Culture en ébullition, artistes en mouvement Production et diffusion des arts vivants : quelles...

Culture en ébullition, artistes en Culture en ébullition, artistes en mouvementmouvement

Production et diffusion des arts Production et diffusion des arts vivants : vivants :

quelles alternatives aux mutations quelles alternatives aux mutations du contexte ? du contexte ?

Des pratiques pour ouvrir le Des pratiques pour ouvrir le débatdébat

Travaux des étudiants Travaux des étudiants

du du

Master II RH ESSMaster II RH ESS

CultureCulture en ébullition, artistes en mouvementen ébullition, artistes en mouvement

I - Le contexteEtat

Collectivités locales

Marché Société Civile

Culture


L’Etat

• 1958 : cinquième République

• 1959 : création du Ministère des Affaires culturelles

• 1981 : la gauche au pouvoir, augmentation du budget de la culture

• 1983 : la Rigueur et début de la régulation par le marché du secteur culturel

• 2003 : crise de l’intermittence

• 2007 : Révision Générale des Politiques Publiques

• 2008 : crise monétaire

vers une redéfinition des politiques publiques ?


Le Marché

• Croissance et évolution des industries culturelles• Développement des NTIC

Développement de la consommation culturelle et mise en concurrence des structures

Augmentation de l’offre et visibilité d’artistes émergents


La Société Civile

• Impulsion citoyenne et militante

• Diversité d’expressions autonomes

• Participation des publics

Ex : Education Populaire, Arts de la rue


En conclusion:

Un secteur en tension,Un contexte de crise économique et sociale

Des moyens publics concentrés sur les frais de fonctionnement

Un marché très concentré et excluant

Une institutionnalisation de la culture

Des freins à la création et à la diffusion

La place des publics

Un constat de surabondance de l’offre

Marché

Etat

Société Civile


Face au contexte, des questions en suspens:

Comment les acteurs du spectacle vivant réagissent-ils ?

Quelles pratiques mettent-ils en place ?

Quelles voies alternatives possibles ? L’Economie Sociale et Solidaire ?


II - Artistes en mouvement

Des difficultés propres à chaque groupe d’acteurs


Education populaire

• Questionnement identitaire

• Baisse des financements publics

• Quel positionnement économique et politique adopter?


Scènes labellisées

• Absorption des financements par le fonctionnement en défaveur de la création

• Différences entre les grandes forteresses et les autres

• Le jeu des nominations politiques


Petits lieux et compagnies indépendantes

• Problème de financement

• Tension entre légitimité artistique et obligation de commercialité


Arts de la rue

• Structuration et institutionnalisation

• Rapport au territoire renforcé et relation aux publics posée

• Lieux partagés


EtatCollectivités

locales

Marché Société Civile

Education populaire

Arts de la rue

Scènes labellisées

Compagnies indépendantes


Face à ce contexte, quelles sont les pistes inventées

par les acteurs ? Quelles conséquences ?


- Développer les activités

marchandes

- Diversifier ses partenaires

publics

- Faire appel au mécénat et au

bénévolat

Diversifier ses ressources

- Gain d’autonomie économique et politique

- Développement du réseau

- Ancrage territorial renforcé

- Coût de la gestion des financements

- Eloignement du projet initial

Conséquences


Faire appel aux :

contrats aidés,

stagiaires,

« permittents »,

bénévolat…

Baisser ses charges de personnel

- Développement des échanges de savoirs

- Ouverture des structures vers l’extérieur

- Précarisation des salariés diplômés du secteur - Utilisation détournée de l’intermittence, gestion à court terme- Problème d’existence juridique

Conséquences


- Moyens humains

- Moyens matériels

- Moyens immatériels

Mutualiser

- Coopération entre acteurs et l’innovation- Baisse des coûts de fonctionnement - Gain de visibilité - Salarié au cœur du projet collectif

- Injonction de mutualisation

- Effet d’aubaine

- Question de la place du salarié dans le GE

Conséquences


- Associer de nouveaux acteurs au projet

- S’impliquer dans les réseaux

- Ouvrir sa gouvernance aux usagers, salariés, partenaires

Ancrer son projet sur le

territoire- Plus de légitimité sur le territoire-Emergence de projets novateurs-CA « ressource »-Valorisation du statut (associatif, coopératif)

- Coût de la décision collective

- Nécessité de faire des compromis

Conséquences


Conclusion Partie II

• Réactions diverses au contexte. Retour au sens, ancrage au territoire. Utilité sociale en trame de fond.

=> D’autres outils du côté des finances solidaires ?


III - Perspectives et pistes de développement

• Pistes existantes:– Evaluation de l'utilité sociale– Modèles de « grappes d’entreprises ou

Clusters »

• Pistes à développer:– Outils de financement et d’accompagnement


Evaluation de l'utilité sociale

• Qu’est-ce que l’évaluation de l'utilité sociale ?

• Enjeux de l’évaluation:– Internes– Externes :

• Vis à vis des Pouvoirs publics• Pour la société civile


Groupements de structures culturelles• Principes: groupement de structures pluridisciplinaires sur un

modèle de « clusters » en intégrant les valeurs et principes du fonctionnement coopératif.

Avantages

Mutualisations actives : compétences nouvelles et existantes Echanges entre professionnels Visibilité

Limites

• Dynamique à créer et entretenir• Besoins en temps et en argent pour la mise en place du projet

SCIC Salariés – Usagers – Collectivités …

UESPersonnes morales


Outils de financement et d’accompagnement

En appui : La NEFCF: terre de liens http://www.terredeliens.org

STRUCTURE ACTIVE

(= tête de réseaux)

- Accompagnements, conseils et mutualisation

- Animations, communications

- Prestations

FONDS DE DOTATION

Dons et legs

SOCIETE D'INVESTISSEMENT

SOLIDAIRE

Actionnariat solidaire

Projet culturel

http://www.terredeliens.org/

STRUCTURE ACTIVE


Outils de financement et d’accompagnement – La structure active : association ou SCIC.

Mutualisation

Actions de formations

Animation de réseau,

communication

Innovations, recherches,

lobbying

Conseils, accompagnements à la création et à la gestion

Prestations de service

Cf: SmartFR http://www.smartfr.fr/

http://www.smartfr.fr/


Outils de financement et d’accompagnement – Le fonds de dotation

• Avantages:

• Principes: – Sur base de dons et legs– Incitation par défiscalisation– Ce n’est pas un investissement, purement philanthropique

Avantages

Simple à mettre en place Pas de contrainte de rentabilité

Limites

Volume Source de financements ponctuels Existence et gouvernance pas toujours pérennes


Outils de financement et d’accompagnement – La société d’investissement solidaire

SOCIETE D'INVESTISSEMENT

SOLIDAIRE

Capital

Personnes physiques et

morales

Actionnariat solidaire

Projet 1

Projet 2

Projet 3

Investissementslong termeIngénierie

financièreRègles AMF

Traçabilité - Liens


Outils de financement et d’accompagnement – La société d’investissement solidaire

Avantages

Volume important Investissements solidaires sur du long terme et récurrents Pérennité, seul 75% des fonds peuvent être placés Ancrage territorial Créateur de lien entre les structures et les usagers

Limites

Mise en place complexe • Gestion délicate• Besoin de sécurisation des fonds• Rentabilité globale faible mais nécessaire


Mettre en place un cercle vertueux

Structures culturelles

Public-

Pouvoirs publics

-Entreprises

Evaluation de l'utilité sociale

Participation aux outils d'accompagnement et de

financement

StructurationMutualisation

Merci à toutes

les structures qui ont accepté

de nous rencontrer

Peuple et Culture

Union des MJC PACA

MJC Carros

Marseille Provence 2013

MJC La Croix des Oiseaux

La Cohue

Champs LibresLes Têtes de l’art

La RépliqueCollectif Festo Pitcho

Le Merlan

La MinoterieAJMI

Cité des arts de la rue

Générik vapeur

Fai ar

Lieux publics

Karwan

Apcar

Artiflette

Atelier de Mars

Le Panache

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