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N°6 : Janvier-Mars 2018 AirBnb, BlablaCar, LeBonCoin : vous connaissez cette économie du partage. Mais en connaissez-vous les enjeux ? Les dangers ? Les problèmes sociaux et fiscaux ? J’ai eu le plaisir d’organiser à la Maison de l’Amérique latine, le 7 novembre, un colloque international à ce sujet. Aller dormir chez l’habitant contre un dédom- magement ( Airbnb), utiliser BlablaCar ou Le Bon Coin, c’est pratique. Et les nouvelles « plate- formes numériques » qui arrivent sur le marché - nourriture, emploi, savoirs - rendront cette économie de plus en plus vaste et accessible. Le monde change vite, très vite, c’est pourquoi ces évolutions aussi rapides que la technologie qui les sert nous interpellent pour l’équilibre de la société du travail dans son ensemble. Partager au lieu de posséder, cela semble une bonne idée. Il n’est pas pour le moment certain que l’économie collaborative stimulera ou freinera l’économie car le temps d’expérimentation reste trop court. Mais nous sentons un véritable engouement. Un engouement chiffrable ! L’économie collaborative représentera 335 milliards d'euros de chiffre d’affaire, en Europe, à l'horizon 2025. Quelle est notre position ? «  Nous devons créer de nouvelles règles du jeu. Le rôle de l'État n'est pas d'interdire mais d'accompagner cette mutation. Évitons que les prolétaires du 20ème siècle ne se battent contre les prolétaires du 21ème siècle. Avec notre groupe au Parlement européen, nous poussons à une meilleure prise en compte de ces enjeux. » Accompagner cette mutation, c’est ne pas fermer les yeux face aux vraies questions : • Sommes-nous en train de vivre une révolution sociétale ? • Est-ce que l’économie collaborative en temps de crise est le remède au chômage ou juste un cache misère ? • Ne crée-t-elle pas une situation de concur- rence déloyale ? • Assure-t-elle de bonnes conditions de travail et une protection de qualité aux travailleurs ainsi qu’aux consommateurs ? • Pourquoi certaine plateforme ne paient-elles pas de taxe en France ? • L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE : DANGERS OU SOLUTIONS ? VOUS POUVEZ RETROUVER LES ACTES DU COLLOQUE ET NOTAMMENT LES INTERVENTIONS DE NOMBREUX EXPERTS, CHEF D’ENTREPRISE, AVOCAT, FINANCIER, PRÉSIDENTS DE SYNDICAT SUR LE SITE INTERNET SUIVANT : HTTPS://ECONOMIECOLLABORATIVE2017.COM CES QUESTIONS VOUS INTERPELLENT ? N’HÉSITEZ PAS À NOUS DONNER VOTRE AVIS DANS L’ONGLET « CONTACT ».

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N°6 : Janvier-Mars 2018

AirBnb, BlablaCar, LeBonCoin : vous connaissez cette économie du partage.

Mais en connaissez-vous les enjeux  ? Les dangers ? Les problèmes sociaux et fiscaux ?

J’ai eu le plaisir d’organiser à la Maison de l’Amérique latine, le 7 novembre, un colloque international à ce sujet.

Aller dormir chez l’habitant contre un dédom-magement (Airbnb), utiliser BlablaCar ou Le Bon Coin, c’est pratique. Et les nouvelles «  plate-formes numériques » qui arrivent sur le marché - nourriture, emploi, savoirs - rendront cette économie de plus en plus vaste et accessible. Le monde change vite, très vite, c’est pourquoi ces évolutions aussi rapides que la technologie qui les sert nous interpellent pour l’équilibre de la société du travail dans son ensemble.

Partager au lieu de posséder, cela semble une bonne idée. Il n’est pas pour le moment cer ta in que l ’économie col laborat ive stimulera ou freinera l’économie car le temps d’expérimentation reste trop court. Mais nous sentons un véritable engouement. Un engouement chiffrable !

L’économie collaborative représentera 335 milliards d'euros de chiffre d’affaire, en Europe, à l'horizon 2025.

Quelle est notre position ?

«    Nous devons créer de nouvelles règles du jeu. Le rôle de l'État n'est pas d'interdire mais d'accompagner cette mutation. Évitons que les prolétaires du 20ème siècle ne se battent contre les prolétaires du 21ème siècle. Avec notre groupe au Parlement européen, nous poussons à une meilleure prise en compte de ces enjeux. »

Accompagner cette mutation, c’est ne pas fermer les yeux face aux vraies questions :

• Sommes-nous en train de vivre une révolution sociétale ?

• Est-ce que l’économie collaborative en temps de crise est le remède au chômage ou juste un cache misère ?

• Ne crée-t-elle pas une situation de concur-rence déloyale ?

• Assure-t-elle de bonnes conditions de travail et une protection de qualité aux travailleurs ainsi qu’aux consommateurs ?

• Pourquoi certaine plateforme ne paient-elles pas de taxe en France ?

• L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE : DANGERS OU SOLUTIONS ?

VOUS POUVEZ RETROUVER LES ACTES DU COLLOQUE ET NOTAMMENT LES INTERVENTIONS DE NOMBREUX EXPERTS, CHEF D’ENTREPRISE, AVOCAT, F INANCIER, PRÉSIDENTS DE SYNDICAT SUR LE S ITE INTERNET SUIVANT  :

HTTPS://ECONOMIECOLLABORATIVE2017.COMCES QUESTIONS VOUS INTERPELLENT ? N’HÉSITEZ PAS À NOUS DONNER VOTRE AVIS DANS L’ONGLET «  CONTACT ».

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L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E D O M I N I Q U E M A R T I N | N ° 6 : J a n v i e r - M a r s 2 0 1 8

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ATTENTATS TERRORISTES EN EUROPE : 2 400 MORTS DEPUIS 2001

MON COMMUNIQUÉ DU 5 DÉCEM-BRE : LES FONDS EUROPÉENS UTILISÉS CONTRE LES 400 000 TRAVAILLEURS DU SECTEUR DE LA DÉFENSE EN FRANCE

• 38 ASSIGNATIONS À RÉSIDENCE• 29 PERQUISITIONS ADMINISTRATIVES• 37 INTERDICTIONS DE SÉ JOUR• 2 REMISES D'ARMES• 5 ACTES « REL ATIF S À L A FERME TURE DE SITE OU DE LIEU DE RÉUNION »

DES CHIFFRES RIDICULE S . SELON LES SERVICES DE RENSEI-GNEMENT AMÉRICAINS, 30 000 PERSONNE S ONT RE JOINT L A

SYRIE E T L’IRAK DEPUIS 2011 . 7000 SER AIENT RE VENUS .. .

J U I L L E T S E P T E M BR E 2 0 1 7

La sécurité des Français est un impératif !

C’est la raison pour laquelle j’ai intégré cette année la Commission spéciale de lutte contre le terrorisme (TERR). Je n’ai pas attendu 2017 pour m’impliquer dans la sécurité des Français. Dès 1982, après l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr Cöetquidan, j’incorpore le 6ème RPIMa (Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine).

Depuis, je suis Capitaine de réserve, diplômé de l’École de Guerre (ORSEM) et c’est fort de cette expérience que je peux dénoncer aujourd’hui la démagogie des premières réunions qui se sont tenues à Bruxelles. Le Commissaire à la sécurité, Sir Julian King, n’a pas prononcé les mots «  islamisme  », «  radicalisation  » ou «   djihadisme  » lors de

son discours d’ouverture... et les victimes présentes étaient celles de l’ETA, organisa-tion terroriste basque : on marche sur la tête ! Bien heureusement, nous avons commencé les auditions et certains professionnels n’ont pas la langue de bois des technocrates de Bruxelles !

En tant que membre de cette Commission, je me suis rendu le 22 novembre à Milipol Paris, salon mondial de la sécurité, avec Louis Aliot, membre de la Commission de la Défense et Gilbert Collard, membre de la Commission des Lois (problématiques Justice-Police-Sécurité). Nous avons eu l’occasion de rencontrer nos PMI et PME, les grands groupes comme Airbus et Thalès, ainsi que nos forces de l’ordre.

Nous sommes fiers de constater combien ils

sont à la pointe ! Nous ferons notre possible pour que soient augmentés les budgets de la sécurité et de la défense. Mais tout ne réside pas dans les budgets. Encore faut-il que les ordres du Gouvernement suivent  ! Jupiter-Macron, « chef des armées » n’avait pas pensé à la question du terrorisme et ne pouvait pas «  inventer un programme de lutte contre le terrorisme en une nuit »...

Aujourd’hui, à part déclarer la fin de l'état d’urgence (le 1er novembre 2017) et créer une loi dite anti-terroriste très contestable, il n’a rien fait. Pourquoi contestable  ? Car elle se focalise sur les conséquences du djihadisme, le risque de nouveaux attentats mais sans vouloir éradiquer la radicalisation : fermeture des mosquées radicalisée, déchéance de nationalité, etc.

Il affirmait avoir posé en juin les bases de cette Europe de la Défense avec des engagements accrus, mais aussi un Fonds européen de défense afin de financer nos capacités et notre recherche. La Commission européenne a même communiqué sur le lancement d’un Fonds doté d’un budget annuel d’environ 500 millions d’euros par an. Deux mois après, le gouvernement roumain a acheté des missiles américains pour 4 milliards de

dollars, et le gouvernement polonais pour 10 milliards de dollars, ces deux pays profitant respectivement d’environ 4 et 10 milliards d’euros, par an, de contributions nettes de l’Union européenne : contributions, il faut le rappeler, financées par les contribuables français, entre autres ! Pourtant, avec Thalès et MBDA, l’Europe fabrique aussi des missiles ! Libre à ces pays de se protéger, mais pourquoi alimenter l’industrie américaine

et ses travailleurs au détriment des nôtres, et de surcroît avec leurs impôts ? Il est clair que nos dirigeants bruxellois ne défendent pas l’emploi des Européens, et les 400 000 travailleurs du secteur de la défense en France doivent en être conscients : seul le Front national défendra vraiment leur emploi face à Bruxelles.

Dans le monde, le djihadisme, c’est six attentats par jour en moyenne. Un toutes les quatre heures, tous les jours et toutes les nuits, depuis seize ans.

Le 26 septembre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé des « progrès historiques intervenus ces derniers mois » dans l’Europe de la Défense.

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E U R O P E D E S N A T I O N S E T D E S L I B E R T É S | N ° 6 : J a n v i e r - M a r s 2 0 1 8

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LE DUMPING SOCIAL : OÙ EN EST-ON ?

VOUS FACE À L’OGRE BRUXELLOIS

Ce n’est malheureusement pas demain que le dumping social sera éradiqué et pour cause... La Directive Travailleurs détachés n’a pas été réellement révisée alors même qu’elle permet une concurrence déloyale au profit des entreprises étrangères du BTP et du transport, au détriment de nos salariés et de nos chômeurs...

Nous avions dénoncé l’injustice de ce dumping social. Tous les partis nous affirmaient que le problème n’existait pas. Finalement, sous la pression du Front national, tous ont reconnu qu’il fallait durcir cette Directive. Mais, comme nous le prévoyions, la révision accumule les promesses non tenues, et surtout, il encourage la fraude : par exemple, la durée maximale du détachement est maintenue à 24 mois, désormais renouvelable  ; alors même que le détachement moyen est de 34 jours en France... Cherchez l’erreur...

Par ailleurs, le transport routier international est sorti du texte, alors que ce dernier est rongé par la concurrence déloyale. On le voit bien sur nos autoroutes, les camions français se font rares, ils ont été divisés par trois en 15 ans  ! Bruxelles a mis dans les tuyaux une nouvelle directive qui ne reflètera pas la réalité sociale française et détruira sans nul doute de nombreux emplois. Pire, le dernier rempart des transporteurs, le cabotage, est

sur le point de céder. Cette limite imposée aux transporteurs étrangers de n’effectuer en France qu’un nombre maximum de livraisons sur une durée limitée est en effet menacée.

Mais ce n’est pas tout  ! La machine à broyer les peuples prépare actuellement un nouvel outil pour développer la sacro-sainte mobilité des travailleurs au sein de l’UE  : la «  carte européenne électronique des services ». Cette carte permettra une plus grande concurrence déloyale car l’artisan ou l’indépendant de n’importe quel État membre pourra venir travailler sur le sol français presque sans aucun contrôle des autorisations et des quali-fications. De nombreux secteurs craignent vivement qu’elle renforce «  le phénomène des faux travailleurs indépendants, le travail non déclaré et les faux détachements de travailleurs ». Encore une idée brillante de la Commission !

Mon combat, et le combat de tous mes collègues Députés Front National au Parlement européen du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL), consiste à défendre l’intérêt des peuples face à l’ogre mondialiste bruxellois.

Ce mandat, c’est vous qui me l’avez confié. I l est donc juste que je vous en rende compte. C’est bien entendu le but de cette lettre d’information, ainsi que de mon site dominique-martin.com ou de mes comptes Twitter ou Facebook.

Cependant, rien ne remplace la présente physique. C’est pourquoi, dans le temps que me laisse mon mandat, j’ai le plaisir de parti-ciper à des réunions publiques pour vous rencontrer. J’étais ainsi à Chanay le 8 octobre,

l’un des invités à un sympathique déjeuner patriotique. J’ai pu exposer la vérité cachée derrière les effets de manche de Jupiter-Macron prétendant réformer la directive Travailleurs détachés. Pour l’anecdote, le Maire, qui avait tenté au dernier moment d’empêcher ce déjeuner en ne louant plus la salle pourtant dûment réservée, a été désavoué par le Tribunal administratif, et a présenté sa démission. Victoire aux démocrates.

Le 7 novembre, j’étais à Paris pour le colloque que j’organisais sur l’économie collaborative (voir par ailleurs).

Le 17 novembre, à Marnaz, après avoir présenté les dangers pour tous les indépen-dants et les professions intellectuelles de la

carte européenne des services actuellement en discussion, j’ai répondu aux questions des participants.

En effet, si je peux montrer et expliquer la réalité et le danger de l’Union européenne, vous autres, dans votre vie quotidienne, avez des questions que vous voudriez pouvoir poser. C’est pourquoi vous ne devez pas hésiter à me poser vos questions. Vous pouvez le faire par les canaux habituels bien entendu, ou lors d’une rencontre. N’hésitez pas à consulter mon agenda sur mon site pour savoir si je me déplace près de chez vous. Vous pouvez également participer à mes vidéos. Pour cela, le plus simple est de prendre contact avec mon équipe.

Fausse révision de la Directive travailleurs détachés et nouvelles idées saugrenues : faisons le point.

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L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E D O M I N I Q U E M A R T I N | N ° 6 : J a n v i e r - M a r s 2 0 1 8

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VOTRE ÉLU SUR LE TERRAIN

Présent à Prague, du 15 au 17 décembre, avec Marine Le Pen et nos alliés européens pour défendre une Europe des Nations souveraines.

Présent à Chanay, le 8 octobre 2017.

• Membre des Commissions Emploi , Af fa i res sociales et Terror isme

Commémoration du bicentenaire des Pompiers de Cluses, le 23 septembre.

Commémoration du 11 novembre, à Cluses.

Je participais à la journée interparlementaire, à l'Assemblée Nationale, le 24 novembre.

Le 17 novembre, je présidais le Bureau départemental du FN 74.