Diaporama de

Jacky Questel

Valence (26) à Bédarrides (84)113 km – 5h 30

Nous avons quitté Valence ce matin-là sous un temps bizarre en ce 2 mars : pas vrai-ment pluie, pas vraiment brouillard, encore moins grand soleil… Mais le cœur y est. Nous avons la journée pour aller à Bédaride. Alors, en route !

Nous verrons plusieurs murs peints aujourd'hui. En voici un à Loriol.

L'église de Saulse-sur-Rhône avec son clocher "à étages" et son horloge sur les quatre faces dudit clocher ! Remarquez les picots qui ornent ce clocher…

Centrale atomique sur la Courcourde

Une carrière située de l'autre côté du Rhône, par rapport à la route que nous suivons, et à peine visible.

Connaissez-vous la chanson ? "Sur la route qui va, qui va, qui vaEt qui ne finit pas…"i ci, la mythique Nationale 7 . Cette N 7 qui traverse Nevers en montant sur Paris…

La centrale nucléaire de Cruas-Meysse est une centrale nucléaire inaugurée en 1984-1985 sur les communes de Cruas et de Meysse en Ardèche au bord du Rhône entre Valence (40 km en amont) et Montélimar (15 km en aval). La centrale est située à 35 km au nord du site nucléaire de Tricastin. nucléaire du Tricastin.

La Nationale 7 flirte avec le Rhône… Et nous regardons passer les bateaux.

Le village de Coucourde. J'aime beaucoup ce nom, je trouve qu'il résonne comme un roucoulement de tourterelle ! Et je vus signale que le château est à vendre ! Y a-t-il

amateur ?

Ce qui reste du château de Leyne à laCoucourbe.

Sur notre route après La Coucourbe, une localité au drôle de nom : l'Homme d'Armes.

Des contreforts puissants retiennent la montagne.

Alors, les gourmands, vous savez où nous sommes arrivées, là ? Et si vous cherchiez sur la carte, pour le deviner par vous-mêmes ?

Enfin, je vais tout de même vous le dire : nous sommes à Montélimar, la capitale du nougat !

Je ne sais rien sur la fontaine de la diapositive suivan te. Mais je sais que cette église est l'église St Jammes.

De la première église il ne reste rien, qu'une croix dans l'avenue Saint Didier, et consacrée au même saint, e t qui faisait encore l’objet de dévotions à la fin du XIX°. Les mères y apportaient leurs enfants malades pour les mettre sous la protection de St Didier et en cas de guérison, elles apportaient au pied de la croix l’un des meilleurs habits de l’enfant et le premier pauvre qui passait par làAvait le droit de le prendre.

Mais il fallait une église ! En 1022, une église est aménagée dans les locaux d'une ancienne poterie, grâce à la générosité des paroissiens.

En 1923 l’évêque de Valence change le saint patron de la paroisse, suite à la demande qui lui en avait été faite par le curé. Celui-ci encouragé par l’archiviste départemental, était convaincu que le saint qui avait donné le nom à la paroisse est St Jacques le Majeur. Étape traditionnelle d’abord sur l’antique voie romaine, puis sur la voie royale qui lui succéda (actuelle route de st Paul), le faubourg hébergea les pélerins partant vers Jérusalemn ou Rome, puis ceux se rendant à St Jacques de Compostelle. Voilà comment mon Saint patron est devenu le patron de cette nouvelle paroisse !

Sur la route, nous avons assisté aux travaux d'élégage. Passionnant, impressionnant !La petite tache noire que vous apercevez dans les branches du premier arbre de gauche, ce sont deux élagueurs.

La plus importante unité viti-vinicole de l'antiquité, la villa du Mollard a été mise au jour au sud de Donzère. Elle s’étendait sur deux hectares. L’entrepôt des vins de 70 x 15 m contenait deux travées abritant 204 dolia. L’exploitation a été datée entre 50 et 80 de notre ère1.

Tout ou partie de sa production fut expédiée par le Rhône en tonneaux, à l’exemple de la scène représentée sur la stèle de Saint-Pierre-ès-Liens de Colonzelle (Ier siècle) toute proche. Située sur le porche d’un prieuré clunisien,- elle représente le levage de quatre tonneaux et leur embarque-ment sur un navire marchand

Donzère, outre ses remparts du moyen-âge, renferme beaucoup de curiosi-tés, dont la liste et la descriptions me donnent grande envie d'y aller passer quelques heures à l'occasion !

Je vous avais promis des murs peints : en voici un magnifique…

Porte de l'Argentière

Percée de meurtrières et surmontée d'un chemin de ronde, cette porte fait partie de la permière enceinte de remparts du XIIème siècle.

Dans l'épaisseur du mur, le passage aménagé pour la manœuvre de la herse est encore visible.

Le nom désignant cette porte pourrait venir soit de la proximité d'un atelier monétaire, soit du nom d'une île du Rhône située au sud de la commune. (personnellement, je préfèrerais la première hypothèse)

Le mot Barrys (murs, en provençal) est donné à l'avenue longeant l'ancien rempart. Jusqu'en 1958, un pont devant cette porte permet-tait de franchir le ruisseau des Riailles, aujourd'hui souterrain. Ce ruisseau contourne le bourg à l'est au sud, le long du rempart.

Ô roc en plaine ! Ô roc farouche et légendaire !Quelle est ton origine, orgueilleux monolithe ?Qu'es-tu ? D'où viens-tu ? On ne sait rien de toi.Est-il vrai que tu n'es rien qu'un bloc erratiqueQue le Rhône fougueux ici roula tout droit ?Des Alpes serais-tu la première nervure ?Où ne vaut-il mieux croire à la folle aventureQu'un jour, Gargantua, secouant sa chaussure,Te jeta dans la plaine où tu domines, roi !

Ode au rocher,

Rodolphe Bringer

Le charmant bourg de Lapalud, dans lequ nous n'avions pas le temps de nous attarder.

Un peu d'exercice ! Je vous renvoie à la carte ;

D'après vous, dans quelle petite ville avons-nous trouvé ce fier dragon ?

J'espère tout de même que vous avez trouvé ! Il s'agit de la ville de Mondragon !!!

Eglise Saint Trophime

Depuis le synode d'Arles, l'Église en Provence l'a assimilé à un disciple de saint Paul (1ère lettre à Timothée 6.20), originaire d'Ephèse, ce qui est pieuse fiction. Il aurait été du nombre des évangélisateurs de la Gaule, qui, selon la tradition, ont annoncé l'Évangile dès l'époque apostolique. Il serait ainsi le fondateur de l'évêché d'Arles . Il est vrai que la vallée du Rhône connut très tôt des communautés chrétiennes d'origine grecque, comme l'attestent les "Actes" de la persécution de Lyon

Entrée du cimetière de Mondragon.

Détail de la façade

Une petite halte… (bon, d'accord, c'est un drôle d'endroit pour une PETITE halte. Elles sont là plutôt… disons, plutôt éternelles …)

Enfin, disons que vous allez vous chercher une glace, cela vous permet-tra de digérer également tout ce que je vous ai raconté.

Et rendez-vous bientôt, pour la suite et la fin du voyage !

Photos : YvonneTexte : JackyMusique : Bourrée de Corrèze

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/http://www.jackydubearn.fr/