ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

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Rédigé par : ANDRIANTOMBO Jean Romuald Élève Ingénieur des Travaux Statistiques. Sous l’encadrement de : Sr. PATRON Martine Directrice du programme ASMU, CERAP THÈME : Mémoire de stage Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’Action Sociale en Milieu Urbain. Septembre 2014 CENTRE DE RECHERCHE ET D’ACTION POUR LA PAIX MINISTERE D’ETAT, MINISTERE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENT ********************* ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET D’ECONOMIE APPLIQUEE REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE Union Discipline Travail *******************************

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Rédigé par :

ANDRIANTOMBO Jean Romuald

Élève Ingénieur des Travaux Statistiques.

Sous l’encadrement de :

Sr. PATRON Martine

Directrice du programme ASMU,

CERAP

THÈME :

Mémoire de stage

Conception et mise en place d’une base de

données pour le suivi des anciens apprentis de

l’Action Sociale en Milieu Urbain.

Septembre 2014

CENTRE DE RECHERCHE ET D’ACTION

POUR LA PAIX

MINISTERE D’ETAT, MINISTERE DU PLAN ET DU

DEVELOPPEMENT

*********************

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET

D’ECONOMIE APPLIQUEE

REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

Union – Discipline – Travail

*******************************

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« L’ENSEA et le CERAP n’entendent donner aucune appro-bation ni improbation aux opinions émises dans ce mémoire.Elles doivent être considérées comme propres à leur auteur. »

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À mes parents

À mes trois sœurs

À Nathalie et Gasni.

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Sommaire

Sommaire v

Avant-propos v

Remerciements vi

Liste des sigles et abréviations vii

Liste des figures viii

Liste des tableaux ix

Présentation de la structure d’accueil x

Résumé xii

Abstract xii

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Objectifs de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Justification et annonce du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1 CADRE THÉORIQUE ET ANALYSE DE L’EXISTANT 4

1.1 Concepts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.2 Analyse de l’existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 CONCEPTION DE LA BASE DE DONNÉES 11

2.1 Choix de la méthode de conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

iii

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2.2 Élaboration du modèle conceptuel de traitement . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.3 Élaboration du modèle conceptuel des données . . . . . . . . . . . . . . . 15

2.4 Élaboration du modèle logique des données . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2.5 Élaboration du modèle physique des données . . . . . . . . . . . . . . . . 26

3 PRÉSENTATION DE L’APPLICATION 28

3.1 Premières interfaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

3.2 Statistique générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

3.3 Statistique suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

3.4 Consultation de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

4 QUELQUES RÉSULTATS ISSUS DE LA BASE DE DONNÉES 34

4.1 Taux de chômage des jeunes apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

4.2 Satisfaction des apprentis vis-à-vis de leurs formations . . . . . . . . . . . 35

4.3 Salaire mensuel des apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

4.4 Différenciation par sexe et par type de rémunération . . . . . . . . . . . . . 37

4.5 La vie associative des apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Conclusion et recommandations 40

Références bibliographiques xiii

Annexes xiv

iv

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Avant-propos

Afin de mettre en pratique les concepts théoriques dispensés par d’illustres enseignants

et se familiariser au monde professionnel, un stage pratique est obligatoire après deux

années de notre formation d’ITS à l’ENSEA. C’est pour cette raison que nous avons eu le

privilège d’effectuer un stage au centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP).

Ce stage a porté sur le thème «Conception et mise en place d’une base de données

pour le suivi des anciens apprentis de l’Action Sociale en Milieu Urbain». Nous avons été

encadrés par Mme PATRON Martine, Directrice de l’ASMU (Action Sociale en Milieu

Urbain), un des quatre départements de la structure d’accueil. Ce stage qui est le premier

contact avec le monde du travail a duré trois mois.

Comme tout travail de recherche, durant notre stage, nous avons été confrontés à des

difficultés liées à la maîtrise des concepts d’apprentissage, au suivi des anciens apprentis,

à l’adaptation à l’environnement de l’entreprise et à la conception de la base de données.

Heureusement, avec le support de nos encadreurs, animateurs-formateurs, professeurs et

amis, nous sommes parvenus à lever ces difficultés.

Il est vrai que ce travail, représente pour nous un exercice d’apprentissage alors les

remarques et suggestions seront les bienvenues.

v

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Remerciements

C’est un immense plaisir pour moi d’avoir à remercier dans cette partie tous ceux qui

m’ont aidé et soutenu tout au long de mes études dont ce document est l’aboutissement.

Je tiens à exprimer ma gratitude à :

p Père Edouard DE LOISY, SJ Directeur général du CERAP pour avoir accepté que

j’effectue mon stage académique dans sa structure ;

p Mme PATRON Martine, Directrice de l’ASMU pour tout l’encadrement qu’elle

m’a apporté ;

p Tous les animateurs de l’ASMU pour les nombreuses informations qu’ils m’ont

fournies ;

p M. KOFFI N’Guessan, Directeur de l’ENSEA pour son encadrement et pour la

rigueur qu’il a su nous inculquer durant notre séjour à l’ENSEA ;

p M. KOUAKOU N’Goran Jean Arnaud, Directeur des études de la division ITS,

pour tous ses conseils et son encadrement tout au long de ma formation,

p Le corps professoral de l’ENSEA.

Je remercie particulièrement M. BOLI K. André et M. KOUAME Darès pour les pro-

digieux conseils et indications fournis durant notre stage ; je remercie tous mes amis et

camarades qui, de près ou de loin, ont contribué à la rédaction de ce document.

vi

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Liste des sigles et abréviations

ASMU : ......... Action Sociale en Milieu Urbain

BIT : ......... Bureau International du Travail

CERAP : ......... Centre de Recherche et d’Action pour la Paix

ENSEA : ......... Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée

ITS : ......... Ingénieur des Travaux Statistiques

MAF : ......... Maitre-Artisan Formateur

MCD : ......... Modèle Conceptuel de Données

MCT : ......... Modèle Conceptuel de Traitements

MERISE : ......... Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique Par Sous-Ensemble

MLD : ......... Modèle Logique des Données

MLDR : ......... Modèle Logique de Données Relationnel

MOT : ......... Modèle Organisationnel de Traitements

MPD : ......... Modèle Physique de Données

RGD : ......... Règles de Gestion des Données

RGT : ......... Règles de Gestion des Traitements

SGBD : ......... Système de Gestion de Base des Données

SGBDOO : ......... Système de Gestion de Base des Données Orienté Objet

SGBDR : ......... Système de Gestion de Base des Données Relationnelles

SI : ......... Système d’Information

SMIG ......... Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti

SQL : ......... Structured Query Language

UML : ......... Unified Modeling Language

vii

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Table des figures

2.1 Le diagramme de flux d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2.2 Le Modèle Conceptuel de Données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

2.3 Le Modèle Physique des Données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

3.1 Fenêtre d’authentification des utilisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

3.2 Fenêtre de récupération d’un mot de passe . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

3.3 Menu principal de la base de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

3.4 Statistique générale : évolution de l’effectif des apprentis . . . . . . . . . . 32

3.5 Formulaire Statistique suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

4.1 Répartition des apprentis selon les motifs d’insatisfaction vis-à-vis de la

formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

4.2 Niveaux de salaires mensuels par sexe et par décile . . . . . . . . . . . . . 37

4.3 Répartition des apprentis selon le sexe et type de rémunération . . . . . . . 38

viii

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Liste des tableaux

2.1 Dictionnaire des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

4.1 Satisfaction de la formation selon le métier (en %) . . . . . . . . . . . . . . 35

4.2 Répartition des apprentis selon le site, le sexe et la participation à 4AS . . 39

4.3 Répartition des apprentis selon le site, le sexe et participation à d’autres

associations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

ix

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Présentation de la structure d’accueil

C’est en 1985, pour travailler auprès des populations les plus vulnérables du quartier

d’Abobo Sagbé (quartier réputé alors pour être l’un des plus pauvres d’Abidjan et les

plus dangereux) dans la commune d’Abobo (District d’Abidjan), que le département

d’Action Sociale en Milieu Urbain (ASMU) a été créé 1 au sein de l’INADES (devenu

CERAP). Aujourd’hui, l’ASMU travaille sur 2 communes du District d’Abidjan en faveur

des populations les plus vulnérables.

STRUCTURE JURIDIQUE DE L’ASMU

Date de création : L’INADES (Institut Africain pour le Développement Économique et

Social) a été créé en 1962 par les Jésuites et s’est transformé en 2004 en CERAP (Centre

de Recherche et d’Action pour la Paix). L’ASMU (Action Sociale en Milieu Urbain), a

été créé en 1985 à Abobo Sagbé « derrière rail» (l’une des communes d’Abidjan) et est

l’une des structures du Pôle social du CERAP (ex INADES). Statuts : Association sous

le régime de la loi régissant les associations du 21 septembre 1960.

L’OBJECTIF DU PROJET

L’objectif du projet est de promouvoir la dignité de la personne humaine en faveur des

populations les plus vulnérables et de la cohésion sociale.

OBJECTIF GLOBAL :

D’une manière globale, l’ASMU vise à travailler pour la promotion de la dignité de la

personne humaine et lutter contre la pauvreté en contribuant à réduire le phénomène de

l’exclusion économique et sociale des jeunes, à améliorer les conditions de vie et les statuts

des populations les plus vulnérables, à promouvoir au niveau collectif la responsabilité et

la redevabilité, la justice et la cohésion sociale.

x

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LES ACTIVITÉS

Les activités de l’ASMU se déploient sur 3 volets mais sont complémentaires :

p Donner une formation professionnelle aux jeunes vulnérables par apprentissage

complétée par des formations complémentaires variées

p Accompagner et former les associations, groupes (Organisations de la Société Ci-

vile) et leaders.

p Agir sur les structures par le biais d’une expertise sociale partagée, la recherche et

le plaidoyer.

xi

Page 14: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Résumé

Fondé sur le transfert de compétences par les tuteurs et les maîtres d’apprentissage, l’

ASMU offre aux jeunes démunis un itinéraire concret pour acquérir à la fois connaissance

théorique et aptitude pratique pour maîtriser un métier. Pour mieux percevoir la réussite

de ces formations, il est fortement conseillé d’adopter une démarche pour le suivi des

anciens apprentis. Cette étude a privilégié la réforme interne de la structure d’accueil par

le biais d’une implémentation de base de données permettant de suivre efficacement les

anciens apprentis. Elle visait deux objectifs principaux à savoir la conception d’une base

de données qui prend en compte toute les facettes de l’apprentissage et la création d’une

application pour aplanir les difficultés à manipuler la base. La conception de la base a été

menée en puisant la méthode française MERISE. Le SGBD retenu pour l’implémentation

physique de la base est Access de la suite Microsoft Office.

Mots-clés : Apprentissage, SGBD, MERISE, Suivi

AbstractApprenticeship and Employment - The present organization of apprenticeship is the

outcome of a long evolution going from the middle Ages to the considerable changes which

have been made over the last few decades. One of the most important for the success of

apprenticeship is to adopt an approach for tracking former apprentices. This study has

focused on internal reform of ASMU through an implementation of database to effectively

monitor former apprentices. It had two main objectives, namely the design of a database

that takes into account all aspects of apprenticeship and creating an application to over-

come the difficulty manipulating the database. The design of the database was conducted

by the French methods MERISE. The DBMS used for the physical implementation of the

database is Access of Microsoft Office suite.

Keywords : Apprenticeship, MERISE, DBMS, Monitoring

xii

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

L’apprentissage est aujourd’hui une voie de formation privilégiée, largement soutenue

par les différentes institutions nationales et internationales, que cela soit pour développer

quantitativement cette dernière, ou pour en améliorer la qualité, de l’amont au travers de

l’information et l’orientation des futurs apprentis jusqu’à l’aval en terme de suivi de leur

vie professionnelle.

L’un des objectifs majeurs d’une entreprise, qu’elle soit publique ou privée, est sa

croissance par un accroissement de sa performance. Dès lors, l’obligation est donnée à

l’ASMU de trouver les outils nécessaires pour un meilleur suivi des anciens apprentis et

une mise en place des politiques idoines pour la promotion de l’émergence de l’adoption

de ces dispositifs.

Pour gérer sa base de données, l’ASMU fait appel au tableur Excel. Cette méthode

peut être considérer comme incohérent vue les informations qui doivent figurer dans ladite

base.

Ainsi, la disposition d’une base de données pour la collecte et la gestion des informa-

tions sur l’apprentissage d’une part, et la mise en place d’une application d’autre part

devient une nécessité au sein de l’ASMU. Cette demande conduit alors au Pôle Social à

prévoir, entre autres, la mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens

apprentis.

C’est dans cette optique que dans le cadre de notre stage à l’ASMU en tant qu’élève

Ingénieur des Travaux Statistiques, cette mission nous a été fort logiquement soumis à

travers le thème : « Mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis

de l’Action Sociale en Milieu Urbain».

Nous utiliserons la méthode systémique MERISE pour la conception de notre base

de données en considérant uniquement la modélisation des données. Notre choix pour

l’implémentation de cette base s’est tourné vers ACCESS de Microsoft comme système

de gestion de base de données.

1

Page 16: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Problématique

Problème principal

Produire des statistiques fiables n’est pas tâche aisée à l’ASMU. Les méthodes et outils

utilisés présentent encore des insuffisances.

En effet, la structure possède deux fichiers du fait de ses activités diversifiées au niveau

de deux sites distincts, et les animateurs-formateurs n’ont que le tableur Excel de la suite

bureautique Microsoft Office pour saisir les relations existant entre les différents éléments

de l’apprenti, de son patron et de ses parents. Le traitement des données se fait à travers

des tableaux croisés dynamiques, des tris et filtres qui nécessitent une connaissance assez

poussée en Excel ainsi que des précautions. Cette méthode ralentit le traitement des

données et allonge donc les délais de publication des chiffres aux bailleurs et aux autres

partenaires. Cette technique s’avère ainsi inappropriée pour une structure comme l’ASMU,

une association en quête d’efficience de résultats.

Dès lors, la question de mise en place d’une base de données s’impose. L’ASMU doit

donc trouver d’autres moyens, plus efficients, pour présenter et gérer la base de données

afin d’atteindre les différents objectifs qu’elle s’est assignés.

Objectifs de l’étude

Objectif principal

L’objectif principal de la présente étude est de proposer une base de données ainsi

qu’une application permettant le suivi des anciens apprentis de l’ASMU.

Objectifs spécifiques

Plus spécifiquement, l’atteinte des objectifs de cette étude (à travers notre application)

passera par les points suivants :

p améliorer l’efficacité de l’ accès aux données ;

p proposer un meilleur partage des données ;

p renforcer la cohérence des données ;

p Contrôler la Redondance des données ;

p Sécuriser les données

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 2 Élève ITS 2012-2014

Page 17: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Méthodologie

Pour aplanir le problème de base de données que rencontre notre structure d’accueil,

nous devrions adopter une méthodologie rigoureuse afin de répondre efficacement à la

demande qui est en place. Nous proposons alors les démarches suivantes pour la conception

de la base. A travers une analyse de l’existant, nous ferons un diagnostic qui permet

de mettre en avant les atouts et insuffisances de la structure. Avant toute conception,

nous essayerons de présenter les raisons du choix de la méthode de conception. Après

ce stade, on entamera les différentes étapes de la méthode retenue qui est la méthode

systémique MERISE. Pour l’implémentation de la base, nous avons retenu un SGBDR

qui convient à la requête de l’ASMU à savoir ACCESS de la suite Microsoft. Enfin, une

analyse statistique a été effectuée à partir des données de l’enquête « suivi des anciens

apprentis ASMU » du mois de janvier 2014.

Justification et annonce du plan

Concevoir une base de données, c’est avant tout comprendre le fonctionnement de

la structure demanderesse et en particulier l’attente des utilisateurs vis-à-vis de la base.

Aussi, l’élaboration d’une application répondant à une demande bien précise appelle iné-

luctablement une rigueur dans tous ses stades. C’est ainsi que ce rapport sera subdivisé

en trois chapitres.

Le premier chapitre sera consacré à la définition des concepts clés de l’étude. Ensuite,

on fera une analyse de l’existant avant d’énoncer la méthodologie utilisée dans le cadre

de l’étude.

Le deuxième chapitre sera destiné à la conception proprement dite de la base de

données. Pour ce faire, on passera par le choix de la méthode d’analyse et l’application

de ses différentes étapes.

Le troisième chapitre consistera à la présentation des principales composantes de la

base de données. Plus particulièrement, il sera question d’exposer les fonctionnalités de la

base de données et de l’application. Ce chapitre aboutira à la mise en exergue des limites

de la base données.

Le quatrième et dernier chapitre va présenter des statistiques issues de la base de

données à partir de l’enquête « suivi des anciens apprentis de l’ASMU » réalisée début

2014 et qui constitue l’objet central de notre étude.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 3 Élève ITS 2012-2014

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Chapitre 1

CADRE THÉORIQUE ET

ANALYSE DE L’EXISTANT

Ce premier chapitre présente les concepts clés de notre étude, une analyse du système

existant et énonce ensuite la méthodologie adoptée pour l’étude. Ces définitions s’avèrent

nécessaires pour mieux cerner certains contours.

1.1 Concepts

1.1.1 Définition des concepts

1.1.1.1 Notions sur le suivi

Le Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’OCDE définit le suivi comme « un

processus continu de collecte systématique d’informations, sur une action de développe-

ment en cours, selon les indicateurs choisis pour fournir aux gestionnaires et aux parties

prenantes des éléments sur les progrès réalisés, les objectifs atteints et l’utilisation des

fonds alloués » 1 .

Toutefois, le suivi se réalise sur la base de critères bien définis. Ainsi, dans son ouvrage

« Monitoring and evaluation » , Janet Shapiro (2001) définit trois critères pour le suivi à

savoir : l’efficience (efficiency), l’efficacité (Effectiveness), et l’impact (impact). Parmi les

différents types de suivi existant, on peut citer celui adopté par l’ASMU comme un suivi

d’impact de projet.

1. Glossary of Key Terms in Evaluation and Results Based Management, Paris, 2002

4

Page 19: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

1.1.1.2 Notions sur l’apprentissage

Le terme « apprentissage » peut s’appliquer à toutes les situations d’acquisition d’un

savoir ou d’un savoir-faire. Dans cette étude, la définition de l’apprentissage fait réfé-

rence aux lois de 1996 sur la formation professionnelle en Côte d’Ivoire 2. L’apprentissage

consiste en un système de transmission de savoirs professionnels entre une personne quali-

fiée, reconnue « maître d’apprentissage» et une personne (apprenti) désireuse d’apprendre

un métier ou une profession correspondant à la qualification du maître et pour lequel l’ap-

titude de la personne a été déterminée par voie d’orientation.

L’apprenti est un travailleur ayant un contrat de type particulier. Il doit apprendre

son métier chez son employeur (75%) et doit également suivre des cours (25%) dans les

centres de formation d’apprentis. Un apprenti de l’ASMU est un jeune démuni dans le

groupe d’âge de 14-25 ans.

1.1.2 Définition des concepts relatifs à une base de données

1.1.2.1 Base de données

On peut définir une base de données de plusieurs manières. Dans cette étude, on

adopte la formulation d’AUBERT (2004) selon laquelle, une base de données est un en-

semble homogène et structuré d’informations non redondantes enregistrées sur un support

informatique. Autrement, pour reprendre l’approche de G. Gardarin, un fichier ne mérite

pas le nom de base de données que s’il est « interrogeable par le contenu » . Cette défi-

nition laisse transparaître les fonctionnalités que doit présenter une base de données. Ces

fonctionnalités stipulent que :

- Elle n’accepte pas l’incohérence des données ;

- Une base de données n’accepte pas la redondance ;

- Les données doivent être structurées dans la base ;

1.1.2.2 Système de Gestion de Base de Données (SGBD)

Un Système de Gestion de Base de Données peut être défini comme un ensemble de

logiciels prenant en charge la structuration, le stockage, la mise à jour et la maintenance

des données [Rumbaugh et al, 1996]. C’est un programme informatique permettant de

2. Selon l’art.1 du Décret n°96-286 du 3 avril 1996 du Code de travail-apprentissage en Côte d’Ivoire

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 5 Élève ITS 2012-2014

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Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

gérer une base de données. Autrement dit, il permet de décrire, modifier, interroger et ad-

ministrer les données. C’est, en fait, l’interface entre la base de données et les utilisateurs.

Les SGBD se différencient à partir des modèles qu’ils permettent de réaliser. Les deux

premiers types de SGBD sont dits « navigationnels » car on peut retrouver l’information

à condition d’en connaître le chemin d’accès. Aujourd’hui, ils sont largement remplacés

par les deux derniers. On peut citer les :

p SGBD hiérarchiques dans lesquels les données sont organisées en arbre (IMSDL1

d’IBM par exemple),

p SGBD réseaux dans lesquels les données sont organisées selon un graphe plus gé-

néral (IDS2 de Bull par exemple),

p SGBD relationnels (SGBDR) avec lesquels l’information peut être obtenue par une

requête formulée dans un langage quasiment naturel. Ce sont les SGBD les plus

répandus (Oracle et DB2 d’IBM par exemple),

p SGBD orientés objets (SGBDOO) récemment apparus qui offrent à la fois un lan-

gage de requête et une navigation hypertexte.

1.2 Analyse de l’existant

Dans cette analyse, il s’agit de relever les atouts et les insuffisances du système en

place afin de trouver des solutions pour une éventuelle amélioration. Le diagnostic que

nous posons sera axé sur trois éléments à savoir les ressources matérielles, les logicielles et

les ressources humaines. Mais avant d’entamer ce diagnostic, nous allons succinctement

présenter le déroulement de l’apprentissage à l’ASMU.

1.2.1 L’activité de l’ASMU

L’ASMU propose aux jeunes d’apprendre un métier de leur choix (couture, électro-

nique, mécanique auto, menuiserie, ferronnerie, soudure, cordonnerie, restauration, coif-

fure, etc.). Actuellement, près de 230 jeunes sont suivis par l’ASMU.

L’apprentissage du métier s’effectue dans l’atelier d’un patron artisan qualifié. Il dure

en moyenne 3 ans.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 6 Élève ITS 2012-2014

Page 21: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

1.2.1.1 Avant l’apprentissage

La mise en apprentissage est précédée par une série de rencontres préparatoires des

jeunes sur une période de trois (3) mois. L’apprentissage des jeunes auprès de patrons

qualifiés est matérialisé par un contrat précisant les obligations du patron, des parents ou

tuteurs, de l’apprenti et de l’ASMU.

1.2.1.2 Pendant l’apprentissage

p Les visites hebdomadaires : un animateur visite l’apprenti chaque semaine dans

son atelier et il l’aide à résoudre les problèmes qui se poseraient avec le patron, les

autres apprentis, les parents ou les tuteurs ;

p Les rencontres : une fois par mois, tous les apprentis se retrouvent pour ap-

profondir un thème tel que la vie associative, les qualités d’un patron, l’épargne,

le processus de l’apprentissage, la gestion des conflits, les droits et les devoirs du

citoyen, la santé, etc. ;

p La formation en gestion : dès la deuxième année d’apprentissage, les apprentis

suivent, une après-midi par mois, une formation sur la gestion d’un atelier ;

p L’alphabétisation : les apprentis qui ne maîtrisent pas suffisamment l’écriture,

la lecture et le calcul doivent suivre un cours d’alphabétisation ;

p La remise d’un équipement professionnel : en deuxième année d’apprentis-

sage, les apprentis reçoivent des outils de travail : machine à coudre, jeu de clés, etc.

Cet équipement leur permet de progresser plus rapidement dans l’apprentissage et

de gagner un peu d’argent pour subvenir à leurs besoins ;

p L’approfondissement de la formation : des compléments de formation sont

donnés aux apprentis en fin d’apprentissage par des professionnels hautement qua-

lifiés. Il existe des modules de formations redigées pour mieux diriger la formation ;

p La remise de certificat : au terme de la formation, les apprentis reçoivent un

certificat de fin d’apprentissage.

1.2.1.3 Après l’apprentissage

L’ASMU conseille aux jeunes de se perfectionner pendant quelque temps et de travailler

chez un patron pendant un (1) ou deux (2) ans. Des possibilités de perfectionnement leur

sont offertes.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 7 Élève ITS 2012-2014

Page 22: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Quand le jeune se sent prêt à ouvrir son atelier, il peut solliciter un prêt auprès de

l’ASMU. Durant la période de remboursement du prêt, le jeune patron bénéficie d’un

suivi régulier de l’ASMU, d’une formation pratique à la gestion de son atelier et éventuel-

lement de formations humaines (modulaire). Les jeunes patrons bénéficiaires d’un prêt se

retrouvent régulièrement pour partager leur expérience et renforcer leurs liens de solidarité

à cette étape difficile de leur insertion professionnelle.

1.2.2 Atouts du système

1.2.2.1 Ressources matérielles

Utilisation du Cloud

L’ASMU mène ses activités sur deux sites et le personnel est formé de deux équipes

différentes. Pour partager ses fichiers entre équipe, l’ASMU fait appel au service du Cloud

« Dropbox ». Notons que Dropbox est un service de stockage et de partage de copies

de fichiers locaux en ligne proposé par Dropbox, Inc. Il compte aujourd’hui plus de 300

millions d’utilisateurs partout dans le monde. Il permet de bénéficier d’un espace de 2GB

susceptible d’augmenter après un parrainage. On relate ci-dessous quelques avantages de

l’utilisation de Dropbox :

p Un contenu disponible à tout moment : Dropbox met tout en œuvre pour veiller à

ce que le dossier Dropbox et son contenu reste identique.

p Une sécurité permanente : Dropbox est une machine à remonter le temps qui

permet de réparer des erreurs et d’annuler la suppression accidentelle de fichiers.

p Un partage simplifié : On peut inviter les membres d’une équipe à accéder à un

dossier de Dropbox. Ce dossier sera à leur disposition comme si on l’avait enregis-

tré sur leur ordinateur. Cette fonctionnalité est particulièrement adaptée pour les

projets en équipe.

L’avantage majeur de Dropbox par rapport à ses concurrents (Google Drive, One Drive

de Microsoft, Box.com. . .) repose sur sa fluidité.

Présence d’un serveur informatique

L’ASMU est doté d’un serveur informatique en son sein. Ceci sera un avantage pour

nous quant à la mise en réseau au futur de la base de données Access que nous allons

concevoir.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 8 Élève ITS 2012-2014

Page 23: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

1.2.2.2 Ressources humaines

Le personnel exploitant la base de données actuel est arrimé à la mouvance des nou-

velles technologies de l’information et de la communication. Il dispose d’une connaissance

nécessaire pour ce qui est de l’utilisation du matériel informatique. De plus l’ASMU

compte parmi son personnel un administrateur réseaux, qui veille à l’entretien, à la main-

tenance du parc informatique et à la formation du personnel. Ce qui facilite l’exécution

des tâches nécessitant des connaissances en informatique et plus particulièrement les outils

de Microsoft Office.

1.2.3 Insuffisances du système

1.2.3.1 L’inexistence d’un SGBD

La gestion de la base de données de l’ASMU s’effectue grâce au tableur Excel de

Microsoft. Les limites de la gestion de données sous Excel découlent du fait qu’il ne

peut pas être qualifié comme un SGBD. Excel est plutôt un gestionnaire de fichiers. Les

problèmes majeurs que l’on a relevés de la base de données actuelle de la structure sont

déroulés ci-dessous :

p Absence de contrôle de saisie

Le contrôle de saisie est un élément crucial durant l’insertion des données dans une base

afin d’éviter l’incohérence et la redondance des données. Certes, Excel permet de vérifier

les données saisies par les utilisateurs mais ce contrôle reste assez sommaire et un SGBD

va encore plus loin.

p Existence d’une seule feuille de données

Excel n’est pas fait pour gérer les bases composées de plusieurs tables (par exemple Ap-

prenti, Patron, Animateur...). Or dans le cas de la base de données de l’ASMU, toutes

les informations concernant l’apprenti, son patron, ses parents ainsi que son animateur

sont enregistrées dans une même feuille Excel. Ce cas de figure est une source de plusieurs

redondances au niveau de données. Dans la majorité des cas, on assiste à des enregistre-

ments différenciés uniquement par une lettre accentuée (Par exemple : un patron dont

toutes les informations sont similaires à un autre patron à la seule différence d’un accent

sur leur prénom), une casse (majuscule ou minuscule) ou un ordre spécifique. A cet effet,

le calcul de l’effectif de patrons devient une tâche d’arrache-pied car une simple extraction

sans doublon ou un tableau croisé dynamique dans Excel ne résout pas ce problème. La

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 9 Élève ITS 2012-2014

Page 24: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

production de statistique demeure alors tributaire d’erreur si des tables ne sont pas créées.

Ainsi donc présenter les atouts et les insuffisances du système en place. Afin de résoudre

ces inconvénients, nous allons essayer d’aplanir le problème de l’absence d’une base de

données et de SGBD à travers la mise en place d’une base de données ainsi que d’une

application. Avant tout, la modélisation de notre base de données passe par des différentes

phases que nous allons présenter dans le chapitre qui suit

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 10 Élève ITS 2012-2014

Page 25: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Chapitre 2

CONCEPTION DE LA BASE DE

DONNÉES

La conception d’une base de données fiable est un travail qui se veut rigoureux et

performant. Elle doit passer par un choix de méthodes pour parvenir aux attentes de

l’utilisateur final. Dans cette partie, nous présenterons succinctement le choix de la mé-

thode de conception avant d’entamer les différentes étapes de la méthode retenue.

2.1 Choix de la méthode de conception

La conception d’un système d’information nécessite une méthode qui est la définition et

la mise en œuvre de règles opératoires, c’est-à-dire des modèles plus une démarche (Nacer

1999). Il existe trois grandes méthodes de conception à savoir les méthodes fonctionnelles,

les méthodes systémiques et les méthodes objet. Les deux méthodes les plus usées sont

les méthodes systémiques à travers MERISE et les méthodes objet à travers le Processus

unifié. Ce dernier peut être appliqué en pluisant le métalangage UML.

MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projet

informatique. Il est basé sur la séparation de la représentation des données et des trai-

tements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. Cette séparation des

données et des traitements assure la longévité du modèle. Le Processus unifié est beaucoup

plus préconisé pour les bases de données orientées objet.

En comparant ces deux méthodes, il ressort que le Processus unifié comme Merise

sont des méthodes d’analyse pour la conception des systèmes d’information. Comme la

structure d’accueil préfère la longévité du modèle et que le temps ne nous permettra pas

11

Page 26: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

de nous adapter à UML notre choix de la méthode de conception se tourne vers Merise

au cours de notre étude.

La suite de ce chapitre sera consacré à l’analyse de la Base de Données à l’aide d’une

méthode d’analyse MERISE. L’analyse ou la modélisation de cette Base de Données a pour

objet la construction des modèles conceptuels. Il existe plusieurs modèles conceptuels (mo-

dèle conceptuel des données, des traitements, de communication, etc.) dont le plus utilisé

est sans doute le Modèle Conceptuel des Données (MCD) (ou Modèle Entité-Association)

car il sert d’objet d’imitation pour l’élaboration ou le passage presque automatique au

modèle logique des données.

2.2 Élaboration du modèle conceptuel de traitement

2.2.1 Le diagramme des flux

Dans ce paragraphe, nous cherchons à mettre en évidence les acteurs qui échangent

des informations dans l’objectif de faciliter la prise de connaissance générale du système.

Par définition, un flux d’information représente un échange d’informations (message)

entre des acteurs (externes ou internes au système étudié) et le domaine étudié. Le Dia-

gramme des flux est, quant à lui, une modélisation qui permet de représenter uniquement

des flux échangés, sans chronologie et sans description des activités associées (en entrée

ou sortie) à ces flux.

À l’issue des échanges avec la structure, les acteurs ont été identifiés. A partir de ces

acteurs, nous répertorions les flux d’information échangés entre eux, et ces flux (F) sont

ainsi représentés à travers ce diagramme des flux (voir figure 1).

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 12 Élève ITS 2012-2014

Page 27: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Figure 2.1 – Le diagramme de flux d’information

F1 : Demande d’apprentissage, de motivation ou d’un prêt

F2 : Validation ou refus de la demande de formation

F3 : Demande de tutorat

F4 : Validation ou refus du tuteur

F5 : Demande de formation ou perfectionnement

F6 : Validation ou refus de la demande de formation

F7 : Demande de certificat, d’équipement ou de perfectionnement

F8 : Attribution ou rejet de la demande

F9 : Demande de statistiques

F10 : Envoi de statistiques

2.2.1.1 Règle de gestion des traitements

On peut définir une opération comme l’ensemble interruptible des actions à développer

par un événement ; l’événement étant quant à lui un flux de nature quelconque contribuant

au déclenchement interne ou externe d’une opération 1.

Le diagramme des flux nous a permis d’identifier trois traitements déclenchés par les

événements demande de formation, l’entrée en phase de motivation, la validation de la

motivation et l’apprentissage. Les quatre traitements sont :

p Traitement de la demande

p Mise en apprentissage

p Signature du contrat

1. Selon Matheron J-P (1995)

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 13 Élève ITS 2012-2014

Page 28: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

p Evaluation

Les règles de gestion des traitements (RGT) obtenues après la lecture de notre diagramme

des flux sont :

RGT1 : Toute demande de formation donne lieu aux opérations ci-après :

- Vérification de l’âge du demandeur

- Vérification de son adresse

- Vérification de sa situation économique et sociale

-Vérification de son niveau scolaire

RGT2 : Toute demande de formation peut être acceptée ou refusée. Dans le cas où

celle-ci reçoit un avis favorable, on a l’événement l’entrée en phase de motivation. Cet

événement, combiné avec la recherche d’un tuteur donne lieu au traitement « mise en

apprentissage » qui consiste à :

- Vérifier le bien déroulement de la phase de motivation

- Vérifier l’accord du tuteur

RGT3 : Toute « mise en apprentissage » peut être validée ou invalidée. Dans le cas

de validation, l’événement recherche de patron pour signature de contrat donne lieu à

l’opération :

• Validation du MAF

RGT4 : Toute signature de contrat peut être acceptée ou refusée. Si elle reçoit un

avis favorable, elle donne lieu à un apprentissage qui entraîne une évaluation.

RGT5 : Toute évaluation peut être validée ou invalidée. Dans le cas où elle est valide,

elle donne lieu au suivi.

2.2.2 Modèle conceptuel de traitement

Ce modèle permet de représenter de façon schématique l’activité d’un système d’in-

formation sans faire référence à des choix organisationnels ou des moyens d’exécution,

c’est-à-dire qu’il permet de définir simplement ce qui doit être fait, mais il ne dit pas

quand, comment, ni où le faire.

L’étude de diagramme des flux et la mise en évidence de quelques règles de gestion a

permis l’élaboration du MCT. Notons tout de même que ce MCT concerne le sous-domaine

qui nous intéresse, à savoir l’apprentissage 2.

2. On peut étudier uniquement un sous-domaine pour un MCT. Source : Parlez-vous MERISE ? (Mi-chel DIVINÉ)

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 14 Élève ITS 2012-2014

Page 29: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

2.3 Élaboration du modèle conceptuel des données

Le Modèle Conceptuel des données est un diagramme entité-association (ou individu-

relation) permettant de modéliser le système d’information sans se soucier des aspects

physiques et organisationnels.

2.3.1 Le modèle conceptuel des données

Le Modèle Conceptuel des données est un diagramme entité-association (ou individu-

relation) permettant de modéliser le système d’information sans se soucier des aspects

physiques et organisationnels.

Il existe deux règles de construction du MCD et la meilleure façon de parvenir à un

MCD traduisant fidèlement la réalité consiste à prendre en compte les deux types de

modélisation :

p La modélisation directe :

Cette méthode est généralement adoptée par ceux qui ont une connaissance pointue et une

longue expérience en matière de conception de base de données. Elle consiste à percevoir

et identifier, à partir d’une description exprimée de façon naturelle, les entités et les

associations en appliquant les règles suivantes :

- les noms deviennent des entités

- les verbes deviennent des associations

Exemple : Un patron prend en charge plusieurs apprentis

Les noms sont : « Patron » et « apprenti ».

Le groupe verbal est « prendre en charge ».

Dans la majorité des cas, le modèle obtenu en appliquant cette méthode s’écarte de la

réalité visée, encore qu’il faille faire des vérifications à travers les règles de normalisation

pour éliminer les situations redondantes.

p La modélisation par analyse des dépendances fonctionnelles :

Cette méthode consiste à répertorier toutes les propriétés du système d’information à

analyser et à les organiser dans un tableau appelé dictionnaire des données. Ainsi après

avoir éliminé synonymie, polysémie, et données calculées, le dictionnaire épuré obtenu

devra permettre de mettre en lumière les dépendances fonctionnelles qui existent entre

les différentes propriétés.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 15 Élève ITS 2012-2014

Page 30: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

A cette étape, un choix s’impose entre la matrice des dépendances fonctionnelles et le

graphe des dépendances fonctionnelles.

Ces différentes étapes permettent ainsi de déceler les incohérences, les insuffisances et

les omissions que peuvent présenter le MCD.

Pour toutes ces raisons, nous choisissons ce modèle pour la modélisation de notre

MCD.

2.3.2 Les étapes de l’élaboration du MCD

L’élaboration du MCD passe par les étapes qui suivent :

- Identification et définition des entités conceptuelles ;

- Élaboration du dictionnaire des données ;

- Spécification des identifiants ;

- Élaboration de la matrice des relations ;

- Énumération des règles de gestion des données ;

- Construction du MCD.

2.3.2.1 Identification et définition des entités conceptuelles

Les entités conceptuelles identifiées dans le cadre de cette modélisation sont :

Apprentis, Patrons, Equipements, Formations, Centres, Parents, Tuteurs, Animateurs

Site, et Vaccins.

Comme nous avons déjà défini dans le précédent chapitre le concept d’apprenti, il nous

reste à avancer une brève définition de certaines entités.

p Patron : communément connu sous le nom de « maitre apprentissage », un Patron

est un artisan formateur qui guide la formation pratique d’un apprenti dans son

atelier.

p Formation :chaque année, l’ASMU dispense trois types de formation complémen-

taires aux apprentis à savoir l’alphabétisation, la formation humaine et la formation

en gestion.

p Vaccin : ici, il indique le vaccin qui a été administré à l’apprenti avant son appren-

tissage.

p Animateur : désigne un personnel de l’ASMU chargée, tout d’abord, de mener les

phases de motivation des apprentis, puis de suivre l’avancement de sa formation

chez le patron et enfin, il anime leur formation dans un centre.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 16 Élève ITS 2012-2014

Page 31: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

p Site : un site indique les communes d’intervention de l’ASMU.

p Equipement : l’équipement fait partie de la phase d’apprentissage. Il fait allusion

au moment où l’on attribue des matériels de travail aux apprentis ayant fini deux

années de formation.

2.3.3 Mise en place du dictionnaire de données

Après avoir identifié toutes les colonnes de la base de données Excel, nous avons pris

soins d’éviter la polysémie et la synonymie dans la conception du dictionnaire de données

initial. On a ainsi abouti, ci-dessous, au dictionnaire de données épuré c’est-à-dire celui

qui ne contient que les propriétés non obtenues par opération sur les propriétés élémen-

taires. Nous estimons donc que les propriétés figurant dans ce dictionnaire sont toutes

élémentaires.

TABLEAU 2.1 – Dictionnaire des données

Code Désignation Type Taille Obs.

Type_travail Type de travail AN 50

Lieu_travail Lieu de travail AN 50

Nbre_mois_servante Nombre de mois comme servante N 3

Salaire_mensuel Salaire mensuel en FCFA N 10 >0

Formations_anter Formations antérieure AN 50

Annee_remise_EQ Année de remise de l’équipement D

EQ_Ceremonie_date Date de la cérémonie de l’équipement D

Date_Retrait_EQ Date de retrait de l’équipement D

Date_EQ_donne Date d’octroi de l’équipement D

Année_Certif Année de l’obtention du certificat D

Site Site AN 20 O

Id_formation Identifiant de la formation AN 10 O

Intitule_form Intitulé de la formation AN 50

Annee_form Année de la formation D

Num_contrat Numéro du contrat AN 10 O

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 17 Élève ITS 2012-2014

Page 32: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Code Désignation Type Taille Obs.

Nom_Prénom Nom et prénoms de l’apprenti AN 255

Tél_perso Téléphone de l’apprenti AN 50

Contact_tuteur Contact du tuteur AN 50

App_ou_prêt Apprenti ou prêt AN 10

Sexe_app Sexe de l’apprenti AN 10

Métier_choisi Métier choisi AN 50

Début_app Date début de l’apprentissage/prêt D

Date_sig_contrat Date de signature du contrat D

Prév_fin_App Date prévue de fin d’apprentissage D

Date_naiss_app Date de naissance de l’apprenti D

Lieu_naiss_app Lieu de naissance de l’apprenti AN 50

Id_parent Identifiant des parents AN 10 O

Nom_parents Nom des parents AN 255

Profession_parent Profession du parent AN 50

Parent_DCD Parent décedé B

Dom_Parents Domicile des parents AN 50

Domicile_apprenti Domicile de l’apprenti AN 50

Profession_Tuteur Profession du tuteur ou garant AN 50

Anim_ref Réference de l’animateur AN 5 O

début_motivation Date du début de la motivation D

Fin_motivation Date de fin de motivation D

Niveau_av_app Niveau scolaire declaré avant AN 50

Id_centre Identifiant du centre AN 10 O

Nom_centre Nom du centre AN 50

Annee_freq_centre Année de fréquentation du centre D

Id_patron Identifiant du patron AN 10 O

Patron_sign_contrat Nom du patron signataire du contrat AN 255

Contact_patron Contact du patron AN 50

Lieu_atelier Lieu de l’atélier du patron AN 50

Asso_patron Association du patron AN 50

Machines Nombre de machines du patron N 3

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 18 Élève ITS 2012-2014

Page 33: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Code Désignation Type Taille Obs.

Apprentis Nombre d’apprentis chez le patron N 3

App_ASMU Apprentis ASMU chez le patron N 3

date_naiss_Patron Date de naissance du patron D

Lieu_naiss_Patron Lieu de naissance du patron AN 50

Duree_contrat_mois Durée du contrat en mois N 3

Particip_famille Participation familiale pour l’apprenti N 10

Cout_ASMU Coût de l’apprentissage pour l’ASMU N 10

Perf_ou_stage Perfectionnement ou stage AN 10

Date_debut_Perf Date de début du perfectionnement D

Durée_prévue_mois Durée prévue du perfectionnement N 3

Date_fin Date de la fin du perfectionnement D

Patron_perf Patron du perfectionnement AN 50

Lieu_perf Lieu du perfectionnement AN 50

Cout_Bourses_Perf Coût de la bourse perfectionnement N 10

Id_vaccin identifiant du vaccin AN 10 O

Intitule_vaccin Intitulé du vaccin AN 50

Date_du_prêt Date du prêt D

Montant_Prêt Montant du prêt ou du don N 10 >0

Particip_emprunteur Participation de l’emprunteur N 10

Montant_remboursé Montant du prêt remboursé N 10

Légende du Tableau : AN : alphanumérique D :Date N :Numérique

B : Booléen O :Obligatoire >0 : Strictement positif

2.3.4 Enumération des règles de gestion des données

En s’aidant du fonctionnement de la structure, du déroulement de l’apprentissage et

de notre méthodologie d’élaboration du modèle, nous dégageons les règles de gestion des

données suivantes :

RGD1 : Un apprenti est pris en charge par un seul patron et un changement de patron

peut avoir lieu.

RGD2 : Un apprenti est suivi par un animateur.

RGD3 : Un animateur intervient dans un site et un seul.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 19 Élève ITS 2012-2014

Page 34: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

RGD4 : Un apprenti bénéficie d’un équipement lors de sa deuxième année de forma-

tion. Il peut aussi ne pas bénéficier de cet équipement s’il ne remplit pas les critères.

RGD5 : Un apprenti est suivi par un seul animateur qui peut changer au cours de

l’année.

RGD6 : Un apprenti peut suivre une ou plusieurs formations pour une année.

RGD7 : Un apprenti peut effectuer une ou plusieurs perfectionnements chez des dif-

férents patrons après sa formation.

RGD8 : Un centre peut faire l’objet d’une ou plusieurs formations.

RGD9 : La formation de l’apprenti se fait dans un seul centre pour une année donnée

et il peut éventuellement changer de centre.

RGD10 : Un tuteur héberge un ou plusieurs apprentis.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 20 Élève ITS 2012-2014

Page 35: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Figure 2.2 – Le Modèle Conceptuel de Données

1,n

Vac cins

Id_v accinInt i tule_ v acc in

1,1

1,nAni mateu rs

Anim_ re fN om_a nim

1,n

Tu teurs

id_tu teurC ontac t_tute urProf ess ion _Tute ur

1,n

Equ ipem ents

Id_e qu ipInt i tule_ eqEQ _Ce remo nie_ date

1,n

1,n

Forma tion s

Id_for mationInt i tule_ fo rm

0,n

0,n

Patron s

ID _patr onPatron _si gn_ contra tC ontac t_pa tronLi eu_a teli erda te_na iss _PatronLi eu_n ais s_Patro n

0,n

0,n

0,n

0,n

1,n

1,1

0,1

1,1

1,1

1,1

App rentis

ID _ap pnu m_co ntratse xe_a ppN om_p reno m_ap pda te_na is_ appli eu_ nais _ap pMetier_ cho isiD ate_s ig_ con tra tPrev _f in _AppD omic ile _ap prent ide but_m otiv a ti onF in _moti v at io nN iv eau _av _ appTy p e_trav a ilLi eu_tra v ailN bre_m ois _serv a nteSal aire_ men suelForma tion s_a nterAnn ee_re mis e_EQD ate_R etra it_EQD ate_EQ _d onneAnn ee_C ert i fSite

1,n

Pare nts

Id_p ar entN om_p aren tsProf ess ion _pare ntPare nt_D CDD om_Pa rents

1,n

0,n

C entres

Id_c entreN om_c entre

1,n

1,n

Site s

id_s iteSite

Part i cipe r

Se p erfe ct io nner

C out_Bo urse s_Perfda te_pe rfdu ree_p erf

av o ir lie u da ns

Ann ee_f orm

C onna itre

F réq uente r

Ann ee_f req

Pren dre en charg e

da te_ch gtMachap pap p_as mu

Inte rve nir

Sui v re

da te

Attribu er

Av oi r

Acc ueil lir

H éberg er

2.3.5 Justification des cardinalités

ENTITE ASSOCIATION CARD JUSTIFICATION

APPRENTIS Avoir 1,1 Un apprenti a un parent et un seul

PARENT Avoir 1,N Un parent peut avoir comme fils plusieurs

apprentis

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 21 Élève ITS 2012-2014

Page 36: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

ENTITE ASSOCIATION CARD JUSTIFICATION

APPRENTIS Héberger 1,1 Un apprenti doit être hébergé par un tuteur

et un seul

TUTEURS Héberger 1,N Un tuteur peut héberger un ou plusieurs

apprentis à la fois.

APPRENTIS Suivre 1,1 Un apprenti doit être suivi par un

animateur et un seul

ANIMATEUR Suivre 1,N Un animateur suit au moins

APPRENTIS Accueillir 1,1 Un apprenti est accueilli dans un centre

SITES Accueillir 1,N Un centre peut accueillir plusieurs apprentis

et accueil au moins un.

ANIMATEUR Intervenir 1,1 Un animateur intervient dans un seul centre

SITES Intervenir 1,N Un site est intervenu par au moins un

animateur

APPRENTIS Connaitre 0,N Un apprenti connait ou pas les vaccins

qu’on lui a administré avant la formation

VACCINS Connaitre 1,N Un vaccin est connu ou mentionné au moins

une fois par un apprenti

APPRENTIS Prendre en charge 1,N Un apprenti est pris en charge par au moins

un patron

PATRON Prendre en charge 1,N Un patron peut prendre en charge plusieurs

apprentis.

APPRENTIS Se perfectionner 0,N Un apprenti a le choix de se perfectionner

ou pas

PATRONS Se perfectionner 0,N Il peut avoir lieu aucun ou plusieurs

perfectionnements chez un patron.

APPRENTIS Participer 0,N Un apprenti peut participer à plusieurs

formations

FORMATION Participer 1,N Une formation est assistée par au moins un

apprenti.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 22 Élève ITS 2012-2014

Page 37: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

2.4 Élaboration du modèle logique des données

L’étude des données au niveau conceptuel a permis de produire le MCD. Cette repré-

sentation sous forme de schémas permet de faciliter le dialogue entre des acteurs humains,

mais ne courant pas à une machine. Il faut donc maintenant passer à une traduction du

schéma conceptuel à un formalisme plus proche d’un langage machine. La façon que l’on

va retenir au niveau logique pour organiser les données aura un impact sur la perfor-

mance des traitements. En résumé, l’étude logique des données poursuit les deux objectifs

suivants :

– traduire le MCD

– optimiser l’organisation des données en vue de leur traitement

2.4.1 Passage du MCD au MLD

Choix d’un formalisme

Il existe plusieurs formalismes pour représenter un MLD. Le choix d’un formalisme en

particulier est adapté au choix d’organisation physique des données que l’on retiendra

ultérieurement. Lorsqu’à ce niveau de l’étude le choix du SGBD n’a pas été encore arrêté,

on préférera le formalisme CODASYL 3 qui s’avère être plus proche de celui du MCD.

Cependant, on a déjà statué que la gestion de notre base de données se fera par le

biais d’un SGBDR. On utilisera donc le formalisme relationnel.

2.4.2 A propos du modèle relationnel

Le modèle relationnel a été formalisé par CODD en 1970 4. Parmi les réalisations les

plus populaires on peut citer : ORACLE, DB2(IBM), MariaDB... Dans ce type de modèle,

les données sont stockées dans des tables, sans préjuger de la façon dont les informations

sont stockées dans la machine. Un ensemble de données sera donc modélisé par un en-

semble de tables. Le succès du modèle relationnel auprès des chercheurs, concepteurs et

utilisateurs est dû à la puissance et à la simplicité de ses concepts.

Les objectifs du modèle relationnel étant de :

• proposer des schémas de données faciles à utiliser,

• améliorer l’indépendance logique et physique,

3. CODASYL est un ensemble de normes proposé par le Database Task Groupest4. “ A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks”, CACM 13, n°6, June 1970

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 23 Élève ITS 2012-2014

Page 38: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

• mettre à la disposition des utilisateurs des langages de haut niveau pouvant éven-

tuellement être utilisés par des non informaticiens,

• optimiser les accès à la base de données,

• améliorer l’intégrité et la confidentialité,

• fournir une approche méthodologique dans la construction des schémas.

Au modèle relationnel est associée la théorie de la normalisation des relations qui

permet de se débarrasser des incohérences au moment de la conception d’une base de

données.

2.4.3 Règle de passage du MCD vers MLDR

Ainsi, pour asseoir la base de données, on adopte les règles de passage du conceptuel

à la logique suivante :

Règle 1 : toute entité du MCD devient une relation dans le modèle logique de données

relationnel (MLDR). Chaque propriété de l’entité devient une propriété de cette relation,

et l’identifiant de l’entité devient la clé de la relation. Une entité ne doit donc pas se

limiter à son identifiant.

Règle 2 : pour une association hiérarchique et non porteuse de propriété, la clé du père

est dupliquée chez le fils comme propriété.

Règle 3 : dans une association binaire aux cardinalités (X, n) - (X, n), X=0 ou X=1, il

y a création d’une relation supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des

identifiants des deux entités. On dit que la clé de la nouvelle table est la concaténation des

clés des deux autres relations. Si la relation est porteuse de propriétés, celles-ci deviennent

des propriétés pour la nouvelle relation.

Règle 4 : dans une association non-binaire, il y a création d’une relation supplémentaire

ayant comme clé la concaténation des clés des entités participant à la relation. Si la relation

est porteuse de données, celles-ci deviennent des propriétés pour la nouvelle relation.

Il existe également les associations non-binaire (ou encore n-aire), les associations

réflexives, et les relations binaires aux cardinalités (0,1) – (1,1) mais nous n’aborderons

pas ces cas car ils n’ont pas été sollicités dans notre modélisation.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 24 Élève ITS 2012-2014

Page 39: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Maintenant que les règles de passage ont été établies nous allons passer à la construc-

tion du MLD.

Les entités transformées en des tables En appliquant la première règle, on aboutit

à la création des relations suivantes : APPRENTIS, PATRONS, EQUIPEMENTS, FOR-

MATIONS, CENTRES, PARENTS, TUTEURS, ANIMATEURS, SITE, et VACCINS

Les associations transformées en des tables Découlant de la règle 3, les associa-

tions suivantes deviennent des relations dont la clé primaire est la concaténation des clés

primaires des deux autres tables qu’elle lie : PRENDRE_EN_CHARGE, PARTICIPER,

AVOIR_LIEU_DANS, FREQUENTER, SE_PERFECTIONNER, et CONNAITRE.

A ce niveau, la représentation d’une table se fait comme suit : on écrit le nom d’une

table suivit de ses attributs mis entre parenthèses. On peut distinguer la clé primaire

des autres attributs en soulignant les attributs qui participent à sa formation et les clés

étrangères sont précédées d’un dièse (#). On aboutit alors à la représentation suivante :

p Patrons (id_patron, patron_sign_contrat, contact_patron, lieu_atelier, date_nais_patron,

lieu_naiss_patron)

p Animateurs (anim_ref, nom_anim, #id_site)

p Equipements (id_equip, intitule_eq, eq_ceremonie_date)

p Formations (id_formation, intitule_form)

p Avoir_lieu_dans (#id_formation, #id_centre, annee_form)

p Centres (id_centre, nom_centre)

p Fréquenter (#id_app, #id_centre, annee_freq)

p Parents (id_parent, nom_parents, profession_parent, parent_dcd, dom_parent)

p Tuteurs (id_tuteur, contact_tuteur, profession_tuteur)

p Sites (id_site, site)

p Vaccins (id_vaccin, intitule_vaccin)

p Connaitre (#id_app, #id_vaccin)

p Se_perfectionner (#id_patron, #id_app, cout_bourses_perf, date_perf, duree_perf)

p Prendre_en_charge (#id_app, #id_patron, date_chgt, mach, app, app_asmu)

p Apprentis (id_app, sexe_app, nom_app, date_nais_app, lieu_nais_app, niveau_av_app,

#id_site, #anim_ref, #id_equip, #id_parent, #id_tuteur)

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 25 Élève ITS 2012-2014

Page 40: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

2.5 Élaboration du modèle physique des données

Dans le modèle logique de données, il s’agissait de construire le modèle relationnel en

fonction des normes établies par Codd. Ce modèle relationnel correspond à la structure

logique de la base de données indépendamment d’un SGBD, et c’est le passage au modèle

physique qui nécessite le choix du SGBD. Cette étape consiste donc à implémenter le mo-

dèle dans le SGBD choisi. Notre choix se tournait vers des SGBDR aux moindres coûts

financiers et on devait statuer entre Access et certains SGBDR libres comme MySQL,

PostGreSQL, et MariaDB. Nous avons fait le choix de Microsoft Office Access pour plu-

sieurs raisons :

p la taille de la base de données n’est pas volumineuse et peut être gérer avec Access

(moins de 2000 apprentis et la pérennité de la base est assuré car chaque années

on enregistre moins de 300 apprentis)

p les recherches lancées par l’utilisateur final se porteront beaucoup plus sur des

champs textes, et Access dispose de l’indexation « fulltext index » pour accélérer

la recherche.

p l’ASMU disposait déjà d’une licence Access valide, donc l’utilisation d’Access n’en-

gendre pas une charge supplémentaire (coût).

p la structure demande la facilité d’exporter facilement la base ou une partie de la

base vers le tableur Excel.

Toutes ces raisons, et d’autres caractéristiques d’Access a poussé notre choix à le garder

comme SGBDR de notre étude.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 26 Élève ITS 2012-2014

Page 41: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Figure 2.3 – Le Modèle Physique des Données

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 27 Élève ITS 2012-2014

Page 42: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Chapitre 3

PRÉSENTATION DE

L’APPLICATION

Pour joindre la théorie à la pratique, il est important pour nous de présenter le fruit

de cette conception. Il s’agira donc d’exposer la base et l’application, en faisant ressortir

les points essentiels.

3.1 Premières interfaces

3.1.1 Authentification

L’interface « Login » est la toute première interface qui s’ouvre à l’utilisateur lors du

lancement de la base de données. Il demande à ce dernier de saisir un mot de passe qui lui

a été fourni avant d’avoir accès aux différents modules de l’application et aux différents

objets de la base de données.

Lorsque le mot saisi n’est pas celui qui a été fourni, un message s’affiche pour informer

à l’utilisateur l’invalidité de son mot de passe. Il est donc obligé de saisir un mot de passe

jusqu’à ce qu’il soit redirigé automatiquement vers le menu général. Toutefois, l’utilisa-

teur n’a droit qu’à trois erreurs de saisie de mot de passe. A la quatrième tentative, un

message s’affiche pour informer qu’il n’a plus accès à la base et on l’invite à contacter

l’administrateur de la base. La base se ferme alors automatiquement.

Au cas où la réponse est valide, l’utilisateur est redirigé vers l’écran d’accueil. L’inter-

face « login » se présente comme suit :

28

Page 43: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Figure 3.1 – Fenêtre d’authentification des utilisateurs

Source : Nos travaux sous Access

En cas d’oubli du mot de passe, l’utilisateur peut le récupérer juste après le clic sur

le lien inscrit « Mot de passe oublié ? ». A ce niveau, on invite l’utilisateur à remplir son

adresse email pour l’envoi du mot de passe oublié. Lorsque l’adresse proposée ne figure

pas dans la liste des mails des utilisateurs, un message apparaît pour indiquer l’invalidité

de son adresse e-mail.

Cette option a été décidée compte-tenu que tous les animateurs-formateurs manipulant

la base de données possèdent un « compte Outlook » sur leur ordinateur. L’utilisateur

a aussi l’opportunité de quitter l’application à ce stade s’il ne parvient pas à fournir

correctement son adresse e-mail.

Toutes ces démarches ont été élaborées pour répondre à la sécurisation de la base de

données car un simple verrouillage de la base de données par un mot de passe ne s’avérait

pas suffisant. Ces différentes étapes viennent alors renforcer la sécurité de la base 1.

1. La base de données est enregistrée sur un serveur sécurisé de l’ASMU

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 29 Élève ITS 2012-2014

Page 44: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Figure 3.2 – Fenêtre de récupération d’un mot de passe

Source : Nos travaux sous Access

Pour empêcher les utilisateurs malveillants qui tentent d’entrer en exclusivité dans la

base ou pour avoir son contrôle total en modifiant sa structure, les précautions suivantes

ont été adoptées :

p Désactivation de la touche « shift » lors de l’ouverture de ses deux fenêtres

p Désactivation du clic droit

p Ajout du chemin de la base de données parmi les chemins sécurisés d’Access pour

éviter « l’activation du contenu » lors du démarrage, rendant notre application

inutile car tous les codes VBA se trouvent désactivés.

p Changement en « fenêtre modale » pour éviter des clics à l’extérieur de la fenêtre

p Suppression du bouton de fermeture de fenêtre comme on peut le voir sur le gra-

phique

La plus difficile était la suppression du bouton de fermeture qui a nécessité une écriture

de plusieurs lignes de procédures (Voir Annexe).

3.1.2 Le menu principal

Pour faciliter l’utilisation d’une application, la création d’un menu général s’impose.

Lorsqu’on crée un Menu Général à l’aide du Gestionnaire de Menu Général, Microsoft

Access crée une table Éléments du Menu Général qui décrit ce que les boutons du formu-

laire affichent et font. Si on essaie de modifier le formulaire Menu Général ultérieurement

dans le formulaire en mode Création, l’application risque de ne plus fonctionner.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 30 Élève ITS 2012-2014

Page 45: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Pour ne pas courir ce risque, nous avons décidé de créer le menu principal de notre

application via l’assistant de création de formulaire en y intégrant les objets nécessaires.

Cette fenêtre s’affiche en lieu et place de la fenêtre Access lors de la redirection à

partir du formulaire d’authentification. Nous avons pris soin de masquer la fenêtre Access

pour protéger les objets cités plus hauts contre d’éventuelles suppressions et modifications

pouvant perturber le bon fonctionnement de notre base.

Comme présenté ci-après, les manipulations les plus fréquentes sont représentées sur

le menu pour faciliter l’accès aux données à savoir :

p INSERTION DE DONNEES : pour insérer des nouvelles informations dans la base

concernant l’apprenti, le patron. . .

p CONSULTATION DE DONNEES : Ce bouton nous dirige vers le formulaire de

consultation de données.

p STATISTIQUE SUIVI : il permet de basculer vers le formulaire des statistiques

sur l’enquête de suivi des anciens apprentis, le socle de notre étude.

p STATISTIQUE GENERALE : il nous amène vers le formulaire de statistique gé-

nérale pour avoir une vue globale des apprentis encore en apprentissage.

p MISE A JOUR : il permet d’accéder au formulaire de mise à jour des différentes

tables

p QUITTER : permet de quitter l’application.

Figure 3.3 – Menu principal de la base de données

Source : Nos travaux sous Access

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 31 Élève ITS 2012-2014

Page 46: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

3.2 Statistique générale

Le clic sur le bouton « Statistique générale » nous renvoie sur la fenêtre de la statis-

tique générale. A partir de ce formulaire, on a la possibilité d’avoir une vue générale sur

l’évolution de l’apprentissage à l’ASMU.

On a l’opportunité de consulter ces statistiques moyennant quelques manipulations.

Par exemple, pour voir l’évolution de l’effectif des apprentis selon le patron, une zone de

liste se trouvant à gauche recense les noms et prénoms de patrons se trouvant dans la

base rangée par ordre décroissant selon l’effectif d’apprentis qu’il a pris en charge. Une

zone de recherche permet de retrouver facilement un patron dans la liste et un bouton,

juste en bas de la zone de liste fournit les informations générales sur le patron.

Figure 3.4 – Statistique générale : évolution de l’effectif des apprentis

Source : Nos travaux sous Access

3.3 Statistique suivi

Cette partie constitue le socle de notre étude. En effet, à partir de ce formulaire, une

possibilité est offerte à l’utilisateur de produire des statistiques issues de l’enquête suivi.

Pour ce faire, nous avons créés des différentes fenêtres spécifiques aux types de variables

existantes dans notre base. Par exemple, un formulaire permet de retracer la distribution

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 32 Élève ITS 2012-2014

Page 47: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

des variables la possession d’un compte bancaire, la possession d’un compte mobile money

ou encore l’appartenance à un tontine, selon le sexe ou selon le site.

Figure 3.5 – Formulaire Statistique suivi

Source : Nos travaux sous Access

3.4 Consultation de données

Pour répondre à l’un des objectifs de cette étude, la création d’un formulaire per-

mettant la consultation était primordiale. A ce stade, l’utilisateur a le choix de consulter

les informations globales ou spécifiques à un patron, un apprenti ou autres. Après des

échanges avec les utilisateurs finals sur les tâches les plus fréquentes qu’ils effectuent sur

la base, nous avons pris soins de créer des requêtes pour les automatiser. L’exemple sui-

vant montre les informations sur les animateurs et leurs différents apprentis. Par le biais

de cette fenêtre, il suffit à un animateur de rechercher son nom pour voir les informations

sur ses apprentis, et les mettre à jour aussi.

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 33 Élève ITS 2012-2014

Page 48: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Chapitre 4

QUELQUES RÉSULTATS ISSUS

DE LA BASE DE DONNÉES

Ce chapitre analyse les données issues de l’enquête « suivi des anciens apprentis ASMU

» sur les deux communes d’intervention de l’ASMU le mois de janvier 2014. Cette enquête

a été administrée chez 193 anciens apprentis, dont 119 femmes (61,66%) et 74 hommes

(38,34%). Les méthodes d’analyses utilisées seront : l’analyse univariée et l’analyse biva-

riée.

4.1 Taux de chômage des jeunes apprentis

Pour évaluer le taux de chômage des apprentis, nous considérons la définition du

chômage du point de vue du BIT. Quatre variables permettent de déterminer la population

en situation de chômage. Nous considérons comme chômeur, toute personne n’étant pas

en perfectionnement d’une formation, ne possédant pas un emploi, n’ayant pas exercé une

affaire personnelle, un travail à son propre compte ou une activité rémunérée durant la

période de référence.

En adoptant cette définition, le taux de chômage des apprentis s’élève à 9,45% pour

une population active de 73% 1 de la population totale. Ce chiffre s’avère sensiblement en

phase au taux de chômage affiché par l’AGEPE en juillet 2014 sur le territoire ivoirien.

Certes, le résultat de l’enquête mené par l’AGEPE a montré que le taux de chômage en

Côte d’Ivoire était de l’ordre de 9,4%. Nous pouvons donc dire qu’un apprenti souffre d’un

1. 27% des apprentis continuent leur formation en perfectionnement d’un métier et ne sont pas consi-dérés comme actifs.

34

Page 49: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

même problème de recherche d’emploi que la population de manière générale.

Ce faible écart entre le taux de chômage des apprentis et le taux de chômage national

peut s’expliquer par le simple fait que la formation des apprentis est beaucoup plus orientée

vers des métiers pratiques et que leur formation se fait dans un atelier. On a certes observé

que la majorité des apprentis employés sont embauchés par leur patron d’apprentissage

ou par leur patron de perfectionnement.

4.2 Satisfaction des apprentis vis-à-vis de leurs for-

mations

L’ insatisfaction des apprentis par rapport à la formation dont ils ont bénéficiée par

le biais de l’ASMU permet d’appréhender les problèmes majeurs que ses apprentis ren-

contrent dans leur vie professionnelle. Dans l’ensemble, 7 apprentis sur 10 sont satisfaits

de la formation qu’ils ont reçue.

On constate que cette satisfaction fluctue si l’on compare selon le métier exercé par

l’apprenti. Ainsi, le tableau qui suit nous amène à affirmer que les apprentis en Pâtisserie-

cuisine sont les moins satisfaits de leur formation avec 4 insatisfaits pour 5 apprentis. Les

apprentis en Electronique radio TV et en ferronnerie soudure enregistrent les taux les plus

élevés avec 100% de satisfaction.

TABLEAU 4.1 – Satisfaction de la formation selon le métier (en %)

Satisfait Effectif

Couture 69,07 73

Coiffure 74,07 21

Aide-soignante 60 3

Cordonnerie 80 4

Electronique radio TV 100 8

Ferronnerie soudure 100 5

Mécanique automobile 83,33 10

Source : Enquête Suivi des apprentis ASMU, calcul de l’auteur

Ainsi, l’enquête a montré que plus de la moitié (55%) des insatisfaits avancent comme

raisons de leur insatisfaction l’insuffisance de revenu. D’autres sujets d’insatisfactions cités

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 35 Élève ITS 2012-2014

Page 50: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

par les apprentis sont le fait que l’apprenti n’est pas encore installé (23%) (C’est-à-dire

qu’il ne dispose pas encore d’un atelier), l’apprenti est sans emploi (12%), ou il n’exerce

pas encore le métier qu’il a choisi durant l’apprentissage (10%).

Cette analyse a ainsi démontré que la première source d’insatisfaction mentionnée par

les apprentis provient de leur revenu. Cela nous amène donc à mettre un accent particulier

sur cette variable dans la suite de l’étude.

Figure 4.1 – Répartition des apprentis selon les motifs d’insatisfaction vis-à-vis de laformation

Source : Enquête Suivi des apprentis ASMU, calcul de l’auteur

4.3 Salaire mensuel des apprentis

Le salaire mensuel médian s’élève à 30 000 FCFA, c’est-à-dire la moitié des apprentis

touche moins de 30 000 FCFA. Les 10 % des apprentis les moins bien rémunérés touchent

moins de 7 000 FCFA, contre 70 000 FCFA pour les 10 % des plus hauts salaires, soit un

écart de salaire de 63 000 FCFA (10 fois plus).

Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces

dernières étant beaucoup moins nombreuses à toucher de hautes rémunérations. Le salaire

minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est de 90 000 FCFA, contre 135 000

FCFA pour les hommes. Cette inégalité se poursuit si l’on prend en compte les 1 % les

mieux rémunérés : les femmes gagnent 130 000 FCFA et les hommes 150 000 FCFA.

Cette inégalité s’explique par le choix de l’orientation professionnelle des apprentis

lors de l’apprentissage. Certes, parmi les formations en métier proposées par l’ASMU, 7

filles sur 10 s’orientent en couture et 2 filles sur 10 font la coiffure. Or ces métiers sont

moins pourvoyeurs de haut revenu que les autres métiers effectués par les hommes .

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 36 Élève ITS 2012-2014

Page 51: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Le constat fait à partir des observations est que très peu d’apprentis (15,8%) ont un

salaire au-dessus du SMIG. Le SMIG d’après le code du travail de la Côte d’Ivoire est de

60000 FCFA, auparavant 36607 F CFA. Ce chiffre passe à 37,03% si on considère l’ancien

SMIG.

Figure 4.2 – Niveaux de salaires mensuels par sexe et par décile

Source : Enquête Suivi des apprentis ASMU, calcul de l’auteur

4.4 Différenciation par sexe et par type de rémuné-

ration

L’un des objectifs des apprentis après leur formation est de se doter de leur propre

atelier. Nous allons tenter d’appréhender la situation actuelle des apprentis dans le métier.

Pour les deux sexes, plus de 45% des anciens apprentis travaillent comme employé.

Les femmes n’interviennent qu’à hauteur de 12% comme patronne et 41,8% travaillent

pour leur propre compte.

Quant aux hommes, 15,22% d’entre eux travaillent pour leur propre compte et il est

à remarquer que les hommes sont plus des patrons que les femmes.

Ce constat peut provenir du fait que les femmes sont moins âgées que les hommes

dans cette population étudiée. L’âge moyen des femmes est de 25 ans (écart-type égal

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 37 Élève ITS 2012-2014

Page 52: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

à 3) contre 28 ans (écart-type égal à 6) pour les hommes. Or, pour devenir un patron,

l’ASMU suggère aux apprentis de renforcer leur connaissance chez un autre patron en

tant qu’employé. Donc, c’est après quelques années que l’apprenti pourra se doter de

son propre atélier et d’y mener son activité. La différenciation par sexe nous donne le

graphique suivant :

Figure 4.3 – Répartition des apprentis selon le sexe et type de rémunération

Source : Enquête Suivi des apprentis ASMU, calcul de l’auteur

4.5 La vie associative des apprentis

4.5.1 Participation à l’association des anciens apprentis

L’ASMU juge que pour une meilleure insertion des jeunes apprentis dans la vie sociale,

il est nécéssaire que ces derniers prennent part dans la vie associative. Pour ce faire,

l’ASMU a instauré une association nommée 4AS qui regroupe tous les anciens apprentis.

Les membres de 4AS peuvent ainsi bénéficier de formations ASMU en groupe. Ceux-ci se

rencontrent régulièrement au CERAP ou au local d’Abobo et bénéficient de conseils et

d’informations par les animateurs de l’ASMU. Ces associations sont un relai d’information.

On remarque que l’affluence à Abobo est assez faible vue que seulement une apprentie

pour quatre participe à l’associationà. En d’autres termes, les anciens apprentis d’Abobo

accordent peu d’importance à l’égard de 4AS. Par contre, plus de la moitié des anciens

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 38 Élève ITS 2012-2014

Page 53: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

TABLEAU 4.2 – Répartition des apprentis selon le site, le sexe et la participation à 4AS

apprentis de Cocody sont membre de 4AS. Les filles et les garçons ont presque le même

comportement pour les deux sites par rapport à la participation dans l’association.

ABOBO COCODY

Participe (%) Effectif Participe (%) Effectif

Femme 25,4 18 53,6 15

Homme 29,5 13 55,6 10

Source : Enquête Suivi des apprentis ASMU, calcul de l’auteur

4.5.2 Participation à d’autres associations

Plusieurs associations sont implémentées dans les deux sites d’intervention de l’ASMU.

Les plus fréquentes sont les associations de village ou quartier.

Comme tous citoyens, les apprentis sont sollicités à comprendre l’importance de ces

associations dans leur épanouissement dans la vie sociale. On peut affirmer que les appren-

tis ne portent pas trop leur intérêt pour d’autres associations compte tenu que seulement

un apprenti sur quatre est membre d’autres associations. Ce taux est très faible pour les

apprentis hommes à Cocody (16,7%).

L’ASMU a essayé d’apprécier les raisons qui motivent ou démotivent les apprentis à

prendre part à ses associations. On a pu mettre en exergue que la raison la plus fréquente

qui leur pousse à ne pas participer s’avère être la connaissance de l’existence de ces autres

associations. D’autres apprentis affirment que malgré leur connaissance d’une association,

aucun membre de celle-ci ne leur a sollicité à en devenir membre. Le tableau suivant

montre la participation des apprentis à d’autres associations selon le sexe et selon le site.

TABLEAU 4.3 – Répartition des apprentis selon le site, le sexe et participation à d’autresassociations

ABOBO COCODY

Participe (%) Effectif Participe (%) Effectif

Femme 31,4 22 32,1 70

Homme 34,1 15 16,7 44

Source : Enquête Suivi des apprentis ASMU, calcul de l’auteur

ANDRIANTOMBO Jean Romuald 39 Élève ITS 2012-2014

Page 54: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conclusion et recommandations

En guise de conclusion, notre stage à l’Action Sociale en Milieu Urbain nous a permis

de constater qu’il n’y avait pas un véritable dispositif permettant le suivi des anciens

apprentis de l’ASMU. La structure a donc manifesté le besoin de disposer d’une base

donnée pour entreprendre ce suivi.

Grâce à la base de données que nous venons de concevoir, l’ASMU pourra donc profiter

de certains objectifs que nous nous sommes fixés, et qui ont pu être atteints, à savoir :

p améliorer l’efficacité des accès aux données ;

p un meilleur partage des données ;

p renforcer la cohérence des données ;

p Sécuriser les données.

Enfin, nous n’excluons pas le fait que notre œuvre, comme toute œuvre humaine puisse

présenter des insuffisances. Certes, notre dévouement de porter à terme cette étude a

rencontré un certain nombre de contraintes : le temps, bien peu pour un projet d’une telle

envergure.

Aussi nous recommandons à l’ASMU de :

p former les personnels pour se familiariser à l’utilisation et à la manipulation du

SGBD Access ;

p mettre à jour la licence du logiciel au moment opportun pour maintenir la sécurité

de la base ;

p Créer un interface via une autre plateforme pour chaque utilisateur ASMU afin

de permettre l’utilisation la base de données en multiposte et renforcer aussi la

sécurité de la base de données.

40

Page 55: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Références bibliographiques

[1] ACSIOME (1989), Modélisation dans la conception des systèmes d’informations, Mas-

son, Paris.

[2] AKOKA J. et Comyn-Wattiau I. (2001), Conception des bases de données relation-

nelles en pratique, Vuibert, Paris, p.41.

[3] ANCEL F. et al. (1981), Apprentissage et insertion professionnelle, Economie et sta-

tistique, pp. 61-75.

[4] GALASCI (1989), Conception de Base de Données : du schéma conceptuel aux sché-

mas physiques, Dunod, Paris.

[5] KOFFI K. P. (2006), « mise en place dune base de données permettant le suivi-

évaluation des projets de développement, sélection et analyse de quelques indicateurs

de base», ENSEA.

[6] MATHERON J. et ARSENE V. (2003), Comprendre MERISE : Outils conceptuels et

organisationnels, Eyrolles, Paris, p.230-250.

[7] MOREAU G. (2000), Les nouvelles frontières de l’apprentissage, Revue française de

pédagogie, Volume 131, pp. 65-74.

[8] NANCI D. et EPINASE B. (1996), Ingénierie des Systèmes d’information MERISE,

2ème Génération, Edition Sybex, Paris.

[9] SEBA D. (2003), Merise -Concepts et mise en oeuvre, ENI, p.67-170.

xiii

Page 56: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Annexes

Annexe1 : Organigramme du CERAP

Annexe2 : Code VBA login

Private Sub ok_click()

Dim db As Database

Dim rs As Recordset

Dim password As String

Dim j As Integer

’DoCmd.Close

’Check to see if data is entered into the UserName combo box

If IsNull(Me.identifiant) Or Me.identifiant = "" Then

MsgBox "Veuillez saisir votre identifiant.", vbOKOnly, "Required Data"

xiv

Page 57: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

Me.identifiant.SetFocus

Exit Sub

End If

’Check to see if data is entered into the password box

If IsNull(Me.mdp) Or Me.mdp = "" Then

MsgBox "Le mot de passe ne doit pas être vide.", vbOKOnly, "Required Data"

Me.mdp.SetFocus

Exit Sub

End If

’Check value of password in tblEmployees to see if this

’matches value chosen in combo box

strSQL = "SELECT * FROM [Utilisateurs] WHERE [Identifiant]=" & Chr(34) &

Me.identifiant & Chr(34) & "AND [Connexion]=" & Chr(34) & Me.mdp & Chr(34)

j = 0

Set rs = CurrentDb.OpenRecordset(strSQL, dbOpenSnapshot)

While Not rs.EOF

j = j + 1

rs.MoveNext

Wend

If j = 1 Then

DoCmd.Close

DoCmd.OpenForm "menu"

Else

MsgBox "Mot de passe invalide. Veuillez réessayer !", vbOKOnly, _

"Invalid Entry !"

Me.mdp.SetFocus

intLogonAttempts = intLogonAttempts + 1

End If

’If User Enters incorrect password 3 times database will shutdown

If intLogonAttempts > 2 Then

MsgBox "Vous n’avez plus accès à cette base. Merci de contacter l’administrateur.", _

vbCritical, "Restricted Access !"

Application.Quit End If End Sub

ANDRIANTOMBO Jean Romuald xv Élève ITS 2012-2014

Page 58: ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET …

Table des matières

Sommaire v

Avant-propos v

Remerciements vi

Liste des sigles et abréviations vii

Liste des figures viii

Liste des tableaux ix

Présentation de la structure d’accueil x

Résumé xii

Abstract xii

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Objectifs de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Justification et annonce du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1 CADRE THÉORIQUE ET ANALYSE DE L’EXISTANT 4

1.1 Concepts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.1.1 Définition des concepts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.1.2 Définition des concepts relatifs à une base de données . . . . . . . . 5

1.2 Analyse de l’existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.2.1 L’activité de l’ASMU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

xvi

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Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

1.2.2 Atouts du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

1.2.3 Insuffisances du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2 CONCEPTION DE LA BASE DE DONNÉES 11

2.1 Choix de la méthode de conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

2.2 Élaboration du modèle conceptuel de traitement . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.2.1 Le diagramme des flux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.2.2 Modèle conceptuel de traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

2.3 Élaboration du modèle conceptuel des données . . . . . . . . . . . . . . . 15

2.3.1 Le modèle conceptuel des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

2.3.2 Les étapes de l’élaboration du MCD . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2.3.3 Mise en place du dictionnaire de données . . . . . . . . . . . . . . 17

2.3.4 Enumération des règles de gestion des données . . . . . . . . . . . . 19

2.3.5 Justification des cardinalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

2.4 Élaboration du modèle logique des données . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2.4.1 Passage du MCD au MLD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2.4.2 A propos du modèle relationnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2.4.3 Règle de passage du MCD vers MLDR . . . . . . . . . . . . . . . . 24

2.5 Élaboration du modèle physique des données . . . . . . . . . . . . . . . . 26

3 PRÉSENTATION DE L’APPLICATION 28

3.1 Premières interfaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

3.1.1 Authentification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

3.1.2 Le menu principal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

3.2 Statistique générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

3.3 Statistique suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

3.4 Consultation de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

4 QUELQUES RÉSULTATS ISSUS DE LA BASE DE DONNÉES 34

4.1 Taux de chômage des jeunes apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

4.2 Satisfaction des apprentis vis-à-vis de leurs formations . . . . . . . . . . . 35

4.3 Salaire mensuel des apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

4.4 Différenciation par sexe et par type de rémunération . . . . . . . . . . . . . 37

4.5 La vie associative des apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

ANDRIANTOMBO Jean Romuald xvii Élève ITS 2012-2014

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Conception et mise en place d’une base de données pour le suivi des anciens apprentis de l’ASMU

4.5.1 Participation à l’association des anciens apprentis . . . . . . . . . . 38

4.5.2 Participation à d’autres associations . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Conclusion et recommandations 40

Références bibliographiques xiii

Annexes xiv

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