DOSSIER DE PRESSE

La Métropole Européenne de Lille lance une expérimentation de navette autonome sur la voie publique, à Villeneuve d’Ascq

17 décembre 2018

SOMMAIRE

LA MÉTROPOLE LILLOISE, TERRITOIRE D’INNOVATION ET D’EXPÉRIMENTATION POUR LES MOBILITÉS DE DEMAIN

- la Métropole Européenne de Lille (MEL), engagée dans la mobilité du 21ème siècle

- un territoire ouvert à toutes les mobilités

LA MOBILITÉ SUR LA VOIE DE L’AUTONOMIE

- quels enjeux dans le concert des expérimentations nationales et internationales ?

- une première française

UNE NAVETTE AUTONOME EXPÉRIMENTÉE PENDANT UN AN

- un partenariat stratégique pour une nouvelle forme de mobilité urbaine

- une technologie 100% française, performante et sûre

- le service en chiffres

- les modalités de l’expérimentation

LE CHOIX DE VILLENEUVE D’ASCQ ET DE LA CITÉ SCIENTIFIQUE

QUEL INTÉRÊT POUR LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE

À PROPOS

CONTACTS PRESSE

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La Métropole Européenne de Lille, engagée dans la mobilité du 21ème siècle

Dans le cadre de son Plan de Déplacements Urbains, la Métropole Européenne de Lille (MEL) favorise l’usage des déplacements alternatifs à l'automobile que sont le vélo, les transports collectifs, le covoiturage ou encore l’électromobilité. Elle entend ainsi répondre aux aspirations de tous les usagers en facilitant les déplacements dans un espace public de qualité.

Depuis 50 ans maintenant, la MEL est un territoire d’innovation et d’expérimentation : du VAL (Villeneuve d’Ascq-Lille) premier métro automatique du monde breveté au début des années 1970 à 100% de la flotte de bus alimentée au gaz naturel en 2013. Cette innovation constante a largement contribué à améliorer et à garantir un haut niveau de qualité de service rendu à l’usager.

Aujourd’hui, la MEL va encore plus loin. Une navette autonome circule, tout au long de son itinéraire, entièrement sur la voie publique. C’est à dire qu’elle emprunte la même route que les automobilistes et est amenée à croiser vélos et piétons. Pour la première fois en France, la navette traverse également un rond-point sans aucune assistance externe (pas de feu rouge ou détecteurs dans la voirie).

LA MÉTROPOLE LILLOISE, TERRITOIRE D’INNOVATION ET D’EXPÉRIMENTATION POUR LES MOBILITÉS DE DEMAIN

Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille avait annoncé cette navette autonome lors des Assises des mobilités et de l’accessibilité en mai 2018 :

« C’est une innovation majeure que nous choisissions d’expérimenter aujourd’hui. Notre territoire

a toujours su accueillir et initier l’innovation en matière de transports comme ce fut le cas avec

le métro automatique, la MEL se donne aujourd’hui les moyens de permettre aux métropolitains

de tester cette nouveauté qui pourrait révolutionner les transports publics. »

Un territoire ouvert à toutes les mobilités

Que ce soit en termes d’infrastructures avec le premier métro automatisé du monde, qu’en termes d’offres de service, (tarification sociale, dématérialisation des titres de transports, aide à l’achat vélo, etc.), la MEL développe depuis plusieurs années une politique transports et mobilités volontariste et ambitieuse qui a pour objectif principal de faire de la métropole lilloise un territoire accessible et ouvert sur toutes les mobilités.

Les transports de la MEL en chiffres

550 bus 96 lignes 3 100 points d’arrêts

2 200 vélos en libre service

880 Km d’aménagements cyclables

11 parkings relais

5 millions de déplacements quotidiens sur la métropole lilloise

117 millions de voyageurs par an

sur les 2 lignes de métro

60 stations de métro et une vingtaine équipée de la 4G

22 Km de tramway

Alors que les voitures autonomes suscitent un intérêt grandissant, les navettes sans conducteur sont déjà sur le point de bouleverser le paysage du transport urbain. Elles sont d’ailleurs l’un des premiers modes de transport à devenir opérationnel, avec des expérimentations lancées dans plusieurs villes en France et ailleurs dans le monde. Les premières flottes devraient quant à elles être déployées d’ici 2021.

L’explosion démographique des villes au cours des dernières décennies a augmenté la pression sur les transports. Les chiffres des Nations Unies sont éloquents  : 67% de la population mondiale vivra en zone urbaine à l’horizon 2050. Le défi posé n’est pas mince  : il faut développer des solutions nouvelles, efficaces, durables et adaptées aux besoins des utilisateurs. Mais il faut aussi que les villes se transforment pour permettre l’apparition de nouveaux services et soulager des réseaux de transports en commun fortement sollicités.

Qu’il s’agisse de voitures, de navettes, voire de bus, la mobilité autonome partagée semble être une solution séduisante, d’autant que la flexibilité renforce aisément les transports collectifs existants. Cette solution est particulièrement intéressante pour le premier et le dernier kilomètre, en reliant les zones résidentielles, universitaires ou d’affaires aux réseaux de transports grâce à un service de navettes.

LA MOBILITÉ SUR LA VOIE DE L’AUTONOMIE

Quels enjeux dans le concert des expérimentations nationales et internationales ?

Le secteur privé a parfaitement intégré les transformations que la mobilité autonome augure pour le transport urbain. Le marché est dynamique, déjà occupé par un grand nombre d’acteurs traditionnels, rejoints par de nouveaux entrants entre fabricants de navettes 100% électriques, constructeurs automobiles, ou géants de la high tech… Dans le développement d’une offre multimodale intégrant les véhicules autonomes, Keolis s’appuie à la fois sur son expertise dans l’exploitation et l’intégration des modes de transport traditionnels ainsi que sur plusieurs expériences réussies de mise en service de véhicules autonomes en milieu urbain en France et à l’international, menées depuis plus de deux ans en partenariat avec NAVYA, leader et spécialiste dans la conception et le développement de ces véhicules 100% autonomes, sans conducteur et électriques.

En France, Keolis en partenariat avec NAVYA, le SYTRAL et le Grand Lyon, a lancé en première mondiale une desserte de transport public par véhicule autonome en septembre 2016. Depuis juin 2017, 3 navettes opérées par Keolis sont en test à La Défense à Paris.

Keolis est également un partenaire clé dans la mise en pratique de cette nouvelle solution de transport dans de grandes villes du monde. Aux Etats-Unis, Las Vegas est devenue la 1ère cité nord-américaine à tester des navettes autonomes en novembre 2017. A cette même période, des essais ont également été effectués, par Keolis, à Londres au cœur du parc olympique Queen Elisabeth. Un secteur qui accueille de nouveaux bâtiments, des espaces verts, des écoles et des crèches, et où les familles avec de jeunes enfants sont nombreuses.

Une première française Les nouvelles expérimentations se font progressivement plus longues, plus ambitieuses et de mieux en mieux connectées au réseau de transport existant. L’expérimentation menée par la MEL sera particulièrement contributrice à ce titre puisque c’est la première fois que des navettes autonomes circuleront sur l’intégralité de leur itinéraire dans une voie de circulation automobile courante et emprunteront un rond-point sans aucune assistance externe (pas de feu rouge ou détecteurs dans la voirie). De quoi ouvrir la voie à une intégration parfaite dans le paysage urbain

UNE NAVETTE AUTONOME EXPÉRIMENTÉE PENDANT UN AN

Un partenariat stratégique pour une nouvelle forme de mobilité urbaine

Pour expérimenter cette nouvelle forme de mobilité qu’est la navette autonome, la Métropole Européenne de Lille s’est appuyée sur un partenariat stratégique avec la société NAVYA, pionnier des véhicules autonomes dans le monde, et le groupe de transport public Keolis. Deux acteurs qui travaillent main dans la main depuis 2016 pour le développement de dessertes de transport public par véhicule électrique autonome.

Dans le cadre de ce partenariat, NAVYA apporte son expertise et son savoir-faire de constructeur de véhicules autonomes. Keolis quant à lui, met à disposition les véhicules NAVYA dont il est propriétaire, en assure les opérations et la supervision, apporte son expertise en matière de sécurité et met à disposition son savoir-faire humain et industriel.

« Fort de son expérience d’opérateur de véhicules autonomes depuis septembre 2016, Keolis

est fier d’accompagner la MEL sur ce nouveau territoire d’expérimentation. Ce nouveau service,

sur un campus emblématique, permet d’assurer une offre de premier et dernier kilomètre en

connexion avec les 2 arrêts de métro aux extrémités du parcours. »déclare Laurent Kocher, Directeur Executif Nouvelles Mobilités au sein du Groupe Keolis.

Une technologie 100% française, performante et sûre

Les navettes utilisées pour l’expérimentation sont conçues et fabriquées par la société NAVYA.100% électriques, elles sont le fruit de plus de dix ans d’expertise dans le domaine des véhicules autonomes et s’appuient sur de multiples tests réalisés en conditions, mais également sur les expérimentations lancées en France et à l’international. Toutes permettent d’affiner quotidiennement les capacités de conduite autonome des véhicules et de développer des solutions toujours plus performantes.

« Chez Navya, nous mettons notre passion pour les nouvelles technologies au service de la

mobilité urbaine et de ses enjeux. En développant de nouvelles solutions de transport, autonomes,

sans conducteur et électriques, nous révolutionnons jour après jour la mobilité en ville.  »ajoute Christophe Sapet, Président de NAVYA.

Pour se déplacer, la navette bénéficie de systèmes performants de guidage et de détection. Grâce à ses capteurs, la navette autonome sait ainsi se positionner au centimètre près et distinguer sur la route tous types d’obstacles, fixes comme les poteaux, ou mobiles comme les piétons ou cyclistes, ainsi que la signalisation de jour comme de nuit. Elle est alors capable de s’adapter aux situations imprévues et accumule progressivement de l’expérience sur un parcours donné en mémorisant les obstacles fixes pour optimiser ses performances.

Dans le cadre de l’expérimentation sur le campus de Cité scientifique, des aménagements ont été mis en place pour permettre à la navette de se repérer dans son environnement.

Des tests à vide ont également été réalisés en amont du lancement pour lui permettre d’assimiler son parcours. Ainsi, si la navette peut atteindre une vitesse de 25 km/h, celle-ci roulera à une vitesse limitée.

Une vérification et un contrôle centralisés de ses mouvements sont assurés à distance et des systèmes d’arrêt d’urgence sont accessibles en cas de problème ou de besoin.

Une expérimentation validée par le gouvernement

Toute expérimentation de véhicule à délégation de conduite sur les voies ouvertes à la circulation publique est soumise à une autorisation ministérielle, qui s'appuie sur le cadre réglementaire défini par l'ordonnance n°2016-1057 du 3 août 2016, le décret n°2018-211 du 28 mars 2018 (LIEN) et l'arrêté du 17 avril 2018 (LIEN) relatifs aux expérimentations de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques. Le 15 novembre 2018 dernier, la décision validant la circulation des navettes sur le campus de Cité scientifique a été attribuée par l’ensemble des autorités compétentes que sont le Ministère en charge des Transports, le Ministère de l’Intérieur et les autorités locales.

Ce projet fait partie de ceux proposés par le consortium SAM dans leur réponse à l’appel à projets EVRA (Expérimentation de Véhicules Routiers Autonomes) de l’ADEME.

Pour cette première expérimentation de la navette autonome sur la métropole lilloise, la Métropole Européenne de Lille a fait le choix du Campus de Cité scientifique. Outre le clin d’œil historique au 1er métro automatique mondial, né dans les laboratoires du Professeur Gabillard dans cette même université, le site présente également d’autres avantages.

En effet, s’il bénéficie d’une bonne desserte en transports en commun (métro et bus) avec les stations 4 Cantons Stade Pierre Mauroy et Cité Scientifique, les solutions pour le dernier kilomètre manquent sur un site de 110 hectares qui accueille plus de 20 000 étudiants et 1 600 chercheurs chaque jour. Le parcours défini pour l’expérimentation a pour but de répondre à cette problématique et s’inscrit en complémentarité des modes existants. En empruntant l’avenue Paul Langevin, la navette sera ainsi en mesure de desservir plusieurs points d’intérêt du campus universitaire, en accès gratuit pendant toute la phase d’expérimentation et accessible aux personnes à mobilité réduite.

17/12/2018 Mise en service de la navette autonome

2 navettes électriques sans conducteur et totalement autonomes

4 arrêts desservis sur le campus de Cité Scientifique

1 400m de parcours

7h30 à 19h30 du lundi au vendredi

10 min la fréquence de passage aux heures de pointes (de 7h30 à 9h30, de 11h30 à 14h00 et de 17h00 à 19h30) et une fréquence de 20 min en heures creuses.

15 passagers dont 11 places assises

8 à 9h d’autonomie avec climatisation ou chauffage

Le service en chiffres

Le trajet

Un opérateur à bord

La réglementation impose que pendant toute la durée de l’expérimentation, un dispositif d’accompagnement des usagers soit mis en place avec la présence d’un opérateur à bord de la navette. Cette mission est assurée par 6 conducteurs Transpole volontaires formés à la gestion de la navette en mode autonome et à sa conduite manuelle en cas de nécessité. Les opérateurs ont pour mission d’assurer :

l’accueil et l’information auprès des passagers : accueillir les passagers au sein du véhicule et les informer sur le fonctionnement du système, du véhicule, de l’expérimentation et du service de transport offert

la gestion des accès des passagers et des départs des véhicules : interdire la montée des passagers en cas de forte affluence (au-delà du 14ème passager), réaliser des comptages afin de suivre la fréquentation au cours de l’expérimentation, déployer la rampe d’accès des personnes à mobilité réduite

la sécurité des passagers : être vigilant à tout type d’accident, arrêter le véhicule si nécessaire via le bouton d’arrêt d’urgence, être en contact avec le centre de supervision de la navette lors de tout incident et veiller à la sécurité de l’exploitation

le relai de l’information : transmettre les informations à la supervision en cas de besoin via une tablette ou smartphone au sein du véhicule, consigner les données d’exploitation et de fréquentation de la navette dans son carnet de bord, administrer les questionnaires de satisfaction aux voyageurs

le remisage des véhicules : remiser les véhicules dans leurs containers, situés sur le pôle d’échanges de 4 Cantons et en assurer la recharge en fin de service, vérifier l’état intérieur et extérieur du véhicule à la prise et à la fin du service

De son nom original, le VAL (Villeneuve d’Ascq-Lille), devenu ensuite Véhicule Automatique Léger, le premier métro automatisé au monde est né sur le territoire de la métropole lilloise.

Cette innovation majeure pour les déplacements urbains a été inventée et brevetée par Robert Gabillard, professeur émérite des universités et citoyen d'honneur de la ville de Villeneuve-d'Ascq.

C’est aujourd’hui non loin de ses laboratoires de l’époque que sera expérimentée la circulation de navettes autonomes entièrement sur la voie publique.

Une fierté pour Gérard Caudron, Maire de Villeneuve d’Ascq et Vice-Président de la MEL :

« A l’heure où le débat fait rage sur les mesures à prendre pour lutter contre les pollutions et

le dérèglement climatique, notre Ville, Villeneuve d’Ascq, la Métropole Européenne de Lille et

l’Université engagent, ici sur le campus technologique, une expérimentation qui montre que nous

restons en pointe de l’innovation technologique et humaine issue de la Recherche et ce, dans

tous les domaines. Face aux périls qui nous menacent et au-delà des discours et incantations,

il n’est pas d’autres solutions que la recherche et l’innovation. La Ville de Villeneuve d’Ascq et le

Maire que je suis en sont fiers et en remercient tous les partenaires de cette belle aventure. Nous

sommes d’ores et déjà disponibles et volontaires pour les expérimentations suivantes. »

LE CHOIX DE VILLENEUVE D’ASCQ ET DE LA CITÉ SCIENTIFIQUE

L’histoire de la Cité Scientifique

En 1959, la faculté des sciences de la place Philippe Le Bon à Lille est à l’étroit et ses effectifs déjà pléthoriques. Le Recteur Debeyre décide alors d’une implantation hors les murs sur 200 hectares, « au milieu des champs de betteraves », à Annappes et aux 4 Cantons. Il n’y a alors, ni route, ni arbre, ni ville.

Ouverte depuis 1964, la Cité scientifique se caractérise en son point central par le bâtiment rond de la Bibliothèque Universitaire. Avec 20 000 étudiants, 1 600 chercheurs, des dizaines de laboratoires, la Cité scientifique est l’un des premiers pôles universitaires du pays.

Cette navette autonome s'inscrit dans la politique de promotion par l'Université de Lille de la mobilité douce auprès de ses étudiants et personnels, et rejoint à ce titre les nombreuses actions enclenchées depuis janvier 2019 par l'établissement : 

L’INTÊRÉT POUR LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE

Pour Jean-Christophe Camart, Président de l’Université de Lille

« L’expérimentation de navettes autonomes sur le campus Cité scientifique prend tout son sens,

au coeur de notre Université engagée pour le développement durable. C’est une opportunité de

nouer des collaborations avec nos laboratoires de recherche, qui travaillent dans l’innovation en

matière de mobilité. »

L'Université de Lille se réjouit que son campus Cité scientifique ait été retenu comme lieu démonstrateur de cette navette, qui s'inscrit dans sa dynamique perpétuelle d'innovation. Nous pouvons en effet rappeler que la technologie du métro lillois est née dans les laboratoires de recherche de l'université et qu'aujourd'hui l'Université de Lille est pleinement investie dans REV3. 

Indemnité Kilométrique Vélo (IKV)

Maison du vélo (animation d'ateliers de recyclage et de réparation de vélos)

Projet de création d'une association dédiée

Prêt de vélos aux étudiantes et étudiants

Extension du parc de garage à vélos 

Installation de stations V'lille

La Métropole Européenne de Lille Au service des 90 communes qui la composent, la Métropole Européenne de Lille agit au quotidien pour 1,2 million d’habitants. Elle est compétente dans les domaines essentiels suivants : transport, logement, économie, énergie, espace public et voirie, aménagement et urbanisme, politique de la ville, eau, assainissement, déchets ménagers, accessibilité handicap, nature et cadre de vie, culture, sport, tourisme, crématoriums. Le Conseil de la Métropole, présidé par Damien Castelain depuis le 18 avril 2014, est composé de 184 membres élus au suffrage universel direct pour 6 ans.Retrouvez la MEL sur lillemetropole.fr

A PROPOS

KeolisPionnier dans le secteur des transports publics, Keolis s’associe aux décideurs publics pour faire de la mobilité partagée un atout pour les villes et leurs communautés. Reconnu à l’international comme l’opérateur numéro un des tramways et des métros automatisés, Keolis adopte une approche innovante avec tous ses partenaires et filiales (Kisio, LeCab, EFFIA, Keolis Santé et Cykleo) afin de développer de nouvelles formes de mobilité partagée et sur mesure, et renforce son cœur de métier à travers un éventail de modes de transport incluant des trains, bus, cars, trolleybus, véhicules de location privés partagés, navettes fluviales, ferries, vélos, services d’autopartage, véhicules électriques autonomes et téléphériques urbains. En France, Keolis est aujourd’hui le numéro un dans les services de transport médicaux grâce à la création de Keolis Santé en juillet 2017. Le Groupe est également le numéro deux du stationnement à travers sa filiale EFFIA. L’entreprise est détenue à 70 % par la SNCF et à 30 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Keolis emploie 63 000 personnes dans 16 pays et a enregistré un chiffre d’affaires de 5,4 milliards d’euros en 2017. Chaque année, plus de 3 milliards de voyageurs à travers le monde empruntent les services de mobilité partagée de Keolis.

* Établi historiquement en France, Keolis a développé ses activités en Allemagne, en Australie, en Belgique, au Canada, en Chine, au Danemark, en Inde, au Luxembourg, en Norvège, aux Pays-Bas, au Portugal, au Qatar, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

NAVYA NAVYA est un leader français des véhicules autonomes et des nouvelles solutions de mobilité intelligente et partagée. Avec plus de 220 collaborateurs en France (Paris et Lyon) et aux Etats-Unis (Michigan), Navya conçoit, fabrique et commercialise une gamme de véhicules autonomes, sans conducteur, et électriques, qui combinent au plus haut niveau les technologies robotiques, numériques et automobiles. Depuis 2015, Navya a été la première société à mettre sur le marché et en service des solutions de mobilité autonome. Navya propose une gamme de deux véhicules autonomes  : la navette AUTONOM® SHUTTLE, lancée en septembre 2015, dont plus de 100 exemplaires ont déjà été produits à ce jour et 89 commercialisés dans 17 pays au 30 juin 2018, notamment aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, en Suisse, au Japon et en Australie, et le robot-taxi AUTONOM® CAB, présenté en novembre 2017, dont les premiers essais routiers vont prochainement démarrer. Créée en 2014 par Christophe Sapet et Robolution Capital (géré par 360 Capital Partners), son actionnaire de référence, NAVYA également à son capital les fonds Gravitation et Paris Région Venture Fund (Région Île-de-France) géré par Cap Decisif Management, aisni que les groupes Valeo et Keolis.Pour plus d’informations : www.navya.tech

CONTACTS PRESSE

Métropole Européenne de LilleAttachée de presseClaire Levrat+33 (0)3 20 21 35 22 clevrat@lillemetropole.fr

KeolisCéline PasqualiniDirectrice Relations Médias et Communication de crise+33 (0)1 71 32 93 01celine.pasqualini@keolis.com

TranspoleAgence RP carrées Annabelle Huriez +33 (0)3 20 63 82 52annabelle.huriez@rp-carrees.com

NavyaAgence Esprit des sens Christelle Carteron+33 (0)4 78 37 17 50c.carteron@eds-groupe.com

LA NAVETTE AUTONOME

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