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ATSAQ septembre 2010 1Complice au cœur du bien-être animal
www.atsaq.org
Le cri du coeur des CAACQL’adoption c’est l’option
Recherche pharmaceutiqueCruauté ou nécessité
ÉditionAUTOMNE
Vol.2Numéro 3
Magazine de l’ATSAQSeptembre 2010
Bien dans leur peau.
Les puces peuvent être bien irritantes – à la fois pour les chiens et pour les chats. Mais elles n’ont pas à l’être. advantage® fournit un traitement et une maîtrise rapides et effi caces de l’infestation en tuant les puces adultes au contact et interrompant le cycle de vie avant qu’elles ne pondent leurs œufs. En se logeant dans la couche lipidique de la peau, advantage® agit sans que les puces aient à piquer la peau et il continue d’agir même lorsque l’animal est mouillé. Vous pouvez recommander advantage® avec confi ance, en sachant que son innocuité et son effi cacité sont éprouvées. C’est garanti.
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Merci de contribuer à notre vie associative
4 septembre 2010 ATSAQ
Ouf! Quel été! Belle température et gros
projets ont été à l’ordre du jour!Ce fut un été chargé, mais oh combien positif et
enrichissant. Même si plusieurs sont en vacances,
votre équipe en a profité pour cueillir chaque occa-
sion et ainsi faire avancer des dossiers d’importance
qui auront une répercussion directe sur la reconnais-
sance de notre profession. Par exemple, au congrès de
l’ACMV qui s’est tenu à Calgary, AB., des rencontres
de partenaires financiers, de partenaires associatifs
et de nouveaux liens se sont créés. Mon réseau social
dans ce milieu est très important, surtout très fragile,
donc je dois m’assurer de toujours consolider les bases
avec les habitués et d’impressionner les potentiels!
Pour ce qui est de notre implication dans le groupe de
travail sur le bien-être animal du MAPAQ, un projet
est en discussion et les TSA pourraient bien être plus
vus dans les prochains mois!
Un défi en 2010 était le changement au niveau de
l’ENTSA. Son informatisation et les changements qui
en découlent se passèrent bien et la première cohorte
de cette nouvelle ère s’en tire avec tous les honneurs :
100% de réussite! La moyenne nationale est de 70%!
Les TSA au Québec, you rock!
Septembre marque le renouvellement pour le
programme d’assurances collectives et nous sommes
heureux d’annoncer que les taux ne seront pas indexés
et resteront les mêmes pour 2011.
Et bien sûr, c’est la rentrée pour quelques 900
étudiants à travers les 7 cégeps qui offrent le cours de
Techniques de santé animale. Notre tournée débuta
le 30 août au Collège de Sherbrooke et se poursuivra
jusqu’à la fin novembre. J’aime beaucoup ce moment
de l’année, car rencontrer les nouveaux étudiants et
leur communiquer la passion de notre métier et de tout
le milieu de la santé animale, c’est très stimulant et
ça me booste pour l’hiver à affronter! C’est aussi une
occasion pour nous de présenter les outils profession-
nels de la Boutique ATSAQ, tels que les stéthoscopes
et les pochettes d’instruments. Ceci dit, le site Internet
dévoilera enfin sa nouvelle image et ses nouvelles
fonctionnalités dans les jours qui viennent. Dites-nous
ce que vous en pensez…
N’oubliez pas de consulter régulièrement votre site
Internet www.atsaq.org, plusieurs nouveautés y
sont ajoutées régulièrement, dont les documents de
formation continue des colloques qui y sont dis-
ponibles dans la section « Membre »! Vous voulez plus
d’informations sur les actes délégués aux TSA? Toutes
les réponses s’y trouvent… À la recherche d’un em-
ploi, consultez-y la banque, qui est différente de celle
affichée dans le journal.
Finalement, je suis toujours à la recherche de TSA
ayant des talents en « lettres », à titre de traducteur
ou de recherchiste d’articles. Compensation en crédits
de formation continue pour les certifiés, pensez-y,
c’est simple! Vous avez des idées de sujets… je suis
toute ouïe!
Vous voulez recevoir le journal en version élec-
tronique, écrivez-moi au [email protected]. Il est aussi
disponible dans la section « Membre » du site web.
Notre bureau est ouvert du mardi au jeudi, de 10h00 à
15h00, sur rendez-vous.
Elisabeth Lebeau
Photo: Stéphane Raym
ond
Nouvelles de votre directrice générale
ATSAQ septembre 2010 5
Articles Septembre 2010 ATSAQ
Recherche pharmaceutique, 10 cruauté ou nécessité Sandra Guérin, TSA certifiée et technicienne en laboratoire pharmaceutique
La dysplasie de hanche chez le chien 12Partie 1 Par Marilyn Paré et Caroline Jeannotte, TSA Certifiées
Communiqué : 24Au Québec, au cours de la dernière année, environ 45 000 enfants ont été victimes de morsures de chiens
Le traitement à l’iode radioactif 26 Suzie Estrela, TSA en dermatologie
Fiche de gestion de l’obésité canine 29
Le cri du cœur des CAACQ 30 Audrey Roy, TSA certifiée
RAIZO : Bulletin zoosanitaire 34
Conseil d’administration 2010
Président Danny Ménard
Directrice GénéraleÉlisabeth Lebeau
Vice PrésidentPoste Vacant
SecrétairePoste Vacant
TrésorierPoste Vacant
Gestionnaires par intérimSonia Thibodeau
Marjolaine PerraultCaroline Bouchard
Myriam ShoiryAlain Noël
ACTTSA / CAAHTTEsa Diano
Danny Ménard
ENTSA / VTNEÉlisabeth Lebeau
CongrèsAlain Noël
JournalÉlisabeth Lebeau
Tania Pando-CaronAudrey Roy
Édition et RévisionÉlisabeth Lebeau
TraductionIsabelle Carrière
InfographieAnnie Brunet
ImpressionImprimés MF Inc.
A.T.S.A.Q.2300. 54e Avenue, Suite 240
Montréal (Lachine), Qc.H8T 3R2
Téléphone / Télécopieur: 514.324.5202Sans frais: 1.800.463.8555 poste 293
Courriel : [email protected] Internet : www.atsaq.org
Prochain numéro : Décembre 2010Date limite pour le matériel : 10 novembre 2010
Vie de TSA est un magazine trimestriel
Les opinions exprimées dans ce magazine ne reflètent pas nécessairement l’opinion des membres du conseil
d’administration ni des membres de l’association provinciale.
Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Envoi par poste -publications
Convention #40743004
Source: iStockPhoto
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b)c)
6 septembre 2010 ATSAQ
Autres Septembre 2010 ATSAQ
Nouvelles de votre directrice génerale 4
Mot du Président 7
Calendrier des activités 8
Nouvelles animales 9
Banque d’emplois 46
Formation ContinueLe comportement félin…
au bout des griffes (partie 3) 14Tania Pando-Caron, TSA certifiée
Évènements de Formation Continue 38
Questionnaires de Formation Continue 39
Réponses Questionnaires 41Formation Continue
8 12 29 10
ATSAQ septembre 2010 7
Mot du PrésidentDepuis le gala des prix reconnaissance de l’ATSAQ, qui a eu lieu dans le cadre du congrès de l’AMVQ en avril derni-er… j’ai les souliers qui fument !En avril : Rencontre bien remplie avec notre C.A.,
GALA, Post mortem avec l’équipe du Gala afin de
développer et d’améliorer la prochaine édition, travail
et préparation du journal de juin, renouvellement
de l’adhésion à l’ATSAQ en mai et travail à fond de
train sur un projet d’envergure ainsi qu’un appel
conférence avec l’équipe de l’association canadienne
des TSA.
En mai : Journée de conférence à Pointe-Claire
organisée par les CAACQ sur la problématique des
combats de chiens. Rencontre du groupe de travail
sur le bien-être des animaux de compagnie (commis-
sion d’étude et de discussion formée par le MAPAQ).
En juin : Tournoi de golf au profit d’ANIMA-
Québec, rencontre et visite du Centre de recherche
Hari de Hagen (perroquets) et travail sur le
développement du nouveau site Internet de
l’ACTTSA (Association canadienne des TSA).
En juillet : Congrès de l’ACMV (Association
canadienne des médecins vétérinaires) à Calgary,
rencontre « presidential meeting » entre l’ACVM et
l’ACTTSA, visite de la faculté de médecine vétérinaire
de l’Université de Calgary, élection de Danny au
poste de vice-président de l’ACTTSA.
Vacances…. ….. …. de retour en forme…
En août : Rencontre avec le C.E. de l’AMVQ
(Association des médecins vétérinaires du Québec),
rencontre pour le développement de plusieurs projets
de livres en traduction, Expo-Zoo PIJAC (salon de
l’industrie du commerce animal du Québec). Aussi,
nous avons débuté la tournée des collèges du Québec
(à Sherbrooke…les chanceux !). Voilà ce à quoi ont
ressemblé mes derniers mois !
L’agenda est bien rempli pour les prochaines
semaines! À venir prochainement : Rencontre de
l’équipe des enseignants (professeurs et responsables
des départements des collèges qui enseignent le
cours de TSA au Québec et deux d’Ontario), rencon-
tre de notre C.A., colloque de l’ATSAQ : Techniques
d’analyses de laboratoire, Hôtel Alt à Québec (en
collaboration avec IDEXX), tournoi de golf au profit
de la Fondation du Centre DMV. En octobre : congrès
AMVPQ (Association des médecins vétérinaires
praticiens du Québec), SNAC (Salon national des
animaux de compagnie). En novembre : congrès
OMVQ (Ordre des médecins vétérinaires du Québec),
et au travers tout ça, la tournée des collèges se
poursuit, près de 900 élèves seront rencontrés.
De belles choses en perspective : Il y a un nombre
impressionnant de projets et de défis qui attendent
l’ATSAQ et je souhaite de tout cœur que vous en serez
témoin et heureux. Notre profession gagne en noto-
riété, en reconnaissance et en crédibilité. Faites votre
part (adhésion, implication, participation), on s’occupe
du reste !
Je vous souhaite un bon retour…de vacance ou
autre. N’oubliez pas de visiter régulièrement votre site
Internet www.atsaq.org, de télécharger le calendrier
d’activités de l’ATSAQ et de l’intégrer à votre agenda.
Encouragez vos collègues à se joindre à la
troisième plus importante association de TSA du
Canada!
Merci de votre soutien !
Merci aux bénévoles et aux membres du conseil
d’administration pour leur implication constante.
Danny Ménard
Photo: Stéphane Raym
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Mot
du
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8 septembre 2010 ATSAQ8 Septembre 2010 ATSAQ
Calendrier des activités ATSAQ 2010-2011
12 septembre Colloque ATSAQ-AMVQ (Qc.) « Techniques de laboratoire »
15 Septembre Bénévole au Tournoi golf Fondation DMV
3 au 9 octobre Semaine nationale de la vie animale
10 au 16 octobre Semaine nationale des TSA
Octobre Parution TechLife Magazine
Novembre Présence au Congrès OMVQ
21 novembre Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval)
Décembre Parution Journal Vie de TSA
Janvier 2011 Parution TechLife Magazine
Février 2011 Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval)
Mars 2011 Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval)
Avril 2011 3e Gala des Prix Reconnaissance
Mai 2011 Renouvellement annuel
ATSAQ septembre 2010 9
Autres cas connus de SARM ST398 chez les chiens(CRésumé de l’article Witte W, Strommenger B,
Stanek C, Cuny C. Methicillin-resistant Staphylococcus
aureus ST398 in humans and animals, Central Europe.
Emerg Infect Dis. 2007 Feb;13(2):255-8
Le seul autre cas connu d’un chien ayant dével-
oppé des signes cliniques suite à l’infection par le
SARM ST398 a été rapporté en Allemagne. Le chien
avait développé une pyodermite et la découverte
du SARM ST398 montrant les mêmes caractéris-
tiques (spa t034) sur la plaie de l’animal que dans les
échantillons nasaux prélevés chez le personnel d’une
clinique vétérinaire où le chien avait été soigné semble
démontrer une transmission inter-espèce.
Résumé de l’article Nienhoff U, Kadlec K, Chaberny
IF, Verspohl J, Gerlach GF, Schwarz S, Simon D,Nolte
I. Transmission of methicillin-resistant Staphylococcus
aureus strains between humans and dogs: two case re-
ports. J Antimicrob Chemother. 2009 Sep; 64(3):660-2.
Un autre cas de chien colonisé par un SARM
ST398 a été rapporté en Allemagne. Son propriétaire
travaillait avec des porcs. Suite à une étude ayant lieu
au Small Animal Clinic of the University of Veteri-
nary Medicine Hannover où, entre septembre 2007 et
janvier 2008, 803 chiens et 117 chats ont été échantil-
lonnés avant leur entrée à la clinique afin de tester la
présence de SARM, un chien a été découvert positif.
Une enquête, ainsi que des tests, ont permis de con-
clure que la source de la colonisation était probable-
ment son maître, un vétérinaire qui visitait des fermes
de porcs 4 à 5 jours par semaine et avait aussi accès à
des fermes positives au ST398. Par contre, le chien n’a
pas développé de signes cliniques suite à l’infection.
Nouvelles Animales
Nou
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Le SARM ST398 identifié dans un épisode respiratoire en chenilRésumé de l’article Floras A, Lawn K, Slavic D, Golding
GR, Mulvey MR, Weese JS. Sequence type 398
meticillin-resistant Staphylococcus aureus infec-
tion and colonisation in dogs. Vet Rec. 2010 Jun
26;166(26):826-7.
Trois chiots âgés de trois semaines sont décédés
lors d’un épisode d’infection respiratoire en Ontario
dans un chenil de boxers. Des écouvillonnages nasaux
et oropharyngiaux ont permis d’isoler Bordetella
bronchiseptica et un staphylocoque doré résistant à la
méticilline (SARM) ST398. Le chenil était constitué de
12 reproducteurs (10 femelles, dont deux gestantes qui
étaient près du terme et 2 mâles), 12 chiots de 2 portées
différentes. 4 chiens de compagnie adulte et 2 chats.
Suite au premier écouvillonnage trois semaines
après le décès des chiots, 12 des 30 animaux se sont
révélés colonisé par le SARM. (Les 2 chiennes gestan-
tes, 3 des 4 chiots de 6 semaines survivants de la por-
tée, 6 des 8 chiots âgés de 3 semaines de l’autre portée
et un des chiens de compagnie qui s’était retrouvé
dans la même cage qu’une des femelles gestante)
Au deuxième écouvillonnage, 2 semaines plus
tard, les 28 chiens testés à l’origine en plus d’un nou-
veau chien ainsi que les 2 nouvelles portées (une de 5
chiots et l’autre de 8) ont été testés, pour un total de
42 chiens. Une des chiennes colonisée avait dével-
oppé une mammite gangréneuse à SARM et l’un de ses
chiots une pyodermite à SARM. Le SARM a été isolé
chez 12 des 42 chiens testés, et seule la chienne ayant
développé la mammite a été retrouvée positive aux
deux écouvillonnages, suggérant que la colonisation au
SARM chez les chiens a tendance à être temporaire.
Ce type de SARM (ST398) est rarement retrouvé
chez des humains en Amérique du Nord, mais est
couramment retrouvé chez les porcs. Un des membres
de la famille propriétaire du chenil travaillait d’ailleurs
dans une exploitation porcine, ce qui pourrait expli-
quer l’origine du germe.
Depuis bien longtemps le domaine de la recherche biomédicale est sujet de contro-verse. Bien que ceux-ci aient un peu diminué, les stéréotypes du scientifique infligeant douleurs et détresse à de pauvres chimpanzés restent. Bien au contraire, les choses ont énormément changé, et les techniciens en santé animale ainsi que les vétérinaires pren-nent maintenant une place primordiale dans la recherche. En soit, près du tiers des em-ployés de laboratoires de recherches précliniques (effectuant des tests sur les animaux pour connaître les effets adverses d’un produit) sont maintenant des TSA.
Pour vous mettre un peu à jour sur les idées précon-
çues que les gens du public peuvent avoir au sujet de
la recherche, j’ai mené un court sondage d’opinion
auprès d’une centaine de personnes, certaines n’ayant
aucun lien avec les animaux (policier, chauffeur de
taxi, secrétaire, mère au foyer…) et auprès d’autres
étant intimement liés à eux (TSA, vétérinaire, employé
de laboratoire pharmaceutique…). Les réponses
obtenues m’ont tout de même surprises, en voici le
résumé.
À mon grand étonnement, la plupart des gens inter-
rogés comprennent la nécessité des tests effectués
sur les animaux, et bien que bon nombre d’entre eux
préfèreraient qu’il y ait un autre moyen de procéder,
ils acceptent tout de même que l’on utilise des ani-
maux pour faire les tests. Certains par contre trouvent
qu’il s’agit de pure cruauté, que c’est inutile, puisque
nous avons déjà bien assez de connaissances sur la
physiologie. Un tiers seulement des gens interrogés
est fondamentalement contre la recherche, un autre
10 septembre 2010 ATSAQ
Recherche pharmaceutique, cruauté ou nécessitéPar Sandra Guérin, TSA et technicienne en laboratoire pharmaceutique depuis 2008.
tiers est en faveur de celle-ci et le reste n’a aucune
opinion réelle. La majorité des gens comprennent
la raison de ces mêmes tests. En effet, les raisons
évoquées lorsqu’on leur demande selon eux pourquoi
il existe de telles expérimentations, tournent autour de
l’importance de bien connaître les effets secondaires
d’un produit avant sa mise en marché, bien que cer-
tains jugent qu’il n’y a là qu’une question d’économie
de coûts.
J’ai demandé aux gens, quel type de personnes
ils imaginaient sont ceux qui mènent les tests, car il
s’agit là d’une part importante dans la polémique des
tests sur les animaux, et à cela, la moitié ont répondu
qu’il s’agissait probablement de scientifiques non pas
cruels, mais plutôt concentrés sur l’importance de
l’impact de leur médication sur la société. Lorsqu’on
leur demande par contre qui ils aimeraient voir pour
effectuer ces tests, ils répondent sans équivoque :
vétérinaires et amoureux des animaux, des gens
consciencieux et plus intéressés au bien-être des
vivants qu’à la mise en vente d’un nouveau produit.
Bonne nouvelle pour eux! Ayant fait un sondage
similaire auprès d’employés du domaine pharmaceu-
tique, je peux dire que pour la majorité d’entre eux, le
bien-être de l’animal est ce qu’il y a de plus important.
Que ce soit pour le vétérinaire et le TSA pour qui
l’animal a une place privilégiée, ou pour le scienti-
fique qui se dit que si l’animal souffre cela risque de
fausser les résultats tant espérés. Plusieurs considèrent
les animaux avec lesquels ils travaillent comme des
« héros qui se sacrifient pour le bien de l’humanité »
ou comme un élément essentiel de leur travail dont
il faut prendre le plus grand soin moral et physique.
Ainsi, certains vont prendre le temps de parler avec les
animaux, de les caresser ou même de les gâter. Bien
sûr, le fait d’apporter des soins rapides et efficaces
est tout aussi important pour eux que d’améliorer les
techniques de travail.
Une des questions de mon sondage soulève une
tout autre controverse, car bien que tous aimeraient
qu’il n’y ait aucun animal qui doivent être sacrifiés
pour le bien de la science, personne ne voudrait voir
ces mêmes médicaments être testés sur des humains
malades n’ayant plus d’autre espoir. Je leur ai donc
demandé ce qu’ils pensaient de tester les médicaments
sur des criminels... Les réponses sont variées, certains
trouvent cela aussi inhumain et d’autres trouvent
que ce pourrait être un bon moyen de dissuasion à la
criminalité.
À cela, peu importe l’opinion de chacun, nous
sommes encore loin des avancés scientifiques qui nous
permettront de créer un médicament dont nous serons
si certain de ses effets que nous pourrons le vendre
sans avoir à passer par les études précliniques. En
attendant ce jour, les TSA et les vétérinaires prendront
toujours une place première dans le cycle de produc-
tion des médicaments.
ATSAQ septembre 2010 11
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12 septembre 2010 ATSAQ
De nos jours, il est de plus en plus fréquent d’annoncer à un client que son chien est atteint de dysplasie coxo-fémorale. Il est important de savoir que la dysplasie de la hanche est une maladie très répandue, surtout chez les chiens de moyennes et de grandes races. Même si les éleveurs essaient d’avoir des lignées de chiens exempts de dysplasie, nous savons que cette maladie du développement est héréditaire. Plusieurs facteurs tels que l’alimentation, l’ajout de suppléments et l’exercice peuvent interagir et être responsables de la sévérité ou du moment d’apparition des signes cliniques de la dysplasie coxo-fémorale. Dans cet article, vous trouverez une description de la dysplasie coxo-fémorale et des différentes alternatives thérapeutiques.
La dysplasie de hanche chez le chien - Partie 1
La dysplasie de la hanche chez les jeunes chiens est
une anomalie que l’on rencontre très fréquemment,
mais savez-vous exactement en quoi consiste la
dysplasie et ce que l’on peut faire pour aider à don-
ner une bonne qualité de vie à un animal atteint de
cette pathologie ? La dysplasie coxo-fémorale est une
pathologie héréditaire multigénique. Elle est initiée
par une hyperlaxité de la hanche qui provoque une
subluxation plus ou moins sévère de une ou des deux
têtes fémorales. Cette hyperlaxité provient générale-
ment de la capsule articulaire, du ligament ainsi que
des tissus mous qui entourent la hanche. Nous croyons
que cette laxité se développe secondairement à un
problème de conformation. Cette hyperlaxité entraîne
par la suite des changements articulaires. En effet, le
chien naît avec une hanche saine et c’est au cours de
sa croissance que survient la dysplasie d’une ou de ses
2 hanches.
Même si la dysplasie de la hanche est souvent diag-
nostiquée chez les jeunes chiens, il est important de
savoir qu’il n’y a aucun signe clinique caractéristique
de la dysplasie. Par contre, les jeunes chiens sont sou-
vent des petites boules d’énergie et si on est vraiment
attentif, certains signes peuvent nous mettre la puce à
l’oreille. Par exemple : une diminution de la tolérance
ou une réticence à l’exercice, une boiterie d’un ou des
deux membres pelviens, une course en saut de lapin
(propulsion simultanée des membres pelviens) ou tout
simplement un chiot qui a une démarche chaloupée
(qui remue les fesses d’un côté comme de l’autre). Ces
signes peuvent être des indices d’une dysplasie coxo-
fémorale et motiver une consultation chez un vétéri-
naire. Certains chiens peuvent être asymptomatiques
lors des phases précoces de la maladie ou lorsqu’ils
sont atteints de façon minimale. C’est pourquoi il est
conseillé de prendre une radiographie (VD de bassin)
lors de la stérilisation des jeunes chiens. Plus le diag-
nostic est posé jeune, plus il y aura d’alternatives pos-
sibles de traitement et meilleurs seront les résultats.
Le traitement médical consiste en un contrôle du poids
(mince) et de l’activité (durée et type), et l’usage de
produits chondroprotecteurs (glucosamine/chondroï-
tine ou injections de Cartrophen®), de nourriture riche
en acides gras oméga-3 et d’AINS au besoin. Le
traitement médical va souvent être recommandé
chez les chiens plus vieux ou qui ne sont plus
vraiment actifs. Ce traitement peut être recommandé
chez un jeune chien qui démontre des changements
radiographiques légers et qui est asymptomatique
(parfois lorsque les clients pensent à ce qu’ils veulent
faire pour leur chien). Le traitement médical ne donne
aucune garantie. Il peut permettre de redonner du
confort à des chiens dysplasiques mais ne permet pas
d’arrêter la progression de l’arthrose.
Il existe aussi différents traitements chirurgicaux.
Une consultation avec un chirurgien est nécessaire
pour déterminer quelle option est la plus adaptée au
chien. Cette consultation sert tout d’abord à poser
ou confirmer le diagnostic de dysplasie et ensuite de
discuter des alternatives possibles, dépendamment
de la condition et des signes cliniques de l’animal.
C’est à ce moment que le chirurgien discute avec les
clients des choix qui s’offrent à eux, des différentes
techniques chirurgicales, des soins post-opératoires,
Par Marilyn Paré et Caroline Jeannotte, TSA Certifiées travaillant au département de chirurgie du Centre vétérinaire DMV
1. VD bassin normal
2. VD bassin souffrant de dysplasie
3. Incidence VD Grenouille
4. Incidence DAR
ATSAQ septembre 2010 13
des prix et des complications possibles. Le chirurgien
prend également le temps de bien répondre aux ques-
tions des clients. Chez un jeune chien en croissance,
une bonne évaluation des hanches sous anesthésie
générale ou forte sédation est souvent nécessaire. On
vérifie alors plus précisément la laxité des hanches,
l’intégrité de la cavité acétabulaire, on mesure les
angles de subluxation et de réduction des hanches et
on vérifie s’il n’y a pas déjà de l’arthrose afin d’obtenir
le plus d’informations objectives.
Lors de l’évaluation sous anesthésie générale (ou
sédation profonde), il faut prendre plusieurs clichés
radiographiques. Lors de la vue ventro-dorsal (VD) du
bassin (figures 1 et 2), il est important que ce dernier
soit le plus droit et le plus symétrique possible, que
les membres soient étirés au maximum et parallèles
entre eux et avec la colonne, et que les rotules soient
bien centrées dans les trochlées fémorales et pointent
vers le plafond. Cette vue permet de voir où la tête du
fémur est placée dans l’acétabule ainsi que la sévérité
des lésions d’arthrose et de remodelage osseux au
niveau coxo-fémoral. Une vue en grenouille (figure 3)
nous permet de vérifier le comblement acétabulaire,
un signe de remodelage. Enfin, la vue D.A.R (dorsal
acetabular rim ou vue du rebord acétabulaire dorsale)
(figure 4) consiste à évaluer le rebord acétabulaire afin
de s’assurer qu’il n’est pas usé. Les angles de sub-
luxation et de réduction sont ensuite calculés à l’aide
d’un goniomètre. Pour ce faire, le chien est placé sur
le dos, le thorax, la colonne et le bassin bien droits.
Le vétérinaire place les 2 genoux collés ensemble, il
applique une pression sur les fémurs et tranquille-
ment il ouvre les membres jusqu’à ce que les têtes des
fémurs rentrent dans les acétabulums. Une mesure
d’angle est alors prise pour chaque hanche. Ces angles
nous permettent de vérifier à quel point les hanches
sont laxent et ainsi savoir s’ils sont trop lâches pour
procéder à une chirurgie préventive.
Dans la prochaine édition, les différents traitements
seront abordés.
Nous voulons remercier Dr Dupuis, Dr Planté ainsi
que Dre Madore de nous avoir autorisé à utiliser leurs
radiographies.
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14 septembre 2010 ATSAQ
Tout être vivant doit un jour ou l’autre retourner à la terre. Malheureusement, même si nous voudrions que ce soit autrement, nos compagnons doivent également quitter ce monde. Il est donc de notre ressort, à nous technicien, de bien informer nos clients des soins à donner afin d’augmenter la longévité de leurs amours à quatre pattes.
Formation ContinueLe comportement félin… au bout des griffes – Partie 3 : Les maladies
Tania Pando-Caron, TSA certifiée travaillant à la Clinique vétérinaire féline de Ste-Foy
De plus, nous pouvons également éduquer les gens
afin qu’ils reconnaissent plus facilement les signes
annonciateurs du début d’une pathologie. Même si
les clients disent bien connaître leur animal, ceux-ci
doivent être conscients que dans la nature, la proie
ne laisse transparaître aucune faiblesse. Même s’il est
un prédateur, le chat est également une proie dans le
monde animalier, il n’aura donc pas tendance à mon-
trer sa vulnérabilité. Il pourrait donc être difficile pour
le propriétaire, dans certains cas, de faire la différence
entre un animal en bonne santé et un animal
présentant un état pathologique. Dans cette dernière
partie, nous survolerons certaines maladies qui peu-
vent être rencontrées durant la vie de minou. Nous
verrons les signes cliniques, ce que le client doit faire
et les traitements possibles pour certains.
Il est important de porter attention à … Lorsqu’un client nous contacte afin d’avoir des ren-
seignements ou simplement pour prendre un rendez-
vous avec son chat car celui-ci semble plus amorphe,
il est très important de demander si l’animal a eu un
changement de comportement quelconque. Que ce
soit au niveau de ses habitudes alimentaires, de la
fréquence de miction ou de défécation, des périodes
de toilettage (↑ ou ↑ de la fréquence), etc. Comme
mentionné dans le numéro précédent, le chat déteste
en tout point le changement. Il est très routinier ! En
temps normal, un moindre changement est un bon
indice qu’il y a quelque chose qui dérange minet. Que
ce soit au niveau pathologique ou comportemental.
C’est donc à nous, technicien, que revient la tâche
d’informer le client, mais surtout de déterminer le
niveau d’urgence.
Symptômes visibles lors de maladiesEn tant que technicien, nous sommes souvent à la
première ligne lors d’appel ou de contact avec le client.
Il n’est pas toujours évident pour un propriétaire de
bien déterminer les changements qui arrivent chez leur
animal de compagnie. On nous demande régulièrement
ATSAQ septembre 2010 15
d’énoncer les symptômes possibles lors de pathologie
ou simplement de déterminer l’urgence médicale selon
les symptômes (qui dans beaucoup de cas, nous sont
faussement transmis) décrits par le client au télé-
phone. Le client énervé omet de nous transmettre de
l’information, aura tendance à grossir le problème (à
cause de l’état de panique), ou simplement à minimiser
le problème. Il faut donc insister en posant des ques-
tions précises afin d’avoir une vue d’ensemble des plus
réaliste.
À mon avis, nous devrions en premier lieu essayer
de calmer et rassurer un client qui semble anxieux
ou très énervé. Un client calme et en confiance sera
beaucoup plus en mesure d’être véridique dans ses
informations. Un propriétaire consciencieux, connaîtra
les habitudes de son compagnon et sera en mesure de
répondre à nos questions.
Appétit :
Il est important de vérifier si l’animal s’alimente de
façon adéquate. Une augmentation (polyphagie), une
diminution ou simplement un arrêt complet (anorexie)
de l’appétit est dans la majeure partie des cas un bon
indice d’une maladie ou d’un trouble. Essayez de dé-
terminer si les troubles d’alimentation correspondent
à un changement particulier dans l’environnement
(changement de nourriture, stress, nouvel arrivant,
etc). Si le changement d’alimentation est la cause,
la stratégie de « plan » sera différente d’une cause
inexpliquée.
Poids :
Qu’il y ait augmentation ou diminution du poids, dans
les deux cas, nous devons être vigilants. Nous savons
tous qu’un excès de poids prédisposera l’animal à
certaines maladies telles que l’ostéoarthrose, diabète
et bien plus. Il en est de même pour un chat qui perd
du poids rapidement, accompagné ou non d’une
perte/augmentation de l’appétit. Gardez en tête qu’un
changement de poids non planifié (tel qu’un plan
d’amaigrissement) peut être un indice révélateur d’une
condition pathologique chez l’animal.
Soif
La polydipsie est dans la majeure partie des cas un
signe clinique important à considérer. Un tel com-
portement cache souvent une pathologie. En période
de canicule, il est tout à fait plausible qu’un animal
augmente sa consommation d’eau. Si un client trouve
que minet boit peu, essayez de voir si celui-ci mange
de la nourriture en conserve. Un chat qui en mangera
aura tendance à diminuer la quantité d’eau ingérée par
jour. À nous de jugez si c’est normal ou anormal.
Léthargie :
Un chat normal passera une bonne partie de la journée
à dormir ou se reposer. La plupart des chats seront
actifs au crépuscule ou à l’aube. Toutefois, un chat
malade aura tendance à dormir excessivement. Si votre
client vous indique que minet a tendance à être très
actif en temps normal, et que depuis quelques temps il
dort beaucoup et semble au ralenti, recommandez une
consultation.
Raideur / Boiterie :
La démarche d’un chat se caractérise principalement
par la grâce et la fluidité de ses mouvements. Que
le chat soit âgé ou non, il faut garder en tête qu’un
changement au niveau de la démarche est à prendre
au sérieux. Lorsque l’animal est atteint de raideur au
lever, d’ataxie, de boiterie, gonflement des membres
ou au niveau des articulations, celui-ci aura besoin de
soins et d’une évaluation. Sachez que tout chat de 15
ans et plus sera atteint de problèmes ostéoarthritiques,
mais qu’un chat de quelques années peut également
en être atteint. Il est important que cette condition
soit évaluée par un vétérinaire assez rapidement. Un
problème arthritique non traité peut occasionner une
perte du bien-être de l’animal et amener d’autres
troubles à long terme.
Apparence :
Les chats passent une bonne partie de leur temps
à entretenir leur fourrure épaisse et brillante. Un
moindre changement de l’apparence du pelage peut
nous indiquer qu’il y a un problème de santé chez
l’animal. Un chat qui cessera son toilettage, qui perdra
de façon excessive et momentanément ses poils, ou
simplement qui laisse son pelage s’emmêler peut être
le résultat d’un affaiblissement de l’animal, de douleur
buccale ou arthritique ou de maladies graves touchant
les organes internes tels que le foie ou les reins. Il en
est de même pour un chat qui se lèche excessivement,
qui aura du prurit, de l’érythème, ou simplement une
apparence squameuse ou croûteuse. Conscientisez vos
clients à garder un œil averti sur l’apparence physique
et générale de minet.
Comme vous pouvez le constater, il y a plusieurs
points à couvrir lorsqu’un client nous demande con-
seils sur l’état de santé de « Gros Minet ». N’hésitez
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1. Nous savons tous qu’un excès de poids prédisposera l’animal à certaines maladies telles que l’ostéoarthrose, diabète et bien plus.
2. En période de canicule, il est tout à fait plausible qu’un animal augmente sa consommation d’eau.
16 septembre 2010 ATSAQ
pas à poser plusieurs questions au sujet des habitudes
de « Gros Minet ». Celles-ci nous permettront de
mieux définir l’importance du rendez-vous. Toutefois,
il serait approprié que le client consulte si son animal
a un ou plusieurs des différents symptômes tels que
vomissement, diarrhée, perte sanguine, suppuration,
toux, éternuements fréquents accompagnés de sécré-
tions purulentes, trouble respiratoire, tremblements
ou de perte d’équilibre.
Appareil respiratoireEn tant que technicien, nous recevons régulièrement
des appels de clients dont leur chat présente des signes
cliniques tels que de la toux, de la difficulté à respirer,
des râlements, etc. Comme ces symptômes peuvent être
la cause de diverses pathologies, il n’est pas toujours
évident de déterminer l’urgence. Chose certaine, un
animal en détresse respiratoire devrait toujours recevoir
des soins rapidement.
Polypes nasopharyngiensLes polypes nasopharyngiens sont de petites excrois-
sances constituées de tissu inflammatoire en partance
de la trompe d’Eustache. On peut également les
retrouver au niveau de l’oreille moyenne jusqu’au
conduit auditif externe tout en traversant la mem-
brane tympanique. Ce sont surtout les jeunes chats
qui sont atteints de cette pathologie. Malheureuse-
ment, l’origine est inconnue. Les polypes situés au
niveau du nasopharynx provoqueront une respiration
bruyante ressemblant à un ronflement accompagné
de dyspnée lors de l’inspiration. On peut également y
retrouver des écoulements nasaux abondants séreux
ou mucopurulents. Pour ce qui est des polypes de
l’oreille moyenne, ils répondront d’une détérioration
vestibulaire et du syndrome de Claude Bernard-
Horner (atteinte paralytique du système nerveux
sympathique). Si les polypes sont situés dans le
conduit auditif externe, ils causeront des otites récidi-
vantes. Une obstruction pharyngienne ou une tumeur
maligne nous permettront de faire un diagnostic
différentiel tandis que le diagnostic final reposera sur
l’analyse histopathologique des tissus prélevés lors de
la biopsie. Une radiographie des bulles tympaniques
sera également effectuée lorsqu’il y a suspections de
polype chez le chat. Le traitement sera généralement
curatif et consistera à faire l’exérèse du polype de
façon chirurgicale.
TouxLa toux n’est pas une maladie en soit, mais plutôt un
signe clinique d’une pathologie. Le volet sur la toux
sera donc court, mais on y trouvera des informations
importantes sur les divers types de toux (la toux sèche
et la toux grasse). Elle se définie comme un réflexe ou
un acte volontaire déclenché par les récepteurs des
voies aériennes afin d’expulser les matières présentes
dans les voies respiratoires et elle représente un excel-
lent mécanisme naturel de défense. Ces récepteurs
sont présents entre le larynx et les bronchioles. Il
existe deux principaux stimuli qui faciliteront la toux:
les modifications de l’air et celles des muqueuses
respiratoires. Déterminer le type de toux présent nous
donnera beaucoup d’informations afin de d’évaluer le
niveau d’atteinte de l’appareil respiratoire. Contraire-
ment aux chiens, une toux chez le chat est rarement
un signe de maladie cardiaque. Elle est beaucoup
plus associée aux troubles d’asthme félin. Voici donc
quelques tableaux qui résument bien les différents
types de bruits respiratoires ainsi que l’étiologie d’une
toux aiguë et d’une toux chronique/persistante :
Asthme félin
L’asthme félin est une pathologie sous-diagnostiquée.
Plusieurs chats souffrent de cette maladie, mais bon
nombre d’entre eux restent non-traités. L’asthme est
une obstruction réversible des voies respiratoires cau-
sée par une bronchoconstriction. L’asthme provoquera
également une hypertrophie des muscles lisses, une
augmentation de la production de mucus et une in-
flammation des bronches. Un chat atteint de bronchite
chronique pourra également présenter de l’asthme
félin. Avec le temps, l’humain a changé ses habitudes
de vie. Ce qui a permis d’augmenter les risques de
développer certaines pathologies respiratoires chez les
animaux de compagnie.
Certains produits comme la fumée de cigarette,
les aérosols, les litières, les plumes, et bien plus
peuvent provoquer une crise d’asthme. Également,
certaines infections bactériennes secondaires peuvent
exacerber les signes cliniques. Dans la plupart des
cas, les clients pourront observer des quintes de toux
sèche quelques jours avant l’apparition des épisodes
de dyspnée. Évidemment, minet ne sera pas au top
de sa forme. Il sera donc plus abattu que la normale.
L’animal aura de la difficulté à inspirer et fera des
efforts en fin d’expiration. Lors d’épisode de dys-
pnée, l’inspiration sera forcée et sifflante tandis que
l’expiration sera brève.
Un chat ayant une toux de plus de 5 minutes ou
fréquente dans une journée et qui dure depuis plus de
Dictionnaire pratique de théra-peutique - Chien, chat et NAC, 6e édition Robert Moraillon, Yves Legeay, Didier BoussarieISBN : 978-2-294-05608-6, 07/2007, 928 pages
Médecine clinique du chien et du chatMichael SchaerISBN : 978-2-294-04861-6, 05/2006, 576 pages
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3 jours devra possiblement recevoir une médication
et voir un vétérinaire. Voici quelques informations au
niveau de la respiration qui peuvent être importantes
afin de déterminer l’urgence du cas :
- Respiration normale : 20-30 respirations/minute
- Si > 30 respirations/minute, ça nous indique qu’il y a
inflammation
- Si > 40 respirations/minute, l’animal a besoin de
traitement immédiatement
- Si > 60 respirations/minute, l’animal est en détresse
respiratoire sévère
À la cytologie, nous pourrons observer la
présence d’éosinophiles en périphérie (toutefois leur
présence n’est pas spécifique à cette pathologie). Dans
les cas de lavage bronchique, nous retrouverons plutôt
de façon prédominante des neutrophiles. Dans 75%
des cas diagnostiqués, il y a une hyperéosinophilie
de l’ordre de 10%. Dans certains cas, la radiographie
thoracique nous permet de voir une augmentation de
l’opacification bronchique ou interstitielle. Une aug-
mentation de la radiotransparence sera le résultat d’air
emprisonné.
Il existe divers traitements. Par contre, il est
important d’éliminer le facteur prédisposant aux
crises d’asthmes. Des changements au niveau de
l’environnement de minet peuvent s’imposer. Le cli-
ent devra peut-être changer le type de substrat pour
la litière (aller vers une litière non-parfumée, moins
poussiéreuse, etc.), éviter de mettre l’animal en con-
tact avec les aérosols, la fumée de cigarettes ou tout
objet prédisposant. Si l’animal a un surplus de poids,
un programme d’amaigrissement devrait être envisagé
pour le bien de minou.
Pour ce qui est des traitements médicinaux,
dans la majeure partie des cas nous utiliserons une
corticothérapie et dans certains cas, un bronchodila-
tateur sera nécessaire. Le dexaméthasone et l’acétate
de méthyprednisolone sont souvent utilisés lors de
corticothérapie. Que ce soit en injectable ou per os. Le
Dépo-Médrol® (acétate de méthyprednisolone) est un
injectable à longue action. Il sera donc utilisé dans les
cas d’asthme chronique. Comme tout corticostéroïde,
il y a également des effets secondaires indésirables.
Idéalement, il faudrait faire un bilan sanguin annu-
ellement afin d’aller vérifier les paramètres rénaux
entre autre. L’animal pourra également recevoir des
bronchodilatateurs qui seront administrés grâce à
l’Aérokat® qui est une aéro-chambre qu’on position-
Tableau 1 – Exploration d’une toux
• Historique• Examen physique : auscultation, percussion• Radiographie• Bronchoscopie : lavage bronchoalvéolaire, cytologie bronchique, culture bactérienne• Bilan hématologique et biochimique• Analyse des gaz sanguins• Électrocardiogramme• Échographie• Échographie thoracique
Tableau 3 – Étiologie d’une toux aiguë
• Trachéobronchite infectieuse : maladies respiratoires chez le chat tel que rhinotrachéite, calicivirose…• Irritation des voies respiratoires par de la poussière, fumée• Bronchopneumonie infectieuse ou par aspiration• Pneumopathie allergique• Corps étranger dans la trachée ou bronches (par inhalation)• Oedème ou hémorragie pulmonaire• Traumatisme des voies respiratoires
Tableau 4 – Étiologie d’une toux persistante ou chronique
• Bronchite chronique ou bronchopneumonie• Pneumopathie allergique : asthme félin, bronchite allergique• Insuffisance cardiaque gauche : congestion/œdème pulmonaire, congestion de la bronche souche• Infection• Inhalation d’un corps étranger dans la trachée ou bronches• Néoplasie primaire ou métastases• Abcès, granulome pulmonaire• Compression des voies respiratoires• Collapsus trachéal
Tableau 2 – Types de bruits respiratoires
• Bruits respiratoires normaux : les bruits bronchiques (souffle) seront plus forts au niveau du larynx et de la tra-chée lors de l’expiration. Il y aura une baisse de l’intensité derrière la région hilaire (voie d’entrée ou de sortie des vaisseaux pulmonaires, des bronches, etc.) Les bruits vésiculaires seront plus forts à l’inspiration et ressembleront à des frémissements assourdis, graves et non musicaux.
• Bruits adventices : il y aura des crépitations (râles), des sifflements, frottement pleural et un poumon silen-cieux. Les crépitations seront discrètes, non musicales. Intermittentes, elles ressembleront entre autres à des claquements ou craquements. Les crépitations sont le résultat d’éclatement de bulles de sécrétions dans les voies respiratoires. Elles peuvent être rudes (râles humides) ou fines (bruits secs). Les sifflements ressembleront plutôt à des bruits musicaux continus ou des sifflements. Ils peuvent être sibilants (aigus) ou ronflants (graves) et seront le résultat du passage de l’air à travers une voie aérienne contractée. Le frottement pleural sera une association de bruits continus et discontinus résultant des plèvres enflammées qui frottent l’une sur l’autre. On dit poumon silencieux quand il y a une réduction ou absence complète de bruits pulmonaires. Le poumon silencieux peut être la cause d’un pneumothorax, épanchement pleural, respiration superficielle, obésité, etc. •Percussion thoracique : la percussion thoracique se fait en frappant le majeur replié de la main libre sur le majeur de la main placée au niveau de la zone à percuter. Lors de la percussion, la résonance normale peut être étouffée par du liquide ou une masse. Elle peut également être augmentée s’il y a présence d’air libre au niveau de la cavité thoracique (pneumothorax). La percussion thoracique nous permet de détecter une « ligne liquidienne » avec une matité ventrale et une résonance dorsale.
18 septembre 2010 ATSAQ
Le traitement chirurgical:
l’opération aura pour but de vider l’othématome et
d’accoler les deux feuillets de l’oreille l’un à l’autre afin
que l’espace ne puisse se remplir à nouveau de sang.
Cette juxtaposition sera réalisée grâce à une multitude
de points de sutures en U. La première étape étant
de vider l’hématome à l’aide d’une seringue stérile
qui sera suivie de la fixation des deux feuillets. La
première étape de la fixation consiste à faire une inci-
sion (en forme de S) de la paroi ventrale de l’oreille.
Elle permet de diminuer les risques de déformation
du pavillon de l’oreille. Les multiples points nous
permettront d’avoir une meilleure apposition des deux
parois. Les points sont faits au niveau de la couche
intradermique. Le pansement compressif devra être
changé tous les 2-3 jours.
Problèmes oculairesEn tant que technicien, nous recevons régulièrement
des appels de clients dont leur chat présente des signes
cliniques tels que de la toux, de la difficulté à respirer,
des râlements, etc. Comme ces symptômes peuvent être
la cause de diverses pathologies, il n’est pas toujours
évident de déterminer l’urgence. Chose certaine, un
animal en détresse respiratoire devrait toujours recevoir
des soins rapidement
ConjonctiviteBeaucoup d’affections oculaires s’accompagnent d’une
conjonctivite. Elles peuvent être infectieuses (herpèsvi-
rus, calicivirus, etc.) ou non-infectieuses; elles peuvent
également être primaires ou secondaires à une patholo-
gie. Une kératite, une uvéite antérieure, un glaucome,
entropion, ectropion ou un KCS (kératoconjonctivite
sèche) peuvent en être la cause secondaire.
L’herpèsvirus est le principale responsable des
affections respiratoires reliées à des conjonctivites chez
les félins. Environs 80% chats sont porteurs de manière
latente. Certains chats qui développent des conjonctiv-
ites chroniques peuvent être positifs au test FIV/FeLV.
Nous devrions donc tester les chats ayant des conjoncti-
vites chroniques, afin de s’assurer que le tout n’est pas
secondaire au FIV. Malheureusement, il n’existe pas de
traitement miracle dans les cas d’herpèsvirus. Des traite-
ments afin de soigner les pathologies secondaires seront
proposés, mais le client doit être conscient que l’animal
nera au niveau du museau de minet. Le médicament
sera libéré dans la chambre et l’animale l’inhalera
lors de sa respiration. Ainsi, nous avons un meilleur
contrôle de la dose administrée du bronchodilatateur
tel que le salbutamol (Ventolin®). L’oxygénothérapie
peut également être utilisée afin d’augmenter l’apport
en oxygène.
OthématomeIl nous arrive occasionnellement de recevoir des appels
de clients qui nous expliquent que l’oreille de « Gros
Minet » est toute enflée et que depuis quelques jours il
se gratte et se secoue régulièrement la tête. Nous savons
tous qu’un othématome non traité peut amener des
déformations au niveau du pavillon externe de l’oreille
(oreille repliée, etc.). Il est donc important de réagir
rapidement. Il est important de bien expliquer au client
ce qu’est un othématome.
L’othématome est un traumatisme causé générale-
ment par l’animal lui-même. On retrouve l’othématome
principalement au niveau de la partie concave de
l’oreille. Elle résulte de l’accumulation sanguine (entre
les deux feuillets) provenant de l’artère auriculaire
majeure suite à une lésion consécutive à un choc que
l’animal provoque par lui-même en se grattant l’oreille
ou en secouant la tête. Dans la majeure partie des cas,
ce comportement sera la conséquence de démangeai-
sons dues à une otite externe. Les parasites, les tiques
ou un corps étranger peuvent également en être la
cause. Le saignement sera interrompu quand la pression
interne égalera la pression artérielle.
Il existe deux types de traitements possibles. Il y
a le traitement conservateur et le traitement chirurgi-
cal. Dans les deux cas, nous devons être en mesure
d’identifier l’origine de l’irritation, de maintenir les
tissus ensemble, de réduire la formation de fibrine et de
prévenir les rechutes.
Le traitement conservateur :
consiste à faire une aspiration de manière aseptique de
l’hématome qui se finalisera par la mise en place d’un
bandage compressif suite à la ponction. Toutefois s’il y
a récidive, le traitement chirurgical peut être envisagé.
Dans les cas d’othématome chronique n’ayant pas de
fibrose excessive, une canulation pourra être envisa-
gée suivi d’un bandage compressif.
ATSAQ septembre 2010 19
restera porteur à vie. La conjonctivite herpétique sera
traitée grâce à l’administration topique de médicaments
antiviraux et antibiotiques, mais les résultats varieront
d’un patient à l’autre. Informez votre client que même
si le chat est vacciné, il peut tout de même dévelop-
per des symptômes d’un herpèsvirus si celui-ci est
porteur. L’administration de lysine orale (400 mg/jour
PO) peut diminuer l’agressivité virale chez le chat. Les
symptômes seront donc moins agressifs et l’animal sera
moins atteint par l’herpèsvirus. Le client devra être in-
formé que les infections herpétiques peuvent être chro-
niques ou récidivantes, en particulier lorsque l’animal
vit un stress. Les infections herpétiques chroniques ou
récurrentes peuvent suggérer une immunosuppression
systémique. C’est pour cette raison qu’un dépistage
pour le FIV/FeLV sera envisagé.
Uvéite antérieureL’uvéite est l’inflammation de la partie antérieure de
l’uvée qui englobe l’iris et le corps ciliaire. Dans la
plupart des cas, l’inflammation de la partie antérieure
va également amener une inflammation de la partie
postérieure. Dans les cas où les deux parties seront
atteintes, nous appellerons ça une panuvéite, tandis
que l’endophtalmie sera utilisée lorsque l’inflammation
implique également la chambre antérieure et le vitré.
L’étiologie de l’uvéite antérieure est diversifiée. Les
maladies systémiques telles que le PIF, FIV/FeLV et la
toxoplasmose peuvent être entre autre responsables
des uvéites en plus des infections bactériennes ou
les réactions d’hypersensibilité. L’uvéite peut donc
se décrire comme étant la libération de médiateurs
de l’inflammation qui vont briser la barrière hémato-
oculaire, ce qui va provoquer la contraction des muscles
du sphincter pupillaire et des muscles ciliaires. Elle peut
être unilatérale ou bilatérale et également être accom-
pagnée d’un œdème cornéen, d’une modification de la
couleur de l’iris, d’une hypotonie, et bien plus.
Il ne faut en aucun cas oublier que ces affections
sont accompagnées de douleur. Certains patients auront
des séquelles telles que la cataracte ou le glaucome
secondaire pour ne nommer que celles-ci. Le diagnostic
peut être complexe dans certains cas, mais un examen
physique complet ainsi qu’un examen ophtalmologique
permettent de récolter des indices diagnostiques au
sujet de l’étiologie. Il en sera donc plus facile pour le
vétérinaire et son équipe de bien soigner « Gros minet ».
L’analyse de l’humeur aqueuse ainsi qu’un bilan biochi-
mique sanguin et une cytologie permettront de mieux
converger vers un seul diagnostic. Pour ce qui est du
traitement, une uvéite unilatérale peut être traitée de
façon empirique (traitée grâce à l’expérience) tandis
que l’uvéite bilatérale ou chronique sera traitée selon
l’infection trouvée.
Même si nous n’avons pas fait le cours de médecine
vétérinaire, nous devons tout de même nous garder in-
formé de ces pathologies. Les clients comptent sur notre
expertise afin de les guider voire même les rassurer.
Plus nous aurons de connaissances, plus il sera aisé pour
nous d’aider et de conseiller les propriétaires de nos
amours à quatre pattes. Nous ne sommes pas obligés de
connaître tout dans les détails, mais au moins connaître
les grandes lignes des pathologies les plus rencontrées
dans notre pratique.
N’ayez en aucun cas peur de poser un maximum
de questions lorsque vous discutez du problème avec le
propriétaire. Plus nous aurons d’informations et plus il
sera facile d’avoir une vue d’ensemble. La majorité des
cliniques vétérinaires nous offrent la chance de débuter
les consultations avec le client. C’est à nous de jouer et
de récolter bon nombre d’informations qu’on transmet-
tra ensuite au vétérinaire.
Que ce soit au téléphone ou à l’accueil, le client
devra se sentir en confiance, mais surtout, il ne devra
pas se sentir jugé de ses choix. Pour certains clients, les
conséquences monétaires sont trop importantes et ne
peuvent être assumées par celui-ci. Si le client hésite
au téléphone pour venir consulter, recommandez-lui
de débuter par une consultation et qu’une fois que
l’évaluation sera faite, nous serons plus en mesure de lui
proposer un plan de traitement précis.
Soyez curieux et mettez votre savoir faire à l’œuvre !
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24 septembre 2010 ATSAQ
Laval, le 9 août 2010 — Selon des estimations basées sur les résultats d’un sondage1 réalisé pour le compte de l’Association des médecins vétérinaires du Québec2 en partenariat avec CDMV3 et Hill’ s Pet Nutrition4, il appert que le nombre d’enfants de 12 ans et moins mordus par un chien au Québec au cours des 12 derniers mois se chiffrerait à environ 45 000. Seules les morsures ayant provoqué des marques dans la peau ou engendré des lacérations ont été comptabilisées.
Communiqué : Au Québec, au cours de la dernière année, environ 45 000 enfants ont été victimes de morsures de chiens
Au total, 2,71 % des répondants affirment qu’au cours
de cette même période, eux-mêmes et/ou un membre
de leur ménage ont été mordus par un chien leur
appartenant ou non. Ces données nous permettent
ainsi d’estimer à environ 164 000 le nombre de
morsures causées par un chien au cours de la dernière
année au Québec.
C’est la première fois, au Québec, qu’un tel
sondage est effectué. On y apprend aussi que dans
51 % des cas de morsures, celles-ci sont le fait du
chien de la famille et dans 49 % du temps d’un chien
étranger. En ce qui concerne les morsures chez les
enfants, le chien de la famille a été responsable de
38 % des morsures. Fait à noter, dans 9,26 % des
familles possédant un chien, au moins une personne
été mordue par celui-ci au cours de la dernière année.
En plus de causer de très malheureux drames
humains, ces incidents, qui pourraient être évités
dans la très grande majorité des cas, coûtent cher à la
société. Près de la moitié (45,4 %) des ménages où une
personne a été mordue par un chien affirment que la
ou les morsures ont été suffisamment sérieuses pour
les obliger à consulter un médecin.
L’Association des médecins vétérinaires du Québec
aimerait, par ce sondage, rappeler à tous les proprié-
taires des quelque 900 000 chiens vivant au Québec et
répartis dans environ 23 % des foyers, qu’ils sont en
tout temps responsables de leur animal et qu’il est de
leur devoir de tout mettre en œuvre pour éviter que
d’autres Québécois soient victimes de morsures.
Pour prévenir les morsures, nous préconisons une s
élection basée non pas uniquement sur des caractéris-
tiques physiques, mais aussi sur l’équilibre
psychologique de la bête. Le choix d’un chien doit
aussi se faire en fonction de l’expérience du
propriétaire ainsi que de l’harmonisation du caractère
et de la particularité de chaque race. De plus, il est
fort important de bien socialiser le chiot entre le 2e
et le 4e mois de sa vie et de rapidement détecter les
situations pouvant créer de l’anxiété chez celui-ci. Il
faut aussi encourager les propriétaires à suivre des
cours d’éducation canine orientés sur le renforcement
positif, non pas sur la punition. Nous incitions les
propriétaires à faire stériliser leurs animaux pour ne
pas reproduire d’animaux agressifs et pour diminuer
la réactivité des mâles en présence de femelles en
chaleur ou lors de l’oestrus chez ces dernières.
Finalement, nous recommandons aux propriétaires
de ne JAMAIS banaliser toute démonstration, même
mineure, d’agressivité (jappement, grognement,
tentative de morsure, manifestations d’impatience)
et de consulter rapidement leur vétérinaire.
Même si nous déplorons chacune des morsures
et sympathisons de tout cœur avec les victimes et leur
famille, nous tenons à rappeler qu’il est dangereux de
rejeter à tout coup le blâme sur les chiens. Le nombre
de cas de morsures totalement gratuites est
extrêmement rare. Dans la très grande majorité des
cas, une consultation avec un vétérinaire avant l’achat
ATSAQ septembre 2010 25
pour bien analyser tous les aspects de l’adoption d’un
chien et une simple connaissance du comportement
canin et du type de réaction que certaines situations
peuvent engendrer suffirait à prévenir des drames.
C’est pourquoi, de par notre formation médicale,
notre expérience du comportement animal et notre
expertise de la manipulation d’animaux, nous vous
rappelons que les médecins vétérinaires demeurent
vos meilleurs conseillers non seulement pour éviter les
morsures envers les humains et les autres animaux,
prévenir la transmission de maladies aussi sérieuses
que la rage, mais surtout détecter les bêtes ayant un
potentiel de dangerosité. N’oublions pas que la science
du comportement animal évolue très rapidement et
que les vétérinaires sont à l’affût de toutes nouvelles
connaissances pouvant améliorer la qualité de vie
de l’animal, de celle de ses propriétaires tout en
diminuant les risques de troubles du comportement
incluant l’agressivité.
Finalement, il est bon de se rappeler que les chiens
constituent de formidables compagnons de vie qui
ont dignement mérité leur place dans notre société. Il
serait dommage que des campagnes de peur viennent
réduire leur droit à une vie pleine et entière.
Souvenons-nous surtout que nous avons tous une part
de responsabilité dans chaque morsure de chien!
1.Le présent rapport fait état des résultats d’un sondage
réalisé par Léger Marketing pour le compte de l’AMVQ
(Association des médecins vétérinaires du Québec) avec
le support de CDMV inc. et Hill’ s Pet Nutrition Canada
inc. Dans l’ensemble, 1 051 personnes ont été
interrogées entre le 14 et le 16 juin 2010. À l’aide des
données de Statistique Canada, les résultats ont été
pondérés selon l’âge, le sexe, la région et la langue
maternelle, la scolarité et la présence ou non d’enfants
dans le ménage afin que l’échantillon soit représentatif
de la population québécoise.
2. L’AMVQ (Association des médecins vétérinaires du
Québec inc.) est une association à but non lucratif qui
existe depuis 60 ans et qui regroupe près de 800
médecins vétérinaires québécois pratiquant dans le
domaine des animaux de compagnie au Québec.
Pour information : www.amvq.qc.ca
3. CDMV inc. est le principal distributeur de produits
vétérinaires au Québec, un joueur important dans le
monde de la santé animale.
Pour information : www.cdmv.com
4. Hill’ s Pet Nutrition Canada inc. est un leader mondial
de l’alimentation animale.
Pour information : www.hillspet.com
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Personnes ressources :
Dre Chantal Allinger, MV, présidenteAssociation des médecins vétérinaires du QuébecTéléphone : 450 963-1812Courriel : [email protected] : www.amvq.qc.ca
Dr Michel Pepin, MV, directeur généralAssociation des médecins vétérinaires du QuébecTéléphone : 450 963-1812 ou 450 668 6687Courriel : [email protected] ou [email protected]
26 septembre 2010 ATSAQ
L’hyperthyroïdie féline se trouve probablement parmi les problèmes les plus fréquemment rencontrés chez les chats âgés de plus de 8 ans (1 chat sur 300). C’est une pathologie qui peut être fatale chez le patient qui n’est pas traité, puisqu’elle affecte tous les organes. L’hyperthyroïdie est causée par une synthèse et une sécré-tion excessive de deux hormones : la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). L’hyperthyroïdie est la résultante d’un adénome de la glande thyroïde, c’est en fait une hyperplasie bénigne.
Le traitement à l’iode radioactif Par Suzie Estrela, TSA en dermatologie travaillant au Centre vétérinaire DMV
Les signes cliniques se traduisent par une perte
de poids, malgré la polyphagie (augmentation de
l’appétit), de la polyurie et de la polydipsie (PU/
PD). Le patient est souvent plus agité et semble avoir
un pelage feutré, terne ou même séborrhéique. On
remarque aussi que les chats hyperthyroïdiens ont
tendance à être plus agressifs. Le système digestif
n’est pas épargné et plusieurs présentent de la diar-
rhée et des vomissements. Dans de rares cas, de la
léthargie et de l’anorexie peuvent être observées. Le
diagnostic se fait par un prélèvement sanguin permet-
tant d’évaluer la fonction thyroïdienne (mesure de
la T4 totale). Dans la majorité des cas, des nodules
thyroïdiens sont palpables. La production excessive
d’hormones affecte énormément le système cardiovas-
culaire, c’est pourquoi à l’examen physique, on note
très souvent une hypertension (>160mmHg),
une tachycardie et parfois même une cardiomégalie.
Trois traitements sont disponibles :
- les anti-thyroïdiens (ex : methimazole)
- la thyroïdectomie
- l’iode radioactif (Iode-131)
Les anti-thyroïdiens sont considérés comme des
traitements temporaires. Malgré le fait qu’ils semblent
être une option moins coûteuse, il est nécessaire
d’effectuer des prélèvements sanguins répétés afin de
s’assurer d’avoir le bon dosage. De plus, cela implique
la prise quotidienne de médicament, que ce soit en
comprimé, en solution ou en gel transdermique, ce qui
peut parfois s’avérer être une tâche difficile pour les
propriétaires. Les cas de réactions adverses au me-
thimazole sont relativement fréquents. Les réactions
adverses sont diverses et inclus : de l’anorexie, des
vomissements, une eosinophilie, une leucopénie, des
excoriations auto-infligées, une hépatopathie, etc.
ATSAQ septembre 2010 27
Quant à la thyroïdectomie, c’est une intervention
chirurgicale qui implique des risques anesthésiques
élevés étant donné la condition cardiaque du patient.
Le risque d’hypoparathyroïdie est aussi à considérer.
Pendant longtemps, c’était la seule solution perman-
ente disponible.
Mais maintenant que le traitement à l’iode radio-
actif est disponible (depuis 2005 au Centre Vétérinaire
DMV), il est le traitement le plus efficace et le plus
sécuritaire pour traiter l’hyperthyroïdie féline. En ef-
fet, 95% des cas d’hyperthyroïdie féline peuvent être
traités à l’aide d’une seule dose d’iode radioactif (Iode-
131). Aucune mortalité ou morbidité n’a été rapportée
et il ne semble pas y avoir d’effets secondaires. Il y
a seulement un très faible risque de cas qui nécessite
un deuxième traitement (2 à 5%) et quelques rares cas
d’hypothyroïdie (3 à 6 %). Le traitement semble plus
dispendieux à première vue, mais il en vaut la peine
à long terme. En effet, plusieurs propriétaires voient
leur animal rajeunir de quelques années après avoir
reçu ce traitement.
Le mode d’action de ce traitement est simple.
Après son administration orale, l’Iode-131 se concen-
tre dans la glande thyroïde et par la suite, l’émission
des rayons gamma détruit seulement les cellules
fonctionnelles. Les radiations n’affectent pas les
organes ou structures avoisinantes. Généralement,
l’administration orale d’une seule capsule d’Iode-131
suffit pour traiter le patient. Par contre, l’animal doit
rester hospitalisé pendant une période de 5 à 10 jours.
Malheureusement, le propriétaire ne peut pas visiter
son animal pendant cette période. Cependant, il reçoit
un suivi téléphonique quotidien par le TSA concer-
nant l’état de son animal. Seulement les travailleurs
du secteur nucléaire ont accès au local dans lequel
le patient va séjourner. Pour devenir un travailleur
du secteur nucléaire et afin de pouvoir manipuler
l’Iode-131 ainsi que les patients traités, le vétérinaire
ainsi que le TSA doivent avoir reçu préalablement une
formation spécifique et ils doivent aussi avoir réussit
l’examen qui l’accompagne.
Afin d’évaluer si le patient est un bon can-
didat pour le traitement à l’Iode-131, il doit tout
d’abord être examiné par le vétérinaire responsable
d’administrer le traitement. Ensuite, il doit passer
quelques examens diagnostiques. Un profil san-
guin complet et une urologie sont nécessaires. Dans
certains cas, on doit stabiliser la thyroïde avec du
methimazole (pendant une période de 4 à 6 semaines)
afin de vérifier la fonction rénale, s’il y a suspicion
d’insuffisance rénale. Il est primordial d’évaluer
l’état des reins avant le traitement, puisqu’une
insuffisance rénale chronique peut être masquée par
l’hyperthyroïdie. Il est aussi important de savoir
que l’excès d’hormones thyroïdiennes contribue au
développement et à la progression de l’insuffisance
rénale chronique. En sachant que le traitement
de l’hyperthyroïdie pourrait détériorer une insuf-
fisance rénale chronique, le vétérinaire doit analyser
avec attention la condition rénale avant de décider
de procéder au traitement. Il est aussi important
d’évaluer la condition cardiaque du patient à l’aide de
radiographies du thorax. C’est le TSA qui se charge
d’effectuer les examens diagnostiques requis. Par la
suite, c’est le vétérinaire responsable qui calcule la
dose d’Iode-131 nécessaire pour le traitement. Afin de
procéder à ce calcul, le vétérinaire doit tenir compte de
plusieurs critères dont la valeur de la T4 totale avant le
traitement, la sévérité des symptômes, etc. Le calcul
de la dose d’Iode-131 est une étape cruciale, puisque
c’est ce qui détermine la réussite du traitement. Une
dose trop élevée pourrait engendrer une hypothy-
roïdie, tandis qu’avec une dose trop petite, le patient
pourrait nécessiter un deuxième traitement. Le TSA
joue un rôle essentiel, en effet, il est responsable de
l’application et la consignation écrite de l’ensemble des
règles opérationnelles de protection et des mesures
mises en place que l’on désigne sous le terme de
radioprotection. L’Iode-131 est un produit qui est
contrôlé par la Commission Canadienne de Sûreté
Nucléaire (CCSN) et il y a des procédures très précises
à respecter. Récemment, dû à la pénurie de radioiso-
topes, nous avons même dû demander temporairement
l’autorisation à Santé Canada avant de passer une
commande d’Iode-131.
Une fois que le patient a reçu sa capsule
d’Iode-131, administrée par le vétérinaire assisté du
TSA, il est gardé dans une pièce conçue spécifique-
ment pour l’isolation des patients radioactifs. Le rôle
du TSA est essentiel puisque c’est lui qui va prendre
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28 septembre 2010 ATSAQ
soin du patient et sera responsable de son bien-être
pendant toute la durée de son séjour à l’hôpital. C’est
aussi lui qui fera le suivi téléphonique quotidien
auprès des propriétaires pour les rassurer. Afin de
rendre le séjour du patient plus agréable, quelques
jouets ainsi qu’une musique d’ambiance sont mis à sa
disposition. Il est possible de traiter jusqu’à quatre
patients à la fois, donc ils sont rarement seuls dans
la pièce. De plus, il y a une caméra qui nous permet
d’avoir un œil sur nos patients en tout temps.
Quelques mesures de sécurité s’imposent lors de
la manipulation des patients traités avec l’Iode-131,
le TSA doit en tout temps porter son dosimètre sur
lui lorsqu’il rentre dans la pièce afin de mesurer la
quantité de radiation. Il doit aussi porter des gants, un
masque, des bottes de protection (en plastique) et un
sarrau afin de diminuer le plus possible les risques de
contamination. La contamination radioactive se fait
surtout par contact avec la salive et l’urine de l’animal
traité. Donc, on se doit d’être prudent lorsqu’on
manipule les patients traités.
Pendant toute la durée du traitement, le TSA doit
effectuer plusieurs tests de dépistage de la radioac-
tivité de l’environnement et du personnel concerné
à l’aide d’appareils Geiger (radiamètres ou gam-
mamètres) qui détectent et mesurent les radiations.
Il doit aussi mesurer quotidiennement la radiation au
niveau de la thyroïde du patient afin de pouvoir lui
donner son congé. En effet, la mesure de la radioac-
tivité au niveau de la thyroïde doit être sous le seuil
réglementé par la Commission Canadienne de Sûreté
Nucléaire (CCSN). Ce qui signifie que lors de son re-
tour à la maison, le patient est encore radioactif, mais
à une dose acceptable. Une fois le congé accordé, un
profil sanguin thyroïdien sera effectué avant le départ
du patient. Souvent, on observe déjà une baisse dras-
tique de la T4 totale. Quelques jours seulement après
ce traitement, quelques consignes simples doivent
être respectées par les propriétaires. Entre autre, il
est important de garder le chat à l’intérieur, d’utiliser
une litière agglomérante et de la nettoyer deux fois
par jour et aussi de restreindre, dans la mesure du
possible, le contact avec les humains pour une période
de 15 jours. Il est souvent important de rassurer et
d’informer les propriétaires sur la radioactivité. Il faut
aussi savoir que c’est un traitement communément
utilisé en médecine humaine et que les doses adminis-
trées aux chats sont bien moindres. De plus, au retour
à la maison, le niveau de radioactivité se trouvant
dans la thyroïde du chat traité est négligeable.
Le suivi doit se faire un mois plus tard. C’est alors
que l’on constate l’effet miracle de ce traitement ! Les
chats traités semblent souvent avoir rajeunis. Grâce
à un profil sanguin thyroïdien et rénal effectués lors
du suivi, nous pouvons confirmer les bienfaits de ce
traitement !
ATSAQ septembre 2010 29
Fiche de gestion de l’obésité canine
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Fiche de calcul – Gestion de l’obésité
1. Calcul de la dépense énergétique au repos (DER)
DER = 70 (PCkg 0,75) -> 70( _____ kg 0,75) = ______ kcal/jr
2. Calcul de dépense énergétique lié au maintien (DEM)
Chien adulte
DEM (adulte entier) : 1,8 × DER = _______ kcal/jr
DEM (adulte stérilisé) : 1,6 × DER = _______ kcal/jr
3. Calcul de la dépense énergétique pour la gestion de l’obésité (GO)
GO chien adulte : 60 % (DEM) = _______ kcal/jr*
4. Choix de la nourriture pour la perte de poids
Nom de l’aliment sec _________________________ kcal/tasse = _______ tasse(s)/jr (diviser en 2 repas)
Nom de l’aliment en conserve __________________ kcal/boîte = _______ boîte(s)/jr (diviser en 2 repas)
5. Gâteries (limite de < 10 % de l’apport en kcal/jr)
Nom de la gâterie __________________________ kcal/gâterie = gâteries permises/jour
6. Taux de perte de poids
1 % de la masse corporelle par semaine : _____ livres à perdre par semaine
(veuillez peser votre animal une fois toutes les deux semaines.)
7. L’exercice est fortement recommandé.
• Les programmes de perte de poids qui ont le plus de succès combinent la restriction calorique et l’exercice.
• Adoptez un programme d’exercice qui augmente graduellement en intensité.
8. À quel moment sait-on qu’un animal a atteint son poids optimal?
• Vous devez être capable de sentir les côtes, mais sans les voir lorsque l’animal est debout.
• Lorsqu’on regarde l’animal du dessus, l’animal doit avoir la forme d’un sablier. †
• Votre vétérinaire peut également déterminer lorsque votre animal a atteint son poids optimal.
* Rappelez-vous que cet apport calorique est le point de départ et qu’il pourrait devoir être modifié
au cours du programme de perte de poids.
Certains animaux peuvent avoir un besoin calorique inférieur à celui calculé ici.
† Si le pelage de l’animal est épais, il est important de baser son évaluation sur la palpation et non sur l’aspect visuel.
30 septembre 2010 ATSAQ
L’été est toujours une période difficile pour les différents refuges et contrôles ani-maliers du Québec. En effet, plusieurs personnes déménagent et doivent, pour une raison ou pour une autre, se départir de leur animal de compagnie. Chiens et chats se retrouvent donc en cage, parmi des dizaines de leurs semblables dans l’attente d’être adoptés. Faute de place, certains sont moins chanceux et doivent être eutha-nasiés. C’était le cas de sept d’entre eux aujourd’hui; sept chiens à fort potentiel d’adoption qui devaient être ‘’gazés’’ à la fourrière S.C.D.D. de St-Hubert, mais qui ont été, heureusement, pris en charge par les membres des Centres d’Adoption d’Animaux de Compagnie du Québec (CAACQ).
Le cri du cœur des Centres d’Adoption d’Animaux de Compagnie du QuébecAudrey Roy, TSA certifiée
L’objectif principal de ces centres est de diminuer con-
sidérablement le nombre d’animaux tués au Québec.
Vous avez bien lu, tués. Johanne Tassé, présidente et
fondatrice des CAACQ, insiste pour utiliser ce terme
à la place du mot euthanasiés. ‘’Euthanasier, c’est
lorsqu’on ne peut plus donner une qualité de vie à
un animal qui est malade. Lorsque nous avons des
animaux adoptables, en santé et que nous n’avons pas
de foyers adoptants pour les accueillir, c’est tuer’’,
explique-t-elle. Pour atteindre cet objectif, l’échange
d’informations et le réseautage entre les membres sont
essentiels. À ce jour, quatre organismes sont membres
des CAACQ : Animatch, Rosie Animal Adoption, SPCA
Laurentides Labelle et La pension du Jardin Secret.
Certains refuges ont démontré de l’intérêt à devenir
membre, mais se désistent lorsqu’ils prennent connais-
sance des critères à respecter pour le devenir. En effet,
les Centres d’Adoption d’Animaux de Compagnie du
Québec ont élevé les standards en faisant examiner et
vacciner par un vétérinaire tous les animaux fran-
ATSAQ septembre 2010 31
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chissant leurs portes, en plus de les stériliser avant
l’adoption et d’évaluer leur tempérament et niveau
d’activité afin de jumeler l’animal avec un compagnon
humain adéquat. De plus, les personnes intéressées à y
adopter un animal doivent passer à travers un proces-
sus de sélection très sérieux qui déterminera si elles
pourront le faire ou non. ‘’De manière générale, les
anglophones adoptent et les francophones achètent’’,
dit madame Tassé. Apparemment, les francophones
percevraient davantage un animal comme un objet de
consommation et s’en départiraient plus facilement au
moindre problème, comme on le ferait avec un item
défectueux, en allant en chercher un autre. Les anglo-
phones, pour leur part, les considèreraient davantage
comme un membre à part entière de la famille. C’est
pourquoi les CAACQ envoient beaucoup de chiens à
Toronto afin qu’ils puissent être adoptés. Ce projet,
appelé Le French Connection, a été mis sur pieds en
mai 2008 et a contribué à placer plus de 600 chiens
québécois dans des familles torontoises. Selon madame
Tassé, la récession influence directement le nombre
d’animaux abandonnés ces dernières années. De plus
en plus de gens s’improvisent ‘’éleveurs’’ pour avoir un
revenu supplémentaire. Les chiots ainsi produits se re-
trouvent plus souvent qu’autrement en animaleries et
sur les sites d’annonces classées sur Internet et comme
ils sont souvent achetés sur un coup de tête, plusieurs
d’entre eux finissent entre quatre murs dans le refuge
le plus proche. « C’est un problème de communauté »
explique madame Tassé. « Ce n’est pas l’animal qui est
le problème, c’est l’humain. […] Malheureusement,
les gens croient que les animaux qui sont dans les
refuges sont tous vieux, malades ou agressifs, mais ce
n’est pas le cas. » En effet, elle estime que l’âge moyen
des chiens abandonnés est de 2½ ans. Ces chiens ont
souvent de forts potentiels d’adoption, mais ne vivent
malheureusement pas assez longtemps pour qu’une
deuxième chance leur soit donnée, faute de place et
d’argent. Les CAACQ travaillent fort à promouvoir la
stérilisation et rêvent qu’elle soit un jour offerte à prix
plus abordable afin d’en augmenter l’accessibilité. La
surpopulation animale est une des principales causes
de la situation dans laquelle le Québec se trouve à
l’heure actuelle. ‘’Certaines règlementations établies
par l’ordre des médecins vétérinaire du Québec
(OMVQ) ne répondent plus à la réalité du Québec
vis-à-vis la surpopulation féline et canine, dit madame
Tassé. Les vétérinaires refusent d’euthanasier des
animaux qui sont adoptables et en santé, mais nous
refusent le droit d’établir des cliniques dédiées à la
stérilisation de masse.’’ Le nombre de chats au Québec
ne cesse d’augmenter d’années en années, alors que
les gens gardent une femelle non-opérée dans le but
de montrer à leurs enfants ‘’le miracle de la vie’’,
générant ainsi plusieurs petits chatons qu’ils placent
ici et là où c’est possible. Il ne suffit que de jeter un
coup d’œil au tableau joint à cet article pour se rendre
compte que la situation des chats est alarmante. Près
de 20 000 chats sont tués par année, un chiffre qui
serait à la baisse si les gens arrêtaient de s’attendrir
devant les jolis petits chatons seulement et don-
naient une chance aussi aux adultes qui sont souvent
beaucoup plus calmes, affectueux et faciles à vivre.
Combien de fois ai-je entendu ‘’Ah ! S’il pouvait rester
petit de même…’’. Cette phrase parle d’elle-même.
La surpopulation animale n’est pas le seul problème
à régler. Selon madame Tassé, la ville à prendre en
exemple est définitivement Calgary, qui, au lieu de
bannir les pit bulls et races apparentées, a instauré
une tolérance zéro envers les chiens agressifs, quelque
soit leur race, diminuant ainsi drastiquement le taux
de morsures. Parmi les mesures entreprises par la Ville,
des amendes salées (250 à 2000$) sont distribuées à la
1
1. Johanne Tassé & Chérie, une rescapée d’usines à chiots
32 septembre 2010 ATSAQ
moindre infraction aux propriétaires de chiens ayant
été désignés comme dangereux, s’ils mordent ou pour-
suivent quelqu’un et même si leurs déjections ne sont
pas ramassées. Une initiative qui a déjà rapporté plus
de 5 millions de dollars à Calgary et qui a sensibilisé
un bon nombre de citoyens à leur responsabilisa-
tion face à leur animal. Et encore, si c’était seulement
une question d’argent ! ‘’Revenu Québec devrait se
pencher sur le cas des usines à chiots. Cinquante
chiennes reproductrices peuvent faire rapporter à
l’exploitant de 100 000 à 130 000$ par année, tout
ça dénudé de toute imposition’’, dit madame Tassé.
En tant que communauté, nous devons nous ouvrir
les yeux et mettre la main à pâte pour régler ce fléau.
Nous sommes dégoutés des reportages à ce sujet et
des conditions dans lesquelles les chiens sont gardés,
mais nous nous entichons de la première petite boule
de poils qui fait pitié dans la vitrine d’une animalerie
ou sur un site Internet d’annonces classées. De plus, le
débat à propos de la taille des oreilles et de la queue
persiste. ‘’La queue et les oreilles d’un chien lui sont
des outils de communications importants. Les modi-
fier c’est automatiquement créer un problème. Sans
parler de la dévocalisation.’’ Où allons-nous avec nos
animaux de compagnie ?
Portrait Sommaire - Tableau élaboré à partir des réponses de 13 organismes sur les 18 sollicités (1er janvier 2008 au 31 décembre 2008)
Thèmes Résultats
Nombre d’employés 222
Nombre d’inspecteurs 20
Nombre de bénévoles 725
Capacité d’accueil - chiens 692 à 786
Capacité d’accueil - chats 1 143 à 1 173
Nombre de chiens adoptés 7 560
Nomres de chats adoptés 8 248
Nombre de chiens euthanasiés 4 802
Nombre de chats euthanasiés 19 175
Nombre de plaintes concernant le bien-être animal 2 758
Nombre de visites d’inspection 4 119
Nombre de saisie ou de sauvetages 73
Nombre d’animaux saisis ou cédés 863
Vétérinaires partenaires (oui ou non) Oui (10 organismes sur 13)
Contrats municipaux (oui ou non)
(Nombre de minicipalités)
Oui (11 organismes sur 13)
(de 1 à 25 contrats)
Territoire couvert Région concernée ou toute la province
Budget total 11 346 806 $
Dons et activités de financement (somme totale) 2 858 526 $
ATSAQ septembre 2010 33
L’adoption est L’option Adoption is the option
Centres d’Adoption d’Animaux de Compagnie du QuébecCompanion Animal Adoption Centres of Québec
L’adoption est L’optionadoption is the option
[email protected] www.caacq.ca
Avec la récession et une population vieillissante, la
situation des différents refuges et centres d’adoption
ne fera qu’empirer au fil du temps. Madame Tassé
espère réveiller la population en mettant la réalité
sur table. Il n’y a pas plusieurs façons de régler ce
problème; il faut encourager la stérilisation de tous
les animaux et favoriser l’adoption dans des centres
comme les CAACQ, en éduquant les gens sur les
répercussions de leurs décisions. Un nombre incalcu-
lable d’animaux en santé n’attendent que vous pour
s’épanouir. ‘’L’adoption, c’est l’option.’’
www.caacq.ca
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34 septembre 2010 ATSAQ
LA LEPTOSPIROSE DANS LE CHEPTEL QUÉBÉCOIS EN 2009. Le présent bulletin rend compte du nombre d’animaux ayant présenté au moins un titre sérologique positif à la leptospirose dans les laboratoires du ministère de l↑Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour les espèces bovine, équine, porcine et canine en 2009.
État de la situationLe nombre de fermes comportant au moins
unbovin associé à une sérologie positive à la
leptospirose a diminué de plus de la moitié en
2009 : il est passé de 11 en 2008 à 5 en 2009.
Pour ce qui est du nombre d’écuries abritant au
moins un cheval positif, il est moindre également,
puisqu’il est passé de 17 en 2008 à 11 en 2009. Le
nombre de fermes porcines touchées a diminué lui
aussi, soit de 12 en 2008 à 8 en 2009. Quant aux
chiens, le total de bêtes atteintes a baissé pour une
deuxième année consécutive : de 58 en 2008, il est
passé à 44 en 2009. Ainsi, on peut constater que le
nombre de sérologies positives à la leptospirose
rapportées dans les laboratoires du ministère de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
(MAPAQ) est en baisse pour toutes les espèces; la
quantité totale de fermes, ou de propriétaires dont
les animaux ont été touchés, a diminué du tiers
cette année.
Les cas sont considérés comme positifs lorsque
les titres sérologiques sont de 1:800 ou plus, et ce,
peu importe le sérovar ou l’espèce animale. Lorsque
le titre est de 1:400, le cas est jugé suspect et une
investigation est habituellement faite par le médecin
vétérinaire régional qui s’adresse au médecin vétéri-
naire praticien habituel de l’animal. L’enquête permet
depréciser si l’animal est effectivement atteint de
la leptospirose ou s’il s’agit de titres vaccinaux. Des
recommandations et des renseignements supplémen-
taires sont alors fournis au besoin.
RAIZORéseau d’alerte et d’information zoosanitaire
Les données présentées dans ce bulletin ne font
état que des sérologies de leptospirose analysées par
le MAPAQ. Les médecins vétérinaires cliniciens font
parfois parvenir des demandes d’analyse à des labo-
ratoires privés; cependant, le présent rapport ne tient
pas compte des résultats de ces analyses.
1. Espèce bovine: En 2009, il y a eu 5 fermes bovines
qui comptaient des animaux positifs à la leptospi-
rose; ce nombre était de 11 en 2008. Le Laboratoire
d’expertise en pathologie animale du Québec (LEPAQ),
rattaché au MAPAQ, a établi des titres correspondant
à une infection active chez 9 bovins (tableau 1). La
majorité des cas (4) a été constatée au mois de juillet
(figure 2). Le nombre de demandes d’analyse a di-
minué en ce qui concerne l’espèce bovine. Ainsi, en
2009, le MAPAQ a ouvert 283 dossiers comportant
une demande d’analyse relative à la leptospirose chez
cette espèce, ce qui représente 506 animaux. En 2008,
les quantités équivalentes étaient de 326 dossiers
et de 604 animaux (tableau 1). Le présent bulletin
rend compte du nombre d’animaux ayant présenté
au moins un titre sérologique positif à la leptospirose
dans les laboratoires du ministère de l’Agriculture,
des Pêcheries et de l’Alimentation pour les espèces
bovine, équine, porcine et canine en 2009.
Si la vaccination contre la leptospirose exige un
suivi rigoureux de la part du médecin vétérinaire prat-
icien, elle demeure tout de même, avec la surveillance
des facteurs de transmission, un des meilleurs moyens
de prévention contre cette maladie au regard de
l’espèce bovine.
Auteure :Dre Chantal VincentTél : 418 380-2100, poste 3110Courriel : [email protected]
Responsable des produits d’information du RAIZO:Dre France DesjardinsTél : 418 380-2100, poste 3115Courriel : [email protected]
ATSAQ septembre 2010 35
2. Espèce équine: Chez les chevaux, le nombre de cas
est passé de 26 dans 17 écuries en 2008 à 15 dans
11 écuries en 2009. Il y a eu aussi une baisse quant
à la quantité de dossiers ouverts, soit 76 en 2008 par
rapport à 66 en 2009. C’est en avril que le nombre de
cas isolés a été le plus élevé (3). Soulignons
qu’il n’existe pas de vaccin contre la leptospirose
homologué pour les équins.
3. Espèce porcine: En 2008, on avait ouvert 41
dossiers, relativement à 129 animaux, et les résul-
tats s’étaient révélés positifs pour 31 bêtes chez 12
producteurs. En 2009, ce sont 35 dossiers qui ont été
ouverts, à l’égard de 150 animaux; parmi ceux-ci, 54
répartis chez 8 demandeurs ont eu un titre indiquant
une infection active.
4. Espèce canine: En 2009, en ce qui regarde l’espèce
canine, on adénombré 394 ouvertures de dossiers
pour desdemandes d’analyse liées à la leptospirose,
comparativement à 407 en 2008. En outre, le nombre
de chiens positifs a diminué en 2009, c’est-à-dire que
44 propriétaires avaient au moins un chien positif en
2009, alors qu’il y en avait 58 en 2008. Rappelons que
ce nombre était de 62 en 2007, année où un sommet
semble avoir été atteint sur ce chapitre. La figure 1
montre l’évolution du nombre de cas depuis 15 ans.
La moitié des cas diagnostiqués en 2009 l’ont
été durant les mois d’octobre, de novembre et de
décembre, ce qui concorde avec l’incidence la plus
forte que l’on attend généralement à l’automne. La
plupart des cas ont été relevés dans la Montérégie
(16) et dans la région de Montréal (11) (voir carte).
DiagnosticLe diagnostic de la leptospirose se fait principalement
au moyen de tests sérologiques et par l’histoire du
cas. Le test de référence est l’épreuve d’agglutination
microscopique (ou MAT [Microagglutination Test]) faits
à l’aide de leptospires vivants.
Les médecins vétérinaires qui souhaitent faire
effectuer une analyse sérologique pour la leptospirose
peuvent acheminer un tube de sérum (sans anticoagu-
lant) au LEPAQ, à l’adresse suivante :
Laboratoire d’expertise en pathologie
animale du Québec
2650, rue Einstein
Québec (Québec) G1P 4S8
Le prélèvement doit être fait au moyen d’un
tube Vacutainer à bouchon rouge; une quantité
minimale de 3 à 4 ml est nécessaire. Le sérum centrifugé
peut être conservé deux ou trois jours au réfrigérateur (à
une température de 4 °C); il faut consulter le
laboratoire si un délai d’entreposage plus long
est prévu. Pour effectuer un envoi sûr, on utilisera un
sachet réfrigérant ou des bouteilles d’eau congelée. Une
augmentation de quatre fois le titre d’anticorps dans
une période de trois ou quatre semaines ou un titre
unique de plus de 1:800 suggèrent fortement la présence
d’une infection active.
Recommandations et prophylaxieVoici quelques recommandations et mesures
de prophylaxie qu’il convient de suivre.
1. Respecter rigoureusement le protocole de vaccina-
Art
icle
s: R
aizo
36 septembre 2010 ATSAQ
tion recommandé par le médecin vétérinaire. Certains
vaccins doivent être administrés deux fois ou plus par
année.
2. Éviter d’entrer en contact avec l’urine des animaux
infectés ou suspectés de l’être, qu’ils soient malades
ou en convalescence. Porter des gants et des vête-
ments
protecteurs au moment de prodiguer des soins à ces
animaux.
3. Éviter de boire, de manger ou de fumer en soignant
des animaux.
4. Observer les règles d’hygiène personnelle; princi-
palement, il faut se laver les mains après avoir ma-
nipulé des animaux ou avant d’accomplir une activité
comme boire ou manger.
5. Isoler les animaux qui sont malades ou qui ont
présenté des résultats positifs aux tests de laboratoire
et les soigner en dernier. Bien désinfecter les instru-
ments après les avoir utilisés. Idéalement, disposer de
deux ensembles de nettoyage (fourche, gratte, balai,
etc.).
6. Nettoyer et désinfecter les endroits contaminés
(porter des gants et des vêtements longs) et garder les
bâtiments propres et secs.
7. Limiter l’accès et la circulation des visiteurs (en
particulier les femmes enceintes, les jeunes enfants et
les personnes immunodéprimées).
8. Éliminer la vermine et éloigner les animaux de la
faune. Placer un couvercle sur le chariot à moulée
pour en bloquer l’accès.
9. Se débarrasser rapidement et de façon sécuritaire
des produits d’avortements et des carcasses des ani-
maux morts; ne jamais les manipuler à mains nues.
10. Voir au bon drainage des pâturages et bloquer
l’accès aux ruisseaux et aux autres points d’eau
naturels.
11. Éviter de se baigner dans des étangs pouvant être
contaminés.
12. Clôturer les potagers de façon à en interdire l’accès
aux animaux.
CONCLUSION
La leptospirose est une maladie qui persiste toujours
dans les élevages québécois. Cette zoonose est rare,
mais elle peut avoir de très graves conséquences; aussi
est-il important d’être vigilant. À cet égard, une bonne
gestion de la santé des troupeaux, incluant des règles
de biosécurité suivies de manière stricte, un calendrier
de vaccination rigoureux et des précautions d’hygiène
appropriées sont des mesures préventives simples et
faciles à appliquer.
Tableau 1. Nombre d’animaux testés, d’animaux positifs (titre de 1:800 ou plus) et de fermes touchées en 2008 et en 2009
Espèce animale
Nombre d’animaux testés1 Nombre d’animaux positifs1 Nombre de fermes ou de propriétaires touchés
2008 2009 2008 2009 2008 2009
Bovins 604 506 12 9 11 5
Canins 418 395 71 51 58 44
Équins 102 74 26 15 17 11
Suidés 129 150 21 54 12 8
Total 1 253 1 125 140 113 98 66
1 À l’occasion, un animal peut avoir été testé plus d’une fois au cours de la même année.
ATSAQ septembre 2010 37
Figure 1. Nombre de cas de leptospirose canine par année
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Figure 2. Nombre de cas de leptospirose en 2009 selon le mois et l'espèce animale
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre Nov. Déc.
0
0
10
5
20
10
30
15
40
20
50
25
60
30
70
35
Bovins Équins Porcins Canins
Art
icle
s: R
aizo
38 septembre 2010 ATSAQ38 septembre 2010 ATSAQ
Évènements: Formation Continue
12 septembre 2010 Colloque ATSAQ « Techniques et analyses de laboratoire »
Québec (Qc.)
www.atsaq.org
1-3 octobre 2010 Congrès de l’Association des TSA de l’Est du Canada
Dieppe, Nouveau-Brunswick
www.evta.ca
2-3 octobre 2010 Congrès de l’Association des TSA du Manitoba
Winnipeg, Manitoba
www.mahta.ca
5-6 novembre 2010 Congrès de l’Association des TSA de Saskatchewan
Saskatoon, Saskatchewan
www.savt.ca
13 novembre 2010 Journée TSA du congrès de l’OMVQ
www.omvq.qc.ca
Formulaire aussi disponible au www.atsaq.org
21 novembre 2010 Colloque ATSAQ « Dermatologie »
Laval, Qc.
www.atsaq.org
Consultez les sites Internet mentionnés pour plus de détails.
Vous connaissez le site vétérinaire www.VIN.com ?
Il est maintenant disponible pour le personnel de soutien vétérinaire au www.VSPN.org.
Une foule d’informations au bout des doigts.
ATSAQ septembre 2010 39
Form
atio
n Co
ntin
ue
Que
stio
nnai
re
Questionnaire: Formation Continue #1« Comportement félin partie 3 : les maladies »
1. Nommez 3 des 6 points sur lesquels nous devons questionner le client lorsque celui-ci appelle au sujet son animal malade.
2. On retrouve les polypes nasopharyngiens seulement au niveau de la trompe d’Eustache. a) Vrai b) Faux
3. Nommez les trois catégories de bruits possibles dans les pathologies reliées à une toux
4. Comment se nomme l’aéro-chambre utilisée chez le chat ? a) ChamberCat b) RespireKat c) Aérokat d) Chambre à respiration
5. Lorsqu’on fait un lavage bronchique dans les cas d’asthme, quel type de leucocyte prédominera au niveau de la cytologie ?
6. Dans les cas d’uvéite, comment nomme-t-on la pathologie lorsque l’inflammation touche la partie antérieure et postérieure de l’uvée ?
7. Qui est le principal responsable des affectations respiratoires liées à des conjonctivites chez le chat?
a) Chlamydiose b) Herpèsvirus c) Escherichia Coli d) Panleucopénie féline
8. Le traitement chirurgical de l’othématome consiste en quoi ?
9. Dans les cas de pathologie de l’œil, il n’est pas nécessaire d’aviser le client de consulter le plus rapidement possible. Justifiez votre réponse. a) Vrai b) Faux
10. Où sont situés les récepteurs qui déclenchent la toux ?
Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 1er novembre2010.
40 septembre 2010 ATSAQ
Taking oat technology into the next centuryDermicare
Félicitations aux 9 nouvelles tsa certifiées, suite à leur réussite de la nouvelle formule de L’entsa !
- Mylaine Beaulieu, finissante du Collège Laflèche
- Sandra Bolduc, diplômée du Cégep de Sherbrooke en 2002
- Isabelle Fournier, diplômée du Cégep de Sherbrooke en 2000
- Audrey Lemaire, finissante du Cégep de St-Hyacinthe
- Cassandra Mofford, diplômée du Collège Vanier en 2009
- Stéphanie Provençal, finissante du Collège Lionel-Groulx
- Cindy Richer, diplômée du Cégep de Sherbrooke en 2006
- Julie Robert, diplômée du Cégep de Sherbrooke en 1999
- Estelle Sénéchal, diplômée du Cégep de St-Félicien en 2007
ATSAQ septembre 2010 41
Crédits accordés
1 crédit
Natacha Fournier
Vicky Houde
Mélanie Gaulin
Cynthia Gendron
Tara Thomson
Nydia Matte
Stéphanie Garneau
Caroline Jeannotte
Stéphanie Boivin
Tania Gerbasi
Maryève Naud
Marilyn Laroche
Mélanie Templeton
Marie-France Rioux
Christine Trottier
Isabelle Nolin
Noémie Mallet
Cindy David
Julie Bourassa
Sarah Vosaldi
2 crédits
Élise Frenette
Nancy Girard
Mireille Lévesque
Geneviève Ricard
Claudine Fournier
Hélène Ste-Marie
Anne Le Bel
Marie-Ève Gareau
Valérie Delisle
Isabelle Clément-Gilbert
Sophie Trudel
Stéphanie Boisvert
Mélissa Caron
Sarah Lachapelle
Mathieu Tousignant
Audrey-Anne Fontaine
Marie-Ève Béland
Patricia Ketseti
Elyse Lalonde Morin
Marie-Lise Sinclair
Danielle LaBrèche
Nous en sommes dans les derniers
préparatifs pour la nouvelle fonction-
nalité du site Internet, qui vous
permettra de visualiser votre total
de crédits de formation continue
directement dans votre dossier
personnel.
Form
atio
n Co
ntin
ue
Rép
onse
s
Réponses: Formation ContinueRéponses aux questionnaires de Juin 2010
« Dermatologie vétérinaire »
1. Faux
2. Faux
3. Vrai
4. Faux
5. Faux
6. Vrai
7. Faux
8. Faux
« Comportement félin, partie 2 »
1. Pica
2. - Eau toujours en mouvement (non stagnante)
- Meilleure au goût
- Diminution de la prolifération des bactéries
- Eau demeure bien oxygénée
3. - Douleur localisée
- Parasites
4. Antidépresseur tel que Clomicalm®
5. Constance
6. Faux
7. Dire un « non » ferme et ignorer l’animal que ce soit en se levant ou en quittant la pièce.
8. - Un environnement peu stimulant
- Un instinct de chasse élevé et peu comblé
- Ennui
- Encouragé dans son jeune âge à avoir un tel comportement
42 septembre 2010 ATSAQ
Offres d’emploisHôpital vétérinaireVictoria
Julie Fortin, TSA 309, St-DenisSt-Lambert (Québec) J4P 2G5
Téléphone : 450.671.0497Télécopieur : 450.671.8026Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxTransport en commun: OuiRégion : Rive-Sud de Montréal
Type de travail : Technicien en santé animale
Temps plein permanentTemps partiel permanentheures/sem : 35-40Horaire de l’établissement :L-V : 8h30-20h30, S-D : 9h30-16h30
Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA (À discuter)
Bilinguisme : SouhaitableSalaire : Selon l’expérienceExperience : Un atoutDisponibilité : Immédiatement
Clinique vétérinairede l’Outaouais
Nadia Poulin922 Boul. Maloney Est, suite 1Gatineau (Québec) J8P 1H5
Téléphone : 819.663-5522Télécopieur : 819.663-2766Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxTransport en commun : OuiRégion : Outaouais
Type de travail : TSA avec tâches en chirurgie, médecine, consultation et occasionnellement réception.
Temps plein permanent Horaire de l’établissement : L-J : 8h00-20h00, V: 8h00-18h00S : 8h00-13h00
Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.
Bilinguisme : SouhaitableSalaire : Selon expérienceExperience : Un atoutDisponibilité : Dès maintenant
Clinique vétérinaireMtl Vet
Amélie Martel, TSA6393 Boul. MonklandMontréal (Québec) H4E 3H9
Téléphone : 514.766.3551Télécopieur : 514.766.7703Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animauxTransport en commun: Oui, métro et autobusRégion : Montréal
Type de travail : Responsable du bon déroulement de la clinique, du service à la clientèle, des commandes de fournitures et des médicaments, assister le vétérinaire en consultation et en chirurgie. La clinique fait partie d’un réseau de 3 établissements et elles sont toutes fraîchement rénovées.
Temps plein permanent heures/sem : 25-40Horaire de l’établissement : L-V : 9h00-20h00, S : 9h00-15h00
Bénéfices et avantages :1. Offre de un programme d’assurances collectives (Assurances médicaments, Assurances salaire, Assurances vie, Assurances invalidité, Assurances dentaires, Assurances services para-médicaux). 2. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue.
Bilinguisme : SouhaitableSalaire : À discuter selon expérienceExperience : Non exigéeDisponibilité : Immédiatement
Clinique vétérinaire Samson
Dre Geneviève Rosseel241-K Boul. SamsonLaval (Québec) H7X 3E4
Téléphone: 450.969.4004Télécopieur: 450.969.1149
Domaine d’activité: Clinique petits animauxTransport en commun: OuiRégion: Laval
Type de travail: Technique de la réception, labo, salle de chirurgie, salle examen, Radiologie, dentisterie, laser, soins aux patients, endoscopie, Éducation des clients, …
Temps plein permanentTemps partiel permanentheures/sem: 30-40Horaire de l’établissement: M-J-V : 9h00-20h00, Merc : 9h00-18h00, S : 9h00-15h00D-L : fermé
Bénéfices et avantages:1. Offre de un programme d’assurances collectives (Assurances médicaments, Assurances salaire, Assurances vie, As-surances invalidité. Assurances services paramédicaux). 2. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annu-el applicable à de la formation continue.4. Offre une prime salariale à la certifi-cation pour les TSA.
Bilinguisme: IndispensableSalaire: À partir de 13.00$/heure puis selon expérience, plus bonusExperience: Un atoutDisponibilité : Immédiatement
ATSAQ septembre 2010 43
Aut
res:
Off
res
d’em
ploi
s
Hôpital vétérinairePierrefonds
Maria Cecere16628 Boul. PierrefondsSte-Geneviève (Québec) H9H 1H1
Téléphone : 514.626.9890Télécopieur : 514.626.0241Courriel : [email protected]
Notre mission est de traiter les animaux comme un membre de la famille. Nous voulons renforcer le lien entre l’humain et l’animal grâce à des soins médicaux de très haute qualité pour nos patients, un accueil chaleureux et une approche éducative. Nous offrons des soins professionnels aux animaux, ainsi qu’un service personnalisé à leur propriétaire. Les TSAs jouent un rôle primordial et plusieurs tâches et responsabilités leur sont confiées afin d’offrir aux employés un travail valorisant et motivant. Le ou la TSA complétera une équipe d’une douzaine de techniciennes diplômées ayant entre quelques mois et 15 ans d’expérience.
Nous recherchons une personne désir-ant apprendre, ponctuelle et respon-sable, ayant l’esprit d’équipe, démon-trant de l’initiative et de l’intérêt pour l’apprentissage et les projets spéciaux. La patience et la compassion envers les animaux sont de mise. Le bilinguisme est un atout.
À l’Hôpital Vétérinaire de Pierrefonds, vous serez entourés d’une équipe qui aura à cœur votre succès. Vous serez encadrés et formés par des technici-ennes d’expériences pendant plusieurs quarts de travail. Nous offrons une gamme complète d’avantages sociaux dont uniformes, un budget de forma-tion continue, une assurance collective, des rabais sur des procédures médicales et sur les articles vendus dans notre ma-gasin. La cotisation annuelle à l’ATSAQ est payée, ainsi que les frais reliés au ENTSA (valeur de 100$ US). Vous pouvez emmener vos animaux durant vos quarts de travail. Nous offrons un travail stimulant auprès de chats,
Hôpital vétérinaire Rawdon
Catherine Perron-Goulet 3440 MetcalfeRawdon (Québec) J0K 1S0
Téléphone : 450.834.5563Télécopieur : 450.834.8448Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animaux Transport en commun : NonRégion : Lanaudière
Type de travail : Toutes les connaissances sont utilisées à leurs pleins potentiels.Pré-consultation, prise de sang, pose de cathéter, radiologie, dentisterie, chirurgie et anesthésie, traitements, etc.
Temps plein permanent heures/sem : 35-40Horaire de l’établissement : L-V : 8h00-20h00, S : 8h00-16h00D : 10h00-12h00
Bénéfices et avantages :1. Offre de un programme d’assurances collectives (Assurances médicaments, Assurances salaire, Assurances vie, As-surances invalidité, Assurances services paramédicaux). 2. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 4. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.
Exigences : DEC TSABilinguisme : SouhaitableSalaire : 13.50$/heure ou plus selon expérienceExperience : Non exigée Disponibilité : Août 2010
chiens, oiseaux et animaux exotiques. Aucune tâche de réception.
Les candidats doivent soumettre leur curriculum vitae à l’attention de Maria Cecere, Coordonnatrice aux soins des patients, par courriel à [email protected] ou par télécopieur au (514) 626-0241. ENTREVUE GARANTIE POUR LES CANDIDATES QUALIFÉES.
Our mission is to treat animals as part of our family. We want to re-inforce the special bond between pets and their owners through our approach of having high-quality medical care, our warm welcome, and our educative ap-proach to veterinary medicine. We offer professional medical services to the pets and personalized service to the pet owners. The Animal Health Technician plays a crucial role in the provision of these services. They are assigned many tasks and responsibilities to ensure that their work is motivating. The AHT will join a team of a dozen certified techni-cians, who have experience that varies between a few months to15 years.
We are looking for a candidate who has a strong desire to learn, who is punc-tual, responsible, demonstrates team spirit, has strong initiative, an interest in learning and being involved in special projects. Patience and compassion towards animals is a pre-requisite. Can-didates should be fluently bilingual.
At the Pierrefonds Animal Hospital, you will be welcomed by a team who holds your success at heart. You will be
coached and trained by experienced technicians during several work shifts. We offer a vast program of benefits including: uniforms, a continuing education budget, health insurance, rebates on medical procedures and articles in our company store. We will pay your annual fee for ATSAQ, as well as your costs related to your ENTSA certification, (a value of $100 US). Also, you are permitted to bring your animals to work with you during your work shifts. We offer a stimulating work environment which includes the medi-cal treatment of dogs, cats, birds and exotic animals. There are no reception duties associated with this position.
Interested candidates should submit their curriculum vitae to the attention of Maria Cecere, Patient Care Coordina-tor, via email at: [email protected] , or by fax at (514) 626-0241. ALL QUALIFIED APPLICANTS WILL BE GUARANTEED AN INTERVIEW.
44 septembre 2010 ATSAQ
Quatrième tableau des condamnations d’ANIMA-Québec, Une justice pour nos animaux de compagnieANIMA-Québec publie son quatrième tableau des
condamnations en vertu de la section IV.I.I De la sécu-
rité et du bien-être des animaux de la Loi sur la protec-
tion sanitaire des animaux (L.R.Q., c. P-42). Ce tableau
recense les lieux de vente, de garde ou d’élevage de
chiens et/ou de chats ayant été en infraction de la Loi
susmentionnée P-42, ainsi que les sauvetages et saisies
effectués.
ANIMA-QuébecBien-être des animaux de compagnie
Ce tableau peut être consulté en ligne, en vous rendant
à la rubrique « Condamnations » de l’onglet « Inspec-
tion » sur le nouveau site internet d’ANIMA-Québec
au www.animaquebec.com. L’année 2009-2010 fut
excellente pour le bien-être animal. En effet, le nombre
de condamnations a considérablement augmenté.
D’ailleurs, on en retrouve davantage dans le quatrième
tableau que dans les trois premiers réunis. Cette aug-
mentation traduit l’efficacité du processus d’inspection
considérant que lorsque les recommandations préconi-
sées par l’organisme chargé d’appliquer la Loi ne sont
895, rue des Rocailles, 2e étage, Québec (Qc) G2J 1A2
Téléphone: 418.688.1771Sans frais: 1.866.321.1771Télécopieur: 418.688.1770
Le premier histogramme fait état de la croissance du nombre de rapports d’infraction émis chaque année depuis le début des activités. Par ailleurs, le second histogramme témoigne de l’augmentation de 167 %, entre 2008-2009 et 2009-2010, du nombre d’assignations à témoigner pour l’équipe d’inspection d’ANIMA-Québec.
Ces augmentations illustrent bien l’imperméabilité des individus aux changements concernant le bien-être animal et confortent ANIMA-Québec dans sa mission de veiller au bien-être et à la sécurité des chiens et des chats du Québec puisqu’il y a bel et bien des conséquences réservées aux réfractaires.
C’est en 2009-2010 qu’ANIMA-Québec a émis le plus grand nombre de rapport d’infraction. Durant cette même année, 49 dossiers d’infraction ont été traités par le Bureau des infractions et amendes (BIA). Et depuis le début des activités, tous les rapports émis par ANIMA-Québec et analysés par le BIA ont conduit à des verdicts de culpabilité, c’est-à-dire que dans chaque dossier, la justice a toujours reconnu la culpabilité d’un exploitant pour au moins un chef d’accusation prévu par la Loi P-42.
ATSAQ septembre 2010 45
AN
IMA
Qué
bec
8e tournoi de golf au profit de ANIMA QuébecLe 8e Tournoi de golf annuel au profit d’ANIMA-Québec s’est tenu le jeudi 3 juin dernier
au Club de golf de Saint-Hyacinthe. Malgré un temps couvert, les 148 golfeurs ont pu
profiter de ce magnifique parcours, agrémenté d’activités et de kiosques spéciaux tenus
par une quinzaine de bénévoles enthousiastes. L’activité golf et le programme « Le bien-
être à croquer» pour la période de janvier à juin ont ainsi permis de remettre un chèque
de 53 301 $ à l’organisme.
Les organisateurs tiennent à remercier les généreux commanditaires qui ont fait de cet
événement un franc succès. Pour la 8e année, Vétoquinol participe activement à titre de
partenaire officiel en offrant un support exceptionnel. Le succès de cet événement repose
également sur la contribution de nos partenaires Or, soit Hill’s Pet Nutrition Canada, Pfizer
Santé Animale Canada, Medi-Cal Royal Canin, Intervet et Bayer Division Santé animale.
De nombreux autres partenaires se sont également associés à cet événement : Idexx,
TEVA/Novopharm et Banque nationale. Les 170 participants au souper ont également été
mis à contribution lors de la vente de ballons pour un tirage, laquelle a amassé 1 200 $.
Cet appui de l’industrie vétérinaire, des médecins vétérinaires et de leur personnel
permettra à ANIMA-Québec de poursuivre son travail d’inspection des lieux d’élevage,
de vente et de garde et ainsi de remplir sa mission, soit celle d’assurer la sécurité et le
bien-être des chiens et des chats au Québec.
Merci à nos nombreux partenaires!
Partenaire officiel : Vétoquinol
Partenaires or : Pfizer, Hill’s, Bayer, Medi-Cal Royal Canin, Intervet
Partenaires argent : Idexx, TEVA, Banque Nationale, CGI
Partenaires bronze : Kruuse, Serag Wiessner, Fasken Martineau, Purina, Merial, Raymond
Chabot Grant Thornton.
CDMV Organisateur officiel
Photo de groupe de la remise du chèqueSur la photo, 1re rangée : M. Luc Loiselle - CGI, M. Denis Huard - CDMV, Dre Caroline De Jaham - ANIMA-Québec, M. Daniel Beauchamp - Vétoquinol, Mme Lucie Blanchette - Pfizer.2e rangée : Dr Stephen Murray - Intervet, M. Gérard Boily - Merial, M. Christian St. Hilaire -Hill’s Pet Nutri-tion, M. Stéphane Nadeau - Medi-Cal Royal Canin, M. Bruce Ferguson - Idexx et Mme Isabelle Jacques - Purina.
pas respectées, des mesures plus coercitives sont prises
afin de garantir le bien-être des chiens et des chats du
Québec (voir la fiche technique ci-dessous).
En outre, il faut souligner, pour la première fois au
Québec, une ordonnance de limitation du nombre
d’animaux pouvant être possédés prononcée par un
juge en décembre dernier. « Nous sommes très fiers
de cette première ordonnance de limitation du nombre
d’animaux qui crée un précédant pour la jurisprudence
concernant le bien-être animal », nous dit Yannick
Thibault, coordonnateur de l’administration et des
communications d’ANIMA-Québec. Un communiqué
de presse émis à cet effet est aussi disponible au
www.animaquebec.com, dans la rubrique « Des nou-
velles d’ANIMA-Québec » en date du 18 décembre
2009.
L’Association nationale d’intervention pour le mieux-
être des animaux, ANIMA-Québec, est un organisme
à but non lucratif dont la mission est de veiller à la
sécurité et au bien-être des chiens et des chats du
Québec par des activités d’inspection, d’éducation et
d’information. Pour de plus amples renseignements,
consulter le
www.animaquebec.com.
Yannick Thibault
Coordonnateur administration & communications
46 septembre 2010 ATSAQ
DEUX JOURS AVEC LE DR JOËL DEHASSEvétérinaire comportementaliste
• Comment fonctionne le système dans la triade zoothérapeutique « intervenant-animal-client » ?
• Vision en miroir dans la relation humain - chien
• Concept de « responsabilité universelle »
• La motivation et l’empathie de l’intervenant
• Les étapes du changement
• Application du coaching à la triade « intervenant-animal-client »
Inscription : Veuillez libeller votre chèque à l’ordre du CIZ-Québec et
veuillez le poster au CP 37, St-Jean-sur-Richelieu, Qc J3B 6Z1.
Veuillez vous assurer d’indiquer clairement votre nom, votre
adresse et votre numéro de téléphone.
Georges-Henri Arenstein : [email protected], 450-346-2577
Jean Lessard : [email protected], 514-891-1916
QUAND : 22 et 23 novembre (lundi et mardi)
HEURES : de 9 h à 18 h et de 9 h à 17 h. Apportez votre lunch.
LIEU : Hôpital vétérinaire Rive-sud 7,415 Taschereau Est à Brossard Pont Champlain : sortie pour la 134 O., tout de suite Mario à gauche (face au Réno-Dépôt). Si vous venez par la 134 E., vous êtes du bon côté de Taschereau pour trouver le 7,415.
COÛT : 195 $ (Étudiant avec carte : 145 $)
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