DÉTOURNEMENT DE LA CAMPAGNE CARREFOUR LA CFDT DEMANDE À … · Prélèvement à la source P12 ......

L’hyper n° 481 du 29 septembre 2018

www.cfdt‐carrefour.com La gaze e des délégués et des adhérents CFDT ‐ CARREFOUR

Samedi 29 septembre

2018

N°481

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Nomina on

Marie Cheval nommée à la tête des hypermarchés.

L’informa on syndicale indépendante

Réduc on de sur‐face.

Carrefour commence à supprimer des m2 dans 15 de ses hypermarchés.

Page 5

Casino

Alexandre Bompard s’est‐il fait piéger par le PDG de Casino ?

Visitez notre page facebook : www.facebook.com/carrefour.reculsocial

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Page 11

Pages 4 et 5

DÉTOURNEMENT DE LA CAMPAGNE CARREFOUR

LA CFDT DEMANDE À L’ENTREPRISE UN PROJET SOCIAL POUR LES SALARIÉS



Il y a deux badges : un fabri‐qué par Carrefour, l’autre par la CFDT…

Le premier s’in tule « Act for Food » : il s’agit pour Carre‐four d’annoncer au monde en er (car c’est une cam‐pagne mondiale) que l’entre‐prise va aider les clients à manger mieux et moins cher ! C’est une étape de la transi-on alimentaire annoncée par

Alexandre Bompard, le PDG du groupe.

Le deuxième est un détourne‐ment de ce e campagne par la CFDT nommé « Act for Good » ! Que l’on pourrait traduire par « bien agir » ou « agir pour le bien», la langue de Shaekspeare étant plus sub le qu’il n’y parait !

Le message de la CFDT est clair : il est temps pour Carre‐four de se préoccuper aussi du bien‐être et de l’intérêt de

ses salariés lors de la mise en œuvre de son plan de trans‐forma on alimentaire ! Quel serait le sens et l’efficacité d’une ac on visant le grand-public alors qu’on laisserait sur le bas côté de la route les mil-liers de salariés de l’entreprise.

Carrefour supprime en 2018 plus de 5 000 postes rien qu’en France ! Plus de 1 300 licenciements ont été no fiés aux salariés des magasins Car-refour City et Contact qui n’ont pas trouvés repreneurs ! Le contrat de travail de cen-taines de salariés sont cédés à des repreneurs qui prennent en loca on-gérance des super-marchés et des hypermarchés en baissant la rémunéra on des salariés ! Comment en sommes‐nous arrivés là ? Er‐reurs stratégiques, pression des ac onnaires, manque d’an cipa on.

Sur les affiches de sa cam-

Loca on‐gérance et franchise P6

SHOP in shop DARTY P9

Procès sur les primes des cadres P10

Prélèvement à la source P12

Fiches pra ques P17

OXFAM épingle Carrefour P13

Egalement au sommaire dans ce 481ème numéro :

« Act for Good » : Carrefour est‐il capable d’agir aussi dans l’intérêt durable de ses salariés ?

pagne « alimentaire », Carre-four écrit : « Tous le monde a le droit au meilleur ». Com-ment l’entreprise compte-t-elle convaincre les clients de la sincérité de sa démarche, si elle est incapable de l’appli-quer à ses propres salariés (362 000 dans le monde) ! On appelle cela le greenwashing (repeindre en vert les ac ons de l’entreprise pour coller aux préoccupa ons écologiques et sociétales des consomma-teurs).

La CFDT demande donc une prise de conscience et la cons‐truc on d’un vrai projet social accompagnant ce e transfor‐ma on alimentaire : forma‐ons, passerelles vers les mé‐ers, an cipa on (mise en

place d’une vraie ges on pré‐visionnelle des emplois et des compétences) !

Sylvain Macé Délégué de groupe CFDT




150 €

Retour sur la prépara on de ce e ac on CFDT, seul

syndicat à intervenir au sein de l’AG des ac onnaires !

Stand de Mérignac



Carrefour annonce une réduction de surface dans 15 de ses hypermarchés pour commencer...

C ’était une des annonces d’Alexandre Bompard du 23 janvier 2018, la réduc‐on de 100 000 m2 de surface dans les

hypermarchés (sur un total d’environ 2 millions de m2).

La direc on vient d’annoncer lors du CCE du 21 septembre, la mise en œuvre de ce projet avec des réduc ons dans 15 magasins pour l’instant, sur près de 18 000 m2 selon nos informa ons (voir liste des magasins ci-contre). L’objec f de Carrefour est de trouver de l’argent pour réinves r dans le plan de transforma on du groupe. Bien sûr, les espaces vont être op ‐misés en réduisant le non‐alimentaire.

Certains magasins vont voir leurs secteurs EPCS considérablement réduit, ce serait le cas de Mondeville, Sartrouville, Fourmies et Moulins par ex. Dans d’autres cas des cessions vont être réalisées au profit d’enseignes spécialisées. On évoque Décathlon, Ac on, M. Bricolage et même Promocash (filiale de Carrefour de vente aux col-lec vités).

Alexandre Bompard s’était engagé à ce que ces réduc ons de surface se fasse sans ré-duc on d’effec fs. On a du mal à y croire (on a vu ce que donnait les engagements sur les reclassements des salariés de la proximité). La CFDT demande un chiffrage magasin par magasin dans les plus brefs délais !!! Pour l’instant, la direc on affirme qu’il n’y a pas de calendrier précis. De plus, constatant que les mé ers du non‐alimentaire sont fortement impactés, la CFDT demande le classement de ces mé ers en mé ers sensibles pour qu’ils puissent bénéficier de garan es (accord de GPEC) et refusera toute muta on forcée des sala‐riés ! A SUIVRE...

150 €



Magasin Surface

Angers Gd Maine + de 1 000 m2

Anglet entre 500 et 1 000 m2

Aulnay + de 1 000 m2

Bourges + de 1 000 m2

Dijon Toison d’Or + de 1 000 m2

Ecully + de 1 000 m2

Fourmies entre 500 et 1 000 m2

Liévin ‐ de 500 m2

Mondeville entre 500 et 1 000 m2

Montesson ‐ de 500 m2

Moulins entre 500 et 1 000 m2

Pontault Combault entre 500 et 1 000 m2

Sartrouville + de 1 000 m2

St Malo ‐ de 500 m2

Vannes ‐ de 500 m2

Stand de Mérignac



Une première réunion du comité de suivi (instance de dia‐logue) obtenue par la CFDT a eu lieu le 27 septembre.

U ne première réu‐nion de l’instance de dialogue sur la Franchise et la Lo‐

ca on‐Gérance chez Carrefour a eu lieu, un comité revendi‐qué et obtenu par la CFDT.

La CFDT était représentée par Caroline Servais (hyper en lo-ca on-gérance de Château-Thierry), Laurent Six (Market en LG de Limoges), Franck Du‐tertre (délégué na onal Carre-four Market) et Sylvain Macé (délégué de groupe CFDT).

Ce e réunion a pour la pre‐mière fois permis d’avoir une liste complète des établisse‐ments en franchise dans les différentes sociétés du groupe : hypers, supers, proxi‐mité (plus de 2 200 magasins),

cash and carry (promocash).

Côté projets en cours, il est prévu de passer 10 supermar‐chés Market en LG d’ici fin d’année ou début 2019. Le rythme des passages étant actuellement de plus de 20 par an !

Dans les hypers, malgré les ru-meurs, la direc on n’annonce pas officiellement de projets de passage en LG d’hypermar-chés… tout en indiquant que le souhait de l’entreprise est de faire une douzaine de ma‐gasins par an si elle trouve des repreneurs !!!

Lors de la réunion, la CFDT a également soulevé plusieurs problèmes survenus lors du passage des 5 hypermarchés le 1er septembre dernier

Hypers (10 % du parc en franchise ‐ LG)

Supers (56 % du parc en franchise ‐LG)

17 240

8 352

247 1 060

Franchise

Loca on‐gérance

Total du parc

Suivre l’applica on des garan es appliqués aux salariés qui passent en loca on gérance-ou en franchise.

Etre informés préalablement et régulièrement des pro‐jets de mise en LG ou franchise de magasins.

(pointeuse, modula on, trans-fert de compteurs, bulle n de salaire…). Pour la CFDT, il y a un manque d’accompagne-ment de Carrefour ! Ce n’est pas sérieux ! La direc on s’est engagée à régler les pro‐blèmes soulevés… La CFDT a également rappelé qu’elle ré‐clamait qu’avant toute ces‐sion de magasin, une solu on alterna ve soit proposée. De plus nous avons demandé à Carrefour d’intégrer dans ses obliga ons sur le devoir de vi-gilance (loi du 27 mars 2017) les établissements concernés par la franchise, et de me re en place un accompagnement social des repreneurs de quali-té chez les repreneurs.

Quant au passage d’autres hypers en LG, nous sommes convaincus que la direc on nous cache encore le nom des magasins ciblés...

A en on, nous ferons respec‐ter les accords signés par tous les moyens à notre disposi‐on.

Le rôle et les objec fs de l’accord

Etre informés du fonc onnement de la LG et de la fran‐chise dans les différentes sociétés concernées.

Suivre l’évolu on du statut collec f de chaque magasin mis en LG et en franchise (durant 4 ans).



Carrefour décide de fermer les stands MyDesign(labos de fabrication) implantés dans les hypers

E n juin 2013, Carrefour pre‐nait 50% de par cipa on dans le capital de MyDesign, un société spé‐

cialisée qui propose aux clients de personnaliser une large variété de produits ‐ tee‐shirt, mug, coque de téléphone, fournitures scolaires etc., ceci avec leurs messages, leurs photos.

Ce e société avait été crée en 2005 par Christophe Charles, le fondateur de Cdiscount. En 2015, après des tests qui semblaient concluants à Mérignac, Les Ulis, Ecully, Wasque‐hal, Aulnay, Carrefour annonce l’im-planta on du concept sous forme de corner (où les clients pourront personnaliser leurs ar cles ou venir re rer ceux commandés sur inter-net), dans une quarantaine d’hyper‐marchés (l’objec f sera revue à la baisse par la suite). Le déploiement aura lieu à par r de février 2016… Malheureusement des rumeurs cir‐culaient depuis plusieurs mois sur la volonté de Carrefour de fermer la société. La nouvelle vient donc

de tomber. Carrefour qui con‐trôle le capital de My Design, annonce la revente de son ac ‐vité internet et la fermeture des stands d’ici fin novembre.

En cause, des résultats défici-taires et manifestement un manque de synergie avec les magasins. Carrefour depuis sa prise de contrôle de la société n’a jamais réussi à la rentabili‐ser et à la piloter efficacement. En off également, certains di‐recteurs se plaignaient de la surface occupée dans les hy‐pers au regard du CA.

Un nouveau gâchis humain (71 personnes en CDI vont être li‐cenciés !) et un nouvel échec pour Carrefour (de lourds in‐ves ssements ont été réalisés).

La CFDT va négocier le PSE et veiller à ce que les salariés dis‐posent des meilleures garan es et d’un vrai accompagnement social. Nous suivrons ce dossier de près...

150 €



Aix En Provence

Anglet

Aulnay Sous Bois

Baren n

Bourges

Châlons Sur Saône

Chambourcy

Chartres

Claye Souilly

Créteil

Dijon Toison d’Or

Ecully

Grenoble (déjà fermé)

Labège

La es

Les Ulis

Mérignac

Montesson

Nice‐Lingos ère

Ollioules

Portet Sur Garonne

Belle‐Epine

Saran

Valenciennes

Vene e

Vénissieux

Villiers En Bière

Vitrolles

Wasquehal

Liste des Stands en m

agasin

Stand de Mérignac



Point sur l’avancement du plan de départs volontaires dans les hypermarchés ‐ commission du 4 septembre 2018

L e plan de départs vo‐lontaires qui concer‐nent les salariés du PAM (plateforme ad‐

ministra ve magasin) et des cabines essences a été validé par la DIRECCTE (ministère du travail) fin juillet.

191 hypers sont concernés par la réduc on des tâches admi-nistra ves et comptables (cela représente 320 suppressions de postes), et 81 hypers sont désormais concernés par la fermeture des cabines es-sences (175 suppressions de postes). Le volontariat est donc ouvert à l’ensemble des salariés concernés, soit 820 personnes, mais il ne pourra y avoir « que » 495 suppres‐sions de postes (la période de volontariat se termine au 31 décembre).

A noter que des salariés non-concernés par le projet peu-

vent se porter volontaires (volontariat indirect) à condi-ons que leur départ perme e

le reclassement d’un salarié des cabines essences ou du PAM.

A fin août, 662 salariés avaient été reçus par leur hié‐rarchie pour leur communi‐quer les disposi ons du PDV (comme le prévoit l’accord).

243 salariés ont eu une ou plusieurs proposi ons de re‐classements. Pour l’instant 89 proposi ons ont été accep‐tées, 32 refusées. 32 salariés qui ent l’entreprise (retraite, congé fin de carrière, CDI dans une autre entreprise, projet professionnel).

132 projets de départs de Car‐refour sont à l’étude : 18 em‐bauches externes, 30 projets de forma ons, 5 créa ons d’entreprise, 67 départs à la retraite et 10 projets en cours

de réflexion.

Situa on des salariés en situa‐on de handicap :

Pour le PAM : 66 salariés en situa on de handicap (travailleur handicapé recon-nu, inap tude) ont eu au moins un entre en individuel, dont 27 ont eu une proposi-on de poste : 8 ont

été acceptées.

Pour les sta ons : 94 salariés en situa on de Handicap ont eu au moins un entre en indi-viduel, dont 33 ont eu une proposi on de poste : 19

ont été acceptées.

La CFDT rap‐pelle que sur ce projet, il y a dans les effec fs con‐cernés par le

PDV, 200 salariés en situa on de handicap ! La CFDT sera par culièrement vigilante sur la nature de leurs reclasse‐ments.

La prochaine commission de suivi aura lieu le 8 octobre.

En cas de ques ons sur vos droits, de difficultés rencon‐trées lors des reclassements, n’hésitez pas à contacter vos délégués CFDT.



Tests de franchise Darty dans la surface de vente des hypermarchés Carrefour.

N ous en parlions déjà dans le nu‐méro 480 de notre gaze e : Carrefour

a décidé de tester l’exploita‐on d’une franchise de Darty

à l’intérieur de ses magasins.

Les hypermarchés concernés sont désormais connus, il s’agit du magasin de La Ville du Bois et de celui de Limosges Boisseuil.

Les travaux débuteront en oc‐tobre et l’ouverture est prévue vers mi‐novembre 2018. Ils consisteront à me re en place le concept complet Darty au sein du magasin (mobilier, en-caissement, sécurité an vol, informa que…).

Les approvisionnements se‐ront effectués par des entre‐pôts Darty et les clients auront accès à l’ensemble des ser-vices DARTY, SAV, livraison, contrat de confiance etc.).

Les clients pourront acheter

uniquement dans la franchise Darty ou effectuer leurs achats combinés avec l’hypermar-ché (il y aura alors deux passages en caisses).

Les salariés de l’EPCS resteront

sous contrat Carrefour et bé‐néficieront des accords d’en‐treprise. Le système de rému-néra on sera cependant revue et fera l’objet d’un test. La commission vendeur se réuni-ra pour échanger sur une pro-posi on de grille applicable aux deux magasins tests.

Les vendeurs porteront les tenues DARTY et ils bénéficie‐ront d’une forma on DARTY. Les vendeurs des magasins tests par ront en forma on dans un magasin DARTY pen‐dant 3 semaines. Ils recevront ensuite une forma on d’une semaine en salle (process SAV, culture d’entreprise, re‐la on clients…).

Une forma on est également prévue pour les directeurs de magasin et les directeurs ré-gionaux. A l’issue du test, Car-refour jugera de l’opportunité du déploiement (peut-être une quarantaine de magasins…).

La CFDT a déjà indiqué ce qu’elle pensait de ce projet (au moins l’entreprise essaye de trouver une solu on à la baisse d’ac vité...). Mais est‐ce vraiment durable face au e‐commerce ? Certainement pas malheureusement.

C’est pourquoi la CFDT de-mande que l’entreprise ap-plique une vraie ges on pré‐visionnelle des emplois et des compétences sur l’EPCS et sur le non-alimentaire en général. Il y a longtemps que le mé er aurait dû être clas-sé en « mé er sensible » (ce qui donne des droits supplé-mentaires aux salariés). Au lieu de cela, la direc on ré-duit les effec fs (départs et muta ons) à moindre coût.

Ce test va représenter un vrai bouleversement pour les salariés (qui seront à la fois Carrefour et DARTY...) !

Nous serons extrêmement vigilants sur la rémunéra on mise en place et sur les con‐di ons de travail. Une com‐mission de suivi se réunit lundi 1 octobre. La déléga‐on CFDT a déjà prévu une

soixantaine de ques ons sur les points de vigilance.

Nous en ferons un compte‐rendu. A SUIVRE...



Objectifs de la prime de performance chez Carrefour Systèmes d’Information, la CFDT gagne son procès au TGI.

D ans la filiale infor‐ma que de Carre‐four, les objec fs économiques des

bonus 2014 n'ont pas été por‐tés à la connaissance des sala‐riés lors de la fixa on des ob‐jec fs !

Ce n'est qu'en janvier 2015 que la direc on communique devant le comité d'entreprise les cibles à a eindre...cibles qui seront modifiées lors d'une présenta on des résul‐tats en avril 2015. On a donc changé les règles du jeu en cours de route !!!

Devant l'absence de réac on du comité d'entreprise (la

CFDT n’étant pas majoritaire) et des autres organisa ons syndicales, et après avoir saisi le directeur de l'informa que, puis le PDG du Groupe en la personne de G. Plassat, sur l'il-légalité de la méthode, occa-sionnant de fait une perte fi-nancière pour les salariés,

la CFDT a été con‐trainte de se re‐tourner vers la jus‐ce.

C’est donc avec sa‐sfac on que nous

accueillons ce e décision, tout en regre ant que Car‐

refour n’ait pas souhaité privi‐légier le dialogue à l’époque.

Grâce à la CFDT, les salariés pourront bénéficier d’un ra rapage de salaire !

Selon les premiers calculs que nous avons effectués :

pour un niveau 7 avec un salaire de 3 000€, le ra ra-

page serait d'environ 1 700 €.

pour un niveau 8 avec un salaire de 5 000€, le ra ra-

page serait d’environ 3 800 €.

Ce jugement dans une des fi-liales de Carrefour résonne dans les autres sociétés du groupe. Carrefour Market, Car-refour Hypers etc., on entend dire que les primes des cadres ont subi de fortes baisses et que leurs méthodes de calcul sont loin d’être claires.

Alors, ce procès va‐t‐il faire tache d’huile. A SUIVRE…

De plus, qu’elle va être la po‐

si on de l’entreprise face à ce e décision ? Va‐t‐elle faire appel ?

Le plus sage serait de prendre acte des dysfonc onnement et de me re fin à ces mau‐vaises pra ques !

TGI DE CAEN PREMIERE CHAMBRE

CIVILE

Jugement du 03 septembre 2018

SYNDICAT CFDT contre la SAS CARREFOUR SYSTEMES

D’INFORMATION

Le tribunal statuant publique-ment :

DIT que les objec fs écono-miques pour le calcul de la part collec ve de la prime de performance de l’année 2014 annoncés seulement au mois de janvier 2015 sont inoppo-sables aux salariés, de sorte que ce sont les objec fs éco-nomiques pour le calcul de la part collec ve de la prime de performance fixés pour l’an-née 2013 qui auraient dû être appliqués pour le calcul de la prime versée aux salariés,

ORDONNE l’exécu on provi-soire de la présente décision.

Bruno Moutry ‐ CFDT CSI



Marie Cheval première directrice exécutive nommée à la tête des hypers.

Marie Cheval, 44 ans, est la nouvelle patronne des hypers français de Carrefour. Une fonc on aussi stratégique qu'exposée. Elle sera la hui‐ème à occuper ce poste de‐

puis le début des années 2000, dans un contexte de baisse des ventes et de chute de la rentabilité.

En 2001, à l'arrivée de Noël Prioux, Carrefour comptait 175 hypermarchés intégrés en France, pour un chiffre d'affaires TTC de 21 milliards d'euros. En 2017, le parc inté-gré s'était développé à 215 unités. Mais le chiffre d'affaires, lui, était toujours de 21 milliards…

Selon les données auxquelles Linéaires a eu accès, la renta‐bilité des hypers français est aussi au plus mal. Le résultat opéra onnel courant, de 418 millions d'euros en 2016, a été divisé par deux en 2017.

Et la situa on va encore s'ag-graver en 2018, puisqu'on sait déjà que le ROC de l'ensemble des formats dans l'Hexagone chute de 45% au premier se-mestre.

Marie Cheval est arrivée dans le groupe Carrefour en oc-tobre 2017, débauchée de son poste de directrice générale de Boursorama. Depuis un an, elle pilotait la direc on clients, services et transfor‐ma on digitale de Carrefour. Elle a fait Sciences‐PO puis l’ENA, c’est d’ailleurs une ca‐marade de promo on d’Alexandre Bompard ‐ PDG (issu lui aussi de la promo on Cyrano de Bergerac de l’ENA).

Extérieure au groupe, elle remplace Alain Rabec (photo ci-dessous), qui avait construit toute sa carrière chez carre-four. Marie Cheval conserve la direc on des services fi‐nanciers.

Elle devra trouver le moyen de relancer les hypermar‐chés sur un plan commercial.

D'un point de vue financier, elle va déjà hériter de la poli‐que "d'assainissement" en‐

gagée par Alexandre Bom‐pard, qui a imposé le trans‐fert en loca on‐gérance de cinq hypers en perdi on à la rentrée. D'autres passages en loca on-gérance, logique-ment, suivront. Selon les in-forma ons de Linéaires, une vingtaine d'hypermarchés Carrefour en France enregis-trent des pertes opéra on‐nelles chroniques depuis trois ans (en interne, la direc-on communique sur un

chiffre supérieur)...

Sources : linéaires+ CFDT

2001 Noël Prioux 175

2004 Guy Yraeta 179

2008 Alain Souillard 203

2009 Guillaume Vicaire

203

2011 Noël Prioux 205

2013 Eric Bourgeois 213

2016 Alain Rabec 215

2018 Marie Cheval 210

Année Directeur Hypers

Nb Hypers

Alain Rabec



Evolution du bulletin de salaire chez Carrefour et mise en œuvre du PAS*.

L es impôts seront dé‐sormais prélevés par Carrefour pour l’état. Le Prélèvement À la

Source sera applicable le 1er janvier 2019 pour les revenus de 2019.

Le bulle n de salarie évoluera dès le mois d’octobre 2018 avec une nouvelle men on visible : le gain des co sa‐ons salariales apparaîtra

sur la fiche de paie. En effet, le 1er octobre, les co sa ons chômages des salariés du pri-vé disparaîtront complète-ment en contrepar e de la hausse de CSG, provoquant une pe te hausse sur la fiche de paye.

Au mois de novembre, les salariés recevront en annexe à leur bulle n de paie une si-mula on du prélèvement de

leur impôt. La mise en applica-on se fera d’abord dès dé‐

cembre sur les hypermarchés d’Avranches, de Fougères et de Riom (pour tester le dispo-si f). En janvier les salariés au-ront leur premier prélèvement à la source et les nouvelles men ons du PAS sur leur bul-

le n. Il existe plusieurs situa-ons pouvant affecter le pré-

lèvement à la source (nouvel embauché, saisies, change-ment de situa ons fami-liales).

N’hésitez pas à contacter un délégué CFDT pour plus d’infos.

Calendrier 2019

Calendrier 2018



Les dividendes versés par Carrefour à ses actionnaires et le recours à une filiale suisse dénoncés par OXFAM.

L es dividendes versés par Carrefour en ce e année de suppressions de postes (des mil‐

liers), interpellent aussi cer‐taines associa ons.

L’ONG d’origine britannique OXFAM (collec f qui lu e contre les inégalités et la pau‐vreté) vient d’épingler Carre‐four, numéro 1 de la grande distribu on à cause du niveau élevé des dividendes versés aux ac onnaires, alors que la société annonce des pertes importantes, mais aussi à cause du recours à une filiale basée en Suisse pour op mi‐sa on fiscale.

Ce e société basée à Genève et nommée « Carrefour World Trade » assure une assistance aux fournisseurs qui veulent vendre dans les hypermarchés et les supermarchés, elle re-çoit aussi des redevances de magasins franchisés (hors France) et percevrait au tre de ses deux ac vités plus de 4 milliards d’€ dans un pays où

la fiscalité est par culière-ment clémente.

Carrefour, in-terrogé par Li-béra on, au-teur de l’ar cle, réfute les 4 mil-

liards de CA mais reconnait l’existence de ce e filiale en Suisse...

En ce qui concerne les divi‐dendes, OXFAM reprend la même argumenta on que la CFDT, en annonçant que Car-refour a versé plus de 80 % de ses bénéfices sous formes de dividendes entre 2009 et 2017, alors que les entreprises du CAC40 sont plutôt en moyenne à 60 %.

Dès l’annonce de plan d’Alexandre Bompard en jan‐vier 2018, la CFDT avait reven‐diqué une « année blanche », c’est‐à‐dire pas de dividendes en 2018, année où l’entre‐prise supprime plus de 5 000 postes rien qu’en France !

En dehors d’un contexte de crise, la CFDT Carre-four demande l’applica on de la règle des trois ers en ce qui con-

cerne la répar on des béné-fices : 1/3 pour les salariés, 1/3 pour l’entreprise, 1/3 pour les ac onnaires. Mal-heureusement, les ac on-naires majoritaires de Carre-four ne l’entendent pas de ce e oreille. Ils con nuent de dicter leurs direc ves aux PDG qui se succèdent à la tête de Carrefour tous les 4 - 5 ans (et qui n’oublient pas de se rémunérer grassement au passage).

A noter que ces mêmes ac‐onnaires de référence ont

un part de responsabilité im‐portante dans les difficultés que rencontre Carrefour ac‐tuellement (cession de DIA puis rachat par el… puis fer‐meture des magasins) !

La CFDT se félicite du fait que des ONG, des cabinets d’inves ssements, des fonds de retraite rejoignent le com-bat que nous menons pour une gouvernance plus juste. Un combat qu’il faut con ‐nuer...

Les militants CFDT interpellent le PDG lors de l’AG 2018



Le groupe est pris pour cible par des fonds d’investissements

Casino a annoncé la possible fermeture ou la cession de 20 de ses 110 Géant. Le PDG Jean‐Charles Naouri a évoqué ce e possibilité à la fin de la semaine passée. Ces hyper‐marchés sont situés dans le nord de la France ou des zones qui se dépeuplent.

Ils sont dans le rouge en termes de bénéfices, à hau‐teur de 2 millions d'euros par an en moyenne.

Il ne serait pas ques on de fer-meture « pure » mais de vente (à Leclerc par exemple), d'une transforma on en supermar-chés, ou de mise en franchise. Il n'empêche, même lorsqu'ils sont en perte, les hypermar-chés apportent du volume d'achat et amor ssent les coûts fixes. Mais la taille n'est peut‐être plus un impéra f à l'heure des méga‐centrales d'achats. Horizon Interna o‐

nal, qui réu‐nit Casino, Auchan, Me‐tro et l'espa‐gnol Dia, to‐talise 137 milliards de chiffre d'affaires. A ce niveau-là, on n'est sans doute plus à

20 hypers prêts ! La décision sera prise, ou non, dans les se-maines à venir. La suppression d'une perte d'une quaran‐taine de millions d'euros don‐nerait en tout cas des gages aux créanciers de Casino (qui s’est engagé à un plan de ces‐sion de 1,5 milliards).

Il faut dire que le groupe, for‐tement ende é, est égale‐ment a aqué par un fond spécula f au nom étrange, Muddy Waters, qui signifie "eaux troubles", qui fait chuter le cours de l’ac-on avec l’aide d’une douzaine

d'autres inves sseurs. À tel point que le cours de celle-ci s'est li éralement effondré.

Mais comment peut‐on faire chuter délibérément le cours d'une ac on ? Avec la tech-nique du shortage. Tout d'abord, on emprunte des ac-ons, des millions d'ac ons,

sur les marchés financiers. Ensuite, on parie sur la baisse du tre, exactement comme sur un match de football. Et enfin, on provoque la baisse en vendant massivement, et on le fait savoir, de façon à entraîner d'autres inves s-seurs à vendre.

Si tout se passe comme pré-vu, on gagne son pari, c'est-à-dire qu'on ramasse beaucoup d'argent !

En a endant, la CFDT est sur le pied de guerre. En effet, les salariés du groupe et leurs représentants ont ap‐pris par la presse le projet de restructura on du groupe.

La CFDT vient d’adresser une le re ouverte à Jean‐Charles Naouri, PDG du groupe, pour demander un comité de groupe extraordinaire.

La CFDT dénonce le manque de considéra on ‐ totale‐ment décomplexé ‐ de la di‐rec on vis‐à‐vis des organi‐sa ons syndicales qui ne sont ni associées ni enten‐dues.

La CFDT ne laissera pas faire n’importe quoi avec l’avenir des salariés.

Sources : Les Echos, RTL+ CFDT



Alexandre Bompard s’est‐il fait piéger par le PDG de Casino ?

S elon le magazine Challenges, Il semble‐rait que les deux groupes de distribu‐

on se soient bien rencontrés en vue d’un rapprochement. Mais Casino se serait rétracté craignant une OPA hos le plutôt qu’une opéra on ami‐cale. Alors, Alexandre Bom-pard s'est-il fait piégé par Jean-Charles Naouri qui a décidé de dévoiler par communiqué de presse (dimanche à 23H43), qu’il ne donnait pas suite aux tenta ves de rap-prochement de Carrefour !?

En tout cas du côté de Carre-four on dément, le communi-qué de presse de Carrefour dénonce « la méthode et l'informa on elle‐même, par‐lant de communica ons in‐tempes ves, trompeuses, et

dénuées de tout fonde‐ment » !

Manifeste‐ment, le conseil d’ad‐ministra on de Carrefour a découvert l’annonce de Casino dans la presse

vendredi ma n !

Cependant Alexandre Bom-pard et Jean-Charles Naouri se seraient bien rencontrés le 12 septembre, en présence d'Alain Minc, ancien inspec-teur des finances (comme les deux PDG). Ce e rencontre, comme les opéra ons mili-taires, aurait même eu un nom de code : « Etats-Unis » ! Et il est effec vement ques-on de rapprochement entre

les deux groupes de distribu-ons.

Le rachat d'une par e des ac‐fs de Casino, comme Mono‐

prix et Cdiscount, aurait été envisagé. Depuis le début de l'année, le cours de l'ac on s'est effondré à la Bourse et la valorisa on de Casino ne couvre plus le montant de ses de es. De plus le groupe Casi-no est la cible d’ac onnaires

ac vistes (voir page 14) et doit se désende er en ven-dant des ac fs.

Il se dit aussi que le PDG de Casino soupçonne plusieurs ac onnaires de Carrefour (Notamment M. Diniz) d’être à l’origine de ses a aques qui ont pour objec f de faire baisser l’ac on du groupe Stéphanois. Alors que s’est‐il réellement passé ?

Carrefour nie toute proposi-on mais indique que c’est

Casino qu’il l’aurait rappro-ché. Quant à Casino...le groupe prétend l’inverse et annonce refuser la proposi-on de Carrefour…

Un vrai vaudeville (pièce de théâtre comique de la fin du 19ème siècle).

Il est probable selon les ana‐lystes que Jean‐Charles Naouri ait u lisé ce e ren‐contre et fait une annonce des née à remonter le cours de l’ac on Casino (bien mal en point). Le but étant de faire comprendre aux mar‐chés financier que son groupe était toujours a rac‐f...

JC Naouri PDG de Casino A. Bompard

PDG de Carrefour



Dominique Benneteau‐Wood rejoint le groupe.

Carrefour a annoncé le 7 sep‐tembre la nomina on de Dominique Benneteau‐Wood en qualité de directrice exécu‐

ve communica on groupe et France.

Elle devient membre des co‐mités exécu fs groupe et France, et remplace Laurent Glépin qui a décidé de qui er le groupe.

Dominique Benneteau‐Wood était depuis mars 2017, direc‐trice de la communica on du groupe Air France‐KLM et di‐rectrice générale adjointe d'Air France, en charge des marques et de la communica‐on.

Elle avait été nommée en 2014, directrice de la commu-nica on du groupe Transdev (développement de trans-ports pour les collec vités.

Dominique Wood, 50 ans, est tulaire d'un DEA d'éco‐nomie et d'une maîtrise de sciences économiques.

Nicolas Mallet nommé DRS Hypermarchés

Nicolas Mallet occupe désor‐mais la fonc on de Directeur des Rela ons Sociales Hyper‐marchés.

Arrivé chez Carrefour en mars 2018 à Massy, c’est un spécia‐liste du « management de transi on » (à Massy il doit être servi !).

Il a travaillé un peu plus de 4 ans chez Cora où il a été direc‐teur des ressources humaines et des affaires sociales (de mars 2010 à juin 2014).

Il a été directeur des rela ons sociales à GLS (prestataire de transport de colis) de sep-tembre 2015 à janvier 2016. Il a ensuite effectué des mis-sions à la Française des jeux (d’août 2016 à février 2018) avant donc d’arriver à Carre-four.

Il est tulaire d’un Mastère management des ressources humaines de l’Essec Business School et d’un DESS de droit pra que et du travail de l’uni-versité de Montpellier.

Nicolas Mallet occupe donc désormais la fonc on d’Agnès Békourian, qui s’oc-cupera toujours cependant des négocia ons hypermar-chés et des réunion du groupe en France sous la su-pervision de Marie-Hélène Chavigny. Il semble que les responsabi‐lités ne soient pas encore fixées de façon défini ve… beaucoup de départs au sein des ressources humaines du groupe sont en cours. Nous en parlerons dans un prochain numéro.



Accords Carrefour Hypers SAS Fiche mise à jour 07/09/2018

Le CET permet au salarié d’accumuler des droits à congé rémunéré ou de béné-ficier d’une rémunération, immédiate ou différée, en contrepartie des périodes de congé ou de repos non prises. Tout salarié qui a 1 an d’ancienneté peut en bé-néficier (s’il le souhaite). La CFDT vous détaille le dispositif.

SOURCES D’ALIMENTATION DU COMPTE : Les jours de congés d’ancienneté.

Les jours de congés de fractionnement.

Les jours de repos supplémentaires.

Les jours d’habillage.

Les CP dans la limite de 6 jours ouvrables par an.

Les droits restants.

CFDT

Le plafond annuel est de 12 jours et le nombre de jours détenus dans le CET ne peut dépasser un plafond global de 30 jours.

UTILISATION DU CET : Ces jours peuvent être payés les cas suivants :

Mariage ou Pacs, naissance, divorce, dissolution du PACS, acquisition ou agrandissement de la résidence principale, perte d’emploi du conjoint, décès du con-joint, invalidité totale ou partielle, surendettement.

Alimentation du PEG (plan d’épargne groupe) ou le PERCO (plan d’épargne retraite) :

Les jours peuvent être convertis en équivalents financiers et faire l’objet d’un versement* dans le PEG ou le PERCO. Ceci dans la limite de 10 jours par an. Ces versements sont exonérés d’impôts et de cotisations sociales (sauf CSG-CRDS).

Prise des droits sous forme de congé.

Rachat de cotisations vieillesse.

CFDT

*En cas de verse-ment sur le PEG ou PERCO, Carrefour vous verse abonde-ment de :

Pour le PEG :

20 %

Pour le PERCO :

100 % sur les 450 premiers euros.

50 % de 451 € à 2000 €.

25% au-delà.

L’abondement est plafonné à 2 300 € par année civile.




Les accords d’entreprise permettent aux salariés de 54 ans et plus de demander une réduction de leur temps de travail toute en bénéficiant de compensations fi-nancières. La CFDT vous fait une synthèse de ces dispositions.

LE SALARIÉ À TEMPS COMPLET PEUT RÉDUIRE SON TEMPS DE TRAVAIL À :

CFDT

25 H ou 21 H

Il touchera une prime forfaitaire annuelle par heure de réduction de :

de 239,73 € la 1ère année / de 158,75 € les années suivantes.

32 H 28 H 25 H 21H

1ère année : prime annuelle de

839,48 €


1 678,92 €


2 516,32 €


3 356,84 €

Les années sui-vantes : 554,48 €

Les années sui-vantes : 1 108,92 €



CFDT LE SALARIÉ DONT LE TEMPS DE TRAVAIL EST AU MOINS ÉGAL À 30H PEUT REDUIRE SA BASE CONTRAT À :

Le délai de prévenance pour la réduction horaire est au moins de 2 mois.

La prime annuelle est versée en 4 fois à la fin de chaque trimestre

Mise en place d’un dispositif de reconstitution de fin de carrière pour les salariés de 57 ans et +

Le salarié qui justifiera de son départ à la retraite dans les 3 années à venir bénéficiera (à sa demande) à nouveau de la prime annuelle de la 1ère année

Au moment de leur départ à la retraite, les salariés bénéficieront de l’indemnité conventionnelle de départ à la retraite calculée sur le salaire correspondant à leur ancienne base contrat.

CFDT DISPOSITIONS DIVERSES




Quelles sont les droits des salariés en matière d’indemnisation lors de la surve-nance d’une maladie ou d’un accident ? La CFDT vous fait ci-dessous un ré-capitulatif des dispositions en vigueur.

LE DÉLAI DE CARENCE : CFDT

3 jours pour les arrêts de travail survenant après un an de présence continue

8 jours pour les arrêts de travail survenant au cours de la première année de présence continue dans l’entreprise.

IL N’Y A PAS DE DÉLAI DE CARENCE SI : Aucun arrêt de travail n’est intervenu au cours des 12 mois précédents.

En cas d’hospitalisation, quelle qu’en soit la durée.

En cas d’hospitalisation de jour.

En cas de maladie entraînant un arrêt de travail de plus d’un mois.

En cas d’accident de travail ou de trajet et de maladie professionnelle.

INDEMNISATIONS DES ARRÊTS MALADIE : (DURÉE DE PRÉSENCE CONTINUE DANS L’ENTREPRISE)

CFDT

6 mois à 1 an 1 an à 5 ans 5 ans à 10 ans 10 ans à 20 ans Après 20 ans

30 jours à 100 %

45 jours à 100 %

75 jours à 100 %

90 jours à 100 %

120 jours à 100 %

En cas d’accident de travail ou de trajet la durée d’indemnisation est de :

90 jours à 100 % (sans condition de présence, dès le premier jour de l’arrêt).

120 jours à 100 % (après 20 ans de présence continue dans l’entreprise).

Quand Carrefour n’indemnise plus à 100 %. Le régime prévoyance APGIS prend le relais à hauteur de 75 % du salaire journalier brut (y compris les IJSS). Pour

percevoir cette indemnité : vous devez envoyer vos feuilles d’indemnités journalières de la sécurité sociale à Contact RH.




En cas d’ouverture du dimanche matin, les règles de volontariat et le contrepar-ties sont encadrées par un accord spécifique. De plus la CFDT fait partie de la commission de suivi et peut intervenir en cas de non-respect du volontariat. N’hésitez pas à contacter un délégué CFDT pour plus d’informations.

LE SALARIÉ DOIT ÊTRE VOLONTAIRE Le volontariat est recueilli par écrit et individuellement

Le salarié a la possibilité de renoncer au volontariat de façon ponctuelle ou permanente (pour raison personnelle).

Tout salarié travaillant le dimanche matin doit effectuer au moins 4 heures

Les salariés volontaires devront bénéficier d’un repos de 48H au moins toutes les 8 semaines.

Les jours fériés des magasins qui ouvrent le dimanche matin sont soumis au volontariat absolu (ce qui n’est pas le cas des autres établissements.

Les salariés à temps partiel peuvent solliciter un passage à temps complet s’ils travaillent le dimanche matin.

CFDT

CONTREPARTIES CFDT IMPORTANT : l’avis favorable du CE ou CSE est obligatoire.

L’hypermarché ne peut ouvrir sans le vote favorable des

représentants du per-sonnel.

La CFDT demande à ses élus de consulter tous les salariés du

magasin avant de vo-ter et bien sûr de res-pecter leur décision.

Mais tous les élus vo-tent (tous les syndi-

cats), c’est la majorité qui l’emporte...

Les heures sont payés double (majoration de 100% au lieu de 30% dans la branche et 50% dans le reste de la grande distribution (Casino, Leclerc, Auchan).

Le travail du dimanche matin est compris dans la durée hebdomadaire de travail. En plus de sa rémunération habituelle, le salarié percevra les majorations des heures travaillées le dimanche matin.

Pour la garde d’enfant ou d’une personne dépendante, le salarié à le droit à un CESU de 70 € par mois (pris en charge de 100 % par l’entreprise). Cela représente 840 € par an.

Attention, ne pas confondre ces dispositions avec les contrepar-ties du travail du dimanche toute la journée.



L’informa on CFDT c’est aussi en plus de l’hyper et pour affi-chage : les Flash info que vous pouvez retrouver sur notre site internet.

Vous pouvez aussi adhérer à la CFDT par le biais de notre formulaire, un délégué vous contactera alors dans les plus brefs délais.

qu’à compter du 28 octobre, plus aucune candida-ture ne pourra être validée.

Ce e annonce intervient deux mois avant l’échéance pré-

vue (fin novembre). La direc-on se félicite de la réussite

du PDV…

La CFDT est plus réservée, de nombreux salariés expéri‐mentés qui ent le groupe et les équipes restantes vont devoir faire face à de grosses charges de travail.

Quant à la future organisa-

on, elle reste floue.

S’il est clair que les mesures du PDV étaient a rac ves et ont permis à des salariés de cons-truire des projets profession-nels en dehors du groupe, ce ne fut malheureusement pas le cas de tous les salariés… qui sont par s faute de proposi-on acceptable (la CFDT l’a

constaté sur le terrain).

A en on à la confusion, le PDV des hypermarchés est lui encore en vigueur. Il sera plus difficile à me re en œuvre à cause du nombre de salariés handicapés ou en situa on d’inap tudes concernés par ce e restructura on.

Le Plan de Départs Volon‐taires Sièges et fonc ons sup‐port a été ouvert en avril der‐nier.

Cet accord prévoyait un nombre maximal de départs par en tés et catégories pro-fessionnelles (2 400). Le pla-fond a été a eint.

La direc on annonce donc

DÉTOURNEMENT DE LA CAMPAGNE CARREFOUR LA CFDT DEMANDE À … · Prélèvement à la source P12 ......

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