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66* Année. N* S 6 . ,0.10 o. la N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Le N® 0,16 c. Dimanche 6 Mai 189S. 40( U» !'»& . . «U .. 476 . . I7i 76 480 .. 477 26 483 . . 47i 50 4 « 480 76 4<6 .. 476 . . *74 . . *76 . . 474 .. 6iS 60 IM e d« l*AI4oimenient t roum SBiiLis • Un an............... Ufr. Six m oia. .................................. 7 » Trois mois............................ Prix de l'Abonnement i POUn LE UÉPARTEEEET• U» »«• ............... ..................... )6 fr. Six mois...................................... 8 »» Trois mois......................... 4 50 A n n o n ^. e< «.«cem onf ParU «< U>é O épar,«n^u,. m,n, «h Bureau du Journal. «. plaee de IH éteU de-VlU e. A Senti,. COURRIER DE L’OISE PBIX DBS IN9BRTIOIV8 Annonce* : La llfoe, 0.20 c. — L'annonce au*des*ous de 5 lignes, 1 fr. Réclames : La ligne. 0,40 c. — En faits divers, 0,50 c. AVIS AUX ABOIWUBS L’abonnement est pajrable d’avance. Il n'est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si a 1expiration on ne donne pas'd’avis contraire OM S'ABONNE A SEMLIS, au Bureau du Journal, 6. place de l’Hôtel-de-'Ville et chez tous les Libraires du département ' nfesaienrs les AotionnaireB da I jOURNAIi DE SENUS, COER- I RIER DE Ii*OISE, sont ooDvoqoéa I en Assemblée s^nérale ordloalre I le MARDI Si M A I oonraDty à I deux heures de relevée» au slég^ I noclai» place de l*Hdtel«de>Vllle» 6» I à Seuils. ORDRE DU JOUR i Approbation des comptes. Fixotlon dés dividetades. Smlis, le 4 Mai 1895. LE 1 “'^ MAI Si les 1*' Mai qui suivront celui de cette I année lui ressemblent» la fête socialiste J deviendra singulièrement, pâle. Jamais I journée n'a été plus calme : c’est même la I seule chose qu'on en puisse dire. Il y a I bien eu un nombre respectable de réu- I nions publiques» dans lesquelles on a redit I pour la centième fois aux naïfs que l’avé* I nement de la < démocratie sociale > est I proche» mais à voir au sortir des meetings Iles choses aller leur train, ceux qui y I assistaient ont dû s’avouer tout bas que 11* < odieuse société capitaliste » tremblait I moins fort sur ses bases qu’on venait de lleur dire. ~C’é8t'Iéterreur stupide de trop de gens Iqui a, pendant quelque temps fait le 11*' Mai. A une époque où on avait la honte I de voir à cette date un Paris désert» avec I des portes fermées» des persiennes closes» Ides rues où tourbillonnait une poussière I saharienne causée par le manque de l’arro- Isage ordinaire» supprimé pour faciliter [les charges de cavalerie» les meneurs avaient songé un seul instant à faire un mauvais coup» ils seraient restés seuls» ou plutôt il ne serait resté personne» car leur premier soin aurait été de < s’esca- moter > devant une répression imminente. » C’est pourquoi» lorsque les municipaux et les gardiens de la paix occupaient les carrefours» ces meneurs montraient dans des meetings» avec une apparence de raison» la société tremblante devant eux, tout en ayant bien soin de ne pas chercher à poursuivre leur .succès dans le domaine des faits matériels» car ils sentaient fort bien qu’ils auraient renouvelé à leurs dépens la &ble du rat et de l’éléphant. Mais heureusement qu'on a fini par s'apercevoir que c'est surtout aux meneurs qui rêvaient de faire du l" Mai la fête haineuse et dangereusé de Tintemationa- lisme révolutionnaire» que s'appliquait la fameuse formule : « De loin c’ost quelque chose» mais de prés ce n’est rien. >. Maintenant tout suit son cours normal, et à la date jadis redoutée» on ne voit pas plus d’agents de police qu’à l’ordinaire, le public est admis même sur la place de la Concorde, même — confiance admi rable ! — aux alentours du Palais- Bourbon. Les meneurs crient toujours aussi fort dans les réunions publiques, mais tout dans l'aspect des rues dément leurs rodomontades. Ce n’est pas dire d’ailleurs que la fête du 1*’ Mai'sôit absolument démodée. Elle a changé de caractère. Un certain nom bre d’ouvriers de tous pays ont choisi cette date pour célébrer le Travail» mais ce n'est plus une journée de menaces pendant laquelle on prétendait semer l’épouvante. Certes, bon nombre de naïfs se font encore annoncer ce jour-là l’avè- nement du Messie socialiste» ils écoutent da quatre 4 oioq millions seolement de mètres oubes. I>a guérison du cancer. Si noat en croyons une note de MM. Charles Riebet et Hérieont présentée à l’Académie des Sciences par M. Msrej, la gaérison du cancer serait désormaie asaarée. MM. Ch. Riehet et Hérieont, en effet, ont rénssl en denx cireonslancés â guérir des eançé* reux soignée i l’hôpital, dans le service da M. Terrier, i l'aide d’injections de séram de chien et d’âne aozqnela l'on avait, au préalable, injecté les produits de la macération d’une tumeur cancéreuse. Le traitement a été rapide et sans accidents’ d'aucune nature. I/Ezposition d’horilcnlture, L’Exposition internationale d'horticulture qui se tiendra 4 Paris, dans le Jardin des Tuileries, du 22 an 28 mai prochain, s’annonce dès mainte* nant comme devant être un grand succès. Nombreuses sont déjà les demandes d’admission d’exposants, tant français qu’étrangers. Le Jury au rai sa disposition pour plus de 80.000 francs d’objets d’art on de médailles, offerts par des smstenra séiés et par la Société lutionale d’hor- ticnltnre de France. Un décret du Président de la République, en date du 3 avril 1895, constitue reroplscemeut de l’Exposition en entrepôt réel des douanes, ce qui supprime pour les produits étrangers tontes les formalités aux frontières, et pour les produits nationaux. ,cells« dea oc^oia de Parle, l’examen se faisant à l’Exposition même. En même temps que l’Esposition, an Congrès ioternatioual horticole se tiendra i l’Hôtel de la Soriété, pendant la durée de l’Exposition. EXTÉatklEUR Ue produit des tabacs. Voici, d’après les documents annexés su non-, veau projet de loi qui a été présenté eu Reichstag aliemaud sur la réforme de l'impôt dea tabacs, quel a été le rendement de cet impôt dans tes principaux pays d’Europe pendant l’année 1892. En France, les recettes nette.» ont été de 310 mil* c/e : les lunettes seulement seront tolérées dans le service. Sonjt également interdits : les cols blancs, les manchettes, les chaînes de montre apparentes et les bracelets avec médailles. Ees Crésos de l’induslrle. On s cru longtemps que M. Krupp, le célèbre fabricant de canons d’Essen. ôtait l’industriel le pins imposé du monde, puisqu'il paye i l’Etat une somme annueile de près d’un million de francs, M.. Krupp, toutefois, n’est qu'un pygméo à côté de M. MarineacO'Bragadir, qui vient de fon der une brasserie monstre â Bucbsrest et qui est le fabricant d’alcool le plus important de la Rou manie. Pendant la dernière année budgétaire, M. Bragadir a payé pour sa production.1.651 421 ftanos de. taxes. La somme totale de ses impôts' s'élevait â 2.200.000 francs. En ajoutant i cette somme les taxes de la brasserie Luther, apparte nant â M** Brsgadir et celles de la nouvelle bras serie de Buchsrest, on arriverait peut-être à quatre millions. Celte fortune énorme a eu une origine bien mo deste. Il y a iine vingtaine d’années, M. Mari- nesco-Bragadir était nu petit pâtissier. Ue club des dyspeptiques. Un nouveau club vient d’être fondé â New- York. C’est celui des dyspeptiques. Nui ne peut être élu s’il n'est porteur d’un certificat du médecin constatant qu’il soufll^ de l’estomac. Le but de cette organisation est de provoquer la gaieté parmi les dyspeptiques et de faire parti ciper lés membres du club aux progrès de la science et aux moyens de guérison. MADAGASCAR Les derniers départs des conlingenis fai sant partie du corps expédliionnaire de Ma dagascar s’elTeciuent en ce moment ; d’autre part, chaque jour le télégraphe nous apprend rarrivée â Hajunga de qiiei(|ue vupeur chargé do troupes ou de matériel de guerre, et bientôt nous'serons avisés du débarque ment en terre malgache du commandant en chef et de son état-major. à l’approvisionnement normal des infir meries régimer laires. En ce moment, pour les hôpitaux et les dépôts de convatescenls, le Comité central fait un envoi comprenant : 1.200 bouteilles de Bordeaux, 1.200 bouteilles de Banyuls, vin de quinquina et vin de coca 1.100 bou teilles, 200 boiileillosde jus de citron con centré, 200 kilos de chocolat, 600 boiles de légumes conservés, 1.500 litres de bouillon Cibils, 1 200 boite.s de luit concentré, 600 paquets de biscuits, 100 kilos de cont) lures, 15 kilos de thé, 1.200 pièces de lai nage (chemises de flanelle, gilets de laine, ceintures, etc...), 100 kilos de tabac, des caisses do jeux, livres, papeterie, menus objets de toilelto et divers. La Société française a déjà fait d’autres envois par ses comités de Marseille, Agen, Nérac, Bordeaux, Rocheforl, Troyes, Nar- bonno.... Elle prépare, sur plus de vingt points, des expéditions importantes. L(f Buiigri de I8Ü6. M. Ribot a fait part au Conseil des ministres des difiicultës qu'il rencontre dans la pré paration du budget de 1896. Malgré les économies déjà faites, il reste encore 40 mil lions de différence entre les recettes et les dépenses. Où les trouver? Le problème n’est sans doute pas inso luble, et nous espérons que M. le Ministre des finances parviendra à le résoudre avant la rentrée des Chambres, c’est-à-dire d’ici à quinze jours; il présentera certainement un 'budget en équilibre, au moins sur le papier, et ce ne sera déjà pus un mince mérite dans la-situation-financièr^-où mais ce qui est triste à penser, c’est que, les mêmes causer continuant d'agir sur nos dépenses, à peine le budget sera t-il déposé sur le bureau de la Chambre qu’il sera mis déficit. Il faudrait réformer avant tout nos mœurs parlementaires. Aussi longtemps que la Cliambre, dans un intérêt de popularité élec- loraio, votera des lois entraînant des dé penses sans placer en regard une recette corresDondaino. l’éoulUbt^e -du huilget ser-a tandis que les lois ont toujours produit une conséquence absolument contraire. Par le jeu normal et naturel de lajiberté, le capital, l'argent, la terre elle-môme voient s’affaiblir de ^us en plus leur pouvoir et le travail gagne, au contraire, tout ce qu’ils perdent. M .d’Avenel nous fuit mesurej le terrain perdu par le capitaliste pur, par le rentier (|ui ne fuit que vivre du produit en quelque sorle automatique de son argent ou de son domaine, sans y ajouter le produit de son effort, et l’on peut prédire l’époque où per sonne ne pourra plus échapper â la loi du travail, devenu, non plus le châtiment lé gendaire, mais la source unique de toute joie et de toute noblesse, comme de toute force et de toute vie. Il sulllt, pour s’en convaincre, de suivre, dans l'Ilisioire économique de la propriéti et des prix, l’amincissement progressif d'un capital déterminé, sous la triple action (O n- binée de la diminution du pouvoir d'achat de l'argent, do la dépréciation de la monnaie de compte (qui, tout en conservant depuis des siècles son nom de « livre », signifie une (|uanlilé de plus en plus petite d’or ou d'ar gent), enfin de la baisse du taux de l'intérôt, puisque lo capitaliste ne vit pas avec son capital, sous peine de n’étre plus capilaliste» mais avec le revenu annuel qu’il en re ire. Voici, par exemple, un négociant de Mar seille, du temps de saint Louis, qui, grâce à l’ouverture du port de Tunis au commerce, gagna rapidement une fortune de lO.OOt) li vres tournois et se retire, vers (a fin du régna de Philippe-le-Hardi. en 1285, pour vivra en rentier, dans sa bastide, à l'Estaque, prés du vieux château du roi René. Il se constitue, par contrat, créancier per-> péluel de 10.000 livres, dont il devra rcce- .voir-indéfiniment-WnlèréL- Sa position est superbe. Ses lO.OOlKlivres tournois ont .alors une valeur intrinsèque de 200.000 fr., et lo pouvoir d’achat do l’argent étant' quatre fois plus fort qu’aiijourd’iml, ces 200.000 fr. en représentent 8UU.0Ü0. D’autre part, le taux normal de l’intérêt étant de 10 0/0, notre homme jouit d'un revenu équivalent ù 80 000 fr. de nos jours. C’est un heureux gaillard ! Il est vr.iiment riche, et môme fort riche, car, à cette épo- la■ dépense anniiettfl- lin. l!i_ tnnûnn * ilU^ dtt- fpoüvâiëôt vraiment ^e^rôire une puis- Isance. On les grandissait aux yeux des I f jobards », et même à leurs propres I yeux — ce qui est pourtant bien dif- I flcile par un déploiement formidable I de police et de troupes» par ces bar- I rages de gardiens de la paix» qui se I demandaient avec stupeur» devant le dé- I sert des rues» quelle émeute^ ils avaient à I réprimer. Ces agents de police massés I partout faisaient à eux seuls toute la I bagarre» et une chanson ironique qui a I eu son temps de vogue dans les cafés con- I certs» leur faisait dire mélancoliquement I sur l'air du Panama, c II n’y a pas» pas Ide manifestants» c'est étonnant» mais ■c’est comme ça I > I Si on avait un peu réfléchi» avant de se I montrer si fort parce qu’on avait peur, I on aurait trouvé la chose beaucoup moins ■ étonnante. Paris a passé plusieurs mau- Ivaises journées dans la crainte d’événe- Imentsabsolument impossibles; il semblait I qu’uQ vent de couardise soufflait sur la I ville apeurée devant son ombre. Comment I quelques braillards auraient-ils osé se Imontrer, devant les forces écrasantes Idqot les pouvoirs publics disposeraient ■au premier signal? Car» il faut bien le Idire, ce n’est jamais la masse de la popu- llation ouvrière qui aurait pris part à une I émeute. Elle» du moins» n’a jamais rêvé I de fêter le I**" Mai à coups de poing, si ce Inest mieux. Les meneurs socialistes lu ’ont pas à leur disposition des hordes de I sauvages à déchaîner sur la société. S'ils FEUILLETON (9) DETTE OUBLIÉE LEON DE TINSEAU I n’J®*! Maxime I plus ®è camarades, il n’avait plus I ® àrgehi, et, — - sans qu’il s’en rendît compte I ,*7. " h avait plus la jeunesse. Il sentait en ■ 1^.* ,V®^**®titnidilé, la crainte des figures I |j®®»eMes et surloul l'horreur du monde. En I ,?,?Pscé dô (jem mois, dans cette grande 1 .'il j depuis si longtemps, il ne I «Si “ J?®? “®® relation, il nWait pas I SP.* ^®“*^ <î®plaisir qu’il n’éûl pavée I P®'' sentiment de pitié pour lui- I tant ce plaisir était misérable. Pas 1 ?®®/ P®s une femme, avec qui, de I H pût marchef, rire, cànser, I »?P®® ^nisaient tolu ces hommes' et toutrâ I ces femmes défit il entendait l« vélx, dont’ I ioterdlte va losrii^ Vmat I pes m intti avei le ■iisp>,Cettana-Iilvy. avec foi ceux qui leur disent que le monde va être changé comme par magie — au profit des magiciens, sans doute mais on ne leur parle plus de descendre dans la rue, la propagande se fait à plus longue échéance. C’est déjà beaucoup qu'une société pleine de force ne se laisse plus mettre dans des inquiétudes ridicules par une poignée de farceurs. Le reste viendra plus tard» lorsque plus de gens de bonne volonté auront fait des critiques popu laires du collectivisme» et auront démon tré son inanité et ses dangers pour les pauvres aussi bien que pour les riches. R. 0. INFORMIONS INTERIEUR A la suite d'une catastrophe. Première meiure offieiaile motivée par la ter rible calaxtropbe de Bouzey ; Une Dote-oiroalaira, rédigé* enr l’svii de l’ini- pectioe générale, invite le* |irérets é prescrire *nx ingéaienr* et conducteur» de* ponts et cbiUHé** la visite d'urgeoc* des barrages de leur départe ment, et de s’essorer que les morsilies qui sup portent les poids des masses d’eau sont en état de résister snx plus fortes pressions. Les iospectenrs généraox de la ■ navigation » sont unanimement d’avis, paraît il, que l’épets- seur de vingt mètres qp barrage de Bousey, pour supporter boit millioiis de mètres cnbes d’eau, était ebiplnment insuffisante, nne épaisseur de quarante mètres étant admise pour une pression il enviait le sourire, sentant son propre visage raidi, presque figé, dans le long si lence de sa promenade. Pas un ami, à moins que... Un nom vint à sa pensée : Antonin Fischel! Mais quelle vraisemblance qu’un homme occupé de conceptions i mmeoses, dédaigneux de l'ordinaire et du banal, savant consommé, penseur audacieux, accepterait Tinnlile amitié de Maxime de Beniaz? Obtenir l’amitié de cet inconnu qui, d’une seule parole, ouvrait des horizons nouveaux t... c Si je le voyais souvent, se disait Maxime, je sens que Je deviendrais quelqu'un / Mais, après tout, ne m'a-t-il pas permis d’aller le revoir?... » revoir 1 posséder un ami : quelle joie 1 Hais ils s’étaient quittés la veille seulement. N’était-il pas convenable d’espacer de quel ques jours la seconde visite? L’empresse ment pouvait plaire, mais il pouvait être importun. Maxime, tout en marchant, dis cuta la question, avec la timide an^isse d’un amoureux qui craint d’indisposer sa belle. Finalement, il décida qu'il retourne rait le lendemain chez son futur ami. vn Avant même qu'Antonin eût parlé, ses yeux de diamant noir jetèrent on leude bon augure. Evidemment, il serait satisfait de tir le ... . marquis.. — Je vous ai apeiSjo hier, dit-il, faisant a yene à la porté dmn théâtre en compagnie ’tin grand jeune homme. Votre fllsi d d i doute? liôôir698.(KiU Ir., soilB ir. 16 par habitant^ Italie, elles se soDt élevées i 152.207.586 fr., loit 4 fr. 98 par babilaol. Ed Espagoe, le moDopoie nonvcliement affermé a proearé nne recette de 95.208 807 fr., soit 6 fr. 30 par babiiant. Eo Hongrie, la contributioo par tête d’babitaot a été de 3 fr. 86 et en Autriche de 4 fr. 79. On sait qa’en Aogleterre la culture du tabac est interdite. L’impôt D'exiate que sous forme de droits de douane : le deroier reudement a été de 248 mii- lioQs 995.554 fr., ce qui représente nue taxe do 6 fr. 55 par babitaut. hea missionnalpes français. L’expulaion récente des Lazariates français de l’Erytbrée et leur remplacement par des Capueins italiens attirent l’attention sur l’importance res pective des missions italiennes et des mistions françaises. D'après la dernière statistiqtie publiée par la Congrégation de ta foi, le total des vicsriats et dea préfectures apostoliques dans le monde entier •st de 426. Or, sur ce chiffre, 151 appartiennent aux mis sionnaire* français. Les missionnaires ilsliens n’en ont qne 65, dont la plupart sont situées dans l’Amérique du Sud. En Afrique, sur 45 missions, il y en a 81 fran çaises et 5 italiennes. On sait que les missionnsires sont no des prin cipaux facteurs de la propagation de l'influence française â l’étranger. Caméléona milltaipea. On se plaint quelquefois, dans l’armée franç'ise, des variations de l’aniforme. Que dira-t-on des eiigeocesdel’empereur Guil laume, qui vient de prescrire boit tennes pour les ora&iers : grande et petite tenu» de service} grand* tenue de parade ; petite tenue ; tenue de gais} tenue d* bal pour olficiera qui dansent et autre tenue pour ceux qui ne dansent pas ; tenue d» gsrden-party â la cour. Défense est faite de porter lorgnon ou mono- — Oui. G’étailjoar de congé ponr le fils et jour de corvée pour le père. — Les corvées ne vous plaisent pas, il me semble. Mais que comptez-vous faire de ce grand garçon ? — Un officier... La seule carrlérepossible pour lui. Je n’entends pas-qu’ll soit ce que je fus toute ma vie : an oisif. — Ah t vous êtes étonnants, vons antres nobles I Une carrière publique ou l’oisiveté : pas de roliieu ! Travailler pour les autres, ou ne pas travailler du tout. Si bien qu’un jour, vous ôtes trop,heureux d’être invités aux chasses du roturier qui court le cerf dans vos bois, devenus les siens, et plus heureux encore de marier vos fils à ses filles, c’est-à-dire de racheter vos bois en les payant de votre nom. Depuis un siècle et demi, vous n’avez pas changé. — Croyez-vous ? dit Maxime. Je me per mets, sur ce point, de contester votré opi nion. Nous avons changé : car, autrefois, nous ne voulions pa« gagner de l’argent; aujourd’hui, nous voudrions bien, mais nous ne pouvons pas. Afoi qui vous parle, je suis tout prêt à fabriquer demain de la chan delle, du chocolat, du sucre, n’importe quoi. Voulez-vous m'indiquer la marche à sui vre? — Il est trop tard, monsieur le marquis, tout au moins pour vous. De dix à vingt ans, vous avez été soumis à un régime ayant pour seule fin d'élever une barrière infranchis sable entre vous et la chandelle. L’éducation reçue vous condamne à consommer sans Jamais produire. Mais mon fils? OhT pour celui-là, c’est bien autre choso : TOUS n’en faites pas un producteur; TOM oft faites an soldat, o’eit-à>âiro m des* 'D'uprës les corrèsponuances de Majunga, le général Melzinger, commandant l'avant- garde, s’est donné un peu d'air; toutefois ses,mouvements ont été contrariés par le mauvais temps et surtout par des pluies tor rentielles, anormales au commencement d’avril; la belle saison est en retard. Les troupes ont été éprouvées par les intempéries; les évacuations sur le Shamrock, qui a pris définitivement son service de navire-hôpital, ont pour cette raison été assez nombreuses. En rade et sur la fiotille, l’étal sanitaire est satisfaisant. A ta date du 10 avril, le temps semblait vouloir s’améliorer, mais les cliemins étaient impraticables, et il ne fallait pas compter sur les routes terrestres pour faire la moindre opération. Une petite colonne com- ida par le commandant Relin, dirigée sur Maevarono, a perdu plusieurs hommes et eu beaucoup de malades par suite d’inso- iations. Bref, il est à regretter que les trans ports fluviaux n’aient pas été organisés de façon à fonctionner au moment de l’arrivée de l’avant-garde. Leur emploi eût beaucoup simplifié.la besogne du générai Metzinger. On rapporte qu’une colonne mixte, com posée d’Européens et deSakalaves, est partie de Majunga et a été mise à terre sur ta rive gauche de la Betsiboka, — A destination de Mahabo, centre d’une certaine Importance. De là, elle cheminera sur Madirovnio et lo confiuent de l’Ipoka. Celte riiconnaissance a pour but de nettoyer la rive gauche de la Betsibokadespostes hovas qui chercheraient à gêner la remonte des canonnières et chalands. La Société française de Secours atta; Blessés militaires, qao préside M. le Général duc d'Aumale, vient de remettre, pour l’expè- dilion de Madagascar, soixante caisses de denrées médicinales et d’Hliments légers au Service de santé militaire. Elle lui en re mettra le même nombre le 15 mai et le 15 juin. Le contenu de ces caisses doit s’ajouter tructeur. Je sais bien que les exemptes viennent de haut. Tous les souverains de l’Europe n’ont qu’un souci : réunir dans leur main les plus grands moyens do destruction. Toujours la routine, la vieille routine d’Alexandre et de Bonaparte ! Mais le monde a marché, et le futur grand homme de l’his toire — viendra-t-il dans un siècle ou dans dix ans ? — sera le monarque de génie qui désarmera ses trounes, qui fera de la caserne une cité ouvrière, ae i’arsenai une fabrique. L’avenir est là, monsieur, n’oubliez pas mes paroles. Cette éloquence troublait Maxime. Toute fois le sang d’une vieille race parlait en lui. — Voudriez-vous donc, fit-il, supprimer la gloire nationale? Non pas. Mais la gloire militaire on dirait qu’il n’y en a pas d'autre t — finira par devenir un objet de muséo. Quant à moi, si j’avais un fils, il connaîtrait à coup sûr les galeries des vieilles armures et des tropliées historiques; mais il passerait une heure, chaque jour de sortie, au Conservatoire des Arts et Métiers... L’a-t-il vu, seulement? -- Non; mais je l’y mènerai dimanche. Ah I monsieur, s’il pouvait vous entendre! S'il pouvait admirer votre invention! Ahl celte machine I... J'en rêve la nuit I — Moi de même, dit Fischel en souriant. El tous doux recommencèrent à parler du moieor. Dans l’esprit de Maxime, déjà gonflé de désirs et de projets, Antonin lisait comme dans un livre. Au bout d’une heure, le mar quis se leva, craignant d’importuner par des visites trop longues. — Si j’osais» balbutia-t-il... si je ne crai gnais pasque ma pauvre conversalion d’igno rant ne soit fastidieuse pour un homme de EtenêfiM, jg Tooi priereii dg Tgolr dlAor à . Illusion d’un moment. Si le tonneau «les Danaïdesse vidait par un côlé, du moins continuait-on d’y verser de l’eau par i’aulre, et pourianl il n était jamais plein. Avec lo budget, c’est pis encore : on y puise encore davantage, et on ne remplace plus ce qu’on y prend. La Chambre renoncera-t-oilo à voter tou jours des dépenses nouvelles sans se préoc cuper d'y faire face? Toute la question est là. Si elle n’y renonce pas, l'équilibro que M. Ribot a tant de peine à trouver sera des plus instables et bienlôl ce ne seront plus seùlement 40 millions qui seront nécessaires pour ie maintenir. {Débats). CtPITAL & TRAVAIL M. Jules Roche raconte, dans un article du UaliUi qu’il s'est préoccupé bien souvent de la valeur do l’argent (métal jaune ou mêlai blanc, il n’importe), de sa puissance d'achat par rapport à telle quantité de mar chandises ou de travail comparée a la môme quantité à une autre époque. La solution de ce problème peut seule donner la mesure exacte des progrès accomplis, du mouve ment général de la richesse. Or, les tables exactes des ouvrages spéciaux étaient insuf fisantes pour ces recherches jusqu’au jour où M. le vicomte d'Avenel publia, — sur la reeommandaliou de M. Jules Roche et aux fmis du ministère de rinsiruciion publique, — 4 i'iHstoire économique de la propriété, des salaires, des denrées et de tous tes prix en. général, depuis l’an 1300 jusqu’en l’an 4805 ». De ce travail, M. Jules Roche déduit les conclusions que voici : Les travaux du vicomte d’Avenel nous ont donné un résultat particulièrement impor tant : c’est la preuve positive que le progrès na urel de la science et de la civilisation ac complit infailliblement la révolution que les socialistes voudraient opérer par les lois, la maison dimanche prochain. Vous verriez mon-flis. Qui sait quelle inlluence vous pou vez prendre sur son avenir ? — Je sors pou, répondit Fischel. Mais une invitation cordiale comme la vôtre ne se refuse point. Songez seulement que vous m’avez promis la discrétion absolue sur ma découverte !... Maxime rentra chez lui par lo Conserva- tolredes Arts et Métiers. Fuis il passa chez un libraire, qui le chargea do traités de physique, de chimie et de mécanique, à l'usage des gens du monde. El pendant plu sieurs jours, il s'absorba dans l’étude, re trouvant ce qu’on lui avait enseigné tant bien que mal, une trentaine d’années plus tôt. Dès lors, il se considéra comme fixé sur l'intervention do Fischel. — Tiens, papa! La théorie des mélanges détonants I Vous allez donc passer un examen ? ‘ Hélion salua ainsi son père, en arrivant à la maison, le dimanche suivant. . — Rlon cher, dit le disciple d’Anlonin, as-tu remarqué une chose? C’est que l’édu cation, telle qu’on nous l’a donnée, à loi et A moi, nous condamne à consommer sans jamais produire. — Pardon! dlUejeune homme en riant. Vous oubliez que jo compte prendre une car rière, moi. — C’est vrai. Mais tu devions un destruc teur. non pas un producteur. Gageons que lu Q y avais pas ponsé. — Non, jpapa. J ’ai bien assez de songer à mes < colles Naturellement, Saint-Cyr n'iist pas une pépinière d'agriculteurs. Sor tirons-nous, aidourd'qui I Eaoê dOQte. Jg Veaméoé «a Conierrg* roi lui-même no dépasse pas 50.000 livres» soit quatre miflious de/‘mues d’aujourd'hui. Notre Marseillais n'a qu'un fils, qui lut- mème reste rentier, et n'a qu’un fils à son tour et ainsi de suite, de sorte i|ue, de giiné- ration en génération, la créance de.s 10.000 livres tournoU de 1283 nes'estni augmentée, ni diminuée, ni purl»gi>e en plusieurs héri tiers, et est ainsi arrivée jusque dans les moins d'un descendant direct. Quelle est la situation de fortune de ce capitaliste de l'an de grâce 1893, héritier de l'opulent marchand du treizième siècle? Ahl le pauvre hommel... Quelle misère! Et par quelles décadences elquelles angoisses successives ont passé ses ancêtres, qui re montent authentiquement à la dernière croisade! Comme ils ont vu, peu à peu, diminuer leurs ressources et se rétrécir leur patrimoine, semblable à la peau de chagrin du roman I Quant à lui, voici son bilan : Le titre de créance de 10.000 livres de son aïeul, qui éiiulvalait intrinsèquement, par la quantité du métal précieux, à 200.000 fr. de nos jours, et relativement par le pouvoir d’achat de l’argent, à 800.000 fr., a si bien perdu — à la fois par lu diminution de la valeur absolue de la livre et par la diminu tion du pouvoir d'achat des métaux prêcieux — qu'ii ne vaut plus aujourd'hui purement et simplement que 9 500 fr., — au lieu de 800.000. Quant au revenu annuel, qui équivalait à l'origine à 80.000 fr., il n'est plus aujour d'hui que de 3 O/o au plus, soit, pour un capital de 9.500 fr., une rente annuelle de 283 fr. au maximum 1 Moins de dix-neuf sous par jour, voilà son du représentant du ploulocrale de la fin du treizième siècle. J'ai pris un exemple théorique : il n’t est pas moins exact. En vérité, il est bien inutile de fomenter des révolutions violentes contre la prédomi nance du capital. Il o’y a qu'à < laisser faire et à laisser passer », — et à travailler. Jules R ocue. loire des Arts et Métiers. C'est ce qu’il y a de plus curieux à Paris. € Adieu les matinées I » soupira tout bas Ilélion. Mais il no fit pas d’objection et suivit son père, qui remplit fort convenablement son rôle de ciccrone. Vous ôtes déjà venu ici ? demanda le jeune homme en ouvrant de grands yeux. — Flusieurs fois. Je travaille, mon cher. Nous avons perdu notre fortune : il faut la réparer... Voilà ma carrière 1 N’en vaut-elle pas une autre ? Tout on regagnant la maison,. Maxime prévint son fils qu'ils auraient un convive. Antonin Fischel, un savant remarquable. —- Ah I oui, fit Hélion : l’homme pratique! Où lavez-vous péché? Est-ce un Francis? Quel est son genre de production, puisqu’il s agit de produire? Maxime, embarrassé, n’osa dire qu’il avait trouvé Fischel dans un omnibus, et qu’il ignorait tout de lui, môme sa nationalité. — Falience ! rèpondil-il vaguement. Cause avec lui, d abord. Je te souhaiterais d'avoir son esprit llélioii fut obligé de reconnaître en Ini- méme que le convive de son père était un causeur hors ligne. Cet inconnu pariait de tout avec compétence, et avait sa manière de voir personnelle concernant chaque siqet. Il entreprit le collégien sur ses études, comme l’eût fait un professeur. Il apprécia les nou veautés littéraires en homme qui a beaucoup lu. Des personnages politfqnes forant j u ^ par lui eo une seule phrase, avec une impar tialité froide. Même la cuisine fUt commentée avec une science véritable, et Fischel laisse voir qu'il «rail mangé un peu dans tous lea î*l»( (À. IMiwi),

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Page 1: e POUn LE UÉPARTEEEET• COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_05_05_MRC.pdfA SEMLIS, au Bureau du Journal, 6. place de l’Hôtel-de-'Ville et chez tous

66* Année. — N* S6. ,0 .10 o. la N*. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. L e N® 0 ,1 6 c. Dimanche 6 Mai 189S.

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480 . . 477 26 483 . . 47i 50 4 «480 76 4<6 . . 476 . . *74 . . *76 . . 474 . . 6iS 60

I M e d « l * A I 4 o i m e n i e n t t

roum SBiiLis •

Un an............... U fr.

Six m o i a . .................................. 7 »

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P O U n L E U É P A R T E E E E T •

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Six m ois...................................... 8 »»

Trois m ois......................... 4 50

A n n o n ^ . e < « . « c e m o n f P a r U « < U>é O é p a r , « n ^ u , . m , n , « h B u r e a u d u J o u r n a l . « . p l a e e d e I H é t e U d e - V l U e . A S e n t i , .

COURRIER DE L’OISE

PBIX DBS IN9BRTIOIV8Annonce* : La llfoe, 0.20 c. — L'annonce au*des*ous de 5 lignes, 1 fr.

Réclames : La ligne. 0,40 c. — En faits divers, 0,50 c.AVIS AUX ABOIWUBS

L’abonnement est pajrable d’avance. Il n'est jam ais interrompu e t est considéré comme renouvelé si a 1 expiration on ne donne pas 'd ’avis contraire

OM S'A B O N N EA SEMLIS, au Bureau du Journal, 6. place de l’Hôtel-de-'Ville

e t chez tous les Libraires du département '

n f e s a i e n r s l e s A o t i o n n a i r e B d a I j O U R N A I i D E S E N U S , C O E R - I R I E R D E I i* O I S E , s o n t o o D v o q o é a I e n A s s e m b l é e s ^ n é r a l e o r d l o a l r e I l e M A R D I S i M A I o o n r a D ty à I d e u x h e u r e s d e r e le v é e » a u s l é g ^ I no cla i» p l a c e d e l* H d te l« d e > V llle » 6» I à S e u i l s .

O R D R E D U J O U R i A p p r o b a t i o n d e s c o m p t e s . F i x o t l o n d é s d i v id e t a d e s .

Sm lis, le 4 Mai 1895.

LE 1“' MAISi les 1*' Mai qui suivront celui de cette

I année lui ressemblent» la fête socialiste J deviendra singulièrement, pâle. Jamais I journée n'a été plus calme : c’est même la I seule chose qu'on en puisse dire. Il y a I bien eu un nombre respectable de réu- I nions publiques» dans lesquelles on a redit I pour la centième fois aux naïfs que l’avé* I nement de la < démocratie sociale > est I proche» mais à voir au sortir des meetings Iles choses aller leur train, ceux qui y I assistaient ont dû s’avouer tout bas que 11* < odieuse société capitaliste » tremblait I moins fort sur ses bases qu’on venait de lleur dire.

~C’é8t'Iéterreur stupide de trop de gens Iqui a, pendant quelque temps fait le 11*' Mai. A une époque où on avait la honte I de voir à cette date un Paris désert» avec I des portes fermées» des persiennes closes» Ides rues où tourbillonnait une poussière I saharienne causée par le manque de l’arro- Isage ordinaire» supprimé pour faciliter [les charges de cavalerie» les meneurs

avaient songé un seul instant à faire un mauvais coup» ils seraient restés seuls» ou plutôt il ne serait resté personne» car leur premier soin aurait été de < s’esca- moter > devant une répression imminente.

» C’est pourquoi» lorsque les municipaux et les gardiens de la paix occupaient les carrefours» ces meneurs montraient dans des meetings» avec une apparence de raison» la société tremblante devant eux, tout en ayant bien soin de ne pas chercher à poursuivre leur .succès dans le domaine des faits matériels» car ils sentaient fort bien qu’ils auraient renouvelé à leurs dépens la &ble du ra t et de l’éléphant.

Mais heureusement qu'on a fini par s'apercevoir que c'est surtout aux meneurs qui rêvaient de faire du l " Mai la fête haineuse et dangereusé de Tintemationa- lisme révolutionnaire» que s'appliquait la fameuse formule : « De loin c’ost quelque chose» mais de prés ce n’est rien. >. Maintenant tout suit son cours normal, et à la date jadis redoutée» on ne voit pas plus d’agents de police qu’à l’ordinaire, le public est admis même sur la place de la Concorde, même — confiance admi­rable ! — aux alentours du Palais- Bourbon. Les meneurs crient toujours aussi fort dans les réunions publiques, mais tout dans l'aspect des rues dément leurs rodomontades.

Ce n’est pas dire d’ailleurs que la fêtedu 1*’ Mai'sôit absolument démodée. Elle a changé de caractère. Un certain nom­bre d’ouvriers de tous pays ont choisi cette date pour célébrer le Travail» mais ce n'est plus une journée de menaces pendant laquelle on prétendait semer l’épouvante. Certes, bon nombre de naïfs se font encore annoncer ce jour-là l’avè- nement du Messie socialiste» ils écoutent

da quatre 4 oioq millions seolement de mètres oubes.

I> a g u é r i s o n d u c a n c e r .Si noat en croyons une note de MM. Charles

Riebet et Hérieont présentée à l’Académie des Sciences par M. M srej, la gaérison du cancer serait désormaie asaarée.

MM. Ch. Riehet e t Hérieont, en effet, ont rénssl en denx cireonslancés â guérir des eançé* reux soignée i l ’hôpital, dans le service da M. Terrier, i l'aide d’injections de séram de chien et d’âne aozqnela l'on avait, au préalable, injecté les produits de la macération d’une tumeur cancéreuse.

Le traitement a été rapide et sans accidents’ d'aucune nature.

I / E z p o s i t i o n d ’h o r i l c n l t u r e ,L’Exposition internationale d'horticulture qui

se tiendra 4 Paris, dans le Jardin des Tuileries, du 22 an 28 mai prochain, s’annonce dès mainte* nant comme devant être un grand succès.

Nombreuses sont déjà les demandes d’admission d’exposants, tant français qu’étrangers. Le Jury a u r a i sa disposition pour plus de 80.000 francs d’objets d’art on de médailles, offerts par des smstenra séiés et par la Société lutionale d’hor- ticnltnre de France.

Un décret du Président de la République, en date du 3 avril 1895, constitue reroplscemeut de l’Exposition en entrepôt réel des douanes, ce qui supprime pour les produits étrangers tontes les formalités aux frontières, et pour les produits nationaux. ,cells« dea oc^oia de Parle, l’examen se faisant à l’Exposition même.

En même temps que l’Esposition, an Congrès ioternatioual horticole se tiendra i l’Hôtel de la Soriété, pendant la durée de l’Exposition.

E X T É a t k lE U R

U e p r o d u i t d e s t a b a c s .Voici, d’après les documents annexés su non-,

veau projet de loi qui a été présenté eu Reichstag aliemaud sur la réforme de l'impôt dea tabacs, quel a été le rendement de cet impôt dans tes principaux pays d’Europe pendant l’année 1892. En France, les recettes nette.» ont été de 310 mil*

c/e : les lunettes seulement seront tolérées dans le service.

Sonjt également interdits : les cols blancs, les manchettes, les chaînes de montre apparentes et les bracelets avec médailles.

E e s C r é s o s d e l ’i n d u s l r l e .On s cru longtemps que M. Krupp, le célèbre

fabricant de canons d’Essen. ôtait l’industriel le pins imposé du monde, puisqu'il paye i l’Etat une somme annueile de près d’un million de francs,

M.. Krupp, toutefois, n’est qu'un pygméo à côté de M. MarineacO'Bragadir, qui vient de fon­der une brasserie monstre â Bucbsrest e t qui est le fabricant d’alcool le plus important de la Rou­manie. Pendant la dernière année budgétaire, M. Bragadir a payé pour sa production.1.651 421 ftanos de. taxes. La somme totale de ses impôts' s'élevait â 2.200.000 francs. En ajoutant i cette somme les taxes de la brasserie Luther, apparte­nant â M** Brsgadir e t celles de la nouvelle bras­serie de Buchsrest, on arriverait peut-être à quatre millions.

Celte fortune énorme a eu une origine bien mo­deste. Il y a iine vingtaine d’années, M. Mari- nesco-Bragadir était nu petit pâtissier.

U e c l u b d e s d y s p e p t i q u e s .U n nouveau club vient d’être fondé â New-

York. C’est celui des dyspeptiques. Nui ne peut être élu s’il n'est porteur d’un certificat du médecin constatant qu’il soufll^ de l’estomac.

Le but de cette organisation est de provoquer la gaieté parmi les dyspeptiques et de faire parti­ciper lés membres du club aux progrès de la science et aux moyens de guérison.

MADAGASCARLes dern iers départs des conlingenis fa i­

san t partie du corps expédliionnaire de Ma­dagascar s’elTeciuent en ce mom ent ; d ’au tre p a r t, chaque jo u r le télég raphe nous apprend ra rr iv é e â H ajunga d e qiiei(|ue vupeur chargé do troupes ou de m atérie l de guerre, e t bientôt nou s 'sero n s avisés du débarque­m ent en terre m algache du com m andant en ch e f e t de son état-m ajor.

à l ’approvisionnem ent norm al des infir­meries régimer laires.

En ce m om ent, pour les hôpitaux e t les dépôts de convatescenls, le Comité cen tral fait un envoi com prenant : 1.200 bouteilles de Bordeaux, 1.200 bouteilles de Banyuls, vin de qu inqu ina e t vin de coca 1.100 bou­teilles, 200 boiile illosde ju s de citron con­cen tré, 200 kilos de chocolat, 600 boiles de légumes conservés, 1.500 litres de bouillon Cibils, 1 200 boite.s de lu it concentré, 600 paquets d e biscuits, 100 kilos de cont) lures, 15 kilos de thé , 1.200 pièces de lai­nage (chem ises de flanelle , gilets de laine, ceintures, e tc ...) , 100 kilos de tabac, des caisses do jeu x , liv res, p ap e terie , m enus objets de toilelto e t divers.

La Société française a déjà fait d ’au tres envois p ar ses comités de M arseille, Agen, Nérac, Bordeaux, R ocheforl, Troyes, N ar- bonno....

E lle p répare , su r plus de vingt po in ts, des expéditions im portantes.

L(f Buiigri de I8Ü6.M. Ribot a fait part au Conseil des m inistres

des difiicultës qu 'il rencon tre dans la p ré­paration du budget de 1896. M algré les économies déjà faites, il reste encore 40 m il­lions de différence en tre les recettes e t les dépenses. Où les trouver?

Le problèm e n ’est sans doute pas inso­luble, e t nous espérons que M. le M inistre des finances parv iendra à le résoudre avan t la ren trée des Cham bres, c’es t-à -d ire d ’ici à quinze jo u rs ; il p résentera certainem ent un 'budget en équilibre, au m oins su r le papier, e t ce ne sera déjà pus un m ince m érite dans la -s itu a tio n -f in a n c iè r^ -o ùm ais ce qui es t triste à pense r, c’est que, les mêmes causer con tinuant d 'ag ir su r nos dépenses, à peine le budget sera t-il déposé su r le bu reau de la Cham bre qu ’il sera mis déficit.

Il faudrait réform er avan t tout nos m œ urs parlem entaires. Aussi longtem ps que la C liambre, dans un in térê t d e popularité élec- loraio, vo tera des lois e n tra în a n t des dé­penses sans placer en regard une recette corresDondaino. l’éoulUbt^e -du huilget ser-a

tandis que les lois on t toujours produit une conséquence absolum ent contra ire.

P a r le jeu norm al e t na ture l de la jib e rté , le cap ita l, l 'a rg en t, la te rre elle-m ôm e voient s’affaiblir de ^ u s en p lus leu r pouvoir e t le trava il gagne, au con tra ire , tou t ce qu’ils perdent.

M .d ’Avenel nous fuit m esu re j le terrain perdu par le capita liste p u r, p a r le ren tie r (|ui n e fuit que vivre du produit en quelque sorle autom atique d e son argen t ou de son dom aine, sans y a jouter le produit de son effort, e t l’on peut p réd ire l’époque où per­sonne n e pourra p lus échapper â la loi du trav a il, devenu, non plus le châtim ent lé­g enda ire , m ais la source unique d e toute jo ie e t de toute noblesse, comme d e toute force e t de toute vie.

Il sulllt, pour s ’en convaincre, de suivre, dans l 'Ilis io ire économ ique de la p ro p r ié ti et des p r ix , l’am incissem ent progressif d 'u n capital déterm iné , sous la trip le action (O n- binée de la dim inution du pouvoir d 'achat de l'a rgen t, do la dépréciation de la m onnaie de com pte (qui, tou t en conservant depuis des siècles son nom de « livre », signifie une (|uanlilé de plus en plus petite d ’o r ou d 'a r­gen t), enfin de la baisse du taux de l'in té rô t, puisque lo capitaliste ne v it pas avec son capita l, sous peine d e n ’é tre plus capilaliste» m ais avec le revenu annuel qu ’il en re ire.

Voici, par exem ple, un négociant d e Mar­seille, du temps de sa in t Louis, q u i, grâce à l’ouverture du port de Tunis au com m erce, gagna rap idem ent u n e fortune de lO.OOt) li­vres tournois e t se re tire , vers (a fin du régna de P h ilippe-le-H ardi. en 1285, pour vivra en re n tie r, dans sa bastide, à l'Estaque, prés du vieux château du roi René.

Il se constitue, p a r contrat, créancier per-> péluel d e 10.000 liv res, dont il devra rcce-

.voir-indéfinim ent-W nlèréL-Sa position est superbe. Ses lO.OOlKlivres

tournois on t .alors une valeur in trinsèque de 200.000 fr ., et lo pouvoir d ’ach at do l ’argent é tan t' q u atre fois plus fort qu’aiijourd’im l, ces 200.000 fr. en rep résenten t 8 UU.0Ü0. D’au tre part, le taux norm al de l ’in térê t é ta n t de 10 0/ 0, no tre homme jouit d 'u n revenu équivalent ù 80 000 fr. de nos jours.

C’est un heureux gaillard ! Il est vr.iim ent rich e , e t môme fort riche , ca r, à cette épo-

la ■ dépense anniiettfl- lin. l!i_ tnnûnn *ilU^ d t t -fpoüvâiëôt vraiment e ^ rô ire une puis- Isance. On les grandissait aux yeux des I f jobards », e t même à leurs propres I yeux — ce qui est pourtant bien dif- I flcile par un déploiement formidable I de police e t de troupes» par ces bar- I rages de gardiens de la paix» qui se I demandaient avec stupeur» devant le dé- I sert des rues» quelle émeute^ ils avaient à I réprimer. Ces agents de police massés I partout faisaient à eux seuls toute la I bagarre» et une chanson ironique qui a I eu son temps de vogue dans les cafés con- I certs» leur faisait dire mélancoliquement I sur l'air du Panam a, c II n’y a pas» pas Ide manifestants» c'est étonnant» mais ■c’est comme ça I >I Si on avait un peu réfléchi» avant de se I montrer si fort parce qu’on avait peur, I on aurait trouvé la chose beaucoup moins ■ étonnante. Paris a passé plusieurs mau- Ivaises journées dans la crainte d’événe- Imentsabsolument impossibles; il semblait I qu’uQ vent de couardise soufflait sur la I ville apeurée devant son ombre. Comment I quelques braillards auraient-ils osé se Imontrer, devant les forces écrasantes Idqot les pouvoirs publics disposeraient ■au premier signal? Car» il faut bien le Id ire , ce n’est jamais la masse de la popu- llation ouvrière qui aurait pris part à une I émeute. Elle» du moins» n’a jamais rêvé I de fêter le I**" Mai à coups de poing, si ce In e s t mieux. Les meneurs socialistes l u ’ont pas à leur disposition des hordes de I sauvages à déchaîner sur la société. S'ils

FEUILLETON (9)

D E T T E O U B L IÉ E

LEON DE TINSEAU

I n’J®*! MaximeI plus ®è camarades, il n’avait plusI ® àrgehi, et, —- sans qu’il s’en rendît compte I ,*7. " h avait plus la jeunesse. Il sentait en ■ 1.* ,V®**® titnidilé, la crainte des figuresI |j®®»eMes et surloul l'horreur du monde. En I ,?,?Pscé dô (jem mois, dans cette grande 1 .'il j depuis si longtemps, il neI «Si “ J?®? “®® relation, il nWait pasI SP.* ^®“* <î® plaisir qu’il n’éûl pavée I P®'' sentiment de pitié pour lui-I tant ce plaisir était misérable. Pas1 ?®®/ P®s une femme, avec qui, de I H pût marchef, rire, cànser,I »?P®® ^nisaient tolu ces hommes' et toutrâ I ces femmes défit il entendait l« vélx, dont’

I ioterdlte v a losrii^ VmatI pes m intti avei le ■iisp>,Cettana-Iilvy.

avec foi ceux qui leur disent que le monde va être changé comme par magie — au profit des magiciens, sans doute mais on ne leur parle plus de descendre dans la rue, la propagande se fait à plus longue échéance.

C’est déjà beaucoup qu'une société pleine de force ne se laisse plus mettre dans des inquiétudes ridicules par une poignée de farceurs. Le reste viendra plus tard» lorsque plus de gens de bonne volonté auront fait des critiques popu­laires du collectivisme» et auront démon­tré son inanité e t ses dangers pour les pauvres aussi bien que pour les riches.

R. 0.

I N F O R M I O N SI N T E R I E U R

A l a s u i t e d 'u n e c a t a s t r o p h e .Première meiure offieiaile motivée par la ter­

rible calaxtropbe de Bouzey ;Une Dote-oiroalaira, rédigé* enr l’svii de l’ini-

pectioe générale, invite le* |irérets é prescrire *nx ingéaienr* et conducteur» de* ponts e t cbiUHé** la visite d'urgeoc* des barrages de leur départe­ment, et de s’essorer que les morsilies qui sup­portent les poids des masses d’eau sont en état de résister snx plus fortes pressions.

Les iospectenrs généraox de la ■ navigation » sont unanimement d’avis, paraît il, que l’épets- seur de vingt mètres qp barrage de Bousey, pour supporter boit millioiis de mètres cnbes d’eau, était ebiplnment insuffisante, nne épaisseur de quarante mètres étant admise pour une pression

il en v ia it le so u rire , sen tan t son propre visage ra id i , presque figé, dans le long si­lence de sa p rom enade. P as un am i, à moins q u e ... U n nom v in t à sa pensée : A ntonin F is c h e l!

Mais q u elle vra isem blance qu ’un hom m e occupé de conceptions i m m eoses, dédaigneux de l'o rd in a ire e t du ban a l, savan t consom m é, pen seu r a u d a c ie u x , accepterait T innlile am itié d e Maxime d e B en iaz ? O b tenir l ’am itié d e ce t inconnu q u i, d ’une seule paro le , o u v ra it des horizons nouveaux t . . .

c S i j e le voyais souvent, se d isa it Maxime, j e sens q u e Je dev iendrais q u e lq u 'u n / Mais, ap rès tou t, n e m 'a - t- il p as perm is d ’a lle r le r e v o ir ? . . . »

revo ir 1 posséder u n am i : quelle jo ie 1 H a is ils s’é ta ie n t qu ittés la veille seu lem ent. N’é ta it-il pas convenable d ’espacer d e quel­ques jo u rs la seconde v is ite ? L’em presse­m en t pouvait p la ire , m ais il pouvait ê tre im portun . M axim e, tou t en m archan t, d is­cu ta la qu estio n , avec la tim ide a n ^ i s s e d ’un am oureux qui c ra in t d ’indisposer sa belle . F in a lem en t, il d éc id a q u 'il re to u rn e­ra it le lendem ain chez son fu tu r am i.

vn

A vant m êm e qu 'A ntonin eû t pa rlé , ses yeux de d iam an t n o ir je tè re n t on le u d e bon a ugure . Evidem m ent, il se ra it sa tisfa it de

t ir le... . marquis..— Je vous ai apeiSjo hier, dit-il, faisant

ayene à la porté dmn théâtre en compagnie ’tin grand jeune homme. Votre fllsi d d i doute?

liôôir698.(KiU Ir., so ilB ir . 16 par habitant^ Italie, elles se soDt élevées i 152.207.586 fr., loit 4 fr. 98 par babilaol. Ed Espagoe, le moDopoie nonvcliement affermé a proearé nne recette de 95.208 807 fr., soit 6 fr. 30 par babiiant. Eo Hongrie, la contributioo par tête d’babitaot a été de 3 fr. 86 et en Autriche de 4 fr. 79. On sait qa’en Aogleterre la culture du tabac est interdite. L’impôt D'exiate que sous forme de droits de douane : le deroier reudement a été de 248 mii- lioQs 995.554 fr., ce qui représente nue taxe do 6 fr. 55 par babitaut.

h e a m i s s i o n n a l p e s f r a n ç a i s .L’expulaion récente des Lazariates français de

l’Erytbrée et leur remplacement par des Capueins italiens attirent l’attention sur l’importance res­pective des missions italiennes et des mistions françaises.

D'après la dernière statistiqtie publiée par la Congrégation de ta foi, le total des vicsriats et dea préfectures apostoliques dans le monde entier • s t de 426.

Or, sur ce chiffre, 151 appartiennent aux mis­sionnaire* français. Les missionnaires ilsliens n’en ont qne 65, dont la plupart sont situées dans l’Amérique du Sud.

En Afrique, sur 45 missions, il y en a 81 fran­çaises et 5 italiennes.

On sait que les missionnsires sont no des prin­cipaux facteurs de la propagation de l'influence française â l’étranger.

C a m é l é o n a m i l l t a i p e a .On se plaint quelquefois, dans l’armée franç'ise,

des variations de l ’aniforme.Que dira-t-on des eiigeocesdel’empereur Guil­

laume, qui vient de prescrire boit tennes pour les ora&iers : grande et petite tenu» de service} grand* tenue de parade ; petite tenue ; tenue de g a is} tenue d* bal pour olficiera qui dansent et autre tenue pour ceux qui ne dansent pas ; tenue d» gsrden-party â la cour.

Défense est faite de porter lorgnon ou mono-

— O ui. G’é ta il jo a r d e congé p o n r le fils e t jo u r de corvée pour le père.

— Les corvées n e vous plaisen t pas , il me sem ble. Mais que comptez-vous fa ire de ce g rand garçon ?

— Un officier... La seule ca rrlé repossib le p o u r lui. J e n ’en tends pas-qu’ll so it ce que je fus toute m a v ie : a n oisif.

— Ah t vous êtes é tonnan ts , vons antres nobles I Une ca rriè re publique ou l ’oisiveté : pas de roliieu ! T rav aille r pour les au tres , ou n e pas trava ille r d u tout. S i b ien qu ’un jo u r , vous ôtes tro p ,h eu reu x d ’ê tre invités aux chasses du ro tu rie r qui co u rt le cerf d an s vos bois, devenus les siens, e t plus heureux encore de m arie r vos fils à ses filles, c’es t-à -d ire de rach ete r vos bois en les payant de votre nom . Depuis u n siècle e t dem i, vous n ’avez pas changé.

— Croyez-vous ? d it Maxime. J e m e per­m ets, su r ce po in t, d e contester vo tré opi­n ion . Nous avons changé : ca r, autrefois, nous n e voulions pa« gagner d e l ’a rg en t; au jou rd ’hui, nous voudrions b ien , m ais nous n e pouvons pas. Afoi qu i vous pa rle , je suis tout p rê t à fab riquer dem ain d e la chan­delle , du chocolat, du sucre, n ’im porte quoi. Voulez-vous m 'in d iq u er la m arche à sui­v re ?

— I l est trop ta rd , m onsieur le m arquis, tou t au m oins pour vous. De dix à vingt ans, vous avez été soum is à un régim e ay a n t pour seu le fin d 'é le v er u n e b a rriè re infranchis­sab le e n tre vous e t la chandelle . L’éducation reçue vous condam ne à consom m er sans Jam ais produire .

Mais m on fils?OhT pour ce lu i- là , c’es t bien au tre

choso : TOUS n ’en faites pas u n produc teu r; TOM oft faites an soldat, o’eit-à>âiro m des*

'D 'uprës les corrèsponuances de Majunga, le général M elzinger, com m andant l 'av an t- garde , s’est donné un peu d 'a ir ; toutefois ses,m ouvem ents on t été con tra riés p a r le m auvais tem ps e t surtout p a r des pluies to r­ren tie lles, anorm ales au com m encem ent d ’a v r il; la belle saison es t en re ta rd . Les troupes ont été éprouvées p a r les intem péries; les évacuations su r le Sham rock, qui a pris définitivem ent son service de nav ire -hôp ita l, on t pour cette raison été assez nom breuses. En rade et su r la fiotille, l’é ta l san itaire est satisfaisant.

A ta da te du 10 av ril, le tem ps sem blait vouloir s ’am éliorer, mais les cliem ins éta ien t im praticables, e t il ne fa lla it pas com pter su r les routes te rrestres pour fa ire la m oindre opération. Une petite colonne com-

idap ar le com m andant Relin, d irigée su r Maevarono, a perdu plusieurs hommes e t eu beaucoup de malades p ar suite d ’inso- iations. B ref, il est à reg re tter que les tra n s­ports fluviaux n ’a ien t pas été organisés de façon à fonctionner au m om ent de l’a rrivée de l’avant-garde. Leur em ploi eû t beaucoup sim plifié.la besogne du générai Metzinger.

On rapporte qu ’une colonne m ixte, com­posée d ’Européens et deS aka laves, es t partie de Majunga e t a été mise à te rre su r ta rive gauche de la Betsiboka, — A destination de Mahabo, cen tre d ’une certaine Im portance. De là, elle chem inera su r M adirovnio e t lo confiuent de l’Ipoka. Celte riiconnaissance a pour bu t de nettoyer la rive gauche de la Betsibokadespostes hovas qui cherchera ien t à gêner la rem onte des canonnières e t chalands.

La Société française de Secours atta; Blessés m ilita ires , qao p réside M. le Général duc d'Aum ale, v ien t de rem ettre , pour l’expè- d ilion de Madagascar, soixante caisses de denrées m édicinales e t d ’Hliments légers au Service de san té m ilita ire . E lle lu i en re­m ettra le m êm e nom bre le 15 m ai e t le 15 ju in . Le contenu de ces caisses doit s’ajouter

tructeu r. J e sais bien que les exem ptes v iennent de h au t. Tous les souverains de l’Europe n ’on t qu ’un souci : ré u n ir dans leu r m ain les plus g rands moyens do destruction. Toujours la ro u tin e , la vieille rou tine d ’Alexandre e t de B onaparte ! Mais le m onde a m arché, e t le fu tu r g rand homme de l’h is­toire — v ien d ra -t-il dans un siècle ou dans dix ans ? — sera le m onarque de génie qui désarm era ses trounes, qui fera de la caserne une cité ouvrière, a e i’arsenai une fabrique. L’aven ir est là, m onsieur, n ’oubliez pas m es paroles.

Cette éloquence troublait Maxime. Toute­fois le sang d ’une vieille race parla it en lui.

— V oudriez-vous donc, fit-il, supprim er la gloire n a tionale?

Non pas. Mais la gloire m ilita ire — on d ira it qu’il n ’y en a pas d 'au tre t — finira par devenir un objet de muséo. Q uant à moi, si j ’avais un fils, il conna îtrait à coup sû r les galeries des v ieilles arm ures e t des tropliées h istoriques; m ais il passe rait une heure, chaque jo u r d e sortie , au Conservatoire des Arts e t M étiers... L’a -t- il vu , seu lem ent?

- - Non; m ais j e l’y m ènera i d im anche. Ah I m onsieur, s’il pouvait vous en te n d re ! S 'il pouvait ad m ire r votre inven tion ! A h l celte m achine I ... J 'e n rêve la n u it I

— Moi de m êm e, d it Fischel en sourian t.E l tous doux recom m encèrent à parle r du

m oieor. D ans l ’esprit de Maxime, déjà gonflé de désirs e t de pro jets, A ntonin lisait comme dans un liv re. Au b o u t d ’une h eure , le m ar­quis se leva, cra ignan t d ’im portuner p a r des visites trop longues.

— Si j ’osais» b alb u tia -t- il ... si je n e c ra i­gnais p asq u e m a pauvre conversalion d ’igno­ra n t ne soit fastidieuse pour u n homme de EtenêfiM, jg Tooi priereii dg Tgolr dlAor à .

Illusion d ’un moment. S i le tonneau «les D an aïd esse vidait par un côlé, du moins continuait-on d ’y verser de l’eau par i’au lre , e t pourian l il n é ta it jam ais p lein . Avec lo budget, c’es t pis encore : on y puise encore davantage, et on n e rem place plus ce qu ’on y prend.

La Cham bre renoncera-t-o ilo à voter tou­jou rs des dépenses nouvelles sans se préoc­cuper d 'y faire face? Toute la question es t là. S i elle n ’y renonce p a s , l'équilibro que M. Ribot a tan t de peine à trouver sera des plus instables et bienlôl ce ne seront plus seùlem ent 40 m illions qui seron t nécessaires pour ie m ain ten ir. {Débats).

C tP IT A L & TRAVAILM. Ju les Roche raconte, dans un artic le

du UaliUi qu ’il s 'est préoccupé bien souvent de la valeur do l’a rgen t (m étal ja u n e ou mêlai blanc, il n’im porte), de sa puissance d 'achat p a r rapport à telle quantité de m ar­chandises ou de travail com parée a la môme quantité à une au tre époque. La solution de ce problèm e peut seule d o n n er la m esure exacte des progrès accom plis, du m ouve­m ent général de la richesse. Or, les tables exactes des ouvrages spéciaux étaient in su f­fisantes pour ces recherches ju squ’au jo u r où M. le vicomte d'Avenel publia, — su r la reeom m andaliou de M. Ju les Roche et aux fm is du m inistère de r in siru ciio n publique, — 4 i'iH sto ire économ ique de la propriété, des salaires, des denrées et de tous tes p r ix en. général, depuis l’a n 1300 ju sq u ’en l ’an 4805 ».

De ce travail, M. Ju les Roche dédu it les conclusions que voici :

Les travaux du vicomte d ’Avenel nous ont donné un résu lta t particu lièrem ent im por­tan t : c’est la preuve positive que le progrès n a u re l de la science e t de la civilisation ac­com plit infailliblem ent la révolution que les socialistes voudraien t op ére r p a r les lois,

la m aison d im anche prochain . Vous verriez mon-flis. Qui sait quelle inlluence vous pou­vez p re n d re s u r son av e n ir ?

— J e sors pou, répondit Fischel. Mais une inv ita tion cordiale comme la vôtre n e se refuse point. Songez seulem ent que vous m ’avez prom is la discrétion absolue su r ma découverte ! ...

Maxime re n tra chez lui p a r lo Conserva- to lre d e s Arts e t Métiers. F uis il passa chez un lib ra ire , qui le chargea do traités de physique, de chim ie e t d e m écanique, à l'usage des gens du m onde. El pendant plu­sieurs jo u rs , il s'absorba dans l’étude, re ­trouvant ce q u ’on lui av a it enseigné tan t bien que m al, une tren ta in e d ’années plus tôt. Dès lors, il se considéra comme fixé su r l 'in tervention do Fischel.

— T iens, p ap a ! La théorie des mélanges détonants I Vous allez donc passer un exam en ?

‘ Hélion salua ainsi son père , en a r riv an t à la m aison, le dim anche suivant.. — Rlon cher, d it le disciple d ’A nlonin,

a s- tu rem arqué une chose? C’est que l’é d u ­cation, telle qu ’on nous l’a donnée, à loi e t A moi, nous condam ne à consom m er sans jam ais produire.

— P ard o n ! d lU e je u n e homme en rian t. Vous oubliez que jo compte p rendre une car­riè re , moi.

— C’est v ra i. Mais tu devions un destruc­teu r. non pas un producteur. Gageons que lu Q y avais pas ponsé.

— Non, jpapa. J ’ai bien assez de songer à m es < colles N aturellem ent, Saint-Cyr n 'iist pas une pépin ière d 'agricu lteurs. S o r­tirons-nous, a idourd 'qu i I

E aoê dOQte. Jg V eam éoé « a Conierrg*

roi lui-m êm e no dépasse pas 50.000 livres» soit q u a tre m iflious d e / ‘m ues d ’au jou rd 'hu i.

Notre M arseillais n 'a qu 'un fils, qui lu t- m èm e reste re n tie r, e t n 'a qu’un fils à son tour e t ainsi de su ite , de sorte i|ue, de giiné- ra tion en génération , la créance de.s 10.000 livres tournoU de 1283 n es 'e s tn i augm entée, ni d im inuée, ni purl»gi>e en p lusieurs héri­tiers, e t est ainsi arrivée ju sque dans les m oins d 'u n descendant direct.

Quelle est la situation de fortune de ce capitaliste de l'an de grâce 1893, h é ritie r de l'opulent m archand du treizièm e siècle?

A hl le pauvre hom m el... Quelle m isère! Et par quelles décadences elquelles angoisses successives on t passé ses ancêtres, qui re­m on ten t au thentiquem ent à la d ern iè re croisade! Comme ils on t vu, peu à peu, d im inuer leurs ressources e t se ré tréc ir leu r patrim oine, sem blable à la peau de chagrin du rom an I Quant à lu i, voici son bilan :

Le titre de créance de 10.000 livres de son aïeu l, qui éiiulvalait in trinsèquem ent, p a r la quantité du m étal précieux, à 200.000 fr . de nos jou rs, e t re la tivem en t p ar le pouvoir d ’ach at de l’argen t, à 800.000 fr., a si bien perdu — à la fois p a r lu dim inution de la valeur absolue de la livre e t par la d im inu­tion du pouvoir d 'achat des m étaux prêcieux — qu 'ii ne vaut plus au jou rd 'hu i purem ent e t sim plem ent que 9 500 fr ., — au lieu d e 800.000.

Q uant au revenu annuel, qui équivalait à l 'o rig ine à 80.000 fr., il n 'e s t p lus au jour­d 'h u i que de 3 O/o au plus, soit, pour un capital de 9.500 fr., une ren te annue lle de 283 fr. au maxim um 1

Moins de d ix -n e u f sous p a r jo u r, voilà s o n du rep résen tan t du ploulocrale de la fin du treizièm e siècle.

J 'a i p ris un exem ple théorique : il n ’t est pas moins exact.

En vérité , il est bien inu tile de fom enter des révolutions violentes contre la prédom i­nance du capital. I l o ’y a q u 'à < laisser faire e t à laisser passer », — e t à trava ille r.

Ju les R ocue.

loire des Arts e t M étiers. C 'est ce qu ’il y a de plus curieux à P aris.

€ Adieu les m atinées I » soupira tou t bas Ilélion .

Mais il no fit pas d ’objection e t su iv it son père, qui rem plit fort convenablem ent son rôle de ciccrone.

Vous ôtes déjà venu ici ? dem anda le jeu n e hom m e en ouvran t de g rands yeux.

— F lusieurs fois. J e travaille , mon cher. Nous avons perdu no tre fortune : il faut la ré p are r... Voilà m a ca rriè re 1 N’en vaut-e lle pas une au tre ?

Tout on regagnant la m a iso n ,. Maxime prév in t son fils qu 'ils au ra ien t un convive. A ntonin F ischel, un savant rem arquable.

—- Ah I oui, fit H élion : l’hom m e p ra tique! Où lavez-vous p éché? Est-ce un F r a n c is ? Q uel es t son genre d e production, puisqu’i l s ag it de p ro d u ire?

M axime, em barrassé , n ’osa d ire qu ’il avait trouvé Fischel dans u n om nibus, e t qu’il ignorait tout de lui, môme sa nationalité .

— Falience ! rèpondil-il vaguem ent. Cause avec lu i, d abord . J e te souhaiterais d 'avo ir son esp rit

llélio ii fut obligé de reconnaître en Ini- m ém e que le convive de son père é ta it un causeur hors ligne. Cet inconnu paria it de tou t avec com pétence, e t avait sa m anière de voir personnelle concernant chaque siqet. Il en tre p rit le collégien s u r ses études, comme l’eû t fait un professeur. I l apprécia les nou­veautés litté raires en homme qui a beaucoup lu . Des personnages politfqnes fo ran t j u ^ p a r lu i eo une seule phrase, avec une im par­tialité froide. Même la cuisine fUt com m entée avec u n e science véritab le , e t Fischel laisse voir q u 'il « ra il mangé u n peu d an s tous lea î*l»( (À. IMiwi),

Page 2: e POUn LE UÉPARTEEEET• COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_05_05_MRC.pdfA SEMLIS, au Bureau du Journal, 6. place de l’Hôtel-de-'Ville et chez tous

JOURNAL DR bENUS

N o u v e l l e s n i l l l o i r e s .

ml

Le dédoublemeat du l'i* corps.Le m in is tre de la gu erre e t ré la l-m ajo r

géuôral étu d ien t en ce m om ent le projet de dédoublem ent du 14* corps d ’arm ée.

Le général Voisin, qui e s t & la Tois gou­v ern eu r m ilita ire de Lyon e t com m aiidunt du 14* corps d ’a rm ée, se ra a tte in t, au mois de décem bre prochaÎD, pur )a lim ite d'ftge. A cette occasion, on a l’in len lion de i-épurlir en tre deux com m andants d e corps d 'a rm ée la lourde l&ctie de l’organisation de la dé­fense d an s les départem en ts qu i constituent ac tuellem ent la 14* région. Le successeur du général Voisin au ra it sous ses o rd res la place de Lyon, les départem ents du R ltône e ld e la D rô m e .

Le 14* corps bis, don t le chef-lieu sera it à G renoble, com prendra it les départem ents de l'Isé re , des Iluutes-A lpes e t des Basses- Alpes, de la Savoie e t de lu ilau te-S uvole, liuit bataillons de chasseurs é p ied , les b a t­teries alp ines du 2* e t du 6* régim oni d 'a r - lille rie , un brigade d ’infan te rie e t tous les services auxiliaires nécessaires.

'TpavallleuFS militaires.C onform ém ent à la circu laire du m in is tre

de la guerre du mois dè m ars 1894, les d e ­m andes d e travailleurs m ilitaires doivent ê tre adressées aux chefs des corps in téressés, av a n t le 1” août e t par l ’in term éd ia ire de l ’adm inistration .préfectorale.

Ces dem andes, établies su r papier tim bré de 0 fri 60, seront form ées p a r les chefs de fam ille ou cu ltivateurs, e t non par les m ili­taires eux-m ém es; elles contiendront les renseignem ents su ivants :

1* E tendue de la cu ltu re du pétitionnaire ;S* Epoque où le concours des travailleurs

m ilitaires perm issionnaires es t réellem ent nécessa ire ;

3* Avis du m aire , qui dev ra en o u tre a t­te s te r qu 'il y a pén u rie d 'ouvriers civils dans la com m une.

G H R O R lQ ^ L O G iL EDans un des d e rn ie rs com ptes-rendus

com m uniqués au J o u rn a l de üen lis, p ar l 'honorable secrétaire^du Conseil m unicipal, on a .pu voir que la question de lu suppres­sion de l’octroi é ta it revenue su r l 'ea u .

E lle p a ra it y ê tre restée, c a r si nous ed croyons les renseignem ents qu i nous p a r­v ien n e n t, MM. les M embres du Conseil se so n t ré u n is sam edi, dans une des salles de l ’ü û te l de Ville, en com m ission spéciale à ce su jet. Chacun, d it-o n , a échange ses vues p artic u liè res ; m ais la question est vra im ent tro p sérieuse pour que n ’im porte quelle ré so lu tion puisse é ire prise d 'une lagon ferm e. C 'est donc sagem ent que i'asseiubiée a décidé une nouvelle réun ion privée pourje u d i p ro c h a in .

Qu’en so riira - t-il, nous ne pouvons le p rév o ir ; en tout cas, des taxes de jem piace- in en i seron t proposées, discutées, il nu re s­te ra plus qu 'é atten d re le bon vouloirdes C ham bres e t du G ouverneiùent pour faciliter la ten tative de nos édites. Celte ten­ta tive sera certainem ent b ien accueillie des électeurs, e t fait h o n n eu r à leurs m anda­ta ire s ; il n ’y a p lus qu ’à leu r souhaiter bonne chance.'T o u r à ile jn d re le bul,” on ne p eu t con-

le u le r tou t le m onde, il y au ra peut-ê tre bien des in térê ts particu liers touchés, bien des susceplibililcs froissées, au. .si garderons- nous un ju ste m ilieu, en nous contenlaiiti sans aucune discussion, de constater les elTorts tentés pour le bien public e t les ré su l­tats obtenus.

M. llic h ard des Forges, receveur de l ’Enre- g islrem enl à Sentis, est noiniiié en la m êm e qualité à P an tin .

11 es t rem placé p ar M. Le Nouvel, receveur à V ilry-le-François (M arne).

LuLa Saint-U ioul va s’achever, comme nous

en avons l’espoir, dans dès condilionsalm os- phériqucs assez salisfaisanlcs. Le nord nous a souillé ces jours dern ie r un petit a ir fris­quet pour in tim ider les frileux ; il nous a m êm e gralitié de quelque.s paquets de grésil ut de froides giboulées, m ais celle uianifes- taiion m aussade du ciel ne nous a ni elTrayés ni fait perdre coiitiance; la Fête p iom el de b ien Unir.

D em ain, avec le concours du beau tem ps, la Saiul-H ieul brillera de son plus v if éclat. Une g ran d e iillluence de cuneux nous a r r i ­vera des villages c l villes c iiv lronnaiits; P a ris m êm e nous en v erra son coiiliugunt habituel. On prolèro assister aux dern ie rs m om ents do la Foire ()u’ù son o u v ertu re ; ce son t du reste les plus agréables e t les plus animé.s.

Les atlm clions les séduisantes no vont pas m aiii|uer. L’enlêveiueut du ballon précédédesesgrotesque.s satellites, le> splen­dides illum inations, le concert public, io dé|iloiem enl de toutes les séductions des m agasins, des spectacles, de.s jeux , oirriron l une série il'enclianleuients.

Le r.irque est certainem ent une des |ilus intéressante.s et des plus ivjoiiis.siiutes dis­tractions qui puis.'O être donnée. On y voit des artistes exceptionnels e t on y rit de fort bon cœ ur aux lacéii- s et aux cabrioles des clowns. On applaudit à tout roiiqire aux exercices étounauts des éi|uilibri.stc.s, gym - nasiarques, jongleurs, écuyei s qui composent l ’excellente troupe. Les bêtes clle.s-iuêmes on t leu r pari île bravos

1,0 petit ttiéâtre des Oi'^eaux savants est égalem ent fort goiUé, et comme nous l’avons d it, il a d ro it à toutes les faveurs du pulilic.

Nous n e saurions énum érer tous les aulrc.s g enres de divertissem ents do re ite de rn iè re jo u rn ée ; ils seront des plus variés. Nos hôtes passeront dem ain des heu res fort agréables e t em porteront certainem ent le m eilleur sou­v e n ir de la S ain t-R ieul d e 1895.

Uéfl vélocl|iédique.Nous avons appris q u e H. Gléret n 'é ta it

pas satisfait d e sa course d e d im anche Senlis-Crépy), e t p ré tex tait un m anque l’en lro lnem ent.

M. Couvé veut bien lu i offrir une revanche su r un parcours de 10 à 400 k ilom ètres, à sa volonté.

Nous ospéroQB qu’il au ra un en tra lo eraen t sufllsant, e t lui souhaitons bonne chance.

VriLO.

ETAT CIVIL DE 8EN LI8du 27 avril au 4 mai 1895.

Naissances.(N éan t).

Décès.28 av ril. H*** Follet (A ugusline-Paciflque),

épouse do M. Méjassou, 59 aus6 mois, ru e aux From ages.

3 m ai. Lesage(M aunce-Louis-A iü)é),4ans7 m ois, ru e do la Foleroe.

liariages.l* 'm a i. M. G auth ier ( P ie r r e -C o n s ta n t) ,

m ailre d ’Iiê to l, dem euran t à S en lis, e t M"« L am arre (Jean n e), sans profession, dem eu ran t à Senlis.

P ublica tions de Mariages.M. M eunier (Jacqués-Ju les), a rch itecte ,

dem euran t à Noisy-le-Grand (Seiue-et-O iso), e t M"* Gayde (M arie-E ugénie), san s p ro­fession, dem eurant a S en lis.

M. Vei'knocke (A m and-C onstant-Louis), cocher, dem eurau t a S en lis, e t M>'* Beauvais (C atherine), servan te , dem euran t à P a ris .

i^Üocié^ d ’i l o r l i c i i l t u r eDE L'A U nO N D lSSBM EN T DE S E N L IS

D imanciie 5 Mai i8 9 5 ,R éunion du Conseil d 'adm in is tra tion , à

1 il. 1 /2, eh la salle o rd in a ire des réun ions, place du Parvis-N otre-D am e.

R éunion g 6 a é ra le ,ù 2 h . 1/2, au m êm e lieu.

LEÇONS DU MOIS DE' MAI Opérations de la Taille t n ve rt.

Sunlis : D im anche 5 , à l'issu e de la séance.

Gouvieux : Jeu d i 9, à 2 h . 1/2 de l ’après- m idi, à la m airie .

Crépy : D im anche 12, à 2 h . d e l ’aprôs- m idi, a l'école des garçons.

Betz : Jeu d i 16, à 2 h . 1/2 de l’après-m idi, à la m airie.

La Chapéllé : D im anche 19, à 2 h . de l’ap rès-m id i, à la m airie .

Uarbery : Jeudi 23, à 10 h . du m atin , à la m airie.

Ruily : Jeu d i 23, à 2 h . 1/2 de l ’après-m idi, chez .M. B ernard . .— Pont-Sam l»-M axence-:—D im anche~ 26pà' 10 h . du m alin , chez M. Béry.

Creil : D im anche 26, à 2 h . 1/2 de l ’après- m idi, à la m airie.

Nanleuil : Jeu d i 30, à 2 h . d e l ’après- m idi, à la m airie.

Le P rofesseur se tien d ra à la disposition des personnes p résentes p o u r leu r donner les renseignem ents qu ’elles cro ira ien t devoir lu i dem ander.

Comité arcliéologique de SeuUsLe Comité archéologique do Seulis se

ré u n ira le jeu d i 9 m ai, à une heure.

O rdre du jo u r :I • '

1. Procès-verbàl.2 . CorrespuDdRDce.3. E ieciioo d’ua M embre propoeé.4. OoDs RU Musée et à la Bibliothèque.

IIM. A. Marguy. — U n manuscrit.M. B. Mui.ler . — G om pte-rotidu dû C ongrès de

la SorboDDQ.M. LE P résident . — Choix de la promenade

archéologique auouelie.

III1. PréRentatioRB.2 . Ordre du jou r de la Séance du 13 Ju in 189Ô.

{Société musicalo «le NciiIîh.L a .Société m usicale donnera dem ain

dim anche 5 mai 1895, de deux à trois heures, un Concert à la Porte de Compiègue, pen­d a n t le gonilem enl du ballon.

rnoGnAMüiK J. } oHs VAiffle double J.-F . W a g n e r .2 . Valse des Officiers.............. de HKAi ro iiT ,3 . 'Jordialitf, p o lk a ................... S io n a r o .4. O igerl................................. J .-F . W a g n e r .5 . Joyeux Propos, q u a ù r i l lo . . S io n a r d .6 . .F a rcie , a l le g ro .................. S ig n a r d .

Caisse d’i'pnpgnc d«; Senlis*AVIS

A l’occasion de la Sain t-R ieu l, la Caisse d 'épa rgne de Senlis ne sera o iivorto, le D im anche 5 Mai, que de h u it heures à onze ^eu res e t dem ie du m atin .

Prix de la viande ù partir du 1*' Mai

En exécution de la convention acceptée par M.M. les Bouchers le 2 m ars 1888, le prix de lu viande à S en tis, pour le mois de m ai 1895, est lix-' comme su it :

Bœ uf.1” catégorie : Tende de ti-anche, cu lo tte ,g îte

à la noix, tranche grasse et cê tescouvertes.lek . I f r . 80

2* — P la ts de côte, épaule,côtes sous l’épaule, tend ron , le k i l o . . . 1 60

3* — F lanche t, gros boutde po itrine, collier,le k ilo ....................... 1 30

Veau.1 " calégoi is : Pan de v e a u 2 102* — Epaule, p o itr in e .. . . 2 *»3* — C ollier......................... 1 70

M onlon.G* catégorie : Gigot, Blet, côtelette. 2 202* — E paule ......................... 2 »*3® — J’oilrine , c o l l ie r .. . . 1 Gü

Les morceaux de 2« e t 3* cnlégorie do clüMine espèce de v iande doivent p o rter une éliqiieiie ind iquant leu r catégorie e t le prix do cette catégorie.

Les prix ci-dessus n e sont pas applicables à la viande de laurean ni à celle do vache.

Il résu lte de la note ci-dessus, qui nous est com m uniquée p a r la M airie, ipioles prix pour le mois du mai sont dim inués do 5 centim es sur le bœuf e t le m outon, e t sans change- liient su r le veau.

Du 23 m ars au 23 av r il 1895, il est en tré à l'A battoir :

37 bd'iifs pesant 23.903 kilogram m es.3 taureaux — 2 . ICI —

20 vaches — 9 .703 —77 veaux — 8.714 —

326 moutons — 15.036 —156 porcs — 17.258 —En o u tre , il a été in trodu it en viandes

dépecées :3 .CGI kilogram m es de viande do bœuf.

9G — — de veau.306 — — do m outon.182 — — do porc.

L’arrê té m unicipal du 1*' octobre 1875 prescrit aux m archands bouchers do désigner la provenance des v iandes qu 'ils m etten t on vente, p a r une é tiquette p o rtan t les mots : B œ uf, Vache ou Taureau.

I L’caseiffuemeni pi'imaire duoM roise.

P rom otions e t N om inations.H ar u iré té m io lstériel en d a te du 16 av ril

1895 :M. Pavetle , in specteur p rim aire d e la cir^

conscription de S en lis, a été prom u de la 4* à la 3* classe.

M. M uielet, d irec teu r de l'E cole norm ale d ’institu teu rs d e B eauvais, a é té p rom u de la 3* à la 2* classe.

M. Ü ouchendhom m e, d irec teu r de l'BcoIe annexe à l ’Ecole norm ale d ’institu teu rs de Beauvais, a été prom u d e la 4* à la 3* classe.

S u r la proposition de M. l ’Iuspecteur d ’Académ ie, M. le P réfe t a nom m é :

In s t i tu te u r t i tu la ir e chargé d'école.A G ouvieux, M. Puquier, In stitu teu r titu ­

la ire à M ontépllloy, en rem placem ent de H . Lacroix, à qu i un congé es t accordé.

P a r a rrê tés, M. l ’Inspecteur d ’A cadém Iéa délégué :

In s ti tu te u r stag ia ire chargé d'école. ; A M ontépllloy, M. Assy, in s titu teu r s ta­

g ia ire à Y elennes, en rem placem ent de M. P uqu ie r, nom m é à Gouvieux.

In s ti tu te u r s s tag ia ires chargés de classe.A Creil, M. V ignon, ad jo in t à Pont-Croix

(F in is tè re) , en rem placem ent d e M. David, délégué à Bazuncourt.

A V erborie, M. Jacquinot, ad jo in t à Méru, e n . rem placem ent d e M. D oré, délégué à L iancourt (ru e Roger-Duplessis).

P a r arrê té s, M. l ’in sp ecteu r d ’Académie a délégué :

In s ti tu tr ic e stag ia ire chargée d ’école.A Gouvieux (école m atern elle), M*** P ail­

la rd , adjointe à Crèvecœ ur, en rem placem ent d e M“* N ancelle, nom m ée d an s la M euribe- etrM osulle.

In s titu tr ic e s s tag ia ires chargées de classe. A B alagny-sur-T héraln , M*** H ocbard,

ad jo in te à Sulnl-V aast-les-M ello, en rem ­placem ent de M"* G allet, déléguée à O rry - la-V ille.

A O rry-la-V ille , G alle t, adjointe à B alaguy-sur-T héru in , en rem placem ent de

Raynuud, déléguée à S aïu t-V aast-les- Mello.

A Saint-V aasl-les-M ello, M*'* R aynaud, ad jo in te à O rry-Ia-V ilte, en rem placem ent du M*** U ochard , déléguée à B alagny-sur- T hérain .

A V erberie , M*** Jac q u in e t, ad jo in te à M éru, on rem placem ent de M"* W eissen- b u rger, déléguée ù Cumpiègne (école Jean n e d ’Ai'c).

A dm ission d la re tra ite .P a r arrê té de M. le M inistre d e l'instruc-'

lion publique, en date du 28 m ars , a été adm ise à fa ire valo ir ses dro its à u n e pension de re tra ite , M°>* T horeau , in s titu trice titu ­la ire a Y erneuil.

Lleclions «les mé«]ecinsy pharmacieus et sages-femmes,

Appelés à fa ir e p a r tie d u C om ité départem en ta la 'assistancem éd ica legra tu ite

SERVICE DE l 'a r r o n d issem en t DE SENLIS

Médecins.M. Reilliac, à Betz.M. R au lt, à Acy-en-M uItien. '*.-K ym ery,.à.B régy,-------------------------------M. de Cool, à Ivors.M. R iv iè re, à La Ferté,-Milon (A isne).M. M oitier, à Crouy-sur-O urcq (S e in e -e t-

M arne).MM. Crouzet, R oustan p è re , Jucquot. il

C reil.MM. G iraud, M aurat, Chaum el du P la n ­

chai, à Chantilly .M. üem m ier, à S ain l-L eu-d ’Esserent.MM. M illet, C ultru , Chopinet, à Crépy-'

en-Yulois.M.M. D u p ra te t D elouard, à Béthisy-Saint-

P ie rre .M. Mouflier, à Y illers-C otterêts (A isne). M. G renier, à N auteuil-le H auduuiu.M. Lyonnet, ù Plessis-BelleviLe.MM. Adamski e tL avergue , à N euilly-en-

Thelle . vM. Bailly, à Chambly.MM. Goubeaux e t D elaporte, à C ires-les-

Melto.M.M. M aricoiirt e t Lescure, à Y erberie. MM. Mulotte e t G auron, à P on i-Sa in te -

Maxence,MM. P au th ier, D ureau, de Rayssac, Rous­

sel, M illeim ano, à Senlis.M. Lavernot, a Oi'ry-la-Ville.M. L apone, à P iailly .

Pharm aciens.M. Caboche, à Crouy-sur-Ourcq (S ein e-

e t Maruu.M.M. Fiez et Guyot, à Creil.MM. Feliz, D urriou, Ü ürr, à C hantilly,M. Chapon, à Gouvieux.M. Villette, à Précy.MM. D arias, P etit, Masseau, à Crépy.M. i là rd y , à N anteuil.M. Poulain, à Cliambly.M. Moinel, à Cire.s-les Mello.M. Ju b ert, à N euilly-en-Thelle.MM. F rigaut e t Lesenne, à P on t-S a in te -

Maxence.M. Bouffot, à V erberie.MM. F auvel, Mouy, M orcrette, à Senlis.

Sages-Femm es.Gaffot, llé v in , T irle t, R aulin , De-

à Creil.Noôl e t B udin , à Chantilly.

Caillotin, à Coye. veuve F atlo l, à M ontataire.Desain, à B éth isy-Suin t-P ierre.

• G aultier, Porlejoie, H ennequin , à

M“ «lorm e,

MIhMAlM

Crépy.MM'MM'M

Sainte-M™*M">«

Senlis,

veuve D uham el, à N anteuil.Doilin, .1 Chambly.Zipper, à C ires-les-M ello. lieu , à N eullly-cn-T heile.

' P e rin e l, R igaut, P a illa rt, à P ont- M axence.Beyer, à V erberie.

Dufour, B léry, A rnaud, G ueury, à

Polioe oorreotlonnelle de Senüe.Audience d u S9 a v r il IS 9 5 .

Présidence de M. P aisant, président.M. Macqueron, juge suppléant, occupe

le siège du m inistère public.Pèche la n u i t . — R enaudiq (P ie rre ) ,

62 ans , chauffeur, dem eurant à C reil, s’est payé lu fantaisie d 'n n e partie de pèche la nu it, à l'aide d 'u n filet; fantaisie réprim ée p a r une am ende d e 50 fr ., sans oublier les frais.

Outrages î agent. — Vnndekerkove (So­ph ie), femme b e p ra e l, 67 ans , m énagère, cxergant la profession do chanteuse am bu­lan te, es t condam née on six jo u rs d ’em pri­sonnem ent, avec application d e la loi Bé- renger, pour insu ltes aux gendarm es Mention e t Cartier, de Y erberie .

— P our un d é lit iden tique , Doutrelle (E ugène), berger à M ontagny, 33 ans , est frappé d une am ende de 50 fr.

C haue. — G ordien (E dm ond), 47 ans , m anouvrier à Creil, 50 fr. d 'am ende.

— G érln (Z épb ir), 39 an s , m anouvrie r à C reil, six jou ra d ’em prisonnem ent e t 60 fr. d ’am ende,

— Olive (L éon), 36 an s , m anouvrie r à C reil, h u it jo u rs d ’em prisonnem ent e t 50 fr. d ’am ende.

— M erlier (A rthu r), 40 an s , m anouvrier à Creil, deux m ois d ’em prisonnem ent et 50 fr . d ’qm ende.

Coups. Oevos (V ictor), 31 ans , m anou- v rie r a S ennevières, 25 fr . d ’am ende.

— O elm aete (H en ri), 24 uns, m anouvrier à S ennevières, 16-fr. d 'am ende.

— Devos (Cam ille), 29 an s , m a n o n v rie rà S ennevières, 10 fr. d ’am ende.

— L ourdier (E ugène), 26 ans, ou v rier d ’usine à Y illers-S ain l-P au l, six jo u rs d ’em ­prisonnem ent e t 16 fr. d ’am ende.

— B éthaucourt (C onstant), 34 an s , m a­n o uvrier à G iloconri, 40 fr . d ’am ende.

— T h u illie r (A rth u r), 48 an s , m anou- v r ié r à G ilocouri, 25 fr . d 'am ende.

— Laugeols (C harles), 32 an s , m anon- v rle r à S eu lis, six jou rs d ’em prisonnem ent.

Jo u rd a lp (R ose), 49 uns, m anouvriére à SenlU , deux m ois u 'em prisonnem ent.

— C ensier (Ju lien ), 42 an s , garçon bou­langer à Y erberie . qu inze jou rs.

— B arras (A lfred), 24 ans , m anouvrie r à M ontataire , 25 fr . d ’am ende. *

— O léne (A ssagne-Ju les), 25 aps , m a­n o uvrier à M ontataire, 50 fr . d ’am ende.

— C ourtjn (Jeun-B ap tiste), 24 an s , m a­nouvrier à Aloutataire, 25 fr . d ’am ende.

Vol de n u m é ra ire . — Antoine (Je a n - Louis), 51 an s , b rossier à Sen lis, d é jà .con­dam né q u a tre fols pour vol, es t inculpé du vol d 'u n po rte-n iouuaie au pré judice de P au tre , ch a udronn ier à Senlis.

Antoine a reconnu le faiu Le T rib u n a l le condam ne en un mois d ’em prisonnem ent.

Vagabondage. — Leroy (F irm iu ), 34 ans , trois mois d ’em prisonnem ent ; — Salez (Louis), 76 an s , h u it jo u rs (loi B éreuger) ; — Croiseau (C harles), 19 ans , qu inze jou rs.

A udience du 30 a vril.Vagabondage. — D erauw (E d m o n d ) ,

21 ans , q u a tre mois d ’em p riso n n e m e n t; — H us (P olydor), 26 an s , six mois.

M a r c h é d e S e n l isDU HARDI 30 AVRIL 1895.

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H .,0,25e. Id.Id.

Sana var. Id.Id.

k-S»n»-T»r: 1* 'sa 16 Mai. inU-blanu 0 .2 6 — ( Id.

Paria» : tea 100 kilog.,28fr.0'4. — Sans variation.

A r r o n d i s s e i u e D t d e S e o l i s .Acy>en*Multien.

—F é te ^ a tr o n a lê j-le d im anche 3 0 j u m et jo u r s su ivan ts .D im anche 30 ju in . — S u r le J e u de

Paum e : A deux heures, Màl de Cocagne ; 4 prix : une m ontre en a rg e n t; une m ontre eu n irk e l ; un pan ta lon , v a leu r 12 fr. ; un panta lon , v a leu r 6 fr. — A q u atre heures. Courses en Sacs ; 4 p rix : une dem i-douzaine d e cuillers à café en ruolz ; une m ontre en nickel, e t deux au tres p rix de valeur. — A neuf heu res. R etra ite aux F lam beaux, par la F anfare d ’Acy e t la Subdivision des sà-

Eeurs-pom piers. — A la suite de lu R etraite , r illan i Feu d ’ArlilIce, donné su r la pelouse

du Château. — Bal sous uné ten te bien par­quetée e t bien éclairée ; excellen t orchestre. — illum inations générales des i'rom enades.

Lundi 1* ju ille t. — A deux heures. Con­ce rt vocal e t in s trum en ta l, donné p a r la Société lyrique (Fanfare d'Acy), dans le salon de M G uübert, hôtel (lu Cheval- Rouge. • Le so ir, Bal e t illum inations.

Mardi 2 ju ille t. — A deux heures, Jeu de G renouilles, pour les juunes gens ; 4 prix : une tim bale en argent-; un couvert on ruolz, e t deux a u tre s prix de valeur. A quatre lieures, Jeu de Ciseaux, pour les demcii- selles ; 4 prix : un bracelet en argen t ; une p aire de boucles d 'o re iiles, e t deux au tres prix de valeur. — Le soir. Bal e t illu m in a­tions.

Les m archands trouveron t su r la place du Jeu de Paum e une m agiiitique e t vaste in s ­tallation pour boutiques de toutes sortes, chevaux de bois e t jeux d ivers.

S 'ad resser, pour les em placem ents, à la Commission des Fêles.

La Fête d 'Acy, qui avait Heu précédem ­m en t le p rem ie r dim anche de septem bre, est transférée, à p a r tir de celte année , au der­n ie r dim anche de ju in ou prem ier dim anctie de ju ille t su iv an t la S ain t-P ie rre e t S aiiit- P aul.

I f i a r b e r y *Nous avons déjà signalé le m auvais é ta t

d e la route qui conduit de B arbery à M on- tépilloy, et nous avons souhaité une am élio­ra tion . Malgré notre p ro tes ta tion , ledit chem in con tinue à ê tre e n tre ten u d ’une façon déplorable. P rès du passage à niveau, les orn ières sont profondes, les cahots sont horrib les, e t l'on se cro ira it encore au tem ps des malles-postes. P ourtan t, depuis longtem ps doja, la saison es t devenue m eilleure e t peiTiiet quelques travaux s u r les voies de comm unication.

Cette réclam ation ne s’adresse pas à l’ad­m inistra tion des ponts e t chaussées, m ais à la commune de Borest, su r laquelle es t si­tué ce chem in si défectueux.

B n r g n y .Les'élections pour la nom ination de deux

conseillers m unicipaux en rem placem ent de MM. Lamboi et M ichelin, sont flxées au d i­m anche 19 m at 1895.

B é U i l s y - H a i n t - l l I u ' I i n .U ne femme B arbier, b rossière, e s t allée

insu lte r fort g rossièrem ent sa voisine, M"** D ucro; celle-ci s’en est p lain te à son m ari, qui a corrigé d 'im portanco e t m ême un peu trop du rem en t l'insulteuse. (Cependant, tout le monde s’accorde à d ire qu 'e lle n ’avait pas volé cette coriection.

Celle femme, la ligure toute congestionnée des coups d e caillou qu ’elle avait reçus, est a llée porter plain te contre Ducro.

B o i s s y - F r c e i n o y *Le Conseil m unicipal a décidé de s’associer

aux mc-^ures prises par le syndicat cantonal de Nanteuil on cequ i concerne la destruction des hannetons.

Les insectes recueillis e t dé tru its sont payés par la com m une à raison de 0,20 cen­times le k ilog ., d ’après la base é tab lie p a r le syndical.

Le pesage des quanlilés d é tru ites a lieu tous les jo u rs depuis vendredi, de h u it heures à h u it heu res e t dem ie à d m alin , à la petite ferm e de M. Bastin, à F resnoy, p a r tes soins d e la com m lssion m unicipale d e contrôle.

Y ollàd’excellentes m esures prises en faveur dés Ih téré ls , si dignes de^considération , de l’agricu lture.

. Le. d im anche 12 m al courant, se célèbre la fête com m unale d e Boissy-Fresnoy.

Le program m e d e la fête p rom et d ’être des p lus attrayan ts. P our lu plus g ran d e jo ie des eofuül.-<, un m àgnltlque m auège d e ch e­vaux d e bois sera in s ta llé su r la place com­m unale, ainsi que des boutiques e t des jeux d ivers. U n bai cham pêtre a ttire ra toute la jeunesse du pays e t des environs.

11 n e re.Nie plus q u 'à d és ire r un temps propice su r lequel, d u reste , on d o it pouvoir com pter à l ’époque oïl nous sommes arrivés . w ■

Nous croyons pouvo lraunoncer égalem ent, dés au jou rd ’hui, que la F ête de la G are est irrévQcablem ént iixée aux jo u rs fé riés de la Pentecôte.

Nous donnerons prochainem ent le déta il .des réjouissances qu i seron t organisées à cette occasion. *

Des sociétés d ’é lite d e la con trée y seront inv itées e t p re n d ro n t u n e p a rt prépondéran te à la fête, — laquelle n e m anquera pas d 'in ­téresser les nom breux visiteurs, curieux et- touristes qui en sero n t les heureux tém oins.

On parle môme d 'u n g rand concours de tir avec 0es prix de valeu r, qui se ra it orga­nisé sous le patronage e t les auspices de la Socié té n a tio n a le de t i r des com m unes de F rance et d 'A lgérie . La propagation d ’un exercice patrio tique de ce genre, en excitant la plUs noble e t ta p lus légitime des ém ula­tions, ne peut p rodu ire que tes m eilleurs résu ltats e t ne sau ra it tro p -ê tre encouragée.

Le garde cham pêtre Thom as aperçut, m ercredi de rn ie r, eu fa isan t sa ro n d e , une m alheureuse poule essayan t vainem ent de se débarrasser d ’un coiict qui venait de la cravalter dans la ha ie du sieu r Pource lt, d it Caca. I l eu t p itié de la pauvre béte , cou ru t â son secours e t la sauva d ’une m ort certaine.

P ource lt su rv in t e t le garde lu i posa quel­ques questions em barassauies au su jet dé cette capture illic ite . L’hom m e avoua sans façon q u il é ta it l ’a u te u r du procédé, e t qu’il con tinuerait à ten d re des pièges dan s sa haie a lla d ’y p rendre les poules qui a lla ien t ra ­vager son ja rd in .

E n con tinuant son exam en, Thom as trouva encore tro is auti'es collets a tten d a n t leurs proies. Comme p lusieurs personnes, notam ­m ent H"* B outrelle, su p laignaien t (l'avoir perdu des poules, ou a tout lieu d e supposer que ces votailtes se seron t égarées d an s la m arm ite de Pourcelt.

P rocès-verbal a été dressé co n tre cet ennem i des poules d ’au tru i.

CUhantilJy.H T T é lix Faurë^ p résiden t d e lâ~RépU‘

b lique, a , p a ru lt- il , décide d a lle r à C han­tilly, cette annee, au D erby, s 'en ten d , e t non au château.

Ce sera la p rem iè re fois qu ’un P résid en t de la Ru](lubtique i r a a C huuuhy, m ais ce ne sera pas la prem ière fois que le duc d ’Aumale saluera un P résid en t d e la R épublique. On se rappelle , en elFet, q u 'il a servi- d e p arra in a M. Grôvy, lorsque celui-ci reçu t le collier de la Toison d 'O r à l ’Elysée.

Creil.Les tren te -tro is pro jets p résentés p a r les

arch itectes qui o n t p ris p a rt au cours ouvert a la m airie uu 1*' lév rie r au 20 a v r il, pour la coiibtrucliou d 'u n hOlet de ville, sont ex­poses ju sq u 'a d im anche prociiaiu luclusive- u ieu t a I ecole des garçons, où beaucoup de curieux son t déjà venus pour les exam iner.

Seize projets utitisen t tes bâtim ents actuels de ta m airie .

Tous les concurren ts respectent l ’ancienne collégiale de Saiu t-E vrem und.

D elarue (K léber), Uorem (E m ile) e t De- creus (A uguste), tous iruis luauouvriers, oui trouve, m erci edi so ir, près de lu piuce de l'Eglise, une m on tre , sac liu lueuvec m édail­lon, en o r, qu’ils o n t rapportés à la p er­sonne qui tes avait perdus.

Nous telicilons ces jeunes gens de cet acte de probité dont ils o n t, d u reste , ete géné­reusem ent récom pensés.

Crépy-en-Valois*L 'in tervention adm inistrative es t réclam ée

dans uu in térê t d e fam ille à 1 elTet de con­naître 16 sort e t tu résidence actuelle üu’sieur Bassuet (C am ille), d isparu de Eqissous de­puis le m ois de ju in 1894.

Cet ind iv idu au ra it habité Crépv-en- Vutois.

Signalem ent : âge, 43 ans, taille m oyenne, cheveux cnaïulus, sourc ils ciiàtuins, l'roni etevé, nez m oyeu, buuclie m oyenne, m enton rond , visage ovale, te in t pâte.

Eigue particu lier : a tte in t de strab ism e.MM. les Maires sont priés de vouloir bien

faire p a rv en ir à la F re lec lu re , 2* division, 3‘ b u reau , tous les renseignem ents qu 'iis a u ra ien t pu ob ten ir su r le sus-nom m é.

La Cliapelle>eii>Scpval*P a r suite du décès de M. Savignac, il y a

l i e u d ’é li ie uu conseiller m unicipal dans la com m une de La C hapetle-en-S erval. Cette éiectiou a u ra lieu te dim anciie 19 m ai 1893, de h u it heures du m atin à deux h eures du soir.

Lamorlayo.Les élocteurs de Lam ortaye sont convo­

ques pour le d im anche 19 m al, a l 'e tfe td e procéder à i'eiectiou de trois conseillers m unicipaux, eu rem placem enide .VI. Ceusier, décodé, e t de MM. Faucon e t T ard if, dém is­sionnaires.

M a F e u i l* s u x * - O u p c q .L’intervention adm inistrative es t réclam ée

d ans un in térê t de fam ille à l’etret de con- n a itre le sort e t la résidence de la nom m ée Cétestine Andoux, femm e Philippon.

En d e rn ie r lieu, ce tte femme liab itait avec ses deux enfants le ham eau de F ula ine, com m une de M areuil-sur-O urcq, chez la dam e Duclos.

Les enfants de celte femme son t âgés, le garij^n de 14 ans, e t la fille de 7 uns.

S ignalem ent : Age, 33 a n s ; cheveux blonds.

S igne particu lie r : g ra in de beauté su r le nez, g lande d e rriè re i'o ioitle gaucho.

MM. les Maires sont pries de vouloir bien faire parv en ir à la P réfecture , 2* division, 3* bureau , tous les renseignem ents qu'ils a u ra ien t pu ob ten ir su r la sus-nom m ée.

Montafaiire.M ontataire, quoi que puissent d ire les

gens les p lus optim istes, a toujours été un pays assez m alpropre e t m al tenu . Ce n ’é ta it pas seulem ent la fum ée de l ’usine qu i no ir­cissait les m urs e t rép an d ait des poussières, m ais au po in t de vue d e l'hygiène, ce tte v ille a toujours laissé beaucoup ù désirer.

En 1892, le choléra y a fait des vicUmes;

la d ip h térie , e lle aussi, a fa it e t fait encore des ravages. I l ex iste donc d es causes d ’in ­fection. Depuis longtem ps d éjà , l ’A dm inis- ira tlon s’est préoccupée de la question , e t le Sous-Préfe t d e Sen lis s’es t re n d u plusieurs fois dans la localité pour se re n d re compte p u r lul-nréiue d e la situa tion .

Nous croyons savoir en o u tre q u e , la se­m ain e d e rn iè re , des m em bres du Conseil d ’hygiène, délégués spécia lem ent, o n t visité cerlu lnes tueries p articu liè res e t n 'o n t pas été absolum ent suiisfalis su r ce point.

En revanche, ils on t coiislulé que M. Fauré- R érouai t, le nouveau m aire , fa isa it tous ses utiorts pour am élio re r l’hygiène publique d an s sa com m une, e t qu ’avec un peu d 'én e r­g ie e t d e persévérance , Il y a r r i r e r a i t ce r- lainerneot. Un ab a tto ir public re n d ra it assu- rôroenl un im m ense service, e n supprim ant les cloaques des tueries privées, qui sont un dan g er perm an en t pour la san té de tous les cjioyens.

.11 y. a longtem ps que les hygiénistes ont abondé d an s ce sen s ; Il es t tem ps que la p ra tique v ienne cooU rm er la théo rie . Nous com ptons beaucoup su r l ’in itia tive de l’Ad­m inistra tion m uuici|)ale de M ontataire pour ré a lise r de si iililes réform es. E lle e s t pro­gressiste en po litique; e lle voudra su iv re la m ôm e yole en ce qui concerne la protection e t l’am éliora tion d e la san té publique.

Le 3d av ril, vers m idi, la-fem m e Pelletier, n ée D um ont, âgée d é 29 an s , m énagère à M pnlataire , é ia li occupée à ch a n g er le linge d e sa petite fille. F en d an t ce tem ps, sa fillette a in é e , S uzanne , âgée de qu inze m ois, la q u itta pour a l le r cuez u n e voisine hab itan t la m êm e cour. /

P en d an t m tra je t, l’en fan t tom ba la tête en av a n t d an s un petit b aq u e t placé sous un e gouttière e t s ’y noya.

Le docteur Jacquo t, m édecin à Grell, qui passa it au m om ent d e l ’acciden t, n e put, m algré ses elTprts, la rappeler à la vie.

Le récip ien t d an s lequel la petite Suzanne a trouvé la m ort contien t à pe ine 30 litres, e t se trouvait à peine à m oitié p lein .

Nantcuil-Ie-Haudouin*Conform ém ent à l 'a rtic le 8 des statu ts du

' Syndicat de h anne tonnage d u canton, les cu ltivateurs d e N anteuil se so n t réun is le 26 av ril pour ta constitution d u Comité local d 'ac tion ch a în é de la destruction des bàùne- lons.

Le bureau a été formé d e MM. G renier, D elorm e, P ré a u lt, H agdetain e t S ain te- Beuve. Ces M essieurs o n t décidé d e payer0 fr . 20 le k ilog. pour com m encer. I ls on t égalem ent ém is le vœu que le Syndicat can­tonal, v irtue llem en t ex istan t, ayau t en caisse 649 fr ., s’in sp ire des m esures prises il y a tro is ans pour la destruction d és buuueions, e t q u e chaque com m une du cantun fasse, à l’in s ta r d e N anteuil, uqe g u erre à outrance à l’ennem i com m ua.

Préc^^sur-Oise.“ L a"fêtôd i lë lR rB tJu q u e t / 'ro c in c ia f lifre r t

dem ain , d im anche , à un g ra n d nijmbre de Compagnies de la région d e P aris e t des d é ­partem ents du no rd de la F ran c e , prom et d 'ê tre b rillaiiie . De g rands p répara tifs sont faits pour recevoir d ignem ent les invités.

Le bouquet trad itionnel se ra présenté p ar les jeunes lllie sd e C hantilly , vêtues de blanc, aux archers d e Frécy qu ’accom pagneront les jeu n e s filles do Frecy aussi vêtues d e blanc.

A n euf h eu res e t dem ie, v in d ’h o n n eu r à'la~M airie ; à dix heu res , m esse b assecéléb rée

su r la place d e l'Eglise, puis prom enade de toutes les Compagnies dans les rues du boura.

P lusieu rs Sociétés m usicales p rê te n t leu r concours à ce tte fêle.

SaiaUoes.F in de la grève des a llu m e tl ie r t .

Les ouvriers e t ouvrières d e la manufac­tu re d ’atlum eites o n t eiiUn re p ris le travail liie r mutin vendredi : pas un seul n ’a m an­qué à l'appel.

Le syndicat, sous la p résidence de M. De- le ttre , p rem ie r conseiller m unicipal de Sain- tiiies, choisi a ce t etîel comme a rb itre p ar les ouvriers, fil procéder à un vote spécial : 272 VOIX fu ren t pour la rep rise du travail, e t 15 pour le m ain tien de la grève.

D evant ce ré su lta t, le bu reau syndical s’est abouché avec .u. l'In g én ie u r, qui téléphona im m édiatem ent à son adm inistration à Paris. I l lu i fu t ièpondu qu 'on pouvait re n tre r à1 usine quand on le voudrait.

Dès lors, la grève éta it term inée .Les ouvrieis e t ouvrières touchéreu t ch a­

cun une de rn iè re somme envoyée de P aris, e t m anifestèren t paisiblem ent e t joyeusem ent le p la is ir qu 'ils éprouvaien t d e rep ren d re lé trav a il, après un long mois de chômage.

Le so ir, un bal fu t organisé e t toute la jeu ­nesse de lu g ran d e fam ille ou v rière de S ain- tines, V eiberie, S u ln l-S uuveur e t fiéthisy, s est liv rée aux éuais dus danses les plus d i­vertissantes.

Cette m anifestation du 1*' yiai à Saln lloes a été une vraio fô iede paix, derécouc ilia tloh e t de fraieru iié , e t le plus g rand calm e n ’a cessé do ré g n er dans la ru e ; les brigades de gendarm erie d e V erberie e t de Crépy, en perm aneuce à S ain tiues, o n t eu u n e tâche b ien facile à rem plir.

Jeu d i m atin , une q u aran ta in e d ’onvrlers, com prenant : m écaniciens, chauffeurs, ajus­teu rs , hom m es de chan tie rs, convoqués p a r M. l 'Ingén ieu r, son t ren trés les prem iers à l’usine pour re m e ttre en é ta t le m atérie l mé­canique e t p ré p are r la besogne p o u r que tout te m onde puisse trava ille r le lendem ain .

H ier , à six h eu res du m utin , to u t le peiv souuel a franchi lu grille , le b u reau du Syn­d ica l en tête , e t cimcun est a llé gaiem ent re tro u v er sa p lace dans les a te lie rs . Tous les esprits paraissen t anim és des m eilleurs sen* tim ents e t d u d é s ir de ra ttra u n e r le temns perdu . «>

Il en a été de ce tte grève des ^illum ettiers comme de celle des om nibus. Les résu ltats obtenus p a r les grév istes son t négatifs.

Après plus d 'u n m ois d e chôm age, d e p r i ­vations e t de souffrances, ils re n tre n t à leu r ate lie r, sans avo ir rien obtenu , sans qu ’au­cun changem ent appréciable a i l é té apporté à le u r situa tion an té rieu re .

U ne fois de p lus, les m eneurs, les commis- voyageurs en grèves se sont m oqués -des cum uiudes; eux seuls re tiren t quelque profit d e ces m anifestations en se fa isan t ré tr ib u er d e leu rs allées e t venues, e t en p ré p ara n t l6 te rra in pour quelque cand idatu re .

Verberie.M. Gallois fils so rta it, m ard i m atin , vers

qu atre heu res, pour se re n d re à son travail en p laine, lo rsqu 'il vit su r la rou te nationale, ven a n t dans la direc tion de La Croix, on cheval sans m aître ayant un licol dont la longe é ta it coupée p a r le m ilieu. Il am ena cet an im al dans l'ccu rie , chez ses p aren ts , oû II peu t ê tre réclam é.

Des recherchés o n t été faites sans résu lta t pour re trouver le p roprié ta ire d e ce cheval.

L e 24 av ril d e rn ie r, M. T e llie r (Louis), m anouvrie r à lln ram o n t, ham eau de Y erbe­r ie , a été trouvé pendu ilans son écurie.

D epuis tro is an s , H . T ellie r souffrait d 'u tt cancer à la gorge, e t ce sont les souffrancei

Page 3: e POUn LE UÉPARTEEEET• COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_05_05_MRC.pdfA SEMLIS, au Bureau du Journal, 6. place de l’Hôtel-de-'Ville et chez tous

■ n ’ii éorooTait qui TodI amoné & mettre Qa I ses jours, t f . TelUer ôtait âgé de 67 a o i.

F u geodarmerie d e Yerberie vient d'ôtre L iiie d'une r^ u goan te affaire de mœurs. I i ^ nommé oourüaio, accusé d’avoir corn- Elis plusieurs alteolals & la pudeur sur d eu i lo o e s filles, a été dénoncé k la justice.J Le coupable, Interitmé par les gendarmes. I r a i t les aveuK les plus complets. 11 a été ■lis Im m édiatem ent en état d’arrestation et E nd u it à Senlis & la disposition du parquet, l u i l’a lait écrouer é la maison d’arrét.

E T A T ^ I Y I L ,<&«nlllly.

i 5 au 3 0 a v r i l 4895.IjViiûfance*. — 16 avril : Rs&aalt, Alfred, rue E lf t Maehine, 1. — 28 s DopaU, LoaiM*Margtt§*

'» 4, rue de U Maehine. — 29 tCarreau, André* itire, Orande-Kue, 35. — 80 : Üanné, Marie*

■due, rue d'Anmate, 18.WDicU. —Navarre, Angaete, marié, charpentier,

u 1/2, m e de Creil, 22. — 17 : Aaton, Ed- 1, célibataire, Jocaej. 86 ana, ruelle de l’Hd*, _ 24 : bronet, Porinnée-Mélanie, veuve

{pierre, rentière. 82 ana 5 moia, rue dee Fon _ 25 : Bebbirogton, Jobn, célibataire,

kkefi 24 ana 9 tuoia, hoapiee Coudé. — 28 : Ton- ^ Emma, veuve Caucheuiei, rentiere, 46 aiu,

J ^ * R u e , 52.■Pub/ica(ioni de mariage». — 21 : Noé, Henri, ■frier an chemin de fer, majeur, et demoiaelle IviJIoa, Marie-Eli«a, aane profeation, mineure,

deux domieiiiéa i Chantillj.K l : Toupet, Albert-Eugène, entrepreneur de tu n r i e , mi\]aur, demeurant à Chantillj, et JnoUaile Forge, Margnerite - Clleatine, aana Efeuioo, majeure, demeurant i Montataire. f 8 :Tronchoo, Oetave-Louia-Déalré, monteur |b r o u e . m ijenr, domenrant à Parla, 20, rue I h s , et demoiaelle Brighton, Emilie* Annette,*—te de chambré,' majeure, demeurant Ü'Ghan^

^ariages. — 22 : Archenault, Adolphe Paulin, miojé, et Salomon, J«anne-Marie, aana pro*

ton* deux majeora, domioiliéa i Chantillj.

O épy-en -Valois.44 au 35 a vr il.

iTatstiincer. — 11 avril : Brooheton, Albert Irid, rue Nationale. 15 : Compiègné, Olga' Lnne, place de la République. — 16 : Ledoux Itiae-Viotorine, Bouillant. — 17 : Laurent, ■rmond-Lonii-Eûgène, rue Saint-Denis. — 19: ■offre, Lottia-Joaeph-Adonia-Arlhur, rue de

JOnaNaL DB 8ENUS

— .18 avril : Gaspard, Marcel-Henri, p , rue Jeanne d’Arc. — 18 : Triqu<«t, An­te, 50 ans, place du P a o n . 23 : Vaeseur, ^gôu.■44Tns■,■p1àoo■■d’A^agon. — 251” Lê6ôn7 pOn, 42 ans, rue de Paria, hublicalionr de Jfaria^es. — 21 avril : Entre ]uln, Henri,' cultivateur i Peigueux, et de «lie Punaat, Marie Juséphiue-Amanda, aana

Jfeuioo, à Crépj.B l : Entre Ruet, Jean-Claude, emplojé de %meree i Paris, e t demoiaelle Bourgeais

ne-Marie, cuisinière i Paria.|v : Entra Bordier, Pranoois-Alphonae, ouvrier

Jhbrn}He7erilgmDtieUe~&lnllCB7~Marie*Lêuin' ■-Alcidienne, brodeuse, demeurant tons deux è |P7>\ariage t. — 20 avril : Entre Pot, Alexandre, Vnvrier i Baron, e t demoiaelle ' Gilbert, ktehe, domestique, domiciliée de fait i Prea-

l-Je Luatet de droit i C répj, lO : Entre Bataille, Auguste Louis, maréchal mot à Raisj- Bémont, et dempiselle Pot, Hen-

Louise, iingàre i C répj.

Montataire.a u 30 a v r i l 4895.

■ctuancss. — 3 avril : Pinquet, Albert-Ma* — 5 : Becquet, Léonie. — 12 : Schollaert,

_ d-Alexis. — 15 : Delsau, Hélène. — 15 : KDce, Rajmonde. — 18 : Vaohauter, Roger. ^9 : Cainjaere, Albert-Lonia. — 19 : Lefèvre, jcel. ~ 10 : Quioterne, Marie-Louise. — 23 : k t , Mauriee-Siméon.—24 ;Deuôve, Yvonne- Jrêse. 25 : Oelavigne, Marcel-Lucien. —

J Oelahoche, Alphonsine-Joséphine. 25 : ■t, Yvonne-Céleste.— 26 : Carpantier, Alfred. W : Cbagnon, Pernand. — 26 : Lemaire, bond-Louis.— 27-; Lepert, André. — 28 :

pman, Charles-Louia. — 28 : Sarlelet, Joaeph.Hrir. — 2 avril : Petit, Alexandre, 59 ana, vron. — 8 : Fieffé, Thecriorina, 63 ans, pro- ^ r e , éponse de M idj, Jean-Marte. — 4 : Bjre, Joseph, 58 ans, forgeron. ~ 10 : Pre- 1 Léonie-Jeanne, 4 ans. — 13 : Rob.quet, K 47 ans, femme Mantelet. — 16 : Versiraeie, Elle, 7 mois. — 10 : Caullier, Célesiin, 77 ans ^û lia r. — 24 j Heurteur, Henri-Félix)

■Wicaijoni de Mariages. — 7-14 avril : Mo- ^1 Alphonse, 25 ans, forgeron, e t Monsaert, i*-honiee, 20 ans, sans profession, i Monta*

B21 : Maret, Alfred-Ernest, 25 ana, emplojé ftnmerce ft Pantin, et Langar'd, Anna*Angdle-

23 ans, aana profusion, à Montataire. k28 : Tonpet, Albert-Eugène, 29 ana, enlre-

» n r de aerrurerie i Chantillj, e t Forge, Mar* ■te, 26 ans. sans profession i Montataire. |avril-5 mai : Limet, Albert*Etienne, 27 ans, Boyé de commerce à Paris, e t Yvois, Maria­g e , 23 ans, sans profession i Montataire.

Mariage». — 20 avril t D am a, Jnlea*Oelavé, 25 ans, faïencier i OreU, e t Lefévr«, Maria, SI ans, ftlencière, i Montataire.

25 i Marel, Alfred-Braest, «mplojé d« oom* meroé A Pantin (Seine), et Langard, Anna*An* géla*MéUna, 28 a u , e a u profsulon A Montataire.

P o n t - S a l n t 4 > - ] | f a x e n c « .Moi» tfqon’j 4895.

Maittanee». - H «vril : Charpeotlar, Mareal, faubourg du Nord. — 18 ; Th ierrj, Osoar-Alberi, rue de CaviUé. — 86 : N am u, Robert-Henri, m e de Qavillé.

p ie i t . — 12 : Dubois, Joséphine*Renée, 65 ana, célibataire, manonvriém, m e des Bouchers. —■ 1 5 1 Dnbeanpnia, Antohwlte, 60 a u , venve Mallet, propriétaire, rne Neuve. -*. 18 t Lefèvre, Lonise* Marie, 41 a u , mariée, jonraalière, m e do la Ville. — 21 : G rébun, Haroel-M auriu, 6 a u , m e de la Ville. — 22 : Delanoj, Prisca-Louise, 2 moia, m e de CavUlé. 24 : HUd, M arcel-Charlu. 8 mois, rus de Oavillé. — 25 : Naveteur, Arnonid* Henri-Clémant, 49 a u , pilote, quai du Meanll ChAtelaitt.

Publication» de mariage». * - 7 : Pierre, Ar­thur, 80 a u , maréchal-ferrant A Pont, et demoi­aelle Obarmoello, Jeanne-Claude, 28 a u , domea tique A Paria, rue T ajlor, 14.

21 : Tantél, Arthur-Bmite.SOans, manenvrier A Pont, et demoiselle Van Audenaerdt, Marie, manonvrière an même lien.

21 : Oaehenx, Louis*Léon,27au, blanchisseur A AvUlj, annexe de Saint-Léonard, et demoiselle Deardbhes, M ario-Augutine, 28 ans, s a u profes-

«Joa, domiciliée A Pont.

V e p b e r i e .Mots d 'a n r ti 4895.

I Bourbier, Fernande-

fî.O W d ’.W a „ d « ; ' •<•« nombreux louu,

» Vnî?™ “ H»Mlloiu écoQomlquu

demie yu refe"' ‘ ““ * "

•».Sî '** *’***“ rtlelenl réunii,f'nïïii J. ?“ “ ««niblée générale éli?iî L i *’ 'i * procédé à l’élec-Uon de (roi, membre, du comité de le chambre «ïndlcole. MH. Karoux, Crappier, rôéi ** *' aorlaula. eut été

et de l'Olae.

Chevaux de mobillBatlon.M ercredi 15 m ai, com m eD cereot, p o u r se

te rm ia e r le 15 ju ia , l ’iospectioo e t le classe- raenl des chevaux que l ’au lorllé m ilita ire p o u rra it re q u é rir eu cas d e m obilisalioo.

cooaommatlon du viaeu irpAnctf.

La direc tion des con lrihn llons Indirectes vu-nl de.fo ire le relevé des quaiitités d e vins consommés en 1894 d an s les d ivers déoar- lem ents. ^

Ce travail es t parlicu tié rem eo l in téressan t en ce m om eni où le P a rlem e n t est à la veille de voler le dégrèvem ent des buissons hygié­n iques.

La S eine v ien t en téle avec 284 litres. V iennent en su ite : l ’H é rau lt avec 191. le Rhône a v e c i 69, etc.

L’Oise occupe d an s ce tte statistique le 60* rang avec 70 litres.

C’est d an s les 4'.ôtes-du-Nord que l ’on con­som me le m oins d e vin : 6 litres.

A'atMancs. — 23 «vril Camille.

Publication de Mariage. — 28 «vril : Goordat. Lucieu* Alexandre, ouvrier brosaier, demeurant A Verlwrie, et Noël, Camiile-Maria-Joséphine, couturière, demauraot de fait i Verberio e t de droit â Paris (14*'arrondiassment}.

Mariage. — 27 avril : Carlnia, Georges, Agé de 24 a u 10 mois, ouvrier brosaier, demeurant A Saint*Vaast-de*Longmont, et Geoffroj, Marie* Alpbonaiue, Agée de 20 au«, blanohiaaeuae,' de­meurant A Vetberie.

— 6 avril : Dsmonchj, Aimée-Dériréo, ép o u a D eun t, âgée de 55 ans.

CHRONigUE BËPARTEMEBITALECertiflcata - d’Etudes pvimaipes

élémealaires eo Dates des exaoxenSé

Jeu d i 20 ju in : C baum ont, M arseille , B re- leu il, Lassigny e t Crépy.

Jeu d i 27 ju in :.A u n e u il, N iv ille rs, L ian- c o u r trü u isc a rd et-B élh isy-Sain t^H artln ;—

Jeu d i 4 ju i lle t: Le tÀmüray, G rau d w llie rs , E slrées S ain t-D én is , R ibécourt e t B ^ .

Jeu d i 11 ju i l l e t : N eu illy -en -T helle . C ré- vecœ ur, H aignelay, Noyon e t N anteuil.

Sam edi 20 ju ille t : N oailles, Songeons, S u iu i-Ju 8t-eu -L h au 88é e , Atiicby e t P o n l- Suinte-M axence.

Jeu d i 25 ju ille t : Mooy, F o rm erie , C ler- m ont, R essons-sur-M atz e t SenliSé

V endredi 2fe ju ille t : B eauvais " (é ro ie PSIIéPin), Frôissy, Com piégnë ’ e t C reil (urbaines).

L und i 29 ju ille t : M éro, R èauvais (garçons) (école S ain te-M arguertte), F re is sy , Lom - p iégoe (garçons) e t Ci'eil (ru ra les ) .

A v is . — I Les épreuves com m enceront à sep t h eu res e t dem ie du m atin d an s les com­m unes m entionnées ci-dessus.

Chaque in stitu teu r e t in s titu trice dev ra envoyer, p o u r U 4** j u i n , d ern ier déla i, à i'iu sp ecieu r de sa circonscrip tion , la liste des éléves qu ’il p ré sen te ra au certificat d ’étu d es, ce tte liste fù i-e lle négative . (M em- lion se ra faite su r ce tte liste , s il y a eu lieu, des c a u d id a u aux ép reuves facultatives).

Beauvais.G rand Concours in te rn a tio n a l de M usique

d u 33 J u in 4895.Le Concours m usical organisé à Beauvais

w u s les auspices d e la M unicipalité, le 33 Ju in prochain , au ra une im purlance toute exceptionnelle.

De nom breuses Sociétés f r a n c is e s e t C lrangéres o n t répondu à l ’io v iia lio n du Comité d ’organisa tion ; d e son côté, la population beauvaisienne attend avec une ré e lle j'm p atien ce la diile du 23 J u in pour fa ire aux m usiciens qui voudront bien f h o - n o re r de leu r p ré sen ce , l’accueil le plus sym pathique e t le plus chaleureux. D’ailleu rs p ersonne n ’ignore que l’h osp ita litéestiégen- d a ire A BeauvaiS'; rien n e sera donc négligé pour que chacun em porte le m eillen r sou­v e n ir d e la v ie ille capitale des Betlovaques.

I l es t bon d e rappeler qu ’en dehors des prix o rd in aires , des prim es eh espèces, ve­n a n t de 50 francs à 500 francs seront décer­nées aux vainqueurs du Concours d ’h on­neur.

Les adhésions seront reçues chez M. Du­ra n d , ru e Sain t-L ucieo , ju squ’au 12 Mai, term e de r i g u eur._____________________

Com pte-rendu som m aire de la séance du 37 a v r il 4895.

Présidence de M. A. D upont.La séance est ouverte A d ix heu res du

m atin .I ^ i n r e e t approbation d u procés-verbal

d e la d ern iè re seance.. {?^^^i^<1 9t 4 m iB aniqueA la C ham bre : 1* la liste des personnes proposées à M. le P réfe t de l'Oise pour la coniiiosliion du com ité départem ental derE xposition univor- selle d e 1900; 2** la situa tiun com m erciale d u départem ent d e l ’Oise en 1894.

S u r lu pi'üpusiiion de .M. Comm uneau, la C ham bre d e commerce ém et le vœ u.de voir élever de 15 à 20 gram m es le poids d e la le ttre sim ple et dem ande lu suppression de la double taxe appliquée acluelfem ent aux correspondances innufilsam m ent aifranchies.

E lle approuve le rapport d e M. M ercier concluant ap re je t du projet de loi conférant A I E iat le monopole des assurauces coutre 1 incendie .

E lle désigne MM. Comm uneau, G arbet, Colozier e t Em ile D upont pour fo rm er une rem m ission chargée dé l ’étude de la rep rise des négociations com m erciales e n tre la F ran ce e t l’ila lie , e t des m odiücalluos qu ’il conv iendrait d ’apporter au ta rif des douanes Italiennes pour atteind re ce but.

A près lecture faite du rapport d e M. A. D upont, su r le projet de loi concernan t les sociétés coopératives de consom m ation, de production e t de créd it, a insi que la partic i­pation aux bénéfices, la Cham bre ém et un vœu conform e aux conclusions de ce rapport.

E lle donne son approbation aux comptes de l’exercice 1894 e t au budget de 1896, pré sen tés p a r son tréso rier, M. Colozier.

E lle ém et uh avis favorable è la dem ande d e prolongation de durée faite p a r la Société W illiam s e t G'*, pour la concession d u se r­v ice de toilage à vapeur su r le canal latéral à r o i s e en tre Cliauny e t Jauville.

' Ë lleapp iouve le rapport dé M Communeau su r les adjudications publiques de fourni tu res à i 'E .a t.

Séance levée à m idi e t dem ie.

rosponsabllité, l ’am énagem ent d e nos m aga­sins ac tu eisd u P e tit S ain t-P ie rre , favorables a la conservation de la laine, o n ip ie inom en t justifié la confiance de nos vendeurs.

Aussi som m es-nous assurés de voir no tre cliei)téle augm enter senslb lem entcetieannée.

p au tre p a r t les acheteurs du dehors e t de 1 étranger, don t le nom bre va san s cesse en augm entant, jo in ts aux in d u str ie ls e t négo* Clams de votre rég ion , font d e Reim s le vé- rliab le centre de la laine d e F rance, tan t au point do vui de l ’approvisionnem ent que de la consom m ation.

Aucune a u tre v ille ne sau ra it ré u n ir tous ces avantages, les tentatives faites à l ’aris , les années précédentes l'on t pleinem ent d é ­m ontré.

Ch. Lo il ie r e t A. Oouctié, C ourtiers assm neiitrs ,

C h a u n y .G ran d Concours

de m anœ uvres de pompes d incendie du 3 j u i n 4895.

Des réclam ations é ta n t jou rnellem en t faites par d es Compagnies qui se p laignent Ha n*o*/x.r ....... I . -* 'le m e n t-d u -C « ncours, le Comité, pour d o n n er satisfaction à ces réclam ations e( perm ettre a certaines Compagnies q u i, désii'euses d e p re n d re part au Concours, n ’o n t pas encore envoyé leu r adhésion , c ro it devoir proroger le délai d 'envoi ju sq u ’au 15 m ai cuurant.

Comme précédem m ent, les Compagnies pourron t s ad resser au capita ine-président, M. J . Laloiur, qu i se fera un p la is ir de leu r fo u rn ir tous les renseignem ents dont elles ponrraion t a v o ir besoin e t d e leu r envoyer le règlem ent.

Concoups pég ional de Reims 6 H 9 5

Avis pelatifs & l’iniMsription des candidats aux examens

des brevets de capacité.

Les exam ens des brevets d e capacité n ’ay a n t pas lieu à P arisau x m é m e s dates que d an s les d ivers cen tres d ’exam ens des au tres dè jiarie fflea ls , on rappelle aux candidats q u 'ils doivent au m om eni d e leu r in scrip tion , déclarer p a r éc rit q u 'ils n e se so n t p as p ré ­sentés e t n e se p résen tero n t d a n s aucun a u tre départem en t p en d a n t la m êm e session.

Avis relatif aux demandes de dispenses e P û g v H pour les

examens des brevets de capacité.

On rappelle aux candidats aux exam ens des brevets de capacité qu ’aucune dispense d ’ e de p lus d ’un an n e peut ê tre accordée.

Toutes tes dem andes do iven t être ad> essées a u x inspecteurs d 'académ ie, qu i statuen t p o u r les dispenses n ’excédant pas six mois et qui ad ressen t leu rs propositions aux recteurs p o u r les dispenses d e six m ois A u n an .

JLes Féouliers de l’Oise.^ Cham bre syndicale des féculiers de

l ’Oise s’es t réu n ie jsam edi A Compiègné, dans u n banquet qui a eu lieu & six heu res

E xp o sitio n des Industr ies diverses sous le pa tronage de la M un icipalité .

Le Comité de cette Exposition rappelle aux industriels e t négociants qu i d ésire n t p re n d re p a r t h cette m anifesta tion , qu ’à p a r tir d u 5 Mai, il sera procédé à la répartition d éfin i­tive des em placem ents e t q u ’il ne p o urra g a ra n tir un accueil favorable aux dem andes d ’adhésion qui lui p arv iendra ien t ap rès ce tte d a te ; il engage donc les re ta rd a ires A p ro­fiter du délai pour se faire inscrire .

11 es t heu reu x d ’in form er ceux que la dépense d 'u n e insta lla tion com plète re n d a it indécis, qu ’u n e ten te de trois m ètres de p ro­fondeur sera insta llée su r tou te la longueur d e l'a llée des Prom enades qu i longe le canal. Cette ten te se ra mise à le u r disposition, m oyennant un e redevance d e 8 francs par m ètre lin éaire de façade. P a r suite de la suppression d e la b a rriè re qui ferm e le parc de ce côté, ce lte allée sera ré u n ie à tout l ’ensem ble des expositions isolées qui doi­v en t g a rn ir l ’in té r ie u r du parc d e la P atle- d ’Oie.

Les exposants qui désiren t profiter de cet ab ri voudront b ien le fa ire savo ir im m édia­tem en t eo envoyant leu r bu lletin d ’adhésion au P résid en t du Comité (p rem ier Bureau du S ecré tar ia t) . A l ’Hôtel de Ville, e t en ayan t soin d 'in d iq u er le nom bre d e m ètres don t iis on t besoin.

N ota . — Des B ulletins d ’adm ission sero n t envoyés A ceux qui en fe ront la dem ande.

B i f y p t e .I . — F ourn itures de traverses

pour croisem ents.Avis commercial n»2697. L 'adm inistration

des chem ins de fers égyptiens, au Caire, m et en adjudication la fourn iture de 8.500 traverses pour croisem ents.• -Les soumissions serout reçues ju sô u ’âu 13 m ai 1895, au Caire.

U . — F o u rn itu re s de m achines p o u r rem orqueur* .

Avis commercial n® 2698. La m ém o adm i­nistration m et en adjudication la fourn iture de'm acliines'pourTôD iorqueurs. '

Les soumissions serout reçues ju s a u ’au 10 m ai 1895, au Caire.

O n peut consulter les cahiers des charges relatifs A ces adiudicalions, au M inistère du Commerce, de I Industrie , des Postes e t des "Télégraphes (D irection du Commerce exté r ieu r , 3* Bureau), rue do V arenne, n® 80.

(Com m unication du Consul de F rance, au C aire .)

A l l e m a g n e ..M arché in tern a tio n a l de m achines

à Breslau.Avis commercial n® 2690.Le Consul de F rance à Oresluu, éc rit que

les préparatifs pour le 3 2 ' m arché d e m a- ch ines qui se tiendra les 1 4 ,1 5 ,1 6 e t 17 ju in prochain, e t qui prend , d ’année eu année, plus d 'iiiiportuuce, sont déjà as^ez avancés. Les autorisations du président de la police et d u président supérieur de la province, on t été données, e t le com m andant de place a m is la p laine d ’exercices devan t le pala is, A la disposition du Comité du m arché. La d i­rection provinciale des contribu tions v ien t aussi d ’accorder l’en trée en franchise, aux objets a r r iv a n t de l’étranger, destinés au m arché des m achines e t qui re tou rneron t dans leu r pays d ’orig ine, à la clô ture de l'exposition. Les adm inistrations des chem ins de fe r, y com pris celle do la ligne Breslau- Varsovie, o n t aussi décidé d ’accorder la gra­tu ité pour le transport de re tou r, à leu r lieu d ’origine, des objets ayant figuré A l'exposi­tion.

Le nom bre des dem andes d ’adm ission est déjà considérable.

CHRONIQUE AGRICOLEGrand Marché de Laines

A Reims.Noiis inform ons Messieurs les cu ltivateurs,

p roprié taires de troupeaux, que la prem ière vente publique de laines en toisons d e cette cam pagne, a u ra lieu le m ard i 14 m ai p ro ­chain . Les a u tre s ventes su ivront sans in - terruplion , ju squ’au m ois de septem bre, A intervalle de quinze A vingt jours.

Les laines doivent ê tre rendues en gare de Reims six jo u rs av a n t la vente A laquelle elles sont destinés.

Les résu lta ts de la cam pagne 1894 ont consacré définitivem ent la supériorité de nos enchères su r le systèm e dd vente en ferm e.

La plus-vaine obtenue, les am éliorations apportées d an s l ’organisation in térieu re , sous obtFe seu le direc tion e t no tre en tière

L a Gale aux pattes des Poules.La gale aux pattes est un tnul qui affecte

d une façon disgracieusu les tarses et les doigts de.s voLu'Ife.s, saut, itllt-iodie sérieuse- iiiwUt leu r san té. Ce »ont dos rugosités cau ­sées par une habitation hum ide, e t qui sont contagieuses.

R ien de p lus facile que de se débarrasser d e celte affection. Pour cela, vous prenez volr.i volaille e t, vous m ettan t à doux pour l opératioii, l’un d e vous lien t d ’une um in ' 1 oiseau par les ailes, e t de l’a u tre m ain m ain­tien t à iu disposition de l’o p éra teu r les tarses e t les doigts d éfonués p a r ces sortes de v er­rues.

Vous frictionnez doucem ent la partie affec­tée avec un linge enduit d ’un céru t compo.^é de neuf dixièm es d ’axongo e t d 'u n dixièm e d onguent m ercuriel. A hi fric tion , qui d u re plus ou moins longtem ps (c iiiqem inutes au m oins), vous.senlez les, rugosités se fondre, se détacher p a r places, se d issoudre pour ainsi dire.

Le intil, pris à tem ps, dispara it au bout de doux ou trois frictions faites à un ou deux jo u rs d ’intervalle .

La gale aux pattes se gu érit encore par des onctions dn pommade soufrée, ifite d llelm eric, précédées do bains de pieds à 1 eau tiède, qui au ro n t ram olli les croules et facilité leu r délaclieiuenl, u lu condition qu on opérera progressivem ent en a llan t jus* o u au vif, m ais en év itan t au tan t que possi­b le de faire saigner. B. L e ro ï .

(La Poule p ra tiq u e ).

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—OATM-B«-lià-rONDAT10M-r-1819--------------

"M. E. JA'E&ËR, “SpèiSîâlisie-iiernlaire, a l 'h o n n eu r d ’info rm er toutes les personnes a tte in tes de hern ie que son bandage spécial e t fait su r m esure est le seul moyen de leu r faire ob ten ir un grand soulagem ent e t sou­vent la guérison , si le bandage est appliqué p a r lui-diôme. La hern ie é ta n t m aintenue radicalem ent et de façon que les in testins ne perm etten t plus la d ilatation de l 'anneau , il faut sans contred it q u e , dans la p lu p art des eus, la guérison s’opère.

M. JA EG ëR passant régulièrem ent tous les deux mois, est donc A môme de constater 1 am élioration qui au ra pu se p roduire ainsi que d ’apporter les rectifications nécessaires a l’appareil, e t, p o u r ces ra isons bien sé­rieuses, il p rie ses nom breux clien ts ainsi que toutes les personnes désiran t ê tre soula- ‘'àac de cette infirm ité, de venir le vo ir A son

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Page 4: e POUn LE UÉPARTEEEET• COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_05_05_MRC.pdfA SEMLIS, au Bureau du Journal, 6. place de l’Hôtel-de-'Ville et chez tous

JO(JB^AL DE SEN U S.

mi

A n n onoe* J n d lo la lre * .< ) A a n c u 1".

n o d e d e M* S A IM T B -b e o tb ; a v o i ^ à S e n lis .

A ialitance Jodlolaire.

Dieition d u Bureau de Senlit d u 10 Août 1894.

D IV ^ B C E

'D 'ub logement rendu par le Tribu­nal otTii de première iusteuce de Senlll, le neuf Janvier mil huit cent ^aatr^vingt>quinze, enregistré et dé-

Au. proDt de Madame Rose>Julle Samsqn, épouse de M. Camllle-ilypo* llUie-Uildevert Lscointrb. ouvrier verrier, aveclequel elle est domiciliée de dr^it & Creil, mais résidaui do fait A Culgy*en>firay;

El par défaut contre le sieur Ln- coiNTBB s u s - n o m m é ;

11 appert :Q u e .le d iv o r c e a é té prononcé e n tre

tes époux LscoiNTHnau p r o l l t de Ma­dame L nco iM T as.

Pour extrait : Signé : A. SAINTE-BEUVE.

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L'adjudication aura lieu le D i m a n c h e t S t M a l 1 ^ 0 5 ,

d deux heures de reletie,En la maison d'Ecoie de Davy,

Par le ministère de H* D ibt, notaire à Crépy-cnValois,

commis à cet clfel. S'adresser pourleeretueignem ente :

r A M’ E uilb DÉHELIN, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

3’ A M‘ SAINTE-BEUVE, avoue Sentis, présent à la voulo;

3 ' A M' PILLEÜOUT, notaire à Crépy-cn-Valois;

4* À M’ ÜIET, notaire A Crépy-on- Valois, dépositaire du cahier des

Etude de M* S A IN T E -B E U V E ,avoué à Sentis.

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L’adjudication aura lieu l e D i m a n c h e d o u z e M a l

1 » 0 5 » d deux heures précises de reletée, En la maison d'Ecoie de Boissy-

Freanoy,F ar le ministère de H‘ L b n ic q u b . notaire A Nanteuit-le-Iiaudouiu, com niisàceleiïet, — ■

Et on présence do U' T ii ir o u in , notau-e A Acy-en-Multieu.

^adresser pour Us renseignements: 1* A M" SAINTE-BEUVE, WARflN

et DEMEUN, avoués a Senlis;2* A M* LENICQUE, notaire à Nan-

leuil=io-liaudouiiii— dépositaire—du cahier des charges ;

3* A M' TIUROUiN, notaire à Acy en-HulUen.

M 'E milb DEM ELIN,avouéASeulis.rue de Viilevert, n* 7 ;

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L’adjudication aura lieu te D i m a n c h e d i x - n e u f M a l

d deux heures de reUtée,En l’Etude et par le ministère do

H* Lo u d o is , notaire A Préoy- sur-Oise,

commis'A'cct effet. S’adresser pour les renseignements

1’ AM’ DEMELIN, avoué A Senlis, poursuivant la vënto ;

3* A M* LOMBOIS, notaire A Précy- sur-Oiso, dépositaire du catiier des charges.

Etude de M' SAIN TE-BEU V E, avoué A Scniis.

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D i m a n c h e d t x - n e n f M a l

d une heure et demie de reletie.En la Mairie du Mesnil-Saint-Denls,

Par te ministère de M' T issbrant, notaire A Chambty',

commis A cet eliel. S'adresser p our les renseignements

1‘ A H* LEVIEUX, avoué A Senlis, poursuivant la vente ;

t* A H’ DEMELIN, avoué A Senlis, co-ticitant;

3' Et A M' TISSERANT, notaire A Chambly, dépositaire du cahier dos charges.

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huissier A Crépy-en-Valols.

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rue Saiut-liilaire, n ' 10, , Suce' de M" A l l u a h d et Ch a l m in .

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D i m a n c h e v ln s r l - a h c M a l t t é V G ,

d deux heures de reU tie.En l'Etude et par le ministère de

M’Maonibr; uotairuA Baron, commis A cet effet.

S'adresser p o u r les renseignements.1' A H' LEVIEUX, avoué A Senlis

poursuivant la vente;2’ A M* DEIMËUN, avoué, présent

A la voûte ;3* A M* MAGNIER, notaire a Ba­

ron, déposilairoducabier des charges

Etude de M* Georges LEVIEUX, Ucencié en droit, avoué A Seniis,

rue Sainl-ililaire, n’ 10,Suc' de H " A c l u a r d et C h a l m in .

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L’adjudication aura lieu l e D l o i a u c b e « iin q M a l

d deux heures de reiecée,En la Mairie de Nèry,

Par le ministère de M’ Fburt, notaire•ABCimsy-saim=pi5i'i‘fi,

S’adresser pour les renseignements : 1* A M’ LEVIEUX, avoué A Sentis;

poursuivant ta vente;2* A M* SAINTE-BEUVE, avoué A

Senlis, présent à la vente;3* A M’ PERRY, notaire A Délhisy-

Saint-Picrre (Oise), dépositaire du cahier des ciiurges.

Etude do M * D K S A B I I S , notab'e A Creil (Oise). , '

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de M* Bb a u g iia h p s , notaire A Pont- Sainte-Maxence,

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L ’a d lu d iK ilio n a u r a lie u le M a r d i 2 8 M a l 1 8 0 5 ,

heure de iiiïdt.Eu l’audience des criées du Tribunal

civil de nremière iiisiimcc de Scniis, AU Palais de Justice de ladite ville,

'rue do la Ré|iublique.S’adresser p o u r les renseignements

V A M' SAINTE-BEUVE, avoué à Senlis;

2* A M’ DIET, notaire à Crépy-en- Valois.

3' A M* POULAIN, huissier n Crépy-cn-Valois ;

4* Au GrclTe du Trilmnnl civil de première instauce de Sciilis, où le cahier des charges est déposé.

Etude de H' SAINTE-BEUVE,avoue à Seulis.

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Sis terroir de CREIL, lieu dit le Petit Marais.

L’adjudication aura lieu te M a r d i 2 8 M a i 18t»C>,

heure de m idi.En l’audience des criées du Tribunal

civil de prutuière instance do Senlis, au Palais de ‘Justice, rue de la République.

S'adresser p our les renseignements : l ’A M'SAlNTE-BEUVEet LEVIEUX,

avoues à Seulis;2’ A M* DESABiE, notaire à Creil; 3 ' Au greffe du Triluiii.il civil de

Seuils, ou le cahier des charges est déposé.

M" EMtt.B DEiMELIN, licencié en d ro it,

A,. avoué à Senlis, rueEtudes do do Viilevert, 11*7;

DIET, notaire à Crépy- eu-Valois.

VENTE SOU LICITATIONEntre m ajeu rs e t m ineu re ,

V I V E l i f A i s o m

Elude de M Georges LEVIEUX, licoucié eu droit, avoue à Seulis,

rue Saiut-llilaire, u ' 10.Suc' de M " A l lu a u d et C h a l m in .

VENTIÎ SUR LIClTATlOiNEntre majeurs e t mineurs,

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I V E . i ^ l S O ] VSise A CilAMBLï, ruo de Paris,

u ' 92 ;2 ' d ’u .n e a u t r e

J V E .A . I £ a t O I S rSise A CHAMBLY, rue Chevalol,

u '2 ;3’ d ’u n e

I V E A - I i S O I S rSise n l>.-f U 1 8 ,

rue Jeanne d'Arc, u* 54 (Ouarlier des üobeliiis, XlIP Arroud')

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L’adjudication du fuiidsde cnniiuerco iiur.-i lien le L,iiii«U 4> A tu i

d f/*’u.r heures de rde- rce, en l'Etude et par le niiiii tèri de M' TissbiiA.sT, notiiire û Chuni- hly ;

Celle des iiDi.^mibies aura lieu le M a i ‘<li 1 M a i 1 8 9 5 , heure de m idi, eu l'audience dus criées du Triliuiiid civil de première lus- l.-tiice do Seniis, au Palais do Jus­tice.

.S”«drfN,'H’rp o n r les renseignements : I* A M' LEVIECX, avoué à Seulis,

poursuivant la vente;2' A M' DEMELIN, avoué à Sciilis,

co-Iicitant;.'{■ A M" TISSERANT et CARILLON,

iiolaires ;i Chainblv ;4 A M' IIOCOUET, notaire à Paris,

■20, rue de Flandre;5* F.t au Greffe du Tribunal civil

do Seidis, où le cahier des ch.'irges est déposé.

.Elude de M * K K I V G I i K T ,notaire è Mouy (Oiso).

A l» « l ( J O I C A T l O i VEn l’Ëtudo de M* L e n g l e t , notaire,

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