DOSSIER L’HUMAIN - Eaux de Marseille · l’arrivée de solutions plus adaptées qui puissent...

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MARS 2018 - N°15 eauxdemarseille.fr SERvICES UN COMITÉ D'USAgERS AU CENTRE DE LA CONCERTATION CITOyENNE L’INvITÉ LE D R LAURENT CHEvALLIER, NUTRITIONNISTE DOSSIER L’HUMAIN AU CŒUR DE L’ENTREPRISE

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MARS 2018 - N°15 eauxdemarseille.fr

SERvICES

UN COMITÉ D'USAgERS AU CENTRE DE LA CONCERTATION CITOyENNE

L’INvITÉ

LE DR LAURENT CHEvALLIER,NUTRITIONNISTE

DOSSIER

L’HUMAINAU CŒUR DEL’ENTREPRISE

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Publication du Groupe des Eaux de Marseille 25, rue Edouard Delanglade - 13006 - Marseille

Tél : 04.91.57.60.15 e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Patrick Fancello  Rédacteur en chef : Thierry Gardetto Photos : Jean-Marie Huron. Une équipe de correspondants : Catherine Allard,Nadine Azra, Bruno Coye, Sophie Fleury, Laurent Marchetti, Guillaume Lemaire, Adeline Leveque, Eric Meunier, Laurent Moscardi, Gilles Offmann, Sabine Payen, Myriam Santiago.Flashage et impression : INA - 16 avenue du Labbé - ZI Les Paluds - 13400 - Aubagne. N°ISSN : 2265-3767.

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ÉDITORIAL

Le Groupe des Eaux de Marseille a souhaité produire cette publication dans le respect de l'environne ment. Ainsi, l'im-pression a été réalisée avec des encres et vernis BIO, à base d'huile végétale. Le papier sélectionné pour ce maga zineest du Condat Silk certifié 100% PEFC. Il est composé de fibres à base de bois issu de forêts gérées durablement.

Un comité d’usagers au

centre de la concertation

citoyenne

Loïc Fauchon intervient

sur l’eau et les

changements climatiques

SERvICES

L’INvITÉ

INTERNATIONAL

DOSSIER

ACTUALITÉ

SOMMAIRE

Le Dr Laurent Chevallier : «La meilleure boisson, c‘est l’eau»

L’humain au cœur de

l’entreprise

Vos démarches en

quelques clics sur votre

Espace Client

Une ‘‘première’’

à Cabriès

Tunisie : un nouveau

marché d’assainissement à

Sousse

INFO-CONSO

3

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ACTUALITÉ

Une grande partie de la planète connaît la pénurie, lamauvaise qualité et toutes les formes de désastres liésà l’eau. Une véritable crise de l’eau.Car au plan hydrique, la planète est en souffrance et unepartie de ses habitants avec elle.Ne nous jetons plus de chiffres à la figure. La réalité estsuffisamment dure pour que nous n’y ajoutions pas desstatistiques approximatives et peu contrôlables. Pensons simplement à ces milliards, parmi les pluspauvres, les plus démunis pour qui l’eau est toujourscontaminée. Travaillons sur les causes et agissons surl’arrivée de solutions plus adaptées qui puissent s’ins-crire dans le temps long. Reprenons la maîtrise ducycle de l’eau.D’où vient cette crise ? Avant le climat, il y a la démo-graphie et tant de bouches à nourrir encore et encore,l’urbanisation et l’immense soif des villes, la littoralisa-tion et la pollution des mers et des fleuves, véritablepoison de ce siècle. Il y a plus largement l’aspiration de générations ac-tuelles et futures à bénéficier d’une élévation de leursniveaux de vie, consommatrices de masses d’eau dontnous ne disposons pas encore.Tout cela fait souffrance. Tout cela fait crise. Tout celafait tension.Notre responsabilité est d’assurer la sécurisation del’eau. Partout, pour tous et par tous.Sécuriser l’usage de l’eau, c’est d’abord sécuriser laressource, sa disponibilité et sa protection.Sécuriser, c’est assurer le meilleur équilibre entre l’eaud’aujourd’hui et l’eau de demain.Sécuriser, c’est trouver les ressources en eau addition-nelles tout en respectant cette nouvelle exigenced’équilibre entre l’eau pour l’homme -c’est-à-dire l’eaupour le développement- et l’eau pour la nature.Pour garantir cet équilibre, toutes nos actions tendrontà diversifier l’offre en eau, en s’appuyant sur le géniede l’homme et sa capacité à innover et à inventer denouvelles solutions techniques. Mais créer n’est passuffisant. Gérer et gérer mieux est indispensable. L’urgence est là.

Loïc FAUCHON

Sécurisation de l’eau :l’urgence est là

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DOSSIER

inf’eaummaaggaazziinnee3

Si pour le Groupe des Eaux de

Marseille, préserver l’inté grité

physique de ses collaborateurs

est une priorité, il s’agit aussi

pour lui d’améliorer plus large-

ment les conditions de forma-

tion et de travail des salariés

pour favoriser la réussite d’un

collectif tout en assurant plei-

nement son rôle d’entreprise

citoyenne.

a prévention est le maître-mot,notamment dans le domaine dela santé. Une mission assuréeau sein de l’entreprise par le

service Médical regroupant un médecin,une infirmière et une secrétaire pourassurer une surveillance régulière del’état de santé des salariés, au momentde l’embauche puis périodiquement,afin de s’assurer de leur aptitude auposte de travail. Mais il s’agit aussi de

L’HUMAIN

SUITE EN PAgE 4

L

AU CŒUR DEL’ENTREPRISE

La formation d'hydrogène

sulfuré (H2S) dans les réseaux

et les ouvrages d'assainisse-

ment présente un risque mortel

pour les exploitants qui sont

alertés de la présence de ce

gaz grâce à un détecteur

spécifique. 

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SUITE DE LA PAgE 3

prévenir tout risque sanitaire à travers des campagnesde vaccination ou de bilan sanguin. S’ajoute un rôle deconseil, en collaboration avec la Direction et les parte-naires sociaux, visant à améliorer les conditions de tra-vail et d’hygiène des salariés. Sans oublier une missiond’information sanitaire qui s’organise à travers les dif-férentes causeries et campagnes de sensibilisation surle mal de dos, la nutrition, les facteurs de maladies car-dio-vasculaires, etc.

LE SÉCURISEM 2.0 AU SERvICE DES TRAvAILLEURS ISOLÉS

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Des dispositifs d’alerte pour travailleur isolé de nouvelle génération, baptisés Sécuri-sem 2.0, équipent les collaborateurs amenés à travailler en totale autonomie sur dessites. Le Sécurisem 2.0 est une application, chargée sur un smartphone de marqueCrosscall, robuste et étanche, doté d'une touche ''SOS'' pouvant être déclenchée vo-lontairement. Une alarme silencieuse est envoyée au Centre de Télégestion (poste de supervision àdistance des ouvrages) en cas d’agression ou de situation dangereuse. L'immobilitéprolongée, une chute ou un choc génèrent aussi l'envoi automatique d'une alarme.

Priorité à la sécuritéCes questions dépassent évidemment le cadre profes-sionnel pour concerner également la vie privée de cha-cun, comme d’ailleurs bon nombre de domaines liés àla sécurité au travail. Il en est ainsi des déplacementsroutiers, toujours fortement accidentogènes, commedes risques d’agression et d’incivilité, en forte haussedans la société d’aujourd’hui. D’autres risques profes-sionnels, en revanche, sont directement liés aux condi-tions d’exercice des métiers de l’eau et de l’assainisse-ment : travaux en milieux confinés (intoxication), à

Les différentes interventions à proximité

du chlore, un gaz qui désinfecte l'eau, né-

cessitent le port de combinaisons étanches

et d'appareils respiratoires individuels.

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SUITE EN PAgE 6

HANDICAP ET INSERTIONPROFESSIONNELLEÉchanger et développer des actions en faveur de l’emploi despersonnes handicapées : tel est l’objectif du Cercle des Réfé-rents Handicap fédéré par l’Agepiph, un réseau dont la Sociétédes Eaux de Marseille est membre actif. Plusieurs adhérents sesont réunis au siège technique de l’entreprise, au mois d’octo-bre 2017, sur le thème ''Prendre en compte le handicap invisi-ble dans la vie professionnelle''. Comme son nom l'indique, cetype de handicap est difficile à vivre au quotidien pour ceuxqui en souffrent parce qu’il n’est pas apparent et donc, pas re-connu en tant que tel par l’entourage.

proximité d’ouvrages hydrauliques (noyade) ou d’équi-pements électriques (électrocution) notamment. Sansparler des situations, multiples et variées, propices auxchutes ou aux blessures du dos face auxquelles la dé-marche de prévention s’exerce, là aussi, de manière ré-gulière et continue auprès des salariés du Groupe desEaux de Marseille. Une prévention qui s’accompagne, àchaque fois que nécessaire, de la mise à dispositiond’équipements de protection individuelle (EPI) de der-nière génération - gants, casques, détecteurs 4 gaz, ap-pareils respiratoires autonomes… - et de dispositifs

d’alerte pour les travailleurs isolés en phase avec lestechnologies les plus récentes (voir encadré en page 4).

la formation, clé de la PerformanceReste que le personnel doit aussi être formé afin d’utili-ser efficacement ces nouveaux matériels et respecterles consignes applicables à chaque situation dange-reuse. Notamment pour obtenir, dans certains cas, leshabilitations requises lorsqu’il s’agit d’intervenir sur desinstallations électriques, dans des ouvrages confinés ou

Exercice d'évacuation d'une

victime depuis un réservoir

d'eau potable.Nettoyage d’un réservoir.

Le Sécurisem 2.0 permet de

géolocaliser l'agent, suite au

déclenchement de l'alerte.

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DOSSIER

à proximité de réseaux. C’est là qu’intervient l’Ecole desMétiers de la Société des Eaux de Marseille, agréée or-ganisme de formation depuis 1992. 80 experts internesy forment, dans leur domaine respectif, leurs collègueset des stagiaires de tous horizons avec des moyens pé-dagogiques adaptés et des installations techniques àproximité. Une équipe s’est même spécialisée récem-ment dans la formation au Certificat d’aptitude au tra-vail confiné (CATEC), obligatoire pour les intervenantsconcernés depuis le 30 novembre 2017 (voir encadré

en page 7).Mais au-delà des aspects réglementaires, la formationprofessionnelle est considérée comme l’une des clefs dela performance du Groupe des Eaux de Marseille. Elleprépare aux mutations technologiques et participe à lapolitique de recrutement par des actions marquantes endirection des jeunes et des établissements scolaires lo-caux. L’entreprise recrute, chaque année, entre 30 et 40 jeunes en alternance, en contrat d’apprentissage oude professionnalisation et accueille plusieurs dizaines destagiaires. Des jeunes qui constituent un vivier pour lesrecrutements pérennes de l’entreprise.

SUITE DE LA PAgE 5

80 experts internes dispensent des

formations à l'Ecole des Métiers,

organisme agréé par l'Etat depuis

1992.

Exercice incendie.

Inspection du mur-

barrage au bassin

décanteur de

Saint-Christophe. 

Nettoyage du bassin de

Saint-Barnabé.

Point-information

sur la prévention du

cancer. 

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En tant qu'organisme de Formation, l'École des Métiers duGroupe des Eaux Marseille est agréée pour former les inter-venants en espaces confinés, une formation nécessaire pourobtenir le Certificat d’aptitude au travail en espace confiné(CATEC®), obligatoire depuis le 30 novembre 2017. A l’ap-pui, elle s'est dotée d'une plateforme pédagogique agrééepar l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) pourréaliser les simulations du volet pratique de la formation. De même, le centre de formation a obtenu un agrément afinde contrôler les connaissances des agents devant disposerd'autorisation d'intervention à proximité des réseaux (AIPR). A défaut d'un diplôme récent de conduite d'engins de chan-tier ou de travaux publics, seule l'attestation de compé-tences obtenue après un examen par QCM (questionnaire àchoix multiple) permet aux employeurs de délivrer aux sala-riés concernés l'AIPR, un certificat obligatoire dès janvier2018.

DES FORMATIONS CATEC ET AIPRADAPTÉES AUx ÉvOLUTIONS RÉgLEMENTAIRES

egalité et insertion

Ce rôle citoyen, le Groupe des Eaux de Marseille l’as-sume aussi en facilitant l’insertion professionnelle despersonnes en difficulté. Un contrat de professionnali-sation interne a même été créé pour le poste spéci-fique d’agent réseau, proposé en priorité auxdemandeurs d’emploi sans qualification. En matièred’insertion, l’entreprise mène également une dé-marche active autour du handicap et sur deux axesprincipaux : l’embauche de personnes reconnues han-dicapées et le maintien dans l’emploi de salariés déve-loppant un handicap au cours de leur carrière (voir

encadré en page 5). Car il s’agit de permettre à chacunde trouver sa place quelles que soient les différencesdes uns par rapport aux autres. Un accord d’entreprise a également été conclu en ma-tière d’égalité professionnelle entre les femmes et leshommes dans 4 principaux domaines : l’embauche,l’équilibre entre activité professionnelle et exercice dela responsabilité familiale, la formation et la mobilitéinterne. La preuve, ici encore, que l’humain est pris enconsidération dans l’entreprise bien au-delà des mis-sions et de l’activité de chacun.

Thierry GARDETTO

Plate-forme

pédagogique

en espace

confiné.

De plus en

plus de fem -

mes occu-

pent des

pos tes tech-

niques au

sein du

Groupe des

Eaux de Mar-

seille.

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ACTUALITÉ

INTERNATIONAL

En groupement avec le bureau d'études Seureca etle partenaire local VSI Planning, la Société des Eauxde Marseille a remporté un marché de 4 ans s'ins-crivant dans le programme sectoriel de renforce-ment des capacités hydrauliques engagé par laRégie de distribution d’eau de la République Démo-cratique du Congo.Une première mission de diagnostic s’est déroulée,à Kinshasa, fin 2017, dans les domaines de la ges-tion commerciale et financière.

Durant deux semaines, entre le 9 etle 20 octobre 2017, une trentained’opérations d'entretien et de re-nouvellement se sont succédé lorsdu traditionnel chômage annuel ducanal de Marseille. Plus de 10 kmde la cuvette de l’ouvrage ainsi que4 siphons ont été curés et deux im-portants chantiers de génie civilréalisés. Soit la réfection de 440mètres du canal en aval de l’aque-duc de Roquefavour, à Ventabren,et sa réhabilitation sur 30 mètres,aux Paranques, dans le 13ème ar-rondissement de Marseille.

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NOUvEAU MARCHÉ EN RDC

TRAvAUx

CHÔMAgE DUCANAL

Un appel à projets de Solidarité et de Coopération Interna-tionale a été lancé, au mois de novembre, en partenariatentre la Métropole AMP, l’Agence de l’Eau Rhône Méditer-ranée Corse et la SEMM. Objectif : favoriser l’accès à l’eaupotable des populations en situation de stress hydrique,améliorer l’assainissement et la sécurité sanitaire.Outre un financement contractuel de 0,5% de ses recettes,la SEMM participe, aux côtés des élus et fonctionnaires dela Métropole et de l’Agence de l’Eau, au pilotage du dispo-sitif et y apporte son expertise. En 2016, le premier appelavait permis de soutenir 12 projets d’accès à l’eau et à l’as-sainissement menés en Afrique subsaharienne et en Médi-terranée.

APPEL À PROJETS

La ville de Cabriès a attribué, en décembre, à la Société des Eauxde Marseille, les contrats de délégation de service public de l'eauet de l'assainissement. Une ''première'' pour ces services jusqu'icien régie, dans une commune de 10 000 habitants où la Sem assu-rait des prestations depuis 3 ans. Les contrats ont pris effet le 1erjanvier 2018 pour une durée de 12 ans et concernent 3000 abon-nés à l'eau et à l'assainissement.Le marché comprend la télégestion des installations, la chloration(chlore gazeux et javellisation) et des analyses périodiques de laqualité de l’eau, mais aussi la recherche de fuites, chaque année,sur 10% des 44 km du réseau d’eau potable. Quant au marché du service assainissement, il comporte l’exploi-tation de 9 postes de relevage et de 2 stations d’épuration dontune biologique de 8000 équivalents-habitants, en milieu sensible,et l’auto-surveillance des installations.

UNE ‘‘PREMIÈRE’’ À CAbRIÈS

DÉLÉgATION DE SERvICE PUbLIC

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SPORT

Partenaire pour la 13ème annéeconsécutive de la célèbre courseMarseille-Cassis, la Société Eaude Marseille Métropole a pro-posé une nouveauté dans lecadre de sa démarche en faveurde l'environnement : offrir 2000gourdes aux coureurs ayantchoisi de devenir ambassadeurséco-responsables. Objectif : éviter d’utiliser lesbouteilles d’eau sur le parcoursafin de réduire le volume de dé-chets plastiques produit et ainsiamorcer le mouvement d’unMarseille Cassis à vocation ‘’zérodéchet’’.

POUR UN MARSEILLE-CASSIS ÉCO-RESPONSAbLE

ACTUALITÉ

LE RÔLE DESAbEILLESExPLIqUÉ AUxENFANTS

La Métropole Aix-Marseille-Provence et la SEMM ont organisé, début octo-bre, en collaboration avec l’Institut Méditerranéen de l’Eau, le 1er Colloqueinternational Eau Métropole autour de la question ''Préservons l’eau :Quelles solutions innovantes pour la gestion durable des services d’eau ?''. Près de 180 participants de 11 nationalités étaient représentés. Parmi eux,des acteurs de l’eau algériens, burkinabés, français, maliens, marocains, sénégalais et tunisiens venus faire part de leurs retours d’expérience surl'amélioration des performances de la gestion des ressources face au dérè-glement climatique.

bIODIvERSITÉ

60ans que le Sud-Est de la France n'avaitpas connu une telle sécheresse. Entrejanvier et fin novembre 2017, les pré-cipitations y ont été 59% moins éle-vées que la normale, en plus d'unehausse moyenne des températures de1°C. Habituées à se recharger en au-tomne, les nappes phréatiques n'ontvu passer que quelques nuages.

UN COLLOqUE SOUS LE SIgNE DUPARTAgE ET DE LA COOPÉRATION

En partenariat avec la MétropoleAMP, la SEMM a lancé un projetpédagogique visant à valoriser la filière apicole auprès des plusjeunes. C'est l'association Colinéo,porteuse du projet, qui a été rete-nue pour faire découvrir les riches -ses de la biodiversité et le rôle despollinisateurs aux enfants de 10 classes primaires, à Marseille. Ces jeunes écoliers vont apprendreà identifier les abeilles, comprendreleur rôle dans la reproduction desplantes grâce à une ruche pédago-gique et participer à la fabricationd'un "hôtel à insectes".

EAU ET CLIMAT

LE CHIFFRE

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LE DOCTEUR

INFOS CONSO

vOS DÉMARCHES EN qUELqUES CLICS SUR vOTRE ESPACE CLIENTS

Depuis l'onglet ''L’eau de ma ville, elle est par-

faite pour moi'', les plus jeunes pourront décou-vrir la rubrique ‘’Apprendre en s'amusant’’ quidonne accès à des animations interactives pourmieux comprendre le cycle de l'eau et le fonc-tionnement d'installations hydrauliques. Ils au-ront aussi accès à des jeux pour tout savoir surl'hydratation et les missions des experts del'eau.

UN ESPACE PÉDAgOgIqUEDÉDIÉ

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TOUT SAvOIR SUR L’EAU DE vOTRE vILLEDès la page d'accueil du site eaudemarseille-metropole.fr ,vous pouvez cliquer sur l'onglet ''L'eau dans votre commune'' pour accéder directement aux informationsconcernant l'eau dans votre commune : ses tarifs, sa qualitéet sa composition. Sans oublier la carte des travaux et des in-cidents en cours sur le réseau.

Simple d'accès et sécurisé,votre nouvel Espace Clients enligne permet, à partir de votrecompte, de gérer votre contratd’abonnement, de régler vosfactures ou de surveiller vosconsommations sur internet,via votre ordinateur ou votresmartphone.Vous pourrez également ytrouver un ensemble d'infor-mations utiles afin d'économi-

ser l'eau à la maison, de lirevotre compteur ou de luttercontre les fuites éventuellessur vos installations privées.Pour rejoindre directementvotre Espace Clients, rendez-vous sur https://espaceclients.eaudemarseille-metropole.fr

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L’INVITÉ

Attaché au Pôle médecine interne du CHU de Montpellier, le Dr Laurent Chevallier est un

nutritionniste également spécialisé en médecine environnementale et en phytothérapie.

Ce praticien aux multiples casquettes est surtout un auteur prolifique qui fait de la

divulgation son cheval de bataille pour lutter contre les dérives de l'alimentation

moderne inadaptée.

Invité à participer à la conférence ''Arrêtons de nous faire cuisiner !'' organisée le 30

novembre à la Faculté de Médecine dans le cadre du Grand Forum Santé, le Dr Laurent

Chevallier livre ici les enjeux d'une alimentation équilibrée où l'eau tient toute sa place.

LAURENTCHEvALLIER

LE DOCTEUR

‘‘LA MEILLEURE bOISSON, C’EST L’EAU !’’

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bIbLIOgRAPHIE- Alors, on mange quoi ? Le guide du bon sans

toxique Laurent Chevallier et Claude Aubert, 2016- Le guide anti-toxique de la grossesse, 2016- Moins de médicaments, plus de plantes, 2015- Maigrir sans lutter, 2014- Le livre anti-toxique, 2013- Je maigris sain, je mange bien. Mes ordonnances

alimentaires - comment vous soigner par une

bonne alimentation, 2011- Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la

planète, 2009- Impostures et vérités sur les aliments, 2007- Vive les plantes, 2006- Soigner l'arthrose, 2004

SUITE DE LA PAgE 11

L’INVITÉ

- Quel est le message prin-

cipal que vous avez relayé

lors du Grand Forum Santé de Marseille ?

Dr Laurent Chevallier : J'ai mis en avant le concept d'unehygiène antitoxique. Depuis le temps de Pasteur, on aréalisé d'énormes progrès en termes d'hygiène vis-à-visdes ‘’microbes’’ (microorganismes comme les bactéries,les virus…), mais il reste beaucoup à faire pour préserverl'organisme en évitant certaines substances chimiquestoxiques dans son environnement et son alimentation.

- Qu'est-ce qu'une alimentation saine ?

L. C. : Il faut privilégier les produits les moins transforméspossible, tout en diminuant la consommation de certains,préparés de manière industrielle, bourrés d’émulsifiantset de colorants. La façon de manger a aussi son impor-tance. Il est ainsi nécessaire de mâcher pour faciliter la di-gestion tout en atteignant un bon niveau de satiété. Il

faut également s'hydrater régulièrement en buvant del'eau (plutôt que des sodas) et consommer des fruits etdes végétaux.

- En quoi l'hydratation est-elle importante ?

L. C. : Il faut savoir qu'une perte de 1% à 2% d'hydratationpeut altérer les fonctions de l'organisme humain, à toutâge. C'est pourquoi il faut boire sans soif car, lorsque lasoif apparaît, c'est le début d’une forme de souffrance del’organisme pouvant ouvrir la voie à la déshydratation. Ilfaut être vigilant avec les personnes à l'extrémité desâges : les enfants et les personnes âgées dont la sensationde soif s’émousse. On ne se rend pas compte non plusque la nuit, on se déshydrate en été, mais aussi en hiver àcause de nos logements souvent trop chauffés. On devraittoujours commencer sa journée en buvant un jus de fruitpressé maison ou un grand verre d'eau !

- Vous conseillez l'eau du robinet ?

L. C. : D'énormes progrès ont été réalisés, même s’il enreste à faire dans certains secteurs, pour améliorer la qua-lité de l'eau du robinet en France, comme on peut leconstater à travers les résultats d'analyses publiés enligne par le ministère de la Santé et les Agences régio-nales de Santé. Celle distribuée à Marseille est d'ailleursbien placée.

- Boire de l'eau aide t-il à perdre du poids ?

L. C. : Lorsque nous, nutritionnistes, voyons en consulta-tion un adolescent en surpoids, nous lui demandons decommencer par deux choses simples : boire de l'eau etbouger. La grande bataille des nutritionnistes aujourd'huiest d'encourager les patients à quitter les ''soft drink''pour l'eau. Si le jeune y arrive, la perte de poids suit dans80% des cas. En plus, boire augmente le volume du bolalimentaire et joue sur la satiété. Je recommande à ceuxqui ont des pulsions alimentaires de commencer le repaspar un grand verre d'eau.

“Le Bar à eau de la SEMM était au rendez-vous du Grand Forum Santé

organisé par le quotidien La Provence et l’université Aix-Marseille.

«On devrait toujours

commencer sa journée

en buvant un grand

verre d’eau» note le

Dr Laurent Chevallier.

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Propos recueillis par

Anna GALVAN

- De l'eau pour les femmes enceintes, aussi ?

L. C. : Absolument. Dans le livre que j'ai co-écrit avecClaude Aubert ''Le guide anti-toxique de la grossesse'',nous préconisons aux femmes enceintes de ne boire quede l'eau. Outre les mises en garde évidentes sur laconsommation de boissons alcoolisées, des études ennéonatologie prouvent qu'il y a un effet d’imprégnationaromatique du fœtus par le liquide amniotique de ce quemange et boit la mère. Si la femme enceinte boit dessodas, l'enfant risque de développer une attirance pources boissons sucrées.

- Le ''bien manger'', c'est quoi au juste ?

L. C. : On assiste aujourd'hui à une perte de repères avecune radicalité des discours. Prenons l'exemple du gluten.Les médecins savent depuis très longtemps qu'il existedes personnes intolérantes au gluten. Aujourd'hui, onnous présente les aliments sans gluten comme des ali-ments santé, or souvent ce qui est mal toléré dans le pain‘’blanc’’ est la dizaine d’additifs ajoutés et non le gluten.De plus, il faut savoir que de nombreux aliments présen-tés sans gluten contiennent souvent d'autres additifspour assurer une certaine structure et homogénéité au

produit. Même chose pour le lactose, la viande… Là aussiles malentendus sont patents. La conséquence est l’appa-rition de déséquilibres nutritionnels majeurs. Il y a un vraibesoin de redonner des repères simples en termes de nu-trition. C’est tout l’objet du livre ‘’Alors on mange quoi ?Le guide du bon sans toxique’’.

- Manger ''bio'' est-il réservé aux personnes financière-

ment aisées ?

L. C. : C'est, j’en suis persuadé, inexact. Lorsque jeconseille mes patients qui n'ont pas beaucoup d'argent,je leur dis : posez-vous la question de l’utilité des pro-duits que vous achetez. Avez-vous besoin de sodas, de

biscuits industriels, etc. ? A budget constant, on peutchoisir des produits ''bio'' et pas forcément très chers. Ace titre, j'ai longtemps plaidé pour une modification de lafiscalité alimentaire. On devrait taxer les produits nocifspour la santé et utiliser cet argent pour aider les agricul-teurs à produire des fruits et des légumes peu chersavec, en retour, une juste rémunération. Cette démarchea déjà commencé symboliquement avec la taxation dessodas, mais il faudra aller encore beaucoup plus loin...

- Avez-vous quelques clés pour lutter contre la ''mal-

bouffe'' ?

L. C. : L'être humain est naturellement attiré par le graset le sucré, parce que c'est historiquement ce qui man-quait dans la nature. Tout l’objectif d’une forme d’agro-business international est de flatter les sens jusqu’àprovoquer des addictions par l’incorporation à outrancede ces ingrédients avec de multiples colorants et autresadditifs. Il faut développer d'autres saveurs subtiles. Lesucre est trop présent. Un certain nombre de chefs tra-vaillent aujourd'hui avec des herbes, des épices, qui per-mettent de limiter l'usage du sel et du sucre en cuisine.On peut également, comme eux, préparer des plats ex-trêmement goûteux et moins riches. Cela passe aussi parl'incitation à boire de l'eau. Les sodas, par exemple, nui-sent à la perception des saveurs et du couple faim/sa-tiété, notamment chez les enfants et les adolescents.Apprendre à se nourrir autrement procure, à terme, unréel bien-être.

- Quels sont les plus grands enjeux actuels de santé pu-

blique liés à la nutrition ?

L. C. : Le coût de la malbouffe, conjugué à la sédentarité,est exorbitant. Tout d'abord, la souffrance humaine estincalculable (8000 amputations par an à cause de l’arté-rite liée au diabète), mais aussi le coût pour la société quis’élève à des dizaines de milliards d'euros chaque annéepar la prise en charge de multiples maladies pour partieliées à une mauvaise alimentation. Or, la réglementationeuropéenne n'est pas adaptée. Heureusement, une prisede conscience collective s’opère. A ce titre, nous pouvonsremercier les organisateurs du Grand Forum Santé etleurs partenaires, ainsi que les chefs cuisiniers qui ontmontré magistralement que l’on pouvait faire du bon et sain sans se ruiner !

Le Bar à eau de la SEMM était au rendez-vous du Grand Forum Santé

organisé par le quotidien La Provence et l’université Aix-Marseille.

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SERVICES

de ce comité, eux-mêmes relais de terrain. Fort d’une vingtaine de représentants à son lancement,ce comité s’est enrichi de nouveaux éléments choisispour leur compétence, leur représentativité et aussi leurprofond désir d’œuvrer dans l’intérêt général. On y re-trouve aujourd’hui des représentants de la ville de Mar-seille, de la Métropole Aix-Marseille-Provence, de laChambre de commerce (CCIMP), des fédérations de Co-mités d’Intérêts de Quartiers (CIQ), des logeurs sociaux

avoriser la concertation avec la population mar-seillaise et satisfaire ses besoins dans les do-maines de l’eau et de l’environnement : tel futl’objectif du Comité des consommateurs qui s’est

réuni, pour la première fois, le 3 juin 1998, au CentreFranz Mayor de Montricher. Ce rendez-vous, perpétuédepuis, année après année, constitue l’opportunité deprésenter les savoir-faire du Groupe des Eaux, tout ens’ouvrant à la discussion et à l’échange avec les membres

UN COMITÉ D’USAgERS AU CENTRE DE LA

CONCERTATION CITOyENNE

14

Né voici presque 20 ans de la volonté du Groupe des Eaux de

Marseille de se rapprocher de ses clients pour mieux répon-

dre à leurs attentes, le Comité des consommateurs est de-

venu, en 2014, le Comité des usagers. Ce dernier se réunit

désormais successivement dans chacune des communes du

territoire Marseille Provence de la Métropole.

F

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UN COMITÉ D’USAgERS AU CENTRE DE LA

CONCERTATION CITOyENNE

TÉMOIgNAgESNJEAN-yvES gUIvARCHDirecteur de l’Eau, de

l’Assainissement et du Pluvial,

Territoire Marseille Provence de la

Métropole AMP

«Avec son rôle charnière entre lespréoccupations des citoyens,d’une part, et les informations de la SEMM, d’autrepart, ce Comité des usagers constitue un atout essentiel pour améliorer la transparence du service del’eau et la qualité de vie des habitants du territoire

Marseille Provence.»

MIREILLE CALMETTESChargée de mission au Cabinet

du maire de Marseille en charge

des relations avec les CIQ

«Ce Comité dont je suis membredepuis l’origine, est une initiativeintelligente qui permet à unegrande entreprise régionale commela SEMM d’être à l’écoute de ses

clients et de leurs représentants.»

CLAUDE TOSTAINSecrétaire général de la confé-

dération des Comités d’intérêts

de quartiers (CIQ) de Marseille

«Avec ses rendez-vous réguliers,ce Comité me permet d’intervenir,en temps et en heure, pour envi-sager avec la SEMM des solutionsà leurs problèmes éventuels – individualisation descompteurs, gestion des abonnements, demandes debranchement, etc.»

KEvIN SCOURZICDivision Prévention du Bataillon

des Marins-Pompiers de Marseille

«Nous travaillons en étroite collabo-ration avec la SEMM tout au long del’année. L’objectif est de maintenir leparc d’hydrants au plus haut niveau

de disponibilité afin de faire face aux éventuels incen-dies. C’est pourquoi il est important pour nous de rece-voir les informations relatives à la modernisation desréseaux d’eau et aux projets futurs.»

(Logirem, Marseille Habitat, Opac) et des administra-teurs de biens (Cnab, Fnaim). Le milieu médical y est as-socié par le biais de l’Assistance Publique des Hôpitaux deMarseille. Sans oublier les représentants du Bataillon desMarins-Pompiers, associés notamment dans le cadre dela prévention incendie et du suivi des hydrants. La So-ciété Eau de Marseille Métropole y est elle aussi large-

SUITE EN PAgE 16

Le dernier Comité des usa-

gers s'est tenu à Marseille,

le 1er décembre 2017.

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SERVICES

SUITE DE LA PAgE 15

ment représentée puisque plusieurs de ses responsablesfont partie intégrante de cette assemblée.Quant à l’ordre du jour de ces réunions, il est fixé enconcertation et suivant l’actualité : individualisation descompteurs, nouvelle législation, ouverture d’installations,travaux, déploiement du télé-relevé des compteurs…

un comité itinérantMais si l’esprit de ce Comité reste le même, son change-ment majeur réside aujourd’hui dans sa vocation itiné-rante, définie dans les contrats de délégation de servicepublic obtenus en 2014 par les sociétés Eau de MarseilleMétropole (SEMM), Assainissement d’Est Métropole(SAEM) et Assainissement d’Ouest Métropole (SAOM).C’est pourquoi 4 Comités d’usagers se tiennent désor-mais chaque année dans les communes situées à l’Est età l’Ouest du territoire, et également à Marseille. Avec, àchaque fois, un groupe composé par des membres repré-sentatifs de la vie locale, réunis en fonction de l’actualitécommunale. Ainsi à Carry-le-Rouet, Cassis, Marignane,Gignac-la-Nerthe, Roquefort-la-Bédoule, Septèmes-les-Vallons, Ensuès-la-Redonne et Le Rove où les nouveauxcontrats Eau et Assainissement ont été prioritairementexposés aux représentants de la population, avant que leprogramme de modernisation des réseaux ne leur soit

présenté, rue par rue. Il en a été de même une nouvelle fois, début décembre2017, à Marseille, où a été évoqué le déploiement denouveaux services à distance via internet permettant àchaque abonné de mieux maîtriser sa consommation etde faciliter ses démarches, par exemple à la suite d’undéménagement ou pour régler sa facture d’eau en ligne.L’occasion d’échanges nourris et instructifs, notammentavec les responsables des différents Comités d’intérêtsde quartiers venus chercher des réponses précises, tantôtsur les boîtes de lavage des rues, les poteaux incendievandalisés ou les abris de compteurs restant à protéger àl’approche de l’hiver.

Julien ESTEVENIN

A Ensuès-la-Redonne,

le 11 juillet 2017.

A Gignac-la-Nerthe,

le 19 avril 2016.

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ACTUALITÉ

A la Convention annuelle ANEAS des entreprises mexicaines de l'eau et del'assainissement, fin novembre 2017, Loïc Fauchon est intervenu en qualitéde conférencier principal du panel de haut niveau sur les ''Défis de la gou-vernance de l'eau : l'offre et la demande dans le cadre des scénarios duchangement climatique''.L'opportunité, pour le Président de la Société des Eaux de Marseille, d'évo-quer l'optimisation des rendements de réseau grâce à la mise en place d'ou-tils technologiques intelligents et la sectorisation permanente, deuxsolutions parmi d'autres pour faire face aux aléas du climat.Invité à prononcer le discours d'ouverture du 19ème congrès de l'Associa-tion africaine de l'Eau, au mois de février à Bamako, Loïc Fauchon a égale-ment exprimé la nécessité d'une hydrodiplomatie pour mieux faire face auxenjeux de l'eau et de l'assainissement en Afrique. Afin de permettre à ce continent d’affronter la crise climatique tout en ré-pondant à ses ambitions de développement, le Président honoraire duConseil Mondial de l'Eau a évoqué les trois piliers indispensables - connais-sance, finances et gouvernance - pour un bon usage de l'eau. A cette occa-sion, il a également annoncé la nomination du Sénégal comme prochainpays hôte du 9ème Forum Mondial de l’Eau.

LOïC FAUCHON INTERvIENT SUR L'EAU ET LES CHANgEMENTS CLIMATIqUES

PLUSIEURSMARCHÉS RENOUvELÉS

INTERNATIONAL

DÉFENSE INCENDIE

17 inf’eaummaaggaazziinnee

La Société desEaux de Marseilles'est vu attribuerle marché demaintenance desdispositifs de sécu-rité incendie del'aéroport Mar-seille Provence jusqu'au mois d'avril2018. De même, pour le Conseil Départe-mental des Bouches-du-Rhône, quivient de lui renouveler également saconfiance pour l'entretien des installa-tions de défense des forêts contre l’in-cendie (DFCI). Ce contrat porte sur lessystèmes hydrauliques de sept do-maines départementaux. Enfin, Salon-de-Provence a confié augroupement formé par Agglopole Pro-vence Eau et Bronzo TP le nouveaumarché de visite, entretien, renouvel-lement et création de nouveaux hy-drants publics (poteaux et bouchesd'incendie) pour assurer une protec-tion incendie optimale de la commune.

A Gignac-la-Nerthe,

le 19 avril 2016.

DÉLÉgATION DE SERvICE PUbLIC

La municipalité de Bouc-Bel-Air a attribué à la Société des Eaux de Marseille,fin 2017 et pour 12 ans, la délégation des services d'eau potable et d'assai-nissement de la commune, ainsi que le transfert et le traitement de ses ef-fluents de Bouc-Bel-Air et ceux de Simiane, une ville voisine. Ce dernier marché comprend ainsi la gestion de la station d'épuration deBouc-Bel-Air-Simiane (20 000 équivalent/habitants), de 7 km de collecteurset d'un poste de relevage. L'agence d'Aix de la Société des Eaux de Marseillereste ainsi en charge de ces prestations sur la commune, qui compte 4900abonnés à l'eau et 4500 à l'assainissement.

bOUC-bEL-AIR MAINTIENT SACONFIANCE À LA SEM

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18

INTERNATIONAL

Créée en 1996 pour gérer une partie du

réseau d'assainissement de la ville de Tunis,

puis des stations d'épuration de l'Onas

(Office National de l'Assainissement) dans

la région de Sfax jusqu'en 2013, la filiale

tunisienne du Groupe des Eaux de Mar-

seille, la Someden (Société Méditerra-

néenne pour l'Environnement) reprend un

nouveau souffle, grâce à la mise en place

d'un partenariat avec le groupe tunisien

multi-sectoriel Al Badr. Cette association a

permis l'obtention d'un nouveau marché

d'exploitation des infrastructures d'assai-

nissement de la Ville de Sousse, en sous-

traitance de l’Onas.

TUNISIE :

SOUSSE

UN NOUvEAU MARCHÉD’ASSAINISSEMENT À

(De g. à dr. et de haut en bas) : Mohamed Ennigrou, Conseiller (Al Badr),

Abdesselem Ben Ayed, Président du Groupe Al Badr, Alain Meyssonnier

(DGA Sem International et Partenariats), Hachemi Kennou (Someden),

Lassaad Mrabet (Conseiller), et les signataires, Rémi Bourgarel (Directeur

Général Sem) et Rafik Ben Ayed, co-Président du Groupe

Al Badr et Président de Socobat.

Vue de Sousse.

e récent rapprochement entre le Groupe Eauxde Marseille et le Groupe Al Badr a abouti à lasignature d’une convention le 14 juillet der-nier entre les deux entités. A travers la filiale

Someden, détenue désormais à 51% par le partenaireTunisien et à 49% par la Sem, c’est la notoriété et lastabilité d’une holding tunisienne solidement ancréedans le tissus économique du pays, qui s’adjoint l’ex-pertise et le savoir-faire du Groupe dans la gestion deservices publics d’eau potable et d’assainissement.

L

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19 inf’eaummaaggaazziinnee

Partenariat PorteurUne alliance de bon augure pour l'avenir de la filiale So-meden en Tunisie, voire dans d'autres pays en AfriqueSubsaharienne, par exemple, où le Groupe Al Badr estégalement présent. La convention porte principalement sur le développe-ment d'une offre de services diversifiée pour la gestiondes infrastructures d'assainissement urbaines et indus-trielles (réseaux, pompage, épuration), les travaux surbranchements et fosses, les prestations de vidange et cu-rage, mais aussi la maîtrise des consommations d'énergieet de réactifs. Dans le domaine de l'eau potable, l'accordvise à développer les activités de nettoyage de réser-voirs, détection et réparation de fuites, sectorisation deréseaux, entre autres.A l'issue d'un appel d'offres, c'est le groupement d'entre-prises formé par la société Socobat (Société de Construc-tion et de Bâtiment, filiale Al Badr), Someden et lasociété de conseil Aquapartner qui a remporté le marchépour l'entretien des 540 km de réseaux d'assainissement,la gestion des 38 stations de pompage et de la stationd'épuration d'Enfidha, d'une capacité de traitement de10.450 m³ /jour, pour le compte de l’Office National del’Assainissement. Les équipes assureront également l'ex-ploitation des conduites de refoulement des stations depompage, les interventions de débouchage sur la totalitédes réseaux ainsi que les travaux d'entretien et de main-tenance (préventive et curative) des ouvrages et installa-tions confiés par l'Onas. Ce contrat a démarré le 4septembre 2017, pour une durée de cinq ans.

Anna GALVAN

- Qu'attendez-vous du

partenariat établi avec le

Groupe Eaux de

Marseille ?

Rafik Ben Ayed : «En concluant un partenariatavec la Sem par l'entrée au capital social de la Someden, le Groupe Al Badr souhaite mutualiserle savoir-faire du Groupe Al Badr avec celui duGroupe Eaux de Marseille, en impulsant de nou-velles synergies. Cela permettra de diversifierl'offre commune de services pour l'environne-ment dans le secteur de la gestion de l'eau ur-baine, à l'image du développement d'Al Badrdans le secteur des déchets solides déjà initié enCôte d'Ivoire à travers sa filiale ECOTI (ÉcologieTuniso Ivoirienne), qui vient de remporter le marché de la propreté d'une partie de la capitale,Abidjan.

- Quels sont les objectifs de la filiale commune,

Someden, à moyen terme ?

R.BA : En initiant ce partenariat dans la gestiondes infrastructures d'assainissement, nous envi-sageons, d'un commun accord, d'étendre l'offrede la filiale à d'autres métiers et domaines decompétence de la Sem, tels que la recherche defuites et l'amélioration du rendement des réseaux d'eau potable, mais aussi les économiesd'énergie, la télégestion...

- Quelles nouvelles perspectives de développe-

ment envisagez-vous dans le cadre de ce

partenariat ?

R.BA : On peut aisément imaginer une dyna-mique nouvelle pour la Sem et le groupe Al Badren Tunisie et, pourquoi pas, dans d'autres pays.Avec la connaissance et l'implantation du GroupeAl Badr, qui bénéficie de la confiance des don-neurs d'ordre tunisiens, la Someden peut éten-dre son offre au secteur privé et public(aéroports, hôpitaux, hôtels, industrie…). Eneffet, la Someden, en tant que société tuni-sienne, compte sur un potentiel de développe-ment dans le cadre des échanges Sud-Sud,notamment dans les pays d'Afrique Subsaha-rienne.»

UN NOUvEAU MARCHÉD’ASSAINISSEMENT À

qUESTIONS À...3Président de Socobat

(Groupe Al-Badr)

RAFIK bEN AyED

(De g. à dr. et de haut en bas) : Mohamed Ennigrou, Conseiller (Al Badr),

Abdesselem Ben Ayed, Président du Groupe Al Badr, Alain Meyssonnier

(DGA Sem International et Partenariats), Hachemi Kennou (Someden),

Lassaad Mrabet (Conseiller), et les signataires, Rémi Bourgarel (Directeur

Général Sem) et Rafik Ben Ayed, co-Président du Groupe

Al Badr et Président de Socobat.

5 véhicules d'intervention, 3 camions hydrocureurs, une aspiratrice

et une minicureuse composent la flotte pour l'exploitation de ce

nouveau marché.

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