1

Master en Sciences Humaines et Sociales

Mention Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation

Spécialité Enseignement

Prénom : Annabelle

NOM : DOMINICZAK

Parcours : Master MEEF 2ème année – 1er degré

DOSSIER N°5

Enseigner avec le numérique

TUICE

Semestre 4

Blandine Quelderie

Année 2015-2016    

  2

ACTIVITES SUR LE TBI LORS DE SEANCES DE SOUTIEN

Je suis professeure des écoles, à l’école primaire Sainte Marie de la Présentation, située

en plein centre d’Arras. Actuellement, j’ai une classe de CE2 de 29 élèves et j’assure la

classe les lundis et mardis.

Je vais vous présenter ci-après plusieurs séances réalisés sur le TBI, dans le cadre du

soutien.

DOMAINE B2 : JE PREPARE

Classe : CE2 – cycle 3

Présentation générale : Les activités sur TBI se sont réalisés en A.P.C. (ACTIVITES

PEDAGOGIQUES COMPLEMENTAIRES). Les APC permettent de reprendre des notions,

vues en classe, non-comprises par certains élèves. Il s’agit alors d’une aide pour les élèves en

difficulté en les aidant personnellement.

Dans mon école, les APC ont lieu tous les lundi, après la classe, de 16h45 jusqu’à 17h30.

Chaque semaine, moi et ma collégue assurant les cours du jeudi et du vendredi, décidont

d’intégrer des enfants le lundi soir, selon leurs besoins et leurs difficultés. Les APC servent

avant-tout à reprendre des notions étudiées directement en classe, de manière à ce que a

fortiori ces élèves ne prennent pas trop de retard par la suite. Ainsi, chaque semaine, le

nombre d’élèves est changeant mais aussi leurs profils. Chaque semaine nous définissons nos

priorités selon ce qui est vu en classe, et les nouvelles notions étudiés : soit nous prenons des

élèves ayant des difficultés en mathématiques, soit des élèves ayant des difficultés en français.

Ils sont au maximum 6 enfants.

Précisons que lors des APC, nous avons moi et ma collégue uniquement des enfants de notre

classe. Ils ont tous entre 7 et 8 ans.

J’ai pu réalisé deux séances sur le TBI, avec des élèves ayant uniquement des difficultés en

mathématiques.

Environnement informatique : Dans ma classe, pas de TBI (Annexe 1). Le TBI est à

commun à tous les cycles 3, et se trouve donc, au 2ème étage de notre bâtiment, en face de

notre classe (Annexe 2).

  3

Pour pouvoir aller en salle TBI, il faut se réserver une plage horaire disponible sur le

planning. Il y a cependant une autre salle TBI, au 1er étage pour les cycles 2. Quand la salle

TBI de notre étage n’est pas disponible, je me rends à cette seconde salle.

J’ai déjà utilisé plusieurs fois le TBI. Mais, je l’utilise surtout en tant que vidéo-projecteur

pour passer des vidéos aux élèves. Pour cela, je branche mon ordinateur personnel (Macbook

Air) directement sur le TBI. Les vidéos concernent souvent les Sciences : des épisodes de

C’est Pas Sorcier par exemple.

Je prends mon ordinateur personnel tous les jours à l’école, je m’en sers notamment en

musique ou en anglais (par exemple : pour passer les dialogues en anglais ou les chansons

étudiées en classe). Il me permet aussi quelques fois de les enregistrer chanter. De plus, il est

très pratique aussi pour mon cahier journal : j’écris très souvent mes résumés de leçon dessus

ou les réponses aux exercices.

A l’école, nous avons aussi plusieurs ordinateurs à notre disposition. Cependant, nous n’avons

Internet uniquement que dans les salles TBI via un câble Ethernet. Il est donc impossible de se

connecter au réseau dans nos classes, pour le moment.

Au fond de ma classe, il y a aussi deux ordinateurs fixes, qui sont assez anciens. Je ne les ai

jamais utilisés. D’une part, parce que deux ordinateurs ce n’est pas suffisant (même si je mets

trois élèves par poste, cela ne fait que 6 élèves max. qui peuvent les utiliser). D’autre part,

parce qu’ils ne sont pas très performants (une certaine longueur dans les recherches sur

Google par exemple). Cependant, je pense les utiliser ce trimestre pour taper du texte sous

format WORD (réécriture d’une recette en production d’écrit).

Le lien de la classe sous format vidéo, réalisée avec Photorécit :

https://drive.google.com/open?id=0B7v-ponbzD4BR09vZHJFZjB3NE0

Thème : Jeux et problèmes sur la multiplication à un chiffre (domaine des mathématiques)

Deux formes de la multiplication seront en l’espèce proposées aux élèves :

- le calcul mental rapide : les tables de x1 à x9

- le calcul posé : des opérations de type ab x d et abc x d

  4

Les élèves n’ayant pas encore étudié la multiplication posée à deux chiffres (de type ab x cd),

celle-ci ne sera pas vue en APC. Je rappelle que les APC ne constituent qu’une réexplication

de notions non comprises en classe à l’instant T.

Au moment des séances, il avait été remarqué par moi et ma collégue que ces élèves ne

maitrisaient pas encore leurs tables de multiplication. Les tables de x6 et de x9 venaient de

faire l’objet d’une évaluation diagnostique qui s’est révélée infructueuse pour ses élèves. Il

sera donc nécessaire d’y revenir avec eux.

De plus, pour pouvoir réaliser une multiplication posée avec aisance, il est nécessaire de bien

connaître ses tables de multiplication.

Concernant le calcul posé, c’est ma collégue qui s’occupe des cours de numération. Ainsi,

c’est elle qui m’a fait part que la technique opératoire de type a x bc était toujours non acquise

pour le moment par ces élèves. Il était à ce moment urgent de revenir avec eux sur cette

opération, car quelques semaines après, ma collégue avait prévu de passer à la multiplication

posée à deux chiffres.

Deux objectifs généraux disciplinaires :

- Permettre à des élèves de CE2 d’acquérir la technique opératoire de la multiplication

posée de type a x bc

- Permettre à ces mêmes élèves un entrainement à cette technique pour acquérir une

certaine aisance lors de tels calculs

Plusieurs objectifs spécifiques sont prévus :

- connaître les tables de multiplication de x1 à x9

- comprendre le principe de la multiplication par une nombre à un chiffre avec :

Recherche : Indiquer aux élèves qu’ils vont réapprendre à calculer une multiplication en la posant. Mais d’abord demander à chacun de calculer, par la méthode de son choix et sans utiliser de calculatrice les 3 produits suivants : 53x9 ; 21x4 ; 44x5 Mise en commun : Inventorier et faire expliquer les différentes méthodes. Si l’addition en colonnes n’est pas apparue, inciter les élèves à vérifier leurs calculs en utilisant cette méthode. Présentation de la multiplication posée : Expliquer la technique en s’appuyant sur l’addition en colonnes et sur la décomposition des nombres en centaines, dizaines et unités et en les mettant en relation (Open Board : capsule vidéo slide 3 + lecture des slides 4 et 5)

  5

- S’exercer à la multiplication posée à un chiffre (Open Board : Slide 6 et 7)

- Calculer un produit en recourant à la distributivité de la multiplication par rapport à

l’addition (Open Board : vérification de la compréhension Slide 8)

Par exemple :

- Résoudre des problèmes (Slide 9 à 13)

- Trouver les problèmes impliquant la multiplication (Slide 14)

- Acquérir des automatismes de calcul (Slide 15 et 16)

- Inventer un probléme impliquant une ou plusieurs multiplication (Slide 17)

B2- 1 : Identifier les situations d’apprentissage propice à l’utilisation des Tice.

L’intérêt des TUICE dans cette séquence :

Il y a plusieurs raisons à cette activité numérique, et notamment :

- Eviter de faire un cours classique. En effet, pour cette activité, je ne voulais pas refaire

un cours papier/crayon (qu’il ne leur avaient, par ailleurs, pas servi puisqu’ils

n’avaient toujours pas ou peu assimilé la notion en cours). Pour qu’ils comprennent, il

faut passer par de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes. On ne réexplique pas

deux fois la même chose quand un enfant n’a pas compris : on essaye de faire ou de

dire autrement.

- Susciter la curiosité et l’intêrét des enfants en rendant l’enseignement plus ludique et

stimulant. Notamment parce qu’un enfant en particulier dans ce groupe a très peu

d’intêrét pour ce qu’il apprend, et n’est pas motivé à apprendre. Par cela, je voulais

créer une attention nouvelle et permettre une concentration particulière de cet élève.

- Faciter le travail collectif. C’est avant-tout le travailler ensemble et apprendre à

s’entraider. En effet, par les exercices pédagogiques proposés, il est possible de les

faire tous ensemble : de commenter ce qu’un enfant est en train de faire, de l’aider

  6

oralement. Cela permet d’analyser le fonctionnement de l’enfant et d’analyser les

erreurs ou les réussites (en gardant une trace de ce qu’il a pu faire).

- S’adapter à tous les élèves : visuels (l’écran), auditifs (les vidéos, ma voix) et

kinesthésiques (par le stylet et les interactions).

- Pas besoin d’imprimer ou d’avoir de papier, ni de matériel écrit : notamment pour

l’élève dyslexique, cela permet d’avoir une meilleure entrée dans l’écrit (moins de

peur d’écrire devant les autres).

B2- 4 : Préparer des ressources adaptées à la diversité des publics et des situations

pédagogiques

Les supports de travail préparés pour la séance TUICE sont les suivants :

- Le logiciel Open Board qui me permet de préparer les deux séances sur l’ordinateur.

J’ai créé plusieurs slides qui se divise en plusieurs parties :

1. Un rappel des tables de multiplication : avec une application Internet qui s’appelle

Learning Apps. J’ai créé un jeu « La Course aux Chevaux ». Il permet de jouer en

binôme : des calculs sont proposés et le 1er qui arrive au bout de la course gagne. Une

mauvaise réponse fait reculer, une bonne réponse fait avancer.

2. Un rappel de la technique de la multiplication posée. Tout d’abord j’ai demandé aux

élèves de m’expliquer et d’essayer de réaliser dans leur tête certains calculs pour

pouvoir s’exprimer. Puis, une vidéo explicative en deux parties a été montrée. Enfin,

la méthode réexpliquée sur plusieurs slides d’Open Board (méthode de Lutin Bazar

reprise).

3. Un entrainement par diverses problèmes, allant du problème le plus facile au plus

difficile pour permettre une progression dans les apprentissages.

4. Un réinvestissement : j’ai créé deux nouveaux Learning Apps. Le premier est le jeu

des doubles, il s’agit alors de retrouver le bon résultat avec la bonne opération (de type

ab x c), en retournant un lot de carte (trouver les « paires » qui vont ensemble). Les

enfants qui le veulent peuvent prendre leur ardoire. Les autres ont la possibilité de le

faire de tête et mettre en place de sstratégie de calculs (par exemple, pour retrouver le

bon résultat, pas obligé de faire toute l’opération. Le calcul de b x c suffit : en devinant

le nombre des dizaines, on peut déjà mentalement écarter plusieurs résultats ne

finissant pas par ce nombre). Le second est un jeu du Millionnaire (comme Qui veut

gagner des millions ?) un peu plus difficile.

  7

5. Une évaluation finale (non notée) pour vérifier l’acquisition : il s’agit de créer un

problème. Cela se fait collectivement. Les enfants doivent se mettre d’accord sur

l’énoncé, la question et proposer une réponse.

Donc essentiellement trois supports de travail numérique :

- Open Board

- Learning Apps

- Internet (capsule vidéo)

DOMAINE B3 : J’ANIME

B3-1 : Conduire des situations d’apprentissage diversifiées en tirant parti du potentiel

des TIC (travail collectif, travail individualisé, en petits groupes)

Pour cette compétence, je vais m’appuyer sur les différentes étapes de mes deux séances de

soutien (Annexe 4 et Annexe 6).

1ère séance :

Nombre d’enfants présents : quatre enfants

Les jeux sur Learning Apps : j’avais copié les liens sur Open Board. De cette façon, les

élèves jouaient tous ensemble en s’amusant. Ils n’avaient pas l’impression d’apprendre mais

réellement de s’amuser. Or, j’aurais pu aussi le faire sur les ordinateurs de ma classe, mais en

l’espèce l’intêrét était qu’ils jouent tous ensemble. Le TBI me permettait :

- de créer des équipes de joueurs (binôme)

- d’avoir une vue d’ensemble (sur ordinateur chacun à son écran)

- de générer de l’interactivité

La vidéo : Les TIC me permettaient de réexpliquer une notion d’une manière différente. Par

exemple, les capsules pédagogiques disponibles sur reseau-canopé utilisaient une

histoire pour expliquer pas à pas la multiplication. Il y a un cheminement, un raisonnement.

Mon idée n’était pas de leur fournir tout de suite le raisonnement : j’ai d’abord demandé aux

élèves comment calculer une multiplication posée en leur demandant de calculer dans leur tête

  8

trois opérations. Ils m’ont expliqué comment ça se passer dans leur tête. Puis, j’ai passé la

première vidéo, je les ai fait parler dessus : ils m’ont expliqué ce qu’ils ont compris. Enfin,

j’ai passé la seconde vidéo et je les ai de nouveau fait parler dessus. Enfin, je leur ai demandé

si leur explication du début était bonne ou pas, et s’ils avaient compris comment on faisait. La

vidéo devient un véritable support : elle valide ou non la réponse de l’élève. Mais la vidéo est

aussi un outil de discussion : on en dit ce qu’on en pense, ce qu’on en a compris.

La leçon écrite : Après la vidéo, j’ai pris le relais et j’ai réexpliqué en faisant lire aux enfants

les slides 4 et 5. Notamment pour qu’ils voient de manière écrite comment faire : certains

enfants ont besoin d’un support écrit. Ces deux slides me serviront notamment pour revenir

sur la notion et de faire un retour en arrière quand il y a un oubli de la technique lors des

exercices. J’ai imprimé et donné ces deux slides a un des enfants qui a beaucoup de difficultés

(élève dys) ainsi il a son exemplaire et peut revenir quand il le veut dessus (et pas seulement

pendant les séances de soutien).

Les exercices d’application (slide 6 et 7) : pendant ces exercices, j’envoyais deux enfants au

tableau (nous n’avons que deux stylets) pour faire deux opérations différentes. Les autres

enfants regardaient et commentaient le résultat. Dès lors, comme nous étions en (très) petit

groupe, une intéractivité c’est vite installée :

- deux enfants faisaient les opérations sur le TBI

- les deux enfants au tableau devaient ensuite entourer le bonhomme

content/moyennement content/pas content (correspondant à acquis/partiellement

acquis/non-acquis) selon s’ils pensaient que le résultat était bon ou mauvais :

autoévaluation directe par l’enfant.

- les deux autres enfants observateurs venaient corriger les opérations en utilisant une

autre couleur sur le TBI

- et échange des rôles

Une véritable dynamique c’est donc installée, avec un roulement, de manière que chaque

enfant puisse au moins faire trois opérations et en corriger trois. Chaque enfant était donc

actif.

Séance 2nde à partir du slide 10

Nombre d’enfants présents : 2 enfants

  9

Pour les problèmes (à partir du slide 8) :

- nous lisions tous ensemble le problème au tableau.

- les élèves prenaient leur ardoise et réfléchissaient au problème individuellement

pendant 5 minutes. Cela permet notamment de revenir à un temps plus silencieux, plus

calme.

- j’envoyais un enfant au tableau pour réaliser le problème. Les autres enfants devaient

juste pour le moment comparer avec ce qu’ils avaient écrit sur leur ardoise.

- j’envoyais de nouveau un autre enfant corriger ou valider le problème en expliquant

pourquoi c’était bon ou pas.

- Et, roulement (chaque élève étant plusieurs fois acteur et correcteur).

Ce procédé est intéressant car l’élève correcteur devient le professeur. C’est un peu le systéme

de classe inversée. Moi, enseignante, je ne suis que très peu intervenue. Je n’ai fait qu’aider

quand l’élève est dans le doute, le guide et désigner les élèves allant au TBI. J’ai remarqué

que l’élève était beaucoup plus attentif quand c’était un autre élève qui lui expliqué. Il y a une

sorte de co-tutorat naturel qui s’est créé.

Je ne voulais pas laisser les élèves attendre passivement : en créant cette sorte de roulement,

une dynamique de groupe est née. J’ai aussi pu remarquer que les élèves avaient hâte que se

soit leur tour de passer au TBI, le changement de support permet d’innover.

Et, je peux souligner une dernière possibilité intéressante : une facilité à faire les opérations

sur TBI que sur tableau noir, car sur TBI il est possible d’intégrer des colonnes centaines,

dizaines, unites (c,d,u). Donc, de ce fait, chaque nombre était relativement bien aligné.

Le slide 14 (rechercher quels sont les problèmes impliquant une ou des multiplication) :

chaque élève était muni de son ardoise et chacun, pendant 10 min, devait noter les bons

numéros de problèmes. Puis, cette fois-ci, c’est moi qui avait le stylet en main, et chaque

élève interrogé devait me dire si c’était ou non un problème impliquant une multiplication.

Quand ce n’était pas le cas, je barais le problème. A chaque fois l’élève devait se justifier.

Cette fois-ci, c’est moi qui validait ou non la réponse. Effectivement, il est nécessaire de

varier la façon de corriger pour garder leur attention.

Les deux derniers jeux sur Learning Apps (slide 15 et 16) : même procédé que pour le

premier jeu Learning Apps.

  10

Le slide 17 : c’est l’évaluation finale. Pour cela, un élève était scripteur (il écrivait le

problème au tableau). Avant d’écrire, il fallait que tout le monde soit d’accord à l’oral

(discussion). Le probléme devait être écrit en respectant la forme d’un probléme (énoncé +

question). Comme les élèves manquaient d’inspiration, nous avons lu sur Internet différents

problémes multiplicatifs (car il en existe de différentes sortes). C’est aussi ce que le TBI

permet : on peut passer très facilement d’une chose à une autre en un clic. Les élèves ne

perdent ainsi pas patience. Puis une fois que l’élève a écrit le probléme, j’ai demandé à l’autre

élève (observateur) de venir y répondre en faisant l’opération et la phrase réponse.

B3-2 : Gérer l’alternance entre les activités utilisant les Tice et celles qui n’y ont pas

recours.

Cette activité numérique s’insère dans ma séquence. L’activité numérique est un support à

l’apprentissage. Je ne pouvais pas utiliser que les Tice, il me fallait alterner les deux types

d’activités :

- celles qui n’utilisaient pas les Tice :

⇒ utilisation de l’ardoise pour permettre un travail individuel (deux stylets uniquement

disponibles),

⇒ explication orale de l’enseignant (par exemple pour expliquer la multiplication

posée) : retour à un discours magistral.

⇒ pour un élève en difficulté (dys) : distribution de la trace écrite en format écrite,

notamment pour qu’il puisse la mettre dans son cahier et l’est de manière permanente

pour s’aider. Notamment, elle lui permet aussi d’avoir un support à l’horizontale car

c’est un élève dyspraxique qui a dû mal à s’orienter sur des supports de type tableau :

il a tendance à s’y perdre.

⇒ explication orale par l’élève : les élèves interviennent pour expliquer leur logique, se

justifier, mais aussi valider la réponse des camarades.

⇒ observation par les élèves des réponses données par les camarades

⇒ mise en place de discussion collective (par exemple pour le problème de l’évaluation

finale) : le TBI ne devient qu’un support d’écriture.

- celles qui utilisaient les Tices :

  11

⇒ les explications écrites sur Open Board

⇒ les vidéos explicatives sur Internet (via le site reseau-canope)

⇒ la réalisation des exercices (les opérations posées et les problémes) sur Open Board

⇒ la réalisation de jeu sur Learning Apps

B3-3 Gérer des temps et des modalités de travail différenciés, en présentiel et/ou à

distance pour prendre en compte la diversité des élèves.

1. Description des activités des élèves sur le numérique :

- D’écouter les vidéos et de les comprendre pour pouvoir réexpliquer la technique

multiplicatoire ;

- De résoudre des multiplications posées sur TBI ;

- D’être formés au numérique. En effet, c’était la première fois que les élèves utilisaient

le TBI. Ils n’avaient encore eu jamais accès aux stylets ;

- De participer aux différents jeux proposés ;

- De comprendre et de résoudre les différents problémes ;

- D’accepter les contraintes : accepter qu’un élève ou deux soi(en)t au tableau et les

autres non ;

- De s’entraider : conseiller et valider la réponse des camarades ;

2. Organisation de la classe :

- 1ère séance : 4 élèves étaient présents (roulement : deux élèves observateurs et deux

élèves acteurs)

- 2ème séance : 2 élèves étaient présents pour l’activité numérique (roulement : un élève

observateur et un élève acteur sauf pour les jeux Learning Apps, ils étaient en

compétition ensemble). Je précise que 2 autres élèves étaient pris en charge par ma

collégue pour un travail sur le tableau de numération, dans la salle de classe.

3. Que font les autres pendant ce temps ?

Comme ce n’est pas en classe entière, il y a essentiellement trois rôles :

  12

- l'élève observateur, mais qui est un observateur actif. Par l’ardoise, il peut refaire ce

que fait l’élève sur TBI.

- l’élève acteur, c’est celui qui est au TBI.

- l’élève correcteur : il vient corriger et valider la réponse de l’élève acteur sur le TBI.

4. Comment avez-vous expliqué les consignes ?

Les consignes se sont faites essentiellement à l’oral. Mais, j’ai aussi pris le soin de les écrire

sur le support TBI (Open Board). En effet, cela permet de s’adapter aux différents types

d’élèves (visuels et auditifs).

5. Votre rôle dans la séance :

Mon rôle était celui d’aide essentiellement. Sauf pour le début de l’activité (explication de la

multiplication) où j’ai repris mon rôle de maitre. Mais sinon dès le début des exercices,

j’étais :

- celle qui gérait le temps (éviter qu’un élève ne reste trop longtemps au tableau)

- celle qui faisait la gestion de classe : retour au silence, désignation des élèves

- celle qui apportait l’aide technique : probléme avec les stylets par exemple

Mais, essentiellement ce sont les enfants qui étaient à la fois apprenants et maîtres : ils

faisaient les exercices et validaient leurs réponses (auto-évaluation) et celles des autres

(correction : essayer de retrouver les erreurs de son camarade). Ainsi, j’étais au fond de la

salle pour regarder et intervenir quand cela était nécessaire. Mon rôle était ainsi limité.

6. Si vous avez accompagné à distance des élèves via des outils numériques

(messagerie, ENT) , expliquez et insérer une copie d’écran pour preuve.

Je n’ai pas pu accompagner mes élèves à distance car nous n’avons pas d’ENT à l’école.

Cependant, pour des élèves ne pouvant pas venir au cours de soutien le soir, il m’est arrivé

d’envoyé le PowerPoint de l’activité numérique à ces enfants absents via le mail de leurs

parents. De manière notamment à ce que ces enfants ne soient pas perdus et gardent le même

rythme de travail quand ils reviendront aux séances d’APC (Annexe 3).

7. Bilan de l’activité numérique :

  13

- les réactions des élèves : élèves qui ont été très présents. Ils ont écouté les consignes et

ont été très intéressés et très interessants par leurs remarques. D’une part, j’ai

remarqué que le TBI a permis véritablement un nouvelle approche d’une notion déjà

connue : les élèves sont donc très facilement entrés dans l’activité. D’autre part, j’ai

remarqué qu’il permettait de favoriser le travail collaboratif par son interactivité. Le

TBI s’est présenté comme une manière de motiver les élèves en favorisant leur

attention et en les engageant naturellement dans les tâches. Les élèves ont donc été

impliqués du début à la fin et ont eu l’impression que le temps passait plus vite (cela

démontre qu’ils ne se sont pas du tout ennuyés). Ils se sont révélés à l’aise avec le

support numérique parce que notamment, la plupart d’entre eux ont des tablettes à la

maison. Ils sont donc habitués aux fonctionnalités d’un tel écran.

8. Ce qui a bien fonctionné :

⇒ les vidéos : les enfants ont réellement bien compris les notions et ont même

réutilisé à l’oral certaines « images » proposées dans les vidéos. Le fait que ce

soit des petits dessins-animés les familiarise à la notion.

⇒ Les problémes : en effet, ce qui était intéressant c’est que tout le monde avait

la même vue sur le probléme et que tout le monde avançait en même temps

(pas de possibilité de passer à l’exerice suivant tant que les autres n’avaient pas

fini de le résoudre). Les élèves plus rapides ont réussi à être patients. De plus,

j’ai pu retravailler avec eux un objectif transversal : répondre à un probléme.

Effectivement, il était possible d’entourer/de souligner les éléments importants

dans l’énoncé, de souligner d’une autre couleur la problématique, de faire

l’opération en une autre couleur encore, et enfin de répondre à la question.

Notamment, tous les élèves étaient impliqués car c’est un support collectif

(souvent, en groupe classe, des élèves se perdent, n’écoutent plus et quand on

corrige, je me rends compte qu’ils n’ont pas fait le travail demandé).

⇒ Les jeux sur Learning Apps : ils ont intégré une certaine compétition entre

élève. Comme les élèves voulaient gagner (ils avaient un but), ils se sont là

véritablement impliqués. Notamment, je pense à un élève en particulier qui ne

sait pas du tout ses tables (qui n’a pas envie). Et bien par les jeux, il a retrouvé

un sens à l’apprentissage des tables.

  14

9. Ce qu’il faudrait améliorer et de quelle manière :

⇒ Plus de place dans les multiplications posées : en effet, j’ai du le modifier en

cours de route, car les élèves n’avaient pas assez le place pour écrire. Le

support Open Board était trop surchargé en écriture, alors même qu’à la base,

je voulais l’utiliser pour que cela soit plus clair. Ainsi la prochaine fois, je ne

mettrais que deux opérations par slide.

⇒ Prendre en compte que le TBI est très haut et les élèves petits. En effet, certains

endroits n’étaient pas accessibles par les stylets. Ainsi, il faudrait mettre les

explications au dessus et les propositions d’exercice beaucoup plus bas.

⇒ Proposer encore plus d’interactivité : par des exercices à relier, à cacher, etc.

En utilisant réellement toutes les fonctionnalités d’Open Board.

10. Insérer un exemple de projet réalisé par les élèves.

Pour cela se rendre directement à l’Annexe 4 et Annexe 6.

B3-5 : Anticiper un incident technique ou savoir y faire face.

Montrer que vous avez anticipé un problème technique ou expliquer les problèmes

techniques que vous auriez pu rencontrer et comment y remédier.

-­‐ Une mauvaise compatibilité avec mon ordinateur personnel (MacBook) et le TBI,

notamment en matière de câblage. Pour cela, j’ai dû apporté un câble HDI

spécifique.

-­‐ L’impossibilité de brancher Internet sur mon MacBook (pas de branchement

Ethernet sur ce dernier). Or cela posait probléme pour les jeux Learning Apps qui

me demandaient une connexion internet ; ainsi au préalable les liens avaient été

disposés sur clé USB de manière à ce que je ne perde pas de temps à les retrouver.

J’ai ainsi utilisé pour les jeux, l’ordinateur portable de l’école. Or, il est vrai que je

devais alterner entre les deux ordinateurs, ce qui me faisait tout de même perdre du

  15

temps. Ainsi, ma solution a été d’acheter un branchement MacBook pour pouvoir

y insérer le câble Ethernet.

-­‐ L’impossibilité d’utiliser Open Sankoré sur mon ordinateur personnel. En effet,

ma version OS-X Yosemite de mon ordinateur personnel est incompatible avec le

logiciel Open Sankoré. J’avais alors deux solutions : soit le faire sur l’ordinateur

de l’école (mais pas pratique car il doit rester au sein de l’école), soit trouver un

autre logiciel. J’ai ainsi utilisé le logiciel Open Board qui est compatible avec mon

ordinateur.

-­‐ Des difficultés pour garder une trace de ce qui a été fait par les enfants. Open

Sankoré enregistre automatiquement les modifications réalisées sur le TBI et fait

des mises à jour. Or, ce n’est pas le cas d’Open Board : je n’ai pas pu enregistré ce

qu’ont fait les enfants (comme leurs écritures, les opérations réalisées). Après

plusieurs essais infructueux, j’ai décidé de prendre des photos.

-­‐ Des difficultés avec les stylets : un des deux ne marchait pas du tout. Les piles ont

dû être changées plusieurs fois. Cependant, il fallait appuyer relativement fort pour

permettre une réponse tactile du TBI. Ainsi, j’ai eu des difficultés pour effacer

certaines écritures sur Open Borad (avec la gomme) mais aussi pour passer d’un

mode à l’autre. Le logiciel Open Board manquait de réactivité (j’appuyais sans

aucune réaction). Pour cela, j’ai demandé à une autre enseignante de l’école, qui a

un TBI dans sa classe de m’apporter des solutions. Je pense que je ferais une

seconde tentative mais avec le logiciel Open Sankoré pour voir si ce probléme

persiste. Si jamais celui-ci persiste, je peux essayer de refaire une mise à jour dans

les paramètres (de manière à permettre un meilleur repérage des stylets).

-­‐ Pour pouvoir fournir des preuves de la mise en œuvre de l’activité, j’avais

téléchargé au préalable sur mon ordinateur, le logiciel Screencast O Matic. Or, il

ne s’est pas pas mis en route correctement lors de l’activité et n’a pas enregistré ce

que les enfants faisaient sur le TBI. Il a enregistré ce qu’il se passait sur mon

ordinateur (c’est-à-dire rien du tout), et pas ce qu’il se passait sur le TBI. Ainsi,

pour fournir des preuves, j’ai pris différentes vidéos de l’activité.

  16

DOMAINE B : MISE EN ŒUVRE DE DEMARCHE D’EVALUATION

B4-1 : Identifier les compétences du B2I

Compétence 4 du socle commun

Les compétences du B2I travaillées par l’activité numérique.

Domaine 1 – S’appropier un environnement informatique de travail

Dans cet ITEM : l'élève sait désigner et nommer les principaux éléments composant

l'environnement informatique qu'il utilise à l'école et sait à quoi ils servent.

Domaine 2 – Adopter une attitude responsable

Notamment, l'élève connaît et respecte les droits et devoirs indiqués dans la charte d'usage des

TIC de son école.

Domaine 3 – Créer, produire, exploiter des données

Sur le TBI, l’élève sait produire du texte par la maîtrise de l’outil stylet. Il va utiliser l’outil

informatique dans sa globalité, pour présenter son travail : il va utiliser toutes les fonctions

d’un logiciel (en l’espèce Open Board, mais aussi Learning Apps).

Domaine 4 – Chercher des informations par voie électronique

Pour l’évaluation finale (la création d’un probléme multiplicatif), une recherche sur Internet

(via le TBI) a été lancée pour voir les différents problémes multiplicatifs et s’en inspirer.

B4-2 : S’intégrer dans une démarche collective d’évaluation des compétences du B2I

L’évaluation des compétences du B2I.

Pour prouver l’évaluation des compétences du B2I, je fournis les vidéos prises lors de

l’activité. On peut voir les élèves s’entrainer et chercher les réponses aux différents exercices

proposés. Ils maitrisent au fur et à mesure le logiciel et les outils.

  17

Par exempe : quand ils réalisent les multiplications posées à 0’40’’, on voit que l’outil stylet

n’est pas encore maitrisé. Or, il l’est vers 0’58’’ : on voit l’élève qui écrit corretement dans le

tableau, sans rature, ni gribouillis.

J’ai réalisé cette vidéo grâce au logiciel Wondershare Filmora. Tous les visages des enfants

ont été floutés.

Lien de la vidéo : https://youtu.be/_gejeC_yT6w

Si le lien ne marche pas :

https://www.youtube.com/watch?v=_gejeC_yT6w&feature=youtu.be

B4-3 : utiliser des outils d’évaluation et de suivi pédagogique

Gestion de notes ou livret scolaire.

Dans ma classe, nous avons fait en début d’année, les évaluations CLES. Ces évaluations

permettent de « dessiner les parcours singuliers des élèves ». L’outil est centré sur :

-­‐ le domaine 1 : les langages pour penser et communiquer.

-­‐ le domaine 4 : les systèmes naturels et les systèmes techniques, piliers de la

réussite scolaire et sociale.

L’outil permet d’analyser informatiquement les performances des élèves selon différents

critères. Ce sont des évaluations diagnostiques. Elles ont comme vocation la prévention des

difficultés et l’adaptation à la diversité des élèves. Les informations qu’elles délivrent servent

de points d’appui à une organisation des apprentissages. Il s’agit :

-­‐ de dégager des performances en pourcentage de réussite, en pourcentage d’erreur

ou en pourcentage de non réponse

-­‐ de repérer certains types d’erreurs

-­‐ de faire apparaître des profils d’élèves

-­‐ de faciliter la mise en place d’une différenciation pédagogique dans les classes

-­‐ d’organiser des activités ciblées en classe

-­‐ de repérer quelles actions spécifiques pourraient être engagées dans la classe, dans

l’école

  18

Les résultats ont été mis sur le logiciel par ma collégue et moi, puis le logiciel nous les a retransmis sous forme de tableau : avec des pourcentages de la classe et des pourcentages individualisés (Annexe 5)

  19

Annexe 1 : Photographies de ma classe

  20

  21

Annexe 2 : La salle TBI

  22

Annexe 3 : Exemple de message envoyé à un parent d’élève

  23

Annexe 4 : Photographies prises pendant l’activité lors de la 2ème séance

  24

  25

  26

  27

Annexe 5 : Les évaluations CLES (les résultats sous format électronique)

  28

  29