E.LECLERC ACTEUR CONOMIQUE ENGAG · 2018-05-18 · E.LECLERC D VELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / N O....

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ZÉRO DÉCHET ET LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE P.16 MAGASINS SOBRES P.18 RELATION CLIENT P.10 DÉVELOPPEMENT DURABLE LE MAG E.LECLERC ACTEUR ÉCONOMIQUE ENGAGÉ N O . 1 - JUIN 2016

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ZÉRO DÉCHET ET LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE P.16

MAGASINS SOBRES P.18

RELATION CLIENT P.10

DÉVELOPPEMENT DURABLE LE MAG

E.LECLERC ACTEUR ÉCONOMIQUE ENGAGÉ

NO . 1 -

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4E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016

10

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04 EDITOMichel-Edouard LECLERC

05 MOUVEMENT ENGAGÉ Valeurs et combats

06 HISTOIRE du Mouvement

07 PROFIL du Mouvement

08 MODÈLE ÉCONOMIQUE original au service du consommateur

09 LE DÉVELOPPEMENT DURABLE vu par Muriel SANCEO-BIGARD

10 RELATION CLIENT

12 RELATION FOURNISSEURS ET OFFRE RESPONSABLE

14 PARTENAIRE ET SOLIDAIRE DES TERRITOIRES

16 ZÉRO DÉCHET ET LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

18 MAGASINS SOBRES

20 DÉVELOPPEMENT DURABLE : E.LECLERC, UN PIONNIER QUI OUVRE LA VOIE

SOMMAIRE

04

12

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14

16

Photos de couverture : Noir & blanc : Centre E.Leclerc de Provins Couleur : Centre E.Leclerc de Mimizan

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EDITOMICHEL EDOUARDLECLERC

Quel plaisir pour moi de signer

l’édito de ce premier magazine du

développement durable by E.Leclerc.

Il y a en effet une grande satisfaction

à présenter dans ce document aussi

bien l’expression de nos valeurs, que

les actions concrètes des magasins,

des centrales et de toutes les autres

entités du Mouvement.

La critique contre la distribution

est un art très consommé en

France… Mais combien sont-ils,

les donneurs de leçons, à pouvoir

mobiliser chaque année plus d’un

demi-million de Français sur une

cause environnementale, comme y

parvient E.Leclerc avec “Nettoyons

la nature” ?

Vingt ans après avoir supprimé

les sacs en plastique aux caisses

des magasins, E.Leclerc voit enfin

son action saluée par les pouvoirs

publics qui viennent d’imposer la

généralisation de cette pratique à

l’ensemble du commerce français.

Mieux vaut tard que jamais !

Pendant ce temps, E.Leclerc continue

d’avancer. Lutte contre le gaspillage

alimentaire, réduction de l’empreinte

carbone, économies d’énergie,

recyclage, préservation des espèces…

ça bouge dans tout le Mouvement

E.Leclerc, et c’est une bonne chose.

Eh oui…les collaborateurs et les

fournisseurs de l’enseigne sont aussi

des habitants de cette planète, et eux

aussi veulent protéger la biodiversité

et réduire les pollutions.

Le respect de l’environnement ne

peut se résumer à une opération

marketing. Face aux préoccupations

écologiques, il convient d’agir. Tous

les jours. C’est bien cette démarche de

progrès continu qui sera démontrée

dans ce magazine !

UN MOUVEMENT ENGAGÉDepuis toujours, le Mouvement E.Leclerc a une stratégie unique : casser les monopoles dans l’intérêt du consommateur et concevoir des modes de consommation durables et responsables, capables de les satisfaire et de répondre à leurs besoins.

Aujourd’hui, le Mouvement compte 729 magasins en Europe. Chaque adhérent, propriétaire indépendant de son magasin, est un partenaire économique de sa région, en prise avec la vie locale, engagé dans sa communauté et ouvert sur l’extérieur.

L’indépendance dans la solidarité constitue le fondement du Mouvement E.Leclerc. Il encourage adhérents et col-laborateurs à être créatifs, à affirmer la différence de leur modèle, il leur offre de multiples possibilités d’entreprendre et d’évoluer. Tous sont animés par une même volonté : défendre les intérêts des consommateurs, qu’ils soient économiques, sociétaux ou environnementaux.

Le Mouvement E.Leclerc a toujours mené

un combat pour aider les clients dans

leurs choix de consommation.

En effet, la consommation est au centre

des débats sur l’impact de nos modes

de vie sur notre environnement et plus

largement sur notre société.

Conscient de son rôle « d’influenceur » en

matière de consommation, le Mouvement

E.Leclerc s’est engagé à favoriser de

nouvelles pratiques et de nouveaux comportements, voire pour faire évoluer certaines lois : suppression des sacs de caisse, opération “ Nettoyons la nature ”, incitations aux économies d’énergie, accessibilité aux biocarburants, facilitation de l’usage des véhicules électriques, etc.

L’Enseigne est un pionnier qui ouvre les voies et qui y associe ses clients. Dans une démarche d’amélioration continue qui cherche à réduire ses impacts

négatifs et à multiplier ses impacts

positifs, elle propose à ses clients des

solutions pour une consommation qui

respecte les hommes et l’environnement.

La sensibilisation s’effectue également via

des sites web (www.ecosocioconso.com

et www.mouvement-leclerc.com )

qui permettent de réfléchir sur les

modes de consommation et guident les

consommateurs vers des achats plus

responsables.

PROTECTION DU CONSOMMATEUR ET SENSIBILISATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE :

LES COMBATS E.LECLERC

LOISIRSV

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7 8E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016 E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016

HISTOIRE DU MOUVEMENT

1949

1er magasin à Landerneau, en

Bretagne

1970

Création de la centrale d’achats

nationale, le GALEC

1979

Création de Siplec, société d’importation

pétrolière, pour combattre le

monopole des compagnies pétrolières

1986

1er Manège à Bijoux

1988

Révolution dans la distribution

avec la naissance de la parapharmacie

E.Leclerc et l’ouverture d’E.Leclerc voyages

1996

Haro sur le sac de caisse jetable :

proposition de sacs réutilisables,

recyclables et échangeables

à vie

1997

1ère édition de « Nettoyons

la nature »

1999

Encore plus de place à l’ancrage

local : « Nos régions ont du talent » est une

nouvelle marque de l’Enseigne

2006

Quiestlemoins- -cher.com,

1er comparateur de prix sur

internet

1994

Lancement du 1er Espace

Culturel

2007

1er concept Drive

2013 2015

L’Enseigne renouvelle son

partenariat avec la FEEF

(Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France) pour

lutter contre la fragilité des

PME.

100% de l’huile de palme

intégrée dans les produits à

marque E.Leclerc est certifiée

RSPO

1949, en Bretagne, Edouard Leclerc se lance dans une aventure humaine et collective avec une

poignée d’entrepreneurs. Le Mouvement a créé sa propre voie, avec pour fondement la protection

des intérêts du consommateur et l’amélioration de leur pouvoir d’achat.

Retour sur 66 ans d’un mouvement pionnier qui ouvre les voies d’une autre distribution :

PROFIL DU MOUVEMENT

L’AVENIR DU MOUVEMENTLes moteurs de la dynamique E.Leclerc

499 adhérents en France

110 000 collaborateurs

+ de 150 métiers

44,5% de part de marché Drive

652 magasins en France

588 Drives

87 magasins à l’International

2 052 enseignes spécialisées

16 centrales régionales françaises

LE MOUVEMENT EN CHIFFRES

Révolution numérique :

1 milliard d’€ d’investissements entre 2014 et 2016

42,2 milliards d’€ de CA avec carburant

20% de part de marché en France

2010

Les Alliances Locales ,

un partenariat de proximité qui valorise

les producteurs locaux

2012

Lancement du programme « sourcing

responsable » de Siplec pour

diminuer l’impact environnemental

et améliorer les conditions

sociales des fournisseurs

près de 10 000 embauches nettes entre 2014 et 2016

+3,4% de fréquentation des magasins

Briser les monopoles et développer des nouveaux marchés

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MODÈLE ÉCONOMIQUE ORIGINAL AU SERVICE DU CONSOMMATEUR

KERMENÉ(Viande)

E.LECLERC VOYAGES (Voyages)

DEVINLEC (Bijoux)

SCAMARK(Marque de distributeur)

SCAPAUTO(Auto)

UNILEC(Développement international)

LOGILEC(Logistique)

SIPLEC(Achat à l’international)

SCAPMARÉE (Produits de la mer)

EDEL(Banque)

VERALEC(Arts de la table)

BTLEC(Produits blancs, bruns, gris)

ACDLec (Association des

Centres Distributeurs E.Leclerc)O

RG

AN

E ST

RATÉGIQUE

Galec (Groupement

d’Achats des centres E.Leclerc)

ORGANE NA

TIO

NA

L

Les Centrales d’Achats Régionales

ORGANES RÉGIONAU

X

LES MAGASINS

L’ORGANISATION DU MOUVEMENT

LA 1ÈRE GÉNÉRATION DES

CENTRES E.LECLERC A APPRIS À GÉRER

DES SUPÉRETTES ET SUPERMARCHÉS.

E.LECLERC EST ENSUITE DEVENU LA PREMIÈRE

ENSEIGNE D’HYPERS. LA 3ÈME GÉNÉRATION DOIT FAIRE

BÉNÉFICIER LES CONSOMMATEURS DE LA RÉVOLUTION DIGITALE.

EN QUOI LE MOUVEMENT E.LECLERC

CONSTITUE-T-IL UN MODÈLE

ÉCONOMIQUE À PART DANS LE

PAYSAGE DE LA DISTRIBUTION ?

Bâti sur la notion d’indépendance, les adhérents du Mouvement E.Leclerc sont de véritables entrepreneurs, propriétaires de leur commerce. Le Mouvement a toujours misé sur les hommes et les femmes qui le constituent. Il est aujourd’hui le seul qui offre l’opportunité à de jeunes salariés de devenir propriétaires de leur magasin. Dans un véritable esprit de coopération et de solidarité, les adhérents sont autonomes mais doivent respecter quelques règles et pratiques : vendre au prix le plus bas, distribuer 25% des bénéfices aux collaborateurs, participer bénévole-ment à la gestion des outils collectifs du Mouvement, etc.

LE MODÈLE E.LECLERC A MONTRÉ

SA PERFORMANCE. MALGRÉ UN

CONTEXTE DE CRISE, LE CHIFFRE

D’AFFAIRES ET LES PARTS DE MAR-

CHÉ SONT EN CROISSANCE. QUELLE

EST LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPE-

MENT POUR LES ANNÉES À VENIR ?

L’évolution des comportements des

consommateurs et la montée en puis-

sance du digital dans les pratiques de

consommation confirment notre stra-

tégie d’évolution de l’Enseigne vers une

marque multicanal et multi-spécialiste.

Nous avons lancé un plan d’investis-

sement de 1 milliard d’euros et allons

créer près de 10 000 emplois en 3 ans.

Les investissements seront ven-

tilés tant en logistique, que dans la

modernisation des magasins, ou le

développement et l’optimisation des

sites internet.

Effectivement, internet a vocation

à structurer toute la relation clients,

à exposer l’intégralité et la diversité

de l’offre commerciale. Nous laissons

ensuite au consommateur le choix

d’acheter en direct, dans des points

d’enlèvement, des drives, des ma-

gasins spécialisés autour des hypers…

Les embauches et formations des

salariés seront naturellement au

cœur de cette stratégie. Nous avons

besoin de recruter des centaines de

talents en informatique, en logis-

tique mais aussi dans les métiers

du frais ou encore des experts de

notre offre non-alimentaire (librai-

res, pharmacien(ne)s, multimédias,

esthéticien(ne)s, mécaniciens, agents

de voyage, opticien(ne)s…)

Michel-Edouard LECLERC

MURIEL SANCÉO-BIGARDPrésidente de la Commission Qualité et Développement Durable

E.Leclerc est reconnu pour son

combat dédié à la défense du pouvoir

d’achat des consommateurs. Mais

cela ne se fait pas au détriment de la

qualité et du développement durable,

bien au contraire !

La commission que j’anime au sein

du Mouvement est en charge de la

stratégie globale dans les domaines

de la qualité et du développement

durable. Celle-ci est validée chaque

année par le comité stratégique

constitué de Michel Edouard Leclerc

et des 16 présidents de région. Ces

engagements sont ensuite déployés à

tous les niveaux : dans les magasins,

les concepts spécialisés (espace

culturel, parapharmacie, brico-jardi...),

les outils centraux (Galec, Scamark,

Siplec, Kermené...), et les centrales

régionales. Les équipes d’adhérents et

de permanents constituent les relais

indispensables pour assurer la bonne

mise en œuvre de cette stratégie.

Mais en tant que groupement

d ’ indépendants , i l est de la

responsabilité de chaque adhérent

d’appliquer et de porter cette politique

à son niveau.

Les sujets traités au sein de la

commission sont variés : application

des règlementations et des lois

(Inco, lois Grenelle, transition

énergétique...) ; contrôles d’hygiène ;

gestion des retraits et des rappels ;

certification de services AFNOR  ;

management des énergies selon

l’ISO 50001 ; lutte contre le gaspillage

alimentaire ; partenariats associatifs

(Banques alimentaires, La Ligue

contre le cancer…) ; nutrition...

Aujourd’hui, plus du tiers de nos

magasins est certifié par l’AFNOR sur

la qualité de services, fin 2016 nous

serons à 50%, et 100% en 2018. Cet

engagement fait de nous un pionnier

de la grande distribution dans ce

domaine. Les consommateurs sont

sensibles à tous ces efforts faits pour

leur offrir le meilleur parcours client

dans nos magasins.

Sur les cinq dernières années, de

nombreux adhérents ont investi

dans leurs magasins en faveur de

l’environnement : éclairage naturel

et led, fermeture des meubles froids,

énergie solaire, récupération de

chaleur, développement d’espaces

verts…, et dans les cinq prochaines

années, nous irons encore plus loin,

j’en suis certaine !

Toutes ces actions contribuent

à renforcer l’ancrage local des

adhérents sur leurs territoires,

car nous sommes aussi parmi les

premiers partenaires associatifs, que

ce soit au niveau culturel, sportif,

et caritatif.

LE DÉVELOPPEMENTDURABLE VU PAR

“ LE D

ÉVELOPPEMEN

T DURABLE

S’ORGANISE A

U SEIN D

U MOUVEM

ENT ”

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RELATION CLIENT

L’accessibilité au plus grand nombre est bien sûr une

question de prix mais aussi une question de proximité

et d’éducation à la consommation. Pour élargir l’offre sur

des segments comme le carburant, la parapharmacie, la

bijouterie ou encore la culture, l’Enseigne a dû mener

des combats, lutter contre des lois obsolètes, briser des

monopoles et développer de nouveaux savoir-faire.

Outre une politique très offensive en matière de prix bas

et d’offre diversifiée, E.Leclerc met à la disposition des

consommateurs des outils interactifs et innovants leur

permettant de mieux maîtriser leurs dépenses.

FAIRE BÉNÉFICIER LES CONSOMMATEURS DE LA RÉVOLUTION DIGITALELa stratégie multicanal déployée par E.Leclerc se traduit par une adaptation des services et outils mis en place pour guider les consommateurs dans leurs achats. E.LECLERC a développé des sites marchands spécialisés pour chacune de ses offres : optique, drive, voyages, vin, location…

Une dizaine d’applications web et mobiles propose une aide pour gérer ses courses, consulter les promotions, comparer les produits, localiser les stations de carburant les plus proches et leurs prix ou les bornes de rechargement des véhicules électriques.

E.Leclerc a été la première enseigne de la grande distribution à proposer des «  primes énergie  » destinées aux consommateurs qui font réaliser des travaux d’économie d’énergie dans leur logement. Avec ces primes, E. Leclerc donne un « coup de pouce » aux clients. Selon le type de travaux réalisés, E. Leclerc verse des cartes cadeaux « prime énergie  » valables dans tous les magasins E. Leclerc.

Depuis 66 ans, E. Leclerc poursuit un objectif : démocratiser la consommation et permettre au

plus grand nombre d’accéder à tous les produits et services. Le modèle économique E.Leclerc, fruit

d’une organisation coopérative, a prouvé son efficacité en créant une dynamique de croissance

au service des clients. Et la politique commerciale homogène et lisible pour les consommateurs

permet de conserver le leadership du groupe sur les prix bas.

POUR E. LECLERC, CE QUI COMPTE C’EST DE SATISFAIRE LES CONSOMMATEURS EN TERMES DE QUALITÉ D’OFFRE ET DE PRIX

En déployant une démarche de

certification de service, E.Leclerc

souhaite garantir aux clients un

accueil et des services de grande

qualité avant, pendant et après

leur visite. Les domaines d’action

identifiés concernent la facilité

d’accès au point de vente, l’accueil,

la propreté, le rangement, l’étiquetage,

le passage en caisse, les échanges

et remboursements. En 2015, c’est

déjà plus de 200 magasins qui ont

été certifiés.

Cette certification a permis aux

magasins de construire un projet

d’entreprise tourné vers le client,

une garantie de qualité de service

et d’accueil au quotidien.

Un investissement payant pour les

magasins qui en ont fait un levier

de performance économique et

commercial. C’est également en

interne un formidable outil de

management pour mobiliser et

fédérer les équipes. L’expérience

montre que les collaborateurs en

tirent un vrai sentiment de fierté.

AMÉLIORER LA QUALITÉ DES SERVICES PROPOSÉS

HANDICAP ET ACCUEIL CLIENT

“ Quelles que soient leurs différences, tous les clients sont les bienvenus ”.

> Depuis 2013, E.Leclerc propose à ses clients sourds et malentendants de rece-voir les renseignements qu’ils souhaitent sur les produits « Marque Repère », « Nos Régions ont du Talent » et « Eco+ ».

Fin 2014, grâce à la tech-nologie innovante de Sourdline®, l’action s’étend désormais au service con-sommateurs Allo E.Leclerc. Ces clients peuvent obtenir

des réponses à toutes les questions concernant le fonctionnement des dif-férents services, des ma-gasins et des concepts de l’Enseigne.

> Enfin, tous nos magasins certifiés sont engagés aux côtés de l’UNAPEI, premier mouvement français au ser-vice des personnes handi-capées mentales. Les col-laborateurs de ces magasins sont formés à l’accueil et à l’accompagnement de ce public.

TRANSFORMEZ VOS TRAVAUX D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE EN POUVOIR D’ACHAT

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RELATION FOURNISSEURS ET OFFRES RESPONSABLESEtablir des partenariats gagnant-gagnant avec nos fournisseurs permet d’aller plus

loin dans la relation et fait partie des fondamentaux du mouvement E.Leclerc.

Dès 2004, E.Leclerc s’est engagé dans une démarche en partenariat avec l’organisation TFT (The Forest Trust), portant sur 3 secteurs clés : le bois, le papier et l’huile de palme. Ainsi, l’Enseigne exclut le bois tropical d’origine non contrôlée de ses approvisionnements et augmente progressivement le nombre de références certifiées FSC (Forest Stewardship Council). L’Enseigne a également réduit l’empreinte huile de palme des produits à marque E. Leclerc en ayant atteint son objectif fixé en 2009, de proposer une offre 100% reponsable à fin 2015, soit par la substitution de l’huile de palme par d’autres matières grasses végétales, soit par de l’huile de palme certifiée RSPO (Roundtable on Sustainble Palm Oil), à minima Mass Balance. Aujourd’hui l’Enseigne va plus loin en s’engageant à travailler avec sa chaîne d’approvisionnement en faveur d’une huile de palme “Non Déforestation”.

PLAN FORÊT, E.LECLERC RÉDUIT SON EMPREINTE FORESTIÈRE

Notre démarche de responsabilité

sociétale, dans laquelle E. Leclerc

est engagé depuis longtemps, se

déploie auprès des industriels parte-

naires situés dans le monde entier,

y compris en Europe. En 2012, nous

avons initié le programme « sourcing

responsable » ; il concerne toutes les

catégories de produits (bazar, textile

et alimentation) que nous achetons à

travers 4 continents. Ce programme

rassemble aujourd’hui 75 industriels

et représente près de 30 % de nos

importations.

Notre objectif est d’accompagner

ces entreprises pendant au moins

trois ans pour qu’elles atteignent

des standards internationaux de

performance aussi bien en matière

sociale qu’environnementale. Cet

accompagnement est d’ordre fi-

nancier et technique ; il se traduit

par la prise en charge des presta-

tions d’audit, de préconisation

d’amélioration et de formation.

« Sourcing responsable », c’est aussi

un engagement de notre part à

garantir un niveau d’activités avec

l’industriel le temps de cette tran-

sition et des premiers retours sur

investissements.

Pour permettre aux industriels de

diminuer leur impact environne-

mental et d’améliorer leur conformité

sociale, nous nous appuyons sur deux

référentiels internationaux :

> La BSCI (Business Social Compli-

ance Initiative) pour réaliser les

audits sociaux. Elle vise à faire

progresser les conditions sociales

dans les usines avec lesquelles

collabore SIPLEC.

> Le GSCP (Global Social Compliance

Program) qui vise à améliorer la

protection de l’environnement avec

4 champs d’action prioritaires pour

nous : la consommation d’eau, les

rejets dans l’air, la consommation

d’énergie et la production de déchets.

La première à atteindre nos objectifs

a été une usine chinoise en 2013.

Elle a permis de montrer que le

coût des travaux de protection de

l’environnement pouvait être financé

par les économies et les gains de

productivité réalisés.

Il s’agit donc d’un programme ambi-

tieux sur lequel nous avons été pion-

nier avec une réelle volonté d’inscrire

ces partenariats dans une démarche

d’amélioration continue.

Régine Cuntzmann, Présidente de Siplec

(Société d’Importation d’E.Leclerc)

LE SOURCING RESPONSABLE : DES PARTENARIATS CONCRETS

ALLIANCES LOCALES

> EN 2015 10 000 PRODUCTEURS 150 À 200 M€ DE CA

> OBJECTIFS 2016 15 000 PRODUCTEURS 300 À 400 M€ DE CA

> Les centres E.Leclerc œuvrent

pour développer le tissu économ-

ique local, les terroirs, réduire les

impacts écologiques et proposer

des produits de qualité à bas prix.

Le programme « Alliances Locales »

formalise l’engagement direct des

magasins auprès des producteurs

régionaux. A ce jour, on compte

10 000 Alliances Locales, soit 30 à

50 producteurs par magasin. Pour

les magasins c’est une garantie d’un

approvisionnement local de qualité ;

pour les producteurs, une garantie

de débouchés et de développement

des exploitations ; pour les consom-

mateurs c’est l’accès à des circuits

courts, une relation rassurante

avec les producteurs.

Pour Jean-François Huet, Adhérent

en charge du développement des

Alliances Locales, « c’est avant tout

une histoire humaine, une rencon-

tre et un partage entre l’adhérent

et le producteur ».

> D’autre part, l’Enseigne s’est en-

gagée auprès des PME de la FEEF

(Fédération des Entreprises et En-

trepreneurs de France) sur des

délais de paiement plus courts, une

meilleure visibilité sur le chiffre

d’affaires et une valorisation des

PME auprès des consommateurs.

ACCOMPAGNEMENT DE NOS FOURNISSEURS POUR MIEUX CONCEVOIR ET MIEUX PRODUIRE

L’Enseigne accompagne 75% de ses fournisseurs de la Marque Repère et Nos Régions ont du Talent dans la diminution de leurs impacts écologiques depuis 2004

4 158 références Marque Repère et Nos Régions ont du Talent

1,8 milliard d’articles facturés

997 sites de production

E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016

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PARTENAIRE ET SOLIDAIRE DES TERRITOIRES

Chaque centre E.Leclerc est ancré dans son tissu local

et développe des liens avec les acteurs territoriaux.

En moyenne, un centre E.Leclerc soutient 14 associations.

En additionnant les actions de sponsoring et de mécénat

dans les domaines associatifs, sportifs et culturels,

l’Enseigne est sans aucun doute l’un des premiers

« parrain de la vie associative française ». Parmi les 8 358

associations locales soutenues par les centres E.Leclerc,

70% luttent contre la pauvreté et l’exclusion.

Au niveau national, l’Enseigne a choisi de s’investir sur

deux partenariats, dans le domaine de la santé et de la

solidarité alimentaire. Ces partenariats s’inscrivent dans

le long terme, et le Mouvement encourage l’implication

de l’ensemble des collaborateurs.

Le Mouvement E.Leclerc est une coopérative de commerçants indépendants. De ce fait, la

coopération fait partie de ses gènes. Que ce soit en interne, où l’on considère que la première des

richesses de l’entreprise est l’ensemble des hommes qui la constitue, ou en externe, où chaque

centre E.Leclerc est un acteur partenaire et solidaire des territoires et des grandes causes.

Depuis 2003, E.Leclerc est engagé au

côté de la Ligue contre le cancer, et plus

particulièrement dans le programme

de lutte contre le cancer chez les

adolescents.

Les adhérents engagés accueillent

chaque année les bénévoles de

l’association en magasin, permettant

ainsi une sensibilisation des publics

et parfois même un recrutement de

nouveaux bénévoles. Des cartes de

dons payables en caisse sont proposées

aux clients, ce qui permet d’éviter aux

bénévoles de gérer les flux d’argent

et de se consacrer au dialogue sur la

maladie et les besoins spécifiques des

adolescents. L’Enseigne a déployé en

2015 ce partenariat dans les drives.

L’intégralité des sommes est reversée

à l’association, les magasins y ajoutant

un abondement supplémentaire.

Ce mécénat s’inscrit dans la durée et

donne de la visibilité à l’association.

Il permet la mise en œuvre d’actions,

comme le financement de 34 projets

de recherche, la création d’espaces

de rencontre et de loisirs dédiés aux

adolescents au sein des hôpitaux,

comme à Strasbourg et bientôt à

Nantes.

TOUS UNISCONTRE LE CANCER

VALEUR FORMATION MÉTIER, PARTENAIRE DE L’EMPLOI DURABLE

La commission Valeur Formation Métier oeuvre pour relever les défis de la performance et de l’emploi durable dans un contexte où la digitalisation, les évolutions comportementales et l’organisation en entreprise font apparaître de nouveaux besoins en termes de compétences et d’organisation du travail.

En travaillant en étroite coopération avec les centres de formation professionnelle et le Galec sur les métiers du frais, nous avons remis à plat le dispositif de formation avec de fortes ambitions en matière de contenu, d’utilité pour les apprenants et de méthodes pédagogiques. Le programme prendra mieux en compte les contraintes légales et réglementaires, les meilleures pratiques professionnelles et les objectifs de l’Enseigne ; il alternera entre sessions en présentiel et e-learning.

BERTRAND LE CÔME, Président de la Commission

Valeur Formation Métier.

394 centres E.Leclerc et 290 Drives engagés en 2015

SOLIDAIRE DESBANQUES ALIMENTAIRES

2,5 M€ collectés depuis 13 ans

80% des jeunes touchés par le cancer peuvent être guéris

De nombreux magasins et centrales

régionales accompagnent les Banques

Alimentaires depuis plusieurs

années et font de l’Enseigne, une

des premières contributrices de

leur approvisionnement. L’enseigne

E.Leclerc représente ainsi 20% des

approvisionnements des Banques

Alimentaires auprès de la grande

distribution.

Depuis 2013, ce partenariat fait l’objet

d’une convention cadre nationale et se

développe autour de deux axes :

> Le don quotidien de produits retirés

de la vente. En 2015, cela représentait

7 114 tonnes de marchandises (20%

des approvisionnements des Banques

Alimentaires auprès des enseignes de

la grande distribution), soit l’équivalent

de 14 millions de repas.

> L’accueil des bénévoles lors de la col-

lecte auprès des clients. En 2015, ce

sont 2 044 tonnes de marchandises qui

ont été récoltées dans 587 magasins et

drives E.Leclerc.

Pour aller plus loin, E.Leclerc est

devenue en 2015 “Entreprise solidaire”

des Banques Alimentaires et participe

ainsi au financement de l’extension et

de la modernisation des infrastructures

des Banques Alimentaires.

En 2015,

7 114 tonnes données par les magasins

2 044 tonnes collectées auprès

des clients

soit au total plus de

18 millions de repas

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17 18E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016 E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016

ZÉRO DÉCHET ET LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Le travail de fond sur les déchets au sein de l’Enseigne

s’est transformé en projet ambitieux au nom de code :

« zéro déchet ». L’objectif est clair : ne plus avoir de dé-

chets non valorisés.

Pour cela, deux axes ont été retenus :

> la réduction à la source,

> la valorisation maximale de tous les déchets.

Concernant la réduction à la source, l’Enseigne cherche

à réduire, substituer ou rendre recyclable tous les embal-

lages de transport, de conditionnement ou d’exposition

de produits utilisés ou vendus en magasin.

Afin d’atteindre une valorisation optimale des déchets

générés par nos sites, l’Enseigne met à disposition des

magasins des outils opérationnels (manuels, fiches

pratiques, échanges d’expérience…) ainsi que des for-

mations pour aider l’ensemble des collaborateurs dans

leurs changements de pratiques.

Et pour permettre aux sites de tout trier, l’Enseigne

travaille à la mise en place de nouvelles filières. C’est le

cas des cintres, des caisses en polystyrène expansé, des

sceaux des fleurs, et des cartes de fidélité par exemple.

Réduire toutes les sources de gaspillage, donner une seconde vie aux produits, recycler tout ce

qui est recyclable. E.Leclerc relève le défi de faire évoluer les comportements en profondeur et

de s’engager dans le développement de l’économie circulaire.

LES SOUPES « BON ET BIEN »*, réalisées à partir des « légumes moches », non conformes aux exigences du marché, sont en vente dans les magasins de Templeuve, Wattrelos et Lille Fives et bientôt dans plusieurs magasins du Nord.

« Une expérience de coopération entre grands chefs, agriculteurs, industriels, banques alimen-taires et distributeurs, qui allie tous les volets du développement durable », assure Thomas Pocher, adhérent du magasin de Templeuve.

« Nous avions à cœur de partager la lutte contre le gaspillage en général sur nos territoires, et la volonté d’en faire une opportunité d’emploi et de création de valeur. »

Cette initiative exemplaire a permis :

> la réinsertion de 8 salariés éloignés de l’emploi et de nouveaux débouchés pour les producteurs,

> d’agir dans la lutte contre le gaspillage alimentaire,

> de développer un modèle économique répondant aux problématiques d’approvisionnement et de commercialisation.

Par ce projet, l’Enseigne cultive l’innovation socié-tale avec l’audace qui caractérise le Mouvement E.Leclerc. L’ambition est de développer le concept, de massifier les volumes de légumes et d’emplois, d’élargir la gamme, de s’ouvrir aux marchés des collectivités...

STOP AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE

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DE LA SUPPRESSION

DES SACS DE CAISSE

À LA LUTTE CONTRE

LE GASPILLAGE

ALIMENTAIRE :

E.LECLERC,

UN PIONNIER

QUI OUVRE

LA VOIE

Au sein des magasins, les phases les plus critiques en

termes de gaspillage alimentaire se trouvent au niveau de

l’approvisionnement, de la gestion des rayons du magasin

et du comportement des clients.

Depuis de nombreuses années, l’ensemble des points de

vente agit de façon préventive en améliorant la gestion

des stocks, en travaillant sur la valorisation des produits

(exemple des soupes Bon et Bien), le don et l’élimination

des déchets non évités en choisissant la solution qui aura

le moins d’impact sur l’environnement.

L’Enseigne a renforcé son engagement dans la lutte contre le

gaspillage alimentaire en signant, en 2013, le pacte national et

en concrétisant notamment un partenariat avec les banques

alimentaires. Aujourd’hui, c’est l’ensemble des magasins qui

œuvre au quotidien avec les associations locales et qui partage

ce combat sociétal contre le gaspillage alimentaire et pour la

redistribution des denrées. A l’échelle du mouvement, cela

représente plus de 24 000 tonnes de marchandises données

chaque année aux associations de collecte de dons alimentaires.

95% des magasins ont formalisé une convention avec au

moins une association et 50% en ont 3 ou plus.

+ de 13types de déchets triés quotidiennement par les magasins

100 % des cabasrapportés par les clients sont recyclés par les magasins.

*Entreprise solidaire co-créée par E.Leclerc, les Banques Alimentaires, Mc Cain, Le Gappi, Randstad

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19 20E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016 E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016

MAGASINS SOBRES

> meilleure intégration aux paysages et à l’architecture

régionale,

> accessibilité aux piétons et aux différents types de

transports verts,

> réduction de la facture énergétique : réfrigération

des rayons froids et surgelés, éclairage, climatisation,

informatique et terminaux de paiement, …

> préservation des ressources naturelles en récupérant

les eaux de pluie et en développant des zones dédiées

au recyclage des déchets.

Dans le réseau E.Leclerc, les innovations commencent

toujours par des tests grandeur nature.

Par exemple, le magasin de Saint-Amand-les-Eaux travaille

sur la production de froid, l’intégration paysagère (façade

de briques, murs végétaux, colonnes en bois…). Quant

au centre E.Leclerc de Saint Aunès, il a pu installer l’une

des plus puissantes centrales photovoltaïques d’Europe

avec 5 472 panneaux solaires, sous forme d’ombrières,

sur son parking. Les expériences se multiplient en France

mais également dans le réseau européen.

Avec le programme « magasins sobres », les centres E.Leclerc sont engagés dans une démarche

de réduction des impacts de leurs activités sur l’environnement. 4 axes principaux guident les

choix de conception ou de rénovation des bâtiments de l’Enseigne :

L’Enseigne s’est associée en 2012 à

Renault pour promouvoir et faciliter

l’utilisation du véhicule électrique.

Ce partenariat permet d’organiser

des actions de sensibilisation auprès

du grand public, notamment en

exposant et en organisant des

essais de véhicules électriques

lors de l’installation de bornes de

rechargement dans les parkings

des magasins.

Aujourd’hui, plus de 170 magasins

ont installé des bornes de recharge

électrique accessibles à tous, et pour

certains, se sont équipés de véhicules

électriques pour l’usage de leur

personnel ou la location auprès des

clients. Par cette action, ils réduisent

l’empreinte environnementale de

l’accès aux magasins et répondent

aux trois enjeux de la transition

énergétique : la réduction des

émissions de gaz à effet de serre,

le développement d’alternatives à

l’utilisation des ressources pétrolières

et l’accessibilité aux solutions

durables par le plus grand nombre.

LES MAGASINS FACILITENT L’USAGE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : UN PARI GAGNANT«  Nous sommes persuadés que la maîtrise énergétique participe à renforcer notre compétitivité par la baisse des coûts. » Didier Giry, directeur du magasin de Roques sur Garonne donne le ton.

Son magasin, ainsi que ceux de La Réunion font figure de pionnier dans le paysage de la grande distribution. Dès 2014, ils ont obtenu le certificat AFNOR ISO 50001.

En s’inscrivant dans un système de management de l’énergie (SMé), ils ont réalisé des économies sur les factures énergétiques grâce à un suivi fin des consommations, mais aussi à la mise en place de mesures variées comme la fermeture des meubles froids, la ventilation naturelle ou encore l’utilisation de nouvelles technologies d’éclairage. La certification a pérennisé tous les efforts fournis, qu’ils soient humains, organisationnels ou encore financiers.Elle a également permis de fédérer les collaborateurs autour d’un projet commun lié à la performance énergétique créant ainsi une nouvelle dynamique d’entreprise.

A fin 2015, près d’une cinquantaine de sites (magasins et centrales régionales) sont certifiés ISO 50001 et l’ensemble de nos magasins est engagé dans une démarche de suivi et de réduction des consommations énergétiques.

170 centres E. Leclerc

équipés de bornes électriques de rechargement

DES OUTILS POUR DES MAGASINS ÉCONOMES

L’Enseigne a développé des outils qui apportent méthodologie, retours d’expérience et bonnes pratiques

développées par des magasins pilotes :

> un programme Primes Energie spécifique aux points de vente qui identifie des opérations innovantes et participe

à leur financement (éclairage LED, récupération de chaleur des groupes de production de froid, fermeture des meubles

froids de vente…). Forte de ce succès, L’Enseigne a ouvert ce dispositif à tout type d’entreprises.

> un guide d’éco-conception des bâtiments pour concevoir ou rénover les bâtiments avec les meilleures techniques et pratiques d’efficacité énergétique, de confort thermique et visuel, d’intégration paysagère ou encore de mobilité durable.

> Une démarche de pilotage, de réduction des consommations et d’amélioration de la performance énergétique, allant pour certains jusqu’à la mise en place un système de management de l’énergie certifié ISO 50001.

+ de 50 sites certifiés ISO 50001 à fin 2015

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21 E.LECLERC DÉVELOPPEMENT DURABLE / LE MAG / NO. 1 / JUIN 2016

Dans le réseau E.Leclerc, les innovations commencent toujours par des tests grandeur nature.

Siège social, centrales, points de vente, nous assurons la promotion et la diffusion des bonnes pratiques par l’exemplarité de centres ou sites pilotes.

DÉVELOPPEMENT DURABLE : E.LECLERC, UN PIONNIER QUI

OUVRE LA VOIE

En 2015, le vote de la loi de transition énergétique pour une croissance verte officialise la fin des sacs de caisse à usage unique à échéance 2016.

Ce combat, l’enseigne E.Leclerc le mène depuis plus de 20 ans.

E.Leclerc fut la première enseigne de la grande distribution en France à avoir supprimé volontairement ses sacs en plastique dès 1996. Année après année, l’enseigne n’a eu de cesse de se mobiliser, au travers de campagne d’information, pour interpeller le citoyen responsable présent en chaque consommateur, et les pouvoirs publics, afin de faire avancer les réglementations et la législation en vigueur.

Il aura donc fallu 20 ans pour qu’une loi l’impose à l’ensemble des commerçants, et E.Leclerc est aujourd’hui satisfait d’avoir contribué à faire avancer l’action.

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