Dimanche 3 avril 2016 · Le marché de l'automobile algérien - le deuxième plus grand marché en...

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Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . Dimanche 3 avril 2016

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Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10

94 / 023 37 12 51

Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91

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L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

.

Dimanche 3 avril 2016

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Investissement agricole : 162 fermes pilotes ouvertes au partenariat (El Watan) ...... 4 Blé, lait, sucre, viande : les prix à l’importation poursuivent leur baisse en janvier

(APS) ........................................................................................................................... 5

OBG : L’Algérie renforce son offre pour devenir un hub de construction automobile

(Maghreb Emergent) ................................................................................................... 6 Hausse des exportations à 30% d’ici à 2019 via les ports : « Difficile à réaliser »,

selon l’Anexa (Horizons) ............................................................................................ 8 Deglet nour, huile d’olive, figues sèches, raisin de table… : Produits du terroir :

Saveurs exquises en quête de label (El Watan) .......................................................... 9 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13

Pétrole en fin de semaine : Autour de 38 dollars (El Moudjahid) ............................ 13 HASSEN KHELIFATI, P-DG D'ALLIANCE ASSURANCES, À L'EXPRESSION :

"L'emprunt obligataire est une bonne opportunité de placement" (L’Expression) ... 13

COMMERCE DE GROS DES PRODUITS ALIMENTAIRES : Marché de Semmar

: la fin d’une époque (Liberté) .................................................................................. 15 Produits alimentaires : nécessité d'accélérer la réalisation du marché de gros de Baba

Ali (APS) .................................................................................................................. 16 UGCAA : annonce d'une mutuelle sociale au profit des commerçants et artisans

(APS) ......................................................................................................................... 18 Coopération ......................................................................................................................................................... 19

UTILISATION DU NUCLÉAIRE À DES FINS CIVILES : La plaidoirie de Sellal à

Washington (L’Expression) ...................................................................................... 19 Sellal évoque à Washington l’amélioration du climat des Affaires en Algérie (APS)

................................................................................................................................... 20 Accord d’association Algérie-UE : la révision vise à évaluer l’incidence économique

et commerciale (APS) ............................................................................................... 21 Filière lait à Ghardaïa : Des Américains intéressés par l’investissement (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 23 Industrie agroalimentaire : La transformation de la volaille trace son chemin

(Horizons) ................................................................................................................. 23 Veille ..................................................................................................................................................................... 25

Biens immobiliers, objet de cession par l'état : Des propositions pour bientôt (Le

Soir d’Algérie) .......................................................................................................... 25

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Synthèse

Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid

Ahmed Ferroukhi, a annoncé la fin de la semaine passée qu’un travail était en cours pour relancer quelque 162 fermes pilotes actuellement à l’arrêt, et

ce en partenariat avec des exploitants privées. L’information a été reprise

par la majorité des journaux durant le week end.

Par ailleurs, les titres ont relayé la déclaration de la Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Mme Federica

Mogherini. Confirmant la prochaine révision de l’accord d’association, elle a précisé que : "Les objectifs de l'évaluation doivent encore être définis par

les deux parties mais il s'agirait d'évaluer l'incidence de l'accord aussi bien dans l'UE qu'en Algérie, notamment d'un point de vue économique et

commercial".

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A la une

Investissement agricole : 162 fermes pilotes ouvertes au

partenariat (El Watan)

Créées il y a une vingtaine d’années pour dynamiser l’économie agricole nationale, les 162 fermes pilotes qui devaient assurer la production des

semences et des plants, contribuer à la maîtrise des techniques modernes de production et à les diffuser parmi les

agriculteurs, n’ont finalement rien apporté de sérieux au secteur. Mises à l’arrêt depuis l’échec qu’a essuyé la tentative de relance de leur activité, à

travers un appel lancé en 2011 pour la création de sociétés communes de gestion et d’exploitation de ces structures, les fermes pilotes disposant de

pas moins de 160 000 ha, sont aujourd’hui l’objet d’un autre programme de relance en cours d’élaboration par le ministère de l’Agriculture et du

Développement rural. Le ministre en charge du secteur, Sid Ahmed Ferroukhi, a annoncé, jeudi,

qu’«un travail était en cours pour parachever les procédures pour la relance des 162 fermes pilotes à l’arrêt, et ce, en partenariat avec des exploitants

privés». Il s’agit de 87 fermes relevant de la société d’exploitation et de

valorisation des fermes pilotes et périmètres agricoles (SEVFPA) et de 75 autres relevant du groupe des semences et pépinières.

Le ministre a précisé que «les pouvoirs publics ont pris plusieurs mesures pour relancer l’activité de ces fermes, conformément à la décision du

Conseil de participation de l’Etat de 2009 ayant chargé la tutelle de chercher des partenaires du secteur privé pour investir dans ces fermes». Il a rappelé

que 18 entreprises d’exploitation ont été créées en partenariat avec 22 fermes pilotes sur deux étapes, avec un montant estimé à 14 milliards de

dinars et sur une superficie globale de 11 000 hectares. Une troisième étape concernant 14 fermes pilotes est également en cours et l’opération est en

phase de sélection des partenaires, a-t-il ajouté. Pour rappel, les fermes pilotes ont été créées le 16 janvier 1982. Le décret

n°82-19, fixant leur statut type a consacré le principe permettant à l’Etat de disposer d’un patrimoine foncier destiné à la production des semences

et plants, la maîtrise et la diffusion des techniques modernes de production,

servant ainsi de pôle de développement du secteur agricole. En 1987, ces fermes pilotes étaient sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et avaient

un statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Un décret en date du 18 avril 1989 a entrepris le réaménagement du statut

de ces fermes pilotes. En 1998, ce sont 92 fermes pilotes qui passeront, suite à une résolution du Conseil national des participations de l’Etat, du

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statut d’EPIC relevant du ministère de l’Agriculture à celui d’EPE sous

mandat de gestion des holdings. Elles sont devenues, à partir de 1999, des EURL (société unipersonnelle)

dont la gestion a été confiée à la Société de gestion des participations de

l’Etat «Développement agricole» SGP/SGDA. Cette dernière a lancé, en 2011, dans le cadre de la mise en œuvre du partenariat public-privé, un

appel à manifestation d’intérêt national et international pour la création de sociétés communes de gestion et d’exploitation des fermes pilotes, en

association entre des partenaires privés nationaux (ou partenaires étrangers) et les EPE/SPA fermes pilotes, relevant de son portefeuille.

Blé, lait, sucre, viande : les prix à l’importation poursuivent leur

baisse en janvier (APS)

Les prix moyens des principaux produits alimentaires importés par l’Algérie

ont enregistré une forte baisse en janvier dernier par rapport à la même période de l’année 2015, poursuivant le repli constaté depuis déjà plusieurs

mois, relève un rapport du ministère du Commerce. En janvier 2016, la valeur des sept principaux produits constituant

l’essentiel du groupe alimentaire -représentant plus de 76% des biens

alimentaires importés- ont connu une baisse de 39,7% à 315 millions de dollars.

Selon la note d’analyse du ministère, dont l’APS a obtenu une copie, les prix à l’importation des matières premières destinées à l’industrie de

transformation ont sans exception reculé. Dans ce groupe de produits, le prix d’achat du blé tendre a baissé à 204

dollars la tonne (-21%), celui du blé dur, en hausse constante auparavant, a reculé à 401 dollars/t (-14%), le prix de la poudre de lait à 2.594 dollars/t

(-17%), du sucre roux à 324 dollars/t (-17%) et du maïs à 401 dollars/t (-16%).

Les prix de cinq variétés d’huiles brutes, figurant dans la même catégorie de produits, ont également diminué: l’huile brute pour l’industrie à 554

dollars/t (-35%), l’huile de coco à 1.249 dollars/t (-34%), l’huile de palme à 558 dollars/t (-29%) et l’huile de soja à 719 dollars/t (-12%).

Les prix à l’importation des produits de large consommation ont connu des

baisses oscillant entre 7 et 39% montre cette analyse des prix. Les prix des cafés torréfiés a diminué à 14.105 dollars/t soit une baisse de 39%, du

triple concentré de tomate à 928 dollars/t (-26%), du sucre blanc à 476 dollars/t (-16%) et celui du lait infantile à 6.606 dollars/t (-9%).

Cependant, les prix moyens du double concentré de tomate et des pâtes alimentaires ont enregistré des hausses respectives de 7% et 40% à 1.346

et 2.094 dollars/t. La tendance des prix moyens à l’importation des légumes secs et frais était

mitigée : une baisse de 37% et de 22% pour les haricots secs (951 dollars/t) et les pois secs (587 dollars/t) et une hausse de 43% et de 12%

pour l’ail (1.589 dollars/t) et les lentilles (1.032 dollars/t) respectivement. Les prix des pommes et bananes ont augmenté de 14% et de 1%

respectivement à 772 dollars/t et 743 dollars/t.

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Côté viandes, la baisse a concernée toutes les variétés de ce produit.

Les prix d’achat des viandes bovines réfrigérées ont reculé de 28% à 3.582 dollars/t, des viandes congelées de 15% à 3.102 dollars/t, des crustacés

congelés de 33% à 4.151 dollars/t et des poissons congelés de 16% à 1.365

dollars/t. L’analyse des prix élaborée par le ministère du Commerce aborde

également les prix à l’importation du ciment. Les prix des produits de ciment ont enregistré des baisses sensibles allant de 12% à 92%.(Aps)

OBG : L’Algérie renforce son offre pour devenir un hub de construction automobile (Maghreb Emergent)

Traditionnellement un importateur net de véhicules, l'Algérie renforce son offre pour devenir un hub de construction automobile en attirant sur ses

rives les acteurs majeurs de l'industrie. Suivant la conclusion de trois accords récents, le constructeur français

Peugeot-Citroën, l'italien Iveco et l'allemand Volkswagen devraient déployer de nouvelles usines d'assemblage dans le pays au cours des deux

prochaines années. Soutenir l'investissement afin de développer les capacités de production

locales fait partie d'une initiative plus large prise par le gouvernement qui cherche à freiner les dépenses d'importation et ré-industrialiser l'économie

algérienne en mettant un accent prononcé sur l'augmentation du contenu local.

Un vecteur majeur d'expansion

L'industrie automobile algérienne suscite un intérêt considérable parmi les

investisseurs qui y voient une alternative intéressante pour aider à contrebalancer la stagnation des ventes en Europe. Le marché de

l'automobile algérien - le deuxième plus grand marché en Afrique - a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années et cette tendance

devrait se poursuivre jusqu'en 2020. Le gouvernement souhaite tirer profit des coûts salariaux concurrentiels

qu'offre le pays et de sa localisation géographique stratégique. Située au nord du continent Africain, la position géographique de l'Algérie offre aux

constructeurs européens la possibilité d'étendre leur portée en Afrique où, selon les médias de l'industrie, le taux de motorisation est aux alentours de

130 véhicules pour 1000 habitants. Ce taux correspond à peu près à un quart du taux européen.

Dans le cadre du projet d'expansion de Peugeot-Citroën, le géant français bâtira une usine de construction automobile au nord-ouest de la région

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d'Oran où la marque française Renault a ouvert la première usine de

construction d'automobile de l'Algérie en Novembre 2014. Dans cette nouvelle usine Peugeot-Citroën, la production sera largement

centré sur la Citroën C-Elysee, la Peugeot 301 et la Peugeot

208. L'usine Renault d'une valeur de 50 millions d'euros, est le produit d'un

accord conclu entre la compagnie, la Société Nationale des Véhicules Industriels de l'Algérie et le Fond d'Investissement National. A ce jour,

l'usine a produit plus de 20 000 véhicules. Depuis le constructeur français a élargi ses opérations dans son usine

algérienne pour atteindre une production annuelle de 25 000 véhicules. Renault prévoit d'ajouter un troisième quart de travail de huit heures dans

l'usine pour atteindre en 2019 une production annuelle de 75 000 unités. Iveco, quant à lui, prévoit de construire une usine d'assemblage de camions

dans la zone industrielle située au sud-est de la capitale, à Bouira. Au mois de décembre, Pierre Lachute, président d'Iveco, a déclaré aux médias que

cette dernière devrait être opérationnelle d'ici Novembre 2016. Construit pour un coût total estimé à 35 millions d'euros, l'installation aura

une capacité de production initiale de 1500 véhicules par an. Cette capacité

de production pourrait atteindre 8000 véhicules par an d'ici 2024. Dans le cadre d'un troisième accord, Volkswagen est prêt à ouvrir une usine

de 170 millions d'euros dans la ville de Relizane située au nord-ouest. Cette usine aura une capacité de montage allant jusqu'à 100 000 véhicules par

an. D'autres accords pourraient être en cours de négociation selon Abdeslam

Bouchouareb, ministre de l'industrie et des mines. “Nous sommes également en train de négocier avec un partenaire iranien,

et Nissan a exprimé son souhait de s'implanter en Algérie,” a-t-il déclaré à la presse en Janvier, en ajoutant que les discussions avec Fiat et Hyundai

avancent également.

Viser les chaînes de valeurs

Alors que l'Algérie fait des progrès dans l'expansion du montage sur place,

d'autres segments, y compris la fabrication de pneus et des pièces détachées, se développent à un rythme un peu plus lent, traduisant ainsi

un plus grand défi auquel les industries algériennes doivent faire face. «Il est important que le niveau de l'activité industrielle soit suffisant afin de

créer une demande pour les services de sous-traitants," a déclaré à OBG en fin d’année dernière, le directeur général de Renault Algérie, Guillaume

Josselin. «Voilà pourquoi les grands projets industriels sont d'une importance capitale ; ils créent de la demande, ce qui permet d'accroitre

l'intégration locale dans la chaîne de valeur ». Alors que le développement de la chaîne de valeur locale attend de recevoir

un coup de pouce dans le cadre des plans du gouvernement pour créer près de 50 zones industrielles à travers le pays, il existe également des preuves

d'un progrès précoce sur ce front en ce qui concerne l'industrie automobile.

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Au début de l'année 2016, Mercedes a annoncé son projet de construction

d'un centre de production des pièces de rechange dans le sud du pays. De son côté, Renault conduit actuellement des études de faisabilité pour la

construction d'une usine de production de pièces de rechange à Constantine

au nord-est de l’Algérie. Renault Algérie travaille pour faire passer son taux de contenu local de 16%

à 42% en 2019 grâce à la sous-traitance de pièces comme celles utilisées dans le rembourrage, le câblage et les fenêtres grilles. A la fin de 2015, la

société a conclu des accords avec trois sous-traitants locaux pour l'achat de pièces plastiques moulées par injection, de câbles et de sièges.

Des efforts similaires pour augmenter l'approvisionnement local et la sous-traitance dans les chaînes industrielles automobiles d'approvisionnement

ont donné des résultats impressionnants dans deux pays disposant d'un grand marché de fabricants locaux de composants d'automobiles, à savoir

au Maroc et en Tunisie.

La logique d'importation

Dans le passé, une production nationale d'automobile limitée a rendu

l'Algérie dépendante des importations pour pouvoir répondre à la demande locale. Le pays a importé environ 300 000 véhicules en 2015 et près de 440

000 l'année précédente. Dans le but de stimuler la production locale, le gouvernement a introduit

des restrictions au niveau des licences d'importation d'automobile. Ces restrictions sont entrées en vigueur au mois de Janvier. Le gouvernement

a fixé un quota 152 000 unités pour toute une série de véhicules importés - tant pour les passagers que pour le transport - pour 2016, ce qui équivaut

à un peu plus de la moitié des unités importées l'année dernière. Les nouvelles dispositions légales concernant les licences ont déjà un fort

impact sur l'industrie. Selon les données du Centre national pour les statistiques douanières, comparées à l’année précédente, les importations

d'automobiles ont diminué de plus de 66% pour atteindre au mois de Janvier les 9309 unités.

Hausse des exportations à 30% d’ici à 2019 via les ports :

« Difficile à réaliser », selon l’Anexa (Horizons)

Les dernières instructions du ministre des Transports relatives aux

exportations par voie maritime seront difficiles à appliquer, d’après l’Anexa (Association nationale des exportateurs algériens). Il ne sera pas aisé, selon

le président de cette association, Ali Bey Nasri, de porter les exportations via les ports à 30% d’ici trois ans, contre 3% actuellement. « Sur quelle

base a-t-on fixé ce taux ? Nos infrastructures portuaires ne sont pas au niveau souhaité et la chaîne logistique et portuaire ne répond pas aux

normes. Comment atteindre ce taux dans ces conditions ? », souligne-t-il. Concernant les nouvelles mesures de facilité, il a fait savoir que leur impact

n’est pas vraiment ressenti sur le terrain. « Ces mesures ne sont pas vraiment appliquées sur le terrain », assure-t-il. Pour lui, le véritable

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problème dans les exportations, c’est le surcoût de la chaîne logistique

portuaire. « Les tarifs de la chaîne logistique et portuaire sont élevés. Le barème fixé par le ministère des Transports concernant ces prix n’est pas

respecté », indique-t-il, se plaignant également des prix élevés des ports

secs, « qui sont mal gérés en plus », selon le premier représentant de l’Anexa. La mesure qu’il faudra prendre, selon ce dernier, pour renforcer les

exportations, consiste à réduire les prix au niveau des zones portuaires et des compagnies maritimes. L’expert en économie internationale,

Abdelmalek Serrai, pense également qu’il sera difficile, voire impossible, d’atteindre ces 30%. « Toutes les mesures prises au niveau des ports sur

instruction du ministre des Transports vont dans le bon sens mais les résultats ne seront pas pour 2019. Le port, c’est le dernier maillon de la

chaîne des exportations », indique-t-il. Les exportations, selon lui, commencent au niveau des entreprises et des vergers. « Produire d’abord

des produits exportables, leur assurer ensuite le conditionnement adéquat. Les soumettre après au contrôle avant de les transporter. Or, nous n’avons

pas encore réglé le problème de la production. Les ports ne sont qu’un moyen de transport. Il faut plus qu’un guichet unique ou des facilités pour

booster les exportations », explique-t-il. Pour lui, avant de réorienter les

ports vers l’exportation, il faudra d’abord que le marché national soit capable de fabriquer des produits exportables. « Ce n’est pas encore le cas.

Car le problème, ce n’est pas le produit, mais celui qui le fabrique, qui le valorise. Or, le producteur n’est pas formé pour fabriquer des produits

destinés à l’exportation. Il ne sait pas encore comment faire d’un produit agricole une marque d’exportation », dit-il. Il précise, dans ce contexte,

qu’en l’absence d’ingénieurs et de laboratoires de qualité, « qui ne sont pas nombreux chez nous », hisser à un tel niveau les exportations ne sera pas

une mince affaire. « Formons nos équipes pour valoriser nos produits. Rien que dans le secteur

agricole, il y a plus de 2500 produits exportables, mais qui restent méconnus. Régler aussi la problématique de la bureaucratie dont la lenteur

ne correspond pas à la nature très rapide des exportations. Réorienter les ports, c’est la dernière étape », nuance notre interlocuteur.

Deglet nour, huile d’olive, figues sèches, raisin de table… : Produits du terroir : Saveurs exquises en quête de label (El Watan)

A l’instar de l’olive de table et de l’huile d’olive, les produits de terroir sont

un véritable gisement d’or «vert» qui n’est pas suffisamment mis en valeur

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Deglet Nour de Tolga, raisin de table de Médéa, olive de Sig, figue sèche de

Beni Maouche, cerise de Miliana... On les appelle communément les «produits de terroir» et ils sont très prisés pour leurs vertus nutritives et

sanitaires.

Ils constituent un véritable gisement d’«or vert» qui attend d’être judicieusement exploité. Mais faute d’un travail de valorisation plus soutenu

et en raison d’une politique de labellisation qui tarde à porter ses fruits, nos produits agricoles de terroir peinent à concurrencer ceux de nos voisins

méditerranéens. Au-delà de l’aspect proprement technique et des approximations

sémantiques, il faut dire que ce type de produits a le vent en poupe ces dernières années.

C’est que de plus en plus d’Algériens ont pris conscience de l’importance, sinon de «manger bio», à tout le moins de manger «sain». Et si, en prime,

on y ajoute la petite touche culturelle, affective, le petit côté «Madeleine de Proust», le zeste de tradition, forcément la chose prend encore plus de sens.

Mais d’abord, qu’est-ce que l’on entend exactement par «produits de terroir» ? «Un produit de terroir, comme son nom l’indique, est issu d’un

terroir, et qui dit terroir, dit terre, dit localité, dit caractéristiques

géographiques, techniques, climatiques, écologiques et sociales d’un territoire», explique Zoubir Sahli, agroéconomiste et fin connaisseur du

sujet (voir entretien).

Fonds de «terroirs» Un recensement non exhaustif des produits de terroir donne à voir un large

éventail de ressources naturelles où se mêlent fruits et légumes, viandes ovines et même les plantes aromatiques et médicinales.

Dans une étude intitulée : «Produits de terroir et développement local en Algérie» (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens ;

n° 89, 2009), Zoubir Sahli a sérié méthodiquement une large gamme de produits «ayant une qualité, une origine et une réputation spécifiques».

«On note essentiellement les produits végétaux typiquement méditerranéens comme le vin de cépage, les raisins de table, l’olive de

bouche et l’huile d’olive, les fruits et légumes (tomate, pomme de terre

primeurs et extra-primeurs ; abricot, pomme, grenade, figue sèche…) et enfin les produits de cueillette comme les plantes aromatiques et

médicinales (thym, coriandre, jasmin, orange amère, géranium, sauge bleue, câpre, menthe, lavande sauvage….)».

Et d’ajouter : «On voit apparaître (sur des marchés formels, mais aussi sur des marchés encore informels) des produits qui sont fortement appréciés

par les consommateurs citadins comme l’huile d’olive et les figues sèches de Kabylie, le miel de montagne ‘‘multi-flore’’, le pain ‘‘metloû’’ (galette

maison), la ‘‘rechta’’ (pâtes traditionnelles des régions de Constantine et d’Alger faites à la main), le son et les germes de blé, le ‘‘hermes’’ ou

‘‘fermes’’ (abricot séché), le ‘‘klil’’ (fromage de brebis)». Dans un autre document intitulé «Le rôle des pouvoirs publics dans la

valorisation des produits agricoles du terroir», un cadre supérieur du ministère de l’Agriculture, Youcef Redjem-Khodja, fournit des éléments

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précieux à ce sujet. Le document distingue les «produits d’origine végétale»

et «les produits d’origine animale». Parmi les produits végétaux, on trouve beaucoup de fruits de terroir : le

raisin de table du Titteri et du Dahra (variété Ahmar Bouamar et Mokrani),

l’abricot de Messaâd (Aurès), la pêche de Bouhlou (Hauts-Plateaux steppiques), la cerise de Miliana (Monts du Dahra) ou encore la pomme de

Tlemcen. Pour la deuxième catégorie, retenons la viande de mouton de la race «Ouled

Djellel» et «Rembi», élevées essentiellement dans les hautes plaines steppiques du Centre (Djelfa, Birine, Aïn Ouessara, Hellala…), ainsi que la

viande de mouton de la race «Hamra» (que l’on trouve à Chott Echergui à l’Est, dans l’Atlas saharien au Sud et dans les monts de Saïda et Tlemcen à

l’Ouest). Le représentant du ministère de l’Agriculture cite également le miel de montagne, notamment celui de l’Atlas blidéen.

«Rihet lebled»

Force est de le constater : les produits de terroir rencontrent un succès fou depuis quelques années. La demande ne fait que s’accroître et s’exprime

même de l’étranger, de la part notamment de la «diaspora» algérienne, de

plus en plus friande de ces produits qui fleurent bon le pays profond, «rihet lebled».

Et l’on ne compte pas le nombre de foires, de salons, d’expos-ventes, de colloques, de séminaires, de pages Facebook et autres événements dédiés

à la promotion de ces produits très prisés. On voit aussi apparaître des boutiques spécialisées qui proposent toute une

gamme de produits «traditionnels», réputés plus authentiques» et plus respectueux de l’environnement. Les plateformes de vente de produits

«100% DZ» fleurissent sur Internet, ciblant sans complexe le marché international.

Cet intérêt accru pour un régime nutritionnel de qualité pousse de plus en plus de professionnels de l’agroalimentaire à exploiter ce filon. On note par

ailleurs l’émergence d’initiatives citoyennes soucieuses d’améliorer le contenu de notre panier. Retenons à ce propos le formidable travail du

Collectif Torba qui inscrit sa démarche dans l’agroécologie.

Outre le développement de l’agriculture familiale, l’organisation d’ateliers pour encourager les citadins à pratiquer l’agriculture urbaine et à «verdir»

nos cités, l’éducation environnementale auprès des enfants, Torba œuvre ardemment pour inciter les Algériens à «consommer terroir».

Dans son document fondateur, avec pour devise «Cultivons notre santé», le Collectif Torba relève : «Un engouement certain du consommateur pour

les produits de terroir est constaté ces dernières années. Contrastant avec la vie urbaine et les produits industriels de large

consommation, le terroir attire aujourd’hui une clientèle de plus en plus intéressée par des produits de qualité et renforçant la santé». Et d’exhorter

nos concitoyens à changer leur modèle de consommation : «Comment valoriser ces produits de terroirs ? Il suffit à chacun de nous de privilégier

les aliments cultivés localement, produits dans le respect de l’environnement, de la santé et du patrimoine local.

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Il y a les miels, l’huile d’olive, les céréales locales, le poulet et les œufs de

ferme, le lait de vache et de chèvre, la viande ovine de nos steppes, les dattes, les variétés locales de légumes, et fruits cultivés sans produits

chimiques…Il faut se donner les moyens de consommer ces produits locaux

avant que les pratiques traditionnelles ne se perdent. Notre collectif a pour ambition de faire connaître toute la richesse des

produits de terroir à travers l’organisation ou la participation aux expositions, la médiatisation et, bien sûr, la consommation sans

modération, pour notre plaisir, notre santé et celle de nos enfants !»

De «l’or vert» dans nos campagnes S’ils sont fortement prisés pour leur valeur nutritive et leurs vertus

sanitaires, les produits de terroir, insistent les spécialistes, sont une aubaine pour développer les zones marginalisées. La valorisation de ces gisements

d’or «vert» que recèlent nos campagnes est de nature à changer sensiblement le quotidien de nos régions délaissées.

Dans un rapport sur le développement local élaboré par un groupe d’experts pour le compte du ministère de l’Industrie, une attention particulière est

portée sur «la promotion des produits du terroir». Sous-titré «51 mesures

visant le développement économique local», le rapport qui date de décembre 2011 note : «Le développement et la promotion des différents

produits du terroir est une alternative prometteuse pour le développement local».

«En Algérie, il faudrait une politique volontariste pour identifier, labelliser, protéger, encourager et commercialiser le produit de nos terroirs»,

recommandent les auteurs de ce rapport. Ils invitent en conséquence les pouvoirs publics à «identifier les gisements divers des localités permettant

d’améliorer l’attractivité du territoire pour attirer les investisseurs» (proposition 32) et à «instaurer des signes et des labels

officiels de qualité» (proposition 33). «L’attribution d’Indications géographiques (IG) ou d’Appellation d’origine protégés (AOP) à des produits

typiques comme les produits de montagne (les dattes Deglet Nour, raisins de table et huile d’olive) permet leur meilleure identification».

Aucun produit n’est officiellement labellisé Reste que le processus de labellisation en est encore à ses balbutiements

et tarde à porter ses fruits. A l’heure actuelle, aucun produit de terroir n’est officiellement labellisé. En 2013, un décret a été promulgué (le décret

exécutif 13-260 du 7 juillet 2013 fixant le système de qualité des produits agricoles ou d’origine agricole) balisait juridiquement le terrain pour la mise

en place d’un dispositif institutionnel de labellisation. Le décret dispose en son article 2 qu’il est «entendu par système de qualité

des produits agricoles ou d’origine agricole, leur reconnaissance par les signes distinctifs suivants : l’appellation d’origine (AO), l’Indication

géographique (IG), l’Agriculture biologique (AB) ; les labels agricoles de qualité».

Le décret annonçait dans la foulée l’instauration d’un «système national de labellisation» (art.4) Celui-ci est «organisé en un comité national de

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labellisation, un secrétariat permanent, des sous-comités spécialisés et des

organismes de certification». Le 30 juillet 2015, le «Comité national de labellisation» a été officiellement installé. Pour le moment, seuls trois

produits pilotes font l’objet d’une démarche de labellisation : la Deglet Nour

de Tolga, la figue sèche de Béni-Maouche et l’olive de table de Sig. Ce projet est mené de concert avec l’Union européenne «dans le cadre des

projets de jumelage entre l’Algérie et l’Union européenne lancés en octobre 2014», rapporte l’APS (dépêche datée du 30 juillet 2015) qui précise que

l’UE finance cette opération à hauteur de 6 millions d’euros. Un financement destiné notamment à parachever le dispositif institué par

le décret de 2013 et au «renforcement des capacités des acteurs concernés et à la reconnaissance de trois produits pilotes par les signes distinctifs liés

à l’origine». Des experts européens, indique-t-on, ont encadré des équipes dans les trois régions concernées «pour former les techniciens et les

professionnels à s’organiser autour de ces produits pilotes».

Banque/bourse/Assurance

Pétrole en fin de semaine : Autour de 38 dollars (El Moudjahid)

Les prix du pétrole ont reculé vendredi en fin d’échanges européens,

affectés par les propos de l’Arabie saoudite qui a conditionné sa participation à un gel de la production à l’engagement des autres producteurs,

notamment l’Iran. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c’est le

premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a perdu 1,57 dollar à 38,76 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Sur le New

York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai a baissé de 1,41 dollar à 36,93 dollars. «La suggestion

que l’Arabie saoudite ne va pas geler sa production de pétrole si l’Iran ne fait pas de même, couplée à un (léger) renforcement du dollar, a porté un

coup aux deux piliers (expliquant) la force récente du marché pétrolier»,

ont commenté des analystes de maisons de courtage. Le cours du Brent est même tombé au milieu d’après-midi à 38,55 dollars,

au plus bas en quinze jours, tandis que le WTI a atteint 36,72 dollars, un minimum depuis deux semaines également. «Si tous les pays sont d’accord

pour geler la production, nous sommes prêts», a affirmé vendredi Mohammed Ben Salmane, le vice-prince héritier d’Arabie saoudite,

précisant toutefois que «si quelqu’un décidait d’augmenter sa production, nous ne rejetterons alors aucune opportunité qui se présente».

HASSEN KHELIFATI, P-DG D'ALLIANCE ASSURANCES, À

L'EXPRESSION : "L'emprunt obligataire est une bonne opportunité de placement" (L’Expression)

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L'opportunité est celle offerte par l'emprunt obligataire avec un taux d'intérêt de 5% ainsi que les perspectives d'amélioration de la qualité de

service et la diminution des délais de remboursement. Quant aux

contraintes, elles sont visibles à travers la diminution des importations des véhicules ainsi que la perte du pouvoir d'achat, le gel des projets

d'infrastructure et la dévaluation du dinar. C'est dans ce contexte que Hassen Khelifati, P-DG d'Alliance assurances, commente l'actualité du

secteur.

L'Expression : De quelle façon les compagnies d'assurance pourraient-elles contribuer à l'économie notamment à travers

l'emprunt obligataire d’Etat ?

Hassan Khelifati : Les compagnies d'assurances ont deux caractéristiques particulières, elles sont des collecteurs d'épargne indirecte et des

investisseurs institutionnels. Donc pour investir cette épargne collectée, elles vont sur le marché financier à la recherche d'instruments et

aujourd'hui le lancement de l'emprunt obligataire avec un taux d'intérêt de

5% est une très bonne opportunité de placement pour les compagnies d'assurances pour agir sur le marché financier. C'est leur rôle naturel et

reconnu mondialement.

Quels sont les premiers résultats de l'opération conjointe des compagnies pour faciliter l'indemnisation des clients ?

La majorité des compagnies regroupées au sein de l'Union des assurances

et des réassurances (UAR) et en collaboration avec les autorités de régulation, a décidé de prendre le dossier passif des sinistres en charge afin

de l'apurer et d'améliorer l'image de marque du secteur. Nous avons mis en place tout un dispositif que nous avons fait valider par les autorités de

régulation et les premiers résultats sont probants. Pratiquement, tous les dossiers antérieurs à 2010 ont été apurés. En décembre 2015, il y a eu une

opération de liquidation intercompagnie qui a permis de liquider plus de

12.000 dossiers pour un montant de 470 millions de dinars. Un programme établi entre les compagnies prévoit de liquider les années 2011 et 2012 au

courant de ce premier semestre 2016 et continuer ce travail d'assainissement et d'apurement jusqu'à la fin. Ce dossier est très bien

engagé et grâce à l'engagement des responsables de l'UAR ainsi que des acteurs du marché, notamment les managers du secteur public, nous

sommes très confiants que ce dossier ira jusqu'au bout et donnera beaucoup de satisfaction et améliorera l'image de marque de notre secteur.

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Comment votre compagnie contribue-t-elle à l'amélioration du service aux clients et quels sont les perspectives de croissance de

cette année ?

Notre compagnie a engagé plusieurs actions afin d'améliorer la qualité de

service et diminuer les délais de remboursement tout en continuant à perfectionner nos offres d'assurances afin de répondre au mieux aux

besoins de nos assurés. Nous avons engagé un travail en profondeur afin d'améliorer les processus de gestion et surtout notre système d'information

et gestion opérationnelle du réseau commercial. Nous avons lancé la déclaration de sinistre en ligne afin de diminuer le temps et la procédure au

niveau de l'agence comme on a mis en place le devis en ligne. Il y a aussi l'ouverture de notre réseau lors de la journée du samedi afin de s'adapter

au mieux aux contraintes de nos assurés. D'un autre côté, nous avons lancé de nouvelles offres, notamment «OTO KM» et aussi tous les packs destinés

aux professionnels qui ont été lancés et expliqués largement lors du dernier Salon automobile d'Alger SIA 2016. Quant aux perspectives de croissance,

nous espérons continuer à progresser malgré toutes les contraintes du

marché algérien: diminution des importations des véhicules, perte de pouvoir d'achat, gel des projets d'infrastructures, concurrence déloyale,

guerre tarifaire, dévaluation du dinar, augmentation du prix de la pièce de rechange etc. Néanmoins, nous comptons y apporter des réponses à travers

des innovations produits et services, l'amélioration de notre système d'information et de notre efficacité opérationnelle.

Commerce

COMMERCE DE GROS DES PRODUITS ALIMENTAIRES : Marché de

Semmar : la fin d’une époque (Liberté)

©D. R.

2

Désormais, le marché de gros informel situé dans la commune de Gué-de-Constantine appelé communément “Semmar” est en train de vivre ses

derniers mois. Après une existence d’une vingtaine d’années, ce vaste espace commercial des produits alimentaires dans lequel exercent quelque

800 commerçants et qui offre plus de 20 000 emplois fermera ses portes

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dans moins de deux ans. C’est le délai durant lequel sera construit un autre

marché d’une dimension supérieure à Baba Ali, dans la commune de Birtouta, où une assiette foncière de 80 hectares vient d’être dégagée à

proximité de l'autoroute. La décision est prise pour que ce marché soit

réalisé suivant les standards internationaux. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, accorde un intérêt particulier à ce projet. Il multiplie ces

derniers jours ses réunions avec l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) pour trouver, d’un commun accord, des solutions

à l’épineuse problématique des marchés parallèles. Les deux parties se sont mises d’accord pour que l’édification de ces futures halles soient financées

par les commerçants eux-mêmes. Au cours d’une rencontre avec l’Ugcaa, M. Belaïb a, à ce propos, émis le vœu de voir les commerçants créer une

entreprise qui s'occupera du design et de la réalisation. Mieux, il a annoncé également l'association de la société de réalisation et de gestion des

marchés de gros des fruits et légumes (Magro) qui “détient une expérience à la réalisation de ces projets”. Une proposition qui, apparemment,

n’arrange pas l’union, d’autant plus que son secrétaire général, Salah Souilah, estime que Magro a montré ses limites quant à la réalisation de ce

genre de projets. Il est sceptique puisque, selon lui, cette société avait

accusé des retards dans la livraison des huit marchés que la tutelle lui a confiés. Cela étant, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer les

travaux de construction pour que cette large structure soit réceptionnée dans un délai ne dépassant pas deux ans.

Dans le cas où les commerçants ne parviendraient pas à assurer le financement intégral du projet, M. Belaïb évoque la possible contribution du

gouvernement. Bakhti Belaïb a souligné que la concrétisation de ce marché est une expérience pilote pour ériger à l'avenir d'autres installations de

même acabit afin de mettre fin définitivement aux marchés illicites. La Direction du commerce d'Alger (DCA) y a recensé près de 450 commerçants

détenteurs d'un registre du commerce, soit 65% du nombre total. La DCA a, par cette action, voulu identifier les commerçants pour leur permettre de

bénéficier de locaux à l'intérieur du nouveau marché. Ceux-là seront inscrits sur une première liste des bénéficiaires de locaux. Une autre liste sera

établie pour ceux qui ne possèdent pas de registre du commerce ou qui ne

l’ont pas encore renouvelé. L’intégration de ces grossistes dans le nouveau marché sera étudiée au cas par cas.

Produits alimentaires : nécessité d'accélérer la réalisation du marché de gros de Baba Ali (APS)

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Le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a estimé nécessaire jeudi d'accélérer la réalisation du marché de gros des produits alimentaires à

Baba Ali (Birtouta) en remplacement du marché de Gué de Constantine (ex

Semar). M. Belaib a indiqué lors d'une rencontre avec les commerçants de ce marché

au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) qu'une assiette foncière de 80 hectares à Baba Ali (Birtouta) à

proximité de l'autoroute pour abriter cet espace commercial qui sera réalisé conformément aux critères internationaux.

Il a été convenu avec les commerçants qui prendront en charge le financement du projet de créer une entreprise qui s'occupera au design et

de la réalisation, selon le ministre qui a annoncé également l'association de la société de réalisation et de gestion des marchés de gros des fruits et

légumes (MAGRO) qui ‘‘détient une expérience à la réalisation de ces projets’‘.

Il n'a pas exclu cependant, la possibilité d'une contribution du gouvernement à la réalisation du marché si les commerçants ne parvenaient

pas à assurer son financement intégral, affirmant qu'il suivra

personnellement la réalisation de cet espace commercial pour aplanir tous les obstacles qui entraveraient sa réalisation conformément aux instructions

du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. D'autre part, M. Belaib a souligné que la réalisation de ce marché était une

expérience pilote pour la réalisation à l'avenir d'autres marchés similaires dans le but de mettre fin définitivement aux marchés informels.

Le marché ‘‘Semmar’‘ considéré comme le plus important marché des produits alimentaires compte 800 commerçants et offre plus de 20000

emplois, selon les chiffres de l'UGCAA. Edifié depuis plus de 20 ans, ce marché s'est étendu de manière informelle.

La Direction du commerce d'Alger a dénombré dans le cadre d'un recensement des commerçants de ce marché pour leur permettre de

bénéficier de locaux à l'intérieur du nouveau marché, près de 450 commerçants détenteurs d'un registre de commerce (65% du nombre

global).

Cependant, la direction a constaté que, pour différentes raisons, de nombreux commerçants ne possédaient pas de registre de commerce.

Aussi, elle a décidé d'élaborer deux listes, la première comportant les noms de commerçants ayant un registre de commerce de façon régulière et la

deuxième les noms de ceux n'ayant pas renouvelé leurs registres.

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La deuxième liste sera étudier au cas par cas pour s'assurer de habilité des

commerçants à bénéficier d'un local au marché de Baba Ali. M. Belaib a insisté dans ce sens sur la nécessité de construire un marché

qui peut accueillir tous les commerçants détenant un registre de commerce

pour pouvoir ensuite étudier les cas des autres et d'intégrer ceux qui le méritent dans la nouvelle structure.

Le secrétaire général de l'UGCAA, Salah Souilah a affirmé pour sa part la nécessité d'accélérer la réalisation du nouveau marché de produits

alimentaires et de respecter les délais de réalisation (deux ans), affirmant l'engagement des commerçants à financer cette structure commerciale.

M. Souilah a toutefois émis des réserves concernant l'implication de la société publique Magro dans la réalisation de ce marché d'autant que cette

dernière avait accusé des retards dans la livraison des huit marchés qu'elle devait réaliser, selon lui.

Le secrétaire général de l'UGCAA a préconisé par ailleurs l'implication d'entrepreneurs privés pour la réalisation du projet.

UGCAA : annonce d'une mutuelle sociale au profit des commerçants et artisans (APS)

La création de la première mutuelle sociale au profit des commerçants et

artisans algériens pour une prise en charge de la couverture sociale (soins et retraite complémentaire) a été annoncée jeudi à Alger.

Les affiliés à cette mutuelle initiée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) bénéficieront d'indemnisations

complémentaires à celles versées par les caisses des assurances sociales, d'une retraite complémentaire ainsi que d'autres avantages (centres de

santé et de loisirs, aides financières dans le domaine du logement), a indiqué le président du conseil national des mutuelles sociales, Chaouki

Acheuk Youcef. Selon l'interlocuteur la mutuelle devra améliorer le niveau de ses

prestations à mesure que le nombre des affiliés grandit et que la valeur de leur cotisation augmente.

M. Acheuk a estimé dans ce contexte que la création de cette mutuelle

traduit une prise de conscience et une culture professionnelle chez les commerçants, les artisans et les travailleurs non salariés.

Il a appelé dans ce cadre à l'intensification des efforts notamment au niveau local pour sensibiliser les concernés à l'importance de l'adhésion à ce

mécanisme. Pour sa part, le secrétaire général de L'Union, Salah Souilah a affirmé que

la mutuelle bénéficiera de l'adhésion de 1,5 million de commerçants et de

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plus de 600.000 artisans précisant que la valeur des cotisations et les

modalités d'affiliation seront mise au point après la finalisation des mesures administratives nécessaires.

La nouvelle loi relative aux mutuelles sociales de 2015 institue la retraite

complémentaire au bénéfice de leurs adhérents, ce qui permettra à tout travailleur d'avoir la possibilité d'augmenter son revenu à l'âge de la

retraite. La loi a également intégré les mutuelles sociales dans le système de la carte

magnétique Chifa et dans le régime du tiers-payant à même de permettre aux mutualistes de bénéficier des avantages de ces deux systèmes de

sécurité sociale.

Coopération

UTILISATION DU NUCLÉAIRE À DES FINS CIVILES : La plaidoirie

de Sellal à Washington (L’Expression)

Abdelmalek Sellal reçu par le président Barack Obama Auparavant, il s'était entretenu avec Hollande, Erdogan, des responsables

de la Banque mondiale, d'Anadarko, Halliburton, General Electric, Varian Medical Systems et de Blumberg. Bref, l'avenir du pays et de la région a été

passé en revue lors de ce périple américain... L'image est très forte, elle résume à elle seule le voyage de Sellal aux USA

: une forte poignée de main avec le président américain Barack Obama. Le Premier ministre, qui représente le président Bouteflika au Sommet sur la

sécurité nucléaire, se sera imposé comme le chef de file de la région durant cette rencontre. Il a été reçu, jeudi soir, à la Maison-Blanche par le président

américain, Barack Obama, pour un dîner débat consacré à la sécurité

nucléaire. Auparavant, il s'était entretenu avec le président français Francois Hollande,

le président turc, Recep Tayyip Erdogan, des responsables de la Banque mondiale, d'Anadarko, Halliburton, General Electric, Varian Medical

Systems et de Blumberg. Bref, l'avenir du pays et de la région a été passé en revue lors de ce périple américain...Ce qui démontre que l'Oncle Sam

considère l'Algérie comme «la» puissance sur laquelle il va s'appuyer pour préserver ses intérêts économiques et stratégiques dans la région.

D'ailleurs, durant le mois en cours, le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit se rendre à Alger pour sceller ce qui ressemble à un pacte entre les

deux pays. Dans le contexte sécuritaire chaud que traverse la planète, l'Algérie qui a vaincu le terrorisme seule sans compter le fait que l'Algérie

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est un îlot de stabilité en Afrique du Nord, est donc l'ami qu'il faut avoir.

Preuve de cette montée en puissance, le chef de l'Exécutif s'est même permis le luxe de défendre le droit au nucléaire civil.

Il a dans ce sens indiqué que le renforcement de la sécurité nucléaire ne

doit pas constituer une restriction aux droits des Etats à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. «Cette exigence de sécurité qui

nous interpelle tous ne doit en aucune manière constituer une restriction aux droits des Etats à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins

exclusivement pacifiques», a déclaré M. Sellal dans son discours prononcé au 4e Sommet sur la sécurité nucléaire.

«Ce droit est consacré par l'article IV du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires», a affirmé M. Sellal au cours de son intervention au

déjeuner débat sur les actions nationales pour renforcer la sécurité nationale. Le Premier ministre a plaidé à ce titre pour un échange

d'expertises dans le domaine de la sécurité nucléaire et de l'utilisation de l'atome à des fins pacifiques. «Nous estimons qu'il est nécessaire

d'encourager et de promouvoir une coopération internationale efficace pour améliorer constamment la sûreté et la sécurité nucléaires en favorisant les

échanges en matière d'information, d'expertise et de technologie», a

soutenu M. Sellal dans son intervention. Le Premier ministre a souligné que l'initiative d'Obama sur la sécurité

nucléaire a ouvert la voie à une action globale pour améliorer la coopération internationale en la matière. «C'est de toute évidence, le lieu de s'en

réjouir», a-t-il dit. Et d'ajouter que l'Algérie, consciente de l'importance des enjeux dans ce domaine, a œuvré à l'avènement d'une architecture de

sécurité nucléaire globale et durable. Sellal n'a pas manqué de souligner le renforcement du cadre législatif et

réglementaire par l'amendement du Code pénal criminalisant l'utilisation malveillante de matières radioactives et les actes de terrorisme nucléaire.

Il a relevé que la réglementation algérienne régissant la protection physique des installations nucléaires et autres sources radioactives est régulièrement

revue et révisée en conformité avec les prescriptions en la matière. En outre, a-t-il ajouté, le régime des importations, de détention et des

exportations des sources radioactives a été renforcé par la mise en place

d'un contrôle rigoureux aux frontières en coordination avec les institutions nationales concernées.

Soulignant l'importance particulière accordée par l'Algérie aux questions de désarmement, le chef de l'Exécutif a rappelé la signature le 21 mars dernier

de l'engagement relatif à l'impact humanitaire des armes nucléaires et la participation active de l'Algérie à la mise en œuvre du programme de

sécurité de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea). «Mon pays a également marqué son adhésion à la mise en œuvre des

fondamentaux de la sécurité nucléaire en initiant un plan intégré d'appui à la sécurité nucléaire», a-t-il conclu sous l'ovation des chefs d'Etat et de

gouvernement présents.

Sellal évoque à Washington l’amélioration du climat des Affaires en Algérie (APS)

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Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a évoqué jeudi à Washington avec la vice-présidente de la Banque mondiale Mme Sri Mulyani Indrawati

l’amélioration du climat des affaires en Algérie.

Au cours de cette rencontre, le Premier ministre a rappelé à Mme Indrawati que l’Algérie a réalisé des progrès importants en matière d’amélioration du

climat des affaires qu’elle souhaite voir apparaître dans le prochain rapport Doing Business 2016 de la Banque mondiale, a-t-on expliqué auprès de la

délégation algérienne. Plusieurs réformes mises en œuvre par l’Algérie en matière d’incitations à

l’investissement n’ont pas été prises en compte dans l’élaboration du rapport 2015, alors qu’elles ont été menées avec l’assistance des équipes

d’experts de la BM explique-t-on. "Nous sommes disponibles à soutenir l’Algérie dans l’amélioration de son

climat des affaires, y compris sa législation régissant le secteur privé en vue de créer la croissance et l’emploi", a déclaré Mulyani Indrawati à l’APS après

avoir été reçue par le Premier ministre. Par ailleurs, M. Sellal rencontrera jeudi peu avant l’ouverture du 4ème

sommet sur la sécurité nucléaire le président turc Recep Tayyip Erdogan

ainsi que le secrétaire d'Etat adjoint Antony Blinken avant de rejoindre le soir la Maison Blanche pour un dîner débat sur la sécurité nucléaire auquel

sont conviés une cinquantaine de chefs d’Etats de gouvernements.

Accord d’association Algérie-UE : la révision vise à évaluer l’incidence économique et commerciale (APS)

La révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), entré en vigueur il y a dix ans, vise à "évaluer l’incidence"

économique et commerciale de cet accord, aussi bien en Algérie que dans l’espace communautaire, a affirmé la Haute représentante de l’UE aux

Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini. "Les objectifs de l'évaluation doivent encore être définis par les deux parties

mais il s'agirait d'évaluer l'incidence de l'accord aussi bien dans l'UE qu'en

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Algérie, notamment d'un point de vue économique et commercial", a-t-elle

écrit dans sa réponse, publiée jeudi, à une question de l’eurodéputé française, Tokia Saïfi, sur les objectifs poursuivis par l'Algérie et l'UE dans

la révision de l'accord d'association.

Selon la chef de la diplomatie européenne, "il pourrait être pertinent, aux fins de cette évaluation, de mener des études préalables concernant l'accord

d'association et son incidence". "Des études techniques complémentaires pourraient être réalisées

conformément aux termes de référence définis par les deux parties dans le cadre de cet exercice", a-t-elle encore précisé.

La demande de l'Algérie, a-t-elle poursuivi, vise à mener une évaluation commune de l'accord, dix ans après son entrée en vigueur, soulignant que

l’Algérie et l’UE "définiront les modalités et les objectifs de l'exercice commun d'évaluation".

L'Algérie a saisi, il y a quelque mois, la Haute représentante de l'UE pour demander officiellement l'ouverture de discussions sur une évaluation

conjointe objective de la mise en œuvre de l'accord d'association. La demande adressée par l'Algérie à la chef de la diplomatie européenne a

été accompagnée d'un argumentaire réalisé par un groupe de travail

interministériel expliquant la requête algérienne et ses motivations. La visite de la chef de la diplomatie européenne en Algérie, en septembre

dernier, a été, ainsi, mise à profit par les responsables algériens pour expliquer et sensibiliser la partie européenne sur l'opportunité et le bien-

fondé de cette évaluation commune et sur la légitimité de la position algérienne.

L’ambassadeur de l’UE à Alger, Marek Skolil, a marqué, il y a quelques jours, la disponibilité de l’Union à discuter des propositions de l’Algérie dans le

cadre du "processus de réévaluation conjointe de fonctionnement de l’accord d’association".

Après une première réunion tenue en décembre à Bruxelles, les deux parties se sont données rendez-vous à Alger en mai, alors qu’un troisième round

de négociations est programmé au cours du deuxième semestre de l’année 2016.

Dix ans après l'entrée en vigueur de ce nouveau cadre de coopération qui

a instauré un dialogue ouvert et une collaboration globale incluant les dimensions politiques, sécuritaires, économiques, commerciales,

financières, culturelles et humaines, l'Accord d'association n'a pas pour autant permis d'atteindre les résultats escomptés par la partie algérienne.

Depuis la conclusion de cet accord, la position commerciale de l'UE n'a eu de cesse de se renforcer au détriment de l'économie nationale. En 2010,

cette situation a amené le gouvernement algérien à procéder au gel unilatéral des concessions tarifaires accordées à l'UE en vertu de l'Accord

d'association. Après huit rounds de laborieuses négociations, un compromis sur le report

de la zone de libre-échange, prévue en 2017, à 2020 a été trouvé. Selon une étude réalisée par l'Agence nationale de promotion du commerce

extérieur (Algex) sur l’impact de l’accord d’association, les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'UE se sont établies à seulement 12,3

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milliards de dollars durant la période allant de 2005 à 2014, contre 195

milliards de dollars d'importations algériennes auprès de cette zone.

Filière lait à Ghardaïa : Des Américains intéressés par

l’investissement (El Moudjahid)

Une délégation d’American International Agricultural Group (AIAG) a séjourné, durant le week-end, dans la région de Ghardaïa pour une visite

de prospection d’opportunités d’investissement et de partenariat dans la filière lait, a appris hier l’APS auprès de la direction des services agricole

(DSA) de Ghardaïa. Conduite par le président du group AIAG, Ted Ayash, cette délégation, qui

comprend également une représentante du conseil d’affaire algéro-américain «US-Algeria Business Council» et le Pdg du groupe algérien Tifra-

Lait, s’est notamment rendue dans la localité de Zelfana (70 km de Ghardaïa), où une superficie de près de 25.000 hectares est réservée à

l’investissement agricole intégré, tributaire d’un avis d’exploitation par l’agence nationale des ressources hydriques (ANRH), a indiqué le DSA, Ali

Beldjoudi. Les hôtes de la wilaya ont reçu, au siège des services agricoles, des explications et des informations sur les potentialités et les opportunités

offertes par la région de Ghardaïa en matière d’infrastructures de base, de

mobilisation des ressources hydriques et d’énergie conventionnelle, ainsi que les différents projets de développement socio-économique concrétisés

ou en cours de concrétisation, sans oublier la ressource humaine existante dans la région.

Les membres de la délégation ont aussi pris connaissance des différentes mesures d’accompagnement, d’assistance et d’aide que peut fournir

l’administration agricole pour la concrétisation de leur projet ambitieux, a-t-il ajouté. Selon M. Beldjoudi, cette délégation compte investir, en

partenariat avec le groupe Algérien précité, spécialisé dans les produits laitiers, dans la végétation fourragère et l’aliment de bétail, afin de

développer la filière lait en important cinq mille vaches laitières. La filière lait connaît un développement «important» depuis son démarrage

dans les années 2000 à Ghardaïa, a-t-il souligné, précisant qu’un accroissement substantiel de la production laitière totale de vache depuis

2004, passant de 3,5 à 13 millions de litres en 2015, soit une évolution de

près de 400%. Grâce à ses potentialités naturelles et à ses ressources hydriques, notamment dans le sud de la wilaya (El-Ménéa et Hassi-Lefhal),

ainsi que la richesse de son patrimoine culturel, la wilaya de Ghardaïa est devenue une destination de choix pour des investissements prometteurs

dans le domaine agricole.

Industrie agroalimentaire : La transformation de la volaille trace

son chemin (Horizons)

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La valorisation du produit agricole et la mise en synergie des efforts des

professionnels de l’agriculture et de l’agro-industrie commencent à porter

leurs fruits. Les professionnels des filières de production et de transformation des produits agricoles se sont lancés dans cette industrie

afin de promouvoir le label algérien et créer des postes d’emploi. Le président la fondation « Filaha Innove », Amine Bensemmane, a

souligné, hier, lors d’une conférence de presse sur l’inauguration prochaine d’un point de vente à Alger des produits de la Maison de la volaille,

« l’importance de la valorisation, de la coordination et des synergies entre l’amont, qu’est l’agriculture, et l’aval, c’est-à-dire l’agroalimentaire ». Elle

permet, selon lui, « d’identifier la chaîne alimentaire par l’ouverture d’un abattoir et l’intégration des éleveurs » ayant des certificats sanitaires. Il

mettra en exergue le développement de l’initiative privée et du renforcement de la professionnalisation des opérateurs économiques. A

l’image de la Maison de la volaille, la mise en place d’un tel dispositif d’industrie agroalimentaire permettra de mettre de l’ordre dans une filière

sujette, ces derniers jours, à une véritable polémique faisant état de

l’utilisation d’antibiotiques et de pilules contre l’engraissement. Sans oublier les conditions déplorables d’élevage et d’abattage auxquelles sont soumises

ces volailles. L’expert chargé de la valorisation des produits agricoles à la fondation « Filaha Innove », Mohamed Hadj Henni, a, pour sa part, évoqué

le « renouveau agricole lancé en 2009 lié à la modernisation de l’agriculture et qui exige un savoir-faire afin de faire découvrir les potentialités dont

recèle le sol algérien ». Comme il a recommandé de « partager les progrès techniques et technologiques en adéquation avec les secteurs agricoles de

l’agro-industrie qui est de plus en plus portée par l’innovation ». Dans son intervention sur « le cadre global de la valorisation des produits agricoles

et leur transformation dans l’agroalimentaire », Hadj Henni a insisté sur « l’impératif pour les opérateurs de produire plus pour réduire la facture des

importations des produits agricoles. Tout en faisant valoir nos produits et leur requalification ». L’ouverture prochaine d’une Maison de la volaille à

Alger-Centre, la quatrième du genre après celles de l’Oranie (Tlemcen,

Mostaganem et Oran), permettra de mettre à la disposition du consommateur des produits de qualité soigneusement suivis dans les

différentes étapes d’élevage, d’abattage et de transformation. Le directeur général de cette maison, première chaîne de boucherie fine, Djamel Graine,

a affirmé que « le poulet est nourri avec une alimentation spécifique élaborée par un nutritionniste spécialisé, produite en Algérie. Son abattage

se fait dans le strict respect des règles de sécurité et d’hygiène dans un abattoir partenaire ». Ceci avant d’être acheminé à la cuisine centrale de

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l’entreprise où sont élaborés les plats. Ces derniers sont mis au point par

Stéphane Gaborieau, chef étoilé au guide Michelin et meilleur ouvrier de France en 2004.

Le produit fini « ne comporte aucun additif, aucun colorant ni

conservateur ». Pour l’année 2016, l’entreprise familiale créée en 2013 ambitionne d’ouvrir 30 points de vente à travers 17 wilayas, générant plus

de 200 emplois directs et 300 indirects. Veille

Biens immobiliers, objet de cession par l'état : Des propositions

pour bientôt (Le Soir d’Algérie)

Les groupes de travail sectoriels, chargés de solutionner le problème du foncier devant faire l'objet d'encadrement, «sont sur le point de parachever

leurs propositions», ce qui permettra de régulariser les dossiers en suspens relatifs aux biens immobiliers, objet de cession par l'Etat, dont les

propriétaires ne disposent toujours pas d'actes de propriété, a affirmé jeudi Abdelmalek Sellal.

- Créés dans le cadre de la Commission nationale d'orientation chargée de

la mise en œuvre du plan national de simplification et d'amélioration des mesures administratives mise en place il y a une année pour le règlement

du dossier du foncier devant faire l'objet d'encadrement, «les groupes sectoriels sont sur le point de présenter leurs propositions à ladite

Commission qui les soumettra à son tour au gouvernement pour examen», a indiqué le Premier ministre dans sa réponse écrite. Le Premier ministre,

rapporte l’APS, rétorquait à une question du membre du Conseil de la nation, Mohamed Zebiri, dans une réponse lue en son nom par le ministre

chargé des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. M. Zebiri a évoqué les habitations sans acte de propriété dont le nombre

dépasse les 35 000 à Alger et près de 500 000 au niveau national, en estimant que «plusieurs citoyens n'ont pas donné suite aux demandes de

conformité des habitations et d'achèvement des constructions, car ne disposant pas d'actes de propriété des terres sur lesquelles ils ont construit

leurs habitations, désormais obligatoires dans les dossiers de demande de

crédits auprès des banques». Le Premier ministre a appuyé que le gouvernement était «soucieux de

trouver les solutions idoines à la prise en charge de cette préoccupation de manière à permettre aux intéressés de régulariser leurs situations sur le

plan légal». Et de rappeler que cette situation «en suspens depuis un quart de siècle» est due au fait que «l'opération de cession des terrains au profit

des citoyens, initiée depuis 1974 en vertu de l'ordonnance N°26-74 du 20 avril1974 portant constitution de réserves foncières pour les communes n'a

pas eu lieu à l'époque». La régularisation de la situation sur le plan légal de ces parcelles de terrains

devait être effectuée par les communes territorialement compétentes, à travers l'intégration des terrains relevant des biens de l'Etat dans leurs

réserves foncières par voie d'acquisition, avant leur cession à nouveau au

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profit des bénéficiaires directs parmi les citoyens, précise encore Sellal. Les

autorités publiques ont décidé de prendre de nouvelles mesures administratives pour régulariser cette situation, à travers les dispositions

de la loi 90-25 de novembre 1990 portant orientation foncière, dont l'article

86 porte sur les modalités de prise en charge des cas précités résultant de ce système. S’agissant des logements publics dont les propriétaires n’ont

pas pu obtenir d'acte de propriété, Sellal a indiqué qu'il s'agissait de logements gérés par les OPGI, attribués dans un cadre social et ayant fait

l'objet de cessions illégales de la part des bénéficiaires au profit des locataires actuels, ce qui relève l'absence d'un «fondement juridique

approprié pour la régularisation de leur situation».