En direct du Conseil général de la Manche

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Décembre 2008 N°43 En Direct du Conseil général Une économie en mouvement L’usine MT Verbom, à Saint-Lô © ACPN Bertrand Cauvin

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Une économie en mouvement

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Décembre 2008 N°43

En Directdu Conseil général

Une économieen mouvement“L’usine MT Verbom, à Saint-Lô

© ACPN Bertrand Cauvin

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La Manche,un département

dynamiqueTerritoire aux multiples facettes, la Manche affiche une vitalité

économique enviée par de nombreux départements ruraux. Avec un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale,

une hausse du nombre de créations d’entreprises et une diversité des secteurs d’activités, le développement économique est en marche.

UNE ÉCONOMIEDIVERSIFIÉEIl est loin le temps où l’agriculture, lapêche et le nucléaire faisaient vivre laManche et ses habitants. Aujourd’hui,notre presqu’île pleine de ressources estconnue par-delà ses frontières dans biend’autres domaines : construction navale,économie numérique, développementdurable, articles de luxe, etc. Descompétences et des savoir-faire qui sesont regroupés au fil du temps pourformer quatre grands bassins d’emplois :Saint-lois, Cotentin, Coutançais et Sud-Manche.

LE DÉPARTEMENT,PARTENAIRE DUDÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUEDepuis toujours, le Conseil généralaccompagne les entreprises à chaqueétape de leur vie : installation, reprise,agrandissement, etc. Cette aide publiquefavorise les créations d’emplois, lesaménagements de zones d’activités etde bassins de vie, la construction delogements et améliore ainsi l’attractivitédu territoire en le rendant plusdynamique. En 2007, un budget de

8 millions d’euros a été consacré à l’aidedirecte ou indirecte aux entreprises dudépartement. Cet effort sera plus quejamais maintenu en 2009, dans uncontexte de crise économique etfinancière qui fragilise les entreprises.

• Aides à la réalisation de zonesd’activités• Aides à la construction ou àl’acquisition-rénovation d’ateliersde location• Aides au financement debâtiments industriels• Aides aux commerçants et auxartisans, à travers : le FondsDépartemental d’aide aux Très PetitesEntreprises (FD TPE), qui accompagne le

développement et la reprise-transmissiondes TPE (en 2007, 43 entreprises ontobtenu des avances remboursables àtaux zéro) et le Fonds départementald’Adaptation du Commerce Rural (FACR)qui assure le maintien et le développementd’une présence commerciale et artisanaleharmonieuse en zone rurale (en 2007, 24entreprises ont obtenu des aides).

Renseignements : Mme Dominique Leroy, Directeurdélégué à l’économie et au développementrural : 02 33 05 97 69 ou [email protected] de Commerce et d’IndustrieCentre et Sud Manche : 02 33 91 33 91Chambre de Commerce et d’Industriede Cherbourg-Cotentin : 02 33 23 32 00Chambre des Métiers et de l’Artisanatde la Manche : 02 33 76 62 62

LES AIDES DU DÉPARTEMENT : “

Les Ateliers Aubert-Labansat, à Coutances - © ACPN Bertrand Cauvin

Tricots St James © Jean-Michel Miroux

LES CHIFFRES-CLÉS DE L’ÉCONOMIE DE LA MANCHE (SOURCE : INSEE)

Taux de chômage à la fin du 2ème trimestre 2008 : 6,2 %(Moyenne nationale : 7,2 % / Moyenne régionale : 6,6 %)

En septembre 2008, le nombre de demandeurs d’emplois a progressé de 0,7 %dans la Manche par rapport au mois précédent (+ 1,6 % en Basse-Normandie).

Nombre d’emplois salariés créés en 2007 : 2 610 (+ 1,6 % par rapport à 2006).

Nombre de créations d’entreprises en 2007 : 1 470 (+ 7,5 % par rapport à 2006).

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édito

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Cette fin d’année 2008 est marquée par la criseéconomique et financière mondiale. Dans uncontexte international aussi difficile, les collectivitésterritoriales ont un rôle primordial à jouer. LeConseil général de la Manche continuera donc àaider les entreprises et l’économie d’une façonvolontariste.

La Manche est relativement épargnée par la crise.D’après les derniers chiffres fournis par l’INSEE, letaux de chômage reste inférieur à la moyennerégionale et à la moyenne nationale. La Manche estle département bas-normand où l’emploi salarié ale plus augmenté en 2007, dans la constructionprincipalement. L’emploi dans les services auxparticuliers a également fortement progressé, profitantdu développement de l’économie résidentielle. Lenombre de créations d’entreprises continue égalementà croître dans la Manche, plus particulièrementdans le commerce. Son tissu de PME-PMI est d’ unestructure telle que la sortie de crise sera sans douteplus rapide et ouvrira une perspective d’unemeilleure performance.

L’attractivité des zones d’activités en cours decommercialisation confirme ces bons résultats, quenous devons au dynamisme des hommes et desfemmes qui travaillent dans ce département, maisaussi à la politique d’investissement menée depuistoujours par le Conseil général.

Nous resterons donc mobilisés sur le front del’investissement et des aides directes et indirectesaux entreprises afin de stabiliser la situation etpréparer une nouvelle période de développement etde croissance.

Le domaine social représentant une lourdecompétence, nous serons aussi particulièrementvigilants quant à la situation des plus fragiles. Lechômage des jeunes est également préoccupant. Laformation et l’insertion par l’emploi sont deux denos priorités.

L’économie est le moteur de notre société. LaManche engrange des résultats prometteurs depuisplusieurs années. Le Conseil général ne veut pasdiminuer son effort.

Jean-François Le GrandSénateur,

Président du Conseil général de la Manche

L’IMPORTANCE DE L’ARTISANATL’artisanat occupe une place très importante, sur le plan quantitatif etqualitatif. Une originalité du département qui présente une activité répartiesur l’ensemble du territoire.

L’artisanat dans la Manche(Source : Chambre des Métiers et de l’Artisanat, 1er janvier 2008)

• 7 646 entreprises• 22 595 salariés • 4 752 établissements employeurs

TémoignageGilles Lebossé, gérant de la SARL Lebossé, magasin de vente etréparation de motoculture et matériel agricole, à Orval«Jusqu’à fin 2006, j’étais le seul magasin à avoir ce que j’appelais«un HLM à tondeuse». Par manque de place, j’étais obligé d’accrocher enhauteur une partie des tondeuses exposées. Or, aujourd’hui, leconsommateur veut avoir une offre globale. Pour le satisfaire, nousdevons présenter une gamme complète de produits. Nous avons doncréalisé une extension du magasin il y a deux ans, avec l’aide du Conseilgénéral, ce qui nous a permis de présenter des nouveautés, d’obtenir demeilleures conditions de travail pour le personnel et une meilleurevisibilité : nous avons désormais deux baies vitrées qui donnent sur laroute.»

LES CONTRATS DE RURALITÉDans un souci d’aménagement duterritoire et de revitalisation de noscampagnes, le Conseil général signerégulièrement des contrats de ruralitéavec les communes de moins de1 000 habitants. Ces contrats serventà financer des projets de développementde l’économie et des services deproximité. Ainsi, à Sainteny, près dePériers, une boucherie-charcuterie-traiteur a pu ouvrir en mars dernierdans les anciens locaux de la Poste. (Un Point-Poste assure désormais leservice.) Les explications du maire, Michel Lepourry : «Sainteny disposaitdéjà de quelques commerces, mais pour répondre aux besoins quotidiensd’un ménage, il nous manquait une boucherie-charcuterie. Nous avonsdonc fourni un superbe outil de travail, ainsi qu’un logement, au meilleurcandidat qui nous paie un loyer raisonnable. Aujourd’hui, le commercemarche très bien, un second emploi a même été créé ! ».

La nouvelle boucherie-charcuterie de Sainteny © ACPN Bertrand Cauvin

Gilles Lebossé dans son magasin à Orval© ACPN Bertrand Cauvin

Retrouvez ces reportages dans leur intégralité sur le site internetwww.cg50.fr

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La façade maritime, sourced’emplois du Cotentin

Le Cotentin puisse sa richesse dans ses ressources naturelles et dans leshommes qui les travaillent. Les savoir-faire historiques, qui se sont transmis

de génération en génération, se structurent aujourd’hui pour former un véritable pôle consacré aux métiers liés au nautisme et aux produits de la mer.

LES MAÎTRESLAITIERS DUCOTENTIN :L’ULTRA FRAIS ADE L’AVENIR.Les Maîtres Laitiers duCotentin, coopérative quiregroupe 1 100 producteurs de

lait, est spécialisée dans l’ultra frais. Afin d’accroître sa capacité deproduction, l’entreprise vient de construire de nouveaux locaux surson site de Sottevast. Sur les 100 millions d’euros investis, leDépartement a apporté une aide de 3 millions d’euros. En contrepartie,les Maîtres Laitiers, qui vont augmenter leur production annuelle de10 000 tonnes par an, s’engagent à créer 300 emplois d’ici 10 ans.

INTERVIEW DE STÉPHAN CONSTANCE, PDG D’ALLURES YACHTINGAllures Yachting, fondée en 2003, est spécialisée dans la fabrication devoiliers dériveurs intégraux équipés d’une coque en aluminium. Hébergéedans un premier temps par les Constructions Mécaniques de Normandie(CMN), l’entreprise en pleine croissance est en cours d’installation dansun immense hangar de la zone des Mielles, à Tourlaville. Le Conseilgénéral a participé au financement de la réhabilitation de ce bâtiment.

LE PORT DE CHERBOURG : TOUTES VOILES DEHORS

Stéphan Constance, pourquoi deviez-vousdéménager ?«L’entreprise s’est fortement développéeet les infrastructures que les CMNmettaient à notre disposition necorrespondaient plus à notreproduction. Grâce à la subventionque le Département a versée à la CCIpour réaliser les travaux des nouveauxlocaux, nous maintenons un budgetde location compatible avec notrebusiness plan. Heureusement quenous avons trouvé ce hangar, sinon,nous aurions été obligés de quitter

Cherbourg. Ç’aurait été un dramepour nous, nous aurions perdu lamoitié de nos gars. Or, ce qui fait larichesse de notre entreprise, ce sontles hommes. Nous sommes dansl’artisanat pur. »

Qu’est-ce que ce nouveauhangar va apporter à l’entreprise ?«Nous avons eu la chance derencontrer notre marché, noussommes en croissance constanteavec un bateau vendu la premièreannée et 25 en 2008, mais ce type de

croissance nécessite des infrastructures.Avec nos nouveaux bâtiments, nousrépondons à de vraies conditionsd’exploitation d’un chantier naval.Dans cet environnement, la satisfactiondes employés augmente et la qualitédes produits s’en ressent forcément.D’ici 3-4 ans, nous pourrons fabriquer40 bateaux par an, à condition detrouver de la main d’œuvre d’ici là !»

www.allures.fr

LA ZONEPRODUIMER,À TOURLAVILLERoute des Flamands, l’ancien bâtimentSaetremyr réaménagé grâce à l’aidefinancière du Département abritecinq entreprises spécialisées dansla transformation des produits de lamer : A2D (transporteur), MancheMarée, Fish Service, Filpromer etGMG SAS (ex-Saumon de France).Le regroupement de ces sociétés apermis de développer l’activité desmareyeurs dans le Nord-Cotentin.

© Jean-Paul Barbier

© CCI CC

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Fromagerie Réaux

Dans un département comme le nôtre, premier producteur de moules et d’huîtres, la conchyliculture fait vivre depuis longtemps le bassin de Coutances,

mais d’autres secteurs d’activités tirent également leur épingle du jeu.

© ACPN Bertrand Cauvin

le Coutançais : les produits de la mer

et l’agroalimentaire

L’AGROALIMENTAIRE FROMAGERIE RÉAUX, À LESSAYDepuis la clarification du cahier des charges du camembert AOC, fin2007, et le retrait de deux grands groupes du marché, le fromageRéo au lait cru et moulé à la louche se refait une santé. L’entreprisea dû faire face à une hausse de la consommation de ses produits de35%. «Notre outil de production a vite saturé, même en produisant7 jours sur 7», nous explique Marc Brunet, le directeur de la fromagerieRéaux, qui a embauché 10 personnes en un an et qui en recruteraune douzaine l’année prochaine. Pour passer de 12 000 camembertspar jour à une capacité de près de 20 000, il a fallu s’agrandir : unenouvelle salle de fabrication est opérationnelle depuis début octobre.Coût total des investissements : 1 million d’euros, dont 125 000 €d’aide du Département.

ELECTRONIQUE ELVIA PCB, À COUTANCESLeader européen pour la fabrication des circuits imprimés standards etmulticouches haut de gamme, Elvia PCB est présent dans de nombreuxpays. 300 des 500 salariés du groupe travaillent sur le site de Coutances,qui a bénéficié d’une aide tripartite (Région, Département etCommunauté de communes de Coutances) pour acheter du matérielafin de renforcer ses compétences en Recherche et Développement.

http://www.elvia-pcb.com

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Le Saint-Lois à l’heuredu développement durable

Grâce au désenclavement routier du Centre-Manche, les entreprises cherchent à s’installer à Saint-Lô et ses alentours. Ce bassin d’emploi

particulièrement dynamique a un nouveau crédo : le développement durable.

LE SYNDICAT POURLE DÉVELOPPEMENTDU SAINT-LOISNée en juillet 2003, cette structuremutualise les moyens de 100 communes,soit 76 000 habitants, soutenues parle Conseil général de la Manche. Lesyndicat a d’ores et déjà créé troisgrands parcs d’activités, en cours decommercialisation, mais déjà trèscourtisés par les entreprises.

✔ L’Ecosite de laManche (Le Dézert)Biomasse, photovoltaïque, pileà combustible, Haute QualitéEnvironnementale… ces différentestechniques liées aux énergiesrenouvelables s’incarneront bientôtdans les entreprises qui font le choixde s’implanter dans cette zoned’activités consacrée au développementdurable. La première tranche del’Ecosite (7 ha sur 22 ha) affiche déjàun taux de réservation de 70%.

✔ La Zone d’Activitésde GuilbervilleAvec un taux de réservation de 76%,cette grande zone d’activitésgénéraliste de 25 hectares bénéficiede la proximité de l’A84.

✔ La Zone d’Activitésde La ColombeSituée sur la Communauté decommunes de Percy, en bordure del’A84, cette zone de 20 hectares estspécialisée dans la petite industrie,l’artisanat, le commerce et lesservices liés au tourisme. 64% desterrains sont déjà réservés.

Esquisse 3D du futur Pavillon des Energies, à l’Ecosite de la Manche

CEV (GROUPE SOFTWAY),À SAINT-LÔEgalement implantée dans la Zone Neptune II depuisseptembre 2007, l’entreprise, devenue leader européendans les marchés des transactions électroniques liées àla relation client, emploie aujourd’hui 71 salariés.

LES ATELIERS-RELAIS DE LA ZONE NEPTUNE II

Les parcs d’activités qui fleurissent autourde Saint-Lô depuis quelques années sontvictimes de leur succès. Les terrainss’arrachent comme des petits pains,surtout lorsqu’ils sont situés en bordure ducontournement de la ville-préfecture. Faceà cet engouement, la Communauté decommunes de Saint-Lô, soutenuefinancièrement par le Département, a mis àdisposition des entreprises des ateliersflambant neufs, bien situés, à des loyersparticulièrement attractifs. Sept sociétés

se sont installées en 2006-2007 sur la zoneNeptune II : Laser Méca, Relais de Froid,France Kebab, Aspi, CTMS, NormandieDistribution et AVM Dépannage. Au total,une centaine d’emplois ont été créés.

“REPORTAGE DANS L’USINE MT VERBOM, ZONE DE LA CHEVALERIE, À SAINT-LÔLorsque l’on pousse la porte qui sépare les bureaux administratifs del’atelier, le changement d’ambiance est radical. Bruits de presse,étincelles de fer à souder, chariots en mouvement… l’activité nemanque pas chez MT Verbom. Il faut dire que l’entreprise, spécialiséedans l’outillage de presse qui sert ensuite à l’industrie automobile pourfabriquer certaines de ses pièces, est en pleine croissance. En mars2007, l’union de l’ancienne société Martignoni-Traisnel au CanadienVerbom lui a ouvert les portes du marché américain. Le carnet decommande est plein, mais pour le satisfaire, il a fallu s’agrandir. LeConseil général de la Manche a participé à l’extension de l’atelier en2007. «Cette extension était devenue nécessaire pour augmenter notrecapacité de production et pour installer la nouvelle presse qui nouspermet de réaliser des outils de plus grande taille», nous expliqueRachel Fauvel, assistante commerciale. Résultat : 10 personnes ont étérecrutées cette année pour atteindre un effectif de 65 salariés et cen’est pas terminé…

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L’investissement public : une source de développementéconomique

Lorsque l’on parle de soutien audéveloppement économique,on pense souvent, d’abord, auxaides directes que les collectivitéslocales peuvent verser.Néanmoins, peu de personnessavent que 73% de l’investissementpublic en France est le fait desConseils régionaux, généraux,des communes… Alors que leralentissement économiquerisque de mettre en difficulté lesentreprises, l’investissementréalisé par les collectivitésterritoriales est fondamental.

Malgré ce constat, depuis plusieursmois, le gouvernement, qui aorganisé la faillite de l’Etat enadoptant des mesurescoûteuses et économiquementinefficaces, tente de réduire son

soutien financier aux collectivitéslocales. Déjà, la dernière vaguede décentralisation pèselourdement dans le budgetdépartemental. La chute dumarché de l’immobilier risquede réduire le rendement de lataxe sur les droits de mutation(dernière recette fiscale réellementdynamique). On parleaujourd’hui de la suppression,dans un terme très court, duremboursement, aux collectivités,de la TVA sur les investissements,de continuer à réformer la taxeprofessionnelle (le Départementperd déjà plusieurs millionsd’euros par an), de nouvellesrègles de calcul des dotationsd’Etat, etc.

Est-ce que ce gouvernement,ignorant toute forme de justicesociale, va sans cesse obligerles collectivités à augmenter lesimpôts locaux payés par tous ?Les orientations budgétairesdu Département devraientcommencer à y répondre. Pournotre part, nous continuerons ànous opposer à cette politiquequi nous mène dans le mur !

Les élus du groupe Socialistes et Républicains :Pierre Bihet, Equeurdreville-Hainneville – Lucien Boëm, Saint-Jean-de-Daye – Paul Delaunay, Saint-James – Gérard Dieudonné, La Haye-Pesnel – Hervé Houel, Carentan – Jean-Michel Houllegatte,Cherbourg-Octeville nord ouest – Patrick Larivière, Pontorson – Christine Le Coz, Saint-Lô est – MichelLerenard, Cherbourg-Octeville sud ouest – Michel Louiset, Cherbourg-Octeville sud est – Yves Néel,Valognes – Claude Périer, Coutances – Dieudonné Renaux, Barnevillle-Carteret – François Rousseau,Les Pieux – André Rouxel, Tourlaville.Contact : Martial Defoy - Tél > 02 33 05 97 92Courriel : [email protected]

La Manche investit durablement

Notre département disposed’une économie diversifiée. Desgrandes entreprises du Cotentinaux PME du Centre et SudManche, en passant par l’artisanat,le commerce et les services auxpersonnes, nous avons lachance de posséder un tissud’entreprises bien réparties surnotre territoire.

Cet atout doit être conforté.C’est pourquoi le Conseil général,en partenariat avec lescommunes et les communautésde communes, met en place degrandes zones d’activités,destinées à porter efficacementnotre croissance.Ainsi, à ce jour, trois bassinsd’emplois se sont dotés d’un

syndicat mixte, unissant leConseil général et lescommunautés de communes,pour accueillir favorablementles porteurs de projets. Cet outilpermet de mieux investir et demieux mutualiser la réflexion etla richesse produites.

Au-delà des activités déjàévoquées, le Conseil généralsouhaite capitaliser autour dedeux axes importants : l’économienumérique, pour laquelle notreavance est sensible, et l’ensembledes technologies liées audéveloppement durable (économied’énergies dans les bâtiments etgestion de l’eau, gestion desdéchets, mise en valeur del’environnement, etc.).

Dans un contexte internationaldifficile, structurer durablementnos territoires aujourd’hui, c’estleur donner la possibilité d’êtreet de rester dynamiques,porteurs de richesses etd’emplois.

Groupedes élus socialisteset républicains

Les membres du groupe : J.Andro, Avranches – P.Bas, Saint-Pois – A.Bazire, Sourdeval –E.Beaufils, Saint-Malo-de-la-Lande – G.Beaufils, Tessy-sur-Vire – J.Bizet, Le Teilleul – J.Bouvet,Saint-Hilaire-du-Harcouët – R.Brécy, Montebourg – F.Brière, Saint-Lô Ouest – J.Chanoni, La Haye-du-Puits – G.Coulon, Saint-Sauveur-Lendelin – S.Deslandes, Mortain – L.Desloges, Isigny-le-Buat – H.J.Dewitte, Ducey – J.P. Enguerrand, Torigni-sur-Vire – H.Guesdon, Barenton – J.Y. Guillou, Villedieu-les-Poêles – C.Halbecq, Cerisy-la-Salle – P.Huguet, Juvigny-le-tertre – J.M. Julienne, Granville –M.Laurent, Beaumont-Hague – C.Lebacheley, Saint-Pierre-Eglise – M.Lefèvre, Sainte-Mère-Eglise –J.F. Le Grand, Lessay – J. Le Maux, Percy – H.Lenormand, Périers – J.Lepetit, Quettehou – G.Nicolle,Gavray – P.Pillet, Bricquebec – G.Quinquenel, Marigny – J.M. Remoué, Bréhal – P.Ripouteau, Saint-Sauveur-le-Vicomte – J.Thouvenot, Sartilly – B.Tréhet, Brécey .Contact : Brigitte Harel - Tél > 02 33 05 95 32Courriel : [email protected]

Groupede la majoritédépartementale

QU’EST-CE QU’UN SYNDICAT MIXTEDE DÉVELOPPEMENT ? Un syndicat mixte est chargé de mutualiser les investissementsstructurants dont les retombées économiques profitent àl’ensemble des membres du syndicat. Les projets portent sur lacréation ou l’aménagement de zones d’activités, d’ateliers derotation et de location, de bâtiments industriels, dans le but defavoriser l’implantation ou le déploiement d’entreprises quisouhaiteraient se développer.

Il existe pour le moment trois syndicats mixtes dans la Manche :

Syndicat mixte du Pays du Cotentin : 02 33 53 57 12

Syndicat pour le Développement du Saint-Lois : 02 14 29 00 59

Syndicat mixte du Pays de Coutances : 02 33 76 79 65

LE MOT DE FRANÇOIS DIGARD, PRÉSIDENT DU SYNDICAT POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SAINT-LOIS :

© P.-Y. Le Meur

Paroles d’élus“

«L’intérêt de ce type de structure,c’est que l’on gomme la concurrencedes territoires au sein d’un pays.Chaque territoire bénéficie desretombées de l’implantation des

entreprises sur les grandes zones d’activités. Aufinal, on aboutit à une politique d’aménagementdu territoire équilibrée, qu’il n’aurait pas étéenvisageable de faire, pour des raisonsfinancières, si chaque communauté de communesavait travaillé toute seule.»“

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en direct du Conseil général page 8

“En direct du Conseil général” n° 43Décembre 2008Directeur de la publication :Jean-François LE GRAND Rédacteur en chef : Isabelle PARRYConception et réalisation : MagélioImpression : Léonce DEPREZISSN : 1771 - 4486 - Dépôt légal : Décembre 2008

Aveugles et malvoyantsCe magazine est disponibleen braille et en cassette audio.Pour obtenir l'une des deuxversions, téléphoner àl'association"Donne-moi tes yeux"au 01 47 05 40 [email protected]

Contact avec les lecteurs :• En direct du Conseil général de la MancheMaison du Département, 98 route de Candol50008 Saint-Lô CedexTél. : 02 33 05 95 26 / Fax : 02 33 05 95 65

Courriel : [email protected]

Internet : www.cg50.fr

Appel gratuit d’un poste fixe.

> ALU GLASS, À POILLEYCette entreprise spécialisée dans lafabrication de vérandas et de châssis enaluminium pour les professionnels adéménagé et triplé sa surface à l’automne2007. Une extension qui a déjà permisde créer 10 emplois.

ACOME ET NOVE@, À MORTAIN

Acome, premier fabricant français defibres optiques, emploie 1 150 personnessur ses 5 unités de production. Grâce àAcome, retenu dans le cadre d’unmarché public pour équiper ledépartement en fibres, le très haut débitchez l’habitant va devenir une réalitédans les semaines et les mois quiviennent.En juin 2006, Acome a impulsé lacréation de Nove@, une association quiforme notamment des correspondantsréseaux d’entreprises et de collectivitésde toute la France aux nouvellestechnologies.

GRANDIS, À SAINT-PAIR-SUR-MERQui aurait imaginé que les plusgrands couturiers parisiens venaients’approvisionner ici, dans le sud dudépartement ? Pourtant, si elle ne faitpas beaucoup parler d’elle, l’entrepriseGrandis est spécialisée dans la confectionde prêt-à-porter de luxe féminin. Enphase de recrutement, Grandis aagrandi ses locaux cette année avecl’aide du Conseil général. L’entreprise,qui compte à l’heure actuelle 157 salariés,recherche des modélistes et descouturières. Avis aux amateurs…

Arrimage d’un câble sur un boitier de dérivation © ACOME

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Le Sud Manche

Le Sud Manche dispose de nombreux atouts : attractivité du Mont Saint-Michel,proximité du bassin rennais et situation rêvée au carrefour de nombreux axes

de communication… La région inspire les entrepreneurs qui ont plus particulièrement investi dans les hautes technologies et la fibre optique.