Cours 6. Syndromes immunoprolifératifs (ou lymphoprolifératifs)
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Cours 6
Syndromes immunoprolifératifs (ou lymphoprolifératifs)
Le follicule lymphoïde : étape cruciale dans la différenciation
du lymphocyte B
Moelle osseuse
Organes lymphoïdes secondaires
(Rate et ganglions lymphatiques)
Follicules lymphoïdes
1 2 3
Nomenclature des phénomènes lymphoprolifératifs B selon le degré de différenciation de la
cellule néoplasique(et en particulier par rapport au
passage dans le follicule lymphoïde)
Plasmocytes• Cellules bien différenciées de la moelle hématopoïé-
tique, ne se divisant plus et responsables de la sécrétion de la presque totalité des IgG et des IgA du plasma
• Les plasmocytes dérivent des plasmoblastes qui quittent les centres germinatifs
• La différenciation en plasmocytes se fait sous l’influence du microenvironnement de la moelle et sous celui de certaines cytokines (comme l’IL-6)
• Ils meurent par apoptose après quelques semaines ou mois
Myélome multiple
• Maladie résultant de l’accumulation de plasmoblastes néoplasiques (monoclonaux) dans la moelle osseuse et de la production par ceux-ci d’une immunoglobuline monoclonale (généralement une IgG ou une IgA).
Plasmocytes dans le myélome
Plasmoblastes dans le myélome• Cellules immatures d’aspect plasmoblastique• Produisent peu d’immunoglobulines (moins que des
plasmocytes normaux)• Conservation des mutations somatiques (Ig) et des
propriétés antigéniques de l’idiotype– Utilité diagnostique– Utilité thérapeutique (vaccin?)
• Anomalies chromosomiques– Hypodiploïdie, 13q-, 14q+
• Accumulation progressive de mutations (hors Ig) – c-myc, N-Ras, K-ras, p53
Myélome multiple
• La protéine monoclonale est appelée paraprotéine ou protéine M– 60% des cas : IgG
– 20-25% des cas : IgA
– 15-20% des cas : pas d’Ig complète mais seulement des chaînes légères libres
– IgM, IgD, biclonaux, non sécrétants : très rares
Même si des Ig complètes sont synthétisées, on peut parfois trouver des chaînes légères libres dans l’urine : protéine de Bence Jones
Protéine M
• Conséquence– Hyperviscosité
– Dépôt dans les tubules rénaux (insuffisance rénale)
– Déficit de sécrétion des immunoglobulines normales (infections à répétition)
– Cryoglobulinémie (monoclonale ou mixte de type I)
– Polyneuropathie (car les paraprotéines ont fréquemment une affinité pour certains antigènes des neurones)
– Amyloïdose
Electrophorèse
Nl Hyper-polyclonale
Myélome Bence Jones urinaire
Confirmation de l’anomalie de l’électrophorèse par
immunoélectrophorèse
Myélome multiple
• Manifestations les plus fréquentes– Infections– Anémies– Lésions ostéolytiques– Insuffisance rénale
• 1% des morts par cancer dans les pays développés
Le rôle de l’interleukine 6 dans le myélome
• Concentrations accrues d’IL-6 dans le sérum des patients atteints de myélome multiple
• Les cellules de myélome expriment des récepteurs pour l’IL-6 mais ne sécrètent pas (ou peu) d’IL-6
• Production par les cellules stromales de la moelle sous l’influence des cellules myélomateuses
Interleukine 6 et myélome
• IL-6 essentielle à la survie et à la croissance des cellules myélomateuses
• IL-6 inhibe l’apoptose des cellules myélomateuses (spontanée ou induite par les corticostéroïdes)
• IL-6 favorise la résorption osseuse (lésions lytiques associées au myélome)
• Traitements par anti-IL-6?
TRES IMPORTANT
• La présence d’une gammapathie monoclonale n’implique pas nécessairement le myélome multiple!– Beaucoup plus souvent (20X) : gammapathie
monoclonale de signification indéterminée (parfois appelée bénigne)
Distinguer le myélome multiple et la gammapathie monoclonale
bénigne (de signification indéterminée…)
MM et gammapathie monoclonale « bénigne »
• Les gammapathies monoclonales bénignes sont 20 fois plus fréquentes que les MM surtout chez les personnes âgées
• Plaident pour le MM– IgG >30 g/l ou IgA > 20 g/l– Haute fréquence de plasmocytes dans la moelle– Lésions osseuses, insuffisance rénale, déficit
d’immunoglobulines normales, anémie
Macroglobulinémie de Waldenström
• Prolifération de plasmocytes et de lymphocytes qui sécrètent des IgM
• Symptômes liés à l’hyperviscosité
• Pas d’atteinte osseuse lytique
• Splénomégalie, hépatomégalie
Protéines M dans d’autres situations
• LLC et lymphomes NHK– Parfois taux faibles de protéine M sans grande
importance clinique ou pronostique
Transplantation
• autogreffe : chez le même individu (d’un endroit du corps vers un autre)
• isogreffe : entre des jumeaux homozygotes génétiquement identiques
• allogreffe : entre individus génétiquement distincts mais appartenant à la même espèce
• xénogreffe : entre individus d ’espèces différentes
Rappels sur l’alloréactivité
AA
AA
BB
AA BB
Hybride F1AB
Les lois de la transplantation:
• Les transplantations au sein de la même
lignée de souris sont tolérées
• Les transplantations entre lignées distinctes
sont rejetées
• Les transplantations d ’un parent vers un
hybride F1 sont tolérées mais pas l’inverse
0 2 4 8 10Jours
Survie
Survie
0 2 4 8 10
Jours
0 2 4 8 10
Days
Survie
1er rejet
2ème rejet
Tolérance‘Nude’ mouse
‘Nude’ mouseSurvie
0 2 4 8 10
Days2ème rejet
Transfert adoptif de lymphocytes T
Principes généraux de l’alloreconnaissance
• Le rejet est lié à la présence de lymphocytes T
• Comme tout phénomène dépendant des lymphocytes T, il est régi par deux propriétés fondamentales– Mémoire– Spécificité
Alloantigènes
• molécules dont le polymorphisme interindividuel ou interespèces est responsable des réponses immunitaires allogéniques ou xénogéniques
• plusieurs mécanismes responsables du polymorphisme– au niveau de séquences codantes du gène : protéines de
séquences différentes d ’un individu à l ’autre (ex. CMH, Rhésus)
– au niveau de l’activité d’enzymes impliquées dans la synthèse des épitopes antigéniques (ABH, Lewis)
– au niveau de séquences régulatrices de l’expression du gène (selon les individus : expression ou pas d’expression de la protéine considérée).
Alloantigènes
Les différents systèmes alloantigéniques
• groupes sanguins (ABO, Rh) et autres
• complexe majeur d’histocompatibilité
• antigènes mineurs d’histocompatibilité– tout ce qui n’est pas MHC (ou ABO Rh) et qui
peut provoquer un rejet (généralement lent et chronique). Ex : antigène H-Y
• il existe d’autres protéines polymorphiques allotypiques qui interviennent peu dans l ’histocompatibilité (p. ex. allotypes des immunoglobulines, allotypie de certains antigènes de différenciation des lymphocytes T (CD…)
Les différents systèmes alloantigéniques
Molécules du CMH
Pourquoi les réponses immunitaires dirigées contres les allo-CMH sont-elles explosives?
• Parce que les TCR sont sélectionnés sur la base de leur affinité pour les molécules du CMH (sélection positive)
• Parce qe la sélection négative élimine les TCR qui ont trop d’affinité pour les CMH (indépendamment de leurs peptides)
Mais
• La sélection négative n’élimine que les TCR qui ont une forte affinité pour les CMH du soi
• Persistent donc en périphérie beaucoup de lymphocytes T dont le TCR a une forte affinité pour des allo-CMH
• Les réponses immunitaires aux allo-CMH intéressent une fraction importante des lymphocytes T
Molécules du CMH
• Classe I et Classe II
• Molécules présentatrices de peptidesClasse I - intracellulaires / Classe II - extracellulaires
• Chaque molécule du CMH peut se lier à 1000 peptides différents
• Ligands pour TCR (sélection thymique)
• Gènes les plus polymorphiques du génome
Polymorphisme du CMH
variants sérologiques:• HLA-A 28• HLA-B 61• HLA-C 10
• HLA-DR 26• HLA-DP 9• HLA-DQ 6
variants alléliques:• HLA-A 120• HLA-B 249• HLA-C 70
• HLA-DR 259• HLA-DP 99• HLA-DQ 55
Codominance• Chaque cellule exprime 6 molécules de classe I
différentes - 2 HLA-A, 2 HLA-B & 2 HLA-C (une copie de chaque parent)
• Les cellules spécialisées (CPA) expriment aussi jusqu’à 12 molécules de classe II
• Une copie de HLA-DR and HLA-DR de chaque parent qui peuvent s’associer pour former 4 molecules différentes
• Idem pour les chaînes et de HLA -DP et -DQ
Names for genes in the HLA region
NamePrevious
equivalentsMolecular characteristics
HLA-A - Class I α-chain
HLA-B - Class I α-chain
HLA-C - Class I α-chain
HLA-E E, '6.2' associated with class I 6.2-kB Hind III fragment
HLA-F F, '5.4' associated with class I 5.4-kB Hind III fragment
HLA-G G, '6.0' associated with class I 6.0-kB Hind III fragment
HLA-H H, AR, '12.4' Class I pseudogene associated with 5.4-kB Hind III fragment
HLA-J cda12 Class I pseudogene associated with 5.9-kB Hind III fragment
HLA-K HLA-70 Class I pseudogene associated with 7.0-kB Hind III fragment
HLA-L HLA-92 Class I pseudogene associated with 9.2-kB Hind III fragment
HLA-DRA DRα DR α-chain
HLA-DRB1 DRβI, DR1BDR β1-chain determining specificities DR1, DR2, DR3, DR4, DR5etc.
HLA-DRB2 DRβII pseudogene with DR β-like sequences
HLA-DRB3 DRβIII, DR3BDR β3-chain determining DR52 and Dw24, Dw25, Dw26specificities
HLA-DRB4 DRβIV, DR4B DR β4-chain determining DR53
HLA-DRB5 DRβIII DR β5-chain determining DR51
HLA-DRB6 DRBX, DRBσ DRB pseudogene found on DR1, DR2 and DR10 haplotypes.
HLA-DRB7 DRBψ1 DRB pseudogene found on DR4, DR7 and DR9 haplotypes.
HLA-DRB8 DRBψ2 DRB pseudogene found on DR4, DR7 and DR9 haplotypes.
HLA-DRB9 M4.2 β exon DRB pseudogene, isolated fragment
HLA-DQA1 DQα1, DQ1A DQ α-chain as expressed
HLA-DQB1 DQβ1, DQ1B DQ β-chain as expressed
HLA-DQA2 DXα, DQ2A DQ α-chain-related sequence, not known to be expressed
HLA-DQB2 DXβ, DQ2B DQ β-chain-related sequence, not known to be expressed
HLA-DQB3 DVβ, DQB3 DQ β-chain-related sequence, not known to be expressed
HLA-DOA ** DZα, DOα, DNA DO α-chain
HLA-DOB DOβ DO β-chain
HLA-DMA RING6 DM α-chain
HLA-DMB RING7 DM β-chain
HLA-DPA1 DPα1, DP1A DP α-chain as expressed
HLA-DPB1 DPβ1, DP1B DP β-chain as expressed
HLA-DPA2 DPα2, DP2A DP α-chain-related pseudogene
HLA-DPB2 DPβ2, DP2B DP β-chain-related pseudogene
TAP1 RING4, Y3, PSF1 ABC (ATP Binding Cassette) transporter
TAP2 RING11, Y1, PSF2 ABC (ATP Binding Cassette) transporter
LMP2 RING12 Proteasome-related sequence
LMP7 RING10 Proteasome-related sequence
MICA MICA, PERB11.1 Class I chain-related gene
MICB MICB, PERB11.2 Class I chain-related gene
MICC MICC, PERB11.3 Class I chain-related pseudogene
MICD MICD, PERB11.4 Class I chain-related pseudogene
Typage HLA avant greffe
• les antigènes les plus importants (utilisés comme facteurs de pronostic du rejet) : HLA-A, HLA-B et HLA-DR– Peu d’intérêt de matcher pour HLA-C– Intérêt marginal pour HLA-DQ
• pour ces antigènes, de 0 à 6 mismatches possibles entre donneurs et receveurs
Donneurs familiaux
• « 1 haplotype-match » = 3 mismatches
Donneur ½ vie greffon % survie dugreffon à 10 ans
Apparentéidentique 0 MM
24.0 74
Cadavre 0 MM 20.3 65
Apparenté 1haplotype (3MM)
12.0 54
Non apparentévivant avec 6MM
12.0 54
Cadavre 1-2 MM 10.4 45
Cadavre 2-3 MM 8.4 38
Cadavre 4-5 MM 7.7 34
L’importance du nombre de mismatches (cadavres)
Avantage des donneurs vivants par rapport aux donneurs
cadavériques
• vivant avec 4 MM : 54% à 10 anscadavre avec 1-2 MM : 45% à 10 ans
• influence fondamentale de l’ischémie de l’organe dans son immunogénicité
CD11c (marqueur des cellules dendritiques)
CD
86
Galucci et al. 1999
Contrôles Vivants Apoptotiques Nécrotiques
Incubation avec des fibroblastes (soi ou non-soi)
Mort cellulaire non naturelle, résultant d’une agression
Les différents types de rejet
Rejets hyperaigu et accéléré
• Des anticorps anti-HLA préexistants reconnaissent des antigènes sur le greffon
• phénomènes de type II
• activation du complément (hyperaigu <24h)
• recrutement de neutrophiles (C5a) (accéléré <5 jours)
• Inflammation massive, coagulation intravasculaire et ischémie du greffon
Origine de la présensibilisation
• Transfusions répétées (avant la disponibilité de l’EPO)– mais effet en partie paradoxal des
transfusions• aucune transfusion = risque accru de rejet!• effet protecteur de transfusion avec un sang
partiellement HLA compatible (1 HLA-B et 1 HLA-DR)
Origine de la présensibilisation
• Grossesses
• Greffes préalables
Eviter le rejet hyperaigu
• Crossmatch : détection d’anticorps anti-HLA dans le sérum du receveur
• Dirigé contre lymphocytes du donneur– lymphocytes T : anti-HLA classe I
– lymphocytes B : anti-HLA classes I et II
• Anti-classes II seulement : pas c/i absolue
Rejet aigu (5-90 jours après la greffe)
• Infiltration massive du greffon par des cellules mononuclées (lymphocytes T activés et macrophages)
• Phénomènes de type IV (hypersensibilité cutanée retardée)
• Importance des lymphocytes T CD4 de type Th1 (IL-2, IFN-)
Un concept difficile mais qui a des implications pratiques: les
deux modes d’alloreconnaissance
Les deux types d’alloreconnaissance
Afférences du rejet aigu : rôle des cellules dendritiques
Rôle central des lymphocytes T CD4+
Culture lymphocytaire mixte et prévention du rejet aigu
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
0 20 40 60 80 100 120
[PHA] (ug/ml)
cpm
0
5000
10000
15000
20000
25000
1:1 1:2 1:4 1:8 1:16
Stimulator/Responder ratio
cpm
Rejet chronique• survient après plusieurs années• lésions fréquentes d’endartérite oblitérante• pathogénie mal connue : rôle des phénomènes de type III?• traitements immuno-
suppresseurs peu efficaces
Complications de la transplantation
Les infections
Facteurs d’immunosuppression chez le transplanté
Chronologie des infections
Le rôle du CMV dans les complications
La présence d’une infection opportuniste chez un greffé doit faire évoquer une réactivation de
CMV
Donneur CMV+ : receveur CMV-
• Risque particulièrement grand : syndrome clinique dans 50 à 60% des cas
Cancers
• Cancers viro-induits– Kaposi– Lésions génitales ou anales à HPV– Lymphomes non Hodgkiniens– Syndromes lymphoprolifératifs liés à l’EBV
Syndromes lymphoprolifératifs
• PTLD : posttransplantation lymphoproliferative disorders
• Liés au virus EBV et à un déficit de l’immunosurveillance par les lymphocytes T CD4+
Réponses immunitaires anti-EBV
• Mononucléose aiguë– Réponse T explosive
• Près de 50% des lymphocytes T CD8+ sont spécifiques d’antigènes d’EBV
Réponses immunitaires anti-EBV
• Mononucléose aiguë– Réponse cytotoxique essentiellement dirigée contre des
antigènes de protéines exprimées en phase réplicative
• Sujets infectés asymptomatiques– Réponses cytotoxiques CD8+ dirigées contre EBNA3– A fréquences plus basses et seulement chez certains
sujets, réponses CD8+ dirigées contre LMP-1 et/ou LMP-2
– Persistence de lymphocytes CD8+ dirigés contre des protéines de phase réplicative (2nde ligne de défense)
Les classes de produits
• Les corticoïdes
• Les inhibiteurs de la calcineurine
• Les inhibiteurs de la prolifération
• Les anti-lymphocytes
• Les inhibiteurs de la synapse immunologique
Les corticoïdes
• Un des piliers du traitement immunosuppresseur• Via leur récepteur nucléaire, antagonisme direct de
NF-B et de NF-AT• 200 ou 300 mg de prednisone avant la greffe,
réduction progressive pour atteindre dose de maintien (10 – 15 mg/jour) après 6 –12 mois
• Effets secondaires : cicatrisation difficile, cushing, ostéonécrose aseptique, infections, etc.
Les inhibiteurs de la calcineurine
Les inhibiteurs de la calcineurine
• Ciclosporine A (Neoral-Sandimmun)
• FK506 ou tacrolimus (Prograft)
• Diminuent la disponibilité nucléaire de deux facteurs transcriptionnels essentiels– NF-AT (synthèse d’IL-2) : inhibition de la
progression de G0 en G1
– NF-B : effets anti-inflammatoires
Les inhibiteurs de la prolifération
• Azathioprine (Imuran)
• Mycophenolate mofetil (Cellcept)
• Léflunomide (Arava)
• Rapamycine (sirolimus)
Les anticorps anti-lymphocytaires
• Utilisés pour traiter (et parfois pour prévenir) le rejet• Entraînent une immunosuppression profonde et un risque accru d’infection à CMV et de
phénomènes lymphoprolifératifs– Sérum antilymphocytaire (cheval ou lapin)– Anticorps monoclonaux murins anti-CD3 (Orthoclone )– En évaluation anticorps anti-CD4
Nouveaux anticorps plus sélectifs
Nouveaux anticorps plus sélectifs
• Anticorps dirigés contre la chaîne du récepteur de l’IL-2– Leurs sélectivité permettra peut-être une
utilisation prophylactique et non seulement thérapeutique du rejet
– Anticorps chimérique : daclizumab– Anticorps humanisé : basiliximab (Simulect)
Schémas habituels en transplantation
• Induction– Soit agents du schéma de maintenance mais à forte dose– Soit dans les cas à risque addition prophylactique d’anticorps
antilymphocytaires
• Maintenance– Classiquement trithérapie
• Corticoïde• Inhibiteur de calcineurine• Antiprolifératif
• Traitement du rejet– Bolus de corticoïdes– Anticorps antilymphocytaires
Les inhibiteurs de la synapse immunitaire :
induction de la tolérance?
CD28
TCR
CD4
CD80ou
CD86
Pas de perception du signal 1Pas d’activationPas d’anergie,
Pas de tolérance
TCR
CD4Perception du signal 1
Pas de perception du signal 2Pas d’activation
AnergieTolérance
CD28CD80
ou CD86
Plus logique de chercher à bloquer le signal 2 que le signal de l’antigène chez un greffé d’organe
B7 =CD80/86B7 =CD80/86CD40L=CD154CD40L=CD154
Agir sur le couple CD40/CD40L ou sur CD28/B7 pour prévenir le
second signal donné au lymphocyte T et induire l’anergie sélective des lymphocytes T qui
ont reçu un signal 1