Devenir à plus de 10ans de recul des pertes de substance osseuse diaphysaires d’origine...
Transcript of Devenir à plus de 10ans de recul des pertes de substance osseuse diaphysaires d’origine...
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292 86e réunion annuelle de la
reffe osseuse dans 14 cas ; en 2 temps dans 3 cas). Dans 12 cas33 %), le descellement a été traité par conversion en hémiartro-lastie (HA) ; dans 2 cas, l’ensemble des implants ont été retirésrésection-arthroplastie). Tous les patients ont été revus avec unecul minimum d’un an. L’évaluation clinique porte sur le score deonstant et la satisfaction des patients.ésultats.— Nous déplorons 5 (15 %) complications postopératoiresinstabilité : 1 cas ; descellement itératif : 1 cas ; infection : 3 cas).e recul moyen après la réintervention est de 39 mois12—175).e score de Constant postopératoire moyen est pour l’ensemblee la série de 40,2/100 (gain = 23 pts). L’élévation antérieure activeEAA) passe de 53◦ à 90◦. On note que 73 % des patients sont satis-aits.orsque qu’une prothèse inversée a pu être remise en place, lecore de Constant est de 48,7/100, L’EAA est de 109◦ (gain 51◦).près conversion en HA le score de Constant est de 31/100 et l’EAAst de 70◦ (gain 18◦). Après résection-arthroplastie, on constate uneerte fonctionnelle (Constant et EAA).armi les patients porteurs d’une PIE, aucune différence n’a étéotée selon qu’une greffe ait ou non été utilisée lors de la réim-lantation glénoïdienne ou que la chirurgie ait été menée en 1 outemps.iscussion/conclusion.— Le descellement glénoïdien d’une prothèse
nversée est une complication rare et habituellement précoce. Leut de la chirurgie de reprise doit être de mettre en place uneouvelle glène inversée. Les résultats des conversions en HA sontécevants.
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éance du 8 novembre matin
raumatologie
30evenir à plus de 10 ans de recul des pertes deubstance osseuse diaphysaires d’origineraumatique traitées par mobilisation osseuse ouransfert osseux segmentaire selon Ilizarovhilippe Merloz ∗, Sébastien Hebben , Lucian Maftei , Arnaudodin , Nicolas Maisse , Michel Milaire , Jérôme Tonetti
CHU Albert-Michallon, BP 217, 38043 Grenoble cedex 09, France
Auteur correspondant.uinze patients ont été traités entre 1985 et 1995 pour une pertee substance osseuse (PSO) diaphysaire d’origine traumatique. Tousnt bénéficié, soit d’une mobilisation osseuse, soit d’un transfertsseux segmentaire décrits par Ilizarov.atients et méthode.— À la prise en charge initiale du traitemente la PSO (comprise entre 5 et plus de 10 cm) la moyenne d’âge étaite 36,8 ans (13—65). Les segments osseux concernés étaient le tibia10 cas), le fémur (4 cas) et l’humérus (1 cas). Neuf fois la PSO étaitnfectée, avec excision radicale d’emblé. La mobilisation osseusear compression/distraction monofocale a été faite dans 9 cas et leransfert osseux segmentaire dans 6 cas (au niveau tibial). Tous lesatients ont été revus avec un recul supérieur à 10 ans (24 ans poure recul le plus ancien).ésultats.— Tous les patients ont consolidé (29 mois en moyenne
[4 à 38 mois]). Hors changements de broches infectées, le
ombre d’interventions nécessaires pour obtenir cette consolida-ion a été de 2,5 interventions par patient (2 à 6 : corrections’axe, allongements, greffes osseuses complémentaires, séques-rectomies). Aucun patient n’a été amputé. Au final, il resterod
d
té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique
es séquelles chez 40 % des patients : équin du pied ; raideur duenou ; une fistule persistante sur un tibia. Les déviations d’axet les inégalités de longueur ont été corrigées. Quatre patientsnt repris le même travail qu’ils occupaient avant leur accidentnitial. Deux patients sur 15 seulement ont repris des activitésportives.iscussion.— Tous les patients ont consolidé y compris ceux quivaient un foyer d’ostéite initial. Tous ont pu conserver leurembre, mais au prix d’une consolidation qui a été longue. Les
équelles ne sont pas négligeables, mais elles permettent au patient’avoir une vie courante normale. Les patients (2 cas sur 6) quint bénéficié d’un transfert osseux segmentaire (tibia) ont dû rece-oir une greffe inter-tibiofibulaire (GITF) pour consolider le foyer’accostage distal.onclusion.— Le traitement des PSO d’origine traumatique parobilisation osseuse ou transfert osseux segmentaire présente
ertains avantages. La maitrise de l’infection est une condi-ion primordiale du succès. La technique de mobilisation osseusecompression/distraction monofocale) est bien adaptée au traite-ent des PSO inférieures à 5 cm. Les transferts osseux segmentaires
ont à réserver aux grandes PSO (10 cm au plus). L’associationd’autres techniques d’aide à la consolidation (greffe cortico-
pongieuse ou GITF au niveau du squelette jambier) reste possible.
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31stéosynthèse des reconstructions après perte deubstance osseuse segmentaire ou cavitaire. Étudeomparative des plaques, fixateurs externes etnclouageshierry Bégué ∗, Alain Charles Masquelet
Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart,rance
Auteur correspondant.es reconstructions des pertes de substance osseuses des membresont soit segmentaires ou cavitaires. Le recours à la technique de laembrane induite avec reconstruction en deux temps a démontré
on efficacité. Néanmoins, le type d’ostéosynthèse optimal resteontroversé de même que le principe d’une ostéosynthèse statiqueu dynamique pour favoriser la consolidation. Le but de ce travailst de comparer les différents modes d’ostéosynthèse en fonctiones sites de reconstruction.es auteurs rapportent les résultats d’une étude monocentrique de8 patients ayant été traités pour une reconstruction osseuse selona technique de la membrane induite, après perte de substancesseuse segmentaire ou cavitaire. Les lésions ont concernés desésions tibiales (27), fémorales (8), ou humérales (3). Les ostéo-ynthèses étaient réparties entre fixateur externe (27), plaque (9),u enclouage (2).es ostéosynthèses statiques ont démontré une meilleure effica-ité dans l’obtention d’une consolidation osseuse, quel que soite matériel utilisé (fixateur externe, plaque, clou). Le choix de’ostéosynthèse a été guidé par l’existence ou non d’une infec-ion plus que les conditions mécaniques locales. Les ostéosynthèsesynamiques n’ont pas démontré de supériorité en faveur de laonsolidation. La persistance d’une mobilité même minime est unacteur favorisant de pseudarthrose. Le nombre limité d’enclouagee la série n’a pas permis d’identifier de facteur favorisant ou défa-orable à cette ostéosynthèse.es résultats de l’étude conduisent à préférer les ostéosynthèses
igides et statiques dans les reconstructions osseuses segmentairesu cavitaires des pertes de substance des os longs selon la techniquee la membrane induite.oi:10.1016/j.rcot.2011.08.132