pde la stratég12 et a porté

d’observations déf

ésente une ple développ

rmations bureprésente 7permanents

tion par objgénérale, m

mes d’échéan

eu d’avancivité uniqu

été adopté

H de la futue rappellent

ue : le tranle maintien

AP et CHS.

e à la collecuille de rocite notamm

re les collecdation par léquence d’u

rvations surre des métieparts en retrunération, leles outils d

e représentare en comLe CTP do

nte avec l’en

ux mutationsu CTP du 5psycho-socigie à l’actioé sur la cond

finitives – Région

part importpement des

ureautiques 77 % des es de catégor

jectif sont imériteraient nce.

cées sontue

ée

ure collectit que les règ

nsfert du pedu régime

ctivité uniqoute de la ment l’harm

ctivités régiles présidenune fois par toutes les ers, le bilanraite, l’entre documentd’analyse o

ants du conmmun les é

oit être saisnsemble du

s et changem décembre 2iaux, avec ln », destinéduite du cha

n Martinique

tante des accompétenc

et la sécuriteffectifs régrie A (contra

ntéressants.cependant

faites sur

vité uniquegles généralersonnel (hindemnitair

ue est un obDGS au t

monisation d

ionale et dénts des deuar mois ave

thématiquesocial, le ta

etien profest unique de organisation

nseil générétats de liesi pour avispersonnel e

ments a été 2011, destinle concoursée aux cadreangement.

ctions réalisces professité. 75 % degionaux, 15

ractuels et ti

. Certains od’être hiéra

r la quest

e ont été déles qui présihormis les re, la mise

bjectif affictitre de la des procédur

épartementaux assembléec les organes du chanableau des essionnel, legestion des

nnelle, les

ral, régionaeux thémats sur les difest prévue.

élaboré. C’née à l’enses de l’ARACes de l’insti

53

sées soit ionnelles es agents 5 % des itulaires)

objectifs, archisés,

ion des

finis par ideront à emplois en place

ché de la mission

res et les

ale a été ées. Des nisations tier RH, effectifs, plan de s risques moyens

al et des iques et fférentes

’est dans emble du CT. Une itution, a

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Le choien placerégion e« castin

Jusqu’àprévue npas abou Le travconseil OrganisUn accodévelopcomme l’élabortemps d

x a été fait e d’un pointest de mett

ng », connot

Des 4.4.2.

à une date rn’a pas conuti à de vér

ail semble général à la

sation, Perfoord semble ppement du

une piste ration d’unede travail, le

CRC Martinique

d’une apprt de vue RHtre en avantée politique

résultats ti

récente, pannu le succèitables écha

cependant a mi-mars 2

formance, Eavoir été tr

urable, la rcommune

e charte coes règles inte

- rapport à fin d

oche adminH de la collent une logiqement.

imides à ce

as ou peu dès escomptéanges et à un

relancé par2013, sous lEvaluation »rouvé sur leesponsabilide travail

omprenant lernes et les

d’observations déf

nistrative deectivité uniqque de proj

e jour, mais

de progrès é et n’a pas n authentiqu

ar une réunil’impulsion

», dont la me choix du tité sociétale sur la RHles questionprocédures

finitives – Région

e ce dossierque de Martet et de mé

s une relan

ont été réaété relancéue partage d

ion de l’enn du responsmission a éttravail sur le des deuxH. Le travns suivantes liées à la fo

n Martinique

sensible qutinique. L’oétier plutôt

ce amorcée

alisés. La rée. Les quelqdes données

ncadrement sable de la mté repositionla stratégie x collectivitail en com

es : le régimormation.

ue constitueobjectif affic

qu’une log

e

réunion bimques réunios et des stra

de la régiomission « Cnnée différeà faire émetés ont été

mmun s’orime indemni

54

e la mise ché de la gique de

mestrielle ons n’ont atégies.

on et du Contrôle, emment. erger. Le é choisis ente sur itaire, le

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5. LA

5.

La colldévelopd’infrasentrepriélectronmartiniqpeut par Elle a dréalisaticommunsa notifréalisatidite desnotifica Le conspar le collectiv

Martiniqété subsqui détiCaisse dLe capi55 %, Lpartenaisociété contrôle La sociactivitésdu résead’adminactivitésLDColl

A DSP « M

.1. Une DS

La D5.1.1.

lectivité réppement numstructures dises et à laniques perfoquais de bénrler de haut

donc décidé ion, le finannications à

fication au cion du réses travaux deation de la co

seil régionagroupemen

vités. Le co

Le d5.1.2.

que Numérstituée par aient 70 % ddes Dépôts ital de la hLDC 10 %ire initialemMartinique

e.

iété Médiass de télécomau actif, de nistration gs dans la coectivités est

CRC Martinique

MARTINIQ

SP qui enga

DSP vise le

égionale demérique, dede communa populatioformants, à néficier d’udébit).

la mise en ncement ethaut débit. concessionnau initial rée premier éonvention,

al, par délibnt d’entreprontrat a été s

délégataire

rique (MNUavenant du

du capital det Consign

holding est . La prise

ment pressene Numérique

serv fait pammunicatiocommerciaénérale de

onception, lt une filiale

- rapport à fin d

QUE NUME

age d’impo

haut débit

e Martinique « favorisenications én martiniqudes prix s

un réseau ha

place d’unt l’exploitatIl est concl

naire. Aux tégional, la établissemensoit le 27 av

ération du 2rises constsigné le 26 m

est une soc

U) est une s31 octobre

de la sociéténations (CDdonc répartde particip

nti à hauteure a donc to

artie du groon et internealisation desla société ca constructi à 100 % du

d’observations déf

ERIQUE »

rtants fond

t pour 100

ue a décider un aménalectroniqueuaise d'accsatisfaisantsaut débit à 5

n service dotion incluanlu pour une termes du cpréparationnt, ne doivevril 2009.

27 février 2titué par lemars 2007 e

ciété ad hoc

ociété créée 2007. Elleé ad hoc, l

DC), dans lerti de la façpation de l

ur de 30 %, noujours été

oupe Autoget depuis 20s services, dconcessionnion et la mau groupe Ne

finitives – Région

ds de la rég

% des Mar

dé, dans lagement équs à haut éder à des

s ». Il s’agi512 Kbits /

nt l’objet esnt la mainte

durée détercontrat élabn du chantieent pas exc

2007, a décies sociétéset notifié le

c : « Marti

par le groue est détenue compléme cadre de sçon suivantla Caisse dn'a jamais édétenu à 10

guadeloupe 002. Elle exde marketinnaire. La soaintenance deuf Cegetel

n Martinique

gion

rtiniquais

e cadre duilibré du tdébit, [et services dit de perms (minimum

st le suivanenance du rrminée de 2

boré, les étuer et la réalcéder 24 mo

idé de retenMédiaserv

26 avril 20

nique Num

upement canue par une h

ment devant son intervente : Sogetredes Dépôts été concrétis00 % par la

Investissemxerce des acng, de superociété SOGdu réseau e.

de sa politterritoire ende] perme

de communmettre à 100m à partir du

nt : la conceréseau Rég20 ans à comudes préalablisation proois à compt

nir l’offre pv, Sogetrel

007.

mérique »

ndidat auquholding de être apport

ntion capitael 35 %, M

de Consigsée. Le capi

a société ho

ment et exectivités d’inrvision du r

GETREL exet de ses ext

55

tique de n matière ttre aux nications 0 % des uquel on

eption, la gional de mpter de bles à la

oprement ter de la

présentée l et LD

uel elle a contrôle té par la alistique.

Médiaserv gnations, ital de la

olding de

erce des ngénierie réseau et xerce ses tensions.

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Les subcoût de subventdéséquipérimètdécoupé

- PM

- P

Pour ch

- lo

- l

cC

- p

d En l’absde comparticip La chamle taux DSP avélevé. Outre cedélégatamaximugracieusmartiniq Dans sarentabilboulevesupplém

16 TRI : T

L’éq5.1.3.

bventions acpremier éta

tion a été libre financ

tre de la DSé en 2 partie

Partie 1 : FMarin, Trin

Partie 2 : le

haque partie

le montant obligations

les chargesconditions Concession

pour chaqu11,04%. Il délégation.

sence de sumpenser les

ation publiq

mbre constade rendeme

vec un objet

es subventiaire. L’anneum chacun, sement à dquais ».

a réponse laité du proje

erser l’économentaire.

Taux de rendem

CRC Martinique

quilibre fin

ccordées paablissement

justifiée pcier du contrSP. Dans l’es :

ort de Francnité, Sainte-

es autres com

, sont déterm

d’investissde services

s d’exploitatechniques

n ;

ue partie, le en ressort q

ubvention d’charges de

que nécessa

ate que le TRent interne pt identique.

ons, la régiexe 3 de lade diamètr

disposition

a société Maet à la baisomie généra

ment interne.

- rapport à fin d

nancier de l

ar la région t, soit 17 Mpar l’entreprat provoquannexe 11

ce, le LameMarie.

mmunes de

minés :

ement néces public défi

ation et les et tarifaire

TRI16 est cque seul le T

’équipemene services paire est de 1

RI initial prpour la com Un taux su

on réalise éa DSP indiqre 26/32 min

de la futu

artinique nusse, passantale de la con

d’observations déf

la DSP rep

n sont imporM€ de subven

prise par lué par l’intédu contrat

entin, Schœl

la Martiniq

essaire à l’éfinis par le C

revenus lies de non-d

calculé et coTRI de la p

nt, la Partie publics et d7 000 000 e

ratiqué est remmunauté uupérieur à

également dque que lesnimum (…)ure société

umérique fat d’un TRI ncession et

finitives – Région

ose sur l’in

rtantes puisntion pour ula compensgration de zde DSP, il

lcher, Duco

que.

établissemeContrat de C

iés à la foudiscriminati

omparé au Tpartie 1 est

2 dégage unde rétablir euros (plan

elativementurbaine de B10 % est g

des ouvrages « travaux ) sont intég

é concessio

ait observerde 11,04 %sans que la

n Martinique

nvestisseme

squ’elles repune opératiosation par zones « nonest indiqué

os, Rivière S

nt du réseaConcession ;

urniture deson définies

TRI attendusupérieur au

n TRI négatle TRI au d’affaire an

t élevé. A titBordeaux esénéralemen

s qui sont mde 4 tronço

grés au projeonnaire du

r que l’aven% à 2,73 %a région ne v

ent régiona

présentent on de 24 Mla collect

n rentables »é que « le p

Salée, Saint

au en respe;

s services s par le Co

u de la Déléu TRI atten

tif de -1,68 niveau att

nnexé au Co

itre de compst de 8,6% pnt considéré

mis à disposons de 3 foet comme éréseau ha

nant n° 2 m%, sans pouverse de sub

56

l

70 % du M€. Cette

ivité du » dans le projet est

t-Joseph,

ctant les

dans les ontrat de

égation : ndu de la

%/ Afin tendu, la ontrat). »

paraison, pour une é comme

sition du ourreaux étant mis ut débit

modifie la ur autant bvention

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Le projdiminutles malfsolutionest indiqla sociét Par ailledes dern Les recdomaine

5.ré

La régiinitialemcorrespodisposit2012, ilqu’un cinitialem De son articles commertitre desubventsur certdirigeanlaissant rôle d’aprotoco Dans sade la sode l'ouvl'ensembMartiniq

et a été revtion résulte façons, des ns techniquequé dans le té Martiniqu

eurs la régioniers monta

cettes de la e régional e

.2. La gestégion

La 5.2.1.contraint

ion a constment prévuondantes. Etions contral apparaissacertain nomment, ni aux

côté, la soL. 620-1

rce de Pointes pénalitéstion de 3,18ains travaux

nt de l’entrla maîtrise

assistance etle transactio

a réponse auociété sous lverture conble des socque a contri

CRC Martinique

vu à la baisde plusieurproblèmes es à apportepréambule ue Numériq

on a fait deants de la su

délégationet 20 000 € p

tion d’une

procédure es liées aux

taté un retau et a mElle reprocactuelles et ait que le rémbre de fox solutions c

ociété a engà L. 627-4te-à-Pitre pa

s de retard 8 M€ n’a pax non conforeprise, a l’e de la gestt de surveilonnel.

ux observatle régime de

ncomitante diétés et actiibué à l'élab

- rapport à fin d

sse en terms facteurs crévélés par er à la couvde l’avenan

que, comme

s concessioubvention.

n sont faiblepar an pour

e DSP qui

de sauvegx pénalités

ard dans lemis en demche égalem

qui ont faitseau déployyers ne pocomplémen

gagé l’ouver4 du code ar jugement

pour un mas été versé ormes. La p’avantage dtion au dirigllance. C’es

ions, la soce la sauvegde procédurivités du Grboration du

d’observations déf

mes de rentacomme la m

l’exécutionverture intégnt n° 2. Ellee les intemp

ons à la soci

es : 34 000r le contrôle

illustre un

garde a p

e déploiememeure la

ment à la st l’objet deyé couvrait ourrait être ntaires envis

rture d’unede commert du 10 mai montant deen raison d

procédure dde suspendrgeant de l’est dans ce c

ciété Martingarde « doit ures de sauvroupe Loretplan de sau

finitives – Région

abilité par rmauvaise gesn du contratgrale du tere résulte égapéries et les

iété en restr

0 € pour lee de la DSP.

ne position

ermis au

ent du résesociété MN

société des e réserves p

98,3 % de éligible n

sagées.

procédure rce, pronon2012. La ré

e 2,40 M€.des réservesde sauvegardre les pourentreprise, lcontexte qu

nique Numéêtre replacé

vegarde en t ». Elle ind

uvegarde de

n Martinique

rapport au stion des trat de concessrritoire martalement de cévénements

reignant les

s redevance

n de relati

délégataire

eau par rapNU de patravaux n

parfois majela populati

i aux techn

de sauvegancée par leégion a décl. Par ailleu majeures éde, déclenchrsuites des l’administra’est interven

rique précisé dans le covue d'assu

dique égaleml'entreprise

projet initiaavaux et notsion, notamrtiniquais, ccauses extés sociaux de

conditions

es d’occup

ive faibless

e de desse

pport au caayer les p

non conformeures. En dion martiniqnologies dé

arde prévuee tribunal mlaré ses créurs, le soldémises par lhée à l’initicréanciers,

ateur n’ayanenue la sign

se que le plontexte plusurer la pérement que lae.

57

al. Cette tamment

mment les omme il rieures à e 2009.

d’octroi

ation du

se de la

rrer les

alendrier pénalités mes aux

décembre quaise et éployées

e par les mixte de ances au

de de la la région iative du

tout en nt qu’un

nature du

lacement s général ennité de a Région

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Le protopermettassurer total de définitif Le gagnd’un ged’un effMNU, traitemecréance dans le Le délégde tous technolol'opératetechnoloparticul La gestl’engageMartiniqmartiniq On peutconcesset la gesregard possibilmarchés

17 Prévu p

Un 5.2.2.l’entrepri

ocole transatant de finala couvertula subventi

f des pénalit

nant de ce l des dettes

ffacement tode la résili

ent des zon ainsi que lprojet en co

gataire a tenles Martini

ogie choisieur historiqogies DSL ier en terme

tion de ceement de laquais au rquais n’étai

t s’interrogesion), mêmestion des réde son invlité d’utilises de travaux

par l’article 20

CRC Martinique

protocole ise

actionnel17 liser les traure numériqion, sous réstés, conditio

rapport de vis-à-vis d

otal de ces iation anticnes blanchele stipule laontrepartie p

nu à préciseiquais au rée par le déque et des ne permettees de débit »

ette DSP na région danréseau de sent toujours

er sur la pere si c’est suéseaux de havestissemener d’autres x et de servi

044 et suivant

- rapport à fin d

transaction

signé le 11avaux engagque restanteserve de la monné par la

force est ade la région,

dettes, souscipée du coes, qui feraa transactionpour mener

er, dans sa rseau de ser

élégant. Ducontraintes

ent pas d'as».

n’apparaît dns le projet service pubs pas éligibl

rtinence du ur ce modèleaut débit. C

nt sur le prmodèles c

ices ou la m

t du code civil

d’observations déf

nnel a été

1 décembre gés et de rée. En contremise en plaparfaite exé

assurément , du versems réserve dontrat de caient alors n signée. Laà bien la m

réponse à larvice publicu fait de la s d'éligibilissurer un ac

donc pas oest le respe

blic. Or, à les au servic

modèle de e que sont g

Compte tenurojet, il estcomme la D

mise en régie

l.

finitives – Région

signé pri

2012 prévoéaliser des tepartie, la s

ace d’un cauécution du p

l’entreprisement complé

e la résolutconcession, recouvrer àa société de

mise en place

a chambre,c, il convien

topologie ité des lignccès identiq

optimale. Lect du princ

la fin de ce.

partenariatgénéralemeu des prérogt assurémenDSP dans e.

n Martinique

incipaleme

oit la concltravaux comsociété bénéutionnementplan de sauv

qui bénéfimentaire detion du plande la mise

à la région evra cepende du service

que « s'agisnt de soulignde la boucnes qui y

que à l'ensem

La principacipe de l’ég

2012, plu

t utilisé (la Dnt entrepris

gatives limitnt pertinentle format d

ent au bén

lusion d’un mplémentaiéficie du vet, et de l’effvegarde de

icie immédie la subventn de sauvege en régie

n l’intégralitdant investire.

ssant de l'égner les limi

cle locale cusont associmble des fo

ale contrepgal accès deus de 3 000

DSP dans lses la mise tées de la ré

nt de réflécde l’afferm

58

éfice de

avenant ires pour ersement facement MNU.

iatement tion puis garde de pour le

té de sa r 2,6 M€

gal accès tes de la uivre de iées, les oyers, en

partie de tous les 0 foyers

e format en place égion au

chir à la mage, les

Page 61: En vertu de l’article R. 241-18 du code des juridictions ...©gion-martinique-2006... · 3. l’audit et le controle interne ..... 43 3.1. la mise en place d ’un service d’audit

6. LA

6.

Sur le pde difficnombre le nomb Sur le pla régioélevée e

Les résucollectivéconomdestinataérienne

Les objrégionalgénéral touristiqSDAT 2000-20programexistait Le SDAmatière grands t 18 CMT r

A POLITIQ

.1. Le cont

Le c6.1.1.

6.1.1.1.

plan mondiacultés liées de touriste

bre le plus im

plan nationaon PACA) een Martiniqu

6.1.1.2. Dtou

ultats de lavités publiq

miques ou stions. Les ses ont aussi

La d6.1.2.

6.1.2.1. Dform

ectifs de la l (SAR) ado

des collecque (SDATa servi de

006, articulmmes de la

entre la rég

AT contient touristique

types qui v

rapport 2009.

CRC Martinique

QUE TOUR

texte et les

contexte dif

Un contexte

al l’activité tà la crise fi

es en augmemportant de

al, le tourismet 7 % de lue où le tou

Des détermrisme

a politique ques influensociales, etstratégies coi une grande

définition d

Des enjeux malisés

politique toopté en décectivités ter), qui est lebase à l’é

é avec le dcommission

gion et le dé

une analysee conduites vont des str

- rapport à fin d

RISTIQUE

objectifs d

fficile influ

e économiqu

touristique inancière mentation de e touristes d

me représenla populatio

urisme repré

minants comp

touristique ncent qu’à tc.) a un imommercialee importanc

des enjeux e

bien identif

ouristique sembre 1998rritoriales. Le volet touriélaboration document unn européenn

épartement s

e encore pepar les pri

atégies d’hy

d’observations déf

E DE LA R

e la politiq

uencé par d

ue morose

a crû de 4 %mondiale, l’a

5,4 % dansde ces cinq d

nte, en 2012on active eésente 8,2 %

plexes et mu

dépendentla marge. Lmpact maj

es des compce en la mati

et des objec

fiés mais de

s’inscrivent 8 et établi coLe schémaisme du SAdu volet t

nique de prne. Le SDAsur la politiq

ertinente à cincipales îlyper luxe a

finitives – Région

REGION

ue touristiq

e nombreu

% jusqu’en activité reprs la Caraïbedernières an

2, 7 % du PIn 2012, soi

% des emplo

ultiples infl

t d’un granLe contexteeur sur lespagnies de ière.

ctifs

es objectifs

dans le cadonformémena de dével

AR, a été adotourisme durogrammatioAT avait forque touristiq

ce jour des ses et pays

américain :

n Martinique

que

ux facteurs

200718. Aprrend son aug

en 2012 pannées.

IB (entre 11it une propois.

uencent la p

d nombre de internations flux tourcroisières o

qui doivent

dre du schémnt à l’articleoppement opté à l’unau contrat don (DOCUPrmalisé le reque.

stratégies dede la CaraïIles Caïman

rès quelquegmentationar rapport à

1 et 12 % duportion à pe

politique du

de facteurs nal (conflitristiques et ou des com

t être plus

ma d’améne L. 4433-7et d’amén

animité en 1de plan EtaP) qui regrelatif conse

e développeaïbe. Il en ran, Turks et

59

es années avec un

à 2011 et

u PIB de eine plus

u

que les ts, crises

sur les mpagnies

agement du code

nagement 1999. Le at région oupe les

ensus qui

ement en ressort 4 t Caïcos,

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

60

Tobago, aux stratégies mixtes luxe / masse : Porto-Rico, Barbade, Antigue, et encore aux stratégies du tourisme de masse hôtelier : Cuba, Saint Domingue, Bahamas. La Guadeloupe et la Martinique y sont exposées comme des destinations sans stratégie prédominante. Le SDAT a également identifié plusieurs catégories d’enjeux spécifiques à la Martinique. On y trouve les enjeux suivants qui restent d’actualité :

- L’amélioration de l’offre touristique qui doit passer par le développement de l’animation et l’amélioration générale de la qualité du produit Martinique et la mise en place d’hébergement de type « resort » (hôtels avec activités).

- Un meilleur positionnement concurrentiel de la destination Martinique et notamment le développement du secteur de la croisière.

- Le développement de l’offre de transport tant aérien que maritime, face à des stratégies commerciales peu offensives en termes de désenclavement de la Martinique.

- L’aménagement touristique, avec comme objectif de valoriser les sites naturels et de réaliser des équipements structurants.

- L’organisation touristique, avec une remise à plat des organismes (ARDTM et ODTM à l’époque), une lisibilité et une efficacité accrues, et un approfondissement de l’intercommunalité.

- Une sensibilisation de tous les acteurs à l’importance du tourisme pour le développement de la Martinique, les décideurs et la population.

- L’accès du secteur touristique à un financement lui permettant de se développer, dans un contexte de défiscalisation finissante et de méfiance du secteur bancaire.

Aujourd’hui, ces enjeux et les objectifs associés restent pertinents et partagés par les acteurs de la politique touristique, avec quelques réserves cependant. Des avancées ont été faites dans l’organisation touristique avec la création d’un opérateur commun entre le département et la région, le comité martiniquais du tourisme. Ensuite, la dégradation de la situation des hôtels constitue un nouvel enjeu pour la politique touristique, par rapport à ceux identifiés par le SDAT. Enfin, se pose toujours la question du financement du secteur touristique et hôtelier dans un contexte de défiscalisation et de méfiance du secteur bancaire, aggravé par des ressources publiques plus rares. La CGCT impose une délibération sur la révision ou le maintien en vigueur du SAR dans un délai de 10 ans à compter de son adoption, soit avant le 23 décembre 2008. Cette délibération est intervenue le 3 mai 2011 et, contrairement aux options prises précédemment, a choisi une révision globale du SAR. Si les analyses sont généralement partagées par les acteurs du secteur, il importe cependant de les formaliser et d’identifier clairement les enjeux stratégiques majeurs et ceux qui le sont moins. Il importe de mettre en place un document stratégique qui actualise les points identifiés par le SDAT et soit, par rapport au précédent schéma élaboré en 1999, plus opérationnel quant aux objectifs et aux mesures à mettre en œuvre. La région précise dans sa réponse que les retombées socio-économiques attendues du Contrat Excellence Tourisme (…) sont les suivantes:

- Augmentation du nombre de touristes d'un million en 2022 par rapport à 2010 ;

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- A2

- A Elle inddevraieninvestis

CommedestinatCe consde tourisignifie contraincependaapparaisexcellencontrat demand

6.

La visibaisée. Abudgétaalors quoutre, ladminis

Selon le20 M€ p

Augmentati2010 ;

Atteinte d'u

dique que «nt permettrsement tota

6.1.2.2. Lla d

e l’indiquaition Martinistat vaut encisme qu’ell

pas absenntes liées auant à la visissent relativnce tourism2012-2020

de.

.2. Les mo

bilité de la Aucun chiffraire consacrue d’autres les crédits stratif sur le

Env6.2.1.

es estimatiopar an à sa p

CRC Martinique

ion des rece

un taux de to

« la mise enre de général initial de 7

L’absence ddestination M

it le SDATique en termcore aujourdle souhaite nce de straux faiblesseibilité de lavement frag

me qui ne liavec l’Etat

oyens consa

politique tfre consolidéré à l’aide chapitres pconsacrés

es engageme

viron 10 %

ons du comipolitique tou

- rapport à fin d

ettes tourist

ouristes sati

n place des rer entre 2713,3 millio

de stratégieMartinique

T en 1999,mes de posid’hui. La Mdévelopper

atégie, résues structure

a destinationgmentées. Lste pas moit, portant ta

acrés à cette

touristique é n’a pu êtréconomiquarticipent aau CMT n

ents donnés

du budget

ité martiniquristique da

d’observations déf

tiques de 38

isfaits de leu

projets ins2012 et 202ons d’euros

e prédomina

, il n’y a itionnemen

Martinique nr. Cette abulte en parelles du secn MartiniquL’illustratioins de 450 ant sur la dy

e politique

à travers lere commun

ue comporteau tourisme,ne sont pa à des tiers.

d’investiss

quais du touans ses prév

finitives – Région

80 millions

ur séjour de

crits au CE22 environ . »

ante nuit à l

pas de strt concurren

n’a pas fait ubsence de srtie de chocteur touristue et à la lison en est do

projets à pynamisation

sont relativ

es documenniqué sur soe un sous-c, comme la

as mentionn

sement est

urisme (CMvisions budg

n Martinique

d'euros en

e 80% d'ici 2

ET et l'attein2 milliard

a visibilité e

ratégie prédntiel dans leun choix matratégie préoix effectutique en Msibilité des onnée par l

promouvoir n de l’offre

vement mo

nts budgétan coût glob

chapitre conformation

nés dans l'a

consacré au

MT), la régiogétaires.

2022 par r

2022.

nte de ces ds d'euros,

et à la lisib

dominante e contexte carqué quantédominante

ués mais auMartinique. E

actions mele projet dedans le cad que sur ce

odestes

aires est loibal. Seul le nsacré au toprofessionnannexe du

u tourisme

on consacre

61

rapport à

objectifs pour un

ilité de

pour la caribéen. t au type , qui ne ussi des Elle nuit nées qui e contrat dre d’un

elle de la

in d’être chapitre

ourisme, nelle. En

compte

e

e environ

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Si l’on généralechiffres 2007-20tourisml’efficacrelativem

L’actionMartiniqet l’aide

19 Ce chif20 Compte

considère les en faveu de 2011 01120. Sur u

me, soit 12,5cité d’une pment modes

Une6.2.2.

n de la régioque, le déve directe ou

ffre est issu des administrat

CRC Martinique

Évolutionsecteu

Années

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Source: C

les dépensesur de l’écono

sont de 12un budget e5 M€, repr

politique ne ste au regar

e action rép

on se déveloeloppementindirecte au

du rapport de ptifs et compte

- rapport à fin d

n des inscripur touristiqu

Montantmilliers

13111015161613161820

19 0CMT

s exécutéesomie et hor2,5 M€ et exécuté de résentent 3se mesure p

rd du rang d

partie en tro

oppe dans trt des infrastux entrepris

présentation gs de gestion.

d’observations déf

ptions budgue de l’Asse

ts (en d'€)

Part d'inv

3 0351 8230 5485 3596 3996 4343 2906 0318 5580 05000019

s, les montars dépenses

en moyen387 M€ en,2 % des dpas aux dép

de priorité d

ois grands

trois grands tructures etses du secte

général du BP

finitives – Région

gétaires en femblée régio

du budget estissement (%)

10,0 8,47,88,48,5

10,88,59,9

11,411,410,6

ants sont mode personn

nne de 12,2n 2011, les dépenses topenses réali

donné à la po

domaines

domaines :t des produieur touristiqu

2011.

n Martinique

faveur du onale

Evolution (%)

2,1-9,2

-10,845,6

6,80,2

-19,120,6

+ 15.7+ 8.0

-5,2

oins importnel effectuée2 M€ par dépenses d

otales de lasées, ce chiolitique tour

la promotiits d’animatue.

tants. Hors es par la réan sur la

directement a région. Miffre peut ap

uristique.

ion de la deation (festiv

62

mesures gion, les période liées au

Même si pparaître

stination als, etc.)

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6.

Au momet de fédunique, place dusynergie Le SDAoffices mfin à la tourismle biais le mom Afin depermane La régiocréer depro-actiindicate

21 Offices

.3. La gouv

Un r6.3.1.

6.3.1.1.

ment de l’éldérer les acmutualisé

u comité me entre les d

AT prévoyamunicipauxdispersion

me de pôle nd'un "contrent n’a enco

e réunir l’ente se tient

on précise qes espaces divité dans eurs et la réa

s du tourisme

CRC Martinique

vernance

renforceme

Une certain

laboration dteurs du touentre le dép

martiniquais deux collect

ait égalemenx et en dégadans ce do

n’a été créé. rat d'objectifore été sign

ensemble dt régulièrem

que « ces cod'échanges d

l'action pualité du terra

et syndicats d

- rapport à fin d

S

ent de l’effi

ne unité d’a

du SDAT, lurisme. Il étpartement edu tourism

tivités majeu

nt la créatiageant un ouomaine. Ce

La région sf et de progé.

des acteursment en préf

onférences dynamiquesublique, caain ».

d’initiative.

d’observations déf

Source : CM

ficacité de l

action sous l

l’objectif éttait notammet la région.

me en 2003, ures.

on d'officesu deux leadregroupemes’oriente dé

grès" entre l

s sur la thfecture.

ont l'avantas. Elles permar permette

finitives – Région

MT

a gouverna

l’impulsion

ait de renfoment prévu l

Cet objectqui traduit

s de tourismders dans laent n’a pas ésormais vea région et

hématique

age de réunmettent égalent de met

n Martinique

ance

de la collec

orcer le rôlea mise en pif a été atteun pas imp

me de pôlea zone. L’ob

fonctionnéers une réforchaque OTS

du tourism

nir l'ensemblement une ttre en ava

ctivité régio

e des profesplace d’un oeint avec la portant et un

e, en regroubjectif est dé et aucun orme des OTSI, dont auc

me, une con

ble des acteuréactivité vant les pri

63

onale

ssionnels opérateur

mise en ne réelle

upant les de mettre office du TSI21 par cun pour

nférence

urs et de voire une incipaux

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La régioà la podirecteumodificprofessiactuelle Les rela11 des majoritades subCMT s’programd’action L’implil’amélio Il convil’élaborbudget 2 Il est spolitiqupoint deélémentpromou

La régiofilière ptouristiqthématiqcollectif

Il manqSDAT. surtout outil déj

6.3.1.2. Ltou

on s’orienteolitique touur de structcation des sionnels et leement.

ations entre 20 memb

airement le ventions. E’engage à m

mme d’action ».

cation des oration de la

iendrait de ration de la2013, doit ê

souhaitable ue touristique la destinat de la go

uvoir.

Des 6.3.2.

6.3.2.1. L

on a mis enpour élaboreque : l'hôteques ont étf entre les a

6.3.2.2. L

que, commeLe contrat

en 2013 et jà partiellem

CRC Martinique

L’associatioristique

e incontestauristique. Elture hôtelièstatuts du Ces élus au c

la région ebres du cobudget du

Elle se contemettre en œons, utiliser

professiona gouvernan

mieux préca conventioêtre mise en

que l'interue, notammeation Martinouvernance

outils à am

La mise en p

n place en er des solutellerie, la dté définies,

acteurs du to

La nécessai

e il a été dit t « excellen2014, n’éta

ment caduc.

- rapport à fin d

on plus gra

ablement verlle a nommère, à la diCMT est eonseil d’adm

t le CMT soonseil d’admCMT. Une ente de précœuvre tous r l’intégrali

nnels dans nce de cette

ciser les obon. Une conn place.

rcommunalient en ce qunique consid

de la pol

méliorer

place progr

octobre 201tions opératdesserte aé l’objectif

ourisme.

ire mise en

plus haut, nce tourismait toujours .

d’observations déf

ande des par

rs une plus mé en 201irection génen cours, aministration

ont institutiministration conventionciser les obles moyensité de cette

la politique politique.

bligations rnvention d’

ité se posiui concerne déré commlitique tour

ressive d’un

12 des groutionnelles périenne, la étant de fa

œuvre d’ou

un outil de me » qui pr

pas signé a

finitives – Région

rtenaires pr

grande imp2 un profenérale du C

avec l’instaun, contre 9 p

ionnelles et n, dont le n très succinbligations dus nécessairee somme p

ue touristiqu

espectives ’objectif, qu

tionne coml’animation

e faible parristique que

ne gouverna

upes de travpour les diff

question faire émerge

utils pertinen

stratégie parévoyait deavec l’Etat

n Martinique

rivés et publ

plication deessionnel duCMT. En ouration d’uprofessionn

financièresprésident.

ncte accompu Comité ees en vue dpour financ

ue ne peut

de la régioui est citée

mme échelon générale dr les touriste la région

ance par obj

vail associaférents sectefoncière, eter les solut

nts

artagée, avees investisseà mi-2013.

lics à la pol

es partenaireu tourismeoutre, un pune parité enels sur 30 m

s. La régionElle finan

mpagne le veen ces termede la réaliscer son pro

t que cont

on et du CMe dans le p

on importandans les comtes. Il s’agitn doit con

bjectifs

ant les acteuteurs de la ptc... Au totions par un

ec la mise àements impIl se révèle

64

litique

es privés , ancien

projet de entre les membres

n nomme nce très ersement es : « Le ation du

ogramme

tribuer à

MT dans projet de

nt de la mmunes, t là d’un

ntinuer à

urs de la politique otal sept n travail

à jour du portants, e être un

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On rem25 M€ aune augphase av Dans safonds puune syn CertainstourismpolitiquCependobligatoexisté, d Afin d’actualisdont les Il rested’évaluarépondret incobudgéta

6.

marquera quau lieu desgmentation vec la réalit

a réponse aublics, la R

nergie financ

s instrumenme » a le mérue touristiqudant il n’est oire d’évalud’un partage

’évaluer leées et indép

s moyens so

donc à reation permere à des critontestés au aires peut re

.4. Les rés

Les 6.4.1.

6.4.1.1.

CRC Martinique

ue les inves 62 M€ annsubstantiell

té des financ

ux observaRégion Martcements pri

nts de pilotarite de propue régionalpas mis en

uation du coe entre les s

s politiquependantes.

ont cependan

enforcer unettant de mtères d’indé

service dendre égalem

ultats attei

résultats g

Un nombre

- rapport à fin d

stissements noncés danle de l’effoces régiona

tions la réginique lancevés et publi

age de la poposer la misle et vise place car le

ontrat de proservices de l

es conduiteLe comité nt limités.

n certain nmettre en plaépendance edes politiqument plus li

ints

globaux du

global de t

d’observations déf

concernanns le contratort d’investiales et des re

gion précisee sa premièics ».

olitique tourse en place à mesurer

e contrat n’eojet Etat régl’Etat et ceu

es, la régiomartiniquai

nombre d’oace une réeet de transpues publiqsible la poli

tourisme s

touristes en

finitives – Région

nt le tourismt « excellenissement deelations fina

e que « conère conféren

ristique mand’un comitél’état d’av

est pas opérgion n’a pasux de la régi

on doit disis dispose d

outils de lalle gouvern

parence afinques. Une itique touris

ont modest

stagnation

n Martinique

me ne seronnce tourisme la région ancières ave

nsciente des nce des inve

nquent. Le cé d’évaluativancement ationnel. En

s fait l’objetion.

sposer d’ind’un observ

a planificatnance par obn d’être des

amélioratiostique régio

tes

depuis 200

nt en 2013me ». C’est t

(qui paraîtec l’Etat).

s problématestisseurs po

contrat « exion et de sude chaque

n outre, le dt, si tant est

nformations vatoire du to

tion stratégbjectifs. Ilsinstrument

on des doonale.

07

65

3 que de toutefois plus en

iques de our créer

xcellence uivi de la e action. dispositif

qu’il ait

fiables, ourisme,

gique ou devront

ts fiables ocuments

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FréUnivisiCro

Aut

Séj

Pla

Ens

Sou

L’objecété attei12 % pa S’agissa644 M€sensibleenvirond’emplo

La situaelle étailes docupermettfinancemdans la

S’agissasociétésnouvelleentre lad’engag Sur la pune vinsuivante 22 Ces objcontrat ex

équentationités : nombre iteurs oisière

tres excursion

jour

aisance

semble

urce : Comité

6.4.1.2.

ctif formulé int. L’objecar an.

ant du chiff€ en 2020, ement le mn 20 000 emoi du secteu

L’hô6.4.2.

6.4.2.1.

ation de l’hôit beaucoupuments protre aux enment dont production

6.4.2.2. L

ant de l’objs hôtelières e conventio

a région et lger les hôtel

période 2007ngtaine d’étes :

jectifs, bien qxcellence tour

CRC Martinique

n touristiquede

nnistes

martiniquais d

Un contras

par le comctif est de 1

fre d’affairesoit une au

même en mmplois dansur de 10 541

ôtellerie est

Contexte et

ôtellerie n’ép moins dégogrammatiqntreprises delles ont belocale en co

Les instrum

jectif d’amésous condi

on "conditiles hôtelierliers sur une

7-2011, unetablissemen

qu’antérieurs àrisme notamm

- rapport à fin d

e par catégo

2005 93 063

32 111

484 127

29 759

639 060

du tourisme

te avec des

mité du touri000 000 de

es du secteuugmentation

matière de cle secteur

, soit 7 à 8

t en net déc

t objectif des

était pas un ogradée qu’auues de la r

du secteur esoin. Il s’aontrepartie

ments et les m

élioration ditions qu’ellionnalité des, dont le pe utilisation

e somme de nts. Les pri

à ces documenment.

d’observations déf

orie de visite

2006 96 089

23 675

503 475

31 975

655 214

objectifs am

isme de 650e touristes à

ur, l’objectin de plus dcréation d’eà l’horizon% de croiss

clin

s politiques

objectif prioujourd’hui. région22 : a

d'amélioreagissait égades aides à

moyens eng

de la qualitéles conserves hôtels eprincipe a é plus grande

4,65 M€ a incipales st

nts, ont été for

finitives – Région

eurs

2007 271 683

18 919

501 491 4

34 235

626 328 6

mbitieux

0 000 tourisl’horizon 2

f fixé est dede 10 % paemplois, l’on 2020 en psance par an

s publiques

oritaire au mDeux objec

augmenter ler leur renalement d’imla rénovatio

gagés

é, la régionvent le bien et entrepriseété adopté ee des ressou

été dépensétructures ai

rmalisé dans le

n Martinique

2008 2087 079 6

21 372 2

481 225 44

41 640 3

631 316 57

stes pour l’a2020, soit un

e passer de ar an. L’ordobjectif vispartant, en n.

moment du ctifs principla qualité dntabilité et mpliquer don.

n utilise lespendant au

es d'hébergen novembrurces locale

ée pour ces idées sur l

e projet de ma

009 2069 749 7

25 878 2

41 647 47

39 889 4

77 163 62

année 2011une augment

244 M€ endre de gransé étant d’a2011 d’un

SDAT en 1paux émergde l'héberge

d'avoir adavantage le

s aides direu moins 5 agement toure 2012, a pes.

aides directla période

andature, le pr

66

010 20174 633 41 1

26 854 28 3

78 060 496 5

41 234 37 9

20 781 603 9

, n’a pas tation de

n 2010 à ndeur est atteindre volume

1999, car gent dans ement et accès au es hôtels

ctes aux ans. Une ristique" pour but

tes, pour sont les

rojet de

1 142

329

538

922

931

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

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S’agissant de l’accès au financement et l’amélioration de la rentabilité des entreprises d’hébergement, la région agit par le biais de divers outils, comme le renforcement des fonds propres des sociétés ou l’octroi de garanties afin de permettre aux entreprises d’emprunter plus facilement. La région a ainsi augmenté sa participation à la société de capital-risque SAGIPAR (société Antilles Guyane d’investissements et de participations) en versant 250 000 € en 2008. SAGIPAR (filiale de la CDC et de l’AFD) gère en effet le FIRM, Fonds d’Investissement Régional de la Martinique, dont les interventions visent à accompagner les besoins en fonds propres des PME martiniquaises, quelle que soit la finalité de l’intervention et le secteur d’activité, à l’exception de l’agriculture et de la pêche. Plus récemment, la région a abondé de manière globale les lignes d'ingénierie financières de 6,850 M€. La région participe également, avec la CDC, au fonds stratégique d’investissement en région (FSIR) qui vise à renforcer les fonds propres des plus grosses sociétés. Le FSIR devrait intervenir dans le montage de sociétés foncières destinées à porter le foncier de projets d'aménagement ou de construction. Ces sociétés permettront notamment de racheter le foncier des structures hôtelières à une multitude de propriétaires (défiscalisation). La région a mis également en place en 2009 un fonds (FEDER-Région) géré par l'AFD pour des garanties à court terme. Ce dispositif permet aux entreprises d’emprunter plus facilement en couvrant une partie du risque pris par le prêteur. Ainsi, pour un montant de 1,5 M€, un crédit de l’AFD sera possible à hauteur de 6 M€. Le projet de contrat « excellence tourisme » prévoit une dépense de 7,9 M€ en 2012 et 23,8 M€ en 2013 (Etat et région). Il ressort du budget 2013 voté que la région met sa part du financement, avec 12,35 M€ sur ce poste de dépenses (chapitre 2042).

6.4.2.3. Les indicateurs et les résultats atteints

S’agissant de l’amélioration de la qualité, les indicateurs possibles sont le nombre d'hôtels de qualité (3*** ou plus) ou le nombre d’hôtels aidés ainsi que l’augmentation des nuitées. Sur le premier indicateur, la chambre constate que malgré les sommes versées, 4 hôtels 3*** et 12 de 2** ou moins ont fermé entre 2008 et 2012, ce qui signifie la disparition de 20 % du parc hôtelier de Martinique et de près de 30 % de l'offre en termes de chambres offertes23. Sur le nombre d’hôtels aidés, indicateur purement quantitatif de l’activité de la région, l’objectif

23 Données INSEE.

Aides directes (2007-2011) en K€

Sté hôtelière de la montagne pelée 790L'impératrice 631SGHT Hôtel Carayou 425Le domaine St Aubin 404

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

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est d’améliorer 50 % du parc sur la période 2000-2014. Cet objectif, qui devrait être atteint, est faussé par l’évolution à la baisse du parc lui-même. En outre il ne révèle rien sur l’efficacité des aides apportées. S’agissant du dernier indicateur, on observe un frémissement encourageant à la fin de l’année 2012, puisque, selon l’INSEE, par rapport à octobre 2011, les nuitées augmentent de 12 % (+ 7 000) et la durée moyenne de séjour s'allonge de 1 jour, en octobre 2012. Dans sa réponse aux observations la région précise que « la grande hôtellerie connaît des difficultés. Cependant, la moyenne et la petite hôtellerie, beaucoup plus réactives, arrivent à s'adapter plus rapidement à la conjoncture et à se réaligner plus efficacement face au marché. »

6.4.2.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration

Parmi les obstacles à une réelle amélioration de la qualité du parc hôtelier, les pouvoirs publics ont été confrontés à la difficulté pour les entreprises de se mettre en conformité avec les règles en matière fiscale et sociale ou les normes sanitaires, ce qui a conduit à écarter certaines entreprises des dispositifs d’aide. Par ailleurs, de nombreux hôtels ont bénéficié des dispositifs de défiscalisation et en ont subi les effets pervers, notamment un émiettement des actionnaires des sociétés immobilières et les grandes difficultés des sociétés exploitantes pour entretenir les biens défiscalisés et parvenir à la rentabilité. Face à ces difficultés, la chambre ne peut qu’inciter la région à mettre en place rapidement les outils financiers permettant aux entreprises du secteur hôtelier de renforcer leur fonds propres et d’obtenir des garanties pour les prêts qu’elles sont amenées à contracter pour développer leur activité et se moderniser. Les fonds de garanties sont mieux adaptés que les garanties directes octroyées par la région, au regard des risques directs pour les finances régionales. L’efficacité de ses fonds est néanmoins conditionnée par la prise de véritables risques par les gestionnaires de ces fonds. La région doit également revoir son fonctionnement interne tout comme ses relations avec le trésor public afin d’accélérer le traitement des dossiers de subvention ainsi que le règlement des sommes allouées. Ainsi que le préconisait la chambre de commerce et d’industrie, l’octroi de subventions doit être conditionné à des critères de formation des dirigeants et de responsabilité sociale des entreprises concernées. Le cas du Diamond Rock, géré par la SEMAVIL mais qui a bénéficié de plus de 200 000 € de crédits de la région et se retrouve dans une situation difficile, en est l’illustration. La chambre rappelle également l’incitation du rapport « Bodon »24 à trouver des solutions s’agissant de la question du préfinancement des travaux de rénovation par les hôtels ou du soutien aux travaux de mise aux normes des hôtels (critère qui n'entre pas dans l'attribution des aides à la rénovation).

24 Rapport n°2011-M-014-02 de l’Inspection générale des finances, Médiation de l’hôtellerie en Guadeloupe et en Martinique, Octobre 2011.

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

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La chute de 2011 s’explique en grande partie par les mouvements sociaux de 2009, l’annulation des destinations se faisant deux années à l’avance. Le niveau du nombre de croisiéristes reste cependant particulièrement bas, à moins de 100 000 depuis plus de 8 ans. En 2012, la Martinique représente une part extrêmement faible du nombre des croisiéristes fréquentant la Caraïbe, avec moins de 0,5 %. Elle en a accueilli 3 fois moins que la Dominique et 6 fois moins que Sainte-Lucie.

Total de croisiéristes dans la caraïbe 14 723 328

Part de la Martinique 0,45 %

6.4.3.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration

En plus d’être en faible nombre, les croisiéristes qui abordent la Martinique ont tendance à dépenser moins en moyenne : 30 € contre 120 € pour les croisiéristes qui débarquent à Sint-Maarten par exemple. Seulement 37 % des croisiéristes achètent l'excursion en Martinique contre une moyenne de 47 % pour les autres destinations et 64 % pour la Dominique25. La Martinique ne paraît donc pas être une escale très rentable pour les compagnies car elle ne fait pas vendre beaucoup de prestations (excursions). La région précise que « la Martinique doit également faire face à des éléments complexes qui ne lui permettent pas de lutter à armes égales au sein du bassin caribéen : des difficultés législatives et fiscales rencontrées par la Martinique face aux voisins caribéens : duty free, taxe sur les carburants... , une compétence publique peu lisible entre l'Etat et les communautés de commune, et le manque de moyen de l'Etat pour la mise en cohérence et le développement stratégique des équipements nautiques ». La région, en collaboration avec ses principaux opérateurs et partenaires, doit donc mener un effort important pour rendre la Martinique attractive pour ce type de prestation autant dans les produits proposés aux croisiéristes que dans leurs conditions d’accueil. Il importe que la région veille à la réalisation d’études d’impact tant sur le plan écologique que sur le plan économique avant la mise en place d’investissements lourds pour le budget de la collectivité et dont les perspectives de rentabilité économique ne paraissent, en l’état actuel, pas évidentes.

25 Chiffres de 2009.

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 200 847 268 542 159 416 93 063 96 089 71 683 87 079 69 749 74 633 41 142 66 000

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

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6.4.4.3. Les indicateurs et les résultats atteints

Les résultats atteints sont assez mitigés. Le contrat de destination a permis de transporter près de 50 000 voyageurs en provenance de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Mais la liaison a été arrêtée à la fin de l’engagement d’Air France, c’est-à-dire fin novembre 2012, compromettant la stratégie de diversification initiée. La liaison a été jugée peu rentable, alors même que les coefficients de remplissage paraissent bons, voire très bons.

2011 2012 Paris CDG 7 235 42 169

Plus globalement la desserte aérienne de la Martinique stagne, voire baisse, depuis au moins 200727. L’aéroport Aimé Césaire a accueilli 60 000 passagers de moins en 2012 par rapport à 2007, ainsi que l’indique le tableau suivant :

TRAFIC PASSAGER AEROPORT AIME CESAIRE

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dont Amérique du sud 22 934 18 844 10 748 17 890 4 876 2 967dont autres aéroports 14 663 17 200

dont Caraïbe international 97 303 103 392 92 799 100 272 99 228 95 070

Source: CCI Martinique En outre, la destination Martinique n’arrive pas à réellement diversifier sa clientèle touristique venue d’autres pays que la France, ainsi que le montre les chiffres du classement des 10 premières provenances commerciales sur l’aéroport Aimé Césaire :

27 Pour mémoire, le chiffre de 2011 est très voisin de celui qu’il était en 1995 avec 1 597 837 passagers.

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CRC Martinique - rapport à fin d’observations définitives – Région Martinique

73

CLASSEMENT DES 10 PREMIERES PROVENANCES COMMERCIALES

2007 2008 2009 2010 2011 2012

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046 953 058Pointe à Pitre 398 237 419 943 381 484 406 655 410 527 383 443Cayenne 85 711 90 222 86 349 93 182 95 484 92 590St Martin Gd Case 36 362 38 396 41 960 44 522 49 535 43 635San Juan 20 346 20 174 22 431 32 015 33 526 27 230Ste Lucie 28 899 33 879 30 803 30 162 28 403 31 500St Domingue 9 953 16 690 12 563 13 084 15 663 15 358Barbade 9 638 10 622 11 359 11 661 12 551 11 872Nantes 13 004 9 997 11 782 10 102 Montréal Dorval 8 362 9 133 14 432Paris CDG 7 235 42 169Lyon St Exupéry 6 393 Port au Prince 12 428 8 799

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389 1 627

9421 572

1171 625

6461 692

103 1 615

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Provenance France ou assimilé

1 561 125

1 537 778

1 494 961

1 530 362

1 592 827

1 514 895

Provenance Etranger 81 264 90 164 77 156 95 284 99 276 100 392Provenance France / total 95,1 % 94,5 % 95,1 % 94,1 % 94,1 % 93,8 %

Les chiffres ne font pas la distinction, dans les passagers en provenance d’Orly ou de Roissy, entre les Français et les autres Européens. Ces derniers restent cependant peu nombreux. Le point positif est l’augmentation régulière de passagers en provenance du Canada, avec deux compagnies : Air Canada et Canjet Airways, même si l’arrivée relativement récente de ces compagnies ne permet pas de tirer des conclusions fermes. Il apparaît que la destination Martinique n’arrive pas non plus à attirer les compagnies aériennes, puisqu’entre 2007 et 2011, plus de compagnies ont déserté la destination Martinique que ne l’ont choisie.

6.4.4.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration

Divers facteurs expliquent ce relatif échec. Outre l’attractivité globale de la Martinique qui joue un rôle important et qui est une cause globale, d’autres causes plus spécifiques peuvent être avancées, comme la stratégie des compagnies elles-mêmes qui préfèrent le confort de la rentabilité immédiate plutôt que de prendre le risque de développer des marchés. On citera également le contexte local de conflits sociaux qui a pu faire fuir certaines compagnies, ainsi que l’insuffisante coordination entre les acteurs locaux dans l’accompagnement commercial des compagnies. Enfin les effets pervers de la défiscalisation jouent également dans le domaine de la desserte aérienne, la fin de la liaison d’Air Caraïbe sur le Brésil étant directement liée à la fin de la période de défiscalisation.

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6.4.6.3. Les indicateurs et les résultats atteints

S’agissant des EAT, les projets avancent lentement. La région a mis en place des groupements de commande avec les communes afin de prendre en charge un assistant à maîtrise d’ouvrage pour les communes qui le souhaitent. C’est le cas pour les Trois-Ilets, les Anses d’Arlet, le Diamant et Sainte-Anne. La « convention constitutive, relative au groupement de commandes pour la passation d’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage » avec la ville de Sainte-Anne, a été ainsi notifiée le 4 octobre 2011 au titulaire du marché. La région a mis en place en 2006 la labellisation "qualité tourisme" qui est un label national impliquant une qualité de produits et de services (horaires, etc.). Un audit a été mené pour vérifier le respect des critères inclus dans la labellisation. Depuis novembre 2012, une nouvelle catégorie d’établissements référencée « Lieux de visite » est intégrée à cette démarche. Une labellisation UNESCO est en cours d’élaboration pour l’événement du tour des yoles.

6.4.6.4. Les difficultés rencontrées et les pistes d’amélioration

Le constat a été fait du manque de suivi sur le label « qualité tourisme ». Il importe que la région veille à vérifier l’actualisation régulière des audits sur le respect des engagements du label « qualité tourisme » pour le maintenir au niveau auquel il doit être. S’agissant des EAT, une des difficultés est juridique et réside dans l’organisation de la collaboration entre la région et les collectivités maîtres d’ouvrage permettant à la collectivité de ne pas être sous une « tutelle » de la région. Des avancées ont été faites sur ce point.

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SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS

Fiabilité des comptes Les immobilisations

1. La région doit procéder, en étroite collaboration avec le comptable, à la mise en place d’un réel inventaire et d’un état de l’actif afin de rendre compte de sa situation patrimoniale.

2. Pour les opérations dont le montant a été atteint mais dont le marché n’est pas clôturé, et dont une liste a été transmise par le comptable à l’ordonnateur, il convient que la région procède à leur clôture pour que le comptable puisse opérer les virements des comptes 231, 232 et 238 au compte 21et pour permettre l’amortissement desdits biens.

3. Pour les opérations futures, il serait souhaitable que la région prévoie dans le paiement du maître d’œuvre des dispositions permettant de laisser à sa charge une somme plus importante quand il ne supervise par la phase finale du marché (DGD) ou qu’elle applique réellement les pénalités en cas de non-respect des obligations contractuelles.

Les amortissements

4. La chambre invite la collectivité à poursuivre l’extension des amortissements à tous les biens qui y sont désormais soumis.

L’amortissement des subventions versées (immobilisations incorporelles)

5. La chambre rappelle que la collectivité doit mettre en place un amortissement conforme aux règles fixées par l’instruction comptable et le code général des collectivités territoriales. Une nouvelle délibération est nécessaire pour mettre en conformité les modalités d’amortissement de la région avec les dispositions comptables précitées. Le règlement financier doit également prendre en compte ces dispositions.

L’amortissement des subventions reçues (capitaux propres)

6. Il est souhaitable que la région fiabilise l’état du compte 131 afin de n’y faire figurer que les subventions strictement transférables au compte de résultat. Elle doit également réaliser un suivi des opérations en recettes afin de pouvoir amortir les subventions reçues conformément aux instructions comptables.

Les provisions et les suretés prises

7. La circularisation de l’information doit être améliorée entre les mandataires judiciaires, l’ordonnateur et le comptable afin de suivre précisément et en temps utile les déclarations par la région de ses créances auprès des mandataires judiciaires.

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Les stocks

8. La région doit disposer d’un suivi minimum des achats de fournitures, de mobilier et de matériel informatique, permettant de garder une traçabilité des biens de la collectivité.

Les redevables

9. La région devrait mettre en place une autorisation générale de poursuite pour le comptable de la collectivité.

10. Il serait souhaitable de prévoir, ainsi que le préconise le comptable, de nouveaux modèles de conventions avec les organismes subventionnés, autorisant la compensation conventionnelle des créances et des dettes, par le comptable.

Les procédures d’achat (achats / fournisseurs)

11. La région doit mettre en place des procédures formalisées de réception des fournitures et matériels, afin notamment de permettre un contrôle et de pallier les difficultés en cas d’absence d’un agent.

Les rattachements des charges

12. La région doit adopter une procédure automatisée permettant de faire les rattachements de manière exhaustive, avec des remontées informatisées d’informations sur les dates de livraison ou de réception des fournitures, matériels et travaux.

Le suivi des opérations d’investissements

13. Il serait souhaitable que la collectivité généralise le suivi des opérations d’investissement à l’aide de fiche d’opérations.

L’audit et le contrôle interne

14. La région est invitée à construire un véritable service d’audit conformément aux méthodologies validées par les organismes normatifs internationaux et notamment l’IFACI. En outre, la région a engagé de nombreuses études qui pourraient être coordonnées par ce service. Il serait souhaitable d’associer les élus de la majorité et de l’opposition à la gouvernance de l’audit interne à l’instar de ce qui se pratique dans les comités d’audit ministériels.

Gestion des ressources humaines

15. La collectivité devrait engager un travail de rapprochement entre les postes inscrits et vacants au tableau des effectifs et les postes pourvus afin de respecter le principe de sincérité des prévisions budgétaires.

16. Il conviendrait que la collectivité fasse un bilan commun avec le conseil général sur la

situation des métiers en risque de pénurie ou de sureffectif afin de faire les

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réajustements en synergie et de façon compatible avec la mise en place de la collectivité unique.

Gouvernance de la politique touristique

17. Il conviendrait de mieux préciser les obligations respectives de la région et du CMT dans l’élaboration de la convention. Une convention d’objectif, qui est citée dans le projet de budget 2013, doit être mise en place.

Le secteur hôtelier

18. La région gagnerait à mettre en place les outils financiers permettant aux entreprises du secteur de renforcer leur fonds propres et d’obtenir des garanties pour les prêts qu’elles sont amenées à contracter pour développer leur activité et se moderniser.

19. Ainsi que le préconisait la CCI, l’octroi de subventions doit être conditionné à des

critères de formation des dirigeants et de responsabilité sociale des entreprises concernées.

La croisière

20. Il importe que la région veille à la réalisation d’études d’impact tant sur le plan écologique que sur le plan économique avant la mise en place d’investissements lourds pour le budget de la collectivité et dont les perspectives de rentabilité économique notamment ne paraissent, en l’état actuel, pas évidentes.