Donne in Aiacciu

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Donne in Aiacciu / I Donne Aiacciu in NADINE ASTRUCH / VIVIANE FAIVRE - VELLA / FRÉDÉRIQUE PORRI / ANDRIA SANTARELLI LILIANA CANO/MARIA VITTORIA CONCONI/ KIKI FRANCESCHI/FRANCA FRITELLI/ CATERINA LAI 21AVRIL 03 MAI 2009 LAZARET OLLANDINI AJACCIO MUSÉE MARC -PETIT

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Catalogue d'exposition « Donne in Aiacciu » du 21 mai au 3 avril 2009, au Lazaret Ollandini, Musée Marc-Petit, Ajaccio

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“NADINE ASTRUCH/VIV IANE FAIVRE-VELLA/FRÉDÉR IQUE PORRI/ANDRIA SANTARELLILILIANA CANO/MARIA VITTORIA CONCONI/KIKI FRANCESCHI/FRANCA FRITELLI/CATERINA LAI

21AVRIL03MAI2009L A Z A R E TOLLANDINIAJACCIOMUSÉE MARC-PETIT

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21AVRIL03MAI2009LAZARETOLLANDINIAJACCIOMUSÉEMARC-PETIT

NADINEASTRUCH/VIVIANEFAIVRE-VELLA/FRÉDÉRIQUEPORRI/ANDRIASANTARELLILILIANACANO/MARIAVITTORIACONCONI/KIKIFRANCESCHI/FRANCAFRITELLI/CATERINALAI

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Cette exposition est issue d’un projet initié par nos voisinsSardes et Toscans et dont le thème général était l’égalité deschances et la parité. La partie corse de ces échanges estdevenue une exposition qui fait se rencontrer à Ajaccio desplasticiennes travaillant dans ces trois régions.

Les artistes présentées ne disent sans doute pas grandchose de la féminité. Autrement dit, le fait d’être une femmen’a pas une importance essentielle dans cette aventure et cecheminement qu’est la création plastique. Ce qui importe estailleurs et la question n’est pas là. Surtout la réponse, ne sertpas à grande chose parce que l’importance est toujours ducôté de la spécificité de l’humain, de sa capacité à construiredu rêve et de la vie, c’est à dire du lien. L’importance est dansce qui se noue entre les artistes le public et les œuvres. Cetteprésentation de démarches et de mondes divers et différentsne veut faire que cela : tisser du sens et peut-être, par voisi-nage et par frottement, faire naître quelques étincelles depoésie.

Cette exposition est une rencontre, elle se conçoit commeune conversation. Elle vous demande une disponibilité à ladécouverte en dehors de tout présupposé esthétique ouconceptuel. Les œuvres et les artistes se disent dans leur étran-geté, quasiment dans le hasard accepté de leur existence. Lesexpressions sont radicalement diverses, ce qui peut être lesunis, se trouve dans le fait d’avoir accepté simplement le défiet la confrontation, avoir accepté l’aventure et pour certainesle voyage sans but bien défini autre que de se montrer dansune exposition ou il est imposé d’être une femme.

Il faut remercier ces Artistes d’avoir osé et d’avoir réponduà cette invitation d’exposition à Ajaccio et dans cette île deCorse qui prouve encore, si besoin était, qu’elle sait être uneterre d’accueil. Il faut que cette exposition ne soit qu’une étape,une escale dans une ambition plus grande, le projet plusgénéral d’accepter les échanges et de s’imposer, commefemme ou pas, à Ajaccio ou ailleurs.

B.F

Questa mostra è nata da un progetto dei nostrivicini Sardi e Toscani di cui mettere le artiste alla pariera la tematica. La parte corsa di questi scambi hadato una mostra che permette l’incontro ad Aiacciudi artiste dell’arte plastica che lavorano nelle treregioni.

Le artiste presenti dicono forse poco dellafemminità. Quindi, il fatto di essere una donna nonha un’importanza primordiale nell’avventura e ilprogredire quale è la creazione plastica.L’importante è altrove e non si tratta di questo. Larisposta soprattutto non serve a gran che perchèl’importanza è sempre della parte delle specificitàdell’umano, della sua capacità a costruire sognone vita, cioè costituire un nesso. L’importanza sta nellegame fra le opere, fra le artiste, il pubblico e leopere.

Questo presentare modi di procedere e mondivari e diversi ha uno scoppo unico : creare sensoe forse, per essere vicini e frequentarsi, fare scaturirequalche scintilla di poesia.

Questa mostra è un incontro, viene concepitacome una conversazione. Richiede disponibilità perla scoperta oltre a ogni presupposto estetico oconcettuale. Le opere e le artiste si raccontano nellaloro estraneità, quasi nella sorte accettata dellapropria esistenza. Le espressioni sono radicalmentediverse, quello che le unisce forse, si trova nel fattodi avere accettato con semplicità la sfida e ilconfronto, di avere voluto l’avventura e per talune ilviaggio, senza scapo definito se non farsi vedere inuna mostra dove vi è imposto di essere una donna.

Si devono ringraziare queste artiste per avereosato e avere riposto all’invito per la mostra adAiacciu, e in quest’isola di Corsica che dimostraancora, se necessario, che sa essere una terrad’accoglienza. Questa mostra deve essere solo unatappa, uno scalo in una più grande ambizione, ilprogetto più generale di accettare gli scambi eimporsi, come donna o no, ad Aiacciu od altrove.

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NADINE ASTRUCH /5

VIV IANE FAIVRE-VELLA /7

FRÉDÉR IQUE PORRI /9

ANDRIA SANTARELLI /11

13/ LILIANA CANO

15/ MARIA VITTORIA CONCONI

17/ KIKI FRANCESCHI

19/ FRANCA FRITELLI

21/ CATERINA LAI

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Ovviamente, ricercare la parità nell’arte èancora più utile che ricercarla nella politica. Si tratte-rebbe forse d’una conseguenza del sessismo, o dimotivi biologici connessi alla macanza di doni odella scarsita del “genio” artistico.

In realtà, queste situazioni vengono largamentespiegate da dati storici e culturali antichissimi, anoni-mato di norma negli “ateliers” cognomi diversi permatrimonio, o soltanto assenza d’informazionibiographiche.

Come in molti campi,il Rinascimento, fra umane-simo e mutazioni economiche e culturali, dà alledonne uno slancio vero nelle attivita artistiche, unafama internazionale fra cui l’esempio più famoso:la Franco Veneziana Christine de Pisan, prima donnache visse facendo la scrittrice.

Col susseguirsi dei secoli, una lenta evoluzione,che accompagna l’evolversi dei costumi, porta ledonne a una liberta relativa nella pratica della loroarte.

Sono quindi in molte ad illustrarsi nel ritratto, lapittura animalista, l’impressionismo. Basta fare il nomeBerthe Morisot, polena di quel che abbiamochiamato “l’arte femminista” intimista e delicata.

De toute évidence, il est encore plus utile de rechercher

la parité dans l’art qu’en politique. S’agirait-il d’une consé-

quence du sexisme, ou bien de raisons biologiques liées à

l’absence de dons ou à défaut de « génie » artistique ?

En réalité, cette situation s’explique très largement par

des données historiques et culturelles très anciennes :

anonymat de règle dans les ateliers, changement de nom

par mariage, ou tout simplement absence d’informations

biographiques.

C’est comme en bien des domaines, la Renaissance qui,

entre humanisme et mutations économiques et culturelles,

donne aux femmes un véritable essor dans les activités artis-

tiques et une renommée internationale, dont la

franco-vénitienne Christine de Pisan – première femme de

lettres à vivre de sa plume – est un des plus fameux exemples.

Au fil des siècles, une lente évolution qui accompagne

celle des mœurs, conduit les femmes à une relative liberté

dans l’exercice de leur art.

Elles sont ainsi nombreuses à s’illustrer dans le portrait, la

peinture animalière, le style impressionniste. Citons, pour n’en

retenir qu’une, Berthe Morisot, figure de proue de ce qu’on

a d’ailleurs appelé « l’art féminin » intimiste et délicat.

Angelina Risterucci

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AstruchNadine

«Nutrix » argile crue et verre 34 x 24 cmcontact@nadine astruch.com

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Ast

ruch

Con gran passione lavoro l’argilla cruda. Lamateria rimane sensible e viva, restituisce le vibra-zioni che penetrano l’anima della scultura. Lamescolanza con diversi materiali tali lo zinco, il“baccarat” e il metallo concede un equilibrio esteticoall’argilla cruda.

Con molteplici risonanze, questo lavoro dell’ar-gilla è un viaggio nell’intimo condiviso con umiltà.

C’est avec passion que je travaille l’argile crue. La matière

reste sensible et vivante, elle restitue les vibrations qui influent

sur l’âme de la sculpture. Mélanger l’argile crue à différents

matériaux tels le zinc, le baccarat et le métal lui donne un

équilibre esthétique.

Avec de multiples résonances, ce travail de l’argile est un

voyage intérieur que je partage avec humilité.

Nadine AstruchNa

din

e

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Faivre-Vella

« Longtemps exclusivement attachée au traitement desapparences, la démarche de Viviane FAIVRE-VELLA s'estorientée depuis quelques années vers une abstraction auxrésonnances parfois naturalistes, où seuls comptent les rapportsd'équilibre, le dosage harmonieux des formes, et l'efficacité descorrespondances tonales, sans que l'on puisse parler ici decassure radicale avec le visible, dans la mesure où elle nerefuse pas l'intrusion de certaines réminiscences organiques.Mais par sa formation, son registre émotionnel à fleur de peau,et les sollicitations de son instinct, elle revient alternativementvers le tangible, car elle se plaît dans cette ambivalence oùelle est à même de manifester sa totale liberté d'implication. Lapeinture étant, par essence, de l'ordre de la révélation, c'estune manière de mieux se connaître et d'éprouver l'émergencede ses virtualités ».

Gérard XURIGUERA, critique d'art.

Viviane

« Le temps qui passe » 130 x 97 cm. Technique mixte

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Faiv

re-V

ella

Per la mostra collettiva al Lazaret di Ajaccio, hoscelto di esponne quadri che segnano alcunetappe del moi lavoro durante un percorso che vadal 1994 al 2002, periodo durante il quale la miaarte ha oscillato dalla figurazione all’astrazione.Questo slittamento è il risultato d’un impulsospontaneo nato da una vera necessità più che dauna riflessione teorica. Progressivamente hocompiuto questo superamento della realtà.

Dopo la pratica approfondita del disegno chemi ha insegnato a fare a meno del colore, ho final-mente potuto liberarmi, senza pero negare l’universoche rappresenta.

Gli anni 2008-2009 sembrano guidarmi dinuovo verso un’espressione grafica senzamonostante farmi abbandonare la materia e ilcolore.

In arte niente è fossilizzato nè definitivo.

En vue de cette exposition collective au lazaret d’Ajaccio,

j’ai choisi de montrer des toiles tendant à situer quelques

étapes de mon travail sur un parcours allant de 1994 à

2OO2, période durant laquelle mon art a basculé de la

figuration à l’abstraction.

Ce glissement a été d’avantage le fruit d’un élan spontané

né d’une véritable nécessité que d’une réflexion à visée

théorique.

Ce dépassement du réel, je l’ai accompli progressive-

ment.

Après une pratique approfondie du dessin m’ayant appris

à me passer de la couleur, j’ai pu enfin m’en libérer sans

pour cela répudier l’univers qu’il représente.

Les années 2OO8, 2OO9 semblent me ramener à une

expression graphique sans pour autant me faire abandonner

la matière et la couleur.

En art, rien n’est jamais figé ni définitif.

Viviane Faivre-Vella

Vivia

ne

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PorriFrédérique

« Sans titre ». Technique mixte. Installation.

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Porr

iNata ad Ajaccio nel 1974.Diplomata delle Belle Arti di Marseille.

« Ancora ed ancora ripeto fino alla delique-scenza delle forme, alla ricerca dei limiti ».

Forme dentellate si combinano, si molteplicano,invadono la spazio e disegnano una forma, formarinnovata che pare riprodursi per viviparità peresistere in un posto, abitare uno spazio.Le pitture diFrédérique Porri paiono fatte con resti dell’icono-grafia « pop art », almeno di qualche ricordo dimanifesti e d’immagini ingenue. Si tratta soprattuttodi montaggi come segnati da una specie d’urgenzaper sistemare un’installazione. Possono essereimmagini più personnali, come prese da percorsipiù anziani, addiritura di grafismi instauranti muridipinti e muri proprio invasi dal disegno, ma siamosempre nella logica dell’installazione, installazioneal limite e segnata soprattutto dall’urgenza ocostretta a limitarsi a quegli angoli di spazio chedistingue.Posto sul suolo o provando ad issarsi sulmuro, il lavoro di Frédérique Porri dice qualche cosadella pittura di oggi. Pittura decaduta dallo statutodi regina delle Belle Arti e resa precaria. Questolavoro fatto di « brani di ieri » trascrive anche lucida-mente lo statuto dell’artista quando la società lorimanda ai margini o gli permette di esistere solonegli interstizi.

Née à Ajaccio en 1974.Diplômée des Beaux-arts de Marseille.

« Je répète encore et encore jusqu’a déliquescence desformes, à la recherche des limites. »

Des formes découpées se combinent, se multiplient,envahissent l’espace et dessinent une forme, forme renou-velée et comme se reproduisant par viviparité pour existerdans un lieu, habiter un espace.

Les peintures de Frédérique Porri semblent faites de restesd’une imagerie Pop art et du moins de quelques souvenirsd’affiches et d’images naïves. Il s’agit avant tout d’assem-blages marqués par une sorte d’urgence à s’installer. Il peuts’agir d’images plus personnelles, comme récupérées deparcours plus anciens voire de graphismes instaurant desmurs peints et plus précisément des murs envahis par dudessin, mais nous sommes toujours dans la logique de l’ins-tallation, installation à la limite et marquée surtout parl’urgence ou bien obligée de s’en tenir à ces coins d’espacequelle signale.

Posé par terre ou essayant de se hisser sur le mur, le travailde Frédérique Porri dit quelque chose de la peintureaujourd’hui. Peinture qui se retrouve déchue de son statutde reine des « Beaux Arts » et réduite à la précarité. Cetravail fait de « morceaux d’hier » est aussi la transcriptionlucide du statut du plasticien lorsque la société le rejettedans les marges ou ne le laisse exister que dans des inter-stices.

M. Bernar

fréd

ériq

ue

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SantarelliAndria

«Photographie numérique ».

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Sant

aelli

Mondo del colore, colori del mondo

Nell’epoca della communicazione, viene postocome corrollario il fatto dell’incomunicabilità dovutaalla barriera della lingua... Ho scelto di scrivere i nomidei colori nelle proprie lingue.

Il colore : linguaggio universale.

« Monde de la couleur, couleurs du monde »

À l’ère de la communication, se pose en corollaire la

question de l’incommunicabilité par la barrière de la langue...

J’ai choisi d’écrire le nom des couleurs dans leurs langues

respectives, la couleur : language universel...

Andria Santarelli

And

ria

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CanoLiliana

Peinture sur toile.

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Cano

Née à Sassari en 1924, a obtenu le bacca-lauréat artistique et a étudié à « l’AcadémieAlbertina» de Turin, élève de Casorati et de Manzù.Elle commence très tôt à participer avec succès àdes expositions collectives et personnelles à travers

toute l’Italie. Elle fait diverses expositions person-nelles entre Sassari, Cagliari, Olbia, Nuoro ainsi qu’àRome, Avellino, Brescia, Florence. Elle a participé àdes expositions de groupe, Padoue en 1944,Bologne en 1948, Sassari dans les années 60et70 et à Desenzano ( Brescia) en 1973. Vers le milieu

des années 40, Liliana Cano retourne à Sassari, oùelle enseigne le dessindans les instituts de forma-tion professionnelle et elle participe à la vie artistiquede Sassari avec Costantino Spada, Stanis Dessy,Libero Meledina, Pietro Antonio Manca et AusonioTanda.

En 1978, à Cagliari, le Président de LaRépublique, lui décerne le prestigieux PremioSpeciale pour son activité artistique. Elle se rend à

Barcellone tombe amoureuse de cette ville et s’yarrête pour travailler. Mais c’est en France que lavie artistique est active et Liliana Cano décide des’installer pour une vingtaine d’années entre Arles,Istres, Marseille, Paris,Avignon et Toulon. Elle participeà des expositions dans toute l’Europe: Marseille, Paris,Cannes, Toulon, Monaco, Rastadt, Amsterdam,Barcelone, Saint Petersbourg.

Nata a Sassari nel 1924, ha conseguito la maturità artis-

tica e studiato all’ Accademia albertina di Torino allieva di

Casorati e Manzù.Inizia prestissimo a confrontarsi con

successo in collettive e rassegne in tutta Italia.Ha allestito

svariate personali tra Sassari, Cagliari, Olbia, Nuoro nonchè

Roma, Avellino, Brescia, Firenze.Ha partecipato a mostre

collettive, tra le quali a Padova nel 1944, a Bologna nel 1948,

a Sassari durante gli anni 60 e 70, a Desenzano (Brescia) nel

1973.Liliana Cano verso la metà anni ‘40 rientra a Sassari,

dove insegna disegno negli istituti di avviamento e parte-

cipa alla vita artistica sassarese insieme a Costantino Spada,

Stanis Dessy, Libero Meledina, Pietro Antonio Manca e

Ausonio Tanda.Nel 1978 a Cagliari le viene conferito il presti-

gioso Premio Speciale per l’attività artistica da parte del

Presidente della RepubblicaSi reca a Barcellona, di cui si

innamora e sove si ferma a lavorare. Ma è in Francia che la

vita artistica freme, e Liliana Cano vi si stabilisce, risiedendo

per circa vent’anni tra Arles, Istres, Marsiglia, Parigi, Avignone,

e Tolone.Partecipa a mostre in tutta Europa : Marsiglia, Parigi,

Cannes, tolone, Monaco, Raastadt, Amsterdam, Barcellona,

Sanpietroburgo.

Lilia

na

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ConconiMariaVittoria

Gouache sur papier

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Conc

oni

Maria Vittoria CONCONI est née le 3 avril 1965à Sassari où elle a fait ses études au « Lycée ScientifiqueG. Spano » et obtenu une licence en sciences politi-ques à L’université de Sassari. Spécialisée en« Marketing et formation à distance » (F.A.D) etMultimédias, elle exerce depuis 1998 la profession deFormatrice et consultante.

Elle s’est intéressée dés son plus jeune âge à lamusique, au théâtre, à la littérature et, en particulier, audessin, avec une préférence pour le figuratif. En 1988,elle a obtenu un diplôme de « Styliste de Mode » àl’institut Callegari à Trévise.

Comme autodidacte elle a manifesté de l’intérêtpour diverses techniques, comme par exemple lescrayons de couleurs et les crayons pour aquarelle ; en2005 elle s’est penchée sur d’autres techniques enfréquentant le cours libre de dessin et peinture, sous ladirection du Professeur Antonio Debbidda, peintreconnu et critique d’art, qui avait enseigné le dessin etl’histoire de l’art dans les lycée d’état. Elle a approfondil’usage du fusain, de la sanguine, de l’aquarelle et dela détrempe. En 2007, elle a obtenu le diplôme pource cours de dessin et de peinture, avec les félicitationsdu jury. Toujours en 2007, elle a participé à l’expositioncollective de peinture, à l’occasion du 45e anniversairede la constitution de la « Fidapa » de Sassari.

Par la suite elle a réalisé au Teatro Litta de Milanune exposition intitulée « Tenco, les femmes et lamusique. Un imaginaire visuel inspiré par Luigi Tenco »Dans ce cadre on a même présenté un programmeavec des aquarelles correspondant à l’exposition.Cette dernière a été reprise au mois de février à labibliothèque Communale Rescaldina (Milan)

Au mois de mars, elle réalise une exposition person-nelle intitulée « Les fleurs d’hier. Un hommage à LuigiTenco » parrainée par la Commune de Sassari, par laprovince de Sassari et par la fondation A.N.M.L.G.

Maria Vittoria Conconi nasce il 3 aprile 1965 a Sassari,dove ha studiato diplomandosi al Liceo Scientifico «G.Spano» e laureandosi in Scienze Politiche presso l’Universitàdegli Studi di Sassari. Specializzata in Marketing eFormazione a Distanza (FAD) e Multimediale, dal 1998svolge la professione di Formatore et Consulente.

Sin da ragazza ha mostrato interesse per musica, teatro,letterature e in particolare disegno, privilegiando quellofigurativo. Nel 1998, ha conseguito un Diploma di Stilistadi Moda con l’Istituto Callegari di Treviso.

Dopo aver sviluppato come autodidatta interesse pertecniche diverse, quali ad esempio matite colorate e matiteaquarellabili, nel 2005 si è avvicinata ad altre tecnichefrequentando il corso libero di Disegno e Pittura sotto laguida del Prof. Antonio Debidda, già ordinario di Disegnoe di Storia dell’Arte nei Licei Statali, noto Pittore, Criticod’Arte e Letterario.

Ha approfondito l’uso di fusaggine, sanguigna, acqerellie tempere. Nel 2007 ha conseguito il Diploma con Lodeper il corso suddetto di Disegno e Pittura.

Sempre nel 2007, ha partecipato alla mostra collettivadi pittura in occasione del 45o anniversario della costitu-zione della Fidapa di Sassari.

Successivamente ha realizzato presso il Teatro Litta diMilano una mostra dal titolo «Tenco, le donne e la musica.Un immaginario visivo ispirato da Luigi Tenco». Nell’ambitodella mostra è stato presentato anche un calendario coni relativi aquerelli. La mostra è stata replicata in Febbraiopresso la Biblioteca Comunale di Rescaldina (MI).

In Marzo, realizza una mostra personale intitolata «Ifiori di ieri. Un omaggio a Luigi Tenco», patrocinata dalComune di Sassari, dalla Provincia di Sassari e dallaFondazione A.N.M.I.G.

Ma

ria V

itto

ria

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FranceschiJ’aime la Kiki malicieuse qui parvient toujoursà s’affranchir de la tyrannie des codes sociaux.Dans le monde iconique du consumérismeidéologique le plus badin, où l’on peutmalheureusement constater comment lesmythes révolus et les tabous prolifèrent, l’auradont elle jouit n’est pas usurpée. La qualité siparticulière de son humour et de son écriturenoircie dans la militance anarchique, sonesprit vivace et sa pugnacité font merveille.La sensualité contagieuse de ses oeuvres, oùla figuration s’est diluée, réduite à la couleurpure de ces signes inistes qui collent à la peaucomme un tatouage secret, dévoile un jardinen trompe-l’oeil. Là, se cache une jungletentaculaire où s’enchevêtrent l’enfanceblessée, l’espoir déçu, l’intelligence pervertieet la loi du mensonge. Et Kiki sait que cessignes, pleins de vérité, conduisent à l’utopie« possible » d’une autre vie...Pour achever le portrait de mon amie, il faudraitbien d’autres coups de pinceau, mais je préfèrem’arrêter là et me souvenir avec émotion denotre amitié nouée au fil des ans.

François Proïa

Kiki

«ALFABETO». Acrilico e tecnica mistasu 25 piccole tele 7x10. Anno 2001

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Fran

cesc

hi

Je suis née à Livorno, ville à laquelle je suis toujourstrès attachée, bien que je vive à Florence depuis plusde trente ans. Je suis descendante d’une famille d’écu-meurs des mers, de boucaniers d’originecorso-marseillaise, les «Franceschi» précisément, quim’ont très certainement transmis le goût de l’aventure,l’amour de la mer, des grands espaces. Toute petitej’aimais déjà explorer, c’est pour pour cela que j’aichoisi d’étudier, de peindre et d’écrire, activités ayanttrait avec l’exploration, la recherche.

Après une licence en langues à Pise, j’ai peintscomme une forcenée, j’ai écrit, j’ai traduit et j’ai fait desconférences.

En 1979 je me suis rapprochée du groupe«Lettrista». En 1981 j’adhère au mouvement « INI ».Depuis 1970 et jusqu’à aujourd’hui, j’ai fais plus detrente expositions, personnelles ou collectives dansdes galeries italiennes et dans des musées italiens etétrangers :

Musée de Gallarate ; Forte Belvedere, Firenze ;Centre Pompidou, Grand Palais, Paris ; Musée ReinaSophia, Madrid ; Fondation Juan Mirò, Barcelone ;Centre Culturel La Recoleta Buenos Aires.

En 1990 et 1991, la Radio National d’Espagne2 Chaîne diffuse plusieurs de mes poésies sonores.

Oeuvres publiées :1978 : «Appunti per un’umanità piccola», ed.

Techne,1981; « La vita è il sogno», ed. V. Biondi ;«Regesta» avec des poésies linéaires de Insel Marti ;«Contumacia» ed. Evarra, con Insel Marti. En 1995«Segnali da nessun luogo», ed. Polistampa, pério-dique ; en 2000 « Fontechiara e dintorni »ed. Polistampa ; 2002 «Divorare l’infinito » ed.Morgana; 2003 « l’isola, quattro opere teatrali » ed.Meta ; 2007 « Frankenstein e Livorno» avec MicolChiarentini, Pochini ed.

En 1997 avec Andrea Chiarentini, je fonde legroupe AXTEV, et je réalise douze monuments enToscane sur les places et dans les jardins publics.

Nasco a Livorno, città a cui sono tuttora molto legata,pur vivendo da più di trenta anni a Firenze. Discendo dauna famiglia di schiumatori di mari, bucanieri di originecorso-marsigliese, i “Franceschi” appunto, che mi hannotrasmesso sicuramente il gusto per l’avventura, l’amore peril mare, gli spazi aperti. Mi piaceva esplorare sin da piccola,per questo ho scelto di studiare, dipingere e scrivere, tutteattività che hanno a che fare con l’esplorazione, il perlus-tramento.

Mi sono laureata in lingue a Pisa, ho dipinto come unaforsennata, ho scritto e tradotto, tenuto conferenze. Nel1979 mi avvicino al gruppo Lettrista, nel 1981 entro nelmovimento INI.

Dal 1970 ad oggi faccio oltre trenta mostre tra perso-nali e collettive in gallerie italiane e in musei italiani e esteri:museo di Gallarate; Forte Belvedere Firenze; CentrePompidou, Grand Palais Parigi; museo Reina SophiaMadrid; Fundación Juan Mirò Barcellona; Centro CulturalLa Recoleta Buenos Aires. Nel 1990 e nel 1991 la RadioNacional de Espana Rete 2 trasmette alcune mie poesiesonore.

Opere pubblicate : 1978 “Appunti per un’umanitàpiccola”, ed. Techne, 1981; “ La vita è il sogno”, ed. V. Biondi;“Regesta” con poesie lineari di Insel Marti; “Contumacia”edizioni Evarra, con Insel Marti. Nel 1995 “Segnali danessun luogo” ed. Polistampa, periodico; nel 2000“Fontechiara e dintorni” ed. Polistampa; 2000“ Divorarel’infinito” ed. Morgana; 2003 “L’isola, quattro opere teatrali”ed. Meta; 2007 “Frankenstein e Livorno” con MicolChiarantini, Pochini ed.

Con Andrea Chiarantini nel 1997 fondo il gruppoAXTEV, e costruisco dodici monumenti in Toscana in piazzee giardini pubblici.

Kiki

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FritelliFranca Fritelli vit et travaille en Toscane dans

son atelier à Vada près de la mer. Sculpteur etscénographe, professeur de dessin et d’histoire del’art au lycée scientifique «CECIONI» et à l’ InstitutSupérieur des Arts Graphiques de Livourne.Présidente de l’Association pour les Arts Visuels «LATORRE» elle fait partie de la Commission Culturelledu CPO de la Province de Livourne. Elle travailledans le domaine des arts figuratifs depuis 1977.Elle est la nièce du poète livournais RiccardoMarchi et donc apparentée avec Vittorio Marchiainsi qu’avec Virgilio Marchi, architecte - scéno-graphe signataire avec SantElia du manifeste :DINAMICITA - ISTINTIVITA - DRAMMATICITA - ARCHIT-TETURA FUTURISTA-, travaillant en même temps avecBragaglia- Blasetti- Rossellini- Pirandello..

Elle est l’élève à l’Académie des Beaux Artsde Florence du scénographe Franco Nonnis. Elletravaille dans le cinéma et dans le théâtre expéri-mental en fondant le groupe théâtral «TEATRO VITA»un groupe d’avant-garde où elle est actrice etécrivaine.

En 1977 elle reçoit le Prix FEDIC deMontecatini avec un film expérimental «DEVOAVERE CAPITO MALE QUALCOSA IN QUESTASTORIA» («J’ai dû mal comprendre quelque chosedans cette histoire»).

FrancaMarbre

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Frit

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À partir de 1980 elle participe à des séminairesde théâtre et de cinéma en réalisant des courts-métrages didactiques industriels que ce soit pourl’école ou pour l’industrie. A partir de 1990 elletravaille dans la sculpture Elle est attirée par lemouvement de « Figura nello spazio e ne tempo»(La Figure dans l’Espace et dans le Temps). Alors elleétudie, synthétise et interprète la figure dans la danseclassique et contemporaine et réalise l’histoire dela danse même à travers « Roméo et Juliette» deBéjart - Martha Graham - A. Aley - Duncan -Cunningam - Carlson- Fortsyte.

De la figuration à l’abstraction dans la concep-tion synthétique de l’esthétique formelle le pas est vitefranchi: et voici la création de sculptures en granit -marbre bois bronze pour la Nouvelle Zélande LaBulgarie, La République Tchèque, L’Allemagne LaFrance, La Macédoine, L’Italie.

Ont écrit sur elle : Prof. A. BADALONI, aquafortiste;Prof. N. BADALONI Directeur du DépartementPhilosophie à l’Université de Pise, l’Evêque V. SAVIO; Leprésident du Conseil de la Région Toscane R. NENCINI,et les critiques suivants : D. Carlesi - T. Paloscia - C.Melloni - D. Pasquali - A. Serafini.

Elle est membre de l’Association «ARTE E PSICO-LOGIA» (Art et Psychologie) de Florence, elle fait desconférences sur « L’ALTRA FACCIA DELLA STORIADELL’ARTE » (L’autre face de l’histoire de l’Art).

Franca Frittelli vive e lavora in toscana preso il suo atelier a Vadavicino al mare. Scultrice e scenografa e’ docente di disegno e storiadell’arte presso il liceo scientifico ‘’CECIONI ‘’ e l’Istituto Superiore diGrafica di Livorno, presidente Associazione per le Arti Visive ‘’ LA TORRE‘’ fa parte della Commissione Cultura del CPO della Provincia di Livorno.Lavora nel campo delle arti figurative dal 1977. E’ nipote del poeta livor-nese Riccardo Marchi e di suo figlio storico Vittorio Marchi nonche’ nipotedi Virgilio Marchi architetto – scenografo firmatario insieme a Sant’Eliadel manifesto: DINAMICITA’ – ISTINTIVITA’ – DRAMMATICITA’ – ARCHI-TETTURA FUTURISTA, lavorando al contempo con Bragaglia – Blasetti -Rossellini - Pirandello.

E’ allieva – presso l’Accademia di Belle Arti di Firenze – dello sceno-grafo Franco Nonnis, lavora nel cinema e nel teatro sperimentalefondando il gruppo teatrale ‘’ TEATRO VITA ‘ un gruppo di avanguardiadove lavora come attrice e scrittrice.

Nel 1977 riceve il Premio FEDIC di Montecatini con il film sperimen-tale ‘’ DEVO AVERE CAPITO MALE QUALCOSA IN QUESTA STORIA ‘’ . Dal1980 prende parte a seminari di teatro e cinema realizzando cortome-traggi didattico - industriali sia per la scuola che per l’industria. Dal 1990lavora nella scultura- E’ attratta dal movimento di FIGURA NELLO SPAZIOE NEL TEMPO.

Per questo studia, sintetizza e interpreta la figura nella danza classicae contemporanea, e realizza la storia della danza stessa attraversoRomeo e Giulietta di Bejart – Martha Graham – A. Aley – Duncan –Cunningam – Carlson - Forsyte.

Dalla figurazione all’astrazione nella concezione sintetica dell’este-tica formale il passo e’ breve: ed ecco la creazione di sculture monumentaliin granito – marmo – legno – bronzo – ceramica – per la NuovaZelanda– Bulgaria– Repubblica Ceka– Germania – Francia – Macedonia– Italia.

Hanno scritto di lei: Prof. A. BADALONI, acquafortista; Prof. N.BADALONI Direttore Dipartimento Filosofia Università di Pisa; il VescovoV. SAVIO; il presidente del Consiglio della Regione Toscana R. NENCINI, e i seguenti critici: D. Carlesi – T.Paloscia – C. Melloni.- D. Pasquali – A.Serafini.

E’ membro dell’Associazione ‘’ ARTE E PSICOLOGIA ‘’ di Firenze, tieneconferenze su:‘’ L’ALTRA FACCIA DELLA STORIA DELL’ARTE ‘’.

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Argile cuite. Installation

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L’œuvre qui est uneinstallation en céramiquebucchero, occupe unespace vide et propredans lequel je conçois etje réalise une idée sansplan ni finalité sinon cellede me raconter et deraconter au public unevision proprement dite de

l’art et du monde.Art comme récupération de l’origine, mémoire du

vécu et trace imaginaire pour de nouvelles identifi-cations de l’espace, suspendu entre des signes dutemps perdu et des signes du temps présent, entre

un passé que l’on ne peut oublier et une actualité sipauvre de sens.

Je présente dans cette installation les résultats del’un de mes voyages à l’intérieur de la matière, avecun récit personnel fait de méditations et d’actions.

Je récupère l’image anthropologique des«licuccos», cailloux rayés par la mer, formes concrètespour reconquérir la poésie de la nature, ses originesethnographiques, les lieux mythiques de l’enfance.Réalisés en argile et en terre cuite, ils se composentde deux cônes aplatis, attachés à la base et de

dimensions différentes; Ils sont vides à l’intérieur, pourêtre plus légers mais prêts à contenir toutes les histoiresque l’on peut y lire. Ils ne connaissent pas le soleilmais plutôt la chaleur originelle de la lave, l’asphyxie.Un roulement désordonné qui les façonne selon unesymétrie qui les relie davantage au mystère du trianglequ’à l’imperturbable perfection de la sphère.

Les histoires que renferment les «Licuccos» sontreliées aux récits des semailles, aux boutons descostumes sardes, aux lieux et rituels et à une primitiveculture matérielle assimilée depuis l’enfance dans unefamille d’artisans -artistes.

En les observant renversés sur le sol commedans l’installation au MAN de Nuoro ce printempsdernier et en 2003, on découvre tout un monde enles observant.

Art apparemment lié au passé et pourtant sichargé d’énergie pour affronter les temps à venir.

L’opera, che consiste in un’installazione in ceramicabucchero, occupa uno spazio vuoto e pulito in cui conce-pisco e realizzo un’idea, senza schemi e finalità se nonquella di raccontarmi e raccontare e raccontare al pubblicouna propria visione dell’arte e del mondo.

Arte come recupero dell’origine, memoria del vissutoe traccia immaginativa per nuove identificazioni dellospazio, sospeso tra segni di tempi perduti e segni delpresente, tra un indimenticabile passato e un’attualitàimpoverita di senso.

Presento in questa installazione i risultati di un mioviaggio all’interno della materia, con un racconto perso-nale fatto di meditazione e azione.

Recupero l’immagine antropologica dei “licuccos”,ciottoli rigati dal mare, forme concrete per riconquistarela poesia della natura, le sue origini etnografiche, i luoghimitici dell’infanzia.

Realizzati in argilla e cotti in riduzione, sono compostida due coni appiattiti attaccati alla base, e in varie dimen-sioni. All’interno sono vuoti, per essere più leggeri, ma quasia contenere tutte le storie che vi si possono leggere. Nonconoscono il sole, piuttosto il calore primogenio della lava,l’asfissia, un rotolare sgembo che li tornisce secondo unasimmetria che li lega più al mistero del triangolo che all’im-perturbabile perfezione della sfera.

Altre storie che i “Licuccos” si portano dentro sono quellelegate alle semine, ai bottoni dei costumi sardi, ai dolcitradizionali. A luoghi e rituali, e a un’archetipica culturamateriale metabolizzata sin da bambina all’interno di unafamiglia di artigiani-artisti. A osservarli rovesciati al suolocome nell’installazione al MAN di Nuoro di questa prima-vera e del 2003, c’è da scoprirci attorno un mondo. Arteapparentemente legata al passato eppure così carica dienergie per affrontare il tempo che verrà.

Caterina Lai

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NADINE ASTRUCH

VIV IANE FAIVRE-VELLA

FRÉDÉR IQUE PORRI

ANDRIA SANTARELLI

LILIANA CANO

MARIA VITTORIA CONCONI

KIKI FRANCESCHI

FRANCA FRITELLI

CATERINA LAI