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PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

PAS D’ISOLEMENT DE 10 JOURSDANS LES HÔTELS

LES MRE SOULAGÉS

EDITION N°: 242Du mardi 13 juillet 2021

Quotidien

L’OCP MEMBRE DE L’EUROPEANSUSTAINABLE PHOSPHORUS PLATFORM

POUR UNE GESTIONDURABLE DU PHOSPHORE

P. 02

P. 05 P. 08

LES HALLUCINATIONSDES GÉNÉRAUX D’ALGERDEVIENNENT INQUIÉTANTES

LA REVUE DE L’ARMÉE ALGÉRIENNE S’ACHARNE SUR LE MAROC

Ces voyageurs devront juste observer une quarantainede cinq jours chez eux et subir un test de dépistage

(antigénique rapide ou PCR) au 5ème jour.

La revue de l’armée a consacré une majorité de sescolonnes au Royaume, décrit comme un ennemi qui veut du mal à une Algérie qui existerait «avant l’ère chrétienne». Le délire n’a pas de frontières.

L’OCP place au cœur de sa stratégiela nécessité d’offrir le bon engrais,au bon endroit, au juste prix pourtous les agriculteurs.

Au

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Edition 242 - Du mardi 13 juillet 2021

Rentrer au Maroc après deux ans d’absence et être contraints d’observer une quarantaine de dix

jours dans un hôtel, à ses frais. Un scénario qui n’était pas du goût de beaucoup de Marocains résidant à l’étranger (MRE) parce qu’il cham-boulait leurs plans de vacances estivales dans leur patrie. Dans l’après-midi du lundi 12 juillet 2021, le ministère de la Santé a mis fin à leur calvaire en annonçant, dans un communiqué, que les voyageurs ma-rocains, ou originaires du Maroc en provenance des pays de la liste B qui ne sont pas vaccinés, ou qui sont in-complètement vaccinés, sont désor-mais dispensés de cet isolement. Ils devront juste observer une quaran-

été vivement critiquée par de nom-breux internautes sur les réseaux sociaux, qui dénonçent le fait que le ministère n’ait pas pris en compte les couples mixtes dans sa décision. Comme pour rectifier le tir, le minis-tère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Maro-cains résidant à l’étranger (MRE) a publié le même jour un tweet où il indique que leurs conjoints, ascen-dants et descendants peuvent égale-ment s’isoler à domicile aux mêmes conditions. Pour rappel, 81 pays figurent sur la

liste B, après l’intégration de la Rus-sie, de la Tunisie, de l’Egypte (le 6 juillet), de la France, du Portugal et de l’Espagne (à partir du 14 juillet), qui connaissent une importante hausse des contaminations au coro-navirus, à cause de la forte propaga-tion du variant Delta. Une mise à jour qui pourrait chambouler l’agen-da de bon nombre de voyageurs en provenance de ces pays, surtout ceux qui avaient déjà effectué leurs réservations avant cette date.Dans un tweet publié le même jour, la Royal Air Maroc indique que ces passagers «bénéficient d’un change-ment de date de vol gratuit jusqu’au 30 septembre 2021, et ce avant le départ du vol»l

taine de cinq jours et subir un test de dépistage (antigénique rapide ou PCR) au 5e jour. Ces passagers doivent également présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures (entre le prélèvement et l’embarque-ment). Le département de Khaled Aït Taleb rappelle que les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR, quelle que soit leur prove-nance.

Conjoints et enfants concernésQuoique jugée salutaire, cette me-sure d’allègement a tout de même

LES MRE SOULAGÉSPAS D’ISOLEMENT DE 10 JOURS DANS LES HÔTELS

Ces voyageurs devront juste observer une quarantaine de cinq jours chez eux et subir un test de dépistage (antigénique rapide ou PCR) au 5e jour.

UN SCÉNARIO QUI N’ÉTAIT PAS DU GOÛT DE BEAUCOUP DE MAROCAINS RÉSIDANT À L’ÉTRANGER (MRE) PARCE QU’IL CHAMBOULAIT

LEURS PLANS DE VACANCES ESTIVALES DANS LEUR PATRIE.

Elimane SEMBENE

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Edition 242 - Du mardi 13 juillet 2021

E.S

VACCINATION ANTI-COVID

L’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda et la Faculté pluridiscipli-naire de Nador ont organi-

sé, samedi 10 juillet 2021 à Nador, la pre-mière édition du Symposium «Recherche pour la biodiversité et la valorisation phar-maceutique et médicinale de la plante Cannabis Sativa».Cette première édition a été marquée par la présentation du premier ouvrage com-pilant les recherches scientifiques d’ex-perts marocains de diverses universités nationales traitant de la biodiversité et la plante de cannabis, et dans quelle mesure elles sont liées aux secteur médical, phar-maceutique et agricole, tout en rappelant les différentes techniques d’analyses bio-chimiques utiles dans ce domaine.A cet égard, le Pr. Kamal Aberkani, membre du comité d’organisation du symposium, a noté que l’un des résultats les plus marquants de cette conférence est

l’accord sur la formation d’une équipe nationale de suivi et de la recherche scientifique dans ce domaine, mettant en avant le rôle de premier plan que doivent jouer dans ce sens les experts marocains, tout en permettant aux chercheurs étran-gers d’assister, de participer et de contri-buer à l’enrichissement du travail mené dans ce domaine. Il a également souligné que le but de cette rencontre est de réunir des experts, des chercheurs scientifiques, des médecins, des décideurs et des per-sonnes intéressées par le sujet, afin de ré-fléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour promouvoir la science et la connais-sance sur la plante du cannabis et sur les méthodes pour une exploitation positive de cette ressource naturelle.Il est à noter que les participants à ce premier congrès scientifique sur la bio-diversité et la valorisation pharmaceu-tique et médicale de la plante de canna-bis ont convenu d’interpeller les parties

Les laboratoires Sinopharm et Sinovac vont fournir 110 millions de doses de leurs

vaccins au Covax, en vertu d’un ac-

concernées afin d’obtenir une licence officielle pour mener ces recherches au niveau national et international, et ce pour contribuer au développement durable et promouvoir l’exploitation positive et l’uti-lisation légale de cette plante l

cord signé avec l’Alliance mondiale du vaccin (GAVI) qui pilote ce programme international avec l’Organi-sation mondiale de la San-té (OMS). D’après la GAVI, cette convention inclut également des options pour l’achat de doses supplémen-taires dans les prochains mois. «Grâce à cet accord, et parce que ces vaccins ont déjà reçu l’homologation

d’urgence de l’OMS, nous pouvons commencer à fournir des doses aux pays immédiatement», explique son directeur exécutif, Seth Berkley.

Jusque-là, ce programme, qui pro-meut un accès équitable des vaccins anti-Covid dans les pays défavorisés, avait distribué plus de 102 millions de doses, principalement d’AstraZe-neca, dans 135 pays. Le blocage des exportations de ce vaccin décidé par l’Inde l’a considérablement frei-né. Ses initiateurs avaient d’ailleurs révélé qu’il manquera approxima-tivement 190 millions de doses en juin 2021, par rapport aux volumes prévus, invitant les pays du G7 et de l’Union européenne à fournir 150 millions de doses de vaccins pour re-lancer ce programme l

VALORISATION PHARMACEUTIQUE ET MÉDICINALE DU CANNABIS

SINOPHARM ET SINOVAC VONT LIVRER 110 MILLIONS DE DOSES AU COVAX

SYMPOSIUM

M.K.

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Comme nous l’écrivions dans le Maroc Hebdo au quotidien du 12 juillet 2021, le Maroc s’apprêterait à se doter de

deux frégates européennes multi-missions, ou FREMM, lesquelles FREMM seraient construites par le groupe italien Fincantie-ri et viendraient s’ajouter à la FREMM Mo-hammed-VI réceptionnée fin janvier 2014 par le Royaume de la part de la France. Contacté par nos soins, Fincantieri nous a répondu qu’“à ce stade nous n’avons pas de commentaires à faire”, mais une autre source nous a confirmé que la partie maro-caine avait bien initié des contacts et que c’est un contrat d’un milliard d’euros qui serait en jeu. Ce qui ferait que les FREMM de Fincantieri reviendraient au même prix quasiment que

la FREMM Mohammed-VI, pour laquelle la Marine royale avait dû décaisser, en avril 2008, quelque 470 millions d’euros. Fondé fin décembre 1959 à Trieste, Fincan-tieri fait partie des plus grands construc-teurs navals de la planète. Il a beaucoup fait parler de lui ces deux dernières années suite à la commande de 20 FREMM que l’US Navy a passée auprès de lui, pour un mon-tant total de 5,5 milliards de dollars. Plu-sieurs autres pays se sont également mon-trés intéressés par ses FREMM, à l’instar de l’Indonésie, qui vient de lui demander la construction de six FREMM pour sa marine, et on parle aussi du Canada et de la Grèce comme futurs acheteurs. Au niveau international, ils sont cinq pays seulement à disposer de FREMM, à savoir la France et l’Italie, qui en sont donc aussi

LE MAROC VEUT RÉAFFIRMER SES AMBITIONS

EN MÉDITERRANÉE

DÉFENSE

Avec les deux frégates dont il négocie actuellement l’achat avec l’Italie, le Royaume ferait de sa marine une des plus sophistiquées de la région.

MADRID NE VERRAIT PAS D’UN BON OEIL L’ACHAT PAR LE MAROC DE DEUX

NOUVELLES FREMM ET POURRAIT MÊME VOULOIR FAIRE CAPOTER

L’OPÉRATION.

Wissam EL BOUZDAINI

des constructeurs -la France par le biais du constructeur Naval Group-, les États-Unis, déjà mentionnés plus haut, l’Égypte et, fi-nalement, le Maroc.

Frontières maritimesS’il venait à ajouter deux autres FREMM à son arc, le Maroc ne manquerait pas de se réaffirmer en tant que puissance maritime montante en Méditerranée, où pour rappel il dispose depuis début mars 2017 d’une base navale pleinement fonctionnelle à Ksar Sghir. Cette base avait notamment fait jaser en Espagne au cours de l’année 2020 après qu’il se fût dit que l’US Navy voudrait en faire sa nouvelle principale base navale du détroit de Gibraltar en lieu et place de celle de Rota, justement située dans la voisine du nord, au point que la désormais ex-ministre des Affaires étrangères espagnole, Arancha Gonzalez, en était venue à démentir l’infor-mation début janvier 2021 sur les ondes de Canal Sur Radio. Mais il n’en reste pas moins que des craintes demeureraient quant à la montée en puissance de la Marine royale marocaine, surtout que depuis plus d’un an, on le sait, Rabat et Madrid s’opposent sous le boisseau eu égard à leurs frontières maritimes au niveau des Canaries. De fait, on peut imaginer que la capitale es-pagnole ne verrait pas d’un bon oeil l’achat par le Maroc de deux nouvelles FREMM et qu’elle pourrait même vouloir faire capoter, au nom de la solidarité européenne, le pro-jet, elle qui n’avait notamment pas manqué de faire montre de son opposition dans les coulisses au moment où le Royaume lan-çait dans l’espace, début novembre 2017, le satellite Mohammed-VI construit par la France l

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Heureusement que le ridicule ne tue pas! Mais, cette fois-ci, les généraux, vieux et séniles, de la junte militaire sont allés trop loin

dans l’expression de leur haine contre le Ma-roc dans le dessein de détourner l’attention de la contestation populaire en interne. Dans le dernier numéro (juillet 2021) de la revue mensuelle de l’armée algérienne, El Djeïch, leurs velléités délétères ont dépassé les limites. D’abord, le Royaume est une fois de plus présenté comme un ennemi qui s’érige en principal obstacle au slogan mort-né de la «l’Algérie nouvelle», que le mouvement de contestation populaire le Hirak, a massive-ment rejeté. Selon El Djeïch, le «climat de sécurité et de sta-bilité ainsi que l’adhésion du peuple au projet d’édification de la nouvelle Algérie n’est pas du goût de certains agitateurs et revanchards, qui se sont alors attaqués à toutes les réalisations qui ont été faites à ce jour, comme l’a souligné

et un ressentiment non dissimulés envers notre pays. Qui a trahi le héros numide Jughur-ta en 104 av. J.-C. et l’a remis à Rome où il sera tué? N’était-ce pas Bocchus, roi de la Mauré-tanie césarienne, le Maroc d’aujourd’hui?», lit-on. L’Algérie existerait donc avant l’ère chré-tienne. Tant pis pour tous les historiens qui rappellent que la France a baptisé «Algérie» le territoire qu’elle a conquis en 1839.

Délimitation des frontières Face à ce rappel «historique» insignifiant, l’on est en droit de se demander à quoi riment ces attaques répétées, devenues même une tradition bien établie, auxquelles se livrent les généraux de l’armée algérienne à travers les colonnes de leur porte-voix, et qui ciblent toujours le Maroc comme étant à l’origine de tous les maux de leur pays, en le présentant à chaque fois comme leur ennemi principal?Cette fois-ci, la revue El Djeïch est allée très loin en parlant, même si c’est au conditionnel passé, d’une intervention militaire algérienne au Maroc. «Notre armée aurait pu, par deux fois, intervenir au Maroc, au moins pour sou-tenir les militaires qui ont failli balayer la cou-ronne marocaine et renverser leur roi lors des tentatives de coups d’Etat de Skhirat, en 1971, et celui du général Oufkir, une année plus tard», y lit-on. Et on n’a pas encore fini de s’amuser avec la revue El Djeïch. Evoquant le «climat de ten-sion entre Rabat et Madrid», la revue militaire algérienne lève le voile sur une alliance avec l’Espagne, la qualifiant de «partenaire effi-cace de l’Algérie dans le processus de résolu-tion de la question sahraouie». Et, à la fin, El Djeïch annonce que l’Algérie et le Polisario ont procédé à la délimitation des «frontières com-munes entre les deux pays».Du délire, peut-être mais c’est certainement pire. Les généraux algériens veulent «cacher le soleil avec un tamis». Ils cherchent exporter leurs crises internes et l’instabilité politique et sociale du pays vers le Maroc. Mais leur énième tentative est vouée à l’échec l

Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Dé-fense nationale, Abdelmadjid Tebboune, dans son discours à la Nation, à l’occasion du 59e anniversaire de l’Indépendance et de la fête de la Jeunesse». Ces agitateurs sont qualifiés de «prêtres de chapelle au service d’agendas étrangers qui s’activent contre l’Algérie et son peuple». Le seul pays nommé est sans surprise le Maroc. Et pour remonter dans l’histoire la prétendue inimitié du Maroc vis-à-vis de l’Al-gérie, les rédacteurs de la revue citent sans sourciller l’époque romaine, quand le Maroc avait assassiné le prétendu Algérien Jugurtha plus d’un siècle avant l’ère chrétienne. «Un Etat voisin qui voue une haine ancestrale

LES HALLUCINATIONSDES GÉNÉRAUX D’ALGER

DEVIENNENT INQUIÉTANTES

LA REVUE DE L’ARMÉE ALGÉRIENNE S’ACHARNE SUR LE MAROC

La revue de l’armée a consacré une majorité de sescolonnes au Royaume, décrit comme un ennemi qui veut du mal à une Algérie

qui existerait «avant l’ère chrétienne». Le délire n’a pas de frontières.

LES GÉNÉRAUX ALGÉRIENS VEULENT “CACHER LE SOLEIL AVEC UN TAMIS”. ILS CHERCHENT À EXPORTER LEURS CRISES INTERNES ET

L’INSTABILITÉ POLITIQUE ET SOCIALE DU PAYS VERS LE MAROC.

Marouane KABBAJ

Le président AbdelmajidTebboune et Said Chengriha,chef d’état major.

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Les travaux du Forum d’affaires de Laâyoune Maroc-Emirats arabes unis se sont ouverts, lundi 12 juillet 2021, sous le signe «Une

nouvelle perspective, de nouveaux parte-nariats». Placé sous le haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cet événement a pour objectifs de promouvoir la région au-près des opérateurs économiques émiratis et de les accompagner en matière d’inves-tissements, de partenariats et d’échanges commerciaux.Le forum, organisé par le Conseil régional de Laâyoune-Sakia El Hamra et l’Agence marocaine de développement des investis-sements et des exportations, vise aussi à envisager de nouveaux partenariats d’in-vestissement entre les secteurs privés et pu-blics maroco-émiratis dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, des mines, des énergies renouvelables, du BTP et du tourisme. En ouverture de cette mani-festation, le wali de la région Laâyoune-Sa-

investisseurs émiratis de s’informer de près des atouts importants dont regorge la ré-gion de Laâyoune-Sakia El Hamra, devenue une porte d’entrée du Maroc vers sa profon-deur africaine. De son côté, le président du conseil régional, Sidi Hamdi Ould Errachid, a noté que l’inauguration du consulat géné-ral des Emirats à Laâyoune a donné un nou-vel élan aux liens politiques, économiques, commerciaux et culturels bilatéraux, rele-vant que l’organisation de ce forum reflète la forte détermination de ce pays arabe à la contribution de la dynamique de déve-loppement que connaît actuellement la région.

Dynamique de développementCet événement renforcera davantage le rayonnement de Laâyoune en tant que des-tination privilégiée pour les investisseurs étrangers, ainsi que la volonté de l’ouver-ture sur l’environnement arabe, africain et international, relevant que le modèle de développement des provinces du Sud, lan-cé par S.M. le Roi Mohammed VI en 2015, a donné une forte impulsion à la croissance économique de la région. On peut citer les chantiers phares réalisés, comme la voie express Tiznit-Laâyoune, la zone industrielle et logistique d’El Marsa, en plus de projets des énergies renouvelables et de mise à ni-veau urbaine.Ce forum est marqué par l’organisation de plusieurs panels et ateliers thématiques au cours desquels des experts et hommes d’affaires marocains et émiratis discuteront des atouts et besoins du marché local dans des secteurs clés comme l’industrie à haute valeur ajoutée, l’agriculture et pêche mari-time, la logistique et le transport, ainsi que les énergies vertes l

kia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, a mis en avant l’excellence des relations séculaires entre le Royaume et les Emirats arabes unis, saluant le partenariat stratégique multidimensionnel unissant les deux pays frères.Il a aussi souligné l’appui inconditionnel et historique des Emirats arabes unis à la question de l’intégrité territoriale du Ma-roc, rappelant que les Emirats Arabes Unis ont concrétisé cette position à travers l’ou-verture en novembre 2020 d’un consulat gé-néral dans la capitale du Sahara marocain.Le wali a ajouté que ce forum permet aux

LES INVESTISSEURS ÉMIRATIS PROSPECTENT LE SAHARA MAROCAIN

FORUM D’AFFAIRES MAROCO-ÉMIRATI À LAÂYOUNE

Cet événement renforcera davantage le rayonnement de Laâyoune en tant que destination privilégiée pour les investis-seurs étrangers, ainsi que la volonté de l’ouverture sur l’environnement arabe, africain et international.

L’OUVERTUREDU CONSULAT GÉNÉRAL DES EMIRATS À LAÂYOUNE A DONNÉ

UN NOUVEL ÉLAN AUX LIENS BILATÉRAUX.

A. AMOURAG

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CDG Invest a investi 3 millions de dirhams dans Lnko, star-tup opérant dans le e-commerce et spécialisée dans les lunettes. A travers cet investissement, la lauréate

de la deuxième promotion du programme 212Founders peut désormais inté-grer la phase d’accélération du programme. En plus de cet investissement et dans le cadre de sa mission de promotion de l’entrepreneuriat, CDG Invest a concrétisé à date huit investissements au profit des startups de la première promotion du programme 212Founders. Dans le cadre de ce programme, Lnko a bénéficié d’un accompagnement de proximité lui permettant de concrétiser

ses ambitions de positionnement sur le marché marocain. «Nous sommes fiers d’accompagner Lnko dans sa trajectoire de croissance. La startup a pu réaliser une très bonne performance en peu de temps. Elle est devenue en moins d’un an le premier site marocain de vente de lunettes en ligne avec plus de 10.000 clients et nous entendons, via ce financement, l’appuyer dans la concrétisation de ses ambitions régionales», précise Yous-sef Mamou, directeur du programme 212Founders. Spécialisée dans les lu-nettes, Lnko suit un modèle D2C (di-rect-to-consumer). En éliminant les in-termédiaires du circuit de vente, ce qui lui permet de proposer des lunettes et verres à 550 dirhams. Ce financement permettra à Lnko de franchir un cap en passant de la phase d’amorçage

à la phase d’accélération, ce qui permettra à la jeune startup de booster sa croissance dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en commençant par les Emirats Arabes Unis, un marché 10 fois plus grand que le marché marocain. Cette phase contribuera également au renforcement de l’ex-périence e-commerce nationale et internationale, un développement d’outils technologiques propres, en plus d’un plan de recrutement ambitieux.Pour rappel, 212Founders est un programme d’investissement et d’accompa-gnement de startups. Il a été lancé par CDG Invest en septembre 2019 dans l’objectif de participer à la création et à la croissance des startups marocaines à ambition internationale. Il s’inscrit dans le cadre du déploiement de la straté-gie du groupe CDG, dont l’un des objectifs majeurs est la promotion de l’entre-preneuriat et la montée en gamme de l’économie marocaine l

CDG INVEST INJECTE 3 MILLIONS DE DIRHAMS DANS LA STARTUP LNKO

M.A.H.

PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT BACCALAURÉAT 2021 AU MAROC :UN TAUX DE RÉUSSITE DE PLUS DE 81%81,83%. C’est le taux de réussite après les deux sessions du baccalauréat 2021 au Maroc. L’annonce a été faite par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans un communiqué.Au total, 269.031 candidats scolarisés dans les établissements publics et privés du Royaume ont pu obtenir leur parchemin, précise-t-il, soit une hausse de 2% par rapport à la précédente année scolaire, qui a enregistré un pourcentage de réussite de

79,62%. Concrètement, les taux se situent à 79,45% pour les branches scientifiques et techniques, 87,81% pour les filières littératures et enseignement originel, 89,52% pour le baccalauréat international et 74,97% pour les élèves de la filière professionnelle. Les candidats en situation de handicap se sont également bien distingués à l’issue de ces épreuves, avec un pourcentage de réussite de 81,49%, idem pour les candidats libres, où 56,51% ont validé leur diplôme.

Youssef Mamou, directeur du programme 212Founders.

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“Le groupe partagera son expertise et ses bonnes pratiques avec plus de 40 membres

de l’European Sustainable Phosphorus Platform (l’ESPP) ainsi que son vaste ré-seau de chercheurs et d’acteurs indus-triels couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur du phosphate et du phos-phore, afin de réfléchir ensemble à de nouveaux moyens innovants d’utiliser cette ressource de manière optimale”, indique OCP dans un communiqué.Les membres de l’ESPP couvrent un large éventail d’expertises sur la chaîne de valeur du phosphore, notamment l’extraction et le traitement du phos-phore, le traitement de l’eau et des déchets dans l’industrie du phosphate, l’agriculture, la réutilisation et le recy-

rappelle la même source. En tant que dépositaire responsable de cette res-source sur la totalité de sa chaîne de valeur, du processus de production d’engrais à leur utilisation par les fer-miers, OCP place au cœur de sa straté-gie la nécessité d’offrir le «bon engrais, au bon endroit, au juste prix pour tous les agriculteurs», relève le communi-qué. C’est l’essence de l’approche des 4Rs pour une fertilisation raisonnée (Right source, Right quantity, Right time, Right place), destinée à assurer un usage efficace des engrais et fon-dée sur la science et les meilleures pratiques agricoles, pour optimiser la disponibilité des nutriments.L’ESPP a été fondée en mars 2013 par une déclaration signée par plusieurs organisations engagées en faveur

d’une gestion durable du phosphore. La plateforme assure le partage des connaissances et les opportunités de mise en réseau pour contribuer à une vision à long terme de la durabilité du phosphore en Europe, où son siège est installé, mais aussi par le biais de ses organisations membres sur d’autres continents comme le Japon et l’Amé-rique du Nord l

clage du phosphore ainsi que l’innova-tion et les technologies du phosphore.

Usage efficaceLe groupe OCP extrait, traite, trans-forme et exporte des produits phos-phatés à partir des plus importantes réserves mondiales de phosphate connues à ce jour au Maroc, à ses clients sur les 5 continents qui ciblent les agriculteurs en Europe, en Afrique, en Amérique et dans le monde entier,

POUR UNE GESTION DURABLE DU PHOSPHORE

L’OCP MEMBRE DE L’EUROPEAN SUSTAINABLE PHOSPHORUS PLATFORM

L’OCP place au cœur de sa stratégie la nécessité d’offrir le bon engrais,au bon endroit, au juste prix pour tous les agriculteurs.

LE GROUPE OCP EXTRAIT, TRAITE, TRANSFORME ET EXPORTE DES PRODUITS PHOSPHATÉS À PARTIR DES PLUS IMPORTANTES RÉSERVES

MONDIALES DE PHOSPHATE CONNUES À CE JOUR AU MAROC.

Seddik MOUAFFAK

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La faim dans le monde s’est considérablement aggravée en 2020, une situation probable-ment liée en grande partie aux

répercussions de la pandémie de Covid-19, a averti l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) dans un rapport publié lundi 12 juillet 2021. «On n’a pas encore une image complète de l’impact de la pandémie, mais d’après un rapport établi conjointement par plu-sieurs organismes des Nations Unies, un dixième environ de la population mon-diale, ce qui pourrait représenter jusqu’à 811 millions de personnes, était en situa-tion de sous-alimentation en 2020», sou-ligne la FAO dans son rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Compte tenu de ce chiffre, «il faudra un effort considérable pour parvenir à honorer l’engagement qui a été pris de mettre un terme à la faim d’ici à 2030», fait observer l’organisation onusienne.

Sécurité alimentaireLe rapport est publié conjointement par la FAO, avec le concours de quatre or-ganismes de l’ONU, à savoir le Fonds in-ternational de développement agricole (FIDA), l’Organisation mondiale de la san-té (OMS), le Programme alimentaire mon-dial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Les éditions précédentes du rapport don-naient déjà l’alerte, signalant que la sécu-rité alimentaire de millions de personnes, dont beaucoup d’enfants, était en jeu, rap-pelle le document. «Malheureusement, la pandémie continue de faire ressortir

tèmes alimentaires, le Sommet de la nu-trition pour la croissance et la 26e Confé-rence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), qui ont tous lieu cette année, offrent une occasion unique de progresser vers l’objectif de la sécurité alimentaire et de la nutrition par la trans-formation des systèmes alimentaires», fait observer la même source.«Les conclusions auxquelles aboutiront ces grandes manifestations», ajoutent les cinq chefs de secrétariat, auront une incidence déterminante sur la deuxième moitié de la Décennie d’action des Na-tions Unies l

les faiblesses de nos systèmes alimen-taires, lesquelles mettent en péril la vie et les moyens d’existence des personnes partout dans le monde», déclarent dans l’avant-propos les chefs de secrétariat des cinq organismes. «Nous sommes à un tournant décisif», avertissent-ils, tout en mettant de nouveaux espoirs dans une reprise de l’élan diplomatique. «Le Sommet des Nations Unies sur les sys-

811 MILLIONS DE PERSONNES EN SITUATIONDE SOUS-ALIMENTATION EN 2020

UN RAPPORT DE LA FAO

L’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a alerté, dans son rapport annuel, sur une aggravation de la faim dans le monde à cause de la crise du Covid-19.

“IL FAUDRA UN EFFORT CONSIDÉRABLE POUR PARVENIR À

HONORER L’ENGAGEMENT QUI A ÉTÉ PRIS DE METTRE UN TERME À LA

FAIM D’ICI À 2030”.

M. A. HAFIDI

L e groupe BMCI lance un nou-veau plan stratégique Twenty-4Change 2021-2024. Objectif : redynamiser son activité com-

merciale, revoir son positionnement et renforcer son efficience opérationnelle. La filiale du groupe BNP Paribas fera tout non seulement pour faire progresser son PNB à un rythme plus important que ce-lui du marché, mais aussi faire partie des trois premières banques de la place en terme de satisfaction clients. Le plan stratégique Twenty4Change concerne aussi bien le développement commercial que le dispositif de gestion du capital humain en passant par le chan-tier d’optimisation des processus de bout en bout. Concernant l’aspect Retail Banking du volet commercial, la BMCI travaillera,

afin de construire le leadership en finance durable, en favorisant, notamment, la transition énergétique, l’inclusion finan-cière et l’entrepreneuriat social et fémi-nin.

Une expérience client de qualité Le nouveau plan stratégique prévoit aussi un vaste chantier d’optimisation des pro-cessus de bout en bout. Ceci débutera par les processus identifiés comme les moins performants ou et les plus critiques pour une expérience client de qualité.Twenty4Change nourrit également l’am-bition d’améliorer la maîtrise des coûts et risques. Pour la banque, la revue des processus de bout en bout permise par la refonte du système d’information, accom-

pagnée de la revue des procédures, per-mettra de réduire le risque opérationnel. En outre, le groupe BMCI n’a pas manqué d’ajuster son dispositif de gestion du capi-tal humain afin de susciter l’engagement et la mobilisation des collaborateurs pour accompagner la transformation. Enfin et en vue de sécuriser l’exécution de la nouvelle stratégie, le groupe BMCI n’a pas seulement mis en place une entité dédiée au pilotage et à la bonne marche de l’exécution du plan, mais engagé aus-si un chantier d’adaptation de sa gou-vernance à ses enjeux stratégiques. Bon ventl

entre autres, sur l’adaptation du modèle de distribution avec la modernisation des parcours clients et de l’identité visuelle des agences.Concernant le Corporate Banking du vo-let commercial, le groupe fera tout pour structurer son action autour de grands leviers dont l’exploitation du modèle One Bank, en mettant à profit l’expertise et le support d’International Retail Banking, au service de la franchise Maroc. Le dé-veloppement des synergies Corporate & Investment Banking (CIB) et Capital Mar-kets en plus. Par ailleurs, chaque plan commercial, aussi bien Retail que Corpo-rate, comporte un volet Positive Banking

SE POSITIONNER PARMI LES LEADERS DU MARCHÉ BANCAIRE

LANCEMENT DU NOUVEAU PLAN STRATÉGIQUE 2021-2024 DE LA BMCI

La filiale du groupe BNP Paribas s’est fixé pour objectifs de faire progresser son PNB à un rythme plus important que celui du marché et de faire partie des trois premières banques de la place en terme de satisfaction clients

LE GROUPE BMCI N’A PAS MANQUÉ D’AJUSTER SON DISPOSITIF DE GESTION DU CAPITAL HUMAIN AFIN DE SUSCITER L’ENGAGEMENT

ET LA MOBILISATION DES COLLABORATEURS.

Seddik MOUAFFAK

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