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66' Année. Jï» 76. Paraissant te Dimanche et le Jeudi. Dimanche 22 Septembre 189 S. r Pris l*Aboim«neikt i M » tomusi VütA r ............... 44 fr. COURRIER DE L’OISE üo l*Abonnéménï4 i POUR LK DÉrARTEMSniT ■ tînan-- ...................................... fr. Six mois. . .......................... g Trois mois. ................. 4 qo JL m itw w nagRj , Mn»r,la^ ««««««.„, fc. .Tourné. 6. pla« de VHéteUOe-VilU. A SienîUe PRIX OBS IXSBaTlONN A>n»B««« : La Ugoi, 0.30 c. — L'annonct au«d«Moua d« ft Hcnta. 1 fr. nédama» : La ligne, 0.40 c. >- En faite divers» 0,50 c. I AVIS AUX AEONXÉS L'abonnement est P*7«ble «avance. 11 n'est Jnmais Interrompu et est ceneidird comme renouveU a* a 1expiration on ne donne fias d'avis contraire I ON S'ABONNE SrnlU, k 31 Septembre 1895, fin D nA oijlA ||| ! . Le voyage de M. Félix Faure dans I FEflt, la manière dont il a suivi les ma- oœovreS} n’ont pas été du goût de tout le monde. Les journaux radico^sociaiistes l’accusent de ressusciter dans ce pays les traditions monarchistes. Pour ces e purs la présence de l’habit noir présidentiel au milieu des uniformes de notre armée est du plus sombre présage pour la Répu- blique. Le Président- ne s’inquiète sans doute guère de ces récriminations. Il y a long temps qu’il sait qu’on ne peut contenter cenx^qui refusent obstinément de l’être. Les journaux du radicalisme veulent être I mécontents, ils le sont, c’est leur rôle, comme c’est celui de M. Félix Faure de ‘ ne pas s’en inquiéter et de persister dans 100 attitude. A notre humble avis, le Président ac tuel suit d’une manière très heureuse les traditions de son prédécesseur. Comme lui, il adopte la ligne de conduite la plus propre à sïTermir dans ce pays les institu tions républicaines. Les peuples, le nôtre surtout, ne vivent pas d’abstraction : ils I aiment à voir la Constitution se < con- I crétiser > en quelque sorte dans une I personne. 11 semble qu’alors ils aient plus I de facilité à l’acclamer. I Sans doute les rigoureux théoriciens I s’indignent d'un tel état de choses. Pour I eux tout est dans les lois, ils voudraient I que les masses s’attachassent uniquement I à l’esprit et non à l’apparence des choses. I Ils ont raison en principe, mais quoi qu’on I en ûisse, le monde n’est pas uniquement I gouverné par les principes. Ils ont ; surtout une nction sur l’ensemble des hommes grâce aux qualités de ceux I qu’ils représentent. Ils ne séduisent pas la majorité par le seul effet de leur froide majesté. Oû en serions-nous, si M. Carnot I n’avait pas été le président voyageur, I toujours prêt à aller partout représenter I le Gouvernement auprès des populations î ! Croit-on que s’il s’était tenu à l’écart comme M. Grévy, nous aurions aussi I fecilement traversé la plus grave crise qu’ait subie la République ? Si le Boulangisme a été vaincu, cela a I été non-seulement grâce à la piteuse in suffisance de son chef, mais encore à la la modeste activité du président Carnot qui a lutté de popularité avec lui. L’homme au cheval noir était, peu à peu, e&cé par le Chef de l’État que les ci- I toyens des difierentes parties du pays I pouvaient acclamer. Il y a eu là un long travail pour rendre I concrète la Republique aux yeux de la ! nation, et nous en recueillons les fruits I dans notre sécurité actuelle. Qui peut sérieusement se plaindre de I ce que M. Félix Faure reste fidèle à l’atti tude de son prédécesseur ? Seuls peuvent le I faire des gens animés d’une malveillance I voulue et des théoriciens grincheux, qui I préféreraient ne pas voir la République ' acclamée, plutôt que d’entendre les accla mations s’adresser à elles à travers un homme qu’elle a investi de sa magistra ture suprême,. DISCOURS DU PRESIDENT DE LU REPUBLIQUE Voici le texte du discours prononcé par H. Félix Faure an banquet qui a suivi la revue de Uireconrt. Je ulne lea ofSeien étrangère qni lont met hétea. J’eapére qu’ila ganteront en bos lOOTenir dea manœnvrea de 18i>5. Je ma réjonii de Toir aupréa de moi d’émineota amia de la France. Meuienra, les maBanrrea qoe nosa veooiiD de •nifre, la revne qni lea a eonretiDéea, aoelèvent dana notre eœar ona Joie patriotique et one légi time émotion. C’èat'iéi qa'abontiaaent. dans nne éclatante ma- nifeatation de paisaiDce, lea efforts d’oo qaart de ■iéele, la volonté que la nation a eue d’asaoeier t son idéal de firaternitè lea ezigeoceé da ph» impérieux dea devoir#. Noua veuon# de voir, dana l'action, l'artillerie, le génie, la cavalerie: noua avoua admiré lea bril- laatea et aolidea qnalitéa déplojéea dana chacuoe de CM armea. Noua avoua retrouvé daua noa régimeota d’in- (auterie, daua uotre iulaoterie de marine, dana noa bataillona de cbaaaeura, ches le petit troupier, eeà qnalitéa d'entraiu, cette gaieté dana la faügue, cette enduraoee,'ce reapect de la diacipline, qni tant de foia dounàrcDt la victoire à noa arméea. lia France pacifique, aûre de aa force, remet avec confiance aea deatinéea à la garde de aea fila. Elle aait ce qu'elle doit de gratitude au général qui a dirigé cea maucenvrea, aux oflleieM de toua grade# et de tonte# armea qui, dé cea enfanta de la campagoe et de la ville, de la chaumière et du cbiteau, ont fait ai rapidement lea aoldata que noua venona de .voir. L’officier a’eat fait véritablement éducateur d’bommea. Il a obtenu toua lea aacrificea en don nant lui-méme-è-eeux-qu-il-eommande-l'exemple- dea vertu# militaire# et en tenant lea regarda de toua conatamment élevé# veta ce but : la grandeur du paya. Devant cea effort#, le gouvernement de la Ré publique aent l’étendue de aea devoira. Sa plua chère aoilieitude eat acquiae à cette armée, qui eat la force et la gloire de la France. S'il eat un milieu od toua lea diaaeDliineota a’effacent, c’eat ici an aein de l’armée nationale. Ici, loutea lea bonnes volootéa s'unisaeot, toutes lea ardeur# ae fondent, toutes lea tendreasea de la famille a’êlargisaent dana un amour unique : la paaaion de la patrie. ■ Oette armée que voua âtea n’est pas seulement pour la France nne garantie de sécurité et de dignité: fbrte, elle reste la plus grande école de la solidarité et du devoir moderne. C’eat i cette armes que vont noa affection# et la reooonaiaaancs de la nation, et e'eat ep son honneur que Je lève mon verre I ÉCHOS DE PARTOUT I<a lot deo snccesiBlono. Le projet de loi relatif aux auceeaaiona, sur le quel le ministre dea finaucea et la oommiuion du budget aont tombés d'accord, porte lea modifica tions suivantes : 1* Déduction des aneeeaaiona de tont le pauif anlbentique. 2* La déclaration du mobilier eat obligatoire d’après lea polices d’assurance on la valeur loca- live. 3’ Toute Société ayant un dépôt de valeur ap partenant à no défunt ne pourra en faire la déli vrance qu’après acquittement dea droits de anc- oeiaïon. liO noavel nniforme des facteoFs, L’administration dea postes fait en ce momeni l’essai d’un noavel uniforme pour les facteurs. On paraît'déoidé è abandonné la tunique légen daire qui, tonjoura ouverte, était d’un assez désa gréable aspect, pour la remplacer par un dolman bien foncé à liserés rouges, qui donne plus d’aise à l'employé et qui est beaucoup plus gracieux. Les easais ont été fort bien accueillis par le personnel, qui sera muni de la nouvelle tenue — à Paris — an 1*' Janvier, pour aea étrennea ; mais en province les facteurs continueront à porter longtemps encore cette tunique qu’on trouve ai disgracieuse et n incommode. Renonvcan. La route de Liaieux à Livarot, en Normandie, présente en ce moment, dit le Figaro, un curieux spectacle. Le 10 du mois d’iwût dernier, lea pommiers bordant cette route, sur un asaex long parcours au sortir de Liaieux, furent dévastés par un ouragan de grêle des pins violenta. Certains grêlons pe saient plus de 500 grammes. Or, tous cea arbres, è qui la tempête n’avait pas laissé nne seule feuille ni un aepl fruit, ont depuis repoussé feuilles et fleura avec une activité extra ordinaire, ai bien qu’i l'heure présente le passage, de l’orage dévastateur se trouve indiqué nettement . par nne suite d’arbrea tout blancs de boutons frais éeloa. Une femme de bien. M** Alfred Marne, venve du fondateur de la oélèbre mai«on d’édition, vient da mourir subite ment à Tours, é l'âge de plus de quatre-vingts ans. D’une charité inépuisable, modeste et humble par principe, M"* Mime sera regrettée de toua ceux qui l’ont connue. Grâce i elle, il n’y avait plua de pauvres i Tours, et son mari avait coutume de lui dire : « Ma pauvre vieille femme, Je te donne trois mille frimca par mois pour tes toilettes, et, le qninze dn mois, tu n’as plus le sou et tu es plua mal mise que ta femqie de chambre, -s M** Marne avait été l’inspiratrice de la Société eu participatioa aux bénéfices de la maiaon: grâce i elle, chaque ouvrier à droit,,! soixante sua d'âge, à une pension de douse oenta francs, sans perdre le droit à sa part dans U participa tion. Quand M. et M** Marne célébrèrent leurs noces de diamant. 500.000 frsnca furent diNiFibnéa aux deux mille onvnera de la maison, i titra de gratification: certaina vieux ouvriers repurent Jusqu’à dix mille francs. Brave cœar. Le père Harang e«t âgé de soixante ans ; il est employé au bateau-lavoir Fasaler, amarré au quai Miehelet, i Lavallois-Perret : il se promène tou jours en sabota. Lorsque, par hasard, quelqu’un tombe a l’eau, il Ôte ses sabota, fait ' le plongeonr^ et, lorsqu’il a ramené la victime de l’accident ou le désespéré sur la berge, il remet aea sabota, va sécher ses vêtemenU devant le feu ou au soleil, et recommence aa promenade, tranquille, attendant une antre occasion de as dévouer. Ce brave homme a déjà accompli plus de cent sauvetages, M. Rocher, commisuire dè police, voulut, sur la demande des habitants, avoir des renaeigue- ments sur lea diver* sauvetages qu’il a opérée. — Ohl monsieur le commissaire, répondit le vieillard. Je ne m'en aouviens pas, moi... J’ai fait mon devoir, n’est-ce pas? Eh bien, c'est tout ce qu’il faut. Le commissaire de police n’a pu en obtenir autre chose. Ue masque de l’Empepeur. Il paraît que le moulage original de la flgore de l’empereur, exécuté quelques minutes aprte la mort de Napoléon par le docteur Antommarcbi et dont ou a à diverses reprises contesté l’authenti cité, est aujourd'hui la propriété d’un citoyen de Mstamoros, Mexique. Le docteur Aniommarchi, que sa vie aveutu- reuie avait conduit en Amérique, s’était lié d’ami tié avec don Jusé Calleros, propriétaire à Guaua- cevia, petit village de l’état de Durango: event sou départ pour Cuba, od il mourut subitement, en 1868, il confia à don José une certaine quantité d'objate, parmi lesquels une malle. La malle, respeciée par le dépositaire, fut ouverte après son décès; on y trouva, outre nn lot considérable d'ouvrages scieniifi^ues, le plâtre précieux od étaient reproduits Isa traits de l’empereur. Telle eat an moins la curieuse histoire que nous raconte le Soleil de Uai, gazette de Matamores. liU prix du terrain à Uondres. Le terrain à bâtir est plus cher encore i Lon dres qu’à Paris Jagezvona même. Ces Jours derniers, uoe parcelle de terrain située dans Lombard-Street, cité de Londres, au fond lUBMIlO :s R V EH Un jeune homme fort intelligent, nommé Veroey, venait d’être condamné, par la conr d assises de Lyon, à vingt ans de travanx forcés, pour fabx et escroqueries,dans l’exer cice de ses fonctions de notaire ; mission de 10 induire au bagne de Tonton avait été Mniiée aux gendarmes Lancocbel et MuUer. tMi 86 passait en 1841; à celte époque, les voitures cellulaires n’existaient pas encore. On traitait d’ordinaire avec un mtdtre de poste, qui fournissait nne voiture fermée, un postillon et deux chevaux, et, de relais en rolais, le condamné arrivait a destination. Le 5 septembre, an {>etit jour, les deux gendarmes se présentent à ia maison d’arrêt, munis de leur ordre de transfert ; ils mettent iM menottes à Veroey. loi entravent les pieds au moyen d’une chaîne cadenassée, et le font monter dans une chaise de poste tout attelée, qui attendait dans la première cour. Le pri sonnier est placé sur la banquette du fond, entre ses deux gardiens, et lo brigadier Lan- cochet, après avoir fermée ia portière, donné le signai an postillon ; la voiture s’ébranle, et, sous un vigoureux coup de fouet, les deux percherons parlent au grand trot. La première Journée se passa sans incident Verney élait de Joyeuse humeur et racontait de gaies anecdotes aux deux représentants de l’autorité, qui se félicitaient fort d'avoir un prisonnier aussi gentil. Le soir venu, le pri sonnier souhaita uoe bonne nuit à ses deux gardiens, et, peu de temps après, on eût pu entendre on bruit formidable dans la voiture, produit par un triple ronflement sonore. Verney ne dormait pourtant pas. Avec nne adresse incroyable, il dégagea ses mains des menottes, prit dans la poche du brigadier une f ietite clef attachée avec nne ficelle, et ouvrit B cadénas; quelques moments après, les pieds étaient libres comme les mains. Quand la nuit fut tout à fait noire, le pri sonnier, se faufliant comme nne couleuvre, saisit ia poignée en forme de T, ouvrit ia r irtière, sauta à bas de la voilure et s’enfuit toutes Jambes. On élait alors entre Annonay et Romans, A un endroit oû la route royale côtoyait le Rhône. Veroey se dépouilla de sa grande capote et se précipita A ia nage. Les deux gendarmes réveillés en sursaut, crièrent au postillon d’arrêter; ils descen dirent A leur tour, et coururent dans la direction du Rhône; mats embarrassés par leurs grandes bottes à éperons, leur bancal et leur fourniment, Ils n’arrivèrent snr la berge qu’àn momènt oû Verney, nageant comme on poisioa, était déjà an mlllea da fleure, lis épaulèrent leurs mousquetons et en voyèrent deux balles au fuyard, qui ne fut pas atteint. Lancochetet Muiler, désolés plus qu’oo ne peut dire, durent rebrousser che min et faire leur rapport. Le/manque de surveillance était évident; après uoe grave punition disciplinaire, ils furent envoyés, le gendarme Muiler en Afrique, et le brigadier Lancochèl, cassé de son grade, dans la gen darmerie coloniale, à la Martinique. Je reviens A Verney. Recueilli par des riverains, qui le considéraient comme la victime d’un accident, il revêtit des habits de paysan et gagna la Savoie. On le perd de vue pendant on temps assez long. Comment vécut- il ? Comment se procura-t-ii de l’argentf Nul ne le sait. Toujours est-il que, un mois après, il descendait, sous un faux nom, au grand hôtel de l’Europe, à Marseille; il était vêtu en parfait gentleman et accompagné d'une riche valise amplementgarnie.Atabled’hôle, il fit connaissance avec un jeune homme de sa taille, de son âge, blond comme lui et paraissant appartenir au meilleur monde. Après le diner, les deux jeunes gens allèrent au Grand-Théâtre et passèrent ensemble une partie de la nuit. Lorsqu’il rentra dans sa chambre, Verney n’avait plus rien A ap- f rendre sur son Jeune compagnon de table. I se nommait de Saint-Ainaud; il n’avait d’autre.s parents qu'une vieille tante fort riche qui l'avait élevé et l'aimait comme un fils. Il avait dû quitter Paris a la suite d'un duel retentissant, duel qui avait coûté la vie A son adversaire. 11 allait s’embarquer pour l’Afrique, muni de nombreuses lettres de recommandation ; il comptait surtout sur la anr d’ooe pstils coor, a été. dit la corraspOndtiot d'un de nos confrères, veoooe 86 000 fr. le mètre carré Il y en avait 57 mètres et le prix total a été de 1.820 000 fr. La samune dernière, nne société anonyme avait engagé des pourparlers aveo la couronne pour l’scbat d’an terrain situé dans Pall Mail, en vne de démolir les bâtiment# aetnellement existants et de faire eonslrnire an théâtre. Les représentants de la ronronne ont demandé un prix de 12 mil lions 5u0 000 fr. 1’ c acre >, soit 4.046 mètres car rés. Le marché n’a pas été conclu. lie milliardaire chiuoia. Les milliardaires sont! l'ordre du Jour, et plu- aiears foi# la liste a été dressée, de ces heureux nabat)#, lesquels sont généralement Américains. On n’a pourtant pas parlé de Li-Hung-Chang, le grand chancelier de l’empire chinois, qui a tout l’air de tenir la corde. 11 est propriétaire d’im menses champs de rU et d'innombraliles monts- de piété, qui lui rapportent de fabuleux bénéfieea. De# centaines de serviteurs l’escortent et prévien nent ses moindres désirs. Li-Hung-Chang peut dépenser deux cent cin quante mille francs par Jour. lies mouches parlent-elles ? Un naturaliste américain étudiait dernièrement le langage des singes ; un antre savant est en train de frire mieux encore : il eberehe à déterminer le langage des mouches. Armé d’un microphone, il écoute pendant des henre# le tmnrdonnement de ces importuns insec tes. Il a ainsi aeqnis la conviction que les mouches sdnt en possession d’un langage parfaitement dé fini, Ce langage ne consiste pas, d'ailleurs, dan# leur bourdonnement habitnel, produit, comme on eait, par le frottement de leurs sites. Notre savant a perçu au moyen du microphone les tons mo> -«uffr par-LsquelB elles s’expriment.-Les mouche# ont l’onte d’une finesse remarquable, et, sans doute, elles euteudent aisément ces sons imper ceptibles pour nos oreilles. Il serait întéresBant maintenant de savoir ce qu’elles peuvent bien se dire. I,a publicité À l’alcoolisme, j Une scène bizarre vient de se dérouler devant le tribunal de Birmingham ; à la barre se trouvait nn homme accusé d’avoir fait du scandale étant ivre : « — Pourquoi vous êtes vous pareillement enivré f demanda le juge au délinquant. — Ohl monsieur, répondit celni-ci d’un ton profondément convaincu, si vous saviez comme cette bière était bonne I s Le coupable, grâce à cet aveu si sin cère, ne fui condamné qu’à une faible amende. Mais, comme il sortait de la salie du tribunal, nombre de personnes qui avaient assislA à l’inier- roiiatoire le suivirent et lui demandèrent : a Dites-donc, od avez vous bu cette excelleole bière? Le condamné n’avait aucune raison de garder son adresse secrète : il la communiqua donc générensemenl à tous ceux qui l’en priaient et se trouva avoir fait ainsi une excellente réclame ans auieurs indirectit de sa condamnation. Peut-être y a-t-il là un nouveau champ d’exploi tation pour la publicité. Enterré par conx'ictlon. S’il faut en croire les Journaux, le roman de l’ffomme à l’oreille cassée fait encore travailler quelques imagiuatioDs. Il y a trois ans. un Ber linois, fatigué d’une vie qui n’avait plus rien à lui apprendre, résolut d'en suspendre le cours et He revivre après nu siècle de sommeil; il décida n êtue sa femme à partHger son sort. 'Tons dniix construisirent une glacière perfectionnée et, aprè* avoir recommandé qu’on leur fit un peu de feu vera l’an 2000, ils s'apprêiaient à entrer dans leur frigorifique quand la police, qui fourre son nez partout, vint interrompre leur petite ezpé- riooee. Un Américatu vient d'être plus heureux. Il s’ôtait persuadé qu’en réduisant au minimum l’oiygèoe inspiré, l'homme pouvait végéter indé finiment et aana usure dans une torpeur voi*ine de le mort. Il fit creuser on caveau dans lequel nn mouvement d'horlogerie réglait l'introduction du gaz et projeta d’y passer une centaine d’snnéea Mais, par prudence, il tenta d'abord une expé rience pins courte ; il pria sa famille de l'enterrer danè son eavean, de semer des graminées snr la place et d’augmenter progressivement le débit de l’appareil lorsque le gazon aurait atteint tont son dAvelopperriènt' Ses héritiers se prêtèrent volon tiers A cet essai ; iis atiendirent scrupuleusement que le rag grass eût poussé .ira et vigoureux, rendirent de l’oxygène au de eujtts, procédèrent â l’exbomalion et conslatèrent qu'il ne restait plus qu’à substituer A l'herbe éphémère nn marbre définitif. Phylloxéra A l'ail. Le Journal espagnol cl Defensor de Gj-anarfa raconte le fait suivant, qui se serait passé dans la région d’AIpujarra : Le village de Vaior a longtemps fait une impor tante exportation d’aulx aux Etati-Unis ét au Mexique principalement. Mais, c*b dernières' an nées. ce commerce s’est trouvé paralysé et l'em barquement a été nul... Dans cette situation, un cnllivateur du cru, détenteur d’une grande quan tité d’aulx dont il ne pouvait se défuire, eut l’idée de les enterrer au pied des ceps de vigne pbyl- loxéréa. Quelle ne fut pas sa lurpriss, à l’époque du bourgeonnement, de voir ses pisnts germer avec force et sens apparence de maladie I En effet, le phylloxéra avait disparu et la vigne donna une production superbe. Un autre cultivateur, témoin du fait, suivit l’exemple, l'hiver d’après, et obtint le même résul tat satifaisant. Pourvu que le vin de ces vignobles ne sente pas l'ail, su moins I MADAGASCAR Le Tageblatt de flerlin a envoyé A Mada gascar I exploraleur WoiiTcomme correspoD- daot. Ce dernier, qui suit avec une sympa thie visible rexpédilion, fait parvenir A soo jouroal les nouvelles suivantes : < Le quartier général de l'armée françai.se a quitté Andriba le 1(1 septembre. Il attein dra probablement Taoanai'ive le 30 du mois actuel. < Lasanlé des troupes s'est améliorée, les hauts plaieaux élant plus froids. < D après un bruit non conllrmé, le pre mier ministre des Hovas a fuit assassiner ses trois sccrélarres pour leurs sentiments ami caux â l'égard des Français. < Tous les Européens sont accusés du même fuit. Ils abandonnent, on majeure par tie, Taiianarive. s La dépêche du Tageblatt, sur Madagascar, donne quelques déluiis sur le combat d’Ao- driba, du,21 août, que les dépêches fran çaises ont précédemment annoncé. A l’arrivée de l’avant-garde française, forie de i.OOO hommes, les Hovas, au nom bre de 7.000, commandés par quatre Anglais, ont pris ia fuite. Les Français se sont emparés d'un canon de fubricalion anglaise, ainsi que d’une quanlité considérable de muuilions et de vivres. Les Hovas ont incendié les localités en fuyant. LA SOCIETE des liabUations à bon marcbé. Un Congrès des habilalions â bon marché doit se tenir le mois prochain à Donlcaux, sous la présidence de .M. Georges Picot, membre ae l'itistitul. L’œuvre pliilanlliro- pique donlil s'agit est des plus iniéressanies. La question du logement est une de celles qui touche au plus haut degré l'avenir de la famille ouvrière. On sait que la cherté des loiers, la vtolaliondes prescriplions de l'Iiy- giétie,son( les deux giaads maux do l’Iiabila- lion du peuple Le.s plu.s lameiitable.s cousé- a uences en découlent au triple point de vue e la santé, de la' morale et de la paix so ciale. La Société française des Ilahilations à bon marché s’est fondée le lendemain de l'Expo sition d'économie sociale et en exécution d’un vole du Congrès iniernalional, tenu à Paris au mois de juillet 1889. Le gouvernement l'a reconnue d'ulilité publique, proclamant d'avance les très grands services qu’elle est susceptible de rendre. Deux moyens s’offrenl, on le sait, ponr améliorer lo logement des travailleurs. L’on consiste, comme on l’a fait déjà avec succès, A construire des maisons collectives A étages, offrant aux ouvriers te double avantage d^'aa aménagement absolument hygiénique et d’une réduction de loyer notable. L’autre consiste, suivant la combinaison adoptée pour la première fois à Mulhouse, à cons truire de petites maisons individuelles, affec tées en propi e a une famille ei dont l'ouvrier peut devenir propriétaire par le paiement d’annuités représentant le prix du loyer et l'amortissement. Ces deux moyens applica bles suivant les circonstances supposent la création de Sociétés locales de construction. Le but de la Société française des Habita^ lions à bon marché e.si parliculièreroeot de susciier par toute la France la création da Sociétés do consiruclions, en faisant appel A l’iniliative des pairons, des ouvriers, dea parliculiers et des capiialisles. Déjà, elle a été assez heureuse pour fonder des Sociétés de ce genre à Saint-Dénis, A Belfort, A La llocheile, à Marseille, A Oullins, etc. Les logements ouvriers. Dans une précédente conférence qu'il fai sait A Bordeaux, M. Georges Picot a déjà expliqué les ravages que causaient dans nos populations ouvrières l’insalubrité et lexi- guilé de certains logements. c C’est, disait-il, avec le prodigieux ac croissement des populations urbaines que la mal a exercé ses ravages. La grande indus trie a attiré en fouie des ouvriers; elle les a serrés contre l'usine Autour des villes s’est élevée une ceinture d’ateliers; les faubourgs des anciennes villes, jadis occupés par des habilalions clairsemées et séparées par les jardins des muraichers, ont été conquis par la machine A vapeur; le bruit dans le jour, PentassfloieiitJiumain-dnns la nuit, voilà f que sont le.s environs des ateliers et manu factures De 600.000 âmes au commencement de ce siècle, l'aggioméralion parisienne est passée à trois millions d’âmes. De 800.000 en 1800, Londres a dépassé cinq millions d'âmes, c’est A-dire la population de l’Ecosse. « Ces chilTres, loui énormes qu’ils soient, ne vous donnent pas idée des faits qu’ifB cachent. Ce n'est pas le nombre qni est elfrayant, ce sont les conditions même dû logement. Vous ne pouvez pas connaître A Bordeiiux le mal dans toute son horreur. « J’ai visité les logements ies plus pau vres; il y en a de mauvais. Avec la popula tion accrue, ils se gâteraient chaque Jour, si vous ne vous occupiez pas de leur améliora tion, mais ils atteignent rarement, Jusqu’ici, ce degré d'horreur que j’ai vu A Paris, que j’ai constaté a Londres < 11 y a, dans la capitale, â l'heure oû je parle, des milliers et des milliers de familles qui vivent toute l'année dans une chambre uni(|ue. i'ère, mère, filles et garçons, habi tent péle-méle, couclienl sur des paillasses, sur des amas de paille et de chiffons qu'oD dresse le soir; les médecins demandent 14 mètres cubes d'air par être humain; il n’y en a pus la moitié, pas le tiers; l’air n'est pas respirable. C'est là que les enfanta sont malades, que la mère est alitée, quo l’enfant vient au monde. J’ai visité ces tau dis. C'est nn enfer pour le corps. C’est la perle des âmes. Les êtres qui y vivent s’é tiolent; les mœurs s'y corrompent. Y ren trer le soir est un effroi. Le mari en retarde l'heure. Ëtonnez-voiisqu'il fuie son intérieur I i|u'il pi élére entrer chez le marchand de vinî Non, iMessieurs, quand je sors de la chambre uni<]iie, l'odorat et le cœur infectés de dé goût, j'excuse le mari qui s’attarde, et ie lépéte, après celui qui a le mieux pprlé du fovcr dome.stique, avec M. Jules Simon : le logement hideii}: est le pourvoyeur du cabaret l » Les elîorts de la Société française des Habitations d («ou murc/(è ont été, du reste, couronnés do succès. Le mouvement a com mencé en 1886, oû une maison modèle était consacrée à cent familles ouvrières au cen tre de Rouen. Il s'est continué dans nos prin cipales villes. Tous ces progrès se sont réalisés par l’ini tiative individuelle. L'honneur en revient en grande partie a M. Gi orges Picot et â ses collaborateurs de la Société française des Habitations à bon marché, qu on ne saurait protection du duc d’A*^'\ son camarade de classe, avec lequel U aTàlt été fort Ué au collège Henri i r . Le lendemain, de Saint-Amand venait de terminer une lettre pour sa tante, lorsqu’il recula stupéfait A la vue de Verney, qui venait d'entrer. Ce dernier était complètement transformé : il s'était fait tailler la barbe et les cheveux comme les portail son ami de la veille, il s’était acheté un pardessus de même couleur et de même forme que ie .sien ; c’était aussi la même démarche, le même port de léte, incliné légèrement à gauche. — Kh bienf dit Verney en riant, quo dites-vous de la ressemblance? ^— C’est surprenant, dit Saint Amand. et, n’étaient mes lunettes, on vous prendrait certainement pour moi. — Ohl quant aux lunettes, quel que soit mon vif désir de copier mon modèle. Je m’en dispenserai... A propos, mon cberami, pour quoi vous hâter d aller trouver vos Bédouins? Je compte faire un petit voyage en Italie et je vous emmène... C’est un pays ravissant, que nous ne connaissons ni l’un ni l’autre, et, vous savez : < Voir Naples, et mourir. » Si Pargent vous fait défaut, ma bour.se suffira largement pour deux... Ainsi, c’est convenu, vous venez avec moi... — Au fait, dit Saint-Amand; rinn ne me presse, je vous remercie de voire offre, mon portefeuille est suffisamment garni.. Le sort en est jeté, nous partons ensemble... Je vais, loiii de suite, ajouter un post-scriptum à ma lellre. ^ Les deux geunes gens se serrèrent la main avec effusion; le soir môme. Ils pariaient pour l’Italie. Ils visitèrent succes.sivemeut Venise, Florence, Rome, et arrivèrent A Naples, Dû ils séjonrnèrent quelque temps. De Naples. ils passèrent en Sicile, et. après avoir visilé Païenne, ils se rendirent A seo- gllfitUÿ piUte Tlllfi dû UKorel. Oa loar ataII dit qu’il y avait là, avoisinant la ville, on rocher élevé, du haut duquel on avait sous les yeux le panorama le plus merveilleux qu’il y eût au monde. Le lendemain, ils quittèrent leur hôtellerie dès l'aube, et, après une ascension de trois heures, ils arrivèrent au sommet de la mon tagne. Nos jeunes gens èlaienl hurassés de fatigue; mais lorsqu’ils sc furent reposés, ils se trouvèrent amplement dédommagés. Le versant opposé A celui qu'ils avaient gnivi n'était autre qu’un mur de granit baigné par la mer. En réalité, le point du vue était splendide : d’un côté, les riches campagnes de la Sicile avec leurs gracieux villages, leurs bouquets de bois et leurs cours d’eau; de l’antre, la grande mer, dont les lames hou leuses venaient se briser contre les récifs, au bas du rocher. La plate-forme sur laquelle ils se trouvaient n'était qu’un roc aride, que peut-être nul être humain n'avait fouié avant eux. Tout A coup, Verney se jette sur Sàint- Amand, le terrasse, lui vole son porte-feuille et le précipite du haut des falaises... Le coup fait, il met une paire de lunettes qu’il tire d’un étui, et, a partir du ce momeni, il est Sainl-Amimd ; c’est son cama rade Verney qui a payé de sa vio son impru dente curiosité. Deux heures apiés, le faux >ainl-Aiuanii arrivait A i’Iiôii herio...; il sanglotait .... il s’arrachait les cheveux. — Gourez vite..., peui-élre est-il temps ei'COre..., mon pauvre umi est tombé en bus du rocher...; je payerai ce qu’il faudra..., qu’on retrouve au moins son corps. Plusieurs pécheurs partirenlen hâte,con tournèrent la montàgne et montèrent dans lenrs barques. Après de longues heures et I •prèi mille d u g en , lU repportèreol le coipi j brisé et presque en lambeaux du prétenda . Verney... Le soir môme l'autorité municipale do Scoglietti envoyait au consul de France une dépôt he par laquelle elle notifiait la mort accidentelle d’un nommé Verney, dont elle donnait le signalement, et sur lequel elle fournissait les plus exacts renseignements, (^ette dépêche fut transmise par le consul au préfet du Rhône. Le lendemain, les obsèques du malheureux Jeiino liomme eurent lieu, et les habitants de Scoglietti furent vivement touchés de la douleur et du désespoir de l’infortuné Saint- Amand, accompagnant son ami Jusqu’à sa dernière demeure. Ainsi Verney était bieo mort, mort légalement. Je vais maintenant raconter l'odyssée de Saint-Amand. II Un mois après, le pseudo Saint-Amand arrivait â Alger; muni de ses lettres de recommandation, il se présenta chez M .R..., trésorier-payeur général, qui l’accueillit avec bienveillance et lui donna un emploi dans ses bureaux. M. R... ne tarda pas A reconnaître que ce fils du famille, actif, inleiligent et plein de re.ssource.s, ét.ilt un employé de pre mier ordre; au.ssi après un stage relalive- ineiit iru» court, il le fit nommer payeur A .\léd< ail. Lo choix de ce poste comblait les souhaits de Saint-Amand, car il retrouvait là son ancien camarade de collège, le due d’A****, qui commandait alors le cercle. Vicio» JOIT, $uivnj. Jv-*.

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66' Année. — Jï» 76. Paraissant te Dimanche et le Jeudi. Dimanche 22 Septembre 189S.

rP r i s l*A boim «neik t i

M » t o m u s i

V ü t A r ............... 44 fr.

COURRIER DE L’OISE

ü o l*A bonném énï4 i

POUR LK DÉrARTEMSniT ■

t î n a n - - ...................................... fr .

Six m ois. . .......................... g

Trois mois. ................. 4 qo

JL m i t w w n a g Rj, c« M n » r ,la ^ « « « « « « . „ , f c . .T o u rn é . 6 . p l a « d e V H éteU O e-V ilU .A S i e n î U e

PRIX OBS IXSBaTlONNA>n»B««« : La Ugoi, 0.30 c. — L'annonct au«d«Moua d« ft Hcnta. 1 fr.

nédam a» : La ligne, 0.40 c. >- En faite divers» 0,50 c. I AVIS AUX AEONXÉS L'abonnement est P*7«ble «avance. 11 n 'est Jnmais Interrompu et est ceneidird comme renouveU

a* a 1 expiration on ne donne fias d'avis contraire ION S'ABONNE

SrnlU, k 31 Septembre 1895,

f i n D n A o i j l A | | |

! . L e voy ag e d e M . F é l ix F a u r e d an s I FEflt, la m an iè re d o n t il a su iv i le s m a-

oœovreS} n ’o n t p a s é té d u g o û t d e to u t le m onde. L es jo u rn a u x rad ic o ^ so c ia iis te s l’accusen t de r e s s u sc i te r d a n s c e p a y s les trad itions m o n a rc h is te s . P o u r ce s e p u rs la présence d e l’h a b i t n o ir p ré s id e n tie l a u m ilieu des u n ifo rm e s d e n o tre a rm é e e s t du p lus so m b re p ré sa g e p o u r l a R é p u - blique.

Le P résiden t- n e s’in q u iè te s a n s d o u te guère de ce s ré c rim in a tio n s . I l y a lo n g ­tem ps qu’il s a i t q u ’o n n e p e u t c o n te n te r cenx^qui re fu se n t o b s tin é m e n t d e l ’ê t r e . Les jo u rn a u x d u ra d ic a lism e v e u le n t ê t r e

I m éc o n te n ts, i ls l e s o n t , c ’e s t l e u r rô le , comme c’e s t c e lu i d e M . F é l ix F a u r e de

‘ ne pas s’en in q u ié te r e t d e p e r s is te r d a n s 100 a ttitu d e .

A n o tre h u m b le a v is , l e P r é s id e n t a c ­tuel su it d ’u n e m a n iè re t r è s h e u r e u s e les trad itions d e so n p ré d é c e s se u r. C om m e lui, il adop te la l ig n e d e c o n d u ite l a p lus propre à sïTerm ir d a n s c e p a y s le s in s ti tu ­tions rép u b lic a in es . L es p e u p le s , le n ô tre su rto u t, n e v iv e n t p as d ’a b s tra c t io n : ils

I aim ent à v o ir l a C o n s ti tu tio n s e < c o n - I cré tiser > en q u e lq u e s o r te d a n s u n e I personne. 11 sem b le qu ’a lo rs i ls a ie n t p lu s I de facilité à l ’a c c la m e r .I Sans d o u te le s r ig o u re u x th é o ric ie n s I s’ind ignen t d 'u n t e l é t a t d e ch o se s . P o u r I eux to u t e s t d a n s le s lo is , i ls v o u d ra ie n t I que les m asses s’a t ta c h a s s e n t u n iq u e m e n t I à l’esp rit e t n o n à l ’ap p a re n c e d e s c h o se s .I Ils on t ra iso n en p r in c ip e , m a is q u o i q u ’on I en û isse, le m on d e n ’e s t p as u n iq u e m e n t I gouverné p a r le s p rin c ip e s . I l s o n t ; su rtou t u n e n c tio n s u r l ’e n se m b le des

hommes g râ c e a u x q u a li té s d e c e u x I qu’ils re p ré se n te n t. I l s n e s é d u is e n t pas

la m ajo rité p a r le s e u l effet d e l e u r fro id e m ajesté.

Oû en s e r io n s -n o u s , s i M . C a rn o t I n’avait pas é té l e p ré s id e n t v o y a g e u r ,I tou jours p rê t à a l l e r p a r to u t r e p ré s e n te r I le G ouvernem en t a u p rè s d es p o p u la tio n s î ! C roit-on q u e s’i l s’é t a i t t e n u à l ’é c a r t

comme M. G ré v y , n o u s a u r io n s au ss i I fecilem ent tr a v e r s é la p lu s g ra v e c r is e

qu’a it su b ie la R é p u b liq u e ?Si le B ou lang ism e a é té v a in c u , c e la a

I été n o n -se u le m en t g râ c e à l a p ite u s e in ­suffisance d e son c h e f , m a is e n c o re à la la m odeste a c tiv ité d u p ré s id e n t C a rn o t qui a lu t té d e p o p u la r i té a v e c lu i . L’hom m e au c h e v a l n o ir é t a i t , p e u à p e u , e& cé p a r le C h ef d e l ’É ta t q u e le s c i-

I toyens des d ifie re n te s p a r t ie s d u p a y s I pouvaient ac c lam er.

I l y a eu là u n lo n g t r a v a i l p o u r re n d re I concrète l a R ep u b liq u e a u x y e u x d e la ! nation , e t n o u s e n re c u e il lo n s le s f r u its I dans n o tre s é c u r ité a c tu e lle .

Q ui p e u t sé r ie u se m e n t se p la in d re d e I ce que M. F é lix F a u re re s te fid è le à l ’a t t i ­

tude de son p ré d é c e s se u r ? S e u ls p e u v e n t le I faire des g en s an im és d ’u n e m alv e illa n c e I voulue e t des th é o r ic ie n s g r in c h e u x , q u i I p ré férera ien t n e p a s v o ir la R ép u b liq u e ' acclam ée, p lu tô t q u e d ’e n te n d re le s ac c la ­

m ations s’a d re s se r à e l le s à t r a v e r s u n homme qu’e lle a in v e s ti d e s a m a g is t r a ­tu re s u p rê m e ,.

DISCOURSDU PRESIDENT DE LU REPUBLIQUE

Voici le tex te du d iscours prononcé p a rH . Félix F a u re an banque t qu i a su iv i la rev u e de U ireconrt.

Je u ln e lea ofSeien étrangère qni lont met hétea. J ’eapére qu’ila ganteront en bos lO O Tenir dea manœnvrea de 18i>5. Je ma réjonii de Toir aupréa de moi d’émineota amia de la France.

Meuienra, les maBanrrea qoe nosa veooiiD de •nifre, la revne qni lea a eonretiDéea, aoelèvent dana notre eœar ona Joie patriotique et one légi­time émotion.

C’èat'iéi qa'abontiaaent. dans nne éclatante ma- nifeatation de paisaiDce, lea efforts d’oo qaart de ■iéele, la volonté que la nation a eue d’asaoeier t son idéal de firaternitè lea ezigeoceé da ph» impérieux dea devoir#.

Noua veuon# de voir, dana l'action, l'artillerie, le génie, la cavalerie: noua avoua admiré lea bril- laatea et aolidea qnalitéa déplojéea dana chacuoe de CM armea.

Noua avoua retrouvé daua noa régimeota d’in- (auterie, daua uotre iulaoterie de marine, dana noa bataillona de cbaaaeura, ches le petit troupier, eeà qnalitéa d'entraiu, cette gaieté dana la faügue, cette enduraoee,'ce reapect de la diacipline, qni tant de foia dounàrcDt la victoire à noa arméea.

l i a France pacifique, aûre de aa force, remet avec confiance aea deatinéea à la garde de aea fila.

Elle aait ce qu'elle doit de gratitude au général qui a dirigé cea maucenvrea, aux oflleieM de toua grade# et de tonte# armea qui, dé cea enfanta de la campagoe e t de la ville, de la chaumière e t du cbiteau, ont fait ai rapidement lea aoldata que noua venona de .voir.

L’officier a’eat fait véritablement éducateur d’bommea. Il a obtenu toua lea aacrificea en don­nant lui-méme-è-eeux-qu-il-eommande-l'exemple-dea vertu# militaire# e t en tenant lea regarda de toua conatamment élevé# veta ce but : la grandeur du paya.

Devant cea effort#, le gouvernement de la Ré­publique aent l’étendue de aea devoira. Sa plua chère aoilieitude eat acquiae à cette armée, qui eat la force e t la gloire de la France.

S'il eat un milieu od toua lea diaaeDliineota a’effacent, c’eat ici an aein de l’armée nationale.

Ici, loutea lea bonnes volootéa s'unisaeot, toutes lea ardeur# ae fondent, toutes lea tendreasea de la famille a’êlargisaent dana un amour unique : la paaaion de la patrie. ■

Oette armée que voua âtea n’est pas seulement pour la France nne garantie de sécurité e t de dignité: fbrte, elle reste la plus grande école de la solidarité et du devoir moderne.

C’eat i cette armes que vont noa affection# et la reooonaiaaancs de la nation, e t e'eat ep son honneur que Je lève mon verre I

ÉCH O S DE PA R T O U TI< a l o t d e o s n c c e s iB lo n o .

Le projet de loi relatif aux auceeaaiona, sur le­quel le ministre dea finaucea e t la oommiuion du budget aont tombés d'accord, porte lea modifica­tions suivantes :

1* Déduction des aneeeaaiona de tont le pauif anlbentique.

2* La déclaration du mobilier eat obligatoire d’après lea polices d’assurance on la valeur loca- live.

3’ Toute Société ayant un dépôt de valeur ap­partenant à no défunt ne pourra en faire la déli­vrance qu’après acquittement dea droits de anc- oeiaïon.

liO n o a v e l n n i f o r m e d e s f a c t e o F s ,L’administration dea postes fait en ce momeni

l’essai d’un noavel uniforme pour les facteurs.On paraît'déoidé è abandonné la tunique légen­

daire qui, tonjoura ouverte, était d’un assez désa­gréable aspect, pour la remplacer par un dolman bien foncé à liserés rouges, qui donne plus d’aise à l'employé et qui est beaucoup plus gracieux.

Les easais ont été fort bien accueillis par le personnel, qui sera muni de la nouvelle tenue — à Paris — an 1*' Janvier, pour aea étrennea ; mais en province les facteurs continueront à porter

longtemps encore cette tunique qu’on trouve ai disgracieuse et n incommode.

R en o n v can .La route de Liaieux à Livarot, en Normandie,

présente en ce moment, dit le Figaro, un curieux spectacle.

Le 10 du mois d’iwût dernier, lea pommiers bordant cette route, sur un asaex long parcours au sortir de Liaieux, furent dévastés par un ouragan de grêle des pins violenta. Certains grêlons pe­saient plus de 500 grammes.

Or, tous cea arbres, è qui la tempête n’avait pas laissé nne seule feuille ni un aepl fruit, ont depuis repoussé feuilles et fleura avec une activité extra­ordinaire, ai bien qu’i l'heure présente le passage, de l’orage dévastateur se trouve indiqué nettement

. par nne suite d’arbrea tout blancs de boutons frais éeloa.

U ne fem m e d e b ie n .M** Alfred Marne, venve du fondateur de la

oélèbre mai«on d’édition, vient da mourir subite­ment à Tours, é l'âge de plus de quatre-vingts ans.

D’une charité inépuisable, modeste et humble par principe, M"* Mime sera regrettée de toua ceux qui l’ont connue.

Grâce i elle, il n’y avait plua de pauvres i Tours, et son mari avait coutume de lui dire : « Ma pauvre vieille femme, Je te donne trois mille frimca par mois pour tes toilettes, et, le qninze dn mois, tu n’as plus le sou et tu es plua mal mise que ta femqie de chambre, -s

M** Marne avait été l’inspiratrice de la Société eu participatioa aux bénéfices de la maiaon: grâce i elle, chaque ouvrier à droit,,! soixante sua d'âge, à une pension de douse oenta francs, sans perdre le droit à sa part dans U participa­tion.

Quand M. et M** Marne célébrèrent leurs noces de diamant. 500.000 frsnca furent diNiFibnéa aux deux mille onvnera de la maison, i titra de gratification: certaina vieux ouvriers repurent Jusqu’à dix mille francs.

B ra v e c œ a r .Le père Harang e«t âgé de soixante ans ; il est

employé au bateau-lavoir Fasaler, amarré au quai Miehelet, i Lavallois-Perret : il se promène tou­jours en sabota. Lorsque, par hasard, quelqu’un tombe a l’eau, il Ôte ses sabota, fait ' le plongeonr^ et, lorsqu’il a ramené la victime de l’accident ou le désespéré sur la berge, il remet aea sabota, va sécher ses vêtemenU devant le feu ou au soleil, et recommence aa promenade, tranquille, attendant une antre occasion de as dévouer.

Ce brave homme a déjà accompli plus de cent sauvetages,

M. Rocher, commisuire dè police, voulut, sur la demande des habitants, avoir des renaeigue- ments sur lea diver* sauvetages qu’il a opérée.

— Ohl monsieur le commissaire, répondit le vieillard. Je ne m'en aouviens pas, moi... J ’ai fait mon devoir, n’est-ce pas? Eh bien, c'est tout ce qu’il faut.

Le commissaire de police n’a pu en obtenir autre chose.

U e m a s q u e d e l ’E m p e p e u r .Il paraît que le moulage original de la flgore

de l’empereur, exécuté quelques minutes aprte la mort de Napoléon par le docteur Antommarcbi et dont ou a à diverses reprises contesté l’authenti­cité, est aujourd'hui la propriété d’un citoyen de Mstamoros, Mexique.

Le docteur Aniommarchi, que sa vie aveutu- reuie avait conduit en Amérique, s’était lié d’ami­tié avec don Jusé Calleros, propriétaire à Guaua- cevia, petit village de l’état de Durango: event sou départ pour Cuba, od il mourut subitement, en 1868, il confia à don José une certaine quantité d'objate, parmi lesquels une malle. La malle, respeciée par le dépositaire, fut ouverte après son décès; on y trouva, outre nn lot considérable d'ouvrages scieniifi^ues, le plâtre précieux od étaient reproduits Isa traits de l’empereur.

Telle eat an moins la curieuse histoire que nous raconte le Soleil de U ai, gazette de Matamores.

liU p r i x d u t e r r a i n à U o n d r e s .Le terrain à bâtir est plus cher encore i Lon­

dres qu’à Paris Jagezvona même.Ces Jours derniers, uoe parcelle de terrain située

dans Lombard-Street, cité de Londres, au fond

lU B M IlO :s R V E H

Un jeune hom m e fort in te llig en t, nom m é Veroey, venait d ’ê tre condam né, p a r la conr d assises de Lyon, à v ing t an s d e travanx forcés, pour fabx e t esc roqueries,dans l ’exer­cice de ses fonctions d e no taire ; m ission de 10 i n d u i r e au bagne de Tonton av a it été Mniiée aux gendarm es Lancocbel e t MuUer. tM i 86 passait en 1841; à celte époque, les voitures cellulaires n ’ex istaien t pas encore. On tra ita it d ’o rd inaire avec u n m tdtre de poste, qui fournissait nne voiture ferm ée, un postillon e t deux chevaux, et, d e re la is en rolais, le condam né a r r iv a it a destination .

Le 5 septem bre, an {>etit jo u r , les deux gendarmes se p résen ten t à ia m aison d ’arrê t, munis de leu r o rd re d e tran sfert ; ils m etten t iM menottes à V eroey. lo i en tra v en t les pieds au moyen d ’une cha îne cadenassée, e t le font

m on ter dans u n e chaise de poste tout attelée, qu i attenda it d an s la prem iè re cour. Le p ri­so n n ier es t placé su r la banque tte du fond, e n tre ses deux gard iens, e t lo b rigad ie r Lan- cochet, après avo ir ferm ée ia portière, donné le signai an postillon ; la vo itu re s’éb ran le, et, sous un vigoureux coup d e fouet, les deux percherons p arle n t au g rand tro t.

La prem ière Journée se passa sans incident Verney éla it de Joyeuse hum eur e t racontait d e gaies anecdotes aux deux rep résen tan ts de l ’au to rité , qui se félicitaien t fort d 'avo ir un p risonn ier aussi g e n til. Le so ir venu, le pri­so n n ier souhaita uoe bonne n u it à ses deux gard iens, e t, peu de temps ap rès , on eû t pu e n te n d re on b ru it form idable d an s la voiture, p ro d u it p ar un trip le ronflem ent sonore.

Verney ne do rm ait pourtan t pas. Avec nne adresse incroyable, il dégagea ses m ains des m enottes, p rit d an s la poche du b rig ad ie r une

fietite clef attachée avec n n e ficelle, e t ouvrit B cadénas; quelques m om ents ap rès, les

pieds éta ien t lib res comme les m ains.Q uand la n u it fut tout à fa it n o ire , le p r i­

sonn ier, se faufliant comme n n e couleuvre, sa is it ia poignée en forme d e T , ouvrit ia

rirtiè re , sau ta à bas de la vo ilu re e t s ’en fu it toutes Jambes. O n éla it a lo rs e n tre A nnonay e t R om ans, A un endro it oû la rou te royale

côtoyait le Rhône. Veroey se dépouilla de sa g ran d e capote e t se précipita A ia nage.

Les deux gendarm es réveillés en sursaut, c r iè re n t au postillon d ’a r rê te r ; ils descen­d ire n t A leu r to u r , e t co u ru ren t dans la d irec tion du R hône; m ats em barrassés p ar leu rs grandes bottes à éperons, leu r bancal e t le u r fourn im ent, Ils n ’a r r iv è re n t s n r la berge qu’àn m om ènt oû V erney, nagean t comme on po is io a , é ta it dé jà a n m lllea d a fleu re ,

l is épau lèren t leurs m ousquetons e t en­voyèrent deux balles au fuyard , qui n e fut pas atte in t. Lancochete t M uiler, désolés plus qu ’oo ne peut d ire , d u re n t reb rousser ch e­m in e t faire leu r rapport. L e /m an q u e de surveillance é ta it é v id e n t; après u o e grave punition discip lina ire, ils fu ren t envoyés, le gendarm e M uiler en Afrique, e t le b rigadier Lancochèl, cassé de son g rade , dans la gen­darm erie coloniale, à la M artinique.

J e rev iens A Verney. Recueilli p a r des rivera ins, q u i le considéraien t com m e la victim e d ’un accident, il revêtit des habits de paysan e t gagna la Savoie. On le perd d e vue p endant on tem ps assez long. Comment vécut- il ? Comment se procura-t-ii d e l’a r g e n tf Nul n e le sait. Toujours est-il q ue , un m ois ap rès, il descendait, sous un faux nom , au g ra n d hôtel de l ’Europe, à M arseille; il é ta it vêtu en parfait gentlem an e t accom pagné d 'u n e riche valise am p lem e n tg a rn ie .A ta b le d ’hôle, i l fit connaissance avec un jeu n e hom m e de sa taille , de son âge, b lond comme lu i e t p araissan t ap p a rten ir au m eilleu r m onde. Après le d in e r , les deux jeu n e s gens a llè ren t a u G rand-T héâtre e t passèren t ensem ble une partie d e la nu it. Lorsqu’il re n tra d an s sa cham bre, Verney n ’av a it plus rien A ap -

f rendre s u r son Jeune com pagnon d e table.I se nom m ait de S ain t-A inaud; il n ’avait

d ’autre.s paren ts q u 'u n e vieille tan te fort rich e qui l 'a v a it élevé e t l'a im ait comme un fils. Il avait dû q u itte r P a ris a la suite d 'u n duel re ten tissan t, duel qu i avait coûté la vie A son adversaire . 11 a lla it s ’em barquer pour l ’Afrique, m uni de nom breuses le ttres de recom m andation ; il com ptait su rtou t s u r la

anr

d’ooe pstils coor, a été. dit la corraspOndtiot d'un de nos confrères, veoooe 86 000 fr. le mètre carré Il y en avait 57 mètres et le prix total a été de1.820 000 fr.

La samune dernière, nne société anonyme avait engagé des pourparlers aveo la couronne pour l’scbat d’an terrain situé dans Pall Mail, en vne de démolir les bâtiment# aetnellement existants et de faire eonslrnire an théâtre. Les représentants de la ronronne ont demandé un prix de 12 mil­lions 5u0 000 fr. 1’ c acre >, soit 4.046 mètres car­rés. Le marché n’a pas été conclu.

lie milliardaire chiuoia.Les milliardaires so n t! l'ordre du Jour, et plu-

aiears foi# la liste a été dressée, de ces heureux nabat)#, lesquels sont généralement Américains.

On n’a pourtant pas parlé de Li-Hung-Chang, le grand chancelier de l ’empire chinois, qui a tout l’air de tenir la corde. 11 est propriétaire d’immenses champs de rU et d'innombraliles monts-de piété, qui lui rapportent de fabuleux bénéfieea. De# centaines de serviteurs l’escortent et prévien­nent ses moindres désirs.

Li-Hung-Chang peut dépenser deux cent cin­quante mille francs par Jour.

lies mouches parlent-elles ?Un naturaliste américain étudiait dernièrement

le langage des singes ; un antre savant est en train de frire mieux encore : il eberehe à déterminer le langage des mouches.

Armé d’un microphone, il écoute pendant des henre# le tmnrdonnement de ces importuns insec­tes. Il a ainsi aeqnis la conviction que les mouches sdnt en possession d’un langage parfaitement dé­fini, Ce langage ne consiste pas, d'ailleurs, dan# leur bourdonnement habitnel, produit, comme on eait, par le frottement de leurs sites. Notre savant a perçu au moyen du microphone les tons mo> -«uffr par-LsquelB elles s’expriment.-Les mouche# ont l’onte d’une finesse remarquable, et, sans doute, elles euteudent aisément ces sons imper­ceptibles pour nos oreilles.

Il serait întéresBant maintenant de savoir ce qu’elles peuvent bien se dire.

I,a publicité À l’alcoolisme,j Une scène bizarre vient de se dérouler devant le tribunal de Birmingham ; à la barre se trouvait nn homme accusé d’avoir fait du scandale étant ivre : « — Pourquoi vous êtes vous pareillement enivré f demanda le juge au délinquant. — Ohl monsieur, répondit celni-ci d’un ton profondément convaincu, si vous saviez comme cette bière était bonne I s Le coupable, grâce à cet aveu si sin­cère, ne fui condamné qu’à une faible amende.

Mais, comme il sortait de la salie du tribunal, nombre de personnes qui avaient assislA à l’inier- roiiatoire le suivirent et lui demandèrent : a Dites-donc, od avez vous bu cette excelleole bière? Le condamné n’avait aucune raison de garder son adresse secrète : il la communiqua donc générensemenl à tous ceux qui l’en priaient et se trouva avoir fait ainsi une excellente réclame ans auieurs indirectit de sa condamnation.

Peut-être y a-t-il là un nouveau champ d’exploi­tation pour la publicité.

Enterré par conx'ictlon.S’il faut en croire les Journaux, le roman de

l’ffomme à l’oreille cassée fait encore travailler quelques imagiuatioDs. Il y a trois ans. un Ber­linois, fatigué d’une vie qui n’avait plus rien à lui apprendre, résolut d'en suspendre le cours et He revivre après nu siècle de sommeil; il décida n êtue sa femme à partHger son sort. 'Tons dniix construisirent une glacière perfectionnée et, aprè* avoir recommandé qu’on leur fit un peu de feu vera l’an 2000, ils s'apprêiaient à entrer dans leur frigorifique quand la police, qui fourre son nez partout, vint interrompre leur petite ezpé- riooee.

Un Américatu vient d'être plus heureux. Il s’ôtait persuadé qu’en réduisant au minimum l’oiygèoe inspiré, l'homme pouvait végéter indé­finiment et aana usure dans une torpeur voi*ine de le mort. Il fit creuser on caveau dans lequel nn mouvement d'horlogerie réglait l'introduction du gaz et projeta d’y passer une centaine d’snnéea Mais, par prudence, il tenta d'abord une expé rience pins courte ; il pria sa famille de l'enterrer danè son eavean, de semer des graminées snr la place e t d’augmenter progressivement le débit de

l’appareil lorsque le gazon aurait atteint tont son dAvelopperriènt' Ses héritiers se prêtèrent volon­tiers A cet essai ; iis atiendirent scrupuleusement que le rag grass eût poussé .ira et vigoureux, rendirent de l’oxygène au de eujtts, procédèrent â l’exbomalion e t conslatèrent qu'il ne restait plus qu’à substituer A l'herbe éphémère nn marbre définitif.

P h y l l o x é r a A l 'a i l .Le Journal espagnol cl Defensor de Gj-anarfa

raconte le fait suivant, qui se serait passé dans la région d’AIpujarra :

Le village de Vaior a longtemps fait une impor­tante exportation d’aulx aux Etati-Unis ét au Mexique principalement. Mais, c*b dernières' an­nées. ce commerce s’est trouvé paralysé e t l'em­barquement a été nul... Dans cette situation, un cnllivateur du cru, détenteur d’une grande quan­tité d’aulx dont il ne pouvait se défuire, eut l’idée de les enterrer au pied des ceps de vigne pbyl- loxéréa.

Quelle ne fut pas sa lurpriss, à l’époque du bourgeonnement, de voir ses pisnts germer avec force et sens apparence de maladie I En effet, le phylloxéra avait disparu e t la vigne donna une production superbe.

Un autre cultivateur, témoin du fait, suivit l’exemple, l'hiver d’après, et obtint le même résul­tat satifaisant. Pourvu que le vin de ces vignobles ne sente pas l'ail, su moins I

MADAGASCARL e Tageblatt de flerlin a envoyé A Mada­

gascar I explora leur WoiiTcomme correspoD- d ao t. Ce de rn ie r, qui su it avec une sympa­th ie visible rexpédilion , fait parv en ir A soo jo u ro al les nouvelles su ivantes :

< Le quartie r général de l'arm ée françai.se a qu itté A ndriba le 1(1 septem bre. Il a tte in ­d ra probablem ent Taoanai'ive le 30 du mois actuel.

< L asa n lé des troupes s 'est am éliorée, les hauts plaieaux é lan t plus froids.

< D après un b ru it non conllrm é, le pre­m ier m inistre des Hovas a fuit assassine r ses tro is sccrélarres pour leurs sen tim ents am i­caux â l'égard des F rançais.

< Tous les Européens sont accusés du m ême fuit. Ils abandonnen t, on m ajeure p a r­tie, T aiianarive. s

La dépêche du Tageblatt, su r Madagascar, donne quelques déluiis su r le com bat d ’Ao- d rib a , du,21 août, que les dépêches fran ­çaises on t précédem m ent annoncé.

A l’arrivée de l ’avant-garde française, forie de i.OOO hommes, les Hovas, au nom ­bre de 7.000, commandés par qu atre Anglais, o n t pris ia fuite.

Les F rançais se sont em parés d 'u n canon de fubricalion anglaise, ainsi que d ’une quanlité considérable de m uuilions e t de vivres.

Les Hovas on t incendié les localités en fuyant.

LA SO CIETEd e s l i a b U a t io n s à b o n m a r c b é .

Un Congrès des habilalions â bon m arché doit se ten ir le mois prochain à D onlcaux, sous la présidence de .M. Georges Picot, mem bre ae l'itistitu l. L’œ uvre pliilan lliro- pique d o n lil s 'ag it est des plus in iéressanies.

La question du logem ent es t une de celles qui touche au plus haut degré l 'av e n ir de la famille ouvrière. On sait que la cherté des lo ie rs , la v tolaliondes prescriplions de l'Iiy- g iétie ,son ( les deux g iaad s maux do l’Iiabila- lion du peuple Le.s plu.s lameiitable.s cousé-

auences en découlent au trip le point de vue e la san té, de la' m orale e t de la paix so­

ciale.La Société française des Ilah ila tions à bon

m arché s’est fondée le lendem ain de l'Expo­sition d'économ ie sociale e t en exécution d ’un vole du Congrès in iern a lio n a l, tenu à P aris au mois de ju ille t 1889.

L e gouvernem ent l 'a reconnue d 'u lilité publique, proclam ant d 'avance les très g rands services qu’elle es t susceptible de re n d re .

Deux m oyens s’offrenl, on le sait, p o n r am éliorer lo logem ent des travailleu rs. L’on consiste, comme on l’a fait déjà avec succès, A constru ire des maisons collectives A étages, offrant aux ouvriers te double avantage d^'aa am énagem ent absolum ent hygiénique e t d ’une réduction de loyer notable. L’au tre consiste , su ivant la com binaison adoptée pour la prem ière fois à Mulhouse, à cons­tru ire de petites maisons individuelles, affec­tées en propi e a une fam ille ei dont l'ouvrier peut deven ir p roprié taire par le paiem ent d ’annu ités rep résen tan t le prix du loyer e t l 'am ortissem ent. Ces deux moyens applica­bles su ivant les circonstances supposent la création d e Sociétés locales de construction .

Le but de la Société française des Habita^ lions à bon m arché e.si parlicu lièreroeot de susciier p a r toute la F rance la création da Sociétés do consiruclions, en fa isan t appel A l’in ilia tive des pairons, des ou v riers , dea parliculiers e t des capiialisles. D éjà, e lle a été assez heureuse pour fonder des Sociétés de ce genre à Saint-D énis, A Belfort, A La llocheile, à M arseille, A O ullins, etc.

Les logem ents ouvriers.Dans une précédente conférence q u 'il fai­

sait A Bordeaux, M. Georges P icot a dé jà expliqué les ravages que causaien t d an s nos populations ouvrières l ’in salubrité e t l e x i - guilé de certains logements.

c C’est, d isait-il, avec le prodigieux ac­croissement des populations u rba ines que la mal a exercé ses ravages. La g ran d e indus­trie a attiré en fouie des o u v riers ; e lle les a serrés contre l'usine Autour des v illes s’est élevée une ce in ture d ’a te lie rs ; les faubourgs des anciennes villes, jad is occupés par des habilalions clairsem ées e t séparées p a r les ja rd in s des m uraichers, on t été conquis p a r la m achine A vapeur; le b ru it dans le jo u r, Pentassflo ieiitJium ain-dnns la n u it, voilà fque sont le.s environs des a te liers e t m anu­factures De 600.000 âm es au com m encem ent de ce siècle, l'aggiom éralion p arisienne es t passée à trois m illions d ’âm es. De 800.000 en 1800, Londres a dépassé cinq m illions d 'âm es, c’es t A-dire la population de l ’Ecosse.

« Ces chilTres, loui énorm es qu ’ils soient, ne vous donnen t pas idée des faits qu ’ifB cachent. Ce n 'es t pas le nom bre qn i est elfrayant, ce sont les conditions m êm e dû logem ent. Vous ne pouvez pas con n a ître A Bordeiiux le mal dans toute son ho rreu r.

« J ’ai visité les logements ies plus pau ­v re s; il y en a de m auvais. Avec la popula­tion accrue, i l s se g â te ra ien t chaque Jour, si vous ne vous occupiez pas de leu r am éliora­tion, mais ils atteignent ra rem en t, Jusqu’ici, ce degré d 'h o rre u r que j ’a i vu A P a ris , que j ’ai constaté a Londres

< 11 y a , dans la capitale, â l 'h eu re oû je parle , des m illiers et des m illiers de fam illes qui vivent toute l'année dans une cham bre uni(|ue. i 'è re , m ère, filles et garçons, h ab i­tent péle-m éle, couclienl su r des paillasses, su r des am as de paille e t de chiffons qu'oD dresse le so ir ; les m édecins dem andent 14 m ètres cubes d 'a ir p a r ê tre h u m a in ; il n ’y en a pus la m oitié , pas le tie rs ; l’a ir n 'e s t pas resp irab le. C'est là que les enfanta sont m alades, que la m ère est a litée , quo l ’enfant v ien t au m onde. J ’ai visité ces tau­dis. C'est nn en fer pour le corps. C’est la perle des âm es. Les êtres qui y vivent s ’é­tiolent; les m œ urs s'y corrom pent. Y re n ­tre r le so ir est un effroi. Le m ari en re ta rde l'heure . Ëtonnez-voiisqu'il fuie son in té r ie u r I i|u 'il pi élére e n tre r chez le m archand d e v in î Non, iMessieurs, quand je sors de la cham bre uni<]iie, l'odorat e t le cœ ur infectés d e dé­goût, j 'excuse le m ari qui s’a ttarde , et ie lépéte, après celui qui a le mieux pprlé du fovcr dome.stique, avec M. Jules S im on : le logem ent hideii}: est le p o u rvo y eu r d u cabaret l »

Les elîorts de la Société française des H abitations d («ou m urc/(è on t été , du reste , couronnés do succès. Le m ouvem ent a com ­m encé en 1886, oû une m aison m odèle é ta it consacrée à cent familles ouvrières au cen­tre de Rouen. Il s'est continué dans nos p rin ­cipales villes.

Tous ces progrès se sont réalisés p a r l ’in i­tiative individuelle . L 'honneur en rev ien t en grande partie a M. Gi orges Picot e t â ses collaborateurs de la Société française des H abitations à bon m arché, qu on ne sau ra it

protection d u duc d ’A*^'\ son cam arade de classe, avec lequel U aTàlt été fo rt Ué au collège H enri i r .

Le lendem ain , de Saint-A m and v en a it de term iner une lettre pour sa tan te, lorsqu’il recula stupéfait A la vue de Verney, qui venait d 'en tre r. Ce d e rn ie r é ta it com plètem ent transform é : il s 'é ta it fait ta iller la barbe et les cheveux comme les portail son am i d e la veille, il s’é ta it acheté un pardessus de même couleur e t de m ême forme que ie .sien ; c’é ta it aussi la m êm e dém arche , le m ême p o rt de léte, incliné légèrem ent à gauche.

— Kh b ie n f d it Verney en r ia n t, quo dites-vous de la ressem blance?

— C’est su rp ren an t, d i t Sain t Am and. et, n ’é ta ie n t m es lunettes, on vous p re n d ra it certainem ent pour moi.

— O h l q u an t aux lunettes, quel que soit mon v if désir de copier mon m odèle. Je m ’en d ispenserai... A propos, mon c b e ra m i, pour­quoi vous hâte r d a lle r trouver vos B édouins? Je com pte faire un petit voyage en Ita lie et je vous em m ène... C’est un pays rav issan t, que nous n e connaissons n i l’un n i l’au tre , et, vous savez : < V oir Naples, e t m o u rir. » Si P argen t vous fait défaut, m a bour.se suffira largem ent pour d eux ... A insi, c’es t convenu, vous venez avec m oi...

— Au fa it, d it Saint-A m and; rinn n e me presse, j e vous rem ercie d e voire offre, mon portefeuille est suffisamment g a rn i.. Le so rt en est je té , nous partons ensem ble ... J e vais, loiii de su ite , ajou ter un post-scriptum à ma lellre. ^

Les deux geunes gens se se rrè ren t la m ain avec effusion; le so ir môme. Ils p a ria ien t pour l’Ita lie . Ils v isitè ren t succes.sivemeut Venise, F lo rence , R om e, e t a r r iv è re n t A Naples, Dû ils séjon rnèren t quelque tem ps. De Naples. ils passè ren t en Sicile, e t. après avoir v isilé P aïenne , ils se re n d iren t A se o - gllfitUÿ p iU te Tlllfi d û UKorel. O a lo a r a ta II

d it qu’il y avait là , avoisinant la ville , on rocher élevé, du haut duquel on av a it sous les yeux le panoram a le p lus m erveilleux qu ’il y eû t au m onde.

Le lendem ain, ils qu ittè ren t leu r hôtellerie dès l'aube , et, après une ascension de trois heu res, ils a rriv è re n t au sommet de la mon­tagne. Nos jeunes gens èla ien l hurassés de fatigue; m ais lorsqu’ils sc furen t reposés, ils se trouvèrent am plem ent dédom m agés. Le v e rsan t opposé A celui qu 'ils avaien t gnivi n 'é ta it au tre qu’un m ur d e g ra n it baigné par la m er. En réalité , le po in t du vue était splendide : d ’un côté, les riches campagnes d e la S icile avec leurs gracieux villages, leurs bouquets de bois e t leurs cours d ’ea u ; de l ’an tre , la grande m er, dont les lam es hou­leuses venaient se b riser contre les récifs, au bas du rocher.

La plate-form e su r laquelle ils se trouvaien t n 'é ta it qu’un roc ar id e , que peu t-ê tre nu l ê tre hum ain n 'av a it fouié av a n t eux.

Tout A coup, Verney se je tte su r S àin t- Am and, le terrasse, lui vole son porte-feuille e t le précipite du h au t des falaises...

Le coup fait, il m et une paire de lunettes qu ’il tire d ’un étu i, e t, a p a rtir du ce m om eni, il est Sainl-Amimd ; c’est son cam a­rade Verney qui a payé de sa vio son im pru­den te curiosité. Deux heures ap iés, le faux >ainl-Aiuanii a rriv a it A i’Iiôii h e r io ...; il san g lo ta it.... il s’arrachait les cheveux.

— Gourez v ite ..., peu i-é lre est-il temps ei'COre..., mon pauvre umi est tombé en bus du ro c h e r ...; je payerai ce qu ’il fau d ra ..., qu ’on retrouve au moins son corps.

P lusieurs pécheurs p a r tire n le n h âte ,co n ­tou rn èren t la m ontàgne e t m ontèren t dans len rs barques. Après de longues heures e t I •p rè i mille d u g e n , lU repportèreol le coipi j

brisé e t presque en lam beaux du p ré te n d a . V erney... Le so ir môme l'au torité m unicipale do Scoglietti envoyait au consul de F rance une dépôt he p ar laquelle elle notifiait la m ort accidentelle d ’un nommé Verney, don t elle donnait le signalem ent, e t su r lequel elle fournissait les plus exacts renseignem ents, (^ette dépêche fut transm ise p a r le consul au préfet du Rhône.

Le lendem ain, les obsèques du m alheureux Jeiino liomme eu ren t lieu, e t les habitan ts de Scoglietti furen t vivem ent touchés d e la douleur e t du désespoir d e l ’infortuné Sain t- Amand, accom pagnant son ami Jusqu’à sa d e rn iè re dem eure. Ainsi V erney é ta it bieo m ort, m ort légalem ent. J e vais m ain tenan t raconter l'odyssée de Saint-A m and.

I I

U n m ois après, le pseudo S aint-A m and a rriva it â A lger; m uni d e ses lettres d e recom m andation, il se présenta chez M .R ..., tréso rie r-payeur général, qui l’accueillit avec bienveillance e t lui donna un emploi dan s ses bureaux. M. R ... ne tard a pas A reconnaître que ce fils du fam ille, actif, in leiligent e t plein de re.ssource.s, ét.ilt un employé d e pre­m ier o rd re ; au.ssi après un stage re la live - ineiit iru» court, il le fit nom m er payeur A .\léd< ail.

Lo choix de ce poste comblait les souhaits de Saint-A m and, car il retrouvait là son ancien cam arade de collège, le due d ’A****, qui com m andait alors le cercle.

Vicio» JO IT ,

$uivnj.

Jv-*.

Page 2: VütA COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_22_MRC.pdf · la force et la gloire de la France. S'il eat un milieu od toua lea diaaeDliineota a’effacent,

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tro p féliciter d 'a ro ir ai l a i ^ m e n t cootribiiô à ta paciacaüon ao c ia tep ar l’am éliora tion do foyer.

NOUVELLES M ILITA IRESIjes ordonn ances.

Dèa la réu n io n , sous tes drapeaux , des co n sc riu de la classe <894, on appliquera unen o u T elle instruction re la tive à la déiU gnation e t à rin s irac tio n des soldats ordon­nances pour les officiers m on tés d e l ’in fan­terie .

Les hom m es re connus ap tes à celte fonc­tion sero n t choisis, chaque année , & raison d e v ing t p a r rég im ent e t p a r bata illon de chasseurs, m ais seu lem ent après qu a tre mois de serv ice effectif.

La d u ré e d e le u r stage sera de six sem aines e t ils se ro n t in s tru its , de préférence, dans les rég im ents d e cavalerie où *ils appren­d ro n t a soigner, à p anse r les chevaux e t &

a tten d a n t fe vétérinaire.O n perfec tionnera ensu ite leu r in struc­

tion éq u estre p o u r d 'au tre s services.

GHfiORIQOE LOCALEV I L L E D E S E N L I S

R e n trée d e s C lasses.

L e M aire d e la V ille d e Senlis, officier du H é rite agricole,

D onne avis aux hab itan ts que la ren trée des classes d an s les écoles com m unale au ra lieu le M ardi t** O ctobre.

A cette occasion il est rappelé aux in té­ressés que la loi d u S8 m ars <88é à rendu l ’instruction p rim aire obligatoire, e t qu ’aux term e s de l’ar iic le 7 de lad ite loi, te père , le tu te u r ou le patron de tout enfant de 6 à 13 an s es t tenu d e fa ire savoir au M aire de la com m une s’il en tend faire d o n n er à l 'e n ­fan t l'in s tru ctio n dans lu fam ille, ou dans u n e école publique ou pi ivee.

E n conséquence les déclara tions seron t é fa ire im m édiatem ent a ia M uine :

1« P o u r tous les en fan ts qu i, ayan t a ttein t l 'âg e scolaire, n ’on t pas encore été adm is d an s une école publique ;

2* P o u r ceux qui changera ien t d 'école â la re n tré e prochaine.

yo E t pour ceux qui dev ra ien t recevoir l 'in s truction dans la fam ille.

F ait â rU éiel-de*V ille de Senlis, le 22 sep­tem bre 1895,

Le Maire,P . Cagny.

Œ uvre d e s B le s s é s m ilitaires(C roix-H ouge française).

M. H ervaux, ad jo in t e t président d e l'O r­phéon de S en lis, a rem is a Ouibourg, p rô s itfen teT le-la-S oc iô té -des-b lesses m lli^ ta ires (C roix-Rouge française), ia som me de 86 francs, p rodu it d ’une quête faite p a r les jeu n e s gens de l'O rphéon, au prolil des blessés e t des m alades de M adagascar.

Celle som me sera envoyée au Comité cen­t ra l d e P a n s , pour ë ire distribuée aux con­valescents de ia guerre.

T entative d e vol.Morte de peur.

U ne m ystérieuse lenlaiive de ro i, don t les conséquences on t été bieu déplorables, a eu lie u d a n s la n u it du 12 au 13 couran t, en la

. belle propriété récem m eut constru ite roule de Grepy e t habitée par M. Gaume, ancien officier, m ais ac tueliem enl en voyage.

Cette vaste dem eure, isolée au bout de l'av e n u e , faisant presque face à la gare de SiA.lis, av a it, ta sem aine d e rn iè re , pour un iq u e gard ien une dom estique ùgi'e d 'eu - v iro u 30 aus , nom m ée Aiiiie-Marie Quéiuard.

Jeu d i 12, vers m inuit, deux iiniividus, c ro y an t très probabieuieiil lu maison tout a fa it déserte , escaladèrent la g rille donnant su r la rou le, e t I un d'eux vint essayer d 'ou­v r ir la porte de la cuisine. La gard ienne, ayan t en tendu du b ru it, ouvrit sa fenêtre : e lle v it les deux m alfaiteurs. « Gao luites- vous ic i ? » leu r c r ia - te l ie . N obtenant au­cu n e réponse, elle ajouta : « Je vais appeler m on m aître » Et, crian t aussitôt ; a Mon­s ie u r! M onsieur I de>ceiidez vite avec votre fusil I » Les deux escarpes n 'attend iren t pus; i ls escaladèrent de nouveau lu grille et dis­p a ru re n t dans la nu it.

Mais la pauvre dom estique, qui avait m o n tré tan t de sang-froid e t de virilité au m om ent du danger, eu t une terrib le réac­tion . Comme elle é ta it dans l’àge critique, le lendem ain elle du t p rendre le lit ; la m a­lad ie lit de rapides progrès, et, m algré les soins em pressés du docteur P au th ier, la pauvre femm e expira le 17 courant, vers deux heures du soir. Sun inhuinaiion eut lieu dès le lendem ain, à cause de la décom­position précipitée du cadavre.

L a fray eu r éprouvée par cette innlhcu- re u se victim e, a la su ite de la tentative cri­m inelle des doux m alfaiteurs, avait été la cause de cette prom pte m ort, qui a vivem ent ém otionné tout le voisinage.

Ajoutons que ce n 'es t pas la pré in ière fois que cette maison est, de la p a rt de» rôdeurs de nuit, l'objet de coupables im iia tiies ; pur tro is fois d iifcrenics, le Ut èleciri<]ue de la sonnette d 'uvcrtisseinont u étu coupe. Ce III n 'av a it pas encore etc roiabii dans la nuit du 12.

Une chaîne do m ontre en or a ôté perdue à V illeveii-Seiilis. P riè re de la rapporter au Comm issaire de police; il y au ra bonne re ­com pense.

ETAT CIVIL DE SEN LIS ^d u U a u 2 1 septem bre 1893.

Naissances.16. Thom as (A gathe-A lbinc-Em llienno), rue

du Faubourg-Sainl-M arlin .19. Zarione(A D toinetle-iIyacint}ie), rue S t-

U ilaire .Décès.

47. M“ * M éheut (A nnc-M arie). veuve do M. O iièm ard, 43 ans b mois, route do Crépy.

18. Thoiiia.-» (G eorgos-Paul-Alexis), 1 mois17 jo u rs , place de Lavariinde.

19. F auchart (V vonne-M arcollo), 1 a. 11 m .,ru e Vieille-do-f’aris.

20. M“ * Bejot\.V Ictorino-Soplilo), veuve doM- Lecterc, 87 an s 6 m ois, rue de la H alle .

20. M. Lorin (Léon-Viclor), m archand bim -belotier. 45 an s ü mois, rue iiellon.

21. M. Lefébvre (Loui.s F rédéric), p roprié­ta ire , 76 ans , ru e Saint-lM erre.

P ublica tions de Mariages.U . Landry (Louis), m anouvier, dem eurant à

S en lis, e t m aaem oiselie Rudault (Augus- liOé), m ao o u rriè ré , dem eurant & Senlis.

H. N ézei^ue (A nto ine), cavalier au 2* h u s­sards A S en lis, et m adem oiselle G arrigue (M arie), fem m e d e ch am bre , dem eu ran t a ValrouQé (L o t), e t précédem m ent à P aris.

H . Levasseur (L éon), garçon boucher, d e ­m euran t à S en lis, e t m adem oiselle T ro - la f t (V ic torlne-Félicie), sans profession, dem euran t & C répy-en-V atois (O ise).

M. V anderpoorte (L uc ien -P au t), c h a rre tie r, dem euran t à N eufm outiers (S e in e -e t- M arne), e t m adem oiselle W arin el (José - p h in e-Ju llie tte ), b lanchisseuse, dem eu­ra n t à Meaux (S eine-et-M arne), e t p ré ­cédem m ent â

lauem oiseiie , t e \ blanchii t (Seine-et-M i S enlis.

Mariages.(N éant).

P o l l o e e o r r e o t l o n n e l l a d e S e n l l e .A udience d u / J septem bre é895.

M. Pabmbntisr, juge , p résid e l'audience. M. Cubvalibb, su b stitu t, occttne Je si^ire

ù u m in is tè re ptîffiic.Coups vo lo n ta ires . — P inson (A rth u r-

V ictor). c h a rb o n n ie r à G ouvleux, deux mois d ’em prisonnem ent.

E vra rd (O scar), 30 ans , po in tie r à C reil, 16 fr . d 'am ende.

M igniére (L é o n ), dom estique â S en lis, 16 fr. d 'am e n d e (Loi Béreuger).

M iilard (A rm aniine-L éopold ine), veuve Rem y, 38 au s , m anouv iiére â V illers-S ain l- P au l, 16 fr . d ’uioende.

Dambry (E m ile-D om inique), 19 ans , m a- n o uvrier â C hantilly , 25 fr. d 'am ende.

Aubin (O iogéne), 20 ans , e t D uray (V ital), 22 an s , m auouvrie rs â B alagny-sur-T hérain , le p rem ie r 30 fr. d ’am ende, e t le secoud h u it jo u rs d ’em prisonnem ent.

Chasse. — H ébert, 61 an s , berger à R aray , 30 fr . d 'am ende.

F lo ren t (V ic tor-E m m anuel), 26 ans , m a- nouvrier, sans dom icile, q u atre mois d ’em ­prisonnem en t e t 100 fr. d 'am ende.

Pêche. — W atiau (G eorges), 18 ans , bate­lie r a .Vlériel (Seine-et-O isu), 23 fr. d ’am ende.

R énaux (V ic torien), 34 ans, m arin ie r a B éthune, 30 fr . d 'am ende.

Vol d’u n e m o n tre . — D elaruelle (A rthu r), d it M erlan, 1 3 a u s , m a n o u v rie ra P o n t,d é jà condam né pour vol, l'est encore au jou rd 'hu i en deux m ois d ’em pi isouuum eut, pour sous­traction d 'u n e m ou lre au préjudice du sieu r O zaune.

Le bénéfice d e la loi B érenger, qui lui avait été accordé dans lu p rem iè re condam ­n atio n , lui e.'l en levé, e t il dev ra su b ir si­m ultaném en t les deux peines prononcées.

. Vagabondage. — D em arquet (Je an -B ap - tiste ). 72 an s , qu inze jo u rs d ’em prisonne­m ent.

P o rt d 'a rm e prohibée. — F o restier (Amô- dée ), 33 an s , m auouvrie r à M orlefonlaine, e s t cundainné en 16 fr. d ’am ende p o u r port d ’arm e prohibée .

B ris de c lô tu re . — Theisse (P h ilip p e - J e a n ) , 19 a n s , tréQ leur à C re il, 16 fr. d 'am ende.

C oups vo lo n ta ires . — Leclerc (Amélie- A ugusifoe), fem m e Roger. 42 an s , m énagère a N aiiteuii, 23 fr . d 'am ende.

Lucel (E ugène), 21 uns, m anouvrie r â Rosières, 25 fr . d ’am ende.

Vol de lap ins. — Lesueur (U rsine), femm e Believille, 59 an s , m énagère à 'F re sn o y -la - R iv ié re, e s t condam née en six jo u rs d 'em ­p risonnem en t pour vol de lap ins au pré judice d 'h ab itan ts de la com m une.

H l a r e h é 4 e 8 e i i l i sDU MARDI 17 SEPTEM BRE 1895.

i l '• quai. 2« — 3* -

Seigle..................Avoiue.

l'rl*100 kit. i'hect. l'hecl.

la 95 76 '3 i-5n 15 74 )H \51’) ’é5 72 2 409 » 74 « 6.=)

n »» 44 7 50[6 »■ 42 6 70

H., 0,25c Id.Id.

SauB var B., 1 fr.

Id.

Prix du Pain du I illane.. . 0,31 le k.^Sana var. 10 ail 30 Sitpi jUiB-blauc 0 20 — | Id.

Farine : les 100kitog.,2âfr, 02. — Sans variation.

La Pasteurisation du sol.L’agricu lteu r qui veut p ro téger .ses récoltes

— l'h o rticu lteu r qui lien t à sauver ses plantes— le m araicluT qui veut assu rer la levée de ses sem is e t la protection de ses légumes, do ivent pa.ffCHn’se r le sol, pour dé tru ire ou faire fu ir les vers, cou riiliiéres, insectes, e t en général lous les ennem is des récoltes tou­jo u rs à l'airùt.

Avec VOccidine on pasteurise le aol sans n u i ie a la végétation.

L’ag ricu lteu r doit la m élanger à ses fu­m iers dans la propoilioii de 2 a 3 pour cent.

L 'h o rlicu lleu r do it l'inco rporer a ses ter­reaux et à lu te rre de reinpoiage.

Le m ara îch er doit l 'assim iler au sol A ra i­son d ’uue poignée p ar m ètre carré lors do ses sem is, e t en la rép an d an t jud icieusem ent, assu re r une zone de protection au tour des p lan ts â sauvegarder.

L 'O ccidine est avan t tout un an tisep tique, un insecticide e t un iii.sociifuge— elle an é an ­tit le germ e dans l'œ uf dos insectes m alfai­san ts, elle lue le ver blanc, la coarlilliére, les vers gris, cloportes, fourm is, limaces, etc.

Elle ass.iinit et nettoie le sol.En un mol elle le pasteurise.

DEPOT DE L’OCCIDINE 36, R u e üe TniîviSE, PAULS

à U Société tiéuérile de ProJuits |*0Dr l'igrieullare et riodustrie.

Le sao de 50 kilog, ; ONZE FRANCS

Arroudissement de Senlis.B ln in c o u r t ,

N um éros gagnants de la Tombolatirée

49 280 C.305.1 327 73267 31.5 71082 31!) 77991 377 785

125 423 7!)9151 .50!) 823219 529 8:12228 (KHJ 8312-16

u n d i 10 couran t.13G8 1.553814 1088

866 1118 881 1174 887 l22f)918 12;U)938 1240

1001 129;' lO lü lllO .i l-ÏHo 1081 1356 1511

,8201890

C lin n l i l ly v »Parm i les ra res académ iciens qui assis-

laiont à la d ern iè re séance de l'In s titu t se trouvait io duc d'Auniale, re n tré A Paris depuis quelques jou rs, venant d ’Amhoiso. On sait que le noble duc était allé a Amboise p rendre ses m esures, en vue de la Iransfor- mution du châleati q u 'il a l’intention de m ettre â ia disposition de quelques-uns de sesancieQ scom pagoonsdesguerre& d’Afrique,

S u ivan t le ré su lta t d e l'enquôte ouverte su r le vol com m is chez M. F ourè , re s ta u ra ­te u r à C han tilly , p a r le je u n e A uion e t.u n inconnu , il a été é tab li qu 'A nson e s t re n tré chez son pAre, m archand d e v in s , ru e du C ardinal-L em oine, n ” 31. â P aris , auquel il avoua la faute don t il.s’é ta it re n d u coupable P u is il a fa it cbnnaU re le nom de son com­plice, un nom m é L ... , m anouvrie r & C han­tilly. Après cette révélation , ce d e rn ie r a aussitô t été m is en é ta t d 'a rres ta tion .

L ... e s t e n tré d an s les déta ils d e ce vol d an s le tiro ir-caisse d e M. F ouré , en la so irée d u 15 couran t. 11 ajouta qu ’après avo ir fa it le coup, tous deux fréquentèren t .quelques auberges d an s la v ille ; pu is Ils avaien t p ris le tra in de 10 h . 28 p o u r P aris, où ils Q rent une noce com plète. L ... était re n tré le lendem ain , Id gousset v id e e t la té te lourde.

Voilà un exploit fo rt peu honorab le 'qu i n 'a gu ère en ric h i les au teu rs, e t qu i, au ' con- tra ire , le u r a ttire de forts désagrém ents. * '

L ... 'e s i ü ’uoe bonne fam ille e t ne s’é ta it

a m auvaise cbm pagnie seu le l'ava it conduit & p artic ip e r â une m auvaise action don t ii se re p en t au jo u rd 'h u i b ien am èrem ent.

Le 16 couran t, à son re to u r de la prom e­n ad e , p en d an t laquelle son cheval s'éluit fortem ent contusionné con tre uii a rb re , le pa le fren ie r H arring tôn , âgé de 16 an s . fut battu p a r sou patron , con tre lequel le jeu n e garçon po rta plainte.

P rocès-verbal a été dressé co n tre l ’en - tra in e u r.

C r e i l *Le B anquet

de la Com pagnie des sapeurs-pom piers des Forges de C reil.

M ardi d e rn ie r, avait lieu à Sen lis ^uae in téressan te cérém onie. D ans sa charm ante proprié té , M. d e Moras, d irec teu r dos Forges e t T réflleries de Creil, av a it inv ité tous les m em bres de.-la Compagnie de sapeurs-pom ­piers nouvellem ent recru tée parm i le per­sonnel d e son étab lissem ent, e t leu r offrait un banque t.

A rrivée le m alin , la Compagnie, ayant à sa téte MM. R eichliu , sous-lieu lenaut, et A rnould, sergeul-m ujor, se réu n issa it dans le parci où é ta it servi le v in d 'h o n n eu r.

u n superbe bouquet é ta it olTerl à H . de .doras, e t MM. M aire, caporal, e t Lebrelon se fa isa ien t, en excellents term es, auprès du D irecteur, les in terp rè tes des sen tim en ts de tous le u rs cam arades.

A la lin d u banquet, u n e su rp rise agréable a tten d a it les convives : un d rapeau letir ét<iil offert au nom de M°>* d e Moras, e t l’hono­rab le m aître dq m aison, en le p ré sen tan t à M. Jacquet, caporal-fourrier, d it com bien il é ta it heu reux de le rem ettre â celle Compa­gnie qui form e comme u n e e lite parm i los tra t a illeu rs , e t s 'est dé jà fa it re m a rq u e r par la correc tion de sa tenue , la précision d e ses m anœ uvres, b ieu qu 'e lle com pte â peine deux m ois d 'existence.

Il exp rim a le vœ u qu 'e lle soit toujours p rê te a m arc h er lorsqu’il s 'ag ira de porter secours a des concitoyens en danger, e t de- m eure d igne de ses é iiiules des p ays envi- roQ uants. D ans un langage élevé, il rappela les idées don t le d rapeau est i 'expression , et le devo ir pour tous d e fa ire l ’union autour de qe sym bole de lu patrie .

Ces paro les, prononcées a rec ém otion, fu­re n t accueillies p a r des applaudissem ents chaleureux e t unanim es.

M. G aillard avait été gracieusem ent invité à la cérém onie p a r M. de Moras, qui lui'porla un toast en term iuau t son d iscours; après quoi M. M aire, au nom de la Compagnie, adressa quelques mots de b ienvenue a notre député, oelui-ci répond it en ex p r im a n t'sa vive satisfaction d ’assister à cette réunion de trava illeu rs où n e cessait de ré g n er une aussi frunclie cord ia lité , de pouvoir rendre un public hommage au dévouem ent éc lairé du ch e fd ’u s iu eq u i, non conten t de consacrer son activité à la direc tion d 'u n des plus grands établissem ents industriels de la ré ­gion, considère comme un devoir social d 'ap ­porter une affectueuse sollicitude a la sauve­garde d es iü lir è ts m atériels et m oraux de son nom breux personnel. De telles pratiques, a-t-il a jou té, si fécondés en salu taires exem ­ples, sont dignes des p lus g rands eloges, et, pour l’av e n ir de notre dém ocratie laborieuse, il est a souhaiter vivem ent qu 'eilcs soient encouragées partout comme elles le m ériten t.

M. G aillard coiiiplim enfé ensuite les sa­peurs-pom piers pour leu r belle a llu re mili­taire , qui les iera it p re n d re aisém ent pour de vieilles recrues. En te rm in an t, il les encourage à m ain ten ir e t à développer de plus eu p lus parm i eux l’esp rit de so lidarité e t d ’um ou . i l propose de po rter un toast à .M e t M™* de Moras, e t il b o ita ia prospérité de lu Compagnie de sapeurs-pom piers des Forges d e Creil.

Tous ceux qui on t pris part à celle fête de fam ille en conserveront certainem ent le m eilleur souvenir.

Un en fan t sourd-m uet, âg é de 8 ans , Ju les R ouzet, a é té , d an s la m atinée du 18 sep­tem bre, l'onversé dans lu l ue p a r une voiture. Il eu t le pied gauche fortem ent contusiouuê, m ais heu reusem en t sans fractures. M”>* T ir- iel, sage-femm e, lui donna les p rem iers soins a l 'uubergo D elattre, où il avait été trans­porté en a tten d a n t l’arrivée du docteur.

L 'uccideut n ’au ra pas do su ites graves ét quelques jo u rs de repos sulliroiit pour le ré­tab lissem ent de ce pauvre déshérité de la nature .

Gi*ép^’-ea>Vnluis.Mardi d e rn ie r, vers m idi, le nom m é Tri

quel, âgé de 5U ans, maçon, v in t réclam er dus eiiets u su femme, don t il est séparé de­puis le m ois d 'av ril d e rn ie r. Celle-ci v il avec ses six eiifaiiis. E tan t un peu pris de boisson, T riquet lança de la lu e une série d 'in ju res Contre sa teinine, ce ijui lui a ttira d ’abord un pjoces-vorbal pour tapage public in ju ­rieux.

Le lils T riq u e t (F ornam i), âgé d e 20 ans, sortit a lo rs , e t les deux hom m es s'em poi­g n èren t, se ro u lèren t e t se po rtèren t m u­tuellem ent des coups de poing.

Cette scène scandaleuse p rit Qn p ar l 'in ­tervention des tém oins, e t T riquet père, fort m alm ené, a lla déposer une p lain te contre son lils, ce qui n e peut qu’accentuer la désunion de cotte pou exem plaire famille.

G l a i g 'n e s *

Nous apprenons la m ort du vicomte G aétan d e Chézetles. d rcédé eu son do­micile, à P aris, ru e F a b u rt.

Un service au ra lieu lundi 23 seplem - h re , â m idi, à l'eglise S a in t-P ie rre du G ros-Caillou, à P aris. Un second ser­vice e t rin liu in iition se feront à Ghiigne.s le m ardi 24 septem bre, à onze heures e t qu art.

Les personnes, qui n ’au ra ien t pas reçu de le ttre d 'inv ita tion , sont priées do considérer le présent avis comme en ten a n t lieu.

On nous éc rit :D ans un d e vos d e rn ie rs num éros, vous

avez rapporté l’accident a ir iv é â M. Maxime B ontem ps, eqiployé au chem in d e fe r, en c u ra n t le pu its d e la gare.

C’e s t p a r e r re u r que dans ce t a r tic le il est ind iq u é q u e le sauvetage a eu Üeu p a r ies- so ins des cam arades d e fa victim e, c a r c’est b ien grâce au courage de H. F rançois Le­su eu r, che f-can tonn ier, lequel e s t descendu d an s le pu its im m édialem enl, e t avec l’aide des personnes accourues à ses appels, que H. B ontem ps a é té rem onté.

D u v y *Le nom m é D Agé de i i ans , ch a rre ­

tie r, a été récem m ent l'ob jet d 'u n procès- verbal d e gendarm erie , sous l’inculpation d 'ou trage public â la pudeur.

M ontataire*D ans la so irée du 16 co u ran t, le sieu r

B ouchinet, o u v rie r d ’usine, es t venu frapper « j u i n

Lefèvre, en vociféran t des in ju res contre lui,

fiuis il a lancé ia p ierre d an s la croisée de a ch a m b re à coucher. Un ca rre au vola en

éc la ts ; a lo rs Lefèvre/sortit, m ais l ’agresseur n e soufflant p lus m ot, re n tra précipitam m ent chez iu i e t éte ign it sa lum ière.

S u r la p la in te de Lefèvre, procès-verbal a été dressé co n tre Bouchinet, qu i oppose à ce tte accusation les dénégations les p lus absolues.

IVeuIlly-en-Thelle*Com pagnie an o n ym e d u ch e m in de fe r

de B ea u m o n t d H e r m ^ .R ôsnlta l d e l ’année 1 8 9 i.

Cette ligne d 'in lé rè t local, en exploitation depuis le 10 m ai 1880, é tab lie à voie d ’un m ètre d e largeur, est d 'u n e iongoeur de 3 1 k ilo m .2 4 1 .

Le m atérie l ro u lan t de la Compagnie com­porte 4 locomotives, 8 voitures d e voyageurs .(4 m ixtes de l'* , 2* e t 3* classe, 2 mixtes dp 2* e t 3* classe e t 2 d e 3* classe), e t 59 wagons à m archandises.

La vitesse des tra in s d e voyageurs es t de 26 kilom ètres à l ’h eu re e t celle des trains d e m archandises-voyageurs es t de 15 k ilo-

Nuus ad ressons à la famille du vicomte de Chèzellos, si hautem ent eslim éedans lepays, l'expressioû de DOlie sincère condoléance.

Le nom bre des voyageurs à place en tière a été pendant i 'ao u e e 1894 d e 55.315, en légère d im inution d e 537 su r 1893, où il av a it été d e 55 .882 ; m ais il n 'e n résu lte aucun pré judice s u r les recettes, qui o n t au con tra ire augm enté d e 10.966 fr . 55 su r1893, grâce aux voyageurs â p rix réduits.

En effet, le chiffre des voyageurs â dem i-place e t à abonnem ent, qui é ta it de 5.798 en 1893, s’es t élevé à 8.968 en 1894, etce lu i des voyageurs avec b ille t d ’a lle r e t re tour, qui en 1893 é ta it d e 66.738, e s t en 1894 de 69.400.

A propos des bille ts d ’a lle r e t re tou r, on constate d ’a illeu rs un acci bb sem en l continu. Ceux-ci é ta ie n t de 56.488 en 1892,66.738 en 1893 e t 69.100 en 1894.

Si ou exam ine l'in flaeoce du ta r if su r la p roportion des classes de voyageurs, on reconnaît qu 'en 1894, su r I.OOU voyageurs, il y en a eu 15 e n 1^ classe. 64 en 2* e t 92 i en 3*.

Le iraû c des m archandises en grande v ilessea su b i une dim inu tion , d e 1893 a 1894.

Le poids des m essageries es t descendu de 1 402.301 kilog. a 1.235.972.

Le p rodu it du truffe eu petite vitesse, pour l'an n é e 1894, es t égalem ent en délicii de 8.616 fr . su r celui de 1893, d e ja e n d é llc i ld e 2.269 fr . 20 su r celui de 1892.

Cet. abaissem ent de recettes e s t dû en g ran d e partie à la réduction du traûc de la station d ’E rcu is, qui a vu d ispara ître ses expéditions régulières d 'a rg ile à destination de la briqueœ rie d e P ersan e t don t les r e ­cettes de petite vitesse on t d im inué de ce chef, d e 7.000 fr. environ .

C 'est donc du transport des voyageurs e t des m archandises a grande vitesse que la Compagnie lire les principales ressources de sou exploitation.

Eu résum é lu Compagnie a eu , pour l’année1894. 65.970 fr. 44 de bénéfices, les recettes ayan t été de 157.784 fr . 33 e t les dépenses d e 101.813 fr. 89.

P la i l ly .Le garde cham pêtre Biet faisait sa tour­

née, le 18 courant, vers deux h eures de re­levée, lorsqu’il aperçut un é tra n g er qui chercha it querelle aux passants, p rès de la fontaine com m unale. L 'individu s ’é ta it môme colleté avec le garçon boulanger F reno t. Le gard e voulut m ettre l’inconnu à la ra ison , m ais il en reçut une votée d ’in ju res, de me­naces et de coups de poing. N éanm oins, ce forcené fut en tia in é au poste où la gendar­m erie v in t le cui-illir; c’est un nommé Burdou, âgé de 35 ans, bouvier, sans dom i­c ile , natif de F lailly .

P o n t- S a in t c - M a x e n c e .M. Eugène V usseur, hu issie r-p riseu r à

Pont-Sainie-.M axence, a prêté serm ent de­vant te T ribunal d e Senlis le 14 septem bre couran t, on qualité de successeur de M. Po- tencier, hu issie r â Ponl-Sainte-M axence.

P p écy * su r* O iae ,M ercredi on t eu lieu à P rôcy-sur-O ise, au

m ilieu d ’une assistance nom breuse e t re ­cueillie , les obsèques de M. M ennossier, an­cien m aire de celte com m une, m ort à l’âgo d e .78 ans, des suites d ’un mal don t il avait d é jà subi l 'an n ée d ern iè re les attein tes, et d on t sa robuste san té sem blait devoir long­tem ps encore con ju re r les effets.

D ans le trajet de l’église uu cim etière, les cordons du poêle éta ien t tenus p a r MM. Félix H eunegtiy, Masson, Levaire et tffievalier. La Société do secours m utuels de Précy, dont M. M eunessier é ta it m em bre, accom pagnait le ch a r lunèüre.

Le deuil était conduit par le fils e t le petit- fils du défunt. O urem uiqua it dans le cortège MM. Charles Pécourt, conseiller honoraire a la Cour des Comptes, G aillard, député, Coquairix, conseiller d ’arrondissem ent, p lu ­sieu rs m aires des com m unes voisines e t un g rand nom bre d ’am is qui ava ien t tenu à v en ir apporter à l'honorab le fam ille de cet hom m e de b ien , l ’expression de leu rs regrets e t de leurs sym pathies.

S a in t ia e s *Mardi 17 septem bre, les allum ettières e t

allum ettiers on t fa it une collecte, qui a pro­du it 34 fr. 45, pour p o rter secours â un de leurs cnmarade.s, Leinaire (S évère), m alade depuis six mois, san s ressources avec trois en in riis , e t coinplôteineut dans l'im possi­b ilité de travaille r.

Un bon point a ces braves gens qui ont donné là un bel exem ple de charitab le soli­darité .

HuiDt-l.cu-d’E8 9«pcnt.O n nous inform e que M. E clancher, l’ho­

norab le m aire de Saint-L eu-d’E sseren l, vient de romeUre à la Compagnie des sapeurs- pom piers do cette com m une, la somme de deux cents francs, en m anifestan t le désir qu ’une somme de cinq francs soit rem ise à chaque pom pier, en récom pense du zèle que chacun d ’eux a déployé en com battant i 'in - cend ie qui s'est déclaré dans aon Im m eable l« i l A9l)il d e r n i e r ,

L a Compagnie d ’assuraoees La F ra n c e a égalem ent fa it rem eltre an aous-iieu ienant d e ce tte C om pagnie, e t pour le môme m otif, la som me d e q tu ra n te iranca.

Vaumolse*- D im anche d e r n ie r , - d a n a - l ’ap rès -m id lj H . D u c b arro n , rep rése n ta n t d e com m erce, chassa, avec u n b âton , p lusieu rs ch iens qu i sa h arce la ie n t devan t sa po rte. Le proprié­ta ire d e l 'u n d e ces an im aux, Alexis L beuil- lie r, s’avança aussitôt, rep rocha à M. D u- cbem in sa b ru ta lité envers son ch ien , e t des in ju res s ’é c h a n g è re n le o tre le sd e u x hom m es. La d isp u te s 'échauffan t, L hn iilie r se je ta su r son ad v e rsa ire e t tous deux se frappèren t e t se d éc h irè ren t les vêtem ents.

D uchentin , fortem ent éprouvé p a r des coups d e té te reçus d an s la po itrine, fa t obligé d e fa ire appeler le docteur Cools, dem eu ran t à Ivors.

P rocès-verbal a été dressé su r ces faits.

Orge. — 8.395 h ec iares; 194.512 heeu. I litre s ; 132.221 qu in taux . '■>

A vo ine . — 92;250 h ec tares; 8.928 hec to litre s; 1.514^745 q u in u u x .

Aulrés A rroidissem its.Allonne.

U n e n fa n t b rû lé .U n m alheureux p e tit garçon d e 5 ans 1/2,

le je u n e K léber D efrocourt, es t m ort jeu d i d e rn ie r , d an s des circonstances particu lière­m en t lam entables.

L e pau v re en fan t jo u a it p rès d 'n n feu, à m oitié é te in t, a lim enté p a r des fanes de pom m es d e te rre , quand des tisons ro u lèren t su r ses vê tem ents e t y m ire n t le feu.

O u accouru t à ses cris , m ais son corps é ta it d é jà couvert d ’atroces b rû lu res , e t

.m algré les so ius les p lus em pressés, ii a b ien tô t succom bé ap rès d 'epouvantables souffrances.

Esquennoy* - Une v ie il le fem m e carbonisée.

L e 13 co u ran t, vers sep t heu res e t dem ie d u so ir, la fem m e Lep.ige, née E léonore Caussin, jo u rn a liè re , a lla n t coucher ses deux en fan ts, d a n s u n e cham bre s itu e e au prem ie r étage, em p o rta , pour s’éc la irer , une lam pe à esseuce qu ’eH e déposa p a r te rre encore non allum ée , p en d a n t qu ’elle m etta it au lit sou petit garçon d e 4 mois.

P eu d an t q u e sa m ère é ta it occupée, la Ulietle, âgee d e 5 ans , allu m a la lam pe e t la re n v ersa su r le p laucher.

Les flam m es com m uniquèrent aussitôt à" un li t de p a ille , e t la m ure affolee, im puis­san te à é te in d re le foyer, n ’e u t que ju ste le tem ps de fu ir avec ses deux enfants.

A rrivé d a n s la cour, e lle donna aussitôt l’a la rm e, m ais oublia , d an s son ém otion, de p ré v en ir sa m ère , T hérèse Ulenie, âgee de 77 aus , qu i se-trouvait couchée au g reu ie r.

Le fluau consum a enltô rem en l la m aison , e t ce n 'e s t q u e lorsqu’il n e re s ta it plus d e ­bout que les m uraiiies , que la femm e Lepage songea a sa pauvre m ère q u i, a tte in te de su rd ité , n 'a v a it rien en ten d u e t avait ' p é r ir d an s tes flammes.

Le corps d e la sep tuagénaire fut en effet re trouvé d an s le b ra sie r. comjiJêtflinflni ra r» curbouisé.

. El«tpée»-Saiat-Denis*Le prochain m arché franc d'Estrées-Saint-

Denis se t ien d ra le 24 sep tem bre courant, 4* m ard i d u m ois.

O u nous annonce p o u r ce jo u r- là su r le m arch é-fran c un bon lu t de bœ ufs d e trava il.

FlavAcourt*S u ic id e de d eu x vie illa rd s .

M ardi m atin , ia fille de M. Nicolas Copin, étonuèe d e n e pas voir son pè re , âgé d e 73 an s , e t la sœ u r de ce v ie illa rd , M">* veuve Louise L avieux, âgée de 78 an s , qui hab ita it avec lu i, a u ham eau de L incourt, p én é tra dans le u r logem ent, où e lle les trouva éten­dus m orts s u r te soi.

Les deux v ieillards s’é ta ie n t asphyxiés â l 'a ide d 'u n rechaud d e ciiarbon.

Tous deux jou issa ien t d une situa tion de fortune assez convenable. Mais la vieille d am e, im potente, p a n a it souvent de q u itte r son h è r e p o u r se re tir e r a l'huspice de Chaum ont.

O u suppose que c’est le chagrin de se voir un jo u r séparés qu i a poussé les victimes de ce d ram e a le u r luneste dé term ination .

l*'oFmerie*Voici le ré su lta t de l'é lec tion qui a eu ü eu

d im anche à F o rm erie , p o u r ia nom ination d 'u n re p réaen tun l du canton a u conseil d 'a r ­rondissem ent :

In sc rits : 2 .4 2 9 . — Votants : 2.050.Suffrages exprim es : 2.040.

B u lle tin s blancs : 10.MM. P au l M e n e s tr ie r .. . . 1.038 voix. E lu.

A. f ie l lo u .................. 978D ivers......................... 14

Aléru,Les su ite s d ’une stu p id e p la isan terie .

Un leiTible accideut a fa illi se p rodu ire lund i, a u tra in 441 qui a r r iv e a M éru à 11 h eures 37 d u soir.

E u gare d e M éru de m auvais p laisants an noncèren t la g are d 'E sches, e t c es t seu le­m en t lo rsque le tra in fu t eu m arche que des voyageurs s ’aperçu ren t qu ’ils éta ien t arriv es a destination .

Les deux p re m ie rs se p réc ip itè ren t hors du w agon sans se fa ire g rand m al, m ais il y a v a u en co re , m alheureusem en t, une dam e qui, ayan t aperçu q u 'e ile é ta it a rrivée a des- U natiou, e t n on pas a E»clies, comme ces insensés av a ien t crié , ouvrit lu portière brusquem en t, desceudit su r le m archepied e t dem anda aux voyageuis qui é ta ien t des­cendus du m ém o tiu iu , si, eu effet, e lle é ta it b leu arriv ée a Meru.

S u r la re^jouse positive qui lui fu t faite , e lle se je ta Hors du wagon e t tomba si mal heu reusem en t s u r le côte, qu 'e lle se luxa le b ras .

M. le do cteu r B ourdon, aussitôt appelé, prod igua ses soins. 11 espère pour la blessée qu e son ac te im p ru d en t n 'a u ra pas de suites fâcheuses.

A près avo ir re çu les prem ie rs pansem ents dan s la ga re , e lle a pu regagner son domi­cile en voilure.

O uelques secondes p lus ta rd e t l’on au ra it peu i-é tre eu à d ép lo re r on trip le accident.

A la d e rn iè re h eu re , ou nous annonce oue l ’ém i (le M - V ... A ..., la blessée, in sp ire quelques inqu ié tudes . '

Ge cou rs d e s pom m es à cidre.R ouen, 17 sep tem bre — S u r 406 hecto­

litre s de pom m es apportés au m arché, 265 heclolilres o n t ulô vendus a ra ison de 3 60 à 3 .75 l'hec to litre (y com pris les droits du T résor e t ceux de la ville , de 1.26 pur hec­to litre ).

L.a réco lte d e l ’org;e e t d e l'avoiae*

D’ap rès l ’O/Rciel, la récolte de l'orge e t do l'avo ine en 1895, dans le départem ent de rO lM i l ’JU T t aiH ohUrcM iiU Tantt «

R m lle s Dllles.

Mortier de poussièredebriqu^^On com m ence à em ployer couram m ent

comme succédané d u cim en t hydraulique U m ortier d e poussière d e briques. On a M des expériences s u r u n m élange d e c ^ * substance avec de ta chaux vive, e t des blos ainsi fa its , d ’une épa isseu r de 13 m ill im ë ti? 'après être reslésimmergésdansreaupendaot ^q u atre m ois, o n t supporté sans flssnre ni ru p tu re un poids de 10.606 kilogram m es do décim ètre ca rré . Un d ixièm e de ce tte p o u . i Siéra snfflrail pour d o n n er aux m ortiers ordi. ‘ n a ira s u n e cohésion re m a rq u a b le , c» *

4» « ü t - i l , des servico exceptionnels pour la fabricaUon des drainx des réservo irs, des citernes , des to its en i ^rasses, etc . La m eilleu re p ro ^ r tio D âobserverest line* p a r tie d e poussière d e briques pou u n e d e chaux e t .d o u x de sa b le , le i m élangé à s e c e t m ouillé d e la quantité d ' e u ' nécessaire.

C abinet d e M. R. GuUlematnreceveur de rentes, â Crépy-en-VaioiiL

A V ISLes personnes assurées à la Compagali

Le C onservateur e t qu i n ’o n t pas continué li payem ent d e leu rs cotisations, so n t priées dans le u r in té rê t d e s’ad resse r d’urgeuce oa d éc rire à H . G uillem ain , receveur de rentes à Crépy-en-V alois, ru e Jea n n e d ’Arc.

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Page 3: VütA COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_22_MRC.pdf · la force et la gloire de la France. S'il eat un milieu od toua lea diaaeDliineota a’effacent,

G u é r i * o n r a d i c a l *OB LA ,

EERNIEp l ü t d * S o ii lc g c n iB n t ,

In ié l io ra ^ lo n « « p ta in e è t G u é r i s o n . I ^ B . JABOBil. tpteUUatolMrBiaira, • l’bon- l u dW onner tontM U t perMonM «lUintM d«

on» ton B tndtg» ipÂeitl »t U i ta r m anr» i t ^ ' i t o l oiortn d» Itor ftiro obUnir on grand

«t ionT»nt U goériton t i l« btndtg* PJJJJlijBé p tr Ini-mêra». — La h a n U «tank

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t t . JAEOBR, paatant rdgntiiroaent ton» lot .d o u moia, o tt dono A ttln ta -d a ooattotot l'acnA. lioralion qni ta ra it pn te prodniro, aioti qn» d’ap> porter lot roetifleaUoni. aiootttlrot A l'appardl, an td U pria tôt nombronx tlionti ot tontet lot paiaoDoflt afiligdt do ootte infinoitAt do vtair lo voir A ton pattago A t

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Tontot lot ooninltetiontp roctifloationt e t ripa* ratioat aont gratoiwt ot. ponr d’antroa ronteigno- aento , t ’a d rea tr à M. E . d A E G E R , S p é - o i a l l s t e - H e r n l a l r e , 103, artnuodo Cbomia d» ter, au Raino7 P 'ô t Paria (Seiao-ot-Oite), qni reçoit ohei loi tont lot Inadit,

Noaa oonaoilloat dono anx intérootôt on ootte mttièra. do no pat tarder A aller lo eonanltor, nn polit rotard ponvant aaenar ponr eux det oonté- qooMOt Irdt ntheoto t

Ma JAEQBR tppHqno lnl*DÔm» l’a p p a ^ i “ 'loraUar, ota» rond A obmioiloB^Tant p u d» tollaborai

tn r dotntod».

I An*»®*®®* *AnncLB 1**.H** g»nrJ DtiM ELIN

liooDoié en dro it, avoné à Sentis, m e deVUleTort, n*7;

DESABIE, notaire Creii.

I e n t e s u r u o t a t k »a u r a Majonrs o t U M ara ,

DB l ’

3EUX MAISONSSises à EONTATAIRE.

« de la Républiqae, n** 44 et 46;»

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la NUE'PROPRIETÉ DE 4 PIECES DE TERRE

I terroir de EONTATAIRE;4* BT

I l a n u e - p r o p r i é t éL e • FaMCS OE IlEitTE 3 V>

Sur i'Etat Français.

L’adjodipation aora lien l lM n e t u i c b e v I i i g t O c t o b p e■ t s e & r

A une heure de relevée,Bb 1b ■aille de Hontatalre,

t lemüüstërede H* Dbsabib, notaire . A Creii (Oise),

commis A oot effet.

j exécution d’un jugement rendu Réfaut par le Tribunal civil de

An instance de tienlis, lo trente I mil buit cent quatre-viogi- -1, enregistré et siguilté;

h t aux requêtes, poursuites et diU< « d e:

i*M. Louis Brouard, ouvrier d’usine ■idame Josôpbiuo-EupbiasieBiet, S épousa de lui assistée et auto*

demeurant ensemble A Moula-

. Mademoiselle Anne-Elisabeth it, célibataire m ^eure, domestique, Douraut a Paris, boulevard Voi­re, numéro 140;> H. François Dellnirax. garçon

I magasin, ot Madame Fiore-bU- ltibNallel,sonépouse de lui-assis- I m auior^ée, domouraut ensemble Varis, rue de Sainionge, numéro

ft ' Et Mademoiselle CélesUneMallet, ®teiaire majeure, domestique, de-

irant i Paris, boulevaid Voltaire. |méro68:

Poursuivants la vente; hyant pour avoué constitué M*UiUn, demeurant à Senlis, rue de ^V6rt,n*7;

n eux dûment

1* M. Victoris-Adéoda Mallet. m a- w r ie r, demeurant à Montataire;T M. Florent -Mallet, menuisier, peurant i Montdidier, rue du

n i Vent, numéro 7 ;t A^ssantaunom et comme

• tuteur datif de : 1* Bertbe• Mallet, 3 ' Virginie Mallet,< 3* Adéoda-Celuslin Mallet,• 4* et Narcisse Mallet, ses « neveux et liiëces mineurs, t nés du mariage de M. Vie* I toris-Adeoda Mallet avec « Hadamo Mane-Céleatine-Jo-■ sepbiueGüulller,sott épouse, f decédée,ngmméicetieluuc- t liou par délibération du « con^eu de lamilie desditi « mineur, prise sous la prési- t deuce de M. le Juge de Paix■ du canton de Croit, le trente■ et un Mai mil huit cent qua*• tre-vingi-quiaxe, euregls-< trée; »

Présents à la vente; l ’ayant pas d’avoué constitué ;^ encore en présence de : l . Jean-Baptisie-Gervais Mingnet, b e r aux lorges, demeurant a No- p-les-Vicrges ;

• Agissantaunometcomme■ subrogé-tuteur des mineurs< Mallet, sus-nommés,nommé• a celte foncUon par la deii- « bération du couseil de fa-• mille sus-éuoucée; ■

|sera , le Dimanche vingt Octobre■ Auu cent quatre-vingt-quinze. p heure de relevée, eu la Mairie POüiataire, procède par le minis-

J ûe M* Desabie, notaire à Creila ■nus a cet effet, à ia vente sur llci-

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E É â lG iV A T l O l VTarroir de MonUtalre,

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«“ re*-<le- l^ o e et une boutique, cave, trois T“ P.«emior étage, grenier cou- I en tmles, cour au milieu des

fc i; j ’ pompe, autre cour |ie re dans laquelle se trouve un |l« ü m tn t couvert eu tuiles ser- » 06 buanderie avec cabanes k

jn s jw v e dessous, jardin à la suite du deuxième lot par

^ n t e existant actliellemeni, la-

I t o u l coDlonaolcinq ares onse

B s e is a î 6“fie et 534, tient d’un côté M. Dar-I bo“i K deuxième lot,

k Hérouart,|au ire bout ia rue de la Repu-

de doux mètres de eur sur quatre mètres de profon- lUuif.L"**''.''*’ “ doi dur . P®“f y dtubllr unièinrsi ! ® Compris au

lift droit de passagelim li allant de la maison sus-l ^ e e au lavoir existant actuelle-

| t t l 8« à p r lx : 4.000 Ir.Deuxième Lot.

■do autre MAISON, sise k Honta- r * de là République, n ’ 40, I . «in d® • Pièce d'habitation,T i î i i côté vu rex-de-chaus-

pJôces an premier étage, f«w Att'dwsna couvert en ttttlei,

(sour par devant, dans Uquelle se an Heu dit les Côtes de la Dehors.. üronvo nne pompe ; cave avec entrée • àecllon A. numéros 3117, 3118, 3119, j vaut s o i îs à W dan8 laco itf;au lreco u rp ard errlè re , . tenant d’un côté Madame veuve De- spniia I a ^ i ' dans laquelle existent un b&lijiienl a - . seniia ia ott u ^ e de jpiessoira tm a p ^ n tis pou-lalUêr. cabanes, cabinets a aisances.

Jardin avec ^ m p e .Le tout contenant environ six ares,

lorté au cadastre section E, numéros 524 partie, 525 partie, 526 partie, 532 partie et 533, tient d’un côté le pre­mier lot, d’autre côté par hache M. PoUlot, d'un bout Madame veuve Hérouart, et d’autre bout la m e de la

Et un lavoir, se trouvant au bout midi du yingi-sixième lot, avec droit de passage sur le sentier allant de ladite màisou k ce lavo.r. Ce passage ne s’exercera sur le jardin du pre­mier lot qu’à partir de i’exirômité sud du jardin du présent lot (côté du pre­mier lot).

Pour séparer ia cour, qui se trouve derrière les deux maisous ci-dessûs

les, il sera construit, à frais couimuus par les acquéreurs, un m ur de clôture qui sera mitoyen à partir de la porte de soriie du premier lot pour aboutir, en ligne droite, à un mètre vingt centimètres de l'angle du ] «lit bâtiment servant de buandeile désignée au premier lot.

Les jours et ouvertures qui, par suite de la division des deux lots, se trouveront pas k la distance lég seront.conservés dans leur état actuel.

Mise b p r ix : l.KOOfr.T roisièm e Lot.

Seize ares deux centiares de terre, lieu dit i’Argillière ou Derrière Mont, section G, numéro 914, tenant d'un côté M. Hérouart-Ancelin, d’autre côté M. Sereine, d’un bout M. Adolphe Grisou, et d’autre i>out M. Narcisse Gobert.

Mise k p rix : 300 fr.Q uatrièm e Lot.

Un are soixante et onze centiares I terre, lieu dit le Chemin Ferré,

section A, numéro 1122, tenant d’un côté plusieurs, d’autre côté Madame veuve Hourdel, d’un bout la même, et '<’autre bout le chemin.

Mise k p rix : 10 fr.Cinquièm e Lot.

Deux ares cinq centiares de terre, lieu dit aux Logeiies ou les Grouelles, section A, numéro 1190, tenant d'uu côté Madame veuve Gréberi, d 'autre côté Ma Trébuehet, d’un bout M. Isi­dore Midyret d 'autre bout MrWadiera’

Mise k prix : â fr.S ixièm e Loi.

Un are soixante et onze centiares de terre, même lieu, section A, nu­méro 1192, tenant d uu côte Madame veuve Noël (Fuscien), d ’autre côté

Pauqueux, d'un bout M. Wadier,1 d’autre bout Madame veuve Louis

Peaucellier.Mise k p rix : 2 (r.

S eptièm e Lot. Soixante-huit centiares de terre,

lieu dit les Murgers, section A, nu­méro 333, tenant d ’im côté M. Rous- sillon, d’autre côté M, Mennessier- Naze, d’un bout M. Guernoté, et '” autre bout M. Blet-Godart.

Mise à p rix : 1 fr.H uitièm e Lot.

Deux ares soixante-treize centiares I terre, lieu dit les Burlurons, sec­

tion A, numéro 398, tenant d un côté M. Fauqueux, d ’autre côté M. Pio- ceile (Léon), des deux bouts M. roche.

iUise à p rix : 1 fr.Neuvièm e Lot.

Deux ares treute-neuf centiares do terre, lieu dit les Madeleines, section B, numéro 2198, tenant d'un côté M. Flan, d’autre côté MM. Gobert et Joly, d ’un bout M. Roussiliou, et d’autre bout H. Léon Joly.

Mise k p rix : 28 fr.Dixièm e Lot.

Deux ares vingt-deux centiares de terre, lieu dit les Martinets, section B, numéro 833, tenant d 'un côte Ma Willame, d ’autre côté M. Grison

. le

naut, d’autre côté M. Hérouart, d’un bont M. Trébuchât et d ’autre bout le rideau.

Mise k prix : 1 f

D ix-bultièm e Lot.Trois ares quarante-deux centiares

de terre, lieu dit les Burlurons, sec­tion A, numéro 393, tenant d’uu côté M. Biet (Joagph-Antoine), d’autre côté Ma Roussillon, d'un bout Madame veu'^e Jules FasqueUe et d’autre bout M. Midy.

Mise k p r ix : S f r .D ix-neuvièm e Lot.

Trois ares quarante-deux centiares de terre lieu dit le Bray, section B, numéro 2024, tenant d ’un côté Ma­dame Fortin, d’autre côté M. Roussil- lon, d ’un bout M. Sereine et d'antre bout M. Midy (Isidore).

U ise k prix : 20 fr.Vingtièm e Lot.

Un are quarante-six centiares de pré Heu dit le Marais de la Ville (pre­mière section), section fi, numéro 2462, tenant d’un côtéM. Martin (Sé- vérin), d 'autre côté H. Bonnard, d’Un bout M. Gobert (Joseph) et {d’autre bout M. Matbon (Auguste).

Mise k prix : 1 fr.

V ingt-unièm e Lot.Sept ares trente-cinq centiares de

pré lieu dit le Marais à Bœuf, section E, numéros 597, 000, 602 et 603, te­nant d ’un côté M. Hérouart-Anselin, d’autre côté par hache è M. Bruyet (Achille), d’un bout ia rivière et d'au­tre bout un chemin.

U ise k p r ix : 40 fr.

V jqgt-deuxièm e Lot.Deux ares soixante cinq centiares

de terre à Montataire, rue de la Ré-

Fait et rédigé par l’avoné poursni- lut soussigné,Sentis, le 21

Et enregistré, yodreaier p our tes renuignem entt :

Septembre 1895 (Signé) E. DËMEUN.

!■ A M- Em iu DiMEUN, nouE 1 Senlis, poursuivant la vente ;

^ A M. DAUSSIN, secrétaire de Mairie, à Montataire;

3 ' El & M' DESABIE, notaire à Creii, dépositaire du catiier deb charges.

Pour insertion : Signé : £ . DEMELIN.

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Le G èrent : L a b a h i i.

.Senlis, im prim erie Théophile NenviAR.

Abt. s .Etude de ■* SAINTB-BEDTE,

avoué à Senlis.

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arrondissement de Senlis, Grande Rue

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CIRCONSTkNCES B DEPENDIINCES En deux LoU,

avec faculté de rémuon.

L’adjudication aura lieu lo M a r d i » » O c t o b r e

heure de m id i.En i’audience des criées du Tribimal

civil depremièreihstancede Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la RépubUque.

/.niir At P*** *iP® quinze, d deua? fteurei de relevée, enFElude et par le ministère de M' Ri-

L’adjudlcation aura lieu le I m a D o h e v i o a t O o t o b r

d une heure de relevée.En l’Etude et par le ministère'

de M' HéziaRB, notaire à Betz, commis k cet effet.

(Zacharie), d’un bout d’autre bout le rideau.

Mise à prix : 1 fr.Onzièm e lot.

Un are soixante et onze centiares de terre, lieu dit les Chênes Vignes, Section B, numéro 1435, tenant d'uu côté H*' veuve Fasquelle, d ’autre côte M** veuve Gérard, et des deux bouts la même.

Mise à prix : 30 fr.Douzième Lot.

Un are treize centiares de terre, lien dit les Beaux Regards, section B, numéro 905, tenant d'un côté M" veuve Fasquelle, d 'autre côte M. Du- berseuil. d'un bout le même, et d ’autre bout H. Herouart-Ancelin.

Mise k p rix : 1 fr.T reizièm e lot.

Deux ares cinq centiares do terre, lieu dit au-dessus dos Beaux RegaMs ou les Martinets, section B, numéio 777, tenant d ’un côte H. Seraiue, d’autre côté M. Piuet, d'uu bout M. Midy (Isidore), et d 'autre bout M. Cabaret.

Mise k prix : 1 fr.Quatorzièm e Lot.

Deux ares cinquante-six centiares de terre, Ueu dit les Mars ou les Madeleines, section B. numéro 3340, tenant d ’un côté M. Fasqueüe-Blot, d’autre côté M. Advenant, d ’im bout Plusieurs, d 'autre bout ia rue de lerrière les mturs.

MiM k p rix : 30 (r.Quinzième Lot.

Onze ares soixante-dix-neuf cen­tiares de terre,lieu dit le» Burlurons, section A, numéro 384, tenant d ’un côtéM. Jouret,d’autre côté H.Rous- sillon, d ’un bout M. Biver (Jean- Bapliste), et d’auu'e bout M Faure.

Mise k p r ix : 8 fr.Seizièm e L o t.

Six arcs cinquante-quatre centiares do pré. lieu dit le Marais de la ville,' ’euxièmesection),section a , numéro

143, tenant d ’uu côté M. Biet (Joseph- Anioiue) et autres, d’autre Mté M‘* veuve Bracbard, d'un bout M. Biet dit Débuterne, et d’autre bout le fossé.

Mise k prix : 8 fr.D ix-septièm e Lot.

Quatre ares dix ceBtlarci defriehM

publique, section E, numéros 520 et 531, sur lesquels il existe im droit de lassage, teuaut d’un côté M. Leyge, l’autre côte M. PoUlot et des deux

bouts le même.Mise k prix : 100 fr.

V ingt-troisièm e Lot.Cinq ares quatre-vingt-treize cen­

tiares de bois sis à Moutataire, section E, numéros 512,513,515,517, tenant d’un côte H. Poillot et par bâcbe la veuye-Uérouart,-la Reüouie,-d^utre côte M. Michel et par hache M. Dar- cbe et la veuve Hérouart et des deux bouts la veuve Hérouart. Il existe sur cet immeuble un droit do passage en faveur des premier et deuxième lots,

Mise k prix : 10 lr.

V ingt-quatrièm e Lot.Un are deux centiares de pré

môuie lieu, section E, numéro 501, teuant d’un côte M. Leyge, d’autre côté M Biet (Eugène) et des deux bouts M. Joiy.

Mise k p r ix : i fr.Vingt-cinquième Lot.

Un are trois centiares de bois et pré au même iieu, section E, numéio 503, tenaut d'un côté M. Leyge, d’au­tre côté le viugt-sixième lot, d ’un bout M. Joly et d ’auire bout M. Dar- che.

Mise k p rix : 1 fr.

V ingt-sixièm e Lot.Deux ares quatre-vingt-onze cen­

tiares environ de Imis, au même Ueu, déduction faite du terrain pris pour l’emplacement du lavoir Compris au trenuer lot, section E, numéros 504, )U5 et 500 tenant d’un côté famille Petit et veuve Hérouart, d autre côté le viugt-cinqmème lot et M. Joly, d ’un bout Madame veuve Hérouait et d’autre bout plusieurs.

Cet immeuble est grevé d’un droit

Mise k prix : 2 fr.La nue-proprtélé p o u r y réunir

Vusufruxt au decée de Madame veuve Jfercter ci après nommée, de :

V ingt-septièm e Lot.Six arcs quatre-vingt-quatre cen­

tiare» de terre, iieu dit la Fossclle, même terroirde Montataire, section G, numéro 313, teuant d ’un côté M.Mar­tin, de la Barissuuse, d ’autre côté Madame veuve Piuquet, d'uu bout M. Grisou (Auolplio) et d'autre bout M. Turquel.

M ue k prix : 30 fr.

V ingt-huitièm e Lot.Un are trente-sept centiares de

terre liou dit le Bray, môme terroir, sectiou B, numéro 1913, tenant d’un côteM. Herouart-Ancelin, d’autre côté M. Biet, dit Débuterne, d ’un bout Ma­dame veuve Grisou et autres et d’au­tre bout M. Léon Lcclero et autres.

Mise k prix : 4 fr.V ingt-neuvièm e Lot.

Trois ares quaraute et un centiares de terre, lieu dit les Beaux Regards, section B, numéro 788, tenant d’uu côté lo mineur Louis Grison, d’autre côtéH'*veuveCauliier,deSaint-Vaasl, d'un bout H. Plan, et d’autre bout H. Seraiue, môme terroir.

Mise k prix : 8 fr.

Trentièm e LoVUn are trente-sept centiares de

terre, lieu dit les Chères Vignes, môme terroir, section. A, numéro 1574, tenant d’un côté M. Laruier, d ’autre côté M. Reliot, d ’im bout M. Lam ier, d 'autre bout le rideau.

Mise k p rix : 3 fr.T ren te-un ièm e e t dern ie r Lot.Neuf francs de rente sur l’Etat

Français, trois pour cent compris en tui certiUcat d’iDüCription, portant le numéro 230,453 de la série 4, au nom de Geudet (Marie-Marguerite) veuve en premières noces de Alexan- dre-Clémuut Cauliier, et femme eu deuxièmes noces de Jean-Louis Mercier, pour 1 usufruit de sa vie durant. Lu uue-proprieté à Louis- Célestin Cauliier pour neuf francs.

Mise k prix : 130 fr.

L’adjudi^iation aura lieu sous les charges.clausesetconditionsénoncées au cahier des charges, dressé et déposé on l'étude do M* Desabie, notaire k Creii, où chacun peut en prendre connaissance, et sur les mises à prix sus-indiquées, fixées par U jugemant aas-énotiaé.

En exécution d’un jugement con­tradictoire, tendu par le Tribunal civil de première instance de Senlis le quatorze Août iml huit cent quatrè- vingt-quiuze, -enregistre et signifié ;

Et à ia requête de : r M. Alexandre-Isidore Varain fils,

maifre cordonnier, demeurant à Betz;2' Madame Pauline-Léonie Varain,

épouse dOiM. Jules-Emile Hoinai, tailleur d’habils, avec lequel elle de­meure à Nanteuil-le-Uaudouin, et dudit H. Hoinat, pour assister et au­toriser la dame son epouse, sus­nommée,

« M. Varain et Madame Mol­li nat agissant en qualité d’hé

i-ritieis,_m 8i&..bou2Lj)éuéllce« d'inventaire seulement, de la s dame Varain, leur mèie, dé- « cédée; »

Demandeurs; Ayant H* Sainte-Beuve pour avoué

constitué, demeurant à Seuils, rue de la République, u* 17;

preseuce, ou eux dûment appelés, de :

r Madame Julia-Harie Varain. épouse de M. Ëugèue-Gustave Leuain, maréchal, avec lequel elle demeure à Nanteuil-le-Hauduuin,

» La dame Lenaiu agissant « en qualité d’hénliere, mais t sous béuéfice d’inventaire « seulement, do la dame Va- « rain, sa mère, décedée; »

S' Et M. Eugène-Gustave Lenain, sus-nommé, tant en &on nom person­nel que pour assister et autoriser la dame son épouse, sus-nommée, avec laquelle il demeure à Nanteull-le- Uaudouin; -

Défendeurs; Ayant pour avoué constitué M'

Georges Levieui, demeurant à Senlis, rue baint-Hilaire, numéro 10;

En exécution d’un jugement con­tradictoire rendu par le Tribunal civil de première instance do Senlis, le trente et un Juillet mil hmt cent quatre-vingt-quinze, enregistré et si­gnifié;

Et è la requête de :Madame Céllue-Eugénie Duserre,

épouse de M. Louis-Napoléon-Aifred Quentin, ferblauiier, avec lequel elle demeure à Breuil-ie-Sec (Oise), et dudit H. Quentin, tant eu sou nom personnel que pour assister et auto­riser la. dame sou épouse,

« Ceito dernière agissant en « qualité d’heritièro pour par « tle, mais sous bénéfice d’in- € veutau'e seulemeut, de M. < Eusobe Noôl-Fierie Duserre, « sou père, décédé; <•

Demandeurs; Ayant pour avoué constitué L

Sainte-Beuve, demeurant h Senlis, rue de la République, numéro 17 ;■

En présence ou eux dûment ap- )lés d e .l'.M . Ficrre-Martial-Noël Duserre,

trincipal clerc d’avoué, demeurant à ienlis, rue des Prêlros, numéro 3,

t Agissant au nom et comme « tuteur datif des mineurs « Heuiielte-Jeanne Duserre et « Audré-Fierre Dustrre, ces « deux derniers heriiiers pour « partie, mais sous bénéfice « d’inventaire seulement, de « M. busèbe-Noël-Fierro Du- « serre, et Madame Biaucbe « Lance, leurs pèie et mère,« d é c é d é s ; n

Défendeur; Ayanl-pour—avoué—Cüu»tituo-M^

' «on im ïsï wt''ëlTeràTa“7 e u tra uI à ; offrant et dernier enchérisseur

sous la i n a S * immeiA la suili*, outre jardin polager

•niouré do inurs de trois côiés.Le tout, cadasiré section A nu­

méros 2080 partie et 2081 purlie, con­tient ueuf ares qnatre-viugi-sept CfU- tiai os d'après le cadasiru et neuf ai esqualro-viugt-dix-septcenliaresd'après

cliard, iiqiaireà Ponl-Sainte Maxence, au plue

'extinction ÔRs feux, des immeubles dont la désignation suit :

I t Ë S I G I V A 'r i O I Vl'RKUlÈIlBUB.VT

C om m un» e t to r r o l r d» Pont- Sainte-M axenoe.

1' C Iu « M a la u tk d e a u l t n r e ,lès titres ei“ti«ôt ùâr d ü v àn illa “ F!®’'*’®® moülions otde créîi à p Z P ' a i ra-1présentant MoHlin-Giffart et Ferceval d un côté ,au môme, duquel les jardins sont séperès par uu treillage, et de i autre aux héritiers Finsson.

Mise k prix : 200 fr.

18.200f'Total dos mises à p r ix ......................

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,

Senlis, le 31 Septembre 1895.Signe : SAINTE-BEUVE,

Enregistré.{^adresser pour le* renseignements.

l 'A M 'S A IN T E -B E U V E o tM A R T IN , avoués à S e n lis ;

2 A M* DESABIE, notaire à Creii, 3* A M. MAZOVER, aguui d ’affaires

a Creil, qui pi urra faire visiter les deux premiers lots;

4' Au Greffe du Tribunal civil de première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Pour insertion : Signé : A. SAINTE-BEUVE.

Il sera procédé, le Dimanche vingt Octobre mtJ h u it cent quatre-vingt- quinze, a une heure de l'après-midi, en TEtude et par le ministère de M' Mezière, notairo i Betz, commis à cet effet, à la vente sur licitation, eu deux lots, avec faculté de réunion, au plus offrant et dernier enchéris­seur, des immeubles ci-après désignes et sur les mises à prix suivantes :

D E S I G N Â T I O I VR I

M I S E S A P R I XP rem ier Lot.

Une Maison, sise à Belz, en face l’Eglise, Grande Rue, comprenant :

Au rez-de-chaussée : quatre pièce.H et un corridor, avec cave de»sous.

Au premier étage ; cinq chambres, greuier sur le tout couvert eu tuiles.

Cour derrière, à l’ouest, cl petite construction à usage de bûcher.

Euaemble, sol et emplacement, j.ir- din, aisances et dépeudauce.s, le tout d’uu seul tenant, joignant d’un côié MadameBeuaid, d^auire côiéHadame Lacorno, d’un bout le deuxième lot ci-après, et d ’autre bout la rue.

Mise k p rix : 4.200 fr.Deuxièm e Lot.

Une Maison, sise à Betz, Grande Rue, au sud de la précédente, com­prenant :

Au rez-de-chaussée : trois pièces et une cuisine derrière, avec cave dessous.

Au premier étage : deuxchambres, grenier sur le tout couvert en tuiles.

Cour derrière et petite construc­tion servant do bûcher et de cabi­nets.

Ensemble, sol et emplacement, ai­sances et dépendances, le tout d ’un seul tenant. Joignant d’un côté H. Résume, d’autre côté Madame Cariat, d ’un bout le premier lot, d'autre bout la rue.

Mise k prix : 800 fr.Fait et rédigé par l'avoué poursui­

vant soussigné,Senlis, le 31 Septembre 1895.

Signé : A. SAINTE-BEUVE. Et enregistré.S'odresier po u r les renseignements :

l'AM"SAlNTB-BEUV£etLEVIEUX avoués à Senlis;

2* A H* HÉZIÉRE, notaire k BeU. dépositaire du cahier des charges.

Pour in.Hertion : Signé : A. SAINTE-BEUVE.

ART. 3.Etude de H’ SAIN TE-BEU V E,

avoué k Senlis.

VENTE SUR L iaX A TlO NDK

DEUX MAISONSSl.es ) CBEIL,

raedello iiuu lre,n '19 ,eig iuad 'A r> l, b' m ,

Martin, demeurant à Senlis, rue de la République, uuinéro 30;

3' Et M. Eugène uelaite, proprié­taire, demeurant à Clermont,

« Agissant au nom et comme c subrogé-tuteui' des mineurs a Du»erre sus-nommés; »

Il sera procédé, le Mardi vingt- deux Octobre m il h u it u n i quatre- vingt-quinze, heure de m ta t , en l’audience dis criées du Tribuual civil de premièie instance de Senlis, au Palais de Justice de ladite villei rue de la République, k ia vente sur lici- talion, aux.eucheieg publiques, c l truis lo ts, avec faculté de reunion pour les deux premiers, des imiueu- btes ci-après désignés et sur les mises à prix suivantes :

D É S I G N A T I O N

M I S R S A P R I XP rem ier Lot.

Une Maison, sise à Crcil, ruo de Montataire, numéro 19, elevée par­tie sur cave et partie sur terre-plein, d’un rez-de-chaussee, d ’un premier étage avec greuier au-dessus couvert en aidoises, et compobco de :

Au rez-de-chaussee, corridor con­duisant a la cour ci-après indiquée à gauche, bureau et cabiuet ; à di oito, vestibule dans lequel prend naissance l'escalier conduisant au premieréiage, et deux pièces à feu.

A rexiremité du corridor, escalier conduisant à la cave.

Au premieréiage, palier; k gauche, deux pièces, et k druiie, deux pieces a feu.

Grenier au-dessus.Petite cour, séparée de celle com­

prise au deuxième lot par un mur avec porte ne communication, et jar- üinet derrière la maison, entourés do murs; dans la cour, à gauche, cabi­nets d'ai.'ance», buanderie, bûcher; à droite, poulailler, cabanes à lapins

Réservoir, graud poirier et bciceau de V igne.

Droit de passage à pied ou avec voilure il bras par la cour et le cor­ridor du deuxioine lot, pour accéder au'ciieiiiin de Halage et a la rivière.

Ledit immeuble tient par devant à la rue de Moulaiaire, par deirière au deuxième lot ci-apiés désigné, d'uu côté à droite à M. Leuoir, et d’autre côté à gauche aux roprésentauls de M. Pierre Liéuard.

ART. 4 .

Elude de M* Oscar SAVART, avoué a Senlis, place Saint-Prambourg,

numéro 3,Successeur de M‘ Pblbois.

. EINflE S U R L IC IT A T IO NAU PLUS OFFRANT BT DERNIER

BNCIIÉRISSEUR R I A l ' ex t in c t io n DES FEUX

En l'Etude et par le ministère de M* R ic h a r d , notaire à Pont-Sainte-

Maxence, commis à cet effet,

r d’une

MAISON 0 £ CULTURE

H est loué à M. Mazoyer, agent d’affaires A Creii, p our J, 6, ÿ ou

années, A la volonté du preneur, àcompler du 1" Janvier 18s5,moyen- nant un loyer annuel de 900 irancs et le paiement de l’impôt des portes et fenêtres.

Mise à prix : 40 .000 fr.Deuxième Lot.

. Une Maison, sise à Creii, quaid’Aval, numéro 19, élévéed’uu rez-de-chaus­sée et d'un pi'emier elagc avec grenier au-dessus couvert ou ardoises, et composée de :

Au rez-do-cliaussée, corridor con­duisant à la cour ci-apres indiquée, à gauciin, petit carre, dans lequel prend naissance rMChimr conduisant au premier étage ; trois pièces dont deux à feu; soupento sous l’escalier; à droite, trois pièces dont une à feu.

Au premier élag», palier ot six pièces dont cinq à feu.

Cour derrière la maison; à gauclie, cabinets d’aisances, appentis conte­nant plusieurs cellier»; au lond, buanderiu et bûcher; à droite, bâti­ment fai.-ant suite à la maison com­prenant trois pièces dont deux au rez-de-chaussée et une étevee sur caves,

Caves : réservoir.lAHlil immeuble, y compris lo che­

min de Halage, lient pur devant à la nvièro l'Oise, pardernè ic au premier lot ci-dessus désigné, d ’un côté à [aucho à H. Leuoir, et d 'autre côté à iroite aux représentants do M. Pierre

Liénard.H is e k p r lx : 8 .0 0 0 fr.

T roisièm e Lot.Une Maison, sise à la Rue dos Bois,

commune de Verneuil, b&Uaen pierres M MUTirte fB RtilM, léparéi de U

Sise il MIMBERIIN, commune de Pout-Suiule-Haxeuce,

lieu dit les Maisous Cailloux;2*

24 a. 99 c. de Terresis tcnoir de

. PONT-SAINTE-MAXENCE lieu dit le Clieinin de Creii •

3'

81 a. 86 c. de TerreSis.môme lerioir,

lieu dit le Clos Viliain;4*

24 a. 44 e. de PréSis terroir de BEAUREPAIRK,

lieu dit les Bas Prés ou les Prés Turquet;

5*

Et 7 a. c. de TerreSis même terroir,

iieu dit la Croix Rouge.

Coininuue de Poiil-Sainle-Maxence, lieu dit le ; Mai.sons Cailleux, traversée par le chemiu, cousistaut on :- Corps d’habitation au nord du che­

min, divisé eu chambre et cuisine par bas, grenier au-dessus de la cuisiuo, doux cliaiubros surmontées d'un gre­nier au-dessus d« la chambre du roz- de-cbausséo, escalier pour accéder au piemier étage et .iiix greniers. Ce bàiimoui lieut du nord et du lovant les héritiers veuve Temps, du midi lo chemin des Maisons Cailloux, et du couchant ta voirie commune.

Au midi du chemin, eu face le corps d’habitation :

Bâtiment divisé en grange, écurie et remise, grenier au-des-usde l'écu­rie , cave voiiido sous la grange, pompe adoSsée à l’éciirio.

En face do ce bâtiment, petite élable.

En retour d’éqiierre au levant, toit a porcs, poulailler <>t lapiuières.

Cour entre ces bâtiments.Porto cochèro sur le chemin.Ce nui précède c.st entouré de murs. Jardin au levant, entouré' do baies

vives.Ces bâtiments et lo jardin, lloimont

d’un côté du nord et d ’uu bout du couchant le chemin dos Maisons Cailleux, d'autre côté M. lo marquis do Ltippé et M. Dufonr, d’autre bout M. de Luppé.

L’immeuble entier est porté au cadastre, section C, numéros 96 et 101, pour une contonanco de sept ares soixante centiares.

Mme à p rix : 1.000 (r.2 ' Vingt-quatre ares quatre-vingt-

dix-neuf centiares do terre, faisant hache, lieu dit lo Chemiu de Creii, cadastrés section C, numéro 89. tenant d’un côlédu lovant M.do Lu|ipé,In chemin des Maisons Cailleux. Diifay, Pollet (Eugène) et Dclamarre, '*>ôlii-Burua(Eugène),d^iüboul

O K f f i lG W A T I O lVUn terrain, situé k Pont-Salnie«

llaxcnco, heu dit la Croix Pierr» Auclier. en la Ruelle des Moineaux porté ou cadastre section D, numéro 1J8, iKiur uuo contenoncodesoixante ares, ieuaii( d ’uu côlé par devant k M • veuve Delamoite. d'autre côlé et diiii bout par derrière, du midi A M Go.<nei, et, d'aiiir» bout par devant du nord .â la rue.

Ce terrain, était autrefois édifié dune maison ayant un rez-de- cb.iussée et un premier étage, avec petite cour en contre-haut à la hauteoT du premier étage.

Droit do passage par ia cour et lo.^alicr de la maison occidentale voisine, pour arriver à ce premier étage et a la cour.

M ise à p r i x I I f r .

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,

A Senlis, le 21 Septembre 1895.(Signé) 0 . SAVARY.

El enregistré.S’adresser pour les renseignements:

V A M* O s c a r SAVARY, avoué, domeiiraiii à Senlis, poursuivant la veille;

2' .A M'.RICHARD, notaire à Pont- Samic-Mnxoiice, rédacteur et déposi­taire du cahier des cliarges.

Pour insertion :Signé : 0 . SAVARY.

du nord Ihtfay et in Voirie, d’autre bout le chemin do Pont à Creii, oi

de Luppé.Mise à p r ix : 400 lr.

S'Ouatrc-vingt-unnresqiiairi'-vingt- SIX centiares de teno. lieu dit le Clos Viliain ou le Clos Saint-Jean, cailnsirés section D. numéro 16. tenant d’uu côlé levant Tliouret. d’aliire côté Cliovet, d ’un bout nord lo chemin do Creii, d’auire bout Jauiiei.

Mise à p rix : 73b fr.DBUXIÊVEUENT

TeriHtlp da B eaupepalra.4* Vingt-quatre ares quaranlo-

quatro centiares do pré, lieu dit le Bas Prés ou les Pré.s Turquet. cados- tiés section A. numéro 420, leiiant 1 » c -, ,dos-deux côtés M. do Luppé d’uni ^ ''''''^ •‘-harles Brnneau, em­bout nord M.M. do Luppé et Berna - •■‘'''ie-Eugénie-C(Alexandre), d’autre bout locomuiuuo épouse, demeurant

" ..... - ' enscmtile h Pari.s, avenue Laumière.mimero 27- ’

A r t. 6.Etude de ■ ' SA IN TE-BEU V B,

avoué k Senlis.

I » u r g e _ L f . g a l e

Suivant exploit do Dnbreucq, huis­sier à Senlis, viibsiituniit Leuoir luiissier à .Seuils, on date du vinrt et un Sepiemiire mil huit cent qua­tre-vingt-quinze, enregistré;

Noiillcation n été faite à M. lo Pro­cureur de la Républiquo, près le Tribunal civil de Senlis;

A la requête do M. Louis-Aloxandw Carre, propriétaire, demeurant à

ary-sur-Marno;Pour ioiiiiel domicile est élu à

Soiilis, 17. rue do la République, en I éiudo do m; Saiuto-Hfuve, avoué, qui est constitué et qui continuera tl occupci—pnnr“ !ul~iaui que besoin sera ; *«

Do l’expédition d’im ado dressé au Greffe du Tribunal civil do Senlis, le vingt-si‘|ii Août mil huit cent quatre- yiimi-qiiiiizo, enregistré, constatant te dépôt fait audit Greffe, lo môm« jour, jiiir M Sainte-Beuve, de la copia collaiioniiéo et enregistrée ;

D'un priicès-verbal dressé par M* Roy, notaire ;i l.izy-sur-Ouroq (Seine- et-.Marne), on date du trois Juin mil huit cent quatre-viiipi-quinzo, enre- gisin>, outonaut adjudication à la requête de :

r M. l.éon-Huberi Brunoau. direc­teur do la Bnmiue do l’Entreprise. deincur.1111 à Paris, rue Richjlieu

de Beaurepairo.Mise a p r ix : 200 fr.

5‘ Cinquanlo-sept apcs quinze ccn-)rp<rlf*t..pin Uni, ilii In f - . n » .....

3' Madami- Pniiline-Roso Bruneau,

L'adjudication aura lieu l e D i m a n c h e 1 3 O c t o b r e

1 M 9 S ,A aeux heures de relevée.

En l’Etude et par io ministèro de M* R ic h a r d , notaire à Pout-Sainlo-

‘ Maxeuco, commis à cet effet.

En exécution d’un jugement con- tradicloircmeiit rendu par lo Tribu­ual civil do première inslanco de Senlis, le huit Mai mil huit cent qua­tre-vingt-quinze , enregistre et si' gnifié;

il sera, aux requête, poursuite et diligence de :

r Madame Adèle-Maxenco-José- phine Tribuuiet, propriétaire, demeu­rant à Pont-Saiiite-.Mnxenco, vouvo de M. Louis-Auguste Polie;

2 ' M. Louis-üésiro Polie, mécani- cioif au clieniia de fer du Noi-d, do- meuiaut àNogont-les-Vierges;

3 Madame Pauline-Aiubroisino Polie, épouse de M. Thuophile-isidore Renaud, uianouvrier, demeurant à Mimbcrim, commuuo de Poni-Sainte- Maxeuce;

4' Et M. Théophilo-Isidore Re­naud, manouvncr.demeurautà Hiin- bertiu, commuuo do Poiit-Saiule- Maxonce, laut ou son nom personnel que pour assisterei autoriser la dame sou épouse sus-nomméo, et la validité de la procédure;

Ayant pour avoué constitué M* Os­car Savary, demeurant à Senlis, 3, place Saint-Frambourg;

En présence ou eux dûment appe-s de :r Madame Virgiuie-Adèlo Polio,

veuve de N. Rioul-Nicolas Biet, ladite dame mauouvrière, demeurant à Fieu- rmes;

3 ' M. Jules-Louis Véry, chauffeur à la Com|iagnie du chemiu do for du Nord, Ueineurauiâ Torgiiier.

« Agissant ledit sieur Véry H comme tuteur naturel et a légal de Jules-Dé.siré Véry,■ sou fils, ué k Pom-Sainto- « Maxence, lo onze Octobre « mil huit cent quatro-viugt- « cinq, reconnu et légitimé « par le mariage dudit sieur « Véry avec Madame José- « phine-Elisabelh Polie, célé- « bré k Pont-Sainte-Maxonce.« le vingt et un Novembre mit■ huit cent quatrc-viügt-ciuq,« lemineurVéryseulei unique a héritier do sa mère, déccdeo n k Poiit-Sainte-Maivuco, le « quatorze Oc>obru mil Imit ir cent qUiitru-viiigt-sipt; »

Ayant pour n vuueuuusiuue M'Emile Dénielin, demeurant à SvulU, rue de Villovcrt, numéro 7 ; r.

3' M. Charlüs-Aiigiiste-Désiré Be- noist. marchand é|iicier, domouraut ' Pont-Saiute-Maxoucu ;

■ Agissant auuoniotcomme « subrogé-tuteur ad hoc. fai- a sant loiiciiun de subrogé- a tuteur du mineur Véry, sus- a nommé; »

N’ayant pas d ’avoué constitué.Il sera procédé, I» Dimanche treize

Ottobrê mfl h u it m t 9uafn*v tn0i-

, . épimso do M. François Vibars, méca-tiaresiloterie, heu du laCioix Rouge,[mcirii, avec lequel elle demeure à cadastrés seciion A. numéro 388, Nol.sy-ie-Sec, ruo Donibasie. numéro louant d’un eôio du couchant et d'nu ‘ bout du midi la Voirie, des antres parts .M. du Luppé.

Mise t prix :

Total des mises I prix

43b fr.

2.470 fr.Fait ot rédigé par l’avoué pour­

suivant sous.signé,Senlis, le 19 Septembre 1895,

(Signé) 0 . SAVARY.Et enregistré.

S"adresser pour les renseignements : 1* A M' O sca r .SAVARY, avoué,

demeurant à Senlis, poursuivant la vente;

2* A M' DEMELIN, avoué à Seuils, présent à la vente;

3' A M* RICHARD, notaire a Pont- Saiiite-Miixuucc.déjiu.siiairudu cahier des cbarge.s ;

4’ A M' IIEAUCIIAMPS, notaire à Pom-Saiule-Muxeiûu.

Pour insertion : (Signé) 0 . SAVARY.

Elude do M» O sc a r SAVARY, avoué à Soulis.

T F ' U « M C D Par suite de succession vacante,

D ’ U N T U R U A I NSilud à PONI-SAINrE-MAXENCE,

liou dit la Croix Pierre Auchcr, en la Ruelle des Moineaux.

L’adjudication aura lieu ................ , «......... .«.a,l e D i u i a u v h e 1 3 O c t o b r e Tbiers, numéro 9, veuve do H. An-

62;•i' Mad.'iineCéline-AmclioBriineau,

bouclien*, demeui ant à Vanvos, rue de Paris, miméro 55. veuve de H. Ilunri-Cliarles-Jiilien Jiilicl;

5* Mademoiselle Juliette - Cécile Soucliler, sans piofession, demeurant a Paris, place Saiut-Ferdiuand, nu­méro 32;

0 ' Madame Aglaé Cliartier, épouse de M. Bernard Dcspnaiix, docteur en niédeciuo, avec lequel elle demeure k Crouy-siir-i)iirc<j;

T Madame Victoire-Clémence Le- moine, jnopriéiaire, demeurant à Soissiin.« (Aisne), veuve do M. Pierre* Alphonse Paris;

.M. Jiilus-Alfrcd Lcmoine, agri- ciilletir. iiiairo de la conimuna de Diivy, cl .Madame Panliiio Garnief, Sun éjioii.-ie, demeuiant ensemble à Ihivy ;

9' Madame Clinrlotie-Eugénie Lo- moine, epeuso de M. Eugéuu-Charles Touiiet, cnliixniinir, avec lequel olle demeure .à Fouteneil, commune do Vez (Oise) ;

10' .M. Félix-nctave Lcmoine, meu* nier, et Madame Jeanne-Caroliue Magilelain, son épouse, demeurant ensemble a Üuvy;

i r Madame Uciavic-Ernestino Le- moino, épouse de M. Jules Charles- Doininiqm; Tavcaii, cultivateur, avec leipiel elle dcmciiro à Saiut-Mesmes (Seine-el Marne);

12' M. Gomiain-Ambroiso Donfils, employé do commerce, et Hadamo Pauliuo Lemoino, son épouso, demeu­rant ensemble k Paris, ruo Jacques- Cœur, 2 bis;

13' Madame Octavio Foumier, sansprofession, deiiumrant à Reims, rue

1 8 9 5 ,d quatre heures de relevée.

En l’Etude cl par le ministère do M' R ic iia iio , notaire à Poiil-

Sainle-Maxi-uce, commis à cet effet.

En exécution d'un jngcmcnt rendu sur requête par io Tribunal civil de Senlis, lo iroizo Août mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré,

Et à la requête do H. Antoine Vin­cent, commis-greffier près lo Tiibu- nal civil do première inslanco de Senlis, demeurant audit Sentis ;

« Agissant au nom ot comme « curateur à la succession va- a caiite de Madame Heiirietto- « Sojihio Leiiuiire, déuldée, a veuve eu premières noces a de .M. Isiilore llippolylelter- « nard, et epouse eu secundes « noces do M. Louis-Augusto a Losoif; •

Ayant pour avoué constitué M'Os­car Savary, demeurant .â Sen.is place Saiut-Fram..ourg, numéro 3 ;

11 sera, le lUmanche treize Octobre m il h u it cent quatre-vingt-quinze. d quatre heuresderelevie, eiiTElude et par lo ministère do M' Richard, notaire à Pout-Suiiite-Maxenco, com­mis i cet effet, procédé k la vente au ilus offrant et dernier enchérisseur le l'immeuble dont 1« déslgnaiion

lo l i:

to ii ie - ll i-u r i D a iitiv v il ie ;14' M. Ciiarlc.s Foumier, chef da

cave.>i,di!meur8niâ Reims, ruo Tbiers, uiiméro9;

15' M. Alfred-Julos Foumier, gref­fier eu cjiuf du Tribunal civil de Cambrai (Nord), deuieurant k Cam­brai;

Au prftiit dn M. Louis-Alexandre Carré, sus nommé, d ’un marché de terre, bois et ravin, de la contenance de douze hectares quatre-vingt-ffix- sept ares soixante-seize centiares, en trente-deux pièces, situées suff les terroirs de Boullarre et Antilly (Oise), formant le cinquième lot de l’enchère, dont la désignation détaillée est Yap- poriée dans l’acte de dépôt au Greoe;

El ce, moyennant outre les charges, le prix principal do treize mille sept cents francs:

Avec déclaration à M. lo Procureur do la Rcpiiblique *

Que ladite iiolillcation lui était faite, conrorméuicnt aiix dispositions do i'articlo 3,191 du code civil, afia <|u’il eût k prendre, s'il le jugeait con­venable, et au urofit de qui de drolL dans un délai de deux mois, inserip- tioii d’hypothèque légale sur les im­meubles dont s’agii, faute do quoi Icsdits immeubles seraieut et demeu* roraienl délinitivemeot purgés d» toute hypothèque de celte nature.

Pour iusertioQ : S I|s4lA ,8A IN TfrBn7V %

Page 4: VütA COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_22_MRC.pdf · la force et la gloire de la France. S'il eat un milieu od toua lea diaaeDliineota a’effacent,

JOUSNU DK SRNUS

r,i f

fi!'}

Aar. 7.S a à v a n f t A o t * reçu par

M* Deubie, optaire à Creil ^Oise). le boit septembre mil huit cent quatre* Tlfigt-quioie, portant cette raenllon '

Enredsiré à Creil, le onze

Abt. 9.Sulrant acte reçu par M* Carillon,

notaire k Cliatnbly (Oiae), le vingt septembre mil huit cent quatre-ving^ quinze, Monsieur Léon DURANp,

reçu bail à vingt centimes pour - oent-firancarquaran te -e t-an

francs soixante centimes: So> eiété quatre cents francs ; dé* dm es cent dix francs quarante centimes.

Signé : de Romiszowski.Monsieur Charle8*Alphonse*Emest

Giênier, négociant, dem euraoté Creil;El M onteur Cbai les-Urbain Bornât,

employé, demeurant à Creil.(mt formé entre eux une Société

en nom collectif, pour le commerce e t la vente de l’épicerie et de la mer* carie.

Cette Société a été contracté pour cinq années conséouiivoti, qui ont commencé le piemier septumoie mii huit cent quatre-vingt-quinze, et flni- ront a pareil Jour de l'année mil neuf cent.

Le siège de la Société, est fixé à Creil. m e Juillet, numéro 19.

La raison et la signature sociales leront C re n û r et co rnet, chacun des associés en fera usage dans les limites ci-après indiquées, mais elle n ’obligera la Société, que lorsqu’elle aura pour objet, des aifaires qui l'in­téressent : en consequeuco. tous billets, lettres de change et géuéi ale- ment tous engagements expriuioiont la cause pour laquelle ils auront été souscrits.

Monsieur Bornet aura l’administra­tion de la Suclété, et il sera chargé do l ’orgaoisation complète de la maison de commerce et de toutes les opéra- rations nécessaires au bon fonctiouno- ment de cette maison, notamment do de l’achat et de la vente des mar­chandises, de l’acceptation de toutes traites et lettres de changes, des marchés à livrer et du recouvrement des'créances de la maison de com­merce.

Monsieur Grenier a apporté à la Sodéié : t

r La jouissance d’une maison de commerce, située h Creil, rue Juillet, numéro 19 :

2* Le fonds do commerce d’épicerie e t mercerie, exploité dans cette maison comprenant la clientèle, le matériel (uioius le matériel roulant) et l’agencement, d’une valeur de quarante mille francs :

3* Le matériel routant (chevaux et voitures), d 'une valeur de six mille francs;

4* Les marchandises, d’une valeur de quatre-vingt-seize mille francs;

5* Et une somme de huit mille francs en numéraire, comme fonds de roulement.

Monsieur Bomet a apporté à la dite Société :

Une somme de cinquante mille francs en numéraire.

Ces apports out été constatés et fournis le premier septomtire mil hui cent quatre-viiigt-quiuze, jour lixi pour le commeucemuui do ta Socicto.

Les apports de Uousieur Grenier compris sous les numuiu deux, trois, quatre et cinq, et l'apport de Monsieur Bornet, produiront au prolit de chacun d’eux, des intérêts à cmq pour cent l’an, qui seront payés a chacun avant la répartition des béné­fices, les premier murs ut premier septembre de chaque année.

11 sera alloué chaque année à Monsieur Grenier, une somme de q u a t r e mille francs un représentation de son apport de la jouiAsauce du la maison de commerce, luquellu somme S e ra payable egateuiuni lus premier mars et p r e m i e r septembre de chaque année.

En cas de décès do Alonsieur Gre­nier, ses héritiers et représentants seront tenus aux méiiius obligations que lui.

La buciété continuera alors d'exister entre Monsieur Bornet et les hériliLTs et représentants de Monsieur Grenier, lesquels resteront aASucies eu nom collectif pour lu moulant des droit» de leur auteur dans lu bocielé.

La raison sociale restera la niôiiie.En cas de décès de Monsieur Uoriiei

pendant le cours de la Société, celte dernière sera dissoute.

En cas de perle du quart du capital social, couime au,eu» ou Monsieur Grenier étant décédé, Monsieur Bornet viendrait lui-méme à deceder peiidiuii le cours de la dite Société, celle-ci serait dissoute.

Deux expéditions dudit acte de Société ont eié déposées le vingt sepk-uiuie uni luiii cem quaire-viiigt-quiiize, l'uiie au au grclfe de lu Justice du paix de creil, et i'auii e au grclTu du Tnliiinul civil de Seiiiis, taisant fonctions de Tribunal de com­merce.

Pour extrait :P. DKSABIE.

vendu è Monsieur Honoral-Ernest LEFORT,tâïïlélier,ét Madame Loûlsë- Augustino CAPLIN, son épouse, de­meurant ensemble au Petil-Fercourt. commune de Sainte Geneviève (Oise), le fonds de commerce de marchand

'ils exploitent dans unemaison, sU'e à Chambly, place du Marché, numéro 36, ensemble l'acha­landage et le matériel en dépendant, moyennant un prix et sous les condi­tions Insérés en l’acte.

L’entrée en jouissance a été nxée au p^‘mier octobre mil huit cent quatre-vingt-quinze.

Pour extrait i CARILLON.

Elude de M' Georges LBVlEUl,licencié en droit, avoué à Seuils,

rue Saiut-llilaire, n* 10,SuQ’.de M” Alluato et Cbauur .

VliNTE SDK U aT4TI0^Entre Hajeiurs e t Mineurs,

r d’ükb

3 V E A .I S O T S TSise à GANDICOURT,

commune de Belle-Eglise;3’ d ’u n b

Pièce de Terrede iO Ares,

Située terroir de BtLLE-ËGLlSE, lieu dit la .Siente de Plante Oignon.

Avec faculté de réunion. L’adjudication aura lieu le

Iklmaoolie SfiO Septemlire

d une heure de relevée.En l’Etude et par le ministère de

H* C ahillon , uoiairo à Chambly, âTodrewer p o u r te» renseignement» .

r A M* LËVIEUX. avoué à Senlis, poursuivant la vente;

3* A H* CARILLON, notaire _ Chambly, déposituiru du caûor des ciiargüs.

, Etude de M* Em ili DEMELIN, üoencié en droit, avoué à Senlis,

rue de VUIeveiî, n* 7, •Suco' de M” Dbloovb et Tbbmbt.

Sur publications judiciaires,PAU SUITB DB CONVBUSIOn DB SAI81B

IMMOBILIÈaB

B l M S D a SSises à SAlNT-LEU-iyESSERENT,

rue du Peuple,BT

13 Pièces de Terresises terroir de

SAINT-LEU-D’ESSERENT. L’adjudication aura lien le

Dimanche alx Octobre 1 H 0 6 ,

d deux heures de relevée,En la Mairie de Salnt-Leu-d'Basèrent

P a r le minisière de H’ L o m b o is ,, notaire à Précy-sur-Oise,

commis à cet effet. S ’adreuer pour les renseignements

1- A H' DÉMELIN, avoué à Senlia, poimsuivaut la vente ;

8’ A M* SAINTE-BEUVE, avoué à Senlis, présent à la vente;

A H. MAZOYER, receveur de rentes, i Creil ;

4' A M* LEVAIRE, huissier h Préoy-sur-Üise ;

6’ El à M* LOMBOIS, notaire à Préoy-sur-Oise, dépositaire du cahier

Abt . 8.

SUCRERIE DEJfAUCIENNESDu procès-vci'iial do l'assumblée

générale, tumiu lu vingt-iiuuf Audi mil huit cuijt quatre-viiipl-quin/o,

{»ar lus actiüuiiairus du la Suriélé de a Sucroriü du Vaucieiiiios, doi.i |;i

raison sociale est « C. NIAY & C'*, » et le siège.a Vauciouiies (iJise); un extrait duquel procùs-vurbid a élu déposé pour minute à Al* Ciroii, no­taire à Yillur»-Culturéls, suivant aotu reçu par lui lu treize Septembre mil huit cent quuirc-viugt-iiuiuzu;

Il appert :Que M. G a b rie l .S a la n s o n » cédé à

M. Maurice S a la n s u .v , son trèrc, d é jà aciionuuiru, u t à M. u c la v u D ë la u v , banquier à Soissuiis ;

Les Gà parts suuialcs qu'il possé­dait, dont 3ô ont eto reprises par M. Maurice Sa u .nsu.v et 30 par* H. Dbpabï.

Pour extrait ;CIHUÜ.

Une expédition a élédcposée au GreITu do la Justice d.e Paix du canton du Crcpy-un-Valois, le vingt et un Suptcinbrc mil huit cent quatru-vingl quinze, et unu autru au Grellc du Tri­bunal civil de Seulis, conunis- sant des affaires commei ciales, le même' jour vingt et un Sep­tembre.

Pour mention ;CIROU.

Elude de M* Piiiu ppb MARTIN, avoué à Sentis (Oise),

ruo de la République, n* 30, successeur de M" Liombt et QuëtbBc

VENTE SUR LIOTATIUSEntre Majeurs,

D’UlfB

P R O P u i È T i :Située a VINËUIL,

commune de Saint-Firmin, sur la route de Chantilly à benlis,

L’adjudication aura lieu le Dimanehe S eptembre

d deux heures de relevée,En l'Etude et par io ministère

de M’BALézüAux, notaire a Cliuutiiiy, commis à cet effet.

S’adresser pour les renseignements 1* A M’ MARTIN, avoué à Senlis,

poursuivant ia vente;3 A M* LEVIEUX, avoué à SenUs,

présent à la vente;3' A H’ UALEZEAUX, notaire _

Chantilly, dépositaire du cahier des charges.

Et pour visiter la propriété audit M* Ba l è z e a u x .

S'adresser fxmr fei renseignements :1 \ A M* SAINIE-BBÜVB. gvoué k

Senlis;S* A M’ CAGNARD, huissier h Nan-

teuil-le-lUudouin;8 ’ Et au Greffe du Tribunal civil

de Senlis, où le cahier des charges est dépose.

Etude de M* E d o o a iid POULAIN, huissier-priseur 6 Crépy-en-Valois,

Successeur de M’ Ga l l r .

C H E V A U XMatériel de Culture

A V E I S T D F I EAUX BMOüfcBBS PUBUQUBS

PAR SUITB DK CKSSATIOI bB €IIL1UBB Le Dimanche H Septembre 1895,

à une heure précise-, et le lendemain à la même heure,

A AUGER-8AINT-VJNCENT en la ferme de M. Gbison,

Par le ministère de H’ P o u l a in , huissier à Crépy.

’ Emilb D EM ELIN ,avoué à Seniis,rua de Viileveri, n* 7 ,

Ge o r g b s LUMBOISÎ notaire à Frécy- sur-üise.

VENTE SUR LICITATIONB n t r * M à ija u ra « t M in e u r i

D'OMB

i v x A i s o i s rSise à SAINT-LEU-D’ESSERENT,

rue Coquerel,BT

Dix Pièces de Terresises terroirs de

SAINI-LEU-D’LSSERENT L’adjudiualion aura lien

le Dimanche t 3 Octobre t » » 5 ,

à deux heures de relevée, EnlaM airlede Salnt-Lau-d’Esaezent,

Par le ministère de M’ L o m b o is , notaire ô Précy-sur-Oise,

commis à cet effet. S'adresser p our les renseignements

V A M’ DÉMELIN, avoué i Senlis, poursuivant ia vente;

3* A M’ G b or ob s LEVIEUX, avoué à Seniis, présent à la vente;

3* A M* LOMBOIS, notaire à Précy- sur-Oise, dépositaire du cahier des ciiarges----------------------------- —

N ota. — Les Chevaux seront vendus le Dimanche.

On p o n m id slte r le Matériel à partir du Vendredi 10 Septembre.

Auger-Salnt-Vincent est desservi par la ligué du chemin de fer de Crépy k Seniis et Chantilly et la Ferme est près de la gare.

QELAl AUX PERSOHNES SOLVABLESOONUITIONS OBOINAIBBS

Pour tous renseignements, s'i à H’ Edouard POULAIN, huissier A Crépy-en-Valois.

Belle Collection Reliéedu J o u m n l d a tonllB

et celle de Ln Ravue don Deux-M ondM

ju s q u ’b n 1 893

^ r m : j v j Ê B H M sS’adresser au bureau du Journal.

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«n chatMe est réservée soF les propriétés spparte- uant «ax héritiers de .H. et M** BO UCH ER-V ITAL, tant  Bnrbepy qne snr les uommanes voisines.

Etude de H* PETIT, notaire à Senlis.

A Vendre par Âcyudication 58" 46“ de Terre & Bois

au terroir de . Vlilers-Snlnt-ErambouFÿ

Le Dimanche Sepienibre 1898, d trois heures,

A V iliera-Salnt-Fram boarg, en la maison d'Ecole.

Elude de M* DENNEL,huissier-priseur

k Crépy-en-Valois (Oise).

c h e v a u x T v o it u r e s

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AUX BNCHBUBS PUBLIQUBS

PAR SUITE DE CESSATION DE CULTURE ET DE COMMERCE

A SAINTINES, lieu dit la Roche, Dans les dépendances des Moulins

de Madame N icollb,Le D im anche 2 2 S ep tem b re 1896,

a u n e heure précise, et le Undenuiin, d la même heure,

s’il y a lieu.P ar la ministère de M’ Dbnkbl,

huissier à Crépy.

Les chevaux seront vendus le DI- manobe, & tro is heures.

Délai pour payer aux personnes solvables,

Conditions ordinaires.

MÊME fcrUDB

A C V E I S r » H E J

lU iSO N DE CAMPAGNEAVtC PARC t JaHiüN

. A AUMONT, près Senlis,Le Mardi 94 Septend»re, à 9 heures, A Senlis, en l’Etude de M* P b tit,

notaire.

l a XKmanche 99 Smtem bre 1895, .à d i x hetara a u m atin ,

A Æ . A . I S O NSise k CREIL,

rue du Faubourg de Senlis, n* 66.

Etude de M’ BBAPCHAMW, notaira à Pohl^Sâffite-Tlainnce.

AVendre par AdljudicationEn l'Etude et par le ministère

de M' Bb a u g u a m p s , notaire à Pont- Sainte-Maxence,

Le Vendredi 97 SeptendHre 1895, d detts heures.

Deux Pièces de TerreSises terroirs du P o n t -S " -H a x b n c b

et Mo t v il l b b s '

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A C hantillj : L. ROMAIN, 103, Grande Rue; PREVOST, fruitier.

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Etude de M* Jules TÉRUAT, notaireau Piessis-Belleville (Oise).

I \ Æ . A . I t S O NSise à VER, en ia rue d’En Bas,

A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n Le Dimanche 6 Octobre, Mi 9 h.,

. . A Ver, en la Maison d’Ecole,Par le m inistère de H* Véndat,

notaire au Plessis-BelieviUe.

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Sis à VILLEVLRT-SENLIS, impasse CIntron,

Le Mardi 94 <Sep(cmère, à 9 h. 1/9, A S bnus, en l’Etude de M’ P b tit,

notaire.

Etude de M' P a u l TUIROUIN, notaire A Aey-en-Muitien (Oise),

A Vendre par ActjudicationEn deux Lots, .

Le Dimanche 99 Septembre 1895, a deux heures et demie.

En la Mairie de BouUarre,P ar le ministère de M’ iHiBOum,

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Eu la Mairie de Lerzy,DB

s p I ê c e s d e p a t u r eSisu» au loTfüir du LLHZY,

cauiuu de La Gupellu tAisuu). L'adjuüicatlou aura lieu

le ttuiuedi eiuq Octobre

d deux heures de l'upris-m idi,En la Mairie de Lerzy,

Et par lu iiiiiiisièru du M* Ubnon, uutail'u a Lu Cupcdu (Ai»uu;,

commis à cet etlet.________S ’adresser pour tes reri»etp»emen(8.*

r A M* MAltTiN, avoué à Senlis, ponrsuivautla voulu;

3’ A M* LEVIEUX, avoué à Seuils, présent à lu veutu;

3’ A M- UALEZEAUX, notaire à Chantilly ;

4’ Et a M‘ IlENOiN, notaire à La Gapullu ^Ai»nu), uepositairu du cahier dus cliargus, où ciiacun pourra ou pi'uudru cuuuuiasauce.

M'‘Emii.b D EM ELIN , iiceucié eu d ro it, avouü à Euiilis, rue du Viiloveri, n* 7;

XIllKUUiN, uütaire à Acy-en-Muliieu.

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SisâltUUlLLANCY.eularuedu Four.L’adjudication aura lieu Io

D i m u u u ü e f ié v u te m b r e I H D A ,

d une heure de relerée,En la Mairie de Boulllancy,

Par lu miuisiui'u du M TiiiuuuiN, uutuire a Acy-uu-Multiou,* couiuiisacetelfet.

S'adresser pour les renseignements : 1' A M* DEMELIN, avoué à Senlis,

poursuivaut la voulu ;3’ A M’ TliiRüUIN, notaire à Acy-

en-Huiiiou, dépositaire du cahier des charges.

Etude de M' SAINTE-BEUVE,avoue à Senlis.

Par suite d'aooeptaUon bénéficiaire,DB

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L’adjudication aura lieu le Dimanche Septembre

1 SU5 , d dettx heures de relevée.

En la m airie de Braasease Par le ministère do M' F b t it , notaire

à Senlis.S’adresser pour les renseignements :

r A M’ SAINTE-BEUVE, avoue k Seniis ;

2* Et à M* PETIT, notaire à Senlis, dépositaire du catiiur des charges.

Etude du M ' SA IN T E -B E U V E . avuué a Sentis.

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L’adjudication aura lieu le Dimauebe Septembre

i » 0 5 , d dèuÆ heures de relecée,En la Mairie de BouUarre,

Par le luiniatère du M* Tuihoulv, noluiru à Acy-en-Muitiun.

S'adresser pour les rensetgnemenls : 1". A M" SAINTE-BEUVE et DÉME-

LIN, avoués â Senlis;2 ' A M’ LÈPINE, huissier à Belz; 3* A M* TUIROUIN, notaire à Acy-

en-Muttien, dépositaire du cahier des

Etude do M’ SA IN TE-BEU V E,avoué à Senlis.

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L'adjudication aura lieu le Mardi Z Z Oelebre 1 8 9 5 ,

heure de m idi,En l'audience des criées du Tribunal

civil do première instance do Senlis, au Palais de Justice, rue de la République.

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S’adresser chez M" veuve COLLAS.

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