Denis Léon L'Enseignement Et La Vie Future 1930 Word Jys

7/21/2019 Denis Léon L'Enseignement Et La Vie Future 1930 Word Jys

http://slidepdf.com/reader/full/denis-leon-lenseignement-et-la-vie-future-1930-word-jys 1/23

Léon DENIS

L'ENSEIGNEMENTET

LA VIE FUTURE

CRESCIT EUNDO

QUINZIÈME MILLE

PARIS

LES EDITIONS JEAN MEYER (B. P. S.)8, rue Copernic (XVIe

----------

1930

PRI ! " FR #$

1



DU MEME AUTEUR %& E*on+ J,%n M,-,

----------

A/0+ 1% Mo*. Exposé de la doctrine des Esprits : solution rationnelle etscientifique des problèmes de la vie et de la mort.Un vol. in-12, de 44 pa!es "#e mille$....................................................... % fr. &

C2+*%n+3, ,* S/*+3,. 'a doctrine secrète du ()ristianisme * relationsavec les esprits des morts * la nouvelle révélation.Un vol. in-12, "2e mille$............................................................................. % fr. &

D%n+ 1'In4+51,. S/*+3, ,* Mé&3n*é. +raité de spiritualismeexpérimental* les faits et les lois.Un vol. in-12 "2e mille$ ....... % f r. &

L,+ Po5103,+ , 1'E*, ,* , 1% D,+*né,. Etudes expérimentales sur lesaspects i!norés de ltre )umain. 'es doubles personnalités * la conscience

profonde * rénovation de la mémoire des vies antérieures.Un vol. in-12 "2e mille$ ............................................................................. % f r, &

J,%nn, 'A6 3é&3. /es voix, ses visions, ses prémonitions.

Un vol. in-12, de 40 p. "1e m.$.. % fr.

L, Gén, 6,1*7&, ,* 1, Mon, n4+51,. 'es ori!ines de notre race, les sourcesde sa spiritualitéUn vol. in-1# de 2 p. "0e mille$ ............................................................... 1 8.

L% G%n, En93, "ieu et lUnivers$, suivie dun série détudes nouvelles.Un vol. in-12 "1e mille$........................................................................... 3 fr. $"

L, Mon, n4+51, ,* 1% G&,,. /cènes de lespace* action des Esprits sur lesévénements.Un volume in-12 "#e mille$ ............... .3 fr. $"

Po&7&o 1% V, : (e que nous sommes * do nous venons* o nous allons.5roc)ure de propa!ande. in-16, de 46 pa!es "10e mille$ ........................ fr. ;$

L'A&<,1= ,* 1% +&44%n6, , 1'E*,. 7ouvelles preuvesexpérimentales. 5roc)urein-16, de 60 pa!es "e mille$.1 fr.0

2



L'ENSEIGNEMENT

ET LA VIE FUTURE

------------------

Une constatation douloureuse frappe le penseur au soir de la vie. Elle devient encore plus poignante à la suite des

impressions ressenties à son retour dans l'espace. Il s'aperçoit alors que l'enseignement dispensé par les institutions

humaines en général - religions, écoles, universités - s'il nous

apprend beaucoup de choses superflues, en revanche ne nous

apprend presque rien de ce que nous avons le plus besoin de

connatre pour la conduite, la direction de l'e!istence terrestreet la préparation à l'"u-delà.

#eu! à qui incombe la haute mission d'éclairer et de

guider l'$me humaine semblent ignorer sa nature et ses

véritables destins.

%ans les milieu! universitaires, une compl&te incertituder&gne encore sur la solution du plus important probl&me que

l'homme se soit amais posé au cours de son passage sur laterre. #ette incertitude reaillit sur tout l'enseignement. (a

plupart des professeurs et instituteurs écartent

s)stématiquement de leurs leçons tout ce qui touche au

probl&me de la vie, au! questions de but et de finalité.



*ous retrouverons la m+me impuissance che le pr+tre. ar ses affirmations dénuées de preuves, il ne réussit gu&re à

communiquer au! $mes dont il a la charge une cro)ance qui

ne répond plus ni au! r&gles d'une saine critique ni au!e!igences de la raison.

En réalité, dans l'Université comme dons l'Eglise, l'$me

moderne ne rencontre qu'obscurité et contradiction en tout ce

qui touche an probl&me de sa nature et de son avenir. #'est à

cet état de choses qu'il faut attribuer en grande partie les

mau! de notre temps l'incohérence des idées, le désordre des

consciences, l'anarchie morale et sociale. ('éducation que l'on dispense au! générations est

compliquée/ mais elle n'éclaire pas, pour elles, le chemin de

la vie/ elle ne les trempe pas pour les luttes de l'e!istence.

('enseignement classique peut apprendre à cultiver, à orner

l'intelligence/ il n'apprend pas agir, à aimer, à se dévouer. Il

apprend encore moins à se faire une conception de la destinée

qui développe les énergies profondes du moi et oriente nos

élans, nos efforts vers un but élevé. ourtant, cette conception

est indispensable à tout +tre, à toute société, car elle est le

soutien, la consolation supr+me au! heures difficiles, la source des m$les vertus et des hautes inspirations.

#ari du rel rapporte le fait suivant "1$. 8 Un de mes amis, professeur à l'université, eut la

douleur de perdre sa fille, ce qui raviva en lui le probl&me de

l'immortalité. Il s'adressa à ses coll&gues, professeurs de philosophie, espérant trouver des consolations dans leurs

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<(>) C. DU PREL? la Mort et l'Au-delà, /. ;.

4



réponses. #e fut une am&re déception il avait demandédu pain, on lui offrit une pierre/ il cherchait une affirmation,

on lui répondit par un 8 peut-+tre & 9

0rancique 1arce), ce mod&le accompli du professeur d'Université, écrivait "1$ : 8 2e suis sur celte terre. 2'ignore

absolument comment ') suis venu et pourquoi on m') a eté.

2e n'ignore pas moins comment 'en sortirai et ce qu'il ad-

viendra de moi quand 'en serai sorti. &3n ne peut l'avouer plus franchement la philosophie de

l'école, apr&s tant de si&cles d'études et de labeur, n'est encore

qu'une doctrine sans lumi&re, sans chaleur, sans vie "2$. ('$mede nos enfants, ballottée entre des s)st&mes divers et

contradictoires le positivisme d'"uguste #omte, le

naturalisme d'4egel, le matérialisme de #ousin, etc., flotte

incertaine, sans idéal, sans but précis.

%e là, le découragement précoce et le pessimisme

dissolvant, maladies des sociétés décadentes, menaces

terribles pour l'avenir, au!quelles s'aoute le scepticisme amer

et railleur de tant de eunes hommes qui ne croient plus qu'à

la fortune et n'honorent que le succ&s.

('éminent professeur 5aoul ictet signale cet état d'esprit dans l'introduction de son dernier ouvrage

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<(>) Petit Journal, 62on7&,? ; 3%+ >@.

(#) A /o/o+ ,+ ,%3,n+ &n4,+*%,+? M. D&6o+? o-,n ,1% F%6&1*é 'A? é64%* %n+ 1, Journal de !"#at, le 3 $ai >># !

I1 +,351, 7&',n*, 1'é104, ,* 1,+ 62o+,+ 1 - %* 6o33, &n é6%n? , n,+%+ 7&,11, n&é, , 3o*+ %//+? , 8%*+ é/%+ ,* o/%7&,+. C',+* +&*o&* ,n/21o+o/2, 7&'on é/o&4, 6,**, /,8, 3/,++on %&

0



sur les sciences ph)sique "1$. Il parle de l'effet désastreu! produit par les théories matérialistes sur la mentalité de ses

él&ves, et conclut ainsi

6 #es pauvres eunes gens admettent que fout ce qui se passe dans le monde est l'effet nécessaire et fatal de conditions

premi&res, o7 leur volonté n'intervient pas/ ils consid&rent que

leur propre e!istence est forcément le ouet de la fatalité

inéluctable,, à laquelle ils sont attachés, pieds et poings liés.

8 #es eunes gens cessent la lutte à la rencontre des

premi&res difficultés. ;ls ne croient plus < eux-mmes. Ils

deviennent des tombes vivantes, o7 ils enferment p+le-m+leleurs espérances, leurs efforts, leurs désirs, fosse commune de

tout ce qui a fait battre leur c8ur usqu'au our de

l'empoisonnement &.9out ceci n'est pas seulement applicable à une partie de

notre eunesse, mais aussi à beaucoup d'hommes de notre

temps et de notre génération, che qui ont peut constater une

sorte de lassitude morale et d'affaissement.

0. :)ers le reconnat à son tour 8 ;l ) a, dit-il "2$,comme une inquiétude, un mécontentement, un manque de

confiance dans la vraie valeur de la vie. (e pessimisme est lamaladie morale de notre temps &.

(es théories d'outre-5hin, les doctrines de *ietsche, de

1chopenhauer, d'4aec;el, etc., n'ont pas peu contribué, elles

aussi, à développer cet état de choses. (eur influence s'est

partout répandue.

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

(>) tude critiue du $at"riali$e et du pirituali$e, par la

p)*iue e+p"ri$entale& Fé1 A16%n? é*.(#) F. MYERS? u$an Peronalit*&

#



3n doit leur attribuer, en grande partie, ce lent travail,8uvre obscure de scepticisme et de découragement, qui se

poursuit dans l'$me contemporaine.

Il est temps de réagir avec vigueur contre ces doctrines funestes et de rechercher, en dehors de l'orni&re officielle et

des vieilles cro)ances, de nouvelles méthodes d'enseignement,

qui répondent au! impérieu! besoins de l'heure présente. Il

faut préparer les esprits au! nécessités, au! combats de la vie

actuelle et des vies ultérieures/ il faut surtout apprendre à

l'+tre humain à se connatre, à développer, en vue de ses fins,

les forces latentes qui dorment en lui. 2usqu'ici, la pensée s'est confinée en des cercles étroits

religions, écoles ou s)st&mes qui s'e!cluent et se combattent

réciproquement. %e là cette division profonde des esprits, ces

courants violents et contraires qui troublent et bouleversent le

milieu social.

"pprenons à sortir de ces cercles rigides et à donner un

libre essor à la pensée. #haque s)st&me contient une part de

vérité/ aucun ne contient la réalité toute enti&re. ('univers et

la vie ont des aspects trop variés, trop nombreu! pour

qu'aucun s)st&me ne puisse les embrasser tous. %e cesconceptions disparates, il faut dégager les fragments de vérité

qu'elles contiennent, les rapprocher, les mettre d'accord/ puis,

les unissant au! nouveau! et multiples aspects de la vérité que

nous découvrons chaque our, s'acheminer <ers l'unité

maestueuse et l'harmonie de la pensée. (a crise morale et la décadence de notre époque

proviennent, pour une grande part, de ce que l'esprit humain

s'est immobilisé trop longtemps. Il faut l'arracher à l'inertie,

au! routines séculaires, le porter vers les hautes altitudes,

sans perdre de vue les bases solides que vient lui offrir une science agrandie et renouvelée. #ette science de demain, nous

travaillons à la constituer. Elle nous procurera le critérium

3



bonheur et l'élévation de l'humanité. 9ant vaut l'idéal, tant vaut l'homme/ tant vaut la nation, tant vaut le pa)s ?

(es doctrines négatives, dans leurs conséquences

e!tr+mes, aboutissent fatalement à l'anarchie, c'est-à-dire auvide, au néant social. ('histoire humaine en a déà fait

plusieurs fois la pénible e!périence.

9ant qu'il s'est agi de détruire les restes du passé, de

donner le dernier coup au! privil&ges restés debout, la

démocratie s'est habilement servie de ses mo)ens d'action.

:ais, auourd'hui, il importe de construire la cité de l'avenir,

la cité future, le vaste édifice qui doit abriter la pensée des générations. Et devant cette t$che, les doctrines négatives

montrent leur insuffisance et rév&lent leur fragilité/ nous

vo)ons les meilleurs ouvriers se débattre dans une sorte

d'impuissance matérielle et morale.

"ucune 8uvre humaine ne peut +tre grande et durable si

elle ne s'inspire, en théorie et en pratique, dans ses principes

et 'dans ses applications, des lois éternelles de l'univers. 9out

ce qui est conçu, édifié en dehors des lois supérieures est b$ti

sur le sable et s'écroule.

3r, les doctrines du socialisme actuel ont une tarecapitale. Elles veulent imposer une r&gle en contradiction

avec la nature et la véritable loi de l'humanité le niveau

égalitaire.

('évolution individuelle et progressive est ta loi

fondamentale de la nature et de la vie. #'est la raison d'+tre del'homme, la norme de l'univers. 1'insurger contre elle, lui

subsister une autre fin, serait aussi insensé que de vouloir ar-

r+ter le mouvement de la terre ou le flu! et le reflu! des

océans.

(e c=té le plus faible de la doctrine socialiste, c'est l'ignorance absolue de l'homme, de son principe essentiel, des

%



lois qui président à ses destins. Et lorsqu'on ignore l'hommeindividuel, comment pourrait-on gouverner l'homme social >

(a source de tous nos mau! est dans notre manque de

savoir et notre infériorité morale. 9oute société restera faibleet divisée aussi longtemps que la défiance, le doute, l'égo@sme,

l'envie, la haine la domineront. 3n ne transforme pas une

société par des lois. (es lois, les institutions ne sont rien sans

les m8urs, sans les cro)ances élevées. Auelles que soient

d'ailleurs la forme politique et la législation d'un peuple, s'il

poss&de de bonnes m8urs et de fermes convictions, il sera

touours plus heureu! et plus puissant qu'un autre peuple demoralité inférieure.

Une société étant la résultante des forces individuelles,

bonnes ou mauvaises, pour améliorer la forme de cette

société, il faut agir d'abord sur l'intelligence et sur la

conscience des individus.

:ais, pour la démocratie socialiste, l'homme intérieur,

l'homme de la conscience individuelle n'e!iste pas/ la

collectivité l'absorbe tout entier.

(es principes qu'elle adopte ne sont plus qu'une négation

de toute philosophie élevée et de toute cause supérieure. 3nne songe gu&re -qu'à conquérir des droits. Et cependant la,

ouissance des droits ne va pas sans la pratique des devoirs.

(e droit sans le devoir, qui le limite et le corrige, n'engendrera

que de nouveau! déchirements, de nouvelles souffrances.

#'est pourquoi la poussée formidable du socialisme ne fait que déplacer les appétits, les convoitises, les causes de

malaise et substitue au! oppressions du passé un despotisme

nouveau, plus intolérable encore. *ous en vo)ons l'e!emple

en 5ussie.

%éà nous pouvons mesurer l'étendue des désastrescausés par les doctrines négatives. (e déterminisme, le

matérialisme, en niant la liberté humaine et la responsabilité,

1



sapent les bases m+mes de l'Ethique universelle. (e mondeimmoral n'est plus qu'une anne!e de la ph)siologie,, c'est-à-

dire le r&gne, la manifestation de la force aveugle et

irresponsable. (es esprits d'élite professent le nihilismemétaph)sique, et la masse humaine, le peuple, sans cro)ances,

sans principes fi!es, est livré à des hommes qui e!ploitent ses

passions et spéculent sur ses convoitises.

(e positivisme, pour +tre moins absolu, n'est pas moins

funeste dans ses conséquences. ar sa théorie de

l'inconnaissable, il supprime les notions de but et de large

évolution. Il prend l'homme dans la phase actuelle de sa vie, simple fragment de sa destinée, et l'emp+che de voir devant et

derri&re lui/ méthode stérile et dangereuse, faite, semble-t-il,

pour des aveugles d'esprit, et que l'on a proclamée bien

faussement la plus belle conqu+te de l'esprit moderne.

9el est l'état actuel de la société. (e danger est immense,

et si quelque grande rénovation spiritualiste et scientifique ne

se produisait, le monde sombrerait dans l'incohérence et la

confusion.

*os hommes de gouvernement sentent déà ce qu'il en

coBte de vivre dans une société o7 les bases essentielles de lamorale sont ébranlées, o7 les sanctions sont factices ou

impuissantes, o7 tout se confond, m+me la notion élémentaire

du bien et du mal.

(es Eglises, il est vrai, malgré leurs formes usées et leur

esprit rétrograde, groupent encore autour d'elles beaucoupd'$mes sensibles mais elles sont devenues incapables de

conurer le péril, par l'impossibilité o7 elles se sont mises de

fournir une définition précise de la destinée humaine et de

l'"u-delà, appu)ée sur des faits probants.

('humanité, lassée des dogmes et des spéculations sans preuves, s'est plongée dans le matérialisme ou l'indifférence.

11



Il n') a plus de salut pour la pensée que dans une doctrinebasée sur l'e!périence et le témoignage des faits.

%'o7 viendra cette doctrine > %e l'abme o7 nous

glissons, quelle puissance nous tirera > Auel idéal nouveauviendra rendre à l'homme la confiance en l'avenir et l'ardeur

pour le bien > "u! heures tragiques de l'4istoire, quand tout

semblait désespéré, le secours n'a amais manqué. ('$me

humaine ne peut s'enliser enti&rement et périr. "u moment o7

les cro)ances du passé se voilent, une conception nouvelle de

la vie et de la destinée, basée sur la science des faits, reparat.

(a grande tradition revit sous des formes élargies, plus euneset plus belles. Elle montre à tous un avenir plein d'espérances

et de promesses. 1aluons le nouveau r&gne de l'Idée,

victorieuse de la mani&re, et travaillons à préparer ses voies ?

(a t$che à accomplir 'est grande, l'éducation de l'homme

est à refaire enti&rement. #ette éducation, nous l'avons vu, ni

l'Université, ni l'Eglise ne sont en mesure de la donner, puis-

qu'elles ne poss&dent plus les s)nth&ses nécessaires pour

éclairer la marche des nouvelles générations. Une seule

doctrine peut offrir cette s)nth&se, celle du spiritualisme

scientifique/ déà, elle monte à l'horion du monde intellectuel et semble devoir illuminer l'avenir.

" cette philosophie, à cette science, libre, indépendante,

affranchie de toute pression officielle, de toute compromission

politique, les découvertes contemporaines apportent chaque

our de nouvelles et précieuses contributions. (es phénom&nesdu magnétisme, de la radioactivité, de la télépathie, sont les

applications d'un m+me principe, les manifestations d'une

m+me loi qui régit à la fois l'+tre et l'univers.

Encore quelques années de labeur patient,

d'e!périmentation consciencieuse, de recherches persévérantes, et la nouvelle éducation aura trouvé sa formule

12



scientifique, sa base essentielle. #et événement sera le plus grand fait de l'4istoire depuis l'apparition du christianisme.

('éducation, on le sait, est le plus puissant facteur du

progr&s/ elle contient en germe tout l'avenir. :ais, pour +trecompl&te, elle doit s'inspirer de l'étude de la vie sous ses deu!

formes alternantes, visible et invisible de la vie dans sa

plénitude, dans son évolution ascendante vers les sommets de

la nature et de la pensée.

(es précepteurs de l'humanité ont donc un devoir

immédiat à remplir. #'est de remettre le spiritualisme à la

base de l'éducation, de travailler à refaire l'homme intérieur et la santé morale, Il faut réveiller l'$me humaine, endormie

par une rhétorique funeste, lui montrer ses pouvoirs cachés,

l'obliger à prendre conscience d'elle-m+me, à réaliser ses

glorieu! destins.

(a science moderne a anal)sé le monde e!térieur/ ses

trouées dans lCunivers, obectif sont profondes ce sera son

honneur et sa gloire/ mais elle ne sait rien encore de l'univers

invisible et du monde intérieur. #'est là l'empire illimité qui lui

reste à conquérir. 1avoir par quels liens l'homme se rattache à

l'ensemble, descendre dans les replis m)stérieu! de l'+tre, o7l'ombre et la lumi&re se m+lent comme dans la caverne de

laton, en parcourir les lab)rinthes, les réduits secrets,

ausculter le moi normal et le moi profond, la conscience et laD

subconscience, il n'est pas d'étude plus nécessaire. 9ant que

les Ecoles et les "cadémies ne l'auront pas introduite dansleurs programmes, elles n'auront rien fait pour l'éducation

définitive de l'humanité.

:ais déà nous vo)ons surgir et se constituer toute une

ps)chologie merveilleuse et imprévue, d'o7 vont se dégager

une nouvelle conception de l'+tre et la notion d'une loi supérieure qui embrasse et résout tous les probl&mes de l'évo-

lution et du devenir.

1



Un temps s'ach&ve/ des temps nouveau! s'annoncent. ('heure o7 nous sommes est une heure de crise et

d'enfantement douloureu!, les formes épuisées du passé

p$lissent et s'affaissent pour faire place à d'autres, d'abord

vagues et confuses, mais qui se précisent de plus en plus. En

elles s'ébauche la pensée grandissante de l'humanité.

('esprit humain est en travail partout, sous l'apparente

décomposition des idées et des principes, partout, dans la science, dans l'art, dans la philosophie et m+me au sein des

religions, l'observateur attentif peut constater qu'une lente et

laborieuse gestation se produit. (a science, elle surtout, ette

à profusion des semences au! riches promesses. (e si&cle qui

monte sera celui des éclosions puissantes.

(es formes et les conceptions du passé, 'disions-nous, ne

suffisent plus. 1i respectable que paraisse cet héritage/ malgré

le sentiment pieu! avec lequel on peut considérer les enseigne-

ments légués par nos p&res, on sent généralement, on

comprend que cet enseignement n'a pas suffi à dissiper lem)st&re angoissant du pourquoi de la vie.

#ependant, on veut vivre et agir, à notre époque, avec

plus d'intensité que amais/ mais peut-on vivre et agir

pleinement sans +tre conscient du but à atteindre > ('état de

l'$me contemporaine appelle, réclame une science, un art, unereligion de lumi&re et de liberté qui viennent la délivrer de ses

doutes, l'affranchir des vieilles servitudes et des mis&res de la

pensée, la guider vers les horions radieu! o7 elle se sent

portée par sa nature m+me et par l'impulsions de forces

irrésistibles.3n parle souvent de progr&s/ mais qu'entend-on par

progr&s> Est-ce là un mot vide et sonore, dans la bouche

14



d'orateurs pour la plupart matérialistes, ou bien a-t-il un sensdéterminé > ingt civilisations ont passé sur la terre, éclairant

de leurs lueurs la marche de l'humanité. (eurs grands fo)ers

ont brillé dans la nuit des si&cles, puis se sont éteints. Et l'homme ne discerne pas encore, derri&re les horions limités

de sa pensée, l'au-delà sans limites o7 le porte son destin.

Impuissant à dissiper le m)st&re qui l'entoure, il use ses forces

au! 8uvres de la terre et se dérobe au! splendeurs de sa t$che

spirituelle, celle qui fera sa vraie grandeur.

(a foi au progr&s ne va pas sans foi en l'avenir, en

l'avenir de chacun et de tous. (es hommes ne progressent et n'avancent que s'ils croient à cet avenir et s'ils marchent avec

confiance, avec certitude vers l'idéal entrevu.

(e progr&s ne consiste pas seulement dans les 8uvres

matérielles, dans la création de machines puissantes et de tout

l'outillage industriel/ il ne consiste pas davantage à trouver

des procédés nouveau! d'art, de littérature ou des formes

d'éloquence. 1on plus haut obectif est de saisir, d'atteindre

l'idée matresse, l'idée m&re qui fécondera toute la vie

humaine, la source haute et pure d'o7 découleront à la fois les

vérités, les principes, les sentiments qui inspireront les 8uvres fortes et les nobles actions.

Il est temps de le comprendre la civilisation ne peut

grandir, la société ne peut monter que si une pensée touours

plus élevée, une lumi&re touours plus vive viennent inspirer,

éclairer les esprits et toucher les c8urs en les rénovant. ('idée seule, la pensée est m&re de l'action. (a volonté de réaliser la

plénitude de l'+tre, touours meilleur, touours plus grand, peut

seule nous conduire vers ces cimes lointaines o7 la science,

l'art, toute l'8uvre humaine en un motF trouvera son

épanouissement, sa régénération.9out nous le dit / l'univers est régi par la loi d'évolution/

c'est là ce que nous entendons par le mot progr&s. Et nous-

10



m+mes, dans notre principe de vie, dans notre $me et notreconscience, nous sommes soumis à amais à celte loi. 3n ne

saurait méconnatre auourd'hui cette force souveraine qui

emporte l'$me et ses 8uvres à travers l'infini du temps et del'espace, vers un but touours plus élevé/ mais une telle loi

n'est réalisable que par nos efforts.

our faire 8uvre utile, pour coopérer à l'évolution

générale et en recueillir tous les fruits, il faut avant tout

apprendre à discerner, à saisir la raison, la cause et le but de

cette évolution, savoir o7 elle conduit, afin de participer, dans

la plénitude des forces et des facultés qui sommeillent en nous,à cette ascension grandiose.

*otre devoir est de tracer sa voie à l'humanité future,

dont nous ferons encore partie intégrante, comme nous

l'apprennent la communion des $mes, la révélation des grands

Instructeurs invisibles, et comme la nature l'apprend aussi par

ses milliers de voi!, par le renouvellement perpétuel de toutes

choses, à ceu! qui savent l'étudier et la comprendre.

"llons donc vers l'avenir, vers la vie touours

renaissante, par la voie immense que nous ouvre un

spiritualisme régénéré ? 0oi du passé, sciences, philosophies, religions, éclaire-

vous d'une flamme nouvelle/ secoue vos vieu! linceuls et les

cendres gui les recouvrent. Ecoute les voies révélatrices de la

tombe/ elles nous apportent un renouveau de la pensée avec

les secrets de l'"u-delà, que l'homme a besoin de connatre pour mieu! vivre, mieu! agir et mieu! mourir ?

LON DENIS.

1#



EDITIONS JEAN MEYER (B. P. S.)8, rue Copernic, PA.I/ (1 e

(ompte ()èques postaux : +élép). : P%++- 22-#1=ean >e?er, @aris #%-0% Ae!. (orn. /eine 21-33% 5.

--------------------------------------------------------------------------------

AVERTISSEMENT

'a Giblioth&que de hilosophie 1piritualiste :oderne et des 1ciences

s)chiques a été créée par les E;+;B7/ =EC7 >EDEA pour offrir au public unc)oix éclairé et udicieux parmi les meilleurs ouvra!es classiques et modernessur le 8 @roblème de lCme &.

'a @s?c)olo!ie Expérimentale, faisant suite < la @)?siolo!ie et < la@)?sico-()imie, est apparue dans le vaste c)amp des sciences modernes* denombreux savants franais et étran!ers s? consacrent désormais. @endant cetemps, un lar!e mouvement saffirme, au sein mme des masses, en faveur desétudes spéciales qui doivent conduire lFomme vers la érité sur ses origines et

ses destinées, en dehors de tous les dogmes, religieu! ou antireligieu!, par

l'e!pansion naturelle de, ses connaissances positives.

(e mouvement, né vers le milieu du siècle dernier, sinspire nettement des

tendances modernes. /on caractère essentiel est dtre de ensée (ibre. ;l tend,dautre part, vers lor!anisation pro!ressive dune /cience morale et p)iloso-

p)ique et dune @)ilosop)ie ri!oureusement scientifique : lobservation etlexpérience sont et doivent, par conséquent, demeurer ses bases inébranlables.

>ais le public non prévenu risque dans cette voie nouvelle pour lui, deconfondre les ouvra!es sérieux avec une foule de publications commerciales outendancieuses émanant ou de !ens uniquement !uidés par lesprit de lucre, ou defaux savants quun parti pris antiscientifique aveu!le, ou encore de sectairesquun cléricalisme étroit incite < reprendre contre le /piritualisme moderne la

traditionnelle lutte de lBbscurantisme contre le @ro!rès.(est < proté!er le public contre ces diverses formes de lerreur )umaine

que sattac)e la Giblioth&que de hilosophie 1piritualiste :oderne et des

1ciences s)chiques, en faisant an c)oix parmi les auteurs et les livres et en as-surant la publication et la lar!e propa!ation de ceux qui peuvent le mieuxinstruire et !uider.

G E>C7EH /B7 (C+C'BIUE IAC+U;+ G

13



Auelques appréciations de la resse

sur les 8uvres de (éon %E*I1

#e >;''E

APRES LA MORTExposé de la doctrine des Esprits. /olution des problèmes

de la vie et de la mort. 7ature et destinée de ltre )umain * les vies successives.

Un volume in-12. @rix : % fr.

(e 2ournal, @aris, 2# anvier 16%% :

;l ? a un )omme qui a écrit le plus beau, le plus noble,, le plus précieux livreque aie lu amais. ;l a nom 'éon enis, et son livre : "pr&s la mort. 'iseJ-le, et une!rande pitié, mais libératrice et féconde, vous viendra brusquement de nosmanifestations de re!rets, de notre peur de la mort et de notre !rand deuil de ceux quenous cro?ons perdus.

Clex. FE@@.-------------------------------------------------------------------------------------------------

1e >;''E

JEANNE D'ARC MEDIUM

/es voix, ses visions, ses prémonitions.Un volume in-12. @rix : % fr.

:ercure de 0rance, @aris, 1er février 1%1 : Bn a beaucoup écrit sur la !rande'orraine, mais usquici aucun auteur ne lavait étudiée au point de vue ps?c)ique. >.

'éon enis, lécrivain puissant et ardent, vient de combler cette lacune en publiant 2eanne d'"rc médium.

>. 'éon enis ne ressemble pas aux )istoriens de notre temps, qui secontentent daccumuler des textes, des documents, en les accompa!nant de notes, maisqui né!li!ent de leur insuffler la vie. C travers les !randes scènes de lFistoire, il veutvoir passer les Kmes des nations, des )éros : /i vous saveJ les aimer, dit-il, ellesviendront < vous, ces Kmes, et elles vous inspireront. (est le se secret du !énie delFistoire. (est ce qui a fait les écrivains puissants, comme , Fenri >artin et dautres.;ls ont compris le !énie des races et des temps, et le souffle de lCu-del< court dansleurs pa!es D.

16



#", MILLE

CRISTIANISME SPIRITISMEAelations avec les Esprits des morts

'a doctrine secrète. G 'a nouvelle révélationUn volume de 46 pa!es. @rix : % fr. "2e mille$.

-------------------------------

5evue de la 0rance moderne, @aris :

+ous les problèmes p)ilosop)iques et sociaux de notre époque sont passésen revue dans ce livre, écrit dun st?le limpide et ima!é, par un penseur animé

dun vif désir de conciliation, avide dune s?nt)èse qui satisfasse toutes lesconsciences fortes, tous les cLurs épris didéal, toutes les Kmes vraimentreli!ieuses. (ette s?nt)èse, lauteur la trouve dans cet ensei!nement supérieur etuniversel, usquici parta!e exclusif de quelques sa!es et qui, proclamé de nos

ours sur tous les points de la terre par les voix doutre-tombe, va devenir l)érita!e intellectuel et moral de l)umanité.

(est donc l<, < la fois, une lecture attac)ante et sérieuse. 'Luvre de >.'éon enis est semblable < celle du semeur, dont le !este, dans lespace, répandla fertilité. ()aque p)rase tombe comme une !raine dans lKme, ? fait !ermer la

réflexion et de profondes pensées. (elui qui la lit devient meilleur, plus fermedans le devoir, plus accessible < la pitié, plus fraternel < ses semblables. Cussi,nous la recommandons < lattention de tous ceux qui pensent et c)erc)ent.

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

#", MILLE

DANS L'INVISIBLE/@;A;+;/>E E+ >E;U>7;+E

9raité de spiritualisme e!périmental les faits, tes lois

Un volume in-12 de 01# pa!es. @rix : % fr.

u :ercure de 0rance, @aris.

>. 'éon enis est un )omme de !rand talent et dune !rande élévation de pensée. Brateur,, il sait attirer, retenir et conquérir ses auditeurs par sa paroleentraMnante, par la séduction de ses belles ima!es et de ses l?riques envolées.

1%



Ecrivain, il fait montre des mmes qualités, mais corri!ées de ce que les )asardsde limprovisation laissent un peu trop de relKc)é, dimprécis dans lidée et sonexpression, disciplinées, en quelque sorte, sous la rè!le dune lo!ique plussévère.

%ans l'Invisible, est un traité de spiritualisme expérimental* mais ce traité,sil est instructif comme un traité, est surtout attac)ant comme un roman. Et quelroman plus frissonnant de m?stérieuse an!oisse et de triomp)ante oie quel)istoire de lKme )umaine 9

-----------------------------------------------------------------------------------------------

He :I((E

L, Po5103, , 1'E*, ,* , 1% D,+*né,Etudes expérimentales sur les aspects i!norés de ltre )umain* les

doubles personnalités* la conscience profonde* la rénovation de la mémoire* lesvies antérieures, etc.

Un volume in-12 de 044 pa!es. @rix : % fr.

(e 2ournal, @aris :

>. 'éon enis, dé< connu du !rand public européen par ses précédentsouvra!es, vient de publier un nouveau livre. 'e robl&me de l'Etre et de la

%estinée nous offre une véritable révélation des cNtés i!norés de ltre )umain,de ses ori!ines, de ses fins, ainsi que des puissances cac)ées en lui. 'a

possibilité de reconstituer, expérimentalement, par la mét)ode )?pnotique, lac)aMne immense des souvenirs, des acquisitions, des péripéties des viesantérieures et successives, au cours desquelles sest constitué notre moi et

poursuivie sa lente évolution, tout cela est démontré en 0 pa!es dun st?leéloquent, entraMnant, lumineux. +outes les déductions de lauteur sappuient sur

des faits exposés avec précision et clarté et sur les témoi!na!es de savantséminents, dexpérimentateurs autorisés, de penseurs appartenant < léliteintellectuelle de toutes les nations.

(e livre nous lapprend : notre tre est, en réalité, un petit monde encore peu connu, o dorment des éner!ies cac)ées, des forces latentes, des souvenirsétouffés, dans létat de veille, sous létei!noir de la c)air. >ais toutes cesric)esses, nous pouvons les ressaisir, les mettre en action et, par elles, nousédifier un meilleur avenir. @ar l<, sexpliquent aussi la variété infinie desaptitudes, des caractères, la passion, le talent, le !énie, la )aine, lamour, ladouleur. 'es sombres éni!mes de la vie se résolvent* le m?stère de la destinéeséclaire dune lumière intense.

2



>", MILLE

LA GRANDE ENIGMEDIEU ET L'UNIVERS

/uivi dune s?nt)èse spiritualiste doctrinale et pratiquésous forme de dialo!ue.

Un volume in-12 de 4 pa!es. @rix : 3 fr. 0-

(e :atin, @aris, 10 uillet 1%11 :epuis 'ucrèce, que décrivains se proposèrent de libérer nos Kmes de la t?rannie

des préu!és et de lan!oisse atavique du +énare 9 >. 'éon enis a sa recette, Elle est effi-cace et antique. (Oest la bonté, cest lamour. Bn pourrait sourire de cette métap)?sique

parsionnée, si la vie de >. 'éon enis noffrait elle-mme lillustration la plus éclatante de

cette c)aleureuse et stoPcienne doctrine.@armi les @ascal inquiets que )ante lQinsoluble solution de la Jrande Enigme, >.

'éon enis a toute la ferveur )autaine dun 5ossuet et la persuasion doucement obstinéedun Rénelon. Suand, après des années quil faut espérer lon!ues encore, lauteur d'"pr&s

la :ort aura franc)i le pont qui tremble, le Irand @enseur laccueillera avec dilection.-------------------------------------------------------------------------------------------------3uvrage recommandé /

LON DENIS? L'APOTRE DU SPIRITISME

SA VIE SON HUVRE/% G%+*on LUGE?laur"at de l'Acad"$ie 2ranaie&

ans louvra!e que les Editions 2ean :e)er présentent au public, la vie de'éon enis se déroule depuis sa prime enfance usqu< sa mort dans sa ma!nifique etféconde unité. /a eunesse studieuse, ses débuts difficile, puis ses vo?a!es, enfin lessor deson beau !énie, son infati!able apostolat, sa vieillesse féconde, tout ? est mis en lumière etanal?sé avec un soin scrupuleux, un constant souci de la vérité, une ardeur compré)ensive, une s?mpat)ie des plus averties.

En pouvait-il tre autrement T 'a vie de 'éon enis na amais cessé dtre unvivant exemple de foi, de dévouement désintéressé.C la simplicité du cLur, < la bonté, il oi!nait la sa!esse. ;l était non seulement un

sa!e ensei!nant, mais c)ose infiniment rare, un sa!e a!issant. ')omme était !rand c)eJlui < lé!al de lartiste.

(est sous ce triple aspect que 'éon enis nous apparaMt dans le livre de >. Iaston'uce* lécrivain, lapNtre tendent vers un but unique : servir la vérité.

Coutons que ce livre, passionnant comme un roman, roman vécu dune Kmedélite, nest que le premier dune se rie de publications qui ac)èveront de placer dans savrai lumière un tre si visiblement marqué pour une )aute mission.

Un vol. in-1#, de 6 p., aux Editions 2ean :e)er 1 frs.

21



LA REVUE SPIRITEJOURNAL D'ETUDES PSYCOLOGIQUES

et deSPIRITUALISME EPERIMENTAL

P&516%*on M,n+&,11, 8oné, ,n >@$@ /% AIAN ARDEC

%irecteur =EC7 >EDEA rincipau! collaborateurs

>me (C>;''E R'C>>CA;B7, EA7E/+ 5BHHC7B.'. (FEAEU;', @. E. (BA7;'';EA, FE7A; CHC>,

=U'E/ IC;''CA, IC5A;E' IB5AB7, (. E E/>E,IC/+B7 'U(E, r 'U(;E7 IACUV, C7AW A;@EA+, etc.

irection et Aédaction : 6, rue (opernic, @aris "1#e$

+élép)one : @C//D 22-#1--------------------L% R,4&, S/*, est la plus ancienne et la plus importante revue spirite et

ps?c)ique de lan!ue franaise.Bn ? trouve, en de)ors des articles de fond des auteurs précités, les comptes

rendus des =ournaux et Aevues, (onférences, (on!rès, etc., ainsi quune rubrique des/ociétés et une ()ronique étran!ère rensei!nant le lecteur sur les faits et nouvellesspirites et ps?c)iques du monde entier.

L% R,4&, S/*, paraMt ré!ulièrement le 10 de c)aque mois sur 46 pa!es detexte, !rand format.

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<PRI DE L'ABONNEMENT

Rrance et (olonies franaises ......... 2 fr. par an.Etran!er : Cllema!ne, Cr!entine, Cutric)e, 5el!ique, 5ul!arie, (uba, E!?pte,

Et)iopie, Irèce, Fon!rie, 'ettonie, 'uxembour!, @ara!ua?, @olo!ne, @ortu!al et(olonies, Aoumanie, /uisse, +c)écoslovaquie, U. A. /. /. "Aussie$, Uru!ua?,Dou!oslavie ....................... 20 fr. par an.

Cutres pa?s ........................... fr.

ente au numéro ..................... fr. 0

L'%5onn,3,n* = LA REVUE SPIRITE onn, o* = &n, ,3+, , 45 6

+& 1, *%8 ,+ /,**,+ %nnon6,+ /%-%n*,+ , 1% R,4&,.

'es abonnements partent de anvier et uillet. Ils se paient d'avance en un

#h&que postal adressé comme suit Editions 2ean :EKE5, aris. #ompte #%.0%, ou, pour l'Etranger, en un ch&que sur aris ou un mandat international au nom de :.

2ean :EKE5, 6, rue #opernic, aris "1#e$. %emande un spécimen gratuit.

EN VENTE DANS LES PRINCIPALES LIBRAIRIES? GARES ET IOSQUES

22



J, 4o&+ /é+,n*, 6, o6&3,n* %++3, !KLEn+,9n,3,n* ,* 1% V, F&*&, , >

/%9,+ , Léon D,n+ , >" non é/,*oé%n+ +% 5o9%/2, ,* n6onn&.

C,+* %4,6 /1%+ 7&, , 4o&+ o88, 6, +6%n%8n ,n62 1, /%*3on, +/*&,1 1é9&é

/% no+ /éé6,++,&+.

S6%n ,* /o++,++,& & o6&3,n*

Y%nn6 S%&n

2**/+!.8%6,5oo.6o3/o81,./2/:>""""@$;$;

2**/+!.8%6,5oo.6o39o&/+>"$>;>##@">$:8,8*+

https://www.facebook.com/profile.php?id=100008454757393

https://www.facebook.com/groups/1609517412628015/?fref=ts

https://www.facebook.com/profile.php?id=100008454757393

https://www.facebook.com/groups/1609517412628015/?fref=ts

Denis Léon L'Enseignement Et La Vie Future 1930 Word Jys

Documents

Transcript of Denis Léon L'Enseignement Et La Vie Future 1930 Word Jys