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44 L’INSTALLATEUR N°701 AVRIL-MAI 2012 est grâce à la réalisation d’une maison à basse consomma- tion d’énergie que Franck Pajot s’est vu décerner son titre. Ce chantier, il est utile de le préciser, a été réalisé pour le compte de l’installa- teur, à l’occasion de la construction de sa propre maison. Il a eu une vocation pédago- gique à plusieurs titres : pour lui-même, qui a voulu «tester chez lui le BBC afin d’en parler à ses clients en toute connaissance de cause», mais aussi pour l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise qui en ont suivi toutes les étapes, jusqu’au test final d’étanchéité à l’air. Le chantier concerne une maison de plain- pied de 150 m², achevée au printemps 2011. Une maison en béton cellulaire dotée d’une forte isolation : 40 cm de ouate de cellulose en plafond, 12 cm de laine de verre sur les parois verticales et 10 cm de panneau isolant au sol. L’étanchéité à l’air est assurée par une membrane hydro régulante. Cette maison d’architecte respecte plusieurs principes de construction bioclimatiques : pièces de vie au Sud, protégées par des débords de toiture offrant une protection solaire en été, façade Nord comptant peu d’ouvertures. Pour assurer le confort intérieur, l’installateur a opté pour une pompe à chaleur air/eau (Amzair) associée à un plancher chauffant basse température (Roth). Le générateur est un appareil de conception monobloc pour installation intérieure, l’apport d’air et l’ex- traction s’effectuant au travers de grilles d’aé- ration en traversée de paroi. La PAC est asso- ciée à un chauffe-eau solaire (Viessmann) composé de 5 m² de capteurs, dimensionné pour assurer environ 70 % des besoins annuels d’ECS de cette famille de quatre personnes. Pour assurer le renouvellement d’air, une venti- lation double flux (Duolix Max Atlantic) a été installée. Cette maison très équipée assure également une partie de sa production d’élec- tricité, grâce à 21 m² de panneaux solaires photovoltaïques intégrés en toiture. Le projet a été monté en collaboration avec un bureau C’est tout autant un chantier innovant qu’un projet d’entreprise que le jury a souhaité récompenser en attribuant un coup de cœur à Franck Pajot, jeune dirigeant des établissements Pajot Chenechaud à Olonne-sur-Mer, en Vendée. GÉNIE CLIMATIQUE C’ Coup de cœur du jury Franck Pajot Premiers pas dans le BBC (Pajot Chenechaud) Olonne-sur-Mer (85) Suite de notre palmarès de l’édition 2012 des Trophées de l’Installateur avec les «Coups de cœur» du jury

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est grâce à la réalisation d’unemaison à basse consomma-tion d’énergie que FranckPajot s’est vu décerner sontitre. Ce chantier, il est utilede le préciser, a été réalisépour le compte de l’installa-

teur, à l’occasion de la construction de sapropre maison. Il a eu une vocation pédago-gique à plusieurs titres : pour lui-même, qui avoulu «tester chez lui le BBC afin d’en parlerà ses clients en toute connaissance de cause»,mais aussi pour l’ensemble des collaborateursde l’entreprise qui en ont suivi toutes lesétapes, jusqu’au test final d’étanchéité à l’air.Le chantier concerne une maison de plain-pied de 150 m², achevée au printemps 2011.

Une maison en béton cellulairedotée d’une forte isolation : 40cm de ouate de cellulose enplafond, 12 cm de laine de verre sur les paroisverticales et 10 cm de panneau isolant au sol.L’étanchéité à l’air est assurée par unemembrane hydro régulante. Cette maisond’architecte respecte plusieurs principes deconstruction bioclimatiques : pièces de vie auSud, protégées par des débords de toitureoffrant une protection solaire en été, façadeNord comptant peu d’ouvertures.Pour assurer le confort intérieur, l’installateura opté pour une pompe à chaleur air/eau(Amzair) associée à un plancher chauffantbasse température (Roth). Le générateur estun appareil de conception monobloc pour

installation intérieure, l’apport d’air et l’ex-traction s’effectuant au travers de grilles d’aé-ration en traversée de paroi. La PAC est asso-ciée à un chauffe-eau solaire (Viessmann)composé de 5 m² de capteurs, dimensionnépour assurer environ 70 % des besoins annuelsd’ECS de cette famille de quatre personnes.Pour assurer le renouvellement d’air, une venti-lation double flux (Duolix Max Atlantic) a étéinstallée. Cette maison très équipée assureégalement une partie de sa production d’élec-tricité, grâce à 21 m² de panneaux solairesphotovoltaïques intégrés en toiture. Le projeta été monté en collaboration avec un bureau

C’est tout autant un chantier innovant qu’un projetd’entreprise que le jury a souhaité récompenser enattribuant un coup de cœur à Franck Pajot, jeunedirigeant des établissements Pajot Chenechaud àOlonne-sur-Mer, en Vendée.

GÉNIE CLIMATIQUE

C’

Coup de cœur du jury

Franck Pajot

Premiers pasdans le BBC

(Pajot Chenechaud)Olonne-sur-Mer (85)

Suite de notre palmarès de l’édition 2012des Trophées de l’Installateur avec les«Coups de cœur» du jury

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d’études, qui a réalisé en amont des simula-tions sur la maçonnerie, l’isolation, différentstypes de VMC et sur la menuiserie.

Energie positive...pour tout le monde

A l’arrivée, cette maison se révèle au-delà dulabel BBC, c’est-à-dire qu’elle produit plusd’énergie qu’elle n’en consomme : 2500 kWhpar an pour le chauffage, l’eau chaude sani-taire et la ventilation, pour une productionphotovoltaïque annuelle de 3650 kWh, soitun solde positif de 1300 kWh. La dépense

annuelle d’électricité s’élève à 750 euros tousbesoins confondus, tandis que le revenuengendré par la revente de la productionsolaire a atteint la première année 2117 euros.Ce chantier a servi de test grandeur naturepour l’ensemble de l’entreprise. Franck Pajotreconnaît volontiers qu’il y a eu la période«avant», avec son lot de perplexité et de ques-tions, et la période «après», qui a fait place àl’enthousiasme. Tous les membres dupersonnel ont suivi de près l’évolution duchantier, jusqu’au test final d’étanchéitéà l’air. Dans la foulée, une formationd’une demi-journée sur la RT 2012, les

bâtiments basse consommation et l’habitatpassif a été organisée spécialement pour eux.«Lorsque les collaborateurs ont constaté quenous avions atteint le label BBC, et mêmefait mieux sur l’étanchéité, ils ont réalisé quece n’était finalement pas si complexe quecela», explique Franck Pajot. «Le chantier lesa rassurés sur la faisabilité globale du conceptBBC, mais aussi sur notre capacité à menerà bien ce type de projet qui peut paraîtrecomplexe ou risqué pour une entreprise denotre taille. Cette maison a contribué à faireévoluer l’entreprise. Elle a démontré auxéquipes que le BBC n’est pas une utopie, dumoment que l’on change nos habitudes !».La concertation entre les différents corps demétier ayant pris part au chantier a égalementété cruciale. «La perméabilité à l’air, parexemple, concerne toutes les entreprises,témoigne Franck Pajot. Il faut se concerterfréquemment autour de questions qui appa-raissent au fur et à mesure.»Tester chez soi avant d’installer chez les autres,sensibiliser ses collaborateurs et les faireévoluer, informer ses clients que c’estpossible… c’est tout cela que les établisse-ments Pajot Chenechaud ont voulu démontrerau travers de ce chantier avec pour objectifde prendre de l’avance sur le marché local !

Trophées de l’Installateur 2012

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L’entreprise Pajot Chenechaud a été créée en 1972 par Albert Pajot et Aimé Chenechaud,avec à leurs côtés leurs fils respectifs, Joël et Jean-Claude. Depuis 2011, Franck Pajot,31 ans, le fils de Joël, a pris les commandes. Avec un effectif de 32 personnes, cetteentreprise intervient majoritairement (75 %) sur les marchés du particulier en chauffage,climatisation, ENR, plomberie, salles de bain clé en main, électricité et domotique.Membre du groupement GESEC, elle adhère à la démarche Etre Terre et fait partie duréseau les Maîtres du bain.Très active commercialement, elle met régulièrement en place des actions visant àrécompenser la fidélité de ses clients et à encourager le parrainage.

Plusieurs tests d’étanchéité à l’air ont été réalisés en cours de chantier permettant d’arriver à unrésultat final de 0,17 de coefficient d’étanchéité à l’air, soit bien en dessous du seuil de 0,6permettant d’atteindre le label BBC Effinergie.

Un système de récupération d’eau pluviale aété installé, pour l’arrosage du jardin, et lenettoyage des véhicules et des extérieurs.Compte tenu de la surface de la toiture (280m²), le potentiel annuel de récupération estévalué à 170 000 litres.

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es chantiers de bâtiments résiden-tiels collectifs ne sont pas réservésaux grandes entreprises. PascalJenn l’a démontré à Mulhouse,avec la rénovation d’un immeublede 20 logements : un artisan peuttrès bien valoriser son savoir-faire

avec ce type de prestation. Le jury desTrophées de l’installateur a même attribué un

coup de cœur à Jenn Sarl pour la qualité dece travail, mené par une entreprise de seule-ment 6 personnes. Et ce n’est pas uniquementl’approche technique qui est récompenséemais bien l’ensemble de la démarche de l’ar-tisan, intégrant aussi bien les aspects commer-ciaux que le conseil au client, l’accompagne-ment et jusqu’à la prise en compte de la main-tenance à travers un contrat de 10 ans.À l’origine, les deux bâtiments mitoyens étaientchauffés à l’électricité. Confronté à des diffi-cultés de location, le propriétaire a sollicitéJENN Sarl pour trouver des solutions économesen énergie alors quele bâti avait déjà étécorrectement isolédans les années 80.Un chantier difficilecar il fallait intégrer

une boucle à eau chaude dans des apparte-ments existants et occupés. Pascal Jenn adonc relevé le défi. Il a proposé de transformerla cave en local chaufferie pour y installer unechaudière à condensation modulante AtlanticCondensinox de 100 kW de puissance nomi-nale et un accumulateur d’eau chaude sanitaireà gaz à condensation (Sanigaz Condens) d’unepuissance de 70 kW. L’installateur a utilisé uncirculateur à double vitesse variable Siriux(Salmson) sur le départ du circuit de chauffagepermettant des économies d’énergie et unfonctionnement silencieux tout en maintenant

constante la pression dans leslogements. Les condensats desdeux équipements subissent untraitement de décarbonatationavant d’être rejetés à l’égout.Pascal Jenn a également pensé

Un artisan relève le défi en résidentielcollectif !

(Jenn Sarl)Pascal Jenn

Mulhouse (68)

Artisan à Mulhouse, Pascal Jenn a su utiliser des techniques éprouvées pour réaliser deséconomies d’énergie, tout en s’organisant pourassurer des travaux rapides et soignés en siteoccupé.

L20 logements répartis dans deuxbâtiments mitoyens à Mulhouseétaient équipés de chauffageélectrique et trouvaient difficilementlocataire. La solution de rénovationproposée par Jenn Sarl passe parl’introduction d’une boucle à eauchaude et l’utilisation de deuxgénérateurs à condensation au gaz.Elle devrait permettre 350 eurosd’économie par an et par logement.

La difficulté consistait notamment à intégrer la boucle à eauchaude dans des appartements existants. Il ne fallait pasdéranger le mobilier et obtenir un résultat esthétique et propre.Toutes les canalisations en aval des collecteurs ont étéréalisées en tube multicouches serti.

GÉNIE CLIMATIQUECoup de cœur du jury

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Trophées de l’Installateur 2012

à protéger le circuit contre l’embouage. Il ainstallé un filtre magnétique Mag’net (Atlantic)sur le retour du circuit de chauffage.

350 euros d’économie

par logement et par an

Côté distribution, l’installateur a joué sur lesmatériaux connus et maîtrisés permettant unchantier rapide. Il a utilisé l’acier carbone pourles colonnes et les parties communes, afin degarantir la résistance mécanique et la rigidité.

En aval des collecteurs et pourle réseau d’eau chaude sani-taire, c’est du tube multi-couche qui a été utilisé. Cesréseaux sont donc protégésde l’oxydation et minimisentles pertes par les tuyauteries.Chaque logement dispose d’uncollecteur avec vanne d’équi-librage. Dans un souci desimplicité pour l’utilisateur, larégulation finale se fait grâce aux robinetsthermostatiques. La régulation jour/nuit estpour sa part directement assurée au niveaude la production. Comme l’exigent les règles

pour de tels montants deprestation, les calculs ther-miques ont été effectués parun bureau d’études ther-miques, BEI. Ce bureaud’études a calculé que lesfrais annuels énergétiquesdevraient passer de 900 eurospar logement à 548 avec lesnouveaux équipements, soitun gain de 350 euros parlogement et par an.Dans sa démarche, PascalJenn n’a pas oublié deconseiller son client pour qu’il

bénéficie d’un maximum d’aides : un créditd’impôt sur la chaudière à condensation, uneprime de l’Agence nationale de l’améliorationde l’habitat (Anah), une prime de la ville deMulhouse et l’achat des certificats d’économied’énergie générés par l’opération. Soit un totalde 73 000 € sur un montant voisin de 140 000 € HT, c’est-à-dire plus de la moitiédu montant des travaux !

Une chaudière à condensation modulante de 100 kW assure le chauffage del’immeuble et l’eau chaude sanitaire est produite par un accumulateur àcondensation de 70 kW. Pour améliorer la performance énergétique, l’installateura utilisé un circulateur double à vitesse variable. Un filtre magnétique a étédisposé sur le retour.

Le choix de solutions éprouvées et maîtrisées

«N ous avons fait un choix : les matériaux et solutions tech-niques utilisés ne sont ni complètement innovants, ni

installées pour la première fois. En effet, un critère importantpour ce chantier était de pouvoir travailler vite et avec très peude techniciens. Or, utiliser des solutions nouvelles engendre uneperte de temps et de fiabilité comparé à des solutions et desmatériaux dont la pose est maîtrisée. Le savoir-faire de nos tech-niciens chauffagistes à permis une optimisation efficace du chan-tier, aussi bien concernant les contraintes liées au client et auxhabitants que par rapport à la durée des travaux. Nous avons sufaire preuve d’un vrai professionnalisme pour réaliser ce chantier

de manière efficace et rapide, avec seulement trois ouvriers dont un apprenti.»Commencés en mars 2011, les travaux se sont achevés en septembre. Le chantier s’estdéroulé en deux parties : transformation de la cave en chaufferie en collaboration avecun maçon coordonné par l’installateur, montage de la chaufferie et réalisation des réseauxde chauffage et d’eau chaude sanitaire d’abord, puis, au cours de l’été, la réalisation del’équipement des logements (radiateurs). Pascal Jenn, amateur de hockey, soutient l’équipe de

Mulhouse, les Scorpions.

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éaliser une boucle à eau chaudebien intégrée dans un bâtimentexistant n’est pas très facile. C’estbien la raison pour laquelle lacatégorie GRDF des «Trophéesde l’installateur» a fait de ce pointun critère déterminant dans l’at-

tribution des prix. Au Mans, dans la Sarthe,Claude Gaudemer a rénové une maisonde ville qui lui a valu d’obtenir un coupde cœur du jury. L’intégration étaitd’autant plus difficile que la maison necomporte ni vide sanitaire, ni sous-sol.Tout a commencé très simplement : unde ses clients avec qui une relation deconfiance est établie appelle l’installa-teur. Il vient de faire l’acquisition d’unemaison de ville et souhaite la remettreà niveau en termes de confort avantde l’habiter. Celle-ci est chauffée pardes convecteurs électriques, l’eauchaude sanitaire étant produite par un

chauffe-eau électrique. Mais attention : leclient ne veut surtout pas voir de canalisationsou de fils électriques…Comme il existe un branchement de gaz dansla rue et que l’emplacement du compteur gazavait été prévu à l’origine, l’installateur réaliseun bilan thermique des déperditions en s’ap-puyant sur les moyens techniques de son gros-

siste, le Comptoir des plombiers du Maine(CPM), avec un logiciel de calcul thermiqueFauconnet Ingénierie. Il propose à son clientd’installer une chaudière au sol au gaz naturelà condensation Frisquet, des radiateurs acierset un thermostat d’ambiance programmableEco radio system (sans fil). Le tout pour assurerle chauffage et l’ECS. Mais il suggère d’installer

le compteur à l’extérieur pourfaciliter la relève et aussi pourloger un placard à l’emplace-ment du compteur.Du côté des émetteurs, ClaudeGaudemer installe 9 radiateursen acier qu’il dimensionne demanière à assurer un fonction-nement économe. Non seule-ment le confort est assuré,mais les déperditions sont limi-tées et la chaudière condensemieux tout au long de l’année.Avec, par exemple, uneconsigne de 20 °C à l’intérieuret une température extérieurede 7 °C, l’eau circule dans lesradiateurs à 35 °C. L’installa-teur a prévu un radiateursèche-serviette dans la sallede bains.

R

Récompensé pour son travail d’intégration d’uneboucle à eau chaude dans une maison existante,Claude Gaudemer a su imaginer des solutionspour chaque pièce d’une maison de ville situéeau Mans, qui ne comportait aucune facilité.L’installateur n’a pas oublié de dimensionner lesradiateurs pour fonctionner en bas régime ettirer le meilleur parti de la condensation.L’entreprise Gaudemer emploie 9 personnes àMulsanne (Sarthe).

Quatre solutionstechniques pourune intégrationréussie

Mulsanne (72)

ClaudeGaudemer

Cette maison de ville, au centre du Mans,n’avait ni sous-sol, ni vide sanitaire pourfaciliter l’intégration d’une boucle à eau

chaude dans le cadre de sa rénovation. Elleétait précédemment entièrement équipée deconvecteurs électriques et d’un ballon d’eau

chaude également électrique.

PRIX SPÉCIAL GrDFCoup de cœur du jury

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Trophées de l’Installateur 2012

Quatre solutions d’intégration

En fonction des contraintes spécifiques dechaque pièce, Claude Gaudemer a eu recoursà quatre moyens différents pour dissimulerles canalisations. Dans la salle à manger etles chambres, la réalisation de contre-cloisonsa permis non seulement de camoufler descanalisations, mais également de renforcerl’isolation thermique de la maison. Dans lasalle de bains, il a profité de la rénovation dela pièce et notamment de la réfection du revê-tement de carreaux de céramique pour placerles canalisations à l’intérieur de la cloison exis-tante sur une longueur d’environ 2 mètres.Ensuite, l’installateur a utilisé le couloir qui

dessert les pièces de la maison pour cacherles tuyauteries qui alimentent non seulementle rez-de-chaussée mais également le premierniveau. La hauteur sous plafond est suffisantepour créer une chape dans laquelle il dissimuleles canalisations qui alimentent les pièces dubas. Ensuite, il crée un faux-plafond pour inté-grer des tubes PER ainsi que l’électricité pourles pièces du haut. Pour mener à bien cestravaux, l’installateur a notamment coordonnéses travaux avec le plaquiste, deux semainesde travail à 2 pour le chauffagiste. À près de7 000 euros TTC, la facture du plombier-chauf-fagiste (hors travail du plaquiste) reste trèsraisonnable.En bonne place dans la délibération finale dujury, l’installateur a perdu des points en raison

notamment de l’absence de robinets ther-mostatiques sur les radiateurs… Le niveaugénéral et le résultat restent suffisammentbons pour mériter ce «coup de cœur».Dans sa démarche commerciale et technique,l’installateur a également su accompagnerson client au-delà de la réponse technique àune demande spécifique. Il est allé chez legrossiste avec lui pour voir et choisir lesproduits. Il lui a également présenté les aidesfinancières comme le crédit d’impôt sur lachaudière et les aides de GrDF pour le chan-gement d’énergie. L’installateur a aussiproposé un prêt Solféa à son client pourfinancer les travaux. Enfin, Claude Gaudemera signé un contrat de maintenance tout enoffrant la première année d’entretien.

Dans les chambres etle séjour, l’installateura utilisé les contre-cloisons réalisées surles murs extérieurspour cacher les tuyauxde chauffage.

Avant que lerevêtementmural de lacloison de lasalle de bainsne soit refait,ClaudeGaudemer aintégré lescanalisationsquialimentent leradiateursèche-serviette.

Cachés par le faux-plafond du couloir, les tubes distribuentl’eau chaude dans les radiateurs du premier étage. Laphoto a appelé une remarque du jury qui aurait appréciéque les tubes soient fixés moins sommairement...

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est à l’occasion de la rénova-tion complète de leur maisonque les propriétaires ontsouhaité donner un lustrenouveau à leur salle de bains.Attenante à la chambre paren-tale, cette pièce de 6,5 m2 était

déjà dotée d’un bon niveau d’équipement :une cabine de douche, une baignoire et unmeuble surmonté d’une double vasque. Lesoccupants ont souhaité conserver le mêmeniveau de confort, mais en bénéficiant d’unedécoration plus contemporaine. La totalité destravaux a été prise en charge par l’entrepriseSanishop. Le client y a trouvé un interlocuteuraguerri à ce genre d’exercice, spécialiste de lasalle de bains clés en main, depuis la conceptionjusqu’à la livraison. La feuille de route était lasuivante : une grande douche, une baignoire,un meuble-vasque, un radiateur sèche-

serviettes, et des rangements. L’installateur aélaboré plusieurs propositions d’aménagementqu’il a présentées au client dans sa propre salled’exposition. Différents supports ont permisd’affiner les choix - photographies de réalisa-tions, documentations commerciales, matérielsen exposition – jusqu’au projet définitif. Il nerestait plus qu’à valider l’implantation des équi-pements, et à choisir les revêtements du sol etdes murs. L’installateur pouvait ensuite faireson devis et figer le projet au moyen de planset de perspectives en 3D.

Deux équipes sont intervenues sur ce chantier.Elles ont assuré l’ensemble des travaux, à l’ex-ception du plafond tendu à chaud qui a étéréalisé par une entreprise spécialisée. Avant ledémarrage du chantier, le personnel reçoit undocument lui permettant de prendre connais-

C’Habitué des Trophées de L’Installateur, Bart Durieuxmonte de nouveau sur le podium avec la rénovationde cette salle de bains.

Orfèvre de lasalle de bains...

Le Pro de la salle de bainsCoup de cœur du jury

Il n’y a pas de contactentre la paroi vitrée etle rebord de la baignoire,distants de près de10 mm : plus besoinde silicone !

SanishopBart Durieux

Valenciennes (59)

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Trophées de l’Installateur 2012

sance des travaux, comprenant notamment lesphotos et le plan de l’existant, les zones depassage à protéger, le plan du futur aménage-ment, ainsi qu’une fiche technique de chaqueéquipement à installer. Les travaux ont d’abordconsisté à littéralement «désosser» la pièce, àsavoir démonter les équipements en place etdéposer les revêtements muraux. Seul le carre-lage de sol est resté en place, dans la perspec-tive d’être recouvert d’un nouveau revêtement.Les arrivées et évacuations d’eau chaude etfroide et de chauffage ont été modifiées etdéplacées en fonction des équipements àdesservir. La cloison séparant la pièce de lachambre parentale a été entièrement refaite,intégrant une porte coulissante. Les trois autresparois ont été recouvertes de Placoplatre.Le receveur de la douche (200 x 90) est réalisésur mesure en béton de synthèse antibactérien,le SMO, une technique que l’installateur utilisedepuis plusieurs années et qui présente l’avan-tage, à ses yeux, de se travailler facilement etde supprimer les joints de carrelage. La doucheest équipée d’une robinetterie thermostatiquemurale Jacob Delafon, d’une barre RaindanceShowerpipe Connect de Hansgrohe et d’uneparoi composée d’une partie fixe et d’unportillon mobile. Une baignoire hexagonaleavec système de chromothérapie de1850 x 850 mm jouxte la douche. Le mobilierse compose d’un meuble d’angle AmbianceBain doté d’une vasque à poser, et de plusieurséléments de rangement complémentaires.

L’ensemble des travaux a engendré une occu-pation des lieux pendant 6 semaines et uninvestissement global de 27 500€.

PENDANT

AVANT

Receveur sur mesure -surface anti-dérapanteavec assise

Baignoire hexagonale, dimensions :185 x 85 cm avec système balnéo.Habillage tablier, réhausse arrièred’angle en faïence

Sol carrelé

Radiateur sèche-serviettes mixte

Concept d’angle avec meubles complémentaires

APRÈS