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Rapport d’activité de l’année 2011 Avril 2012 Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

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  • Rapport d’activitéde l’année 2011

    Avril 2012

    Synd icat França is de l’Ec h afaudage, du Co ffrage et de l’Eta iement

  • Crédits Photo : ALIMAK, ARNHOLDT, COFFRAMAT, DOKA, ENTREPOSE, FRACO, GODON ETAIEMENT, GROUPE DUO, JALMAT, MILLS, PLETTAC, SFECE, SKY ACCES, ULMA

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Edito du Président

    Cher confrère, cher ami,

    Vous avez entre les mains notre rapport d’activité sur l’année 2011. Comme vous pourrez le constater, le Syndicat n’a pas relâché ses efforts en matière d’actions techniques, normatives et réglementaires, tout comme il a amplifié sa politique professionnelle en matière de formation.

    Après une première année passée à la présidence du Syndicat, je mesure toute l’importance de ce rôle dans la conduite de nos actions professionnelles. Je souhaiterais à cette occasion saluer l’action qui fut celle de mon prédécesseur, Bernard GUINET, qui a su impulser cette dynamique qui nous permet aujourd’hui d’être aussi actifs et légitimes sur nos différents sujets.

    Cette année aura également été marquée par un contexte économique tendu dans lequel nos entreprises ont eu du mal à faire des prévisions fiables.

    C’est dans ces circonstances particulières que la mission du Syndicat prend tout son sens : accompagner les entreprises et les conseiller, particulièrement en période difficile, voilà notre rôle premier !

    En plus de ces actions de promotion et de défense de nos métiers, vous verrez que notre effort a particulièrement porté cette année sur la communication. Nous vous présentons ainsi notre nouveau site internet qui a été le projet phare de cette année 2011. 2012 s’annonce tout aussi active sur ce plan !

    Pour conclure, je souhaite remercier tous les professionnels qui s’investissent au sein du Syndicat, dans les différents conseils et commissions et vous invite tous à y participer également.

    Bonne lecture !

    Michel PENIN

    Président du SFECE

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Edito du Président 1

    I - Le Syndicat en quelques mots 7

    1. Qui sommes-nous ? 7

    2. Quelques chiffres 8

    3. Les missions et actions du Syndicat 8Normalisation et réglementation 8

    Formation 8

    Documentation technique 9

    Communication et valorisation du métier 9

    4. Le fonctionnement du Syndicat 9Les sections 9

    Les commissions 10

    5. Les membres du bureau 10

    6. Les membres du Conseil d’Administration 10Section « Fabricants d’échafaudages » 10

    Sections « Entrepreneurs d’échafaudages » 11

    Section « Coffrage-étaiement » 11

    Section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés » 11

    Section « Fabricants de composants » 11

    7. L’équipe des permanents du Syndicat 12

    II - Vie syndicale 13

    1. Introduction 13

    2. Adhésions 14En qualité de « membre actif » 14

    En qualité de « membre associé – Organismes de formation » 15

    Sommaire

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    III - Activités des sections professionnelles et des commissions 17

    1. Introduction 17

    2. La place du Syndicat dans le système de normalisation français et européen 18

    3. Section « Entrepreneurs d’échafaudages » 19Dérogation pour les garde-corps intérieurs d’échafaudages situés à plus de 20 cm des façades 19

    Certificats de Compétence Professionnelle (CCP) 20

    4. Section « Fabricants d’échafaudages » 21Notes de calcul des échafaudages à la marque NF 21

    Normalisation européenne 21

    Recommandation R457 « Montage et utilisation des échafaudages roulants » 23

    5. Section « Coffrage-étaiement » 23Normalisation française 23

    Recommandation « Prévention des risques dus à l’utilisation des Plateformes de Travail en Encorbellement » 24

    6. Section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés » 25Recommandation R445 « Mécanisation du transport vertical des personnes et des charges sur les chantiers » 25

    Normalisation européenne 25

    Installation et utilisation de plateformes suspendues 26

    7. Section « Fabricants et importateurs de composants » 27

    8. Thèmes transversaux 27OPPBTP : Guide de choix des techniques pour travaux en hauteur 27

    CRAMIF : Document d’aide au choix des équipements pour travaux en hauteur sur façade 27

    UEG (Union Europaischer Gerustbaubetriebe) : Syndicat européen des échafaudages 28

    Projet de décret et d’arrêté pour les ensembles démontables pour manifestations temporaires 29

    9. Commission Formation 29Audit d’évaluation des connaissances des formateurs 29

    Audits administratifs et techniques des organismes de formation 30

    Nouvelle organisation des CQP « Monteurs d’échafaudage » 31

    7. Commission Technique 35Groupe « Calculs » 35

    Groupe « Méthodologies de montage des structures d’échafaudages » 35

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    IV - Actions de communication et de promotion du métier 37

    1. Introduction 37

    2. Une communication directe, sur le «terrain» 38Le salon BATIMAT 2011 38

    Interventions en régions 39

    3. La newsletter et le développement de la communication «presse» 39La Lettre d’information du Syndicat 39

    La présence du Syndicat dans la presse 40

    4. Le nouveau site Internet du Syndicat 40La lancement et la mise en ligne 40

    Une vitrine moderne et attractive 41

    Un véritable outil de communication auprès des adhérents 41

    Conclusion 43

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

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    1. Qui sommes-nous ?

    Le Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement (SFECE) est la composante métier de la FFB pour ce qui concerne les métiers de l’échafaudage, du coffrage, de l’étaiement et des plates-formes motorisées.

    Syndicat filière, il rassemble sous une même bannière les entrepreneurs, loueurs, installateurs de ces matériels et les industriels qui les fabriquent. Il a ainsi une vision globale de ses métiers et apporte sa compétence à ces différents niveaux.

    Le SFECE est ainsi un espace privilégié de rencontre et d’échanges entre les différentes composantes de ces métiers, ce qui lui permet d’avoir une action de promotion et de défense de la profession dans son ensemble.

    I - Le Syndicat en quelques mots

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    2. Quelques chiffres

    Les métiers de l’échafaudage, du coffrage, de l’étaiement et des plates-formes d’accès motorisés comptent environ 455 entreprises réparties ainsi : 300 entreprises d’échafaudage, 100 entreprises de coffrage-étaiement et 55 en plates-formes d’accès.

    Le Syndicat totalise 132 adhérents répartis comme suit :

    • Section « Fabricants d’échafaudage » : 14 entreprises ;

    • Section « Entrepreneurs d’échafaudages » : 59 entreprises ;

    • Section « Fabricants, importateurs, distributeurs de composants » : 3 entreprises ;

    • Section « Coffrage-étaiement » : 22 entreprises ;

    • Section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés » : 6 entreprises ;

    • Section « Membres associés – Organismes de formation » : 28 organismes.

    Ainsi, la profession totalise environ 450 entreprises pour un chiffre d’affaires global de 1,125 Milliards d’€.

    85% de ce chiffre d’affaires est réalisé par des adhérents du Syndicat.

    Source : enquête de marché I+C, 2009

    3. Les missions et actions du Syndicat

    Le Syndicat intervient sur l’ensemble des problématiques métiers rencontrées par les professionnels de l’échafaudage, du coffrage, de l’étaiement et des plates-formes motorisées. Il apporte un appui métier et technique à l’ensemble de ses adhérents et s’applique à promouvoir et à défendre les métiers qu’il représente.

    Normalisation et réglementation

    Le Syndicat est particulièrement engagé dans les commissions de normalisation européennes et françaises. Il participe ainsi activement à la prise en compte de la voix de la profession et représente ses adhérents dans les textes qui encadrent les produits, leur conception, leur installation et leur utilisation.

    Il est par ailleurs très investi dans l’élaboration des réglementations.

    Le SFECE, très impliqué dans les problématiques liées à la sécurité, dialogue et collabore activement avec les grands institutionnels du secteur : le Ministère du Travail, les organismes de prévention (CNAMTS, CRAMIF, INRS, OPPBTP, ...), les organismes de contrôle, etc.

    Formation

    Le Syndicat a également une très forte action en matière de formation, garant indispensable de la compétence professionnelle et de la sécurité de ses adhérents.

    Même s’il existe des obligations de formation dans certains de nos métiers, les professionnels rassemblés au

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    sein du Syndicat ont de tout temps considéré que la formation était un outil formidable de sécurisation de leur activité et de valorisation de leur métier.

    La Syndicat a ainsi réalisé des référentiels de formation complets dans les métiers de l’échafaudage, du coffrage, de l’étaiement et des plates-formes motorisées. Il a également mis en place, en lien avec la CNAMTS, une démarche d’agrément des organismes de formation qui dispensent des formations en conformité avec ces référentiels.

    Documentation technique

    Le SFECE a une intense activité technique. Cette dernière se manifeste notamment par l’édition de guides et fiches techniques, véritables bibles pour la profession. Ces documents, réalisés sous la conduite de professionnels, ont pour objet d’accompagner les professionnels dans l’exercice de leur métier.

    A titre d’exemple, on peut citer :

    • le «Guide professionnel de l’échafaudage»,

    • le guide «Vérification des échafaudages fixes de pied»,

    • le «Manuel de calcul de l’échafaudage»,

    • le «Cahier d’utilisation du coffrage»,

    • etc.

    Communication et valorisation du métier

    Le Syndicat dispose d’un certain nombre d’outils afin d’assurer la communication autour des métiers qu’il représente :

    • Une lettre d’information diffusée périodiquement à l’ensemble de la profession et à son environnement,

    • Un site internet,

    • etc.

    Il réalise également tous les 4 ans une grande enquête de conjoncture dans les métiers qu’il représente afin de permettre aux professionnels de mieux connaître leurs marchés et les évolutions de leurs métiers.

    4. Le fonctionnement du Syndicat

    Les sections

    Les adhérents du Syndicat sont répartis en sections, suivant leur domaine d’activité. Les sections sont les suivantes :

    • Section « Entrepreneurs d’échafaudages »,

    • Section « Fabricants d’échafaudage »,

    • Section « Coffrage-étaiement »,

    • Section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés »,

    • Section « Fabricants, importateurs, distributeurs de composants ».

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Il convient également de noter que les organismes de formation, agréés par le Syndicat pour les formations conformes aux référentiels édités par le Syndicat, adhèrent au Syndicat en qualité de « Membres associés – Organismes de formation ».

    Les sections se réunissent en fonction de l’actualité dans leur métier et travaillent en particulier sur les sujets spécifiques à leur activité (normalisation, réglementation, …).

    Les commissions

    A la différence des sections, les commissions ont une dimension transversale entre les métiers. Elles permettent ainsi aux professionnels de l’ensemble des spécialités représentées au sein du Syndicat de se réunir sur des sujets qui intéressent l’ensemble de la profession.

    Deux commissions sont actives au sein du Syndicat :

    • La « Commission Technique » : elle a pour objet de travailler sur les questions techniques transversales (exemple : les EPI, …) ;

    • La « Commission Formation » : elle adopte et met en œuvre la politique de formation du Syndicat (référentiels de formation, agrément des organismes, …).

    Ces commissions sont conduites par des professionnels, ce qui leur garantit la plus grande adéquation avec les besoins des adhérents sur le terrain.

    5. Les membres du bureau

    Président : Michel PENIN ( Jalmat)

    Vice-Président : Lysiane GODON (Godon Etaiement)

    Vice-Président : Frédéric KOCH (Groupe Duo)

    Trésorier : Gilles TOGNA (Arnholdt Echafaudages)

    Secrétaire : José GONZALEZ (Harsco Infrastructures France)

    6. Les membres du Conseil d’Administration

    Section « Fabricants d’échafaudages »

    Claude GOUDRON (Ultralu)

    Frédéric KOCH (Groupe Duo)

    Bernard ROTHAN (Comabi)

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Sections « Entrepreneurs d’échafaudages »

    Denis ADAM (Mada)

    Jacques FRENEHARD (FMS Ringue)

    José GONZALEZ (Harsco Infrastructures France)

    Jean-Michel LEON (Mills)

    Gilles TOGNA (Arnholdt Echafaudages)

    Carol TOS (Ulma Service)

    Section « Coffrage-étaiement »

    Lysiane GODON (Godon Etaiement)

    Michel PENIN ( Jalmat)

    Section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés »

    Denys LACHAUD (Sky Accès)

    Section « Fabricants de composants »

    Yves MASCLET (Axmann SAS)

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    7. L’équipe des permanents du Syndicat

    Secrétaire Général : Nicolas DION 01 40 55 13 02 [email protected]

    Assistante de direction : Manuela ROUSSEAU 01 40 55 13 05 [email protected]

    Directeur technique : Hervé LAMY 01 40 55 13 08 [email protected]

    Chargé des questions techniques : Mathieu MONTEIL 01 40 55 13 72 [email protected]

    Chargée de communication : Céline COSSARD 01 40 55 13 04 [email protected]

    Secrétariat et relations entreprises : Emilie MARY 01 40 55 13 06 [email protected]

    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement 10 rue du Débarcadère 75852 PARIS cedex 17 Tel : 01 40 55 13 00 Fax : 01 40 55 13 01 www.echafaudage-coffrage-etaiement.org

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    1. Introduction

    Comme chaque organisation syndicale, le SFECE enregistre chaque année des mouvements parmi ses adhérents. Certaines entreprises rejoignent les travaux de notre Syndicat, d’autres les quittent, souvent pour cause de disparition de l’entreprise.

    Comme il est d’usage, nous présentons les arrivées enregistrées parmi nos adhérents cette année.

    II - Vie syndicale

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Depuis notre dernière Assemblée Générale, nous avons enregistré les mouvements suivants parmi nos adhérents.

    2. Adhésions

    En qualité de « membre actif »

    Au titre de la section « Entrepreneurs d’échafaudages » :

    CLESH SERVICES14, avenue Frayce93400 SAINT OUEN

    CONCEPT STRUCTURE180, avenue de Clichy75017 PARIS

    GA ECHAFAUDAGE39, rue Defresne Bast95100 ARGENTEUIL

    METALUS68, rue Aristide Briand78130 LES MUREAUX

    PAT Echafaudage12, chemin du Moulin Basset 93200 SAINT DENIS

    SAMOURA Echafaudage10, avenue du Capitaine Fonck93150 LE BLANC MESNIL

    S.M.E.C.ZI la Grande Colle66, boulevard de l’Engrenier13110 PORT DE BOUC

    Les STEIMER14, rue des Moulins – B.P. 1467730 CHATENOIS

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Au titre de la Section « Coffrage–étaiement » :

    EC.MAT-LOCRue d’Espagne – Parc d’Activité Europe 69780 MIONS

    En qualité de « membre associé – Organismes de formation »

    ATSP (Assistance Technique Sécurité et Prévention)81, Impasse du Rond Point – Le Magellan69560 SAINT ROMAIN EN GAL

    Centre de Formation APAVE BORDEAUXZone Industrielle – Avenue du Gay Lussac33370 ARTIGUES PRES BORDEAUX

    Centre de Formation APAVE CERGY PONTOISEImmeuble Le Président14, Chaussée Jules César – B.P. 235 – Osny95523 CERGY PONTOISE CEDEX

    Centre de Formation APAVE CLERMONT FERRAND30, bld Maurice Pourchon63039 CLERMONT FERRAND CEDEX 2

    Centre de Formation APAVE DUNKERQUERue Noorth Gracht – Z.I. de Petite Synthe59640 DUNKERQUE

    Centre de Formation APAVE LE HAVREImpasse Les Foulques – Parc des Alizés76430 SANDOUVILLE

    Centre de Formation APAVE LYONParc du Moulin à Vent33, avenue du Docteur Georges Lévy69634 VENISSIEUX CEDEX

    Centre de Formation APAVE MARSEILLE8, rue Jean-Jacques VernazzaZAC Saumaty Séon – B.P. 19313322 MARSEILLE CEDEX 16

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Centre de Formation APAVE MULHOUSE2, rue Thiers – B.P. 134768056 MULHOUSE CEDEX

    Centre de Formation APAVE NANTES5, rue de la Johardière – ZIL – B.P. 28944803 SAINT HERBLAIN CEDEX

    Centre de Formation APAVE NICE22, avenue Edouard Grinda06200 NICE

    Centre de Formation APAVE ORLEANS12, chemin du Pont Cotelle – Parc des Montées45073 ORLEANS CEDEX 2

    Centre de Formation APAVE PARIS NORDTour Centre Arc Pleyel – 39-47, boulevard d’Ornano93206 SAINT DENIS CEDEX

    Centre de Formation APAVE PARIS SUD34, rue des Malines – Lisses91027 EVRY CEDEX

    Centre de Formation APAVE REIMSPôle Technologique Henri Farman5, rue Clément Ader – B.P. 13251685 REIMS CEDEX

    Centre de Formation APAVE TOULOUSE9, avenue des Pyrénées – B.P. 631240 L’UNION

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    1. Introduction

    Notre Syndicat peut compter, à travers ses sections professionnelles et ses commissions, sur la forte implication de l’ensemble de ses adhérents pour tous les travaux et les actions engagés, qu’ils soient d’ordre réglementaire, normatif ou technique.

    Cette participation soutenue de chacun permet de valoriser, de faire connaître et reconnaître chacun de nos métiers et de faire progresser la profession dans son ensemble.

    III - Activités des sections professionnelles et des commissions

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    2. La place du Syndicat dans le système de normalisation français et européen

    Toutes les sections du Syndicat sont concernées par la normalisation qui influe directement sur la conception des produits mais aussi sur leur mise en œuvre et leur utilisation.

    Il est donc important de comprendre les systèmes de normalisation français et européen et d’appréhender le rôle qu’y joue le Syndicat.

    L’organigramme ci-après, décrivant succinctement le système de normalisation français et ses liens avec le système de normalisation européen, permet de voir le rôle essentiel que joue le SFECE.

    Le système de normalisation français est géré par l’AFNOR qui prend en charge certaines commissions de normalisation mais délègue de nombreux travaux à d’autres bureaux de normalisation en fonction des secteurs concernés.

    Niveau Français Niveau Européen

    AFNORAgence Française de NORmalisation

    Bureau de Normalisation

    i

    Syndicat ou Union de métier

    FFB

    SFECE

    Bureau de Normalisation des Techniques et Equipements

    de la Construction(BNTEC)

    CENComité Européende Normalisation

    ...

    ...

    ...

    Rôle de Secrétariat Administratif

    Rôle de Secrétariat Technique

    Secrétariat Allemand (DIN)

    Commission P93EEchafaudage, garde-corps temporaires, �lets de protection

    Miroir FRANCE

    NF P93-353 (PIR)NF P93-354 (Echafaudages en console)NF P93-355 (Protections périphériques)...

    TC 53Equipements temporaires de chantier

    Secrétariat ...

    TC i...

    EN 12810 et EN 12811 (Echafaudages)EN 12812 et EN 12813 (Etaiements)EN 1004 (Echafaudages roulants)EN 13374 (Garde-corps périphériques temporaires)...

    Commission P93CCo�rages, Etaiements, ...

    NF P93-351 (PTE)

    NF P93-551 (Tours d’étaiement)...

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    L’AFNOR délègue ainsi au BNTEC (Bureau de Normalisation des Techniques et Equipements de la Construction) les travaux liés au domaine du bâtiment. LE BNTEC est une structure hébergée et financée par la Fédération Française du Bâtiment.

    Le BNTEC répartit les travaux de normalisation aux différents syndicats et unions de métiers de la FFB.

    Concernant les équipements de chantier temporaires, le SFECE se voit donc attribué par le BNTEC la gestion et le secrétariat technique des commissions de normalisation dénommées P93E (liée aux échafaudages, protections périphériques, filets, etc…) et P93C (liée aux coffrages et étaiements).

    Dans le cadre de la normalisation européenne, ces commissions BNTEC P93E et BNTEC P93C jouent le rôle de commission miroir. Elles se réunissent autant que nécessaire pour discuter des travaux de normalisation européens et figent la position française. Elles mandatent alors un ou plusieurs représentants pour défendre ces positions lors des réunions de normalisation européenne gérées par le CEN/TC53 en ce qui concerne nos produits. NOTE : Le CEN (Comité Européen de Normalisation) répartit les travaux de normalisation entre plusieurs comités techniques (TC), et en l’occurrence au TC53 (dont le secrétariat est attribué à l’Allemagne) pour les équipements de chantier temporaires.

    Les commissions P93E et P93C représentent également la position française lors des opérations de consultation (norme soumise à enquête pour commentaire ou pour vote final).

    3. Section « Entrepreneurs d’échafaudages »

    Outre les deux thèmes abordés ci-après, rappelons que les représentants de la section « Entrepreneurs d’échafaudages » s’investissent considérablement, et depuis longtemps, dans les actions menées avec la section «Fabricants d’échafaudages» (cf. chapitre page 21), mais aussi dans les différents travaux de la Commission Technique du Syndicat (cf. chapitre page 35).

    Les entrepreneurs d’échafaudage sont également concernés par des sujets transversaux tels que les deux projets de guide de choix d’équipements pour travaux en hauteur rédigés par l’OPPBTP et par la CRAMIF, détaillés plus loin (cf. page 27) et le projet de textes relatif aux ensembles démontables pour manifestations temporaires (cf. page 29).

    Dérogation pour les garde-corps intérieurs d’échafaudages situés à plus de 20 cm des façades

    Relatant un contexte lié au fort développement des pratiques de l’isolation thermique par l’extérieur et les difficultés ainsi rencontrées par les entreprises pendant les opérations de pose d’isolant, un adhérent a exprimé lors de l’Assemblée Générale du 13 avril 2011 le souhait de demander une dérogation reprenant l’arrêté du 7 Janvier 1986 (cf. encadré page 20).

    Les discussions sur le sujet, évoqué à plusieurs reprises au sein du Conseil d’Administration mais aussi de la Commission Technique avec les préventeurs, ont finalement abouti sur la décision de formuler auprès du Ministère du Travail une demande de dérogation dans des termes proches de ceux de l’arrêté du 7 janvier1986.

    Le SFECE a également consulté plusieurs syndicats d’utilisateurs de matériel d’échafaudage en leur proposant de se joindre à cette action. Un projet de lettre a été rédigé et le Syndicat Française de Joints et Façades (SFJF), l’Union Professionnelle Peinture et Finitions (UPPF), l’Union Nationale des Entreprises d’Enduits de Façades (UNEEF) et le Groupement pour l’Isolation Thermique par l’Extérieur (GITE) ont souhaité s’associer à cette demande.

    Nous sommes à ce jour dans l’attente d’une première réaction du Ministère du Travail.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Certificats de Compétence Professionnelle (CCP)

    Les CCP ont été créés par notre Syndicat afin de permettre aux sociétés adhérentes, ayant une activité de chantier mais ne cotisant pas à la caisse des congés payés du bâtiment et qui ne peuvent donc pas prétendre aux qualifications Qualibat, d’obtenir une qualification.

    Les exigences, les durées, les niveaux et les libellés des qualifications sont identiques à ceux proposés par Qualibat.

    Les attestations de renouvellement ou de nouvelles demandes sont délivrées chaque année après l’examen des dossiers par une commission composée de professionnels représentatifs des métiers de l’échafaudage, de l’étaiement et des accès motorisés.

    Les membres de cette commission se sont réunis pour instruire 21 dossiers de demande de renouvellement pour l’année 2012.

    Comme chaque année, ces certificats sont remis par le Président Michel PENIN au cours de notre Assemblée Générale annuelle.

    Arrêté du 7 janvier 1986 portant dérogation à l’article 114 (alinéa 7) (1)

    Art. 1. Par dérogation à l’article 114 (alinéa 7) du décret du 8 janvier 1965 susvisé, le bord des planchers des échafaudages fixes peut, lors de travaux d’isolation ou de revêtement de façades, être éloigné de plus de 20 centimètres de la construction, sous réserve toutefois de l’observation des conditions définies aux articles 2 à 4 du présent arrêté.

    Art. 2. - Le bord des planchers ne doit pas être éloigné de plus de 40 centimètres de la construction.

    Art. 3. - Les échafaudages doivent comporter, sur le côté intérieur

    1° Un garde-corps constitué par une lisse placée à une hauteur comprise entre 70 et 90 centimètres au-dessus du plancher;

    2° Une plinthe de 15 centimètres de hauteur au moins; toutefois, celle-ci peut être enlevée lorsque sa présence est incompatible avec la nature des travaux exécutés; dans ce cas, la sécurité des travailleurs doit être assurée au moyen d’équipements individuels de protection contre les chutes.

    Art. 4. – Lorsqu’une ouverture est pratiquée dans la façade et qu’elle expose les travailleurs à un risque de chute dans le vide, il y a lieu soit de l’obstruer par un écran suffisamment résistant placé au nu extérieur de la construction, soit de munir l’échafaudage, au droit de cette ouverture, d’un garde-corps constitué par deux lisses placées l’une à un mètre, l’autre à 45 centimètres au-dessus du plancher, et d’une plinthe de 15 centimètres de hauteur au moins.

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    4. Section « Fabricants d’échafaudages »

    Notes de calcul des échafaudages à la marque NF

    Début 2009, le groupe de travail - composé à l’époque du CEBTP, de l’INRS et de fabricants du Syndicat - a finalisé la rédaction d’une méthode de calculs pour les échafaudages multidirectionnels à la marque NF.

    La démarche de validation de cette méthode devait alors être portée par le CEBTP, censé la présenter officiellement puis la mettre en application sur 5 modèles d’échafaudage, dans le but de procéder à une validation finale par l’exemple. Or, la présentation officielle de cette méthode devant l’AFNOR et les fabricants du Syndicat n’a eu lieu que le 23 décembre 2010, séance au cours de laquelle certaines précisions ont été apportées.

    Le CEBTP a alors entamé début 2011 les calculs pour certains modèles d’échafaudage, dans le cadre de la validation par l’exemple.

    Après plusieurs réunions entre l’AFNOR, le CEBTP et le Syndicat, le CEBTP s’est engagé en juin 2011 à réaliser pour début 2012 la totalité des notes de calculs prévues, ceci sans coût additionnel pour les fabricants.

    Fin 2011, certains fabricants ont détecté des erreurs dans les notes de calcul, provenant parfois d’hypothèses de calcul non respectées par le CEBTP.

    Cette mise en application de la méthode a également mis à jour la nécessité de vérifier dans certains cas une hypothèse particulière de modélisation du comportement de la structure.

    Les fabricants travaillent actuellement sur ce dernier point avec le CEBTP, avec pour objectif de valider définitivement la méthode par l’exemple en juin 2012.

    Le point est régulièrement fait avec les fabricants au sein de la Commission Technique du Syndicat.

    Normalisation européenne

    Révision de la norme NF EN 13374 « protections périphériques temporaires »

    La norme NF EN 13374, publiée en 2004, est entrée en révision fin 2009. Ce projet de révision, qui a ensuite été soumis à enquête publique jusqu’au 15 décembre 2011, revoit les points suivants :

    • la mise à jour des références normatives ; • la mise à jour des figures ; • l’exigence géométrique supplémentaire : espacement maximum entre deux protections afin d’assurer la

    continuité de la protection périphérique ; • la simplification du chapitre sur les matériaux ; • la réécriture du chapitre sur les essais.

    Suite aux différents commentaires émis en France, une synthèse en a été faite pour exprimer la position nationale qui s’est révélée « favorable avec commentaires ».

    Globalement, le projet de révision a donc donné satisfaction en France, si ce n’est sur quelques points (spécifications géométriques à préciser).

    Les positions de chaque pays seront examinées en mai 2012 par le groupe de travail européen. Le projet de norme sera alors modifié en conséquence pour vote final dans quelques mois.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Projet de norme « Pare-gravats »

    Ce projet de création de norme a été finalisé en mai 2011. L’enquête publique, lancée en avril 2012, se termine le 4 juin 2012.

    Suite à l’enquête publique, le comité miroir français se réunira pour examiner les différents commentaires européens et définir la position nationale.

    Les commentaires nationaux issus de l’enquête publique seront alors discutés par le groupe de travail européen lors d’une séance de dépouillement fin 2012.

    La version finale issue de ce dépouillement sera ensuite votée, probablement début 2013.

    Projet de norme « Parapluies – Systèmes d’encapsulation »

    Le groupe de travail européen s’est réuni en décembre 2011 pour finaliser le projet de création d’une norme sur les systèmes de parapluies et d’encapsulation. La mise en enquête devrait avoir lieu dans les prochains mois.

    Suite à l’enquête publique, le comité miroir français se réunira pour examiner les commentaires et définir la position nationale.

    Il est peu probable que la France accepte le projet tel quel qui n’est finalement qu’une simplification des eurocodes, essentiellement destiné à réduire les charges de neige pour les pays nordiques.

    Révision de la norme EN 1004 « Echafaudages roulants »

    Cette norme est entrée en révision en septembre 2012, à la demande de l’Angleterre.

    Suite à la dernière réunion européenne en février dernier, il est apparu clairement que l’Angleterre, l’Irlande et les Pays-Bas voudraient intégrer dans la norme des structures de type échafaudages de façade légers réalisés au moyen de cadres échelles, ce qui constituerait une importante modification du domaine d’application et des exigences techniques à considérer.

    L’Allemagne et l’Autriche, au contraire, ne veulent absolument rien modifier dans la norme.

    La France, quant à elle, souhaite modifier légèrement l’EN1004 pour incorporer des hauteurs de plancher inférieures, y intégrer l’EN1298 (description de la notice du fabricant), et apporter quelques améliorations en termes de sécurité. En aucun cas la France ne veut incorporer dans la norme EN1004 des structures de type échafaudages de façade légers.

    La France souhaitait initialement traiter le cas des échafaudages domestiques dans le cadre de cette révision. Cela ne sera pas évident, compte tenu des différences d’exigences entre les échafaudages roulants « professionnels » et ceux dits « domestiques ».

    Compte-tenu des fortes divergences au sein du groupe de travail européen, il est à ce jour impossible de définir une date de parution de la norme révisée.

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Recommandation R457 « Montage et utilisation des échafaudages roulants »

    La recommandation R457, validée en mai 2011 et publiée en décembre 2011 par la CNAMTS, concerne les échafaudages roulants conformes aux normes NF EN 1004 et NF P93 520.

    Ce document oriente l’utilisateur dans le choix du matériel, identifie les risques induits par l’utilisation de ce matériel et mentionne les mesures de prévention à adopter. Il précise également les compétences nécessaires en fonction des opérations de montage et d’utilisation d’un échafaudage roulant.

    5. Section « Coffrage-étaiement »

    Normalisation française

    Révision de la norme NF P93-351 « Plateformes de travail en encorbellement »

    Le Syndicat a entamé en 2010 la révision de cette norme, dont la version actuelle date de 1994.

    Une révision s’impose notamment pour les raisons suivantes : • cette norme révisée ajoute des critères de sécurité liés à la l’utilisation de la PTE ; • elle prend en compte les caractéristiques mécaniques des nouveaux matériels qui sont toujours plus robustes ; • elle s’inspire des normes européennes en se basant sur des classes déterminant certaines caractéristiques

    (largeur de plateforme, hauteurs de coffrage) ; • elle redéfinit les essais indispensables à l’évaluation du produit.

    La commission de normalisation a pour objectif de mettre cette norme à l’enquête publique en septembre 2012 pour un dépouillement fin 2012 et une parution au premier trimestre 2013.

    Projet de norme NF P93-551 « Tours d’étaiement »

    Ce projet de norme a pour objectif de venir compléter les normes européennes EN 12812 et EN 12813 (qui définissent les exigences de calculs et d’essai des systèmes d’étaiement) de deux façons :

    • définir précisément une méthode de calcul aux eurocodes et les essais pertinents (méthode décrite de façon peu explicite dans la norme européenne) ;

    • ajouter des spécifications techniques liées au montage et à l’utilisation en sécurité des tours d’étaiement (critères absents de la norme européenne).

    La commission de normalisation a pour objectif de mettre cette norme à l’enquête publique fin 2012 pour une parution au premier semestre 2013.

    Cette norme NF P 93-551, une fois publiée, sera le premier résultat concret d’une action plus large qui consistera à mettre en place pour l’étaiement des exigences réglementaires équivalentes à celles existantes pour les échafaudages.

    Il n’y a pour le moment pas d’exigence explicite en termes de formation, de justification par calcul et de vérification des étaiements telle qu’elle existe dans le décret du 1er septembre 2004 ou l’arrêté du 21 décembre 2004.

    Il est également nécessaire de relancer la certification de ces matériels à travers la marque NF.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Révision de la norme NF P93-350 « Coffrages verticaux »

    La commission de normalisation souhaite entamer les travaux de révision de la norme NF P93-350 en octobre 2012.

    Projet de norme NF EN 16031 « Etais télescopiques réglables en aluminium »

    Ce projet de norme était en enquête publique fin 2012. La France a exprimé son accord, sans formuler de commentaires.

    Ce projet de norme devrait être soumis au vote au deuxième semestre 2012.

    Recommandation « Prévention des risques dus à l’utilisation des Plateformes de Travail en Encorbellement (PTE) »

    La mise en œuvre et l’utilisation des PTE ne sont à ce jour couvertes par aucun texte réglementaire ou de type recommandation.

    Seule la circulaire DRT 2005/08 du 27 juin 2005 fait de façon surprenante référence aux PTE en les citant comme un exemple d’échafaudage.

    Ce texte impose donc indirectement les vérifications définies dans l’arrêté du 21 décembre 2004 aux PTE. Or, une PTE est un équipement monobloc manutentionné et non monté et démonté régulièrement. Les professionnels du coffrage sont donc farouchement opposés à cette assimilation aux échafaudages et ces vérifications impossibles à effectuer sur le chantier.

    Fin 2010, la CRAMIF avait entamé la rédaction d’une note technique sur l’utilisation des PTE. Courant 2011, Les travaux se sont progressivement orientés vers une recommandation nationale.

    Ce texte définit les bonnes pratiques dans l’utilisation des PTE. Les mesures préconisées détaillent les phasages de conception ou d’organisation : élaboration du plan de calepinage, livraison des PTE sur site puis installation et utilisation des PTE.

    Il définit également les vérifications pertinentes à effectuer sur ce type de matériel.

    Finalisé en mars 2012, ce projet de recommandation sera voté au Comité Technique National du Bâtiment de la CNAMTS le 24 avril prochain.

    Après parution de la recommandation, le Syndicat s’adressera avec l’appui de la FFB au Ministère du Travail afin d’obtenir la rédaction d’une note destinée aux inspecteurs et qui renverra vers la recommandation PTE définissant les différentes vérifications adaptées à ce type de matériel.

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    6. Section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés »

    Recommandation R445 « Mécanisation du transport vertical des personnes et des charges sur les chantiers »

    La recommandation R445 publiée en décembre 2009, présente l’ensemble des prescriptions liées au transport de charge et à la circulation des personnes sur les ouvrages multi niveaux. Elle définit les règles nécessaires au choix d’un système de transport vertical, et donc au choix des moyens à mettre en œuvre. Elle encadre également les conditions d’utilisation des monte-matériaux, ascenseurs de chantier et plates-formes de transport.

    Suite à la mise en application de la directive 2006/42, la recommandation R445 fait actuellement l’objet d’une révision mineure sur les points suivants:

    • mise à jour des textes réglementaires • étude préalable et responsabilités de l’utilisateur • adaptations techniques sous la responsabilité du fabricant • compétences des utilisateurs

    L’INRS, en charge de cette révision, informera la section des dernières modifications et devrait soumettre ce texte à la CNAMTS pour vote par le CTN-B le 11 octobre 2012.

    Normalisation européenne

    Projet de norme européenne sur les plateformes de transport

    L’UNM (Union Nationale de la Mécanique) est en charge des travaux de normalisation relatifs aux équipements de la section « Systèmes d’élévation, d’accès et de travail motorisés ». La section du Syndicat suit donc les travaux de normalisation par l’intermédiaire de L’INRS, membre de la commission UNM 83 « Matériels de mise à niveau ».

    Un projet de création de norme est en cours sur les « plateformes de transport ». Cette norme devrait être calquée sur l’EN 12158 « Monte-matériaux ».

    La dernière réunion du groupe de travail TC10/WG4 est programmée le 14 mai 2012. Le projet de norme devrait ainsi être soumis à enquête publique fin 2012.

    Projet de révision de la norme européenne NF EN 1808 « Plates-formes suspendues »

    Un projet de révision du document a été dans un premier temps initié d’une façon non officielle en 2009 pour un groupe de travail anglais.

    Un groupe de travail français a été créé par notre section professionnelle afin de pouvoir faire part de nos propositions au groupe « miroir français » animé par l’UNM dès l’officialisation de la révision du document EN 1808. Ce groupe et notamment les fabricants ont analysé le projet de révision de la norme NF EN 1808. La France a alors communiqué ses commentaires au groupe européen. Pour une bonne compréhension du futur document normatif, La France souhaite scinder le projet en deux parties : l’une consacrée aux plates-formes suspendues temporairement (TSP) et l’autre aux appareils à demeure d’entretien des bâtiments (BMU). La France a également signalé de nouvelles configurations proposées dans la norme pouvant se révéler dangereuses pour l’utilisateur.

    Suite à l’enquête publique terminée début 2012, le groupe de travail européen du TC98/WG7 se réunira les 9 et 10 mai 2012 pour analyser les différents commentaires nationaux et modifier le projet de norme en conséquence.

    A cette occasion, la France défendra fermement sa position. Dans l’hypothèse où le groupe de travail ne souhaiterait pas retenir les commentaires relatifs à des critères essentiels de sécurité, la France pourrait émettre une objection formelle contre ce projet.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Installation et utilisation de plateformes suspendues

    En 2010 et 2011, la section a été confrontée à de nombreux refus de la part de contrôleurs de la CRAMIF concernant l’installation de plates-formes suspendues sur des chantiers des départements du 75 et du 77.

    Ces refus répétés semblent refléter une volonté de voir disparaitre ce type d’équipement de nombreux chantiers.

    Cette prise de position est difficilement compréhensible, ce type de matériel étant couvert par un ensemble de textes normatifs et réglementaires précis. En effet, leur conception est encadrée par la directive machine européenne et par la norme européenne EN1808 qui donne présomption de conformité. La mise en œuvre et l’utilisation, quant à elles, sont encadrées par la recommandation R.433. Enfin, notre Syndicat propose une offre de formation ainsi qu’un certificat de qualification professionnelle pour « Monteurs de plates-formes suspendues ».

    Cette situation intolérable suscite un vif émoi au sein de la profession, le parc étant en effet composé de 1700 machines chez les loueurs distributeurs et de 5000 machines pour les entreprises utilisatrices disposant de leur propre matériel.

    Rappelons que notre Syndicat a participé à l’élaboration de la recommandation R433 et prône le renforcement de la sécurité sur les chantiers auprès de la profession.

    Une rencontre réunissant la CRAMIF, la CNAMTS, le service prévention de la FFB, l’INRS, l’OPPBTP, le SFJF (Syndicat Français des Joints et Façades) ainsi que les adhérents du Syndicat avait été organisée en mars 2011 afin d’évoquer la situation et de trouver des pistes de progression communes.

    Fin 2011, la CRAMIF a mis en place un groupe de travail dans le but de rédiger un guide de choix des équipements en hauteur pour travaux sur façade.

    Les plateformes suspendues font partie des équipements pris en compte dans ce guide. Le Syndicat participe à ces travaux qui à terme devraient favoriser un échange plus constructif avec les contrôleurs présents autour de la table.

    Les adhérents du Syndicat concernés ainsi que les syndicats d’utilisateurs de plateformes suspendues – dont certains participent à ce groupe de travail- espèrent ainsi pouvoir continuer à travailler avec ce type de matériel dans de bonnes conditions.

    Parallèlement à ce guide, le Syndicat travaille avec les préventeurs et les utilisateurs de plateformes sur deux points essentiels :

    • la mise en place de référentiels de formation pour les utilisateurs de pla-teformes motorisées ;

    • la rédaction de fiches de vérification d’adéquation pour les plateformes motorisées.

    Ces différents axes de travail permettront de responsabiliser les personnels utilisateurs de ces matériels et contribueront à l’amélioration de leur sécurité.

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    7. Section « Fabricants et importateurs de composants »

    Les membres de cette section sont amenés à participer aux différents travaux techniques ou normatifs du Syndicat.

    8. Thèmes transversaux

    OPPBTP : Guide de choix des techniques pour travaux en hauteur

    L’OPPBTP a mis en place début 2010 un groupe de travail afin de rédiger un guide de choix des techniques pour travaux en hauteur.

    L’objectif annoncé du guide était de constituer un outil permettant aux maitres d’œuvre, d’ouvrage et autres décideurs de déterminer les matériels les plus adaptés aux différentes situations de chantier.

    Début 2011, des problèmes de fond - tels que le refus de se référer aux principes généraux de prévention visant à donner la priorité à la protection collective sur la protection individuelle - et de forme sont apparus au sein du groupe de travail.

    Notre Syndicat, en profond désaccord avec certaines prises de position, et notamment la négation de principes généraux de prévention, a alors décidé de quitter le groupe de travail. D’autres institutions de prévention ont par la suite exprimé certains désaccords avec ce projet de guide.

    A ce jour, le document n’a toujours pas été publié par l’OPPBTP.

    CRAMIF : Document d’aide au choix des équipements pour travaux en hauteur sur façade

    La CRAMIF a mis en place fin 2011 un groupe de travail afin de rédiger un guide de choix des équipements pour travaux en hauteur sur façade, destiné aux donneurs d’ordre et aux entreprises amenées à louer du matériel.

    Participent à ce groupe des préventeurs, des syndicats d’utilisateurs ainsi que le SFECE, dont les sections « Entrepreneurs d’échafaudages », « Fabricants d’échafaudages » et « Systèmes d’élévation, de travail et d’accès motorisés » sont concernées.

    L’objectif du guide est de s’appuyer sur les principes généraux de prévention (sécurité, pénibilité) afin de réaliser une grille de choix exhaustive et simple.

    Le Syndicat continuera de suivre attentivement les travaux et fera un point avec les différentes sections dès que la structure et les grandes orientations du document seront mieux définies.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    UEG (Union Europaischer Gerustbaubetriebe) : Syndicat européen des échafaudages

    L’UEG, fondé en 2008 et dont le secrétariat est tenu par le Syndicat allemand des échafaudages, a pour objectif annoncé d’influer sur les futures réglementations, la formation, les normes et techniques relatives aux domaines de l’échafaudage.

    A ce jour, les membres (fabricants, installateurs, syndicats nationaux de fabricants et/ou d’installateurs) de l’UEG représentent les nationalités suivantes : Allemagne, Pologne, Suisse, Pays-Bas, Autriche, Royaume-Uni, République tchèque, Norvège.

    Ce Syndicat possède deux groupes de travail : « Economie et lois » et « Ingénierie ».

    Suite à sa participation en juillet 2011 à une réunion de l’UEG en tant qu’invité, Mathieu Monteil considérait que cette organisation représentait un intérêt réduit, de par son manque de maîtrise des contextes normatifs et réglementaires européens. Les administrateurs du Syndicat ont alors souhaité que le SFECE se positionne momentanément en tant qu’observateur.

    Fin janvier 2012, l’UEG a renouvelé son invitation auprès du SFECE pour une réunion de travail organisée en février, assurant que le mode de fonctionnement serait amélioré.

    Mathieu Monteil s’est donc rendu à Cologne pour cette réunion et a fait le constat suivant :

    • la langue première tend à devenir l’anglais et non plus l’allemand comme en 2011.

    • les différents thèmes de travail sont désormais définis plus clairement :

    ○ La directive européenne de 2001 sur les travaux en hauteur évoque la notion de compétences pour les personnels monteurs d’échafaudages. Cette directive, que chaque pays a du interpréter, adapter et introduite dans sa réglementation, a pour conséquence différentes pratiques selon les pays. L’UEG souhaite donc créer un référentiel précisant ces compétences minimales requises, afin d’en faire une norme ou un document de référence. Ceci permettrait d’harmoniser les pratiques au sein de l’Europe ;

    ○ L’UEG souhaite également préciser certaines modalités de formation des personnels monteurs ;

    ○ L’UEG souhaite être influent au niveau de la normalisation européenne en envoyant un expert qui les représentera aux réunions de normalisation ;

    ○ A travers l’UAPME (association européenne des PME), l’UEG est désormais tenu informée de tous les projets de lois qui pourraient avoir une influence sur les métiers de l’échafaudage. Cette veille réglementaire doit leur permette d’être réactif face à d’éventuelles menaces ou opportunités pour nos profession ;

    ○ L’UEG souhaite harmoniser les pratiques nationales en formalisant les montages « corrects » de structures (distance à la façade, configurations géométriques des pare-gravats, hauteur maximale de chute pour une structure recueillant la chute d’une personne, …) ;

    ○ L’UEG souhaite comparer les statistiques d’accident entre les différents pays, et peut-être harmoniser dans le futur le système de recensement.

    Le SFECE reste pour l’instant attentif à l’évolution de l’UEG.

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Projet de décret et d’arrêté pour les ensembles démontables pour manifestations temporaires

    Plusieurs de nos entrepreneurs sont concernés par ce projet de décret et d’arrêté.

    Suite à la catastrophe de Furiani, le 5 mai 1992, le Ministère de l’Intérieur a mis en place un groupe de travail géré par la Direction Générale de la Sécurité Civile (DGSC) destiné à rédiger un texte réglementaire pour les ensembles démontables (tribunes, passerelles, escaliers, scènes, podiums) installés lors de manifestations publiques temporaires.

    Suite à de nombreux changements de priorité au Ministère, ce projet a été interrompu puis relancé à plusieurs reprises.Le projet a été relancé en 2010 et a avancé de façon significative ces derniers mois.

    Ces deux textes abordent les obligations et responsabilités des différentes parties concernées (organisateur, entreprise de montage, fabricant, vérificateur). Ils fournissent également des spécifications précises liées à la conception et à la fabrication du matériel (actions à prendre en compte, méthode de calculs, marquage,…).

    Le Syndicat participe aux réunions dans le but de saisir les problématiques liées à ces manifestations et fait valoir le point de vue de ses fabricants et entrepreneurs.

    9. Commission Formation

    L’activité de la Commission Formation, présidée par José GONZALEZ, a une fois de plus été dense cette année. Plusieurs sujets ont occupé la commission dans la poursuite des actions mises en place par le Syndicat pour accompagner la profession sur la voie de la formation et garantir aux professionnels une formation de qualité qui soit reconnue par tous. Pour cela, le Syndicat travaille avec ses organismes de formation qui ont fait le choix de s’investir dans une démarche commune avec l’organisation professionnelle.

    Audit d’évaluation des connaissances des formateurs

    Cette évaluation se présente sous la forme d’un questionnaire à choix multiples (QCM), élaboré par le Syndicat et portant sur tous les domaines de compétences liées au métier (organisation, préparation, technique, sécurité, environnement…).

    Outre l’organisation des sessions d’examen, le Syndicat assure également la correction des épreuves et délivre ensuite, à l’issue de ces épreuves, une attestation de réussite, en fonction des résultats obtenus par chaque candidat.

    Sur la base d’une note maximale de 100 points, la délivrance des attestations s’effectue selon les modalités suivantes :

    • de 90 à 100 points : le Syndicat délivre une attestation définitive. Sauf bouleversement normatif, technique ou réglementaire, elle est acquise une fois pour toutes ;

    • de 75 à 89 points : l’attestation est délivrée provisoirement pour une période de 3 ans, au cours de laquelle le candidat est invité à parfaire et à compléter ses connaissances. A l’issue des 3 ans, il devra repasser un nouveau test ;

    • moins de 75 points : aucune attestation n’est délivrée. Le formateur a l’obligation de se remettre à niveau et de repasser un nouvel examen. Dans l’intervalle, il n’est pas autorisé à dispenser des formations agréées par le Syndicat.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Une session d’évaluation des connaissances des formateurs a été organisée au Syndicat le 19 septembre 2011.

    Par rapport aux sessions précédentes, certaines questions avaient été reformulées, d’autres remplacées par de nouvelles.

    Dans un souci d’homogénéité, les 100 questions sont désormais réparties dans 3 thèmes :

    1. Réglementation, normalisation, recomman-dations ;

    2. Méthodologies ;3. Mécanique, matériaux.

    A l’issue de l’épreuve, sur 11 candidats : • 9 ont obtenu de 75 à 89 points ; • 2 ont obtenu de 90 à 100 points.

    Pour chaque formateur, la note détaillée est envoyée à son employeur, permettant à chaque organisme de formation d’identifier les thèmes pouvant poser problème et justifiant une remise à niveau. Le but de ces audits est bien d’identifier les thèmes non maîtrisés et de proposer ensuite une démarche de progrès aux formateurs concernés. Cette action a reçu un accueil favorable de la part des organismes de formation qui ont ainsi la possibilité de faire monter leur personnel en compétence lorsque cela est souhaitable.

    Audits administratifs et techniques des organismes de formation

    Le Syndicat a mis en place en 2011 un système d’audit plus complet, couvrant désormais les aspects administratifs, documentaires et techniques.

    Chacun des deux audits, administratif et documentaire d’une part et technique d’autre part, est effectué séparément par un auditeur indépendant mandaté par le Syndicat. Le contrôle obéit à un référentiel précis correspondant aux dispositions du cahier des charges que les organismes de formation s’engagent à respecter et dont on trouvera ci-dessous le sommaire :

    1 - Dispositions en matière d’assurance qualité 1.0 – Certification du système qualité

    1.1 – Responsabilité de la direction

    1.2 – Système qualité

    1.3 – Revue de contrat

    1.4 – Maîtrise des documents et des données

    2 – Audit administratif et documentaire2.0 – Organisation commerciale

    2.1 – Organisation pédagogique

    2.2 – Organisation administrative

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    3 – Audit technique3.1 – Maîtrise des supports pédagogiques

    3.2 – Maîtrise du matériel

    3.3 – Référentiels de formation

    3.4 – Applications des référentiels de formation

    3.5 – Qualification des formateurs

    3.6 – Suivi des documents réglementaires

    3.7 – Traçabilité / historique

    3.8 – Enquête de satisfaction des clients

    Les deux auditeurs, à l’issue de leur contrôle, rédigent chacun un rapport dont les éléments constitutifs sont ensuite rassemblés dans un seul document, dont un exemplaire est transmis à l’organisme de formation et un second au Syndicat pour décision (admission, renouvellement, radiation…).

    Ces audits ont pris fin en Janvier 2012. Le résultat des audits, ainsi que l’examen du nombre de formations agréées déclarées par les organismes de formation ont permis de statuer sur le maintien des organismes de formation en tant que membre du Syndicat et sur la mise à jour des agréments à leur accorder.

    La liste des agréments a pu être mise en ligne sur le site internet du Syndicat et sera revue chaque fois que nécessaire.

    L’analyse de ces audits a d’ores et déjà permis au Syndicat d’en tirer les premiers enseignements et d’envisager des améliorations pour les prochains audits. Le Syndicat s’oriente vers une évaluation plus précise et détaillée des compétences des formateurs. Ces pistes seront mises en application dès la fin de l’année 2012, au cours du prochain test d’évaluation des compétences des formateurs.

    Nouvelle organisation des CQP « Monteurs d’échafaudage »

    Suite à certaines difficultés rencontrées en 2010 et 2011, le Syndicat a travaillé sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges concernant l’organisation des CQP « Monteur d’échafaudages ». L’objectif était d’améliorer et de revaloriser ce CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) en mettant en place des sessions nationales ouvertes à tous, entièrement gérées par le Syndicat.

    Ce nouveau système a été lancé le 1er janvier 2012. Les premières sessions de CQP auront lieu en juin 2012, en régions parisienne et lyonnaise.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    CERTIFICAT DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE

    de Monteur d’Echafaudage

    RECAPITULATIF

    des CQP délivrés par les CPNE

    RECAPITULATIF

    Année Nombre de sessions demandées Nombre d’inscrits Nombre de reçus

    1998 2 25 24

    1999 3 28 27

    2000 7 63 58

    2001 10 109 107

    2002 35 278 262

    2003 41 293 258

    2004 57 434 380

    2005 120 974 901

    2006 80 577 520

    2007 59 475 425

    2008 52 338 302

    2009 46 387 340

    2010 26 210 177

    2011 23 189 114

    TOTAL GENERAL 561 4 380 3 895

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    CERTIFICAT DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE

    de Monteur de plates-formes suspendues mues mécaniquement

    RECAPITULATIF

    des CQP délivrés par les CPNE

    RECAPITULATIF

    Année Nombre de sessions demandées Nombre d’inscrits Nombre de reçus

    2004 3 16 13

    2005 9 32 27

    2006 10 52 47

    2007 2 17 16

    2008 1 5 5

    2009 1 6 6

    2010 0 0 0

    2011 0 0 0

    TOTAL GENERAL 26 128 114

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    BILAN GENERAL

    STAGES DE FORMATION SUIVANT LES REFERENTIELSDU SYNDICAT

    RECAPITULATIF

    Année Nombre d’attestations délivrées

    2001 264

    2002 276

    2003 422

    2004 598

    2005 964

    2006 1 766

    2007 2 226

    2008 2 803

    2009 2 862

    2010 3 225

    2011 3 574

    TOTAL 18 980

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    7. Commission Technique

    Depuis janvier 2011, la Commission Technique est désormais divisée en deux groupes, « Calculs » et « Méthodologies de montage ».

    La commission rassemble fabricants, monteurs, et préventeurs. Les laboratoires d’essais ou des utilisateurs peuvent être occasionnellement invités pour traiter de problèmes spécifiques.

    Chaque groupe travaille de façon indépendante selon son propre calendrier. Ces groupes se retrouvent lors des réunions plénières de la commission dans le but de faire le point sur l’avancée des travaux de chacun et de fixer les prochains objectifs.

    Groupe « Calculs »

    En 2011, le groupe « Calculs », animé par Fabrice FAY, a essentiellement travaillé sur les deux thèmes suivants.

    Examen de la méthode de calculs pour les échafaudages à la marque NF :

    Le groupe «Calculs» et les fabricants du Syndicat analysent un dernier point de la méthode de calculs proposée par le CEBTP avec pour objectif de la valider définitivement en juin 2012 (voir section « Fabricants d’échafaudages »)

    Calculs aux Eurocodes et mise à jour du Manuel de l’Echafaudage

    La Commission Technique, qui s’est toujours souciée des petites entreprises de montage, a essentiellement travaillé en 2011 avec la groupe «Calculs» à la compréhension des eurocodes et à leur application au domaine particulier des échafaudages.

    L’objectif est d’aboutir à une méthode de calcul simplifiée pour traiter les cas chantier.

    Cette méthode simplifiée doit être applicable sans logiciel de calcul, d’une part afin de réduite les ressources informatiques nécessaires à un tel calcul, d’autre part afin d’éviter les erreurs d’interprétation qui pourraient avoir de graves conséquences.

    Le groupe procèdera en même temps à une mise à jour du « Manuel de l’échafaudage » du Syndicat en se basant sur les principes de calcul des eurocodes.

    Groupe « Méthodologies de montage des structures d’échafaudages »

    En 2011, le groupe «Méthodologies de montage des structures d’échafaudage», animé par Franck WATRIN, a poursuivi les travaux de rédaction de ce guide visant à proposer les méthodologies de montage et démontage de différentes structures d’échafaudage.

    Ce guide, basé sur une démarche d’analyse de risques, a un double objectif: • apporter une aide aux entreprises amenées à monter des échafaudages en leur fournissant des outils et

    des conseils pour différents cas de montage. • justifier pour certaines situations de montage le recours aux EPI en mettant en lumière l’impossibilité

    d’une utilisation des protections collectives.

    Pour cela, ce guide propose des solutions de mise en œuvre en sécurité des structures en privilégiant aussi la santé des opérateurs, c’est-à-dire en limitant les manutentions, ceci en fonction du matériel à disposition.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    Les cas abordés seront des structures d’échafaudage suivantes : • avec verrues (sapine de levage, accès recette à matériaux …), • avec passage en poutres, • consoles avant et arrière, • pare gravats, • appuis sur balcon (…), • tour escalier, • sapines de levage, • parapluie, • suspendus, • …

    Ce guide sera constitué d’une pochette principale de 4 pages rappelant les grands principes de montage dictés par la réglementation ainsi que les vérifications réglementaires dont doit avoir connaissance l’utilisateur.

    Au sein de cette pochette seront insérées des fiches recto-verso traitant différents thèmes : • préparation et déroulement de chantier, équipement du monteur, • types de structures énoncées ci-dessus, • PV de réception, • levage de structures ou de composant colisés, • planches bois d’échafaudage, • systèmes d’arrêt de chute, • …

    Une première version du guide pourra ainsi être diffusée en 2012, ce système de fiches permettant de le mettre à jour aisément au fur et à mesure des travaux.

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    1. Introduction

    Comme chaque année, le Syndicat a consacré une part importante de son action à la communication afin de faire reconnaître ses métiers et d’en diffuser une image positive.

    L’année 2011 se démarque tout de même par un engagement fort du Syndicat dans le développement de son action de communication en ligne. Le lancement de son nouveau site Internet en novembre 2011 en est l’exemple même. Son objectif : valoriser la profession, que ce soit auprès du grand public ou de ses partenaires institutionnels, sans oublier de faciliter impérativement la communication auprès de ses adhérents en la rendant d’avantage intéractive.

    IV - Actions de communication et de promotion du métier

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    2. Une communication directe, sur le «terrain»

    Le salon BATIMAT 2011

    L’édition 2011 du salon international de la construction a eu lieu du lundi 7 au samedi 12 novembre 2011 à la porte de Versailles à Paris. 7 espaces d’exposition y étaient représentés :

    • Gros œuvre, • Menuiserie & Fermeture, • Aménagements Intérieurs et Extérieurs, • Matériel & Outillage, • Véhicules Utilitaires, • Informatique & Télécoms, • Services.

    Malgré une baisse de la fréquentation globale de 7.5% par rapport à 2009, particulièrement visible en fin de semaine en raison du 11 novembre, BATIMAT a accueilli 351 748 visiteurs dont de nombreux étrangers présents dès l’ouverture du salon. Cette édition a notamment enregistré une forte progression des visiteurs clés que sont les décisionnaires prescripteurs (+24% par rapport à 2009) et les entrepreneurs / artisans (+19%).

    Comme lors des précédentes éditions, le Syndicat était présent par l’intermédiaire d’un bungalow installé sur la terrasse D où exposent les fabricants du secteur. Ce fut l’occasion, comme à l’accoutumée, de présenter nos métiers et l’activité du Syndicat et de ses adhérents.

    Un salon de la taille de BATIMAT est toujours une bonne opportunité pour le Syndicat de faire connaître ses actions en matière technique, réglementaire et normative. Les récents travaux menés au sein du Syndicat ont ainsi pu être présentés aux visiteurs accueillis sur le bungalow.

    L’édition 2011 a également été l’occasion d’organiser le lancement du nouveau site Internet du Syndicat www.echafaudage-coffrage-etaiement.org (cf. page 40).

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Interventions en régions

    A plusieurs reprises cette année le Syndicat a été sollicité afin de participer à des interventions en région. Ces interventions, ou «réunions techniques» sont destinées aux professionnels de la construction et permettent d’aborder des thèmes relatifs à la réglementation et à la normalisation.

    Cette année, le thème « Utilisation des échafaudages : rappel des obligations face au contexte réglementaire et normatif » était à l’honneur.

    Ces interventions ont également permis de faire la promotion des organismes de formations membres associés du Syndicat.

    3. La newsletter et le développement de la communication «presse»

    La Lettre d’information du Syndicat

    Comme chaque année, «La Lettre» a poursuivi sa diffusion en 2011. Elle reste un excellent vecteur d’information sur les actions du Syndicat, d’abord en direction de ses adhérents, mais également à destination des autres partenaires institutionnels de l’environnement professionnel du Syndicat.

    Elle est ainsi envoyée à la CNAMTS, aux CRAM et CARSAT, à l’OPPBTP, à l’INRS, aux Directions Régionales du Travail ainsi qu’à l’ensemble des Fédérations départementales et régionales du réseau FFB.

    «La Lettre» reprend dans chaque numéro les grandes lignes de l’actualité du Syndicat, en particulier en matière technique, mais également en ce qui concerne les actualités professionnelles et le suivi de sa politique de formation.

    Elle met également à l’honneur les métiers et professions du Syndicat à travers sa rubrique « Le chantier du trimestre ». Elle y présente alternativement des chantiers échafaudage, coffrage-étaiement et plates-formes motorisées de ses adhérents.

    Notons que, cette année, «la Lettre» a été marquée par deux nouveautés :

    • la proposition d’une nouvelle maquette dont le design a fait peau neuve dès janvier 2011,

    • la parution, en décembre, d’un premier «numéro spécial», réalisé autour d’un sujet spécifique d’actualité qu’était pour l’occasion le salon BATIMAT 2011.

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    Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement

    La présence du Syndicat dans la presse

    Cette année encore, le Syndicat a été sollicité par différentes revues du BTP telles que «Le Moniteur» ou encore «Batimétiers», valorisant ainsi les différents métiers du secteur et mettant en avant les travaux réalisés par nos professionnels.

    Le Syndicat a plus particulièrement participé récemment à la réalisation de 2 articles dont les parutions sont prévues en avril 2012 : l’un pour la revue «Face aux risques», l’autre pour la «Revue Technique du Bâtiment».

    Enfin, le Syndicat a décidé en décembre 2011 de faire appel à une agence de communication spécialisée dans la presse professionnelle du bâtiment afin de réaliser et diffuser 3 dossiers de presse au cours de l’année à venir.

    L’année 2012 sera donc une année test dont l’objectif est de dynamiser la communication presse mais surtout de pouvoir en évaluer efficacement les retombées médiatiques.

    4. Le nouveau site Internet du Syndicat

    La lancement et la mise en ligne

    Le nouveau site Internet du Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement, www.echafaudage-coffrage-etaiement.org, a été mis en ligne le premier jour du salon BATIMAT 2011.

    A cette occasion, le Président Michel PENIN a officialisé le lancement du site par un discours sur le stand du Syndicat. Il a ainsi présenté le nouveau site en insistant sur l’importance que celui-ci réponde parfaitement à l’ensemble des objectifs de l’organisation professionnelle.

    Notons que ce lancement a été accompagné de la diffusion d’un flyer et d’un communiqué auprès des contacts presse de la Fédération Française du Bâtiment.

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    Rapport d’activité - Avril 2012

    Une vitrine moderne et attractive

    Ce nouveau site a pour principal objectif d’être une vitrine moderne et attractive du Syndicat et de ses secteurs d’activités, à destination du grand public et des professionnels du bâtiment non adhérents.

    Les particuliers et les jeunes peuvent par exemple y découvrir les différents métiers du secteur, leurs caractéristiques et leurs atouts mais également les formations professionnelles associées.

    La nouvelle présentation valorise ainsi tous les secteurs de la profession (échafaudage, coffrage, étaiement, systèmes d’élévation et d’accès motorisés et composants d’échafaudage) en permettant de naviguer au sein de quatre espaces dédiés.

    Les économistes, les maîtres d’œuvre, et, de manière générale, les professionnels du bâtiment sont quant à eux invités à mieux comprendre le rôle du Syndicat, ses activités, à découvrir ses travaux techniques ou encore à effectuer une recherche d’entreprises adhérentes, via l’annuaire ou l’outil de recherche par géo-localisation. Fiches techniques et publications contenant les informations importantes à destination de ces interlocuteurs sont disponibles et téléchargeables en ligne.

    Un véritable outil de communication auprès des adhérents

    Notons également la mise en place de différents espaces extranet privilégiés, accessibles aux organismes de formation et aux entreprises adhérentes mais également aux experts participant à certains groupes de travail ou à la Commission Technique du Syndicat. L’objectif : devenir une véritable plateforme de communication et d’échange d’informations autour de l’avancement des travaux réglementaires, techniques, normatifs et de formation du Syndicat.

    Deux espaces privés « Entreprise » et « Organisme de formation » ont ainsi été pensés comme de véritables plateformes de travail. Ils assurent une gestion personnalisée des accès aux travaux techniques des commissions et groupes de travail du Syndicat

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    Comme vous avez pu le constater à travers la lecture de ce rapport d’activité, notre actualité professionnelle a encore été particulièrement fournie cette année.

    Dans un contexte économique difficile, nous avons dû constater la disparition de certaines entreprises du secteur, et ce malgré les efforts d’accompagnement du Syndicat. Notre action doit donc plus que jamais se concentrer sur la pérennisation de notre profession : défense de nos entreprises face à un contexte économique et institutionnel qui se durcit, combat acharné des pratiques douteuses de certaines entreprises sans conscience et développement de la formation et de la sécurité de nos personnels.

    Les questions de la formation et de la discussion avec les acteurs institutionnels de notre secteur doivent rester nos priorités, de même que la prise en compte de la profession dans la rédaction des textes qui encadrent les produits comme les conditions de travail.

    Nous nous sommes attachés à ce que nous nous inscrivions toujours dans une logique de discussion et d’échanges. C’est seulement comme cela qu’une profession apparaît comme sérieuse et surtout qu’elle est écoutée et respectée. C’est ainsi que nous devons poursuivre notre action, parfois contre vents et marées.

    Conclusion

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  • Syndicat Français de l’Echafaudage, du Coffrage et de l’Etaiement10 rue du Débarcadère, 75852 Paris Cedex 17Tél. : 01 40 55 13 00 - Fax : 01 40 55 13 01e-mail : [email protected]

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