De la bonne utilisation des globes virtuels en contexte professionnel

De la bonne utilisation des globes virtuels en contexte professionnel

Jérémy Garniaux

Université de Provence

Multiplication des globes virtuels (GV) depuis le début des années 1990

• 1992 : Hipparchus/Geodissey

• 1995 : WebEarth

• 1998 : le globe virtuel de Microsoft MapPoinT

• Lunar Software Earthbrowser

• 2000 : SRI Terravision

• 2001 : Geofusion Geoplayer

• Skyline Software Terra Suite

• SINTEF Virtual Globe

• Keyhole EarthViewer (Juin)

• 2003 : NASA WorldWind

• Esri ArcGlobe

• 2004 : osgPlanet

• EarthSLOT

• 2005 : Ping3map

• Punt

• Global-i

• Google Earth

• Erdras Imagine Virtual Earth

• Volvo Ocean Race Virtual Spectator

• ESRI ArcGIS Explorer

• 3D Weather Globe & Atlas

• 2006 : Wayfinder Earth beta

• Dapple Earth Explorer

• Microsoft Virtual Earth (juillet)

• Nintendo Wii Weather Channel

• City Surf Globe

« De la bonne utilisation des globes virtuels en contexte professionnel »J. Garniaux, U. de Provence

Source : A. Glennon, UCSB - http://geography2.blogspot.com/2005/11/listing-of-virtual-globes.html

http://geography2.blogspot.com/2005/11/listing-of-virtual-globes.html

SRI Terravision (2000, Open Source), Mappoint (1998, logiciel Microsoft), Dapple Earth Explorer

(2006, Open Source)


Multiplication des globes virtuels (GV) depuis le début des années 1990

Globes virtuels d’accès gratuit et ciblés grand public :

World Wind 2D/3D

Google Earth

Virtual Earth

Géoportail 3D (SkylineGlobe)


Infomagnet :“In a World of Globalization, You need a Globe”

2.Qualité du contenu disponible à la consultation

3.Possibilités de création de contenu

4.Possibilités d’usages en tant qu’outil de présentation


Trois axes d’évaluation :

Outil pédagogique et scientifique

Depuis 2003, pour PC-Mac-Linux

Contenu : NASA, USGS et Landsat

« Scientific Visualisation Viewer »

WW2D : version Open Source

Définition : 15 à 30 m/pixel


NASA WorldWind : « le pionnier »

World Wind,

avec le Layer Control activé à gauche de

l’écran



Points faibles

-Définition trop grossière pour travailler à l’échelle locale

-Pas de possibilité de création de contenu facilement



Points forts

-Interface très ergonomique et visuelle-Nombreuses et riches couches thématiques-Animations du Scientific Visualisation Viewer-Version Open Source : logiciel modifiable

Outil de consultation, de présentation et de création

Google : « organiser l’information mondiale »

Keyhole : juin 2001, Google Earth : 2005

Lieux et itinéraires avec Google Maps

Banques de contenus riches et variées

Le KML : format aujourd’hui universel ?

Création 3D facile avec Sketchup

Import possible de vecteurs (ex : « Mapinfo to Google »)


Google Earth : le leader

Kaboul en vue oblique et 3D dans Google

Earth.



Points forts :

-Données préexistantes nombreuses et variées

-Création avancée de contenu avec le KML et Sketchup pour la 3D

-Import possible de vecteurs

-Support communautaire (http://bbs.keyhole.org )



Points faibles

-Date des photos aériennes inconnue : confusions possibles avec l’assemblage de tuiles- Fiabilité moyenne pour les imports (notamment Mapinfo2Google)-Superposition d’image carte possible mais approximatif

http://bbs.keyhole.org/

Outil récent et prometteur au développement rapide

Fonctionne sous PC, sous Mac avec une extension

Moteur cartographique de Live Search Maps, et application en soi

Création de contenu : « Collections », 3DVIA

Import (GeoRSS, GPX, KML, KMZ)

MapCruncher : ajout de tuiles cartographiques

Immersion urbaine : http://preview.local.live.com/

Virtual Earth : le challenger


http://preview.local.live.com/

Agropolis en « Bird’s Eye

View »



MSR MapCruncher : des mashups (format YUM) pour VESuperposition de tuiles cartographiques

•Import : PDF, JPG, GIF, PNG, WMF, EMF, TIF, TIFF

•Calage : ajout de points de correspondance (3 au moins)

•Assemblage : possibilité de fusionner les tuiles ou de conserver différentes couches

•Suppléments : extraction automatique de légende, gestion de la transparence

•Rendu : création de tuiles (haut niveau de zoom = beaucoup de tuiles)

[Exemple : disparités de niveaux de vie à Marseille, PDF]



Virtual Earth


Points forts :

- Les prises de vue obliques

- MapCruncher pour le calage avancé de cartes

- Les villes en 3D (trame)

- Très bonne couverture photo en agglomérations

Points faibles

- Contenu routier approximatif sur laFrance- Zone de navigation réduite- Faible définition des photos en milieu rural

Contenu le plus adapté à la recherche et consultation de données territoriales françaises

Le Globe « franco-français » :

Adaptation de l’IGN à World Wind / Google Earth

Données territoriales : Cadastre, limites communales,

BDORtho, Bâti 3D…

Géoportail 3D – Skyline Globe




Géoportail : un globe, mais pour

les territoires français



Points forts

-Nouvelle interface pour le Géoportail

- Photos aériennes datées et source connue

-Contenu 3D exhaustif

Points faibles

-Pas de possibilité de création de contenu vecteur, de type KML

- Contenu 3D peu détaillé.

Conclusion


Une harmonisation grandissante de l’offre en globes virtuels

- Couverture photographique de la France : GE/VE pour les agglomérations, IGN pour le reste du territoire.- Relief 3D : GéoportailBâtiments 3D :Géoportail : le plus de contenu, mais moins détaillé Google Earth assez détaillé, possibilités de création avec Sketchup (intérêt de la GE Community pour récupérer des modèles déjà existants)

A surveiller de très près : le contenu des Pages Jaunes, notamment les modèles de villes en 3D et les photos aériennes, souvent d’excellente qualité.

Conclusion


.Usages des différents GV en contexte professionnel

NASA WW : Consultation et présentation scientifique de données géophysiques. Adaptation possible moyennant un bon niveau de connaissance en programmation

Google Earth : « GeoPowerPoint » protéiforme. Création et partage de contenu.

Virtual Earth : Clone de Google Earth.Photointerprétation : Bird’s Eye View

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