Cérémonie commémorative Fête des Mères · La Coopérative des médias indépendants de la...

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Volume 15 • Numéro 02 • 23 avril 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 www.pointsud.ca Cimetière jardin Urgel Bourgie / Athos | 14 h bilingue : français et anglais www.urgelbourgie.com 1 866 856-7777 514 735-2025 | 24/7 ENTREPRISE QUÉBÉCOISE 100 % Des rafraîchissements seront servis. Fête des Mères PDL ¢ K Cérémonie commémorative Gratuité RÉSIDENTS DE LONGUEUIL OBTENIR OU RENOUVELER VOTRE TITRE À l’hôtel de ville jusqu’au 1 er mai À la billetterie du Terminus Longueuil tout au long de l’année HORS POINTE Renseignements 311 longueuil.ca Transport adapté 450 670-2992 1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120 Longueuil (Québec) J4K 1W7 Tél. : 450 651-9365 | Télécopieur : 450 651-5543 bernarddrainville.org PRÉSENT POUR VOUS En ce mois d’avril 2015, votre journal communautaire POINT SUD termine sa 15 e année avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Concrètement, son fonds de roulement est à sec et son passif atteint les 10 000$, principalement en raison de la coupure des publicités gouvernemen- tales. Soyons encore plus clair. Sans les publicités de la ville de Longueuil, de quelques fidèles annonceurs et une poignée de députés de la Rive-Sud toutes couleurs confondues, le journal aurait fermé ses portes il y a longtemps. Pourtant le journal est déjà rentable et pourrait continuer à l'être d’une parution à l’autre. Toutefois, les frais administratifs ne sont pas entière- ment couverts par la subvention annuelle de 24 000$ du programme d’aide au fonctionnement. Le manque à gagner est d’environ 10 000$. Toutefois, le coeur et la pas- sion y sont toujours, à un tel point que les journalistes de POINT SUD n’ont pu encaisser leurs chèques depuis plusieurs semaines. C'est vous dire à quel point leur engagement est grand! Nous demeurons plus que jamais con- vaincus de la pertinence de notre approche journalistique. Ce que nous réalisons avec si peu de moyens - nou- velles quotidiennes sur internet et pu- blications papier - tient presque du mir- acle... Imaginez si nous avions les moyens financiers nous permettant de bonifier le tout!! Nous tenons à vous redire notre gratitude pour votre appui au fil des années. Mais aujourd'hui, nous devons aller plus loin. C’est dans cet esprit que le conseil d’administration lance dès maintenant auprès de son fidèle lectorat une campagne de financement qui lui permettrait de répondre à ses engagements auprès des fournisseurs. Depuis 15 ans, nous mettons notre coeur et nos énergies à la produc- tion d'un média unique et nous sommes fermement décidés à cons-tituer une valeur ajoutée dans votre vie. Permettez-nous de poursuivre cette mission essentielle et complémentaire aux autres médias membres des grands empires de presse. Nous vous reviendrons sous peu pour vous convier à un premier événement-bénéfice. Merci encore et au plaisir de vous retrouver bientôt! Le conseil d’administration POINT SUD a plus que jamais besoin de vous! Prix Bénévole d’honneur : Longueuil rend hommage à des gens de coeur Offrez-vous un regard différent sur l’actualité Visitez quotidiennement le site pointsud.ca À lire en page 2

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Volume 15 • Numéro 02 • 23 avril 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001www.pointsud.ca

Cimetière jardin Urgel Bourgie / Athos | 14 h bilingue : français et anglais

www.urgelbourgie.com

1 866 856-7777514 735-2025 | 24/7

ENTREPRISE

QUÉBÉCOISE100%ENTREPRISE

QUÉBÉCOISE110000%0%

Des rafraîchissements seront servis.

Fête des MèresCérémonie commémorative

Gratuité RÉSIDENTS DE LONGUEUIL

OBTENIR OU RENOUVELER VOTRE TITRE

À l’hôtel de ville jusqu’au 1er maiÀ la billetterie du Terminus Longueuil tout au long de l’année

HORS POINTE

Renseignements 311

longueuil.ca

Transport adapté 450 670-2992

1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120Longueuil (Québec) J4K 1W7Tél. : 450 651-9365 | Télécopieur : 450 651-5543

bernarddrainville.org

PRÉSENT POUR VOUS

En ce mois d’avril 2015, votrejournal communautaire POINT SUDtermine sa 15e année avec une épée deDamoclès au-dessus de la tête.Concrètement, son fonds de roulementest à sec et son passif atteint les10 000$, principalement en raison de lacoupure des publicités gouvernemen-tales. Soyons encore plus clair. Sansles publicités de la ville de Longueuil,de quelques fidèles annonceurs et unepoignée de députés de la Rive-Sudtoutes couleurs confondues, le journalaurait fermé ses portes il y alongtemps. Pourtant le journal est déjàrentable et pourrait continuer à l'êtred’une parution à l’autre. Toutefois, lesfrais administratifs ne sont pas entière-ment couverts par la subventionannuelle de 24 000$ du programmed’aide au fonctionnement. Le manqueà gagner est d’environ 10 000$. Toutefois, le coeur et la pas-sion y sont toujours, à un tel point queles journalistes de POINT SUD n’ontpu encaisser leurs chèques depuisplusieurs semaines. C'est vous dire àquel point leur engagement est grand!Nous demeurons plus que jamais con-vaincus de la pertinence de notre

approche journalistique. Ce que nousréalisons avec si peu de moyens - nou-velles quotidiennes sur internet et pu-blications papier - tient presque du mir-acle... Imaginez si nous avions lesmoyens financiers nous permettant debonifier le tout!! Nous tenons à vous redirenotre gratitude pour votre appui au fildes années. Mais aujourd'hui, nousdevons aller plus loin. C’est dans cetesprit que le conseil d’administrationlance dès maintenant auprès de sonfidèle lectorat une campagne definancement qui lui permettrait derépondre à ses engagements auprès desfournisseurs. Depuis 15 ans, nous mettonsnotre coeur et nos énergies à la produc-tion d'un média unique et nous sommesfermement décidés à cons-tituer unevaleur ajoutée dans votre vie.Permettez-nous de poursuivre cettemission essentielle et complémentaireaux autres médias membres des grandsempires de presse. Nous vous reviendrons souspeu pour vous convier à un premierévénement-bénéfice. Merci encore et au plaisir devous retrouver bientôt!

Le conseil d’administration

POINT SUD a plus quejamais besoin de vous!

Prix Bénévole d’honneur :Longueuil rend hommage à desgens de coeur

Offrez-vous un regard différentsur l’actualitéVisitez quotidiennement le sitepointsud.ca

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SocialSocial 2 23 aVRiL 2015

La Coopérative des médias indépendants de la Rive-Sud tend la main auxorganismes de la région Texte et photo Federica de los Santos(collaboration spéciale) Dans le cadre des déjeuners-causeries de la Corporation dedéveloppement communautaire deLongueuil (CDC), les équipes du journalPoint Sud, Média Sud et La Voix deSaint-Hubert rencontraient le 16 avril unetrentaine de représentants d'organismescommunautaires et de citoyens engagés. Dans un premier temps, MauriceGiroux, fondateur de Point Sud il y a 15ans, a expliqué l'étincelle à l'origine de lanaissance de ce journal communautaire.«J'ai longtemps travaillé dans un autrejournal où je sentais que je n'avais pas laliberté d'écrire toute la vérité. J'ai doncimaginé un espace médiatique en paral-lèle aux grands empires de presse, danslequel je pourrais travailler sans con-trainte. C'est ainsi que Point Sud a vu lejour en 2001.» M. Giroux a donné quelquesexemples d'enquêtes qu’il a conduites etdont il n'aurait pas pu publier les résultatsdans les journaux traditionnels.

Une grande liberté Par la suite, Alexandre Lampron,journaliste à Média Sud, a dit apprécier lalatitude que lui permet sa collaborationavec un média indépendant. «J'ai trouvéici une grande liberté quant aux sujetsabordés et à l'angle de traitement de cha-cun d'eux. Je dois remercier mes col-lègues pour leur confiance envers moi.»

Avec enthousiasme, le directeurde l'information de Point Sud, PierreTurbis, a fait remarquer que le lien quiunit les organismes et Point Sud estl'amour des gens et le désir profond deconstituer une valeur ajoutée dans leurvie. Il a donc invité les personnesprésentes à l'informer des bons coupsréalisés par leur organisme. «Permettez-moi de parler en bien de vous. Racontez-moi à quel point vous contribuez à rendrenotre monde plus humain. J'ai hâted'avoir de vos nouvelles.»

Des problèmes financiers Dans un registre un peu plussombre, M. Giroux a évoqué les pro-blèmes financiers auxquels Point Sud estconfronté. «Depuis 18 mois, nous avonsété privés des revenus publicitaires dugouvernement du Québec, notamment deHydro Québec. Pour assurer notresurvie, nous devons faire preuve d’ima-gination et de courage en orga-nisant dif-férentes activités dont nous vous feronspart bientôt.» Revenant à la charge, M. Turbisa souligné qu'il continuera malgré tout às'entêter à voir le verre à moitié pleinplutôt qu'à moitié vide. «Soyons fiersd'être des pas pareils et faisons preuve desolidarité entre nous. C'est la seule façonde nous en sortir.»

Un partage de contenu Kathy Larouche, présidente de la

Coopérative des médias indépendants dela Rive-Sud, a ensuite expliqué que cenouveau regroupement, qui en est encoreà ses premiers balbutiements, permettrade regrouper des organes de presse qui sedistinguent par leur approche éditoriale.«Nous pourrons partager des contenus etdéléguer un seul journaliste au nom dugroupe à différents événements. Le mêmetexte pourra ainsi être repris par lesmembres de la Coopérative.»

Deux problèmes majeurs En bout de piste, on a identifiédeux problèmes majeurs auxquels fontface les médias membres de laCoopérative, et en particulier Point Sud :une distribution nettement insuffisante

qui fait que la notoriété du journaldemeure passablement faible et unmanque chronique de fonds pour fonc-tionner de façon adéquate. Chose certaine, les organismesprésents ont accueilli avec grand plaisir lamain tendue par les médias formant laCoopérative, et plus spécialement PointSud. Une participante à l'événement anotamment souligné qu'elle s'engage àdévelopper un réflexe à partir duquel ellepensera à contacter les gens de Point Sudpour les informer des bonnes nouvellesau sujet de son organisme. Nous remercions notre journa-liste d’un jour, la jeune Federica de losSantos, pour sa collaboration.

Le fondateur de Point Sud, Maurice Giroux, souhaitait créerun espace médiatique en parallèle aux grands empires de presse

Prix Bénévole d’honneur :Longueuil rend hommage à des gens de coeur

Texte et photos : Pierre Turbis À l’occasion de la Semaine del’action bénévole, le 15 avril, la Ville deLongueuil récompensait des bénévolesqui se dévouent au sein de la commu-nauté. Visiblement heureuse et touchéede saluer tant de beau monde, la mairesseCaroline St-Hilaire a parlé des bénévolescomme étant le ciment qui unit lesbriques de la maison qu’est notre ville.«Sans vous, Longueuil ne serait pas laville que nous aimons tant», a-t-elle lancéaux bénévoles présents. Tour à tour, les lauréats sontvenus chercher leur certificat honorifiqueet leur prix sous les applaudissementschaleureux d’un public reconnaissant.Les gagnants de l’édition 2015 étaient :Lisette Lapointe, Maison des Tournesols(Vie communautaire); Luc Thériault,

Club d’escrime Olympia de Longueuil(Sport et plein air); Marie-Ève Fournier,Dose culture (Art et culture); AlexaneChaperon, Maison de jeunes Kekpart(Jeune bénévole); Nicole Champagne,Fondation Carrefour pour Elle (Aînéebénévole); Centre de soutienentr’Aidants (Prix organisme).

Prix spécial du jury On a ensuite remis le Prix spécialdu jury à Germain Loiselle, del’Association canadienne pour la santémentale – Filiale Rive-Sud. Rencontrépar Point Sud quelques instants aprèsavoir reçu son prix, ce dernier était sansvoix. «Je suis encore sous le choc, nousa-t-il confié. Malgré ce que certainspourraient penser, le bénévolat on le faitd’abord pour soi. C’est selon moi unexcellent moyen par lequel on peut

changer le monde et le rendre plus beau.Mais constater que des gens trouvent quece que l’on fait est digne de mention alorsça dépasse tout ce que j’aurais cru possi-ble.» On a enfin souligné le travail detous les bénévoles qui ont donné de leurtemps à l’occasion de la finale provin-ciale des Jeux du Québec de l’été dernier.On a donc souligné le dévouement de dix

parmi ces bénévoles : Steve Morin (athlé-tisme), Jasmin Roy (baseball), YannickSuissa (basketball), Richard Martel(golf), Marielle Paquin (natation enpiscine), Marjolaine Roy-Beaudry(sauvetage sportif), Lisa Veretta (soccer),Martin Carle (Volleyball), Martin Angel(athlétisme) et Pierre Marcoux (coordina-tion des lieux de compétitions).

Un hommage a été rendu à des gens de cœur qui rendent notre monde plus beau

Germain Loiselle, récipiendaire du Prix spécial du jury,en compagnie de la mairesse St-Hilaire

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SantéSanté 3 23 aVRiL 2015

Le dimanche 24 maiprochain, lors d’un rendez-vous dansplus de 20 villes du Québec, se tiendrala 15e Marche de l’espoir de la Sociétécanadienne de la sclérose en plaques,section Montérégie. Présentée, cetteannée, par Genzyme, cet événementfestif d’envergure nationale attire desmilliers de personnes qui s’unirontdans le but d’amasser 1 375 000 $ afinde stopper la SP! La Société de la SP vousinvite à participer à la Marche de l’es-poir de Longueuil, dont le coup d’en-voi pour le 5km et le 10km sera donné

à 10h30 au Parc Michel Chartrand. Auretour, jeux gonflables, animation, fer-mette et barbecue seront à l’honneur !

Notre porte-parole d’Unité 9 Myriam Côté, comédienne etporte-parole pour une deuxième annéeconsécutive de l’événement, convietoute les familles de la Montérégie à sejoindre à elle pour l’occasion. «..L’andernier, j’ai eu la chance de rencontr-er des gens courageux, des gens quin’ont pas froid aux yeux et quisouhaite, au plus profond de leurcoeur, trouver un remède à la sclérose

en plaques. Les proches autant que lesgens atteints de la maladie possèdentune lueur d’espoir qui brille dansleurs yeux en caressant ce rêve. C’esten ce jour du 24 mai prochain que cespersonnes se montrent solidaires et,ensemble, marche vers un mêmebut...»

Inscrivez-vous à la Marche del’espoir dès maintenant, à

marchedelespoir.ca!

Société canadienne de la sclérose enplaques, Section Montérégie

Marche de l’espoir 2015 :15 ans d’histoire pour la société canadienne de lasclérose en plaques, Montérégie

Myriam Côté

Colette Éthier, présidenteConseil d’administration Réseau de transport de Longueuil

RTL-longueuil.qc.ca

Le RTL met en œuvre des projets pilotes innovantsUN TAXI COLLECTIF À LA DEMANDE

LE COVOITURAGE AU SERVICE DU TRANSPORT COLLECTIF

- Rendez-vous de la présidente

Rendez-vous de la présidente-

-

-

Des innovations pour mieux desservir la communauté

Vision d’ensemble 2013-2022-

(publi-texte)

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CultureCulture 4 23 aVRiL 2015

Texte et photos : Pierre Turbis Petits Le 10 avril, on a procédé aulancement de la 5e édition des Petitsbonheurs de Longueuil, qui comprendune programmation spéciale destinéeaux enfants âgés entre 6 mois et 6 ans.L’événement s’est tenu dans la boutiqueSweet Isabelle, où les jeunes invités ontpu décorer et savourer un cupcake. Constituant un volet essentieldu Printemps culturel, les Petits bon-heurs visent à initier les tout-petits auxjoies de la créativité. Comme l’aexpliqué France Dubé, présidente del’arrondissement du Vieux-Longueuil etresponsable de la culture, les jeunesbénéficient énormément d’un éveil pré-coce à la culture. «Découvrir la culturecontribue à développer l’imaginationdes petits et stimule leur capacité d’ap-prendre.» Parents et tout-petits sontinvités à des spectacles, du cinéma, desexpositions, ateliers et événements spé-ciaux conçus à leur intention. Les acti-vités sont gratuites ou encore à tout petitprix.

Une œuvre inspirée de dessinsd’enfants Alors que le lancement sedéroulait à l’intérieur, l’artiste graffiteurLouis-Philippe Montoya commençaitune peinture sur la vitrine extérieure,réalisée à partir de dessins d’enfants,œuvre que tous pourrons admirer enpassant à la boutique Sweet Isabelle,située sur la rue Saint-Charles. Le lancement festif etsavoureux grâce à une dégustation decupcakes, rassemblait des élus, inter-venants de la culture, de la famille et dela petite enfance ainsi que des enfantsqui ont bien apprécié l’expérience Rappelons que la Ville deLongueuil est membre du Réseau Petitsbonheurs, un regroupement de plusieursmunicipalités du Québec formé de dif-fuseurs multidisciplinaires qui con-tribuent au rayonnement de la culturejeunesse en rendant accessibles auxenfants de 0 à 6 ans des spectacles d’iciet de l’étranger.

informations et détails sur laprogrammation : longueuil.ca/culture

Les Petits bonheurs de Longueuilpour la plus grande joie des enfants!

Les entreprises s’impliquent dans lesFêtes 2017 de Boucherville

Les organisateurs et partenaires des Petits Bonheurs

Les enfants du CPE «Mon Monde à moi» et leur éducatriceVicky Larin ont décoré et savouré des cupcakes

Texte : Pierre Turbis Dans un geste concret signifiantleur appartenance à Boucherville, desentreprises ont indiqué leur intention des’impliquer dans la préparation desFêtes soulignant, en 2017, le 350e

anniversaire de fondation de leur villed’appartenance.

Le 8 avril dernier, ces entrepri-ses étaient rassemblées à l’HôtelMortagne pour inviter le milieu desaffaires à se joindre à elles en partici-pant financièrement à cette année defestivités. La présidente de la Corporationdes Fêtes, Florence Junca-Adenot, aprofité de l’occasion pour annoncer lacomposition du Comité d’honneur,brosser un premier tableau de l’état d’a-vancement des travaux de préparation etprésenter le plan de financement desFêtes au cours desquelles on célébreranon seulement le 350e anniversaire de lafondation de Boucherville, mais aussi lacommémoration du 300e anniversairedu décès de son fondateur Pierre-Boucher. Sans dévoiler quoi que ce soitsur la programmation, Mme Junca-Adenot nous promet des activités plusspectaculaires les unes que les autres,dans un esprit de fierté et de célébration.«Les activités seront inclusives etfavoriseront la rencontre entre lesBouchervillois de tous les âges, de tousles revenus et de tous les secteurs géo-graphiques avec un accent particulierporté sur les familles et les enfants», a-t-elle expliqué.

Une vaste campagne de financement Après avoir sommairementdévoilé le plan de financement de

l’événement, on a également présenté lesdeux co-présidents de la campagne, MM.Michel Robidoux et Jean-Guy Parent. Dans un contexte de rigueuréconomique, un plan de financementéquilibré a été préparé par la corpora-tion, totalisant 2,3M$. Les sources derevenus sont réparties comme suit :

39% en financement privé, 11% en sub-ventions gouvernementales, 48%provenant de la Ville et 2% sont prévuspour la contribution de la population(frais minimes d'entrée et vente de pro-duits dérivés, lors d'événements parexemple). L'objectif du Comité d'honneurest de recueillir 900 000$ de la part dusecteur privé par le biais de dons et decommandites auprès de grandes institu-tions québécoises et d'entreprisessituées sur le territoire de Boucherville. Pour des Fêtes extraordinaires,de qualité, à la hauteur d'une villecomme Boucherville, laissant des legssignificatifs à la population, la Corpo-ration a cependant fixé les objectifs definancement à 4,6M$, dont la prove-nance des fonds serait répartie dans lesmêmes proportions que le plan prélimi-naire. C'est donc un appel à tous qui estlancé pour faire de 2017 une année quimarquera Boucherville. On a enfin souligné que la cam-pagne est en marche et qu’à ce jour, ona déjà reçu la confirmation de donstotalisant 400 000$, ce qui représenteprès de la moitié de la somme recher-chée en financement privé. C’est donc un rendez-vous àBoucherville tout au cours de l’année2017 pour se réjouir des réussitespassées et célébrer un avenir qui s’an-nonce plus que prometteur.

M Michel Robidoux, de SANDOZ Canada et M. Jean-Guy Parent d'INTERCOM Services immobiliers coprésidents de la campagne de financement

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ÉducationÉducation 5 23 aVRiL 2015

Carole Lavallée est impressionnéepar les conseils d’établissement Texte et photo :Pierre Turbis Élue à la présidence de laCommisison scolaire Marie-Victorin(CSMV) à l’automne dernier, CaroleLavallée est au coeur d’une tournée desconseils d’établissements des écoles deson territoire. «J’en ai déjà visité unetrentaine sur 69 et je suis très impres-sionnée par le dévouement de chacundes membres de ces comités formés deparents, de membres du personnel et dela direction des écoles. Tous ces gensont à cœur le bien des enfants etl’amélioration de leurs conditions d’ap-prentissage.»

Mme Lavallée ajoute qu’elle aégalement été frappée par les particula-rités de chaque établissement, qui s’ex-prime notamment à travers différentsprojets écoles – arts; éducation interna-

tionale; langues, cultures et communi-cation; musique; projet alternatif; sci-ence et technologie; sports – qui stimu-lent l’intérêt des jeunes envers lesétudes et qui favorisent le développe-ment d’un sentiment d’appartenanceenvers leur école. Troisième élément majeurdécouvert au cours de ces rencontres :l’excellence du secteur professionnel etde l’éducation aux adultes, qui reçoitrarement publiquement le crédit qu’ellemériterait pour ses belles réussites.«J’ai été particulièrement touchée parla qualité de la formation et de la pré-paration que reçoivent les jeunes afind’être fins prêts pour leur entrée sur lemarché du travail.»

Une grande fierté Alors que personne ne pourraitprédire l’avenir de la démocratie sco-laire et des commissions scolaires,Carole Lavallée tient à souligner toutesa fierté et son admiration envers le tra-vail accompli quotidiennement dans lesécoles ainsi qu’au conseil des commis-saires et au sein des conseils d’étab-lissement. «J’ai bien l’intention de com-pléter mes visites des conseils d’étab-lissement d’ici la fin de l’année scolaireet j’ai hâte de retrouver tous ces gensqui se consacrent au bien être desenfants. Plusieurs défis nous attendentencore, mais je sais que je peux comptersur chacun d’eux pour continuer à don-ner le meilleur d’eux-mêmes auxjeunes.»

La Semainede l’action béné-vole avait lieu du12 au 18 avril 2015.Depuis quelquesannées maintenant,le Conseil des com-

missaires souligne l’apport précieuxdes bénévoles dans nos établissementsscolaires. Une soirée hommage leurest en effet dédiée dans le but dedémontrer toute notre reconnaissanceenvers ceux-ci et les gestes gratuits etaltruistes qu’ils posent, tout au long del’année scolaire. Le bénévolat est l'acte decitoyenneté et de philanthropie leplus fondamental que l'on puisseposer dans la société. Il signifie mettre au service des autres (et cela,de son plein gré) son temps, sonénergie et ses compétences. C’est toutun acte de générosité. Chaque école a son noyau debénévoles dévoués et si leur apport entant que bénévole est indéniable, iln'est pas toujours reconnu à sa justevaleur, car le plus souvent, ils travail-lent dans l'ombre. C’est pourquoi laCSMV tient à souligner leur engage-ment dans les différents milieux.

Ceux-ci sont présents entreautres, au sein des conseils d’éta-blissements, des nombreux comitésqui s’activent dans l’école, lors desévénements, des activités et sortiesspéciales. Bref, ils font partie inté-grante de la vie à l’école, et surtout,ils sont tous réunis autour de la causede l’éducation publique. En additionnant les gestes debénévolat de tous, on comprendpourquoi la CSMV est si dynamique,avec des élèves jeunes et adultes bienvisibles sur la scène culturelle,sportive ou communautaire. Tous les élèves de la CSMVse joignent à moi, aux commissaires,aux directions et au personnel pourvous dire mille fois MERCI ! Nousvous remercions, vous félicitons pourvotre dévouement et … vous encou-rageons à continuer !

La présidente de la Commissionscolaire Marie-Victorin,

Carole Lavallé[email protected]

Merci aux précieux bénévoles de la CSMV!Publi-texte

Carole Lavallée

Carole Lavallée s’est dite impression-née par le dévouement des membres

des conseils d’établissement

Nouvelle école primaire à Brossard Une nouvelle école primairesera construite dans le secteur « C » deBrossard à la suite d’une entre la Ville etla Commission scolaire Marie-Victorin(CSMV). Les travaux devraient com-mencer vers la fin du mois de mai.

Le nouvel édifice sera construitsur un terrain de 19 155,3 m2, cédé parla Ville et situé à l’arrière de l’école sec-ondaire Lucille-Teasdale, à la suited’une autorisation obtenue du ministèredu Développement durable, del’Environnement et de la Lutte contreles changements climatiques. En contrepartie, la CSMVcèdera à la Ville un terrain d’environ 20560 m2, situé à l’arrière de l’école sec-ondaire Lucille-Teasdale et cela, condi-tionnellement à ce que la CSMV puisseutiliser gratuitement ce terrain durantles heures de classe, entre le 1er septem-bre et le 24 juin de chaque année. «La Ville est très heureuse del’entente conclue avec la Commission

scolaire, car l’arrivée de cette nouvelleécole, dans le secteur C, répond à unbesoin essentiel pour les familles duquartier. Sa proximité favorisera lamobilité active chez les élèves et leursparents, ce qui est un autre avantagenon négligeable. Adjacente au grandparc urbain que nous projetons, l’écoleprocurera aux enfants un accès priv-ilégié aux nouveaux aménagements», aindiqué le maire, Paul Leduc. La condition porte sur 15 ans àcompter de la date de cession de ce ter-rain. Après cette durée de 15 ans, laVille permettra à la CSMV l’utilisationprioritaire du terrain. La CSMV cèdera également unterrain d’une superficie d’environ 12308 m2, contigu à l’école secondaireAntoine-Brossard. Considérant lavaleur respective des terrains de la Villeet de la CSMV, les deux parties évaluentqu’il s’agit là d’une entente juste quiprofitera tant à la clientèle scolairequ’aux résidents de la Ville de Brossard. «Les commissaires se réjouis-sent de pouvoir commencer bientôt lestravaux de construction de cette deux-ième école à Brossard. Ce terrainrespecte les normes applicables quant àla qualité du sol et à la localisation deslignes à haute tension selon les rapportsdisponibles, dont Santé Canada», aconclu la présidente de la CSMV,Carole Lavallée. La rentrée des élèves dans lanouvelle école est prévue en août 2016.

Etente signée pour la constructiond’une nouvelle école primaire

à Brossard

Centre d’apprentissage du français langueseconde Camille-Laurin :Plus de 250 élèves profitent duSalon des partenaires! Pour une cinquième année con-sécutive, le personnel et les membres dela direction du Centre d’apprentissage dufrançais langue seconde Camille-Laurinont accueilli, le 24 mars dernier, lesorganismes du milieu dans le cadre duSalon des partenaires. Plus de 250 élèvesont ainsi découvert une foule de services!

Cet événement a permis à ceuxet celles qui fréquentent le Centre d’ap-prentissage du français langue secondeCamille-Laurin ainsi que l’Annexe duCentre d’éducation des adultes Antoine-Brossard (qui accueille des groupes enfrancisation) de découvrir les servicesofferts par des organismes du milieu etqui s’adressent plus spécifiquement auxélèves immigrants. Ceux-ci ont donc eul’occasion de découvrir toute la richessedes services offerts par 18 partenairesexposants. Évidemment, pour les mem-bres du personnel du Centre, il s’agissaitlà aussi d’une belle occasion d’en appren-dre davantage sur les services offerts parces différents organismes, qui prove-

naient tant du secteur communautaire quedu secteur public, puisqu’ils peuventdiriger les élèves vers ces ressources. L’événement a aussi été marquépar quelques nouveautés... Une exposi-tion de peinture, réalisée par des femmesdu Centre d’apprentissage du françaislangue seconde Camille-Laurin en parte-nariat avec le Centre des femmes deLongueuil, a notamment été jumelée auSalon. Cette exposition qui avait pourtitre Je peins au féminin a permis de met-tre en valeur le talent de six élèves. Autotal, 19 œuvres étaient présentées. Uneconférence portant sur la reconnaissancedes acquis a également été donnée. Bref, on peut certes affirmerqu’encore une fois, l’événement a étécouronné de succès! Aussi, les organisa-teurs tiennent à remercier celles et ceuxqui ont participé à sa mise en place ainsique les organismes qui y ont pris part, soit: la Maison Internationale de la Rive-Sud(MIRS), le CJE La Pinière, SINO-Québec, les Services et Formations auximmigrants en Montérégie (SFIM), leCarrefour Le Moutier, le Centre de santéet services sociaux Champlain, le Centrerégional de reconnaissance des compé-tences, le Centre d’intégration JeunesseAdultes (CIJAd), Culture, loisir et viecommunautaire de la Ville de Longueuil,le Réseau des bibliothèques publiques deLongueuil, le Club de recherche d’emploiChâteauguay/Brossard, De soi à l’em-ploi, La Mosaïque, le Centre deBénévolat de la Rive-Sud, le Centre desfemmes de Longueuil, Place Rive-Sud,Carrefour pour elle et le secteur de la for-mation professionnelle.

Kauki Abdul Ali était l’une des sixparticipantes à l’exposition présentée

durant le Salon des partenaires

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SocialSocial 6 23 aVRiL 2015

Carrefour pour Elle, 40 ans auservice des femmes et de leursenfants

Texte et photos: Pierre Turbis Depuis 40 ans, la maisonCarrefour pour Elle à Longueuil accom-pagne et héberge les femmes victimesde violence conjugale et leurs enfants.À l’occasion de ce 40e anniversaire, onannonçait récemment la création de labourse Thérèse Dallaire-Laplante, dunom de la fondatrice de l’organisme. L’objectif de cette bourse, d’unmontant de 1500$, est d’encourager unefemme dans un projet de reprise sur savie vers une autonomie financière. Laboursière devra avoir bénéficié desservices de Carrefour pour elle au coursde l’année par un suivi en hébergement

ou en externe. La bourse annuelle estofferte par la Fondation Carrefour pourElle à l’exception de cette premièreannée, alors qu’elle sera une gracieusetéde la Ville de Longueuil. La mairesse de Longueuil,Caroline St-Hilaire, a d’ailleurs men-tionné l’importance que revêt pour ellel’organisme Carrefour pour Elle. «Jesuis très fière du travail de ces femmesde cœur qui contribuent à faire de notreommunauté un milieu de vie plushumain». Ouevrant dans une absolue dis-crétion, afin de préserver l’identité etd’assurer la sécurité de ces femmesprises dans la spirale de la violence con-jugale, depuis 40 ans, Carrefour pourElle a hébergé 14 328 personnes, soit6783 femmes et 7545 enfants. De plus,l’organisme a répondu à 211 930demandes de services auprès desfemmes pour de l’hébergement, desconsultations téléphoniques en périodesde crises, de l’écoute, des demandesd’information, des rencontres et dessuivis. Carrefour pour Elle reçoitfréquemment de touchants témoignagesprovenant de femmes dont la vie a ététransformée par les bons soins d’uneéquipe dévouée et professionnelle. «Jesuis arrivée comme un oiseau en cageaux ailes brisées. J’y ai trouvé unaccueil chaleureux et j’ai pu prendre unnouvel envol », exprime l’une d’elles.«Mon séjour à la maison d’héberge-ment m’a permis de redevenir la per-sonne que j’étais avant toute cette vio-lence», ajoute une autre. «Toutes ces histoires témoi-gnent du courage incroyable dont fontpreuve ces femmes qui ont toute notreadmiration», relate Renée Loignon,directrice de la Fondation Carrefourpour Elle. «Nous avons besoin de votrecontribution financière pour pouvoirpoursuivre notre mission auprès de cesfemmes. Merci du fond du cœur de nousaider à les aider.»

Informations :www.carrefourpourelle.com

«Merci de nous aider à les aider», lance Renée Loignon

Prix Hommage bénévolat-Québec 2015 :Québec reconnaît l’apport exceptionnel de bénévoles de la région de la Montérégie

Le ministre du Travail, del’Emploi et de la Solidarité sociale etministre responsable de la région de laCapitale-Nationale, M. Sam Hamad, aremis les prix Hommage bénévolat-Québec à des bénévoles et à des orga-nismes remarquables en raison de leurengagement dans leur communauté etde leur dévouement lors d’une céré-monie qui s’est tenue à l’Assembléenationale. Le ministre des Affaires munici-pales et de l’Occupation du territoire etministre responsable de la région de laMontérégie, M. Pierre Moreau, estheureux de souligner que Mmes LaraZiadé et Anne-Marie Thibault ont reçu unprix dans la catégorie Jeune bénévole –Prix Claude-Masson, alors que M. Jean-Pierre Perreault a mérité un prix dans lacatégorie Bénévole. Chacune et chacun aainsi vu son exceptionnelle contributiondans son milieu être reconnue. «Des gens qui en aidentd’autres par pure générosité, c’estassurément l’un des exemples de soli-darité les plus éloquents. Leurs actesempreints d’une grande humanité car-actérisent la société québécoise. Lesprix Hommage bénévolat-Québectémoi-gnent de l’importance qu’ac-corde le gouvernement à l’actionbénévole partout au Québec», a déclaréle ministre Hamad. «Dans leur secteur d’activité,les lauréates et le lauréat ont su con-tribuer au mieux-être de notre commu-nauté et c’est ce que nous voulonssouligner. Leur bienfaisance, déjà bienconnue dans leur collectivité fait en

sorte qu’ils méritent amplement cettereconnaissance officielle», a pour sapart mentionné M. Moreau.

Quarante lauréates et lauréats hon-orés partout au Québec Les prix Hommage bénévolat-Québec visent à souligner le travail debénévoles et d’organismes de toutes lesrégions du Québec. Ils récompensentles efforts déployés par des citoyenneset des citoyens dans leur communautéainsi que l’action d’organismes en vuede promouvoir et de favoriser l’essor del’engagement bénévole.

Au total, quarante lauréates et lauréatsont été honorés dans trois catégories :• Jeune bénévole – Prix Claude- Masson, qui souligne l’engagement bénévole de personnes âgées de 14 à 35 ans.• Un prix distinctif est aussi décerné à un jeune s’étant illustré dans le domaine de la communication;• Bénévole, qui rend hommage à des personnes de 36 ans ou plus;• Organisme, qui vise à reconnaître l’action des organismes à but non lucratif.

Pour connaître les noms del’ensemble des lauréates et des lauréatsou pour en savoir davantage sur les prixHommage bénévolat-Québec, consultezle site Internet accessible au :

www.mess.gouv.qc.ca/sacais/prix-hbq/2015/index.asp.

Les lauréates et les lauréats de la catégorie«Jeune bénévole – Prix Claude-Masson»

Nicole Champagne, de la FondationCarrefour pour Elle, a reçu le Prix

Aîné Bénévole à l'occasion de lasoirée Prix Bénévole d'honneur, qui

s'est tenue le 16 avril dernier àLongueuil

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MunicipalMunicipal 7 23 aVRiL 2015

Patrimoine de Longueuil et deSaint-Hubert : Traitementinéquitable?

Un citoyen inquietde la toxicité des neiges usées Texte et photo : Katy Larouche

L’église de Saint-Hubert quel’on aperçoit à l’intersection du Cheminde Chambly et de la Montée Saint-Hubert est un des emblèmes du VieuxSaint-Hubert. Bien que le bâtiment datede 1859, il n’est pas cité au patrimoinepar la Ville de Longueuil. D’ailleurs,aucun des bâtiments qui composent lavielle partie de l’arrondissement ne fi-gurerait sur cette liste. Selon le secré-taire de la Société historique duMarigot, Mathieu Jacques, cette situa-tion devrait être révisée.

«Oui, il y a déjà un plan d’im-plantation et d’intégration architec-turale (PIIA) qui encadre les bâtimentsdu Vieux Saint-Hubert, c’est bien beau,mais ce n’est pas suffisant, a expliquéM. Jacques lors de la séance du conseilmunicipal de Longueuil du 17 marsdernier. Ça ne protège pas contre ladémolition et le morcellement.» La Société historique duMarigot dont est membre M. Jacquesaurait communiqué avec l’urbaniste dela Ville afin d’identifier les bâtimentspatrimoniaux principaux qui pourraientfaire l’objet d’une citation au patri-moine. Neuf sont ressortis de cette liste,dont la maison Martin construite en1795 et la maison Rocheleau, datant de1768. «C’est inadéquat qu’un PIIA soiten charge de protéger des bâtiments quidatent du 18e siècle, estime M. Jacques.Dans l’arrondissement du Vieux-Longueuil, tout ce qui a été construitavant 1945 a une protection patrimo-niale.» Selon lui, l’expérience dont dis-pose Longueuil en matière patrimonialepourrait bénéficier à Saint-Hubert dansle processus de citation. «Ce n’est pas

normal que les édifices patrimoniaux duVieux-Longueuil aient une protection etpas ceux de Saint-Hubert, estime M.Jacques. On est dans une forme d’ini-quité de traitement.»

Dossier en suspend Il y a deux ans, MathieuJacques se présentait au Conseil muni-cipal pour souligner l’intérêt de faire duVieux Saint-Hubert une zone patrimo-niale citée. Il affirme toutefois ne pasavoir reçu d’accusé de réception ausujet de sa demande. «En ce moment,

disons-le, ça va bien et donc c’est letemps d’agir, plaide M. Jacques. Je nevoudrais pas qu’on attende qu’un bâti-ment soit détruit ou que quelque chosesoit défiguré.» La Société historique duMarigot a sondé le terrain sur le Cheminde Chambly afin de récolter des appuisau projet. Jusqu’à maintenant, le groupeLeclerc qui a pignon sur rue tout juste àcôté de l’église de Saint-Hubert a offertson soutien à l’établissement d’unezone patrimoniale. Le conseiller indépendant dudistrict Laflèche, Jacques Lemire, s’estaussi montré intéressé par la questionlors de la séance du conseil municipal.«Quand on parle d’iniquité entre Saint-Hubert et Longueuil, en voilà une, aaffirmé M. Lemire. Je pense que c’estinacceptable qu’on n’ait pas offert deréponse depuis 2 ans.» La présidente de l’arrondisse-ment de Saint-Hubert, Lorraine GuayBoivin a, pour sa part, affirmé qu’ellen’avait pas reçu personnellement ledocument présenté par M. Jacques il y adeux ans, mais qu’elle assurerait unsuivi à sa demande.

Texte : Pierre Turbis À la séance du conseil d’ar-rondissement du Vieux-Longueuil du 7avril, le dossier de l’enlèvement de laneige est revenu à l’avant-plan alorsqu’un citoyen, M. Pierre Pelletier, a inter-pellé les conseillers sur la toxicité de laneige usée qui est soufflée sur les terrains. Il a notamment fait référence àun document du ministère québécois duDéveloppement durable, de l’Environ-nement et de la Lutte contre les change-ments climatiques intitulé Guide d’amé-nagement des lieux d’élimination deneige et mise en œuvre du Règlement surles lieux d’élimination de neige(http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/matieres/neiges_usees/gestion_partie1chap2.htm#source-contamination), dans lequel onénumère différentes substances dan-gereuses présentes dans les neiges usées. «Je suis inquiet pour notre santé,a-t-il lancé. Mon propre chien se rendmalade simplement en jouant dans cetteneige, comme le confirmait son vétéri-naire. Je souhaite qu’il n’y ait plus deneige soufflée sur les terrains.»

Le document sera étudié Le conseiller de son quartier,

Benoît L’Écuyer, s’est dit sensible à sademande. «Je vous invite à déposer ledocument en question et je vous prometsqu’il sera étudié attentivement par lesgens de la Ville. Nous verrons ensuite s’ily a lieu de poser des gestes préventifs. Ilest possible que ledit document concerneles dépôts de neiges usées, mais je m’en-gage à vérifier attentivement le tout.» À la fin de la séance, le con-seiller L’Écuyer a rencontré personnelle-ment le citoyen pour discuter plus endétail sa demande et lui confirmer qu’ellesera prise au sérieux. «Avant de pouvoirvous répondre quoi que ce soit, je devraivraiment étudier ce document, dont j’en-tends parler pour la première fois cesoir.» Toujours dans le dossier de l’en-lèvement de la neige, on nous a confirméque la neige de la rue Roberval est main-tenant poussée vers le terre-plein plutôtque du côté des maisons, conformément àune demande faite par un groupe decitoyens plus tôt cet hiver. Enfin, au cours du tour de paroledes conseillers, Xavier Léger a invité lescitoyens à faire la chasse aux nids depoules en contactant le 311 pour indiquerles endroits à réparer.

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SantéSanté 8 23 aVRiL 2015

Journaliste-coordonnateur Maurice GirouxDirecteur de l’information Pierre Turbis Journaliste Katy LaroucheSecrétaire à la rédaction Judith LefebvreInfographie Dominic Paul

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Les finissantes en Soins infirmiersdu cégep Édouard-Montpetit sedémarquent à l’examen de l’OIIQ

Cégep Édouard-Montpetit Le Cégep est fier de soulignerl’excellence des résultats obtenus parses finissantes en Soins infirmiers àl’examen obligatoire de l’Ordre desInfirmières et Infirmiers du Québec(OIIQ). En effet, lors de l’examen deseptembre 2014, parmi tous ceux etcelles qui le passaient pour la premièrefois, nos finissantes se sont classées 2e

sur un total de 42 établissements.

actualisation et création de guides L’OIIQ a récemment modifiéson examen professionnel en éliminantle volet pratique. Les professeures deSoins infirmiers du cégep ont profité dece changement important pour s’ajusterà cette réalité. «Un guide a été conçupour les étudiantes dans le but de lesaider à bien se préparer à répondre auxexamens écrits. Cet outil est très utile,puisqu’il permet d’assurer une cohé-sion tout au long du parcours en soinsinfirmiers», explique Mélanie Valade,

coordonnatrice du programme de soinsinfirmiers. Aussi, un guide préparatoire,conçu par les professeures du départe-ment, est disponible dans le but d’aiderles étudiantes à se préparer à l’examenprofessionnel de l’OIIQ. La passationde ce dernier étant obligatoire pourobtenir le titre d’infirmière et le droit depratique, il était essentiel pour les pro-fesseures de mettre au point un outilassurant la réussite du plus grand nom-bre de finissantes possible.

Un travail d’équipe «Il est important de préciserque tous ces changements sont le fruitd’un travail d’équipe rigoureux impli-quant tous les membres du département,souligne Mme Valade. Nous sommesfières des effets positifs des change-ments apportés et nous continueronsd’améliorer les façons de faire afin degarantir le succès de nos étudiantes.»

La somme de vos pas, un grand coup de main pour la Source BleueInvitation d’Éric Lapointe à unegrande marche de solidarité le 3 mai Fondation Source Bleue Éric Lapointe, porte-parole dela Fondation Source Bleue et ex-foot-balleur des Alouettes de Montréal,invite la population à prendre d’assautles rues de Boucherville, le dimanche 3mai prochain, dans le cadre de la 6e édi-tion de la Marche pour la Maison desoins palliatifs Source Bleue. Cetévénement communautaire et familials’inscrit dans le cadre de la semainenationale des soins palliatifs.

Éric Lapointe : porte-parole engagéet dynamique «Joignez-vous à moi lors de cerassemblement! Que ce soit en souvenird’un être cher ou pour témoigner del’importance de la fin de vie, venez engrand nombre! Mes amis ÉtienneBoulay, Matthieu Proulx, BrunoHeppell, Pierre Vercheval et moi serontheureux de marcher avec vous! Grâce ànos efforts et notre engagement, laMaison pourra continuer à apporter

gratuitement réconfort et soins profes-sionnels au plus grand nombre depatients en fin de vie», mentionne aveccœur Éric Lapointe.

activité familiale et festive Dès 8 h 30, les marcheurs quichoisissent le parcours de 10 km, sontinvités à se rassembler à la Maison desoins palliatifs Source Bleue. Ceux quiopteront pour le 5 km sont attendus dès9 h 30. De retour à la Maison, accompa-gnés de tambours et trompettes, nousdévoilerons la somme d’argent recueil-lie grâce aux marcheurs, parrains, mar-raines, filleuls et donateurs. Cette acti-vité de plein air, accessible auxmarcheurs débutants ou aguerris, néces-site de votre part un engagement de100$, par le biais d’un don ou en amas-sant cette somme auprès de votreentourage. La participation des enfantsde moins de 18 ans est gratuite. Beautemps, mauvais temps, soyez desnôtres!

Texte et photo: Pierre Turbis Devant une salle remplie demilitants libéraux et de professionnelsde la santé, le 17 avril à Brossard, leministre Gaétan Barrette a longuementexpliqué les tenants et aboutissants desa contestée réforme de la santé. Leministre a affirmé que la raison pourlaquelle la réforme de la santé a étéentreprise n’est pas uniquement pourfaciliter l’accès aux soins de santé, maisaussi pour améliorer la situation budgé-taire du Québec. Selon lui, pourfinancer les services de santé, il faut unbudget équilibré et un contrôle desdépenses. «Le point de départ de cetteréflexion est donc celui des financespubliques. Sans la mise en applicationde cette réforme, le système de santés’en allait vers un mur.» «Le gouvernement n’agit pasautrement que vous. Quand vous devezdécider de faire ou non une dépense,vous regardez les deux colonnes dechiffres, celle des revenus et celle desdépenses. Pourtant, dans la sociétéquébécoise, cette façon de faire nepasse pas. Dire qu’on prend ça en con-sidération est perçu négativement», adénoncé le ministre.

Pour une intégration des services «Il faut regarder franchement lesfaits : depuis 10 ans, le nombre de servi-ces a diminué et le nombre des effectifs aaugmenté. Ces deux paramètres nuisent

au maintien du système. Il y a deux voletsà considérer, un économique, et unorganisationnel. La loi 10 s’attaque auproblème économique et la 20 au pro-blème organisationnel.» «La loi 10 est opérationnelledepuis trois semaines et le chaosannoncé ne s’est pas encore produit. Cen’est qu’une question de logique. Jeconstate comme tout le monde que ladépense de 100 M$ liée aux agences desanté ne rapportait pas les résultatsescomptés. Ce n’est pas une critiquedes individus, mais il fallait fairequelque chose», a souligné M. Barrette. «La loi 10 exige de nosdirigeants qu’ils fassent en sorte quel’organisation des soins et servicessociaux sur leur territoire soit intégrée.Du domicile, à l’hôpital au retour à lamaison. Nous souhaitons un systèmebeaucoup plus fluide.» Le ministre a ajouté que selonla loi 10, le recrutement se fera en fonc-tion des besoins du territoire. «On nepourra plus négliger un seul joueur. Il ya neuf sur dix médecins au plan d’effec-tifs à Pierre-Boucher et ils sont cinq surdix à Sorel. C’est dommage mais leprochain recrutement va aller à Sorel.» «De plus, la loi 10 permettra dediminuer l’encadrement. Nous avons untaux d’encadrement parmi les plusélevés au monde. Un moment donné, ilfaut se brancher et nous avons décidéd’agir.»

augmenter l’offre de services «La loi 20 existe parce quedepuis 10 ans la quantité de services,qui était déjà inadéquate, continue dediminuer. Ce n’est pas un jugement devaleur, ce n’est pas du mépris, c’est unfait. Au Québec la moyenne est de 14patients par jour par médecin alorsqu’en Colombie-Britannique, c’estentre 30 et 35.»

«L’objectif visé est une plusgrande accessibilité au médecin defamille. On demande simplement unedisponibilité de 5 jours semaines et 40semaines par années. Est-ce trop? Je nele pense pas.» «Nous sommes convaincusd’avoir raison dans notre démarche etnous avons l’appui du Premier MinistreCouillard», a conclu le ministre.

«Nous sommes convaincus d’avoir raison et nous avons l’appui du PremierMinistre Couillard» - Gaétan Barrette

«Sans la mise en application de cette réforme, le système de santé s’en allaitvers un mur», a soutenu le ministre Barrette

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Volume 01 • Numéro 11 • 23 avril 2015

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2018

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Affaires municipalesAffaires municipales 2 23 AVRiL 2015

Gouvernance de l’Agglomération :Les trois maires dissidentscontestent la mairesse de Longueuil

Parc Michel-Chartrand :Des citoyens réclament un modèle degestion environnementale durable

Alexandre LampronPhotos : Alexandre Lampronet MédiaSud

Les problèmes de la gouver-nance de l’Agglomération de Longueuilne sont plus un secret pour personne,mais les moyens d’y remédier conti-nuent de créer un fossé de plus en plusprofond entre les cinq maires. Dans un communiqué diffusé àl’issue de la séance du 16 avril, lesmaires de Brossard, de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Lambert ontvivement reproché à leur homologue deLongueuil d’assumer le leadership deson rôle quand Caroline St-Hilaireaurait ignoré la proposition des troismaires de créer un Bureau de la gouver-nance de l’Agglomération pour en cor-riger les problèmes. La mairesse clame haut et fortqu’elle veut discuter des problèmes degouvernance à ciel ouvert, pour repren-dre sa propre expression prononcéedans son discours à la Chambre de com-merce et d’industrie de la Rive-Sud(CCIRS), mais lorsqu’il est question depasser de la parole aux actes, elle sedéfile tout en connaissant les iniquitéssubies par les citoyens», dénoncent con-jointement les Alain Dépatie, PaulLeduc et Martin Murray.

Rechercher des moyens Dans une lettre envoyée à lamairesse de Longueuil et dont MédiaSud a obtenu copie, les trois maires ontdonc proposé de créer le Bureau de lagouvernance de l’Agglomération quiserait composé des cinq maires, d’undélégué du ministère des Affairesmunicipales et d’un représentant duministre. «Ce bureau de la gouvernanceaurait pour mandat de rechercher lesmoyens de rendre plus efficace et plusefficient le fonctionnement et la gouver-nance de l’Agglomération lit-on dans lalettre datée du 19 mars 2015. Il ques-tionnera le mode de financement afinqu’il soit adéquat et cohérent avec laréalité et l’évolution des villes constitu-antes et que les ressources qui sontattribuées à sa gestion soient optimaleset clairement identifiées.»

Or, selon les trois maires, l’admi-nistration de la mairesse de Longueuilfait le contraire de ce qu’il faut pour quel’Agglomération soit «une structurefonctionnelle et performante au servicedes citoyens». Ils soutiennent que cettefaçon de faire ne fait qu’entretenir «desdissensions et de la zizanie au lieu d’yassumer un leadership rassembleur etune rigueur administrative inspirante».

Toujours dans l’attente d’unedécision Amenée à réagir, l’attachée depresse de Caroline St-Hilaire, Marie-Ève Imonti, a fait état de sa surpriseface à la réaction des maires et soutient

que la Ville de Longueuil est toujoursdans l’attente d’une décision à prendrepar la Commission municipale duQuébec (CMQ) et de la Coursupérieure. «Nous sommes étonnés autantsur la forme que sur le fond, répondMme Imonti. Dans la lettre reçue, lestrois maires faisaient mention qu’ilssouhaitaient présenter un projet derésolution en ce sens au conseild’Agglomération du 16 avril dernier.Or, ils n’ont rien présenté à ce sujet etils utilisent encore les médias pourpasser leur message après la réuniondu conseil.» Mme Imonti réitère aussi qu’ilétait «hors de question pour Longueuild'exécuter la commande des mairessans discussion avec l’ensemble desautres membres composant le conseild’Agglomération».

Alexandre Lampron(PRIMEUR) - Les Amis du parcMichel-Chartrand, qui regroupent desbénévoles qui ont à cœur la conserva-tion du parc, exigent un meilleur équili-bre entre les besoins à court terme et lemaintien à long terme de l'état natureldu parc, pour assurer la pérennité de seséléments à haute valeur écologique et lemaintien de sa biodiversité. Dans un document de réflexionsoumis au conseil municipal le 14 avrildans le cadre du Plan directeur desparcs et espaces verts, les Amis du parcMichel-Chartrand estiment que la Villede Longueuil aurait tout intérêt àdévelopper un modèle de gestion pourassurer la préservation et l’intégrité dece secteur naturel névralgique. Parexemple, les résultats pourraient aussiêtre largement diffusés par la publica-tion d’un bilan quinquennal.

Avec ses quelque 300 000 visi-teurs annuellement, la municipalitéaurait tout intérêt à se doter d’outils afinde protéger davantage cet espace d’in-térêt reconnu de son territoire quiprésente une biodiversité faunique etfloristique très riche. «La Ville aurait tout avantaged’adapter ce modèle de gestion à tous lesparcs régionaux qui comportent desespaces naturels de grande valeurécologique comme le prescrit sa politiquede protection et de la mise en valeur desmilieux naturels rédigée en 2005, peut-onlire dans le document dont MédiaSud aobtenu copie. Une gestion écologiques’avère indispensable pour maintenir ladiversité biologique végétale et animale,pour restaurer les milieux détériorés à lasuite des perturbations humaines etnaturelles et prévenir une dégradationfuture.»

Des activités récréatives néfastes Sans les remettre en question, lescitoyens soulèvent également leurs

inquiétudes devant la multiplication d’ac-tivités récréatives non compatibles avecla richesse faunique du parc tout au longde l’année. «Il n’est pas exagéré de croireque les cerfs et autres animaux sauvagesdoivent plutôt mal cohabiter avec cer-tains événements aussi tapageurs,ajoutent également les citoyens. Nouspensons que la Ville doit mieux choisir etgérer les activités récréatives et de plein-air à l’intérieur du parc.» Le document fait aussi état desinquiétudes du groupe de citoyens rela-tives à la formation de nouveaux sen-tiers «illicites» dans diverses zones spé-cifiques du parc. Pour remédier à la si-tuation, les Amis du parc Michel-Chartrand recommandent ainsi unmeilleur système de signalisation et unsystème de repérage signalétique visantà améliorer le sentiment de sécurité et

de bien-être des citoyens qui s’ybaladent. Enfin, devant les effetsravageurs de l’agrile du frêle trèsprésent dans la grande région deMontréal, ils disent craindre la dispari-tion de plusieurs centaines d’arbresdans le secteur au cours des prochainesannées. Elle encourage du coup lamunicipalité à se doter d’un plan dereboisement «pour compenser la pertedu couvert végétal causée par l’agriledu frêne dans les parcs».

Un Plan directeur à la Ville Bien au fait de l’importanceque revêt le parc Michel-Chartrand, laVille de Longueuil a déposé en août2014 le premier volet de son Plandirecteur des parcs et espaces verts(PDPEV). Le document y dressait entreautres l'inventaire des parcs locaux et yidentifiait les enjeux principaux,comme l'accessibilité et la qualité desinstallations.

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SociétéSociété 3 23 AVRiL 2015

Implantation de boîtes postales : une opération ratée pour Postes Canada

Boîtes communautaires : Postes Canada reste ferme sur sa décision Alexandre Lampron Postes Canada demeure de glaceface à la pression exercée par les citoyensdu secteur de l’arrondissement deGreenfield Park qui se sont massivementopposés, le 13 avril dernier, à l’impositionde boîtes communautaires sur le territoire. Selon Anick Losier, porte-parolede la société d’État, Postes Canadainstalle depuis déjà des années dumatériel dans les différentes collectivitésdu pays en consultant les parties con-cernées et en respectant les lois en vigueurqui régissent la prestation du servicepostal au Canada. «Nous comprenons que lechangement est difficile, et nous nousengageons à rendre cette transition aussifacile que possible, mentionne MmeLosier. Déjà près de quatre millions deménages utilisent des boîtes postalescommunautaires chaque jour; il s’agitdonc d’un mode de livraison qui a fait sespreuves. Comme les volumes de courriercontinuent de diminuer, les changementsque nous apportons sont nécessaires afind’assurer l’avenir du service pour tous lesCanadiens.»

Un sondage aux résultats surprenants Mme Losier confirme égalementque la Ville de Longueuil a été informéeau mois d’août 2014 de l’intention dePostes Canada de convertir environ 5000ménages à la livraison aux boîtes postalescommunautaires dans l’arrondissementde Greenfield Park. C’est d’ailleurs à par-tir de ce moment que la municipalité avaitfait connaître sa vive opposition à la ces-sation de la livraison du courrier à domi-cile et réclamé un moratoire sur la mise enœuvre du projet de boîtes postales com-munautaires. «Depuis, nous avons continué detenir les autorités municipales au courantde nos progrès en leur fournissant entreautres des emplacements qui ont été pro-posés et tout autre information jugée per-tinente, ajoute Anick Losier. Parallè-lement, nous avons mené une consultationauprès des résidents de Greenfield Parktouchés par la conversion, ce qui nous aaidés à trouver des emplacements enfonction de différents facteurs tels que lasécurité, l’accessibilité et la commodité.» Des sondages ont également étéexpédiés aux quelque 5000 domicilesconcernés dans le secteur de GreenfieldPark. Étonnamment, la porte-parole de

Postes Canada indique que 93% desrépondants ont dit qu’ils préféraient despetits groupes de boîtes situées près deleur domicile plutôt qu’un plus grosregroupement situé plus loin. «Nous avons aussi frappé à prèsde 135 portes chez des résidents dont lapropriété serait adjacente au site proposé,précise-t-elle. Nous avons lu chaque com-mentaire et apporté des changementsselon des suggestions et commentairesreçus. Tous les sites ont été commentéspar la Ville.»

Longueuil veut freiner Postes Canada Cette réponse de la société d’Étatarrive au moment pile où la Ville deLongueuil vient de voter une résolutiondemandant de suspendre «immédiate-ment» le projet d’implantation de boîtespostales sur son territoire. Elle a égale-ment décidé d’examiner les moyens mis àsa disposition pour freiner cette initiativeimplantée «de façon unilatérale». La mairesse Caroline St-Hilairementionne que Postes Canada n’a pasdonné suite à son engagement de tenir uneconsultation publique «en bonne et dueforme», afin de répondre aux interroga-tions des citoyens et pour prendre en con-

sidération les propositions au sujet del’emplacement des boîtes postes, ce quela porte-parole de la société d’État aréfuté.

Une copie de la résolution CO-150414 sera acheminée sous peu auxdéputés fédéraux qui représentent le terri-toire de Longueuil, à Deepak Chopra,président-directeur général de PostesCanada et à Lisa Raitt, ministre respon-sable de la Société canadienne des postes.

Texte et photos : Alexandre Lampron La société d’État Postes Canadas’est attirée les foudres des citoyens del’arrondissement de Greenfield Parkquand une rencontre concernant l’im-plantation de boîtes postales a pris unetoute autre tournure le 13 avril. Ils ontl’impression d’avoir été mis devant le faitaccompli et que rien ne peut être fait pourrenverser la vapeur. Les citoyens du secteur avaientd’abord reçu une lettre le 10 avril, émisepar la Ville de Longueuil, les informantde ladite rencontre avant la séance duconseil d’arrondissement de GreenfieldPark. «Les représentants de PostesCanada seront sur place pour répondre àvos questions», peut-on lire sur l’avis. Quelque 150 citoyens s’étaientalors déplacés au Centre René-Veilletafin d’obtenir des explications sur ladécision controversée de Postes Canadade mettre fin à la livraison du courrier àdomicile dans les prochaines semaines etles motifs poussant la société d’État àimplanter les différentes boîtes commu-nautaires, parfois même sur des terrainsprivés.

Confusion dans le mandat confié Or, le gestionnaire de PostesCanada sur place, Gilles Chagnon, a étévisiblement surpris par la mobilisationcitoyenne. Pendant au moins une ving-taine de minutes et sans support visuel,M. Chagnon a fait la lecture intégraled’un document préparé à l’intérieurduquel il justifiait les raisons pourlesquelles Postes Canada avait alors prisla décision de mettre fin à la livraison ducourrier à domicile. Son mandat consistait ensuite àrencontrer dans une autre salle lescitoyens aux prises avec des situationsparticulières et à prendre leurs coordon-nées afin de les transmettre à qui de droit.Les citoyens se sont toutefois rebellés surla manière de faire. «Je trouve complètement mal-heureux cette situation, que les gens vien-

nent ici parce qu’ils s’attendent à avoirdes réponses à leurs questions, parcequ’il faut se rendre à l’évidence que leprocessus ne fonctionne pas», résumeAlain Duguay, président de la sectionlocale du Syndicat des travailleurs et tra-vailleuses des postes (STTP). Il craint également que l’installa-tion des boîtes communautaires ait deseffets pervers sur la Ville et les citoyens,surtout au chapitre de l’augmentation descoûts liés à l’entretien et à l’accessibilitéde ces boîtes. M. Duguay a également talonnéle gestionnaire de Postes Canada pourjustifier la décision d’aller de l’avant avecle projet tel qu’envisagé par la sociétéd’État, considérant qu’elle a enregistréun résultat avant impôt de 269M$ pour2014, par rapport à une perte de 58M$pour 2013, selon des chiffres divulgués àla fin du mois de mars. «Nous ne sommes pas préparéspour cela, a cependant répondu GillesChagnon, avant de recevoir une pluie dequestions et de critiques par les citoyensfurieux désirant obtenir des réponses col-lectives. Mon rôle était ici au mieux pourrépondre aux questionnements au sujetdes sites des boîtes communautaires,mais de manière individuelle.» Visiblement en désaccord,plusieurs citoyens se sont faits entendrepour que des réponses leur soient

fournies en groupe, et non de manièreindividuelle. «Parlez-nous en groupe, sansnous isoler chacun de notre côté. Uneboîte postale reste une boîte postale et unterrain demeure un terrain; c’est lamême chose. Nous ne voulons pas êtreindividuels dans vos démarches», a tonnéun citoyen.

Mis devant le fait accompli Plusieurs autres citoyens ontensuite enchaîné au micro pour dénoncerla situation et être mis devant le faitaccompli, sans droit de regard. «Vous allez m’imposer une boîteaux lettres devant chez moi, ajoute une

autre citoyenne. Si j’avais voulu habitersur un boulevard, je l’aurais fait. J’ai faitle choix de rester dans une maison parrapport à un croissant, dans un secteurpaisible, et vous êtes en train de me direqu’il y a 150 voitures qui vont passerdevant chez moi? C’est du délire et jeveux que Postes Canada fasse unchangement à ce sujet.» Les élus de l’arrondissement deGreenfield Park ont tour à tour tenté decalmer le jeu. Le conseiller Sylvain Jolya rappelé que la Ville de Longueuil aadopté unanimement en août 2014 unerésolution dénonçant l’installation desboîtes postales sur le territoire de lamunicipalité. Toutefois, la réponse fournie n’apas semblé rassurer les citoyens outremesure. Plusieurs d’entre eux ont finale-ment accepté, contre leur gré, de changerde salle et de transmettre leurs coordon-nées au gestionnaire de Postes Canadaafin de s’assurer qu’un suivi adéquat leursoit fait, ce à quoi M. Chagnon s’estengagé. MédiaSud a acheminé des ques-tions à la société d’État lundi soir, à l’is-sue de la soirée avec les citoyens deGreenfield Park, mais n’avait reçuaucune réponse au moment de la mise enligne du texte.

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Alexandre LampronPhoto : Radar Photo Québec Le ministère des Transports duQuébec (MTQ) a confirmé le 7 avril quel’Agglomération de Longueuil aura sapart des 37 radars photos, dont dix-huitqui seront mobiles, et appareils de sur-veillance aux feux rouges. Bien que leuremplacement précis ne soit dévoilé quecet été, ils pourraient entrer en service surle réseau à l’automne prochain. Le Ministère entend travailleravec ses partenaires, dont l’Agglomé-ration, et son nouveau fournisseur, lafirme CGI-Néolect, afin de rendre opéra-tionnels ces appareils sur le réseau routi-er. Le contrat de 30M$ octroyé à CGI-Néolect inclut l’acquisition et l’entretiendes appareils pour une période de 10 ans.

Modifier le comportement des usagersde la route Étant donné que des appareilsmobiles pourront être déplacés au besoin,au total, le MTQ mentionne aussi queprès de 170 emplacements au Québecseront susceptibles d’être sous surveil-lance, sans compter les zones scolaires etde chantiers routiers. Des panneaux quiindiquent la présence d’appareils de sur-veillance seront installés en bordure desemplacements, conformément auxnormes du Ministère. «Selon les analyses réalisées, ladiminution de tous les types d'accidentsest plus marquée aux endroits surveilléspar des radars photo et des appareils desurveillance aux feux rouges qu'ailleurs,révèle le MTQ dans son communiqué. Laréduction moyenne de tous les types d'ac-cidents est de 59% pour les radars photofixes, de 41% pour les appareils de sur-veillance aux feux rouges et de 26 % pourles radars photo mobiles, alors qu'elle estde 22,7% sur l'ensemble du réseau.

À l’heure actuelle, l’Agglo-mération ne compte qu’un seul radarphoto et il est situé sur le corridor de l’au-toroute 20 ouest, à Boucherville, à envi-ron 200 mètres avant la bretelle du boule-vard de Mortagne (sortie 92) et à 3,5 kilo-mètres avant d’arriver au tunnel Louis-H.-LaFontaine.

Un projet à Longueuil En juillet 2013, la Ville deLongueuil avait joint le projet pilote duMTQ pour le contrôle de la vitesse et dela circulation aux feux rouges. D’unedurée de 18 mois, ce projet avait pourobjectif de modifier le comportement desautomobilistes et de réduire le nombre etla gravité des accidents de la route. Les boulevards Gaétan-Boucher,Cousineau, Fernand-Lafontaine, Roland-Therrien ainsi que Taschereau constitu-aient les artères retenues pour le projet.Cinq autres zones avaient également étéidentifiées par la municipalité pour l’ins-tallation de radars photos mobiles. «Afin d’augmenter la sécuritéroutière et ainsi réduire le nombre et lagravité des accidents sur le territoire, laVille de Longueuil et le ministère desTransports du Québec, de concert avec leService de police de l’agglomération deLongueuil, ont convenu de mettre enservice les radars photo mobiles auxendroits où le plus grand nombre d’acci-dents liés à la vitesse excessive ont étérecensés. Des radars fixes seront égale-ment implantés aux intersections où lenombre d’accidents liés au non-respectdes feux de circulation est le plus élevé»,a expliqué la porte-parole de la Ville deLongueuil, Alexandrine Coutu. Les conclusions de ce projetmené par la Ville n’ont pas encore étédévoilées.

TransportsTransports 4 23 AVRiL 2015

Journaliste-coordonnateur Maurice Giroux

Journaliste Alexandre Lampron

Journaliste Katy Larouche

Infographie Dominic Paul

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Membre de la Coopérative des Médiasindépendants de la Rive-Sud

Maurice Giroux président

Marie-Paule Carrier secrétaire-trésorière

Katy Larouche administratrice

Alexandre Lampron administrateur

Communauto envisage une«percée» du côté deGreenfield Park

Plus de radars photo sur leterritoire de l’Agglomérationde Longueuil

Alexandre Lampron (EXCLUSiF) - L’entreprise d’au-topartage Communauto continue deprendre du galon sur la Rive-Sud. Parmiles améliorations envisagées à son réseauannoncées dans les derniers jours, l’or-ganisation désire ouvrir une nouvelle sta-tion dans le secteur de Greenfield Park etveut poursuivre son extension dans l’ar-rondissement du Vieux-Longueuil. Communauto entend augmenterde 30% sa flotte, soit l’équivalent de 350véhicules, son service en boucle en réser-vation au Québec, portant ainsi son offreà 1250 véhicules. Par ailleurs, l’entre-prise a aussi confirmé que 150 voitureshybrides et électriques intégreront levolet de service en trace directe sansréservation Auto-mobile, qui compteradéjà à ce jour près de 300 voituresdisponibles à Montréal.

Selon les informations obtenuespar MédiaSud, la Ville de Longueuil etCommunauto se sont rencontrés le 10avril dernier pour discuter de diversdossiers. Il est fort à parier que la ques-tion du développement de l’organisationsur la Rive-Sud a été l’un des points qui aété discuté entre les deux parties. «Le secteur de Greenfield Parkest un tout nouveau secteur pour nous,répond la porte-parole de Communauto,Brigitte Geoffroy. Nous y tentons une per-cée donc, ce sera avec quelques véhiculesau départ (deux ou trois) et nousprévoyons augmenter en fonction de lademande au fil de l’année.»

Atteindre le cap des 850 abonnés Des quelques 550 abonnés àCommunauto en décembre dernier, l’or-ganisation désire faire passer le nombrede stations sur la Rive-Sud à 27 stationsdans un avenir très rapproché et fairegrimper le nombre d’abonnés à 850. Rappelons que l’entreprise avaitannoncé en décembre dernier l’ajout dedeux nouvelles stations dans l’arrondisse-ment du Vieux-Longueuil situés chez desparticuliers dans des quartiers beaucoupplus densément peuplés, soit au 1964, rueDe Lorimier, entre le boul. Curé-PoirierOuest et la rue Hubert, et au 891, rueSaint-Michel. «Fournir un véhicule adapté aubon moment et au bon endroit est la clépour réduire le besoin de posséder unevoiture en ville et diminuer l'utilisation dece mode de transport, plaide le président-

directeur général de Communauto,Benoit Robert. Les transports sont lesecteur où il reste le plus d'efforts àfournir pour permettre au Québec deréduire ses émissions de GES et l'au-topartage est l'un des outils les plus puis-sants pour y contribuer. Nous faisonspartie de la solution et non pas du pro-blème.» La Ville de Longueuil n’apréféré commenté, se contentant de direque le projet demeure toujours «embry-onnaire pour l’instant».

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Pont ChamplainPont Champlain 5 23 AVRiL 2015

Étude de l’IDU : une taxe kilométrique «permet une plus grande équité régionale»Alexandre LampronPhotos : Nouveau pont (InfrastructureCanada) et Péage 1 (Consortium A25) À quelques semaines du débutdes travaux du nouveau pont qui tra-versera le fleuve Saint-Laurent, le débatsur le péage fait toujours rage. Selonune nouvelle étude de l’Institut dedéveloppement urbain du Québec(IDU), le porte-parole de l’industrieimmobilière commerciale au Québec,une taxe kilométrique semble être l’op-tion «la plus intéressante» et rejette ducoup l’avenue du péage unique sur lenouveau pont. Mario Lefebvre, président-directeur général de l’IDU, suggère quela taxe kilométrique, une forme de taxe

dont le montant est calculé en fonctionde la distance parcourue par unvéhicule, permettrait de résoudre laquestion du financement des transportset aussi de modifier les comportementsdes utilisateurs du réseau routier. «L’IDU invite les décideurs àprofiter de la reconstruction du nou-veau pont pour élargir la réflexion aufinancement de l’ensemble du transportroutier et du transport collectif, avanceMario Lefebvre. L’IDU n’est pas nonplus favorable à un péage régional, detype cordon, appliqué à l’ensemble desponts qui relient Montréal auxcouronnes nord et sud. L’IDU est d’avisque d’isoler ainsi Montréal ne feraitque fragiliser le centre-ville.»

La taxe kilométrique permet-trait ainsi «une plus grande équitérégionale».

Environ 38% de lacirculation détournée De plus, l’organisation rejetteégalement l’idée d’implanter un péagesur le seul nouveau pont, puisqu’elleconstitue «une solution incomplète, quine règle que le problème du pontChamplain (si effectivement il le règle)et qui crée de nouveaux problèmes»,ajoute Mario Lefebvre. En septembre 2014, le directeurparlementaire du budget évaluait qu’unpéage imposé à 9,10$ le passage auraitpour effet de maximiser les revenus,mais aurait aussi pour effet de fairedétourner environ 38% de la circulationdu pont Champlain – près de 64 700véhicules par jour — vers les pontsJacques-Cartier, Victoria et Mercier.Une perspective qui semble en inquiéterplusieurs sur la Rive-Sud. Un tarifmoins élevé engendrerait un détourne-ment moindre.

Une étude de l’Institutéconomique de Montréal (IEDM), pu-bliée en 2008, évaluait que la mise enplace de péages électroniques sur lesprincipales autoroutes du Québec ouvri-rait la porte pour récolter 1,6 milliards$par année. L’auteur, l’économisteMathieu Laberge, suggérait à l’époquequ’une approche dite «réseau» permet-trait notamment «de garantir unfinancement stable de l’entretien et de

la réfection du réseau routier, de mi-nimiser les embouteillages et de freiner,du coup, la croissance de l’endettementdu gouvernement».

Ouvrir la discussion avecle gouvernement fédéral L’IDU s’interroge égalementdans son rapport sur la mise en œuvrede la captation de la valeur foncière.Bien que cette solution paraisse intéres-sante aux yeux de son pdg, son potentielapparaît toutefois limité, «compte tenudes coûts des nouvelles infrastructures.L’IDU croit ainsi qu’il est prématuré derecourir à ce mécanisme fiscal sansétudes plus approfondies». Des discussions doiventd’ailleurs se faire avec le gouvernementfédéral, car ce dernier ne démord pas àl’idée d’avoir un péage sur le nouveaupont qui sera construit. Le ministre del'Infrastructure, des Collectivités et desAffaires intergouvernementales DenisLebel se fait un devoir de le rappeler àchaque occasion quand il fait le pointsur ce méga projet.

Vers une mise en service du nouveau pont Champlain le 1er décembre 2018

Alexandre Lampron Le consortium mené par lafirme SNC-Lavalin portant le nom deGroupe Signature sur le Saint-Laurent,chargé de la construction du nouveaupont Champlain, s’est engagé le 15avril à respecter l’échéance définie parle gouvernement fédéral et de mettreen service la nouvelle structure le 1erdécembre 2018. Le restant du corridorsera complété en octobre 2019. Groupe Signature est parailleurs composé de deux filiales d'en-treprises espagnoles, soit ACSInfrastructures et Dragados Canada,et d’un groupe américain FlatironConstruction.

Une proposition conformeaux critères La proposition déposée dans

les dernières semaines par le GroupeSignature sur le Saint-Laurent a étésélectionnée, puisqu’elle répond à tousles critères techniques exigés pour leprojet, a annoncé Denis Lebel, mi-nistre fédéral de l’Infrastructure, desCollectivités et des Affaires intergou-vernementales. Selon M. Lebel, elle présentaitégalement le meilleur coût pour lescontribuables selon les critères éva-lués, que sont, entre autres, la gestionde l’échéancier de projet, la durabilitédes ouvrages, les plans d’exploitation,d’entretien et de réhabilitation et lesmesures qui assurent le respect descritères architecturaux et la robustessedu plan de financement. «Depuis le début du projet,notre gouvernement a respecté oudevancé chacun des jalons de

l’échéancier du projet sans compro-mettre l’intégrité de celui-ci, ni laqualité et la rigueur du projet,explique M. Lebel. En plus de créerdes milliers d’emplois, le nouveaupont est un investissement dansl’avenir de Montréal. Ce projetfavorisa la croissance économique etaméliorera du coup la connectivité duréseau et la circulation continue etsécuritaire des gens et des marchan-dises.» Cet important projet d’infra-structure devrait permettre la créationde 30 000 emplois de grande qualitédans la région de Montréal et à traversle pays. Le Groupe Signature sur leSaint-Laurent procédera d’ici quel-ques semaines aux travaux prépara-toires qui débuteront au début de l’été2015.

Le coût du péage demeure inconnu Le flou demeure présent ausujet du nouveau péage. Lors de laconférence de presse, qui s’est tenue le15 avril dans un chic hôtel situé aucentre-ville de Montréal, Infrastruc-tures Canada a réitéré une fois de plusque la nouvelle structure sera munied’un péage. Le coût ne serait toutefoisconnu que quelques mois avant l’inau-guration du nouveau pont. Rappelons qu’en septembre2014, le directeur parlementaire dubudget évaluait qu’un péage à 9,10$ lepassage aurait pour effet de maximiserles revenus, mais aussi de fairedétourner environ 38% de la circula-tion du pont Champlain vers les autresponts de la Rive-Sud. Un tarif moinsélevé engendrerait un détournementmoindre.

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PolitiquePolitique 6 23 AVRiL 2015

Les circonscriptions de La Pinière et Laporte sous laloupe de la Commission de la représentation électoraleAlexandre LampronPhotos : Directeur général des élections duQuébec (DGEQ)

(PRiMEUR) La Commission de lareprésentation électorale (CRÉ) sera depassage au Centre socioculturel deBrossard le 30 avril prochain, à 19h,dans le cadre de sa tournée panquébé-coise pour consulter l’opinion descitoyens sur sa proposition de nouvellecarte électorale déposée le 17 marsdernier. Parmi les changements avancéspar la Commission, il est suggéré demodifier entre autres la délimitation descirconscriptions provinciales de LaPinière et Laporte afin d’établir unmeilleur équilibre de leurs populationsélectorales.Un écart d’exception de 25%à respecter La circonscription de LaPinière, la plus populeuse de laMontérégie, a affiché un taux de crois-sance de son nombre d’électeurs de13,6% depuis 2007, afin de se situer à60 885 électeurs en date du 30 novem-bre 2014. Elle présente un écart d’ex-ception positif de 25,8% par rapport à la moyenne provinciale de 48 387électeurs.

La circonscription de Laportese trouve pour sa part dans une situationtrès différente, le nombre d’électeursn’ayant progressé que 1,3% depuis2007 et comptait 46 153 électeurs au 30novembre 2014. Quant à son écart parrapport à la moyenne du Québec, ils’établit à - 4,6%. Or, selon la CRÉ, le nombred’électeurs dans une circonscription nedoit être ni supérieur (ou 60 484 électeurs)ni inférieur (ou 36 290 électeurs) de plusde 25% à la moyenne du nombred’électeurs par circonscription. «La proposition de délimitationsuggère d’associer la circonscription deLaporte toute la partie de la circons-cription de La Pinière située au nord del’autoroute des Cantons-de-l’Est (10) età l’ouest des boulevards Lapinière etTaschereau, et ce, de façon à corrigerl’écart d’exception positif de la circons-cription de La Pinière», lit-on dans lesdocuments soumis à la réflexiondisponibles sur le site web de laCommission. Concrètement, c’est le quartierdes «P» qui est visé par les change-ments proposés.

Optimiser l’équilibre numérique Ce faisant, ces changementspermettraient du coup d’optimiser

l’équilibre entre les deux circonscrip-tions, dont les écarts passeraient à +11,0 % pour La Pinière et à 10,2% pourLaporte, avec un nombre d’électeurs de53 697 et 53 341. «De plus, elle préserverait l’in-tégrité des deux quartiers de la Ville deBrossard touchés par ce changement»,précise le document de la Commission. Parmi les 22 circonscriptionsélectorales de la Montérégie, seule cellede Marie-Victorin a connu une diminu-tion de sa population électorale depuis2007, celle-ci ayant chuté de 1,2% aucours de la période. Avec une popula-

tion de 47 053 électeurs, l’écart par rap-port à la moyenne provinciale de cettecirconscription se situe actuellement à - 2,8%. Le nombre d’électeurs desautres circonscriptions couvrant l’ag-glomération de Longueuil est de 52 368électeurs (+ 8,2%) pour Montarville, de52 074 électeurs (+ 7,6%) pour Taillonet de 49 836 électeurs (+ 3,0%) pourVachon. Aucune modification n’estprévue pour ces circonscriptions.

Jour triste pour les familles du Québec(RCPEM) Le Regroupement des CPE dela Montérégie (RCPEM) se désole dela stratégie du gouvernement libérald’insérer la modulation des tarifs enservice de garde à l’intérieur d’un pro-jet de loi qui modifiera 59 lois dif-férentes qui de surcroît, sera adoptésous bâillon. Rappelons que l’universalitédes tarifs, un des principes directeursdans la création des CPE a permis decréer un réseau de centres de la petiteenfance dont la qualité des services

éducatifs a été démontrée par de multi-ples études. Ce changement majeur sur latarification aurait mérité à lui seul undébat et une analyse particulière etplus poussée. Le gouvernement libérala préféré démontrer son rapport deforce plutôt que sa capacité à discuteret à être à l’écoute des électeurs. En ce jour sombre pour lesenfants et les familles du Québec, leRCPEM ne peut que dénoncer cetteentrave à l’expression de la démocratie.

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Texte et photos Katy Larouche Le regroupement du Trianglevert a fait des vagues lors de la dernièreséance du conseil municipal deLongueuil tenue le 14 avril. Plusieurscitoyens armés de pancartes ont rempli lasalle du conseil pour demander la protec-tion du boisé Maricourt, pour l’avenir desenfants de la région.

«Le Boisé est composé d’uneérablière à caryer cordiforme, d’unetourbière, de marécages, c’est un écosys-tème d’intérêt écologique potentiel à do-cumenté selon le schéma d’aménagementet de développement de l’Agglomérationde Longueuil, a indiqué Marieve Gagnédevant les élus. Il ne faut pas détruire leboisé avant que son intérêt écologiquesoit documenté.» Cofondé par les résidentes deSaint-Hubert, Marieve Gagné et AlinePacheco Porciuncula en 2012, le groupede pression a souhaité rappeler à la Villeque les travaux qui ont été entamés pourl’allongement de la rue Armand-Frappierauront des impacts sur le milieu natureldu boisé. «En ce moment, les travauxdrainent le boisé dans la rue Armand-Frappier», précise Marieve Gagné, pourillustrer le chamboulement qui a coursdans le boisé. Le conseiller du district Iberville,Éric Beaulieu, a répondu aux citoyens qui sesont succédé au micro, en insistant sur l’in-térêt que représente Agropur pour Longueuilet l’arrondissement de Saint-Hubert. «Nousnous sommes engagés à ne pas aller de l’a-vant avec le projet de prolongement du boule-vard Moïse-Vincent avant qu’il soit déposéau BAPE, a-t-il souligné. Les travaux actuelsvisent à desservir le nouveau campusd’Agropur. Les travaux sont conformes, ilsont été autorisés en vertu de l’article 22 de laloi du ministère du Développement durable etils ont été certifiés par les inspecteurs du min-istère.» Il a aussi tenu à souligner qu’aucuneespèce menacée ou vulnérable n’avait étédénombrée sur le site des travaux avant qu’ilssoient entamés.

La Ville et les espèces vulnérables Le Triangle vert a souhaité rap-peler à la Ville sa signature du Pland’aménagement et de développement(PMAD) de la communauté métropoli-taine de Montréal (CMM). Ce plan pro-pose notamment de protéger 17% des

bois, corridors forestiers et des milieuxhumides de la région, en plus de protégerle lien entre ces espaces, selon le principede ceinture verte. «La situation géographique duboisé Maricourt permet d’établir un cor-ridor entre les différents milieux naturelsdéjà protégés par la Ville, comme le boisédu Terroir, le boisé des Sorbiers, le parc

de la Cité et la réserve faunique du boisédu Tremblay et ils font partie du corridorforestier du Mont Saint-Bruno et de lagrande ceinture verte et bleue de laCMM», explique Aline PachecoPorciuncula. La rainette faux-grillon, uneespèce qui a été désignée vulnérable en2001 habiterait ce boisé, même si saprésence n’a pas été détectée sur les lieuxdes travaux de prolongement de la rueArmand-Frappier, dans le boisé.

Appui de l’Association pour la protec-tion du Parc de la Cité (APPC)

Affaires MunicipalesAffaires Municipales 7 23 AVRiL 2015

Les citoyens se mobilisent pour laprotection du boisé Maricourt

Un jeune garçon a revêtu son costumede grenouille en référence à la rainette

faux-grillon, une espèce vulnérableétablie dans le boisé Maricourt

Une nouvelle friperiecommunautaire voit le jourTexte et photo Katy Larouche Les familles à faible revenuauront un nouvel endroit où aller pourse procurer des vêtements et d’autresbiens essentiels à petit prix. Le 11 avril,une nouvelle friperie a ouvert ses portesà Saint-Hubert, a annoncé la conseillèredu district Vieux-Saint-Hubert-la-Savane, Nathalie Boisclair, qui mar-raine l’organisme.

«Après que la friperie situéedans le sous-sol du Complexe Cousineaua fermé, il fallait trouver un endroit pouraider les familles qui n’ont pas beaucoupde sous», a indiqué la conseillère lors dela séance du conseil d’arrondissement deSaint-Hubert, le 13 avril dernier. Le nouvel organisme qui ouvreses portes au 5685 chemin de Chamblysera opéré par des bénévoles quilaveront, repasseront et répareront lesvêtements donnés par les citoyens.

«Mme Morneau qui travaille àl’Aide aux familles à l’église a initié leprojet qui est associé à la Société Saint-Jean-Baptiste qui leur offre une aidefinancière», a précisé Mme Boisclair.

Bazars autorisés Les églises et écoles de Saint-Hubert pourront maintenant tenir entoute légalité des bazars qui contribuent

à leur financement. Le projet de règle-ment a été approuvé par les conseillerslors de cette dernière séance du conseild’arrondissement. «Ça semble avoir été un oublidans la réglementation, parce que dansle passé ça s’est toujours fait et àLongueuil et ailleurs, c’est permis»,a expliqué la conseillère NathalieBoisclair. Le nouveau règlement auto-rise maintenant les organismes sans butlucratif et religieux à tenir un bazardeux fois par an.

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8 23 AVRiL 2015

Le 21 avril dernier, les adminis-trateurs et le personnel de la CaisseDesjardins de Longueuil recevaient plusde 150 membres et clients à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville deLongueuil, dans le cadre de la 71e assem-blée générale annuelle. Cette rencontre apour objectif de rendre compte de l’ad-ministration et des résultats financiers dela Caisse au 31 décembre 2014 à sesmembres. Au terme de l’exercice finan-cier de 2014, la Caisse Desjardins deLongueuil aura retourné 523 734$ à sesmembres et à la collectivité, que ce soitsous forme de commandites et dons, parle biais du fonds d’aide au développe-ment du milieu ou par le versement deristournes.

Si la Caisse a pu se montrer tou-jours aussi généreuse et engagée dans lacommunauté, c’est largement grâce à sacapacité de toujours bien répondre auxbesoins évolutifs de ses membres qui, enretour, confient à leur coopérative la ges-

tion de leurs avoirs. C’est ce qui a notam-ment permis à la Caisse de dégager desexcédents d’exploitation de 1,8M$. Aussi, l’actif de la Caisse aaugmenté de 3,2% pour s’établir à444,5M$. «Ces résultats témoignent dela capacité de notre caisse à se démar-quer dans une industrie en pleine muta-tion et au sein de laquelle la concur-rence est de plus en plus vive, a déclaréM. Pierre Tardif, président de la Caisse.Je tiens à remercier nos membres etclients qui, année après année, nousfont confiance. Mes remerciementss’adressent aussi aux membres duConseil ainsi qu’à l’ensemble de notrepersonnel dont les efforts nous permet-tent de nous distinguer en matière dequalité de service.»

Pour sa part, le directeur général,M. Sébastien Laliberté a déclaré : «Cesrésultats démontrent la pertinence denotre offre de services qui est bien adap-tée aux besoins de nos membres etclients, sans compter que, tous les jours,

nos membres découvrent les nombreuxavantages exclusifs que leur apporte leurappartenance à leur coopérative» Lors de cet événement, la Caissea également dévoilé sa nouvelle cam-pagne Mon projet, ma communauté, macaisse. Avec ce projet, la Caisse s’engageà soutenir le développement de sa com-munauté en finançant un projet jusqu’à

concurrence d’une valeur de 25 000$choisis parmi les projets proposés par sesmembres. Les membres sont donc invitésà proposer des idées inspirantes, positiveset durables afin que nous puissions créerensemble, l’avenir de notre communauté!

Pour plus de détails, consultez le:www.caissedelongueuil.com/MonProjetD

La Caisse Desjardins de Longueuil en 2014 : Croissance solide - Coopérative engagée

M. Sébastien Laliberté, directeur général, M. Pierre Tardif, président duconseil d’administration, Me Jocelyne Pepin, administratrice et secrétaire

du conseil d’administration, M. Jean-Yves Pigeon, président du conseilde surveillance

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ÉconomieÉconomie

Le CLD de l’Agglomérationde Longueuil poursuit samission de financement(CLD) Le Centre local dedéveloppement (CLD) de l’ag-glomération de Longueuil tientà informer la population qu’ilpoursuivra ses services d’ac-compagnement et de finance-ment de projets d’affairesdurant la période de transitionqui mènera à la nouvelle struc-ture de développement socio-économique. Ainsi, quel que soit letype d’aide recherchée, lesentrepreneurs peuvent conti-nuer à s’adresser au CLD afinde profiter pleinement desservices professionnels offerts. L’offre de service duCLD comprend notamment unservice d’accompagnementtechnique A2Omd qui permetde guider l’entrepreneur dansle cheminement de son projetd’affaires. Cet accompagnementpourrait se convertir en un appuifinancier, si le projet rencontreles critères des politiques definancement en vigueur.

Rappelons que le CLDgère entre autre le Fonds locald’investissement (FLI), leFonds local de solidarité (FLS),les fonds pour le développe-ment de l’économie sociale(FDEES) et des jeunes promo-teurs (FJP) en plus de collabo-rer avec de nombreux parte-naires financiers. Le CLD assure égale-ment la gestion du programmede Soutien au travail autonome(STA) d’Emploi-Québec. Les entrepreneursintéressés par les services duCLD sont invités à consulter lesite Internet de l’organisationpour connaître les servicesd’accompagnement et de finan-cement disponible ainsi quepour s’inscrire aux différentesséances d’information offertes. À noter qu’une réser-vation est nécessaire pour par-ticiper aux séances d’informa-tion. www.cld-longueuil.ca