courrier de l'entraineur11 - FFS

Le courrier de l’entraîneur N°11 Département Sportif et Scientifique 1

Bonjour à tous,Bonjour à tous,Bonjour à tous,Bonjour à tous,

Je suis très heureux, en cette fin d’été, de vous présenter ce nouveau numéro du « courrier de Je suis très heureux, en cette fin d’été, de vous présenter ce nouveau numéro du « courrier de Je suis très heureux, en cette fin d’été, de vous présenter ce nouveau numéro du « courrier de Je suis très heureux, en cette fin d’été, de vous présenter ce nouveau numéro du « courrier de l’entraîneur » de la Fédération Française de Ski.l’entraîneur » de la Fédération Française de Ski.l’entraîneur » de la Fédération Française de Ski.l’entraîneur » de la Fédération Française de Ski.

Le bilan des jeux olympiques de Pékin nous a montré, encore une fois, qu’ auLe bilan des jeux olympiques de Pékin nous a montré, encore une fois, qu’ auLe bilan des jeux olympiques de Pékin nous a montré, encore une fois, qu’ auLe bilan des jeux olympiques de Pékin nous a montré, encore une fois, qu’ au----delà des exploits delà des exploits delà des exploits delà des exploits individuels, la réussite est issue d’un travail collectif et de collaborations étroites. Les victoires sont individuels, la réussite est issue d’un travail collectif et de collaborations étroites. Les victoires sont individuels, la réussite est issue d’un travail collectif et de collaborations étroites. Les victoires sont individuels, la réussite est issue d’un travail collectif et de collaborations étroites. Les victoires sont l’aboutissement d’un long processus.l’aboutissement d’un long processus.l’aboutissement d’un long processus.l’aboutissement d’un long processus.

Ainsi, la direction technique nationale continue à conduire ses projets à bien. La finalisation, cet Ainsi, la direction technique nationale continue à conduire ses projets à bien. La finalisation, cet Ainsi, la direction technique nationale continue à conduire ses projets à bien. La finalisation, cet Ainsi, la direction technique nationale continue à conduire ses projets à bien. La finalisation, cet automne, des directives techniques nationales en ski alpin constitue ici une étape importante dans la automne, des directives techniques nationales en ski alpin constitue ici une étape importante dans la automne, des directives techniques nationales en ski alpin constitue ici une étape importante dans la automne, des directives techniques nationales en ski alpin constitue ici une étape importante dans la formation de nos athlètes. formation de nos athlètes. formation de nos athlètes. formation de nos athlètes.

Cette année , toutes nos disciplines auront un championnat du Monde. La saison qui s’annonce est Cette année , toutes nos disciplines auront un championnat du Monde. La saison qui s’annonce est Cette année , toutes nos disciplines auront un championnat du Monde. La saison qui s’annonce est Cette année , toutes nos disciplines auront un championnat du Monde. La saison qui s’annonce est donc porteuse de beaucoup d’espoir et elle correspond également à une étape importante dans la donc porteuse de beaucoup d’espoir et elle correspond également à une étape importante dans la donc porteuse de beaucoup d’espoir et elle correspond également à une étape importante dans la donc porteuse de beaucoup d’espoir et elle correspond également à une étape importante dans la construction des performances qui seront réalisées aux prochains jeux d’hiver à Vancouver. construction des performances qui seront réalisées aux prochains jeux d’hiver à Vancouver. construction des performances qui seront réalisées aux prochains jeux d’hiver à Vancouver. construction des performances qui seront réalisées aux prochains jeux d’hiver à Vancouver.

Le monde du ski alpin sera à Val d’Isère du 2 au 15 février 2009, sachons tirer partie de cette fête pour Le monde du ski alpin sera à Val d’Isère du 2 au 15 février 2009, sachons tirer partie de cette fête pour Le monde du ski alpin sera à Val d’Isère du 2 au 15 février 2009, sachons tirer partie de cette fête pour Le monde du ski alpin sera à Val d’Isère du 2 au 15 février 2009, sachons tirer partie de cette fête pour rebondir encore plus loin avec tout l’enthousiasme qui doit caractériser le sport de haut niveau.rebondir encore plus loin avec tout l’enthousiasme qui doit caractériser le sport de haut niveau.rebondir encore plus loin avec tout l’enthousiasme qui doit caractériser le sport de haut niveau.rebondir encore plus loin avec tout l’enthousiasme qui doit caractériser le sport de haut niveau.

Ce numéro du «Ce numéro du «Ce numéro du «Ce numéro du « courrier de l’entraîneurcourrier de l’entraîneurcourrier de l’entraîneurcourrier de l’entraîneur » est encore l’occasion de mettre en commun des connaissances » est encore l’occasion de mettre en commun des connaissances » est encore l’occasion de mettre en commun des connaissances » est encore l’occasion de mettre en commun des connaissances et des informations . Ce partage, couplé à votre savoir faire et votre expérience, contribuera à maintenir et des informations . Ce partage, couplé à votre savoir faire et votre expérience, contribuera à maintenir et des informations . Ce partage, couplé à votre savoir faire et votre expérience, contribuera à maintenir et des informations . Ce partage, couplé à votre savoir faire et votre expérience, contribuera à maintenir une fédération soudée et performante.une fédération soudée et performante.une fédération soudée et performante.une fédération soudée et performante.

Bon automne à tous.Bon automne à tous.Bon automne à tous.Bon automne à tous.

Fabien Saguez Fabien Saguez Fabien Saguez Fabien Saguez

Directeur Technique nationalDirecteur Technique nationalDirecteur Technique nationalDirecteur Technique national

N° 11

E dito


News de la fédé.

P rofessorat de sport 2008 : Félicitations aux deux nouveaux cadres techniques d’état à la FFS qui ont réussi le

concours CTS en 2008. Il s’agit de Brice Guth qui prendra le poste de CTS ski alpin dans le comité régional du Dauphiné et de Thibaut Chêne ,affecté en tant que CTS de ski de fond dans le comité Alpes-Provence.

Professorat de sport 2009 : La Fédération Française de Ski débute une session de formation à l’attention des can-

didats potentiels au professorat de sport option CTS Ski toutes disciplines.

Cette formation a pour objet de faire mieux connaître le milieu fédéral et les actions liées au ski de haut niveau afin de préparer les candidats aux épreuves (directives techniques nationales, entraînement, structures fédérales,…).

Les contenus seront complémentaires aux formations proposées par les CREPS ou autres établissements de l’état.

La première session sera organisée les 17 et 18 septembre 2008 au siège de la FFS à Annecy.

D’autres journées sont prévues, pour toutes informations, vous pouvez contacter Nicolas Coulmy, responsable du

département sportif et scientifique de la Fédération Française de Ski au 06.66.49.66.29 ou [email protected]

Biathlon– pôle France Prémanon : L’ancien Champion du Monde de Biathlon (1995) et Vainqueur de la Coupe du

Monde 1994, Patrice Bailly Salins a intégré l’équipe d’encadrement des Equipes de France de biathlon. Il occupe depuis le 1er septembre 2008, le poste d’entraîneur du Pôle France au CNSN de Prémanon.

Dans le cadre d’une enquête sur l’évolution de la motivation des skieurs de compétition, la FFS en collaboration

avec le Laboratoire de psychologie appliquée de Reims met en ligne sur le site internet de la FFS, dès la mi septembre, un questionnaire dont les résultats permettront de mieux cerner l’évolution des motivations au fil des âges et selon les disciplines.

La fédération Française de ski s’est associée au dispositif d’information et de prévention de lutte contre les vio-

lences et le harcèlement sexuel en milieu sportif mis en place par le ministère de la santé, de la jeunesse et des sports (MSJS) . Ce dispositif prévoit notamment la mise en place d’une enquête nationale, ainsi que de Journées d’informa-tion, de sensibilisation et de suivi des sportifs. Les athlètes des pôles France d’Albertville (16 juillet 2008) ont eu l’occa-sion de participer à ces séances d’information et pourront remplir le questionnaire visant à étudier les représentations de ces phénomènes de violence, ainsi que les réactions pouvant ou ayant pu survenir lors de la confrontation à de tels agissements. A ce titre, nous insistons sur le caractère anonyme dans le traitement des données obtenues à l’issue du renseignement du questionnaire.


Informations générales concernant le développement des habiletés mentales au sein de la fédération. La commis-

sion "développement des habiletés mentales et suivi psychologique des athlètes", mise en place en 2007 par la Direction Tech-nique Nationale, consiste en une « démarche qualité » permettant aux intervenants extérieurs, aux athlètes et aux entraîneurs, de travailler en toute confiance et professionnalisme sur le champ des habiletés mentales.

La Direction Technique Nationale souhaite que ce secteur de la performance puisse être abordé avec le même intérêt et la mê-me rigueur que les autres secteurs de la préparation d’un athlète et ce, à toutes les étapes de formation.

A l'issue de cette première année d'existence la commission a :

• établi une liste de personnes ressources agréées par la FFS à la suite de l'étude de leur dossier et

d'un entretien réalisé par plusieurs membres de la commission,

• mis en place une charte d’éthique en tant que code d'éthique et de "bon comportement" que doit

suivre toute personne intervenante dans une structure fédérale d'entraînement dans le champs des

habiletés mentales et le suivi psychologique,

• lancé une réflexion sur l’analyse des habiletés mentales spécifiques à chaque discipline dans le

cadre des Directives Techniques Nationales,

• initié des sessions de formation en imagerie mentale aux entraîneurs qui en ont fait la demande

ainsi que plus collectivement aux cadres techniques.

Nous vous rappelons que toutes les informations relatives à la procédure d'accréditation sont disponibles sur le site du DSS :

http://www.ffs.fr/site/dssmedical/index.php?rub=dssfic

Afin d’enrichir notre base de personnes ressources, nous vous rappelons qu’il est important que les intervenants travaillant en collaboration dans les structures fédérales puissent se faire connaitre en leur demandant de prendre contact avec la commis-sion.

N'hésitez pas à contacter Emilie Beaudoin, psychologue, coordinatrice de la commission développement des habiletés mentale et également chargée du suivi psychologique réglementaire des athlètes (06.26.90.64.79 - [email protected]) pour toutes questions ou informations relatives au sujet.

La Commission Nationale de Ski Alpin de la FFS organise une séance publique d’information le 20 septembre

2008 salle René Cassin à Albertville.

Au programme (téléchargeable sur le site de la FFS) : Mots d’accueil du Président, M. Alain METHIAZ, de M. le Maire d’Albertville Philippe MASURE, du DTN M. Fabien SAGUEZ et du DTA M. Yves DIMIER.

Présentation de l’organisation générale et sportive de la FFS (M. LOISON – Directeur Administratif et Financier, M. LAZ-ZARONI – DTN Adjoint), le Centre National de Ski de Haut-Niveau. (M. BORNAT – Directeur du Pôle France) ; Présenta-tion du document des Directives Techniques Nationales de Préparation Physique et des Directives Techniques Nationa-les de Ski Alpin (M. LEQUELLEC et M. MOLLIE); Les Championnats du Monde de Ski Alpin 2009 à Val d’Isère. (M. COU-DER – Directeur CS Val d’Isère).


Sciences : spécial Congrès de psychologie du sport.

P lusieurs congrès liés à la psychologie du sport se sont déroulés au printemps dernier. Cet article est l’occasion de

revenir sur les présentations les plus significatives et celles qui trouvent une application directe sur les contenus

d’entraînement.

Soulignons que cette discipline scientifique et son champ d’application du sport est organisée en France sous l’égide de la société française de psychologie du sport (SFPS). Celle-ci regroupe des praticiens, des enseignants, des chercheurs et des intervenants en psychologie du sport.

La SFPS, société savante, organise et diffuse des travaux en psychologie du sport par l’intermédiaire de journées d’études qui ont lieu tous les ans et de congrès qui a lieu tous les trois ans mais également par le biais de publications et réunion scientifi-ques.

Elle collabore également à la mise en place de formations en psychologie du sport, définit l’éthique et se charge de l’accrédi-tation des différents intervenants sur le champ de la psychologie du sport.

Le champ des neurosciences est de plus en plus investigué et permet des apports nouveaux en psychologie du sport.

Neurones miroirs et apprentissage (Claire Calmels, INSEP )

Même si la mise en situation est un facteur déterminant dans un cadre de l’apprentissage, les effets positifs de l’observation d’un modèle sont, actuellement, largement admis. Une présentation du Dr Claire Calmels (INSEP, mission recherche) a pu apporté des éclaircissement sur le lien entre les neurones miroirs et les processus d’apprentissage par imitation.

Les neurones miroirs désignent une catégorie de neurones du cerveau qui présentent une activité aussi bien lorsqu'un indivi-du (humain ou animal) exécute une action que lorsqu'il observe un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter la même action, d'où le terme miroir.

En neurosciences cognitives, ces neurones miroirs sont censés jouer un rôle dans des capacités cognitives liées à la vie socia-le notamment à travers l'empathie, mais également pour l'apprentissage avec la capacité d'imitation.

Les neurones miroirs, neurones visuomoteurs, s’activeraient lors de la réalisation d’une action mais également lors de l’ob-servation de cette même action par un pair. Ces éléments permettent de porter un autre regard sur les procédures d’obser-vation utilisée dans le monde sportif.

De nombreuses applications pratiques sont donc mises à jour. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces processus n’incitent pas forcément à utiliser « la pédagogie du modèle » à tous les âges et pour toutes les situations. En fait, il faut retenir qu’il faut apprendre à copier un geste en le regardant et pour cela enseigner la capacité à se mettre à la place d’un observateur.

Ainsi, les caractéristiques de l’observation sont primordiales et doivent être prises en compte par les entraîneurs. Jusqu’à l’âge de 10 ans l’imi-tation spéculaire (le mouvement est inversé par rapport au modèle comme dans une glace) domine sur l’imitation anatomique dans les apprentissages (reproduire le geste identique à quelqu’un qui nous l’a montré).

La nature des instructions avant une observation est primordiale. En fonction des consignes et des objectifs amélioration (observer dans le but de reproduire) ou évaluation (observer dans le but de reconnaître) les zones corticales activées sont différentes.

Les consignes doivent être claires et précises et l’entraîneur doit s’assurer de la bonne compréhension des athlètes.

Document Peeters et al. unpublish


Projet de vie et projet de performance des sportifs de haut niveau (Véronique Leseur, INSEP, DOFE)

Lors de ce congrès SFPS, Véronique Leseur a présenté le fonctionnement de son département ayant en charge l’orientation des athlètes. Elle parle volontairement d’orientation et non de reconversion puisque ce travail s’opère dès l’entrée des athlètes dans la structure de l’INSEP qui a pour objectif d’anticiper la fin de carrière au travers d’un projet professionnel s’inscrivant globalement et au même titre que le projet sportif dans un « projet de vie » de l’athlète. Cette approche permet d’inscrire l’ac-compagnement du sportif dans une démarche plus globale intégrant non seulement sa formation initiale mais également l’o-rientation professionnelle et l’accès à un emploi stable. Cette approche triptyque « je vis, je m’entraîne, je me forme » définit le projet de vie de l’athlète.

Un référentiel des compétences des sportifs de haut niveau a été élaboré il sera disponible très prochainement sur le site de l’INSEP.

Adolescence, sport et addiction (Marie Choquet, Journées d’étude de la Société Médico Psychologique mai 2008

Hôpital St Anne, Paris)

Cette conférence a permis la présentation des enquêtes ESPAD (European Survey Project on Alcohol and other drugs) qui ont-concerné plus de 7000 adolescents âgés de 16 ans à 18 ans.

• Consommation de substances psycho actives (enquête sur les 16-18 ans, début de l’enquête : 1999)

L’ivresse et l’alcool sont plus présentes chez les sportifs qui font au moins 8 heures de sport par semaine. Le fait d’être de sexe féminin est un facteur de vulnérabilité en ce qui concerne la consommation de somnifères, l’ivresse, le tabac et les « autres drogues » (exclus le cannabis).

Plus le niveau sportif augmente, plus la consommation de substances psycho actives augmente (Cannabis, « autres drogues », ivresse, alcool) chez les garçons comme chez les filles (et notamment l’ivresse chez les filles).

Le sport de haut niveau serait un facteur de risque pour la consommation de substances psycho actives.

• Consommation d’anabolisants (étude de 2007)

La consommation augmente entre 1999 et 2007 surtout chez les filles. En 2007, 50% des consommateurs sont des filles.

Les sportifs pratiquants plus de 8 heures par semaine se présentent comme plus violents que les non sportifs et ce d’autant plus chez les consommateurs d’anabolisants (bagarres, vols, délits plus graves).

La majorité des jeunes participants à l’étude sont multi sportifs, les sports de combat semblent être les plus à risques.

Les conclusions de Marie Choquet quant à cette étude sont qu’il y a une adaptation de la consommation aux besoins des spor-tifs (ils en connaissent d’ailleurs très bien les effets), les consommations sont situationnelles et très sociabilisées.

L’activité mentale du coureur (Patrice Boyer, Journées d’étude de la Société Médico Psychologique mai 2008 Hô-

pital St Anne, Paris).

Lorsqu’un skieur de fond ou un coureur à pied est en activité, il pense …...Il est possible de définir deux types de pensées : les pensées associatives (associées aux sensations corporelles) et les pensées dissociatives (dissociées de l’effort, pensées distrac-tives). Quatre catégories de pensées peuvent alors être définies : 1– Les pensées associatives relatives à la course : internes : liées aux sensations corporelles et externes : liées à la performance (temps, distances …) ; 2-Les pensées dissociatives à focali-sation interne (rêveries, associations libres …)ou à focalisation externes (paysages, lieux …).

Avec l’expérience et l’entraînement les études observent une diminution des pensées à focalisation interne en permettant une meilleure prise en compte de l’environnement externe (lecture du terrain ?). Les chercheurs retrouvent d’ailleurs dans ce phé-nomène , une proximité avec l’expérience de la méditation de part ses effets antidépresseurs à long terme.


Le sport intensif, un univers "hors normes" (Pr Marc Auriacombe, psychiatre addictologue, CHS Charles Perrens

Bordeaux, 2ème journées de psychopathologie du sport. 5 et 6 juin Université Victor Segalen, Bordeaux)

Le monde du sport, en particulier de haut-niveau, est un monde extraordinaire au sens strict du terme, tous les repères y sont déplacés. cette singularité interroge les limites entre le normal et le pathologique dans un univers ayant ses propres normes et pratiques.

L’addictologie concerne les maladies du système de régulation des comportements renforcés, gratifiants (avec ou sans subs-tances = addictions au jeu, internet …). On peut distinguer les dysfonctionnements temporaires (abus) des dysfonctionnements stabilisés (dépendance).

Ce qui donne lieu à la dépendance est :

• tout ce qui est bon en soi

• tout ce qui est valorisé par la norme sociale

C’est le cas du sport…..

La dépendance est une persistance involontaire de l’usage. S’il y a présence d’addiction (contraint aux dommages) un repérage est essentiel pour une prise en charge thérapeutique.

En terme de prévention il est nécessaire de définir les facteurs de vulnérabilité à l’addiction, prenant en compte que les fac-teurs de risque à l’addiction sont souvent des facteurs de motivation dans le sport.

Sport intensif et troubles des conduites alimentaires, (Dr Alain Perroud , Psychiatre, Clinique des Vallées, Ville la

Grand. 2ème journées de psychopathologie du sport. 5 et 6 juin Université Victor Segalen, Bordeaux).

On peut identifier des sports à risque en terme de survenue de troubles du comportement alimentaire :

• Les sports à valeur esthétique (gymnastique, natation synchronisé, danse) : l’exposition au regard des autres est un fac-teur de risque

• Les sports où il faut être légers et puissants (contrôle du poids, rapport masse grasse/masse maigre, ex : le saut à ski)

• Les sports à catégories de poids

Une étude Norvégienne a montré que la prévalence des troubles du comportement alimentaire était de 13,5% dans la popula-tion « athlètes » contre 4,6% dans la population « contrôle ».

1er usage d’une

chose gratifiante

Usage répété non problématique

Usage compulsif

Arrêt Arrêt

Usage normal modulable : tient compte de l’environnement et des

expériences personnelles (Prochaska)

Dans la dépendance l’usage est autonome, ne tient plus

compte de l’environnement et des expériences

Accumulation de dommages

Arrêt

Rechute


Prévalence selon les types de sport et le sexe :

Sports à risques (hommes) :

où il faut être léger : 22% Endurance : 9% de Balle : 5%

Sports à risques (femmes)

Esthétiques : 42% Endurance : 24% Techniques (habile) : 17% de Balle : 16%

Les femmes sont plus concernées que les hommes par les troubles du comportement alimentaire. La boulimie est 10 fois plus fréquente que l’anorexie chez les hommes. La pression des entraîneurs sur les athlètes est nettement corrélée au risque de boulimie.

Les facteurs de risque individuels

• Le perfectionnisme est le facteur de prédisposition le plus déterminant.

• Le niveau d’insatisfaction corporelle (celui-ci étant plus perturbé dans les sports esthétiques).

Prévalence des troubles du comportement alimentaire et volume d’entraînement

Les populations ne pratiquants pas de sport sont plus sujets aux troubles psychopathologiques. La pratique modérée du sport diminue ces risques, alors que plus le volume d’entraînement augmente plus les risques augmentent. Cependant, certaines études tendent à montrer que l’entraînement à très haut niveau diminuerait les risques.

La pratique sportive peut donc être facteur de protection aux troubles du comportement alimentaire lorsqu’elle est modérée ou de très haut niveau.

Les événements précipitant l’entrée dans les troubles du comportement alimentaire.

• Une phase de restriction alimentaire prolongée.

• Une augmentation importante du volume d’entraînement.

• Un évènement traumatisant (blessure qui entraîne un arrêt brutal de la pratique, perte de l’entraîneur, fin de carrière …).

La prévention.

Plus le dépistage est précoce, plus la prise en charge est efficace ; d’où l’importance de

• bilans réguliers

• formation des entraîneurs sur les TCA

• sensibilisation des athlètes


Force explosive et amélioration de la performance chez le skieur de fond (Mikkola JS et coll. 2007. Concur-

rent endurance and explosive type strength training increases activation and fast force production of leg extensor muscles in endurance athletes. J Strength

Cond Res 21(2):613-20. )

Plusieurs études avaient déjà montré que la performance dans les sports d’endurance dépend de plusieurs facteurs, notam-

ment la consommation d’oxygène maximale (VO2max), l’intensité relative (% VO2max) qui peut être soutenue pendant la du-

rée de l’épreuve (c'est-à-dire l’endurance) et l’efficacité (économie de mouvement). Du fait du nombre important d’études

montrant l’intérêt de l’entraînement de la force musculaire sur la performance d’endurance, les entraîneurs ont commencé à

utiliser les méthodes de musculation mais avec parcimonie du fait de l’inquiétude liée au fait que l’ augmentation trop impor-

tante de la masse musculaire pourrait nuire à la performance. Un certain nombre de recherches récentes indiquent que l’en-

traînement de la force explosive permet d’améliorer la performance dans les sports où l’aptitude aérobie est le principal déter-

minant.

L’étude proposée par le finlandais Mikkola a permis d’évaluer un protocole d’entraînement qui consistait à réaliser une séance

de type explosif (force vitesse) 3 fois par semaine pendant 8 semaines. Ces entraînements, qui représentaient 27 % du volume

d’entraînement, étaient composés de sprints, sauts, squats, exercices de développé couché, exercices spécifiques au ski de

fond (double poussée), etc. Un groupe témoin (n = 11) s’en est tenu à un entraînement traditionnel en endurance. Le volume

d’entraînement total est resté sensiblement le même dans les deux groupes, soit un peu plus de 10 heures d’entraînement par

semaine.

Les résultats indiquent que les entraînements de musculation de type « force vitesse » améliorent l’aptitude des extenseurs

des membres inférieurs à produire une force importante dans un laps de temps très court. En effet, la force absolue générée

(extenseurs des membres inférieurs) durant la première portion de la courbe force-vitesse (0 à 100 ms) s’est améliorée de fa-

çon significative chez les skieurs du groupe expérimental (18 ± 22 %). Le test effectué à l’aide d’un appareil simulant la double

poussée révèle une amélioration de l’efficacité du skieur de fond : il y a une moins grande consommation d’oxygène (7 ± 6 %, p

< 0,05) lors d’un exercice à une puissance donnée.

Ces résultats complètent d’autres études qui indiquent que l’entraînement de la puissance musculaire en parallèle de l’endu-

rance améliore la performance, et ce, sans affecter le V02max, même si le volume d’entraînement en endurance est réduit. De

même, d’autres résultats ont montré que de courtes séances d’entraînement de la force maximale améliorent ,assez logique-

ment, la force, mais également l’économie du mouvement, qui se traduit par une amélioration de l’endurance aérobie.

Les entraîneurs de sport à dominante aérobie auraient donc avantage à miser sur l’entraînement de force explosive. Étant donné la multitude de méthodes de renforcement musculaire, il est possible de proposer des séances variées et spécifique à la gestuelle.

Revue de question sur la biomécanique du saut à ski. (Biomechanics research in ski jumping, 1991-2006.

Schwameder H.(Sports Biomech. 2008 Jan;7(1):114-36).

Cet article permet de faire le bilan des connaissances en biomécaniques acquises en matière de saut à ski. La dernière partie

propose des thèmes de recherche « futures » tels que le rôle de l’impulsion et de la première phase de vol sur la vitesse hori-

zontale et verticale ; l’optimisation de la gestuelle par l’individualisation de celle-ci; le développement de systèmes de feedback

en cours de saut ; la comparaison de sauts réels et simulés ; l’effet du matériel sur la performance et la sécurité.

Sciences et ski. : une sélection de publications


L’utilisation de la « double-poussée » en ski de fond. (Biomechanical comparison of the double-push technique and

the conventional skate skiing technique in cross-country sprint skiing (Stoggl T, Muller E, Lindinger S. Austria. J Sports Sci. 2008 Aug 13:1-9).

Le but de cette étude réalisée par le département des sciences du sport de Salzburg était :

1. D’adapter la technique dite « de double poussée » utilisée en roller au ski de fond (le déséquilibre latéral en fin de poussée permet à la jambe d’appui de prendre le relais par une poussée en adduction puis en abduction. Cela per-met de réduite le temps de couplage entre les deux poussées par extension des jambes-voir schéma-)

2. De comparer cette technique avec le patinage plus conventionnel tel qu’il est présent dans les compétitions actuellement.

3. Tester l’hypothèse que cette technique améliore la vitesse d’avancement lors d’un sprint court en ski de fond en 1 temps.

Les forces de réaction ont été mesurées au niveau des bâtons et les pressions enre-gistrées au niveau des pieds. Outre des paramètres cinématiques, l’activité muscu-laire a également été enregistrée chez 13 skieurs Elites effectuant un sprint de 100 m dans les deux techniques (double poussée ou poussée conventionnelle)

Les résultats montrent que la double poussée issue du roller peut être transférée à la technique de patinage du ski de fond. Cette technique permet d’améliorer la vitesse de manière significative par rapport à la technique de poussée traditionnelle (2.9 +/- 2.2% plus rapide (P < 0.001) ce qui correspond à une amélioration du temps de course sur 100 m de 0.41 +/- 0.31 s.

La technique de la double poussée occasionne une longueur de cycle plus importante et une fréquence plus faible. Cette tech-nique est caractérisée par une activité musculaire plus importante avec des amplitudes d’extension et des vitesses angulaires supérieurs au niveau des l’articulation des genoux. Des pics de force plus importants sont également enregistrés et de manière marquée dans la première phase de la poussée. De plus, les pressions sous le pied sont davantage accentuées sur la partie laté-rale du pied propulseur que dans la technique conventionnelle.

Cette étude est la deuxième publiée sur ce thème dans un journal scientifique. Plusieurs autres recherches avaient déjà été engagées notamment par des fabricants de ski. Si certains chercheurs avaient formulé leur doute que cette technique bien connu des coureurs en roller puisse s’adapter aux matériel du ski de fond, il semble que dans certains cas et pour des situa-tions de sprint, elle puisse correspondre à une stratégie efficace.

Energie et ski alpin (suite) (Differential specific mechanical energy as a quality parameter in racing alpine skiing. ( Supej. M. J Appl

Biomech. 2008 May;24(2):121-9.)

Nous avions déjà parlé dans nos colonnes de ce thème d’étude (l’énergie mécanique) chère à l’équipe Slovène de Ljubljana.

La question importante est de savoir comment caractériser la bonne réalisation des virages en ski de compétition. L’étude pré-sentée ici apporte des éléments de réponse avec une nouvelle méthode d’analyse de la qualité du virage sur la base du calcul des énergies mécaniques générées par le mouvement du skieur (cinématique 3D). L’analyse réalisée sur 16 coureurs en situa-tion de course de coupe du monde, montre que la ligne la plus directe avec le rayon le plus court n’est pas nécessairement la plus effective.

Encore une fois, l’ensemble des études réalisées par les équipes scientifiques du monde entier montre qu’ il n’existe pas de trajectoire idéale pour toutes les situations. Les skieurs doivent être capables de diversifier leur choix de trajectoire en fonction des conditions extérieures. Le but est, malgré tout, d’adopter la bonne stratégie en fonction des situations.

Le DVD sur le ski de compétition qui doit être édité prochainement par la FFS, l’ENSA et le SNMSF permet d’envisager les contenus d’entraînement selon cette approche de découverte des solutions par la mise en situation.

Glisse et position du skieur alpin . (Impact of skier actions on the gliding times in alpine skiing. Federolf P, Scheiber P, Rauscher

E, Schwameder H, Lüthi A, Rhyner HU, Müller E. Scand J Med Sci Sports. 2008 Feb 2. )

Cette étude intéressante sur les forces de frottements ski neige en recherche de vitesse et trace directe a permis de montrer que la vitesse dépendait davantage de la prise de carre (déséquilibre latéral) plutôt que de la position antéropostérieure (déséquilibre avant-arrière). Cet article montre que la qualité des appuis dans les sections rectilignes de recherche de vitesse est fondamentale. Soulignons que la FFS couple la plupart des ces essais en soufflerie par une évaluation de ces appuis par contrôle des pressions plantaires.

Document avec vidéo disponible sur :

http://www.nordicskiracer.com/cgi-bin/news/news_item.asp?NewsID=1669


En 2008, le DSS a travaillé sur 18 programmes scientifiques plus ou moins importants et sur des champs scientifiques variés.

Il est possible de se procurer auprès du DSS, les rapports concernant les études qui sont finalisées (attention, certains rapports font l’objet d’une diffusion restreinte).

« Contribution à l’objectivation mécanique des gestuelles en ski alpin. » (Analyse descriptive) S. Palkova et N. Coulmy :

Il s’agit ici de mesurer le dérapage, la vitesse longitudinale des skis (capteurs optiques) et les pressions plantaires se-melles embarquées) induits par des modes de contraction différents lors d’un virage en ski alpin (mode concentrique, excentri-que, isométrique, pliométrique fort, pliométrique faible). Suite à une analyse descriptive des résultats, l’étude a montré que la quantité de dérapage est fortement influencée par le type de mouvement effectué. La perte de contact ski neige a une influen-ce directe sur la vitesse. Le dérapage est minimisé avec des contractions excentriques et concentriques. Dans les conditions de réalisation de ces tests, la vitesse est supérieure quand le dérapage est moindre. Mais il apparaît que le mode de contraction ne doit pas être identique pour chaque virage. Encore une fois, c’est la situation (tracé, relief, neige,…) qui va orienter vers un type de mouvement. La difficulté pour l’athlète est d’appréhender les effets de ses mouvements de manière fine pour permet-tre son progrès technique. Le feedback de certains appareils devrait permettre une calibration des sensations avec la réalité mécanique.

« Développement d’un outil permettant la détermination du

coefficient de frottement ski-neige par détermination du moment

de roulis issu des données de capteurs de pressions plantaires. » Johan-

na Bour, N. Coulmy.

Ce travail a permis de développer une macro Excel permettant de déter-miner un indice le coefficient de frottement ski neige lors des essais en

soufflerie et grâce aux mesures de capteurs de pressions plantai-res.

« Effet d’un entraînement à base de vibration sur la prise d’information

visuelles chez les skieurs alpins. » Jérémy Charret, N. Coulmy.

Le but de cette étude était d’évaluer l’effet d’un entraînement à base de vibrations sur l’ensemble du corps sur la prise d’infor-mations visuelles chez les skieurs alpins. Un groupe témoin a permis de valider les effets d’un entraînement de trois semaines avec une fréquence de trois fois par semaine. La séance consistait à rester 10’ sous stimulation vibratoire tout en réalisant une tâche visuelle et manuelle qui consistait à jouer à un jeu vidéo de ski. Les résultats montrent une différence significative (p<0.05) entre le nombre de repères vus lors du pré- et post-test, soit une amélioration de 52,6% du nombre de repères vus lors du post-test. Conclusion : l’entraînement effectué à base de vibrations sur l’ensemble du corps, permet d’améliorer la fonction visuelle en situation de vibration.

« Exploitation d’un signal sonore Vlink pour déterminer la vitesse d’un skieur. » Gauthier Thomas, Cédric Péruisset, N

Coulmy.

L’enjeu de ce projet était d ‘extraire le signal sonore fourni par le système Vlink (feedback auditif de la vitesse et du dérapage en ski) et de fournir les données de vitesse par analyse des fréquences sonores. Un étalonnage a pu être réalisé grâce à un ta-pis roulant.

« Développement et installation d’une jauge de contrainte sur la détente d’une carabine de biathlon. Quentin Ferrari ,

N Coulmy.

Une queue de détente de carabine équipée d’un capteur a été développé pour permettre la mise en corresponde de la pres-sion digitale avec la qualité du tir.

« Développement d’un système embarqué d’accéléromètrie-gyroscopie avec PDA ». Thomas Gauthier, N Coulmy.

Un accéléromètre miniaturisé est couplé avec un gyroscope pour permettre l’analyse du mouvement en situation de ski. Ce projet non finalisé s’inclut dans un programme européen initié par la FFS.

Sciences et ski : les rapports internes du DSS.


« Evaluation de l’ergomètre Top_ski dans le cadre de la simulation de la gestuelle du haut du corps en ski de fond ».

Karine Lallias, Guillaume joly, N Coulmy.

Cette étude a permis de valider et d’apporter des modifications à l’ergomètre Top-ski devant permettre l’évaluation de la force du haut du corps. Une analyse comparative entre la gestuelle en ski et la gestuelle avec l’ergomètre a révélé une bonne corré-lation. Cet ergomètre devrait être opérationnel à l’automne 2009 après les modifications à réaliser sur le prototype.

« Effets des chaussures de ski en « V-position » sur la répartition plantaires lors de la pratique du ski alpin » ». Fabien

Munoz, N Coulmy.

Le concept de chaussure de ski alpin amenant les pieds dans une position dite en « V » entraîne des modifications sur la répar-tition des pressions plantaires au cours du virage et en trace directe. Dans cette étude, les pressions se répartissent de manière plus homogène entre l’avant et l’arrière du pied qu’avec une chaussure classique. De même, les pressions à l’avant sont globa-lement plus élevées pour chaque condition par rapport à une chaussure classique. Sur le plan médio latéral, les modifications restent plus difficiles à préciser. Néanmoins, la V-Position semble avoir ten-dance à augmenter les pressions sur les parties avant et milieu latérales.

« Validation d’une méthode d’évaluation podologique dynamique et réalisation de semelle de

soutien spécifique aux équipes de France de biathlon, Elisabeth Brunet, Stéphanie Blanc (SIDAS), N Coulmy.

De manière classique, le diagnostic porté sur les appuis plantaires est réalisé par le biais de mesure en posture statique et par la

réalisation d’empreintes. Ce travail a permis de compléter ces données avec des mesures dynamiques en situation spécifique de

ski et de tir pour le biathlon. Plusieurs solutions de semelle ont été réalisés pour chaque athlète participant à l’étude et évaluées

sous des aspects objectifs et subjectifs (sensations de l’athlète). Bien que cette étude ne soit pas totalement finalisée, les pre-

miers résultats montrent que des semelles thermoformées permettent une efficacité parfois supérieure à des semelles avec ra-

jout de matière. Grâce à la société SIDAS, cette étude pourra être étendue aux équipes de France de ski alpin en 2009.


L es 1er et 2 juillet dernier, un séminaire s’est déroulé à l’ENSA à Chamonix sous la forme d’un rapprochement entre la fédération française de motocyclisme (FFM), la fédération française de ski et l’ENSA. Ce regroupement

atypique a permis aux entraîneurs nationaux des deux disciplines mais aussi aux cadres fédéraux et professeurs présents de partager leurs réflexions sur les invariants techniques de la glisse.

Quelques thèmes abordés : les trajectoires, la position de la tête en virage, la prise d’information, l’équilibre et le déséquilibre, la répartition des appuis sous les pieds, les forces de contact, la « dérive » : intérêt et limites….

Ce rapprochement a été l’occasion de voir que les points communs ne manquent pas entre les disciplines du ski et celle de la moto. D’autres rencontres sont prévues et pourquoi pas en répondant à l’invitation lancé par la FFM aux équipes de France de

ski de venir piloter sur circuit… A suivre.

Les documents échangés au cours de ces deux journées sont disponibles auprès de Nicolas Coulmy ([email protected]).

Technologie et entraînement


L ivres, multimédia

Nous avons testé le TRIKKE pour vous pour l’entraînement des skieurs.

Le Trikke est un engin articulé à trois roues qui permet de reproduire assez fidèlement les principes mécaniques du virage en ski. Selon l’effet « tir bouchon » que vous saurez don-ner, il n’y a pas besoin de pousser ni de pédaler.

Le slogan est d’ailleurs : « No pushing, no pedaling, just rock and roll »…

En effet, le principe utilisé est le même qu’en virage en ski alpin ou en pas de patineur en ski de fond. Nous avons dénommé ce mécanisme « principe du tir bouchon » de par sa similitude mécanique : les forces latérales sont transformées en force dans l’axe de déplace-ment pour engendrer le mouvement (cf travaux DSS, Coulmy). La FFS a pu montrer que le skieur pouvait soit augmenter sa vitesse soit, tout au moins, la conserver malgré les importan-tes forces de frottement occasionnées par l’augmentation de la force de réaction.

Une fédération s’est d’ailleurs mise en place (http://www.3cv-sport.org) avec l’organisation de différents formats de course (descente, dual slalom, freestyle, endurance…).

Il existe un équivalent sur la neige (avec des patins à la place des roues) mais l’efficacité est moindre et les skieurs ont du mal à trouver des sensations plus intenses et intéressante qu’en ski.

Différentes tailles et de système de roulement existe pour que tous les âges et tous les niveaux de pratique en profitent.

Le record du monde de vitesse sur ce type d’engin est de 77,4 km/h et pour le record de distan-ce de 165 km avec une vitesse moyenne de 15, 6 km/h.

Pour l’entraînement des skieurs, le TRIKKE est l’engin parfait pour découvrir le principe d’avan-cement du « tir bouchon » dans les disciplines de glisse. Il est possible de mettre en place un nombre important de situations d’entraînement tant en descente que sur le plat voire à la montée (tracés de Slalom, slalom parallèle,…) et ce, en permettant d’allier entraînement tech-nique et physique.

A découvrir et à commander sur http://www.trikke.com

DVD « Ski ALPIN DE COMPETITION 2009.

Ce DVD qui sortira à l’automne, est issu d’une collaboration entre la FFS, l’ENSA, le SNMSF et l’AFESA.

Il constituera l’extension du mémento du ski français mais corres-pondra également aux directives techniques nationales. Le groupe de travail piloté par Jean Pierre Mollié a su mettre en avant une approche novatrice de la technique et de l’entraînement. Un mo-dèle technique basé sur les principes mécaniques permet de dis-cerner facilement les fon-damentaux. Ici, pas de re-cette, juste des explications sur les processus et des situations d’entraînement pour accentuer les sensa-tions du skieur, bases de tout apprentissage.


Colloque national de ski alpin le 3 et 4 octobre 200_ à l’ENSA (Chamonix).

Au programme : présentation du DVD « ski alpin de compétition » par Stéphane Deloche et Jean Pierre Mollié et plein d‘autres thèmes sur l’entraînement des plus jeunes au haut niveau (intervenants pressentis : David Chastan, Philippe Martin, Frederic Perrin, Laurent Chrétien, Stéphane Quittet, Pierre Bornat, Benjamin Melquiond).

Renseignements et inscription (AVANT le 20 septembre 2008 DERNIER DELAI) : AFESA 8, rue des Primevères 38180 SEYSSINS. Tel : 09.54.56.21.60 Fax : 04.76.84.58.82 email : [email protected] ou site internet : http://www.afesa.com

Formation organisée par la Coordination Rhône Alpes à Albertville le vendredi 14/11/2008 de 10h à 13h au siège

du Comité de Ski de Savoie : « Les directives techniques d’entraînement SWISS-SKI. »

Conférence– Discussion avec Peter Lauppi , ancien entraîneur national de ski alpin et responsable des formations à Swiss

ski.

Thèmes :

• Les contenus d’enseignement du ski suisse« swow league » pour la compétition : quand l’enseignement rencontre l’entraînement…

• le Swiss-Ski power test (tests physiques) et les « Racing Basics » (directives d’entraînement) : bilan après plusieurs années d’utilisation.

Un moment d’échange est prévu avec les participants.

Entrée Gratuite.

Renseignements : Comité de Ski de Savoie 53 Av. des XVIème J.O. d'Hiver BP 230 - 73207 Albertville cedex

Tél. 04 79 31 10 80 Fax 04 79 31 10 81

1er Congrès « Science and Skiing in the low lands » à Bruxelles le 11 octobre 2008.

Le but de ce congrès est la mise en commun de connaissances scientifiques multidisciplinaires sur le ski et le snowboard dans les domaines du coaching et l’entraînement des jeunes athlètes dans les pays qui ne sont pas des pays de montagne.

Renseignements et inscriptions : www.ILLCSS.eu

Congrès, colloques, séminaires….


ET TOUJOURS SUR LE NET,ET TOUJOURS SUR LE NET,ET TOUJOURS SUR LE NET,ET TOUJOURS SUR LE NET,

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Directeur de Publication : Fabien Saguez

Directeur de Rédaction et Conception : Nicolas COULMY

Merci à Emilie Beaudoin et à Pierre Bornat pour leur contribution dans l’élaboration de ce numéro.

N’hésitez pas à donner vos avis sur le contenu et la présentation du « courrier de l’entraîneur » par email ou courrier.

CONTACT : [email protected]

Fédération Française de Ski 50 rue des Marquisats 74011 ANNECY Cedex

� : 06-66-49-66-27

Département Sportif et Scientifique de la FFS septembre 2008

courrier de l'entraineur11 - FFS

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