DOSSIER DE PRESSE

Journée nationale

Innovations en serre

15 septembre 2016

Centre des Congrès de la Fleuriaye – Centre Ctifl de Carquefou

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Enjeux de la filière maraîchère sous serre en France

I- Production et consommation

a) La tomate

Production selon la destination (année 2014)

Milliers de tonnes Tomate frais Tomate transfo

Italie 990 4600

Espagne 2200 2700

France 600 180

Portugal 200 1200

Grèce 540 470

Pays bas 900 0

Source : Ctifl d’après Eurostat et WPTC

La production française représente environ 60% du total des besoins des marchés français.

Stabilisation de la production mais ma part des importations tend à augmenter.

Evolution de la production française par région (marché du frais) en tonnage

Tonnes 2000 2015

Bretagne 129 362 219 746

Provence-Alpes-Côte d'Azur 179 290 118 200

Pays de la Loire 44 648 95 944

Nouvelle Aquitaine 43 309 69 238

Occitanie 61 965 38 446

Auvergne- Rhône-Alpes 27 155 22 725

France 516 039 595 754

Source : Agreste – SSP - Statistique annuelle

Quantité consommée par personne : 12 kg/ an

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Profil des ménages acheteurs (moyenne 2011-2013)

- 80% des français sont satisfaits de la qualité des tomates achetés

(Source : Baromètre de la consommation de tomates - Perception des segments de produits, Ctifl 2014)

Achats des ménages par type de tomates (% quantités)

Types de tomate 2009 2015

Grappe ronde 38,3% 40,6%

Ronde 41,6% 28,3%

Allongée 5,8% 7,9%

Côtelée, Cœur, à farcir 1,1% 6,5%

Cocktail 2,1% 3,1%

Cerise 6,4% 7,8%

Autres 4,7% 5,8%

Total 100% 100% Source : Kantar Worldpanel

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b) Le Concombre

Production française de concombres en tonnes

Tonnes 2000 2015

Pays de Loire 27 025 26 834

Occitanie 13 304 19 270

Nouvelle Aquitaine 10 454 17 525

Grand Est 13 713 17 211

Centre-Val de Loire 20 186 17 106

Provence-Alpes-Côte d'Azur 19 501 11 579

France 121 872 126 794

Source : Agreste – SSP – Statistique Annuelle

La France importe un peu plus de 70 000 T (Espagne, Pays-Bas et Belgique)

Quantité consommée par personne : 2,6 kg/an

Profil des ménages acheteurs (moyenne 2011-2013)

- En 2014, 95% des français déclarent acheter du concombre (ils étaient 72% en 2004),

96% déclarent en consommer (ils n’étaient que 82% en 2004) Source : la consommation du concombre – Ctifl mars 2015

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II- Données techniques de culture

a) Modes de production

La tomate

Conjoncture tomate : répartition des surfaces par type de culture et par bassin

Le concombre

Conjoncture concombre : répartition des surfaces par type de culture et par bassin

b) Energie sous serre (France)

2006 2010

Surface (ha) serre tomate/concombre

1265 ha 1054 ha

Consommation énergétique* 4,2 TWh soit 350 ktep

3,1 TWh, soit 270 ktep 7 % de l’ensemble de la

consommation énergétique directe totale du secteur agriculture-pêche

*Source Info-Ctifl n° 289 mars 2013

Tep : tonne équivalent pétrole = 11,6×106 Wh

Source énergétique utilisée dans les serres (2010) :

- 70,4 % gaz naturel

- 18,3 % biomasse (bois)

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c) Protection des cultures

Surface sous serres et abris utilisant la lutte biologique en protection des cultures contre les

ravageurs.

(Source Journée biocontrôle en fruits et légumes – décembre 2016) :

- Tomate : 70,2 %

- Concombre : 73,8 %

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Interview de M. Laurent BERGE Président de l’AOPn Tomates-Concombres de France

(Info-Ctifl – juillet-août 2016 n°323)

L’avenir d’une filière se joue toujours dans sa capacité à se remettre en cause

1) Premier légume consommé en frais au niveau national, la part de la production française est cependant estimée à 57 %. Quelle est votre analyse du marché actuel de la tomate (français, européen et méditerranéen) et de ses évolutions ?

Même si nous avons une forte représentativité du produit français sur la saison d’avril à octobre à plus de 80 %, nous ne produisons qu’à peine plus de la moitié de ce que nous consommons. Et la consommation annuelle par ménage reste stable à 14,9 kg. Plusieurs raisons à cela, la première est que pour être le légume frais numéro 1 consommé en France, la tomate est néanmoins plébiscitée toute l’année. En France, sa production est majoritairement saisonnière, le reste étant de l’importation sur automne-hiver et début printemps en provenance du Maroc et de l’Espagne. Il faut bien le souligner, notre propre production hivernale reste marginale. La France dans son ensemble reste un marché attractif pour les autres pays européens producteurs ainsi que pour certains pays tiers, d’une part pour sa solvabilité auprès de ses acheteurs et, d’autre part, la valorisation du produit. La dominance historique forte de certains marchés comme Saint-Charles permet également une présence forte de cette production sur notre territoire. De plus, une faible variation des volumes accompagnés d’une météo plus ou moins favorable, peut nous faire basculer d’un marché fluide à une forte tension conjoncturelle. Et c’est en cela que le marché français reste dans un équilibre permanent incertain et probablement que l’année 2016 en fera la démonstration. La différence entre les autres importateurs et nous, c’est qu’ils produisent pour exporter. Des coûts de productions plus bas, leurs permettent d’accéder à nos marchés. Par ailleurs la présence grandissante et permanente en contrats, notamment en petits fruits toute l’année, prouve bien l’intérêt pour nos marchés. Aujourd’hui, certains pays cherchent même à développer leur propre production sur notre territoire.

2) Quels sont les atouts de la production française pour répondre à ces changements ?

Le marché français reste un marché très atypique avec un rapport très qualitatif au produit de par sa culture gastronomique. En cela, il est très exigent. C’est une chance pour la production française. Aujourd’hui, la France a des cartes importantes à jouer pour donner à la fois satisfaction face aux attentes des consommateurs et créer de la valeur ajoutée à nos produits. C’est probablement le salut de la filière française. En effet, il est illusoire de croire que nous pourrons concurrencer des productions étrangères sur des produits similaires à bas coût. De toute façon, nous trouverons toujours moins chère sur ces segments. Un point non négligeable également, c’est l’ancrage fort à une notion de territoire et de proximité, plébiscité par les consommateurs et le regain important à l’identification française. Si à cela, nous rajoutons une aspiration sociétale forte en matière de sécurité alimentaire et notamment une pression à l’absence de résidus phytopharmaceutiques sur nos produits, nous avons alors une véritable demande de différenciation. Notre présence sur l’ensemble du territoire et la pluralité technique entre nos adhérents en font une force indiscutable pour créer de la dynamique et de la synergie dans nos produits. À nous de savoir se saisir de ces opportunités pour les transformer en atouts.

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3) Vous avez sorti dernièrement un livre blanc sur la filière tomate. Quels sont les objectifs de la rédaction de cet ouvrage ? Et les premières retombées observées ?

Ce travail de réflexion que les producteurs de l’AOPN ont souhaité engager est bien là pour mesurer les attentes de notre marché et ses exigences consommateurs. Avec plusieurs experts en leur domaine, de la distribution, à l’attente sociétale, en passant par le goût, nous avons fait ressortir les points importants et indispensables à travailler pour relever ces défis. De nombreuses pistes ont été identifiées et chacun de nos adhérents est libre de s’en emparer pour avancer à la vitesse qu’il le souhaite. Sans rentrer dans le détail du livre blanc qui est consultable par tous1, c’est probablement le plus beau travail collectif d’approche qualitative par nos producteurs. J’en profite encore pour les féliciter et les remercier pour leur engagement dans cette démarche. Après ce premier travail de réflexion et d’écriture, 2016 est le démarrage concret de nouveaux travaux, avec l’instauration des portes-ouvertes en serre, les tests de dégustations grand public et les analyses hédoniques et sensorielles en collaboration avec le Ctifl. 1 Sur le site AOPN tomates et concombres de France : http://www.tomates-de-france.com/fileadmin/user_upload/TOMATE_livre_blanc_21x21_lectureWEB.pdf

À partir de là, nous pourrons mieux évaluer les attentes de nos consommateurs. Mais le livre blanc ne retrace pas seulement les défis qualitatifs du produit mais bien plus encore avec tous les enjeux économiques, techniques et sociétaux qui nous faut relever tout au long de la filière. L’avenir d’une filière se joue toujours dans sa capacité à se remettre en cause et de ne pas laisser les autres imaginer à votre place ce que sera votre avenir. Nous avons fait le choix de se prendre en main, et de se donner un cap sur le devenir de notre produit et les moyens que nous souhaitons voir se développer. Il n’y a pas encore de retombées à proprement parlé sur ce que nous avons entamé, c’est encore trop tôt mais la démarche initiée interpelle positivement tous ceux et celles qui tournent autour de nos produits. Nous en sommes encore à « l’explication de texte ».

4) Coorganisée par le Ctifl, Légumes de France et l’AOPN tomates-concombres une journée nationale sur l’innovation en serre va se tenir sur le centre Ctifl de Carquefou le 15 septembre prochain dont le thème sera décliné sous différents angles : matériel végétal, qualité et innovations technologique. Qu’attendez-vous d’une telle rencontre ?

Tout d’abord nous avons un fil rouge pour conduire notre journée : quels moyens nous mettons aujourd’hui et demain à disposition de nos producteurs, et de l’ensemble de la filière, pour satisfaire notre consommateur final sur nos produits ? En cherchant à répondre à l’ensemble des enjeux comme évoqués précédemment, nous regardons tous les aspects techniques et économiques qui nous permettrons demain d’y répondre. Il s’agit de faire un état des lieux des techniques existantes et surtout une projection sur l’innovation qui nous est mise à disposition pour atteindre ces objectifs. Une fois encore, l’enjeu étant que l’ensemble de la filière de la production jusqu’au détaillant y trouve sa propre valeur ajoutée. L’emploi de la serre reste, à mes yeux, l’outil d’avenir par excellence, car il est de nature à apporter une réponse efficiente à la fois sur la gestion des intrants, le recyclage de ceux-ci, l’approche sanitaire des cultures avec une dimension ultra-raisonnée de la santé des plantes et le tout sans impact négatif sur notre environnement. Etre capable demain de mettre à disposition proche des lieux de consommations, dans un ancrage territorial des produits qualitatifs issus de la demande de celui-ci, est le regard que l’on doit porter sur une journée comme celle-ci.

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Programme Journée nationale Innovations en Serre

Carquefou – Centre des Congrès de La Fleuriaye - 15 septembre 2016

Matinée : ateliers techniques sur le Centre Ctifl de Carquefou

08h45 : Accueil des participants

09h00 : Introduction – A. Vernède, Ctifl

09h15 : Ateliers Innovations (dans le hall et les couloirs de la serre)

- Matériel végétal / qualité : segmentation du produit et qualité en tomate, variabilité des critères de qualité, préférences des consommateurs – B. Navez - V. Cottet - R. Tisiot, Ctifl

- Innovations techniques sous serre : présentation des résultats et des perspectives techniques – S. Le Quillec et A. Grisey, Ctifl – A. Guillou, Cate – F. Nepveu et X. Faure, CEA-Tech

- Investigations physiologiques : objectifs, mesures, premiers résultats et perspectives des travaux de recherche – V. Truffault, Ctifl – M. Carrier, Cybeletech

11h30 Visite des stands commerciaux (au centre de congrès de la Fleuriaye)

12h30 Déjeuner

Après-midi Interventions au centre de Congrès de la Fleuriaye

14h00 Innovations matériel végétal – segmentation – qualité – animatrice : C. Glémot, Ctifl

- Consommation de la tomate et du concombre – C. Baros, Ctifl

- Segmentation du matériel végétal et qualité – B. Navez, Ctifl - M. Causse, Inra

- Référentiel Tomate – L. Le Leslé, AOPn tomate/concombre

Questions

14h45 Carrefour : quelles stratégies pour valoriser la qualité ? o L. Bergé, AOPn tomate/concombre o L. Chazelle, Rougeline o H. Bonich, UFS/Syngenta o J. Goyard, Monoprix

Questions

15h50 Innovations technologiques – animateur : M. Delporte, Ctifl

- Etat de l’art sur les technologies innovantes mises en place sous serres – A. Grisey, Ctifl

- Carrefour : Quels leviers pour l’innovation technologique sous serre ? o J.F Vinet, Producteurs de Légumes de France o M. Bardinal, Ademe o L. Bernard, Conseil Régional des Pays de la Loire o J.-B. Pierrot, CEA Tech

Questions

17h00 Conclusion – L. Bergé, Président AOPn Tomate/Concombre

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Descriptif des ateliers 15 septembre 2016 – Centre Ctifl de Carquefou

Matériel végétal / qualité Animateurs : Brigitte Navez, Valentine Cottet, Raphaël Tisiot - Ctifl

L’offre en tomate est très diversifiée. Des grosses tomates charnues et fondantes aux petites tomates

croquantes et aromatiques, en passant par les tomates rondes et rouges, le consommateur a la

possibilité de faire son choix en fonction de ses envies, ses goûts ou ses besoins. Les caractéristiques

sensorielles des produits mises en relation avec leur appréciation par les consommateurs

fournissent des résultats sur la qualité du produit et les moteurs de préférences des consommateurs.

Ce sont des résultats qui contribuent à la mise en place de stratégies dans les entreprises de l’amont

et de l’aval. Ils sont utiles et valorisés dans la coordination verticale de la filière.

L’atelier présentera à travers des posters :

Les moyens expérimentaux qui permettent de caractériser et quantifier les critères de

qualité organoleptique et nutritionnelle.

L’étude de la qualité fondée sur des programmes complémentaires pluriannuels adossés à

des essais variétaux, à l’évaluation de lots issus d’exploitation et à des tests hédoniques.

Les résultats d’étude des produits : présentation de l’espace sensorielle tomate fondé sur la

variabilité des différents critères sensoriels et la segmentation qui en résulte.

Les résultats d’étude des préférences des consommateurs avec d’une part la tendance

générale des préférences qui permet de classer l’ensemble des produits, et d’autre part

l’étude plus fine des comportements par sous-groupes qui donne des éléments valorisables

dans un objectif de segmentation avec un marketing adapté.

Les premiers résultats des travaux engagés dans le cadre du projet européen TRADITOM.

Innovations techniques sous serre

Animateurs : S. Le Quillec, A. Grisey – Ctifl, A. Guillou – Cate et F. Nepveu, X. Faure – CEA Tech

Titre de l’atelier : Innovations techniques sous serre Objectifs de l’atelier : Présentation des résultats des dernières innovations et perspectives d’évolution technique. Il s’agira de montrer comment ces innovations peuvent améliorer la compétitivité des entreprises tout en répondant aux attentes sociétales, environnementales et aux besoins des consommateurs en produit de qualité.

Descriptif de l’atelier : Des posters appuyés de commentaires présenteront entre autres les résultats des dernières innovations :

- Serre semi-fermée : Plusieurs années d’expérimentation sur ce type de serre ont permis d’optimiser la conduite, de mettre en avant les avantages et d’entrevoir les possibilités d’évolution.

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- Serre avec déshumidification par admission d’air extérieur : 3 années d’expérimentation sur cette serre ont également permis d’optimiser sa conduite et de montrer les avantages d’un système double flux en terme d’économie d’énergie.

- Conduite climatique et activité transpiratoire de la plante : Mettre la plante au cœur de la serre et maitriser son environnement climatique pour la maintenir dans sa zone de confort.

- Eclairage LEDs : Cette technologie en pleine évolution présente des débuts prometteurs pour la filière serre.

- Présentation du projet de nouvelles serres d’expérimentation du CATE visant à tester les dernières technologies sous serre : serre semi-fermée, déshumidification, verre diffus, éclairage LEDs.

- Point des technologies des autres filières transférables vers la filière « serre ». - Analyse de cycle de vie : évaluation de l’empreinte environnementale de la

production de tomate sous serre. Comparaison de différentes solutions de chauffage, marges de progrès.

Investigations physiologiques

Responsable(s) : Vincent Truffault (Ctifl) et Marion Carrier (Cybeletech) Titre de l’atelier : Investigations physiologiques : objectifs, mesures, premiers résultats et perspectives des travaux de recherche. Objectifs de l’atelier : Mettre en avant les études menées sur le fonctionnement de la plante dans l’environnement de la serre. La physiologie permet d’améliorer l’efficience d’utilisation des intrants en pilotant la serre au plus près des besoins afin de répondre à des objectifs de qualité et de rendement. Descriptif de l’atelier : A l’aide de posters pédagogiques et de la présentation de matériels, cet atelier se centrera autour de l’acquisition de références de fonctionnement de la plante dans l’environnement climatique et microclimatique particulier de la serre ; ces références permettent de définir des outils d’aide à la décision avec pour objectif d’améliorer la qualité des productions, le rendement et l’efficience d’utilisation des intrants. Cet atelier est organisé en plusieurs chapitres : 1- La photosynthèse, le poumon de la plante : Présentation du mécanisme de la photosynthèse, l’impact de l’environnement microclimatique sur son activité, l’apport de la technologie et de la modélisation pour l’améliorer et l’intérêt de la photosynthèse du fruit. 2- La plante, le cœur de la serre : Présentation des capteurs relevant l’activité de la plante en temps réel, des mesures hebdomadaires et de la modélisation du fonctionnement de la plante permettant un pilotage du climat de la serre au plus près des besoins et des réactions de la plante. 3- Projet Magestan : Présenté par Marion Carrier de Cybeletech. Présentation de ce projet qui mettra en jeu l’utilisation de modèles (modèle serre, modèle plante, modèle fruit) pour un pilotage du climat et de l’irrigation optimisé en fonction de l’objectif suivant : maximisation du rendement avec une production de qualité minimale supérieure ou égale à la qualité actuelle. 4- Les outils du futur, performons les plantes : Présentation des innovations/progrès génétiques sur les capacités photosynthétiques qui sont actuellement étudiées en recherche fondamentale et qui feront les plantes de demain. Enfin, les résultats 2015- 2016 du programme physiologie (photosynthèse, qualité, capteurs) seront discutés avec les participants intéressés (sous format A4 à distribuer).

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Liste des stands Présents le 15 septembre 2016 après-midi

Centre des Congrès de la Fleuriaye

Liste au 30 août 2016

- AGRITHERMIC SAS (gestion climatique des serres)

- CMF (constructeur de serre) - DE RUITER (semences)

- DIVATEC (fourniture/équipement de serre) - DUMONA (support de culture)

- DUPONT (protection des cultures) - FILCLAIR (constructeur de serre)

- HOOGENDOORN / LUSSEAU-SQUIBAN (gestion des serres) - HORCONEX (constructeur de serre)

- NUNHEMS France (semences) - PRIVA (gestion climatique des serres)

- RENE BRIAND (plants maraîchers) - RIJK ZWAAN (semences)

- SUDLAC (fourniture, équipement de serre) - SYNGENTA (protection des plantes – semences)

- TRADECORP (fertilisation) - TRAITASERVICE (blanchiment, nettoyage, désinfection)

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Pour mieux connaitre les co-organisateurs de l’évènement

Le Ctifl améliore les techniques et développe l’innovation sur toute la filière fruits et légumes, assure le transfert technologique vers les professionnels ; soutient l’efficience des entreprises par une offre de formations et de services adaptés à leurs besoins ; analyse la filière et les marchés, informe les professionnels, et réalise des publications techniques, économiques et réglementaires utiles. Il mène des actions de partenariat avec la recherche, l’enseignement, les familles professionnelles et l’interprofession, en France et à l’étranger ; met en œuvre la certification de plants fruitiers au service de la filière.

Les missions confiées au Ctifl sont définies dans le cadre de ses statuts :

Mettre en œuvre dans son secteur de compétence, la recherche appliquée et l’expérimentation des résultats de nature à favoriser l’innovation technique et les transferts de technologie dans les entreprises de production et de distribution de la filière.

Coordonner les méthodes et moyens mis en œuvre dans le cadre de l’expérimentation régionale et destinés à l’acquisition de références fiables, de façon à éviter la dispersion des efforts en la matière.

Participer à toute action visant à établir et appliquer les règles de qualité et leur contrôle « dans le cadre de la certification fruitière ».

Elaborer, réunir et diffuser toute étude et documentation technique et économique utiles à la profession.

Contribuer à la formation et l’information des professionnels et techniciens du secteur des fruits et légumes.

Outre son action essentielle auprès de la filière Fruits et Légumes en France, Le Ctifl est aussi amené à participer à des collaborations au niveau européen et international. Les producteurs de légumes ont créé en 1946 la Fédération Nationale des Producteurs de Légumes (FNPL) pour défendre et promouvoir leur profession. Elle fédère les producteurs de légumes au travers des syndicats maraîchers à vocation départementale ou locale et des sections spécialisées légumes des FDSEA - UDSEA, soit 53 syndicats répartis dans 47 départements. Elle représente l'ensemble des productions de légumes destinées à être commercialisées en frais. En 2008, afin de mieux communiquer pour défendre les intérêts des producteurs de légumes et promouvoir leur métier, la Fédération Nationale des Producteurs de Légumes a choisi de changer de nom et de logo. Elle est devenue les Producteurs de Légumes de France à l'occasion du congrès de Montauban le 4 décembre 2008.

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La Filière Les producteurs sont serristes, producteurs de "plein champ", endiviers, maraîchers et recouvrent toutes les formes de mise en marché (organisation de producteurs, expédition, marché physique, vente directe...). Interlocuteur privilégié des Pouvoirs Publics, Producteurs de Légumes de France travaille en permanence avec les différents acteurs de la filière pour l'avenir du secteur des légumes frais. L’action des Producteurs de Légumes de France à la défense des intérêts des producteurs de légumes et à l'amélioration de la rentabilité et la compétitivité de leurs entreprises en intervenant sur tous les sujets qui les concernent, notamment :

- La réduction des charges des exploitations (main- d'œuvre, énergie, ...). - Les ressources humaines dans l'entreprise et la formation des hommes. - L'organisation économique des producteurs et des filières (l'OCM, les organisations

de producteurs, les comités de bassin et les sections nationales produits, l'interprofession,...).

- L'organisation et la gestion des marchés (l'OCM, les relations avec la distribution, l'OMC,...).

- La valorisation des produits (publi-promotion, segmentation stratégique, accords interprofessionnels, information des consommateurs, démarche de qualité,...).

- L'appui aux projets (réseau RELIE, démarche "ceinture verte", gestion des ressources humaines...).

L’AOP nationale s’est constituée par l’adhésion volontaire de producteurs et d’organisations de producteurs de tomates et de concombres de France (produit frais). Elle a été reconnue par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt par arrêté le 24 octobre 2008. Association Loi 1901, elle compte aujourd’hui 24 adhérents. L’AOP nationale tomates et concombres de France est le référent incontournable des pouvoirs publics, des partenaires commerciaux et techniques. Elle travaille en lien permanent avec l’Interprofession, l’association de Gouvernance économique des fruits et légumes (GEFeL) regroupant les associations nationales et régionales de la filière. L’association aujourd’hui, c’est : • 24 adhérents (dont 2 producteurs indépendants) ; • 1 000 producteurs au total (250 000 tonnes de tomates et 60 000 tonnes de concombres) ; • 1 000 hectares de production dont plus de 90 % sous serre ; • 6 000 emplois permanents ; • Près de 15 000 emplois induits.

Ses principales missions sont :

- Le suivi du marché pour avoir une connaissance précise de la production, de l’état

des marchés français et européens.

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- La communication pour développer et promouvoir les ventes de tomates et de

concombres français et faire connaître et améliorer la perception de la production

sous serre et hors sol.

- L’animation d’une charte nationale de qualité pour harmoniser les pratiques de

production, de conditionnement et de mise en marché.

- L’orientation de l’expérimentation pour impulser de nouveaux projets de recherche

et d’expérimentation afin d’améliorer les techniques de culture sur le plan

environnemental et économique.

- La représentation nationale de la production afin d’être un interlocuteur privilégié

des enseignes de la grande distribution, de défendre les intérêts de la production

française sur le territoire européen et d’être l’interlocuteur privilégié des institutions

et pouvoirs publics.

Contacts organisateurs

o Pour le Ctifl Eric Brajeul : brajeul@ctifl.fr Marc Delporte : delporte@ctifl.fr

o Pour l’AOPn Tomates- Concombre de France : Laurent Bergé : laurent@tomateweb.fr Laurianne Le Leslé : lauriane.lelesle@tomatesconcombres.fr

o Pour Producteurs Légumes de France Bertrand Rival : b.rival@legumesdefrance.fr Jean-François Vinet : jeanfrançois.vinet@wanadoo.fr