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• DANSE • ETC
MUSIQUES •
Musique Ancienne
Chants sur ivoire Scola Metensis Direction, Marie-Reine Demollière Commentaire, Christian-Jacques Demollière
dimanche 28 janvier 2007 16h00
A R S E N A L
2006.2007
… 2 …
CHANTS SUR IVOIRE
SCOLA METENSIS
Cäcilia Boyer
Marie-Reine Demollière
Annick Hoerner
Nathalie Klaine
Gautier Demollière
Thibaut Louppe
Philippe Mopin
Jacques Perrin
DIRECTION MUSICALE … Marie-Reine Demollière
COMMENTAIRE … Christian-Jacques Demollière
LA SCOLA METENSIS EST SOUTENUE PAR LE CONSEIL
RÉGIONAL DE LORRAINE, LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA
MOSELLE ET LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE
METZ METROPOLE.
… 3 …
Alléluia Qui timent Dominum
Répons Hodie in Jordane
Communion Omnes qui in Christo
Antienne Cum esset sero
Répons Virtute magna
Introït Accipite iucunditatem
Antiennes Data est mihi et Euntes in mundum
Graduel Juravit Dominus
Antienne Asperges me
Antienne Intulerunt sacerdotes
Hymne Urbs Jerusalem
Introït Timete Dominum
Gloria XV
Graduel Beata gens
Offertoire Gloriabuntur avec son 2e verset
Communion Comedite pinguia
… 4 …
LES IVOIRES DU PLAT SUPÉRIEUR
Le Christ est baptisé par Jean dans le Jourdain.
L’évêque bénit l’eau baptismale dans la nuit
de Pâques.
L’évêque baptise par immersion.
… 5 …
Le Christ apparaît aux Apôtres le soir de Pâques et leur promet un Souffle nouveau.
L’évêque consacre les huiles le Jeudi saint.
L’évêque confirme les nouveaux baptisés.
… 6 …
Le Christ apparaît aux Apôtres sur une montagne de Galilée et leur commande de propager l’Évangile.
L’évêque impose la main droite sur deux diacres
pour les consacrer.
Trois scènes de la consécration d’une église : l’aspersion de l’édifice, la translation des reliques et leur déposition dans l’autel.
… 7 …
DE L’IVOIRE AU CHANT L’Art du Chantre carolingien, que nous avons publié aux éditions Serpenoise,
contient plusieurs études qui nourrissent le propos de ce concert. Nous avons
commenté il y a quelques années, à Metz et à Reims, les enluminures du
Sacramentaire de Drogon projetées sur grand écran, avec les chants de la Scola
Metensis. Ce commentaire figure dans L’Art du Chantre carolingien à la suite de
l’article de François Héber-Suffrin, qui lui-même étudie l’imagerie du
Sacramentaire en référence à ses modèles ; les illustrations, reproduites en noir
et blanc et en couleurs, sont nombreuses.
Un numéro de notre ancien journal Quilisma est consacré à ce précieux
manuscrit. Pierre-Edouard Wagner y explique comment, pour faire la guerre aux
Huguenots, la couverture fut dépouillée de ses perles, de ses gemmes et de ses
ors, les plaquettes d’ivoire subsistant seules. Dans un autre Quilisma, Eric Palazzo
présente les différents livres liturgiques du Haut Moyen Âge, avec en premier lieu
le sacramentaire, qui est le livre des récitatifs du célébrant.
Le concert-diaporama s’arrêtait peu aux ivoires, parce que le ton sur ton des
plaquettes présente moins d’attrait que les lettrines historiées, décorées de
rinceaux et vivement colorées. Par contre le noir et blanc, accusant les reliefs,
permet une bonne lisibilité des détails. Or ces dix-huit petits carrés d’ivoire
(chacun d’environ 7,2 cm x 5,7 cm) offrent un témoignage unique sur la mise en
place du nouveau rituel romano-franc voulu par les Carolingiens.
«
… 8 …
Drogon, fils de Charlemagne et de sa concubine Regina, fut évêque de Metz de
823 à 855. Son sacramentaire fut vraisemblablement réalisé au début de son
épiscopat, dans les ateliers de calligraphie, d’enluminure, d’orfèvrerie et de
sculpture de l’ivoire qu’il favorisa dans notre cité. Réquisitionné par Napoléon, ce
joyau du patrimoine messin est actuellement la propriété de la Bibliothèque
nationale de France. Il est de petites dimensions : 26,6 cm x 21,4 cm.
Les chanteurs d’aujourd’hui ont plaisir à découvrir que la scola est représentée en
pleine action sur au moins deux plaquettes du plat inférieur de la reliure. Sur la
plaquette 5, où après le Kyrie le célébrant se tourne vers l’orient pour entonner le
Gloria in excelsis Deo ; derrière lui, sept diacres, la scola se tient plus en arrière.
La 9e surtout, quand l’évêque donne la communion : les chantres, de profil,
ouvrent la bouche ; ils sont dirigés par le plus expert d’entre eux : le primicerius,
en arrière mais plus haut, plus grand, et sculpté de face. Sa droite est étendue, sa
gauche abaissée : ce geste est une chironomie qui impulse le mouvement de la
phrase chantée, indiquant à la fois le rythme et les hauteurs, permettant aux
chantres d’être ensemble et de se souvenir, puisqu’ils chantaient par cœur. Les
savants qui ont interprété les plaquettes d’ivoire ont pensé que celle qui
représente l’évêque assis le montre écoutant la première lecture. Mais on ne voit
pas de lecteur. Par contre le chant du psaume dans le répons graduel fait partie
de la liturgie de la Parole, on l’écoute comme une lecture ; ceux qui exécutent ce
chant difficile, doté d’un verset vocalisé pour un soliste, peuvent être les trois
personnages dont on voit les têtes de profil à travers les colonnes de l’autel,
derrière un muret qui est un chancel.
… 9 …
Les ivoires de la reliure sont dominés par la présence de l’évêque, personnage
central dans quinze plaquettes ; dans les trois autres, sur le plat supérieur, c’est le
Christ lui-même. Sur une seule des plaquettes l’évêque est nimbé comme le
Ressuscité. Il apparaît généralement de profil. On reconnaît le mobilier liturgique
messin, tel qu’il est parvenu jusqu’à nous (le fameux trône épiscopal taillé dans le
fût d’une colonne romaine, dont on a ici les premières représentations) ou tel qu’il
est décrit dans les textes carolingiens. Aucun doute : c’est Drogon lui-même qui
est représenté ; lorsqu’il revêt la chasuble apparaît par dessus le pallium1, insigne
conféré par le pape et plaçant Drogon au-dessus des autres évêques. Trois fois
sur le plat supérieur, une fois sur le plat inférieur, l’évêque lit les prières des
bénédictions sur son propre Sacramentaire, ici figuré dans un procédé de mise en
abîme.
Le plat supérieur décrit la construction du peuple chrétien – l’ecclesia – au moyen
des sacrements. Le baptême du Christ donne le modèle pour le baptême de
l’enfant par immersion après la bénédiction des fonts. Le Ressuscité apparaît le
soir de Pâques aux Apôtres rassemblés dans la salle dont ils ont soigneusement
fermé les portes ; il promet de leur envoyer bientôt le Souffle qui les rendra
solides – confirmés ; dans la vie ecclésiale, les huiles sont bénies et les enfants
nouvellement baptisés sont confirmés par l’onction. À la fin de l’évangile de
Matthieu, les Apôtres rencontrent sur une montagne de Galilée le Christ ressuscité
qui leur dit : « Allez, de toutes les nations, faites des disciples…» ; l’évêque – c’est
alors qu’il est nimbé – relaie le Christ et les Apôtres en ordonnant de nouveaux
diacres ou prêtres ; sur une dernière plaquette, on le voit consacrant un nouveau
sanctuaire.
1 Ornement sacerdotal en forme d’étole de laine blanche
provenant des agneaux du monastère de Sainte-Agnès-les-murs, bénis le 21 janvier (sainte Agnès) ornée de six croix noires. Le pallium est conféré par le pape aux archevêques comme symbole de l’autorité qu’ils possèdent désormais sur les provinces de leur ressort.
… 10 …
Ce rituel de la consécration des églises, dit de la Dédicace, s’éclaire – dans le livre
L’Art du Chantre carolingien – de l’enquête de Carmen Rodriguez Suso sur Les
Chants pour la Dédicace des églises dans les anciennes liturgies de la Septimanie.
Elle démontre que les pièces chantées pendant cette cérémonie furent importées
de la liturgie wisigothique par deux personnages influents à la cour franque : le
réformateur Benoît d’Aniane et Nébridius, évêque de Narbonne. Ces chants
récemment découverts ont un peu augmenté le nombre des rares vestiges du
répertoire chrétien de l’Espagne, abandonné au XIe siècle au profit du grégorien
avant qu’on ait pu le transcrire sur lignes. Sur les six chants qui accompagnaient
cette liturgie de la Dédicace, la Scola Metensis chante Intulerunt sacerdotes, pris
dans L’Art du Chantre carolingien sur le Pontifical de Gérone (début du
XVe siècle). Cette pièce rare clôt la première partie du programme.
Les manuscrits étaient rangés à plat, équipés d’un fermoir, non sur la tranche
comme nous le faisons pour nos livres. C’est pourquoi le plat inférieur de la reliure
du Sacramentaire de Drogon est usé, avec moins de relief que le plat supérieur.
Il montre neuf moments de la messe de l’évêque en sa cathédrale Saint-Étienne,
équipée d’un mobilier caractéristique : petit autel à arcades surmonté d’un
baldaquin doté de rideaux qui s’enroulent autour des colonnes (symbole du
dévoilement du mystère, voulu par un christianisme ouvert à tous) et éclairé par
une couronne de lumière. À l’époque de Drogon ce rituel est tout nouveau.
Pendant des siècles, on en a cru l’ordonnance romaine : on a montré, il y a
quelques décennies, qu’elle est romano-franque. L’entrée solennelle de l’évêque
est largement détaillée, en quatre plaquettes. Accueilli, le prélat se dirige
vers l’autel ; ayant revêtu le pallium, il s’incline profondément ; arrivé à l’autel,
il échange le baiser de paix avec les clercs. Quand la scola chante le verset
Sicut erat in principio à la fin de l’introït, l’évêque baise l’Évangile.
… 11 …
Quand la scola achève le Kyrie, l’évêque tourné vers l’orient près de son siège
entonne le Gloria in excelsis ; puis il écoute assis la partie de la liturgie de la
Parole qui précède l’Évangile. La scène de la présentation des offrandes est
double : don du peuple accueilli par l’évêque, pain placé sur l’autel. Avant la
fraction du pain, le célébrant rappelle la Cène et les paroles du Christ. Cette
représentation exceptionnelle de la messe s’achève sur la distribution de la
communion : il est émouvant d’observer que c’est au moment de ce partage à la
fois solennel et fraternel que le petit groupe des chantres est le mieux mis en
valeur.
Les partitions réalisées pour la Scola Metensis l’ont été à partir des publications de
l’Abbaye de Solesmes. Le Graduel triplex, bien connu des grégorianistes
d’aujourd’hui fournit toutes les pièces de la messe, y compris l’antienne Asperges
me, mais nous avons dû en corriger la transcription rythmique (qui date de 1908)
par les neumes du Xe siècle des manuscrits de Saint-Gall et de Laon ; il en a été
de même pour la version mélodique, nous reportant à celles des manuscrits du
XIe siècle en Aquitaine et à Bénévent. Les plus récentes publications de Solesmes
offrent des transcriptions meilleures pour le répons Virtute magna (Liber
hymnarius de 1983), ainsi que pour le répons Hodie in Jordane et les antiennes
Cum esset sero, Data est mihi et Euntes in mundum (Temporal de l’Antiphonale
monasticum de 2005).
Christian-Jacques Demollière
»
LES IVOIRES DU PLAT INFÉRIEUR
L’évêque est accueilli en sa cathédrale.
Il s’incline devant l’autel avec ses assistants,
puis leur donne le baiser de paix.
… 2 …
À la fin du chant d’entrée, l’évêque baise l’Évangile.
Près du fameux siège, il entonne le Gloria in excelsis.
Assis, il écoute la première lecture ou le chant du Psaume.
… 3 …
Deux scènes : l’évêque reçoit les offrandes d’une femme, puis de l’archidiacre.
Avec les prêtres placés derrière lui,
il bénit le pain et le vin.
Il distribue la communion pendant que le scola chante sous la direction d’un chef vu de face.
… 4 …
Alleluia Qui timent Dominum Alleluia. Qui timent Dominum sperent in eo,
adiutor et protector eorum.
Que ceux qui craignent le Seigneur espèrent en lui, leur aide et leur protecteur.
Hodie in Jordane
Hodie in Jordane baptizato Domino, aperti sunt cæli,
et sicut columba super eum Spiritus mansit,
et vox Patris intonuit :
Hic est Filius meus dilectus in quo mihi complacuit.
Cæli aperti sunt super eum, et vox Patris audita est.
Aujourd’hui quand le Seigneur fut baptisé dans le Jourdain, les cieux s’ouvrirent et comme une colombe le Souffle demeura au-dessus de lui,
et la voix du Père retentit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je me complais.
Les cieux s’ouvrirent au-dessus de lui et la voix du père fut entendue.
Omnes qui in Christo Omnes qui in Christo baptizati estis, Christum induistis, alleluia.
Laudate Dominum in sanctis eius : laudate eum in firmamento virtutis eius.
Vous tous qui en Christ avez été baptisés, vous avez revêtu le Christ, alléluia. Louez Dieu dans son sanctuaire, louez-le au firmament de sa puissance.
Cum esset sero
Cum esset sero die illo una sabbatorum,
et fores essent clausæ ubi erant discipuli congregati,
stetit Jesus in medio et dixit eis : Pax vobis, alleluia.
Au soir du jour qui suivait le Sabbat et les portes étant fermées là où les disciples étaient rassemblés,
Jésus se tint au milieu et il leur dit : Paix à vous, alléluia.
… 5 …
Virtute magna Virtute magna reddebant Apostoli testimonium
resurrectionis Jesu Christi Domini nostri, alleluia.
Repleti quidem Spiritu sancto, loquebantur cum fiducia verbum Dei.
Avec une grande puissance les Apôtres rendaient témoignage à la résurrection de Jésus Christ, notre Seigneur, alléluia.
Remplis du Souffle saint, ils parlaient avec foi de la parole de Dieu.
Accipite iucunditatem Accipite iucunditatem gloriæ vestræ, alleluia ;
gratias agentes Deo, alleluia,
qui vos ad cælestia regna vocavit, alleluia.
Attendite popule meus legem meam : inclinate aurem vestram in verba oris mei.
Recevez la joie de votre gloire, alléluia ; rendant grâce à Dieu, alléluia
qui vous a appelé dans les royaumes célestes. Soyez attentif, mon peuple, à ma loi : tendez l’oreille aux paroles de ma bouche.
Data est mihi
Data est mihi omnis potestas in cælo et in terra.
Toute puissance me fut donnée au ciel et sur la terre.
Euntes in mundum Euntes in mundum, docete omnes gentes,
baptizantes eos in nomine Patris et Filii et Spiritus sancti.
Allant dans le monde, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Souffle saint.
Juravit Dominus
Juravit Dominus et non pænitebit eum :
Tu es sacerdos in æternum, secundum ordinem Melchisedech.
Dixit Dominus Domino meo : Sede a dextris meis.
Le Seigneur l’a juré et il ne se repentira pas : Tu es prêtre pour l’éternité selon l’ordre de Melchisedech.
Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite.
… 6 …
Asperges me Asperges me, Domine, hyssopo, et mundabor :
lavabis me, et super nivem dealbabor.
Asperge-moi, Seigneur, avec l’hysope et je serai pur. Lave-moi et je deviendrai plus blanc que neige.
Intulerunt sacerdotes
Intulerunt sacerdotes et levite altare Domino
in locum suum sub alis cherubin in sancta sanctorum.
Et constituerunt illud in medio tabernaculi quod tetenderat David
et obtulerunt holocausta et pacifica coram Domino…
Et constituerunt ante archam Domini de levitis qui ministrarent
et recordarentur operum eius et glorificarent atque laudarent Dominum Deum Israel…
Precepit autem rex universe ecclesie : « Benedicte Domino Deo nostro ! »
et benedicit omnis ecclesia Domino Deo patrum suorum…
Prêtres & lévites apportèrent l’autel pour le Seigneur dans son lieu, sous les ailes des chérubins, dans le saint des saints. Et ils placèrent celui-ci au milieu de la tente que David avait dressée
et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de paix devant le Seigneur… Et ils placèrent devant l’arche du Seigneur plusieurs lévites pour servir
et se souvenir de ses œuvres et glorifier et encore louer le dieu d’Israel… Alors le roi commanda à toute l’assemblée : « Bénissez le Seigneur notre Dieu ! »
et toute l’assemblée bénit le Seigneur Dieu de ses pères…
Urbs Jerusalem Urbs Jerusalem beata, dicta pacis visio,
quæ construitur in cælis vivis ex lapidibus,
angelisque coronata sicut sponsa comite.
Nova veniens e cælo, nuptiali thalamo
præparata, ut intacta copuletur Domino.
Plateæ et muri ejus ex auro purissimo.
Portæ nitent margaritis adytis patentibus,
et virtute meritorum illuc introducitur
omnis qui ob Christi nomen hic in mundo premitur.
… 7 …
Tunsionibus, pressuris expoliti lapides
suis coaptantur locis per manum artificis ;
disponuntur permansuri sacris ædificiis.
Gloria et honor Deo usquequaque altissimo,
una Patri Filioque atque Sancto Flamini,
quibus laudes et potestas per æterna sæcula.
Jérusalem, cité bienheureuse, est appelée vision de paix. Elle se construit dans les cieux avec des pierres vivantes ;
elle est couronnée d’anges, comme une épouse a son cortège. Elle vient du ciel, toute nouvelle, parée pour le lit nuptial
où elle sera unie, toute pure au Seigneur. Ses places et ses murs sont de l’or le plus fin.
Ses portes scintillent de pierres précieuses, grandes ouvertes ; c’est là qu’en vertu de ses mérites est introduit
quiconque souffre en ce monde pour le nom du Christ. Taillées, ciselées, polies, les pierres
sont ajustées à leur place par la main de l’artisan. Il les dispose à jamais dans l’édifice sacré.
Gloire et honneur en tout lieu au Dieu très haut, au Père comme au Fils et à l’Esprit divin ;
à eux, louange et puissance pour les siècles éternels.
Timete Dominum Timete Dominum omnes sancti eius,
quoniam nihil deest timentibus eum :
divites eguerunt, et esurierunt :
inquirentes autem Dominum non deficient omni bono.
Benedicam Dominum in omni tempore, semper laus eius in ore meo.
Craignez le Seigneur, tous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent :
les riches ont connu la disette et la faim, mais ceux qui recherchent le Seigneur ne manquent d’aucun bien.
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse en ma bouche.
… 8 …
Beata gens Beata gens, cuius est Dominus Deus eorum :
populus, quem elegit Dominus in hereditatem sibi.
Verbo Domini cæli firmati sunt
et spiritu oris eius omnis virtus eorum.
Heureuse la nation dont le Seigneur est le Dieu, le peuple que le Seigneur s’est choisi en héritage. Par la parole du Seigneur les cieux furent établis, par le souffle de sa bouche, toute leur puissance.
Gloriabuntur
Gloriabuntur in te omnes qui diligunt nomen tuum,
quoniam tu Domine, benedices iusto :
Domine, ut scuto bonæ voluntatis tuæ coronasti nos.
Quoniam ad te orabo, Domine, mane : et exaudies vocem meam.
Rayonneront de gloire tous ceux qui aiment ton nom, parce que toi, Seigneur, tu bénis le juste :
Seigneur, ta bienveillance nous a couronnés comme un bouclier. Puisque je te prierai, Seigneur, au matin, tu entendras ma voix.
Comedite pinguia
Comedite pinguia, et bibite mulsum,
et mittite partes eis qui non præparaverunt sibi :
sanctus enim dies Domini est, nolite contristari :
gaudium etenim Domini est fortitudo nostra.
Exsultate Deo adiutori nostro : iubilate Deo Jacob.
Ensemble mangez de gras morceaux et buvez les boissons douces, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien préparé pour eux :
car c’est le jour saint du Seigneur, ne soyez pas tristes : car la joie du Seigneur est notre force.
Dansez de joie pour Dieu, notre aide : jubilez pour le Dieu de Jacob.
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DANSE … … Jean-Baptiste André … Comme en plein jour … mercredi 31 janvier 2007 … 20h00 … jeudi 1er février 2007 … 20h00
[ Représentations au Théâtre du Saulcy ]
MUSIQUES DU MONDE … Algérie … Souad Massi … mercredi 31 janvier 2007 … 20h30
PROCHAIN CONCERT DU CENTRE D’ÉTUDES GRÉGORIENNES À L’ARSENAL …
… Chants des Ténèbres … Scola Metensis … Direction … Marie-Reine Demollière … mardi 3 avril 2007 … 16h00
Centre d’Etudes Grégoriennes de Metz tél. & fax + 33 (0)3 87 32 48 27 site.voila.fr/gregorien57
bientôt à l’Arsenal …
EXPOSITION … Objet drapeau - Jean-Pierre Raynaud jusqu’au … 25 février 2007 galerie d’exposition
3 avenue ney 57000 metz + 33 (0)3 87 39 92 00
www.mairie-metz.fr/arsenal