dialogues #64 - Orange S.A....président du conseil régional d’Île-de-France très haut débit...

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partenaires pour des territoires innovants dialogues 10 Jean Dionis du Séjour, Maire d’Agen 08 Thierry Bonhomme, directeur exécutif en charge d’Orange Business Services 03 Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense et Président du syndicat mixte e-mégalis, sur les atouts de la fibre en Bretagne. Août-septembre 2013 #64 07 enjeux Smart City, la ville de demain ? 10 paroles d’élus le musée des Beaux-arts d’Agen à l’ère du numérique 11 solutions pilotage de l’éclairage public : une solution M2M “La multiplication des outils web offre des opportunités accrues en matière de services urbains et administratifs.” Edouard Philippe, député-maire de la ville du Havre

Transcript of dialogues #64 - Orange S.A....président du conseil régional d’Île-de-France très haut débit...

partenaires pour des territoires innovantsdialogues

10Jean Dionis du Séjour, Maire d’Agen

08Thierry Bonhomme, directeur exécutif en charge d’Orange Business Services

03Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense et Président du syndicat mixte e-mégalis, sur les atouts de la fibre en Bretagne.

Août-septembre 2013#64

07 enjeux

Smart City, la ville de demain ?10paroles d’élus le musée des Beaux-arts d’Agen à l’ère du numérique

11solutionspilotage de l’éclairage public : une solution M2M

“La multiplication des outils web offre des opportunités accrues en matière de services urbains et administratifs.”

Edouard Philippe, député-maire

de la ville du Havre

coopérations

des conventions pour le très haut débit

/// réseau et service

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La fibre continue de tisser sa toile en France, grâce à une démarche de déploiement concerté entre opérateurs et collectivités. Durant les premiers mois de l’année, de nombreux accords ont été signés, notamment avec deux régions et deux départements. Explications sur les 2 accords emblématiques avec le Conseil Régional de la Bretagne d’une part et le Conseil Régional de l’Île-de-France d’autre part.

A tout incontestable pour la compétitivité des territoires, le déploiement

de la fibre optique se poursuit. Il est boosté par les accords passés entre les collectivités et Orange, qui visent à partager la visibilité et le calendrier de déploiement de réseaux FTTH (fibre optique jusqu’au domicile), mais aussi à se doter d’un outil de dialogue et de partage d’informations permettant aux collectivités

territoriales d’accompagner et de suivre efficacement leur déploiement. Des déclarations communes ont ainsi été signées le 8 avril entre la Région Île-de-France, Orange et SFR, établissant l’ambition de faire bénéficier de services très haut débit par fibre optique le plus grand nombre de foyers et d’entreprises à l’échelle régionale. Dans ce cadre, la convention a été ensuite signée à l’échelle départementale, comme par exemple avec le Conseil Général du Val d’Oise et le Conseil Général

de la Seine Saint Denis.Enfin, une convention-cadre a également été signée le 28 juin avec la Région Bretagne. Elle s’inscrit dans le « Projet Bretagne très haut débit » qui prévoit près de

2 milliards d’investissements pour le déploiement de la fibre optique sur toute la Bretagne en 2030.

www.orange.com/collectiviteslocales

“Les échanges de données et d’images sont désormais incessants à l’échelle planétaire. Y participer est une condition de notre développement

économique, du développement de la connaissance et de notre contribution à l’innovation. La Bretagne, doit être aux avant postes des technologies numériques dans ses laboratoires et ses entreprises et faciliter le développement des usages dans tous les domaines de la vie sociale, économique et culturelle pour les Bretonnes et les Bretons. C’est tout le sens du projet « Bretagne très haut débit. »”

Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense et président du syndicat mixte e-mégalis

“Le très haut débit constitue un élément fort de l’action du Conseil régional pour le développement du numérique et, plus largement, pour l’ensemble de nos politiques

sectorielles. La mise à disposition d’un haut niveau de service en matière numérique permettra un cycle vertueux d’innovation pour l’ensemble de la société : je pense tout à la fois aux applications de télémédecine qui permettront d’échanger plus facilement des fichiers d’imagerie médicale, au numérique éducatif et pédagogique, aux solutions de visioconférence, au développement économique où l’externalisation du stockage des données, de leur traitement, seront autant d’atouts pour toutes nos entreprises.”

Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Île-de-France

“Le déploiement du très haut débit doit se faire en complémentarité entre les investissements privés et publics. Orange aura investi deux milliards d’euros

d’ici à 2015 sur ses fonds propres, avec un objectif clair : couvrir 60 % des foyers français d’ici 2020. Les conventions signées avec les régions Bretagne ou Île-de-France permettent d’avancer sur des bases solides et saines, main dans la main : nous partageons toutes les informations liées à ces déploiements ainsi qu’un calendrier effectif de travaux. Nous sommes fiers de participer à l’aménagement numérique des territoires, car c’est un facteur décisif d’attractivité économique et de compétitivité de notre pays.”

Stéphane Richard, PDG d’Orange

de nous à vous 02

03coopérations - des conventions pour le très haut débit

06éclairage - Orange : des achats responsables

07enjeuxSmart City, la ville de demain ?- Transports, eau, voirie, éclairages,

déchets… Les domaines dans lesquels le numérique peut intervenir sont innombrables, au point de donner naissance à des Smart Cities, des villes s’appuyant sur les nouvelles technologies pour améliorer leurs services publics, lutter contre les gaspillages, ou encore réaliser des économies d’énergie.

10paroles d’élus- le musée des Beaux-arts d’Agen

à l’ère du numérique

11solutions- pilotage de l’éclairage public :

une solution M2M- le Louvres-Lens en 3D- tous les patrimoines

14tendances- l’innovation en compétition- recyclage des mobiles : la preuve par 4- la Silver Économie est lancée

/// sommaire

N’hésitez pas à nous faire part de vos questions et à partager vos réactions sur les sujets abordés dans ce numéro.

e-mail : [email protected]

/// de nous à vous

Appelez-nous Orange !Depuis le lundi 1er juillet 2013, le nom de l’entreprise et le nom de l’action, jusqu’alors France Télécom, sont devenus Orange.

Le changement de nom symbolise la volonté du Groupe de simplifier et moderniser sa présentation et son image auprès de l’ensemble de ses parties prenantes. Il traduit l’achèvement d’un processus initié en 2006 pour répondre tant aux évolutions du marché des télécommunications, avec notamment la convergence des réseaux fixe et mobile, qu’au développement du Groupe à l’étranger. Mais il traduit également son identité, qui repose sur la culture de service public, le développement des territoires et le pacte social qui lie les 170 000 hommes et femmes d’Orange qui ont construit, qui construisent et qui construiront les valeurs d’un groupe français fier de ses racines, de ses conquêtes, et de son histoire, face à la concurrence internationale. Hier sous l’appellation France Télécom, aujourd’hui avec Orange, nous restons déterminés à pleinement contribuer à l’attractivité de nos territoires avec des réseaux de télécommunications toujours plus performants, et répondant aux besoins de nos concitoyens.

04 coopérations

/// en bref

Jeux mondiaux militaires d’hiver, une connexion Internet sur-mesure

Organisés en Haute-Savoie, les deuxièmes Jeux mondiaux militaires d’hiver ont réuni un millier d’athlètes. Pour les raccorder à Internet, un partenaire de choix : Orange.

Du 25 au 29 mars 2013, en Haute-Savoie, le mot d’ordre était à la performance. Pour cause, c’est durant ces quelques jours qu’avait lieu la deuxième édition des Jeux mondiaux militaires

d’hiver, le rendez-vous sportif des forces armées du monde entier. Si la performance était naturellement sportive pour les quelque 1 000 athlètes venus concourir en provenance de 40 pays, elle était aussi technique pour NordNet, filiale du groupe Orange, chargée d’équiper les sites d’hébergement et de compétition d’un raccordement Internet sur-mesure. Les épreuves se déroulant en haute montagne, sur les pistes de La Clusaz, Chamonix, Annecy et Le Grand-Bornand, il était difficile d’envisager une connexion Internet performante via ADSL. NordNet a donc mis en place une connexion rapide par satellite,

pour toute la durée des épreuves. Les données transitaient via quatorze paraboles installées sur les sites. Chaque lieu d’hébergement et de compétition bénéficiait ainsi d’un débit maximum de 20 Méga en réception et de 2 Méga en émission. De quoi permettre aux athlètes et aux organisateurs de rester en contact avec leurs proches, grâce aux courriels et à la visioconférence. Autre usage de cette connexion Internet, et non des moindres, sur les lieux de compétition : la transmission des résultats de chaque épreuve.

www.nordnet.com

un cours pour assurer la sécurité des jeunes sur Internet

Enfants et adolescents sont souvent friands des réseaux sociaux et des nouvelles technologies. Pour éviter qu’ils ne s’exposent à des risques en ligne, Orange propose aux parents un cours leur permettant de bien maîtriser les règles de sécurité élémentaires sur Internet.

Du 12 juin au 4 juillet 2013, Orange organisait la quatrième

édition du cours des parents. Proposée dans une quinzaine de boutiques à travers toute la France (Paris, Lyon, Rennes, Toulouse, Montpellier, Valenciennes, etc.), cette formation gratuite vise à informer les parents des nouvelles

pratiques des jeunes sur Internet, et surtout des moyens dont ils disposent pour les protéger contre les fraudes, le cyber harcèlement, le piratage de leurs données personnelles ou encore l’accès à des images choquantes. Cette nouvelle

édition du cours des parents a été plus particulièrement dédiée à l’usage responsable des réseaux sociaux. Au programme de cette séance d’une durée d’une heure et demie, autant pédagogique que pratique : l’activation du contrôle parental sur PC, mobile et TV, les points de vigilance à respecter sur les réseaux sociaux et le réglage des paramètres de confidentialité sur Facebook, réseau de plus en plus apprécié par les jeunes internautes. Autant de conseils dispensés par les experts d’Orange, qui permettent aux parents de bien protéger leurs enfants lors de leurs connexions.

une politique environnementale reconnue

Orange entre dans le Carbon Performance Leadership Index pour son engagement en matière de développement durable.

En faisant entrer Orange dans son Carbon Performance Leadership Index, le Carbon Disclosure Project, qui représente 655 investisseurs institutionnels, salue l’engagement d’Orange en matière de défense de l’environnement. En effet, ce classement recense les 33 entreprises, parmi les 500 plus grandes du monde, dont les actions ont permis de réduire leurs émissions de carbone et les risques liés au changement climatique. La politique du Groupe visant à diminuer sa consommation d’énergie de 15 % et ses émissions de CO2 de 20 % d’ici 2020, alors même que la révolution numérique en cours implique la construction d’infrastructures particulièrement gourmandes en énergie, est ainsi récompensée. Cette reconnaissance internationale place Orange parmi les deux meilleurs opérateurs dans le monde pour ses performances en consommation d’énergie.

/// sms

Fidèle au rendez-vous, Orange était présent aux Rencontres des Acteurs publics 2013, qui ont réuni les décideurs des trois fonctions publiques au Conseil économique, social et environnemental, du 2 au 4 juillet 2013.

/// en image

1 017 Depuis juin, c’est le numéro unifié d’assistance technique d’Orange Business Services, à partir duquel les clients gérés par une agence Entreprises peuvent solliciter de l’aide. Il remplace la quarantaine de numéros à 10 chiffres qui correspondaient chacun à un produit. L’appel est gratuit depuis un poste fixe.

100 C’est le nombre d’agglomérations couvertes en 4G visé par Orange d’ici fin 2013. À fin juin, 100 villes étaient couvertes.

La 8ème édition de RuraliTIC, dont Orange est partenaire, se déroulera les 11 et 12 septembre à Aurillac. Pour cette nouvelle Université d’été des Territoires Numériques, pas moins de 800 élus locaux travailleront sur des thématiques aussi déterminantes pour l’avenir de nos campagnes que le très haut débit, la e-administration, l’open data, la e-santé, le télétravail, et bien d’autres sujets encore.www.ruralitic.org

/// en chiffres

coopérations 05

7,7 milliards d’euros en matériels et prestations de services ! C’est le montant des achats d’Orange en France en 2012. Un domaine dans lequel la politique d’Orange se veut responsable. Explications avec Valérie Thérond, directrice Achats et Logistique Groupe.

Quel est le poids économique d’Orange en France ?Valérie Thérond : Le montant des achats en

France est de 7,7 milliards sur un total de 15 milliards d’euros pour le Groupe. Il s’agit d’équipements de réseau, de terminaux, de travaux, pour un montant de 1,1 milliard sur tout le territoire, de services informatiques et de frais généraux. Ces achats sont passés auprès d’un tissu actif de 12 400 fournisseurs, dont 9 300 PME et TPE.

Comment se traduit la politique d’achats responsables souhaitée par Orange ?V. T. : Nous avons notamment signé en décembre 2012 la

Charte des relations inter-entreprises, et ainsi obtenu le 8 avril dernier le label d’État “Relations fournisseurs responsables”. Concrètement, cette politique suit deux grands axes, dont le premier est l’éthique dans la sélection et la relation avec les fournisseurs. Trois exemples : le respect des délais de paiement, qui sont en moyenne de 58 jours en 2012, la vigilance sur le taux de dépendance des fournisseurs ou le recours à 400 entreprises du secteur protégé et adapté. Le deuxième grand axe est la vigilance sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Quels sont les défis de demain en termes d’achats ?V. T. : Le grand enjeu est d’être plus vigilant que jamais sur notre présence auprès du tissu des fournisseurs français, sur tout le territoire, tout en suivant une politique de réduction des coûts qu’impose l’environnement économique. Orange doit s’adapter et travaille avec ses fournisseurs pour cela en privilégiant systématiquement les prestataires locaux. Sans utiliser le terme de partenariat qui est souvent galvaudé, c’est une relation qui va au-delà de la négociation.

éclairage

/// responsabilité et citoyenneté

Orange : des achats responsables

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En quoi le numérique permet-il d’améliorer le quotidien des administrés ?Edouard Philippe : La multiplication des réseaux de l’Internet et des outils web (sites, outils mobiles, portails, réseaux sociaux…) offre des opportunités accrues en matière de services urbains et administratifs. Leur développement fait entrer les collectivités dans une dimension d’offre de services beaucoup plus large et imbriquée. Dans ce contexte,

l’usager, dont les besoins sont en constante évolution, attend des services lisibles, utiles, immédiats et économiques.

Quels services administratifs à distance la ville du Havre propose-t-elle ?E. P. : Aujourd’hui, l’usager n’a plus à se déplacer (ou alors beaucoup moins) pour réaliser ses démarches administratives dès l’instant où il dispose d’un compte personnel Hariane. Ce dernier lui évite de fournir plusieurs fois ses pièces justificatives, et lui permet de suivre l’avancement du traitement de ses demandes, ou encore de recevoir des alertes d’information en fonction de

sa situation. Grâce à Hariane, il est possible de gérer à distance de nombreux services : prestations d’eau, inscription aux services scolaires, etc. Hariane, c’est moins de courriers et de documents à transmettre, et donc des économies de temps, de papier et d’argent pour l’usager.

Qu’en est-il des services urbains ? E. P. : La ville du Havre a instauré le paiement des places de stationnement en surface par téléphone portable, permettant un règlement en fonction du temps réel, mais aussi une gestion des déchets et des éclairages publics à l’aide d’une puce. Le guidage à la place, en souterrain et en surface de voirie, sera prochainement proposé.

“Être plus vigilant que jamais sur notre présence auprès du tissu des fournisseurs français.”

enjeux

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Transports, eau, voirie, éclairages, déchets… Les domaines dans lesquels le numérique peut intervenir sont innombrables, au point de donner naissance à des Smart Cities, des villes s’appuyant sur les nouvelles technologies pour améliorer leurs services publics, lutter contre les gaspillages, ou encore réaliser des économies d’énergie. La ville du Havre fait figure de modèle. Rencontre avec son député-maire, Edouard Philippe.

Smart City, la ville de demain ?

Edouard Philippe, député-maire de la ville du Havre (Seine-Maritime).

Les Havrais se verront-ils proposer d’autres services à distance ?E. P. : Dès la rentrée, de nouveaux services de gestion du panier de paiement des factures seront mis à leur disposition. Début 2014, la visualisation de l’évolution de l’index et de la consommation d’eau par jour ou par mois sera possible, tout comme l’inscription à des alertes de consommation (par sms ou mail, au choix), dont le seuil pourra être fixé par l’usager. Toujours en 2014, avec Hariane, il n’y aura plus besoin de carte d’abonnement de stationnement de surface. Il sera possible de mettre à jour ses abonnements en direct par Internet mobile, à partir de son compte.

Jusqu’où iront ces offres ?E. P. : Les perspectives sont nombreuses. À terme, il sera possible d’utiliser Hariane à partir de son téléphone mobile pour accéder à l’ensemble des prestations administratives. Dans les lieux de vie (centres commerciaux, par exemple), les Havrais bénéficieront de bornes pour effectuer leurs démarches, avec la possibilité d’un accompagnement à distance d’un agent. Enfin, un service de gestion des ouvrages en RFID (identification par radio fréquence, NDLR) pour les bibliothèques est envisagé, 24h/24h. D’autres services sont aussi à l’étude : ticket électronique par téléphone portable, afin d’organiser l’accueil au guichet de l’Hôtel de Ville, services de géolocalisation par Internet, etc.

08 enjeux enjeux 09

« La ville intelligente n’en est qu’à ses débuts »

Jusqu’où ira la ville intelligente ? De nombreuses pistes s’ouvrent aujourd’hui, sur l’ensemble des réseaux disponibles. Thierry Bonhomme, directeur exécutif en charge d’Orange Business Services, esquisse quelques perspectives.

Jusqu’où une ville peut-elle être intelligente ? Thierry Bonhomme : Les villes intelligentes commencent déjà à être une réalité et il y a beaucoup de domaines où les innovations sont possibles. Pour Orange, il s’agit de s’appuyer sur la mobilité, le numérique ou les objets connectés pour aller plus loin selon trois axes : les services nouveaux et l’amélioration de l’expérience des utilisateurs, deux axes liés à la qualité de vie, et la maîtrise des coûts

pour les services au public, axe lié à l’indispensable optimisation des ressources. Les services existants vont par exemple exploser en matière de maîtrise de l’énergie et des fluides, de la maîtrise individuelle à l’adaptation des réseaux aux énergies renouvelables, mais aussi du transport, de la connectivité à bord des transports en commun comme le TGV Est jusqu’à la gestion du trafic routier… Il y a également tous les champs de la relation entre les collectivités et les citoyens, qui vont bénéficier de la montée en puissance de la technologie NFC et qui vont être de plus en plus personnalisés. La ville intelligente n’en est qu’à ses débuts.

Comment Orange prépare-t-il la ville de demain ? T. B. : Nous avons lancé à l’été 2011 le programme stratégique Smart Cities pour consolider et accélérer les efforts du Groupe dans ce domaine. Il s’agit d’une petite équipe dont la réflexion s’oriente aujourd’hui autour de cinq grands axes : la voiture, les transports, l’énergie, les bâtiments intelligents et

la ville elle-même. Cette réflexion apporte une réelle valeur ajoutée parce qu’elle est basée sur la co-construction d’offres avec des partenaires impliqués dans ces différents domaines et tous les experts d’Orange. C’est ainsi que sont nés M2Ocity (filiale des groupes Véolia et Orange, voir Dialogues n°61), et de nombreux autres projets innovants. Il y a bien sûr l’assistant personnel intelligent à Bordeaux, mais aussi une offre de parking intelligent, qui permet le guidage vers une place de stationnement en voirie, la mesure des flux grâce aux données anonymisées des mobiles, le paiement NFC des transports, etc. Nous avons beaucoup de projets en cours.

Sur quels réseaux ce développement peut-il se poursuivre ?T. B. : La plupart du temps, ces nouveaux services nécessitent assez peu de capacité. Ils peuvent donc utiliser les réseaux existants, qu’ils soient grand public, comme la connectivité dans les transports, le NFC ou la mesure des flux, ou plus spécifiques dans le cas de M2Ocity. Là où elle se met en place, la fibre est tout de même intéressante par son débit et sa latence, c’est-à-dire son temps de réaction. Elle est parfois très utile, comme dans les applications de surveillance vidéo. En fait, nous essayons de dépasser la problématique “réseaux”. La ville intelligente est davantage une question d’agrégation de services. Le NFC, par exemple, agrège un aspect réseau, une plateforme informatique et un aspect “tiers de confiance” pour les transactions.

Ce mouvement peut-il aussi toucher les zones rurales ?T. B. : Beaucoup de ces applications fonctionnent aussi à la campagne. Il reste à trouver le bon modèle d’affaires, comme cela est déjà fait dans beaucoup de zones périurbaines. Nous travaillons déjà au concept de Smart Farming, car les besoins sont nombreux dans le monde agricole : suivi des véhicules, des animaux, des cagettes, etc. Des capteurs ont été mis au point par le monde agricole, et Orange est partenaire pour la connectivité et le stockage d’informations… Les voies ouvertes sont nombreuses, en ville et ailleurs.

grands témoins

Une source d’information à forte valeur ajoutéeDaniel Conte président de Bouches-du-Rhône tourisme“En exploitant de façon statistique et anonyme les données de son réseau mobile, Orange offre aux villes et aux territoires, une nouvelle source d’information à forte valeur ajoutée. En analysant les évolutions de flux et de comportements des visiteurs, le département pourra affiner sa connaissance des clientèles et nourrir ses réflexions stratégiques.”

Internet embarqué dès la rentréeJean-Yves Ploteau, vice-président du Conseil général de Loire-Atlantique délégué aux mobilités.“Le Département de Loire-Atlantique profite du lancement de Lila Premier, une ligne de cars à haut niveau de service, pour proposer pour la première fois en France un accès gratuit à l’Internet embarqué, assuré par Orange, en wifi 4G. Dès la rentrée, cette innovation permettra aux passagers d’une desserte périurbaine de consacrer leur temps de trajet à regarder une vidéo, travailler à distance, jouer sur leur tablette… Ils voyageront à bord de cars modernes, tout en profitant de la 4G. Ce qu’ils ne pourraient pas faire au volant de leur véhicule. Nous mettons aussi à leur disposition

une information trafic en temps réel via les smartphones. Le tout sans supplément de tarif.

Simplifier la vie des clientsAlain Caffart, Reponsable système d’information Compagnie des Transports Strasbourgeois“La CTS (Compagnie des Transports Strasbourgeois) a lancé en juin dernier U’GO, son application mobile pour l’achat et la validation de titres de transport. U’GO est téléchargeable gratuitement sur téléphone Android NFC Cityzi.Après chargement de l’application sur son téléphone NFC Cityzi, le client peut acheter des tickets (aller simple à l’unité, en carnet, aller-retour, 24 h). Une version premium existe également et permet d’acheter la totalité des titres (tickets et abonnements) de la CTS.Cette application simplifie la vie des clients en leur évitant les temps d’attente : « avec U’GO, c’est où je veux, quand je veux ». Elle leur offre un service sécurisé tant dans les achats et la validation que dans la préservation des titres en cas de perte ou de vol de mobile. Enfin, elle positionne la CTS comme une entreprise locale innovante en participant à la politique active de l’agglomération strasbourgeoise dans le numérique et le développement durable.

“La multiplication des outils web offre des opportunités accrues en matière de services urbains et administratifs.”

Thierry Bonhomme, directeur exécutif en charge d’Orange Business Services

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solutions10

Afin d’approfondir la visite des expositions dans son musée des Beaux-arts, la ville d’Agen recourt aux nouvelles technologies avec l’aide de son partenaire historique, Orange.

En quoi l’utilisation de nouvelles technologies apporte-t-elle un plus dans la découverte des œuvres exposées au musée des Beaux-arts d’Agen ?Jean Dionis du Séjour : L’outil numérique est un formidable outil de communication, mais c’est aussi un outil d’appropriation du patrimoine avec un enjeu culturel et éducatif. À travers le partenariat entre Orange et le

musée des Beaux-arts d’Agen, l’objectif est d’approfondir l’expérience de l’exposition avant, pendant et après… la visite. Il donnera naissance à plusieurs actions en 2013, dont l’installation d’un accès wifi dans l’église des Jacobins et le prêt de tablettes numériques pour accéder à différents contenus (flash code, exposition virtuelle, géolocalisation des œuvres).

Comment s’est déroulé le partenariat avec Orange ?J. D. S. : La ville d’Agen s’est naturellement tournée vers Orange, prestataire historique de la ville, pour entamer une réflexion sur l’accès à Internet dans l’église des Jacobins, qui date du XIIe siècle, et le développement du numérique dans les expositions du Musée à long terme. Le partenariat s’est traduit par des réunions techniques, des visites sur site,

une convention technique, une conférence de presse et une forte communication en interne.

Le musée prévoit-il d’autres innovations ? J. D. S. : Oui, le musée des Beaux-arts entre dans l’ère du numérique et invite ses visiteurs à s’approprier ces nouveaux outils. Sur la seconde exposition, nous avons mis en place des vidéos (atelier d’artiste en création, commentaire d’œuvre) et un concours à travers les réseaux sociaux. Plusieurs projets sont en création autour du musée et du numérique. Ce partenariat avec Orange n’est qu’un premier pas, qui s’intensifiera dans l’avenir.

/// tourisme et culture

le musée des Beaux-arts d’Agen à l’ère du numérique

Posez vos questions à Jean Dionis du Séjour sur le site www.parolesdelus.com

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Jean Dionis du Séjour, Maire d’Agen (Département du Lot-et-Garonne)

/// parolesdelus.com

déposez votre projet innovantretrouvez l’actualité des projetsvenez en discuter sur Facebook et Twitter

/// usages et pratiques

pilotage de l’éclairage public : une solution M2MLe syndicat départemental d’énergie du Cher (SDE 18) a déployé début 2013 trois pilotes de télégestion de l’éclairage public. Orange est partenaire de cette expérience dans la commune de Saint-Doulchard (Cher). Son objectif : analyser les informations à distance et optimiser les consommations et la maintenance.

Aymar de Germay, président du SDE 18

« Rendre le réseau d’éclairage public intelligent »« Notre réseau d’éclairage public comprend 55 000 luminaires répartis sur 260 communes. Il s’agit de le rendre intelligent parce que communicant. Cette communication va dans les deux sens : dans un sens pour piloter l’éclairage, par exemple pour le mettre en sécurité avant une intervention ou pour moduler son intensité et faire des économies ; dans l’autre, pour faire remonter des informations sur d’éventuelles pannes ou intrusions sur les armoires électriques, et bien sûr pour suivre sa consommation. »

Laurent Graveret, chef de projets, IT&L@bs, Orange Business Services

« Un mini automate et une carte SIM »« Notre solution technique a été bâtie en partenariat avec l’entreprise rennaise Lacroix Sofrel. Elle repose sur un mini automate, installé dans les armoires électriques qui gèrent le réseau d’éclairage, pour l’allumage et l’extinction, la variation d’intensité, l’envoi de données, la réception de consignes, et sur une carte SIM qui permet de communiquer avec le SDE 18 via une liaison GPRS pour la télégestion. L’avantage de cette solution Orange est son faible coût par rapport au nombre d’équipements pilotés. »

André Catoire, Maire-adjoint de Saint-Doulchard, en charge des travaux

« Gérer au mieux l’éclairage public de la commune »« Le système de télégestion mis en place permet l’information en temps réel du fonctionnement des installations. Ainsi, chaque dysfonctionnement génère automatiquement une demande d’intervention qui est prise en charge dans les meilleurs délais. La période de non fonctionnement de l’éclairage public a été considérablement réduite ce qui a été très apprécié des administrés. La solution permet également de faire varier l’intensité lumineuse des candélabres, générant une réduction de 15 % des coûts d’électricité sans aucune gêne pour les usagers. »

/// en perspective

La technologie M2M par OrangeDe plus en plus d’appareils et de systèmes sont interconnectés grâce aux réseaux fixe et mobile. Les solutions Orange sur mesure s’adaptent à différentes technologies et architectures système. Elles comprennent la connectivité, les services d’intégration, le développement d’applications et la gestion continue de la solution via ses plateformes de connectivité et de gestion des appareils.

www.orange-innovation.tv/fr/

/// tourisme et culture

Le Louvre-Lens en 3D/// tourisme et culture

Tous les patrimoines

Béthune (Nord-Pas-de-Calais) :

« Entrer dans l’intimité de l’histoire de la cité »

L’enjeu : mettre en lien patrimoine et archives municipales Arnaud Willay, directeur des Archives Municipales de Béthune : Pour nous, l’enjeu était triple : moderniser l’image des archives municipales grâce au numérique, démocratiser l’accès à ces archives, et enfin permettre aux

citoyens et aux visiteurs d’entrer dans l’intimité de l’histoire de la cité.

La solution : Flash codes et tags NFCA. W. : Il y a une centaine de flash codes et de tags NFC répartis dans Béthune. Ils donnent accès à un court texte historique et à un document d’archive, photo ou texte. Les archivistes ont également réalisé 10 vidéos sur des lieux remarquables comme le Beffroi, l’église Saint-Vaast, etc.

Le résultat : Cinq parcours historiques A. W. : Un premier parcours historique (l’histoire du centre ville) fait déjà le bonheur des habitants de Béthune et des visiteurs, nombreux avec l’ouverture du Louvres Lens. Il a été ouvert au moment de la fête de l’Internet, fin mars, et quatre autres le seront au moment de la journée du patrimoine (mi-septembre).

Savins (Seine-et-Marne):

« Renforcer le lien autour de la mémoire collective »

L’enjeu : Valoriser et créer du lien. Didier Galet, maire de Savins : Le premier enjeu était pour nous de renforcer le lien entre nouveaux et anciens habitants de Savins autour de la mémoire collective. Le second est la mise en valeur du patrimoine naturel et architectural.

La solution : Bois et QR codesD. G. : Nous avons mis en place une signalétique en bois le long des sentiers, avec des QR codes pour accéder à des contenus sur la faune, la flore, l’histoire locale… C’est une solution que nous avons déjà mise en place depuis trois ans pour le festival de Land Art de Savins, avec des contenus vidéo et tout un travail littéraire issu de la rencontre avec les habitants du village.

Le résultat : Création d’une dynamique D. G. : Le projet a créé une effervescence qui a franchement dépassé nos attentes avec une cinquantaine de témoignages recueillis et une forte implication des écoles et des seniors. Il a permis de créer du lien social et générationnel, de faire de l’initiation au numérique et de commencer à dessiner une mémoire collective.

12 solutions solutions 13

Mobiles et valorisation du patrimoine font bon ménage qu’il s’agisse de mémoire, d’histoire ou de nature. Exemples à Béthune (62) et à Savins (77).

/// en perspective

La collaboration d’Orange Labs avec le Louvre-Lens s’est faite sous la forme d’un mécénat de compétences centré sur l’innovation. « Nous avons travaillé très en amont avec Orange Labs, explique Xavier Dectot. Cela nous a permis d’explorer beaucoup de pistes différentes, dont certaines étaient encore au stade de la recherche. Certaines ont pu être intégrées dès le départ alors que d’autres, comme la réalité augmentée, le seront dans le futur. »

Conçu avec Orange Labs, le guide de visite du Louvre-Lens a bien d’autres avantages que la 3D. Explications avec son directeur, Xavier Dectot.

Pourquoi avoir opté avec Orange pour un guide de visite du Louvre-Lens en 3D ? Xavier Dectot : Il s’agissait de s’adresser à la fois au public habituel des musées, familier des guides virtuels, et à un public plus large. La solution de géolocalisation n’étant pas assez précise, il était indispensable de trouver une solution de repérage plus efficace mais simple. C’est aussi une solution qui

permet de tourner virtuellement autour de l’œuvre, et d’aider le visiteur à orienter son regard sur l’œuvre. La solution présente tous les atouts pour une initiation à la découverte de l’œuvre.

Quelles sont les particularités de l’appli mobile et du site Internet ?X. D. : Ils offrent d’autres solutions. L’appli mobile est une version allégée du guide multimédia, car la technologie 3D n’est pas forcément adaptée à tous les smartphones. Elle permet une visite en autonomie, y compris dans le parc du musée où il n’est pas possible d’emmener le guide multimédia. Le site Internet permet de préparer sa visite, mais aussi de la sauvegarder pour la prolonger avec ses œuvres favorites et, à partir de début 2014, y trouver

des informations beaucoup plus complètes.

Comment s’est déroulée la collaboration avec Orange ? X. D. : Il y a eu plusieurs comités, techniques et de pilotage, rassemblant Orange Labs, nos responsables multimédia et aussi notre centre de ressources, c’est-à-dire des spécialistes de la médiation, pour bien répondre aux besoins et aux attentes de tous les types de public.

Xavier Dectot, directeur du Louvre-Lens

Une centaine de startups a participé au premier concours Orange Innovation très haut débit. Pour le mettre sur pied, les équipes de Xavier Perret, directeur des partenariats stratégiques chez Orange, se sont appuyées sur les directions régionales Orange, proches des innovateurs locaux. Rencontre.

Quelle est la vocation du nouveau concours Orange Innovation très haut débit ?Xavier Perret : Ce concours s’inscrit pleinement dans la démarche d’innovation ouverte que nous avons engagée avec les startups et développeurs du monde entier. Il s’agit tout simplement d’accepter que l’innovation vient de l’ensemble de l’écosystème autour d’un opérateur comme Orange et que nous avons besoin de personnes qui innovent sur les nouveaux réseaux de demain que sont la mobilité très haut débit (4G) ou la fibre. Par ailleurs, Orange soutient les entrepreneurs Français et

il nous paraissait important de soutenir spécifiquement le tissu entrepreneurial local pour innover en France.

Quel bilan tirez-vous de cette première édition ?X. P. : Le concours a été un véritable succès et a donné lieu à une centaine de candidatures venant de tous les coins de la France et pas seulement depuis l’Île-de-France. Ces

dossiers ont permis d’identifier des thématiques fortes et innovantes autour du haut débit comme la vidéo, l’interactivité sur tablettes, le calcul distribué. Les startups préselectionnées ont été accompagnées par une équipe d’Orange pendant plusieurs semaines pour peaufiner leur produit et surtout le tester, parfois pour la première fois, dans les conditions réelles de la 4G ou la fibre. Plus enthousiasmant

encore, ce concours a permis aux différents lauréats de se rencontrer entre eux, d’échanger sur leurs idées, voire d’envisager des collaborations communes.

Ce concours va-t-il donner lieu à de nouveaux partenariats ?X. P. : Nous avons à cœur d’accompagner ces startups au-delà du concours et de les aider à faire découvrir leur service à nos clients. S’il est trop tôt pour faire un bilan sur ce concours, nous avons déjà entamé des partenariats avec des startups qui ont débouché sur le lancement de services, comme avec Family&Co qui nous a permis de lancer un service de réseau social Famille intégré dans l’offre Open d’Orange en France. De la même façon, nous avons découvert une startup qui offre des outils de collaboration autour d’un réseau social d’entreprise sur TV que nous avons déployé au sein du Technocentre d’Orange.

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L’innovation en compétition

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Xavier Perret, directeur des partenariats stratégiques chez Orange

Le recyclage des mobiles et des métaux rares qu’ils contiennent, progresse. La preuve avec quatre initiatives lancées par Orange.

1/ Le recyclage fait un carton

Pour participer à la collecte et au recyclage des mobiles, rien de plus simple. Il suffit de se connecter sur www.collecte-mobile.orange.fr et de créer un compte. Le site vous permet ensuite de commander des cartons de collecte, portant le

logo Emmaüs International ou personnalisés avec un logo de votre choix. Ensuite, à vous de jouer pour récupérer le maximum de mobiles usagés sur les points de collecte que vous aurez choisis. Et quand un ou plusieurs cartons sont pleins (40 appareils), il suffit de retourner sur le site pour en demander l’enlèvement. C’est tout…

2/ Avec l’Ecole de la 2ème Chance à Arras

Entre mi-avril et mi-juin 2013, Orange a mis en place une opération originale avec l’Ecole de la 2ème Chance de l’Artois Liévin – Arras (E2C). Ce concept européen propose à des jeunes de 18 à 25 ans, sans emploi et sans qualification, un parcours basé sur l’alternance entre projet pédagogique et immersions en entreprises. Dix jeunes de l’E2C ont chacun établi des partenariats avec dix commerçants pour déployer chez eux des cartons de collecte et des affiches d’information. Si le bilan est positif, cette opération soutenue par l’association Arras Commerce et Cœur de Ville sera dupliquée.

3/ Une collecte internationale

Pourquoi limiter une démarche vertueuse, du point de vue social et environnemental, aux seuls pays développés ? Avec le soutien d’Orange, Emmaüs International l’a étendue à l’Afrique en implantant des ateliers de collecte, tri et conditionnement des déchets de

mobiles, tout d’abord au Burkina Faso, puis au Bénin, à Madagascar et au Niger. Ces déchets sont ensuite dirigés vers les Ateliers du Bocage en France (voir ci-contre), mieux équipés en techniques et technologies de recyclage. Plusieurs tonnes de déchets sont ainsi détournées chaque année de la décharge et près de 24 emplois déjà créés.

4/ Les Ateliers du Bocage

Les Ateliers du Bocage ont été créés en 1992 au sein d’une communauté Emmaüs, au Peux du Pin (Deux-Sèvres), avec pour objectif d’accueillir des chômeurs de la région et de permettre à certains compagnons de retrouver une plus grande autonomie. Tous les mobiles collectés par Orange y sont testés, réparés et vidés de leurs données personnelles pour leur offrir une seconde vie. Ceux qui sont hors d’usage sont orientés vers une valorisation énergétique et matière. Mille mobiles collectés par mois entraînent la création d’un emploi au sein des Ateliers du Bocage.

www.collecte-mobile.orange.fr

/// usages et pratiques

recyclage des mobiles : la preuve par 4

Laurent Martin-Blanc,responsable du recyclage des mobiles chez Orange

« Une question de crédibilité »Gagnant du Grand Prix du Jury, Laurent Desmons, fondateur et gérant d’ExcelLance, revient sur l’apport d’une telle reconnaissance.

“Notre produit Kinomap est un service de vidéos géolocalisées et accessibles sur informatique, TV, smartphone, tablette, qui peut avoir de multiples applications : guidage, analyse d’un patrimoine routier, etc. Le “Grand Prix du Jury” que nous avons reçu nous apporte beaucoup de crédibilité, surtout avec des jurés comme Google ou Renault,

et donc une caution quand nous allons présenter nos solutions à des partenaires. Le travail de suivi par les équipes d’Orange est également très important.”

La Silver Économie est lancéeC’est le 24 avril dernier qu’a eu lieu le lancement de la “Silver Économie” par Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif, et Michèle Delaunay, Ministre Déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie. « Il s’agit d’une filière regroupant les acteurs économiques agissant pour ou avec les personnes âgées, explique Nadia Frontigny, directeur en charge du Maintien à Domicile d’Orange Healthcare. Nous avons remis aux ministres un rapport qui parle à la fois de la qualité de vie à domicile, de gisement d’emplois de service et de perspective de développement important pour les entreprises numériques. » Orange s’est fortement engagé dans les groupes de travail qui ont préparé ce rapport, Nadia Frontigny étant notamment rapporteur du groupe “Organisation”. « Nous avons travaillé sur l’idée du “chaînon manquant” de la filière, un opérateur de service de taille industrielle qui orchestre la prise en charge à domicile, permettant de coordonner les acteurs et les financements. Il s’agit d’une véritable révolution dans ce domaine. » Dialogues y reviendra régulièrement…

Trimestriel – Orange, Direction des relations avec les collectivités locales Groupe. 78, rue Olivier de Serre, 75015 Paris – www.orange.com/collectiviteslocales Directeur de la publication : Bruno Janet. Rédactrice en chef : Delphine Balleyguier, [email protected]. Rédactrice en chef adjointe : Kathleen Wojtaszewski. Comité de rédaction : Olivier Abuli - Jean Barré - Patrice Carré - Caroline Crousillat - François Duquesnoy - Anne Fleuret - Anita Iriart-Sorhondo - Laurent Martin-Blanc - Marc Peltier - Pierre Petillault - Émilie Richer - Jean-Louis Rondeau - Sylvie Rousseau - Anne Thomas. Rédaction, maquette et coordination : Editoria, 27, rue Henri-Kleynhoff, 94250 Gentilly. Rédacteurs en chef délégués : Charles Legueltel - Anna Morel. Rédaction : Charles Legueltel - Laurent Durasnel - Kathleen Wojtaszewski - Anna Morel - Thibaut Ribet. Crédits photo : Audras / agence REA - Vincent Baillais pour Acteurs publics - François Decaëns / Ville de Caen - Eric Houri - Thomas Sanson / mairie de Bordeaux - Thinckstock . Impression : Gutenberg Networks. Tirage : 52 200 exemplaires. Dépôt légal : août 2013.

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