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86 Le cata à moteur, on y croit chez Fountaine Pajot depuis 2000. Et le chantier a su profiter d’un certain flottement sur ce créneau de son gros concurrent Lagoon. La gamme moteur (Power 43 puis Power 44) du leader mondial du cata- maran a en effet été mise sur la touche il y a six ans pour assurer la production de la gamme Hybrid. Mais il semble que certains bruits de couloirs indiquent que les catamarans à moteur chez Lagoon vont bientôt revenir en force, avec un 62 pieds qui serait en gestation. Mais chut, c'est encore un secret ! De son côté, le chantier Fountaine Pajot parvient, avec un certain brio, à prendre clairement l’avantage avec une gamme de trois modèles de catamarans conçus spécifique- ment pour un usage moteur. Le plus récent est le E ncore optimisé et tou- jours plus confortable, le catamaran à moteur Cumberland 47 LC conserve des qualités nautiques exceptionnelles doublées d’une autonomie quasi iné- galée : les océans sont à portée d’étrave. Texte : Emmanuel van Deth Photos : Jacques Vapillon 1 ESSAI umberland 47 C Les vedettes n’ont qu’à bien se tenir 2 LC

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Le cata à moteur, on y croit chez Fountaine Pajot depuis2000. Et le chantier a su profiter d’un certain flottement surce créneau de son gros concurrent Lagoon. La gammemoteur (Power 43 puis Power 44) du leader mondial du cata-maran a en effet été mise sur la touche il y a six ans pourassurer la production de la gamme Hybrid. Mais il sembleque certains bruits de couloirs indiquent que les catamaransà moteur chez Lagoon vont bientôt revenir en force, avec un62 pieds qui serait en gestation. Mais chut, c'est encore un secret !

De son côté, le chantier Fountaine Pajot parvient, avec uncertain brio, à prendre clairement l’avantage avec unegamme de trois modèles de catamarans conçus spécifique-ment pour un usage moteur. Le plus récent est le

Encore optimisé et tou-jours plus confortable,le catamaran à moteur

Cumberland 47 LC conservedes qualités nautiquesexceptionnelles doubléesd’une autonomie quasi iné-galée  : les océans sont àportée d’étrave.

Texte : Emmanuel van DethPhotos : Jacques Vapillon

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Cumberland 47 LC, présenté à la GrandeMotte à l’occasion du Salon du Multi-coque. Ce Cumberland est bien connudes amateurs de bateaux à moteurpuisqu'il est issu du vénérable 44, lancéen… 2001 ! A l’époque, il rejoint commeFlagship – bateau amiral – les Greenland34 et Maryland 37. 110 exemplaires plustard, il gagne un peu en longueur pourdevenir 46. Nous sommes alors en 2010.Et cette année, Fountaine Pajot a décidéde remettre son Cumberland une nou-velle fois à l’ouvrage. L’idée maîtresse estavant tout un tournant marketing : fini levocable trawler (littéralement chalutier…)synonyme de lenteur et de caractère unpeu mou. Et puis, sur le plan écono-mique, c’est « trop restrictif », assèneSteven Guedeu, directeur commercial duchantier. « Le trawler représente 150 mil-lions d’euros sur les 4 milliards que repré-sente le marché des bateaux à moteur de35 à 70 pieds, soit 5 % seulement dumarché. » Place à la gamme MotorYacht,dont le nouveau-né est ce Long Cruise !Deux mots qui démontrent que le chan-tier croit au luxe dans le catamaran àmoteur et qu'il défend toujours la trèsgrande autonomie de ses modèles touten mettant l’accent sur les performances,nettement supérieures à celles des traw-lers traditionnels. La cible de ce repo-sitionnement ? Les vedettes « tradition-nelles ». A une seule coque… Les argu-ments massues ? Ils sont nombreux. Acommencer par la première des qualitésdes catas à moteur, une consommationréduite de 40 à 50 % grâce à une maîtresse section immergée de traînéemoindre. « Jusqu’en 2005, détaille Steven,nos clients se moquaient du poste carbu-rant. Depuis, ça ne plaisante plus du tout :la consommation revient dès la 5e ques-tion. » Deuxième point fort du cata, unroulis réduit par mer de travers comme

au mouillage. « Quand on sait que l’équi-page passe 90 % sur le fly, forcémentplus sensible encore aux mouvements dubateau et le coût des stabilisateurs misen place sur les vedettes, on mesure l’in-térêt des deux coques », poursuit notreskipper du jour. Troisième avantage, bienconnu des adeptes des catas à voile, laséparation des fonctions avec une nacelleet de vastes surfaces extérieures convi-viales et des coques qui proposent desvraies cabines où l’intimité n’est pas unesimple vue de l’esprit. Quant aux pointsnoirs souvent évoqués au sujet des cata-marans à voile, ils sont ici moins nom-breux. La largeur importante des voiliersà deux coques – indispensable pour lesperformances et la stabilité – est ici bienplus faible, presque comparable à une

vedette classique. Reste le prix, plusélevé pour la même longueur… Mais leconfort du 47 LC équivaut à celui d’unyacht de 60/65 pieds.

VITESSE OU GRANDE AUTONOMIE, IL FAUT CHOISIR

Dans le port des Minimes, malgré unvent de travers soutenu, le Cumberland47 LC parvient à s’extraire facilement desa place. Selon les employés du chantier,nul besoin de monter des propulseurs.Une fois embouqué le chenal et paré ladernière bouée, je mets la barre un peu àdroite et enfonce les deux manettes degaz. Face à un clapot court, le 47 LCatteint 23 nœuds – il marche à 24 sur eauplate. Nous sommes équipés de la plusforte motorisation – 2 x 300 CV Volvo –alors que les deux moteurs livrés en sériesont des 225 CV, permettant tout demême de dépasser les 20 nœuds.Evidemment, à plus de 3 500 tours, laconsommation tourne autour des 100litres/heure, offrant environ 500 millesd’autonomie. Si vous baissez le régimepour atteindre la vitesse de croisière, soit

1 : Le Cumberland 47 LC atteint les 24 nœuds sur eauplate : un vrai bateau à moteur avec des carènes spécia-lement étudiées.

2 : Cockpit arrière, avant ou flybridge, les surfacesdédiées au farniente ne manquent pas, en nav comme aumouillage….

3 : C'est à 7 nœuds que ce cata à moteur offre l’autono-mie la plus importante.

4 : Le Cumberland est un vrai catamaran : aussi confor-table à la mer qu'au mouillage.

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15 nœuds, la consommation estdéjà divisée de moitié… Maisc’est en reprenant un régimetrawler – décidément, on nes’en sort pas si facilement – quele Cumberland devient selonnous particulièrement intéres-sant. En restant un peu en des-sous de 7 nœuds, on parvient àse caler à un litre au mille, soitune autonomie exceptionnellede 2 400 milles. Car la capacitédes réservoirs, initialement de1 600 litres, a été portée à 2 x1 200 litres. De quoi traverser unocéan ! La distance peut être opti-misée encore en jouant sur lesdeux moteurs : par vent et merarrière, on ne met qu’un moteur enroute, celui qui est sous le vent poursoulager le travail de la barre. Le chantierest bien conscient de l’intérêt que porte-ront les adeptes de la grande croisière àces possibilités de traversées océa-niques : le Cumberland 47 LC présentédans quelques semaines à Cannes s’of-frira un tour d’Espagne… sans refaire lespleins ! A noter : le montage IPS – avecdes pods orientables – permettra d’opti-miser la consommation de 10 à 15 %selon le constructeur. Le premier modèleéquipé de la sorte est actuellement enfinition.

UN POSTE DE BARRE À QUATREMÈTRES AU-DESSUS DE LA MER

La position de barre sur le flybridge esttrès confortable et séduisante : perché à4 mètres au-dessus de la surface, la visi-bilité est optimum sur 360°. Un plus évi-dent à l’heure de la manœuvre. Le petitvolant est d’une douceur exemplaire, ilest particulièrement aisé et rapide de letourner de butée à butée. Et la bonneidée du chantier est d'avoir prévu un trèsléger point dur pour indiquer le neutre :pratique ! Quand on tourne à fond à plein

régime, la sensation est étonnante com-parée à une vedette : le rayon est plusgrand et la contre-gîte absente. Rap-pelons que, pour les manœuvres à faiblevitesse, on joue principalement sur lesmoteurs (avant/arrière) et non pas sur lessafrans.Le vent et les très rares embruns – noussommes encore à fond, rappelons-le –sont efficacement cassés par le brise-lame en plexiglas. Banquettes, table,bain de soleil, mini-cuisine (en option), cefly est une vraie terrasse avec vue impre-nable de près de 20 m2 !Le comportement du bateau avec cettecourte mer de face est exemplaire. Lesmouvements sont étonnamment douxet amortis. Reprenons en détail lesfameuses carènes du 47 LC, légèrementrallongées comparées à celles du 46.Elles forment un V marqué pour avalerles vagues en douceur. Les entréesd’eau sont fines mais coiffées juste au-dessus du brion d’étrave d’un légerredan – lequel s’épanouit franchementplus en arrière – pour déflecter lesembruns. Marqué à l’intérieur, il assureune largeur supérieure au niveau descouchages tandis que l’arrière présenteun volume important. On note enfin la

hauteur très importante de la nacelle afinde limiter au maximum les chocs dans lamer formée.Le plan de pont n’a bien sûr rien à voiravec celui d’une vedette. Le 47 LC offreune plage avant XXL – équipée d’unebelle banquette – et surtout des vraispassavants larges et dégagés. Pro-menez-vous sur le pont d’une vedette etvous comprendrez de quoi nous par-lons… Le guideau et son mouillage sontabrités dans un énorme coffre bien cen-tré. Les mains courantes sont consti-tuées par la lèvre inférieure du sommetdu rouf. On préférerait des vraies mainscourantes en inox, à l’ancienne. Mais lebastingage fixé sur l’élégante lisse en

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bois assure déjà une bonnesécurité. Plus bas, sous lesvitrages, la très longue ceinturedu rouf est malheureusementtrop pentue pour faire officed’assise… Pas très grave, desendroits pour se poser, il y en apartout, à commencer par lesbancs de balcons nichés dansles étraves, le cockpit arrière,bien équipé avec sa table – ony mange à six en utilisant qua-tre chaises et une petite cui-sine – sans oublier les deuxjupes arrière.

AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS : UN DESIGN

PLUS NERVEUX

A l’intérieur, le chantier aconservé une trame classiquepour ses aménagements. Onretrouve donc une vaste piècecentrale généreusement vitrée,une belle hauteur sous barrotde 1,97 m, le poste de com-mande central assorti d’unetable à cartes, la cuisine en Usur bâbord et le carré en face.Le design a toutefois évolué

par rapport au Cumberland 46 :fini les meubles arrondis, placeà des formes plus anguleuseset des liserés en cuir. Toutel’installation électrique est dés-ormais de type Multiplex,c’est-à-dire sans fil. La table ducarré – un peu petite avec ses51 par 103 cm – est modulable.La nôtre dispose d’un volumede rangement. Il est possiblede commander un plateau plusgrand (jusqu’à 75 par 130 cm,soit la dimension de la table decockpit) et plus haut. On note,sur le vaste poste de pilotageintérieur, la présence d’un joys-tick qui remplace la tradition-nelle barre. On peut s’y instal-ler à trois et il y a encore unebanquette à bâbord. La vue surl’extérieur est parfaite. C’estassurément le parfait emplace-ment pour piloter le 47 LC parmauvais temps ou la nuit. Lacuisine s’étale sur le bordébâbord. Vaste plan de travail,rangements à profusion, deuxgrands frigos de 90 litres, vousvous sentirez comme à la maison – sinon mieux. Dansles coques, deux possibilités :

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5 : Bien protégé des embruns, le poste de pilotage sur le fly est trèsconfortable…

6 : Il y a tout à l’étage : poste de pilotage, terrasse, table et même unepetite cuisine en option.

7 : 20 m2 dédiés au plaisir d'être à bord : voici le flybridge…

8 : Large passavant, grandes jupes, le Cumberland est bien plusconfortable que n'importe quelle vedette à moteur…

9 : Le cockpit parfaitement protégé par le flybridge offre deux bellesplates-formes de bain et un accès de plain-pied vers la nacelle.

10 : Les aménagements, confortables et lumineux, offrent un designtrès contemporain.

11 : Pour les quarts de nuit, ou si la météo ne permet pas de naviguersur le fly, on pilotera le 47 LC de l'intérieur avec le joystick. Facile,ludique et... confortable !

12 : Le chantier propose deux plans d'aménagement, avec une versionquatre cabines et une trois cabines avec la coque bâbord dédiée au propriétaire.

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la version quatuor présente qua-tre cabines. Celles de l’arrièresont les plus généreuses avec unlit king size de 2 mètres par 1,6.Côté ouvertures, toujours lefameux puits de lumière assorti àun capot de pont circulaire et unspectaculaire – et nouveau –hublot latéral de 1,82 par 0,43 m.Si la hauteur sous barrot est trèsconfortable – 2 m –, on s’accrocheun peu sur la poignée de la portecar la coursive est un peu étroite.Même sentiment dans les cabi-nets de toilette, un peu étriqués.La cabine avant est plus clas-sique, avec un matelas de 1,4 mde large, soit un format terrestrestandard. A noter que les cocons qui protè-gent les moteurs ont permis degagner 4 décibels à haut régime :bravo ! La version Maestro ré-serve toute la coque bâbord aupropriétaire. Là, c’est une vraiesalle de bains et un bureau quivous attendent. Pour ceux quitiendraient à personnaliser leurunité, le chantier est à l’écoute : ilest possible d’aménager un posted’équipage, un lit supplémentaire

ou encore une buanderie.

CONCLUSION

Force est de reconnaître que ce47 LC, descendant en lignedirecte du Cumberland 44 apparuil y a 13 ans, est un bateaumoderne et parfaitement adaptéà la manière de naviguer d'au-jourd'hui. Ses deux gros pointsforts sont assurément ses quali-tés marines et la possibilité, enbaissant singulièrement la vitessequand même, de réaliser de trèsgrandes traversées, Atlantiquecompris. L’objectif du chantier estd’imposer le cata à moteurcomme un concurrent de lavedette – un peu comme il l'a faitavec le catamaran à voile face auxmonocoques il y a 30 ans. LeCumerland 47 LC représenteaussi une vraie alternative pourles amateurs de grands voyageslassés – ou fatigués – de brasserde la toile. Et la possibilité pourceux qui découvrent la navigationd’accéder plus rapidement ànotre Graal à tous, la découvertede nouvelles terres lointaines….

ESSA

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Modèle : FlashCat 47 Jaguar 48 Aquila 48Chantier : FLASH CATAMARAN JAGUAR CATAMARANS MARINEMAXLongueur : 13,50 m 14,47 m 14,02 mMotorisation : 2 x 350 2 x 260 2 x 330Prix HT : 448 000 € NC 995 900 US$

L E S C O N C U R R E N T S

L’AVIS DE L’ARCHITECTE, MICHEL JOUBERT :« Le Cumberland 47 LC a été étudié en concer-tation avec le BE de Fountaine Pajot en tenantcompte de l’effet de gamme. Il ne s’agissait pasde s’éloigner de la signature visuelle des deuxplus petits modèles. Le 47 dispose de la plaged’utilisation la plus large, avec une grande auto-nomie et la possibilité de naviguer à 24 nœuds.Les carènes de catamaran à voile se cabrent et tapent assez rapidement faute de volume suffisant, de bouchain latéral, et d’une surfacemouillée trop importante. Ça peut le faire avecun bateau qui sature à 12 nœuds, sans préten-tion d’aller plus vite. Le Cumberland, lui, a étéétudié pour une plage de vitesse de 12 à 24nœuds. Ses entrées d’eau sont plus fines, il y aplus de volume à l’arrière, le bateau est plusétroit car on n’a pas besoin de la stabilité d’unvoilier. Dans le domaine du cata à moteur, ondemeure encore un peu dans le brouillard, il n’ya pas l’expertise du monocoque. On avait ététous très agréablement surpris par les perfor-mances et le comportement du 44 et du 46, lesprécédentes versions. Si ça repart, c’est que lacoque était réussie ! J’aurais à la refaire, ce seraitle même, je nechangeraisrien... »

13 : Dans les (belles) cabines, on aune vue sur le mouillage par une largebaie vitrée de près de 2 m…

14 : La nouvelle gamme de catamaransà moteur du chantier s'appelle"MotorYacht". Et ça se voit jusque dansles moindres détails, comme ici dans lessalles de bains.

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� Comportement marinexceptionnel� Autonomie suffisante pourtraverser l’Atlantique � Peu de nuisances sonores

� Table de carré de surface limitée� Coursives étroites dans lescoques� Cabinet de toilette invité étriqué

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la nacelle, très haute, ne cognepas du tout dans la mer.

Un gage de confort au large !

ce grand hublot latéral est lasignature du 47 LC, comparé

à son prédécesseur le 46

la casquette du rouf quidéborde au-dessus du vitrage

permet de limiter très efficacement l’effet de serre.

le poste de barre perché sur le fly offre une vision parfaite

sur le plan d’eau

le cockpit est parfaitementprotégé du soleil et de lapluie grâce au bimini

En série, le chantier montedeux moteurs de 225 CVcapables de propulser les 14tonnes du bateau à plus de20 nœuds

les passavants sont bienplus larges que ceux d’unevedette classique

FICHE TECHNIQUE

Longueur hors-tout 13,95 mLongueur à la flottaison 13,40 mLargeur 6,55 mTirant d’eau 1,10 mDéplacement lège 14 200 kgDéplacement 18 400 kgMotorisation standard 2 x 225 CVMotorisation optionnelle 2 x 300 CVEau douce 2 x 350 lCarburant 2 x 1 200 lCertification CE A10 B10 C16 D25Architecte Michel JoubertConstructeur Fountaine PajotAnnée de lancement 2013Prix version Quatuor 589 000 € HTPrix version Maestro 599 000 € HTPack Grand Large 24 000 € HTPack Océanique 40 000 € HT

le bastingage inox sécurise parfaitement lesdéplacements, même par mer agitée.

la coque bâbord peut être aménagée avec deuxcabines invités (version Quatuor) ou une seule

dédiée au propriétaire (Maestro).

le léger redan qui surplombe la flottaison déflecte très

efficacement les embruns

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