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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Mardi 25 avril 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -------------------------------------------------- ---------------- Élections Présidentielles 2017 : Un seul choix possible en mémoire de Manouchian Communiqué du Collectif VAN - 24 avril 2017 #ÉlectionsPrésidentielles2017 À ceux qui honorent la mémoire du résistant Missak Manouchian et des membres de son commando immortalisé par l'Affiche rouge : nous entendons ici ou là que certains parmi vous sont peut-être tentés par le vote FN au second tour. Quelles que soient vos motivations (en matière de politique

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIAMardi 25 avril 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

------------------------------------------------------------------Élections Présidentielles 2017 : Un seul choix possible en mémoire de ManouchianCommuniqué du Collectif VAN - 24 avril 2017

#ÉlectionsPrésidentielles2017

À ceux qui honorent la mémoire du résistant Missak Manouchian et des membres de son commando immortalisé par l'Affiche rouge : nous entendons ici ou là que certains parmi vous sont peut-être tentés par le vote FN au second tour. Quelles que soient vos motivations (en matière de politique nationale ou internationale), posez-vous la question : allez-vous assumer ce vote devant l'Histoire, devant vos enfants, vos petits-enfants ? Même si Marine Le Pen récuse tout lien avec l'extrême-droite, le fait est que l'arrière-boutique du FN regorge d'idées glauques que n'aurait pas reniées la milice française qui livrait à la Gestapo nos héros, vos héros.

Certains d'entre vous pensent se réfugier dans l'abstention ou le vote blanc. Les résistants que vous admirez ne se sont pas dérobés face à des défis

bien plus cruciaux que celui de voter pour un candidat qui ne vous séduit pas ou qui vous révulse. Arméniens apatrides, ou Juifs pour la plupart, ils ont regardé la mort en face, sur le Mont Valérien. On ne vous en demande pas tant.

La résistance, ce n'est pas que sur les réseaux sociaux. Si, au lendemain du second tour, vous voulez combattre la politique de Macron, militez, participez au niveau citoyen à des formes alternatives d'engagement, semez les idées qui vous sont chères. Manifestez.

Vous y gagnerez au change : en cas de débordement, les matraques des forces de police aux ordres du leader d'En Marche seront toujours plus douces sur vos têtes que celles des milices du GUD et des identitaires d'extrême-droite, admirateurs des nazis.

D'autres enfin vomissent le FHaine mais vont lui apporter leur voix pour, disent-ils, créer un électrochoc et une révolution. Libre à eux de jouer aux apprentis-sorciers. Mais si ce sursaut révolutionnaire faisait "flop", ont-ils pensé à un plan B ?

24 avril 2017, In Memoriam #MissakManouchian, orphelin du génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeune-Turc à partir du #24avril1915. Non aux idéologies ultranationalistes comme le panturquisme.

#Résistance #NoPasaran

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] [email protected] - www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96220

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :

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24/04/2017 - Présidence de la République française – Élysée.fr 102e Commémoration du génocide arménien: Discours de François Hollande

25/04/2017 - Aurora Prize Cinq finalistes sélectionnés pour le Prix Aurora for Awakening Humanity

21/04/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 21 avril 2017

25/04/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 25 avril

25/04/2017 - NAM Les condoléances du président Erdogan

24/04/2017 - Le Journal de Montréal Trump appelle à retenir les leçons de l’Holocauste et à rester «vigilant»

25/04/2017 - la Nouvelle République Moment de pur frisson pour le génocide arménien

24/04/2017 - leparisien.fr Génocide arménien : Hollande annonce une semaine d'étude dans les établissements scolaires

25/04/2017 - Le Monde La Turquie bombarde des positions kurdes en Irak et en Syrie

21/04/2017 - Stéphane Aubouard - L'Humanité Turquie. Les prisonniers de Recep Tayyip Erdogan

24/04/2017 - Le Parisien Turquie : Erdogan porte plainte contre un chercheur français qui a évoqué son assassinat

25/04/2017 - La Dépêche du Midi 102 ans après, le génocide Arménien dans les mémoires

24/04/2017 - Ofer Aderet - Haaretz 72 years later, woman from iconic Holocaust photo identified

23/04/2017 - Armenian Weekly Paylan: To the Presidency of the Grand National Assembly of Turkey

23/04/2017 - France Culture Chrétiens d'Orient par Sébastien de Courtois sur France Culture

24/04/2017 - Edgar DAVIDIAN - OLJ L’art pour retrouver racines et dignité

24/04/2017 - Suzanne BAAKLINI - OLJ Marie, un siècle, ou presque, d’histoire arménienne…

24/04/2017 - Métro Une journée de commémoration pour le génocide arménien organisée à Bruxelles

24/04/2017 - Le Monde François Hollande instaure une semaine d’étude des génocides à l’école

25/04/2017 - NAM Le président Trump n’a pas utilisé le terme génocide

24/04/2017 - La Libre Belgique Turquie: Macron "désapprouve" le chemin pris par Erdogan

25/04/2017 - Europe1 Sur l'Arménie, Trump dénonce "l'une des pires atrocités de masse"

25/04/2017 - L'Orient le Jour Aram Ier appelle l’Europe à des positions « fermes » à l’égard de la Turquie

25/04/2017 - NAM Génocide Arménien : Les excuses de Samantha Power

24/04/2017 - LCP Macron commémore le génocide arménien pour sa première apparition

24/04/2017 - Ghislaine Milliet - France3 Marseille : manifestation pour la reconnaissance du génocide arménien

23/04/2017 - NAM La déclaration du Premier ministre canadien Justin Trudeau à l’occasion de la commémoration du génocide arménien

INFOS COLLECTIF VAN

102e Commémoration du génocide arménien: Discours de François HollandeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ici la vidéo du discours de François Hollande lors de la cérémonie de commémorations du 102ème anniversaire du génocide arménien de 1915 ce lundi 24 avril 2017 devant la statue de Komitas.

Présidence de la République française – Élysée.fr

24 avril 2017

Discours lors de la cérémonie de commémorations du 102ème anniversaire du génocide arménien de 1915

Discours lors de la cérémonie de commémorations... by elysee

http://dai.ly/x5jj763

Lire aussi :

Génocide arménien : Hollande annonce une semaine d'étude dans les établissements scolaires http://www.leparisien.fr/societe/genocide-armenien-hollande-annonce-une-semaine-d-etude-dans-les-etablissements-scolaires-24-04-2017-6886281.php#xtor=AD-1481423553

Élections Présidentielles 2017 : Un seul choix possible en mémoire de Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96212

24 avril 1915 : Rafle des intellectuels arméniens de Constantinople http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96215

http://www.elysee.fr/videos/discours-lors-de-la-ceremonie-de-commemorations-du-102eme-anniversaire-du-genocide-armenien-de-191/#content

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96223

Cinq finalistes sélectionnés pour le Prix Aurora for Awakening Humanity

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de Aurora Prize.

Finalistes du Prix Aurora 2017

Aurora Prize

Cinq finalistes sélectionnés pour le Prix Aurora for Awakening Humanity en reconnaissance de leur acte inspirants de compassion.

Le Comité de sélection du Prix Aurora for Awakening Humanity a annoncé aujourd'hui le nom des cinq finalistes de son édition 2017 qui ont été choisis pour leur impact exceptionnel, leur courage et leur engagement à préserver la vie humaine et à favoriser les causes humanitaires. Il s’agit de :

Mme Fartuun Adan et Mme Ilwad Elman, fondatrices du centre Elman pour la paix et les droits de l’Homme, Somalie – Mère et fille sont inébranlables dans leur mission de protection des droits de l’Homme, des droits des femmes et de contribuer à la consolidation de la paix, du développement, ainsi que de la réhabilitation des enfants soldats dans des conditions d’insécurité et un environnement dangereux.

Mme. Jamila Afghani, présidente de l’Organisation Noor pour l’éducation et le développement des capacités. – Cette victime de la polio a reçu accidentellement le don de la lecture, consacrant sa vie à la lecture et à l’éducation des filles et des femmes, tout en sollicitant l’aide des dirigeants spirituels musulmans dans leur mission.

Dr. Tom Catena, chirurgien à l’Hôpital Mother of Mercy, dans les monts Nuba au Soudan. Ce missionnaire catholique et docteur est depuis près d’une décennie le seule médecin permanent à soigner le demi-million de personnes de cette région éloignée et dévastée par la guerre, réalisant chaque année plus de 1 000 opérations.

Mr. Muhammad Darwish, docteur en médecine à l’Hôpital campagne de Madaya, Syrie - Cet étudiant en chirurgie dentaire est retourné dans sa ville natale et a endossé toutes les responsabilités d’un médecin, à commencer par les procédures médicales, offrant des soins et suivant de façon méticuleuse chacun des patients, parmi eux beaucoup d’enfants affectés par la violence persistante. Il est parvenu ainsi à attirer l’attention internationale sur cette localité assiégée.

Dr. Denis Mukwege, chirurgien gynécologue et fondateur de l’Hôpital

Panzi, République démocratique du Congo - Cet obstétricien devenu chirurgien gynécologue a apporté un soutien physique et juridique à plus de 50 000 survivantes de violences sexuelles dans un pays déchiré par la guerre, tout en œuvrant sans relâche à traduire les responsables en justice.

Les finalistes seront honorés au cours de la cérémonie de remise du Prix Aurora qui se tiendra à Erevan, en Arménie, le 28 mai 2017 au cours de laquelle un(e) parmi eux sera désigné lauréat(e) du Prix Aurora 2017. Le (ou la) lauréat(e) du Prix Aurora recevra une subvention de 100 000 dollars en soutien à la poursuite de son travail ainsi qu’un Prix d’1 million de dollars destiné à soutenir les organisations qui l’ont inspiré dans son œuvre ; ce qui lui donnera l’opportunité unique de poursuivre le cycle de dons.

Le Comité de Sélection est coprésidé par l’acteur oscarisé et humanitaire George Clooney, il compte parmi ses membres les Prix Nobel Oscar Arias, Shirin Ebadi et Leymah Gbowee ; l’ancienne présidente de la République d’Irlande Mary Robinson, la militante des droits de l’Homme Hina Jilani, l’ancien ministre australien des Affaires étrangères et président émérite de l’International Crisis Group Gareth Evans, ainsi que l’ancien président du Mexique Ernesto Zedillo. Le Comité a retenu une liste de cinq finalistes sur la base de 550 candidatures portant sur 254 personnes déposées par le grand public en provenance de 66 pays et en 13 langues.

S’exprimant au nom du Comité de Sélection du Prix Aurora, Vartan Gregorian, membre du Comité, président de la Fondation Carnegie de New York et co-fondateur de l’Initiative Humanitaire Aurora, a dit : « le grand nombre de réponses à l’appel à candidatures est une reconnaissance de notre humanité en partage. La géographie et les circonstances diffèrent d’un candidat à un autre, mais ce sont leurs similarités qui les unissent tous. Les êtres humains risquent leur propre bien-être et leur sécurité afin de sauver ce qui ont un besoin d’aide urgent. La mission d’Aurora est de soutenir ces sauveurs. Nous croyons que ceux qui sont sauvés continueront à leur tour le cycle de reconnaissance et de don.

Marguerite Barankitse de Maison Shalom et de l’Hôpital REMA au Burundi a été nominée première lauréate du Prix Aurora le 24 avril 2016 à Erevan en Arménie. Suite à l’horrible expérience qui fut la sienne, forcée d’assister à l’exécution de 72 de ses voisins hutus qu’elle avait tenté se cacher pour les protéger des persécutions, Mme Barankitse, elle-même tutsi, a au cours des vingt dernières années offert un refuge pour les orphelins et les réfugiés victimes d’abus et des violences qui ont eu cours durant la guerre civile dans son pays. A ce jour, elle est parvenue à sauver près de 30 000 enfants et l’hôpital qu’elle a fondé en 2008 a soigné près de 80 000 patients à ce jour.

« Les enfants du Brésil à l’Ethiopie en passant par les réfugiés burundais au Rwanda ont retrouvé le sourire aujourd’hui car ils savent qu’ils reçoivent de l’amour, l’éducation et une aide à tous ce dont ils ont besoin,

grâce à la générosité du Prix Aurora 2016 », a dit Barankitse. Le puissant travail des finalistes 2017 est vraiment formidable. Ces individus incarnent l’esprit de reconnaissance en action en gardant l’espoir vivant pour tant de nos frères et de nos sœurs à travers le monde. Leur travail est destiné à libérer le potentiel humain pour l’amour. »

Le Prix Aurora for Awakening Humanity a été fondé en 2015 par l’Initiative Humanitaire Aurora au nom des survivants du génocide des Arméniens et en gratitude envers leurs sauveurs. Le Prix Aurora honorera chaque année un (ou une) lauréat (e) jusqu’en 2023, en mémoire des huit années durant lesquelles s’est déroulé le génocide des Arméniens (1915-1923).

Organisations nominées en 2017

Chaque finaliste a été invité à désigner jusqu'à trois organisations pour recevoir le Prix d’1 million de dollars.

Mme Fartuun Adan et Mme Ilwad Elman

• Centre Elman pour la Paix et les Droits de l’Homme, Somalie • Centre Vive Zene, Center pour la thérapie et la réhabilitation, Bosnie-Herzégovine • Fondation Panzi, États-Unis et RDC

Mme Jamila Afghani

• Initiative des femmes musulmanes pour la spiritualité et l’égalité (WISE), États-Unis • Centre Tanenbaum pour la compréhension interreligieuse, États-Unis • Réseau Karama Network pour la defense des droits de l’Homme (KNAHR), Afghanistan

Dr. Tom Catena

• African Mission Healthcare Foundation (AMHF), USA • Catholic Medical Mission Board (CMMB), USA • Aktion Canchanabury, Germany

Mr. Muhammad Darwish

• Médecins Sans Frontie ̇res (MSF), Suisse

Dr. Denis Mukwege, Panzi Foundation in USA and DRC

• Yennenga Progress (Suède) • L’Association des Victimes, Parents et Amies du 28 Septembre 2009 (AVIPA), Guinée

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Au sujet de l'Initiative Humanitaire Aurora

Créée au nom des survivants du génocide des Arméniens et en gratitude envers leurs sauveurs, l’Initiative Humanitaire Aurora cherche à mettre en valeur les sauveurs des temps modernes qui font don de la vie et de l’espoir à ceux qui ont un besoin urgent d’une aide humanitaire élémentaire. Ces mêmes sauveurs poursuivent le cycle de donation au plan international. L’Initiative Humanitaire Aurora est la gratitude en action. Elle est engagée pour huit ans (de 2015 à 2023 en mémoire des huit années correspondant au déroulement du génocide arménien de 1915 à 1923) afin de soutenir et promouvoir des projets qui répondent aux besoins des personnes les plus démunies et en détresse et qui le font en prenant de grands risques. Tout cela est réalisé à travers divers programmes de l’Initiative : le Prix Aurora for Awekening Humanity, les Dialogues Aurora, l’Index Humanitaire Aurora et l’Initiative 100 LIVES. L’Initiative Humanitaire Aurora est le fruit de la vision des philanthropes Vartan Gregorian, Noubar Afeyan et Ruben Vardanyan qui pour cette seconde année ont déjà été rejoints par plusieurs dizaines de donateurs et de partenaires. L’Initiative accueille tous ceux qui s’engagent envers notre humanité commune. L’Initiative Humanitaire Aurora est représentée par trois organisations - Aurora Humanitarian Initiative Foundation, Inc. (New York, USA), la 100 Lives Foundation (Genève, Suisse) et la Fondation IDeA (Erevan, Arménie).

Pour d'informations ici : www.auroraprize.com.

https://auroraprize.com/fr/aurora/detail/11245/finalistes-du-prix-aurora-2017

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96225

Presse arménienne : Revue du 21 avril 2017Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 22 avril 2017.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 21 avril 2017

Politique intérieure

Le Ministre de la Défense propose de nouvelles réformes pour les forces armées/ La presse du jour rend compte de la conférence militaire « Nation-armée 2017 » organisée par les Ministères de la Défense et de l’Education, à laquelle ont pris part le président Sarkissian, les membres du Gouvernement, le maire d’Erevan, de nombreux officiels et militaires. Le concept « nation-armée » a été exalté par le Ministre de la Défense Viguen Sarkissian au lendemain de sa nomination en octobre 2016. Il avait souligné alors que l’armée devait devenir une « locomotive de l’Etat et de l’économie » plutôt qu’un « fardeau » pour les dépenses publiques. A l’occasion de la conférence susmentionnée, le Ministre de la Défense a présenté deux projets/concepts, qui, en cas d’approbation par la société arménienne, pourraient être couchés sur papier et présentés à l’AN sous forme de textes législatifs pour servir de base de réforme à grande échelle au sein des forces armées. Le premier projet s’appelle « J’ai l’honneur » et vise à mettre en valeur le statut d’officier notamment pour les étudiants des universités civiles, tandis que le deuxième s’appelle « Je suis » et propose un arrangement spécial pour les conscrits se portant volontaires pour servir dans les unités défendant les lignes de front.

Le projet « J’ai l’honneur » [de servir au sein des forces armées] propose aux étudiants des universités publiques et privées de suivre, parallèlement à leur cursus civil, une formation militaire à l’Académie militaire Vazguen Sarkissian à partir de la 2ème année du baccalauréat, au terme de laquelle le grade de lieutenant leur sera attribué. Les étudiants qui suivront une telle formation à la fois civile et militaire pourront servir au sein des forces armées en tant qu’officiers, pendant trois ans, avec un salaire mensuel de 260 000 de drams (500 euros). Une fois leur service militaire terminé, ceux-ci pourront obtenir un « bonus » financier supplémentaire équivalant à la totalité de leur frais d’éducation en baccalauréat. En cas de poursuite de l’éducation en maîtrise, les frais d’éducation de ces étudiants/officiers seront également couverts par l’Etat.

Le projet « Je suis » propose que les conscrits soient aussi des « militaires contractuels » et soient rémunérés, à la fin de leur service, pour avoir servi sur les lignes de front. Il est proposé par ce projet de porter leur service militaire à trois ans (au lieu de deux ans aujourd’hui), dont 7 mois seront une période de congés. A partir du 6ème mois du service militaire, tout appelé pourra effectuer son service selon la formule « 1+1+2 », en d’autres termes, passer une semaine par mois en congé, une semaine dans une caserne et deux semaines sur les lignes de front. Les appelés auront droit à une certaine somme pour passer leurs congés mensuels soit en famille soit ailleurs. Au terme du service militaire, tout conscrit bénéficiera de 5 millions de drams (environ 10 000 euros) qu’il pourra utiliser pour trois objectifs : acquisition d’un appartement ; acquisition d’une ferme ou des équipements agricoles pour des jeunes issus des communautés rurales ; frais d’éducation.

Le Ministre de la Défense n’a rien dit sur les sources de financement de ces deux projets. Il a appelé à un débat public au sujet des concepts

proposés et indiqué qu’en cas de leur approbation par la société, des amendements législatifs pour les mettre en place seraient présentés à l’Assemblée nationale à l’automne.

Le président Sarkissian a soutenu les projets proposés par le Ministre de la Défense, déclarant que l’Arménie s’engageait sur la voie de réformes radicales, qui amélioreront le niveau de vie de ses habitants dans les années à venir. « Les changements seront radicaux et ils seront perceptibles et tangibles pour chacun des citoyens de la République d’Arménie », a-t-il dit. Les quotidiens relèvent que les premiers échos à ces projets proposés par le Ministre de la Défense étaient généralement positifs.

La campagne électorale pour l’élection municipale d’Erevan démarre ce 21 avril/ Elle durera jusqu’au 12 mai. Pour mémoire, trois formations politiques sont en lice pour ce scrutin : le parti Républicain dont le candidat de maire est le maire sortant d’Erevan, Taron Margarian, l’alliance Yelk, dont le candidat est Nikol Pachinian et un parti nouvellement créé Pays d’abricot, dont le candidat de maire est la présidente du parti Zarouhie Postandjian, naguère membre et député du parti Héritage. / Haykakan Jamanak

« La perspective incertaine du PM »/ Dans un article intitulé ainsi, Haykakan Jamanak relève que dans les coulisses politiques, on parlerait de plus en plus souvent d’une « concurrence silencieuse » entre le président Sarkissian et le PM Karen Karapetian : si le président Sarkissian souhaiterait maintenir entre ses mains le pouvoir, le PM chercherait à agir de manière indépendante et à préparer le terrain pour se maintenir à son poste après 2018. Le quotidien donne la parole au politologue Stépan Safarian, selon lequel en gardant le silence sur ses projets politiques et en laissant entendre de temps en temps qu’il pourrait continuer à jouer un rôle sur la scène politique, le président Sarkissian alimente l’intrigue, donnant aussi lieu à une certaine nervosité parmi les principaux acteurs politiques. Le politologue estime que depuis qu’il est à la tête du Gouvernement voici plus de 7 mois, le PM n’a pas su créer pour lui un appui politique solide au sein du parti Républicain, sur lequel il pourrait se baser pour sa carrière politique et même s’il a été annoncé, après l’adhésion de M. Karapetian au parti Républicain, que 7000 personnes y avaient adhéré, il est devenu clair, que c’était plutôt un élément de communication. Selon M. Safarian, le président Sarkissian a eu besoin de Karen Karapetian pour mener la campagne électorale de son parti, et maintenant, lorsque cette mission est accomplie, celui-ci pourrait rester en-dehors du jeu. Le politologue rappelle qu’en Arménie les PM ont été éliminés, lorsqu’ils n’avaient plus de fonctions à accomplir.

Au cours du premier trimestre de cette année, l’activité économique de l’Arménie a augmenté de 6,6%/ Selon le Service national des statistiques, la croissance du produit industriel (16,1%), ainsi que du commerce et des services a grandement contribué à cette activité économique. Le commerce intérieur s’est accru de 11,3% et le commerce

extérieur de 17,4%. Au cours des trois premiers mois de cette année, les importations ont augmenté de 17,9% et les exportations de 16,5%. / Joghovourd

Seyran Ohanian pourrait quitter l’Arménie ? / Jamanak croit être informé que l’ancien Ministre de la Défense Seyran Ohanian, qui a dirigé l’alliance Ohanian-Raffi-Oskanian pendant les élections législatives du 2 avril, pourrait quitter l’Arménie pour s’installer en Russie où il pourrait se voir confier un poste de responsabilité dans un établissement universitaire militaire de Russie. Le quotidien rappelle que M. Ohanian et le Ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu entretiennent des relations d’amitié. Pour mémoire, précédemment les médias avaient écrit que les deux autres leaders de l’alliance ORO Vardan Oskanian et Raffi Hovhannissian ont quitté l’Arménie pour s’installer aux Etats-Unis dont tous les deux ont été ressortissants naguère.

La compagnie aérienne turque low-coste Pegasus Airlines desservira Erevan/ A partir de juin, la compagnie turque devrait effectuer trois vols réguliers depuis Istanbul à destination d’Erevan. / Arminfo

Arménie-Russie

Selon un classement de Forbes, sept Arméniens figurent parmi les 200 plus importantes fortunes de Russie/ L’Arménien le plus riche de Russie est Sergueï Galitsine (Haroutiounian) classé 18e fortune de Russie. Propriétaire de la chaine de supermarchés « Magnit », il disposerait d’une fortune de 6,8 milliards de dollars. Samvel Karapetian, le propriétaire de « Tashir Group », est classé 32e avec 3,4 milliards de dollars, une fortune en croissance de 300 millions de dollars en un an. Daniel Khatchatourov le propriétaire de la société d’assurance « Rosgosstrakh » est 48e, crédité d’une fortune de 2 milliards de dollars. Suivent Rouben Vardanian, 99e avec 950 millions de dollars, Albert Avdolian fondateur de la société « Scarlet » avec 800 millions est 123e, Nicolas et Sergueï Sarkissov (700 millions chacun, 146e et 147e places respectivement). / Haykakan Jamanak

France-Arménie

« Bonne chance, la France, pays ami »/ C’est ainsi que le quotidien Hraparak intitule un article consacré aux élections présidentielles en France. L’auteur de l’article souhaite du succès aux candidats, au peuple français et à la communauté arménienne de France si bien intégrée dans la vie politique, économique et culturelle de France. L’article rappelle aussi les prises de position des candidats François Fillon et Marine Le Pen sur le conflit du HK exprimées dans les entretiens avec Nouvelles d’Arménie et relève que bien que ce soit agréable d’entendre des positions pro-arméniennes de la part des candidats présidentiels de France les positions qu’exprimeront ceux-ci sur le même sujet après leur possible élection à la tête de l’Etat français, pays coprésidents du Groupe de Minsk, seront

différentes par rapport à ce qu’ils disent aujourd’hui.

Rédaction : Meri Hakobian

TÉLÉCHARGER :  Revue de la presse arménienne du 21 avril 2017

http://www.collectifvan.org/pdf/04-11-34-25-04-17.pdf

http://www.ambafrance-am.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96232

Collectif VAN : l’éphéméride du 25 avril

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 25 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

25 avril 1302 -- Une rumeur affirme que les juifs de Magdebourg (Allemagne) auraient taillé une sculpture de Jésus, qu'ils auraient crucifiée. La foule attaque leur quartier, massacre 7 juifs et pille leurs habitations.

La communauté juive de Magdebourg était importante depuis le XIIIe siècle. Israelvivra.com

25 avril 1909 -- Empire ottoman: Journal d'une américaine pendant les

massacres d'Arménie en 1909. "Chère maman, Sachez que nous sommes chez les Dodds à Mersine. Cela vous soulagera et dissipera votre anxiété. Mais nous ne pouvons encore vous envoyer un câblogramme optimiste et rassurant. D'abord, ce ne serait pas la vérité ! Ensuite, il ne faut envoyer aucune nouvelle qui, publiée dans un journal, serait susceptible de taire croire au monde que tout, danger est passé ici; les Puissances pourraient atténuer la pression diplomatique qu'elles exercent à Constantinople ; elles pourraient même rappeler leurs navires de guerre ou arrêter ceux qui arrivent. Herbert envoie des nouvelles par Chypre en contrebande. Il se rend compte de l'importance de chaque mot télégraphié. C'est pourquoi nous ne vous câblons pas. On craint encore une seconde explosion pire que la première. Le massacre n'est pas fini." Imprescriptible.fr: Le dernier jour d'Abdul Hamid

Du 14 au 25 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie: massacres à Adana. Près de 20.000 morts. La responsabilité de l'armée turque légale est directement mise en cause. Témoignages: "Un certain nombre en effet, étaient rentré chez eux, lorsque le dimanche 25 avril, à 6 heures du soir, sans que rien eut provoqué de nouvelles atrocités, la fusillade recommença, violente comme le premier jour, mais avec cette différence que les chrétiens ne se défendirent pas, et que cette fois, l’armée régulière était mêlée aux bachi-bozouk. La ville étant en état de siège, il était interdit de sortir après le coucher du soleil, sous peine d’être fusillé. Toutes les rues étaient gardées; ceux qui étaient dans leurs maisons ne pouvaient donc s’échapper que par les terrasses, et encore les terrasses étaient-elles surveillées. En même temps que la fusillade, les incendies se rallumèrent ; ils serraient de près notre maison et nous entouraient de tous côtés : au nord, à l’ouest, et au midi. C’est la nuit la plus horrible que nous ayons passée. Malgré nos efforts pour renvoyer chez eux les réfugiés, dans l’intervalle du calme relatif, il nous restait encore 168 familles, dont la plupart étaient sans abri ou qui habitaient dans le voisinage des Turcs. Le dimanche 25 avril, à 5 h 30, la cérémonie du Chemin de la Croix au collège Saint-Paul, «fut tumultueusement interrompue : de malheureux Arméniens se précipitaient dans l’église, en criant : « Les soldats tirent sur nous »."

*****"Je rassurai l’assistance, écrit le P. Benoît, pensant l’armée ottomane incapable d’une si monstrueuse perfidie. Quelques jours auparavant, en effet, un comité, composé d’officiers turcs et des plus hauts dignitaires religieux de l’Islam, avait exhorté instamment les chrétiens à ne plus s’effrayer et à reprendre leurs métiers et leurs cultures. Bien plus, quelques heures avant cette alerte, les Turcs criaient dans les rues d’Adana : «Paix avec les chrétiens ». Il fallut néanmoins se rendre à l’évidence. De nouveaux assistants affirmaient avoir vu les soldats décharger sur les infortunés chrétiens leurs formidables fusils Mauser. En même temps retentissait une fusillade bien nourrie. Des soldats apostés aux issues du collège arménien criblaient de balles les chrétiens qui s’en échappaient en courant pour venir se réfugier dans notre établissement, protégé par le drapeau français et, dès lors, pensait-on, moins exposé [...] "

*****Le second massacre du 25 avril fut opéré par les troupes mêmes envoyées de Dede Aghatch pour réprimer les désordres. Des scènes d’atrocités inénarrables se sont produites. Toute la Cilicie est ruinée, en proie à la famine et à la misère ». Dans les régions plus montagneuses du vilayet d’Adana, deux villes toutes proches Hadjın et Féké, échappèrent aux massacres en organisant leur résistance. Véritable nid d’aigle, Hadjın abritait, en 1909, cinq mille maisons arméniennes, soit 25 000 habitants. Malgré le siège imposé dès le 17 avril par de nombreux assaillants venus des villages des environs, la ville ne fut jamais sérieusement menacée. Ce n’est d’ailleurs que le 25 avril que Hadjın a subi un assaut digne de ce nom, lancé sur ses quartiers sud-ouest. Après trois jours de combats, le 28 avril, le major Lutfi — évoqué plus haut pour son rôle de protecteur à Missis — arriva avec ses troupes et parvint à faire lever le siège. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

*****D’après le Times du 25 avril, c’est Mahmoud Chevket en personne qui a décidé d’envoyer ce bataillon stationné à Dédé Aghadj, sur la mer de Marmara, à Mersine, avec pour consigne d’y rétablir l’ordre121. Ces troupes, issues de l’«armée de libération », sont encadrées par des officiers jeunes-turcs.

Après quelques difficultés rencontrées pour trouver un bateau de transport, ce bataillon arrive à Adana le 25 avril, vers midi. Représentant officiel de la légalité constitutionnelle, il suscite un vif soulagement au sein de la population arménienne.

Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien Imprescriptible.fr : Les seconds massacres. — Rôle de la troupe et des pompiers municipaux. Imprescriptible.fr : Les massacres de Cilicie d’avril 1909

Nuit du 24 au 25 avril 1915 -- Empire ottoman/Constantinople : plusieurs centaines de personnes, militants politiques dachnakistes, hentchakistes et ramgavar, journalistes, écrivains, avocats, médecins, proviseurs de lycée, enseignants, clercs, négociants sont arrêtés par les services de la Sécurité générale et de la police politique de la capitale ottomane. *** (Kévorkian, 2006 :317-318).

La première mesure est le désarmement des soldats arméniens enrôlés dans l'armée ottomane. Ils sont employés à des travaux de voirie ou de transport et, au cours de l'année 1915, éliminés par petits groupes. Puis les Jeunes-Turcs, à la recherche des preuves d'un complot arménien, procèdent à des perquisitions et à des arrestations, lesquelles frappent particulièrement en premier lieu les notables et intellectuels arméniens de Constantinople, arrêtés les 24 et 25 avril, déportés puis tués. Cet événement marque le véritable point de départ du génocide. Le nombre

de morts est évalué entre deux cents et six cents personnes. Dès que l'« intelligentsia » (l'élite) d'un peuple est annihilée, il est plus facile d'exterminer le reste de la population. Mass Violence - par Raymond Kévorkian Wikipedia

24 et 25 avril 1915 -- Empire ottoman/Erzerum : deux cents personnalités locales sont arrêtées et internées. Le 26 avril, trente d’entre eux sont « transférés » à Erzincan, mais exécutés en chemin. *** (Agouni, 1921 :139; Kaiser, 2002 :133-134; Kévorkian, 2006 :356). Mass Violence - par Raymond Kévorkian

25 avril 1920 -- USA: le président des Etats-Unis Woodrow Wilson reçoit une invitation de la Conférence de San Remo afin de déterminer les frontières de l'Arménie. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1920

25 avril 1920 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura se livrent à un pogrome contre la communauté de Tsibulev (district de Kiev). 3 juifs sont sauvagement massacrés. Israelvivra.com

25 avril 1923 -- Empire ottoman: loi sur « les propriétés abandonnées » qui prévoit la confiscation de tous les biens abandonnés par les Arméniens absents du pays, quels que fussent la date, le motif et les conditions de leur départ. Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien

25 avril 1942 -- Un transport de 105 juifs quitte Bamberg (Allemagne) pour le camp d'extermination de Belzec, où les déportés arrivent quelques jours plus tard. Ils périront tous dans ce camp.

1 000 juifs sont déportés du camp de concentration de Theresienstadt à Varsovie, où ils sont installés dans une synagogue. Un groupe d'hommes est sélectionné pour être employé à des travaux agricoles au camp de Rembertów. Les autres déportés sont envoyés au camp d'extermination de Treblinka, où ils sont assassinés. En 1944, les juifs travaillant au camp de Rembertów tenteront de s'évader mais la plupart d'entre eux seront fusillés par les SS. On compte seulement 8 survivants. Israelvivra.com

25 avril 1933 -- Les enfants juifs sont partiellement exclus des écoles et des universités. Compagnienomades.free.fr

25 avril 1943 -- Un nombre inconnu de juifs, surtout des femmes et des enfants, est fusillé dans la forêt de Bikerneku, près de Riga (R.S.S. de Lettonie). Israelvivra.com

25 avril 1944 -- Un convoi de 160 juifs quitte le seul camp de concentration nazi en territoire italien, Risiera di San Sabba, près de Trieste, en direction du camp d'extermination d'Auschwitz. Israelvivra.com

25 avril 1945 -- L'Italie est libérée, mais les Allemands continuent à pourchasser les juifs jusqu'à la dernière minute. Le 25 avril, 6 juifs sont fusillés par les nazis près de Coni (Cuneo).

A Delfzijl (province de Groningue, Pays-Bas), 2 juifs restés cachés jusqu'à cette date sont découverts par les nazis et tués sur place. Israelvivra.com

25 avril 1945 -- San Francisco. Conférence des Nations Unies en vue de l'élaboration de la charte de l'O.N.U. ajpn

25 avril 1996 -- Grèce: le Parlement grec a reconnu le génocide arménien. ...Le 24 avril est désigné comme jour de commémoration du génocide des Arméniens par la Turquie... 25 avril 1996, Résolution du parlement 2397/1996 (extrait) Imprescriptible.fr: L'avalanche des reconnaissances du génocide Imprescriptible.fr: Citations : institutions étatiques et supra-étatiques

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63421

GENOCIDE ARMENIEN

France

Génocide arménien : Hollande annonce une semaine d'étude dans les établissements scolairesLe Parisien|24 avril 2017, 21h40

Le président de la République veut également une loi de «pénalisation du négationnisme».

A quelques jours de la fin de son mandat, François Hollande a annoncé l'institution chaque année dans les établissements scolaires «d'une semaine de la recherche sur les génocides, les crimes contre l'humanité et

les crimes de masse» qui débutera symboliquement chaque 24 avril, date commémorative du génocide arménien.

 Il s'agit de permettre aux élèves «de réfléchir sur les violences extrêmes, à travers notamment l'exemple du génocide arménien», a déclaré le président de la République, à l'occasion du 102e anniversaire du génocide de 1915.

 Quelque 1,5 million d'Arméniens, hommes, femmes et enfants, ont été massacrés, selon les historiens, en Anatolie entre 1915 et 1917. La Turquie reconnaît que jusqu'à 500 000 Arméniens sont morts pendant des combats et leur déportation forcée vers la Syrie ou le Liban, alors provinces ottomanes, mais réfute toute volonté d'extermination. 

A quelques jours de la fin de son mandat, François Hollande a aussi appelé à poursuivre les procédures pour obtenir la «pénalisation du négationnisme». Un projet périlleux puisqu'une loi sanctionnant la négation du génocide arménien en 1915, votée par le parlement le 1er juillet 2016, a été ensuite invalidée par le Conseil constitutionnel.

 «Il ne m'appartient pas d'en faire le commentaire puisque cette décision (du Conseil) s'impose à tous, il m'appartient en revanche, y compris pour les quelques jours qui me séparent de la fin de mon mandat et pour transmettre ce que j'ai à dire au prochain président de la République, de dire que nous ne devons pas oublier ce chemin de la pénalisation du négationnisme», a-t-il dit. «Nous trouverons les voies, il y en a, nous adapterons nos textes et nous les ferons reconnaître le cas échéant par la Cour européenne des droits de l'Homme.»

  leparisien.frhttp://www.leparisien.fr/societe/genocide-armenien-hollande-annonce-une-semaine-d-etude-dans-les-etablissements-scolaires-24-04-2017-6886281.php#xtor=AD-1481423553

Moment de pur frisson pour le génocide arménien la Nouvelle République25/04/2017 05:38

Toujours un moment d’émotion, la cérémonie de commémoration du génocide arménien a donné hier la chair de poule à l’assemblée.

Près de trois cents personnes réunies hier matin au Clou-Bouchet, autour de la stèle support du devoir de mémoire du génocide arménien de 1915. « Vous portez la mémoire de tous ceux qui sont tombés, ont été déplacés ou déportés », a lu le maire de Niort Jérôme Baloge, promettant que

« Niort se battra contre toutes les formes de négationnisme », invitant aussi à ne pas oublier « les chrétiens d'Orient [qui] subissent le même drame ».

Parmi les personnalités présentes, dont beaucoup arboraient un myosotis au revers de la veste (*), on comptait notamment Gaguik Melkonyan, président d'Arménie 79. Et s'était invité Garbis Nighogossian, délégué de l'Association nationale des anciens combattants et résistants d'Arménie, venu discrètement de Paris, avec sa dignité et son chagrin. Quelques discours, des poèmes récités, une danse traditionnelle interprétée par le groupe Narii, animée par la professeur de danse Anna Nazarian, installée à Aiffres…Mais c'est surtout la jeune Margarita Ter-Sahakyan qui a fait impression, imposant un moment de pure émotion avec deux couplets de « Déle Yaman », une chanson qui raconte la douleur et l'espoir du peuple arménien (à voir en vidéo sur www.lanouvellerepublique). Etudiante en Lettres à la fac de Poitiers, cette jeune femme de 23 ans a étudié le chant au conservatoire… avant d'arrêter. Elle envisage de s'y remettre, on ne peut que le souhaiter…

(*) Appelée « Anmoroug » (Ne m'oublie pas), ce myosotis représente les dalles du mémorial de Tsitsernakaberd, à Erevan, et ses pétales les cinq parties du monde où les Arméniens ont trouvé refuge après le génocide.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2017/04/25/Moment-de-pur-frisson-pour-le-genocide-armenien-3078167

Marseille : manifestation pour la reconnaissance du génocide arménienFrance3

Plusieurs centaines de Marseillais d'origine arménienne ont manifesté cet après-midi à Marseille jusqu'au consulat de Turquie, réclamant la reconnaissance du génocide arménien.

Par Ghislaine Milliet Publié le 24/04/2017 à 18:02

Dans la continuité de la matinée commémorative rendant hommage aux centaines de milliers d'Arméniens morts en Turquie entre 1915 et 1916, plusieurs centaines de manifestants, marseillais d'origine arménienne se sont rassemblés au rond-point cet après-midi. Le cortège s'est ensuite dirigé vers le consulat de Turquie, scandant "Erdogan assassin".De nombreux jeunes étaient présents, brandissant des pancartes "Justice et réparation". Ils réclament du gouvernement turc la reconnaissance du génocide arménien, reconnu par une trentaine de pays, …

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/marseille-manifestation-reconnaissance-du-genocide-armenien-1240507.html

Chrétiens d'Orient par Sébastien de Courtois sur France CultureFrance CultureLe mémorial arménien de Téotig, avec Anahide Ter Minassian23.04.201723min

« Dans la nuit la police secrète turque avait mis en application le plan établi avec minutie en procédant à l’arrestation du monde intellectuel arménien d’Istanbul afin de décapiter la population. La grande rafle du 24 avril 1915 marque le début du génocide des Arméniens par la Turquie. »

http://www.diasporamag.com/magazine/livres/memoires\-\-biograhies/memorial\-du\-24\-avril\-\-\-teotig.html

Intervenants

Anahide Ter Minassian : historienne française d'origine arménienne. Agrégée d'histoire, elle enseigne actuellement à l'École des hautes études en sciences sociales.tER mINAN

https://www.franceculture.fr/emissions/chretiens-dorient/le-memorial-armenien-de-teotig-avec-anahide-ter-minassian

Toulouse

102 ans après, le génocide Arménien dans les mémoiresLa Dépêche du Midi

Publié le 25/04/2017 à 03:46, Mis à jour le 25/04/2017 à 08:49

Hommage

Le 24 février, l'Arménie commémore le génocide Arménien de 1915. Les communautés Françaises ravivent elles aussi les mémoires à l'occasion de

cette journée. À Toulouse, l'Amicale des Arméniens de Toulouse administre cet évènement clef depuis 50 ans, qui réunit chaque année 500 personnes. L'association soutient aussi une école bilingue dont les élèves ont entonné hier les hymnes nationaux Français et Arméniens devant le monument aux morts de François Verdier. De nombreuses autorités publiques étaient présentes pour rendre hommage aux victimes. Une marche symbolique jusqu'à la place d'Arménie a permis de sensibiliser la foule, en compagnie de 300 personnes volontaire, familles d'expatriés ou sympathisants exprimant leur compassion. La soirée s'est clôturée sur la projection d'un film de Faith Akim de 2015 sur le génocide, témoignage poignant du quotidien d'une famille déchirée par l'armée turque.

La Dépêche du Midi

http://www.ladepeche.fr/article/2017/04/25/2562150-102-ans-apres-le-genocide-armenien-dans-les-memoires.html

Une journée de commémoration pour le génocide arménien organisée à BruxellesMétro24/04/2017

Une journée de commémoration du génocide arménien s’est ouverte lundi à 11h00 à l’église apostolique arménienne Sainte-Marie-Madeleine située à Ixelles. Les participants ont ensuite marché jusqu’au monument commémoratif dédié au génocide des Arméniens, toujours à Ixelles, où une cérémonie a été organisée. Dans l’après-midi, près de 500 personnes selon les organisateurs, 350 selon la porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles, se sont rejointes pour manifester devant l’ambassade de Turquie, rue Montoyer, afin d’appeler à la reconnaissance du génocide par les autorités turques. La journée se clôturera par une soirée au Centre arménien à Laeken. La cérémonie commémorative a commencé avec une prière. Karen Tadevosyan, le président du Comité des Arméniens de Belgique, a rappelé que le génocide a fait environ 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l’empire turc, plus de 400.000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350.000 chez les Grec Pontiques. « Le génocide arménien de 1915 est le premier du XXème siècle, après arrivent la Shoah et le génocide des Tutsis », a-t-il poursuivi. « Avec ce qui se passe au Moyen-Orient, il est plus que d’actualité d’entretenir la mémoire et de tirer des leçons de l’histoire ».

L’ambassadeur d’Arménie, la bourgmestre d’Ixelles Dominique Dufourny et la présidente du parlement francophone bruxellois Julie de Groote ont également pris la parole, ainsi que des représentants des Tutsis, des chrétiens d’Orient et de la communauté kurde.

L’événement vise notamment à mettre la pression sur la Turquie pour qu’elle reconnaisse le génocide commis par l’Empire Ottoman. « Tous les gouvernements successifs ont nié le génocide », regrette Karen Tadevosyan. « Certains politiciens belges font leur possible pour que le dialogue s’installe et que la Turquie reconnaisse le génocide. D’autres veulent éviter de froisser la Turquie. En tant que Belges, nous comprenons ces difficultés au niveau diplomatique, mais la dignité humaine est primordiale. »

En soirée, des discours porteront sur les Arméniens qui avaient trouvé refuge en Syrie après le génocide et qui sont à nouveau déportés aujourd’hui. Un concert classique est prévu en hommage aux victimes. Un colloque sera organisé mercredi avec une vingtaine de professeurs d’histoire du secondaire pour défendre l’importance d’enseigner le génocide de manière précise, non aléatoire comme constaté après étude de la communauté arménienne de Belgique ces derniers mois.

Source: Belga

http://fr.metrotime.be/2017/04/24/news/une-journee-de-commemoration-pour-le-genocide-armenien-organisee-a-bruxelles/

USA

Le président Trump n’a pas utilisé le terme génocide NAM

Le directeur exécutif du Comité national arménien d’Amérique (ANCA), Aram Hamparian, a émis une réponse face à l’échec du président américain Donald Trump d’utiliser le terme génocide arménien dans sa déclaration commémorative publiée hier.

“Le président Trump a choisi d’appliquer la règle d’obstruction d’Ankara contre la condamnation américaine et la commémoration du génocide arménien“, a déclaré le directeur exécutif de l’ANCA, Aram Hamparian. “En refusant de marquer correctement le 24 avril, le président Trump externalise efficacement la politique américaine de prévention du génocide à Recep Erdogan, un dictateur arrogant et autoritaire qui apprécie clairement le spectacle public de présidents américains en silence dans le massacre de millions d’Arméniens, de Grecs, d’Assyriens et autres minorités chrétiennes en Turquie.

THE WHITE HOUSE

Office of the Press Secretary

FOR IMMEDIATE RELEASE

April 24, 2017

Déclaration du président Donald J. Trump à l’occasion de journée 2017 du souvenir arménien

Aujourd’hui, nous nous souvenons et honorons le souvenir de ceux qui ont souffert pendant le Meds Yeghern, l’une des pires atrocités de masse du 20ème siècle. À partir de 1915, un million et demi d’Arméniens ont été expulsés, massacrés ou poussés vers la mort dans les dernières années de l’Empire ottoman. Je me joins à la communauté arménienne en Amérique et dans le monde entier en pleurant la perte de vies innocentes et les souffrances subies par tant de personnes.

Alors que nous réfléchissons sur ce sombre chapitre de l’histoire humaine, nous reconnaissons également la résilience du peuple arménien. Beaucoup ont construit de nouvelles vies aux États-Unis et ont fait des contributions indélébiles à notre pays, tout en appréciant les souvenirs de la patrie historique dans laquelle leurs ancêtres ont établi une des grandes civilisations de l’antiquité.

Nous devons nous rappeler des atrocités pour les empêcher de se reproduire. Nous nous félicitons des efforts des Turcs et des Arméniens pour reconnaître et apprécier une histoire pénible, ce qui constitue une étape cruciale vers la création d’une base pour un avenir plus juste et plus tolérant.

mardi 25 avril 2017,Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=140996

Génocide Arménien : Les excuses de Samantha PowerNAM

Samantha Power est une journaliste et écrivain américaine, ancienne ambassadrice des États-Unis aux Nations unies de 2013 à 2017.

Sur twitter Samantha Power s’est excusée pour l’absence de reconnaissance du génocide arménien par l’administration Obama.

“ Ma pensée pour tous les Arméniens à l’occasion de la journée du Souvenir du génocide arménien. Il y a 102 ans les autorités ottomanes ont commencé un massacre faisant 1,5 millions de morts“

“Presque chaque famille arméno-américain a été touchée d’une certaine façon par le génocide. Le négationnisme en cours fait du génocide une plaie ouverte“

“Je suis navrée de constater qu’au cours de notre temps au pouvoir, nous, en tant qu’administration Obama, n’avons pas reconnu le génocide arménien“

mardi 25 avril 2017,Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=141018

Liban

Aram Ier appelle l’Europe à des positions « fermes » à l’égard de la TurquieL'Orient le Jour102e anniversaire du génocide arménien

Le catholicos a dénoncé les « visées expansionnistes » de la Turquie et mis en garde contre leurs répercussions au Moyen-Orient.

OLJ25/04/2017

Le catholicos des arméniens-orthodoxes, Aram Ier, a appelé hier l'Europe à prendre des positions « fermes et audacieuses » face à la Turquie.

Lors d'une messe de commémoration, au catholicossat d'Antélias, du 102e anniversaire du génocide arménien, il a déclaré sur ce plan : « L'Europe a toujours été solidaire de la cause arménienne parce qu'elle en connaît les détails et soutient les droits des Arméniens. Nous attendons donc de l'Europe, qui est constamment critiquée par la Turquie, de prendre des positions fermes et audacieuses à l'égard de cette dernière », a déclaré Aram Ier lors de son homélie.

La messe, qui a rendu hommage à un million et demi de victimes arméniennes, a été célébrée en présence de l'ambassadeur d'Arménie à Beyrouth, Samuel Merguerditchian, du secrétaire général du Tachnag, le député Hagop Pakradounian, des anciens ministres Panos Manjian et Arthur Nazarian, et de représentants des associations arméniennes.

« L'expansion turque dans les pays musulmans en général, et arabes en particulier, aura des répercussions dangereuses sur le Moyen-Orient et sur la cause arménienne, a déclaré le catholicos. Nous devons donc continuer à attirer l'attention des pays arabes et musulmans sur les visées expansionnistes de la Turquie et leurs répercussions négatives. » Il a en outre appelé au dialogue avec les intellectuels turcs « favorables aux droits de l'homme et à l'ouverture sur les Arméniens ».

Mgr Aram Ier a par ailleurs estimé qu'il est urgent de porter la cause arménienne devant la justice et de demander à la Turquie de reconnaître le génocide arménien et d'indemniser ses victimes. Il a dénoncé les « difficultés rencontrées pour reprendre le siège officiel du catholicossat arménien-orthodoxe à Sis (Kozan actuellement) telles que les menaces ou l'arrestation de l'avocat chargé du dossier ». « Chaque jour dans la vie du peuple arménien est un jour de commémoration des martyrs du génocide et un appel à ce que justice soit faite », a conclu le catholicos.

 https://www.lorientlejour.com/article/1048290/aram-ier-appelle-leurope-a-des-positions-fermes-a-legard-de-la-turquie.html

L’art pour retrouver racines et dignité102e anniversaire du génocide arménienJean Tarpinian : une vie d'artiste peu familière des flonflons mondains sauf pour aller, en toute légale reconnaissance, avec une toile au musée d'Erevan.Edgar DAVIDIAN | OLJ24/04/2017

Qui se souvient encore de Jean Tarpinian, de sa palette, de ses couleurs, de ses innombrables dessins et tableaux, de son silence, de son effacement, de ses combats avec le quotidien, de sa chambrette à la rue Tal3et Joumblatt à Beyrouth, de sa plus haute solitude ? Et dire qu'on ne connaît même pas la date exacte de sa mort, après son dernier séjour, suite à un déclin de santé, au couvent des mekhitaristes en 1962 après une ultime exposition, tant son parcours est chaotique et effiloché. Un tracé que n'aurait pas dénié Patrick Modiano qui traque les ruelles, les grains de poussière, les pertes de trace, les étoiles clignotantes du passé souvent balayées par les dévoiements et les courroux de l'histoire. Un parcours noir, avec des tentatives d'éclaircies, comme il y en a eu tant dans ce vent de folie et cette chape de plomb qui se sont abattus sur les enfants du pays de Naïri en 1915. On remonte le pénible et tortueux cours de l'histoire et on retrouve le jeune Jean Tarpinian, né en 1907 à Gurun en Anatolie centrale.

C'est en pleine enfance – c'est-à-dire il ne devait pas avoir plus de huit ans – que toute sa famille est décimée. Tel un roman misérabiliste que n'auraient même pas imaginé Xavier de Montépin, Victor Hugo ou Charles Dickens, sa traversée humaine est un brûlant tissu pour contrer l'adversité et mettre en échec la tragédie d'une vie, qu'aujourd'hui la masse de migrants et déplacés du Moyen-Orient ou d'Afrique, pour des raisons tout aussi violentes, reproduit en une affligeante image de commune détresse humaine et dramatique fraternité. Sans que cela n'émeuve outre mesure, tout comme il y a cent ans déjà, les autorités internationales soi-disant civilisées et gardiennes des droits de l'homme.

Orphelin absolu, sans lien parental d'aucune sorte, sans frère ou sœur, son errance commence par la violence d'une turquisation et le dénuement total. Même le nom qu'il portait dans les registres n'était pas le sien, car il est rapporté qu'il serait né sous la désignation de Hovannès Tchilinguirian... Histoire banale et banalisée dans ces années de renversement, de mouvance et de désordre social où les identités étaient bafouées, perquisitionnées, volées, passées au sabre ou à la baïonnette...

Solitude et renaissance

D'orphelinats (il fut au Liban longtemps la pupille de l'orphelinat de Byblos) en expédients pour échapper à de nouveaux malheurs, il fuit à l'âge de l'adolescence, suite à une évasion rocambolesque d'Istanbul où il était arrivé à pied. Il débarque aux environs des années 1930 à Beyrouth. Où se pressait déjà une foule de réfugiés arméniens sauvés des routes de l'exode dans le désert de Syrie.Il s'installe dans la zone de la Quarantaine au quartier de Sandjak, que son pinceau restituera dans une singulière dignité, illuminée par une aura de beauté simple tel le regard d'une mère éplorée... Des masures en un amas de boîtes d'allumettes abritant toutes les détresses, les dépossessions et les (dé)espoirs d'une humanité en quête de paix. Intérieure et extérieure. Il illustre avec éclat le dire du poète : « Créer une jolie chose c'est donner une joie éternelle. » Telle semble sa devise.

Une nouvelle étape attendait ce jeune homme taiseux, traumatisé et souffrant de l'absence de tendresse et de protection familiales. De petits travaux le réconcilient vaguement avec la vie et la pauvreté qui ne cessera jamais de le hanter. Et lentement, la lumière, comme une sortie de tunnel, vient de l'art du dessin et de la peinture. Une main tendue par la Providence doublée d'un don pour un salut et une renaissance qui viennent à point.

Renaissance, rayonnement et chaleur d'un certain bonheur en s'approchant des cours que prodiguait le peintre orientaliste Georges C. Michelet. Ses amis arméniens, du cercle des artistes, seront Guv, Guvder, Zaven, Toros DerHagopian, Haroutioun Torossian, Galentz, Paul Guiragossian, l'écrivain Antranik Zarouguian. Mais se pencheront aussi sur ses travaux, en toute sympathie, affection et coup de chapeau à son coup

de crayon, l'harmonie de ses lignes et les chromatismes de ses couleurs, Rachid Wehbé et Amine Sfeir...

Peintre, pas mendiant

Il avait la considération de tous, sans parler de Dikran Tosbath qui avait acquis plusieurs de ses toiles pour une carrière entamée vers 1940.

Solitaire, rétif à toute compassion, incompris, fier de son art et métier, modeste, dévasté, riche d'une intériorité vibrante de sensibilité, il se rendait souvent au Photo Saro Studio près du cinéma Dunia où avaient lieu les bruyantes réunions des rapins, gens de la bohème et intellectuels de tout poil de l'époque, tels Terdjian et Dikran Ajemian... Mais qui se souvient encore de cette cartographie des lieux et même des personnages qui l'ont animée ?

Jean Tarpinian n'a travaillé – vu ses moyens financiers limités – que dans les petits formats (30 x 40 cm). Dessins, aquarelles et huiles, sur carton, bois, dans un style à l'esprit un peu impressionniste. Il a croqué les paysages, paisibles et campagnards, qu'il côtoyait dans ses longues randonnées aussi bien à Bourj Hammoud qu'à Jounieh, la Békaa, Chekka, Anjar, ou au vieux quartier de Sursock. Et on relève certains portraits de Bédouins en Syrie, ainsi que des hameaux à l'architecture de maisonnettes en toit de chaume comme jaillis d'un autre temps.

Il savait que son art avait de la valeur, mais ne savait pas l'exprimer. On rapporte cette anecdote à son propos. Un nanti, venu visiter son atelier-chambre, s'est permis de lui offrir de l'argent sans vouloir acquérir une toile. L'artiste refuse et déclare : « Je suis peintre, pas mendiant. » Et quand le visiteur maladroit veut redresser la situation, le refus d'obtempérer de Tarpinian n'en est que plus véhément et tranchant. Pas d'atermoiement, pas de commisération, pas de compromis.

Il avait raison d'être si intransigeant et si peu diplomate, si telle était la ligne de conduite convenue, car c'est au musée d'Erevan que trône aujourd'hui une de ses œuvres, lui l'artiste qui n'a pas fait florès de son vivant. Ainsi, comme Arshile Gorky, Martiros Sarian, Zakarie Zakarian, Jean Jansem et tant d'autres, le sens de ses œuvres, éloquent témoignage d'une vie nouvelle, authentique création de la diaspora née de la souffrance et du labeur, a trouvé sa véritable portée et son écrin.

https://www.lorientlejour.com/article/1048110/lart-pour-retrouver-racines-et-dignite.html

Marie, un siècle, ou presque, d’histoire arménienne… 102e anniversaire du génocide arménien / Le portrait de la semaine

Née quelques années seulement après le génocide arménien, cette pétillante mère de famille arménienne raconte une vie qui se mêle intimement à la lutte de toute une communauté.Suzanne BAAKLINI | OLJ24/04/2017

Bien installée dans un fauteuil de l'atelier de l'association familiale, dans une petite rue de Bourj Hammoud, entre napperons brodés et vieilles photos de famille, Marie Melikian prend son temps pour raconter sa longue histoire. À 95 ans passés, son regard est vif et son sourire ineffable témoigne d'une grande bienveillance. À écouter son récit, on comprend vite pourquoi se dégage d'elle une infinie sagesse, la sienne propre comme celle qu'elle a héritée des souffrances d'un peuple.

L'histoire de Marie commence avant même sa naissance, en 1921, à Istanbul où sa famille meurtrie était rentrée brièvement après un exode de plusieurs années. Les circonstances de sa naissance découlent directement de cette souffrance collective, à tel point qu'elle s'attarde autant sur les détails de cette période que sur ceux de sa propre vie.

« Avant 1915, ma famille vivait à Malgara, un village de la banlieue d'Istanbul, raconte Marie. En ce début de siècle, c'était une période de troubles pour toute la population, notamment les minorités, déjà dépouillées de tous leurs droits, dont l'épuration avait été décidée par l'autorité centrale de l'Empire ottoman sans qu'elles en aient la moindre idée. Les Arméniens, eux, n'avaient pas d'armes pour se protéger. »

À Malgara, les grands-parents de Marie avaient fondé leur petite famille de trois filles. En ce temps-là, les principaux visés dans chaque famille étaient les hommes. Le grand-père de Marie a eu de la chance. « Un professeur bulgare, qui se rendait souvent auprès de la famille pour enseigner le français aux enfants, a été assez perspicace pour mettre le père en garde, poursuit-elle. Il l'a emmené avec lui en Bulgarie, où il demeurera plusieurs années sans que sa famille n'ait de ses nouvelles. »

À la maison sont demeurés la grand-mère de Marie, Mannig, avec sa propre mère âgée et ses trois filles en bas âge, ainsi qu'un oncle, Léon, qui devait se cacher pour fuir les exactions. Les soldats ottomans n'ont pas tardé à frapper à leur porte pour leur demander de quitter les lieux, leur fournissant même une calèche pour s'en aller, mais confisquant les objets de valeur, comme les tapis. La famille a quitté la maison croyant y retourner quelques semaines plus tard : elle ne retournera en fait jamais à Malgara. Ce sera un interminable exode avec son cortège de malheurs qu'une tante racontera plus tard à Marie : la faim qui taraude, l'incertitude sur la route à suivre ou la destination finale, le manque d'informations total sur le sort des membres de la famille restés sur place ou ayant migré

ailleurs...

Naturellement, le sombre cortège s'est dirigé vers la Syrie, et la famille est arrivée jusqu'à Deraa, où elle s'établira pendant quelque temps. Mannig, une femme de caractère, a réussi à établir un petit commerce de fortune, achetant et revendant des marchandises pour subvenir aux besoins de ses enfants. « Les Arméniens vivaient souvent dans la misère, ayant très peu de ressources sur place, raconte Marie. De plus, les belles jeunes femmes arméniennes se faisaient souvent kidnapper aux fontaines, où elles allaient chercher de l'eau, par des hommes qui les emmenaient de force chez les pachas. »

C'est dans ces circonstances que la vie de la mère de Marie devait connaître un tournant. « Ma grand-mère Mannig était inquiète pour ses filles, dit-elle. Entre-temps, l'oncle Léon s'était lié d'amitié avec Barouyr, un homme qui avait fui Istanbul où il était ouvrier spécialisé dans les chemins de fer. Celui qui devait devenir mon père s'est rapproché de la famille. À terme, ma grand-mère devait proposer au nouvel ami de la famille d'unir son destin à celui de sa fille aînée, bien que beaucoup plus jeune. Ma mère, qui aurait préféré poursuivre ses études, a beaucoup pleuré. »

 Une force de caractère à l'épreuve du temps

C'est de cette union improbable qu'est née Marie en 1921 à Istanbul, une ville meurtrie que la famille a regagnée après la chute de l'Empire ottoman. Deux autres enfants, un garçon et une fille, viendront s'ajouter à la famille. « Ma grand-mère, qui n'avait pas eu de nouvelles de mon grand-père depuis des années, a pu retrouver sa trace en Bulgarie, raconte Marie. La famille l'a rejoint dans ce pays. » Ces premières années vécues en Bulgarie étaient très heureuses, comme cela est toujours palpable aujourd'hui encore dans l'expression de la vieille dame quand elle en parle. Mais ce répit sera de courte durée et se terminera avec la mort de ce grand-père tant admiré. Entre-temps, une de ses tantes avait décidé de poursuivre ses études à Sofia, et c'est elle qui, par amour de la langue arménienne, fera le voyage au Liban pour la perfectionner puis l'enseigner. C'est dans le sillage de cette tante que la famille de Marie finira par se rendre à Beyrouth où son père avait l'occasion de trouver du travail.

Avec son arrivée à Beyrouth, Marie, qui avait presque 11 ans, devait vivre des années difficiles : la misère dans laquelle vit la famille, la mort de la mère par manque de soins, la dispersion des enfants dans différents internats... Marie, elle, se retrouvera en 1933 pour cinq ans d'affilée, puis deux ans de plus, dans un internat à Chypre. Et c'est durant cette partie de sa vie que son caractère s'est vraiment forgé, et qu'elle a fait montre d'une force et d'une détermination extraordinaires, qui l'accompagneront sa vie durant.

« Quand je suis rentrée définitivement à Beyrouth en 1942, j'ai retrouvé

mes frère et sœur, et je voulais à tout prix améliorer la situation de la famille, dit-elle. J'avais suivi une formation d'enseignante, mais j'ai constaté, de par ma tante, que ce job était sous-payé. Cette même tante m'a toujours poussée à me cultiver sans relâche, car, disait-elle, je ne sais jamais ce qui peut me servir ! »

Une des choses que Marie apprend est la langue anglaise. Cet atout la servira beaucoup au cours de plusieurs années de carrière professionnelle, auprès de l'armée britannique établie dans une base à Chtaura, puis dans de grandes organisations où elle sera employée.

Fonder une famille

De son peuple, Marie a hérité la persévérance, qui lui fera occuper plusieurs postes importants en quelques années seulement. Mais la jolie jeune fille qu'elle était a aussi hérité d'un respect absolu pour les valeurs familiales. Une connaissance commune l'introduit auprès d'un jeune homme sportif, au tempérament de feu, Noubar Mangassarian, qui deviendra son mari après un an et demi de fiançailles. L'histoire de la famille de Noubar n'était pas moins tragique que celle de Marie ; elle était aussi marquée par l'exode. Pour le suivre, la jeune femme n'hésitera pas à quitter son travail et à vivre avec sa famille à Zahlé, en 1951 (ils s'établiront à Beyrouth dès 1958). Aujourd'hui encore, ils forment un couple soudé, mais très disparate. Du haut de ses 96 ans, Noubar Mangassarian reste très vif, contrairement à sa femme, calme et réfléchie. Ils ont eu deux enfants, Arpie et Roupen, qui ont tous deux fait de hautes études.

C'est ce courage face à toutes les épreuves, ce subtil mélange d'humour et de force tranquille, qu'Arpie admire tant chez sa mère. « Mon frère et moi avons toujours été des enfants respectueux, probablement parce que nous étions imprégnés d'amour, dit-elle. Dans notre famille, on aime être entouré. »

De sa longue vie, entamée à l'issue d'une tragédie, Marie tire des enseignements pour les nouvelles générations. « Malgré le génocide, nous avons toujours fait l'effort de ne jamais oublier qu'il y a un avenir et de l'espoir, dit-elle. Le génocide a appris aux descendants l'importance de rester debout en toutes circonstances. »

https://www.lorientlejour.com/article/1048081/marie-un-siecle-ou-presque-dhistoire-armenienne.html

Canada

La déclaration du Premier ministre canadien Justin Trudeau à l’occasion de la commémoration du génocide arménien

NAM

En ce jour, nous nous réunissons solennellement pour commémorer la perte tragique de la vie parmi la population arménienne, qui a eu lieu il y a plus d’un siècle.

En 2015, la Chambre des communes a voté à l’unanimité une motion déclarant le 24 avril comme jour commémoratif du génocide arménien.

Ce jour rend hommage à ceux qui ont perdu leur vie et qui ont souffert pendant le génocide. Nous rendons hommage à eux et à leurs descendants, dont beaucoup résident au Canada.

À cette occasion, les Canadiens - indépendamment de leur foi ou de leur origine ethnique - se tiennent ensemble dans un souvenir solennel et réaffirment leur dévouement pour que nous ne soyons jamais indifférents face à la haine ou à la violence sous quelque forme que ce soit.

Alors que nous observons la Journée du génocide arménien, rejoignez-moi dans mon espoir pour un avenir caractérisé par la paix et le respect mutuel.

JUSTIN TRUDEAU

Premier ministre du Canada

dimanche 23 avril 2017,Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=140881

Turquie/Négationnisme

Les condoléances du président Erdogan

NAM

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau présenté ses condoléances aux descendants des Arméniens massacrés un siècle avant

dans l’Empire ottoman, en se gardant bien sûr bien de qualifier ces massacres de génocide, dans son message prononcé le 24 avril à l’occasion du 102e anniversaire du génocide et des déportations des Arméniens de l’Empire ottoman. Le président Erdogan a mis ces morts sur le compte des “difficiles conditions de la Première Guerre mondiale” plutôt que sur une politique délibérée d’extermination du gouvernement ottoman, qu’il s’est employé d’ailleurs à réhabiliter depuis son accession au pouvoir à la tête du parti islamiste AKP en 2003.

“Cette année, je m’incline une fois encore devant le souvenir des Arméniens ottomans qui ont perdu leurs vies sous les difficiles conditions de la Première Guerre mondiale et je présente mes condoléances à leurs descendants », a souligné notamment le président turc dans déclaration lue dans une messe de requiem dans la cathédrale arménienne d’Istanbul.

“Les Turcs et les Arméniens, deux vieilles nations de cette région, ont partagé une histoire et une culture communes dans cette partie du monde, où ils ont vécu côte à côte pendant un millier d’années”, ajoutant qu’ils devaient “panser les blessures du passé”. Le président Erdogan a déjà présenté ses condoléances à l’occasion du 24 avril ces dernières années, en rupture avec ses prédécesseurs qui avaient nié jusqu’à l’existence de massacres.

Mais comme ses prédécesseurs, il ne veut pas entendre parler de génocide, pour qualifier l’extermination d’1,5 million d’Arméniens de l’Empire ottoman, désignée comme un dommage collatéral de la Première Guerre mondiale, qui a causé tout autant de victimes parmi la population turque, selon la version officielle de l’Histoire d’Ankara.

Dans son discours très attendu d’avril 2015, à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens, commémoré solennellement en Arménie comme dans de nombreux pays, le président Erdogan avait cherché à justifier les déportations massives de civils arméniens ordonnées par le régime des “Jeunes Turcs”, qui dirigeaient l’Empire ottoman en 1915. Il avait notamment déclaré que la “ réinstallation de la population arménienne d’Anatolie dans des régions plus méridionales » était une réponse légitime à la violence exercée par “ des gangs arméniens utilisés par différentes puissances”. mardi 25 avril 2017, Gari ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=141009

TURQUIE

Turquie. Les prisonniers de Recep Tayyip ErdoganStéphane Aubouard

Vendredi, 21 Avril, 2017L'Humanité

Depuis le coup d’État avorté de juillet 2016, 40 000 personnes ont été arrêtées et emprisonnées. Après la victoire du oui au référendum accroissant les pouvoirs d’Erdogan, d’aucuns craignent que la répression ne s’accélère. Témoignages.

Lisez gratuitement en numérique l'Humanité et l'Humanité Dimanche pendant un mois.

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Istanbul, envoyé spécial.

À quelques pas de la place Taksim et du parc Gezi(1), de lourds grillages constellés de panneaux estampillés « polis » enceignent un immeuble a priori banal. Dans le hall d’entrée, le comité d’accueil est à l’image du dehors : une dizaine de policiers fument et boivent du café, regardant de temps à autre leurs écrans de contrôle. Rien de plus normal s’il s’agissait d’un commissariat ; plus inquiétant, en revanche, quand on sait que l’on vient de pénétrer les locaux du journal Cumhuriyet.

Après deux sas de sécurité, nous accédons enfin à l’ascenseur donnant sur les salles de rédaction. Dans les couloirs, un journaliste fait les cent pas, ne sachant comment titrer son papier. « Autocensure… autocensure… » sourit l’homme d’un certain âge. Un étage plus haut, Yonca Verdioglu Sik, l’épouse du célèbre journaliste turc Ahmet Sik, et l’avocat du journal, Tora Pekin, visionnent une vidéo sur un smartphone. Une heure plus tôt, ils étaient encore au tribunal.

Des journalistes, des députés et des maires de l’opposition terrorisés

Sur l’écran, le reporter invective les juges : « Vous êtes aujourd’hui de ce côté de la barrière, mais n’oubliez pas ce qui est arrivé à ceux qui m’avaient injustement condamné, il y a cinq ans ! Cela vous arrivera à vous aussi ! » augure celui qui se retrouve aujourd’hui en prison pour soutien supposé au prédicateur islamiste Fethullah Gülen, l’ancien grand ami de Recep Tayyip Erdogan, que ce dernier accuse d’avoir fomenté le coup d’État raté de juillet 2016. Les larmes aux yeux, Yonca arrête la vidéo du portable : « En 2011, Ahmet avait été arrêté après la publication d’un livre qui avertissait de la menace Gülen au sein de la société turque. À l’époque, mon mari avait pris un an de prison pour avoir touché à l’ex-ami d’Erdogan. Comment peut-il être accusé maintenant de faire partie de cette organisation ? Absurde ! tonne la jeune femme. Aujourd’hui, Ahmet a voulu avertir ses juges que ceux qui l’avaient envoyé en prison à l’époque ont été à leur tour incarcérés, voici quelques semaines, et ce sous le

même chef d’accusation que lui et avec le même régime carcéral au bout du chemin ! »

C’est-à-dire des conditions de détention très dures. Depuis plus de six mois, Ahmet Sik et dix autres journalistes et avocats du journal sont soumis à un régime sévère. « Mon client est aujourd’hui à l’isolement », explique son avocat Tora Pekin. « Les autorisations de visite sont extrêmement rares, que ce soit pour la famille comme pour les avocats. Une heure par semaine au maximum. Quant à sa santé, si elle reste bonne, les pressions psychologiques sont lourdes. On lui refuse, par exemple, l’accès aux journaux ou aux romans, qu’il demande », conclut Tora, tandis qu’un concert de sirènes de police monte de la rue.

Nul ne sait si, parmi les livres qu’il désirait obtenir, Ahmet Sik aurait voulu ceux de sa compatriote Asli Erdogan, la célèbre romancière turque qui, après avoir passé trois mois en prison l’an dernier, attend que son procès reprenne en juin. Dans un café de la place Taksim, l’écrivaine, très marquée par l’épreuve, fume cigarette sur cigarette. « J’ai beaucoup de maux d’estomac, je dors mal… cette situation est absurde, commence-t-elle. Depuis la victoire du oui, je ne sens pas du tout ce qui se passe dehors. Je me sens tout le temps en insécurité. Je crains qu’un mauvais coup ne se prépare », dit-elle la voix nouée et regardant avec suspicion les deux hommes venus s’asseoir à une table non loin d’elle. Asli Erdogan fait partie des 40 000 personnes qui ont été arrêtées et emprisonnées depuis la tentative de coup d’État. Dans le même temps, 130 000 personnes de la sphère publique – professeurs, professionnels de santé, juges, etc. – ont été démises de leurs fonctions. Le 10 novembre 2016, le parquet d’Istanbul avait requis contre l’auteure la prison à perpétuité pour avoir collaboré au journal d’opposition Özgür Gündem, fermé depuis lors. Asli Erdogan est accusée de soutien à une organisation terroriste, en l’espèce le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), que les États-Unis et l’Union européenne ont aussi placé sur liste noire. Cent cinquante journalistes mais aussi des dizaines de députés et maires de l’opposition, en particulier ceux du Parti démocratique des peuples (HDP), ont subi le même sort. « Aujourd’hui, je suis dehors mais pas en liberté. Istanbul est une prison à ciel ouvert, pour moi. Mes papiers m’ont été confisqués, m’empêchant tout mouvement à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », rappelle la romancière. « Que pensez-vous de la situation vous en Europe ? » interroge-t-elle. « Croyez-vous, comme disent des analystes, que la victoire du oui va apaiser Erdogan et qu’il fera acte de commisération en nous faisant grâce ? » lance-t-elle comme pour se rassurer. « Moi, j’ai peur que la Turquie ne ressemble de plus en plus à l’Allemagne d’Hitler », dit-elle, portant une énième cigarette à sa bouche.

« Il faut se taire et faire ce qu’on peut »

Un sentiment partagé par le cinéaste Halit Eke. Dévalant la pente raide menant du quartier de Galata jusqu’à Karaköy au bord du Bosphore, le jeune homme fait part de l’emprisonnement intérieur qu’il ressent au jour

le jour : « Je suis kurde et juif, deux identités difficiles à porter ici en Turquie, explique-t-il. Mon père, qui travaille dans le pétrole, ne veut pas en entendre parler. Mais moi, j’ai grandi avec ces deux origines en question. Pourquoi ne pouvions-nous pas parler kurde dans la famille ? Pourquoi ne pas avouer nos origines juives ? Cette impression d’étouffement et de reniement s’est de nouveau amplifiée avec l’arrivée au pouvoir d’Erdogan, il y a quinze ans ! » Invité cette année au Festival de Cannes pour y présenter son court métrage, Almodovar Theory, Halit Eke a décidé de ne pas choisir la lutte armée pour résister à l’oppression. « Jusqu’à 18 ans, j’étais en colère. Je me battais avec ma famille, avec les flics dans des manifs. La violence était un mode d’expression. Et puis, le cinéma m’est apparu comme un moyen de lutte salvateur et beaucoup plus efficace. Mon rêve, c’est d’amener sur les écrans turcs la question kurde dans des fictions. C’est cela qui fera avancer les choses. Transmettre par la culture et non pas la violence. Seule manière de s’échapper de nos prisons intérieures… » prévient-il, tandis que son ami Jamil le rejoint sur le quai des navettes de Karaköy.

Ce dernier, un des chefs opérateurs les plus prisés de l’industrie du cinéma turque, ne tient pas d’autre discours : « Il faut se taire et faire ce qu’on peut », dit-il, le regard lointain. « Moi, je suis kurde yezidi, mais je ne le crie pas sur les toits. Ce qui m’intéresse, c’est de faire de belles choses. De créer de belles images, de faire de beaux films. Je n’ai plus le courage de me battre pour affirmer une identité… la prison, ça suffit comme ça ! », affirme-t-il avant d’embarquer à l’ombre du pont situé au-dessus de l’embarcadère. Au-dessus de lui, une colonne de véhicules de police s’ouvre un chemin dans les bouchons. L’état d’urgence est devenu une habitude, ici, à Istanbul.

(1) Symboles des manifestations spontanées de 2011, en plein printemps arabe.

Stéphane Aubouard

Journaliste

http://www.humanite.fr/turquie-les-prisonniers-de-recep-tayyip-erdogan-635091

Turquie : Erdogan porte plainte contre un chercheur français qui a évoqué son assassinatLe Parisien

24 avril 2017, 15h15 | MAJ : 24 avril 2017, 15h30

Le chercheur a estimé que l'un des recours au référendum d'Erdogan sur le renforcement de ses pouvoirs serait son assassinat.

«Il y a une autre hypothèse qui est difficile à évoquer, c'est son assassinat». C'est avec ses mots que Philippe Moreau Defarges chercheur français à l'Institut français des relations internationales (Ifri), a evoqué sur BFM Business les recours possibles contre la victoire du référendum de Recep Tayyip Erdogan. Ces mots n'ont évidemment pas plu au président turc, qui a porté plainte contre le chercheur, apprend-t-on ce lundi.

Philippe Moreau Defarges était invité à commenter la victoire d'Erdogan au référendum qui doit entériner le renforcement de ses pouvoir. Le chercheur de l'Ifri avait estimé que les recours contestant la victoire étriquée du président turc sur la base de possibles irrégularités «ne mèneront nulle part parce que Erdogan va veiller à tout verrouiller». Enumérant les différents possibles scénarios pour la Turquie, l'ancien diplomate français avait ajouté : «Soit il y a une guerre civile, soit il y a une autre hypothèse qui est difficile à évoquer, c'est son assassinat.»  

 «Une incitation» à assassiner le président turc

Ce lundi matin, Huseyin Aydin, un avocat d'Erdogan, a porté plainte contre Philippe Moreau Defarges devant le parquet d'Ankara, a annoncé l'agence de presse progouvernementale Anadolu. La plainte assimile les propos du chercheur français à «une incitation» à assassiner le président turc, selon la même source. Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, a confirmé lors d'une conférence de presse le dépôt de cette plainte. «Nous allons faire de notre mieux pour empêcher que de telles approches fascistes soient légitimées», a-t-il dit. 

A la suite de la controverse que ses propos ont suscitée, Philippe Moreau Defarges a présenté samedi des excuses dans un message posté sur son compte Twitter. «Certains de mes propos ont été maladroits et ont pu être mal interprétés. Je tiens à exprimer mes vifs regrets et je présente mes sincères excuses aux personnes ou aux groupes que j'ai pu heurter», a-t-il écrit.  Mais les Turcs ne veulent pas en rester là. Ibrahim Kalin a affirmé que ces excuses étaient «insuffisantes» et que Philippe Moreau Defarges devait assumer «les conséquences légales» de ses propos. «Un ex-diplomate français appelle ouvertement à l'assassinat du président Erdogan. L'Ifri doit mettre fin à sa collaboration et présenter des excuses», a pour sa part écrit ce lundi sur son compte Twitter une conseillère d'Erdogan, Gulnur Aybet.  Le référendum du 16 avril sur le renforcement des pouvoir d'Erdogan s'est soldé par une courte victoire du «oui». L'opposition turque conteste la légalité d'une décision de dernière minute du Haut-Conseil électoral (YSK)

de considérer comme valides les bulletins de vote non marqués du sceau officiel, affirmant qu'elle pourrait avoir favorisé la victoire du camp du oui. 

  leparisien.fr

http://www.leparisien.fr/international/turquie-un-chercheur-francais-evoque-son-assassinat-erdogan-porte-plainte-24-04-2017-6884508.php#xtor=AD-1481423551

RUBRIQUE EN ANGLAIS

72 years later, woman from iconic Holocaust photo identifiedHaaretz.comAn email to Haaretz reveals that the mother and daughter returned to their native Hungary after the warBy Ofer Aderet Apr 24, 2017It has been called one of the most powerful photos of the 20th century and is surely one of the most moving from the Holocaust: a woman and a little girl running uphill from a train that had been liberated by American troops.“When the terms ‘Holocaust’ and ‘trains’ are paired in an online image search, the most common result is that of people being transported to killing centers − but this incredible photograph shows exactly the opposite,” Matthew Rozell, a history teacher from the United States, wrote in his book “A Train Near Magdeburg: A Teacher’s Journey into the Holocaust and the Reuniting of the Survivors and Liberators, 70 Years On.”Rozell discovered the photo in a shoebox in the home of a U.S. Army veteran in San Diego. Rozell was working on a project to commemorate World War II heroes, and I wrote about the story of the photo and the train for Haaretz last October − an article that triggered an email from a woman who knows the little girl in the picture, now 77.In brief, in early April 1945, a few days before the liberation of Bergen-Belsen, three transports left that concentration camp in northwest Germany. Each train carried 2,500 Jewish prisoners heading for Theresienstadt north of Prague.Sharing is caring. Spread the wordOne train was carrying Jews from Hungary, the Netherlands, Poland, Greece and Slovakia. Most of the prisoners had been fortunate enough to be housed in Bergen-Belsen’s “special camp” − they had been selected by the Germans for future prisoner exchanges with the Allies.

After several days, the train suddenly stopped and the Germans fled. Miraculously, U.S. soldiers arrived and released the 2,500 passengers, transferring them to a place where they received medical care. Eventually some of them immigrated to British Mandatory Palestine and the rest scattered all over the world.One of the U.S. soldiers, who had an excellent sense of history, pulled out a camera.After I published my article, I received an email from N., a Jewish woman who lives in Europe. She wrote that she was the granddaughter of the woman in the photo − a Jewish woman from the Hungarian town of Makó who was 35 at the time of the photo. Her daughter holding her hand was 5.

The woman from the photo in the 1970s with her grandchildren. Courtesy of the family (all rights reserved)The woman, who died in the ‘80s, and her daughter didn’t immigrate to Israel after the Holocaust as did some of the liberated passengers, but returned to Hungary. N. says her grandmother and mother suffered psychological problems all their lives because of the trauma they endured.Alas, when I asked to meet the girl in the photo who’s now 77, I was told she preferred to avoid publicity.Mordechai Weisskopf, one of the prisoners on the train, was 14 at the time. For my story last October, Weisskopf, a retired physician from Rehovot who has since died, told me about the experience. “We saw American soldiers, and one of them shouted in Yiddish, his eyes flowing with tears, ‘I’m a Jew, too.’ There was an outburst of joy that is hard to describe,” Weisskopf said.The American soldiers who liberated the train were from the 743rd Tank Battalion of the 30th Infantry Division of the Ninth Army.One of the first soldiers to see the prisoners on the train was Capt. Carrol Walsh, the veteran who later put history teacher Rozell on to the story. Walsh also told Rozell how to get in touch with George Gross, who went on to teach English literature at the University of San Diego. From Gross, Rozell received photographs documenting the liberation. One of them was the image of the woman with the child.Side-by-side comparison of the two photos. Courtesy of the families (all rights reserved)As it turned out, that photo was taken by another soldier, Maj. Clarence Benjamin, deputy commander of the tank battalion who was on his way to help capture the city of Magdeburg.

As Rozell has put it, it was a miracle of history: Soldiers had reached the site equipped with Kodak cameras.Ofer Aderethttp://www.haaretz.com/world-news/europe/1.785411

Paylan: To the Presidency of the Grand National Assembly of TurkeyArmenian Weekly

By April 23, 2017

ANKARA, Turkey (A.W.)—Armenian member of Turkish Parliament Garo Paylan recently presented a research proposal to the Presidency of the Grand National Assembly of Turkey, to examine the results of Turkey’s Temporary Deportation Law enacted on May 27, 1915.

Below is Paylan’s official letter to the Presidency of the Grand National Assembly, which also includes the legal grounds and rationale behind the proposal.

***

Subsequent to the Temporary Deportation Law, which was enacted on May 27, 1915, to be in effect after being published in then the official journal Takvim-i Vekâyi on June 1, 1915, the Armenian population residing in the Ottoman Empire has been deported. The Deportation Act caused major destruction in Assyrian, Chaldean, Yazidi, Greek and especially Armenian communities.

Although 102 years passed over the enactment of the law, the Grand National Assembly of Turkey has still not researched the consequences of the mentioned act. It is a known fact that due to the Deportation Law, great numbers of lives were lost. As a result of the execution and application of the mentioned law a large number of cultural assets and property were seized or confiscated pursuant to act of government.

I hereby submit and propose a Parliamentary Inquiry in accordance with the Turkish Constitution’s 98th, Parliamentary rules’ 104th and 105th articles, aimed at (a) unraveling the responsibilities of public officials and government of the period in regards to the process of annihilation of the deported population; (b) understanding the consequences of the deportations up to date; (c) establishing social peace and reconciliation as a whole in our country by facing the past and truth; (d) contributing to the

unraveling of the ‘truth’ so as to avoid the manipulation and abuse of the conflict in all manners; providing opportunities for the future generations to live together, freely and in peace in Turkey.

Garo PAYLANMember of Parliament representing Istanbul

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Legal Grounds/Rationale

The Armenian population residing in the Ottoman Empire was deported due to the Temporary Deportation Act, which had been enacted on May 27, 1915, to be in effect after being published in, then the official journal Takvim-i Vekâyi on June 1, 1915. The Act, which condoned the army and party commanders ‘to send the locals, whom the army and party commanders deemed exercising espionage and treason, individually or in groups’ on the grounds of ‘military requirements’, has in reality authorised use of force only against those who ‘stood against and committed ‘armed assault and resistance’ to the government orders, the national defense, existing social order and security’.

Journalist Murat Bardakçı in 2008 has published a book including Ottoman Minister of Domestic Affairs (Dâhiliye Nazırı) Talât Pasha’s personal papers and documentation and correspondence on the Armenian deportations (Murat Badakçı, Talat Paşa’nın Evrak-ı Metrûkesi – Sadrazam Talât Paşa’nın özel arşivinde bulunan Ermeni tehciri konusundaki belgeler ve hususî yazışmalar, Everest Yayınları, İstanbul, 2008). The report, that has been published in the book, is? beyond a reasonable doubt, produced by Talât Pasha, and, demonstrates the distribution of Armenian population within certain Ottoman provinces based on a comprehensive and extensive research (inquiry). The report starting with the summary estimates on Ottoman Armenian population in 1914 and 1917, indicates both how in 1914 Armenians had been dispersed across various provinces and mutasarrifates (districts) and place of origins of the Armenians in the Ottoman Empire counted in 1917. According to Talât Pasha’s numbers, between 1914 and 1917 1.150.000 (or 77% of the total Armenian population residing in Ottoman territories)  “disappeared.”

Talat Pasha’s report openly shows that the deportation of Ottoman Armenians in 1915 was aimed at the annihilation of Armenians rather than necessary military security measures. The difference in numbers between the deported Armenians and exiled Armenians in the re-settlement regions in 1917 shows how this policy was administered and concluded.

Government and officials of the time committed acts that transgressed their jurisdiction defined by the law. Incidents led to inhumane results.

The Deportation Act caused major destruction in Assyrian, Chaldean, Yazidi, Greek and especially Armenian communities. In the face of 102

years, Grand National Assembly of Turkey still has not researched the consequences of the mentioned act yet until today.

I hereby submit and propose a Parliamentary Inquiry in accordance with the Turkish Constitution’s 98th, Parliamentary rules’ 104th and 105th articles, aimed at (a) unraveling the responsibilities of public officials and government of the period in regards to the process of annihilation of the deported population; (b) understanding the consequences of the deportations up to date; (c) establishing social peace and reconciliation as a whole in our country by facing the past and truth; (d) contributing to the unraveling of the ‘truth’ so as to avoid the manipulation and abuse of the conflict in all manners; providing opportunities for the future generations to live together, freely and in peace in Turkey.

http://armenianweekly.com/2017/04/23/paylyan-letter-temporary-deportation-law/

PHOTOTHEQUE

Photos : Commémoration du génocide des Tutsi perpétré il y a 23 ans Recueillement lors de la Veillée du Souvenir organisée par Ibuka France le 7 avril 2017, en clôture de la Journée de Commémoration du génocide des Tutsi perpétré au Rwanda en 100 jours en 1994. Parmi les associations partenaires présentes à cette Veillée, Médecins du Monde, Mémorial98, l'UEJF et le Collectif VAN. Deux autres événements se sont déroulés dans la journée, le premier au Jardin de la Mémoire inauguré au Parc de Choisy (75013) l'an dernier par Anne Hidalgo, Maire de Paris, et le dépôt de gerbes sur la stèle du Père Lachaise, érigée en mémoire des victimes du génocide.

Copyright Collectif VAN

Copyright Mémorial98

Copyright Ibuka France (Bernard Patureau)

Lire aussi:

L'Intervention de Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN

Veillée du souvenir du génocide des Tutsi : "Nos destins croisés nous incitent à la solidarité" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96107

Voir aussi :

Photos : Commémoration du génocide des Tutsi perpétré il y a 23 ans - I http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=453

Photos : Commémoration du génocide des Tutsi perpétré il y a 23 ans - II http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=452

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

 Agenda - Paris : Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exilAgenda - Paris : Commémoration du génocide des Arméniens : Chœurs en exil - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la commémoration du génocide arménien, l'organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako organise une projection de "Chœurs en exil", film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro, le mardi 25 avril 2017 à 20h30 à la Péniche Anako ( Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine, 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)). La projection sera suivie d'un discussion en présence de Nathalie Rossetti et Keram Kévonian, historien et président de l'UIOTC.

Publié le 24 mars 2017

Péniche Anako

Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exil

le mardi 25 avril 2017 à 20h30

Organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako :

Commémoration du génocide des Arméniens

Projection de Chœurs en exil

un film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finochhiaro, suivi d’une discussion en présence de Nathalie Rossetti et Kégham Kévonian, historien et président de l’UIOTC.

Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine

75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)

https://penicheanako.org/agenda/2017-04-25-commemoration-du-genocide-des-armeniens-choeurs-en-exil

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95965

Agenda - France : 102e Commémoration du génocide arménienAgenda - France : 102e Commémoration du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ici les cérémonies qui marqueront, en France, la 102e commémoration du génocide arménien.

Commémoration du 102e anniversaire du génocide des Arméniens en 1915

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PARIS

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Lundi 24 avril 2017

Lundi 24 avril - 11h - Réception à la Mairie de Paris sur invitation.

Lundi 24 avril - 15 h - Messe de Requiem - Cathédrale Saint Jean Baptiste - Rue Jean Goujon - 75008 Paris

Lundi 24 avril 18h : commémoration républicaine devant la statue de Komitas place du Canada en présence du Président de la République. Puis, manifestation jusqu’à l’Office du tourisme turc, sur les Champs-Élysées.

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Agenda - Paris : Commémoration du génocide arménien : Chœurs en exil

Péniche Anako

Commémoration du génocide des Arméniens : Chœurs en exil

le mardi 25 avril 2017 à 20h30

Organisation Terre et Culture – section de Paris avec la Péniche Anako :

Commémoration du génocide des Arméniens

Projection de Chœurs en exil

un film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finochhiaro, suivi d’une discussion en présence de Nathalie Rossetti et Kégham Kévonian, historien et président de l’UIOTC.

Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)

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ARNOUVILLE

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Commémoration du 102e anniversaire du génocide arménien dimanche 30 avril à partir de 11h15.

A 11h15 : Rassemblement à l’église Sainte-Croix de Varak rue Saint-Just pour une messe de requiem

A 12h10 : Hommage dans la cour de l’église en présence des drapeaux

A 12h30 : Rassemblement et hommage devant la stèle commémorant le génocide Arménien à l’angle des rues Jean Jaurès et Saint-Just.

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ASNIERES

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Cérémonie - Commémoration - 102e anniversaire du Génocide des arméniens de 1915 - Mardi 25 avril 2017 à 18h - Cérémonie du souvenir - Allée Louis jouvet -

En présence de Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d’Arménie, Ara Toranian, Mourad Papazian, CCAF, Antoine Badgikian, ANACRA, Lucine Hovsepian, Amicale franco-arménienne des Hauts-de-Seine, Archalous Michitarian, CBAF, et de jeunes élus du conseil municipal des collégiens.

Organisée par la Mairie d’Asnières, Manuel Aeschlimann, maire et vice-président Métropole Grand Paris, Alexandre Brugères, maire-adjoint à la sécurité et aux cérémonies patriotiques et le Comité de liaison des associations d’anciens combattants, victimes de guerres, ordres nationaux et associations patriotiques d’Asnières.

Allée Louis Jouvet

92600 Asnières-sur-Seine

A proximité de la mairie

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BAGNEUX

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Mercredi 26 avril - 18h - Dépôt de gerbes à la plaque commémorative du Parc Kirovagan - 92 Bagneux.

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CHARENTON-LE-PONT

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25 AVRIL 2017 à 18h

Square Paul Eluard

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CHAVILLE

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DIMANCHE 30 AVRIL 2017

Commémoration du 102e anniversaire du Génocide arménien. Messe à 10 h 30 puis cérémonie devant le Monument arménien (Pose de gerbes, discours).

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ISSY-LES-MOULINEAUX

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Dimanche 30 avril - Commémoration à Issy-les-Moulineaux

à 11h : Culte de commémoration du Génocide à l’église, suivi d’un temps de recueillement devant le Khatchkar et d’un rassemblement au monument, rue de la Défense en présence des autorités.

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STRASBOURG

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Commémoration du génocide des Arméniens

Lundi 24 Avril 2017 à 15 heures :

Rassemblement place de la Bourse et défilé en ville jusqu’à la place de la République.

à 17h45 :

Au Monument aux Morts, place de la République à Strasbourg en présence des Représentants des Cultes, de S-E l’Ambassadeur Représentant Permanent de l’Arménie auprès du Conseil de l’Europe, des Elus et des Associations : Dépôt de gerbes en mémoire des 1.500.000 Arméniens déportés et exterminés. Allocutions.

à 19h15 :

Célébration religieuse oecuménique en l’église catholique Sainte Madeleine. (place Sainte-Madeleine à Strasbourg)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96163

Agenda - La ville de Marseille rend hommage au peuple arménien

Agenda - Marseille : Inauguration du Square Soghomon Tehlirian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Première en France, une

place de la ville de Marseille portera le nom du justicier arménien: Soghomon Tehlirian. Sur proposition d' Ohan Hekimian et à l'initiative d'Yves Moraine, maire des 6èmes et 8èmes arrondissements, avec le soutien du CCAF SUD venez nombreux à l'inauguration de cette place le vendredi 21 avril 2017 à 11:30 à l'angle de la rue du Vallon de Montebello et de la rue du Cambodge 13006 Marseille. La Commémoration du génocide arménien du 24 avril 1915 aura lieu le lundi 24 avril 2017.

Publié le 18 avril 2017

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Commémoration du génocide arménien du 24 avril 1915

Lundi 24 avril 2017 à 11h

Le 24 avril 1915, les Ottomans ont arrêté plus de 300 intellectuels à Istanbul pour la seule raison qu'ils étaient Arméniens. Ils furent déportés et la majorité d'entre eux périt.

Au total, 1,2 million d'Arméniens ont été massacrés entre avril 1915 et juillet 1916, au cours de ce qui fut le premier génocide du XXe siècle.

Mémorial du génocide arménien Avenue du 24 avril 1915 (12e)

http://mairie.marseille.fr/actualites/la-ville-de-marseille-rend-hommage-au-peuple-armenien

Agenda - Semaine de l’Arménie et de l’Artsakh à MartiguesAgenda - Semaine de l’Arménie et de l’Artsakh à Martigues - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de la semaine de l’Arménie et de l’Artsakh du lundi 24 au samedi 29 avril à Martigues l'Association Franco-Arménienne du Pays de Martigues et MJC vous invitent à une soirée pour découvrir l'Artsakh.

Publié le 19 avril 2017

Armenoscope

du lundi 24 au samedi 29 avril

Association Franco-Arménienne du pays de Martigues

Semaine de l’Arménie et de l’Artsakh à Martigues (2eme édition).

24/04/2017 à 18h30: Commémoration du Génocide des Arméniens au Khatchkar de Martigues (jardin lapidaire) suivi d’une collation à la Maison des Associations.

25/04/2017 à 18h30: Rencontre et dédicace à la librairie l’Alinéa à Martigues.

27/04/2017 de 14h00 à 21h00: Soirée d’échanges entre Jeunes Martégaux et de l’Artsakh (Maison des Jeunes et de la Culture de Martigues). A la découverte de l’Artsakh : atelier cuisine , expos, vidéos, musique et échanges culturels avec des jeunes Artsakhtsis.

28/04/2017 à 19h00: Projections du film de mémoire « Paroles et Mémoires d’habitants, Arméniens de Martigues » de Nicolas Balique, du film de fiction « Les Chemins arides » de Arnaud Khayadjanian et du film documentaire en Arménien « Découverte de l’Artsakh » (Cinéma Renoir de Martigues).

29/04/2017 : Tournoi de Futsal Tournoi de futsal et puis buffet indor au Clasico à Martigues.

Rens. : 06 12 56 38 95 ou 06 08 80 65 85. 13500 Martigues

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96177

Agenda - Décines/double exposition de Maurice Cuquel (RSF)Expos: Maurice Cuquel (RSF) “À l’ombre de la mémoire arménienne” et “Arménie terre de résilience” - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans frontières) "À l’ombre de la mémoire arménienne" et "Arménie : la résilience en héritage" du 31 mars au 28 avril 2017 à l’occasion du mois commémoratif du génocide des Arméniens. Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne contemporaine par un observateur empathique. Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage en mots et en musique. Entrée libre (Centre National de la

Mémoire Arménienne, 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines).

Centre National de la Mémoire Arménienne

Expos photo : Maurice Cuquel, “À l’ombre de la mémoire arménienne” et “Arménie terre de résilience” du 31 mars au 28 avril 2017

Le CNMA est heureux de vous présenter une double exposition de Maurice Cuquel(Reporters sans frontières) à l’occasion du mois commémoratif du génocide des Arméniens.

Un regard sur le souvenir de 1915 et un autre sur la société arménienne contemporaine par un observateur empathique.

Vernissage le vendredi 31/03 à 20h00 avec en clôture,"Musique et poésie d'Arménie" avec Lilith Guégamian et Saté Khachatryan. Un voyage en mots et en musique. Entrée libre.

Centre National de la Mémoire Arménienne, 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines

À l’ombre de la mémoire arménienne

Poser son regard sur celui d’un autre. Plonger dans sa mémoire et fixer les instants de recueillement centenaire d’un peuple d’orient.

Cent ans après, les vivants d’aujourd’hui se rassemblent. En ce mois d’avril 2015, Erevan, capitale de l’Arménie, si grise en hiver s’orne d’un violet vif, couleur du myosotis. La fleur de mémoire, symbole des commémorations, fleurit au printemps.

1915 – 2015. Face aux ombres du passé, le regard se pose, s’éteint et devient silencieux. Comment témoigner de ces fantômes de la mémoire qui hantent les descendants de rescapés ? Comment faire exister cette sourde tragédie qui pèse sur l’Arménie d’aujourd’hui ?

Maurice Cuquel, par ses photos, s’inscrit dans la continuité de tous ceux et celles qui ont voulu témoigner, raconter, alerter. Non comme rescapé ou survivant, mais comme témoin lucide d’un regard porté sur un présent qui se souvient. Attentif aux fragilités et fractures d’une société arménienne piégée dans son passé et recluse dans une identité survivante des crimes et des atrocités. Aux carrefours d’une langue et d’une église millénaires, la famille arménienne commémore son arménité blessée.

Témoigner donc…

D’un souvenir collectif, de celui d’un peuple qui se recueille. Les images de Maurice Cuquel, pudiques et respectueuses, s’inscrivent dans la lignée de ses précédents travaux sur le centre de torture S21 au Cambodge, qui nous parle de ces peuples meurtris par l’histoire, en quête de reconnaissance et d’espérance. Un regard aiguisé et proche, dévoilant les ombres et reflets du teint triste de l’Arménie d’aujourd’hui mais laissant aussi entrevoir les instants de dignité éphémère d’un peuple éternel.

Par son travail, Maurice Cuquel nous dévoile ce qui fait lien et constitue les racines de l’identité mémorielle arménienne. Il livre surtout un témoignage universel à tous ceux et celles pour qui le devoir de mémoire contribue à fonder notre commune humanité.

Guillaume De Chazournes

Arménie : la résilience en héritage

En parcourant les images de cette Arménie d’aujourd’hui, on découvre les visages, les ombres et les mouvements d’une société tiraillée entre un héritage traumatique et une modernité parfois subie, rarement choisie. Cette tension entre un présent brutal et un avenir incertain, où se côtoient dans un même univers les imposantes limousines noires et les vieilles Lada du passé soviétique. Deux mondes qui s’ignorent dans un même pays contraint à l’unité.

L’Arménie d’aujourd’hui nous dit l’attente et l’espérance. Celle qui l’autoriserait enfin à décider de son propre chemin, sans subir les intérêts de ses puissants voisins ou de ses oligarques contemporains. Un pays qui parviendrait à sortir de l’enfermement pour choisir enfin le destin de ses habitants.

Car entre ces murs de gris, ces mémoires douloureuses et ces regards anxieux, les photos de Maurice Cuquel nous révèlent les scènes de vie et la poésie du quotidien à Erevan. Ni fatalisme ni résignation dans le présent de ce peuple déjà millénaire. Derrière les lignes et les cassures des paysages urbains de la grande métropole se laissent entrevoir les espaces de mouvement et de lumière résonnants avec l’espérance et la profonde détermination des arméniens d’aujourd’hui.

Comme cette dame aux bras levés face à l’immensité du mont Ararat, ces images nous plongent dès le début dans l’intime complainte et les tensions violentes traversant une société en pleine mutation. En quête de la résilience de ceux qui n’oublient pas mais qui avancent, le quotidien de l’Arménie semble porté par l’écho des mots du poète Paul Valéry : « Le vent se lève, il faut tenter de vivre. »

Guillaume De Chazournes 2016

http://www.cnma.fr/wordpress/expos-photo-maurice-cuqel-a-lombre-de-la-memoire-armenienne-et-armenie-terre-de-resilience-du-31-mars-au-28-avril-2017/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95899

Agenda - Valence : Conférence "Réseau de sauvetage des enfants du génocide"Agenda - Valence : Conférence "réseau de sauvetage des enfants du génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du 102ème commémoration du génocide des Arméniens, la Maison de la Culture Arménienne de Valence et des environs vous invite le vendredi 28 avril 2017 à 20h00 à une conférence sur le thème "Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide de 1915-1917" dans la salle de conférence de la Médiathèque "La Passerelle", 1 place des rencontres, 26500 Bourg-lès-Valence. L’entrée est libre. La Conférence sera animée par Antoine Bedrossian.

Publié le 31 mars 2017

Maison de la Culture Arménienne de Valence et des environs

Dans le cadre du 102ème commémoration du génocide des Arméniens

La Maison de la Culture Arménienne de Valence et des environs vous invite

le vendredi 28 avril 2017 à 20h00

à une conférence sur le thème "Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens" animée par Antoine BEDROSSIAN avec projection de photos et documents.

Différents réseaux de sauvetage ont opéré tout au long du processus génocidaire entre 1915 et février 1917. On les trouve dans les grands centres urbains tels que Constantinople et Alep, mais aussi sur les routes de déportations et les camps de concentration. Ils ont été mis en place sur l’ensemble de l’espace ottoman, malgré l’ampleur des difficultés par des religieux, des politiques, des missions humanitaires et d’entraide compatriotique.

La salle de conférence de la Médiathèque "La Passerelle"

1 place des rencontres 26500 Bourg-lès-Valence

L’entrée est libre.

Cette soirée sera clôturée autour du pot de l’amitié.

Pour une meilleur organisation de l’événement, merci de confirmer votre présence par de mail ou message privé sur les réseaux sociaux.

Facebook : Maison de la Culture Arménienne de Valence

Twitter: MCA BLV -Valence

https://www.maison-culture-armenienne.com/crbst_1.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96028

Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en FranceAgenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

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Expositions et événements en France

Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

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SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017

L'exposition

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites.

Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas.

Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah.

http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-expositions/commemorations/manifestations-commemoratives-a-vocation-pedagogique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487

Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves TernonAgenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.

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Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker

Editeur : Armand Colin

Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon

Présentation

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.

Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.

La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.

Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de

recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)

http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime-9782200614423

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Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur)

Détails

ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 €

Résumé

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Description complète

Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.

Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les

jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international.

Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche.

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).

http://www.karthala.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les

thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

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MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex

Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

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Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".

- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

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