EM Nam 15 11 18 02 BL GABARIT XP06 - En Marche · Le burn-out parental : une conférence réservée...

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CONFÉRENCE NAMUR VOTRE RÉGION 10 EN MARCHE // 15 NOVEMBRE 2018 ANNONCE Jambes : déplacement de la boîte aux lettres verte /// Suite à la vente de notre ancienne agence de Jambes qui a définitivement fermé ses portes le 1 er août dernier, la boîte aux lettres a été dé- placée à quelques pas seulement. Elle se trouve désormais à l’église Saint-Symphorien, avenue Jean Materne 37 à 5100 Jambes. La boîte aux lettres sera relevée deux fois par semaine. Vous pouvez y déposer tous vos documents destinés à la MC, hormis les certificats d’inca- pacité de travail. MUTUALITE CHRETIENNE 50+ Énéo Namur invite les +50 ans à la découverte d'Amiens le 13 décembre /// Au programme : Départ à partir de 6h et trajet en autocar au départ de Ciney, Dinant, Jambes, Namur et Tamines ; En matinée, visite guidée de la cathédrale puis temps libre pour le repas ; • En début d’après-midi, circuit panoramique commenté suivi d'une flânerie sur le marché de Noël ; En fin de journée, retour vers les régions (entre 21 et 22h). Date : le jeudi 13 décembre Lieu : départ de Ciney, Dinant, Jambes, Namur et Tamines Prix : Membre Énéo 42 EUR (non-membre 50 EUR) Le prix comprend : le déplacement en car, les visites guidées prévues au pro- gramme, l’accompagnement et l'assurance Énéo. Non inclus : le repas de midi. Infos et inscriptions (av. 30 novembre) : Énéo activités d'un jour, rue des Tanneries 55 à Namur (lu-ve de 9h à 12h) • 081/24.48.97 • [email protected] Un bulletin de virement confirmant votre inscription vous sera envoyé par courrier. En cas d'annulation : à partir du 4 décembre : retenue de 25 euros. Aucun rem- boursement en cas d'annulation à partir 7 décembre. Les heures de départ vous seront envoyées quelques jours avant l'excursion. Le burn-out parental : une conférence réservée aux professionnels /// >> La Mutualité chrétienne et l’Université catholique de Louvain ont le plaisir de convier les professionnels à une conférence sur le thème du "burn-out parental". Que vous soyez psychologue, médecin, assis- tant social… il vous arrive certainement dans votre pratique professionnelle de rencontrer des parents épuisés, dépassés dans leur rôle de parent, qui manifestent des compor- tements qui vous interpellent. Les profes- seures Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak de l’UCLouvain, expertes du burn-out paren- tal, souhaitent partager les résultats issus de plusieurs études qu’elles ont menées ces derniers mois. Les points suivants seront abordés : Qu’est-ce que le burn-out parental ? Comment le diagnostiquer ? Présentation d’un outil simple et gratuit. • Quelles sont les conséquences du burn-out parental pour le parent, son conjoint et ses enfants ? • Quelle(s) différence(s) avec le burn-out professionnel et la dépres- sion ? Poser un diagnostic différentiel. Qui est concerné ? Identifier le public à risque. • Comprendre le burn-out parental : identifier aisément les facteurs qui ont mené le parent au burn-out. Comment l’accompagner ? Proposer une prise en charge efficace. La conférence sera dispensée dans six villes de Wallonie et Bruxelles afin de permettre au plus grand nombre de participer. Lors de celle-ci, vous aurez l’occasion d’enrichir vos connaissances en matière de dé- tection et d’accompagnement du burn-out parental. Pour Namur, rendez-vous le 11 décembre de 12h30 à 15h Infos et inscription : [email protected]www.mc.be/burnout-parent MUTUALITE CHRETIENNE Focus Fibromyalgie : "Dire que ma vie devient pénible est un euphémisme." Peut-on continuer à faire, à vivre comme si de rien n'était lorsque l'on constate à l'aube de la cin- quantaine que le quotidien ne sera plus aussi souriant ? André Elleboudt témoigne… L'annonce d'un diagnostic de fi- bromyalgie vient interrompre la sé- rénité de ma vie. La fibromyalgie est un syndrome dont la cause est en- core inconnue. La maladie est diag- nostiquée en 2000 et depuis, c'est régulièrement que les symptômes se développent et s'accumulent. Ma vie est très impactée. L'histoire commence avec les jambes sans repos. Elles pédalent toute la nuit ou presque, ce qui impacte le sommeil du conjoint. Si cela arrive en état de réveil, il s'agit d'un état in- fernal, les jambes réagissant un peu comme un élastique qui se tend et soudain se lâche. Apparais- sent alors des douleurs un peu partout dans le corps, surprenantes, fortes ou très fortes, de durées limitées suivies, dans la chro- nologie du mal, de douleurs plus ciblées qui voyagent et perdurent : articulations des doigts et orteils, hanches, épaules, poignets, che- villes, hypersensibilité de la peau aux différences de température. Dire que ma vie devient pénible est un euphémisme. Mon caractère change, je deviens facilement con- trarié, d'humeurs inégales… Mon paysage physique et mental se dété- riore. Et même si les rencontres fré- quentes du médecin de référence au centre de la douleur sont salutaires, je vis la solitude du douloureux. La présence d'une famille (épouse et enfants) très attentive est un élément capital d'équilibre dans la vie quoti- dienne, mais je souffre seul, je me renferme ! Et puis, voilà des fatigues surprises et très handicapantes (elles ôtent toute énergie) qui deviendront chro- niques. Elles désorganisent tout le fonctionnement du corps, du travail, des loisirs… de la vie. Si on ajoute au tableau un sommeil très perturbé, des troubles de la mémoire et de l'at- tention, le tableau est presque complet car il reste parfois à subir les effets secondaires de certains médica- ments. Cependant j'i- gnorais que tout cela allait avoir une conséquence très im- portante sur la destruction de la force mentale. C'est l'enfer. Trois coins de ciel bleu pendant ces bientôt vingt années. Le sou- tien de mon épouse, de nos enfants, de cer- tains collègues, d'amis informés. Les rencon- tres salvatrices avec le psychologue au rythme de six semaines. Le traitement kiné hebdomadaire et ostéo mensuel. Me plaindre, c'est me subir une se- conde fois. Je tâche alors de mettre en place des stratégies personnelles pour garder le nez hors de l'eau. J'é- cris beaucoup, depuis toujours. Je fuis comme la peste les donneurs de conseils, souvent attentionnés mais tellement agaçants quand mon mo- ral décroche. Je ferme les oreilles à tous les souhaits de "bon cou- rage", comme si je n'en avais pas ! Je me crée des îlots de bien-être : j'ai acheté une liseuse et je retrou- ve le goût de la lecture ; je me suis fait construire un potager en hauteur et je re-cultive ; je marche, je pédale, j'ose dire que je vais dormir quand mon corps n'en veut plus (chaque ef- fort important est suivi, deux jours plus tard, d'un solide contrecoup). La tempête demeure. Le marin pilote le bateau qu'il commence à connaî- tre, dont il finit par accepter l'état peu engageant, sur des mers qu'il choisit en fonction de ses capacités. J'ai du mal à me reconnaître changé, diminué, moins capable. Je ne sais pas facilement dire précisément comment je vais. Il me faut me recon- naître un autre homme dans un au- tre corps, qui évolue un peu tous les jours. Mais "évoluer" est-il un mot approprié ? TÉMOIGNAGE D’ANDRÉ ELLEBOUDT Si vous aussi, comme André et bien d’autres, vous trouvez des solutions, quelques "trucs et astuces", vos témoignages nous intéressent. Ils pourraient soutenir d’autres personnes à entrer dans un phase de résilience (rebond). En région de Dinant, nous avons le projet de constituer un petit groupe de réflexions et d’échanges constructifs sur le sujet. Infos : Monique Collard • Altéo Dinant au 0476/84.00.74 • [email protected] Appel Focus groupe "Acteur de sa fibromyalgie" Dire que ma vie devient pénible est un euphémisme. Mon caractère change, je deviens facilement contrarié, d'humeurs inégales… Je fuis comme la peste les donneurs de conseils, souvent attentionnés mais tellement agaçants quand mon moral décroche.

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CONFÉRENCE

NAMUR

V O T R E R É G I O N

10EN MARCHE // 15 NOVEMBRE 2018

ANNONCE

Jambes : déplacement de la boîte aux lettres verte///Suite à la vente de notre ancienne agence deJambes qui a définitivement fermé ses portesle 1er août dernier, la boîte aux lettres a été dé-placée à quelques pas seulement. Elle se trouvedésormais à l’église Saint-Symphorien, avenueJean Materne 37 à 5100 Jambes.La boîte aux lettres sera relevée deux fois parsemaine.Vous pouvez y déposer tous vos documentsdestinés à la MC, hormis les certificats d’inca-pacité de travail.

MUTUALITECHRETIENNE

50+

Énéo Namur invite les +50 ans à la découverted'Amiens le 13 décembre///Au programme :• Départ à partir de 6h et trajet en autocar au départ de Ciney, Dinant,

Jambes, Namur et Tamines ; • En matinée, visite guidée de la cathédrale puis temps libre pour le

repas ;• En début d’après-midi, circuit panoramique commenté suivi d'une

flânerie sur le marché de Noël ;• En fin de journée, retour vers les régions (entre 21 et 22h).Date : le jeudi 13 décembreLieu : départ de Ciney, Dinant, Jambes, Namur et TaminesPrix : Membre Énéo 42 EUR (non-membre 50 EUR)Le prix comprend : le déplacement en car, les visites guidées prévues au pro-gramme, l’accompagnement et l'assurance Énéo. Non inclus : le repas de midi.Infos et inscriptions (av. 30 novembre) : Énéo activités d'un jour, rue des Tanneries 55 à Namur (lu-ve de 9h à 12h) • 081/24.48.97 • [email protected] bulletin de virement confirmant votre inscription vous sera envoyé parcourrier.En cas d'annulation : à partir du 4 décembre : retenue de 25 euros. Aucun rem-boursement en cas d'annulation à partir 7 décembre. Les heures de départvous seront envoyées quelques jours avant l'excursion.

Le burn-out parental : une conférence réservée aux professionnels///

>> La Mutualité chrétienne et l’Université catholique deLouvain ont le plaisir de convier les professionnels à uneconférence sur le thème du "burn-out parental".

Que vous soyez psychologue, médecin, assis-tant social… il vous arrive certainement dansvotre pratique professionnelle de rencontrerdes parents épuisés, dépassés dans leur rôlede parent, qui manifestent des compor -tements qui vous interpellent. Les profes-seures Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczakde l’UCLouvain, expertes du burn-out paren-tal, souhaitent partager les résultats issus deplusieurs études qu’elles ont menées cesderniers mois.Les points suivants seront abordés :• Qu’est-ce que le burn-out parental ?• Comment le diagnostiquer ? Présentation d’un outil simple et gratuit.• Quelles sont les conséquences du burn-out parental pour le parent,

son conjoint et ses enfants ?• Quelle(s) différence(s) avec le burn-out professionnel et la dépres-

sion ? Poser un diagnostic différentiel.• Qui est concerné ? Identifier le public à risque.• Comprendre le burn-out parental : identifier aisément les facteurs

qui ont mené le parent au burn-out.• Comment l’accompagner ? Proposer une prise en charge efficace.

La conférence sera dispensée dans six villes de Wallonie et Bruxellesafin de permettre au plus grand nombre de participer. Lors de celle-ci,vous aurez l’occasion d’enrichir vos connaissances en matière de dé-tection et d’accompagnement du burn-out parental.Pour Namur, rendez-vous le 11 décembre de 12h30 à 15hInfos et inscription : [email protected] • www.mc.be/burnout-parent

MUTUALITECHRETIENNE

Focus

Fibromyalgie : "Dire que ma vie devient pénible est un euphémisme."

Peut-on continuer à faire, à vivre comme si de rien n'était lorsque l'on constate à l'aube de la cin-quantaine que le quotidien ne sera plus aussi souriant ? André Elleboudt témoigne…

L'annonce d'un diagnostic de fi-bromyalgie vient interrompre la sé-rénité de ma vie. La fibromyalgie estun syndrome dont la cause est en-core inconnue. La maladie est diag-nostiquée en 2000 et depuis, c'est régulièrement que les symptômes sedéveloppent et s'accumulent. Ma vieest très impactée.

L'histoire commence avec les jambessans repos. Elles pédalent toute lanuit ou presque, ce qui impacte lesommeil du conjoint. Si cela arriveen état de réveil, il s'agit d'un état in-fernal, les jambes réagissant un peucomme un élastique qui se tend etsoudain se lâche. Apparais-sent alors des douleursun peu partout dans lecorps, surprenantes,fortes ou très fortes,de durées limitéessuivies, dans la chro-nologie du mal, dedouleurs plus cibléesqui voyagent et perdurent :articulations des doigts et orteils,hanches, épaules, poignets, che-villes, hypersensibilité de la peauaux différences de température.

Dire que ma vie devient pénible estun euphémisme. Mon caractèrechange, je deviens facilement con -trarié, d'humeurs inégales… Monpaysage physique et mental se dété-riore. Et même si les rencontres fré-quentes du médecin de référence aucentre de la douleur sont salutaires,je vis la solitude du douloureux. Laprésence d'une famille (épouse etenfants) très attentive est un élémentcapital d'équilibre dans la vie quoti-dienne, mais je souffre seul, je merenferme !

Et puis, voilà des fatigues surpriseset très handicapantes (elles ôtent

toute énergie) qui deviendront chro-niques. Elles désorganisent tout lefonctionnement du corps, du travail,des loisirs… de la vie. Si on ajoute au tableau un sommeil trèsperturbé, des troubles dela mémoire et de l'at-tention, le tableau estpresque complet caril reste parfois à subirles effets secondairesde certains médica-ments. Cependant j'i -gnorais que tout cela allaitavoir une conséquence très im-portante sur la destruction de la force

mentale. C'est l'enfer.

Trois coins de ciel bleupendant ces bientôtvingt années. Le sou-tien de mon épouse,de nos enfants, de cer-tains collègues, d'amis

informés. Les rencon-tres salvatrices avec le

psy chologue au rythme desix semaines. Le traitement kiné

hebdomadaire et ostéo mensuel.

Me plaindre, c'est me subir une se-conde fois. Je tâche alors de mettreen place des stratégies personnellespour garder le nez hors de l'eau. J'é -cris beaucoup, depuis toujours. Je

fuis comme la peste les donneurs deconseils, souvent attentionnés maistellement agaçants quand mon mo-ral décroche. Je ferme les oreilles à

tous les souhaits de "bon cou-rage", comme si je n'en

avais pas !

Je me crée des îlots debien-être : j'ai achetéune liseuse et je retrou -

ve le goût de la lecture ;je me suis fait con struire

un potager en hauteur et jere-cultive ; je mar che, je pédale,

j'ose dire que je vais dormir quandmon corps n'en veut plus (chaque ef-fort important est suivi, deux joursplus tard, d'un solide contrecoup).

La tempête demeure. Le marin pilotele bateau qu'il commence à connaî-tre, dont il finit par accepter l'étatpeu engageant, sur des mers qu'ilchoisit en fonction de ses capacités.J'ai du mal à me reconnaître changé,diminué, moins capable. Je ne saispas facilement dire précisémentcomment je vais. Il me faut me recon-naître un autre homme dans un au-tre corps, qui évolue un peu tous lesjours. Mais "évoluer" est-il un motapproprié ?

TÉMOIGNAGE D’ANDRÉ ELLEBOUDT

Si vous aussi, comme André et bien d’autres, vous trouvez des solutions, quelques"trucs et astuces", vos témoignages nous intéressent.Ils pourraient soutenir d’autres personnes à entrer dans un phase de résilience (rebond). En région de Dinant, nous avons le projet de constituer un petit groupe de réflexions et d’échanges constructifs sur le sujet.

Infos : Monique Collard • Altéo Dinant au 0476/84.00.74 •[email protected]

Appel Focus groupe "Acteur de sa fibromyalgie"

Dire que ma vie devient pénible est uneuphémisme.

Mon caractère change,je deviens facilementcontrarié, d'humeurs

inégales…

Je fuis comme la peste les donneurs de

conseils, souventattentionnés maistellement agaçantsquand mon moral

décroche.

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NAMUR

V O T R E R É G I O N

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Mutualité chrétienne de la Province de Namur55 rue des Tanneries à 5000 Namur

Éditeur responsable : Alexandre VerhammeFax : 081/23.08.94

E-mail : [email protected]

Tél. : 081/24.48.11Une erreur dans votre adresse postale ? Signalez-le via www.mc.be/journal

ou auprès du 0800/10 9 8 7

EN MARCHE // 15 NOVEMBRE 2018

Gros plan

L’accréditation "Or" : explication d’une démarche complexe

La Clinique Saint-Luc est "accréditée Or" depuis le mois de juillet. Explication d'une démarche complexe qui doit sa réussite à la mobilisation de l’ensemble du personnel.

La problématique de la sécuritédu patient est au centre des préoc-cupations de l’opinion publique. Denombreuses organisations interna-tionales telles que l’Organisationmondiale de la santé (OMS), l’Orga-nisation de coopération et de déve-loppement économiques (OCDE) oula Commission européenne se pen-chent de plus en plus sur cette ques-tion. Plusieurs recommandationsont ainsi été formulées en vue depro mouvoir la sécurité des patients.En Belgique, le Centre fédéral d’ex-pertise des soins de santé (KCE) a dé-montré qu’il existe une réelle marged’amélioration de la performance dusystème de santé national. Dans cecontexte, afin de maîtriser les dé-penses en soins de santé, les autori-tés publiques souhaitent que les ins-titutions de soins rationali-sent leurs modèles de ges-tion. La mise en placedu projet "Pay for Qua-lity" en 2018, introduitla notion de finance-ment variable des hô-pitaux en fonction deleurs performances qua-litatives. L’accréditationfait partie de ces critères quali-tatifs reconnus par nos instances di-rigeantes.Les régions ont également embrayédans ce processus. La Flandre a ainsiaffiché sa volonté de remplacer lesystème d’agrément des hôpitauxpar la démarche d’accréditationalors que la Wallonie a adopté un"Plan wallon pour la qualité". Au-delà de cette prise de conscience po-litique, nos patients et usagers mani-festent des exigences qualitativesbien légitimes. Répondre à ces at-tentes implique une réflexion con -tinue sur nos processus de soins afinqu’ils restent conformes aux stan-dards de soins actuels.

Qu'est-ce que l'accréditation ?L’accréditation est une évaluationexterne de l’hôpital se basant sur desnormes internationalement recon-nues. Être accrédité, c’est répondre àl’ensemble de ces normes qui tou-chent l’ensemble du fonctionnementet des pratiques. Elle est réalisée parun organisme externe compétent(Accréditation Canada Internationaldans le cas de la Clinique Saint-Luc).Entrer dans cette démarche donneaux institutions de soins de santé lesmoyens d’évaluer et d’améliorer laqualité de leurs services de manièrerégulière et continue. Il s'agit égale-ment de définir une véritable straté-gie en termes d’objectifs communs àatteindre.Obtenir ce label est un gage de qua-lité qui prouve aux patients et auxpartenaires de soins de santé quel’institution met en place des proces-sus validés dont le but prioritaire est

d’assurer la qualité dessoins et la sécurité.

Différents niveaux d’accréditation

L’accréditation est unprocessus continu. Ac-creditation Canada In-ternational (ACI) prévoitainsi plusieurs niveauxde certification (Or, Pla-tine ou Diamant) enfonction des normes atteintes. La Clinique Saint-Luc a décroché le ni-veau "Or" et fait ainsi la preuve qu’elletraite des structures et des processusde base liés aux éléments fondamen-taux de la sécurité et de la qualité. Ils’agit maintenant de pérenniser lesactions mises en place, de faire fonc-

tionner le processus d’améliorationcontinue pour augmenter

encore la qualité et la sécurité.

Le niveau "platine"met l’accent sur deséléments clés du pro cessus de prise

en char ge, en les nor-malisant, en incluant

le patient et le personnelde manière plus prégnante

dans les décisions. Le niveau "dia-mant" s’intéresse, quant à lui, au suivides indicateurs de résultats, en utili-sant les preuves et les bonnes pra-tiques pour améliorer les services eten se comparant aux autres orga-nismes.

Notre démarche interneLe processus a commencé en 2015sous l’impulsion du Conseil d’admi-nistration et du Comité de direction.Ce processus s'inscrivait à part en-tière dans une démarche globaled’amélioration continue déjà pré-sente dans notre institution. En effet,des initiatives locales de services oude départements avaient montré laplus-value de différentes démarchesqualité, par exemple :• La certification ISO 9001 de notre

laboratoire de biologie clinique en2012.

• L’accréditation ISO 15189 de notrelaboratoire de biologie cliniquepour plusieurs analyses de biolo-gie moléculaire.

• L’obtention d’une mention spé-ciale au Prix wallon de la Qualité2015, en reconnaissance de sa stra-tégie et de son leadership partagé.

• Le prix Wallon de la Qualité 2017 :"réussir par les talents du person-nel" obtenu par le Département Infirmier, Paramédical et Servicesassociés.

• Le diplôme ASPE, à trois reprises,prenant en compte le degré de sa-tisfaction de nos patients.

Trois ans plus tard, 1.021 critères "Or"sur 1.055 ont été atteints et 100% despratiques organisationnelles requi -ses ont été remplies. Ces résultatssont le fruit de l’implication de cha -que membre du personnel animéd’un esprit de collaboration transver-sale et orienté vers le patient.

Entrer dans cette démarche

donne aux institutionsde soins de santé

les moyens d’évalueret d’améliorer laqualité de leurs

services.

Concrètement, qu’est-ce cela a changé ?

La démarche d’accréditation a no-tamment permis :• Un renforcement des procédures

d’identification, à l’admission et àchaque rencontre du patient avecles professionnels de santé.

• La création de nombreux outilsstructurés d’information du pa-tient dans tous les secteurs d’acti-vité.

• La mise en place de nouveauxéqui pements, un renforcement dela traçabilité et du suivi de l’entre-tien préventif du matériel médical.

• La mise en place d’un plan straté-gique institutionnel intégrant leplan qualité et le plan de gestiondes risques.

• La mise en place d’audits dans denombreux secteurs, incluant l’avisdu patient.

Nos enjeux pour le futur :pérenniser la démarche et la culture !

• Consolider la culture qualité insti-tutionnelle centrée sur le patient, lemanagement par la qualité et l’ex-cellence des processus.

• Renforcer la logique de prise encharge intégrée des patients.

• Poursuivre le processus d’amélio-ration continue de la qualité et dela sécurité afin de garantir uneprise en charge optimale des pa-tients suivant deux approches :l'une multidisciplinaire relativeaux processus et l'autre indivi-duelle relative aux comportements.

• Renforcer la prise en compte del’expérience du patient dans lesprocessus de décisions et de soins,déterminer avec lui ses besoins etoutils en matière d’information.

• Déployer la gestion et le suivi deprojets dans tous les secteurs del’institution.

• Assurer l’épanouissement du per-sonnel, accroître ses compétenceset ses performances dans un envi-ronnement sécuritaire.

• Être un leader dans la maîtrise etl’amélioration des processus.

• Garantir l’attribution des pointsliés à l’accréditation dans le cadredu P4Q.

// THIBAUT BERTRANDCHARGÉ DE COMMUNICATION

DE LA CLINIQUE ST-LUC