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Page 1 crédit : Florence Giuliani La Grange Rouge à Pâques 2009 Les événements bluegrass hexagonaux sont de plus en plus nombreux et riches, et l’année 2009 en sera encore une nou- velle preuve. Décidé à réitérer le masterclass qui avait réuni Tony Triska, Roland White et David Grier il y a 3 ans, ce pro- chain masterclass nous vaudra la visite de 3 musiciens d’ex- ception. JIM HURST: est devenu un musicien incontournable dans la sphère du Bluegrass. Ses influences que sont Tony Rice, Georges Shuffler, Doc Watson et Clarence White l’ont natu- rellement favorisé d’un jeu puissant, inventif et précis. Il a accompagné des stars de la musique Country comme Sara Evans, Travis Tritt, les McCarter Sister, puis a rejoint Claire Lynch et the Front Porch String Band. Il a reçu plusieurs Awards du meilleur guitariste de l’année par l’IBMA. ALAN MUNDE: Banjoiste de classe mondiale, il est l’un des pionniers en matière de banjo mélodique. Il a influencé plu- sieurs générations de banjoistes et reste un des maîtres in- contestés de cet instrument. Après avoir fait ses armes avec Jimmy Martin et ses Sunny Mountain Boys, après son travail avec Sam Bush sur Poor Richard Almanach, il est l’un des membres fondateurs du Country Gazette. Auteur de nom- breux ouvrages et méthodes, il enseigne à l’université de South Plains College, au Texas, d’où ont émergé de nom- breux musiciens professionnels. Sa visite en France est un événement et un grand bonheur pour tous les amateurs de Bluegrass en général, et de banjo en particulier. BYRON BERLINE: Violoniste préféré de Bill Monroe, il est un maître du fiddle moderne. Après avoir joint les Dillards, il intè- gre les mythiques Bluegrass Boys de Bill Monroe. S’en sui- vent des tournées prestigieuses avec entre autres les Flying Burrito Brothers, le Country Gazette, California. Il a enregistré avec les Rolling Stones, Bob Dylan, Elton John, les Byrds, Willie Nelson, Rod Stewart, Les Eagles, Emmylou Harris, Mahhattan Transfer, les Dobbie Brothers et bien d’autres. Il est le fondateur de l’Oklahoma International Bluegrass Festi- val. Attention ce master s’adresse aussi aux mandolinistes. Infos pratiques : Le prix du stage est de 180 euros et il comprend : 12 heures de stage du samedi 11 avril 2009 à 10h00 au dimanche à 17h00, L’hébergement sur place au gîte à partir du vendredi soir (apporter draps ou duvet ). Les repas du samedi midi, samedi soir et dimanche midi. L’entrée gratuite au concert du samedi soir pour les stagiaires. Le vendredi soir, un bœuf sera improvisé sur place entre les stagiaires et les profs. Un supplément de 20 € vous sera demandé si vous souhaitez dormir sur place le dimanche soir (le lundi 13 étant férié, Pâ- ques). Les inscriptions sont à faire auprès de la Grange Rouge, La Chapelle Naude 71500, Louhans. Contact : Pauline Dumontet. Tel : 03 85 75 85 75 Mail : [email protected] Sommaire Stage à La Grange Rouge, Editorial, Sommaire : 1 News et photos des News : 2 et 3 France Bluegrass Number two (engagez-vous, qu’il disait) : 4 Jack Danielle’s String Band : 5 Lampridic : 6 Mary - Lou : 7 Cabine 12 : 8 et 9 Lonesome day : 10 et 11 Philippe Chapuis : 12 et 13 Quelques banjoïstes à l’ouest de la France : 15 Tablature de guitare : « Gasology », d’Anthony Rice : 14 Relances et adhésion : 15 Editorial Tout d’abord, nous vous présentons tous nos vœux les plus sin- cères pour cette nouvelle année : « un’ bon’ et heureus’, et sur- tout l’santé à tertoutes et tertous ». Le festival bluegrass de La Roche sur Foron, au début du mois d’août, a été sans conteste un temps fort (même si ce n’est pas le seul) de notre année mu- sicale. Et la bonne surprise, la vraie révélation de ce festival, ce fut la découverte des groupes bretons. Une belle déferlante : Lonesome day, Cabine 12, Jack Danielle’s String Band, Mary Lou. Quelle fraîcheur, quelle spontanéité, quel dynamisme. Trop bien, il fallait faire davantage connaissance avec cette région si riche en musiciens de talent. Avec ce numéro « spécial Bre- tagne », c’est chose faite, enfin nous espérons. Et nous avons complété avec Lampridic (découvert dans le dernier journal Blue- grass, N : 70), avec Philippe Chapuis, surprenant guitariste d’Ile et Vilaine (mais pas un inconnu pour les habitués des campings musicaux …) et les quelques banjoïstes nouvellement dénoncés par la carte des banjoïstes de Gilles Rézard. Tout un programme qui permet sans doute de connaître davantage cette region et ces formations (qui ont coopéré spontanément à nos solicitations … merci). En espérant que cela vous plaise ! Rajoutez quelques news, l’annonce de la nouvelle opération « France Bluegrass », une tablature de guitare proposée par Laurent Vue, et vous aurez le sommaire de ce premier numéro 2009, année prometteuse pour notre musique, avec l’annonce d’un stage à la Grange Rouge (voir ci-contre). Nous ne savons pas s’il y a une crise ac- tuellement, mais pas chez nous ! DOMINIQUE & FRANCOIS

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crédit : Florence Giuliani

La Grange Rouge à Pâques 2009

Les événements bluegrass hexagonaux sont de plus en plus nombreux et riches, et l’année 2009 en sera encore une nou-velle preuve. Décidé à réitérer le masterclass qui avait réuni Tony Triska, Roland White et David Grier il y a 3 ans, ce pro-chain masterclass nous vaudra la visite de 3 musiciens d’ex-ception.

JIM HURST: est devenu un musicien incontournable dans la sphère du Bluegrass. Ses influences que sont Tony Rice, Georges Shuffler, Doc Watson et Clarence White l’ont natu-rellement favorisé d’un jeu puissant, inventif et précis. Il a accompagné des stars de la musique Country comme Sara Evans, Travis Tritt, les McCarter Sister, puis a rejoint Claire Lynch et the Front Porch String Band. Il a reçu plusieurs Awards du meilleur guitariste de l’année par l’IBMA.

ALAN MUNDE: Banjoiste de classe mondiale, il est l’un des pionniers en matière de banjo mélodique. Il a influencé plu-sieurs générations de banjoistes et reste un des maîtres in-contestés de cet instrument. Après avoir fait ses armes avec Jimmy Martin et ses Sunny Mountain Boys, après son travail avec Sam Bush sur Poor Richard Almanach, il est l’un des membres fondateurs du Country Gazette. Auteur de nom-breux ouvrages et méthodes, il enseigne à l’université de South Plains College, au Texas, d’où ont émergé de nom-breux musiciens professionnels. Sa visite en France est un événement et un grand bonheur pour tous les amateurs de Bluegrass en général, et de banjo en particulier.

BYRON BERLINE: Violoniste préféré de Bill Monroe, il est un maître du fiddle moderne. Après avoir joint les Dillards, il intè-gre les mythiques Bluegrass Boys de Bill Monroe. S’en sui-vent des tournées prestigieuses avec entre autres les Flying Burrito Brothers, le Country Gazette, California. Il a enregistré avec les Rolling Stones, Bob Dylan, Elton John, les Byrds, Willie Nelson, Rod Stewart, Les Eagles, Emmylou Harris, Mahhattan Transfer, les Dobbie Brothers et bien d’autres. Il est le fondateur de l’Oklahoma International Bluegrass Festi-val. Attention ce master s’adresse aussi aux mandolinistes.

Infos pratiques : Le prix du stage est de 180 euros et il comprend : 12 heures de stage du samedi 11 avril 2009 à 10h00 au dimanche à 17h00, L’hébergement sur place au gîte à partir du vendredi soir (apporter draps ou duvet ). Les repas du samedi midi, samedi soir et dimanche midi. L’entrée gratuite au concert du samedi soir pour les stagiaires. Le vendredi soir, un bœuf sera improvisé sur place entre les stagiaires et les profs. Un supplément de 20 € vous sera demandé si vous souhaitez dormir sur place le dimanche soir (le lundi 13 étant férié, Pâ-ques).

Les inscriptions sont à faire auprès de la Grange Rouge, La Chapelle Naude 71500, Louhans. Contact : Pauline Dumontet. Tel : 03 85 75 85 75 Mail : [email protected]

Sommaire

Stage à La Grange Rouge, Editorial, Sommaire : 1 News et photos des News : 2 et 3 France Bluegrass Number two (engagez-vous, qu’il disait) : 4

Jack Danielle’s String Band : 5 Lampridic : 6 Mary - Lou : 7 Cabine 12 : 8 et 9 Lonesome day : 10 et 11 Philippe Chapuis : 12 et 13 Quelques banjoïstes à l’ouest de la

France : 15

Tablature de guitare : « Gasology », d’Anthony Rice : 14 Relances et adhésion : 15

Editorial Tout d’abord, nous vous présentons tous nos vœux les plus sin-cères pour cette nouvelle année : « un’ bon’ et heureus’, et sur-tout l’santé à tertoutes et tertous ». Le festival bluegrass de La Roche sur Foron, au début du mois d’août, a été sans conteste un temps fort (même si ce n’est pas le seul) de notre année mu-sicale. Et la bonne surprise, la vraie révélation de ce festival, ce fut la découverte des groupes bretons. Une belle déferlante : Lonesome day, Cabine 12, Jack Danielle’s String Band, Mary Lou. Quelle fraîcheur, quelle spontanéité, quel dynamisme. Trop bien, il fallait faire davantage connaissance avec cette région si riche en musiciens de talent. Avec ce numéro « spécial Bre-tagne », c’est chose faite, enfin nous espérons. Et nous avons complété avec Lampridic (découvert dans le dernier journal Blue-grass, N : 70), avec Philippe Chapuis, surprenant guitariste d’Ile et Vilaine (mais pas un inconnu pour les habitués des campings musicaux …) et les quelques banjoïstes nouvellement dénoncés par la carte des banjoïstes de Gilles Rézard. Tout un programme qui permet sans doute de connaître davantage cette region et ces formations (qui ont coopéré spontanément à nos solicitations … merci). En espérant que cela vous plaise ! Rajoutez quelques news, l’annonce de la nouvelle opération « France Bluegrass », une tablature de guitare proposée par Laurent Vue, et vous aurez le sommaire de ce premier numéro 2009, année prometteuse pour notre musique, avec l’annonce d’un stage à la Grange Rouge (voir ci-contre). Nous ne savons pas s’il y a une crise ac-tuellement, mais pas chez nous !

DOMINIQUE & FRANCOIS

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Bluegrass ! Journal bimestriel de : France Bluegrass Musique Association 145 Rue de la Croix F—74800 la Roche sur Foron tel. (33/0) 450 03 42 04 http://www.france-bluegrass.org

Bureau Président : Christopher Howard-Williams [email protected] Vice président : Gérard Vandestoke [email protected]

Secrétaire : Christophe Constantin [email protected]

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Directeur de publication : François Robert [email protected]

Rédaction / conception: Dominique Guillot, François Robert.

Abonnements : Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE

Ont participé à ce numéro Michel Alexandre Patrice Bernard Jacques Brémond Cabine 12 Florian Cassol Philippe Chapuis Pauline Dumontet La Grange Rouge Florence Giuliani Jack Danielle’s String Band Just’in Christian Labonne Jean Lacote Lampridic Thierry Lecocq Lonesome day Vianney Lerat Mary & Co Mary Lou Benoît Mellier Gilles Rezard Yves Savariaud Springfield Laurent Vue John Wirtz (Pardon à ceux que nous aurions oublié …) Le journal décline toute responsabilité en cas de perte de détérioration ou de non-retour des documents qui lui sont confiés. Les informations données par le journal ne dispensent pas les lecteurs de compléter et d'adapter cette documentation à leur propre usage. Elles n'engagent pas la responsabilité de FBMA et de sa rédaction. Les citations des marques et les adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles sont données à titre d'information, sans but publicitaire. Les prix des produits sont indicatifs et peuvent être sujets à variation. Les opinions exprimées dans Bluegrass! par les auteurs des articles, ne sont pas nécessairement celles de FBMA.

NEWS

BLUE « SPEED» GRASS

Samedi 20 septembre 2008, La Normandy Country Asso-ciation, basé dans l’Eure, organisait sa soirée men-suelle à Martot. Sur la scène de la salle des fêtes : Ho-wlin’ Fox, quintet bluegrass normand composé de : Walf (chant et guitare), Pierre (mando l i ne ) , Josse l i n (contrebasse) et Olivier (violon). Et ce soir là, Patrice remplaçait Benoît au banjo. Un groupe qui a la particula-rité de jouer vite, vite ! On est aspiré par leur rythme effré-né : leur répertoire : des clas-siques tel que « Blue Moon of Kentucky », « I saw the light », « Hello mary lou », « Hey good looking », « house of the rising Sun » et des compositions perso tel que « Fox Song » (de Walf). Moi j’ai beaucoup aimé « Shady Grove » un vieux traditionnel que j’ai découvert pour l’occasion, il faudra que je cherche la partoche. Fin du 2e set : « Roll in my sweet baby’s arms » de feu accompagné de bottes qui tapent sur le sol et de mains qui claquent et pour ne pas refroidir la super ambiance. Ils finirent par 2 morceaux tout aussi enlevés. Snif ! Dommage qu’ils jouent si vite, çà les fait rester moins longtemps sur scène. Merci Howlin’Fox et Normandy Country pour cette superbe soirée Bluegrass. En Nor-mandie l’herbe n’est pas aussi bleue qu’au Kentucky, mais on a du bluegrass et c’est tant mieux ! BERNARD Patrice

SPRINGFIELD

prépare actuellement son deuxième CD, la gestation est longue mais le bébé en sera d’autant plus beau.

JUST’IN Dans le carnet rose, Luc Benoît nous communique : un nouveau bébé est dispo-nible : « Under The Apple Trees ». 10 € + 4 timbres à 55 centimes (frais d’envoi). Just’in 3 impasse du Coteau. 76470 LE TREPORT l u c . b e n o i t 1 @ c l u b -internet.fr

MARY & CO

Offrez-vous son nouveau CD pour Noël. Si ce n'est déjà fait, découvrez "Folk-Rock" le troisième et dernier CD de Mary & Co. Sorti cet été, la chronique se trouve dans le numéro 70. Pour les abon-nés à "Bluegrass !", vous pouvez bénéficier d'une offre exceptionnelle si

vous commandez un ou plusieurs CDs : ils sont tous à 10 euros et les frais de port sont offerts. leur site Internet : www.maryandco.com a été remis à jour avec les infos 2008 du groupe : Sur la page "Reportages" : Des photos de l'enregistre-ment de "Folk-Rock" dans le "Detour Studio", des photos de festivals de l'été … Ecou-tez tous les morceaux que vous voulez sur la page « Discographie ». Et sur la page « Commande » vous savez ce qu’il reste à faire … Un grand merci à Gillian Ré-zard, leur graphiste. Comme vous pouvez le voir, superbe travail. Alors, pour dévelop-per le votre sur le web : [email protected] YVES SAVARIAUD

de Two D.A.Y.S. PM, qui nous indique que leurs news sont sur leur blog à l'adresse : http://sevy.musicblog.fr .

Mais cela concerne plus des choses faites que des projets car les organisateurs ne se bousculent pas... Sur ce blog on peut écouter quelques morceaux de leur répertoire. Ils ont remplacé les adaptations françaises de Lightfoot (peu porteuses) par quelques classiques du ré-pertoire avec leur formation un peu inhabituelle : Guitare-chant, banjo, piano-basse. Allez voir les photos et le reste …

STAGE MADE IN UK

John Wirtz, créateur du dé-sormais mythique Didmarton Festival (à l’ouest de l’Angle-terre) propose aux aficiona-dos le rendez-vous suivant:

Stage du 13 au 17 avril, avec Banjo 1 : RON BLOCK Banjo 2 : GREG CAHIL Mandolin: MIKE MARSCHALL Fiddle : CASEY DRIESSEN Dobro : JIMMY HEFFERMAN Guitare : ERIC UGLUM Basse : ERIC THORIN

En savoir plus : [email protected] www.sorefingers.co.uk

Le prochain numéro présen-

tera, entre autres, les albums de The Cherryholms et Gro-wling Old Men par Domini-que Fosse. Abonnement 27 euros pour 6 numéros : [email protected]

GILLES REZARD a encore frappé !!!!

« Je suis en train de créer un blog sur, devinez quoi…, le banjo ! Le but étant de favori-ser les échanges entre les banjoïstes de l'hexagone, souvent isolés… Snif… J'ai donc prévu de mettre a dis-position publique une carte de France des banjoïstes, pour vous aider à faire des rencontres pas trop loin de chez vous si possible. On pourra avantageusement y ajouter les guitaristes et au-tres bluegrassistes. Le seul critère étant d'accepter d'y figurer, je vous remercie d'avance de me renvoyer par retour de mail vos coordon-nez, si vous êtes OK : Au minimum le prénom, le nom, les instruments prati-qués, le moyen de vous contacter : Téléphone, E-mail, Adresse (ou les trois) ; Et juste pour moi, au mini-mum l'adresse postale (au moins la commune), que je puisse indiquer votre locali-sation. C'est un projet qui pourra, je l'espère, susciter quelques rencontres intéres-santes ». http://banjo.over-blog.fr/ La Grange Rouge :

un tourbillon d’activités

09 janvier : Atelier danse à La Grange Rouge (animé par Thier-ry Girod) info : 03 85 75 85 81

10 janvier : Grand bal d’hiver animé par Y a pas d’Raison et Tagada Foin Foin, stages : Contact MJC Paul Emile Victor, Lons le Saunier, 03 84 24 44 92 - www.cancoillottefolk.com

11 janvier : Stage « Technique vocale et pose de voix » . Grande Chapelle de Montciel, 23 avenue de Montciel, 39000 Lons le Saunier, 03.84.35.75.48 - [email protected]

17 janvier Bal Folk avec Bando-léon et Airs de Rien. Salle Ca-mille Claudel - bd Poincaré à Dijon

31 janvier :, Grand Ensemble : réunion des musiciens qui le souhaitent… MJC Palente, Be-sançon. 03 81 80 41 80 1er février : Stage « Le souffle du chanteur », Même lieu et même contact que le 11 janvier

7 février : BAL des 3 ASs, Pa-lace de Louhans, avec Rachel Averly, Drôles de Groles ... Stages : flûte traversière et bourrées … à La Grange Rouge

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NEWS AGAIN

Mary ... Concert Hot Club de Lyon

Two D. A. Y S. PM : Concert à Turquant, Maine et Loire, salle petite mais comble

HOWLIN’FOX à Martot (Eure)

Bonjour de Kyoto de Thierry Lecocq

Alan Munde Byron Berline

Jim Hurst

Masterclass avec des musiciens d’exception

le 11 et le 12 avril à La Grange Rouge

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FRANCE BLUEGRASS Number TWO

PETITS RAPPELS :

Sorti en 2004, France-Bluegrass com-prenait 21 titres de 21 groupes fran-çais de Bluegrass. L'idée venait de réalisations comme "Paris Banjo Ses-sion" sorti en 1976 ou "Banjo Influen-ces" sorti plus récemment. Pressé en 1700 exemplaires, il a été envoyés à plus de 70 radios aux animateurs d'émissions spécialisés et a reçu de leur part un excellent accueil. Vous pourrez trouver des témoignages sur le site de l'association :

www.landofplenty.fr.fm.

Banjo Newsletter, le Cri du Coyote et Bluegrass Scene (Australie) l'ont chroniqué de manière élogieuse ainsi que différents médias euro-péens. Les groupes partici-pants et le public ont égale-ment apprécié au point qu'un retirage a été fait fin 2004. 5 ans après, la carte des groupes français a évolué ; certains sont tou-jours là, d'autres ont dispa-ru ou ont donné naissance à de nouvelles formations : il est temps de passer au volume 2 ! Ce nouveau projet a été salué de ma-nière enthousiaste par la majorité des groupes pré-sents au rassemblement de la Grange Rouge en juin dernier. Nous espérons que vous serez nombreux à adhérer à ce projet afin qu'il puisse voir le jour au printemps 2009.

Caractéristiques du projet

L'association "Land Of Plenty", repré-sentée par C. Labonne et G. Rézard, va autoproduire un CD contenant une vingtaine de morceaux. Ce projet re-çoit le soutien de France Bluegrass Music Association.

Le CD s'intitulera "France Bluegrass Volume 2". Chaque groupe participant s'engage à fournir un morceau de son choix, enregistré et mixé par ses pro-pres moyens et pourra disposer de 50 exemplaires. Chacun s'engage à parti-ciper au financement des CDs pour un montant total forfaitaire de 360 euros. Le prix de vente conseillé étant de 15 euros TTC, il suffit d'en vendre 24 pour rentrer dans ses frais. L'association "Land Of Plenty" se chargera de le diffuser aux médias.

Ce financement participatif permet à l'association "Land Of Plenty" de fi-nancer les charges de production (préparation, conception graphique, mise en page, SDRM, mastering, du-plication, diffusion) en toute transpa-rence, et sans avoir à rechercher de contrat artistique, de contrat de li-cence ou de contrat de distribution. Le livret comportera une page par groupe (recto ou verso). Avec une photo, un texte de présentation et les coordon-nées du groupe.

La production sera seule responsable des choix artistiques, sélection des morceaux, ordre sur le CD, gra-phisme, mise en page, lmastering, et diffusion.

Questions souvent posées :

Pourquoi n'est pas la FBMA qui cha-peaute cette réalisation ? La collaboration se fait sur le mode du partage des compétences et des champs d'action entre les deux asso-ciations Land of Plenty et FBMA.

Quel intérêt pour un groupe qui n'a pas sorti de CD de participer à "France Bluegrass Volume 2" ?

Pour éviter de répondre "Non, pas encore…" aux spectateurs qui deman-dent "Vous avez un CD ?" à la fin d'un concert. Nous avons enregistré un titre pour une compilation, et en plus vous pourrez découvrir des groupes de différentes régions de France !

Quel intérêt pour un groupe qui a déjà sorti un (ou plusieurs) CD de participer à "France Bluegrass Vo-lume 2" ?

Un passage en studio pour enregistrer un inédit ou finaliser un arrangement est toujours une bonne motivation. L'intérêt à moyen ou long terme est aussi de faire partie de cette nouvelle aventure discographique, à moindres frais et, chose importante, sans avoir en charge les éléments logistiques et administratifs inhérents à l'autoproduc-tion d'un CD, avec en perspective une promotion et une diffusion nationale. Et puis un CD de plus à vendre, c’est toujours valorisant, surtout pour vos fans qui ont déjà tous vos CDs !

Et si un groupe décide de les ven-dre les CD plus cher ?

Rien à redire, chaque groupe est libre de vendre ou donner les 50 CD qu'il a acheté comme il le souhaite.

Quelle est la durée maxi du mor-ceau ?

Elle est fixée à 5 mn. Par contre, il n’y a pas de durée mini !

Doit-on choisir un morceau spécial, un morceau traditionnel libre de droit d'auteur ou une composition ?

Chaque groupe est libre de choisir le morceau qui lui plaît (composition arrangement ou reprise). Dans le cas où le groupe choisit une composition, c'est à l’auteur/compositeur de la dé-poser à la Sacem, dans ce cas, il per-cevra les droits d’auteur - compositeur correspondant. Cependant, il n’y a pas d’obligation de dépôt. Dans ce cas, les conséquences sont l'absence de per-

ception de droits pour l’au-teur - compositeur (modestes à cette échelle de diffusion…) et le risque qu'une personne mal inten-tionnée s’approprie votre œuvre.

La photo doit être en cou-leurs ou noir et blanc ?

Aucune importance. Evitez cependant les photos prises de trop loin : elles seront de taille assez réduite dans le livret du CD, en fonction du texte l’accompagnant. Conseil : n'hésitez pas à laissez aller votre créativité aussi dans la composition de la photo, qui doit refléter la personnalité du groupe autant que possible.

Et si deux groupes choisissent le même morceau ?

Pas de problème à priori, mais les deux groupes en seront informés. Il reste assez peu probable que deux morceaux présentent le même arran-gement, et il y aura toujours des parti-cularités propres aux musiciens ou à l’enregistrement.

L'acoustique de la cuisine étant ce qu'elle est, que peut-on faire si le groupe n'a rien enregistré d'audi-ble ? Et combien ça coûte ?

Aller dans un studio ou utiliser un por-ta-studio sont les meilleures solutions. Les prix de la journée en studio va-riant de 150 à 1500 euros, il n'est pas facile de faire une réponse générale. Toutefois, pour un groupe au point, une demi-journée doit faire l'affaire. Nous pouvons conseiller un studio pour les groupes de la région Rhône-Alpes au prix de 230 euros la demi-journée. Certains enregistreurs très compacts peuvent convenir à des groupes bien au point en enregistre-ment "direct live", tels que SONY PRO PCM-D5, ZOOM H4, TASCAM DR-1 et d’autres…Feuille d'inscription

CHRISTIAN LABONNE GILLES REZARD

LAND OF PLANTY

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THE JACK DANIELLE’S STRING BAND 1) Du sang neuf dans la musique que l’on aime bien, c’est réconfortant. Pour faire davantage connaissance, pouvez-vous vous présenter (musiciens, répertoire …) ? ma sœur, Danielle Titley, qui chante également et joue de la guitare, ensuite il y a Richard Conan qui joue du banjo, Jona-than Caserta de la contrebasse, Gabriel Faure du violon, et enfin moi, Jacques Titley, qui chante, joue de la guitare et sur-tout de la mandoline.

2) Comment êtes-vous arrivés sur la planète bluegrass ? Ma sœur et moi, avons été élevés dans le blue-grass avec notre père Bill Titley qui était un excellent guitariste de blues picking dans sa jeunesse. Un jour, il a acheté un banjo sur une brocante, a appris tous les standards de Earl Scruggs et n’en a jamais démordu depuis. Richard à découvert le banjo blue-grass de son côté grâce à un de ces cousins et, connaissant un tas de morceaux en commun, on a tout naturellement com-mencé jouer ensemble dès qu’on s’est rencontré il y a à peu près 8 ans, quand aux deux autres on les initiés de force au style mais ils se sont assez facilement laissés faire.

3) Avez-vous joué (ou jouez-vous encore) d’autres musi-que (Et oui, c’est un peu comme au confessionnal !) ? Oui ! on joues du blues, du rock, du jazz manouche, de la mu-sique bretonne, tzigane, irlandaise, napolitaine, québécoise … on avait démarré avec un excellent batteur et on mélangeait le bluegrass à la musique turque, au ska et même au drum’-n’bass . Tout ce qui nous passe par la tête et qui nous amuse. On n’aime pas trop les ambiances trop puritaines qui sont sou-vent par conséquent très sérieuses et pas très drôles et déten-dues, et de toute manière on est très peu à jouer du bluegrass en Bretagne, alors on s’ennuierait vite si on ne faisait pas autre chose

4) Quand on se rend en Bretagne, on s’attend plus à en-tendre de la bombarde dans un fest-noz que du banjo jouant un breakdown. Comment êtes-vous perçu ? Les fest-noz ont beaucoup plus de succès que le bluegrass évidemment mais les gens sont très friands d’exotisme en Bre-tagne et on à généralement beaucoup de bons retours après nos concerts.

5) Revenons au bluegrass. Quels sont les groupes, les musiciens qui vous ont influencés ? Old and in the way, David Grisman, Bela Fleck, Steve Earl, Gillian Welch, Doc Watson, Leadbelly, Tim O’Brien, The old crow medecine show, Chris Thile et les punch brothers , les Del Mc’Coury…

6) Le répertoire est original. L’interprétation aussi. Vous pouvez nous en dire plus ? En France la musique américaine est automatiquement asso-ciée au Country et ça nous gonfle car tout le monde pense que c’est ringard. On veut montrer aux gens qu’aux États-unis il y a beaucoup de musiciens très ouverts et qu’ils savent mélanger leur musique traditionnelle aux autres influences. Je pense notamment à David Grisman qui a inventé un style entre blue-grass et swing et a invité Stéphane Grappelli pour un concert exceptionnel. On aimerait trouver nous aussi une petite touche moderne à notre style mais on n’est pas pressés et on cherche

encore.

7) Avez-vous enregistré, participé à des émissions audiovisuelles, ou joué dans des contrées lointaines (festival ou concert) ? Nous avons un album et une démo à notre actif, quelques ra-dios mais aucune télé, et nous avons joué plusieurs fois en Irlande et une fois en Bosnie.

8) La Bretagne, c’est la région française la plus proche des Etats-Unis. Est-ce que vous avez eu la chance de voir des musiciens américains s’arrêter chez-vous ? En 15 ans, le seul artiste blue-grass que j’ai vu en Bretagne c’est Tim O’Brien ! Mais c’était d’enfer !

9) Quelle est votre actualité pour l’année 2009 (et vos projets à venir) ? On n’a peu de concerts pour l’instant mais on veut surtout enregistrer un nouvel album.

10) Quelque chose à rajou-ter ? On a vraiment pris du plaisir à rencontrer la scène de blue-

grass française lors du festival de La Roche et on aimerait remettre ça quelque part ailleurs, alors si vous connaissez d’autres festivals de bluegrass en France prévenez-nous. Allez salut et à bientôt j’espère.

Jack Daniel’s String Band, au festival de La Roche,

le 2 août 2008

Photo F. Robert

Photo F. Robert

Photo F. Robert

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LAMPRIDIC 1) Du sang neuf dans la musique que l’on aime bien, c’est réconfortant. Pour faire davantage connaissance, pouvez-vous vous présenter (musiciens, répertoire) ?

Nous sommes un quintet avec les cinq instruments traditionnels d'un groupe bluegrass à savoir le banjo, la mandoline, la guitare, le violon et la contrebasse. Dès le début de cette aventure, Harald ( Banjoïste) et Franck (Guitariste ) ont fait le choix de coller à une formule proche de la tra-dition des Appalaches, et cela aussi bien par le choix des instruments pré-sents que par celui des morceaux intégrés au répertoire. Plus tard, le choix d'une sonorisation assurée par un seul micro central s'explique aussi par ce respect de la tradition. Cette ancienne formule présente ses avan-tages : rapidité d'installation, visuel intéressant pendant le concert, mais aussi son inconvénient : difficulté de réglage.

2) Comment êtes-vous arrivés sur la planète bluegrass ?

A la base de cette aventure, il y a la rencontre d'Harald et de Franck en 1998. Harald avait déjà fait parti, aux Pays-Bas, de nombreux groupes Bluegrass des années 1970,1980. Franck venait de l'univers du rock mais a été séduit par l'authenticité de cette musique. A départ il n'était pas question de « former un groupe ». Cette idée est venue au fur et à mesure des rencontres. Il aura même fallu convaincre Mickaël (mandoliniste), le frère de Franck, de se mettre à la mando-line pour enfin trouver un son plus proche de celui que nous recherchions. Un fois ce trio formé, il a finalement été assez facile de trouver des instrumentistes intéressés par le projet. Il aura tout de même fallu quel-ques essais avant de trouver Fred (violoniste) et Alain (contrebassiste). Nous sommes tous des instrumentistes venant d'univers assez différents, le jazz, l'irlandais, le rock, le flamenco, mais c'est le Bluegrass qui nous réunit.

3) Quand on se rend en Bretagne, on s’attend plus à entendre de la bom-barde dans un fest-noz que du banjo jouant un breakdown. Comment êtes-vous perçu ?

Notre pari était justement de faire comprendre que notre musique est celtique par ses origines et qu'à ce titre elle a beaucoup de similitudes avec les traditions musicales de notre région. Après environ 40 concerts on peut dire que le public accueille bien ce discours et partage notre analyse. En ce qui concerne les lieux de diffu-sion de la musique bretonne, le constat est différent. Pour l'instant et malgré nos demandes, nous n'avons jamais été invité à faire découvrir la musique et l'histoire des irlandais immigrés aux Etats-Unis dans la région des Appalaches.

4) Revenons au bluegrass. Quels sont les groupes, les musiciens qui vous ont influencés ?

A tout seigneur tout honneur : citons Bill Monroe, Flatt et Scruggs, les Dillards et les frères Stanley,. Nous aimons aus-si beaucoup Del Mc Coury ou Tony Rice. Plus récemment, nous trouvons que les Lonesome River Band ont su moderni-ser le Bluegrass tout en lui gardant son énergie primitive. Des instrumentistes comme Chis Thile ou Sam Bush attirent éga-lement nos oreilles.

5) Quel est votre répertoire ?

Nous intégrons régulièrement de nouveaux morceaux à notre répertoire. De plus, nous jouons environ 50 titres différents, si bien que ce répertoire varie énormément d'un concert à l'au-tre, en fonction de nos envies ou des réactions du public. Cependant, nous avons un répertoire de morceaux plutôt traditionnels mélangeant 1/3 de morceaux instrumentaux et 2/3 de chants. Nous essayons aussi de communiquer autour de cette musique lors de nos concerts afin que notre auditoire

en découvre l'origine et les instruments.

6) Avez-vous joué dans des contrées lointaines (festival ou concert) ?

Très peu à vrai dire. Nous avons eu la chance de jouer lors du festi-val du film américain de Deauville en septembre 2007. Une déléga-tion de Lexington était d'ailleurs présente sur place et cela a été, pour nous, l'occasion de nouer nos premiers contacts aux États-unis. Cependant, nous ne nous dépla-çons que très peu car nous som-mes un groupe amateur et certains d'entre nous ont déjà un emploi du temps bien rempli. Nous essayons donc de trouver des occasions de jouer dans notre région, même si certains événements, plus loin-tains, retiennent tout de même notre intérêt.

7) Quelle est votre actualité pour l’année 2009? Un album ? Nous ne sommes pas spécialement inté-ressés par l'enregistrement d'un album, même si c'est souvent la demande qui nous est faite lors de nos concerts. Nous trou-vons, en effet, que notre musique est avant tout une musique festive faite pour être jouée « live ». A plus long terme, certains d'entre nous aimeraient se rendre dans le Kentucky pour continuer à apprendre in situ, avec des groupes locaux. Des contacts naissent...

Alain Quéré (Un des deux contrebassistes). Multi-instrumentiste, touche à tout, il passe son temps libre entre la moto, la voile et la musique.

Harald Koch (Banjoïste et chanteur baryton). Évoluait déjà dans l'univers de Bluegrass à l'époque où certains d'entre nous por-taient encore des couches-culottes. Il a accompagné de grands artistes américains dans leurs tournées européennes.

Mickaël Pérais (mandoline). Il chante la partie Ténor des poly-phonies. Transfuge de l'univers rock, il apporte à la rythmique du groupe une couleur plus percutante qui n'est pas sans rappeler Sam Bush.

Fred Born a rejoint le groupe en septembre 2006. Il évoluait jus-qu'alors dans la musique irlandaise.

Franck Pérais (Guitariste et chanteur lead). Arrivé en 1998 dans le monde du bluegrass, il en apprécie les chants polyphoniques. Jusqu'alors attiré par des groupes très traditionnels, il découvre l'apport des plus récents ( Lonesome River Band, Chris Thile.)

Jawel Legall (Autre contrebassiste). Évolue aussi dans un groupe de musique métissée. Passionné de musique, il partage son temps entre ses interventions auprès des enfants, le montage de spectacles jeune public et ses différents groupes.

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MARY - LOU

1) Pour faire connaissance, pouvez-vous vous présenter (musiciens, répertoire, histoire du groupe) ? Nous avons créé le groupe Mary-Lou en 1996 sous la forme d'un duo : Mary (chant, guitare, washboard) et Jean-Luc (chant, guitare, harmonica)... et avons ajouté depuis des ins-truments (carton-grosse-caisse, violon, accordéon). Nous avons travaillé avec de nombreux musiciens sur scène et pour les enregistrements de nos albums (violoniste, harmoni-ciste, pianiste, bassiste,...) et aujourd'hui le groupe Mary-Lou tourne à 3 avec Stéphane Dhondt au piano et chant. Il y a 12 ans, nous reprenions des titres américains, country traditionnelle, folk, et faisions quelques incursions dans le bluegrass, le cajun et le blues. Avec le temps, nos propres titres, en français, ont pris une importance grandissante dans nos concerts et sont devenus le moteur du groupe, même si nous avons toujours plaisir à jouer sur scène des titres de Patsy Cline, Bob Wills, Arlo Guthrie ou Jimmie Rodgers. C'est la raison pour laquelle nous avons créé une deuxième formation, Les Hoboes, qui est et restera un duo. Nous pré-sentons un concert/spectacle tous publics autour de l'imagi-naire des voies ferrées aux USA (Vagabondage en musique le long des voies ferrées). Cette approche nous permet de jouer les chansons que nous aimons sans contrainte de style mais plutôt en alliant pédagogie, rêve et musique. 2) Comment êtes-vous arrivés sur la planète bluegrass, ce n'est pas si fréquent en Bretagne ?

Nous ne nous considérons pas comme des musiciens de bluegrass, c'est une musique bien trop technique ! Par contre, nos fréquents séjours aux USA ces dernières années et no-tamment dans les Appalaches, nous ont donné l'occasion de rencontrer et même de "beuffer" avec des musiciens comme les frères Kruger ou Clay Lunsford. Nous sommes incontesta-blement très influencés par les musiques acoustiques améri-caines et nous préférons, pour notre répertoire, l'étiquette "Americana", même si bien peu de gens en France savent ce que ça signifie ! Pour ce qui est de la Bretagne, on ne veut pas avoir l'air de chipoter... mais on n'est pas vraiment Bretons ! Quand on venait en tournée en Bretagne à nos débuts, nous avons été séduits par la lumière, les légendes, la beauté des paysages, la douceur de vie. Il y a énormément d'artistes ici, et nous nous y sentons bien.

3) Quand on se rend en Bretagne, on s'attend plus à entendre de la bombarde dans un fest-noz que du banjo jouant un break-down. Comment êtes-vous perçu ?

Il y a effectivement ici une grande vivacité de la culture musicale bretonne, ce qui n'empêche pas les autres styles d'exister. Au contraire, plus une région est vivante musicalement, plus les musi-ciens peuvent travailler, mal-gré le contexte actuel. Le public breton est plutôt curieux et très chaleureux. Par ailleurs nous avons une place un peu à part, surtout avec le groupe Mary-Lou, du fait que notre musique se situe au carrefour de la chan-son française et de l'Ameri-cana, ce qui nous fait bénéfi-

cier d'un certain capital sympathie. A la fête que nous avons organisée récemment pour la victoire d'Obama, 1000 person-nes se sont déplacées pour écouter, autour des Hoboes et de Mary-Lou, Paul Conibear, Lonesome Day, une partie du groupe Dizzy Town Blues, et les québécois de Châkidor. 4) Quels sont les groupes, les musiciens qui vous ont influencés ?

Il y en a tellement ! Essayons d'en citer quelques-uns : Mary: Sue Foley, Arlo Guthrie, Patsy Cline, The Red Stick Ramblers, Emmylou Harris… Jean-Luc : Keith Richards, Ry Cooder, Doc Watson, Dan Fogelberg, Bob Dylan, Asleep at the Wheel, Graëme Allwright 5) Quel est votre répertoire ? Est-ce que vous vous éloignez du répertoire traditionnel ?

En duo avec Hoboes, nos reprises vont de vieilles chansons des Appalaches, que nous avons connues par Doc Wat-son, à des adaptations de Graëme Allwright en français, en passant par des folksongs, des blues de Sue Foley,... Même en anglais, les textes ont beaucoup d'importance pour nous. Dans Mary-Lou, il y a un côté "jug band" sur certains titres (avec le washboard, le dobro et le piano), des côtés un peu plus "western swing à petit budget" car nous ne sommes que 3 ! Et toutes sortes de facettes qu'il faut venir découvrir sur scène. Les chansons parlent de la grande dépression, de l'épopée acadienne, de l'Amérique des laissés-pour-compte... 6) Avez-vous enregistré, participé à des émissions ou joué dans des contrées lointaines ?

Nous avons enregistré 5 albums et 1 DVD... et un 6ème al-bum sortira au printemps. Beaucoup d'émissions de radio, peu de télés. (il y a des musiciens de bluegrass qui passent à la télé en France ??) Nous avons fait une tournée de 7 concerts dans le sud-est des USA au printemps dernier (Caroline du Sud, Géorgie, Floride) dans des lieux aussi divers que l'arrière-boutique d'une librairie, un festival à la mémoire du conteur et songwri-ter Gamble Rogers, une université, ou encore une salle pa-roissiale ! Une expérience merveilleuse, que nous projetons de renouveler régulièrement. 7) Est-ce que vous avez eu la chance de voir des musiciens améri-cains s'arrêter chez-vous ?

Oui ! Nous avons accueilli a plusieurs reprises le songwriter Panama Red (de Nashville) qui est un ami. Il a fait une adapta-tion d'un de nos titres en américain ! Nous avons reçu également le groupe Tammerlin (de Jackson-ville, FL) pour une tournée en commun. Des Hollan-dais ont aussi été nos hôtes musicaux, et nous avons le projet d'accueillir un groupe suédois... 8) Quelle est votre ac-tualité pour l'année 2009 (et vos projets à venir) ?

La sortie d'un nouvel al-bum avant l'été avec deux reprises (I wanna be a cowboy sweetheart, et Live a little) et une dizaine de nouvel-les chansons. Nous ferons cette année une petite centaine de concerts, un peu partout en France, et sans doute dans les pays limitrophes. 9) Quelque chose à rajouter ?

Nous avons été agréablement surpris par l'ouverture d'esprit des réseaux Bluegrass en France, qui nous considèrent faci-lement comme étant des leurs, ce qui n'est le cas ni des ré-seaux "country", ni des réseaux "chanson" ! Pour ça nous vous devons un très sincère Merci.

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CABINE 12 1/ Du sang neuf dans la musique que l’on aime bien, c’est réconfortant. Pour faire davantage connaissance, pouvez-vous vous présenter (musiciens, répertoire…)

Cabine 12 est composé de 4 musiciens-chanteurs : Réjane LE CHAT (chant lead, basse), Pierre-Yves LE CHAT (chant, banjo, guitare), Philippe LOI-SEAU (chant, guitare, flûte), André « Dédé » ROS (chant, mandoline).

Pierre-Yves : Le groupe s’est créé en 2006 (autant que je m’en souvienne). Le projet est parti d’un souhait de Réjane de monter un ensemble d’instruments du bluegrass pour faire autre chose que du bluegrass. Réjane, Dédé et Pierre-Yves ont joué plusieurs années dans le groupe Swingrass (avec notam-ment Philippe ‘Mimile’ Cha-puis). Le répertoire évolue au fil des mois en intégrant les influences et les propo-sitions des uns et des au-tres. Il est composé au-jourd’hui de balades améri-caines et irlandaises, d’un peu de bluegrass (quand même), de chansons fran-çaises, je chante même une chanson en breton (quand l’ambiance s’y prête). Un souci du groupe : développer les arrangements à plusieurs voix, 2, 3 ou 4. C’est un vrai travail, mais c’est vrai-ment du plaisir quand on commence à approcher du son qu’on souhaiterait avoir.

Philippe : c’est marrant pour moi (mais ce n’est que ma ver-sion) le groupe s’est créé au départ parce que R,PY et P ont décidé de prolonger l’atelier guitare (de St Sulpice La Forêt) en jouant tous les trois (exemple fêtes de la musique et de l’école – ar eirinn)- puis on s’est dit que ce serait bien d’étoffer et comme Swingrass ne jouait presque plus et que dd était dispo et que bien sûr on adore la mandoline eh ben on s’est regroupés et ça a donné Cabine 12. Maintenant d’autres ver-sions sont sans doute tout aussi vraies !!!!!

2/Comment êtes-vous arrivés sur la planète bluegrass

Réjane : Ma découverte du bluegrass ? En fait, il y a parfois des week-ends heureux. C’était il y a de cela quelques années maintenant, dans un café-cabaret, le Seizh Avel (les sept vents ndpy !), aux fins fonds de mon Trégor natal, où était organisé un stage de guitare. Il y avait un grand barbu qui jouait super bien de la guitare. Le soir, le grand barbu a joué d’un drôle d’instrument, je découvrais du même coup le banjo, le bluegrass et mon barbu de chéri de mari ! !

Pierre-Yves : ça ne va pas être facile d’enchaîner ! Une dé-couverte assez classique : la musique de ‘Délivrance’ dans les années 70 et l’ambiance du ‘folk revival’. A l’époque, j’étais surtout branché guitare picking (Marcel Dadi et Stefan Gross-man) et musique bretonne Ce n’est qu’au début des années 80 que je me suis mis à fond au banjo bluegrass. Un stage en Alsace avec Bill Keith (en 1984) a servi de booster.

Philippe : Pour ma part je ne savais pas qu’il existait une planète Bluegrass mais je sais qu’il existe en tout cas en France une bande de bluegrasseux avec qui j’aime bien deux ou trois fois par an faire de la musique etc etc. De là à dire que je fais du Bluegrass je n’en suis pas sûr du tout.

Dédé : j'ai écouté un jour que j'avais 15 ans ( hé oui j'ai eu 15

ans) un disque des New Lost City Ram-blers et des Country Gentlemen , c'est comme ça que j'ai connu la musique Bluegrass , depuis je ne l'ai plus quittée

3/ Avez vous joué (ou jouez vous encore) d’au-tres musiques (eh oui, c’est un peu comme au confessionnal !) ?

Réjane : j’ai eu mes pre-mières ampoules en jouant de la contrebasse avec Swingrass. C’était bien, mais au bout d’un moment, je ne trouvais plus trop ma place. J’avais envie de chanter et j’ai fini par me décider à apprendre quelques ac-cords à la guitare. Puis on a croisé le chemin de Phi-lippe qui jouait de la bos-sa. On a fait quelques petits trucs ensemble et Cabine 12 est né. Dans la foulée, on en a parlé à Dédé, et c’était parti !

Pierre-Yves : des bœufs musicaux dans les bars et les pubs des environs nous don-nent l’occasion de nous essayer à des sessions irlandaises ou à des bœufs blues

Dédé : J'ai fait de l'old time du breton et de l'irlandais avant de rencontrer Philippe Chapuis , Pierre-Yves et Réjane Le Chat. C'est comme ça que Swingrass est né

4/ Quand on se rend en Bretagne, on s’attend plus à en-tendre de la bombarde dans un fest-noz que du banjo jouant un breakdown. Comment êtes-vous perçu ? Réjane : Au début, on nous lâchait les chiens….non, c’est pour rire. Les Bretons sont réputés pour être têtus mais pas bornés. Il y a en plus en Bretagne une culture musicale acous-tique très forte, la musique bretonne mais aussi celtique (ou aujourd’hui la musique de l’est). Il y a tout l’été des festivals ou des animations musicales partout dans la région.

Philippe : Il est difficile de répondre à cette question. Nous sommes plus aperçus ici et là dans des bars, des fêtes diver-ses et des concerts….. Si c’est ça être perçu d’accord. En tout cas notre approche c’est de se faire plaisir ensemble et de faire plaisir aux gens qui croi-sent notre chemin. Quand les deux sont au RDV (avec bien sur une sono mettant en avant l’acoustique) alors les sourires et les regards de tous suffisent

à nous réconforter de ses heures passées à la mise au point, à des repas intermina-bles, à des dégustations de bons vins MAIS je m’égare peut être un peu du sujet… Dédé : Les Bretons sont très ouverts aux autres musiques dont ils s'inspirent et ils sont très bon public.

Photo F. Robert

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GASTON SCHMÜRTZ … PAR CHRIS ELSASS CABINE 12 Suite et fin 5/ Revenons au bluegrass. Quels sont les groupes, les mu-siciens qui vous ont influencés ?

Réjane : ça, c’est difficile à dire. Ce que j’aime dans le blue-grass, ce sont les vocaux. La première fois que j’ai entendu Nashville Bluegrass Band à Angers (en 1986 ou 1987, ndpy !), ça m’a bouleversée, je n’avais jamais rien entendu de tel. Ce que je n’aime pas, ce sont les morceaux joués à fond les bal-lons. Le côté virtuose, bon c’est rigolo 5 minutes mais ça me lasse très vite. En fait, ce que j’aime dans le bluegrass, ce n’est pas le bluegrass, mais ce sont ses instruments, la couleur parti-culière qu’ils donnent à des morceaux qui ne sont pas tirés du répertoire bluegrass. C’est cette manière de chan-ter (ce n’est pas une voix plus des chœurs, mais plusieurs voix ensemble, à la manière d’une chorale, tout en n’en étant pas une). J’aime bien ce côté un peu décalé, un peu à côté, un peu ‘pas com-plètement’. En tout cas, là où je suis ravie d’avoir rencontré le bluegrass (bien plus que le bluegrass lui-même), c’est pour les bluegrasseux et les bluegrasseuses qu’il m’aura permis de rencontrer. Et là, ça valait le coup…

Pierre-Yves : j’ai toujours été attiré par la musique des origines, prin-cipalement Scruggs et Monroe. Le Bluegrass Album Band (Rice, Crowe, Lawson, Hicks, et j’en passe) est le son de groupe que j’ai beaucoup apprécié dans les années 80. Les banjoïstes qui m’ont influencé : Scruggs ; John Hick-man, Bill Keith, Alan Munde et Carl Jackson pour le ‘mélodique’, JD Crowe pour la maîtrise des back-up, Pete Wernick et Tony Trischka pour la péda-gogie. La 1ère fois que j’ai entendu Bela Fleck (avec Tasty Licks), je dé-couvrais une façon nouvelle d’appréhender les chorus, le pre-mier en bas de manche, le suivant en haut de manche. Puis, au fil des albums, il a proposé des choses de plus en plus origina-les… et difficiles… Depuis, ça reste quand même ma référence.

Philippe : je peux dire que parmi les musiciens qui m’ont le plus influencé il y a eu tout d’abord Pierre Yves. C’est vrai puisque avant lui je ne savais même pas que cette musique existait et en même temps elle était comme une petite voix intérieure. Après c’est en allant au merveilleux Spring festival de Neuvy en 2003 que j’ai découvert vraiment cette musique.

Dédé : J'ai rencontré dans les années 1970 Guy Lagrée (très bon banjoïste) qui ma initié à l’Old Time et les Roving Gamblers qui étaient le premier groupe de bluegrass sur Rennes (ils étaient encore au lycée) avec Younnig Le Mao au banjo et Mic-kael Moizan au violon et mandoline et ? à la guitare Martin. Par ailleurs, J'aime beaucoup David Grisman , Butch Baldassari , John Reishman , Tim Obrien et les soeurs Goadec ! ! !

6/Le répertoire est original. L’interprétation aussi. Vous pouvez nous en dire plus ?

Réjane : Quant au choix des morceaux, on ne se ferme à rien, on essaie. C’est généralement Pierre-Yves qui s’occupe des harmonies vocales. Et puis, le son de la mando et du banjo sur des rythmes bossa, on aime bien. Il y a des balades irlandaises qui sont très jolies, des chansons françaises qu’on aime bien retravailler à notre sauce. En fait, on cherche à se faire plaisir, et je crois qu’on y arrive pas mal.

Pierre-Yves : pour les arrangements vocaux, on essaye de rester proches du son bluegrass Philippe : Non je refuse d’en dire plus. Dédé : Je passe (ils sont chiants ces journalistes avec leurs questions)

7/ Avez-vous enregistré, participé à des émissions audiovisuelles, ou joué dans des contrées lointai-nes (festival ou concert) ?

Philippe: Nous avons enre-gistré un CD de démonstra-tion (en vente dans les kios-ques pour la modique somme de 250 Euros) en pleine cam-pagne. D’ailleurs il a fallu sup-primer le cliquetis de la clô-ture électrique du champ des vaches d’à côté. Et surtout nous avons traversé toute la France pour aller chez nos amis savoyards à La Roche (Si, si c’est vrai). Dédé : J'ai joué à Prat (Côtes

d’Armor) une fois, dans des chemins creux, j'avais les pouètes, il faisait noir. Je préfère personnellement jouer dans les bars plu-tôt que devant une caméra

8/ La Bretagne, c’est la région fran-çaise la plus proche des Etats-Unis. Est-ce que vous avez eu la chance de voir des musiciens américains s’arrêter chez vous ?

Réjane : oui, plein, mais celui qui m’a le plus touchée, c’était Wayme Hen-derson, sa générosité et sa simplicité. Il semblait avoir pris plus de plaisir à taper le bœuf assis par terre avec les quelques français restés après le concert. Philippe: Il faut savoir que la plupart des musiciens américains qui viennent

en France passent par la Bretagne donc forcément on en a vu beaucoup. (PS : ils passent en général à 10 000 m d’altitude)

9/ Quelle est votre actualité pour l’année 2009 (et vos pro-jets à venir) ?

Réjane : dans les projets, on cherche à devenir autonomes au niveau du son. On s’essaye au micro central, il y a du boulot. Sinon, continuer de jouer et de trouver des morceaux à arran-ger. Peut-être enregistrer un CD…un Pierre-Yves : 4 dates a priori au 1er semestre, dont un concert –à ne pas manquer – le dernier samedi de janvier à St Sulpice la Forêt. Dédé : En 2009 j'apprends une deuxième chanson et je fais une serre pour manger des légumes bio et je prends des cours d'œnologie pour parler des harmonies du vin avec Pierre-Yves, je ne dis plus du mal de Philippe parce qu'il ronfle (....parce que je ne dors plus jamais avec Philippe)

10/ Quelque chose à rajouter ?

Philippe – Oui ! Merci à tous ceux qui participent par les musi-ques, les cultures régionales, les influences musicales, les conseils, le bénévolat, les applaudissements, les spécialités culinaires ou vinicoles à nous soutenir et à promouvoir cette merveilleuse musique et les belles rencontres qui l’accompa-gnent. Dédé : Oui, j'aimerais aller aux États-unis .......en bateau

Coordonnées du site sur my space:

http://www.myspace.com/cabine12groupe

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LONESOME DAY 1) Pour faire davantage connaissance, pouvez-vous pré-senter (musiciens, répertoire, histoire du groupe) ?

Le groupe est composé de Jean-Paul Raffin (chant, guitare), Marion Thébault (chant, harmonica), Julien Cortes (banjo) et Ghislaine Henneke (basse).

Jean-Paul : je suis alsacien d’origine et je suis arrivé en Bre-tagne pour raisons professionnelles. Avec Marion, nous avons fondé, dans la région concarnoise, différents groupes, « Tennessee Stud » (country-folk) et Bluegrass 29 étant ceux qui ont le plus tourné. Je joue également de la mandoline, mais uniquement sur les CD du groupe ou quand une occa-sion se présente (quand nous jouons avec Jean-Luc et Mary de Mary-Lou par exemple).

Marion : originaire des Côtes d’Armor, je suis la seule bre-tonne du groupe. J’étais plutôt portée vers la musique bre-tonne et irlandaise jusqu’à ma rencontre avec Jean-Paul. Je joue également du lap-steel que j’utilise dans les formules duo et trio de Lonesome Day, et du dobro sur les CD du groupe, dans les concerts avec la formule Hoboes de Mary-Lou et dans les sessions bluegrass.

Julien : j'ai rencontré Marion et Jean-Paul lors de sessions en arrivant sur Brest il y a quelques années. Mon regis-tre est principalement blue-grass, même si j'adore aussi explorer d'autres registres en privé.

Ghislaine : normande d’ori-gine, j’ai migré vers le Finis-tère pour des raisons profes-sionnelles. Collègue de Jean-Paul, j’ai suivi de près les re-présentations et l’évolution du groupe pour finalement le rejoindre en tant que bassiste. La musique acoustique est la base des répertoires musi-caux que j’apprécie (folk, swing, blues,…)

Jean-Paul : Le répertoire du groupe est un mélange de bluegrass, old-time, cajun, folk et americana. Pour la formule duo, ou trio avec Ghislaine, le répertoire est plus tourné vers le folk, la country honky-tonk et le blues. Lonesome Day est né en 1992 en formation duo avec Marion. Nous avons ensuite commencé à jouer avec différents musi-ciens qui ont apporté chacun leur style au groupe. En 1995, Eric Chatalic, à l’harmonica, a joué avec nous pendant un an. Nous avons de nouveau tourné à deux, puis Florian Cassol, au banjo, a participé avec nous à l’album France Bluegrass 2004. En 2005, Gwennaëlle le Grand a intégré le groupe avec son accordéon et sa guitare, ainsi que Thierry Mathé avec sa contrebasse. Thierry a été ensuite remplacé par Ghislaine à la basse. En 2006, André Derennes nous a accompagné pen-dant deux saisons, puis Julien nous a rejoint en 2007.

2) Comment êtes-vous arrivés sur la planète bluegrass, ce n’est pas si fréquent en Bretagne ?

Jean-Paul : Popaul Puccio et moi avons suivi le stage folk de Carcassonne animé par Steve Waring, et là nous avons en-tendu jouer « Bluegrass Connection » ; ça a été la révélation et nous avons décidé de faire du bluegrass. Après quelques essais avec différents musiciens, nous avons fondé le « Gaston Schmürtz’ Bluegrass Pickers » et annoncé à Chris Elsass (guitare picker à l’époque) qu’il jouera désormais du dobro. Ainsi, par une nuit d’hiver, nous avons traversé les Vosges en 2 CV pour aller à Paris, rue Quimcampoix pour acheter le dobro. Malheureusement, en arrivant le matin nous avons constaté que le magasin était fermé et nous sommes allé chercher le propriétaire dans son appartement pour qu’il nous vende ce satané dobro, et puis nous sommes retourné illico en Alsace. Au bout de 15 jours, Chris jouait pratiquement tout le disque de Caranhac. La première version de Gaston Schmürtz a vu le jour avec Lionel Wendling à la contrebasse et Henri Schoch au violon et à la mandoline. C’est ce groupe qui a enregistré le 33 tours « La ligne bleue des Vosges ».

Marion : j’ai commencé à accompagner Jean-Paul à la basse avant de me met-tre au dobro dans « Bluegrass 29 ». Comme nous jouions souvent avec Lonesome Day dans des bars où le public était bruyant, je me suis mise au lap-steel bien plus facile à sonoriser, et le répertoire a évolué avec l’ap-parition de cet instrument. Le passage d’Eric Chatalic dans le groupe et un spectacle de « Rag Mama Rag » m’ont donné envie d’apprendre à jouer de l’harmonica. Eric m’a initié à cet instrument.

Julien : je suis passionné de Bluegrass depuis plusieurs an-nées. Au delà de la musique, ce qui me plaît dans le blue-grass français c'est aussi l'esprit sympa qui y règne. Comme ancien parisien, je garde en particulier d'excellents souvenirs de mon passage à l'AEGC, notamment grâce à la gentillesse de Frédéric Arsonneau dont la disparition m'a beaucoup attris-té. En arrivant sur Brest, j'ai découvert la place importante que tiennent les musiques acoustiques et la vie associative dans le Finistère. Nous sommes en particulier plusieurs musiciens à se réunir chaque mois sur Brest pour des sessions blue-grass (je salue au passage tous les banjoïstes de la troupe !). Si j'étais plus courageux, je travaillerais aussi le celtique pour participer aux sessions irlandaises.

Ghislaine : l’idée d’intégrer Lo-nesome Day est survenue à la suite d’une discussion avec Jean-Paul au travail. A ce mo-ment, j’ai été avertie que le groupe était à la recherche d’un nouveau bassiste et donc je me suis fixé ce défi. Il m’a fallu deux années de cours et de répéti-tions adaptés au style Bluegrass pour intégrer Lonesome Day. Je joue dans cette formation depuis 3 ans et apprécie beaucoup les subtilités de cette musique. Ce style de musique est en parfaite adéquation avec la culture musi-cale brestoise, avide de groupes traditionnels et innovants !

3) Avez-vous joué (ou jouez-vous encore) d’autres musi-ques (Et oui, c’est un peu comme au confessionnal !) ?

Jean-Paul : j’ai joué, dans ma jeunesse, de la flûte indienne dans un groupe de folk (style Simon et Garfunkel, mais nous faisions également quelques morceaux de folklore péruvien). Avec Marion et Christophe Criado (chanteur du groupe de country-rock « Appalaches »), nous avons fondé un groupe de country, « Cheyenne » qui n’existe plus.

Marion : avant de découvrir le bluegrass, j’ai joué un peu de violon irlandais et de la guitare picking style country blues dans un folk-club à Concarneau.

Julien : adolescent, j'ai débuté à l'harmonica chromatique en musique classique et variété, puis le jazz traditionnel au banjo 4 cordes. En fait, je me suis mis au banjo 5 cordes plus tard.

J'ai aussi participé avec beau-coup de plaisir comme banjoïste à un groupe folk les « Heavenly blue » il y a quelques années à Paris (qui hélas, n'a pas vécu très long-temps).

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y LONESOME DAY Suite et fin

Ghislaine : très tôt, à l’âge de six ans, j’ai été initiée à la musi-que classique. La flûte à bec et la clarinette font partie des instruments que j’ai pratiqués pendant des années. La clari-nette offre la possibilité de jouer des répertoires variés : classi-que, jazz, swing et même du rock ! J’ai même accompagné des troupes de cirque !

4) Quand on se rend en Breta-gne, on s’attend plus à enten-dre de la bombarde dans un fest-noz que du banjo jouant un breakdown. Comment êtes-vous perçus ?

Marion : nous n’avons aucun problème avec les musiciens traditionnels bretons. Au contraire, nous entretenons de très bonnes relations avec un groupe du Morbihan, les Kistini-diz, et nous nous retrouvons régulièrement pour faire de la musique. C’est toujours un très grand plaisir et un échange très intense. Nous avons même joué à plusieurs reprises dans des Pardons.

Jean-Paul : c’est une très grande chance, pour une région, d’avoir pu garder une tradition musicale en pleine évolution avec des musiciens de très grand talent. Les bretons n’ont pas l’habitude d’entendre du bluegrass, mais quand ils décou-vrent cette musique à l’occasion de nos concerts, ils appré-cient beaucoup le style. Ce qui nous gène le plus est l’amal-game qui est fait entre notre musique et la mode line-dance, ainsi que le raccourci qui est souvent fait entre la musique traditionnelle américaine et le racisme.

Julien : la bombarde ça sonne aussi faux qu'un banjo, ça aide, et puis je suis incapable de jouer un breakdown sur scène, donc finalement je ne me sens pas concerné par la question.

Ghislaine : il n’y a aucune difficulté avec les groupes tradi-tionnels avec qui nous avons partagé amicalement de nom-breuses scènes, mais avec l’originalité de présenter une for-mation 50/50 hommes-femmes !

5) Revenons au bluegrass. Quels sont les groupes, les musiciens qui vous ont influencés ? Jean-Paul : sans hésitation, les Country Gentlemen et Doc Watson.

Marion : j’ai du mal à répondre à cette question car j’aime beaucoup de choses et si au départ j’ai été influencée par Woody Guthrie, Doc Watson et Seldom Scene, j’aime m’im-

prégner du son de nouveaux groupes comme Crooked Still et Joy Kills Sorrow par exem-ple.

Julien : bien sûr tous les grands musiciens améri-cains que je ne peux pas citer ici, faute de place. Co-té banjo français, je suis en particulier impressionné par les jeux de Jean-

Marie Redon, Gilles Rézard (avec lesquels j'ai suivi quelques cours) et Eric Gloaguen (que j'ai côtoyé à l'AEGC). En ce mo-ment, j'écoute beaucoup Alison Brown, mais pour moi, en bluegrass, le plus bel instrument reste la voix.

Ghislaine : il est impossible de lister le nom des groupes ou d’artistes qui participent à l’évolution de notre style musical. Je dirais que l’écoute de musiciens pionniers et nouveaux de différentes formations, principalement acoustiques, enrichit notre groupe. Le chant prend également une place importante et là, j’ai envie de citer la voix d’Alison Krauss, Tim O’Brien…

6) Quel est votre répertoire ? Est-ce que vous vous éloi-gnez du répertoire traditionnel (compositions ou autres morceaux …) ?

Nous avons beaucoup joué le répertoire traditionnel américain. Maintenant, on s’en éloigne pro-gressivement avec des composi-tions en français ou en anglais et des arrangements plutôt ameri-cana de morceaux puisés dans différents styles. Cette tendance est déjà sensible sur l’album « Ode to the losers » et elle ne fait que se renforcer.

7) Avez-vous enregistré, parti-cipé à des émissions audiovi-suelles, ou joué dans des contrées lointaines (festival ou concert) ?

Nous jouons essentiellement en Bretagne mais nous nous som-mes déplacés cette année pour participer au festival off de la

Roche sur Foron. Il faut dire que, quand on habite à Brest, il faut beaucoup de temps pour sortir de la péninsule bretonne. On passe régulièrement notre musique dans les radios loca-les de diverses régions.

8) Est-ce que vous avez eu la chance de voir des musi-ciens américains s’arrêter chez vous ?

Marion : nous avons des relations amicales avec Tina Liza Jones, une musicienne professionnelle de bluegrass et old-time en Virginie, et nous avons eu l’occasion de jouer ensem-ble lors des festivités de Brest 2000. Ça reste un excellent souvenir.

Jean-Paul : nous avons également eu le plaisir d’écouter et de rencontrer les Tammerlin au cours d’un concert privé chez Mary-Lou. En fait, très peu de musiciens américains arrivent jusqu’à la pointe de la Bretagne, et c’est bien dommage.

Julien : super souvenir de la prestation de Tim O'Brien à Cal-lac il y a quelques mois.

Ghislaine : très impressionnée par l’aisance du jeu de man-doline de Tim O’Brien et par sa voix exceptionnelle.

9) Quelle est votre actualité pour l’année 2009 (et vos projets à venir) ?

Jean-Paul : nous sommes en train de sortir notre nouveau CD, qui associe des danses traditionnelles (two-step, valse, polka…) à des morceaux du répertoire country, bluegrass, old-time et cajun, loin du cliché des groupes de line-dance habillés en cowboy. Le CD est ven-du avec un livret qui décrit les pas de danse. Ensuite, nous allons enregistrer un titre pour l’album Bluegrass France 2009. Nous ai-merions également pourvoir re-jouer à la Roche sur Foron car ça a

été une expérience fantastique. Sinon, nous venons de faire notre prospection pour différents festivals ou animations de villes et nous espérons avoir quelques retours. En formule duo, nous aimerions encore participer à des concerts avec Mary-Lou.

10) Quelque chose à rajouter ?

Merci à la FBMA en général pour tout le travail effectué et aus-si de faire ce numéro dédié aux groupes bretons. Cela fait que nous nous sentons un peu moins seuls sur notre péninsule.

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LE COIN A PHILIPPE 1) Tu aimes la chanson française? Tu tiens la scène comme un chansonnier aux Trois Baudets, tu peux nous en dire un peu plus?

Ben mon vieux, c’est plutôt flatteur comme question, mais vous exagérez quand même un poil là les mecs. Le coup de la scène, c’est venu d’un rassemblement à Vierzon où en fin de soirée spectacle, Mathilde m’avait demandé à la fin si je pouvais chanter un ou deux trucs. (Qu’elle avait dû m’enten-dre chanter avec un coup dans le nez à Craponne et qui l’a-vaient sans doute fait marrer). Alors comme on avait bien eu du bluegrass avant, les gens devaient être réceptifs et ils ont applaudi au lieu de me jeter des pierres… bon pis faut dire que la salle était pleine de copains, plutôt bienveillants, et pas spécialement les derniers pour se fendre la pipe, donc j’étais plutôt en terrain favorable, c’est stimulant pour se lancer.

Donc de fil en aiguille, une chanson m’en rappelant une autre, je me suis retrouvé effectivement deux ou trois fois tout seul sur scène à faire un mini set « chansons françaises » en pleine ambiance Bluegrass, mais ça, c’est uniquement parce le public était plein de copains. 2) Chanson française et bluegrass, un grand écart que tu expliques comment? En fait, la chanson fran-çaise pour moi, ça a démarré avec ma pre-mière année de guitare en 77, avec « Laisse Béton » que j’avais en-tendu sur un juke box de bistrot et que j’étais re-venu exprès enregistrer avec mon petit magnéto. A ce moment là, j’habi-tais Chartres. J’étais lycéen, j’avais 15 ans, je passais le plus clair de mon temps entre la chasse aux mauvaises notes et les mauvaises fréquentations et ça m’avait vraiment fait marrer cette chanson, ça me correspon-dait bien, et pour la première fois, je me suis dit : Il FAUT que je chante ça. Le seul public que j’avais à l’époque, c’était mon frangin, parti faire des études de médecine à Rennes et qui essayait de progresser lui aussi en guitare de son côté.

Quand on se retrouvait, on se « mesurait »… et si l’un pouvait faire rigoler l’autre avec une chanson, ou le laisser comme deux ronds de flan avec une difficulté technique, alors c’était le Pérou. A cette époque là, je bossais sur la méthode à Dadi et surtout ses disques, qui étaient vendus avec des tablatu-res. Y a donc eu 2 trucs en parallèle : les chansons de Re-naud d’un côté, et la guitare picking, très technique de l’autre. Pour les disques, j’avais donc ceux de Dadi et ceux de Re-naud… enfin leurs premiers, parce qu’autant l’un que l’autre dans leur rayon respectif ont fini par me gonfler avec le temps. Je trouvais que Dadi devenait limite guimauve et j’ai-mais pas le côté « engagé agressif » qu’adoptait de plus en plus Renaud. Moi ce que je voulais, c’était rigoler de bon cœur.

(Aujourd’hui, quand j’écoute et surtout que je vois jouer Tom-my Emmanuel, je rigole de bon cœur par exemple) Ensuite, Dadi a sorti ses disques à Nashville, avec Bill Keith et Jean Marie Redon et j’ai attaqué le banjo avec leur mé-thode. (En fait, mon premier banjo, je l’ai eu en l’échangeant contre la collection de Pilote et deTintin de mon grand frère… j’ai eu du mal à la lui faire passer celle là). Ce qui a bien plus tard changé ma vie « d’artiste », c’est l’in-formatique, et surtout l’avènement d’internet. Alors là je m’en suis donné à cœur joie. J’ai découvert en 95 les Tchats en direct live, où je jouais depuis chez moi pendant qu’on m’en-tendait au Québec et en Floride. Je faisais du bluegrass avec Swingrass à Rennes en réel, mais je me suis fait parallèle-ment d’autres partenaires, virtuels, essentiellement américai-nes et québécoises en fait, et franchement, avec ceux là, j’é-

tais sur la même longueur d’onde, au propre comme au figuré.

C’est à ce moment là que je me suis mis à chanter des vieux trucs rigolos pour faire marrer la galerie. Mais la galerie était virtuelle.

En deux ou trois ans, j’en ai appris des tonnes de chansons françaises, que je devais chanter la nuit en direct… sacrée école mine de rien. On chantait une chanson chacun notre tour, le public virtuel la commentait par écrit en direct, c’était marrant, fallait réussir à rester concentré tout en lisant les conneries dans les commentaires qui s’affichaient sur l’écran au fur et à mesure… on se corrigeait nos accents respectifs… j’avais même appris une chanson en Viet. C’est là que je me suis vraiment mis à la chanson française. 3) Quoi d'autre sur tes goûts musicaux et autres tendan-ces artistiques?

La possibilité de s’attaquer aux montages photo audio et vi-déos offerte par l’ordinateur m’a beaucoup apporté. Comme

progressivement, il est devenu impossible de bricoler sa bagnole, l’é-ternel apprenti bricoleur que je suis a trouvé un terrain d’expression fan-tastique en se rabattant sur cet outil là. Ce qui m’a toujours bran-ché, c’est le tac au tac. Un type chante une chan-son en direct sur internet, toi tu l’enregistres en même temps sans qu’il s’en doute et dès qu’il a fini, tu repasses l’enregis-trement en y rajoutant ton accompagnement en «direct »… ça lui fait un effet bœuf à chaque fois (c’est le cas de le dire).

Une fille t’envoie sa pho-to, et pendant que tu lui causes, tu te rajoutes à

côté d’elle avec une bulle qui sort une vanne, et tu lui ren-voies… ce genre de trucs.

C’est vrai que c’est pas les ordis ni les écrans qui manquent chez moi. Avec Jepee une fois, on avait même fait un mp3 avec deux américaines et une allemande, une chanson de Nora Jones, c’était vraiment pas mal au final, alors qu’on ne s’était jamais ren-contrés… notre groupe virtuel s’appelait les « flying pigs »… ça j’aimais bien !

Ph

oto

F.

Ro

bert

La Grange Rouge 2008

Craponne 2007

Avec Jean Lacote

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LE COIN A PHILIPPE ...et fin 4) On te voit peu en groupe, comme Brassens + de 4,... ? Ou juste la vie qui fait que plu-sieurs en un même lieu au même moment c'est de plus en plus dur à nos âges? Tu sais ce qu’il te dit mon âge ? Le groupe, j’ai eu des expérien-ces, ça m’a beaucoup apporté. Je n’ai jamais fait semblant de parti-ciper à un groupe, à chaque fois que j’en ai eu un, j’y ai cru dur comme fer… j’en ai eu deux en fait. Le premier s’est arrêté parce que tous ses membres ont démé-nagé pour poursuivre des études (on venait de passer le bac). J’y grattais le banjo et…. je ne faisais pas trop de complexes vu que personne d’autre n’en jouait dans le coin. Mon premier concert, je l’ai fait à la maison d’arrêts de Chartres, où j’habitais à l’épo-que…. (à Chartres bande de na-zes, pas à la maison d’arrêt !)…Fouillé à l’entrée pour vérifier qu’on venait pas fourguer des limes aux taulards.

On a fait un tabac, mais les mecs n’avaient pas le droit de sauter partout comme ils auraient voulu. Ca m’a donné envie de continuer. On a passé notre dernier mois de juillet, juste après le bac, à quatre potes : le « David Mimile Quintet » à faire la manche en Normandie. On bouffait quand on y pen-sait, un slip une brosse à dents, les instruments et une 2CV, on ne gagnait pas grand-chose mais on changeait de coins et on jouait tout le temps, c’était génial.

Après ça je suis venu faire une année de droit à Rennes, par-tageant un appart avec mon frère guitariste. Là ça a été terri-ble. Trop de liberté d’un coup. J’ai passé mon année à ne faire pratiquement que de la musique, guitare, piano, banjo, j’ai vu tout ce qui est sorti cette année là au cinoche et bien sûr, n’y ayant pratiquement pas mis les pieds, j’ai raté la fac. Obligé de revenir à Chartres où j’ai été partiellement reçu à un concours d’instit, je me suis retrouvé tout seul et déconfit. Gratifié par mon bout de concours du titre très rassurant de « suppléant éventuel », j’encadrais des cas sociaux pendant

la journée, dans un internat plu-tôt musclé, et je me suis mis parallèlement à faire du piano bar en soirée, histoire d’assu-rer le coup et de me préparer au cas où on m’au-rait raconté des conneries sur l’avènement des années Mitter-rand ou la fa-meuse sécurité de l’emploi des fonctionnaires. Y avait deux ou trois piano-bars où je jouais ré-gulièrement des trucs de Claude Bolling, ragtimes et autres boo-gies que j’avais bossés au ma-gnéto à bande depuis des an-

nées. Je possédais pas trop mal quelques standards jazz et quand je ne savais plus quoi jouer, je prenais la gratte et je jouais du picking, je faisais des tours de ma-gie… des conneries comme ça.

Ca plaisait bien aux gens et y en a même dans le tas qui pensaient sérieusement qu’on pouvait bouffer avec ça.

Après ça, j’ai fini par être muté à Rennes en 87 et le premier truc que j’ai fait, c’est d’essayer de remonter un groupe de Bluegrass parce que j’en crevais d’envie. Je me croyais banjoïste à l’époque, et j’ai rencontré Pierre-Yves Lechat dont un mec dans un bar m’avait filé l’adresse un soir que je prospectais pour trouver des bluegrasseux. Il m’a joué du banjo 10 minutes et c’est là que j’ai compris que pour moi, au banjo, c’était râpé et que je n’avais plus qu’à devenir guitariste, et attaquer le flat. On a joué avec Swingrass une bonne quinzaine d’années je crois, et puis gentiment, nos aspirations ont commencé à diverger. Un soir, après une prestation en public, j’ai réalisé que je ne faisais plus ce que je voulais faire et j’ai raccroché. 5) L’actualité t'entraîne musicale-ment vers quelles expériences ?

je parle de ton actualité bien sûr!

C’est les Artistes qui ont une « actualité », moi, il n’est pas question d’actualité, je suis un pauvre mec avec son petit tur-bin, ses petits tracas et qui attend l’été avec impatience pour retrouver les poteaux. Pour ce qui est de la zique, ma seule activité est de participer au forum fbma, qui nous permet à tous de rester en contact et de peaufiner nos futures ren-contres. Depuis l’année dernière, on essaie de monter un stage pour mettre le pied à l’étrier à ceux qui sont deman-deurs, j’y réfléchis pas mal, ça me prend du temps. Quand vraiment je suis branché et que j’éprouve un besoin urgent de jouer un truc, en général je l’enregistre, j’en fais une vidéo que je laisse sur dailymotion sous mon pseudo d’ilipus, je file le lien aux copains, j’attends de lire leurs commentaires et si ils sont contents, …eh ben moi aussi. Aujourd’hui, je prends vraiment plaisir à jouer hors prestations officielles, avec des bons copains en buvant un coup… c’est ça que j’aime maintenant, le reste me gonfle. 6) Un petit truc à dire à nos lecteurs avant de refermer cette petite interview? D’abord tes lecteurs, pour beaucoup, c’est des potes à moi, alors salut les aminches ! Pour les autres que je ne connais pas, à mon avis, ils ne me connaissent pas non plus et donc ils n’ont pas dû être beaucoup à s’emmerder à me lire jusque là… mais donc, au cas où y en aurait quand même, pour ceux là : sachez que nous organisons un rassemblement en Breta-gne, à Mézières sur Couesnon, du vendredi 29 mai au lundi 1er juin, et que nous aurons l’intégralité de la base de loisir à notre disposition pendant ce grand Week-End. Pas de voisins grognons pour nous dire d’aller au lit, pas de flic à moins de 5 kms pour protéger le bourgeois bien pensant, la seule loi en vigueur sera celle que l’on décidera de s’imposer.

On se fera à bouffer nous-mêmes ou on engagera un traiteur, on ne sait pas encore, ce sera sympa et on pourra faire de la zique et s’échanger des tuyaux jusqu’à point d’heure. Y aura même, pour ceux qui auraient peur de s’ennuyer, des moni-teurs diplômés d’état pour encadrer des demies journées es-calade et VTT à 12 ou 13 euros la sortie… ça vaudra vraiment le coup. Si avec ça vous n’avez pas envie de venir, c’est qu’effectivement vous n’avez rien à y faire.

AEGC Marly 2006

Craponne 2007

Photo F. Robert

Photo F. Robert

AEGC Marly 2006

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Les Brèves… la suite Tablature guitare : GASOLOGY (Anthony Rice) A.Rice / Spacegrass Music, BMI) Voici un instrumental qui plaira aux passionnés de Rice en Jazz. Ce morceau présente pas mal de difficultés notamment la vitesse d'exécution qui doit être exécuté avec des notes bien détaché, Rice a un jeu très propre et le plus dur est d'avoir le même rendu que lui. Autre difficultés, il n'y a pratiquement pas de notes à vides, les plans de Rice se succèdent les uns derrière les autres avec des positions et des doigtés assez difficiles à pla-cer. Cet instrumental est un très bon exemple du style de Rice dans un contexte de Jazz. Laurent Vue

FR

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BRETONS SUITE ET FIN

Ne vont bientôt plus recevoir le journal (Dernier rappel) : BOISSEAU Jean-Bernard, MAGLI Erick, PHILIPPE Didier, CRO-GUENNOC Jean-Jacques, AMITIN Michael, GILLARD Franck, MASSON Corinne, CONSTANTIN Christophe, SOBASZEK Michel, PARDON Jean-Loup. Ont oublié de se réabonner en octobre, novembre et décembre 2008 : KEMPF Alain, DELMAS Bernard, Bluegrass en Gascogne association, ABIVEN Rémy, BENOIT Luc, BONNIOT Franck, BREMOND Jacques, DUBOIS Hubert, LAROCHE/GUIOT Philippe/Virginie, LE CHAT Pierre Yves et Réjane, LOISEAU Philippe, MASSONEAU Florence, NAVARRE Yves, O'HATNICK Cathy, PEILLON Patrick, PERRARD Philippe, PREAU Éric, TUEL Martial, WAHL-DISTEL Jean Paul, WOOS Jean Pierre, COUSIN Eric, MARIUS Christian, ZERR Jacques, REY Christian, SOMERS Steve, ROSSILLON Michel, CHECA Philippe, GARDIN Jean Michel, LORRE Louis, LORRE Pierre-Jean, McCAFFERRY Kenneth.

Pourront se réabonner en janvier : PENOT Didier, LELOU Hervé, FRITZ Gilles, RAFFIN Jean-Paul, THEBAULT Marion, BLANC Jean-François, LEGRAND Patrice, OCHIN Philippe, MABIT Yves, JOUVE Nicolas, RICAUX Dorian, RICAUX Valmy, MI-GLIASSO Noël

Les nouveaux (ré)abonnés qui sont les bienvenus : SOURENIAN Jesse Gérard, TROUPEAU Jean-Marie, ESPESSET Joël, BIONNIER Éric, BLUTEAU Bruno, GLOAGUEN Éric, BERNARD Patrice, DURAND Yves, TUEL Hervé, GRASSET Jean-Marie, HOWARD WILLIAMS Christopher, BARRE Yannick, GONDOIN François, AIRAUD René, CONAN Rémi, MARTIN Olivier, ALBIS Jacques.

Bulletin d'adhésion à F.B.M.A. A renvoyer à Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE — avec chèque de 20,00 € à l'ordre de France Bluegrass Musique Association (abonnement et adhésion à FBMA pour un an)

Nom: ........................................................................................ Prénom:.................................................................

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Téléphone: ...............................………………Fax……………...………….…e mail :..…………………………………

Instrument(s)……………………………………… Groupe(s)………………………………………

Signature:

Avant de clore ce reportage « Spécial Bretagne made in Bluegrass », arrê-tons-nous sur les derniers arrivants de cette superbe région française, ils sont banjoïstes, inscrits sur la carte de Gil-les Rézard (cf page 2) alors ça valait bien un petit coup de projecteur sup-plémentaire, bienvenu les gars ! (Ces quelques lignes ont été réalisées avec les réponses obtenues après l’envoi d’un questionnaire). Certains musiciens sont sans doute plus angevin que bre-ton. C’est sûr. Mais c’est toujours à l’ouest de la France, et puis, c’est tou-jours de la musique ... Benoît MELLIER de Saint Sylvain d’Anjou (49).

Pourquoi le banjo ? Coup de cœur ! Coup de foudre ! Révélation lors d’un concert de Shady Grove Band à An-gers vers 1993, puis Delivrance, stage avec Philippe Bourgeois et Gilles Ré-zard, collection de tablatures (collectionnite aiguë) et enfin, inévita-blement, abonnement à Banjo Newslet-ter. Mais, il a commencé la musique par le saxophone classique (environ 10 ans), la basse électrique et depuis 3 ans, la guitare acoustique. Il est tenté par essayer la mando (comme il dit, personne n’est parfait !). Il joue du Bluegrass et des instrumentaux en solo chez lui au banjo, sinon 2 expériences arrêtées aujourd’hui : 10 ans de « bals du samedi soir » à la basse ou au sax et un groupe de métal (eh oui !). Pour l’instant, il joue seul, chez lui !!! Mais il

anime une émission de radio : Moons-hine Café, un vendredi sur deux de 21h à 22h sur Radio G!, 101,5 FM en écoute live sur www.radio-g.org Il passe du bluegrass, de la musique acoustique, du jazz, avec comme dé-nominateur commun, très souvent le banjo. Cela va du trad au contempo-rain. Pour 2009, il aimerait reprendre son instrument favori, délaissé depuis un moment, essayer enfin de faire du concret et si possible avec d’autres musiciens. Michel ALEXANDRE de Saint André de la Marche (49).

Le choix de l'instrument s'est fait suite à sa découverte du bluegrass dans le « banjo Paris Session » (vol 1 et 2) et le « Dadi and Friends » à l'Olympia. C'est un instrument agréable en sonori-té et à jouer. Il a joué de la guitare Dadi à l'époque, mais beaucoup de gens en jouait et il a voulu diversifier par le ban-jo. Il joue aussi de la guitare et de l’har-monica. Il joue de la musique Pop/Folk (reprise des Eagles, América) et quel-ques chansons françaises (Maxime Le Forestier et Bénabar). Il joue seul pour le bluegrass et en groupe pour les mor-ceaux cités ci dessus. Il n’y a pas en-core de CD de Démo, mais ça vien-dra...

Florian CASSOL de Ploudalmézeau (29).

Ses parents avaient un vinyle : « Le

Banjo Améri-cain » de Steve Waring, dans la collection « Musiques du Monde ». Et depuis tout petit, le son de cet instru-ment l’a attiré. Et un jour, il s’est lancé en autodidacte avec une K7 de Pete Wernick. Pas d’autre instrument pour l’instant, et il joue du Bluegrass et es-saye un peu de Clawhammer en Old Time. Il a joué avec Lonesome Day quelques temps puis arrêt par manque de temps depuis plus d’un an. Pour l’instant, il organise une fois par mois, le premier samedi, au Mc Gillan, sur le port à Brest. Ce qu’il aimerait pour 2009, intégrer une petite formation ou en monter une pour y jouer et chanter. Vianney LERAT de Ploemeur (56)

Il a vu le film Delivrance étant gamin, et les instruments se sont enchaînés: banjo (sinon, il ne serait pas sur la carte de Gilles), guitares, basse et chant, et le résultat permet la diversité des styles : country, chants de marin, fest-noz, rock… et des groupes : pas moins que 5 (La Flibuste …). D’ailleurs, il joue toujours en groupe (au moins 2 musiciens), jamais tout seul, dans le Morbihan, dans le Finistère, ou la Loire-atlantique. 3 sites permettent d’en savoir plus : MESKADUR, VIAN-NEY LERAT, INTAYA. Mais cette ava-lanche d’instruments, de groupes, de sites ne l’empêchent pas que pour 2009, son seul désir : progresser.

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Agenda Abdoumens - http://www.aegc-buegrass.org/abdoumen.htm Blue Railroad Train – [email protected] Bluegrass 43 – [email protected] Bluegrass Burger – [email protected] Bluegrass Factory – [email protected] Bluegrass Matinée – 04.79.87.53.07 (après-midi) Blue Quitach - [email protected] Blue Side of Town – www.bluesideoftown.de Cabine 12 - [email protected] Cactus Pickers – www.cactuspickers.com Crazy Buffalo – http://crazybuffalo.monsite.wanadoo.fr Ellis Island – [email protected] Jack Danielle’s String Band - [email protected] Just'in – [email protected] Keep off the Grass – http://keepoffthegrass.free.fr La Bluegrass Compagnie - [email protected] Lampridic - http://lampridic.neuf.fr/ Little Creek - [email protected] Lone Saône – www.lonesaone.fr.st Lonesome Day – http://lonesomeday.free.fr Mart O'Pickers – http://www.iaho.net Mary & Co. – www.maryandco.com Moonshine – web.mac.com/christopherhw/iweb/moonshine Nashville Airplane – http://mapage.noos.fr/nashplane/index2.html On a r’trouvé les clés [email protected] Nobody's Business – [email protected] Prime Time Bluegrass - www.primetime-folk-americain.com Quartier Français – www.myspace.com/quartierfrancais2 Paris Bluegrass Band – [email protected] Red Barn String Band – [email protected] Roots 66 – http://roots-66.com Rosewood Bluegrass Music – http://rosewood.neuf.fr/index.htm Sandwich-Express - http://bbouillon.free.fr/sandwich/ Signé Bluegrass – [email protected] Springfield - www.springfieldbluegrassband.fr Stepping Stones – 03.88.47.35.24 [email protected] Sweet Mix Trio – [email protected] Tante Agathe's – [email protected] Turquoise Bluegrass Band – www.turquoiseband.com Two D.A.Y.S – [email protected] Zip Code 2025 – www.zipcode2025.com

Luthiers

- Jean-Paul Aleman: 63490 Condat-les-Montboissier 04 73 72 18 67 [email protected] - Guitares Beuzon (Languedoc-Roussillon), Allée de Fontbonne, route d’Arles, Villevielle BP 62019 30252 Sommières Cedex 04 66 80 30 72 www.guitaresbeuzon.com - Lutherie Celtic (Ile de France) 01 60 23 03 63 6 Cours de Verdun 77100 Meaux - Hervé Coufleau (Saône-et-Loire) 03 85 36 95 80 www.coufleauguitars.com - Pierre Lajugée (Alsace) 03 88 89 62 39 7 rue des Roseaux 67340 Ingwiller - François Migeon (Vichy) 04 70 98 73 66 www.luthier-guitare.com - Daniel Oger (Lille) 03 20 54 60 87 [email protected]

GROUPES Janvier

01 Gilles Apap, Thierry Lecocq, Jean-Marie Redon et Sha- ron Lombardi, Orch.philharmonique, Freigburg, Alle- Magne, Konzerthaus, Platz 1 Tel : +49 (0) 761 201 28 07 16 On a r’trouvé les clés, Espace Le Trèfle, Ungersheim (68) 17 Turquoise à Disneyland, Paris 22 On a r’trouvé les clés Café concert Espace 110 Illzach (68) 24 Blue Side of Town, Maison de paroisse, Rue Envert 34 Le Locle (Suisse) 24 Blue Railroad Train, Centre de Loisirs, 4 avenue du Maré chal Joffre, Le Mesnil St. Denis (78320) 30 Blue Railroad Train, concert caritatif avec Sarah Savoy, David Roland, Chris Lancry Rotary Club, Maison-Alfort 94 31 Gilles Apap, Thierry Lecocq, J-M Redon et S Lombardi Orchestre Padeloup, Théâtre du Châtelet, Paris (75001) Tel : 01 42 78 10 00 [email protected] 31 Tante Agathe’s à l’Absinthe, 22 rue Feysseles 69004 Lyon Tel : 04 72 00 20 44

Février

01 Banjomaniacs, (Un dimanche) Espace culturel, Monistrol sur Loire (43) 07 Springfield (pour une association d’handicapés) salle des fêtes, Savigny sur Orge (91) 07 Cabine 12 Maison de quartier de Villejean (animation quin zaine country), Rennes (35) 13 Tranzeb avec Thierry Lecocq, Christophe Dupeu, Billy Bob Disney (77) 14 Banjomaniacs, Salle des fêtes, Buis les Baronnies (26) 28 Quartier Français au Baladin à Torcy (62310)

Service offert gracieusement aux groupes avec 2 musi-ciens adhérents à FBMA.

Contact achat vente: Christopher Howard Williams 145 rue de la Croix, 74800 La Roche sur Foron

MODE D’EMPLOI : Noter l'artiste et le nom des CD que vous voulez recevoir. Envoyer un chèque pour le montant total (en y incluant les frais de port), à l'ordre de France Bluegrass Musique As-sociation (précisez le nom et l'adresse destinataire pour l'envoi

des disques). Prix unitaire : 15 € le CD, sauf mention + port :

4,75 € pour 1 ou 2 CD. Plus d’infos sur le web

Big Break BGB (Feeling home), Bluegrass Avenue (En Cavale), Bluegrass Factory (Fastory), Blue Railroad Train (Going Back to the Riverside), Cactus Pickers (Hola Tornad !), Canyon Band (From Kentucky to Louisiana), Eric Gloaguen, (3CD : Dear Old Dixie - B’downs and Fiddle Tunes for Banjo - Hot’n Blue), Eric Gloaguen & James Field (Blue Railroad Train), Lonesome Day (3 CD : You put the Blue in Me - Gaston Schmurtz Revival - Ode to the losers), Mary & Co (Scène 1 (10 €), et Scène 2 : Un peu d’insouciance), Quartier Français (Sitting on the Fence), Gilles Rézard (Wood, Metal & Skin), G. Rézard 10 principales techniques, méthode banjo, CD : 27€ Gilles Rézard (Recueil Banjo et CD’), Springfield (Opening), Station (2 CD : Trucks et Space), Thierry Lecocq (Push), Various Artists (France Bluegrass), Zip Code 2025 (3 CD : Et après… . - C’est une course qui com-

mence - Le Nouveau Disque), Zip Code 2025, DVD (Rencontre du 3ème Zip – 18 €)

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