De la eulturr - planete-sciences.org · ANSTJ 16 place Jacques Brel 91130 RISORANGIS tel : 0169 02...

MICROBE no 18MAI 1997

De la eulturr :

Un8 brh8 hirtoir8 da larrobotiqur

L

Du folklore :SMEC 2’8t animot6onsbr8tonn8s

tlrctroniqur :

Fabriquons un boitirrt*cRhhOns un8 Ca&8 d8ditrction infra rOUg8

Sciences Techniques Jeunesse

IMPI?IMli à IA C:ITli DES S<:IIEN<:IIS If-ï IX I.'INl>lJSïl?ll~

Microbe no1 8 Mai 1997

page 2

(qui tenterait plus d’un gavial)

Bonjo& !

ô joie, ô suprême félicité, vous contemplez le numéro2 8 de Microbe !“En mai, ftis ce qu’il te plait”, dit l’adage.Apres moultes tergiversations et autres palinodies, la ré-daction a donc décidé de vous ofir un Microbe “new-look”,‘avec une mise en page qui fait davantage la partbelle aux images, et qui s’espère plus agréable à lire. Unbandeau vous indique le type du sujet (électronique, ani-mation,. . .) et un petit dessin vient rappeler le thèmepour les plus obtus d’entre vous.Nous vous ofj%ms également une nouvelle rubrique “lesjeux de Microbe”, qui vous permettra un délassementtotal après la difj%ile lecture de votre périodique chéri,ainsi qu’un courrier des lecteurs que l’on espère voircrouler prochaînement sous vos missives...Lettres qui bien sûr nous feront part de vos critiquesquant à la nouvelle présentation, mais qui contiendrontaussi, nous n’en doutons pas l’ombre d’une seulefrac-tion de seconde, vos magnifiques articles . . .Trève’d’édito tautologique , bonne lecture à tous, etn’oubliez pas qu’à l’heure d’lnternet, vous pouvez égale-ment déposer vos remarques sur le serveur de I’ANSTJ:[email protected]

La rédaction

Les gens qui ont contribué à fairede ce numéro ce qu’il est :Olivier Martin, Laurent Métais, leDr. A. de Juvisy (Alain Arnaudet),Véronique Raoul (la Tenancière),Samia Ai? Mansour, CornélienTrouillon.

MICROBE est la revue du GRoln (Groupe Robotique.etinformatique), le secteur robotique de I’ANSTJ (AssociationNationale Sciences Techniques Jeunesse)

Pour foute inforn7ation :MicrobeANSTJ 16 place Jacques Brel 91130 RIS ORANGIStel : 0169 02 76 18 fax : 01 69 43 21 43Email : [email protected]

(qu’on nous envie par delà les mers)

Les brèves du GRolnTout, tout, vous saurez tout sur la viede votre secteur préféré P 3

Les Trophées e=m6Microbe ne pouvait être absent de cerendez-vous des accrocs de robots...Compte rendu détaillé P 4

InformatiqueUtiliser le SMEC avec les 13-I 5 et uneprogrammation pascal : c’est fortementpossible ! P8

ElectroniqueGénial : réalisez une carte de détectioninfra rouge ! P 12

Electronique encoreSuper : fabriquez un boîtier pour reliervotre SMEC préféré à votre ordinateuradoré, grâce à sa prise parallèle ! p 14

Cultivons-nous gaiementUne brève histoire de la robotiqueQui étaient vraiment Goldorak etRobocop ? P 16

RegardsUn intéressant article de notre confrèreLa Recherche : un insecte robot p 21

Les jeux de Microbe et le courrierdes lecteursVous aurez bien mérité un moment dedétente ! P 22

Microbe no18 Mai 1997

lrds en verva pour ce num&roappeler Madame Claude, nousd’khongas f ructuaux...

Mais kes kiss passe titi dong dingdans. les bureaux du GRoln ?Plein de bonnes et belles chosesma p’tite dame.

Festival ARTECDocteur A. de Juvisy et MadameClaude ont travaillé avec fouguepour .que tous les jeunes roboti-tiens (en herbe ou confirmés),qui vont se rencontrer lors du fes-tival ARTEC (Arts et Technolo-gies) de la Ferté-Bernard, repar-tent avec des mégas souvenirsplein la tête (et des envies de re-joindre le GRoln, pourquoi pas ?)Au programme : le lundi 5 mai,challenges et Défis des EcolesPrimaires ; le mardi 6 mai : Chal-lenges des Lycées ; Le mercredi7 mai : Défis et Challenges desCollèges. Tous ces écoliers sontissues de la Région Pays de laLoire.

Coupe e=m6Du jeudi 8 au dimanche 11 maila Coupe e=m6 de robotique.Le thème cette année : le basket-ball !

18, Ier Tananciba, qui crime wssi se foirapropose une multitude de rendez-vous et

l’Assemblée Générale deI’ANSTJ.

A l’apdro, il y uvuit dès pistaches.

Elle a bien eu lieu les 15 et 16mars 1997, à I’INJEP (région pari-sienne). Pour nos journéesd’études nous avions invité Domi-nique PARET, Ingénieur à PhilipsComposants. II est venu nous pré-senter le Bus CAN. Son interven-tion simple et claire (non dénuéed’humour) nous a permis de mieuxconnaître cet outil.

Un stagiaire au GRolnEn parlant d’outils... Michel CA-TAN, étudiant au départementMIME (micro electronique et microinformatique) de l’Université deParis 8, doit arriver le 12 mai pourun stage de deux mois. Son tra-vail: la réalisation du M.E.C.Simple. Peut-être rencontrerez-vous ce nouveau MEC (pas sibête que ça au demeurant) sur lescamps cet été.

Projet EnvirobotCamp ? Vous avez dit camp Ma-dame Claude ? Qu’en est-il doncdu projet Envirobot ?Petit rappel, il s’agit de mettre la

robotique au service de l’étude del’environnement, ce au cours d’uncamp 15/18 en 1998. Et bien, caavance.... Tout d’abord je me ré-jouis de la venue de nouvelle re-crue, tant en environnementqu’en robotique. Le 3 mai dernier,enviros et roboteux réunis ontdécidé : de profiter de la SaintGRoln (tiens-tiens ? ? ?) pour serevoir et faire une petite démo(merci docteur A ! de Juvisy), demanipuler autour de un ou deuxprojets communs dont le cahierdes charges sera remis à la SaintGroin. Nous nous répartironsalors les tâches, avec comme ob-jectif de se revoir en septembreet d’échanger nos impressions.

The Saint GRoln

jeu : trouvez les 6 erreurs entre l’image duhaut et cet% du bas.

Et pour finir en beauté, la SAINTGROIN ! ! ! ! ! Nous avons tousrendez-vous le 15 juin prochainpour la Saint GRoln. MadameClaude attends vos propositionspour des ateliers d’échanges.Tous les clubs sont conviés àcette festive rencontre des fanasde la robotique. Le lieu reste àdéfinir, mais on sait d’ores et déjàque ce sera la région parisienne.

A très bientôt mes amis.Madame Claude.

- Joli panier à trois poitm de la Tenancière,quia&de??lenf no* étonne !- Tout àfàit Thierry !


Pour lar troisiama onnie consicutivr, nous nous sommes ratrouvis dans COlieu (rendu magique par 10 prhnce de tous ces possionnh de robotique),afin de permettre 10 rencontre de 37 robots til&commcrndis prats 0s’crffronter sur un terrain de Ooskrt-Bcrll.

Mais reprenons depuis le dé-but, et le tout dans l’ordre chro-nologique s’il vous plait !

* mi-septembre : nombreuxsont ceux qui sont prêts à nouscouvrir de chocolat (noir depréférence) afin de recevoir lerèglement des trophées 1997.(ndlr : le chocolat blanc et lechocolat au lait entrainaient au-tomatiquement I’éliminationdes candidats : on ne peutacheter des organisateurs avecces sous chocolats sans no-blesse aucune.)l mi-octobre : Boîtes de Méc-cana et balles échantillonss’envolent vers les cavernesd’Ali-Baba des concurrents.* décembre : déjà les vacancesde Noël ?* mi-janvier : l’excitation est àson comble...

* samedi 25 janvier : LEGRAND JOUR.

* 8hOO : toute la fine équipe deI’ANSTJ se retrouve 16 placeJacques Brel afin de charger lematériel. Heureusement, un

Voici ce qu ‘ilfallaitfaire cette année. Je Concentration maximale, matérielvoudrais pas dùe, mais ce n’est-y pas là au top de la t echno log ie ,le rôle d’un basketteur ? organisation optimale : tout &aitIl y en a tant qui cherchent du boulot... prévu pour faire de cette édition

1997 un franc succès.


petit déj’ digne du Carlton re-charge les batteries de tousavant’ le départ pour le Futuro-scope.* 14hOO : Tout est prêt pour aocueillir les équipes. II était temps,elles affluent déjà avec armes etbagages....* 16h30 : les homologations com-mencent. Mensurations, apti-tudes sportives, tout y passe....l 19h30 : The end... for today.Let’s get something to eat. Mee-ting point : The Roller ! No com-ment...

l Dimanche 26 : Le Futuroscopen’en croît pas ses oreilles...

* 8hOO : Hum.. y faut vraiment seréveiller ? Allez c’est parti, on ho-mologue les derniers robots.* 9h30 : Les qualifications com-mencent. Déjà la chaleur montedans la salle, dans les stands, onrafistole, on optimise, on pratique leYoga... ça court partout !* 14h30 : tous regonflés à bloc avecen plus Malika qui “chauffe” laSalle, de manière très pro : bonjour

les décibels ! Et ça ne fait quemonter en puissance au cours del’après-midi !Chacun choisit son favori et lesoutient corps et âme.l 16h30 : tous épuisés mais heu-reux nous nous sommes retrou-vés pour le pot de l’amitié.A l’année prochaine pour de nou-velles aventures !

Les tableaux de classementaprès les qualifications et les fi-nales se trouvent à la page sui-vante.

Saviez-vous que ces Trophées étaient sponsorisés par Meccano ? ( en bas à droite). Cela n’empêchait cependant pasI’utilisalùm d’autres matériaux que L’acier, comme le carton (en haut à droite). Pour altraper les balles, toutes sortesde solutions ont été mises en oeuvre, comme ce drôle de robot-ventouse (en haut à gauche). Au moment des matches,les arbitres étaient d’une exemplaire impartialité (en bas à gauche).

Microbe’ no1 8 Mai 1997

1 groupe 2 L.Turgot

2 groupe 4 LEMe de Bmteuü

On ne peut rester de marbredevant ces robots tout debois construits ! (ci-contre)La remise des Trophéesétait certes assurée par desvedettes connues, mais ilfaut bien le dire, pas autantqu ‘Ophélie Winter quandmême (en bas à gauche).Le Lycée La Fayette, grandtriomphateur de cette édi-tion 1997 doit sans doutebeaucoup son succès à laformidable pêche de sessupporters et supportrices(ci-dessous).

Il9 Igroupel 1 CoMgeLesMokbs

I 20 1 L. Jules FBny I13 Igroupel I L.P. JBhan de Beauce I 121 1 arome 3 1 Club CLST I

I ww 2 L.T. Bran/y Ctitei/ 2 I 122 Iarouoe3 I L. Mend6s France I5 groupe 3 CoMge La Taibtte

6 gmpe 1 L. La Fayettei

1 L. Louis Armand II 11 [groupe2 I L . MafcelCaUo

I 15 Iwupe 4 I L. Lbonafd de Vinci 2 I

23 groupe 2 L P. Camus

24 L. T. Branly Ctiteti 3

I groupe 3 1 Maison Enfance Evreux 2

Igroupe3 I Fraternelle de Bou II 27 Igroupe4 I Ecoîe Houdon 2 I

1 L.P. Bfan/y Lyon II 32 I groupe 3 1 L.T. Branly Cr&ei/ 1

I 36 1 groupe 2 1 Club Cfobino Igroupe 4 L. MendBs France 2

page 6


“.<,.

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es lin@

L. Marcel Cal10

I L. JaurèsL. Louis Armand

L. Louis Armand

Prix du fair-play :

Prix de lacréativité :-1


11 bien connu SMEC (Super Modulr Electronique de Commanda) Q ht&utilisa cet ht& sur un camp 13-15 ans de I’ossociotion CISTEM, 0 i.ocqu&-meou, dons Ier Côtes d*Armoc pour &a: exact. SMEC ut 13-15 ans ? C’estcomptiblr et ço mcrrcka trb bien, comme 1’0 testi pour vous LaurentMltcris.

L’objectif de ce séjour était deréaliser un projet par groupe de 4ou 5 participants. Nous avions ungroupe décidé à réaliser un chienautomatique qui ferait ses besoinsun peu partout dans I’implanta-tion. Comme il s’agissait d’ungroupe qui «gazait» bien, pour-quoi ne pas utiliser le SMEC ?hein pourquoi ? mais pourquoidonc ? Et puis ça tombe bien, ona Laurent (le LOLO, votre servi-teur) qui a l’air de s’y connaître

le vrai héros, c'est lui, ofcourse.

(ceci est une remarque de Frédé-ric Marteau). Evidemment, unSMEC en loge, ça se programme

assez bien, sans diffkultés. Lesordinateurs de CISTEM ne possé-dait qu’un LOGO assez vieux(seconde période du silicium infé-rieur) qui ne supportait pas leSMEC. Seule solution : le Turbo-Pascal. Toute de suite, grosse ré-action des IeCteUfS : le Turbo-Pascal sur un séjour 13-15 ansavec le SMEC : Mission Impos-sible ! Et non, c’est même trèssimple, c’est même ce que je vaism’attacher à démontrer.

Microbe $18 Mai 1997

‘rogram Essai_PoluxJses Crt,Dos,CartelZC ;.onst Mec1 = 64;

Mec2 = 66;Mec3 = 68;Rouge_Vett_Halte = 248;PasRouge_Vert_Halte = 249;

. Rouge_PasVert_Halte = 250;PasRouge_PasVert_Halte = 251;Rouge_Vert_PasHalte = 252;PasRouge_Vert_PasHalte = 253;Rouge_PasVert_PasHalte = 254;PasRouge_PasVert_PasHaIte = 255;

rar i : integer;

seginClrscr;Base :=$300;Init ;stop;

{ Début du programme }

speatClrscr;Ecriture(Rouge_Vert_PasHalte,Mecl);Writeln(‘Polux avance?;if (lecture(mec1) and (64))=0 then

~criture(Pasrouge_vert_PasHalte,mecl);

Ecriture(pasrougegasvert_halte,Mec2);Writeln(‘On attend 10 secondes’);delay(lOOO0);WritelnCPipi Polux?;Ecriture(pasrouge_vert_pashalte,mec2);{ on fait pisser polux }Writeln(Stop Polux?;ecriture(rouge_vert_halte,mecl); { et on l’arrête }WritelnCOn attend 5 secondes’);delay(5000); { on attend 5 secondes }Writeln@top pipi Polux?;Ecriture(pasrouge_vert_halte,mec2); { stop pipi }WritelnCPolux repart’);Ecriture(rouge_vert_pashalte,mecl); { il repart }for i:=l to 2000 do

begingotoxy(1 ,15); 3writeln(‘Test truffe ‘,i); wif (lecture(mec1) and (64))=0 then

Ecriture(Pasrouge_vert_PasHalte,mecl);end;

Ecriture(rouge_vert_pashalte,mec3);Writeln&aca?;

until keypressed;End.

Sur une des disquettes présentes sur cecamp, nous avons trouvé un fichier Car-tel2C.TPU qui est un ensemble de fonctions quipermet au Turbo-Pascal de contrôler un ou unemultitude de SMEC. Evidemment, il faut dire auTurbo-Pascal que nous voulons nous servir duSMEC ; pour ce faire, on rajoute la ligne UsesCarte l2C (en gras dans le programme d’à coté).Ensuite, au début du programme, il faut écrire :

Base := $300;Init;

La première ligne, c’est pour dire à I’ordina-teur que nous avons installé une carte pourSMEC dans l’ordinateur à l’adresse 300 en hexa-décimal et la seconde que l’on veut initialiser leSMEC, lui dire qu’on est là en quelque sorte.

Quelques ordres sont alors à notre disposition :

*STOP : qui émet une condition de stop sur laligne l2C, c’est surtout utile pour dire au SMECde laisser l’ordinateur causer mais on peut s’enpasser et ne s’en servir qu’en cas de pépin.

*ECRITURE(ordre,adresse) permet de donnerun ordre au SMEC où ordre est un octet (de 0 à255 donc) et adresse, l’adresse du SMEC.

*LECTURE(adresse) permet de lire l’état d’unSMEC où adresse est l’adresse du SMEC.

Le problème c’est que ces commandesI ne sont pas très aisées à mettre en

toeuvre, avec un jeune public en

4 particulier : il y a tout plein det+ chiffres pas simples à utiliser.k Heureusement, nous allons voir

comment nous en servir sans

YF\chiffres compliqués, rien qu’en

_: &, . français que vous compre-nez aussi bien que moi.

A


Voici les ordres à donner en fonction de l’état deSens Rouge, Sens Vert et Halte que l’on désire :

OUI OUI OUI 248

NON OUI OUI 249

OUI NON OUI 250

NON NON OUI 251

NON NON NON 255

Même système pour les adresses :le SMEC numéro 1 a pour adresse 64, le 2l’adresse 66 et le 3 l’adresse 68.

Tout ceci est fort peu pratique et inexploitable avecde jeunes adolescents. Aussi ai-je rajouté au débutdu programme les quelques lignes suivantes :

constMec1 = 64;Mec2 = 66;Mec3 = 68;Rouge_Vert_Halte = 248;PasRouge_Vert_Halte = 249;Rouge_PasVert_Halte = 250;PasRouge_PasVett_Halte = 251;Rouge_Vert_PasHalte = 252;PasRouge_Vert_PasHalte = 253;Rouge_PasVert_PasHalte = 254;PasRouge_PasVert_PasHaIte = 255;

Grâce à ceci, si l’on veut le Sens Rouge, pas leSens Vert et pas la Halte sur le SMEC numéro 1(quels sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes),il suffit de taper :

Ecriture(rouge_pasvert_pashalte,mecl);

Ce n’est pas encore du très bon français mais c’estbeaucoup plus compréhensible !

Mais surtout, grâce à cela, les 13-15 ans peuventaborder plus facilement le SMEC. Cependant, lafonction de lecture est plus complexe (trop ?) àutiliser car elle nécessite l’emploi de maquesbinaires (par exemple : if (lecture(mec1) and(64))=0 then . . . ). Nous nous en servons donc trèspeu.

Normalement, notre cher Laïc Dayot vient determiner une nouvelle version de cartei2c.tpu quireprend en Pascal la même syntaxe qu’en Logo.Espérons que nous pourrons bientôt en profiter.Pour tout ceux qui voudrait voir comment est«faite» la bibliothèque de fonctions cartei2c.tpu,son listing se trouve à la page suivante.

Un SuperMEC, tel qu’il est perçu dans 1 ‘imageriepopuluk

page 10


r

Unit cartel2C;

Interface

Uses Crt;

VarBase : Word;Erreurl2C : Byte;Vit_PCD : Byte;Vit_SCL : Byte;

Procedure mit;Prncedure Stop;Procedure Ouvre;Procedure Ecriture(donnee,adresse:byte);Function Lecture(adresse: byte) : byte;

Implementation

Var S : byte;

Procedure Ctrl(donnee:byte);BeginPort[Base+l]:=donnee;

End;

Function Status : byte;Begin

Status:=port[base+ 11;End;

Procedure Edata(donnee:byte);Begin

Poflbase] :=donnee;End;

Function Ldata : byte;Begin

Ldata:=port[base];End;

Procedure Init;Begin

Erreurl2C : =O;Ctrl($BO);Edata($%);Ctrl($AO);Edata(Vit_PCD+Vit_SCL);detay( 50);Ctrl($C3);

End;

Procedure Ouvre;Begin

Erreurl2C:=O;Ctrl($CO);delay(5);

End;

Procedure Stop;BeginErreurl2C:zO;Ctrl($C3);

End;

Procedure Ecriture(donnee, adresse: byte);Var T: byte;

BeginErreurl2C:=O;Edata(adresse and 254);Ctrl($C5);T:=lOO; Repeat S:=Status; Dec(T);Until ((S and 128)=0) or (T=O);If T=O Then Erreurl2C:=4 ElseIf(s and 8)=8 then Erreurl2C:=l Else Begin

Edata(donnee);Repeat

S:=Status;Until (S and 128)=0;If(s and 8)=8 then beginErreurl2C:=2;Exit

end;End;Ctrl($CB);

End;

Function Lecture(adresse: byte) : byte;Var nul: byte; T: byte;Begin

Erreurl2C:=O;Edata(adresse or 1);Ctrl($CS);T := 100; Repeat S:=Status; Dec(T);Until ((S and 128)=0) or (T=O);If T=O Then Erreurl2C:=4 Else

If(s and 8)=8 then Erreurl2C:=l Else BeginNul: =Ldata;T:=lOO; Repeat S:=Status; Dec(T);Until ((S and 128)=0) or (T=O);If T=O Then Erreurl2C:=4;

End;Ctrl($CB);Lecture:=Ldata;T:=lOO; Repeat S:=Status; Dec(T);Until ((S and 128)=0) or (T=O);If T=O Then Erreurl2C:=4;Nul:=Ldata;

End;

BeginBase:=$300;Vit_PCD := $18; {ne pas changer}Vit_SCL := 0; {mettre... 0 Si tout va bien sinon essayer

1 ou 2)End.


Au lendemcrin des Chollanges Robotiques de 10 Farté-Berna&, Ir ‘Dr.A. de Juvisy nous prhante un montage qui s’est oviti Part Mile : il

s’agit d’une corte PC pwmrttont do rtlg&#rc drs lignir controsties(blorrches ou noires). Elle utilise pour CC&~ :drus ~cagtwrc -irtiiqris CNWO.

Cette carte peut venir encomplément des modulesSuperMECs. Elle peut sebrancher sur la ligne PC utiliséepar les SuperMECs et nenécessite pas d’alimentationsupplémentaire. L’adressage et lalecture se font de la même

est sous tension. II estalors possible de jouer

avec le capteur. Prenezpar exemple une feuille de

papier blanche sur laquellevous tracez au marqueur (ou

vous scotchez) une bandenoire de 3 cm minimum. Si

facon aue.SuperMECs.

vous mettez le capteur enface de cette feuille à

quelques millimètres, uneautre Led doit s’allumer

suivant la couleur qui se trouve

1 9his torique...

Dans le cadre des challenges derobotique 1997 de la FertéBernard, les équipes eurentbesoin -de ce type de carte. Unemaquette a donc été réalisée lorsde la seconde session deformation des enseignantsparticipant à ces challenges par 3participants. 3 types de capteursont été testés : lesphotorésistances, des Ledsinfrarouge ainsi que le capteurintégré CNY 70. La sensibilité et lasimplicité de mise en oeuvre de cedernier nous a fait opter pour cechoix.

On dir que Fkvio Briatore est trks in&!-resstf par cette carte, afïi dè permettre dJean Al.& de terminer les courses Seulproblt?me : obtenir 19autorktion de laFTSA dè peindre une bande blanche surlemilieudehapkteetsurhtotalit~ducircuit

La mise en oeuvre et laprogrammation

II faut tout d’abord donner uneadresse ” physique ” à la cartegrâce aux petits switchs prévus àcet effet. Ensuite, il faut connecterau moins 1 des 2 capteurs CNY70et relier la carte sur la ligne I*Cgrâce aux désormais classiquesprises téléphone (modular Jacks).Une fois cela fait, une des leds doits’allumer (elle indique que la carte

sous le capteur.Attention, aucun réglage n’estnécessaire mais il fautobligatoirement protéger lecapteur de la lumière extérieure,sinon, le récepteur est beaucoupmoins sensible ! ! !

Un exemple simple parmi d’autresdkn tract! possible pour mettre aupoint votre &tecteur.

page 12


Le branchement du CNY70

Schéma de principe de la carte : La carte elle-même :

Vers résistance 470 kilo

ers masse (patte 2) ’

Les ingrédients -..

+':::PCF 8574

RepèrreRI ,RIOR2R3,R4R5, R6;R7Cl2

Désignationrésistance 470 kilo ohmrésistance 370 ohms100 ohms1 kilo ohm7414 (74LS14 ou 74HC14)

RepèreLed l,led2Led3R2,R8, R9,Rll,R12CIIDILI

désignationled rougeled verte370 ohmsPCF 8574Dl L 4 contacts

Vues côté composant de la carfe :

I

xx-te capteurs 1P At4ST.J --

,

Attention, si vous voulez utiliser le connecteur double 12C,bornes du second connecteur n’ont pas pu être connectées

il faut souder 2 fils supplémentaires. Deux des(le simple face oblige ! ! !). II faut les oonnecter

n patte à patte ” avec le connecteur d’à côté. Sans ces deux fils rajoutés, seul le connecteur se trouvant le plusà l’extérieur de la carte est câblé.

brk_E cspteurs Il? A N S T J - LFg

Le typon (transparent) est disponible auprès de I’ANSTJ.

page 13


Le Dr. A. de Juvisy (toujours lui !) vous proposa 0 pr&sant de passer 0 Ierconstruction d’un boCticrr qui vous permettrcr de relier vos SuperMECs &I’ordinotrur via Ier prise pcrrolldle de celui-ci. On retrousse ses manches...

Matérie/ nécessaire à/a mise en oeuvre dubus PC avec le boîtier

0 1 boîtier d’interfaçage;0 1 alimentation comprise entre 7et 12 volts pouvant fournir un cou-rant suffisant. Tout dépend de cequ’il y a sur la ligne 12C... Si onutilise trois ou quatre SuperMECs,il faut prévoir une alimentation ca-pable de fournir plus d’un ampère:

Mecs en P_logo, il faudra les fi-chiers SMECPARA.BIN, SUPER-MEC.LOG et SMECPARA.LOGque vous pouvez vous procurer au-près de I’ANSTJ en envoyant unedisquette formatée.

Descriptif du boîtierII s’agit d’une interface

“économique” entre le port paral-lèle d’un ordinateur et le bus 12C.Contrairement à certaines cartes,aucun circuit intégré se trouvant àl’intérieur ne gère la liaison 12C.Tout le protocole 12C doit donc êtregéré logiciellement.L’électronique interne est simple etquasi-inexistante. Elle est compo-sée d’un module “alimentation 5volts” à base d’un transistor Dar-lington et d’une diode Zener. Deuxtransistors supplémentaires ser-

vent de “tampon” lors d’une écri-ture sur la ligne 12C. Les schémasci-joints vous informeront davan-tage sur le schéma exact du boî-tier.

I modules liaison ligne 1% I

u n e f i c h e b a n a n e ( m a i s j a u n e ) .

0 2 fiches bananes (une rouge etune noire de préféren?e) pourconnecter l’alimentation au boîtier;0 1 ceble de type Centronic. IIs’agit des câbles standards pourles imprimantes;0 1 fiche “modular Jack” 6 pôles/4contacts (6p/4c) permettant laconnexion à la ligne 12C;0 1 logiciel gérant le protocole12C. Pour les utilisateurs de Super-

Tension module alimentationd’alimentation

page14


Les courses à faire, avant de commencer le montage”-

Le boîtier est réalisé grâce à un coffret KF 4010 (dimensions 130X95X25).

7Photo de famille de quelques composants indubitablement nécessaires à lafàbrication du boîtier.

De gauche à boite, on reconnaît parmi d’autres, un superbe 2N2222, ftiremeti akssé sur ses troispattes, un BDX 33 qui ne manque pas dkne certaine arrogance, et emfm deuw porcs parallèles.

1 Ll

F k%TJ 1957 1 F GIISTJ i5w 1% uers El 11 2 3 38 centron z 'J-8 -5. 19 ii 2 3 3 n c e n t r o n

représenté côté compo-sants. II est disponibleauprès de I’ANSTJ.

page 15


Vous I’QVQZ sons doute constot4 QU qri de vos nombreuses onimotions oudis&ssions entra roboticians, le terme “robot” n’est pas facilement d&fi-nissoble. Chacun sembla avoir des repr&sanCcrCions qui ne convergent pasforc&mrnt vers celles des autres. Le but de cet article kit par Cornélienfrouillon est de donner quelques rkfirances historiques quant QU conceptde robot et de proposer une difinition qui oit l’heur de sotisfoire le plusgrand nombre.

Dès les premières heuresde I’Humanité, l’idée d’un être arti-ficiel apparaît dans le judaïsme.C’est le Golem, créé par un magi-cien en pétrissant de l’argile rouge(Adam signifiant rouge en hébreu).La statue créée représentait uneforme humaine de la taille d’unenfant de dix ans, qui prenaitvie lorsque le magicien inscri-vait le mot emef (vie) sur sonfront. Le golem devenait alorsdoué de respiration, de mouve-ment, et c’était un esclave do-cile pour le magicien, qui pou-vait lui commander les travauxles plus durs, sans crainte de lefatiguer. Malheureusement,ces créatures artificielles crois-saient très vite et atteignaientla taille de géants. Le magiciendevait-alors effacer la premièrelettre du mot emet, le transfor-mant én met (mort) pour que le Le “Robot des temps nouveaux”,

Golem contemporain ? Louis XII lors de son entré à Milangéant s’écroule alors instantané- en 1499, s’arrête devant le roi et

Au départ, Pautomate main artificielle proposant unepierre ponce, des plans de ma-

Entre-temps et concrète-chines ludiques reproduisant le

ment, ce sont surtout les auto-chant des oiseaux. On ignore tou-

mates’ qui vont entretenir l’idéetefois si ces automates furentconstruits.

d’être artificiel. L’automate - ma-Les techniques n’évoluèrent

guère durant un millénaire.Elles furent transmises par dessavants arabes. Ce double hé-ritage est ensuite exploité parles espagnols qui proposentdes jardins à automates à leurssuzerains, tandis que I’horloge-rie et donc la miniaturisationdes systèmes mécaniques sedéveloppe à grand pas.

La renaissance apporte unsouffle nouveau à la discipline,avec la vulgarisation du sys-tème bielle-manivelle : Léonardde Vinci construit un lion animéqui se présente au-devant de

ment en une masse d’argile inerte. chine imitant les mouvements, découvre les fleurs de lys qu’il por-

Dans ce mytheP On retrouve les fonctions ou les actes d’un tait à la place du coeur. De ma-l’idée de travailleur artificiel, quisera développée plus tard au

corps animé _ existe depuis long_ nière moins anecdotique, I’ingé-

temps, puisque déjà les grecs au nieur français Salomon de CausXXème siècle. troisième siècle avant J.C pro- (1578-1625) propose la descrip-

pose des plans de lavabo auto- a/ le terme &automate est vraisembhble-matique, mettant en scène une ment dü à un cerkn François Rsbetais.

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tion des premières machines àprogramme, tandis que les progrèss’accéièrent en horlogerie.

Une nouvelle étape est fran-chie avec le Dauphinois Jacquesde Vaucanson (1709-I 782). Sur-tout connu pour l’invention du pre-mier métier à tisser mécanique, ilva s’atteler, après avoir étudiél’anatomie et la mécanique, nonpas à réaliser “une simulation d’ef-fets recherchee à des fins de jeuou de mystification” mais une“reproduction de moyens en vued’obtenir l’intelligence exp&imen-tale d’un mkanisme biologique”.C’est ainsi qu’il crée le joueur deflûte en 1738, un automate assisde 1,50 mètres, posé sur un soclede même dimension et qui jouaitdifférents airs en exécutant rigou-reusement les mêmes opérationsqu’un joueur de flûte vivant. Ce-pendant, son prestige sera terniquelque temps plus tard par la dé-couverte de la supercherie concer-nant une autre réalisation, le ca-nard (1739) chef-d’oeuvre de si-mulation anatomique quant aubattement des ailes, mais escro-querie quant à l’ingestion et la di-gestion du grain2.

La seconde moitié du XVIIIesiècle nous montre l’utilisation detechniques plus modernes encoreque celles de Vaucanson, notam-ment l’emploi de mouvements àressorts, d’un crochet à double cli-quet et d’un cylindre à trous pro-grammant. Frederik von Klausréalise à partir de ces innovationsun écrivain, figurine capabled’écrire 107 mots en reproduisantles mouvements de la main.

Le suisse Pierre-JacquesDroz et son fils Henri profitent desprogrës de l’industrie horlogèrehélvétique (aussi réputée que son

chocolat) pour construire un petitécrivain, le “scribe”. son méca-nisme est dissimulé dans uncorps d’enfant, et deux mouve-ments à pesée animent cette réa-lisation, capable d’écrire quelquestextes courts.Le réalisme est si stupéfiant queles espagnols l’accusèrent untemps de sorcellerie.. .

On s’intéresse également àla phonétique avec des têtes par-lantes, dont la machine à parlerdu Baron de Kempelen (1779),qui produisait des voyelles3.

A partir de là, les progrèstechniques se font plus rares,

l’horlogerie a atteint les limites deses perfectionnements et on netrouvera plus guère comme réali-sations que des poupées animées,des oiseaux chanteurs et autresamusements.

L’automate, comme simplesimulateur a vécu, et c’est désor-mais la relation de l’être artificielavec son environnement qui vaprendre la relève. L’ère de la cy-bernétique sonne le glas de l’èrepurement mécanique.

Le robot aujourd’hui

Le terme de “robot” (dutchèque “robota”, travail force) apparaît pour la première fois en1921. dans une pièce écrite parl’écrivain tchèque Karel Capek.4

Dans cette pièce, intituléeR.U.R. (Rossum’s Universal Ro-bots), un industriel - Rossum enl’occurrence - fabrique des ma-chines à l’aspect humain capablesde travailler dans les pires condi-tions, de s’adapter à leur tâche enmenant une réflexion, mais inca-pables d’éprouver des émotions.On retrouve ainsi le mythe du Go-lem, évoqué en première partie.Au bout d’un certain temps, les ro-bots se révoltent contre leshommes, les détruisant tous, saufl’architecte qui les a fabriqué (“/a

u c’est le céFébre ii!usionr@e J. E Robea, ditRobert Houdin, qui dévoila Ja .supercherie enfi344_$1 Le &ron de Kempe!en est aussi célèbrepouf SQIE jimwr d!échec, automate censé-être cap&.~ de mener une partie face à unjoueur humain qui n’était autre &Ame ha-Me supercherie : un nain * ;trowaità Pinté-rieur I t’est EdgarPoe gui~&véta la superche-rie lorsque te faux automate fut promet6 1traviks les Etats-Unis.~1 ‘écrivain français TfGophik .&uthierimagina vers l830 un m&de futur peupi%d’ilotes à vapeuc les i%tes étant /es es-claws chez les Spartiates.

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machine humaine 6tait terrible-ment imparfaite, elle devait dispa-raltre t6t ou tard...“) Souhaitant“reconstruire” des hommes, les ro-bots le demandent à l’architectequi n’y parvient pas. C’est alorsque des robots se mettent à éprou-ver des sentiments et, par làmême, deviennent des... hommes.

A l’origine, le mot “robot” dé-signe donc une machine à l’aspecthumain, capable de parole, demouvement et . ..de réflexion.C’est là la différence fondamentalepar rapport au concept de I’auto-mate, qui n’est pas capable de ré-agir face à une modification de sonenvironnement. On peut donc sepermettre la fantaisie d’écrirequ’un robot n’est ni plus ni moinsqu’un automate “cybemétisé”.

Un des premiers robots del’ère électromécanique antérieureà l’électronique est le joueurd’échecs de l’espagnol Torres yQuevedo. Sur l’échiquier sont dis-posés un roi et une tour blancs quisont les pièces de l’automate - de-venu maintenant officiellement ro-bot - et un roi noir, pour I’adver-saire humain. Quand celui-ci dé-place son roi, le robot déplace au-tomatiquement tour et roi pour ob-tenir le mat le plus rapidement pos-sible, le robot gagnant toujours.

Par la suite’, si certainsconcepteurs restent fidèles à la lo-gique cybernéticienne de leurs au-tomates (comme les tortues Elsieet Elmer du neurologue anglaisGrey Walter, qui sont des robots),les progrès de l’électronique vontprogressivement déconnectermouvement et capacité de re-flexion. Ainsi l’homme, dans sa vo-lonté de créer un être artificiel surson modèle, va se détourner del’aspect mécanique, qui aura pré-

valu du XVIleme siècle jusqu’à lamoitié du XXème siècle, pour setourner vers l’aspect“intelligence”. On va alors voir ap-paraître des ordinateurs de plusen plus puissants chargés d’effeotuer des opérations sans cesseplus compliquées et qui fatale-ment négligent l’aspect mouve-ment de la machine, tandis quedes machines capables de mou-vements ne seront pas capablesde gérer des variations environne-mentales, et ne vont se révélerqu’être de simples automates, no-tamment avec l’émergence de laproduction industrielle de masse.

Abel Capek, l’inventeur du mot“robot”. Sur la photo, il a l’air sé-rieux, mais c’dtait paraSil, quel-qu’un de très rigolo.

Une définition ambigüe

Et c’est bien là qu’est I’am-biguïté du mot robot, puisqu’on aencore tendance à utiliser ceterme pour désigner le secondconcept cité précédemment, enplus de son concept originel. II y aeu en quelque sorte un galvau-dage du terme.

Cette ambiguïté du langagecommun trouve sa confirmation

dans une consultation poussée ducélèbre Petit Robert 6, qui après nousavoir précisé la définition originelledu mot, propose également uneseconde acceptation du terme :“mkcanisme automatique à com-mande 6/ectromagnétique pouvantse substituer à l’homme pour effec-tuer certaines op&ations, et ca-pable d’en modifier de lui-même lecycle et d’exercer un certain choix. MOn découvre ainsi la distinctionqu’on opère entre une représenta-tion strictement issue de lascience-fiction, parce que n’exis-tant pas encore (notre “automatecybemétisé” ou robot), et une réa-lité palpable qui correspondrait auxrobots industriels.Que faire alors pour s’entendre surla définition du terme “robot” ?

II est certes aisé de se pen-cher sur des définitions très tech-niques comme celle que proposeI’AFNOR’ : “manipulateur com-mandé en position, reprogram-mable, polyvalent 8 plusieurs de-grés de liber&, capable de mani-puler des matériaux, des piéces,des outils et des dispositifs S@cia-/is&, au cours de mouvements va-riables et programmés pour l’ex&cution d’une vari&& de tâches. ” Ontrouve alors des éléments caracté-ristiques du robot (mouvement,présence d’une source d’énergie)mais qu’en-est-il de la faculté durobot à penser, à analyser, bref à

“‘Façon commode de passer rapv;dmrent ‘surune évvlutian tourde même assez. conrfa5-téeh.

uFa~z~~~~~~QUr;~~ooTse,.déy urÎJii& dai>s-,leç cohnes~ dis ce &au jownal.v AFNOR : Assocja@on Fmryaisa de NoRma-fhat?on. Bur& Vian en .fut membre. Je /e disuniquement pour ètakr nwstience et vous’recomnander la .iectwe de l’écume desjours. C’est. ceas un peu hgiret, mais tehiemen2 p&tique et empliide tfwvai&s ?w degr4 de #barté : nombre d’axes autourdesquels un systéme est mobik,

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pouvoir réagir face à une modifica-tion de son environnement ?II est donc nécessaire maintenantde trouver une définition suffisam-ment fédératrice pour englober etnos robots fictionnelsg, et nos ro-bots industriels... Malheureuse-ment, -cette définition ne semblepas devoir exister”. C’est pourquoiil apparait plus simple de procédera posteriori et de comparer une“réalisation” à une liste d’élé-ments que devrait comporter toutbon robot qui se respecte, plutôtque d’en tracer a priori un portraitfatalement incomplet.

Les éléments caracté-ristiques d’un robot.

Un robot se compose de sept par-ties principales : la structure méca-nique articulée, la source d’éner-gie, les actionneurs, les transmis-sions, les capteum internes, lescapteurs externes et le système decommande”.0 La structure mécanique com-

prend trois grandes parties fonc-tionnelles : le véhicule, le porteurdoté de deux à trois degrés deliberté, et l’organe terminal.Cl La source d’énergie peut êtred’origine électrique, hydrauliqueou pneumatique.Cl Les actionneurs les plusfréquents sont des vérins.0 Les transmissions assurent lelien entre les sorties mobiles desactionneurs et les articulations àmouvoir. II peut s’agir de câbles,de chaînes, d’engrenages.0 Les capteurs internes oucapteurs proprioceptifs donnentdes informations sur la position, lavitesse de chaque articulation,permettant d’assurer un suivi cor-rect des trajectoires.0 Les capteurs externes ouextéroceptifs prélèvent des infor-mation sur l’environnement afinde pouvoir réaliser la tâche quileur incombe. Ces capteurs peu-vent être répartis en trois grandesfamilles :- les capteurs au contact, qui sonttactiles lorsqu’il y a reconnais-

Hypothèse jugée hautement,improbablepar certains, relativement proche de la réa-lité par d’autres, la maladie de la vache folle pourrait trouver son explication dansle fait que ce bovidé sympathique serait en réalité un robot. Sous l’effet de fortschamps magnétiques, les 7 éléments caractén~sh’ques et plus particulièrement lescapteurs se dérégleraient pour aboutir à des manifestations certes inhabituelles,mais non dénuées de charme (ici une vache ‘folle” dansant une valse.)

sance géométrique de I’environne-ment, d’efforts lorsque I’informa-tion à acquérir concerne une force.- les capteurs à faible distance, oucapteurs proximétriques, qui don-nent des images de quelquespoints de l’environnement local.- les capteurs à distance qui don-nent des images d’un environne-ment plus global (caméras).0 Enfin, le système de com-mande d’un robot comporte unmodule d’apprentissage, et un mo-dule qui est utilisé lors de I’exécu-tion de la tâche.

Apprenons à distinguerle vrai du faux robot.

Une fois certain que l’on a bienaffaire a une machine“robotisante”, c’est la complexitédu systéme de commande qui per-met de classer les robots et defaire le tri entre “vrais” et “faux”.Cela est possible grke au classe-ment proposé par la Japan Indus-tria1 Robot Association (J.I.R.A.)où toute l’ambiguïté concernant leterme originel de “robot” apparaît,puisqu’on y trouve des . . . auto-mates. Cette classification pro-pose une répartition en six catégo-ries :- la classe no1 regroupe les mani-

91 .Nè&g&ne fort utSe e t qui devrait e n -

~er’ahns-k dictfont&re.w Ou alors, elfe demeure trop vague .pournous renseigner : machine qui agit.plty-sfquement sur son entironnemenr afjnGamzindn? un b&tfXI#f lf est cvwant. à .I’RN~J de présenter fesrohts - tout w moins aux 9- 12 ans- en nemettant en èvidence que quatre con&tuanrs wr les sept~Pwoqu& ci-&S~US : lemouvement, tkkergie, /es cet.2teurs et le“cervea#“autrement dir.fe système de com-mande.

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pulateurs manuels, c’est-à-dire lesmécanismes à plusieurs degrés deliberté actionnés par l’homme ;- la classe no2 comporte les“robots” ou manipulateurs à sé-quence fixe, qui exécutent desmouvements immuables, chaquearticulation allant d’une butée àl’autre dans un ordre préétabli etnon modifiable ;- la classe no3 rassemble les“robots” ou manipulateurs à sé-quence variable, pour lesquels

cute alors seul la tâche autant defois qu’on le désire ;- la classe no5 est le domaine des“robots” à commande numérique;l’opérateur humain fournit au robotun programme informatique dedéplacement, il ne le guide plusmanuellement comme précédem-ment ;- la classe 6 enfin, comprend les“vrais” robots, ceux dits intelli-gents, car dotés de moyens decompréhension de I’environne-

l’ordre aussi bien que l’amplitudede déplacement des articulationssont aisément réglables ;- la classe no4 est celle des “robots”playback, qui peuvent effectuerdes trajectoires continues; dansune phase d’apprentissage, I’opé-rateur humain fait exécuter la tâcheau robot en le pilotant manuelle-ment ou depuis une console decommande ; l’information utile estenregistrée et rappelée lorsquecela est nécessaire ; le “robot” exé-

ment et capables de modifier eux-mêmes leur comportement pourmener à bien la tâche demandée.

Cette auto-adaptativité àl’environnement distingue cettedernière classe des quatre pre-mières qui ne comprennent quedes automates appelés “robots depremière génération”. Les “robotsde seconde génération” ou auto-mates programmables sont ceuxqui sont programmés, mais qui nepeuvent raisonner en dehors de ce

programme qui pense pour eux, ils’agit de la cinquième classe. Levéritable robot est donc ce que l’onappelle aujourd’hui “robot de troi-sième génération”, ou encore auto-mate de demain, qui fait appel àI’intelligence artificielle.

Une autre façon commodede distinguer le vrai robot du fauxest de considérer la mobilité : unemachine robotisante fixe vit dansun environnement figé et n’a doncpas besoin d’intelligence pour ré-agir à une modification du milieuqui n’interviendra pas (il s’agit doncd’un automate) ; une machine mo-bile, qui par définition va s’aventu-rer dans des milieux différents, de-vra adapter son comportementpour mener à bien sa tâche (cesera donc un robot.)

II faut nuancer toutefois, carsi virtuellement on peut définir unrobot comme précédemment, ilfaut garder à l’esprit que les robotsd’aujourd’hui sont tout simplementmanchots, culs de jatte, le plussouvent aveugles, sourds et confi-nés à des modes de représentationet de raisonnement qui les classe-raient parmi les débiles dans I’es-pète humaine.

Bref, il y encore du pain surla planche comme dirait la boulan-gère d’Asnières.. _

Dans la prochaine livraisonde Microbe, nous passerons en re-vue différents exemples de vrais etfaux robots, et vous verrez quenous viendrons à bout de bien desidées reçues, à commencer parcette révélation : Goldorak n’est niplus ni moins qu’un vulgaire tas deferraille, autrement dit un lourdeaud’automate.. .Etonnant, non ?

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“Rugard vous proposa dons choque numiro de Microbe de dicouvrir ce quise dit, se fait ailleurs dans la domaine de 10 robotique. Ca mois-ci, voici unarticle extrait de Ier revue ‘Xcr Racharchrn, h foire frimir Mulder lui-marne !

“Un des problèmes les plus déli- veau. La charge comprend aussi d’un réfrigérateur.cats de la microrobotique est de une pile alimentant le système en Ces insectes-robots pourraientréaliser le système de locomotion énergie. On envoie des impulsions servir à inspecter les canalisa-des engins : du fait des imperfeo électriques par télécommande à tions, rechercher les survivantstions mécaniques et des forces de l’animal, déclenchant des mouve- d’un tremblement de terre ou ex-friction, le contrôle des roues pour ments vers la droite, la gauche ou plorer une zone radioactive.”un itinéraire déterminé est très dé- l’avant. La qualité du contrôle n’est On ne connaît pas l’avis de lalicat. Quant aux membres articu- cependant pas assurée, du fait de SPA.”lés, ils’ ne présen-tent pas moins dedifficuttés. Et si l’oncontournait le pro-blème en se ser-vant d’un insectevivant comme loco-motive- ? C’estl’idée qu’a eue Ra-phael Holzer, unchercheur suissedu département demécano-informatique del’université de To-kyo dirigé par leprofesseur HirofumiMiura (ndlr : à ne pas confondreavec le créateur de Goldorak).L’insecte est un cafard américain(Periplaneta americana), choisipour sa robustesse. Anesthésiésous dioxyde de carbone, l’animalse voit remplacer ses antennespar des électrodes reliant le dispo-sitif électronique de commande,placé sur son dos et pesant 2 g,relié aux centres nerveux du cer-

l’imprécision du placement desélectrodes sur le système nerveux.Les chercheurs étudient par ailleurscomment rendre l’insecte-robot au-tonome, en remplaçant le dispositiftélécommandé par des capteurs lu-mineux qui lui permettraient de sediriger en fonction des signaux lu-mineux rencontrés sur son par-cours. Ils envisagent aussi del’équiper d’une petite caméra et

Petit jeu, maintenant,au terme de cet articledigne des plus grandsrécits de S.F., et aprèsavoir lu le pavé rela-tant l’histoire de la ro-botique, de la pageprécédente : sauriez-vous dire à quelleclasse de robots cesi n s e c t e sappartiennent-ils etquel nom génériquepourrait-on leur acco-ler ?

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HORIZONTALEMENT1- Certains le tapent, d’autres le coupent.2- En cherchant bien, on trouvera.3- Sans le -en: car Fa ne serait pas poli.4 A@s le passage de la vtie.5 Ils ne sont pas pr6ts de sortir.6 Mieux que la nwlette russe.

VERTICALEMENTl- II est pebt, d’un cara&& bien tremp4 et logiquement inci*.II- Objet servant à departager en ulome recoure deux projets excellents.Ill- Homme de fer à la sauce tchdque.IV- Certains robots populaires le sontV- La valeur n’attend pas le nombre des annbes, aux dmes qui le sont bien.VI- Si on veut boucler notre programme, c’est nbcessaire.

Tes problèmes de coeur, tes problèmes sentimentaux, tesquestions sur la sexualité, parlesen à le Dot A. de Juvisy. II te

Y’a ma copine Lautidance qui m’a pari4 à la rt+cti de lOhO0 ffunproduit tout nouveau :

guidera !TRANSFO DE THE MOVE en pharmacie,

qu’ça s’appeUe et d c’guipataftmit c’est eh7cace ?

Aujourd’hui, dans le courrier des lecteurs et lectrices, une lettreRBponds-moi vite. Je compte sur toi. res ma demi& chance, mondernier recours avant la boum de samedi soir à la salle des f6tes de

de Delphine, de la cité des Marroniers, 69000. la mairie.

Le Cher dot. A. de Juvisy, Delphine, 13 ans.Tout d’abord, je tenais à te dire que ta rubrique, e!e est vraiment tropcool. c’est vrai, moic’que rveux dire, c’est que y’en a des qui peuventtout dire d leurs parents; y sont comme des potes d eux.

P.S. : j'accroche tous tes arlïcles sur le mur de ma chambre, juste dc4tA de ceux de PatWck et David Ginola torse nu.

Moi, c’est pas pareU: laisse-b&on, y sont trop ri~guards, ycomprennentjamais rien aux probldmes des ados.Tout Fa pour te dire que vraiment, tes conse& y sont fmp puissants.

Si toi aussi tu veux m’écrire, n’hésites pas, je t’écouterais et te

Chaque mois, j’me p&ip#e au kiosque de mon libraire (ou c’quy enrépondrais. Le dot A. de Juvisy.

reste !) Mr bemard, au 12 rue des acacias, pour acheter monLa réponse à Delphine paraitra dans le prochain numéro.

magazine pr4f&& celui que tous les ados adorent et d&orent :“La gazelle du désert.”

MICROBE STAR + CLUB.Tu sais, en plus, y arrive toujours une semaine en d&aler par rapportà la Capitale. Mais ça fait rien, c’est pac’que y’a trop de braquages de

J’ailu dans le num&o 16 de Microbe, mon journal pr&%& jusqu’à cet

camions de livraison dans la TBci, alors y Went au pKatide, qu’il Btait possible de fabriquer des chenilles souples en colle,

Bon , tu t?appeUes la me à qui ras conseiU4 un M.E.C., c’est magrdce à I’utKsation de cr6maiW3.s. Or, animateur moi-meme, rai

pineco. Et ben, c’est bon, ça a march6 !!! Elle a m&ne un S.M.E.C.ter&4 sans SUC~& cette technique : la co\e adh6rait à la ctimaill&e,

en vue. res vraiment trop gbnial.sans qu7l soit possible de les s@arer... je mfnsurge donc contre lapublication de telles sornettes !

Moi, mon pmbldme, il est pas pareil.J’sais pas pourquoi, mais à chaque fois que jI& un certain M.E.C.,

Olivier M., Boussy

Birce qu’on rappelle entre nous, tu vois pour pas qu’ce soit idgri.,j’sais pas pas c’qui m’arrive, mais j-ai des rougeurs en forme

Microbe : tous les articles publiés dans Microbe font l’objet d’une

tiengrenages sur toute ma face. vérification poussée. C’est sans doute votre matériel qui était

Qu’est-ce que j’peux faire : des gommages, des masques audéfectueux : avez-vous songé à verifier la date de péremption de votre

concombre ?colle en bâtons ?

MICROBE dl8 - Mai 1997MICROBE est une publication du GRoln (Groupe Robotique et Informatique), lesecteur robotique de I’ANSTJ (Association Nationale Science Technique Jeun-). !. ./---.: 2; 1:anstj_j.MICROBE - ANSTJ - 16 place Jacques BREL - 91130 RIS ORANGIS ;J’+‘~*___+J01 69 02 76 16 Sciences Techniques Jeunesse

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