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La fondation van der Burch (château d’Ecaussine-Lallang en Belgique) et le centre européen d’études bourguignonnes ont initié un programme européen d’études sur les châteaux forts de la fin du Moyen Age et de l’époque moderne. En 2006, le thème fédérateur retenu était « le château, autour et alentours ». Les porteurs du projet ont alors contactés des chercheurs de l’Université de Bourgogne pour leur demander de développer une étude qui avait été expérimentée grâce à une collaboration entre un castellologue de l’UMR 5594 « ARTeHIS » et une géomaticienne du pôle géomatique et cartographique de la MSH de Dijon (UMS 2739). L’idée centrale du projet était de croiser une base de données des châteaux médiévaux bourguignons avec un MNT (Modèle Numérique de Terrain) afin de pouvoir mener une étude quantitative du choix d’implantation des sites fortifiés. Nous avons notamment privilégié deux critères topographiques : celui de l’orientation et de l’ensoleillement du site et celui de la visibilité et de la superficie surveillée. L’étude était possible grâce à la base de données des châteaux de la Côte-d’Or, réalisée de 1990 à 2002 et publiée sur cédérom 2 . Cette base recense tous les sites qui ont été fortifiés entre le X e et le XVI e siècle, ainsi que la plus grande partie de la documentation textuelle et iconographique qui les concerne. Chaque site est géo-référencé et chaque phase d’occupation (correspondant à un même type morphologique) est calée chronologiquement par une date de début et de fin d’occupation. Sur 674 sites repérés, 618 ont pu être situés avec exactitude et certitude, ce qui a généré 869 phases datées et 65 phases non datées. Le choix d’implantation des sites fortifiés Le premier axe de recherche a consisté à rechercher les orientations préféren- tielles des bâtiments par rapport aux points cardinaux. Cette préoccupation n’est pas anachronique. En effet, dès l’Antiquité, de nombreux traités d’agronomie et d’architecture (Varon, Palladius, Columelle et bien sûr Vitruve) donnaient des conseils sur l’implantation idéale et sur l’orientation Herv MOUILLEBOUCHE Laboratoire Archéologie,Terre, Histoire, Sociétés ARTeHIS UMR 5594 (Université de Bourgogne, CNRS, Ministère de la Culture) Laure SALIGNY, Pôle géomatique et cartographie, MSH Dijon, UMS 2739 S CIENCES H UMAINES ET S OCIALES uB SCIENCES N°3 Les châteaux forts sont-ils toujours bâtis au sommet des montagnes 1 ? 138 Le château et la collégiale de Thil, dominant l’Auxois (photo anonyme de 1968).

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La fondation van der Burch (châteaud’Ecaussine-Lallang en Belgique) et lecentre européen d’études bourguignonnesont initié un programme européend’études sur les châteaux forts de la findu Moyen Age et de l’époque moderne.En 2006, le thème fédérateur retenuétait « le château, autour et alentours ».Les porteurs du projet ont alors contactésdes chercheurs de l’Université deBourgogne pour leur demander dedévelopper une étude qui avait étéexpérimentée grâce à une collaborationentre un castellologue de l’UMR 5594« ARTeHIS » et une géomaticienne dupôle géomatique et cartographique dela MSH de Dijon (UMS 2739). L’idéecentrale du projet était de croiser unebase de données des châteaux médiévauxbourguignons avec un MNT (Modèle

Numérique de Terrain) afin de pouvoirmener une étude quantitative du choixd’implantation des sites fortifiés. Nousavons notamment privilégié deux critèrestopographiques : celui de l’orientationet de l’ensoleillement du site et celui dela visibilité et de la superficie surveillée.L’étude était possible grâce à la base dedonnées des châteaux de la Côte-d’Or,réalisée de 1990 à 2002 et publiée surcédérom2. Cette base recense tous lessites qui ont été fortifiés entre le Xe etle XVIe siècle, ainsi que la plus grandepartie de la documentation textuelle eticonographique qui les concerne.Chaque site est géo-référencé et chaquephase d’occupation (correspondant àun même type morphologique) est caléechronologiquement par une date dedébut et de fin d’occupation. Sur 674

sites repérés, 618 ont pu être situés avecexactitude et certitude, ce qui a généré869 phases datées et 65 phases nondatées.

Le choix d’implantation dessites fortifiés

Le premier axe de recherche a consistéà rechercher les orientations préféren-tielles des bâtiments par rapport auxpoints cardinaux. Cette préoccupationn’est pas anachronique. En effet, dèsl’Antiquité, de nombreux traitésd’agronomie et d’architecture (Varon,Palladius, Columelle et bien sûrVitruve) donnaient des conseils surl’implantation idéale et sur l’orientation

■ Herv MOUILLEBOUCHE Laboratoire Archéologie,Terre, Histoire,Sociétés ARTeHIS UMR 5594 (Université de Bourgogne, CNRS,Ministère de la Culture)

■ Laure SALIGNY,Pôle géomatique et cartographie,MSH Dijon, UMS 2739

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Les châteaux forts sont-ils toujours bâtis ausommet des montagnes1 ?

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Le château et la collégiale de Thil, dominant l’Auxois (photo anonyme de 1968).

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à donner à une ville ou à une maisonde maître. Ces considérations furentreprises et diffusées, au début du XIVe s.,dans le Liber de ruralium commodorumde Pierre de Crescent, ouvrage traduiten français en 1373 et attesté à Dijondès 14133.L’étude quantitative des vestiges montreque l’influence des physiocrates estmodérée et discontinue (fig. 1). Jusqu’auXIIIe s., les bâtiments s’orientent vers lesud et l’est, ce qui ne témoigne pasforcément d’une influence savante. AuXIVe s., les nécessités de la guerre de Centans atténuent encore les orientationspréférentielles. Néanmoins, après 1477,on constate que l’ouverture à l’estl’emporte sur les autres orientations.Les théories des physiocrates ont eu enrevanche très peu d’influence sur lechoix de l’orientation du versant. Pierrede Crescent préconise de bâtir samaison au pied d’un coteau boiséorienté à l’est. Cette disposition seretrouve (peut-être par hasard) dans dessites comme le Clos-Vougeot ou lechâteau d’Entre-deux-Monts. Mais,globalement, le choix d’implantationdes sites seigneuriaux est très peuinfluencé par la qualité de l’exposition.Pour le vérifier, nous avons effectué uncalcul d’écart à l’indépendance (fig. 2),qui montre même une préférencepour les orientations sud-ouest, encontradiction avec les conseils de Pierrede Crescent.

Etude des zones de surveillance et de visibilité

Pour étudier les zones surveillées et leursuperficie pour chaque site, nous avonscalculé des grilles de visibilité. Pourcela, nous avons utilisé un Systèmed’Information Géographique (SIG)permettant de calculer et de visualiserl’ensemble du territoire visible à partird’un point donné grâce à l’utilisationd’un Modèle Numérique de Terrain(MNT, image raster dont chaque celluleou pixel a pour valeur l’altitudecorrespondant à la zone géographique

Figure 1 : Histogramme radial : fréquences de direction d'ouverture.Orientation des versants de plus de 4 % mesurée sur 360° pour 280 sites.Valeurs cumulées par intervalles de 10°.

Figure 2 : Le calcul d’écart à l’indépendance consiste à calculer le nombre théorique de sites pour chacune des zonesd’exposition en fonction de sa superficie. Il s’agit par ce calcul de prendre en compte le biais engendré par l’importanceou non d’une orientation par rapport à une autre dans une région donnée.Soit, xr, l’effectif réel de sites pour une exposition, si, la superficie d’une exposition et st, la superficie totale de la zoned’étudeOn calcule xt, l’effectif théorique de sites pour chaque exposition : xt = (xr X si) / stPuis on calcule e, l’écart à l’indépendance pour chacune des catégories prédéfinies (une période et une exposition)par la différence entre xr, la valeur réelle et xt, la valeur théorique : e = xr - xt

Le tableau suivant synthétise le résultat sous forme graphique : plus l’écart est positif, plus il y a de sites que prévu,l’exposition est dite « attractive » ; inversement un écart négatif montre qu’il y a moins de sites qu’attendus, l’expositionest alors considérée comme « répulsive ».

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qu’elle représente). À partir d’un calculde voisinage entre chacune des cellulesou pixels composant le MNT, on produiten sortie une grille de visibilité (pourun ou plusieurs sites donnés) dont lescellules ont pour valeur un nombrecorrespondant au nombre de sitesayant une visibilité sur la surfacereprésentée par ces cellules. Par exemple,un pixel de valeur 2 signifie que deuxsites observent la portion de territoirereprésentée par ce pixel (cf. légende desfigures 3, 5 et 6). Par ailleurs, il estpossible de soustraire les grilles afind’obtenir par exemple une évolutionentre deux périodes.

Nous avons tout d’abord mené uneétude chronologique fine limitée dansl’espace à la région du haut Auxois(vallées de l’Oze, Ozerain et Armançon).Les cartes montrent que l’évolution nese fait pas vers une surveillance totaleet homogène, mais au contraire versune accentuation des déséquilibresentre zones non surveillées et zoneshyper surveillées (fig. 3). Les zones nonsurveillées correspondent d’une part auplateau calcaire sec et peu peupléautour de Saint-Seine-l’Abbaye, d’autrepart à la vallée de l’Ozerain. Cette vallée,très fermée, n’est accessible qu’au nord,par un défilé que surveille la citadelle

de Flavigny et son abbaye Saint-Pierre,abbaye qui était le principal seigneurde la vallée. La vallée de l’Ozerain estdonc en quelque sorte une valléerefuge, une vallée oubliée dans les luttesd’influence entre châteaux. Les zonesd’hyper surveillance correspondent soità des escarpements naturels, qui setrouvent automatiquement dans lechamp de vision de chaque nouvelédifice ; soit à des zones de passagesparticulièrement importantes (vallée del’Amançon au sud de Semur) ; soit à desstratégies de surveillances réciproques :on construit des châteaux pour surveilleret contrer d’autres châteaux et nonpour contrôler des pays et paysans sansdéfense.L’étude a ensuite porté sur les spécificitésde l’évolution de la stratégie de surveil-lance au sein de chaque type de sites.On peut tout d’abord émettre quelquesconstatations très simples sur l’altitudemoyenne d’implantation des sites (fig.4). Pour la période statistiquementsignificative (XIe-XVIe siècle), l’altitudemoyenne des nouveaux châteaux atendance à diminuer au cours des siècles.Ces chiffres reflètent en fait troisphénomènes distincts. Tout d’abord, ily a un déplacement des zones decastralisation : on fortifie davantagesur le haut plateau et dans l’Auxois auxXIe-XIIe s., et davantage dans la plainede la Saône aux XIVe-XVe s.Deuxièmement, les châteaux subissentla loi des rendements décroissants : lespremières forteresses ont occupé lessites les plus intéressants ; les châteauxplus tardifs se sont contentés de sitesplus médiocres. Enfin, cette évolutioncorrespond à un changement social etstratégique. Au début de la période, leschâteaux sont bâtis par des seigneursdont la principale préoccupation est dese faire voir. À la fin du Moyen Âge, leschâteaux sont ducaux et royaux. Ilsservent à contrôler des axes et desvilles ; ils sont donc bâtis au plus prèsde leur lieu d’activité, et par conséquentplus bas.Les maisons fortes, qui sont de petitschâteaux seigneuriaux, et dont lepouvoir banal ne dépasse pas l’étendued’un village, connaissent une évolution

Figure 3 : Cartes des surveillances potentielles aux XIIe,XIIIe, XIVe et XVe s.Sources géographiques : BD alti, ©IGN, PGC-MSH Dijon

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Figure 4 : Évolution de l’altitude, de l’exposition et de lapente du lieu de construction des sites fortifiés (554sites).

diamétralement opposée. Au XIIIe siècle,au moment de l’apparition massive desmaisons fortes, on les construit au plusprès du village, pour protéger etsurveiller les paysans et les revenusqu’ils génèrent. À la fin du Moyen Âge,le lien économique et social entre leseigneur et le village se distend. Lesnouveaux bâtisseurs, qui sont souventdes « nouveaux riches », ne sont plusissus d’un topo-lignage attaché à unvillage. Ils peuvent installer leurmaison forte plus loin du clocher. Ilschoisissent alors parfois des lieux dehauteur, par référence aux prestigieuxchâteaux du début de la période.La répartition des sites sur laBourgogne varie également en fonctiondes types considérés (fig. 5). La carte devisibilité des châteaux forts montre queces puissantes forteresses forment unréseau de surveillance dense autour desgrands axes de passage est-ouest(Auxois-Vallée de l’Ouche, fig. 6). Les« maisons fortes à fossés » focalisentleur surveillance sur la côte vinicole, où

certains points topographiquesatteignent une visibilité (théorique) de50 sites. Les « tours fortes », en revanche,sont plutôt bâties en fond de vallée, etmalgré leur grande hauteur et leursfenêtres de guet aménagées au dernierétage, elles ne voient guère plus loinque le fond de leur vallée. Les « formesprimitives de terre », c’est-à-dire lesmottes et les enceintes de terre,sont généralement des fortificationssommaires, souvent temporaires, édifiéesaux XIe et XIIe siècle. Leur répartitionest à peu près homogène sur l’ensembledu territoire de la Côte-d’Or, mais leurcapacité de surveillance est beaucoupplus développée dans la plaine, ce quiest normal pour des sites généralementconstitués par une surélévation artifi-cielle de terre. La grille de visibilité deséglises fortifiées présente le mêmefaciès dissymétrique, avec néanmoinsune large tache dans l’Auxois, due à lasituation exceptionnelle de la collégialede Thil (fig. 5).

Types de sites et stratégie de surveillance

On peut enfin pressentir que les différentstypes de sites n’avaient pas tous lamême ambition en matière de sur-veillance du territoire, ou de leurenvironnement immédiat. Cette questionnous a amené à comparer sur un mêmediagramme la surface totale surveilléepar site, le nombre de sites, et le rapportde l’un sur l’autre (fig. 7). Ce schéma estdélicat à interpréter, car la valeurportée en ordonnée, c’est-à-dire lasurface totale surveillée divisée par lenombre de sites de chaque type, necorrespond pas à la moyenne des zonessurveillées de chaque type. En effet, lavaleur de la zone totale surveillée netient pas compte des recoupements deszones de surveillance. Aussi, plus ungroupe est nombreux, plus le taux derecoupement est élevé, et plus lasurface surveillée par site est faible,avec une décroissance asymptotique.

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L’alignement des points sur un axedescendant est donc un effet induit pasla méthode de calcul, indépendant de lavaleur de surveillance de chaque type.Le diagramme de la stratégie desurveillance par types permet néanmoinsquelques constatations intéressantes, voiresurprenantes. À gauche du diagramme, lesgroupes des formes primitives de terre,des églises fortifiées et des tours fortesont un nombre d’individus assezsimilaire, ce qui autorise les comparaisons.Ces trois groupes ont également encommun d’être fortifiés par surélévation :surélévation de terre pour la motte,élévation architecturale pour la tour,

surélévation de la nef et souvent duclocher pour les églises fortes. Or, cettevolonté d’ascension n’induit pas toujoursune plus grande visibilité. Les toursfortes, bâties dans une perspective decontrôle de l’espace proche, jouissentd’une très faible aire de surveillance.Les églises fortifiées, dont l’emplacementne peut avoir été choisi pour ses qualitésde surveillance, se trouvent finalementassez bien placées, comme si on avaitfortifié les églises les mieux placéespour la surveillance, ou comme si, dèsleur fondation, les églises avaient étébâties dans des endroits particulièrementvisibles, ce qui serait une hypothèse

tout à fait intéressante. Enfin, les motteset les enceintes, qui occupent rarementdes sites de sommets, jouissent généra-lement d’un bon indice de surveillance,qui évoque un véritable maillage optiquedu territoire. Or, aux XIe et XIIe siècle, lapuissance publique est au plus bas, etces formes primitives de terre sont parexcellence des fortifications spontanées,qui échappent à un quelconqueprogramme d’ensemble. L’importantevisibilité des mottes castrales semblemontrer que celles-ci répondaientplutôt à un besoin stratégique desurveillance de l’horizon qu’au simplecontrôle du proche environnement.Les maisons fortes, plus nombreusesque les châteaux, surveillent une airebeaucoup plus réduite que ces derniers.En effet, les maisons fortes occupentrarement des promontoires et des sitesde surveillance spécifiques. Le groupedes châteaux forts est donc, logiquement,celui qui cumule la plus importantesuperficie surveillée. Parmi ces châteaux,les forteresses qui possèdent un droit deguet semblent avoir de moins bonnesqualités de surveillance que l’ensembledes sites. Mais ce résultat paradoxal esten fait un effet de sources : le devoir deguet apparaît souvent dans les archiveslors des procès, quand il est contesté,notamment quand les paysans refusentd’acquitter ce devoir. Or, ce droit deguet était sans doute d’autant pluscontesté qu’il était inefficace, mais il étaitrégulièrement — et donc discrètement —exécuté dans les grandes forteressesducales qui assuraient une certainesécurité aux populations rurales.

Ainsi, la démarche scientifiqueconfirme donc l’observation empirique :les châteaux sont, sinon bâtis sur desmontagnes, du moins installés sur unsite qui voit et est vu du plus grandnombre. La maison forte, qui a unimpact juridique local, ne voit que sonvillage. Chacun surveille ce qu’ilgouverne ; à moins que chacun gouvernece qu’il surveille ? ■

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Figure 5 : Cartes des surveillances potentielles des maisons fortes à plate-forme (174 sites),des tours fortes (68 sites), des formes primitives de terre (50 sites) et des églises fortifiées (50 sites).Sources géographiques : BD alti, ©IGN, PGC-MSH Dijon

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Notes

1 Article complet : Hervé MOUILLEBOUCHE, Laure SALIGNY, « Topographie et habitats fortifiés en Bourgogne du nord : implantation, orientation et surveillance ». À paraître dans : Le château, autour et alentours (XIVe-XVIe

siècles) Paysage, parc, jardin, domaine. Sous la direction de Jean-Marie Cauchies et Jacqueline Guisset.Turnhout,Brépols, 2008.

2 H. MOUILLEBOUCHE, Les maisons fortes en Bourgogne du nord, du XIIIe au XVIe s., Dijon, Editions Universitaires de Dijon, 2002.

3 Le livre des biens et des prouffiz qui peuvent advenir de cultiver les terres, lequel fut compilé par maistre Pierre de Crescente, de la cité de Boulongne, et translaté de latin en français, l’an de grace 1413, par frere Nicole, de l’ordre des freres precheurs du couvent de Dijon. Bibliothèque municipale de Dijon, ms 453 ; microfilm 153.

Figure 6 : Carte des surveillances potentielles deschâteaux (120 sites)Sources géographiques : BD alti, ©IGN, PGC-MSH Dijon

Figure 7 : Stratégie de surveillance par type de site. (Abscisse : nombre de sites ; diamètre proportionnel à lasuperficie totale surveillée, indiquée au centre en km2 ; ordonnée : aire surveillée par type de site divisée par lenombre de sites)

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