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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 94 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 17 Novembre 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org Collectif VAN : 5 ans déjà ! 2004/2009 : le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] marque ses cinq années d’existence et vous invite à une projection/débat, accompagnée d’un pot de l’amitié. Vendredi 27 novembre 2009 - 20:30 "Vendredi Noir/Black Friday" Film documentaire d'Arto Pehlivanian Durée : 58 mn En vue d'expliquer les protocoles que la Turquie et l'Arménie s’apprêtaient à signer le 10 octobre 2009, le Président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian, avait démarré à Paris sa tournée à la rencontre de la diaspora arménienne. Alors que les protocoles arméno-turcs comprennent des clauses pouvant être utilisées par l'Etat turc pour asseoir la "légitimité" d’un négationnisme qui perdure depuis près de 95 ans, le dépôt de gerbe du président Sarkissian, le vendredi 2 octobre 2009, au Mémorial du génocide arménien, a été vécu par beaucoup de Français d'origine arménienne, descendants directs des rescapés du génocide, comme une véritable provocation. Les forces de l’ordre ont délogé brutalement des manifestants pacifiques, ajoutant l’humiliation à l’outrage. Retour sur un Vendredi Noir qui marque un tournant dans l'histoire de la diaspora

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc94 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 17 Novembre 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

Collectif VAN : 5 ans déjà !2004/2009 : le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le

Négationnisme] marque ses cinq années d’existence et vous invite à une

projection/débat, accompagnée d’un pot de l’amitié.

Vendredi 27 novembre 2009 - 20:30

"Vendredi Noir/Black Friday" Film documentaire d'Arto Pehlivanian

Durée : 58 mn

En vue d'expliquer les protocoles que la Turquie et l'Arménie s’apprêtaient à signer le 10 octobre 2009, le Président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian, avait démarré à Paris sa tournée à la rencontre de la diaspora arménienne.

Alors que les protocoles arméno-turcs comprennent des clauses pouvant être utilisées par l'Etat turc pour asseoir la "légitimité" d’un négationnisme qui perdure depuis près de 95 ans, le dépôt de gerbe du président Sarkissian, le vendredi 2 octobre 2009, au Mémorial du génocide arménien, a été vécu par beaucoup de Français d'origine arménienne, descendants directs des rescapés du génocide, comme une véritable provocation.

Les forces de l’ordre ont délogé brutalement des manifestants pacifiques, ajoutant l’humiliation à l’outrage.

Retour sur un Vendredi Noir qui marque un tournant dans l'histoire de la diaspora arménienne de France et du monde. La projection sera suivie d'un débat ouvert sur les perspectives d'avenir du combat contre le négationnisme.

Association indépendante de toute attache politique, le Collectif VAN donne la parole à la société civile dont il est issu.

Yan’s Club5, avenue Reille

75014 Paris.Métro Glacière.

Bus : 62 (arrêt rue d’Alésia « Glacière/Tolbiac »).

Entrée libre

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Un journaliste arménien menacé de mort à Istanbul Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le journaliste arménien de Turquie, Sevan Nişanyan, a reçu des centaines d’emails de menaces de mort et d’insultes. Son tort ? Avoir changé, dans l’un de ses articles, la phrase d’Atatürk “Ton premier devoir est de préserver et de sauvegarder éternellement l’indépendance turque et la République turque” en “Ton premier devoir est d’être un être humain.” Certains messages font explicitement référence à l’assassinat de Hrant Dink, le 19 janvier 2007. L’avocat turc et défenseur des droits de l’homme, Orhan Kemal Cengiz, éditorialiste du Today’s Zaman, journal de Turquie en langue anglaise, nous livre ici son analyse des mentalités turques : « Si un pays ne se confronte pas à son passé, il est condamné à le répéter. Si nous ne nous confrontons pas complètement à ce qu’il s’est passé avec les Arméniens en 1915, nous ne pourrons pas nous débarrasser de ces éléments fascistes dans la structure de l’État -- pas plus que nous ne pourrons faire changer cette mentalité. » Heureusement les articles de l’avocat Orhan Kemal Cengiz se suivent et ne se ressemblent pas : il avait signé le mois dernier, deux textes très polémiques diabolisant la diaspora arménienne (« Maudit » Turc). Le Collectif Van vous propose la traduction de son article en date du 13 novembre 2009

Istanbul : Béchir a-t-il fui l’aviation gréco-israélienne ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en anglais paru le 10 novembre 2009 dans le Sudan Tribune. Cet article est intéressant à double titre : d’une part, il

souligne encore une fois la collusion du Soudan et de la Turquie contre la justice internationale et leur position commune concernant la notion de génocide (pour mémoire, Khartoum est engagé dans une entreprise génocidaire contre les populations du Darfour et Ankara, près de 95 ans après les faits, continue toujours de nier le génocide arménien de 1915). Et par ailleurs, cet article éclaire d’un jour nouveau la polémique sur les raisons de l'annulation de la participation du président soudanais Omar Al-Béchir au sommet de l'OCI à Istanbul. Curieusement, les informations qu’il délivre n'ont pas été reprises par les journaux francophones qui se sont contentés de relayer la version officielle turque. Pourtant, « le service arabe de la BBC, citant des sources officielles soudanaises à Istanbul, indiquait que Béchir avait écouté les conseils de son vice-président Ali Osman Taha lui disant que des avions chasseurs israéliens et grecs pourraient intercepter son avion sur la route vers la Turquie. » Si l'information était avérée, elle laisserait espérer que l'Union Européenne (vi

Les protocoles arméno-turcs et la classe politique arménienne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la traduction de l'article en anglais de PanARMENIAN.Net parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 15 novembre 2009. "La semaine politique en Arménie a commencé par une réunion au sommet des dirigeants des trois partis traditionnels arméniens : Le président du Parti Social-Démocrate (Hentchak) Setrak Adjemian, le président du Groupe Libéral-Démocrate (Ramgavar-Azatagan) Mike Kharabian, et le président du Bureau de la FRA-Dachnaktsoutioun Hrant Markarian."

Patrimoine arménien : pour une stratégie de conservation et de valorisation coordonnée Le Collectif VAN publie cette annonce d'un colloque organisé par l'UGAB (L’UNION GENERALE ARMENIENNE DE BIENFAISANCE EUROPE). "L’UNION GENERALE ARMENIENNE DE BIENFAISANCE EUROPE organise les 24, 25 et 26 novembre 2009 à Paris, un colloque "Patrimoine arménien : pour une stratégie de conservation et de valorisation coordonnée"."

Verdict DHKP-C: Un mois pour mobiliser! Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN diffuse cet appel à mobilisation lancé par le CLEA. "Le verdict qui sera prononcé revêt une importance particulière pour tous les citoyens car il décidera de l'introduc-tion (ou non) de la loi «antiterroriste» dans la jurisprudence belge."

La communauté internationale et le conflit du Karabakh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la tra-duction des extraits d'articles en anglais de Radiolour parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 16 no-vembre 2009. "Concernant la réconciliation arméno-turque et l’interdépen-dance des deux processus régionaux, Jagland pense que le processus "peut avoir une influence positive sur les conflits existant dans la région.""

Revue de la presse turque 16.11.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 16 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Le CHP prône le racisme, la discrimination et la " solution finale " contre les Kurdes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet cette lettre ouverte parue sur le site Info-Türk le 14 novembre 2009 appe-lant l'International socialiste à exclure de ses rangs le parti populaire répu-blicain de Turquie (CHP). ''Le parti populaire républicain de Turquie (CHP) a franchi hier (10 novembre 2009) une nouvelle étape dans ses prises de po-sition contre la paix, en appelant à l'extermination du peuple kurde en Tur-quie.''

"L'armée du crime" de Robert Guédiguian, ou la légende au mé-pris de l'histoire Le cinéaste Robert Guédiguian a présenté dans 233 salles L'Armée du crime, au titre inspiré de l'affiche éponyme de la propagande nazie en 1944. Celle-ci voulait stigmatiser les francs-tireurs et les partisans de la main-d'oeuvre immigrée - les FTP-MOI -, des militants communistes étran-gers qui s'attaquaient à l'occupant dans Paris. Vingt-deux d'entre eux, fu-sillés au mont Valérien le 21 février 1944, sont passés à la postérité grâce au poème d'Aragon L'Affiche rouge.

François Hollande auprès des Arméniens Le 15 Novembre, à l’invitation de la FRA Dachnaktsoutioun, qui avait orga-nisé un meeting à l’Espace Cardin (Paris 8ème), François Hollande, ancien Secrétaire général du Parti Socialiste, député de la Corrèze, après avoir fait un bilan des actions menées par le PS en faveur de la reconnaissance du Génocide des Arméniens et pour l’adoption d’une loi pénalisant la néga-tion de ce même génocide, a réaffirmé son soutien à la cause arménienne.

Hratch Bédrossian : « Se préparer au débat » En ces temps de rentrée littéraire et de saison turque, le fondateur des éditions ‘Le cercle des écrits caucasiens’ réédite deux textes historiques. Et repose la question de la responsabilité des élites arméniennes, passée comme présente.

La Slovénie favorable au gazoduc South Stream La rencontre du Premier ministre slovène Borut Pakhor avec son homo-logue russe Vladimir Poutine le 14 novembre à Moscou a abouti à la signa-ture d'un accord levant le dernier obstacle à la construction du gazoduc russe South Stream, qui reliera la Russie à l'Italie via la mer Noire. Après la Bulgarie, la Serbie, la Grèce, la Hongrie, la Turquie et l'Italie, "la Slovénie était le dernier pays à ne pas avoir donné son accord à la construction du

gazoduc.

Rwanda : « Un malaise français » ENTRETIEN. L'historien Jean-Pierre Chrétien revient sur la présence en France de médecins rwandais suspectés du génocide des Tutsis.

Le gouvernement turc est accusé d’avoir ordonné des écoutes illé-gales Le gouvernement turc a été accusé la semaine dernière d'avoir ordonné des écoutes téléphoniques visant des dizaines de responsables du sys-tème judiciaire --dont le procureur général d'Istanbul-- en relation avec l'enquête sur le réseau putschiste présumé Ergenekon, actuellement en cours de jugement.

Le financier présumé du génocide rwandais se trouve au Kenya Le financier présumé du génocide au Rwanda en 1994, Félicien Kabuga, recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda, se trouve ac-tuellement au Kenya, a affirmé lundi l'ambassadeur extraordinaire des Etats-Unis en charge des crimes de guerre Stephen Rapp.

Trois banques israéliennes rendent une partie des fonds des vic-times de la Shoah De guerre lasse, et en espérant que ce versement serait considéré comme solde de tout compte, trois banques israéliennes ont versé, fin octobre, 25 millions de shekels (4,7 millions d'euros) à la Holocaust Victims Assets Res-titution Company, la société qui a été chargée par la loi israélienne de re-trouver les biens des victimes de la Shoah et de les restituer à leurs béné-ficiaires.

Des témoins attestent de tortures ayant mené à la mort d’Engin Ceber Plusieurs témoins ont corroboré lundi des allégations de torture lors du procès à Istanbul de gardiens de prison accusés d'avoir battu à mort un détenu, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

De l’ouverture kurde à la réforme constitutionnelle ou le cercle vi-cieux de la transition politique turque Le débat sur l’ouverture démocratique, la semaine passée, au Parlement, s’est finalement soldé par l’annonce de mesures limitées qui, pour l’essen-tiel, concernent le renforcement des libertés par la mise en place d’institu-tions indépendantes de garantie, la suppression des check-points mili-taires qui jalonnent les routes des provinces du sud-est, l’autorisation de l’usage de langues autres que le turc dans les services sociaux et pour les campagnes électorales, et surtout la réhabilitation des appellations kurdes des lieux géographiques dont les noms ont été turquisés.

L'Iran préfère recevoir d'abord l'uranium à teneur élevée de l' Oc-cident Le principal conseiller du président iranien, Parviz Davoudi, a déclaré lundi que l'Iran est d'accord pour recevoir de l'uranium à densité élevée d'Occi-

dent d' abord et d'envoyer ensuite son uranium à faible teneur enrichi sur le marché domestique à l'étranger, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

Turquie : cas de tortures en prison Plusieurs témoins ont corroboré lundi des allégations de torture lors du procès à Istanbul de gardiens de prison accusés d'avoir battu à mort un détenu, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

«Ne pas semer le doute sur le génocide arménien» Hilda Tchoboian est présidente de la Fédération euro-arménienne pour la justice et la démocratie, qui dispose d'un bureau à Bruxelles. Elle est éga-lement présidente du Centre « Cocvas » pour la résolution des conflits et des droits de l'Homme et directrice de la Maison de la culture arménienne de Décines (Rhône).

Ankara attend la réponse de l'Iran sur son uranium La Turquie attend la réponse de Téhéran à son offre de stocker l'uranium enrichi iranien mais cette proposition se heurte à une forte résistance en Iran, a déclaré hier le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davuto-glu cité dans un média turc.

Le G8 laisse le monde sur sa faim à Rome Les dirigeants réunis à Rome pour le sommet de la FAO se sont fixé pour objectif de nourrir chaque bouche de la planète. Est-ce possible ? Décryp-tage.

Micheline Calmy Rey : Un traité souhaité entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 17 novembre 2009. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Le gazoduc South Stream a acquis ses contours définitifs Conformément aux récentes ententes intervenues entre la Russie et la Tur-quie, le tronçon sous-marin de la mer Noire passera par les zones écono-miques exclusives de la Russie et de la Turquie.

Le commissariat de l'ignominie La Seconde Guerre mondiale est une source inépuisable d’inspiration pour la fiction de France Télévisions. Fort du succès renouvelé d’Un village fran-çais, France 3 retourne à son occupation favorite : l’Occupation. Ce mardi à 20 h 35, la chaîne vous convoque au Commissariat de Michel Andrieu.

La Turquie accélérera son adhésion sous la présidence espagnole La Turquie espère donner un coup d'accélérateur aux négociations sur son adhésion à l'Union européenne (UE), sous la présidence espagnole au pre-

mier semestre 2010, a indiqué lundi le ministre turc des Affaires étran-gères, Ahmet Davutoglu.

Campagne de l'ANCA pour qu'Obama reconnaisse le génocide ar-ménien a l'occasion de la visite d'Erdogan Le Comité National Arménien d'Amérique (ANCA) a dévoilé «Countdown to Erdogan" - une campagne d'un mois d'activisme au niveau local visant à encourager le Congrès américain, les médias, et - finalement - la Maison Blanche pour mettre a l'ordre du jour la question du génocide arménien.

Turquie: cinq rebelles kurdes transférés dans la prison d'Ocalan La Turquie a transféré cinq prisonniers kurdes dans la prison-île où le chef des rebelles kurdes Abdullah Ocalan est isolé depuis plusieurs années, croit savoir l'agence de presse Dogan.

Propos négationnistes: procès en Allemagne pour Mgr Williamson L'évêque catholique intégriste Richard Williamson, à l'origine d'une intense polémique impliquant le Vatican en janvier, sera jugé en Allemagne pour négationnisme, a annoncé mardi la justice.

Igor Mouradian «Ni l’Arménie, ni l’Azerbaïdjan ne sont prêts à la continuité de ce processus» -Ni l'Arménie, ni l'Azerbaïdjan ne sont prêts à la continuité de ce proces-sus, a lancé le politologue Igor Mouradian dans le club de Facto lors de la rencontre avec les journalistes.

Un responsable rwandais acquitté par le TPIR faute de preuves La cour d'appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a ac-quitté un dirigeant rwandais condamné en première instance à 20 ans de prison pour sa responsabilité présumée dans le génocide de 1994.

En Turquie, une «ouverture kurde» très timorée Le gouvernement issu du mouvement islamiste de Recep Tayyip Erdogan avait annoncé «une ouverture kurde» qui serait «une occasion historique» de mettre fin à la guérilla du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) : la «sale guerre» a fait 35 000 morts en vingt-cinq ans.

L'écrivain turc reconnu le Génocide arménien se rend en Azerbaïd-jan «Bakililar.AZ» annonce qu'Orhan Pamuk qui a reconnu publiquement le Gé-nocide arménien se rend en Azerbaïdjan afin de participer à la cérémonie du décernement du prix pour le livre National.

Ils sont « Contre » Fermement opposée aux Protocoles Arméno-Turcs, la FRA Dachnaktsou-tioun, à laquelle est associée l’ADL Ramgavar, s’est exprimée dimanche 15 novembre, à l’Espace Cardin (Paris 8ème), devant une salle pleine, par les voix de Hrant Markarian (Président du Bureau Mondial du parti Dashnak) et Mourad Papazian (Co-Président de la FRA Dachnaktsoutioun Europe occi-dentale).

INFOS COLLECTIF VAN

Un journaliste arménien menacé de mort à Istanbul

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste arménien de Turquie, Sevan Nişanyan, a reçu des centaines d’emails de me-naces de mort et d’insultes. Son tort ? Avoir changé, dans l’un de ses articles, la phrase d’Atatürk “Ton premier devoir est de pré-server et de sauvegarder éternellement l’indépendance turque et la République turque” en “Ton premier devoir est d’être un être humain.” Certains messages font explicitement référence à l’as-sassinat de Hrant Dink, le 19 janvier 2007. L’avocat turc et défen-seur des droits de l’homme, Orhan Kemal Cengiz, éditorialiste du Today’s Zaman, journal de Turquie en langue anglaise, nous livre ici son analyse des mentalités turques : « Si un pays ne se confronte pas à son passé, il est condamné à le répéter. Si nous ne nous confrontons pas complètement à ce qu’il s’est passé avec les Arméniens en 1915, nous ne pourrons pas nous débarrasser de ces éléments fascistes dans la structure de l’État -- pas plus que nous ne pourrons faire changer cette mentalité. » Heureusement les articles de l’avocat Orhan Kemal Cengiz se suivent et ne se ressemblent pas : il avait signé le mois dernier, deux textes très polémiques diabolisant la diaspora arménienne (« Maudit » Turc). Le Collectif VAN vous propose la traduction de son article en date du 13 novembre 2009.

ORHAN KEMAL CENGİZ [email protected]

Tuer un autre Arménien J’avais tout d’abord l’intention d’écrire une histoire divertissante, mais je suis tombé sur une information importante dans le Today’s Zaman. Je me suis dis que la Turquie est comme une famille qui a un père psychopathe agissant de façon extrêmement perturbante à chaque fois que les enfants se sentent heureux -- comme s’il voulait tuer leur bonheur. La raison pour laquelle j’utilise cette métaphore dans laquelle je décris la figure du père comme un psychopathe et moi-même comme un enfant, sera analysée sé-parément.

Passons à cette “histoire perturbante.” Comme vous avez pu le lire dans l’édition d’hier du Today’s Zaman, le journaliste de Taraf, Sevan Nişanyan, un citoyen turc d’origine arménienne, a publié dans sa chronique des “Courriers de lecteurs” qu’il a reçus en réaction à l’un de ses articles pré-cédents dans lequel il avait réécrit “Le discours à la Jeunesse turque ” de Mustafa Kemal Atatürk.

Il avait changé la phrase d’Atatürk : “Ton premier devoir est de préserver

et de sauvegarder éternellement l’indépendance turque et la République turque” en : “Ton premier devoir est d’être un être humain.” Il a fait d’autres changements de ce type dans le texte original. En réaction à cet article créatif, il a reçu plus de 400 emails de lecteurs, le menaçant de mort, l’insultant dans un langage extrêmement virulent etc.

Il a cité une douzaine de ces messages en exemple, pour donner aux lec-teurs un aperçu des messages non publiés. Quand on lit ces messages, les plus “décents”, déjà mentionnés dans l’édition d’hier du Today’s Zaman, montrent clairement que toutes les attaques ciblent son origine armé-nienne. Les messages sont écrits dans la plus pure forme d’une mentalité raciste, faisant référence au meurtre du journaliste turco-arménien Hrant Dink, à l’Histoire et ainsi de suite.

Lire ces messages me rappelle quelque chose. Pendant l’été 2008, j’ai as-sisté à un séminaire sur le génocide à Toronto. Un dîner a été offert aux participants le dernier soir. Il y avait également des personnes du Zoryan Institute, qui avaient organisé ce séminaire. Un monsieur arménien, à qui l’on avait dit que j’étais turc, voulait me parler et il est venu s’asseoir di-rectement en face de moi. Il parlait turc parfaitement. Il m’a alors raconté son histoire.

Sa famille était originaire de Van, une ville située au bord du plus grand lac d’Anatolie, portant le même nom. Son grand-père était un homme riche à Van. Il y avait à Van un clan kurde dont le chef avait l’habitude d’inviter les Ar-méniens importants et riches chaque année chez lui pour un dîner spécial. Cette année-là, le chef de la tribu kurde, a comme d’habitude invité les riches Arméniens chez lui pour dîner. Lors de ce dîner, le père de ce mon-sieur arménien était en train de jouer avec les enfants dans la cour de la maison.

Quelque chose d’inhabituel s’est passé : on a dit aux enfants de rentrer chez eux et on leur a aussi dit que leurs pères les rejoindraient plus tard. Plus tard, ils ont appris que pas un seul Arménien qui avait assisté à ce dî-ner n’était parti vivant ; ils ont tous été tués cette nuit-là. C’était en 1915. Ce chef de tribu kurde est très probablement devenu très riche après avoir pris possession des biens des Arméniens qu’il avait tués.

Suite à cela, la famille a recommencé une nouvelle vie à Istanbul, et ce monsieur y a reçu une bonne éducation. Lorsque le moment de la conscription est arrivé, il a dû faire un choix : soit il faisait son service mili-taire, soit il émigrait à l’étranger comme beaucoup de ses amis arméniens vivant en Turquie l’avaient fait. Il a décidé d’entrer dans l’armée, croyant qu’une bonne vie l’attendait en Turquie, une fois son service militaire ac-compli.

Étant donné qu’il avait déjà obtenu ses diplômes, il entra dans l’armée avec le grade de deuxième lieutenant. Apparemment, pour de nombreux Turcs racistes, avoir un supérieur d’origine arménienne était une très

grosse insulte. Dès qu’il mit le pied dans la caserne, ils commencèrent à le harceler. Chaque nuit, un groupe de soldats parlait de le tuer devant la porte de sa chambre. Pas une nuit ne se passait sans qu’il n’entende des conversations sur la façon dont il allait être tué. Dès que son service mili-taire fut terminé, il se réfugia au Canada où il vit depuis. Quel traumatisme pour lui et quelle perte pour la Turquie. C’est un homme intelligent qui a reçu l’une des meilleures éducations en Turquie.

La Turquie a vraiment perdu un grand homme, un homme déterminé à vivre dans ce pays quoi qu’il en soit. Quelle grande perte pour la Turquie. Nişanyan est l’un des esprits les plus brillants de ce pays, et nous avons de la chance qu’il n’ait pas quitté la Turquie. Je suis sûr qu’il a dû, comme tout autre Arménien vivant en Turquie, subir de nombreuses attaques ra-cistes de tout type et de toute forme pendant sa vie. Mais il n’a pas quitté la Turquie ; il continue à vivre ici et il continue à contribuer à la démocrati-sation de ce pays.

Pour en revenir au début de cet article, j’ai donc utilisé une métaphore par laquelle j’ai décrit les psychopathes agressant Nişanyan, en tant que fi-gure du père, parce que je sais d’instinct que l’État profond est toujours impliqué dans ce genre d’attaques organisées. En Turquie, ce genre de chose survient d’une façon bien plus organisée que les gens tendent à le croire.

Lorsque j’ai eu connaissance de cette campagne de haine menée contre Nişanyan, j’ai tout de suite pensé au JİTEM comme étant le conspirateur derrière ces faits. Le JİTEM est l’unité illégale de la gendarmerie, respon-sable de nombreux meurtres non résolus dans le sud-est de la Turquie. Je pense également qu’ils sont les vrais auteurs de l’assassinat de Dink et du massacre de Malatya en 2007.

Si un pays ne se confronte pas à son passé, il est condamné à le répéter. Si nous ne nous confrontons pas complètement à ce qu’il s’est passé avec les Arméniens en 1915, nous ne pourrons pas nous débarrasser de ces élé-ments fascistes dans la structure de l’État -- pas plus que nous ne pour-rons faire changer cette mentalité. Ergenekon et les gangs du même aca-bit devraient être gérés avec la plus grande précaution, et ces procès de-vraient nous mener là où ils pourront nous mener.

Finalement, pour éviter une seconde affaire Dink, les menaces et autres messages ciblant Nişanyan devraient être pris très au sérieux. Le devoir moral et juridique prioritaire de ce gouvernement est d’enquêter sur ces menaces et de découvrir qui en sont les véritables auteurs. Nous devrions tous observer de près les mesures qui seront prises.

Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN - 13 novembre 2009 - www.collectifvan.org

Vendredi 13 novembre 2009

ORHAN KEMAL CENGİZ

Lire aussi :

"Maudit" Turc ! (I) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=35864

"Maudit" Turc ! (II) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=36832

Lire l’article original dans la rubrique Article en anglais

http://www.todayszaman.com/tz-web/columnists-192792-killing-another-ar-menian.html

Istanbul : Béchir a-t-il fui l’aviation gréco-israélienne ?Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en anglais paru le 10 no-vembre 2009 dans le Sudan Tribune. Cet article est intéressant à double titre : d’une part, il souligne encore une fois la collusion du Soudan et de la Turquie contre la justice internationale et leur po-sition commune concernant la notion de génocide (pour mémoire, Khartoum est engagé dans une entreprise génocidaire contre les populations du Darfour et Ankara, près de 95 ans après les faits, continue toujours de nier le génocide arménien de 1915). Et par ailleurs, cet article éclaire d’un jour nouveau la polémique sur les raisons de l'annulation de la participation du président soudanais Omar Al-Béchir au sommet de l'OCI à Istanbul. Curieusement, les informations qu’il délivre n'ont pas été reprises par les journaux francophones qui se sont contentés de relayer la version officielle turque. Pourtant, « le service arabe de la BBC, citant des sources officielles soudanaises à Istanbul, indiquait que Béchir avait écou-té les conseils de son vice-président Ali Osman Taha lui disant que des avions chasseurs israéliens et grecs pourraient intercepter son avion sur la route vers la Turquie. » Si l'information était avé-rée, elle laisserait espérer que l'Union Européenne (via la Grèce) et Israël sont enfin disposés à donner un sérieux coup de main à la Cour Pénale Internationale.

La présidence turque a demandé à Béchir d'annuler son apparition à un sommet : compte-rendu

Mardi 10 novembre 2009

9 novembre 2009 (KHARTOUM) – La présidence turque a discrètement tra-vaillé tout le week-end à convaincre le gouvernement soudanais de ne pas envoyer le président Omar Hassan Al-Béchir assister au Comité Permanent de Coopération Économique et Commerciale (COMCEC) de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) à Istanbul, rapporte un journaliste turc aujourd’hui.

Béchir, qui est la cible d'un mandat d'arrêt émis par la Cour Pénale Internationale (CPI) devait arriver dimanche après-midi malgré les fortes critiques que l'Union Européenne et des organisations de défense des droits de l'homme ont adressées à la Turquie, cette dernière l'ac-cueillant malgré qu’il soit sous le coup d’un mandat d’arrêt.

Ankara a défendu sa position en disant ne pas avoir envoyé d’invitation à Béchir et accueillir simplement la conférence ; et a révélé ne pas avoir l'in-tention de l'inviter à l'avenir pour les discussions bilatérales.

Dimanche, les médias d'État soudanais ont effectué un compte-rendu se-lon lequel le président soudanais « avait repoussé » sa visite en Turquie en raison du différend en cours avec le SPLM, concernant des parties cru-ciales de l'Accord de Paix Global (CPA).

Le compte-rendu disait que Béchir avait téléphoné à son homologue turc Abdullah Gül pour le remercier de son invitation et s'excuser de ne pas pouvoir être présent au sommet, parce qu’il avait des problèmes internes à gérer. Mais Yusuf Kanli, éditorialiste du Hurriyet Daily News, journal anglophone basé à Istanbul, a cité des hauts responsables turcs, selon lesquels la pré-sidence avait « contacté directement et persuadé Béchir d'annuler son projet d'assister au sommet. »

Les responsables ont dit que Gül « était soulagé » par l'accord de Béchir de se tenir en retrait et ont « sous-entendu que la note de protestation de l'Union Européenne et les remarques de mécontentement exprimées par Washington au sujet de la visite programmée étaient suffisamment fortes pour contraindre Ankara à s'engager dans une diplomatie secrète pour convaincre Béchir d'annuler la visite », selon Kanli. Mustafa Ozjan, un analyste turc indépendant a aussi dit à l'Agence Trend News d'Azerbaïdjan que Béchir a « repoussé sa visite en Turquie à la de-mande d'Ankara ».

À Khartoum, les responsables soudanais ont fait des déclarations contra-dictoires sur les raisons qui ont poussé à annuler les projets de participer au sommet.

Le Ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Karti, a dit dans des pro-pos tenus à l'aéroport de Khartoum aujourd'hui et rapportés par l'agence de presse Xinhua que : « après les pressions exercées sur la Turquie par

l'Union Européenne rejetant la participation du président Béchir au som-met, la direction politique a décidé d'annuler la participation du président pour éviter des pressions supplémentaires sur la Turquie. »

Pourtant, le conseiller présidentiel soudanais Mustafa Osman Ismail a en-suite nié que les pressions de l'UE aient joué un rôle dans la non participa-tion de Béchir au sommet. « La position de la Turquie, enthousiaste sur la participation de Béchir, a été indiquée avec rapidité face aux pressions » selon Ismail cité par SUNA.

« La position turque doit être louée et dans le même temps, elle valorise la position du Soudan face à ceux qui pensent que le report de la visite a été pris par égard à la situation turque et aux pressions qu'elle a subies » a-t-il ajouté. Ismail a répété que la raison officielle de l'annulation était l'impasse poli-tique actuelle entre les partenaires du gouvernement d'unité nationale.

Mais Al-Tayib Zein Al-Abdeen, un journaliste islamiste influent, a dit à la chaîne de télévision Al-Jazeera, basée au Qatar, que le mandat d'arrêt de la CPI est la raison « la plus probable » pour laquelle Béchir ne s'est pas rendu en Turquie.

Dimanche, le service arabe de la BBC, citant des sources officielles souda-naises à Istanbul, indiquait que Béchir avait écouté les conseils de son vice-président Ali Osman Taha lui disant que des avions chasseurs israé-liens et grecs pourraient intercepter son avion sur la route vers la Turquie. Le compte-rendu disait que l'avion présidentiel soudanais avait atterri à Is-tanbul sans Béchir à son bord.

Les journaux soudanais d'aujourd'hui soulignaient les remarques faites par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dans lesquelles il défendait Béchir, en disant qu'un musulman était incapable de commettre un géno-cide. « En aucun cas un musulman ne pourrait commettre de génocide, il n'en est pas capable » a dit Erdogan.

« S'il y avait une telle chose [un génocide], nous pourrions en parler en face-à-face avec le président Béchir » a-t-il ajouté. Le Premier ministre turc a dit qu'il a visité le Darfour et n'a vu aucune preuve de génocide.

Béchir est revenu aujourd'hui d'Egypte, où il a pris part au quatrième fo-rum de coopération entre la Chine et l'Afrique.

(ST) SudanTribune

Traduction de l’anglais: Collectif VAN - 17 novembre 2009 - 07:21 - www.-collectifvan.org

Lire l’article original dans la rubrique Article en anglais

http://www.sudantribune.com/spip.php?article33075

Patrimoine arménien : pour une stratégie de conser-vation et de valorisation coordonnéeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie cette annonce d'un colloque organisé par l'UGAB (L’UNION GENE-RALE ARMENIENNE DE BIENFAISANCE EUROPE).

L’UNION GENERALE ARMENIENNE DE BIENFAISANCE EUROPE

Organise les 24, 25 et 26 novembre 2009 A Paris, un colloque

Patrimoine arménien : pour une stratégie de conservation et de valorisation coordonnée

CHAMP D’ACTION Deux grands domaines sont privilégiés: 1) Le patrimoine écrit et photographique, couvrant les XIXe et XXe siècles, en particulier les fonds d’archives publics et privés, conservés en Arménie comme en diaspora (dorénavant « patrimoine contemporain »).

2) Le patrimoine monumental arménien, religieux et civil, en particulier ce-lui situé en Turquie, essentiellement perçu comme un problème d’ordre po-litique intéressant l’Arménie et sa diaspora, l’Union européenne et la Tur-quie.

OBJECTIFS DU COLLOQUE

1. Inventorier les fonds d’archives et de photographies nécessitant une in-tervention rapide pour assurer leur conservation ; aboutir à un programme de numérisation et d’indexation des matériaux étalé sur plusieurs années;

2. Collecte et préservation de fonds d’archives privés en Arménie et en diaspora ;

3. Mise en commun des ressources documentaires et réflexion sur la mise en ligne éventuelle des archives sous la forme de bases de données, pou-vant être mise en lien ; Sous quelles formes (basse définition pour les pho-tos par exemple) ;

4. Financement des projets ; inventaire des sources de financement et des critères de choix susceptible de rendre éligibles les programmes.

5. Développer un réseau de collecte d’informations pour faciliter le repé-rage des fonds extérieurs, voir en faire l’acquisition numérique ou phy-sique.

6. Développer un programme de valorisation de ce patrimoine en menant certaines actions en commun: publications collectives ; création d’exposi-tions d’intérêt général, sur des bases documentaires éprouvées ; forma-tion de chercheurs ; échanges interuniversitaires, etc.

7. Dans le prolongement de la démarche documentaire, envisager la mise en place d'une équipe européenne pluridisciplinaire, associant historiens, archéologues, architectes, institutions publiques et ONG, sous le patro-nage de l'UE ou du Conseil de l'Europe, en y impliquant des universités eu-ropéennes, y compris d'Arménie et de Turquie.

PROGRAMME DU COLLOQUE In memoriam Armen Hakhnazarian

MARDI 24 NOVEMBRE : « PATRIMOINE CONTEMPORAIN » 10H - OUVERTURE DU COLLOQUE : Allocution de bienvenue D’ALEXIS GOV-CYAN (président de l’UGAB-Europe). 10H10 : Pourquoi ce colloque, RAYMOND KEVORKIAN (conservateur de la Bibliothèque Nubar de l’UGAB, Paris). 10H20 : Hommage à Armen Hakhnazarian, ROUBEN GALICHIAN

SESSION I, 10H45-12H15 LES COLLECTIONS DES GRANDES INSTITUTIONS D’ARMENIE • Perspectives de développement du Musée-Institut du génocide, HAYK DEMOYAN (directeur). • Les travaux de numérisation aux Archives nationales d’Arménie, AMATUNI VIRABYAN (directeur). • Etat des travaux de numérisation et de valorisation menés en Arménie, MERUJAN KARAPETIAN (directeur de Digilib).

SESSION II, 14H-15H30 LES COLLECTIONS DES INSTITUTIONS DE LA DIASPORA • La création et l’animation de réseaux de collecte d’archives, VAHE TACHJIAN (Berlin). • Les archives de la Bibliothèque Nubar et de l’UGAB, RAYMOND H. KEVORKIAN • Recherches appliquées au sein de l’Armenian National Institut, ROUBEN P. ADALIAN (directeur).

SESSION III, 16H-18H

• Les Fonds d’archives et de photographies de la congrégation mékhita-riste (Venise et Vienne), RP VAHAN OHANIAN (Venise).

• Les Archives du patriarcat de Jérusalem, KEVORK HINTLIAN (Jérusalem). • Les Archives de l’archevêché arménien d’Alep, MIHRAN MINASSIAN (Alep). • Collecte et exploitation des archives : l’expérience d’un cabinet d’avocat,

VARTKES YEGHIAYAN (Los Angeles).

2. « PATRIMOINE MONUMENTAL »

MERCREDI 25 NOVEMBRE SESSION I, 10H-12H LES GRANDS PROGRAMMES DE RECHERCHES MENES CES DER-NIERES DECENNIES • Le Patrimoine monumental arménien : état des lieux, PATRICK DONABEDIAN (Université d’Aix-en-Provence). • Les collections documentaires de Jean-Michel et Nicole Thierry, ANI BELEDIAN. • L’action de l’équipe de la RAA et de Armen Hakhnazarian SAMVEL KARAPETYAN (directeur, Erevan). • Le Centro Studi e Documentazione della Cultura Armena d’Alpago Novel-lo: études, collections et actions GAIANE CASNATI (CSDCA, Milan).

SESSION II, 13H30-15H15 LA PROTECTION DES « BIENS CULTURELS » • Le Conseil de l’Europe et sa politique en matière de biens culturels, NICOLAS TAVITIAN (UGAB-Europe et Inside Europe, Bruxelles). • Le financement des programmes de protection des biens culturels, IOANNA VAUTHIER (UGAB-Europe, Paris). • Le droit des biens culturels aujourd’hui, GERARD GUERGUERIAN (Paris). • La valorisation du patrimoine monumental : le cas concret du Lori, CHANT MARJANIAN (Paris).

SESSION III, 15H45-17H45 • Les fonds de cartes géographiques de la Bibliothèque nationale d’Armé-nie, ROUPEN GALICHIAN (Londres) • Patrimoine arménien de Turquie : opinion publique et législation turque vis-à-vis des destructions intentionnelles, CHANTAL ET JEAN-CLAUDE HOTELLIER. • Le patrimoine monumental arménien et les autorités turques, ARA SARAFIAN (Gomidas Institut, Londres) • Jougha : enseignements à tirer d’un crime contre les biens culturels SARKIS SHAHINIAN (président de Suisse-Arménie, Berne).

JEUDI 26 NOVEMBRE, 10H13H TABLE RONDE Réflexion autour d’une politique de coordination des programmes et du projet de création d’une base de données PARTICIPANTS Exposés introductif aux discussions 1. Raymond H. Kévorkian : Pour une coordination des projets et la circula-tion de l’information entre les principaux acteurs. 2. Hovhannes Kizoghian (Erevan) : Présentation du projet de base de don-nées universelle.

PARTICIPANTS

- Gaiane Casnati (Milan) - Hayk Demoyan (Erevan) - Patrick Donabédian (Aix-en-Provence) - Alexis Govciyan (Paris) - Merujan Karapetyan (Erevan) - Samvel Karapetyan (Erevan) - Pietro Kuciukyan (Milano) - Claude Mutafian (Paris) - Sarkis Shahinian (Berne) - Amatuni Virabyan (Erevan)

Verdict DHKP-C: Un mois pour mobiliser!

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse cet appel à mobilisation lancé par le CLEA.

Dans un mois exactement, le 16 décembre prochain, le procès DHKP-C connaîtra son épilogue... après plus de dix années de batailles judiciaires. Le verdict qui sera prononcé revêt une importance particulière pour tous les citoyens car il décidera de l'introduction (ou non) de la loi «antiterroriste» dans la jurisprudence belge.

C'est la raison pour laquelle le CLEA lance d'ores et déjà un appel à mobilisation pour ce jour-là. Nous vous encourageons donc à lire et à diffuser notre tract et à être présents en nombre à ce rendez-vous.

Pour le télécharger, cliquez sur le lien ci dessous:

[Mobilisons-nous dès maintenant : ] http://leclea.be/#verdict

[Lien direct:

Procès DHKP-C : VERDICT 16/12/2009] http://leclea.be/affaire_dhkp-c/proces_de_bruxelles/pdf/tract161209.pdf

Militer n'est pas du terrorisme, alors agissez sans attendre. Nous disposons de trente jours pour faire comprendre à vos connaissances, à vos collègues, à vos amis et familles que Bahar, Musa et leurs camarades ne doivent pas retourner en prison et que la loi liberticide «antiterroriste» qui les menace et nous menace tous, doit être abrogée.

PROJECTIONS DE "RÉSISTER N'EST PAS UN CRIME", LE FILM RETRAÇANT LE COMBAT DU CLEA:

Si vous souhaitez rencontrer certains des militants poursuivis dans cette affaire ainsi que les réalisateurs du film et des membres du CLEA, deux projections du documentaire «Résister n'est pas un crime» suivies de débats sont prévues à Bruxelles et à Liège, les 19 et 25 novembre, dans le cadre de la neuvième édition du Festival "Voix de Femmes":

[Dialogues du Festival] http://www.voixdefemmes.org/2009/06/08/rencontres/

[Résister n'est pas un crime ] http://leclea.be/clea/resister_pas_un_crime.html

INTERDICTION PROFESSIONNELLE À L'ENCONTRE DE LUK VERVAET:

Sur l'affaire qui affecte notre camarade, membre du Clea, Luk Vervaet, victime d'un interdit professionnel non motivée depuis le 10 août dernier pour "raisons de sécurité", voici les dernières nouvelles :

1. La pétition en ligne sur notre site a accueilli 585 signataires en deux semaines. Merci à toutes et à tous, et merci de diffuser l'appel parmi vos contacts :

Pas d’interdit professionnel pour Luk Vervaet ! http://www.leclea.be/petition/index.php?lg=fr

En plus des versions française et néerlandaise, une version anglaise, et bientôt espagnole et turque, est désormais disponible.

2. Une première (petite) brèche dans le mur du silence et de l'arbitraire. Suite au refus d'accès pour l'intéressé et son avocat aux pages 1 à 3 de son dossier personnel "pour des raisons relatives à la sécurité de l'État, à l'ordre public et à la défense nationale" (sic!), un appel a été interjeté auprès de la "Commission d'accès aux et de réutilisation des documents".

Cette commission vient de décider que les raisons invoquées par le SPF Justice pour ne pas motiver in concreto les raisons de la décision d'exclure l'accès de Luk Vervaet à toutes les prisons de la Belgique (ses lieux de travail), "n'exempte cependant pas le SPF Justice de communiquer un minimum d'informations démontrant que l'exception à l'obligation de motivation formelle peut en l'occurrence être invoquée". (Avis transmis en date du 30 octobre 2009).

3. On a besoin de votre soutien financier pour pouvoir aider Luk Vervaet à poursuivre son combat devant la justice. Le professeur Herman De Ley (Université Libre de Gand) a ouvert un compte pour réunir des fonds destinés à aider à payer les frais de justice, avocats, ... ainsi que ceux dérivés de la campagne contre l'interdit professionnel de Luk Vervaet.

Le numéro est le 000-0902356-62 (IBAN: BE51 0000 9023 5662), De Ley Herman, Vosselaredorp 58B3, 9850-Nevele. Mentionner :"Soutien Luk Vervaet".

Merci pour votre soutien,

le CLEA

www.leclea.be

Le CHP prône le racisme, la discrimination et la " solution finale " contre les Kurdes

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette lettre ouverte parue sur le site Info-Türk le 14 novembre 2009 appelant l'International socialiste à exclure de ses rangs le parti populaire républicain de Turquie (CHP).

Lettre ouverte à l'International socialiste:

L'International socialiste doit exclure de ses rangs le parti populaire répu-blicain de Turquie (CHP) qui prône le racisme, la discrimination et la " solu-tion finale " contre les Kurdes.

Le parti populaire républicain de Turquie (CHP) a franchi hier (10 novembre 2009) une nouvelle étape dans ses prises de position contre la paix, en ap-pelant à l'extermination du peuple kurde en Turquie.

En effet, à l'initiative du gouvernement turc " l’ouverture " concernant la question kurde dans ce pays est débattue dans l'opinion publique depuis plusieurs mois. Le gouvernement a même entamé des négociations avec le mouvement kurde le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan) afin de trouver une issue pacifique au conflit armé. Le PKK a d'ailleur récemment

envoyé une délégation de paix, composée de combattants et de réfugiés kurdes d'Irak, pour accélérer les pourparlers. Une autre délégation, compo-sée de réfugiés Kurdes en Europe, est attendue.

Dans ce contexte, la grande assemblée nationale (parlement turc) a dé-battu le 10 novembre 2009 l'organisation d'un débat sur cette question. Au nom de son parti, M. Onur Öymen (CHP), s'opposant à cette initiative, a appelé la poursuite de la guerre contre les Kurdes. Rappelant, entre autres, les massacres fait lors des révoltes Kurdes en Turquie (Cheik Said et Der-sim en particulier) et lors de l'occupation du Nord de Chypre, il a appelé le gouvernement turc actuel qui ne serait pas assez courageux comme les précédents à " finir le travail " contre " les terroristes ".

AINSI, LE CHP PROPOSE, TOUT COMME DANS LE PASSE, LA SOLUTION MILI-TAIRE À LA QUESTION KURDE DANS CE PAYS.

Pour rappel, le CHP a été l'unique parti autorisé en Turquie entre 1923 et 1950. Il a dirigé ce pays avec une main de fer (au sens propre du mot) ; de nombreux massacres et de graves violations des droits humains ont été commis sous son règne.

En effet, les fondateurs de la Turquie dite " moderne ", sous l'étiquette du CHP, ont bâti ce pays sur le génocide des peuples et de leurs cultures. Leurs successeurs ont poursuivi la même sale besogne.

En voici quelques exemples :

L’expulsion brutale de 1.2 million de Grecs (1923-1924)

Les massacres des Kurdes et des Assyriens après la révolte de Sheikh Said (1925-1928)

Les massacres des Kurdes, Alévis et Kizilbachs de Dersim : 70'000 – 90’000 morts et 12’000 personnes déplacées (1935-1938)

Les lois iniques et les déportations d’Arméniens, de Juifs, de Grecs (1942)

La guerre contre les Kurdes, de 1984 à ce jour, a fait plus de 40’000 morts.

La destruction de 3848 villages kurdes et les déplacements forcés de trois à quatre millions de paysans kurdes entre 1989 et 1998. Le but des au-teurs de ces crimes contre l’humanité était de " turquiser " les terres de ces peuples, en exterminant d’abord les non-musulmans, puis les musul-mans non-turcs et/ou, à défaut, de les assimiler.

La guerre contre les Kurdes - depuis 1984 à ce jour, plus de 40’000 kurdes ont perdu la vie.

Le massacre de 36 manifestants lors de la célébration du 1er mai 1977.

Les massacres de 102 personnes en 1978 à Kahramanmaras et de 7 étu-diants le 16 mars 1978 à Beyazit (Istanbul).

Le massacre de 50 personnes le 5 juillet 1980 à Çorum.

Le massacre de 37 intellectuels le 2 juillet 1993 à l’hôtel Madimak à Sivas.

Le massacre de 33 personnes le 12 mars 1995 à Gazi -Ümraniye. (Istan-bul).

Les massacres dans les prisons : 3 détenus de Buca (21 septembre 1995), 3 prisonniers à Ümraniye (4 janvier1996), 10 prisonniers Diyarbakir (24 septembre 1996), 10 prisonniers Ulucanlar (26 septembre 1999) et 28 pri-sonniers politiques abattus et des centaines de prisonniers blessés simul-tanément dans plusieurs villes avec l’opération intitulée " Retour à la vie " (19- 21 décembre 2000)

Du 20 octobre 2000 au 22 janvier 2007, la tenue d'une grève de la faim jusqu’à la mort; 94 personnes dont des prisonniers politiques et leurs proches sont mortes dans le cadre de cette grève de la faim et de son sou-tien, dans et hors des prisons. 600 personnes environ sont soit au bord de la mort, soit dans des états physiques et mentaux gravement détériorés.

Les prisonniers protestaient contre le plan du Gouvernement prévoyant leur transfert forcé dans des prisons à cellule d’isolement dite de " type F ", ainsi que contre les tortures, la répression et la législation prétendument " antiterroriste " de l’état turc qui bafoue les règles démocratiques mini-males.

La destruction de 3848 villages kurdes et les déplacements forcés de trois à quatre millions de paysans kurdes entre 1989 et 1998

C'est ce parti (CHP), militariste, raciste, chauviniste et ultra nationaliste, qui est membre de l'International socialiste depuis 1976. C'est aussi le pré-sident de ce parti, M. Deniz Baykal, qui a appelé l'armée turque il y a moins de deux ans à faire un coup d’état et pour lequel il a été hué lors de la réunion de l'International socialiste à Genève.

Le dernier exemple démontre que ce parti n'a aucune volonté de défendre la démocratie, encore moins le socialisme. Pourtant, mêmes certains diri-geants ultranationalistes turcs de l'époque, à l'instar de Ihsan Sabri Ca-glayangil, ont fait leur mea culpa s'agissant de la cruauté de leurs actes contre les Kurdes : " nous les avons tous massacré, de 7 à 77 ans, et gazé comme des rats ceux et celles qui s'étaient réfugiés dans des grottes. »

Un parti qui bafoue les principes élémentaires de l'international socialiste n'a donc pas sa place au sein de cette organisation. C'est pourquoi, nous, en tant que Maison populaire de Genève, appelons les organes dirigeants

de l'international socialiste à prendre la décision qui s'impose : exclure le CHP de ses rangs.

http://www.info-turk.be/375.htm#CHP

Les protocoles arméno-turcs et la classe politique arménienneInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

livre la traduction de l'article en anglais de PanARMENIAN.Net pa-rue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 15 novembre 2009.

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15 novembre 2009

Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédé-ration Euro-Arménienne :

L’auteur brosse un rapide tableau sur une semaine de vie politique en Ar-ménie. Pas de nouveautés sur les positions de chacun. A noter toutefois deux points intéressants.

Le Congrès National Arménien qui habituellement fait feu de tout bois contre le gouvernement, réclamant la démission du président Sarkissian et de nouvelles élections, est étonnamment calme depuis la signature des protocoles avec la Turquie. On se souvient que le leader de la principale force d’opposition, Lévon Ter-Pétrossian, lorsqu’il occupait la fonction su-prême, n’avait pas craint d’entamer des pourparlers discrets avec la Tur-quie concernant le Karabakh, et qui avaient été la cause de sa chute. Peut-être une relation de cause à effet ?

L’autre élément, qui demande à être vérifié et confirmé, concerne la ver-sion des protocoles présentés au public arménien et celle signé par le mi-nistre le 10 octobre. Le lièvre soulevé par l’expert Simon Kamsarakan se-rait énorme en cas de vérité des faits. Affaire à suivre.

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(...)

La semaine politique en Arménie a commencé par une réunion au sommet des dirigeants des trois partis traditionnels arméniens : Le président du Parti Social-Démocrate (Hentchak) Setrak Adjemian, le président du Groupe Libéral-Démocrate (Ramgavar-Azatagan) Mike Kharabian, et le pré-sident du Bureau de la FRA-Dachnaktsoutioun Hrant Markarian.

La réunion a examiné l’état actuel de la normalisation des relations armé-no-turques et d’autres questions pan-arméniennes.

Le Président de la République, Serge Sarkissian, n’a pas encore présenté les protocoles à la Cour constitutionnelle. Selon le porte-parole de la dite Cour, Hovannès Papikian, aucune date n’est encore fixée pour l’étude des documents.

Plus tôt dans la semaine, diverses déclarations de députés turcs et azer-baïdjanais sur la possibilité d’une coprésidence de la Turquie dans le Groupe de Minsk de l’OSCE ont été examinées par le porte-parole du Parti Républicain Arménien (PRA) Edouard Charmazanov, qui a déclaré à PanAR-MENIAN.Net que de telles déclarations ‘sont conditionnées par l’imagina-tion morbide et la stupidité de leurs auteurs’.

"Les autorités arméniennes ne seront jamais d’accord sur une coprési-dence de la Turquie dans le règlement du conflit du Haut-Karabakh. C’est notre position et nous n’allons pas en changer," a souligné le porte-parole du PRA. Une opinion similaire a été également exprimée par une autre re-présentante du PRA : Lernik Alexanian. "La participation directe de la Tur-quie dans les travaux du Groupe de Minsk de l’OSCE est exclue", a-t-elle déclarée lors d’une conférence de presse à Erevan.

En milieu de semaine, le leader du mouvement Néo-Conservateur National (NNM), Edouard Abrahamian, donnait son avis sur la question. "Le rêve de Bakou de voir son ‘frère aîné’ la Turquie, comme coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE, n’est pas réaliste. Le changement du format du Groupe de Minsk ne dépend pas seulement de l’Azerbaïdjan, mais également de l’Arménie," a-t-il précisé à PanARMENIAN.Net

Certains aspects au débat sur les protocoles turco-arméniens ont été ajou-tés par le directeur du Centre Arménien des Sciences Fondamentales et membre du Conseil Nationale de la Défense et de la Sécurité Publique, Si-mon Kamsarakan, qui a adressé une lettre ouverte au président Serge Sar-kissian sur des incohérences entre les versions arménienne et anglaise des protocoles arméno-turcs.

En outre, à son avis, la version arménienne des protocoles signés diffère sensiblement de celle des Protocoles présentés sur le site officiel du minis-tère des Affaires étrangères de l’Arménie.

"Une simple comparaison des textes, indique clairement que ce n’est pas le résultat d’une erreur de traduction, mais bien une tromperie évidente," a relevé Kamsarakan. L’expert scientifique a envoyé une autre lettre ou-verte au ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian, l’informant qu’il avait demandé au Procureur général d’intenter une action contre le ministre pour avoir violé l’ordre constitutionnel et abusé de son autorité au détriment de la Sécurité et de la Défense Nationale de l’Arménie.

Tigrane Garabetian, le Chef du Parti du Peuple, a donné également son point de vue. "Nous sommes opposés à l’actuel processus de normalisa-tion des relations arméno-turques depuis que l’Arménie ne mène pas une politique indépendante, mais calque sa démarche sur la position de la Tur-quie", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Erevan.

Il a noté que les partis d’opposition qui ne s’opposent activement à la rati-fication des Protocoles, sont d’une manière ou d’une autre, les alliés objec-tifs des autorités. "Je pense notamment au Congrès National Arménien (CNA), qui reste silencieux en ce moment," a souligné Garabetian.

Toutefois, certains politologues arméniens sont favorables à une rapide ra-tification, sans attendre la décision du Parlement turc. Selon le Chef du Centre d’Analyse sur la Mondialisation et la Coopération Régionale (AC-GRC), Stépan Grigorian : "En traînant en longueur le processus de ratifica-tion, Erevan risque de provoquer l’inclusion de la question du Karabakh dans les pourparlers avec Ankara. Dans ce cas, l’Azerbaïdjan aura plus de temps pour exercer une pression sur la Turquie sur cette question."

Il a ajouté que les députés arméniens de la coalition gouvernementale, se-lon toute probabilité, ont reçu un ‘signal’ du gouvernement de ne pas rati-fier les protocoles avant le Parlement turc. L’expert estime en outre que la partie turque ratifiera les documents dès que l’Arménie les aura approuvés et ratifiés à son côté. Grigorian a également souligné que la frontière sera ouverte dans les délais prévus [deux mois après les ratifications].

Une fois de plus, le chef de la délégation arménienne à l’Assemblée Parle-mentaire de l’OSCE, et membre de la faction parlementaire ‘Arménie pros-père’, Aram Safarian, a donné son opinion de poids dans ce différend : "L’Assemblée Nationale arménienne ratifiera les Protocoles après le Parle-ment turc. Si le parlement turc ratifie les protocoles sans conditions préa-lables, l’Assemblée Nationale arménienne en fera de même.

Si la Turquie insère des conditions préalables et notamment un lien avec le processus du Karabakh, le Parlement arménien fera de même." Safarian a ajouté que c’était esprit qui régnait parmi les députés de la coalition gou-vernementale, lors de son interview avec le correspondant de PanARME-NIAN.Net.

Le Congrès National Arménien a exprimé une sorte de neutralité, estimant qu’elle permettrait d’éviter un extrémisme politique dans le rapproche-ment arméno-turc. Pendant un meeting, l’ex-président Lévon Ter-Pétros-sian a réaffirmé que le CNA appuyait une normalisation des relations armé-no-turques, sans conditions préalables.

Il a décrit le processus actuel du rapprochement turco-arménien comme sensible et nécessitant une grande responsabilité tant de la part des auto-rités que de l’opposition. Il a également précisé que son parti continuera d’être guidé par cette prise de conscience, en évitant les actions dange-reuses et l’extrémisme politique.

En milieu de semaine les jeunes du parti "Héritage" et des représentants d’organismes publics se sont rassemblés près de l’immeuble de la Cour constitutionnelle pour protester contre les protocoles arméno-turcs. La dé-putée "Héritage" Zarouhi Postandjian participait à la manifestation ainsi que des représentants du groupe d’initiative ‘Teghut’ et de l’ONG ‘Avocats pour les Droits de l’homme’.

Le lendemain, 13 Novembre, la députée Postandjian a publié une déclara-tion adressée au chef de police, Alik Sarkissian, au Procureur général Agh-van Hovsepian et au Médiateur Armen Haroutiounian, où elle accusait les forces de l’ordre d’avoir exercé des ‘pressions’ sur les manifestants, les forçant à se déplacer sur le trottoir d’en face de l’Avenue Baghramian. L’élue a également souligné que, après la manifestation devant la Cour constitutionnelle, la police a empêché les manifestants d’entrer dans le palais présidentiel avec des affiches antiturques.

Vers la fin de semaine, le gouvernement arménien s’est une nouvelle fois opposé au projet de loi reconnaissant l’indépendance de la République du Haut-Karabakh, présenté par le Parti ‘Héritage’. "La reconnaissance de l’in-dépendance de la République du Haut-Karabakh nous a apparu comme in-opportune en ce moment", a déclaré le Vice-ministre des Affaires étran-gères Chavarche Kotcharian, lors de la réunion périodique du gouverne-ment arménien.

Le vendredi 13 Novembre, plusieurs partis politiques arméniens ont fait des déclarations portant sur le projet de loi du budget 2010. Le parti ‘Héri-tage’ a exprimé sa préoccupation sur la baisse des fonds alloués au minis-tère de la Défense : « Le budget 2010 ne prévoit que 116 milliards de drams contre les 146 milliards de cette année. En l’état actuel des choses, les questions de sécurité devraient recevoir plus d’attention", a déclaré le président du parti, Armen Mardirossian. Il a également critiqué la réduction des coûts dans la sphère sociale. Une évaluation similaire avait été faite également par la FRA-Dachnaktsoutioun.

(…)

Mikhaïl Balayan - Département analyse - PanARMENIAN.Net

http://eafjd.eu/spip.php?breve2249

La communauté internationale et le conflit du Karabakh

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction des extraits d'articles en anglais de Radiolour

parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 16 novembre 2009.

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16 novembre 2009

Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédé-ration Euro-Arménienne :

Avec la finalisation des tracés des conduits énergétiques en 2010, il est clair que les grandes puissances ne permettront pas une reprise des hosti-lités au Karabakh, quel que soit le pays déclencheur. L’Arménie et l’Azer-baïdjan sont ‘condamnés’ à résoudre pacifiquement leur différent et si pos-sible par l’intermédiaire des médiateurs du groupe de Minsk de l’OSCE.

Reste l’incidence de ce processus sur celui de la normalisation arméno-turc. Ni à Erevan, ni à Ankara les parlements n’ont commencé un quel-conque débat sur les protocoles. Quand bien même, chacun attendra la ra-tification de l’autre avant sa propre décision.

Selon le droit international, n’oublions pas qu’un parlement n’a pas autori-té à changer les termes ou à amender un traité international, de surcroit signé en présence de tiers. Par contre, il est habilité à apporter des Ré-serves.

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* Thorbjorn Jagland

"Le groupe de Minsk de l’OSCE est le seul processus international qui puisse résoudre le problème du Karabakh ou du moins ouvrir la voie à une solution pacifique", a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, lors d’un entretient avec l’agence azérie APA.

"Le processus de Minsk est très important. Les conflits se résolvent de cette manière et l’Europe se construit de cette façon. Je dois dire que l’ap-partenance des deux pays au Conseil de l’Europe est un facteur important car ils ont des raisons supplémentaires à trouver une solution", a indiqué le Responsable, ajoutant que cela aiderait les parties à "trouver une solu-tion rapide et facile au conflit."

Concernant la réconciliation arméno-turque et l’interdépendance des deux processus régionaux, Jagland pense que le processus "peut avoir une in-fluence positive sur les conflits existant dans la région."

"Les différends entre les pays datant de l’époque antérieure rendent im-possible même de petits progrès dans la résolution des conflits. Autrement dit, le rapprochement entre la Turquie et l’Arménie est une conséquence des normes et des valeurs universelles dans ces pays parce qu’ils sont

tous deux membres du Conseil de l’Europe. Dans de telles circonstances, il est naturel de chercher des solutions aux problèmes existants. Dans une certaine mesure, comme les processus qui ont eu lieu en Europe après la Seconde Guerre mondiale," a souligné Jagland.

Radiolour

* Mark Medish

L’ex-adjoint spécial du président Clinton, Mark Medish, estime que l’ajuste-ment du Haut-Karabakh ne dépend pas uniquement des parties en conflit.

"Ayant travaillé sur les négociations du Haut-Karabakh sous l’administra-tion Clinton, j’ai longtemps cru qu’un règlement mutuellement acceptable était à notre portée, mais malheureusement des calculs politiques oppor-tunistes dans diverses capitales ont bloqué cet élan," a déclaré dans une interview à l’agence azérie Trend cet ancien directeur général des Affaires eurasiennes au Conseil National de Sécurité des Etats-Unis en 2000-2001, et qui est actuellement Conseiller principal à la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale.

S’exprimant sur les conditions de stabilité dans le Sud-Caucase, l’ancien Assistant du président américain a souligné qu’ : "En principe, toutes les parties en conflit ont compris que la voie de l’affrontement est extrême-ment dangereuse et dans l’intérêt de personne."

Il a également remarqué que : "les cicatrices sont profondes et l’anxiété demeure élevée. Les conséquences d’un dégel d’un conflit ‘gelé’, réalisé imprudemment, comme celui de la Géorgie et de la Russie qui a eu lieu l’an dernier, serait comme une boîte de Pandore. C’est pourquoi les efforts de négociation doivent redoubler pour une résolution pacifique de tous les conflits régionaux, avec l’aide de médiateurs internationaux autant que nécessaire."

M. Medish a également commenté les propos du Secrétaire d’État adjoint des Etats-Unis, Philip Gordon, qui doute que, sans progrès dans la résolu-tion du conflit du Haut-Karabakh, le Parlement turc ratifie les protocoles turco-arméniens.

"Je trouve qu’il est difficile de prédire le comportement du Congrès améri-cain, et donc je serais attentif aux déclarations des parlements des autres pays. En tout cas, le rapprochement turco-arménien doit être salué comme un pas vers la stabilisation et l’intégration régionales," a mentionné l’ana-lyste.

Radiolour

http://eafjd.eu/spip.php?breve2251

Revue de la presse turque 16.11.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 16 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du lundi 16 novembre 2009

Posted 16.11.2009 09:37:31 UTC

Updated 16.11.2009 09:37:31 UTC

Nous entamons la revue de la presse turque avec le quotidien Yeni Şafak qui évoque les entretiens que le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a réalisés en Espagne avec son homologue Miguel Angel Moratinos.

L’information précise qu’afin d’accueillir son homologue turc Davutoğlu, Moratinos a choisi la ville de Cordoba, réputée pour être la ville de la tolérance, et ajoute que les deux ministres ont participé à la cérémonie de pose de la première pierre du bâtiment appartenant à la fondation «La Maison Arabe » et qui sera construit à Cordoba. Lors de la cérémonie, Davutoğlu a relevé que Cordoba et la Turquie avaient des caractéristiques similaires, ajoutant qu’il s’y sentait chez lui.

Soulignant que l’Espagne et la Turquie avaient des relations stratégiques, le chef de la diplomatie turque a affirmé que ces relations étaient divisées en 4 catégories, à savoir bilatérales, européennes, mondiales et régionales. Quant au ministre des Affaires étrangères espagnol Moratinos, il a annoncé que lors de la présidence européenne qu’ils assureront au cours du premier semestre de 2010 ils augmenteraient le soutien qu’ils apportent à l’adhésion de la Turquie à l’UE.

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire du processus d’adhésion à l’UE de la Turquie une voie irrévocable » a témoigné Moratinos.

En politique intérieure Yeni Şafak consacre sa page aux cérémonies du 26ème anniversaire de la fondation de la République Turque de Chypre du Nord et écrit que le ministre d’Etat et vice-Premier ministre Cemil Çiçek, qui a participé aux cérémonies, a souligné que la question chypriote ne devait pas poser d’obstacle pour l’adhésion à l’UE de la Turquie, soutenant

que si la Turquie devait choisir entre l’UE et Chypre, elle choisirait le peuple turc.

Le journal Hürriyet note que le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a fait une déclaration importante en vue de la résolution du problème de l’uranium faiblement enrichi entre les Etats-Unis et l’Occident d’un côté et l’Iran de l’autre. Rappelant que les négociations concernant l’Iran étaient menées ces derniers temps à travers la Turquie, Davutoğlu a fait savoir qu’ils avaient proposé aux parties que l’uranium soit stocké en Turquie, ajoutant qu’ils attendaient la réponse de Téhéran à cette formule.

« Les Iraniens nous font confiance mais il y a en Iran une grande opposition. Selon l’opposition la question n’est pas celle de la Turquie mais le fait que l’uranium aille sortir des territoires iraniens. » a-t-il déclaré.

Le quotidien Sabah souligne que « La Turquie a réussi avec succès l’épreuve de stabilité économique » et précise que selon le rapport de la Commission européenne, en dépit d’une forte récession économique la Turquie s’est glorieusement sortie de l’épreuve de stabilité macroéconomique. Le journal fait savoir que la commission a fait l’éloge de l’économie turque. Notant que le rapport évaluait la compatibilité avec l’UE des critères économiques des pays candidats et potentiellement candidats, le journal indique que grâce aux réformes entreprises depuis 2002 dans les secteurs financiers et bancaires, la Turquie n’avait pas rencontré jusqu’à présent de crise financière considérable.

Cumhuriyet rapporte que selon l’information d’un média local opérant dans le nord de l’Irak, le centre de recherches économiques de l’Iran aurait mis en évidence que l’exportation effectuée depuis la Turquie vers le nord de l’Irak se serait multipliée par deux dans le secteur agroalimentaire et celui de la construction.

L’information ajoute aussi que le volume commercial de la Turquie et de l’Iran, deux grands rivaux commerciaux de la région, avoisinait les 8 milliards de dollars, mais que les produits turcs étaient de meilleure qualité que ceux de l’Iran bien qu’ils soient un peu plus chers car la Turquie exporte selon les normes européennes. Ainsi les produits turcs sont devenus une marque demandée, ajoute le quotidien.

Enfin Vatan écrit que lors de la vente aux enchères « Des œuvres d’art contemporaines » effectuée à Istanbul, « La symphonie bleue », chef d’œuvre du célèbre peintre turc Burhan Doğançay et une des plus importantes œuvres de l’art turc, a été vendue à 2 millions 200 mille livres turques. Les tableaux de Burhan Doğançay sont exposés dans 64 musées à travers le monde.

C’était la revue de la presse turque.

http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?

HaberKodu=65cbac0c-6357-4ba9-948f-86a8d625f91e ARMENIE/TURQUIE

«Ne pas semer le doute sur le génocide arménien»

le 17.11.2009 04h00

Hilda Tchoboian est présidente de la Fédération euro-arménienne pour la justice et la démocratie, qui dispose d'un bureau à Bruxelles. Elle est éga-lement présidente du Centre « Cocvas » pour la résolution des conflits et des droits de l'Homme et directrice de la Maison de la culture arménienne de Décines (Rhône).

L'Arménie et la Turquie ont signé le 10 octobre à Zurich (Suisse) un proto-cole d'accord historique. Ce texte prévoit notamment d'établir des rela-tions diplomatiques et d'ouvrir les frontières entre les deux pays. Pourtant, vous êtes très peu enthousiaste. Pourquoi ?

Parce que nous ne pouvons faire confiance à la Turquie qui fera toujours prévaloir ses intérêts. Ils sont spécialistes de la propagande et de la poudre aux yeux ! D'ailleurs, au moment où ce protocole a été signé, des négociateurs turcs ont fait des déclarations selon lesquelles rien ne serait ratifié par le Parlement turc, tant que le Karabakh [en partie occupé par l'Arménie-ndlr] ne serait pas rendu à l'Azerbaïdjan.

Il faudra bien « déposer les armes » un jour avec la Turquie. Sinon, rien n'avancera jamais…

Je pose la question : est-ce aux Arméniens de « déposer les armes » ou est-ce à l'Etat le plus fort de le faire, en l'occurrence, la Turquie ? Nous ne sommes pas contre le protocole. Nous demandons qu'un point essentiel en soit retiré. Ce texte prévoit de mettre en place une commission d'histo-riens arméniens et turcs qui va semer le doute sur l'existence du génocide arménien. Car comment discuter avec des historiens turcs, alors que la Turquie ne reconnaît pas ce génocide et que le code pénal de ce pays in-terdit d'utiliser ce terme ?

Toutes les recherches que notre diaspora a menées depuis des années, tout son travail d'information et de sensibilisation, risquent de faire les frais de ce protocole. N'oublions jamais qu'au moins 1,5 million d'Armé-niens ont été assassinés par le gouvernement des Jeunes Turcs [entre 1915 et 1917]. Nos parents ne sont pas venus ici, en France, pour chercher du travail ! Ce point du protocole nous rend honteux vis-à-vis de ceux qui, en France ou ailleurs, nous ont aidés et nous aident pour la reconnais-sance du génocide arménien.

Mais l'Arménie est aussi confrontée à d'importantes difficultés écono-

miques. L'ouverture des frontières avec la Turquie serait une chance pour le commerce. Il serait un peu paradoxal que la politique arménienne se dé-cide à Lyon plutôt qu'à Erevan…

C'est une question importante. Je considère que l'Arménie a toujours été pragmatique mais je dis qu'aujourd'hui, son pragmatisme est en train de la mener vers la politique du pire. La Turquie cherche à imposer ses condi-tions à travers ce protocole en profitant de la situation fragile de l'Armé-nie. On demande des concessions à l'Arménie alors que c'est la Turquie qui lui a imposé un blocus unilatéral !

Que proposez-vous ?

Il est tout à fait possible de ratifier un texte de droit international avec des réserves. C'est donc ce que doit faire le Parlement arménien avec le proto-cole de Zurich.

Et si ce n'est pas la voie suivie par le pouvoir arménien, la diaspora envi-sage-t-elle des représailles ? Pourrait-elle aller par exemple jusqu'à appeler au blocage des transferts de fonds vers l'Arménie ?

Non, certainement pas, car la population arménienne a besoin de notre aide. Mais si le président arménien ne nous écoutait pas, il y aurait une rupture psychologique très grave avec la diaspora.

Qu'attendez-vous de la France dans ce dossier ?

Nous attendons de la France en particulier, et de l'Europe en général, un allégement des pressions sur l'Arménie, frappée de plein fouet par la crise mondiale. Cette aide ne doit pas s'accompagner de préconditions favo-rables à la Turquie. Je leur dis : ne soyez pas dupe de la Turquie qui n'a qu'une façade de paix. Ce pays qui vire vers l'islam n'apporte pas les ga-ranties nécessaires aux intérêts économiques et stratégiques de la France.

Recueilli par Nicolas Ballet

[email protected]

http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/2199872,192/Ne-pas-semer-le-doute-sur-le-genocide-armenien.html

Hratch Bédrossian : « Se préparer au débat »Analyses & Débats

Entretien avec Hratch BEDROSSIAN fondateur du ‘Cercle des écrits cauca-

siens’

le 16 novembre 2009

En ces temps de rentrée littéraire et de saison turque, le fondateur des éditions ‘Le cercle des écrits caucasiens’ réédite deux textes historiques. Et repose la question de la responsabilité des élites arméniennes, passée comme présente.

Deux livres événements. Deux témoignages. Deux Occidentaux présents sur le terrain après les massacres. A Adana en 1909 pour le premier. A Ba-kou lors de la résistance arménienne contre les armées turco- germa-niques, fin 1917 à fin 1918 pour le second.

1-Pouvez- vous nous parler d’avantage de ces deux auteurs (Addosides et Barby) qui demeurent méconnus auprès du lectorat arménien ? (cf. biogra-phie, ce qu’ils faisaient dans la région à l époque des massacres)

HB : Les informations sont malheureusement rares sur ces deux auteurs, entre autres, pour ne pas dire quasiment introuvables aujourd’hui. A moins que certains l’aient déjà fait, il faudrait entreprendre des recherches ap-profondies pour en savoir davantage.

Concernant Barby, il aurait eu le grade de capitaine, et le fait qu’il ait ap-partenu à un service de renseignement n’aurait rien d’étonnant, ni de cho-quant ; il lui fallait après tout une excellente raison, outre le reportage de guerre pour le « Journal », pour se trouver dans les Balkans dès l’éclate-ment de la Première guerre mondiale aux côtés des Serbes, pour lesquels il a autant d’admiration que pour les Arméniens (il a écrit « L’épopée serbe » avant ses deux témoignages sur les Arméniens).

Lors de la réédition en 2004 de « Au pays de l’épouvante, l’Arménie mar-tyre », j’avais fait par téléphone le tour de France des Barby, et ils ne sont pas nombreux, mais en vain ; il se peut aussi qu’il s’agisse d’un pseudo-nyme pour des raisons tout à fait compréhensibles, comme dans le cas de Jean d’Annezay dont le témoignage complet sur les massacres de Cilicie fi-gure en annexe dans la réédition de l’étude d’Adossidès.

Maintenant s’ils demeurent méconnus, - ce qui est très grave pour la connaissance de cette période de l’histoire dont beaucoup des nôtres parlent en parfaits ignorants-, il faut peut-être se demander ce que « nos responsables et intellectuels » faisaient, ou plutôt ne faisaient pas, dans les années 1910 et les décennies qui ont suivi pour que des témoignages aussi capitaux et leurs auteurs sombrent dans l’oubli... jusqu’en 2009 ! Cent ans, un siècle ! Je tiens à souligner cette carence parmi d’autres dès maintenant, car j’y reviendrai plus bas. En tout cas, l’authenticité de leurs témoignages, qui sont aussi précieux que des archives, sinon plus, reste incontestable. Cela étant dit, ils demeurent inconnus du lectorat français aussi ; pourtant n’avaient-ils pas écrit pour éclairer en premier lieu l’opi-nion publique française ? Et c’est aussi de la faute des « nôtres » !

Qu’on imagine quel impact auraient sur le public des citations de Barby, de Harry Stuermer, de Michel Paillarès, de Paul du Véou, d’Emile Dou-mergue, de Bertrand Bareilles, de Denys Cochin, de Curzon, d’Antoine Poi-debard et de bien d’autres si elles figuraient, par exemple, sur les stèles commémoratives du génocide à Lyon au lieu de celles, sans âme, ni indi-gnation, d’universitaires parfaitement inconnus des Français qui n’en ont pas grand chose à faire et dont certains, dès lors, auraient réfléchi à dix fois avant de demander la suppression de ces stèles ! Encore une commis-sion bien informée qui aura bien fait son travail..."

2-Qu’est ce qui vous a motivé a publié un deuxième livre sur les mas-sacres d’Adana ? En quoi le témoignage d’Addosidès nous apporte de nou-veaux éclairages sur ces événements ?

HB : L’année 2009 correspond au centenaire des massacres des Armé-niens en avril 1909 à Adana et dans toute la province de Cilicie à l’instiga-tion des Jeunes-Turcs, et non pas d’Abdul-Hamid II (comme on l’a cru alors et comme on veut le faire croire jusque maintenant), qui aurait voulu les chasser du pouvoir en suscitant la mutinerie des cheriatistes à Constanti-nople et châtier par la même occasion les Arméniens, à plus de 700 km de là !

Pour leur soutien à l’instauration du régime jeune-turc. Sauf qu’il n’y avait pas que des Arméniens qui avaient prêté main forte aux Jeunes-Turcs issus pour la plupart de la partie européenne de l’Empire ottoman et particuliè-rement de Salonique, berceau du Comité Union et Progrès et centre de dé-cision ittihadiste...

Rien de plus normal donc que d’éditer ou de rééditer les études et témoi-gnages d’auteurs comme Duckett-Ferriman, Adossidès, d’Annezay, sans oublier « Les Turcs ont passé là... » de Georges Brézol (1911) et « Hadjine et les massacres des Arméniens » de la missionnaire américaine Rose Lambert (1911), qui vient d’être traduit en français par Héléna Démirdjian ; c’est le contraire qui ne serait pas normal, et c’est à ce contraire que nous assistons depuis 1 an : aucune commémoration digne de ce nom des victimes de ces massacres, aucun colloque digne de ce nom, mis à part un ou deux organisés à la sauvette, comme celui d’Eré-van, où il y avait à boire et à manger !

Et je ne parle pas des témoignages d’auteurs arméniens qui restent dans l’oubli : « Un mois en Cilicie » d’Archakouhi Téodik, « Le désastre de Cilicie et souvenirs de Konya » du pasteur Hambartzoum Achdjian, « Le désastre de Cilicie » de Hakob Terzian, « Les terreurs de Cilicie » de Sourène Parté-vian. Les rééditions actuelles ne sont évidemment pas de simples repro-ductions, ce qui serait à la portée du premier venu, mais bénéficient de nouvelles préfaces et d’annexes importantes, elles aussi méconnues, qui, cent ans après ces massacres ayant déjà visé exclusivement les Armé-niens, nous éclairent sur le lien entre ces massacres et le génocide perpé-tré par le même régime à la faveur de la Première guerre mondiale, n’en

déplaise à certains historiens qui osent séparer les deux événements... comme si tous les événements historiques n’avaient pas de rapport les uns avec les autres, surtout dans un contexte aussi particulier que la Jeune-Turquie de 1908 et de la décennie suivante.

Pour ces historiens, Bonaparte ne serait donc pas le fruit de la Révolution française, Napoléon n’aurait aucun lien avec Bonaparte, le but des guerres napoléoniennes n’aurait pas été d’imposer à l’Europe un modèle français issu de la Révolution...

Autant dire que les Jeunes-Turcs ne se sont pas transformés en kémalistes, que les kémalistes n’ont pas contribué à la victoire du bolchévisme et à la revanche nazie en combattant pour le compte des Allemands et avec leur aide le traité de Versailles en Asie Mineure, avec les conséquences qu’on connaît sur le futur du destin du peuple arménien, de l’Europe et du Proche Orient... Chaque témoignage, et pas seulement l’étude d’Adossi-dès, contient des détails supplémentaires et parfois des contradictions, ap-porte un éclairage particulier et pousse à approfondir la réflexion pour aboutir à une conclusion solide sur les raisons de ces massacres qui sont loin d’être un « détail de l’Histoire » de cette période.

3-Pourquoi cette sélection de textes pour les annexes du livre des mas-sacres de Cilicie ?

Il n’y a pas vraiment de sélection, cela supposerait la lecture d’un nombre de textes le plus grand possible et ensuite un choix. Soyez certain qu’on aurait pu en citer dix fois plus... Si sélection il y a, elle est motivée par la qualité des auteurs et celle de leurs analyses, de leurs conclusions qui se recoupent notamment sur l’atrocité et l’ampleur des massacres.

Je n’ai pas hésité une seconde à citer Cherif-pacha, ex-Jeune-Turc réfugié à Paris, qui publiait en français le « Mechroutiète » de 1910 à 1914 (il faudra d’ailleurs rééditer intégralement les 54 numéros de cette revue très édi-fiante sur le régime jeune-turc) et Youssouf Fehmi, ex-Jeune-Turc lui aussi. Et puis « sélection » veut dire aussi mise à l’écart de témoignages qui ne nous arrangeraient pas, alors que la vérité historique, aussi relative soit-elle, se trouve dans les contradictions, les falsifications, voire les men-songes, qu’il convient de démêler.

J’avais prévu de traduire et de faire figurer dans les annexes de l’étude d’Adossidès ou de Brezol les minutes des cinq ou six séances de l’Assem-blée nationale arménienne et du Parlement ottoman consacrées aux mas-sacres de Cilicie rapportées heureusement par Hakob Terzian dans « Le dé-sastre de Cilicie » (1911), mais comme l’ensemble dépassait les 200 pages, j’ai décidé de les publier prochainement sous forme d’essai histo-rique avec les analyses et les conclusions qui s’imposent selon moi, no-tamment sur la complaisance coupable de certains membres du Conseil laïque de cette Assemblée à l’égard du régime criminel jeune-turc.

4- La Saison de la Turquie qui a lieu en ce moment semble donner une oc-

casion rêvée aux négationnistes turcs et leurs alliés français de présenter leur version de l’histoire. Dans cette optique avez- vous l’intention de viser cette fois– ci un public plus large qui puisse en transgressant les frontières du microcosme arménien de France ?

Les négationnistes turcs et leurs complices en France font ce qu’ils ont à faire et n’ont pas attendu cette « occasion rêvée » ; l’important est de sa-voir ce que nous faisons, nous. Depuis maintenant 12 ans, je n’agis pas en fonction de ce que peuvent penser, dire ou faire les uns et les autres, même si cela ne me laisse pas indifférent.

Je n’y vois que « opérations de communication », comme dans le cas de l’Année de l’Arménie, dont les organisateurs avaient pris grand soin d’oc-culter les « pourquoi, comment, par qui ? » du génocide des Arméniens, quand ils n’ont pas eux-mêmes favorisé la falsification bien pensée et consciente des faits avec, il faut le dire, la complicité de certains partici-pants motivés par une chose : occuper le devant de la scène par la publi-cation de quelques beaux livres et catalogues en escomptant des retom-bées et des dividendes.

On a vu la suite : l’impact même à court terme sur le public français est égal à zéro. Et c’est normal dès lors qu’il y avait absence de travail péda-gogique en amont bien avant cette Année « mémorable », et que cette ab-sence a persisté après. Et il en sera toujours ainsi tant que les « opérations de communication » ne s’appuieront pas sur un travail de fond et seront « managées » par des gens qui n’ont ni connaissance approfondie des choses, ni esprit de suite, ni présence d’esprit. Pour la Saison de la Turquie, les choses sont quand même un peu mieux ficelées, les deux Etats veillent au grain et c’est normal ; la question qu’il faut se poser, c’est qu’a fait l’Etat arménien à l’occasion de l’Année de l’Arménie pour affirmer la véra-cité du génocide des Arméniens ?

Cela vous étonnerait si je dis : Rien ? Pourquoi, avec des moyens extrême-ment limités, devrais-je, par réaction, monter au créneau à l’occasion de la Saison de la Turquie, dans l’espoir ou l’intention de troubler la fête alors que durant toute l’Année de l’Arménie « Le Cercle d’Ecrits Caucasiens » a été boycotté par les structures « arméniennes » qui avaient reçu la consigne de ne pas faire de vagues ? Je n’ai pas l’habitude d’accuser sans être en mesure de prouver...

En tout cas, faute de moyens adéquats, il m’est impossible de viser ce pu-blic plus large dont vous parlez. A cela s’ajoute cette histoire lamentable des protocoles qui, soyez-en sûr, va désorienter une partie de l’opinion qui nous était favorable, quand elle ne va pas freiner l’intérêt pour la connais-sance des événements de la période en question. Mais ce sont en premier lieu les rencontres avec les nôtres qui m’intéressent : si on s’était préoccu-pé moins d’opérations de communication et davantage de pédagogie afin de préparer les nôtres aux débats qui allaient avoir lieu tôt ou tard, les né-gationnistes et leurs complices n’auraient pas eu maintenant un boulevard devant eux.

Au cours de mes conférences, je rencontre des gens qui ne demandent que ça : en apprendre le plus possible d’abord grâce aux témoignages pu-bliés, ensuite par les échanges et les débats. Rien n’interdit par la suite de sortir de ce « microcosme » et d’organiser des conférences et des débats ouverts à un public plus large, à condition de savoir expliquer et démon-trer l’influence des massacres de Cilicie d’avril 1909, du génocide pendant la Première guerre mondiale, des événements en Cilicie et en Transcauca-sie en 1918-1922 sur l’Histoire de l’Europe et du Proche-Orient. Des obser-vateurs et des auteurs notamment français l’ont très bien fait à l’époque, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas nous en inspirer, même tar-divement, en allant plus loin dans l’explication et la démonstration.

5) Quels sont les principaux obstacles qui empêchent au Cercle des Écrits Caucasiens une meilleure diffusion dans l’univers de l’édition ?

Sans entrer dans des détails « techniques », il n’y a pas, pour une meilleure diffusion via les libraires et les salons de livre, d’autres obstacles que financiers, comme pour un très grand nombre d’éditeurs depuis sur-tout quelques années. Sans compter que, vu les thèmes abordés depuis quelques années, une structure éditoriale comme Le Cercle d’Ecrits Cauca-siens doit avoir un noyau dur de lecteurs, qui n’existe presque pas ; à rai-son d’au moins 5 titres publiés par an, ce noyau devrait représenter au moins 2000 lecteurs capables de les acheter en moins de 1 an pour per-mettre de progresser et d’aborder d’autres thèmes que les témoignages historiques.

Ce noyau n’est actuellement que de 500 à 1000, c’est tout dire... Je vous laisse calculer ce que cela représente sur une communauté de, paraît-il, 400.000 personnes, qui devrait compter quand même 50.000 adultes ca-pables de lire, non ?

Par ailleurs, il faut savoir que les libraires sont des commerçants, plus exactement des dépositaires, et qu’ils n’ont aucune raison de consacrer même un mètre carré de leur surface de vente à des ouvrages qui se vendent mal. Un autre obstacle important est l’accaparement aujourd’hui de 90% des Salons de livres en France par les libraires, qui ne produisent rien et qui en excluent les éditeurs avec la complicité des municipalités surtout des grandes villes lesquelles subventionnent ces salons avec l’ar-gent public par dessus le marché ! Les Salons du livre ouverts aux éditeurs qui restent coûtent trop cher pour s’y aventurer sans bénéficier de sub-vention.

En novembre 2007, lors des trois jours d’un Salon du livre sur la place Bel-lecour au centre de Lyon, nous avons eu à peine 15 visites d’Arméniens de Lyon et de sa périphérie... On ne peut pas multiplier ce genre d’expé-riences... Faire appel à un diffuseur ayant pignon sur rue est inutile car sui-cidaire. Il faut donc faire avec tout ça... Je ne reviendrai pas sur certaines de nos structures culturelles... Heureusement qu’un certain nombre d’entre elles permettent de rencontrer les lecteurs potentiels en organi-

sant des conférences-débats. Voilà en gros la situation.

Il y a donc indiscutablement plus d’obstacles que de possibilités. Dans ces conditions, préparer des traducteurs littéraires, pourquoi faire ? Ca durera le temps que ça durera, et tant pis pour la traduction des livres d’auteurs arméniens comme Ochakan, Prochian, Nar-Dos, Zeytountsian, Otian, et de beaucoup, beaucoup d’autres.

Propos recueillis par Tigrane Yégavian

http://france-armenie.net/spip.php?article991

Ils sont « Contre »PROTOCOLES ARMÉNO-TURCS

mardi17 novembre 2009, par Jean Eckian/armenews

Fermement opposée aux Protocoles Arméno-Turcs, la FRA Dachnaktsou-tioun, à laquelle est associée l’ADL Ramgavar, s’est exprimée dimanche 15 novembre, à l’Espace Cardin (Paris 8ème), devant une salle pleine, par les voix de Hrant Markarian (Président du Bureau Mondial du parti Dashnak) et Mourad Papazian (Co-Président de la FRA Dachnaktsoutioun Europe occi-dentale) .

Associés à ce mouvement, le Nor Seround, Séta Papazian, pour le Collectif VAN, Sarkis Shahinian, Président de l’Association Suisse-Arménie, Jean V. Guréghian représentant l’ADL , Harout Mardirossian (CDCA), les associa-tions Copéa, Terre et Culture, Hamaskaïne et Homenetmen. Invité d’hon-neur, l’ancien Secrétaire général du Parti Socialiste, François Hollande.

S’inscrivant dans le prolongement de la Conférence des comités régionaux de la FRA Dachnaktsoutioun Amérique du Nord, Amérique du Sud et Aus-tralie ; ainsi que des États Généraux de la Cause Arménienne des 8 et 9 novembre 2009, la FRA Europe Occidentale a réaffirmé sa ferme opposi-tion aux Protocoles Arméno-Turcs, signés le 10 octobre à Zurich.

Présentateur, membre du Nor Seround

Tout en accueillant favorablement la ré-ouverture de la frontière commune -sans conditions péalables-, close unitéralement par la Turquie en 1994, à la suite du conflit opposant l’Azerbaïdjan au Haut Karabagh, la FRA fait sa-voir qu’elle n’entend pas se plier au dictat de l’État arménien actuel.

Hrant Markarian

Dans son discours axé sur la politique intérieure arménienne, le président

du bureau mondial de la FRA a justifié du départ de son parti de la coali-tion gouvernementale, après avoir pris connaissance, le 22 avril 2009, des éléments qui allaient précipiter un futur accord indigne et au détriment de la société arménienne. Un départ, en partie, imposé par l’incompréhension et les critiques d’une large frange de la population.

« Nous avons participé à cette coalition pour deux raisons principales. Pre-mièrement, essayer d’être les garants de la ligne politique de 1990 et deuxièmement , que le danger venant de l’extérieur ne puisse influencer la vie politique de l’Arménie. », a-t-il expliqué. Ajoutant « Nous n’avons pas pu éléver d’obstacles face aux risques, mais sans notre présence, cela au-rait été une catastrophe. ». Il explique en outre, qu’il « ne regrette pas d’avoir participé à ce gouvernement parce que grâce à cela, la FRA a réus-si à sauvegarder un certain nombre de combats pour la cause arménienne. » Précisant, « Nous sommes sorti de ce gouvernement proprement et la tête haute sur la base d’une divergence politique stratégique importante. »

Sur la question des Protocoles, Hrant Markarian a pointé la différence stra-tégique de la politique du président Sarkissian de celle de l’ancien pré-sident Kotcharian. Puis, commentant les déclarations de Levon Ter Pétros-sian, d’abord contre les Protocoles, ce dernier s’était mis en retrait, alors qu’aujourd’hui « il tend la main à Serge Sarkissian en le soutenant et en lançant une offensive contre le Dachnakstsoutioun. » Le leader de la FRA regrette que ces Protocoles aient participé à diviser la nation arménienne, faisant ainsi le jeu du gouvernement turc. C’est pourquoi « il nous faut l’éviter à tout prix », a-t-il prévenu.

François Hollande

Dans son intervention, le deputé de la Corrèze, qui ne semble plus cacher son ambition à présenter sa candidature aux éléctions présidentielles de 2012, outre sa déclinaison de l’action positive du PS -coordonnée avec celle de la FRA-, en faveur de la cause arménienne, a effeleuré le sujet des Protocoles arméno-turcs, se bornant à dire que ceux-ci peuvent « causer problème », eu égard à la reconnaissance du génocide, et qu’il ne lui « ap-partient pas de juger des États souverains. » Trouvant « normal qu’il puisse y avoir ouverture de négociations". Mais s’il peut « juger positive cette ouverture, et nécessaire ce dialogue", il ne va « pas gêner ce combat qui est le vôtre, qui est aussi le nôtre. ».

Relevant l’introduction d’un article dans les Protocoles imposant une sous-commission au sein d’une Commission intergouvernementale d’historiens devant statuer sur les « événements de 1915 », l’ex leader du PS avoue que « ce n’est pas la meilleure façon de permettre la reconnaisance du gé-nocide par l’ensemble de la communauté internationale. ».

Dans un humour retenu, François Hollande, semblant confiant quant au devenir majoritaire du PS au Sénat à l’automne 2011, s’est engagé à pré-senter le projet de loi -adopté par l’Assemblée nationale- pénalisant la né-

gation du génocide des Arméniens. « Faisons en sorte que la majorité du Sénat changeant, nous puissions, avant 2012, régler la question de la pé-nalisation du négationnisme sur le génocide arménien », a-t-il dit.

Il terminera son intervention en évoquant « l’identité française » et l’ap-port arménien sur le territoire français. « Vous en êtes les plus beaux re-présentants », dira -t-il. Concluant, sous les applaudissements, « En recon-naissant le génocide arménien, la France n’a pas fait œuvre de générosité ou de compassion, ou de compréhension. Elle a été en accord avec elle-même. ».

Collectif VAN

Séta Papazian, présidente du C.VAN a amorcé son intervention par la for-mule aigre-douce « Alors, ces protocoles, vous les prendrez avec ou sans sucre ? ».

« Pour la première fois dans l’histoire, l’étude d’un génocide va être confié à un État négationniste, qui plus est, héritier de celui qui a perpétré le crime. Et cela avec, entre autres, la bénédiction d’une Union Européenne, pourtant fondée à l’origine, pour éloigner à jamais les horreurs de la guerre et du nazisme. Le monde aurait-il applaudi ce 10 octobre, si l’étude de la Shoah avait été confiée au président iranien Ahmadinejad ? », s’est-elle interrogée. Continuant en appelant à l’encouragement du dialogue ar-méno-turc par le développement des liens « avec les intellectuels turcs et kurdes sincères, qui ne bénéficient pas, eux, de la médiatisation offerte aux intellectuels turcs adoubés par Ankara. »

Séta Papazian mettra par ailleurs l’accent sur l’investissement personnel des arméniens français ; les encourageant à investir le terrain médiatique et « que chacun suivant ses affinités, s’engage en politique ou dans le monde associatif. Qu’il soit visible comme agitateur d’idées, dans les mou-vements intellectuels, artistiques, économiques, qu’il soit force de proposi-tion et d’impulsion. »

« Les protocoles sont signés mais pas encore ratifiés. N’attendons pas qu’ils le soient pour nous poser les bonnes questions et agir. », a-t-elle conclu.

Sarkis Shahinian

Venu pour porter un message d’unité, le président de l’Association Suisse-Arménie a philosophé en entamant son intervention. « Chaque nation a les leaders qu’elle mérite, et il est mieux de transformer une crise en une chance pour le renouvellement de sa façon de penser et d’agir. C’est exac-tement le grand défi qui nous attend, pour les mois et les années à venir. », a-t-il affirmé. Mais, « c’est probablement l’une des rares fois ou les Ar-méniens du monde entier doivent faire face à un crise qui touche à la fois à la sécurité du peuple arménien et à la cohésion de notre peuple. »

Il mettra en avant la liberté d’agir, la sécurité de l’État arménien, la ques-tion du Karabagh, la mémoire arménienne et ses droits. Droits qui en Suisse permettent de condamner l’atteinte à la dignité humaine.

Sarkis Shahinian a ensuite procédé à l’énumération de l’historique menant à la signature des Protocoles, rappelant que ces derniers auront valeur de Traité.

La suite de son intervention étant plus précisemment technique, le pré-sident de l’ASA est revenu sur la cohésion arménienne, parce que « les in-térêts du peuple arménien ne sont pas le monopole d’un seul parti ». Ce-lui-ci milite pour des « forces saines qui ne peuvent ne pas être prises en considération dans ce processus. ». Pour lui, « après l’expérience de ces Protocoles, il devient fondamental que la diaspora puisse, poursuivre une stratégie commune avec l’État arménien. ». « Elle doit se réorganiser », a-t-il asséné ; parce ce que « nous n’avons plus la capcité de réléchir en-semble ».

Profitant de l’occasion de ce colloque, il a par ailleurs annoncé la création de l’Observatoire Arménien, dont il est lui-même l’un des membres.

Harout Mardirossian (quitte ses fonctions après huit ans d’exercice)

Franchement opposé à la signature des protocoles, à l’image de l’ANC américain, le futur ex-président note qu’il s’agit là d’un risque avéré. D’une erreur historique du président Sarkissian. « Il y aura là, un avant et un après signature du protocole ». Pour lui, « il est clair que la diplomatie Turque utilisera ces négociations pour stopper toute avancée de la cause arménienne. », comme cela a été le cas aux États Unis avec Barak Obama.

En outre, reproche est fait à la présidence arménienne de ne pas avoir consulté auparavant des personnalités comme sa sainteté Aram 1er ou l’ancien ministre des affaires étrangères Vartan Oskanian par respect du peuple arménien.

Reproche également de ne pas avoir associé aux négociations tous les groupes parlementaires,etc.

Il s’est par ailleurs livré à la déclinaison de tous les actes reprochés à la Turquie depuis 1915 comme pouvant être source de revendications à utili-ser. « Mais voilà » dit-il, « le président Sarkissian, son ministre des Affaires étrangères et son gouvernemnt ne l’ont pas proposé.. Et il nous demande de le croire sur parole ! ».

Mais comme « rien n’est gravé dans le marbre en matière diplomatique », Harout Mardirossian ajoute que rien n’est pour autant perdu. « qu’il reste toujours du temps au temps pour aboutir à nos justes revendications. ». Concluant que tant que les Protocoles ne sont pas encore signés, il y a tou-jours la possibilité, « sous la pression des groupes politiques, comme le

préconise Hrant Markarian, d’obtenir des engagements précis du président arménien et de sa diplomatie. Il est encore temps que l’Arménie appelle sa diaspora et adopte une plate-forme allant enfin dans le sens des intérêts du peuple et de la nation arménienne . Et s’il le faut nous irons présenter cette plate-forme en Arménie même. ».

Jean V. Guréghian

Conscient des difficultés rencontrés par l’Arménie au plan économique et de sa sécurité, l’ADL par la voix de Jean Guréghian s’est dite vigilante quant à la reconnaissance du Génocide Arménien, la question territoriale, et consciente que « l’établissement des relations diplomatiques avec la Turquie, sans condition préalable est un acte difficile à gérer par les autori-tés arméniennes. Nous pensons toutefois qu’ils partagent nos doutes sur la sincérité de la Turquie ». l’ADL est en outre prête a apporter son soutien dans les efforts de l’Arménie « pour trouver une solution juste et équitable, à condition que les droits inaliénables de la nation arménienne ainsi que son patrimoine historique et culurel soient préservés."

À déplorer, la longueur des interventions et la répétivité des thèmes.

Jean Eckian

Mourad Papazian : le point de la situation, les conséquences éventuelles des protocoles et annonce d’innovations dans la sphère de la communica-tion.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56164

ARMENIE/TURQUIE/USA

Campagne de l'ANCA pour qu'Obama reconnaisse le génocide arménien a l'occasion de la visite d'Erdogan12 novembre 2009

Le Comité National Arménien d'Amérique (ANCA) a dévoilé «Countdown to Erdogan" - une campagne d'un mois d'activisme au niveau local visant à encourager le Congrès américain, les médias, et - finalement - la Maison Blanche pour mettre a l'ordre du jour la question du génocide arménien.

À compter du lundi Novembre 9, le site www.anca.org ANCA va lancer un nouveau point d'action tous les jours, allant de l'activisme en ligne les coa-litions, ,ainsi que d'autres activités qui visent tous à inspirer le président

Obama, le 7 Décembre, de dire au Premier ministre Erdogan,, que les Etats-Unis présentent une résolution du génocide arménien. Chaque se-maine il y aura également une action visant à mettre fin au génocide en cours au Darfour, dans le cadre de l'engagement de l'ANCA à favoriser le leadership américain pour mettre fin au cycle des génocides.

La première semaine de campagne, abordera le Sénat américain, la se-conde à la Chambre des Etats-Unis, suivis par les médias la troisième se-maine, puis une dernière impulsion au cours des sept derniers jours direc-tement à la Maison Blanche. Le Président Obama doit rencontrer le pré-sident Erdogan le 7 decembre.

Le premier jour de la campagne, le 9 novembre, les militants ont envoyé un webfax à leurs sénateurs et les ont encouragé à coparrainer la résolu-tion sur le génocide arménien, menée par les sénateurs Robert Menendez et John Ensign . Un appel spécial à la Journée des sénateurs est fixé le 12 novembre

"Comme nous le savons tous tres bien, lorsque le président Obama a ren-contré en avril le Premier ministre Erdogan, il nous a trompé, il avait claire-ment indiqué et répété la promesse de reconnaître le génocide arménien, a déclaré le Directeur exécutif de l'ANCA Aram Hamparian.

"Pire encore, dans les semaines qui ont suivi, il a brisé sa promesse en se joignant à la Turquie pour faire pression sur l'Arménie, un pays sans littoral et bloqué, en acceptant une commission« historique »qui remet en cause ce crime même contre l'humanité. Cette fois, sur le sol américain, le pré-sident Obama a l'opportunité d'honorer sa promesse et d'être, comme il l'a déclaré pendant la campagne, le président que le peuple américain mé-rite. "

Le lancement de la campagne coïncide avec les déclarations récentes du Premier ministre Erdogan qui a nié le génocide arménien et Darfouri. Dans une allocution récente, il a affirmé qu'il n'est pas possible pour un musul-man de commettre un génocide." Ses déclarations ont été faites en ré-ponse aux pressions internationales sur la Turquie pour arrêter le dictateur soudanais Omar al-Bashir lors d'une visite prévue, et par la suite reportée, à Ankara. «Nous sommes à l'aise [avec la visite d'al-Bashir]», a expliqué M. Erdogan.

http://www.fra-france.com/index.php?page=article&id=404

ARMENIE/TURQUIE/AZERBAIDJAN

L'écrivain turc reconnu le Génocide arménien se rend en Azerbaïdjan

Novembre 17, 2009 12:23

«Bakililar.AZ» annonce qu'Orhan Pamuk qui a reconnu publiquement le Génocide arménien se rend en Azerbaïdjan afin de participer à la cérémonie du décernement du prix pour le livre National.

C'est le ministère de culture et de tourisme de l'Azerbaïdjan qui a envoyé l'invitation. La cérémonie aura lieu au printemps de l'année à venir.

Il est à souligner qu'en Turquie Pamouk était poursuivi à cause de sa reconnaissance du Génocide arménien. Il est connu par ses romans. En 2006 il a obtenu le Prix Nobel.

http://www.7or.am/fr/news/2009-11-17/8379/

Igor Mouradian «Ni l’Arménie, ni l’Azerbaïdjan ne sont prêts à la continuité de ce processus»

Novembre 16, 2009 13:50

-Ni l'Arménie, ni l'Azerbaïdjan ne sont prêts à la continuité de ce processus, a lancé le politologue Igor Mouradian dans le club de Facto lors de la rencontre avec les journalistes.

Selon lui, les protocoles signés entre l'Arménie et la Turquie sont plutôt des protocoles signés entre la Turquie et les USA. Selon lui, l'une des questions écran est ce que si les USA peuvent toujours rester les garants dans les relations arméno-turques ? Le rapporteur trouve que les USA ne sont plus en capacité de soutenir ce processus grâce à quoi la Russie gagne des dividendes.

En prenant en compte le rapprochement entre la Turquie et la Russie remarqué ces derniers temps, I. Mouradian n'a pas exclu qu'ou bien la Russie «convainque» la Turquie de ne pas s'avancer par le scénario américain ou bien la Turquie ratifiera les protocoles et dira «adios» aux USA.

-Notre région n'est pas une chatte, qui marche elle-même, elle est liée très solidement à la stratégie de l'Afghanistan des USA et de l'Asie centrale. Dans cette situation où le directoire des USA est embarrassé et a même oublié l'Irak, le Caucase obtient un rôle beaucoup plus moindre pour les USA et le statut des conflits du Caucase du Sud se réduit.

7or.am

http://www.7or.am/fr/news/2009-11-16/8343/

ARMENIE/SUISSE/AZERBAIDJAN

Micheline Calmy Rey : Un traité souhaité entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 17 novembre 2009. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

[ 17 nov 2009 13:03 ]

Helsinki. Kamala Ramazanova – APA. Entretien avec Micheline Calmy Rey, conseillère fédérale en charge des affaires étrangères

- Mme Rey, les journées de la culture azerbaïdjanaise se déroulent en Azerbaïdjan. Vous avez eu la chance d’avoir informé sur la culture azer-baïdjanaise ? Selon Vous, les relations culturelles favorisent la coopération entre les pays ?

- La semaine de la culture a prouvé les différences de l’Azerbaïdjan. Je suis satisfaite que la grande publique aurait eu la chance d’être informé sur la culture azerbaïdjanaise. J’ai été une fois en Azerbaïdjan et je connais Ba-kou. Nous avons des traits communs, au point de vue de la culture. La Suisse a relié traditionnellement le Nord de l’Allemagne avec le sud de l’Europe. L’Azerbaïdjan a servi un pont entre l’Occident et l’Orient. Les tra-vaux des peintres de deux pays suffisent pour le prouver. J’espère que les hommes de culture se réunissent dans le cadre de la semaine de la culture. Ça serait favorable pour les relations bilatérales.

- Une série de traités a été signé entre la Suisse et l’Azerbaïdjan, y compris le mémorandum pour la coopération en domaine. La coopération est réali-sée dans le cadre de ces documents signés ?

- Oui, nous sommes insistés à réaliser la coopération en tout azimute. La date de réalisation des traités n’est pas encore fixée. Le mémorandum est un processus à plusieurs étapes et demande de temps. La Suisse a décidé de réaliser les traités par étapes.

- La Suisse est intéressée à l’exportation du gaz azerbaïdjanais. La signa-ture de nouveaux contrats était attendue ?

-Le mémorandum est un indice pour l’intention de deux pays à l’exporta-tion du gaz de bassin caspien vers l’Europe. Un nouveau contrat n’est pas

encore prévu sur ce sujet.

- En tant qu’un pays neutre, la Suisse aide à la normalisation des liens Tur-quie-Arménie. Cette médiation est elle conforme aux principes de neutrali-té ? En bref, pourquoi la Suisse pour la médiation entre l’Arménie et la Tur-quie ?

- Le principe de neutralité ne signifie pas l’indifférence aux processus qui se déroulent. Ce n’est pas absolument de refuser d’aider à nos amis. La neutralité nous permet d’être sensible sur différents sujets.

- Selon vous, la normalisation des liens Turquie-Arménie pourrait avoir une influence positive pour le règlement du conflit de Haut Karabakh ?

- Les deux processus se déroulent en parallèle et doivent être plus dina-mique que possible. Nous soutenons à la fois, le processus mené par le Groupe de Minsk de l’’OSCe. J’espère que les présidents Aliyev et Sarkis-sian multiplient ses efforts pour le renforcement du dynamisme positif.

http://fr.apa.az/news.php?id=7708TURQUIE

Turquie : cas de tortures en prisonAFP 16/11/2009 | Mise à jour : 16:11

Plusieurs témoins ont corroboré lundi des allégations de torture lors du procès à Istanbul de gardiens de prison accusés d'avoir battu à mort un détenu, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

La mort en octobre 2008 du militant de gauche Engin Ceber, âgé de 29 ans, après un séjour à la prison stambouliote de Metris, a provoqué l'indi-gnation en Turquie et cette affaire est suivie de près par les défenseurs des droits de l'Homme, qui affirment avoir constaté une recrudescence de la torture dans le pays.

Quatre détenus qui partageaient la cellule de la victime ont affirmé devant un tribunal stambouliote avoir vu des gardiens battre Engin Ceber. Peu avant sa mort, le jeune homme s'est évanoui après avoir été battu mais les gardiens ont refusé de prendre en compte son état et ce sont ses com-pagnons de cellule qui l'ont conduit à un médecin plus tard dans la jour-née, a affirmé Murat Gevrek, un des témoins, cité par Anatolie.

Au cours de ces séances de coups, la tête de Ceber a violemment percuté un mur, a expliqué Giyasettin Sakiroglu, un autre détenu.

Soixante fonctionnaires sont jugés depuis janvier pour la mort du jeune homme: trois directeurs de prison, 39 gardiens, 13 policiers, quatre gen-darmes et un médecin. Le ministère public a inculpé quatre gardiens de prison pour actes de tor-ture aggravés, un crime passible de l'emprisonnement à vie. Dix-sept pré-venus encourent de deux à cinq ans de prison pour maltraitance et six autres risquent de quatre mois à un an de prison pour coups et blessures volontaires.

Les autres accusés doivent répondre de délits moindres.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/16/01011-20091116FILWWW00510-turquie-cas-de-tortures-en-prison.php

De l’ouverture kurde à la réforme constitutionnelle ou le cercle vicieux de la transition politique turque

lundi 16 novembre 2009

Le débat sur l’ouverture démocratique, la semaine passée, au Parlement, s’est finalement soldé par l’annonce de mesures limitées qui, pour l’essen-tiel, concernent le renforcement des libertés par la mise en place d’institu-tions indépendantes de garantie, la suppression des check-points mili-taires qui jalonnent les routes des provinces du sud-est, l’autorisation de l’usage de langues autres que le turc dans les services sociaux et pour les campagnes électorales, et surtout la réhabilitation des appellations kurdes des lieux géographiques dont les noms ont été turquisés.

Ces mesures étaient suffisamment «sacrilèges» pour voir l’opposition na-tionaliste et kémaliste se déchaîner contre le gouvernement. Elles restent, néanmoins, trop limitées pour convaincre qu’une réforme politique, sus-ceptible de mettre un terme à la guerre civile larvée que subissent depuis des années les départements kurdes, est en marche. Certes, le ministre de l’Intérieur, Beşir Atalay, a évoqué le début d’une dynamique appelée à se poursuivre, mais il n’a pas annoncé de feuille de route précise à cet égard.

Certes, le premier ministre a multiplié, ces dernières semaines, et lors des débats de vendredi dernier, les gestes et les déclarations symboliques louant la diversité turque (discours du 3 octobre 2009 devant le congrès de l’AKP citant un certain nombre de poètes et d’artistes sou fis, armé-niens, alévis ou kurdes, intervention devant le parlement le 13 novembre évoquant la première assemblée nationale de 1920…). Mais, tout cela est très en deçà des espoirs que l’ouverture démocratique, lancée par le gou-

vernement, depuis le mois de juillet, a pu faire naître.

Il est vrai que le ministre de l’Intérieur en a appelé à l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Toutefois, un tel souhait, eu égard à la composition actuelle du parlement, reste surtout un vœu pieu, car l’AKP, même avec l’appui des voix du DTP, ne dispose pas de la majorité renforcée des deux tiers, qui lui permettrait de réviser la Constitution.

Et, même s’il parvenait à faire adopter une révision, avec les voix de quelques députés d’opposition dissidents, il risquerait de se trouver confronté, de surcroît, au verrou de la Cour constitutionnelle. Si le corps de l’initiative kurde du gouvernement renvoie donc à une réforme constitu-tionnelle, il est peu probable qu’elle aille plus loin que le projet de constitu-tion civile annoncé, il y a 2 ans, et que les révisions tentées ou imaginées par la suite (levée du voile, réforme de la cour constitutionnelle…).

Depuis un certain temps déjà, le gouvernement présente son ouverture kurde comme le moyen d’en venir enfin à un approfondissement de la dé-mocratie et de l’état de droit en Turquie, mais pour l’instant cette voie kurde semble le ramener à la case départ, c’est-à-dire à la problématique de la réforme constitutionnelle et au projet de Constitution civile, qui fut la première mesure annoncée après sa victoire de 2007… JM

http://www.ovipot.blogspot.com/

Des témoins attestent de tortures ayant mené à la mort d’Engin CeberPlusieurs témoins ont corroboré lundi des allégations de torture lors du procès à Istanbul de gardiens de prison accusés d'avoir battu à mort un détenu, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

La mort en octobre 2008 du militant de gauche Engin Ceber, âgé de 29 ans, après un séjour à la prison stambouliote de Metris, a provoqué l'indi-gnation en Turquie et cette affaire est suivie de près par les défenseurs des droits de l'Homme, qui affirment avoir constaté une recrudescence de la torture dans le pays.

Quatre détenus qui partageaient la cellule de la victime ont affirmé lundi devant un tribunal stambouliote avoir vu des gardiens battre Engin Ceber.

Peu avant sa mort, le jeune homme s'est évanoui après avoir été battu mais les gardiens ont refusé de prendre en compte son état et ce sont ses compagnons de cellule qui l'ont conduit à un médecin plus tard dans la

journée, a affirmé Murat Gevrek, un des témoins, cité par Anatolie.

Au cours de ces séances de coups, la tête de Ceber a violemment percuté un mur, a expliqué Giyasettin Sakiroglu, un autre détenu.

Soixante fonctionnaires sont jugés depuis janvier pour la mort du jeune homme: trois directeurs de prison, 39 gardiens, 13 policiers, quatre gen-darmes et un médecin.

Le ministère public a inculpé quatre gardiens de prison pour actes de tor-ture aggravés, un crime passible de l'emprisonnement à vie. Dix-sept pré-venus encourent de deux à cinq ans de prison pour maltraitance et six autres risquent de quatre mois à un an de prison pour coups et blessures volontaires.

Les autres accusés doivent répondre de délits moindres.

Les principaux accusés ont nié toute responsabilité, affirmant que Ceber semblait malade et était tombé par terre en se cognant la tête contre un mur.

Un gardien a cependant fait état de coups de poing et de pied et un rap-port d'autopsie à conclu à des "coups violents" ayant entraîné une hémorragie cérébrale mortelle.

Engin Ceber avait été arrêté le 28 septembre 2008 avec trois autres mili-tants au cours d'une manifestation contre les brutalités policières. (AFP, 16 nov 2009)

http://www.info-turk.be/375.htm#attestent

Le gouvernement turc est accusé d’avoir ordonné des écoutes illégalesLe gouvernement turc a été accusé la semaine dernière d'avoir ordonné des écoutes téléphoniques visant des dizaines de responsables du sys-tème judiciaire --dont le procureur général d'Istanbul-- en relation avec l'enquête sur le réseau putschiste présumé Ergenekon, actuellement en cours de jugement.

Le procureur de la Cour de cassation a annoncé avoir ordonné une en-quête préliminaire pour déterminer si les enregistrements constituaient une violation de la Constitution susceptible d'entraîner l'ouverture d'un procès en interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP), au

pouvoir.

Dissoudre des partis politiques "n'est pas quelque chose que nous dési-rons, mais nous devons accomplir notre devoir", a déclaré le procureur, Abdurrahman Yalçinkaya, dans un entretien accordé la semaine dernière au quotidien Milliyet.

M. Yalçinkaya était déjà à l'origine d'un procès pour atteinte à la laïcité vi-sant l'AKP, formation issue de la mouvance islamiste, qui s'est conclu en juillet 2008 par la décision de sanctionner financièrement ce parti.

Près de 200 personnes, dont plusieurs généraux à la retraite et des mili-taires d'active, ont été inculpées dans l'affaire Ergenekon, complot présu-mé qui aurait visé à semer le chaos en Turquie pour encourager un coup d'Etat militaire contre le gouvernement AKP.

Le procès d'un premier groupe de prévenus s'est ouvert en octobre 2008 à Istanbul.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rejetté lundi des accusa-tions d'écoutes téléphoniques illégales visant de hauts responsables de la justice alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte pour déterminer si elles étaient contraires à l'Etat de droit.

"Aucune des mesures prises par le gouvernement n'est illégale. Aucune mesure n'a été prise sans décision de justice", a déclaré M. Erdogan à la presse.

"Les représentants de la justice doivent eux-mêmes respecter les déci-sions rendues par les tribunaux", a-t-il ajouté. (AFP, 16 nov 2009)

http://www.info-turk.be/375.htm#gouvernement_

En Turquie, une «ouverture kurde» très timoréeMonde 16/11/2009 à 00h00

Guérilla . Le Premier ministre Erdogan doit convaincre l’opinion publique.

Par RAGIP DURAN (à Istanbul)

Le gouvernement issu du mouvement islamiste de Recep Tayyip Erdogan avait annoncé «une ouverture kurde» qui serait «une occasion historique» de mettre fin à la guérilla du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) : la «sale guerre» a fait 35 000 morts en vingt-cinq ans.

«La montagne accouche d’une souris», estime Cuneyt Ulsever, chroni-queur libéral du quotidien populaire Hürriyet, en analysant les débats qui se sont tenus au Parlement turc, les 10 et 13 novembre.

Taboue. C’était la première fois que la grande assemblée nationale débat-tait aussi ouvertement d’une question restée longtemps taboue. Mais la déception est palpable, aussi bien chez les Kurdes que dans la partie crois-sante de l’opinion turque estimant qu’il faut trouver une solution politique pour les droits des Kurdes - 12 millions de personne sur 71 millions ci-toyens. Les mesures finalement annoncées restent très limitées : autorisa-tion pour les villes et villages kurdes de retrouver leur nom originel, levée de l’interdiction du kurde dans les activités politiques et création de com-missions indépendantes pour prévenir les discriminations.

«Le PKK n’abandonnera pas la montagne parce qu’on annonce une com-mission sur les droits de l’homme ou que les détenus kurdes pourront utili-ser leur langue maternelle en prison», ironise Murat Yetkin du quotidien Radikal (gauche libérale). «Ces mesures sont insuffisantes», a affirmé le DTP, la formation prokurde qui a une trentaine d’élus au Parlement. Trop ti-morées pour convaincre les rebelles, ces mesures déchaînent l’ire de l’op-position nationaliste et de la gauche souverainiste qui dénoncent les risques pour l’unité nationale : «Le gouvernement fait des concessions aux terroristes.»

Tournée. Cette levée de bouclier avait commencé depuis plusieurs se-maines, le Premier ministre étant en difficulté au sein de son propre parti, l’AKP. Le 19 octobre, 6 militants du PKK installés en Irak du nord, «ambas-sadeurs de paix», s’étaient rendus aux autorités à la demande d’Abdullah Ocalan, le leader du groupe emprisonné depuis 1999. Ils avaient été ac-cueillis triomphalement par les Kurdes. Nombre de Turcs furent scandali-sés.

A l’AKP, on souligne la nécessité d’arrêter le bain de sang. «Nous ne vou-lons plus voir les cercueils de nos martyrs. Les mères de nos soldats, les mères des Kurdes ne doivent plus pleurer», a insisté le Premier ministre Er-dogan. Mais son parti ne dispose pas de la majorité des deux tiers qui per-mettraient des changements constitutionnels. «Nous irons directement de-vant la nation expliquer en détail l’obligation de l’ouverture», a déclaré hier Bülent Arinc, vice-Premier ministre.

Erdogan et plusieurs dirigeants de l’AKP préparent, de longues tournées en Anatolie pour convaincre l’opinion de la nécessité de ces réformes. L’uni-versitaire Cengiz Aktar souligne : «C’est une gageure car l’AKP n’a toujours pas un projet démocratique global et la majorité de l’opinion publique n’est pas encore prête pour ces réformes sur la question kurde.»

http://www.liberation.fr/monde/0101603109-en-turquie-une-ouverture-kurde-tres-timoree

Turquie: cinq rebelles kurdes transférés dans la prison d'Ocalan

2 heures, 55 minutes

ANKARA - La Turquie a transféré cinq prisonniers kurdes dans la prison-île où le chef des rebelles kurdes Abdullah Ocalan est isolé depuis plusieurs années, croit savoir l'agence de presse Dogan.

Selon Dogan, cinq prisonniers kurdes ont été transférés lundi soir à la prison d'Imrali, située sur une île à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Istanbul. Aucun responsable du ministère de la Justice n'était disponible pour un commentaire.

Le Conseil européen des droits de l'homme a demandé à la Turquie de mettre un terme à l'isolement d'Ocalan, jugeant que son état mental s'était dégradé après plusieurs années d'isolement.

Agé de 60 ans, Ocalan a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir dirigé le Parti des travailleurs kurdes (PKK). Il a été interpellé en 1999.

http://qc.news.yahoo.com/s/capress/091117/monde/20091117_turquie_kurdes_prisonnie_1

FRANCE

"L'armée du crime" de Robert Guédiguian, ou la légende au mépris de l'histoire

LE MONDE | 14.11.09 | 14h35 • Mis à jour le 14.11.09 | 14h35

Le cinéaste Robert Guédiguian a présenté dans 233 salles L'Armée du crime, au titre inspiré de l'affiche éponyme de la propagande nazie en 1944. Celle-ci voulait stigmatiser les francs-tireurs et les partisans de la main-d'oeuvre immigrée - les FTP-MOI -, des militants communistes étrangers qui s'attaquaient à l'occupant dans Paris. Vingt-deux d'entre eux, fusillés au mont Valérien le 21 février 1944, sont passés à la postérité grâce au poème d'Aragon L'Affiche rouge.

S'inspirant de cette histoire tragique, le cinéaste présente un récit qui se veut legenda, au sens de son étymologie ecclésiale - vie de saint, illustrée par la position christique de l'un des martyrs sur fond musical de Passion -, mais il diffuse auprès du public une vision contraire à la vérité historique. La liberté de tout créateur à situer une fiction dans un cadre historique ne l'autorise pas à prendre de telles libertés avec les faits.

Ainsi, le film présente l'un de ces héros, Marcel Rayman, comme sujet à de soudaines pulsions et qui aurait pris l'habitude d'abattre les militaires allemands comme des mouches. C'est "oublier" que les FTP-MOI étaient une organisation hiérarchisée, obéissant à des ordres stricts, et que, selon le relevé de leurs opérations, effectué par les autorités policières, ils ont tué en deux ans, dans Paris, environ une vingtaine d'Allemands dont très peu dans le cadre d'attentats individuels. Ce qui était déjà un exploit dans une ville quadrillée par la police française et l'occupant.

Le film montre des militants clandestins qui se conduisent quasiment comme en temps de paix : ils fréquentent les "planques" des uns et des autres, ils connaissent le nom de leurs chefs, ils se réunissent en nombre dans un bistrot, ils fixent leur rendez-vous au milieu d'un concert donné par les Allemands. Autant d'entorses majeures aux règles élémentaires de la clandestinité. Et même s'il est vrai que les combattants eurent effectivement du mal à respecter ces règles, Guédiguian donne là une image totalement fausse de l'angoisse à laquelle étaient soumis en permanence ces résistants dont, souvent, la "durée de vie" entre l'entrée dans l'action et l'arrestation ne dépassait pas trois mois.

Le film montre des combattants refusant les directives de leurs chefs. On fait même dire à un militant : "Je n'accepterai jamais d'être commandé par des staliniens." C'est "oublier" qu'en cette année de la victoire de Stalingrad, tout communiste revendiquait fièrement le titre de "stalinien" et que la quasi-totalité des membres de la MOI, quand ils n'étaient pas depuis longtemps des militants communistes comme Missak Manouchian ou Joseph Boczov, baignaient dans une culture communiste des plus stalinienne, à l'image de Marcel Rayman, Raymond Kojitski, Henri Krasucki ou Thomas Elek, dont les parents appartenaient tous au Parti communiste.

C'est surtout "oublier" que la chute des FTP-MOI en novembre 1943 - 68 arrestations - ne doit rien à la trahison, mais aux interminables filatures menées par une brigade spéciale des renseignements généraux. Ainsi Henri Krasucki a-t-il été arrêté, en mars 1943, à la sortie de sa "planque" après un mois et demi de filature. Sur place, la police a découvert l'attirail du cadre communiste : faux papiers, passes, rapports sur l'organisation et nombreuses autobiographies destinées à la commission centrale des cadres du PCF. Ces documents ont entraîné l'arrestation de 57 personnes.

Là était d'ailleurs le véritable sujet de L'Affiche rouge : le combat inégal entre de jeunes résistants animés par l'antifascisme et la foi dans le communisme - avec, pour les juifs, le désir de venger la déportation de leurs parents - mais peu formés à la lutte clandestine, et un groupe de policiers fortement motivés par le carriérisme et l'anticommunisme. Encore fallait-il éviter de présenter ces derniers comme des brutes sanguinaires - une scène grand-guignolesque les montre en train de griller un prisonnier au chalumeau ! - alors qu'ils étaient surtout de redoutables professionnels qui, certes, ne rechignaient pas à tabasser leurs prisonniers. Nombre d'entre eux ont d'ailleurs été fusillés à la Libération.

La vérité historique établit que le fondateur et le chef des FTP-MOI parisiens depuis avril 1942 était le vieux communiste roumain Boris Holban - en réalité Bruhman -, qui avait été démis de ses fonctions par Rol-Tanguy en juillet 1943, précisément parce qu'il refusait d'appliquer des directives qui, pour les besoins du communiqué de la direction du PCF, risquaient d'envoyer les combattants à la catastrophe. C'est Manouchian qui a remplacé Holban d'août à novembre 1943 et appliqué les directives sans discuter. Et c'est lui qui, filé durant des semaines, a mené les policiers à son chef, Joseph Epstein.

Enfin, dans la scène de l'arrestation, le cinéaste montre un Manouchian désarmé et un Epstein le revolver à la main. Or les rapports de police sont formels : Manouchian était armé d'un 6.35, une balle engagée dans le canon, et ne s'est pas défendu ; Epstein, non armé, a tout fait pour échapper aux policiers, sans y parvenir.

Tout ceci a été exposé il y a déjà vingt ans, en détail et sur la base des archives des FTP-MOI et de la justice, par des historiens (Le Sang de l'étranger, Fayard, 1994) et par Boris Holban (Testament, Calmann-Lévy, 1989). A force de vouloir, pour des raisons idéologiques et communautaristes, construire une légende et donner force à un mythe, Robert Guédiguian n'a pas rendu hommage à la mémoire de ces résistants en méprisant aussi ouvertement leur propre histoire.

Sylvain Boulouque est enseignant en histoire ; Stéphane Courtois est historien au CNRS - cultures et sociétés en Europe.

Sylvain Boulouque et Stéphane Courtois

Article paru dans l'édition du 15.11.09

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/14/l-armee-du-crime-de-robert-guediguian-ou-la-legende-au-mepris-de-l-histoire_1267221_3232.html

FRANCE/ARMENIE

François Hollande auprès des Arméniens

FRANCE

lundi 16 novembre 2009, par Jean Eckian/armenews

Le 15 Novembre, à l’invitation de la FRA Dachnaktsoutioun, qui avait organisé un meeting à l’Espace Cardin (Paris 8ème), François Hollande, ancien Secrétaire général du Parti Socialiste, député de la Corrèze, après avoir fait un bilan des actions menées par le PS en faveur de la reconnaissance du Génocide des Arméniens et pour l’adoption d’une loi pénalisant la négation de ce même génocide, a réaffirmé son soutien à la

cause arménienne.

Audio du discours http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56163

Compte-rendu résumé du meeting de la FRA, mardi 16 novembre.

Lire aussi:

Diaspora : explorer de nouveaux territoireshttp://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37610

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56163UE/TURQUIE/ESPAGNE

La Turquie accélérera son adhésion sous la présidence espagnoleLa Turquie espère donner un coup d'accélérateur aux négociations sur son adhésion à l'Union européenne (UE), sous la présidence espagnole au pre-mier semestre 2010, a indiqué lundi le ministre turc des Affaires étran-gères, Ahmet Davutoglu.

"Nous plaçons beaucoup d'espoir dans la présidence espagnole car l'Es-pagne comprend très bien les atouts stratégiques de la Turquie", a-t-il dé-claré lors d'une conférence à Madrid.

"L'Espagne comprend les atouts économiques de la Turquie et l'Espagne comprend notre contribution globale à l'Alliance des civilisations", une ini-tiative promue par Madrid et Ankara pour dépasser les incompréhensions entre mondes occidental et musulman, a-t-il ajouté.

Ankara a entamé ses négociations d'accession à l'Union Européenne en 2005 mais n'a ouvert à ce jour que 11 des 35 chapitres requis.

Huit chapitres sont déjà gelés depuis 2006 en raison du refus de la Turquie d'appliquer le protocole d'Ankara, un accord entre l'Union européenne et la Turquie contraignant celle-ci à ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs. La Turquie est également confrontée à l'opposi-tion à son adhésion de certains pays comme la France et l'Allemagne.

Lors d'une rencontre dimanche à Cordoue (sud de l'Espagne), le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, a assuré à son homologue turc que l'Espagne allait faire tout ce qui était possible pour accélérer le processus d'adhésion lorsque Madrid prendrait la présidence de l'UE, le 1er janvier.(belga/chds)

16/11/09 16h44

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1029945/2009/11/16/La-Turquie-accelerera-son-adhesion-sous-la-presidence-espagnole.dhtml

TURQUIE/IRAN

Ankara attend la réponse de l'Iran sur son uranium

[ 17/11/09 ]

La Turquie attend la réponse de Téhéran à son offre de stocker l'uranium enrichi iranien mais cette proposition se heurte à une forte résistance en Iran, a déclaré hier le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu cité dans un média turc.

Mettant en exergue l'implication de la Turquie dans les efforts diplomatiques visant à dénouer la crise sur le nucléaire iranien, M. Davutoglu a indiqué que lui-même et Mohamed ElBaradei, directeur sortant de l'AIEA, avaient convenu de la manière de procéder pour convaincre l'Iran d'accepter la proposition turque.

Les Echos

http://www.lesechos.fr/info/inter/020223140607-ankara-attend-la-reponse-de-l-iran-sur-son-uranium.htm

L'Iran préfère recevoir d'abord l'uranium à teneur élevée de l' Occident2009-11-16 21:58:44 cri

Le principal conseiller du président iranien, Parviz Davoudi, a déclaré lundi que l'Iran est d'accord pour recevoir de l'uranium à densité élevée d'Occi-dent d' abord et d'envoyer ensuite son uranium à faible teneur enrichi sur le marché domestique à l'étranger, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

"Si nous atteignons un accord lors des négociations nucléaires avec l'occi-dent, nous recevrons d'abord le carburant enrichi à 20 % et ensuite nous enverrons le carburant à 3,5 % à l'étranger", a précisé Parviz Davoudi.

Téhéran poursuit son intérêt national dans le dossier de l' échange de car-burant nucléaire, a indiqué M. Davoudi.

Il faisait allusion à la reconnaissance par l'Occident du droit de l'Iran d'enri-chir son carburant nucléaire sur le territoire iranien, déclarant qu'il s'agit d'un compromis par rapport à sa position précédente sur les droits nu-cléaires iraniens, selon le média.

"Il fut un temps où les occidentaux ne toléraient même pas l' existence de quelques centrifugeuses en Iran, mais aujourd'hui ils reconnaissent le droit de l'Iran d'enrichir son propre carburant nucléaire", a expliqué M. Davoudi à IRNA.

Un projet d'accord, présenté plus tôt par le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, préconisait l'envoi de la plupart de l'uranium faiblement enrichi d'Iran vers la Russie et la France pour qu'il soit transformé en barrettes de carburant d'une pureté de 20 % à destination du carburant pour le réacteur de recherche de Téhéran.

Les Etats-Unis, la Russie et la France ont approuvé le projet d'accord, mais l'Iran souhaite des amendements et plus de négociations sur ce dossier.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré sa-medi que la Turquie a proposé à l'Iran une nouvelle solution au nom de la communauté internationale afin de résoudre l' impasse nucléaire entre le voisin musulman et l'Occident.

M. Davutoglu a fait savoir que la Turquie a négocié avec l' AIEA, l'Iran et les Etats-Unis et a développé une nouvelle formule en vue de combler les différends concernant le plan visant à diffuser le problème du nucléaire ira-nien.

Au journal local Hurriyet Daily News, il a expliqué que la nouvelle proposi-tion turque vise à résoudre le désaccord, mais n'a pas donné plus de préci-sions, déclarant qu'ils attendent une réponse de Téhéran.

http://french.cri.cn/781/2009/11/16/304s205570.htmSOUTH STREAM

Le gazoduc South Stream a acquis ses contours définitifs

17:39 16/11/2009

Par Oleg Mitiaïev, RIA Novosti

Un accord intergouvernemental portant sur la construction sur le territoire de la Slovénie d'un secteur du gazoduc South Stream en transit vers l'Italie du Nord a été signé le 14 novembre lors des négociations entre les pre-

miers ministres russe et slovène, Vladimir Poutine et Borut Pahor.

L'accord de coopération pour la construction et l'exploitation du gazoduc sur le territoire de la Slovénie a été signé par les ministres de l'Energie des deux pays, Sergueï Chmatko et Matej Lahovnik. Les médias slovènes in-forment que Gazprom et la compagnie gazière nationale slovène Geoplin plinovodi détiendront chacun une part de 50% dans une coentreprise qui sera créée.

Avec le temps, d'autres pays, comme par exemple, l'Autriche, la Croatie, ainsi que la Bosnie-Herzégovine, pourront se joindre au gazoduc. Mais ce ne seront que des ramifications du tube principal.

Rappelons que le projet de gazoduc South Stream prévoit les livraisons de gaz de Russie, peut-être d'Asie centrale, par le fond de la mer Noire, à l'Eu-rope du Sud et à l'Europe centrale. Ses principaux participants sont Gaz-prom russe et le consortium italien ENI. Conformément aux récentes en-tentes intervenues entre la Russie et la Turquie, le tronçon sous-marin de la mer Noire passera par les zones économiques exclusives de la Russie et de la Turquie.

A cause de la position de la Bulgarie qui exige ces derniers temps une révi-sion des anciens accords russo-bulgares dans le domaine du pétrole et du gaz, on ne peut pas exclure totalement la variante, selon laquelle le tron-çon de la mer Noire de South Stream se dirigera du littoral russe vers le lit-toral turc, et non pas bulgare, comme c'était prévu antérieurement.

Ensuite, South Stream empruntera deux itinéraires : à travers la Grèce par le fond de la mer Adriatique dans le Sud de l'Italie, et par la Grèce, la Bul-garie, la Serbie, la Hongrie et, comme c'est déjà devenu clair, la Slovénie, vers le Nord de l'Italie.

La mise en service du gazoduc est prévue pour 2015. La capacité maxi-male prévue du gazoduc est de 63 milliards de m3 de gaz par an.

La Russie continue à déployer de grands efforts en vue d'associer à South Stream l'Autriche, sur le territoire de laquelle, à Baumgarten, se trouve le noeud de transport de gaz (Hub), le plus grand d'Europe. Les pourparlers avec l'Autriche sur South Stream sont de plus en plus complexes. Il n'y a pas lieu de s'en étonner, si l’on sait que l'Autriche est l'un des principaux initiateurs du gazoduc alternatif de Nabucco, grâce auquel l'Union euro-péenne espère réduire sa dépendance vis-à-vis des livraisons de gaz russe.

Le dialogue énergétique russo-autrichien a également été un peu compli-qué ces derniers temps par les rapports entre des partenaires de longue date : Gazprom russe et la compagnie gazière autrichienne OMV. Les com-pagnies n'ont pas mis en oeuvre leur accord de coopération, car elles n'ont pu se partager le marché autrichien intérieur du gaz. Mais les négociations entre les deux compagnies sur la coopération ultérieure se poursuivent.

Dans les conditions où l'alimentation en gaz du gazoduc alternatif de Na-bucco reste toujours en question, alors que South Stream aura des livrai-sons garanties de gaz russe, Vienne ne manquera certainement pas de saisir une chance d'accueillir les deux gazoducs paneuropéens sur son ter-ritoire.

En ce qui concerne l'accord signé avec la Slovénie, grâce à lui, le gaz russe passe directement sur la frontière de l'Italie, le principal marché de ce pro-jet. Cela veut dire que tous les éléments nécessaires à la réalisation du projet de South Stream existent à présent, indique une source gouverne-mentale russe. Le passage sur la frontière italienne ouvre également une perspective d'accroissement des opérations commerciales de Gazprom di-rectement sur la presqu’île des Apennins et dans l’ensemble de l’Europe.

Evidemment, la Slovénie y gagne également, car l'apparition parmi ses partenaires du groupe Gazprom, grand exportateur mondial de combus-tible bleu, assure au marché énergétique de ce pays une fiabilité supplé-mentaire, la stabilité, la souplesse et la prévisibilité, souligne la source gouvernementale russe.

Sur un plan plus large, le projet de South Stream destiné à diversifier les itinéraires de livraison de ressources énergétiques à l'Europe favorisera un approvisionnement énergétique stable de l'Europe, le transit sans entraves de gaz naturel russe aux consommateurs européens, et débarrassera la Russie et l'Union européenne du monopolisme ukrainien dans le domaine du transit.

Par un concours des circonstances, l'accélération de la signature de l'ac-cord avec la Slovénie sur South Stream a été favorisée par un événement qui a également eu lieu le 14 novembre : le premier match de barrage al-ler pour la qualification à la finale du championnat du monde - 2010 en Afrique du Sud. Le premier ministre slovène Borut Pahor voulait absolu-ment assister à ce match de football. Il s'attendait apparemment à ce que son équipe l'emporte.

Il est vrai que le match s'est terminé sur le score de 2 à 1 en faveur de la sélection russe. Puisque le match retour du mercredi 18 novembre aura lieu dans la ville slovène de Maribor, les chances des deux équipes de par-ticiper au championnat du monde restent presque égales.

Mais, quel que soit le résultat du match de football russo-slovène, il ne gê-nera pas la coopération mutuellement avantageuse qui s'est ébauchée entre la Slovénie et la Russie dans le domaine énergétique.

Ce texte n'engage que la responsabilité de l'auteur.

http://www.fr.rian.ru/discussion/

20091116/185508997.html

La Slovénie favorable au gazoduc South StreamRUSSIE

16.11.2009

La rencontre du Premier ministre slovène Borut Pakhor avec son homo-logue russe Vladimir Poutine le 14 novembre à Moscou a abouti à la signa-ture d'un accord levant le dernier obstacle à la construction du gazoduc russe South Stream, qui reliera la Russie à l'Italie via la mer Noire. Après la Bulgarie, la Serbie, la Grèce, la Hongrie, la Turquie et l'Italie, "la Slovénie était le dernier pays à ne pas avoir donné son accord à la construction du gazoduc.

Aujourd'hui, plus rien n'empêche la réalisation de cet ambitieux projet", note Gazeta. Le journal moscovite souligne que le feu vert slovène était "la dernière des autorisations indispensables à la mise en route des deux nou-veaux gazoducs russes à destination de l'Europe en contournant l'Ukraine et la Biélorussie.

Il y a quelques jours, la Suède, la Finlande et le Danemark ont donné leur accord pour la construction de North Stream, qui reliera la Russie à l'Alle-magne en passant par la mer Baltique".

http://www.courrierinternational.com/breve/2009/11/16/la-slovenie-favorable-au-gazoduc-south-stream

G8/ROME

Le G8 laisse le monde sur sa faim à RomeCréé le 17.11.09 à 06h19 Mis à jour le 17.11.09 à 06h19

Les dirigeants réunis à Rome pour le sommet de la FAO se sont fixé pour objectif de nourrir chaque bouche de la planète. Est-ce possible ? Décryp-tage.

Où en est-on aujourd'hui de la faim dans le monde ? La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) note une nette ag-gravation de la situation. L'agence de l'ONU estime que 1,2 milliard de personnes souffrent de la faim aujourd'hui. Dans le monde, une personne meurt de faim toutes les six secondes. A cela, plusieurs raisons. Notam-

ment des années de politique agricole tournée vers l'exportation.

« Dans les années 1970, les politiques d'ajustement structurel encoura-geaient les pays en voie de développement à abandonner les cultures tra-ditionnelles pour se tourner vers des cultures exportables », explique Fré-déric Baudouin auteur de La Faim dans le monde : crises d'aujourd'hui et défis de demain (édition de l'Ecole des mines). Résultat : ces pays ne peuvent plus aujourd'hui nourrir leur population.

L'ambition de la FAO d'éradiquer la faim est-elle réalisable ? Difficilement. « Cela demande des engagements forts et sur la longueur », analyse Phi-lippe Chalmin, auteur de Le monde a faim : quelques réflexions sur l'avenir agricole et alimentaire de l'humanité au XXIe siècle (Bourin Editeur). Mais sans les dirigeants des huit pays les plus puissants, l'objectif paraît encore plus difficile à tenir.

Les dirigeants du G8 avaient tous participé au sommet qui s'est tenu en juillet à L'Aquila (Italie) et des engagements à hauteur de vingt milliards de dollars avaient été pris. « Le sommet qui se tient actuellement à Rome était une opportunité pour lancer enfin le partenariat sur l'agriculture lo-cale », décrypte Catherine Gaudard du Comité catholique contre la faim et pour le développement. Sans le G8, ce sommet « est une coquille vide ».

A quoi se sont engagés les Etats participant au sommet de Rome ? A « veiller à ce que des mesures urgentes soient prises [...], pour réduire de moitié respectivement le pourcentage et le nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition d'ici à 2015 », selon le texte signé hier. Mais le principal défi à relever demain sera celui de l'explosion démogra-phique. Selon Philippe Chalmin, « pour répondre à la demande de plus en plus forte, il faudra qu'en 2050 nous ayons multiplié par deux la produc-tion agricole mondiale ». W

Maud Descamps

http://www.20minutes.fr/article/363811/Monde-Le-G8-laisse-le-monde-sur-sa-faim-a-Rome.php

NEGATIONNISME/ALLEMAGNE

Propos négationnistes: procès en Allemagne pour Mgr Williamson

Allemagne

AFP

Mis en ligne le 10/11/2009

L'évêque catholique intégriste Richard Williamson, à l'origine d'une intense polémique impliquant le Vatican en janvier, sera jugé en Allemagne pour négationnisme, a annoncé mardi la justice.

Le prélat britannique a en effet refusé de payer l'amende de 12.000 euros qui lui avait été infligée par le tribunal de Ratisbonne (sud) dans le cadre d'une procédure simplifiée qui aurait clos l'affaire, a indiqué un porte-parole de ce tribunal. En conséquence, cette affaire va faire l'objet d'un procès, dont la date n'a pas encore été fixée.

L'évêque, membre de la Fraternité Saint-Pie X, est poursuivi pour "incitation à la haine raciale" après des propos qu'il avait tenus à Ratisbonne et qui avaient été diffusés à la télévision suédoise le 21 janvier. L'ecclésiastique conteste le chef d'inculpation retenu contre lui et sa défense veut plaider la relaxe, a précisé le porte-parole, soulignant que Mgr Williamson n'était pas tenu de se présenter personnellement à son procès, mais qu'il pourrait se faire représenter.

Lors de l'entretien accordé à la chaîne publique suédoise SVT, Richard Williamson avait dit croire "qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz". Trois jours plus tard, le pape Benoît XVI avait levé l'excommunication touchant quatre évêques de la Fraternité, dont le prélat britannique, dans un geste visant à mettre fin au schisme intégriste.

L'affaire avait suscité un tollé dans le monde, et notamment en Allemagne, patrie du pape. La chancelière Angela Merkel avait fortement haussé le ton contre le Vatican, selon qui le pape ignorait tout des propos négationnistes tenus par l'évêque Williamson avant de lever ces quatre excommunications.

Williamson, 68 ans, est l'un des responsables de la Fraternité Saint-Pie X, une organisation intégriste fondée en 1970 à Ecône en Suisse et présente dans 30 pays dont la France.

http://www.lalibre.be/actu/international/article/541968/propos-negationnistes-proces-en-allemagne-pour-mgr-williamson.html

SEGONDE GUERRE MONDIALE

Le commissariat de l'ignominie17-11-2009 08:45

France 3 diffuse une fiction sur l’aryanisation en France

La Seconde Guerre mondiale est une source inépuisable d’inspiration pour la fiction de France Télévisions. Fort du succès renouvelé d’Un village fran-çais, France 3 retourne à son occupation favorite : l’Occupation. Ce mardi à 20 h 35, la chaîne vous convoque au Commissariat de Michel Andrieu.

1941. Le gouvernement de Vichy doit composer avec la victoire des ar-mées nazies. La France tourmentée du maréchal Pétain trouve un terrain d’entente avec l’envahisseur : l’antisémitisme. Un sujet sensible pour un téléfilm audacieux, qui ne peut souffrir d’aucune approximation.

Le 29 mars, Xavier Vallat est nommé commissaire général aux questions juives. Alors que l’antisémitisme d’Etat, amplifié par un régime autoritaire, fait de nouveaux adeptes, l’incompréhension se lit dans les yeux d’une jeune sténographe du ministère. Les premières rafles sont commises, et la solidarité tarde à se faire sentir...

Jacques Bonnafé campe le personnage de Xavier Vallat. Avec une certaine virtuosité, il redonne vie à l’inquiétante personnalité de ce militant antisé-mite, mutilé lors de la Grande Guerre. Son interprétation, habitée, n’est pas sans rappeler un de nos tribuns contemporains ayant lui aussi perdu un œil.

http://www.metrofrance.com/culture/le-commissariat-de-l-ignominie/pikp!Z0HpOr9kaTCJE8UBfB89tQ/

SHOAH

Trois banques israéliennes rendent une partie des fonds des victimes de la ShoahLE MONDE | 16.11.09 | 14h59 • Mis à jour le 16.11.09 | 14h59

Tel-Aviv Envoyé spécial

De guerre lasse, et en espérant que ce versement serait considéré comme solde de tout compte, trois banques israéliennes ont versé, fin octobre, 25 millions de shekels (4,7 millions d'euros) à la Holocaust Victims Assets Res-titution Company, la société qui a été chargée par la loi israélienne de re-trouver les biens des victimes de la Shoah et de les restituer à leurs béné-ficiaires. Pour Zvi Kanor, le président de cette société créée en août 2006, ce remboursement représente une première victoire dans un long proces-sus.

"Les banques israéliennes, rappelle-t-il, n'ont jamais entrepris la moindre démarche pour retrouver les rescapés de la Shoah, ou leurs héritiers." Quant à l'Etat israélien, ajoute-t-il, il avait en sa possession, dès sa créa-

tion en 1948, des dossiers sur les biens spoliés pendant la Shoah, et sans doute aussi les moyens de retrouver une partie des bénéficiaires. Or il n'a rien dit, rien fait. Le double constat iconoclaste dressé par Zvi Kanor re-mue beaucoup de souvenirs, et de mauvaise conscience.

Les poursuites engagées par les autorités israéliennes contre les banques suisses qui détenaient des avoirs juifs aboutiront à un règlement en juillet 1997. En Israël, il faudra cependant attendre le début de l'année 2000 et la publication d'un livre du professeur Yossi Katz, de l'université Bar Ilan, pour que commencent à être pointées du doigt les responsabilités de l'Etat et des banques privées, qui détiennent les "biens de la Shoah".

En 2002, la Knesset, le Parlement israélien, crée une commission d'en-quête, présidée par Colette Avital. C'est de ses travaux que naîtra, à l'is-sue d'un nouveau délai de quatre ans, la compagnie présidée par Zvi Ka-nor. Trois ans plus tard, en novembre 2009, ce dernier ferraille toujours avec les banques pour récupérer les centaines de millions de shekels qui ont fructifié pendant plus de soixante ans sur des "comptes dormants".

Cinq institutions financières israéliennes détiennent toujours d'importants avoirs (terres, immeubles, actions et comptes bancaires) appartenant aux survivants de la "solution finale" ou à leurs descendants : les banques Leu-mi, Hapoalim, Discount, Hamizrahi et Mercantile.

Ce sont les trois premières qui ont fait ce geste de 25 millions de shekels (dont 20 millions pour la Leumi). Les deux autres établissements n'ont en-core admis aucune responsabilité : "Jusqu'à une date très récente, précise Zvi Kanor, les banques ne voulaient pas nous parler, prétextant que nous n'avions aucune preuve."

On comprend pourquoi : à la seule banque Leumi (ancienne Anglo Pales-tine Company), la Compagnie pour la restitution des biens des victimes de l'Holocauste réclame 350 millions de shekels, qui seraient disséminés sur quelque 3 500 comptes bancaires. Nul ne sait avec exactitude le montant total des biens spoliés, d'autant qu'il n'est pas encore question d'ouvrir le dossier, ô combien sensible, des intérêts générés par ces avoirs, lesquels se présentent aussi sous forme d'actions au capital desdites institutions fi-nancières !

"Non seulement les banques n'ont rien fait pour retrouver les survivants ou leurs héritiers, souligne Mme Avital, mais pendant des années, elles ont opposé une fin de non-recevoir à ceux qui venaient les voir avec des docu-ments, des lettres, des carnets, de leur père ou grand-père, prouvant leur droit de propriété. "

Aujourd'hui, une âpre bataille judiciaire se déroule entre les avocats des banques et ceux de la société présidée par Zvi Kanor. Celle-ci a déjà iden-tifié quelque 740 millions de shekels d'avoirs divers revenant de droit aux victimes de la Shoah et à leurs héritiers.

Plus de 200 millions de shekels ont déjà été versés aux plus démunis d'entre eux, mais on est loin du compte. L'identification des survivants et de leurs familles reste un défi majeur. Une campagne internationale de sensibilisation, dans les journaux et les communautés juives à travers le monde, va être lancée début décembre.

Par souci de couper court à une fâcheuse publicité, les banques pourraient se résoudre à un règlement amiable. Il restera alors à l'Etat d'Israël à expli-quer pourquoi il a gardé un silence assourdissant pendant plus de soixante ans sur les biens des survivants de l'Holocauste.

Laurent Zecchini

Article paru dans l'édition du 17.11.09

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/11/16/trois-banques-israeliennes-rendent-une-partie-des-fonds-des-victimes-de-la-shoah_1267715_3218.html

GENOCIDE RWANDAIS

Le Tribunal international pour le Rwanda échoue à confondre un acteur-clé du génocide

LE MONDE | 17.11.09 | 15h25 • Mis à jour le 17.11.09 | 15h25

Ancien préfet et homme d'affaires rwandais, Protais Zigiranyirazo, alias "Monsieur Z", a été acquitté de génocide et crimes contre l'humanité, lundi 16 novembre, par la chambre d'appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) siégeant à Arusha (Tanzanie).

Le juge d'appel a estimé que ses collègues de première instance s'étaient "gravement fourvoyés dans le traitement des preuves". Protais Zigiranyirazo, 71 ans, est donc libre et pourrait s'exiler en France ou en Belgique. Pourtant, la participation de Monsieur Z dans les crimes commis au Rwanda est majeure, selon plusieurs experts.

Mais l'homme agissait dans l'ombre de l'"Akazu", un cercle informel, constitué autour d'Agathe Kanziga, épouse du président Habyarimana, mort dans l'attentat contre son avion le 6 avril 1994, considéré comme l'élément déclencheur du génocide des Tutsi qui fit près de 800 000 morts.

S'il est avéré que Monsieur Z, l'un des 3 frères d'Agathe Kanziga, était un membre de premier plan de l'Akazu, soupçonné d'avoir planifié le génocide, les enquêteurs peinent à réunir les preuves de sa participation

concrète aux massacres.

"L'INTELLECTUEL" DE L'AKAZU

Son acquittement est un grave échec pour le procureur du TPIR et pourrait rejaillir sur d'autres dossiers sensibles qui patinent en France et en Belgique. Ainsi, celui d'Agathe Kanziga, soeur de "Monsieur Z", qui fait l'objet d'une information judiciaire en France, ouverte en février 2007, après le rejet de sa demande d'asile par la Commission de recours des réfugiés. Le Conseil d'Etat vient de confirmer cette décision en estimant "sérieuses" les "raisons de penser qu'elle s'est rendue coupable d'un crime contre l'humanité". Mme Habyarimana avait été protégée et évacuée par les forces françaises au début du génocide de 1994. Les associations de victimes souhaitent qu'elle soit jugée en France.

En Belgique, l'un de ses frères, Séraphin Rwabukumba, a longtemps été inquiété pour une affaire de détournement de fonds de la coopération sans que l'enquête ne permette l'ouverture d'un procès. En octobre, il a demandé la naturalisation belge.

Considéré comme "l'intellectuel" de l'Akazu, l'ex-ministre du plan Augustin Ngirabatware avait échappé à une tentative d'arrestation à Paris en 2001 en s'envolant, grâce à des complicités, vers le Gabon. Finalement interpellé en Allemagne en 2007, il est jugé par le TPIR. Quant à l'homme d'affaires Félicien Kabuga, lui aussi inculpé par le TPIR et en fuite, il se trouve au Kenya, a affirmé lundi 16 novembre, l'ambassadeur extraordinaire des Etats-Unis en charge des crimes de guerre Stephen Rapp. Ce que nie le Kenya, accusé de le protéger.

Début novembre, un membre éloigné de l'Akazu, Michel Bagaragaza, a été condamné à six ans de prison par le TPIR après s'être repenti. Mais un autre repenti, Juvénal Uwilingiyimana, a été retrouvé mort dans un canal de Bruxelles en 2005. Même en exil, le "clan" conserverait le pouvoir de dissuader des témoins.

Stéphanie Maupas Article paru dans l'édition du 18.11.09

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/17/le-tribunal-international-pour-le-rwanda-echoue-a-confondre-un-acteur-cle-du-genocide_1268239_3212.html

Le financier présumé du génocide rwandais se trouve au Kenya(AFP) – Il y a 16 heures

NAIROBI — Le financier présumé du génocide au Rwanda en 1994, Félicien Kabuga, recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda, se trouve actuellement au Kenya, a affirmé lundi l'ambassadeur extraordi-naire des Etats-Unis en charge des crimes de guerre Stephen Rapp.

"Félicien Kabuga a trouvé refuge au Kenya. J'ai vu des photos de lui (prises) dans certaines parties du Kenya", a déclaré M. Rapp lors d'une conférence de presse à Nairobi.

"Le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) n'a eu de cesse de presser les autorités kényanes de (mener) des actions efficaces pour pro-voquer son arrestation", a poursuivi l'ancien procureur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) et ex-chef des poursuites au TPIR.

"Depuis mon arrivée ici la nuit dernière, j'ai reçu de nouvelles informations sur sa présence au Kenya", a-t-il ajouté.

Le Kenya a à plusieurs reprises nié le fait que M. Kabuga se trouvait ré-cemment sur son sol, répondant ainsi aux critiques répétées du TPIR sur l'impuissance ou l'absence de volonté des autorités de ce pays à appré-hender le fugitif.

Lors d'un entretien avec l'AFP début novembre, le Premier ministre kényan Raila Odinga avait estimé que M. Kabuga n'était "très vraisemblablement pas au Kenya".

"Nous avons demandé à nos services de sécurité de localiser et d'arrêter M. Kabuga, mais ils n'y sont pas parvenus et c'est ce qui me conduit à croire les informations en notre possession selon lesquelles M. Kabuga n'est pas dans ce pays", avait déclaré M. Odinga.

Washington a promis une récompense de 5 millions de dollars à quiconque donnera des informations pouvant conduire à la capture de M. Kabuga.

Un des hommes les plus riches du Rwanda au début des années 1990, Fé-licien Kabuga, un Hutu, est accusé notamment de génocide par le TPIR, chargé de rechercher et juger les principaux responsables du génocide de 1994 au Rwanda.

Il lui est notamment reproché d'avoir acheté les machettes utilisées pour tuer les Tutsi pendant le génocide d'avril à juillet 1994. Ces massacres ont fait, selon les Nations unies, environ 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsi.

M. Kabuga s'était d'abord réfugié en Suisse avant de prendre la fuite en République démocratique du Congo (RDC) puis au Kenya, où il a échappé à trois tentatives d'arrestation.

Il est soupçonné d'avoir reçu une protection de la part de l'ancien pré-sident kényan, Daniel Arap Moi (1978-2002).

Membre du parti présidentiel rwandais de l'époque, le Mouvement républi-cain national pour la démocratie et le développement (MRND), M. Kabuga était par ailleurs parent par alliance de l'ex-président rwandais Juvénal Ha-byarimana, dont l'assassinat le 6 avril 1994 a déclenché le génocide.

Copyright © 2009 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5itgGWOFG1AMI173Uqrq7Xmngc3OA

Rwanda : « Un malaise français »

Mardi 17 Novembre 2009

ENTRETIEN. L'historien Jean-Pierre Chrétien revient sur la présence en France de médecins rwandais suspectés du génocide des Tutsis

« Sud Ouest ». Il y a un peu moins d'un mois, on découvrait, ou on redé-couvrait, la présence en France de médecins rwandais suspectés dans leur pays d'être des génocidaires. Que vous évoquent les positions de la France et du pouvoir rwandais dans cette affaire ?

Jean-Pierre Chrétien (1). Une quinzaine de plaintes ont été déposées en France (certaines depuis 1995) contre des exilés suspectés d'avoir partici-pé au génocide des Tutsis en 1994. Elles n'ont été suivies d'aucune action judiciaire réelle. La France a été condamnée en 2004 par la Cour euro-péenne des droits de l'homme pour n'avoir pas respecté « un délai raison-nable » dans le traitement d'un de ces dossiers.

Or il y a une contradiction entre la présomption d'innocence invoquée par ces exilés et les refus du titre de réfugié qui ont été opposés par l'Ofpra à plusieurs d'entre eux. Ces affaires demandent donc une clarification. La frustration des rescapés fait ressortir périodiquement la question.

A contrario, l'ordonnance émise en novembre 2006 par le juge antiterro-riste Bruguière contre des personnalités du FPR (au pouvoir aujourd'hui à Kigali), dans l'affaire de l'attentat du 6 avril 1994, a été hâtivement suivie de neuf mandats d'arrêt internationaux, qui ont provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

Pour quelles raisons est-il si difficile, quinze ans après cette terrible tragé-die, de déterminer les responsabilités des uns et des autres ?

Cette difficulté apparente relève d'un malaise français lié à la politique de Paris dans ce pays entre 1990 et 1994. La mission parlementaire de 1998 avait conclu à un aveuglement face au régime « autoritaire, ethnique et raciste » de l'époque. Les enquêtes de la Fédération internationale des

ligues de droits de l'homme, les procès tenus à Arusha devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) ou à Bruxelles devant la justice belge et de nombreuses publications ont largement éclairé la préparation, l'organisation et le déroulement de ce génocide, devenu « un fait de noto-riété publique », selon les termes du TPIR en 2006.

Comme dans le cas de la Shoah, des questions se posent sur les condi-tions de sa réalisation, sur les responsabilités des différents acteurs de la guerre civile et des partenaires internationaux. Mais on voit s'exprimer aussi une thèse « négationniste » : les Tutsis du FPR auraient eux-mêmes poussé les Hutus à la faute afin d'arriver au pouvoir. On oublie que les tue-ries de 1994 n'ont pas été une manifestation spontanée de haine « inter-ethnique », mais la réalisation du programme des formations extrémistes hutues visant à neutraliser l'opposition démocratique intérieure en mobili-sant la population contre le bouc émissaire tutsi.

L'« ubwenge » dont parlent certains avocats, ou encore le journaliste Pierre Péan, est-il un obstacle à la recherche de la vérité ?

Le mot rwandais « ubwenge » (employé par les Hutus comme par les Tut-sis) est traduit, dans les dictionnaires, par « intelligence, habileté, sagesse, finesse, instruction ». Il existe d'autres mots pour désigner le « mensonge ». L'argument pseudo-culturel, repris effectivement par Pierre Péan pour imputer aux Tutsis une « culture du mensonge », est un cliché colonial, ressassé en général contre les « indigènes ». Au Rwanda, il a nourri le dis-cours racial officiel opposant « Hamito-Sémites » tutsis et « Nègres » hu-tus. Ce stéréotype d'un autre âge sert aujourd'hui à récuser les témoi-gnages des rescapés du génocide.

(1) Directeur de recherche au CNRS ; auteur de « L'Afrique des Grands Lacs. 2 000 ans d'histoire », Flammarion, 2000, et de « Rwanda. Les mé-dias du génocide », Karthala, 1995 ; témoin-expert auprès du TPIR en 2002.

Auteur : Recueilli par Bastien Souperbie

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/international/article/772131/mil/5370893.html

Un responsable rwandais acquitté par le TPIR faute de preuvesAfrique

REUTERS | 17.11.2009 | 08:35

DAR ES SALAAM (Reuters) - La cour d'appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a acquitté un dirigeant rwandais condamné en pre-mière instance à 20 ans de prison pour sa responsabilité présumée dans le génocide de 1994.

La cour d'appel a jugé lundi soir qu'elle manquait de preuves et a ordonné la libération immédiate de Protais Zigiranyirazo, connu sous le surnom de "M. Z".

Zigiranyirazo, beau-frère de l'ancien président rwandais Juvenal Habyari-mana, était accusé d'avoir été membre du groupe Akuza, une puissante milice hutue tenue responsable de l'organisation du génocide de la popula-tion tutsie.

Katrina Manson, version française Clément Dossin

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20091117.REU9658/un_responsable_rwandais_acquitte_par_le_tpir_faute_de_p.html

ARTICLES EN ANGLAIS

Killing another ArmenianI was originally only planning to write an entertaining story, but then I came across a piece of news in Today’s Zaman. I said to myself Turkey is like a family that has a psychopathic father who does extremely disturbing things whenever the children feel happy -- all just to kill their happiness. Why I use this metaphor in which I portray psychopaths as the father fig-ure and myself as a child needs to be analyzed separately.

Let’s turn to this “disturbing story.” As you read in yesterday’s issue of To-day’s Zaman, Taraf columnist Sevan Nişanyan, a Turkish citizen and an ethnic Armenian, published in his column “letters from readers” sent to him in reaction to one of his previous columns in which he rewrote Mustafa Kemal Atatürk’s “Address to Turkish Youth.” He changed Atatürk’s sentence “Your first duty is to preserve and to defend Turkish independence and the Turkish Republic forever” into “Your first duty is to be a human being.” He made other changes of this type to the original address. In reaction to his creative column, he received more than 400 e-mails from readers, threat-ening to kill him, swearing at him using extremely strong language, insult-ing him and so on. He quoted a dozen of these messages as examples to give readers a taste of the remaining messages. When you read these messages, the most “decent ones,” already quoted in yesterday’s Today’s Zaman, clearly show that all attacks target his Armenian ethnicity. The

messages are written in the purest form of racist mentality, which makes references to the killing of Turkish-Armenian journalist Hrant Dink, to his-tory and so on.

Reading these messages reminded me of something. In the summer of 2008, I attended a course on genocide in Toronto. A dinner was held for participants on the last night of the course. There were also people from the Zoryan Institute, which organized this course. An Armenian gentleman who was told I was from Turkey wanted to talk to me and sat right across from me at the table. His Turkish was perfect. He then told me his story. His family was originally from Van, a city by the biggest lake of the same name in southeast Anatolia. His grandfather was a wealthy man in Van.

There was a Kurdish clan leader in Van who used to invite rich and promi-nent Armenians to his home every year for a special dinner. That particular year, the Kurdish tribe leader, as usual, invited wealthy Armenians to his home for dinner again. During the dinner this Armenian gentleman’s father was playing games with children in the yard of the house. Something un-usual happened: The children were told to go to their homes and were also told that their fathers were going to join them later on. Later on, they learned that no Armenian who attended this dinner left alive; they were all killed that night. The year was 1915. This Kurdish tribe leader most proba-bly became a very rich man after taking the possessions of the Armenians he killed.

Following this, the family formed a new life in İstanbul, and this gentleman received quite a good education there. When the time for military con-scription came, he had to make a choice: He was either going to join the military or he was going to go abroad like many of his Armenian friends liv-ing in Turkey did. He chose to join the army, believing that a good life awaited him in Turkey after completing military service.

 Since he had already completed his graduate degree at the time, he joined the military under the rank of second lieutenant. Apparently, for many racist Turks, having an ethnic Armenian commander over them was a very big insult. As soon as he stepped into the compound, they started to hassle him. Every night a group of soldiers spoke of killing him in front of the door to his room. There was no night he did not hear conversations about how he was going to be killed. As soon as he completed his military service, he sought asylum in Canada and has been living there ever since. What a trauma for him and what a loss for Turkey. He is a smart guy who received one of the best educations in Turkey. Turkey indeed lost a great individual, a man who was determined to live in this country despite ev-erything. What a big loss for Turkey.

Nişanyan is one of this country’s brightest minds, and we are very luck he did not leave Turkey. I am sure, like every other Armenian living in Turkey, that he must have endured all kinds of racist attacks of all types and forms during his life. But he did not leave Turkey; he continues to live here and continues to contribute to the democratization of this country.

Returning to the very beginning of this article, I used a metaphor in which I portrayed psychopaths attacking Nişanyan as father figures because I in-stinctively know that the deep state always has a hand in these kinds of organized attacks. In Turkey, these kinds of things happen in a much more organized way than people generally tend to think. When I read about this hatemongering campaign targeting Nişanyan, I could only think of JİTEM as the conspirator behind the scenes. JİTEM is the illegal unit of the gen-darmerie responsible for many unsolved murders in southeast Turkey. I also believe they were the real perpetrators of the Dink assassination and the 2007 Malatya massacre.

If a country does not confront its past, it is doomed to repeat it. Unless we fully confront what happened to Armenians in 1915, we will not be able to get rid of these fascist elements in the state structure -- nor will we be able to change this racist mentality. Ergenekon and similar gangs should be handled with the utmost care, and these cases should go wherever they can lead us. Finally, to prevent a second Dink case, threats and other messages targeting Nişanyan should be taken very seriously. To investi-gate these threats and to find the real perpetrators behind them is the ut-most moral and legal obligation of this government. We should all keep a close eye on the steps taken.

13 November 2009, Friday

http://www.todayszaman.com/tz-web/columnists-192792-killing-another-armenian.html

Turkish presidency asked Bashir to cancel appearance at summit: reportTuesday 10 November 2009 06:45

November 9, 2009 (KHARTOUM) – The Turkish presidency has quietly worked over the weekend to convince the Sudanese government not send president Omer Hassan Al-Bashir to attend the Standing Committee for Economic and Commercial Cooperation (COMCEC) of the Organization of the Islamic Conference (OIC) in Istanbul, a Turkish columnist wrote today.

Bashir, who is a target of an arrest warrant by the International Criminal Court (ICC), was due to arrive on Sunday afternoon despite heavy criticism from the EU and human rights groups to Turkey for hosting him in his sta-tus as an indicted figure.

Ankara defended its stance saying it did not send out the invitation to Bashir but they were simply hosting the conference and revealing that it has no intention of inviting him in the future for bilateral talks.

On Sunday the Sudanese state media carried a report saying that the Su-danese president “delayed” his visit to Turkey in light of the ongoing dis-pute with SPLM over crucial parts of the Comprehensive Peace Agreement (CPA).

The report said that Bashir phoned his Turkish counterpart Abdullah Gul to thank him for the invitation and apologizing for not being able to make it to the summit because of internal matters he has to attend.

But Yusuf Kanli, chief columnist with the English language Istanbul based Hurriyet daily news quoted senior Turkish officials as saying that the presi-dency “directly contacted and persuaded Bashir to cancel his plans to at-tend.

The officials said that Gul “was relieved” by al-Bashir’s agreeing to stay away and “implied that the protest note from the European Union and the remarks of displeasure expressed by Washington regarding the planned visit were strong enough to force Ankara to engage in some secret diplo-macy to convince al-Bashir to call off the visit” according to Kanli.

Mustafa Ozjan, an independent Turkish analyst also told the Trend News Agency in Azerbaijan that Bashir “postponed his visit to Turkey at the re-quest of Ankara”.

In Khartoum, Sudanese officials made conflicting statements on the rea-sons behind scrapping the plans to be at the summit.

The Sudanese State Minister for Foreign Affairs, Ali Karti said in statements at Khartoum airport today carried by Xinhua news agency that “after the pressures put on Turkey by the European Union rejecting participation of President al-Bashir in the summit, the political leadership decided to can-cel the president’s participation to avoid further pressures on Turkey”.

However, the Sudanese presidential adviser Mustafa Osman Ismail later denied that EU pressure had any role to play in the no-show of Bashir at the summit.

“The position of Turkey being keen on Bashir’s participation was marked by swiftness in front of the pressures” Ismail was cited by SUNA.

“The Turkish stance must be lauded and at the same time valuing the posi-tion of Sudan to those who think that postponing the visit was in consider-ation of the Turkish situation and the pressure it faced” he added.

Ismail reiterated the official reason for the cancellation to the ongoing po-litical stalemate between the partners in the government of national unity.

But Al-Tayib Zein Al-Abdeen, a prominent Islamist columnist, told the Qatar based Al-Jazeera TV that the ICC warrant is the “more likely” reason why Bashir did not go to Turkey.

On Sunday, the BBC Arabic service quoting official Sudanese sources in Is-tanbul said that Bashir listened to his Vice president Ali Osman Taha’s ad-vice telling him that Israeli and Greek fighter jets may intercept his plane en route to Turkey.

The report said that Sudanese presidential jet landed in Istanbul without Bashir on board.

Sudanese newspapers today highlighted the remarks made by Turkey’s Prime Minister Recep Tayyip Erdogan in which he defended Bashir saying that a Muslim is incapable of committing genocide.

“In any event a Muslim could not commit genocide, he is not capable of it,” Erdogan said.

“If there was such a thing [genocide] we could talk about it face to face with President Bashir” he added.

The Turkish Premier said he visited Darfur and saw no signs of genocide.

Bashir returned today from Egypt where he took part in the fourth Forum of China-Africa Cooperation.

(ST)

http://www.sudantribune.com/spip.php?article33075

What We Do WrongBy Garen Yegparian on Nov 13th, 2009

This article is the child of an interesting mating of notions I encountered over a span of just three days: a comment I heard at the ANC-WR banquet, an ANC Burbank meeting discussion, and two pieces on the Huffington Post.

We’ve come a long way from the days when we got political traction in the halls of federal, state, and local halls of power only out of the kindness of people’s hearts—throwing us a bone, Cold War considerations, and some-times even sincere belief.

But we’re missing something. Somehow we get close to the prize (think of two years ago and the genocide resolution passing committee muster), but never quite get it. We don’t close the BIG deals. We get relative pen-nies for Armenia and Artzakh. And this happens at all levels of govern-ment. We are not yet in a position to get what we reasonably need and are equitably entitled to.

Besides obvious cases of weakening our political presence through out-right foolishness— as manifested through the ego and personal-gain con-siderations driving the fiasco that was Glendale’s 2007 and 2009 elections— there’s something else art play.

When someone who is otherwise a “friend”, as the jargon goes, does something damaging to our interests, we don’t rip ‘em a new one. We play be the rules, participate in the process, yet we don’t get commensurate re-turns. Sometimes this is because we fail to ask, to lay out clearly what we want, but even that’s not always the case.

Those currently in power do not take us sufficiently seriously. Yes, we’ve mobilized votes where it matters. Yes, we’ve improved (though we still have a long way to go) when it comes to political fundraising. Yes we’ve even elected our home grown candidates, sometimes under very adverse circumstances. So why aren’t we getting a fair shake?

I think Machiavelli may point us to the right answer. In his famous The Prince tract, he poses the question, from the perspective of the ruler “Is it better to be feared or loved?” His answer, after very interesting analysis is: “feared”.

We are not yet feared as a community/interest group. We are respected, loved, cooperated with, encouraged, supported, etc. by some and op-posed, for whatever reasons and on whatever basis, by others. But no one fears us.

We are not alone in this, as evidenced in the postings from Monday’s and Tuesday’s (November 9 & 10), respectively, Huff Post pieces quoted next. The specifics in each case don’t matter, so please try not to get hung up on them. It’s the same position two other constituencies find themselves in.

Jean Hamsher wrote:

“But let’s be clear about this. The only reason that we are in the position where the price of passing health care reform is allowing even liberal Marcy Kaptur to sneeringly dismiss choice activists as narrow class war-riors who don’t care about working women is because Planned Parenthood and NARAL have allowed it to happen. They collect millions of dollars in revenue each year. They’ve exacted no price from the Marcy Kapturs of the world, who actually have to care what liberals think of them, and fo-cused instead on anti-choice Republicans who are only empowered by their ire. They have no scalps. There is no price for crossing Planned Par-enthood and NARAL. It isn’t a fight that the Democrats want to spend “po-litical capital” on, and these groups insure that they don’t have to.”

Emma Ruby-Sachs wrote:

“I think the freeze in fundraising is a great idea… Threatening the fiscal base of the Democratic Party is an important tactic. But threatening their voter base by floating a truly liberal candidate in districts with close races would be an even better strategy. Have someone run on an equal rights, populist platform with support for social services and equality under the law and see how quickly the Democrats start racing around for ways to fold in the left vote they have ignored for so long… Ralph Nader tried this and managed to strike fear into the heart of major political parties for many years to come. Let’s play on this fear.”

Both advise, in effect, becoming feared. That’s what we have to do. Some-one has to lose their election, ideally an incumbent. And, that loss has to be attributable largely if not exclusively, to us and our efforts.

So start thinking about how much time and/or money you can spare, then go further than that when the time comes. Give your heart and soul to that ONE race that will clinch things. All it takes is once, and for a very long time, people in office will think long and hard before crossing us.

http://www.asbarez.com/2009/11/13/what-we-do-wrong/

Diasporas Can Disappear, the Homeland is foreverBy Paul Chaderjian on Nov 13th, 2009

Once there was and there was not …

… a neighborhood in a suburb of Kolkata, India, where a tall, pristine white stone wall separates the grounds of a sparkling Armenian church from a modern-day slum and its poverty, smells, refuse, rabid dogs, and noisy rickshaws.

Security guards kept the native neighbors at bay as our group of tourists entered and exited the church grounds. We were there a year ago today, a group of Armenians from around the world making a pilgrimage to India on the 300th anniversary of the founding of one of the Armenian churches in Kolkata.

My stories of the journey and India are on the Internet, so there is no sense in repeating Indian-Armenian history or reality. Why I write this column is to convey abstract premonitions after my nearly-month-long journey to the once-thriving Armenian community there.

While the Mother See of Holy Etchmiadzin has done a remarkable job of keeping our Indian-Armenian churches, schools, centers, and senior home functioning, the once-thriving community has dwindled in size. Armenians began leaving India after British merchants – backed by the Empire’s

banks – began to eat away at the prosperous businesses they had estab-lished under the directive of the Persian Shah Abass.

Dwindling profits and opportunities in better places like Australia and the Americas initiated the decrease of the Armenian population in India. A traveler today will find a beautiful and hospitable Armenian community in various parts of India. They will also find far-away churches that go un-used, forgotten cemeteries that are visited once every six months, and markers that record the history of a once-super-sized and now-downsized Armenian community.

Next Stop, the Twilight Zone

A few days after the 300th anniversary of the St. Nazareth Church at the Taj Bengal Hotel, and a few days before the mass murders of tourists on the streets of India, I left Kolkata to embark on the longest journey I’ve ever taken in my life.

It was the third week of November of 2008, and my journey began with an hour-long drive to the airport through frenzied freeways where no one fol-lows traffic laws. There was a two-hour wait in a humid, fly and mosquito-infested airport and a three-hour flight to Delhi. After six-hours at the Delhi airport, there was an eight-hour flight to London, another four hours in London, and another half-day flying across the Atlantic to Los Angeles.

The journey not only felt like I was coming from another place on the other side of the planet, but it felt like I was coming from another time. The flights were like time machines bridging an old world with the new, bridg-ing the 2008 world of India with the dark realities that are also possible in Los Angeles 300 years into the future.

Standing outside Tom Bradley terminal at LAX, listening to the whistles of traffic cops, the commotion of the cars, smelling the disgusting vapors of the buses, I flashed forward and realized how possible it would be for a group of Armenian pilgrims to be waiting for their tour bus in the year 2308.

These tourists would be arriving for their pilgrimage if our country’s corpo-rations, politicians, and citizens keep on the apocalyptic path they’ve been on for nearly a decade – a path of wars, fear-mongering, fraud, and a path of ignoring the needs of the general public.

I imagine if the rich and powerful in rich and powerful nations ignore and abuse the masses, once-thriving nations become catastrophic societies boiling over with poverty, ethnic and religious gangs, lawlessness, and fail-ing social systems.

The Armenians pilgrims would arrive from an elsewhere they would have escaped to if our modern-day America becomes a place with an economy so out-of control that our government could not feed, clothe, shelter, edu-

cate, and employ its citizenry. Instead of humans evolving to higher, more soulful creators, they would become dehumanized, banal, and useless forms of life.

Apocalyptic America

In the apocalyptic America of 2308, the Armenian tourists would come from a newer economy, from a society of abundance, from a future else-where. They would arrive by ship from the Chinese province of Hawaii, crossing the Great Ocean of the People’s Republic. They would come to see where their forebears lived and made history in what would in the fu-ture be the United States of Mexico.

The pilgrims would pile into an air conditioned bus and drive through thick clouds of smog, eastbound on pot-holed avenues like Wilshire and Santa Monica. Freeways would be dismantled by then, fallen into ill-repair or de-stroyed in turf wars. Entire portions of the city would be abandoned or flooded by the L.A. River whose concrete walls would have fallen apart let-ting nature control the flow of water in our basin.

The bus would have to maneuver past cattle and donkeys, past hawkers selling fragments of sidewalks from the Walk of Fame and pieces of the Hollywood sign. The bus would have to get past abandoned cars, bricks from fallen buildings, and drive through gravel or dirt roads to make its way to our old churches in Hollywood or Montebello.

The visitors would tour our school campuses in Orange County and Pasadena, marvel at how well-kept they are by the Holy See, and wonder why Armenians had settled in the Americas, in this flooded and broken down Babylon.

Hispanic-Armenians would entertain the visitors with images downloaded to the visitors’ hand-held computing and communication devices. These images, sights and sounds, would be from school video yearbooks and pa-rades and dinner-dances.

The remaining Armenians of the Americas would recount for the visitors the days when Armenian basketball teams were crowned regional champi-ons. They would talk about how Armenians ran the Hollywood studios, the casinos, and the military-industrial businesses that had eventually caused the failure of the most powerful nation in the world.

They would gleefully talk about the Kardashian Clan and how it ruled the sex and fashion industries while the Cult of the Partamians used comedy to battle the Kardashians in their individuals quests for ideological and TV ratings rule of the diaspora during the democracy-through-television era entertainment wars between Armenians.

The tour guide in 2308 would even make arrangements for the visitors to take smaller off-road vehicles on a day-long journey into the mountains of

Southern California, where the tourists would see the camps where Arme-nian children spent summers before the devastating fires that burnt all vegetation away.

Starbucks Fix at the Grove

Before the doomsday scenarios had a chance to ferment in my mind, my friend Arsen who had picked me up from LAX suggested we stop at the Grove and get some coffee in me. With the first sip of caffeine, the scenar-ios of a doomed L.A. disappeared but the premonition of what could hap-pen to the American-Armenian community and to our beloved America have stayed in my mind for the past year.

While the scenario of the dwindling Indian-Armenian community may be probable for any diasporan community around the world, what would re-main true is what was true 300 years ago in India. The community there always had its eye on the Homeland. Diasporan communities, wherever they may rise-up in the future, will also have their eyes and hearts on the Homeland.

In India 300 years ago, the visionaries dreamt of returning one day to their beloved and mythical Armenia, their ancestral birthplace. They wrote vol-umes about an independent Homeland, where all citizens were equals. They sang songs about Ararat and about their historic culture of heroes. They did as we do now and as our remnant communities will do in 300 years.

A year ago, I deplaned from a jetliner, half-asleep, seeing the chaos around LAX, and imagined they were the same as the sights and sounds from the rat-infested, decrepit railroad station in Kolkata.

I imagined other diasporan communities being abandoned by our people as we made our way to newer economies and newer nations with better opportunities. I imagined Armenians taking their children away from civil or foreign wars, from poverty, and from crime and chaos.

I imagined Armenians landing and making a community in more hospitable lands, where the survival of our identity would be ensured. I also imagined our footprint in Southern California resembling the disappearing footprint of the Armenian community in India.

A year ago, I deplaned ready to rent a tux and raise money on Thanksgiv-ing to build infrastructure in the independent and liberated homelands, knowing that while diasporan communities come and go, our focus will al-ways be the Homeland.

Even though I will not be asking you for your donations this Thanksgiving, I ask you to always connect your identity, existence, and essence to that place you may today love or hate, that place which is your ancestral birth-place and your grand children’s final destination.

Connect your identity to our Homeland and do what must be done to en-sure its survival not only for the next 300 years, but for another 3000 years.

And three apples fell from heaven: one for the storyteller, one for him who made him tell it, and one for you the reader.

http://www.asbarez.com/2009/11/13/three-apples-diaspo-ras-can-disappear-the-homeland-is-forever/

ANCA Chairman Defines The Stakes: Survival Or SurrenderBy Asbarez Staff on Nov 13th, 2009

Armenian National Committee of America (ANCA) Chairman Ken Hachikian called on Armenians worldwide to choose survival over surrender, in his re-marks before federal, state, and local public officials, a broad array of coalition partners, and hundreds of community leaders gathered on No-vember 8th at the Pasadena Convention Center for the ANC-Western Re-gion’s annual banquet.

The full text of Hachikian’s remarks, At the Crossroads, is provided below.

At the Crossroads

As Armenians, we have reached a crossroads.

Two paths – two very different paths – lay before us.

Two starkly different roads for our nation.  For our cause.  And for our fu-ture Standing here today at this cross road, we must make a choice.

One that will define our nation for decades, even centuries, to come.

A choice that begins in our hearts.  And calls upon all our collective wis-dom.

A choice of vision, born of long years of hard struggle

A choice of courage, inspired by our enduring commitment to our na-tion’s future.

A choice to move forward.  A choice, very simply, between survival and surrender.

Survival and surrender

For let there be no mistake, these are the true stakes.

The choice before us stands as a great burden.

But also as a sacred blessing.  A chance to get it right for future genera-tions.

A choice for all those gathered here inside these walls –and for all the sons and daughters of our nation, in Armenia and across the far reaches of our world-wide Diaspora.

At this fateful moment, I am reminded of the words of the American revo-lutionary, Thomas Paine.

In his great work, The American Crisis, he offered powerful words that offer us keen insight and inspiration.

In the early days of the Revolution, he came across a well-known man who ran a tavern.

Standing in its doorway, with his young son by his side, this tavern-keeper argued against seeking independence, ending with the words:

“Give me peace in my day.”

“Give me peace in my day.”

A more generous parent, Paine wrote, should have said: “If there must be trouble, let it be in my day, that my child may have peace.”

Consider carefully his words from more than two hundred years ago, on a continent far from Armenia, for they ring just as true today as when they were first written.

Just as compelling for Armenians as for Americans or for any free people.

“If there must be trouble, let it be in my day, that my child may have peace.”

“This single reflection,” Paine added, “is sufficient to awaken every man to duty.”

He understood that the true choice facing the American colonists was not peace or war, but rather where the burdens of the coming conflict–the in-evitable oppression and aggression–visited upon them by the British would rest.

Whether upon the shoulders of his generation or upon those of genera-tions to come.

These truly are “the times that try men’s souls.”

The tavern-keepers of our day argue that the path they advocate will lead to peace and prosperity, when, in reality, it only defers the day when our nation will pay the full price for their surrender.

They would have us accept – under foreign pressure – the “Proto-cols” being forced upon the Armenian nation, even though they clearly threaten Armenia’s security, abandon the rights of all Armeni-ans, and cast doubt on the Armenian Genocide.

They would have us adopt the Madrid Principles, which trade the sur-render of vast Armenian lands, today, in return for a vague promise that Azerbaijan may someday allow a decision on Artsakh’s future status.

They would have us reduce the Armenian Genocide from a crime against all humanity – one that must be recognized by the American government and resolved truthfully and justly by the international community and, of course by Turkey, – to a simple bilateral dispute to be negotiated between states, states of vastly unequal power.

This is clearly the road to an unconditional surrender my friends, the path to appeasement, and the slippery slope of accommodation.

On this path, we would allow others to speak in our name.

We would let them set our aims to suit their interests, not our own. To put us in our place.

It is on this road that we would see the Armenian Diaspora, long the loyal watchdog of Armenian interests, reduced to a lapdog for the foreign pow-ers that pursue their own advantage at the expense of the rights, the se-curity, and the very future of the Armenian nation and people.

Let me be clear:  It is on this road that we will witness the death of the Ar-menian Cause and, with it, the viability of the Armenian nation.

The choice, for us, for every single one of us, is clear.

We must reject retreat.

We must dispense with the illusions of easy answers.

We must reject the temptation that there is some quick shortcut to Arme-nia’s security, Artsakh’s freedom, or the realization of our national aspira-tions.

We must reject surrender – on the Protocols, the Madrid Principles, justice for our nation, and freedom for our people – and choose instead a path for-ward based on hope and wisdom, not fear.

We must, in our homeland and here in America, reclaim the right to our voice and our values.

And back all this up with our activism, our political power, our energy, and our resources.

Just as you are doing tonight, and as we must all do in days and weeks ahead.

We must keep our national aspirations burning bright, our moral compass aligned toward justice, and our nation moving forward.

We must choose survival, not surrender.

Survival, not surrender.

There is no other choice.

I call upon you to join us in that struggle.

We will persevere.

http://www.asbarez.com/2009/11/13/anca-chairman-de-fines-the-stakes-survival-or-surrender/

Ya Vur Kurtul, Ya Ver KurtulBy Contributor on Nov 13th, 2009

For centuries this has been the Turkish modus operandi. Since the middle ages when the central Asian invasion of their west began, a variety of Turkmens, Tatars, Mongols, Khazars, Seljuks, Kara Qoyunlu, Aq Qoyunlu, and the other lesser tribes have passed their techniques of conquering and governing to their inheritors, the Ottomans. Ya Vur Kurtul, Ya Ver Kurtul—either hit and be free, or pay and be free.

Throughout history, Turks have hit first without even asking questions later or talking, thus compounding the problem that prompted them to go to war in the first place. Turkish calculation indeed. They hit Armenians in genocide, thinking they would erase a whole nation from the face of the earth. Instead, they transformed a provincial nation into an urbanized, in-dustrialized modern society akin to that of the West. They created a giant called the Armenian Diaspora with its highly educated and sophisticated communities which, like a pimple in their butt, hurts when they sit down and hurts when they stand up; it will never go away, until they pay. In this case the payment is not miniscule like opening the borders or exchanging ambassadors; it is colossal and requires them to make great concessions—

land concessions—which is the ignorant Turk’s cancer and the fanatic Turk-ish government’s nightmare. They are cognizant of the fallacy of the Kars Treaty of 1921, and are scared of the legitimacy of the Sevres Treatyof 1920, and the Wilsonian designs for Western Armenia. They know the payment is with that currency, not in peanuts.

I heard Suleyman Demirel, then the president of Turkey, on TRT ( Turkyenin Sesi Radiosu) radio begging the journalists “Allah Ashkina [for the love of God] do not raise the ‘Question of the minorities’ because it revitalizes the Sevres Treaty.” His concern, rather fear, is justified: That treaty deals with Armenian and Kurdish national rights and self rule, and shatters the state of Turkey into pieces.

I have seen posters and banners raised with the slogan “Sevres Olum, Lozan Hayat” (Sevres is Death, Lausanne is Life) alluding to the Lausanne Treaty, which Lord Curzon coined with Ismet Inonu, Kemal Ataturk’s deputy, replacing the Sevres Treaty. These are real issues! If they are not on the table now, they certainly will be in the not-so-distant future be-cause it forms the nidus of the political game played in the political arena today. Sooner or later the cat will get out of the bag. Then the real struggle will begin, overtly.

Armenians are not Turkey’s only nemesis. There are 20 some million Kurds who inhabit southeastern Turkey who were so oppressed by the Turks, and the Turkish government, that they had no choice but to bear arms. History repeated itself: What the Turks did to the Kurds is almost a carbon copy of what the Turks and the Kurds had done to the Armenians. Ankara formed the Korujus (the Village Guards, the Kurdish version of the Hamidiya Alay-lari who slaughtered us), paid them, and let them loose. My interlocutors of the Kurdish Parliament in Exile-Brussels, told me that the Korujus were formed of the same tribes that had formed the Hamidiya Alaylari. “Though they are Kurds, they are our enemies too,” they said.

They hit the Kurdish population so hard that the Kurds had no choice but to resist, then counterpunch. They might have learned from our fedayis. The circumstances led to forming the Kurdish Labor Party, the Party Karkarani Kurdustan (PKK), which launched guerilla warfare against the government of Turkey in 1984. Some 35,000 people have died, so far, and the armed skirmishes, though on a smaller scale, continue to date.

The government of Turkey has failed to tame the millions of Kurds who live partly on our land in Western Armenia, and partly on their own territory known as Northern Kurdistan (Iraqi Kurdistan being the southern part).

It is clear that the Turkish government’s classical, inherited Vur Kurtul (hit and be free) policy with the Kurds has failed, and now they are embarking on the Ver kurtul (pay and be free) path. To pursue the latter, Erdogan’s government has espoused a love fest with the Kurds, and will do whatever possible to bring the Kurdish bride into Turkey’s tent—a rather dishonest proposition.

Kurds and Turks do not mix. They have been at each other’s throat for cen-turies. The historic tripartite ethnic groups—the native Armenians, the na-tive Kurds, and the invading Central Asian tribes—have always formed bi-lateral alliances with each other and against the third group. The most fa-mous Armeno-Kurdish alliance was forged in 1845 by Prince Baderkhan who believed that the Armenians and the Kurds belonged to the same tribe, except one faction converted to Islam. He assembled a 40,000-men army of Armenians and Kurds, and fought a war against the Ottomans. The right wing of the front was led by the prince’s brother. They inflicted huge losses to the Turks who couldn’t kurtul by force, so they employed the Ver Kurtul option by bribing the prince’s brother. With the fall of the right wing of the advance, the entire expedition collapsed.

The complexity of the situation is obvious. If you don’t participate in the game, you stand no chance of winning. Are we capable of playing the game? Will we form alliances?

If there is Kurdish-Turkish rapprochement, then say goodbey to Western Ar-menia. More on this later.

http://www.asbarez.com/2009/11/13/ya-vur-kurtul-ya-ver-kurtul/

The Perils of Open Market Economy in ArmeniaBy Contributor on Nov 13th, 2009

BY RAZMIG SHIRINIAN

As Turkey and Armenia attempt to rebuild their strained relationships, po-litical suspicions, deeply rooted in history, resurface between the two. The implementation of a “roadmap” for restoring relations between the two countries could certainly change the political alignments in the Caucasus region. Turkey, however, seems to be aiming beyond the Caucasus and at-tempting to reestablish its ties with the Arab and Muslim worlds. Armenia, on the other hand, has simply succumbed to the dictates of the regional policies and adjusted its national interests for the economic gains of the elite.

The post-Soviet oligarchic elites in Armenia have made every effort to nor-malize and establish open market relations with Turkey. The interests and wellbeing of the ordinary working people in these efforts seem to be ne-glected and, notably, the country remains in serious infrastructural defi-ciency. The open market relations with Turkey do not seek to alleviate the core economic problems of the country.

It is both ironic and elucidating that the Armenian government, as recently as December 2008, released its second Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP). The document was prepared in collaboration with the IMF, a group of NGOs, central and local administrative representatives, trade unions, business representatives, and a number of professional groups and individ-uals. The PRSP Steering Committee, headed by Prime Minister Tigran Sark-isian, decided to rename the paper and call it Sustainable Development Program (SDP), since it differed from the first PRSP paper, appeared in 2003, and was more comprehensive, more inclusive, and aimed to serve as a wider “strategy for social-economic development of the country.”

Both 2003 and 2008 PRSPs for Armenia embody quite a challenging task for the years 2003-15 and beyond. However, they also seem to be largely ill-conceived economic policies in line with the dominant open market and neoliberal ideology of the post-Soviet era. Both these documents have set the policy precedent and have attuned the language of the two protocols signed with Turkey on Oct. 10, 2009. What is most notable in these docu-ments is the fact that they fall short of some key elements of develop-ment, conveniently overlooking the equitable distribution of income and adequate appraisal of labor value, without which the overall evaluation of economic growth and development is futile.

It is, of course, both fair and appropriate to point out the remarkable ne-oliberal economic performance in Armenia since the turn of the century and until the onset of the recent global capitalist crisis. However, the infra-structure of growth (notably in the areas of health, education, water, and sanitation services) and the need for other improvements in basic infra-structure (say, transportation, communication, and utilities, especially in rural areas) have hardly received consideration in the country, and the questions of equitable distribution and labor value have been ignored alto-gether.

That’s because Armenia is a pure market-driven country. That is, the pluto-cratic elite’s control over the people has been legitimized and has taken the place of genuine political leadership. The majority of the Armenian people knows that the economic elite, entwined with the political leader-ship, is parasitic on the economic development of the country and is con-fined to oligarchic rule and its interests. The self-imposed plutocracy is not oriented towards infrastructural development and, as a result, the inde-pendence of Armenia since 1991 has primarily been an economic opportu-nity to be exploited, and not a political asset.

Lack of adequate sanitation, water, health care, roads, transportation, and utilities in general, and in rural areas in particular, come as a result of this plutocratic whim and civic deficiency. The economic development of Arme-nia, and of any other country for that matter, is believed to be measured first and foremost along these infrastructural bases. Otherwise, it’s the ne-oliberal free market dogma that will posit the unregulated market as an at-tractive model and obsession for development.

Since 1991, the glorification of the market has been cheered on by ruth-less land privatization and small- and large-scale privatization in which business leaders, foreign investors, entrepreneurs, and the economic elite in general are to be revered as bastions of economic growth. Why then, and how is it that poverty in Armenia abounds? That teachers and scholars are neglected? Many academicians are poor? Unemployment and poverty rates are high? Income level is low? Labor is not adequately appreciated? These concerns and the facts supporting them indicate that the power of salvation should by no means be delegated to the elite if Armenia wants to develop on behalf of its ordinary people, farmers, and workers.

It is ironic that academic institutions in Armenia have not seriously exam-ined or even questioned the neoliberal dogma that supports the IMF, World Bank, and the Turkophile policies of the ruling elite. This dogma has be-come a major obstacle to the improved quality of life and a threat to the general wellbeing of the people. It has increased poverty and wealth in-equality, and has intensified class differences, social conflict, and hostility. Without this examination it seems that scholars, in general, would also be allured to materialistic gain and egotistic and selfish preoccupations.

PRSPs have trivialized the concern for public interest and have advanced the fundamentals of free market growth. Oligarchs and plutocrats have been increasing their power and influence on the economy, which has surely increased the fear and insecurity of wage-earning people. This fear of personal insecurity is not unfounded. After all, there is an exploitative association of businesses and politics that is draining the democratic life and economic development from the ordinary people.

What’s further distressing, the protocols signed between Armenia and Tur-key will indeed constrict Armenia’s geopolitical position and compromise its security. And the economic performance of the country outlined in PRSPs will remain dependent on foreign aid, without developing sufficient prosperity for the general population.

Editor’s Note: Dr. Razmig B. Shirinian is Instructor of Political Science at the College of the Canyons in California

http://www.asbarez.com/2009/11/13/the-perils-of-open-mar-ket-economy-in-armenia/

Theatre Review: A Hunger ArtistBy Aram Kouyoumdjian on Nov 13th, 2009

Even at the height of William Saroyan’s career as a playwright, in the late 1930s and early 1940s, his critics took issue with the sense of optimism in his Depression-era works.  The prominent Marxist critic Philip Rahv mocked

Saroyan’s “formula of innocence” as “the formula of ‘Ah, the wonder, the beauty of it all!’” and decried the “fairy-tale aspect” of his plays.

This facile approach misses the complexity of themes and emotions that inhere in Saroyan’s plays, such as loneliness and longing, nostalgia, dis-placement, poverty, and mortality. At times, however, Saroyan himself seems to supply critics like Rahv with ammunition through such works as “The Hungerers.”

That one-act play was revived by Arena Productions for a single perfor-mance on November 6 at the Jan Popper Theatre of UCLA’s Schoenberg Hall as part of the Conference on Armenian Writers.

An early stab at absurdist theater, “The Hungerers,” which dates back to 1939, unfolds on the eve of America’s involvement in World War II.  It fea-tures as its central character The Writer, who receives unexpected visits from such strangers as The Young Capitalist, The Old Woman, and The Girl – all of them as impoverished and as hungry as he is.  Of course, he and The Girl instantly fall in love, seeking to make up in spiritual nourishment what they lack in physical sustenance.  Yet, hunger pervades the world of Saroyan’s characters, who succumb to death, one by one – only to reawaken and speak some parting words.

The play attempts to be fabulous – that is, fable-like (though perhaps won-derful as well), but its farcical tone clashes with its themes and rings disso-nant.  Its status as a minor work becomes obvious when compared with another Saroyan play from 1939, “The Time of Your Life,” which expertly couches the travails of its own hungry characters in whimsy, infused with a vaudevillian spirit.

As directed by Anahid Aramouni Keshishian, the Arena production strug-gled to strike the balance between farce and tragedy.  The uncertainty ap-peared in the performances as well – strong on effort, though they were – and created a distancing effect between the characters and the audience.  That effect was only exaggerated by Saroyan’s meta-theatricality, as ex-emplified by the presence of The Stage Manager amidst the play’s action.  The only “character” to remain standing at the end, The Stage Manager is meant to symbolize art’s enduring power and illustrate how spiritual satia-tion can triumph over physical craving.  That notion may sound lofty, but in reality (Depression-era reality, no less), it is quite simply fabulous – in this case, just fable-like.

http://www.asbarez.com/2009/11/13/theatre-review-a-hunger-artist/

Turkey Not an ‘Honest Broker,’ Says Israeli Prime MinisterBy Asbarez Staff on Nov 16th, 2009JERUSALEM (AP)–Turkey would not be an “honest broker” in any renewed peace talks with Syria, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said, adding that the Turkish prime minister was not a “fair mediator.”Turkey mediated four rounds of indirect talks last year between Israel and Syria. Ties between Israel and Turkey have deteriorated since then, and Turkey’s prime minister has harshly attacked Israeli policies. The worsened ties between the two allies have clouded the Ankara government’s role as a regional mediator.Netanyahu told his Cabinet Sunday that Israel was prepared to talk with Syria, preferably directly, according to a participant who spoke on condition of anonymity because of government regulations.Netanyahu said that if talks take place through a mediator, then it should be “an honest broker,” according to the same participant. He quoted Netanyahu as saying that the Turkish premier was not a “fair mediator.”

http://www.asbarez.com/2009/11/16/turkey-not-an-%E2%80%98honest-broker%E2%80%99-says-israeli-prime-minister/

Translating the ARF Roadmap to Regime Change into Action (Part I)By Michael Mensoian on Nov 16th, 2009The adage is that “actions speak louder than words.” The principles and concepts guiding the Armenian Revolutionary Federation’s (ARF) recently announced roadmap to regime change in Armenia are consistent with the historic mission of the ARF.Unfortunately, however, it took the protocols—an 11th hour development in the process of normalizing relations between Armenia and Turkey—for the ARF to respond not only to these documents, but to conditions that have been festering for close to 20 years in the homeland (Armenia, Artsakh (Karabagh), and Javakhk): First, the abysmal socio-economic conditions in Armenia that have plagued its workers and their families. Second, the conditions afflicting the Javakheti Armenians, which have steadily deteriorated during this time frame. Only recently the Javakheti Armenian activist Vahagn Chakhalyan was the victim of flagrant police and judicial misconduct for having spoken out against the restrictive policies of the government. He was convicted of acquiring and possessing weapons, “hooliganism,” and violating public order (an event that occurred two years prior to the instant charge). He is presently serving a 10-year term in a prison where the most hardened

criminals in the Georgian penal system are sent (see “Javakhk Activist Vahagn Chakhalyan: Justice Denied by Georgia,”  the Armenian Weekly, Sept. 18, 2009).  And finally, the failure of Armenia to have the Nagorno Karabagh  Republic become a party to the negotiations that will determine its future. This has been Karabagh’s goal since 1994, when a ceasefire ended hostilities and the republic gained de facto independence.After that somewhat critical assessment, let it be understood that the ARF is the one entity that has the experience and the determination to guide Armenia out of the quagmire into which the Sarkisian government has led the country.  For 120 years, the Dashnaktsutiun has been the principal Armenian adversary of the Ottoman Turkish government and all subsequent Turkish governments in representing the injustices perpetrated against the Armenian nation.  Its founding in Tiflis (Tbilisi) in 1892 was to advance social democratic principles by whatever means necessary to improve the political and economic wellbeing of the Armenians in the Anatolian provinces of Ottoman Turkey (the historic western provinces of Armenia). In terms of its mission, history, organization, and public support, the ARF is prepared to undertake this vital effort at regime change in Armenia.However, the means for affecting this change represents a difficult challenge. The present situation demands that the ARF interpret its roadmap to regime change as being not only multi-faceted in its mission, but multi-operational in its implementation. Effective regime change requires (1) preventing parliamentary ratification of the protocols or significant modification of the negotiation results; (2) strengthening Stepanakert’s claim to Karabagh and the liberated territories, and forcefully aiding in its determination to secure de jure independence; (3) aiding the Javakheti Armenians to secure improved economic and political conditions, and the right to their language  and cultural institutions; (4) implementing socio-economic initiatives to improve the quality of life for workers and their families in Armenia; and (5) preparing for the forthcoming presidential and parliamentary elections. Given the evolving nature of this crisis, the Dashnaktsutiun does not have the luxury of time to respond in a step-by-step progression to achieve these objectives.  They must be prepared to launch an offensive that has multiple objectives requiring simultaneous (and possibly divergent) courses of action. This is a gargantuan task that requires the harnessing of human resources and the raising of funds far beyond anything the ARF has previously attempted.The beginning salvos have already been fired. The demonstrations in Armenia must increase in size and frequency if they are to have any effect influencing the Sarkisian government as well as sending a message to Ankara. Demonstrations throughout the Armenian Diaspora should complement these efforts as a means to provide moral support for their compatriots in the homeland and to send a message of disapproval to the Minsk Group countries. Maintaining this level of participation requires that the ARF

articulate reasons why this ongoing process of normalization is a threat to the political viability of Armenia as well as to the future wellbeing of the Armenian citizen. The ARF must organize conferences where articulate speakers will present the Dashnaktsutiun’s position with respect to its roadmap objectives to sympathetic journalists, legislators, leaders of advocacy groups, and influential business executives. The tri-chairs of the Minsk Group—Russia, France, and the United States—know full well the price they are requiring Armenia to pay. However, this should not dissuade the ARF from openly questioning why Armenia’s national interests should be sacrificed for Turkey’s benefit. Once the Minsk Group has forced Armenia to accede to Turkey’s interests, it will turn its attention—as it has already begun to do—to resolving the Karabagh issue with no consideration of the price the Karabaghtsis will be required to pay.To assist the ARF in providing position papers to support the objectives of regime change envisioned in the roadmap, “think tanks” must be organized and staffed by competent professionals. There is no shortage of Armenian men and women with expertise in any field that the ARF may require as it formulates and implements this comprehensive program for regime change. Position papers must be distributed to media outlets, sympathetic foreign governments and legislators, and  especially to members of the U.S. Congressional Armenian Caucus. These “papers” must explain the adverse impact this pressured rapprochement will have on the political vitality of Armenia and on the legitimate issues that successive Turkish governments have refused to acknowledge. Garnering effective support for its roadmap to regime change is predicated upon showing the legitimacy of the Armenian Cause (Hai Tahd); the degraded position of the Armenian worker and his family; and an understanding of the background with respect to the Karabaghtsis’ determination to be independent and the legal and human rights principles that support their actions. The position papers must explain how and why the Javakheti Armenians are continually being denied their basic economic and political rights as citizens of Georgia, and of the government’s attempts to deny them their use of the Armenian language and cultural institutions. The adverse environment created by the Georgian government is aimed at acculturating the Armenian minority or, failing that, encouraging them to leave their historic lands.It cannot be assumed that those who may be in a position to aid the ARF—journalists, political leaders, major donors, and the rank and file Armenian public—understand the history of events and the rationale that motivates the Dashnaktsutiun in its determination to effect regime change. In support of this objective, a steady stream of journalists, foreign legislators, advocacy leaders, and businessmen must be invited to Karabagh to hear and see for themselves the story of the Karabaghtsis. The resettlement program to increase the population of Artsakh by some 100,000 people (about 30-35,000 families) has lagged, and the population of Artsakh has not increased appreciably since 1994. This was a major initiative of the Stepanakert government that would have served to strengthen its hold on

the liberated territories (see “The Political-Strategic Resettlement of Karabakh’s Security Zone,” the Armenian Weekly, June 30-July 7, 2007).Javakhk presents a different set of problems. Who but a handful of Armenians know precisely what our brothers and sisters in this historic Armenian region within Georgia are forced to endure? As with Artsakh, a steady stream of official visitors should be invited to see the conditions for themselves and to hear the concerns of the people. Should the Georgian government refuse entry to these foreign journalists and legislators, all the better to show the attitude of a government that contravenes the positive changes in its treatment of minorities—which it has agreed to introduce as a member of the European Union’s “European Neighborhood Policy.” Whether these visitors are allowed entry or are refused, Tbilisi cannot escape the onus for the adverse condition of the Javakheti Armenians.Implementing the roadmap to regime change demands a highly coordinated offensive that cannot be accomplished without massive support within and beyond Armenia.  It requires a well conceived and executed information generating and distributing system that effectively supports the roadmap’s objectives. There are formidable obstacles that the ARF must overcome in carrying out its proposed changes. The party not only faces an entrenched power structure and a political philosophy that makes legitimate opposition difficult, but it must contend with the Minsk Group chaired by France, Russia, and the United States, which has been responsible for pressuring Armenia to capitulate to Turkish interests in order to facilitate their respective national interests. Not to be underestimated are the visceral attacks that may be made by pro-Sarkisian and anti-Dashnaktsutiun elements that seek to join the ARF to many of the problems they now claim they are prepared to solve.Armenia is not without some leverage in responding to these pressures.  Iran has much to lose if this rapprochement as presently formatted is carried to its expected conclusion. Iran has a sizeable Turkic population adjacent to Azerbaijan whose allegiance to Teheran has always been problematic. A Turkish victory could have a significant impact on the internal political stability and spatial integrity of Iran, where slightly less than 50 percent of the population are ethnic Persians. Russia’s role in the present situation is perplexing. It is reminiscent of the Bolshevik’s inability to accurately gauge Ataturk’s philosophical predilections when it gave Armenia’s historic lands to Turkey  (Treaty of Kars) in 1921 as part of its failed attempt to encourage their Turkic neighbor (Azerbaijan as well) to become ideological soul mates. Moscow misread the situation then and it appears that it may be misreading the situation now. What Russia expects to gain by betraying Armenia, its only reliable ally in the south Caucasus, is difficult to fathom.  There is room in the south Caucasus for only one major power: Turkey (a United States surrogate at least for the time being) or Russia.  The unlikely key that may determine what will happen with respect to the ongoing process of rapprochement may very well depend on Artsakh’s response. The determination of its people to defend their independence is the one element that has not been fully taken into consideration simply because it is believed that the republic will not or

could not respond to an Azeri attack. Only time will tell.Part II of this commentary will appear next week.http://www.asbarez.com/2009/11/16/translating-the-arf-roadmap-to-regime-change-into-action-part-i/

Armenian Government Rejects ARF Bill Criminalizing Genocide DenialBy Asbarez Staff on Nov 16th, 2009

YEREVAN (RFE/RL)–A key committee of the National Assembly effectively rejected on Friday a proposal by the opposition Armenian Revolutionary Federation to criminalize public statements denying that the Armenian Genocide.Armenia’s Criminal Code already carries heavy fines and up to four years’ imprisonment for public denial of genocides and “other crimes against humanity.” An amendment tabled by the ARF last month would extend the maximum punishment to five years and apply it to anyone “denying, playing down, approving or justifying the genocide of Armenians in Ottoman Turkey and Western Armenia.”The bill is directly connected with the recent agreements to normalize Armenia’s relations with Turkey that have been strongly condemned by the party. They ARF says it is specifically directed against a Turkish-Armenian “subcommission” of historians envisaged by one of the agreements.The commission would be tasked with studying the extermination of the Ottoman Empire’s indigenous Armenian population. The ARF and other critics of the deal say the very existence of such a body would call into question the fact of the genocide, a claim denied by Armenia’s authorities. In a written opinion submitted to the Armenian parliament committee on legal affairs this week, the Ministry of Justice objected to the ARF bill and essentially upheld the existing Criminal Code clause relating to genocide denial. The committee on Friday postponed the bill’s consideration by at least two months, meaning that the proposed amendment will not reach the parliament floor before February.The committee chairman, David Harutiunian, made no secret of his strong opposition to the measure, saying that it would create “extremely serious problems” in the ongoing Turkish-Armenian negotiations. He said its passage would lead the Turkish authorities to resume heavy enforcement of a controversial law that makes it a crime to “insult the Turkish nation.” The law, superficially amended last year, has been used in the prosecution of prominent Turks who have questioned the official Turkish version of the events of 1915.Harutiunian also argued that amendment drafted by the ARF was unnecessary because “Armenia’s position on this issue is so strong that we

don’t need any additional tools of defense in the shape of criminal liability,” the former justice minister said at a committee meeting. “The stronger party doesn’t need such tools.”“I don’t see that confidence about our strength,” Vahan Hovannisian, the leader of the ARF faction in the parliament, countered, referring to President Serzh Sarkisian’s conciliatory policy towards Turkey. He said the October 10 signing of the Turkish-Armenian protocols in Zurich was “a sign of weakness” on the part of Yerevan.http://www.asbarez.com/2009/11/16/armenian-government-rejects-arf-bill-criminalizing-genocide-denial/

European ARF Holds Regional ConferenceBy Asbarez Staff on Nov 16th, 2009ALFORVILLE, France—The regional bodies of the Armenian Revolutionary Federation of Europe held a conference at the invitation of the ARF Bureau beginning on Saturday, November 14 to discuss the challenges posed by the Armenia-Turkey protocols and other organizational issues.Regional leaders from France, Holland, Belgium, Sweden, the Netherlands, Germany, Austria, Greece, Cyprus, Italy, Bulgaria, Israel, and the United Kingdom heard detailed reports on recent political situation, especially domestic and foreign developments surrounding Armenia-Turkey relations.The participants extensively discussed the dangers inherent in the Armenia-Turkey protocols and efforts to halt the approval of the documents. The representatives also evaluated those efforts and were briefed on the next phase of this effort.Underscoring the importance of halting the approval of the protocols, which have severe consequences and threats for Armenia and Karabakh and only benefit Turkey’s regional interests, the participants of the conference emphasized the imperative to strengthen their activities and made corresponding suggestions.The conference also emphasized the importance of elevating the activities of Hai Tahd offices to expedite efforts for the recognition of the Armenian Genocide and countering anti-Armenian activities undertaken by the Turkish government through Turkish organizations in various communities.The recent “Roadmap to Regime Change” proposed by the ARF Supreme Council of Armenia was also discussed and the conference participants unequivocally endorsed the plan.The conference affirmed the need for national unity to strengthen Armenia’s statehood, as well as the ARF’s unwavering position to stop any effort to create schism within the Armenian nation.The regional representatives also briefed the conference about the activities of ARF youth organizations, Hai Tahd office and organizational life and pledged to strengthen intraregional cooperation.

http://www.asbarez.com/2009/11/16/european-arf-holds-regional-conference/

ANC-PAC Meets With Senatorial Candidate Danny TarkanianBy Asbarez Staff on Nov 16th, 2009GLENDALE, CA–The Armenian National Committee Political Action Committee (ANC-PAC) recently met with Danny Tarkanian who is bidding to become the first ever Armenian American elected to the US Senate. Tarkanian is the son of famed coach Jerry Tarkanian and once led UNLV’s basketball team to 24 straight wins and the school’s first ever number one NCAA ranking as its starting point guard.The meeting focused on Tarkanian’s goals, if elected to the Senate, as well as his views on what his agenda would be with regard to issues of importance to the Armenian American community.“I look forward to working with the ANCA, once I am elected, to ensure that Armenian Americans finally have a voice of their own in the Senate” said Tarkanian. “For many years we have heard platitudes from ‘friends’ of the community, but it is time to have a direct ancestor of genocide survivors speak up about the unfair pressure being put on Armenia to accept Protocols which call for a ‘historical commission’ and put in danger the very status of the Republic of Nagorno Karabakh. Instead of tepidly worded letters to the Secretary of State, I will demand to know why America would pressure the victim, Armenia, while helping the perpetrators, Turkey and Azerbaijan.”“We were very encouraged when we met with Danny to hear him passionately speak about recognition of the Armenian Genocide, fighting the Obama administration’s cuts to aid to Armenia, respecting the right of self-determination of the citizens of Artsakh and, most importantly these days, his opposition to these ill-conceived Protocols,” said Armen Martin, Chairman of the ANC-PAC.Danny graduated with high honors from UNLV and was the school’s first Rhodes Scholar candidate. He also received the prestigious NCAA post-graduate award, given to the student-athletes who most excel in both the classroom and in athletics. After graduating from UNLV, Danny attended law school at the University of San Diego graduating 3rd in his class, magna cum laude, and was also named to the Law Review.Danny and his wife Amy live in Las Vegas with their three daughters, Lois, Ava and Ashley. The Tarkanians are also expecting a son in the coming month. Today, Danny runs a real estate business and is co-director of the Tarkanian Basketball Academy. Those interested in helping Tarkanian’s campaign should visit his website at www.tark2010.org.The ANC-PAC is a non-partisan federally registered political action committee established to support campaign committees for Members of

Congress who share the values of the Armenian American community. The ANC-PAC is at the forefront of efforts to ensure that the voice of the Armenian American community is clearly heard in our nation’s capital. The ANC-PAC continues a century old tradition of Armenian American engagement on the public policy issues facing national political leaders, both in the United States Congress and the White House. For more information, you may logon to www.ancpac.org.http://www.asbarez.com/2009/11/16/anc-pac-meets-with-senatorial-candidate-danny-tarkanian/

Armenian Health Ministry Plays Down Swine Flu DiscoveryBy Asbarez Staff on Nov 16th, 2009YEREVAN (RFE/RL)–The Armenian Ministry of Health scrambled over the weekend to end what it sees as an increasingly frenzied public reaction to the discovery of the first cases of swine flu in the country.Top ministry officials urged Armenians to stop buying up Tamiflu drugs and medical masks, saying that the outbreak of the H1N1 virus is under control and not as dangerous as many people think.“The situation is resembling a psychosis, with people looking for Tamiflu, medical masks,” complained Ara Asoyan, Armenia’s chief epidemiologist. “Tamiflu is prescribed only to patients who are in a severe condition and suffer from chronic respiratory illnesses.”“According to our statistics, they make up only 3 percent of [flu patients.] And given that we currently have about 9,000 doses of Tamiflu, you can imagine that we would need hundreds of thousands of patient to use them,” Asoyan told a news conference.“I urge people to stop their aggressive raids on drug stores,” added the official.Armenia reported the first swine flu cases a week ago. Ten more people were diagnosed with the disease in the following days. Most of them have already been treated and discharged from hospital. Officials said on Saturday another five persons are suspected of catching it.Vahan Poghosian, another senior Ministry of Health official, said that Armenians should stop buying and wearing masks and should undergo free tests at state policlinics only if they experience flu-like symptoms. “They see TV images of people abroad wearing the masks and follow their example,” he said. “It’s sick people that wear masks abroad. And that happens not only during flu and other epidemics. It’s a culture.”“If there is a need for the people to walk around in masks, we will be the first to tell them about that and provide them with masks. But there is no such need now,” Poghosian told journalists.Asoyan, for his part, argued that Armenia’s dry and continental climate is

a major barrier to life-threatening flu complications such as pneumonia. “Pneumonia is not widespread in climatic conditions like ours,” he said.http://www.asbarez.com/2009/11/16/armenian-health-ministry-plays-down-swine-flu-discovery/

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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

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RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES

Agenda - Reportage TV sur le Fonds Arménien

Message du Fonds Arménien de France

Nous avons le plaisir de vous annoncer la diffusion le jeudi 18 novembre à 17h15 sur la chaine TLM (Télé Lyon Métropole) d’un documentaire sur les actions menées par le Fonds Arménien, en Arménie et en Artsakh.

Ce reportage de 52mn est une co-production de Télé Lyon Métropole et du Fonds Arménien

de France. Réalisé sur le terrain par un journaliste de la chaîne, il offre une rétrospective des 15 années de travail du Fonds Arménien et présente les programmes en cours.

Tout le long du film, vous pourrez apprécier l’impact de votre générosité sur la vie de nos compatriotes d’Arménie et d’Artsakh. Leurs témoignages, parfois émouvants, sont aussi par-lants que les images de ces belles réussites, obtenues grâce à votre soutien. La diffusion sera suivie d’un débat avec le public.

Vous pouvez également suivre l'émission en direct en cliquant sur ce lien :

http://www.fondsarmenien.org/index.php?option=com_content

http://www.fondsarmenien.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6

TLM rediffusera le documentaire :

le mercredi 18 novembre à 14h

le vendredi 20 novembre à minuit

Ce film fera également l’objet d’un DVD disponible fin novembre.

Consultez le nouveau site du Fonds Arménien de France http://www.fondsarmenien.org/

Agenda - Saison de la Turquie en France (Juillet 2009 - Mars 2010)

SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE (Juillet 2009 - Mars 2010)

Conférences organisées par le Forum universitaire du 12 novembre 2009 au 21 janvier 2010

ESPACE LANDOWSKI, BOULOGNE-BILLANCOURT -

28 avenue André Morizet 92100 Boulogne-Billancourt

- jeudi 19 novembre 2009 16h30 à 18h "Les églises rupestres de Cappadoce"Anne-Marie TEREL

- jeudi 26 novembre 2009 16h30 à 18h "Des steppes d'Asie Centrale à l'Asie Mineure : la longue histoire des Turcs" Anne-Marie TEREL

- Jeudi 3 décembre 2009. 14:30-16:30 - "Une histoire de la Turquie moderne : de l’Empire ottoman à la République d’Atatürk" Thierry ZARCONE . 16h30 à 18h "Les Seldjoukides de Konya"Anne-Marie TEREL - Jeudi 10 décembre 2009. 14:30-16:30 - "La Turquie et l’islam : pluralisme et réformisme" Thierry ZARCONE-

. 16h30 à 18h "Istanbul, capitale de l'empire Ottoman"Anne-Marie TEREL

- Jeudi 17 décembre 2009 . 14:30-16:30 - "Les Rapports de la Turquie avec la Russie et le Sud-Caucase : Arménie, Azer-baïdjan, Géorgie" Charles URJEWICZ. 16h30 à 18h "Le palais de Topkapi et la vie à la cour" Anne-Marie TEREL

- Jeudi 7 janvier 2010 14:30-16:30 - "L’Économie turque, force et faiblesses" Dorothée SCHMID

- Jeudi 14 janvier 2010 14:30-16:30 - "La Question kurde" Hamid BORZARSLAN

- Jeudi 21 janvier 2010 14:30-16:30 -" La Turquie, l’Europe et l’Union pour La Méditerra-née" Dorothée SCHMID

• Thierry ZARCONE « De l’empire ottoman à la République d’Ataturk » Découvertes Galli-mard 2005 ; « Musulmans et soufis du Tibet » Arche Milan 2005 ; « La Turquie moderne et l’Islam » Flammarion 2004 • Charles URJEWICZ « Religion et politique dans le Caucase post-soviétique » Maisonneuve et Larose 2007 • Dorothée SCHMID : • Anne- Marie TEREL « La Cappadoce aujourd’hui, Konya et Akara » Ed. du Jaguar 1990 ; « Topkapi » (en collaboration) 5 tomes Ed. du Jaguar ; « Le monde byzantin » Flammarion 2002 ; Guide « Turquie » collection Voir Hachette 2004

Agenda - "Le concert Arménien ou le proverbe Turc" en Turquie

Spectacle interprété et écrit par Gérard Torikian, co-écrit par Isabelle Guiard, et mis en scène par Serge Avedikian, sera représenté en Turquie, au Théâtre Municipal de Diyar-bakir les 16 Novembre prochain à 21h et 17 Novembre à 19h et 21h15 au Garajistanbul à Istanbul.

Cette tournée, qui depuis longtemps avait à mes yeux un sens tout particulier, a été rendue possible grâce à la détermination et à la générosité de quelques personnes, françaises, turques et arméniennes, que je remercie à nouveau très sincèrement au passage.

Elle sera pour nous le moyen d'aller à la rencontre d'un public avec lequel le dialogue n'a que trop tardé à s'instaurer.

Merci de bien vouloir diffuser cette information aux personnes insensibilisées, euh... sensibili-sées.

Gérard Torikian http://www.gerardtorikian.com/

Agenda - « La solidarité internationale en crise ? Les jeunes porteurs d’avenir »

Un débat intéressant sur la solidarité internationale et la lutte anti-raciste

Le 21 novembre prochain aura lieu à la Maison des Initiatives Etudiantes le débat « La solidarité internationale en crise ? Les jeunes porteurs d’avenir » organisé par Cabinet des Relations Internationales de la Ville de Paris et le Conseil Parisien de la Jeunesse.

Dans le cadre du programme officiel de la Semaine de la Solidarité Internationale 2009, coor-donné au niveau national par le C.R.I.D., le débat aura lieu le samedi 21 novembre 2009 à partir de 16 heures à la Maison des Initiatives Étudiantes (50, Rue des Tournelles, 75003 Paris Métro : Bastille). Entrée libre et gratuite.

Après la projection du court-métrage « De Dakar à Paris, Échangeons nos regards » réalisé par le Conseil Parisien de la Jeunesse et la Mairie de Paris, le débat, introduit par M. Pierre SCHAPIRA, Adjoint au Maire de Paris chargé des Relations Internationales, des affaires eu-ropéennes et de la francophonie, se déclinera en deux tables-rondes qui verront la participa-tion :

o de personnalités du monde de la recherche, o d’experts de la question internationale et du développement, o de représentants d’associations engagées en matière de solidarité internationale et o du Conseil Parisien de la Jeunesse de la Ville de Paris (instance de démocratie participative de promotion de la citoyenneté des jeunes montant actuellement un projet d’aide au dévelop-pement).

La première table-ronde sera consacrée à la problématique de l'engagement des jeunes dans la solidarité internationale et à l'impact qu'une telle implication citoyenne est susceptible d'avoir sur l'évolution des mentalités dans les pays occidentaux.

Le co-développement, levier de la lutte antiraciste ? La solidarité internationale, ressort d'une pacification des relations internationales et... d'une appréhension plus fraternelle et moins an-xiogène de l'Altérité? S'engager dans le co-développement pour casser nos préjugés ?

Voici des questions qui seront au cœur du débat.

(événement facebook à cette adresse :

http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/event.php?eid=172965294265&ref=mf)

Dans l'espoir que vous puissiez être des nôtres,

Bien à vous,

Margie Bruna LICRA Jeunes Paris

Agenda - Phonéthon 2009: du 19 au 22 novembre 2009

Le Phonethon consiste à contacter en 4 jours par téléphone, un maximun de familles à l'aide de bénévoles pour récolter des promesses de dons. Il s’organise dans 5 villes avec plus de 600 bénévoles mobilisés : Paris, Lyon, Marseille, Nice et Toulouse. Les centres sont mobilisés de 9h00 à 21h00.

Les bénévoles

Composante essentielle du dispositif, les bénévoles ont la mission de convaincre les personnes contactées pour qu'elles fassent une promesse de don au Fonds Arménien de France.

Une statistique réalisée lors du dernier phonethon montre que les profils de bénévoles sont très variés : Ils sont professionnels actifs pour plus de 54%, étudiants pour 30% et retraités pour 14%.Ils ont effectué des études supérieures pour la majorité dont 34% de formation com-merciale et financière.

Enfin, parmi les actifs, on trouve 23% de professions libérales et de dirigeants, 17% de pro-fessions administratives, 14% d’enseignants et artistes et 12% de scientifiques.

Les 2/3 de bénévoles sont motivés par l’aide apportée à l’Arménie et à l’Arstakh, y compris les étudiants français ayant participé à ce Phonéthon.

Au terme du Phonéthon, chaque bénévole se voit remettre un souvenir de son passage afin de le remercier pour son temps et ses efforts.

Formation et encadrement

Outre les formations et informations préalables reçus par les bénévoles dans le mois précédant le Phonéthon, chaque bénévole reçoit une formation technique et surtout commerciale (argu-mentaire vis-à-vis des donateurs) d’une demi heure.

Les bénévoles sont encadrés dans leur travail par des chefs de plateaux qui leur distribuent les listes de donateurs à appeler, selon la stratégie du moment.

Partenariat avec France Télécom

4 centres d’appels sur 5 s’effectuent en partenariat avec l’opérateur français Orange France Télécom qui prête des locaux, fournit le matériel (ordinateurs et téléphones) et des équipes de techniciens.

Les 5 centres sont connectés au serveur hébergé par l’entreprise Monaco Technologie à Mona-co.

Statistiques des appels téléphoniques

Le Fonds Arménien de France dispose d’un fichier d'environ 55.000 familles et entreprises dont 48.000 avec téléphone. Sur ce total 25.000 familles et entreprises sont joints chaque an-née par téléphone.

En 2008, Sur ces 25.000 familles et entreprises contactée, 40 % soit 10.990 ont fait des pro-messes de dons pour un montant de 925.860 Euros.

Environ 10 % des donateurs sont des entreprises dont la contribution atteint 23 % du total. Le montant moyen des dons des particuliers est de 62 Euros et celui des entreprises est de 142 Euros.

----------------------------------------------------------------------- Objectifs 2009

Le Phonéthon 2009 portera en priorité sur la Région d’Askeran au Karabagh et la Ré-gion du Tavush en Arménie.

Poursuite de l’opération Tavush 2012

Lancé en février 2009 grâce à la subvention du Conseil Général des Hauts-de-Seine, ce pro-gramme de développement agricole a pour objectif d’augmenter les productions agricoles lo-cales des 1 100 familles de la zone de Kashtarak puis de s’étendre à une dizaine de villages.

La clé de voute de ce projet est la rénovation et l’extension du canal d’irrigation de 15 km.

Les travaux on commencé en juillet dernier et la livraison est prévue pour le début du mois d’avril 2010 afin de permettre l’irrigation des cultures.

Pour améliorer la qualité et le rendement des productions, les agriculteurs ont accepté d’expé-rimenter de nouvelles variétés de fruits et légumes. C’est ainsi qu’en Août dernier, à Kashta-rak et deux autres villages limitrophes, on a planté 15 000 plants de fraisiers venus de So-logne. Objectif : surmonter la malnutrition, mais aussi permettre aux agriculteurs d’accéder aux marchés pour augmenter leurs revenus.

Région d’Askeran au Karabagh

Une des priorités dans cette région est l’apport d’eau potable aux villageois pour leur usage courant, mais aussi pour des besoins d’irrigation des jardins potagers dont ils vendent la pro-duction sur le marché de Stépanakert.

Au total quelques 6 200 habitants profiteront de ces investissements.

Si l’adduction d’eau potable est une priorité du Fonds Arménien, le traitement des eaux usées s’avère tout aussi indispensable pour assurer des conditions d’hygiènes satisfaisantes. Ainsi, à Askéran, le Fonds Arménien construira le nouveau système d’égouts de la ville.

Cette opération, d’un coût total de 1 million d’euros, sera co-financée par le gouvernement du Karabagh.

Le reste de la collecte du Phonéthon sera consacré aux villages du Tavush et du Lori en Armé-nie.

http://www.fondsarmenien.net/index.php?option=com_content&view=article&id=48&Itemid=27

Agenda - Hélène Ségara: La Marraine du Phonéthon 2009

Ecouter le message d'Hélène Ségara

En 2006, Hélène Ségara inaugurait l’Année de l’Arménie aux côtés de Charles Aznavour. De ce premier contact avec le pays de ses racines est née une passion qui se traduit aujour-d’hui en action : elle sera la marraine du Phonéthon 2009. Petit voyage au pays des émotions.

Vous avez accepté d’être la marraine du Phonéthon 2009 du Fonds Arménien de France. Pour-riez-vous nous dire pourquoi ?

Lorsque je suis allée à Erévan pour le concert inaugural de l’Année de l’Arménie, j’ai retrou-vé mes racines, que je ne connaissais pas assez. Dès mon arrivée, je m’y suis sentie chez moi. Alors que je visitais ce pays pour la première fois, tout me semblait déjà proche et familier. Les visages et les regards étaient ceux de mon enfance, tout comme la chaleur humaine qui émane du moindre geste et qui vous dit que nous appartenons à une même famille, malgré nos histoires dispersées, qui nous ont forgé une communauté de destin.

Comment avez-vous ressenti l’état d’esprit des Arméniens d’Arménie ?

Je m’attendais à trouver un peuple affligé, brisé par le séisme, paralysé par le blocus, épuisé par la guerre. Finalement, j’ai trouvé un peuple debout, courageux, fier et digne. A chacune de mes rencontres avec ces femmes et ces hommes, j’ai constamment ressenti une profonde no-blesse forgée par toutes ces années de difficultés et de sacrifices. Tout cela, je le partageais avec eux. Ce voyage m’a donc fait comprendre que, par delà l’espace et les années, sans le sa-voir, j’avais gardé un lien intime avec ces gens si éloignés de moi et pourtant si proches. Plus que cela, je sentais que ces femmes et ces hommes, qui ne me connaissaient que par ma voix, avaient eux aussi tissé un lien intime avec moi. Par ailleurs, je savais que le Fonds Arménien œuvrait à la reconstruction de l’Arménie et que son travail, à travers l’édification de routes, d’écoles et d’hôpitaux, servait à consolider cette fierté et cette dignité, aussi bien celle des ar-méniens d’Arménie que ceux de la diaspora. Aussi, lorsqu’on m’a proposé de marrainer le Phonéthon, j’ai tout de suite accepté.

A votre avis, quel rôle doit jouer la diaspora dans la reconstruction de l’Arménie ?

A mon avis, ce que nous faisons là-bas, nous le faisons d’abord pour nous-mêmes. L’Histoire nous a imposé un devoir, celui d’être toujours solidaires, car pour les Arméniens qui ont été disséminés à travers la planète après 1915, la solidarité a été ce qui les a sauvés. Je parle aussi bien de la solidarité des Arméniens entre eux, que de la solidarité des nations qui les ont ac-cueillis lors de leur arrivée dans leurs pays d’adoption. La solidarité est donc pour moi à l’ori-gine de notre survie et le fondement de notre existence.

Aussi, tant avec les Arméniens d’Arménie qu’avec ceux qui souffrent là où nous sommes, la

solidarité est notre première obligation. Si elle s’exerce envers les Arméniens d’Arménie, c’est parce qu’il y a entre eux et nous une identité, celle des racines, celle de l’Histoire et celle des souffrances. Je parlais tout à l’heure de la dignité et de la fierté des Arméniens d’Arménie. A travers ce que l’on bâtit là-bas, c’est notre dignité et notre fierté que nous bâtissons.

Comment vivez-vous ce retour à vos origines arméniennes ?

Avec une grande émotion et le désir de rattraper le temps perdu. Comme artiste aussi bien qu’en tant que femme, ma personnalité est fondée sur la sensibilité, que j’essaie de communi-quer aux autres par mon métier. Mes retrouvailles avec

mes racines m’ont fait découvrir toute une palette d’émotions qui étaient déjà en moi, mais que mon retour vers l’Arménie a, pour ainsi dire, révélées. C’est un peu ce qu’a vécu Charles Aznavour, notre précurseur à tous, qui a su transmettre sa sensibilité arménienne au monde entier. En retrouvant mes origines, c’est donc un peu moi-même que je retrouve, et cette ri-chesse supplémentaire qui m’est donnée, il est certain que, d’une manière ou d’une autre, je la transmettrai à mon public. Les Arméniens ont une tradition millénaire de la transmission de la culture et de l’art. En transmettant ce que je reçois, au fond je ne fais que suivre cette tradi-tion. J’en fais même partie.

Etes-vous retournée à Erévan depuis votre participation au concert inaugurant l’Année de l’Arménie en France ?

Malheureusement non. J’aimerais beaucoup y retourner. J’avais un projet de concert qui n’a pas abouti. Pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour, mais j’espère bien que cela se fera, parce que, comme beaucoup, j’ai aussi ce besoin de me ressourcer aux choses essentielles, comme la mère que je suis a besoin de se ressourcer auprès de ses enfants. Avec l’Arménie, il ne s’agit pas d’enfants, mais de femmes et d’hommes qui font désormais partie de mon uni-vers.

Comment réagit votre public lorsque vous interprétez Délé Yaman ?

Cette chanson m’a valu énormément de courrier, car les gens veulent en connaître le sens. Elle fait partie des chansons préférées de mes fans et je parle de ceux qui n’ont aucune racine arménienne. Par le succès qu’elle remporte et l’émotion qu’elle procure à des gens qui ne connaissent rien à son origine, cette chanson démontre encore que la sensibilité arménienne est universelle. C’est ce message, à mon sens, que nous devons porter aux autres, cette part de sensibilité qui est en nous et qui appartient à tous. De même pour ce que nous manifestons à travers le Phonéthon, la solidarité. C’est une valeur universelle que nous portons en nous et qui, au fond, appartient à tous.

Propos recueillis par

René Dzagoyan

http://www.fondsarmenien.net/index.php?option=com_content&view=article&id=56&Itemid=92

Agenda - Mémoire de la Shoah: Cycle de films du 12 au 24 novembre 2009

Po-Lin - La mémoire de la Shoah dans le cinéma polonais aujourd’hui

Cycle de films du 12 au 24 novembre 2009

Depuis une vingtaine d’années on assiste, en Pologne, à un retour douloureux de la Shoah dans la mémoire nationale. La levée de la censure et l’avènement de la démocratie, ont donné une large publicité à des débats mémoriels jusqu’alors limités à de petits cercles intellectuels. On assiste à une réappropriation de ce passé, et à de fortes controverses. Le cinéma documen-taire est au rendez-vous.

Les thèmes choisis pour ce cycle correspondent aux questions soulevées. Comment vivaient les Juifs polonais avant la guerre ?

Leurs relations avec les Polonais non juifs ? Les massacres, les ghettos, et les résistances juives et polonaises ? Quelle responsabilité des témoins polonais face au génocide perpétré sous leurs yeux, par les nazis ? Quelle solidarité avec les victimes pendant et après la guerre ?

Comment regarder en face la participation polonaise à des massacres (Jedwabne, Kielce) et à des épurations antisémites (mars 1968) ?

« Nous devons très sincèrement, très honnêtement, affronter la question de la coresponsabilité », disait déjà en 1987, le grand critique polonais Jan Blonski. C’est ce dont témoignent ces films.

Cycle de films et rencontres proposé et animé par Jean-Yves Potel, écrivain, universitaire, au-teur de La fin de l’innocence, la Pologne face à son passé juif (éd. Autrement, 2009), corres-pondant du Mémorial de la Shoah pour la Pologne.

Coordination pour l’Institut polonais de Paris : Beata Podgorska, Klaudia Podsiadlo, et Ma-ciek Hamela.

En partenariat avec l’Institut polonais de Paris.

Tarifs pour chaque séance : 5 euros, réduit 3 euros Tarif réduit :

jeune de -26 ans

étudiants (justificatif indispensable)

+ de 60 ans

demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

3 séances achetées = 3 euros la séance

---------------------------------------------------------- Jeudi 12 novembre 2009, 19h30 Po-Lin de Jolanta Dylewska

(Pologne, Allemagne, documentaire, 2008, 87 min, vostf, Bomedia)

En 1930, des Juifs américains viennent en Pologne rendre visite à leurs proches. Certains ont des caméras et filment leur famille, leur village. Ils ramènent des images aujourd’hui très pré-cieuses de ce monde disparu. Jolanta Dylewska a retrouvé des Polonais venant des mêmes vil-lages.

Ils se remémorent leurs voisins. Leurs récits sont confrontés à ceux des « livres du souvenir » rédigés après la guerre par les Juifs survivants. Un film qui provoqua une forte émotion lors de sa sortie à Varsovie à l’automne 2008.

En présence de Marek Chojnacki, directeur de l’Institut polonais de Paris, Krzysztof Pomian, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l’université Nicolas Copernic à To-run, et Jean-Yves Potel.

Animée par Pauline Dubuisson, coordinatrice auditorium au Mémorial de la Shoah.

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit :

jeune de -26 ans

étudiants (justificatif indispensable)

+ de 60 ans

demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

Renseignement : tél. 01 42 77 44 72

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=1106&type=1

Agenda - "Patrimoine arménien: pour une stratégie de conservation et de valorisation coordonnée"L’UNION GENERALE ARMENIENNE DE BIENFAISANCE EUROPE

Organise les 24, 25 et 26 novembre 2009 A Paris, un colloque

Patrimoine arménien : pour une stratégie de conservation et de valorisa-tion coordonnée

CHAMP D’ACTION

Deux grands domaines sont privilégiés: 1) Le patrimoine écrit et photographique, couvrant les XIXe et XXe siècles, en particulier les fonds d’archives publics et privés, conservés en Arménie comme en diaspora (dorénavant « patrimoine contemporain »).

2) Le patrimoine monumental arménien, religieux et civil, en particulier ce-lui situé en Turquie, essentiellement perçu comme un problème d’ordre po-litique intéressant l’Arménie et sa diaspora, l’Union européenne et la Tur-quie.

OBJECTIFS DU COLLOQUE

1. Inventorier les fonds d’archives et de photographies nécessitant une in-tervention rapide pour assurer leur conservation ; aboutir à un programme de numérisation et d’indexation des matériaux étalé sur plusieurs années;

2. Collecte et préservation de fonds d’archives privés en Arménie et en diaspora ;

3. Mise en commun des ressources documentaires et réflexion sur la mise en ligne éventuelle des archives sous la forme de bases de données, pou-vant être mise en lien ; Sous quelles formes (basse définition pour les pho-tos par exemple) ;

4. Financement des projets ; inventaire des sources de financement et des critères de choix susceptible de rendre éligibles les programmes.

5. Développer un réseau de collecte d’informations pour faciliter le repé-rage des fonds extérieurs, voir en faire l’acquisition numérique ou phy-sique.

6. Développer un programme de valorisation de ce patrimoine en menant certaines actions en commun: publications collectives ; création d’exposi-tions d’intérêt général, sur des bases documentaires éprouvées ; forma-tion de chercheurs ; échanges interuniversitaires, etc.

7. Dans le prolongement de la démarche documentaire, envisager la mise en place d'une équipe européenne pluridisciplinaire, associant historiens, archéologues, architectes, institutions publiques et ONG, sous le patro-nage de l'UE ou du Conseil de l'Europe, en y impliquant des universités eu-ropéennes, y compris d'Arménie et de Turquie.

PROGRAMME DU COLLOQUE In memoriam Armen Hakhnazarian

MARDI 24 NOVEMBRE : « PATRIMOINE CONTEMPORAIN » 10H - OUVERTURE DU COLLOQUE : Allocution de bienvenue D’ALEXIS GOV-CYAN (président de l’UGAB-Europe). 10H10 : Pourquoi ce colloque, RAYMOND KEVORKIAN (conservateur de la

Bibliothèque Nubar de l’UGAB, Paris). 10H20 : Hommage à Armen Hakhnazarian, ROUBEN GALICHIAN

SESSION I, 10H45-12H15 LES COLLECTIONS DES GRANDES INSTITUTIONS D’ARMENIE • Perspectives de développement du Musée-Institut du génocide, HAYK DEMOYAN (directeur). • Les travaux de numérisation aux Archives nationales d’Arménie, AMATUNI VIRABYAN (directeur). • Etat des travaux de numérisation et de valorisation menés en Arménie, MERUJAN KARAPETIAN (directeur de Digilib).

SESSION II, 14H-15H30 LES COLLECTIONS DES INSTITUTIONS DE LA DIASPORA • La création et l’animation de réseaux de collecte d’archives, VAHE TACHJIAN (Berlin). • Les archives de la Bibliothèque Nubar et de l’UGAB, RAYMOND H. KEVORKIAN • Recherches appliquées au sein de l’Armenian National Institut, ROUBEN P. ADALIAN (directeur).

SESSION III, 16H-18H • Les Fonds d’archives et de photographies de la congrégation mékhita-riste (Venise et Vienne), RP VAHAN OHANIAN (Venise).

• Les Archives du patriarcat de Jérusalem, KEVORK HINTLIAN (Jérusalem). • Les Archives de l’archevêché arménien d’Alep, MIHRAN MINASSIAN (Alep). • Collecte et exploitation des archives : l’expérience d’un cabinet d’avocat,

VARTKES YEGHIAYAN (Los Angeles).

2. « PATRIMOINE MONUMENTAL »

MERCREDI 25 NOVEMBRE SESSION I, 10H-12H LES GRANDS PROGRAMMES DE RECHERCHES MENES CES DER-NIERES DECENNIES • Le Patrimoine monumental arménien : état des lieux, PATRICK DONABEDIAN (Université d’Aix-en-Provence). • Les collections documentaires de Jean-Michel et Nicole Thierry, ANI BELEDIAN. • L’action de l’équipe de la RAA et de Armen Hakhnazarian SAMVEL KARAPETYAN (directeur, Erevan). • Le Centro Studi e Documentazione della Cultura Armena d’Alpago Novel-lo: études, collections et actions GAIANE CASNATI (CSDCA, Milan).

SESSION II, 13H30-15H15

LA PROTECTION DES « BIENS CULTURELS » • Le Conseil de l’Europe et sa politique en matière de biens culturels, NICOLAS TAVITIAN (UGAB-Europe et Inside Europe, Bruxelles). • Le financement des programmes de protection des biens culturels, IOANNA VAUTHIER (UGAB-Europe, Paris). • Le droit des biens culturels aujourd’hui, GERARD GUERGUERIAN (Paris). • La valorisation du patrimoine monumental : le cas concret du Lori, CHANT MARJANIAN (Paris).

SESSION III, 15H45-17H45 • Les fonds de cartes géographiques de la Bibliothèque nationale d’Armé-nie, ROUPEN GALICHIAN (Londres) • Patrimoine arménien de Turquie : opinion publique et législation turque vis-à-vis des destructions intentionnelles, CHANTAL ET JEAN-CLAUDE HOTELLIER. • Le patrimoine monumental arménien et les autorités turques, ARA SARAFIAN (Gomidas Institut, Londres) • Jougha : enseignements à tirer d’un crime contre les biens culturels SARKIS SHAHINIAN (président de Suisse-Arménie, Berne).

JEUDI 26 NOVEMBRE, 10H13H TABLE RONDE Réflexion autour d’une politique de coordination des programmes et du projet de création d’une base de données PARTICIPANTS Exposés introductif aux discussions 1. Raymond H. Kévorkian : Pour une coordination des projets et la circula-tion de l’information entre les principaux acteurs. 2. Hovhannes Kizoghian (Erevan) : Présentation du projet de base de don-nées universelle.

PARTICIPANTS

- Gaiane Casnati (Milan) - Hayk Demoyan (Erevan) - Patrick Donabédian (Aix-en-Provence) - Alexis Govciyan (Paris) - Merujan Karapetyan (Erevan) - Samvel Karapetyan (Erevan) - Pietro Kuciukyan (Milano) - Claude Mutafian (Paris) - Sarkis Shahinian (Berne) - Amatuni Virabyan (Erevan)

Agenda - 29 novembre: Navasart/Nouveau spectacle80-ème anniversaire de la C.B.A.F

Les sections d'Issy-les-Moulineaux et Chaville présentent

Navasart

Nouveau Spectacle

Le dimanche 29 novembre à 14h30 précises au PACI d'Issy-les-Moulineaux

Le PACI 25 Avenue Victor Cresson 92130 Issy-les-Moulineaux

Renseignements: Issy-les-Moulineaux 01 40 95 81 33 01 46 42 90 68 Chaville: 01 30 70 08 02 06 09 63 63 32

Agenda - Braderie Chène : donnez un sens à vos cadeaux

Noël approche : comme chaque année, l'Association Chène, qui intervient sur des pro-jets éducatifs et humanitaires en Arménie et au Haut-Karabagh, organise sa Braderie de Noël, les 5 et 6 décembre 2009 au Collège arménien Samuel Moorat de Sèvres dans les Hauts-de-Seine. Le produit des ventes est destiné à financer les programmes d'aide aux populations déshéritées d'Arménie et du Haut-Karabagh. Seront présents pour dédica-cer leurs ouvrages : l'écrivain Gilbert Sinoué, les historiens Yves Ternon et Claire Mou-radian, la journaliste et écrivain Nairi Nahapétian, ainsi que les illustratrices pour en-fants Anahid Sarkissian et Séta Papazian.

Braderie Chène : La fête du livre (5 et 6 décembre 2009)

Braderie Chène : La fête du livre

les 5 et 6 décembre 2009

au Collège Samuel Moorat 26, rue Troyon - 92310 Sèvres. Métro : Pont de Sèvres. (Tram T2, arrêt Brimborion ; Bus: 169, 171, 170, 389, 160)

Faites vos cadeaux de Noël en aidant la réalisation des projets éducatifs et humanitaires de l'Association Chène en Arménie et au Haut-Karabagh.

Seront présents pour dédicacer leurs ouvrages :

Samedi 5 de 16 h à 18 h

Yves Ternon, historien et écrivain, auteur d'une bouleversante autobiographie, 7, rue de Chelles et co-auteur, avec J.-C. Kébabdjian, d'une réédition intitulée L'Arménie d'Antan.

Samedi 5 de 11 h à 18 h

Claire Mouradian, historienne, auteur de nombreux ouvrages et dont le "Que sais-je" de référence sur L'Arménie vient d'être réédité.

Samedi 5 après-midi et dimanche 6 après-midi Séta Papazian, illustratrice du conte La Reine Anahide.

Dimanche 6 après-midi > Nairi Nahapétian, journaliste et écrivain, auteur d'un premier roman policier très remarqué : Qui a tué l'ayatollah Kanuni ?

> Gilbert Sinoué, écrivain, auteur d'une vingtaine de romans dont Les silences de Dieu (grand prix de littérature policière) dédicacera son dernier ouvrage : Erévan.

Dimanche 6 à partir de 15 h 30 Anahid Sarkissian, enseignante et créatrice de livres pour enfants en arménien, présentera une animation à partir de comptines : 'Ap me khagh' et dédicacera ses créations.

Braderie de CHENE Donnez un sens à vos cadeaux

Agenda - Rouben Elbakian: Récitals à Londres, à Marseille et à Cannes

Communiqué de presse

Le jeune ténor montant ROUBEN ELBAKIAN a été nommé Nouvel Ambassadeur de la Fondation Mondiale

" HELPING KIDS IN POVERTY "

aux côtés du Prince Frederick von Saxe-Lauenberg et Xenia Princess from Saxony Duchess from Saxony.

A cette occasion il donnera en faveur de la Fondation

Un Récital de bienfaisance à Londres

Samedi, 24 janvier 2010

A l'affiche

A la vive demande de ses Fans Marseillais, le ténor Rouben ELBAKIAN se produira à nouveau à Marseille sous le haut patronage Jean-Claude GAUDIN, maire de Marseille et en partenariat avec une des éminentes Associations marseillaise "Esprit Lacordaire "

Samedi, 28 novembre 2009 à 20h30

Eglise Saint Cannat, Marseille

Verdi, Donizetti, Rossini, Tchaïkovski, Chansons Napolitaines

Par la suite il donnera un Récital à Cannes dans le cadre de la saison 2009-2010

du Palais des Festivals de Cannes.

Samedi, 13 février 2010 à 20h30

Théâtre Croisette - Hôtel Palais Stéphanie (Cannes)

Programme - Chansons Napolitaines

Réservations : Billetterie du Palais des Festivals au 04 92 98 62 77

Voir l'affiche en pièce jointe

Pour toute proposition de Récital veuillez contacter:

Jacqueline Brenot Vice-Présidente de Production Désir Belcanto W922000501 [email protected]

Pour l'ensemble des dates à venir, nous vous invitons à vous rendre sur le site officiel du ténor : ROUBEN ELBAKIAN

ou sur son Fan Club sur Facebook-Rouben Elbakian, Ténor qui réunit aujourd'hui 3250 Fans de toutes nationalités pour soutenir ce Ténor à la Voix d'or et au rare charisme. 1000 nouvelles adhésions depuis la rentrée, un résultat record pour un artiste pas encore totalement médiatisé à sa juste valeur ...

Nos remerciements à tous ceux qui veulent apporter leur contribution dans la montée de cet artiste de talent unique !!!

Pour écouter les extraits vidéos - ROUBEN ELBAKIAN Ténor

Joelle GIABICONI Administratrice du Fan Club Rouben ELBAKIAN –Ténor

Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre 2009

BENJAMIN FONDANE Poète, essayiste, cinéaste et philosophe Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944

Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010

Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.

Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a développé une oeuvre originale et multiforme.

Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie.

Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des principaux représentants de la pensée existentielle.

Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque. Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944.

L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement prêté par le CNC.

Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture

Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah.

Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin Fondane, Éric Freedman, Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.

Scénographie : Véronique Dollfus. Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.

Autour de l’exposition

Catalogue de l'exposition

De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane. parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah

Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra

- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition : projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de Ramuz. - lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich - tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à Paris dans l’entre-deux-guerres.

Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition

Visite guidées

Le Mémorial propose certains jeudis, en nocturne, des visites guidées gratuites de l'exposition Benjamin Fondane, en présence d'un guide du service pédagogique.

Date : jeudi 17 novembre 2009 jeudi 17 décembre 2009

Horaire : 19h30

En consultation au centre d'enseignement multimédia

Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au Centre d’enseignement multimédia du Mémorial : Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)…

http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=482

Agenda - 8 décembre 2009: Le signe de Zorro au cinéma L'Entrepôt

1940 – 1h43 – N&B Un film de Rouben Mamoulian Avec Tyrone Power, Linda Darnell 1820.

Escrimeur émérite, Don Diego Vega quitte Madrid pour rejoindre sa Californie natale, où il découvre que son père, jusqu'alors gouverneur, a été remplacé par un despote local du nom de Quintero.

Don Diego feint de ne pas s'intéresser aux problèmes économiques et politiques, et tombe amou-reux de la belle Lolita. Mais la nuit venue, il devient un mystérieux vengeur masqué appelé Zorro...

Agenda - 12 janvier 2010: Les mauvais joueurs au cinéma L'Entrepôt

2004 – 1h25 – un film de Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian,

Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Krikorian part à vau-l'eau. La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer.

Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère Toros ne vont pas le mener loin. Yuen, le frère de Lu Ann, arrivé clandestinement en France, refuse de travailler pour le réseau qui l'a fait passer, sans se rendre compte du danger qui le guette. Se prenant d'affection pour lui, Vahé décide de l'ai-der.

Peu à peu un lien d'amitié se tisse entre eux qui met à l'épreuve la loyauté de Vahé envers ses vieux amis et l'amène à agir contre sa bande. Si la vie semble reprendre son cours, quelque chose s'est brisé en Vahé. Quelque chose qu'il ne contrôle pas. Quelque chose d'irréparable.

Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en France

Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques An-ciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.

En tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise

Le Trio Oshakan

à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...

de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...

de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...

de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.

Contact: Roger Piranian

Tel: 06 85 90 24 09

Courriel: [email protected]

Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fête

Les arméniens dans la fête !! – - allée Salvador Allende

Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Chers compatriotes français de toutes origines,

Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de leur rendre visite à leur stand.

Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand

(*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos du stand des démocrates arméniens de France .

Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens. Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses compagnons de l'Affiche rouge.

Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.

(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin

www . jpg . Références

Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.

La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens

L'Allemagne, le nazisme, la Résistance

La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la 2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.

Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915

Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé

Condamnation nécessaire du négationnisme

Texte historique avec les [*nn] :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm

www . jpg . références :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm

Photos du stand :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm

- Votre visite au stand arménien

L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3 La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf

" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."

Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz

Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars, 28 mars 2010.

En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de mé-moire.

Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire l’expé-rience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 31 janvier 2010 -Dimanche 21 mars 2010 -Dimanche 28 mars 2010

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, mo-dulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les voyages de formation. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.

Déroulé de la journée :

Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international.

Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport:

Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Craco-vie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Tarif :

360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de supplé-ment Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux res-trictions sur le transport des liquides)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée

Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non-ac-compagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide et une au-torisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :

Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.

Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.

Renseignements : Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : envoyer un e-mail

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=390&type=1

Agenda - 23 novembre 2009: Concert annuel du mémorial au théâtre des Champs-Ély-sées

Le Mémorial de la Shoah organise le 23 novembre 2009 au théâtre des Champs-Élysées un concert du pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn et Bach.

Cette année, c'est le pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn et Bach.

Programme :

W. A. Mozart Divertimento nº 1 en ré majeur K. 136

J. Haydn Symphonie nº 45 en fa dièse mineur « Les Adieux »

Entracte

W. A. Mozart Divertimento nº3 en fa majeur K. 138

J.-S. Bach Sicilienne du Concerto pour orgue en ré mineur BWV 596*, d’après Vivaldi

Concerto en fa mineur BWV 1056

Andante du Concerto pour clavecin en si mineur BWV 979*, d’après Torelli

Concerto en ré mineur BWV 1052

Un reçu Cerfa peut être délivré sur demande, uniquement pour les places à 260 €, 160 € et 110 €, d’un montant équivalent à 70 % de la valeur de la place réservée.

Informations pratique :

Lieu : Théâtre des Champs-Élysées Tarifs des places : 260€, 160€, 110€, 60€ Renseignements et réservation tél. 01 53 01 17 15 [email protected]

http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=F738846D84DB20060655F1F4209B10E2?actuId=474

Agenda - Po-Lin - La mémoire de la Shoah dans le cinéma polonais aujourd’hui

cycle de films du 12 au 24 novembre 2009

Depuis une vingtaine d’années on assiste, en Pologne, à un retour douloureux de la Shoah dans la mémoire nationale. La levée de la censure et l’avènement de la démocratie, ont donné une large publicité à des débats mémoriels jusqu’alors limités à de petits cercles intellectuels. On assiste à une réappropriation de ce passé, et à de fortes controverses. Le cinéma documentaire est au ren-dez-vous.

Les thèmes choisis pour ce cycle correspondent aux questions soulevées. Comment vivaient les Juifs polonais avant la guerre ? Leurs relations avec les Polonais non juifs ? Les massacres, les ghet-tos, et les résistances juives et polonaises ? Quelle responsabilité des témoins polonais face au gé-nocide perpétré sous leurs yeux, par les nazis ? Quelle solidarité avec les victimes pendant et après la guerre ?

Comment regarder en face la participation polonaise à des massacres (Jedwabne, Kielce) et à des épurations antisémites (mars 1968) ?

« Nous devons très sincèrement, très honnêtement, affronter la question de la coresponsabilité », disait déjà en 1987, le grand critique polonais Jan Blonski. C’est ce dont témoignent ces films.

Cycle de films et rencontres proposé et animé par Jean-Yves Potel, écrivain, universitaire, auteur de La fin de l’innocence, la Pologne face à son passé juif (éd. Autrement, 2009), correspondant du Mé-morial de la Shoah pour la Pologne.

Coordination pour l’Institut polonais de Paris : Beata Podgorska, Klaudia Podsiadlo, et Maciek Hame-la.

En partenariat avec l’Institut polonais de Paris.

Tarifs pour chaque séance : 5 euros, réduit 3 euros Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

3 séances achetées = 3 euros la séance

jeudi 12 novembre 2009, 19h30 Po-Lin de Jolanta Dylewska (Pologne, Allemagne, documentaire, 2008, 87 min, vostf, Bomedia)

En 1930, des Juifs américains viennent en Pologne rendre visite à leurs proches. Certains ont des caméras et filment leur famille, leur village. Ils ramènent des images aujourd’hui très précieuses de ce monde disparu. Jolanta Dylewska a retrouvé des Polonais venant des mêmes villages. Ils se remémorent leurs voisins. Leurs récits sont confrontés à ceux des « livres du souvenir » rédi-gés après la guerre par les Juifs survivants. Un film qui provoqua une forte émotion lors de sa sortie à Varsovie à l’automne 2008.

En présence de Marek Chojnacki, directeur de l’Institut polonais de Paris, Krzysztof Pomian, direc-teur de recherche émérite au CNRS et professeur à l’université Nicolas Copernic à Torun, et Jean-Yves Potel.

Animée par Pauline Dubuisson, coordinatrice auditorium au Mémorial de la Shoah.

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

Renseignement : tél. 01 42 77 44 72

Réservez vos places en ligne!

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=1106&type=1

Concert des Jeunes Virtuoses d’Arménie

JEUDI 19 NOVEMBRE 2009 à 20h30

Au profit des enfants d’Arménie

AUDITORUM DU CONSERVATOIRE NIEDERMEYER Mail Raymond Menand 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX Métro Ligne 12 : Mairie d’Issy

Participation aux frais. : 10 euros (Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans ) Informations : 01 47 36 02 50 et www.espoirpourlarmenie.org

Présentation d'ouvrage

Jeudi 10 décembre 2009, 19h La Shoah dans la littérature nord-américaine : les langues du Désastre

À l’occasion de la parution de la Revue d’histoire de la Shoah n° 191 (éd. Mémorial de la Shoah, 2009).

La multiplication des lieux mémoriels érigés sur le territoire des États-Unis dans les récentes décennies a fait du génocide des Juifs une « douleur américaine ». Quel usage les écrivains du continent nord-américain ont-ils fait de cette mémoire?

Les formes traditionnelles d’expression narrative ont été expérimentées (notamment par les auteurs Saul Bellow, Philip Rothou, Paul Auster), mais également des romans graphiques (Art Spiegelman) ou encore des scénarios télévisuels (Holocaust).

Ces approches respectent-elles l’intégrité intellectuelle et éthique requise par un tel sujet ? Le processus créatif inscrit-il le Désastre au coeur esthétique et moral de l’oeuvre ?

En présence de Martine Chard-Hutchinson, professeur à l’université de Paris VII, Institut Charles V, Véronique Elefteriou, maître de conférences à l’université Paris VII, Institut Charles V, Virginia Ricard, maître de conférences à l’université de Bordeaux III et Ada Savin, professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.

réservez en ligne pour le 10 décembre 2009

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=806&type=1

Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confisquée"

Hélène Berr

Une vie confisquée

Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010

Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle, mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir.

Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libération du camp.

L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de découvrir l’original du manuscrit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses ar-chives familiales déposées au Mémorial de la Shoah.

En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC

En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr

Commissariat de l’exposition :

Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.

Autour de l’exposition :

Visites thématiques pour les scolaires.

Renseignements : 01 53 01 17 26

Entrée libre – Niveau crypte

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=1096&type=1

Agenda - Concert d'Afsana pour les orphelins du Rwanda

La chanteuse Rwandaise AFSANA organise un concert le 14 Novembre 2009 à 20H30 à la péniche BOER II, port de la gare 75013 Paris - quai de la gare, ligne 6 / bus 89 (entrée 10 euros).

Le but de ce concert est de récolter des fonds pour expédier un container de vêtements et de jouets au profit des orphelins rwandais qu'elle a rencontré lors de son séjour au pays.

Vous êtes conviés à soutenir massivement cette action humanitaire en venant nombreux pour cet évènement.

Concert d'Afsana - 14 Novembre 2009 à 20H30 à la péniche BOER II

Agenda - Sonia Donabédian: Tour du monde en 20 danses

Le clavecin libéré

TOUR DU MONDE EN 20 DANSES

EUROPE

ARMENIE

TANGO

ROUMBA...

Sonia Donabédian

PARIS

PARIS 5e : Dimanche 15 novembre 2009 à 18h Eglise luthérienne Saint-Marcel – 24 rue Pierre Nicole RER Port-Royal – PAF : 15 & 10 € - www.accolades-armenie.net

PARIS 3e : Dimanche 15 novembre 2009 à 20h30 Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens Catholiques – 13 rue du Perche M° Filles du Calvaire – PAF : 15 & 10 € - Tél : 01 44 59 23 50

LYON 3e : Samedi 28 novembre 2009 à 20h30 Salle Garbis Manoukian – 40 rue d'Arménie Entrée : 10 & 5 € - Tél. ADCARLY : 04 78 60 47 18

VIENNE : Dimanche 29 novembre à 16h30 Maison de la Culture Arménienne – 9 rue du Cirque Entrée : 10 & 5 € - Tél. MCA : 04 74 53 43 80

Agenda - Conférence : « Turquie : la diplomatie du dégel »

L’IRSEM vous invite à la 1ère conférence des « Rendez-vous de la Méditerranée »

Cycle 2009-2010 : « Conflits gelés en Méditerranée »

Le lundi 16 novembre 2009

De 12h30 à 14h

« Turquie : la diplomatie du dégel »

Dorothée SCHMID est chercheuse à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) sur les questions méditerranéennes et moyen-orientales, actuellement responsable du pro-gramme « Turquie contemporaine ». Elle enseigne par ailleurs les politiques européennes et les questions du Moyen-Orient à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et à l’Institut des Re-lations Internationales et Stratégiques (IRIS)

Amphithéâtre Lacoste, Ecole Militaire, entrée par le 1, pl. Joffre 75007, PARIS.

Informations et inscriptions auprès de [email protected] Tel : 01 44 42 50 70

Agenda - 20 novembre: Concert Classique à Marseille

Pour la première fois à Marseille

CONCERT CLASSIQUE

Suivi d'un Cocktail Dinatoire

Vendredi 20 Novembre

Musiciens venus des quatre coins de la planète

Sur des œuvres de Brahms - Dvorjak - Khatchaturian

Les Salons de la Boiseraie

2 rue Gaston de Flotte - 13012 Marseille

P.A.F. : 26 euros Réservations: 06 16 16 05 76

Une parite des bénéfices sera reversée au profit de l'association humanitaire le PHONE-THON.

E-mail: [email protected]

Site internet: www.salonboiseraie.com

Agenda - "La politique intérieure turque : derniers développements (2007-2009)"

Dans le cadre des Cercles de réflexion sur la Turquie, organisés en partenariat avec le labora-toire PACTE (UMR 5194 CNRS, IEP de Grenoble), nous avons le plaisir de vous inviter

le mardi 17 novembre 2009 de 9h à 12h30

au débat suivant :

Jean Marcou Directeur de l'Observatoire de la vie politique turque à l'Institut Français d'Etudes Anato-liennes-Georges Dumézil d'Istanbul, et professeur à l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble

"La politique intérieure turque : derniers développements (2007-2009)"

Nicolas Monceau, chercheur associé au laboratoire PACTE, introduira et animera la séance.

La réunion aura lieu au CERI-Sciences Po, 56 rue Jacob, Paris 6e.

Elle sera suivie d'un buffet.

Nombre de places limité - inscription obligatoire auprès de : [email protected]

Bien cordialement, L'équipe du CERI - Sciences Po

Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de formation*

En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah propose tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et bi-bliothécaires des CDI.

Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces journées

renforcent leur connaissance du sujet.

Mercredi 18 novembre 2009 La Shoah. Objet d'Histoire et de pédagogie. Par Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d'histoire de la Shoah, Iannis Roder, histo-rien, conseiller pédagogique au Mémorial de la Shoah, et les services du Mémorial.

Mercredi 9 décembre 2009 La représentation de la Shoah: littérature, cinéma, BD Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire.

Mercredi 13 janvier 2010 Vichy et son langage Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle, histo-rienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire.

Mercredi 10 février 2010 La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi? Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah. Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994) et la Mission de Victor Martin (2001)

Mercredi 10 mars 2010 Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940. Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire autri-chienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM), médecin.

Mercredi 7 avril 2010 Violence de guerre, judéophobie : le terreau du désastre. Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker, professeur d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.

Mercredi 12 mai 2010 L'apès Shoah en France. Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire.

Mercredi 10 mars 2010 Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah. Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.

De 9h à 17h30 Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France.

Réservation obligatoire. Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54 Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous :

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=228&type=1

Agenda - Dates de la tournée d'automne en France de Nevchehirlian

L'aventure "Monde nouveau monde ancien" continue.

Après la sortie de l'album en mai, voici la suite de la tournée, des résidences (Frédéric est artiste associé à la scène nationale de Martigues et prépare un projet Prévert pour avril), des créations (pour le festival Marsatac avec des musiciens Libanais et Rodolphe Burger, "Mix Up Beyrouth") des ateliers d'écriture (avec le théâtre des Salins, avec le CG, avec les Francofolies de La Rochelle), et un blog où vous pourrez retrouvez des inédits, des lives.

Sachez que l'album voyage bien aussi et que des titres sont en playlist dans d'autres pays (en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, aux États-Unis, en Belgique).

Visionnez le clip de "Tout" réalisé par Patrick Laffont :

http://www.myspace.com/nevchehirlian

Découvrez le blog de Nevchehirlian:

en vous inscrivant au blog, vous pourrez ainsi profiter des inédits, des bonus, des cadeaux, des offres concerts, chaque mois.

Ce mois-ci 2 titres inédits et le premier clip de l'album, "Tout", réalisé par Patrick Laffont.

C'est ici:

http://nevchehirlian.over-blog.fr

Voici les dates de la tournée d'automne:

20 novembre Fête du livre (Toulon) 21 novembre Festival 38ème rugissants (Grenoble) (avec Nathalie Negro) 12 décembre Festival (Lille) 13 décembre L'international (Paris)

Retrouvez toutes les dates sur le myspace du groupe, ici:

http://www.myspace.com/nevchehirlian

bonne rentrée à tous à bientôt Les Nevchehirlian

Agenda - Automne 2009: ouverture des inscriptions à l’Institut Virtuel Arménien

Programme moderne d'apprentissage de l'Arménien

L’UGAB a le plaisir d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour Automne 2009 à l’Institut Virtuel Arménien, nouveau programme d’apprentissage sur Internet.

Les cours suivants seront offerts lors de cette période :

· La Langue Arménienne pour les débutants (Orientale et Occidentale)

· l’Histoire de l’Arménie

·L’introduction de l’Architecture Arménienne.

La date limite des inscriptions est le samedi 19 septembre.

Notez que les cours commenceront le mardi 22 septembre et termineront le mardi 24 novembre.

Pour l’inscription et pour plus d’information veuillez visiter le site www.avc-agbu.org

L’institut virtuel arménien donne la possibilité de suivre l’éducation arménienne n'importe où, n'importe quand.

L’IVA a pour objectif de donner accès à l’étude de différentes matières par le biais des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’IVA est composé de trois départements :

Langue, Histoire , Culture (Architecture, Musique, Littérature, Beaux-arts). L'IVA vise à fournir aux Arméniens du monde entier la possibilité de recevoir une véritable éducation arménienne quel que soit leur âge, leur pays de résidence et leur niveau de connaissances. Cliquez sur le lien http://www.avc-agbu.org pour avoir plus de détails.

The AGBU Armenian Virtual College

We are pleased to inform you that AVC has begun registration for the Fall 2009 Term.

The following courses are being offered in multiple languages:

· Eastern Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),

· Western Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),

· Ancient History of Armenia (Part 1 & Part 2), and

· Introduction to Armenian Architecture (Part 1)

Fall Term begins September 22 and ends November 24, 2009.

Kindly visit www.avc-agbu.org for more information or to enroll.

Enrollment ends September 19.

AVC is an Internet-based accredited distance learning program that aims to facilitate Armenian studies through new technologies. AVC provides Armenian courses in history, language and culture (architecture, fine arts, literature and music). AVC will tailor lessons to suit each student's needs, thus ensuring that Armenians from around the world, regardless of their age, country of residence or knowledge level, will benefit from the resource. For more information, click http://www.avc-agbu.org

Agenda - Djivan Gasparyan : Le Maître du Duduk en Allemagne

Concert unique en Allemagne ! Djivan Gasparyan, le Maître du Duduk, la star armé-nienne mondialement connue, présente un aperçu fascinant de 800 ans d’histoire du Du-duk, le 28.11.09 à 20 heures, à Berlin.

Djivan Gasparyan - Concert unique en Allemagne !

Date : le 28.11.09 à 20 heures

Lieu : Berlin

Communiqué de Presse : Concert unique en Allemagne ! Djivan Gasparyan - Le Maître du Duduk, la star arménienne mondialement connue présente un aperçu fascinant de 800 ans d’histoire du Duduk.

Concert : le samedi 28 novembre2009 - 20h00

En l’église de la Passion (Passionskirche) am Marheinekeplatz 1-3, 10961 Berlin

Entrée : 25 euros - 29 euros Le concert débute à 20 heures

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 2 novembre 2009 - www.collectifvan.org

Lire le texte original dans la rubrique Articles en allemand

http://www.armenien.am/veranstaltungen

Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS

Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance mars et avril 2010

Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS

L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en village, de l'Arménie occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions de mil-liers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement de Paris

Ensemble OSHAKAN direction Grigor ARAKELIAN

Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette mu-sique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées et liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KOMITAS sont magistrale-ment interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La tournée euro-péenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers les centres eu-ropéens de la diaspora et de la culture en général.

A votre disposition pour de plus amples renseignements : Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09 Courriel : [email protected]

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Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en politique

COLLOQUE INTERNATIONAL

Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par le Centre Alberto-Benveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de New York University à l’École normale supérieure, avec l’appui de la Région Île-de-France.

Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et Katherine Fleming,

professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale supérieure, avec la collaboration de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE.

Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de Judith Aquien, assistante de production et d’édition ; Jair Kessler, directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale supérieure.

Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle Dussane.

Programme de la journée du 11 décembre Minorités visibles en politique (1)

Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au français.

Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.

Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane

Matin

Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS*

La place des minorités dans la politique américaine

Présidente : Katherine Fleming (NYU)

Adam Green (Université de Chicago) Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire)

John A. Garcia (Université d'Arizona) Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification de leur influence politique et de leur contribution au XXIe siècle

Don T. Nakanishi (UCLA) L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique américaine

Droits civiques des minorités et politique en Europe

Lionel Arnaud (Université Rennes I) De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou détournement ?

Christophe Bertossi (IFRI) Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles croisades morales en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas

Jérôme Valluy (Université Paris I) Des politiques xénophobes au nationalisme d'État

Éric Marlière (IDS/CESDIP) Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir local

Après-midi

La diversité en politique en Europe

Président :

Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège) Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en Europe : peut-on tirer des leçons de l'expérience américaine ?

Abdulkader Sinno (Université d'Indiana) Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans occidentaux

Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI) La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe français (1989-2009)

Pap Ndiaye (EHESS) Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et sociologique

Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne) Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration

Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA) De la place des minorités visibles dans la politique française

Témoignages

Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris en charge de la jeunesse

Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité

Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au PS

Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les questions de diversité et de politique de la ville Madi Seydi, conseillère nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP

Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe arrondissement de Paris

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Programme de la journée du 12 décembre

Minorités visibles en politique (2)

Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au français.

Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.

Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane

Matin

Comment les minorités appréhendent-elles le politique ?

Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne)

Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris) Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des alignements politiques des " nouveaux Français "

Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz) Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration maghrébine

Témoignages

Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93) Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et membre du Conseil national du

PS Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe arrondissement de Paris

Les femmes issues des minorités en politique

Kerry L. Haynie (Université de Duke) Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afro-américaines dans la politique américaine

Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII) Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité et la race en France

Témoignages

Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe UMP Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52) Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité Christiane Taubira, députée de Guyane

Après-midi

Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ?

Président :

James Cohen (Université Paris VIII) Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis : comparer deux trajectoires historiques ?

Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst) Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne

16h : Conclusions

Comment faire bouger les choses en France pour une meilleure représentation des minorités en politique ?

Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne)

Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris

Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller municipal de la ville d'Hagondage (57)

Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80)

George Pau-Langevin, députée PS de Paris

Corinne Lepage, vice-présidente du Modem

Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des chances "

M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France

Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports*

http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463

Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et nationalisme »

Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le rapprochement avec l’Union européenne :

« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc » (Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat Güvenç, Levent Köker).

Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion économique et géographique.

http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html

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------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00

Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.frI-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org