La lettre FFS

12
Le pasteur aujourd’hui… ne peut réussir que s’il passe du rôle d’homme à tout faire à celui de chef d’orchestre. page 6 DANS CE NUMéRO Accepter et apprécier nos différences LA LETTRE FFS | PAGE 1 Vous avez dit : KID ? Une vision, un programme, pour vivre pleinement sa foi en famille. page 5 Découvrir ou redécouvrir le Moulin de l’Ayrolle. Devenez membre de l’association. page 2 éDITORIAL Emanuel LOPES Secrétaire général FFS NUMÉRO 3 JANVIER 2012 D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION DES ÉGLISES ADVENTISTES DU SUD DE LA FRANCE Lettre La >> C e qui me semble être souvent au cœur même de beaucoup de problèmes que nous rencontrons dans nos églises, c’est le fait que nous avons du mal à accepter l’autre tel qu’il est. Parce que l’autre est différent de nous. Il pense autrement. Il ne s’exprime pas comme nous. Il agit différem- ment. Bref, parce qu’il n’est pas comme nous, on le rejette, et les problèmes commencent dès lors… Remarquez : ce n’est pas un phénomène nouveau. L’apôtre P aul a dû faire face à ce genre d’incompréhension et de rejet mutuel. Il y avait, en effet, à Corinthe, par exemple, des disputes parce qu’on n’acceptait pas les différences des uns et des autres (cf. 1 Cor. 12.12-19). Or Paul nous fait comprendre que s’ il y a diver- sité dans la façon d’être, de servir et d’agir, c’est parce que Dieu l’a voulue ! Charles Rochedieu disait : « Loin d’être une cause de division, les différences de tout genre, provenant des circons- tances, des tempéraments divers, de l’éducation, de la culture, sont plutôt, dans la pensée de Dieu, des conditions favorables à l’union, comme la diversité des voix et des instruments est la condition d’une belle et riche harmonie. » On devrait pouvoir… chanter des cantiques tradi- tionnels (Hymnes et louanges) et des chants modernes (JEM) ; être silencieux à l’église ou plus volubile selon les moments ; porter ou non une cravate ; aimer faire du porte à porte une Bible à la main ou préférer tout simplement donner un coup de main à son voisin et témoigner ainsi de l’amour de Dieu… être différent donc, sans que cela pose problème ! La diversité est voulue de Dieu pour que nous soyons au service des uns et des autres d’une manière plus efficace, plus adéquate. Et c’est tant mieux ! Alors… acceptons-la franchement, réjouissons- nous-en, parce que nous en avons besoin ! Puissions-nous comprendre cette attitude fondamentale qui consiste à accueillir l’autre tel qu’il est, ou là où il est. Et puissions-nous comprendre que nous avons besoin des particularités des uns et des autres si nous voulons former un ensemble efficace, un « corps » vivant, au service de Dieu et de nos semblables.

description

Vous pouvez visionner "La Lettre" (semestrielle) d'information de la Fédération des églises adventistes du sud de la France.

Transcript of La lettre FFS

Page 1: La lettre FFS

6 Le pasteur aujourd’hui… ne peut réussir que s’il passe du rôle d’homme à tout faire

à celui de chef d’orchestre.

page 6

dans ce numéro Accepter et apprécier

nos différences

La Lettre FFS | Page 1

5 Vous avez dit : KID ? Une vision, un programme, pour vivre pleinement sa foi

en famille.

page 5

2 Découvrir ou redécouvrir le Moulin de l’ayrolle.

Devenez membre de l’association.

page 2

éDITOrIalEmanuel lOpEs

secrétaire général FFs

numéro 3

janvier

2012

d’information de la fédération des églises adventistes du sud de la france

LettreLa

>>

Ce qui me semble être souvent au cœur même de

beaucoup de problèmes que nous rencontrons dans nos églises, c’est le fait que nous avons du mal à accepter l’autre tel qu’il est. Parce que l’autre est différent de nous. Il pense autrement. Il ne s’exprime pas comme nous. Il agit diffé rem­ment. Bref, parce qu’il n’est pas comme nous, on le rejette, et les problèmes commencent dès lors… Remarquez : ce n’est pas un phénomène nouveau. L’apôtre Paul a dû faire face à ce genre d’incompréhension et de rejet mutuel. Il y avait, en effet, à Corinthe, par exemple, des disputes parce qu’on n’acceptait pas les différences des uns et des autres (cf. 1 Cor. 12.12­19). Or Paul nous fait comprendre que s’il y a diver­sité dans la façon d’être, de servir et d’agir, c’est parce que dieu l’a voulue !

Charles Rochedieu disait : « Loin d’être une cause de division, les différences de tout genre, provenant des circons­tances, des tempéra ments divers, de l’éducation, de la culture, sont plutôt, dans la pensée de Dieu, des conditions favorables à l’union, comme la diversité des voix et des instruments est la condition d’une belle et riche harmonie. »

On devrait pouvoir… chanter des cantiques tradi­tionnels (Hymnes et louanges) et des chants modernes (JEM) ; être silencieux à l’église ou plus volubile selon les moments ; porter ou non une cravate ; aimer faire du porte à porte une Bible à la main ou préférer tout simplement donner un coup de main à son voisin et témoigner ainsi de l’amour de Dieu… être différent donc, sans que cela pose problème !

La diversité est voulue de Dieu pour que nous soyons au service des uns et des autres d’une manière plus efficace, plus adéquate. Et c’est tant mieux ! Alors… acceptons­la franchement, réjouissons­nous­en, parce que nous en avons besoin !

Puissions­nous comprendre cette attitude fondamentale qui consiste à accueillir l’autre tel qu’il est, ou là où il est. Et puissions­nous comprendre que nous avons besoin des particularités des uns et des autres si nous voulons former un ensemble efficace, un « corps » vivant, au service de Dieu et de nos semblables.

Page 2: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 2

Quelques­uns d’entre vous ne connaissent pas Le Moulin de l’Ayrolle, certains d’entre vous le connaissent déjà mais dans un cadre bien précis (colonie, rencontre JA, week­end spirituel à thème, Camp­meeting)…

Si vous désirez découvrir ou redécouvrir « Le Moulin » au­trement, nous vous proposons de venir y passer du temps seul, entre amis ou en famille.

Pour cela deux possibilités :• louer en semaine ou en week­end notre studio équipé

pouvant accueillir jusqu’à six personnes ;• louer un emplacement sur le terrain de camping dit

« Camp Explos ».Autour du Moulin de nombreuses activités vous attendent :

promenades, visites, activités nature, baignade…Pour plus de renseignements et vos réservations, contactez­

nous vite au 04 66 85 29 08 ou par mail : secretariat­[email protected]

Espérant vous accueillir prochainement dans ce « paysage qui inspire respect et beauté, d’où surgit le doigt de Dieu  » (André Chamson — auteur cévenol), fraternellement…

Virginie et Jean-CharlesVaNDENDrIEssCHE

Découvrir ou redécouvrir

Le Moulin…

Vous aimez « Le Moulin » et vous avez envie de l’aider alors c’est simple : devenez membre de l’Association du Moulin de l’Ayrolle.Qu’est-ce que ça coûte ?• 10€minimum• 1à2réunionsparanQu’est- ce que ça rapporte ?• Lapossibilitédelouerlestudioouunemplacement

camping au Moulin• Undroitdevoteàl’AssembléeGénérale• L’opportunitédevenirvousrendreutileenpartici-

pant aux tâches du Moulin• La satisfaction d’œuvrer pour un lieu à rayonne-

ment spirituelSi vous êtes partant, renvoyez-nous vite votre adhé-sion (voir ci-dessous) et recevez en retour avec votre carte de membre vos invitations aux « Journées Coup de Main du Moulin » et vos possibilités de réservation.

Devenez membre

de l’Association du Moulin de l’Ayrolle

L’été 2011 aura été bien rempli au Moulin de l’Ayrolle. Entre la colonie

de « Jimminy la Cigale » et le tradi-tionnel « Camp-Meeting », le Moulin aura vécu au rythme des groupes venus profiter de la quiétude du lieu et des baignades au Gardon, dansé avec les jeunes mariés et bien ri avec les cousi-nades…

Septembre fut si beau que les groupes d’animateurs de jeunesse ont pu profi-

ter des activités nature, sans oublier

les grand jeux toujours plus délirants auxquels ont pu participer les 150 jeunes de la rencontre Point Com !

Le début d’automne au Moulin fut bien doux pour les musiciens et chan-teurs venus y répéter, les catéchumènes s’y ressourcer et les futurs animateurs y préparer leur BAFA.

C’est dans cette ambiance que Jean­charles et Virginie Vandendriessche se sont installés au moulin de l’ayrolle pour prendre la suite de muriel et

Philippe anquetil qui, après huit ans de présence, sont partis s’investir dans une autre aventure. Vous l’aurez compris, le Moulin de l’Ayrolle change de directeur mais continue d’être le lieu de toutes les rencontres.

MOULINde l’Ayrolle

Pour adhérerCommuniquez­nous vos coordonnées (nom, pré nom, date de naissance, adresse, téléphone, mail) avec le réglement de votre adhésion (10 € minimum) à notre adresse : le Moulin de l’ayrolle, saint-Félix-de-pallières, 30140 anduze.

Page 3: La lettre FFS

Le Moulin de l’Ayrolle, grand gîte agréé par l’éducation nationale ainsi que par Jeunesse et sport, offre un accueil en hébergement de 59 élèves à partir de l’élémentaire avec toutes les commodités prévues pour un maximum de confort, que ce soit en gestion libre ou en pension complète : plusieurs salles dont une bibliothèque, 3 hectares d’espaces verts, forêt, terrains de sport et… un jardin pédagogique !

des activités éducatives, assurées par des intervenants qualifiés, vous sont proposées sur place, le jardin pédagogique pouvant être utilisé comme support ou comme lien :

• découverteetconnaissancedesmilieuxnaturels(forêt,rivière, landes, etc.) sous plusieurs angles : végétaux, insectes, faune, fonctionnement écologique, utilisation par l’homme ;

• approchenaturalistedelanature ;• découvertedel’élevagecaprinetfabrication

de Pélardons ;• découvertedel’élevagebovin ;• rencontreaveclesânesetactivitésd’attelage.Les animations sont élaborées en concertation avec les

enseignants, autour de leurs projets. Elles sont basées sur la pédagogie de l’alternance et multiplient les approches afin de permettre à chacun de trouver celle qui lui convient le mieux. Cette pédagogie alterne les moments physiques (travail du sol, semis, manipulation…) avec des moments d’ob ser vation, contemplatifs, de jeu, d’expression, de discus sions en groupe, de réflexion et d’analyse. Notre approche tente de prendre en compte les modes d’apprentissage diff é rents (oral, écrit, action) en faisant coexister l’approche objective (rationnelle, un monde qui obéit à des règles) et l’approche subjective (à travers les émotions, l’imaginaire, la symbolique, le souvenir). Cette pratique vise à développer des capacités (écoute, travail en équipe, esprit critique, réaliser un projet en commun, évaluer la conséquence de ses actes, rai son ner avec logique) mais aussi à mettre en relation les ac quis des différentes disciplines et de les mobiliser dans des situations variées.

aux alentours, la richesse culturelle de la région offre éga le ment multitude de possibilités que nous ne pouvons toutesciterici :vestigesdeschâteauxdeTornacetFressac,GrottesdeTrabuc,TrainàvapeurdesCévennes,ValléedesCamisards et Musée du Désert… Un peu plus loin : le Pont du Gard, les Arènes de Nîmes…

ateliers en nature

L’Église,lesenfantsetlesjeunes.

Les enfants et les jeunes au sein de l’Église sont une bénédiction ! En théorie c’est vrai, mais parfois s’en occuper devient problématique. Nous manquons quelquefois de connaissances, d’outils oud’expériences.Voussouhaitezapprofondirdavantage votre réflexion sur le sujet des enfants et de la jeunesse au sein de l’Église ? Ce livre ne peut être qu’une source d’enrichissement pour vous !

La question de l’engagement spirituel des plus jeunes au travers des eaux du baptême ou de la prisedelaSainte-Cènevouspréoccupe ?Vousvous interrogez sur la place des enfants et des jeunesdansl’Église ?Vousvousposezdesques­tions sur les différentes étapes de l’évolution spi­rituelle des enfants, sur la place du foyer familial dans cette dynamique ou encore sur la participa­tion des plus jeunes au culte et à l’adoration ? Des articles vous éclaireront sur ces sujets précis !

Le livre regorge également de réflexions à propos des adolescents. Peut­être manquez­vous d’outils pour les enseigner, pour aborder des sujets délicatscommelasexualité ?Voussouhaitezensavoir un peu plus sur ce qu’ils pensent de l’Église, du vécu en son sein ou de la prédication ? Des auteurs partageront leur expérience et leur sagesse sur ces sujets épineux.

Ce livre contient un panel d’apport théorique et pratique afin de vous éclairer et optimiser votre démarche auprès des jeunes. Selon la célèbre cita­tion d’Albert Einstein, « La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. », cet ouvrage vous permettra de réconcilierlesdeuxgrâceauxarticlesproposés.Les auteurs par leur expérience ou leur fraîcheur vous proposeront leur vision sur ces probléma­tiques complexes. Enfin, ce recueil vous permettra de redonner un autre souffle à votre implication auprès des jeunes ; il vous permettra de mieux comprendre leur évolution ; vous donnera des outils supplémentaires afin de mieux vous (ré)engager et mieux impliquer les jeunes dans votre église. Nous espérons qu’il nourrira la vision de votre engagement auprès d’eux.

Florian rITlEwskI

C’estàlire

classes de découverte

La Lettre FFS | Page 3

À commander

auprès de la librairie

de votre église

ou de la maison

d’édition vie & santé.

Page 4: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 4

Il existe au moins deux types de voyage. Le voyage d’affaires fatigant

et parfois stressant. Le voyage de tou­risme surprenant et souvent plaisant. Nous avons pris l’habitude dans notreFédérationdevivredesvoyagesd’étude. Beaucoup de pasteurs, laïcs, jeunes, leaders, ou avides de servir Dieu ont déjà vécu ce genre d’expé­rience inoubliable.

La spécificité d’un voyage d’étude est d’allier toutes les caractéristiques du voyage. Si nous devions résumer notre dernier voyage d’étude nous pourrions utiliser les qualificatifs suivants :• Fatigant:environ 3 000 km en

4 jours, en partant de La Rochelle, Toulouse,MontpellierCollonges,Nicepour rejoindre Hanovre à travers la Suisse et l’Allemagne.• Stressant:être déstabilisé dans

nos repères culturels, organisationnels tant dans le quotidien que dans la vision de l’Église.• Surprenant:par la richesse des

rencontres des frères et sœurs d’autres champs et pourtant si proches de nous dans leurs difficultés et joies.• Plaisant:par les moments de

partage d’expériences, de témoignages et de convivialité.

Ce voyage d’étude avait une saveur particulière. Il était labélisé « Chef­guide » ou plus largement autour de la vision que nous avons choisie pour les quatre prochaines années dans notreFédération :«Unetroupedanston quartier ». L’équipe était donc composée de laïcs (10) et pasteurs (6), dont (6 chefs­guides) travaillant avec, autour et pour les jeunes.

Lors de notre dernière rencontre « Réflexion & Actions » nous avions invité un couple engagé dans la mis­sion pour les jeunes de leur quartier. Il nous a paru important de partager cette vision plus en profondeur avec des leaders de jeunes qui sont déjà dans des projets ou qui sont sur le point d’en démarrer. C’est dans cette perspective que nous avons décidé d’organiser ce

voyage cofinancé par les Départements JAetÉvangélisationdelaFédération.

Il nous serait difficile en quelques lignes de vous faire vivre et sentir toute l’intensité et la richesse d’un tel voyage. Les bénédictions que nous avons vues et ressenties sont si nombreuses que nous ne pouvons encore aujourd’hui les évaluer. Ce qui est certain, c’est que le Saint­Esprit agit lorsqu’on le laisse nous ouvrir les yeux et notre cœur.

Dans ce marathon pour conforter notre vision JA, nous avons rencon­tré des équipes et des approches très variées : des activités scoutes, sociales, humanitaires, catéchétiques, spiri­tuelles, ludiques, relationnelles, etc. Quelle que soit l’approche choisie, les outils utilisés, les moyens humains ou financiers, plusieurs points conver­gent. Nous voudrions vous les laisser en témoignage et en fondations de la VisionFFS-JA2010-2014…

• Méthodedel’Esprit: Il n’y a pas « une » bonne méthode. La bonne mé­ thode est celle que l’Esprit souffle dans nos cœurs en fonction de ce que nous sommes et des forces qu’Il met en nous.• Pournosamis: aucun de ces

projets n’est tourné vers les jeunes de l’Église. Ils ont pour vocation de parta­ger l’Évangile, ou ses valeurs, aux amis des jeunes adventistes. Les actions

réalisées sont pour eux, à leur service, et non pour nous. Ils répondent à leur besoins et non à nos envies.

• Discipleengagé: Les personnes engagées dans ces projets y consacrent temps libre, soirées, week­ends, vacan­ces, et leur argent. Être Disciple coûte : spirituellement, humainement, finan­cièrement.

Que Dieu bénisse nos troupes locales qui seront affermies par ces partages et que Dieu transforme nos cœurs pour devenir des disciples, ambassadeurs, à son service dans nos quartiers.

philippe pENNErpour le Club Chef-Guide

Depuis plusieurs années, nous nous engageons auprès des jeunes pour dynamiser leur potentiel et afin qu’ils de­

viennent pleinement acteurs dans leur foi et moteurs dans l’Église. Pour cela, nous utilisons plusieurs moyens  : retraites

spirituelles, week­ends de formation pour les jeunes et les animateurs, rencontres diverses et voyages d’étude.Il nous a paru important de permettre à des leaders de jeunesse, pasteurs et laïcs, de découvrir d’autres horizons, de voir du

concret à travers des projets bien existants, de partager les défis, joies et difficultés de personnes qui expérimentent au quoti­dien cette mission auprès des jeunes. La majorité de ces projets vise un public de jeunes non­chrétiens pour lesquels des jeunes adventistes s’impliquent totalement. En effet, contrairement aux idées reçues, nos jeunes sont souvent des missionnaires, il faut juste leur laisser un peu d’espace pour laisser exprimer leur créativité.

philippe aNquETIl | Dpt Jeunesse FFs

DÉCoUvrirD’AUtrEShorizonS

Formation des leaders

Voyage d’étudeChef-guide

Page 5: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 5

Vous avez dit

I l y a maintenant quatre ans, la Divi­sion Eurafricaine, en la personne

d’Elsa Cozzi, responsable du Ministère auprès des Enfants, nous proposait de nous former sur un projet destiné aux familles. Après une semaine intensive organisée par Don McLafferty et son équipe (les concepteurs), à Chattanoo­ga (EU), nous étions considérés aptes à implanter KID dans nos territoires…

Bien que motivée par l’objectif de ce projet, je dois dire qu’il m’a fallu du temps pour le saisir avec pertinence, et de ce fait reconnaître les pièges et rac­courcis qui en fausseraient la portée.

KID est une vIsIon, non un programme.

Ceci signifie que ce n’est pas une for­mule magique qui transforme parents et enfants en croyants dynamiques !KiDn’estpasunprojetpourles

enfantsseulement…maispourles parents également, et surtout ! En effet, il vise à aider les parents à communiquer à leur enfant l’amour qu’ils portent à Dieu. Ceci passe par un temps où, avec simplicité, ils revisitent des réalités spirituelles. Au grand dam de certains, rien ne semble nouveau. En effet, nous connaissons beaucoup de choses sur la Bible, la foi, Dieu, l’église, etc. Aussi, certains sont étonnés de passer par des sujets si rudimentaires. Il ne s’agit pas en effet d’apprendre, mais plutôt de prendre conscience de ce que l’on vit (ou de­vrions vivre) dans notre relation avec Dieu. Cela permet aux parents de se repositionner dans leur vécu spirituel.

C’est un peu comme une retraite spirituelle entre parents désireux d’être contagieux spirituellement auprès de leurs enfants !

ConCrètement Comment Cela se vIt-Il ?

Dans l’Union franco­belge, une douzaine d’églises se sont lancées dans

ceprojet(dontdeuxenFFS).Pourcefaire, elles ont suivi le même processus.

1. Présenterleprojetàl’égliseet au comité d’église.

Ce projet nécessite le soutien de toute la communauté — spirituel sur­tout, mise à disposition de temps pour les rencontres à venir, intercession, etc. Ce soutien s’exprime par un vote et le choix d’une équipe de quatre personnes, incluant le pasteur ou un ancien. Leur rôle sera de se former pour pouvoir ensuite, mettre en place le projet KID dans leur communauté.

2. Cette équipe suit une formationdequatrejoursintensifs, organisée par la Division avec la coopération de l’UnionetdesFédérations.Leprojetet le matériel leur sont alors présentés et expliqués. À travers des ateliers pratiques, ils abordent l’aspect concret des rencontres.

À la fin de leur formation, ils repartent avec un échéancier, plani­fiant les étapes à suivre, les équipes à former, les personnes à contacter pour permettre au projet d’être lancé.

3. Lorsque tous les aspects pratiques sont prêts, l’église est préparée par quatre prédications portant sur la mission de témoin et le rôle de la com­munauté et de la famille en ce sens.

4. S’enchaînent alors douze ren-contres destinées uniquement aux parents qui ont choisi de vivre KID. Il arrive qu’il n’y ait qu’un des parents présent (divorce, veuvage, conjoint incroyant par exemple), ou que ce soit

un grand parent qui désire partager cela avec son petit­fils ou petite­fille.

5. Puis vient le temps de partage entreparent(s)etenfant(s), qui se découpe en vingt-quatre rencontres.

En voyant ce déroulement, certains penseront peut­être que cela représente un lourd engagement… Certainement. C’est du temps, de l’énergie, de l’argent également. Mais de par les expériences vécues par de nombreuses familles et formateurs, c’est un engagement utile, pertinent et répondant à un vrai besoin.Aujourd’hui, les familles connaissent des situations douloureuses et com-pliquées. Elles vivent à des rythmes stressants, sont confrontées à un monde anxiogène où les probléma-tiques éducatives sont nombreuses. Comment se comporter en tant que parents chrétiens ? Où trouver le temps pour des moments particuliers d’échanges spirituels ? Comment les vivre afin que chacun s’y retrouve et soit béni ?

Le défi est grand et notre devoir d’y répondre incontournable.KiDestuneoptionquis’offreà

nous. Et qui suit l’orientation fédérale : être des disciples engagés, témoins auprès de ceux qui nous entourent… la famille en premier plan.

ana aurOuzEMin. auprès des enfants | FFs

* Kid In Discipleship (KID) pourrait être traduit par « Des enfants en chemin pour devenir disciple ».

*???

Page 6: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 6

Le pasteuraujourd’hui

Quand j’ai commencé mon minis­tère il y a bientôt vingt ans, le

pasteur était un peu l’homme à tout faire de la communauté. Comme le dit Ron Gladden (responsable de l’association pastorale d’une union adventiste aux États­Unis), plus il négligeait sa famille, sa santé et sa vie spirituelle pour la communauté, plus il était apprécié. Aujourd’hui, les besoins de nos églises et de notre société changeant, ce type de service n’est non seulement plus envisageable mais devient inutile, la multiplicité des tâchesetleurscomplexitéss’accrois­sant continuellement. Le pasteur ne peut réussir aujourd’hui que s’il passe du rôle d’homme à tout faire à celui de chef d’orchestre.

Le don de pasteur et docteur dans Ephésiens 4.12 est : « pour le perfec­tionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère » comme l’institution des diacres dans Actes 6. L’objectif est que certains ministères, dont celui de pasteur, se concentrent sur certaines tâchesspécifiquesetessentiellesdela vie d’église. Le pasteur sera partie intégrante du noyau de membres qui travaillent à la conception des projets ; il sera le promoteur de ses différents projets et non l’acteur de tous les aspects de la vie d’église. Ellen White ditclairementdansTémoignages,vol. 7, p. 18 : « Prendre aux pasteurs le temps et les talents qu’ils devraient consacrer aux non croyants, affaiblit

spirituellement

ceux qui connaissent déjà la vérité. »Ron Gladden clarifie le rôle du pas­

teur aujourd’hui en cinq points :1. Être une personne spirituelle-

ment authentique. Que le savoir­faire résulte toujours d’un savoir­être.TravailleravecDieuetpaspourDieu.

2. Assurer les cultes aussi souvent que possible. La prédication reste le temps de qualité qui cimente la communauté pour lui donner la force de continuer son engagement.

3. Être le responsable des respon-sables. Accompagner, former et protéger ceux qui osent prendre des responsabilités, avec la charge que cela comporte.

4. Mettre en place une évangélisa-tion de relation proche.

5. Être un moteur de la vision de l’église et le conseiller spirituel de l’église. Christophe Colomb (visionnaire parmi les visionnaires) disait : « On ne peut découvrir de nouveaux océans sans avoir le courage de perdre de vue le rivage. » Le pasteur garantit plus que le bon fonctionnement des différents départements, il donne un sens et un objectif communs à cet ensemble d’activités.Toutcelaimpliqueun travail en col­

légialité, à deux niveaux : les anciens et les autres collègues pasteurs. Il faut rendre au conseil d’anciens ce rôle de collaborateurs directs du projet, consolider

le travail en concertation et corespon­sabilité. Il faut également impliquer des collègues proches dont les talents, les dons et l’expérience créent cette complémentarité des dons qui était un des chevaux de bataille de l’apôtre Paul. Barnabas, dans Actes 11.25,26, a l’humilité et la sagesse d’aller chercher Paul pour qu’il s’occupe de l’enseigne­ment à Antioche.

Ce processus peut permettre d’être révélateur et développeur des dons et talents locaux, ce qu’un homme ne peut pas faire seul.

Sur ce dernier point, Jésus précise, en effet, dans Marc 2.17, qu’il n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs. « Le Sauveur se mêlait aux hommes comme celui qui désirait leur bien. Il montrait de la sympathie à leur égard, s’occupait de leurs besoins, et gagnait leur confiance et ce n’est qu’ensuite qu’il leur disait suivez­moi. » (Ellen White, Jésus­Christ, p. 136).

En conclusion, je vous laisse un exemple utilisé par Antoine de

St Exupéry : « Si tu veux construire un bateau ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer, pas­sionne­les pour l’océan. » Quand le défi nous effraie, rappelons­nous : leTitanicaétéconstruitpardestechniciens professionnels, l’arche de Noé par des amateurs passion­nés et fidèles.

Daniel MONaCHINIassociation pastorale FFs

Le trio gagnant du pasteur devient :• ledondediriger

et encourager,•uneprédicationsolide

et consistante,• l’évangélisationcontem-

poraine vécue avant tout dans son aspect relationnel.

Page 7: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 7

Les hébreux, sortis d’Egypte, ont fait l’expérience de la manne lors de leur traversée du désert. Durant quarante longues années, ils

purent goûter aux bontés de Dieu renouvelées chaque jour (Ex 16). Tous,dupluspetitauplusgrand,duplusjeuneauplusâgépouvaientmanger à leur faim. Celui qui ramassait plus, partageait mais ne pouvait thésauriser ; celui qui ramassait moins, n’avait pas de manque. Le vendredi, une double ration devait être conservée et le sabbat, rien ne tombait. Chemin de bénédictions pour un peuple au cou raide (Ex 32.9). Les bénédictions du Seigneur accompagnent les siens.

Aujourd’hui, l’Église, dans nos pays, traverse également son désert. Pour d’autres raisons, nous cheminons. Et, bien des fois, nous aussi avons le cou raide. Néanmoins, le Seigneur accompagne son Église. La FédérationduSuddelaFranceexpérimentecelaauquotidien.nous voudrions dans ces quelques lignes non seulement remercier le seigneur pour sa présence et son soutien mais aussi vous remercier, chacun, pour la confiance que vous faites en l’église. Cette confiance se traduit par votre fidélité constatée dans la progression des dîmes. 2011 sera encore une année de forte progression. Cette confiance se traduit aussi par une compréhension et un engagement fort dans l’évangélisation relationnelle, peu coûteuse.

Et puis, notre dieu nous adresse des clins d’œil bien agréables. Nous avons dû faire un acte de foi en mettant en place une dynamique poursoutenirleseffortsd’évangélisationfinancésparlaFACSA-Sud.Cela a généré des recettes moindres pour la cultuelle de l’ordre de 62.000 EUR. Or, nous avons reçu dans le même temps un legs oublié par une banque, d’une sœur décédée en 2004. Les services fiscaux ont donné leur accord en moins d’un mois. Ainsi, la cultuelle a pu être créditée d’un montant, sans imposition, de… 63.000 EUR.

Merci à notre Dieu de veiller sur son Église et merci à ses disciples de vivre en partenaires avec Lui.

Alors, comme l’écrivait David, « si votre richesse augmente, que votre cœur ne s’y attache pas ! » (Ps 62.11b). Restons de fidèles ges­tionnaires des biens de Dieu. Et alors, il comblera son Église. Que notre Dieu vous accompagne ; nous accompagne dans la mission qu’il nous confie.

philippe

aurOuzETrésorier FFs

Les bénédictions d’un Dieu quiaccompagnesonEglise

b é n é d i c t i o n s

Nous ne sommes que les gestionnaires des biens de Dieu

À titre personnel comme au niveau de l’Église, nous ne sommes que les gestionnaires des biens de Dieu. En effet, tout lui appartient (Gn 2.15 ; Ps 24.1 ; 1 Ch. 29.11­16). En nous plaçant sur la terre, Dieu nous en confie la gestion. Avec le péché, malheureusement, nous avons également cru que nous devenions propriétaires. Et nous utilisons bien facilement les adjectifs possessifs. C’est ma chose  ! Dans notre logique, issue de notre culture, éducation, construction personnelle, nous associons notre travail à nos gains et donc à nos achats devenant nos possessions. Ainsi va la vie. Or, notre Dieu désire ardemment nous rendre libres, dans tous les domaines y compris celui des biens matériels (le matérialisme). Dieu nous propose alors de le recon­naitre comme propriétaire, par la dîme que nous lui rendons. Dieu nous invite à prendre conscience de tout ce qu’il nous confie, par les offrandes que nous lui apportons. Dieu nous fait confiance dans la gestion de ses biens. Merci Seigneur !

m e r c i p o u r l a l i b e r t é . m e r c i p o u r l a V i e . m e r c i , to u t s i m p l e m e n t !

Fédération des Eglises adventistes du septième jour du Sud de la France

fidèle gestionnaireA toi, Seigneur, la grandeur,

la puissance, la splendeur,

la majesté et l’éclat ; car tout ce qui

est au ciel et sur la terre t’appartient.

Oui, tout vient de toi, et nous t’offrons

seulement ce que tu nous as donné.

1 Ch. 29.11-14

« Mon Dieu, je te demande

seulement deux choses,

donne–les moi avant ma mort.

Éloigne de moi la fausseté

et le mensonge.

Ne m’envoie ni pauvreté

ni richesse. Donne–moi

seulement ce qu’il me faut

pour vivre. » Pr 30.7, 8

des biens de D ieu

la dîme

Je reconnais que Dieu

m’a tout donné

et je lui rends avec joie

ma dîme=

gain / 10

Exemple

Je reçois 150 €

Je donne 150/10 = 15 €

les offrandes

J’apprécie les gains reçus

et je dis merci avec joie

par mes offrandes

=

ce que j’estime juste

le resteJe le gère

au mieux car

il reste propriété

de Dieu

Page 8: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 8

JUMP:Jésus, Utilise Mon Potentiel !«  Je suis profondément convaincu que le

leader chrétien de l’avenir est appelé à n’ac­complir rien qui soit pertinent et à se situer dans le monde sans rien d’autre à offrir que sa personne toute vulnérable. » (Henri Nouwen)

Lors de l’assemblée générale 2010, les églises ont proposé un nouveau ministère  : celui des disciples engagés. Ce ministère se veut donc une plate­forme où chaque membre d’église peut prendre conscience de sa valeur et du par­tenariat que Dieu lui propose. Ensuite, en s’en­gageant concrètement, de membre il deviendra disciple. Naturellement. Sans autre.

Nos objectifs : permettre à chacun de vivre une libération dans son engagement de disciple et, par un retour d’expériences, favoriser son enracinement, sa croissance et son engagement de disciple.Celanécessitedutemps,du lâcher-prise,de la pratique, un accompagnement. Ce premier week-end,du3au5février2012auMoulin, se veut l’amorce de tout cela. Il y en aura d’autres.

Libère ton potentiel

Vis une libération

dans ton engagement

de disciple

en te rendant

disponible

pour Dieu

M i n i s t è r e

d e s d i s c i p l e s

e n g a g é s

Fédération des adventistes

du Sud de la France

[email protected]

Ph. Aurouze • M. Guenin • Cl. Pellicer

de disciple

j u m p3-5 février2 0 1 2

l a n ce - t o i

Moulin de l’Ayrolle

Prix 30 EUR

Places limitées à 35 personnes

Inscriptions avant le 18 janvier 2012

04 67 59 20 56

[email protected]

Coordinateurs mais également disciples

philippe aurOuzE | Michel GuENIN | Claude pEllICEr

L’Église Adventiste est en marche. Rien ne l’arrêtera si c’est Dieu qui l’a vrai­ment suscitée.

L’été prochain, du20au26août, lors du prochain Camp­Meeting nous aurons l’occasion de nous pencher sur l’his­toire de notre Église à la lumière de la prophétie.

Un véritable temps de ressourcement pour mieux vivre notre foi et notre espé­rance dans l’amour et la simplicité.

Guy rOullETpôle évangélisation FFs

Rolf Poelher, professeur de théologieàFriedensau,Allemagne,nous conduira dans des réflexions qui ne manqueront pas de nous interpeller.•Commentlisons-nousetappli-

quons-nous les prophéties pour notre époque ?

•Quelestlebutetlapertinencede la prophétie en lien avec les questions actuelles ?

•Qu’aréellementenseignéJésus sur la fin des temps ?

Vousvoulezensavoirplus,inscri­vez­vous vite !

De nombreux autres thèmes seront pro­posés en ateliers lors de ce rendez­vous annuel devenu incontournable :

•«Larésilience»(G.Aurouze)

•«LesEglisesdeMaison,unetraditiond’avenir»(P.Kempf, S. Dinsenmeyer)

•«Àl’EcoutedutexteetduGroupe» (P.frAnco)

•desatelierssurl’Education(L.pAïtA)

•LalanguedesSignes(v.Lefèbvre)

•leMinistèredesfemmes(E.AnDrADe)

•J.U.M.P.(Ph.Aurouze)

•l’approchedesmusulmans (A. benDjériou)…

sans parler des innombrables activités pour tous les jeunes !

camp­meeting 2012moulin de l’ayrolle

Des racines et du zèle

Page 9: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 9

les 4 objeCtIfs De l’ÉCole Du sabbat

1L’étudedelaBible2Lacommunionfraternelle 3 Le témoignage local 4 La solidarité avec la mission mondiale

Dans nos écoles du sabbat, le premier et le quatrième objectifs sont globalement pris en compte. Quant est­il du deuxième et du troisième ? Comment faire pour que chaque groupe devienne un lieu d’amour fraternel « en action et en vérité » ? (1 Jn 3.18) Comment faire pour que chaque groupe devienne un lieu où notre vie de témoin du Christ est encouragée, vivifiée, confiée à Dieu dans la prière ?

Touteslesétudessurlacroissancedeséglisesmontrentquelevécuenpetitsgroupesrelationnels est un élé­ment indispensable. C’est un fait : toutes les églises en croissance le sont en partie parce qu’elles ont développé un vécu en petits groupes relationnels (cohérent à notre époque post­moderne, où il est essentiel d’appartenir, de se sentir intégré et aimé, avant de croire).

pierre FraNCO | Catéchèse adulte FFs

Des groupes ‘eDs’ organIsÉs et vÉCus Comme De vÉrItables noyaux D’ÉglIse.

Il faut que les groupes soient fixes. Chaque personne fréquentant l’assem­blée est inscrite dans un groupe. Ainsi, l’aspect fraternel, où l’on prend soin les uns des autres, est rendu possible. À chaque rentrée, il sera possible de

modifier les groupes. Chaque nouvel arrivant s’inscrira dans un groupe.Dans l’idéal : 9 personnes présentes maximum (sinon ce n’est pas un groupe relationnel). Le groupe se dédouble quand on est 10. Principe biologique (et biblique) de la multiplication !Uneéquipepourchaquegroupe:• 1ancien : coordonne le groupe.

« Veille, dirige, nourrit. » (1 P 5.1­3).

• 2-3diacres (qui se relayent) : pour encourager les personnes à l’amour fraternel « en action et en vérité » (cf. Ac 6.1­7 où l’on voit que « la Parole de Dieu se répandait » en partie parce que des diacres, litt. serviteurs, pre­naient soin des autres).

• 2-3animateurs (qui se relayent) : pour faciliter l’échange du groupe autour de la Parole.

DÉroulement typetempsfraternel.Coordonné par un diacre (5-10 minutes env.)• S’accueillirlesunslesautres.• Prendredesnouvelles:«Comment

as­tu vécu ta semaine ? » Ce n’est pas la durée mais la qualité d’écoute qui compte. Si problème important, ne pas hésiter à se revoir à la sortie.

• Lediacres’assurequelespersonnesabsentes sont contactées par au moins un des membres du groupe (utiliser la liste complète du groupe).

• Lediacres’assurequelesnouveauxarrivés sont bien accueillis.

• Silebesoinestexprimé,prierpourunou des besoins spécifiques.

ÉcoutedelaBible.Coordonné par l’animateur (35 minutes env.)• Deuxobjectifs:«Àl’écouteduTexte

et du Groupe »• L’animateurn’aicipasunrôled’ensei­

gnant mais de facilitateur de parole du groupe. Ce n’est donc surtout pas une prédication­bis.

• Évitertoutdébat,polémique.Lecentre est le texte, pas les opinions. (De même, nous n’étudions pas un Questionnaire mais… la Bible !)

• Toujoursallerverslevécu:vivre ensemble la Parole ! — « Ne vous contentez pas d’écouter la Parole, mettez­la en pratique ! » (Jq 1.22)

témoinsduChrist.Coordonné par l’animateur (5 minutes env.)• PrierpourqueDieunousaideà

vivre ce que nous venons de partager ensemble.

• PrierpourqueDieufassetoujoursplus de nous ses témoins vivants. — Cf. la toute dernière parole du Christ : « Vous recevrez de la puissance quand l’Esprit­saint viendra sur vous et vous serez mes témoins. » (Ac 1.8)

• Prierpourlespersonnesquis’ap­prochent de Jésus.

• Favoriserlesprièrescourtesdetype« conversation » afin de gagner en vie et de faciliter l’écoute mutuelle.

Une proposition simple et adaptée

Logo officiel de l’EDS où les 4 traits représentent les 4 objectifs.

GroupesBibliquesrelationnelsLesclasses‘EDS’

comme noyaux de l’église ?

‘La LEttrE’ d’information de la Fédération des Églises adventistes du Sud de la FranceSemestrielle | N°3 Janvier 2012 | rÉaLISatIoN : Emanuel Lopes, Dpt. Com. FFS | CoNtaCt : [email protected]

Distribuée gracieusement | Photos : Droits réservés | ImPrESSIoN : atelier Six, St-Clément-de-rivièreLa Lettre FFS | Page 9

Page 10: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 10

Que faire quand sur un même territoire, il y a deux pasteurs, une église qui ferme, uneautredontlebâtimentestpleinetqui va nécessiter des travaux impor­tants de mise aux normes, et une troi­sième qui grandit et voudrait trouver un nouveau local ? Eh bien, changer de vision, c’est­à­dire laisser Dieu modi­fier notre regard sur les choses. Dans Luc 10, alors que Jésus envoie soixante­dix disciples en mission, il les invite à prier, et à être encore plus nombreux, car la moisson est grande. Le problème n’est pas que les gens ne sont pas prêts à rencontrer Jésus, mais c’est qu’il manque d’ouvriers. Alors comment s’inscrire dans cette démarche ?

Nous sommes persuadés que la moissonestgrandedansleVaucluseet les environs. Dans la prière, Dieu nous a conduits à comprendre sa vision pour l’Église dans la région : créer une nouvelle dynamique sur la régionduVauclusepourdévelopperun réseau d’églises de quartier afin de croître selon le plan de Dieu. Dieu est déjà à l’action et il nous invite à le rejoindre dans sa vision car « quand il n’y a pas de vision, le peuple vit dans le désordre, mais celui qui observe ce que Dieu révèle de sa volonté est heureux » (Prov. 29.18).

Concrètement, cette vision ne va pas vraiment créer de nouvelles actions, mais elle va permettre d’accompagner ce qui est déjà en cours. Ainsi, au travers de cette vision, l’église d’Avi­gnon va pouvoir développer une réelle dynamique d’évangélisation.

Après, le démarrage de groupes de maison l’année dernière, deux groupes se lancent à être de véritables lieux d’évangélisation. En ce qui concerne le groupe de Cavaillon, celui­ci va poursuivre sa croissance après un peu plus de trois années d’existence, avec en moyenne trente personnes chaque sabbat, dont près d’un tiers de non­ad­ventistes. Après un temps de réflexion, sixjeunessesontlancésàvivreune « Église de maison » une fois par mois dans la région et ils ont le désir de

s’ouvrir à leurs amis et connaissances. Depuis novembre, un groupe d’environ quinze personnes se réunit en « Eglise de maison » dans la région du Ven-toux. À la demande de participants qui commencent à fréquenter l’Église, les rencontres vont avoir lieu deux fois par mois. Enfin, un groupe va se ren­contrer une fois par mois à partir de janvier danslenord-vaucluse. Un autre groupe commence également à se rencontrer àSorgues. Deux groupes sont en préparation dansleGard (en zonelimitropheduVaucluse).

Pour soutenir ces groupes, plusieurs aspects sont au cœur du projet :

•desrencontresmen­suelles des responsables de groupes ;

•desactivitésJArégionales mensuelles qui ont commencé et réunissent environ vingt enfants dont la moitié de familles non­adventistes ;

•unjournal« Au cœur de la moisson » qui paraîtra chaque mois et servira de lien entre les groupes afin de partager avec les autres ce qu’ils vivent : les joies, les difficultés, les défis… ;

•desréunionsdeprièresheb­domadaires par téléconférence afin de laisser Dieu guider pleinement cette dynamique et le développement de réseau d’églises de quartier ;

•enfin,desrencontres(cultes,repas…) auront lieu avec tous les groupes réunis.

Ce projet peut sembler ambitieux, mais Dieu a permis que tout cela soit déjà en route. L’objectif pour l’Église dansleVaucluseest,aujourd’hui,de s’inscrire dans la vision de Dieu. À l’image des surfeurs attendant, vague après vague, qu’une grande vague arrive, nous sommes convaincus quecelle-ciarrive,grâceàDieu !

Claude pEllICEret samuel DINsENMEYErpasteurs dans le Vaucluse

Quand des gens ordinaires partent faire l’œuvre du Royaume, Dieu s’occupe de l’extraordinaire !

FelicityDale, on commence : un guide pratique pour démarrer des « groupes de maisons »,Paris,Victoire,2007,p. 31

le développement de l’Église

“ ”

repas partagé dans le groupe de Cavaillon et activités Ja

dans le Vaucluse

Page 11: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 11

Bob Edmond a servi durant plus de 4 ans en tant qu’évangéliste bénévole au sein de notre Fédération. Pour des raisons personnelles et sans lien avec l’Église, il a décidé de mettre un terme à sa mission bordelaise. Il retourne en Haute-Savoie pour continuer sa retraite. Nous l’avons rencontré pour relater une dernière fois son expérience.Bob,peux-tunousrappelerton

parcoursprofessionnel?ToutacommencéenHaïtioùd’Ins­

pecteur de police je suis passé chef d’équipe au journal du gouvernement. Ensuite, après mon déménagement en Franceen1978,j’aiétéétudianttouten travaillant au Séminaire adventiste du Salève pour terminer ma carrière comme fonctionnaire – négocia­teur à l’ONU (Genève).Etqu’enest-ildeton

parcoursdefoi,devieavecDieu ?

Toutjeune,Dieum’aappeléetm’a toujours conduit. J’ai appris à lui faire confiance en toutes choses. Catholique de naissance, j’ai un temps fréquenté une église évangélique. Mais je fus baptisé, suite à une révélation, dans l’Église adven­tiste en 1978, en Haïti, juste avant mon départ. Dieu m’a conduit au sein de l’Église adventiste.Aujourd’huituquittesBor-

deaux. Mais comment t’es-tu retrouvé dans le Sud-Ouest alors que tu habitais une belle maison enhaute-Savoie?

Des sœurs et des frères, poussés par le Saint­Esprit m’ont encouragé à servir le Seigneur. Partant en pré­re­traite, j’étais disponible pour Lui et son Église. Après m’être mis à disposition desadministrateursdelaFédération,ceux­ci m’ont confié une mission d’évangéliste à Bordeaux.Durantces52mois,soitunpeu

plusde4ans,qu’as-tufaitsurBordeaux?

Touslesmatins,aprèsuntempsdeméditation et de prières personnelles, je partais pour mes « rendez­vous ». Il s’agissait pour moi de rencontrer des personnes chez elles mais aussi dans des lieux publics tels que les parcs, le

bus, le tram, la rue. Avec elles, nous partagions la vie de tous les jours et aussi la Bonne Nouvelle. Durant l’après­midi, je sortais de chez moi et marchais à la rencontre des gens dans mon quartier. Après les avoir abordés tout simplement en leur disant « bon­jour », la conversation s’engageait sur toutes sortes de sujets. Cela aboutissait certaines fois à des « rendez­vous » ultérieurs. Le soir était consacré à diverses activités, études bibliques et deux fois par semaine à des groupes de maison ou des réunions de prière.

J’ai également servi en tant qu’aumô­nier à l’hôpital militaire Robert Piquet. Bien sûr, j’ai continué mon engage­ment en toute simplicité au sein de l’église adventiste locale.

S’asseoir sur un banc ou se tenir debout dans un bus reste pour toiuntémoignage.Pourquoi?

Dans la prière et par le Saint­Es­prit, Dieu révèle où se placer car il connait les gens qui ont soif, besoin d’être secourus et soulagés. Une fois le contact établi, cela permettait d’enga­ger un dialogue, d’écouter l’autre et surtout de lui offrir un témoignage de vie inspiré par le Ps 34.6 : « Quand un malheureux crie, le Seigneur entend, il le sauve de tout ce qui lui fait peur. »touslesdisciplespeuvent-ils

fairedel’évangélisationderue?Oui car un « bon­jour » est une

bénédiction surtout quand il est dit sous l’influence de l’Esprit. Ensuite, à chacun de se laisser guider. Pas de for­mation nécessaire, juste une vie spirituelle vraie et sincère.

Ungroupedemaisonvoireun début d’Église de maison s’est constitué. Comment ces personnes sont-elles venues chez toi ?

Ce sont, pour la plupart, des rencontres faites dans la rue. Dans leurs difficultés, elles ont trouvé des oreilles attentives et un respect profond de leur vie. Cela leur a donné la liberté de pouvoir se joindre à nous. Les frères et sœurs de Bordeaux­Nord avec un couple venu d’ailleurs et les deux pasteurs se sont engagés pour que ce groupe naisse le 18 décembre 2010.

Quel a été le rôle de Madame eDmonD, discrète mais bien pré-senteàtescôtés?

Une partenaire, qui gère la logis­tique. Dina m’accompagne tou­jours dans les grandes réunions extérieures, dans les études bibliques avec des dames et me conseille bien des fois tout en restant très discrète.Quepenses-tufairede

retoursurSt-Julien-en-Ge-nevois ?

Continuer à me placer sous le regard de Dieu pour vivre la mission en tant que disciple dans cette ville et cette région tant qu’il m’accordera la santé pour cela. propos recueillis

par philippe aurOuzEMin. des disciples engagés | FFs

Bob EDmoND lors d’une manifestation

publique à Bordeaux

Témoin du christ dans la rue au quotidien

Tous les disciples du Christ peuvent faire de l’évangélisation

dans la rue. Pas de formation nécessaire, juste une vie spirituelle

vraie et sincère.

Interview

Page 12: La lettre FFS

La Lettre FFS | Page 12

Nous souhaitons implorer le Sei­gneur pour qu’il nous aide à pour­

suivre ou vivre un engagement renou­velé à son service. Nous avons intitulé cette rencontre « Ose ! Redonne à ta vie sa vraie valeur. » En effet, depuis pas mal de temps déjà nous entendons par­ler de crise. Partout et de toutes sortes. Nous ne sommes pas naïfs. Les crises sont là. À tous les niveaux. Et alors ? Que faisons­nous ? « Resterons­nous à dormir dans le camp ? » interroge le psalmiste (Ps 68). Non, n’est­ce pas ? Nous voulons oser ! Nous voulons que nos vies reflètent les vraies valeurs, celles que Dieu dans son Évangile nous offre comme autant de souffles porteurs de vie.

Nous connaissons Daniel, le prophète. À juste titre. Il a de la part de Dieu beaucoup de choses à nous révéler. Mais Daniel, l’homme, a quelque chose aussi à partager avec nous. Sa vie, sa foi, son exemple face aux situations de crise, seront notre fil d’Ariane tout au long de notre rencontre.

Thierry LENOIR animera pour nous les différentes étapes de notre parcours commun. Dans ce week­end tout à fait spécial, tout le sabbat sera adoration, partage de la parole, prières et chants. Le dimanche matin sera, lui aussi, très important puisque nous chercherons ensemble comment recevoir la volonté de Dieu nous concernant, et comment la traduire en pratique.nousvousproposonsqueles

quarantejours

qui précédent ce rendez-vous soientemployésànouspréparerspirituellement. Vous recevrez un guide pour cette préparation. Notre objectif est qu’ensemble nous prenions davantage conscience de la fidélité de Dieu à notre égard afin qu’ensemble nous soyons, par Lui, conduits dans un engagement spirituel accru ou nouveau. Rendez­vous à Arles les 12 et 13 mai 2012.

Jacques TruJIllOprésident FFs

laFédérationvousconvieàun rendez-vous spécial

EGLISEADVENTISTE

SEPTIEME JOURDU

àta vievaleur.vraiesa

RedonneOse.

Fédération des Églises adventistes du Sud de la Francewww.ffs.adventiste.org

2012

ArleS12-13 mAiPAlAiS deS congreS

ASSemblee SPirituelleAvec lA PArticiPAtion de thierry lenoir

Unelargeplacesera consacrée, tout au long de

l’assemblée, àl’écoute,

ausoutien,àl’interpellation

réciproque et inter-

générationnelle.

Dimanche13mai

ASSEMBLÉE GÉnÉrALE FinAnCièrEdelaFédérationà14heuresauPalais des Congrès de Arles