Coraf Echo N.48

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Écho du Siège Bulletin mensuel d’information Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles Dr Harold Roy-Macauley © Alassane Dia - 2012 Numéro : 48 Septembre 2014 Billet du Directeur Exécutif 2e Plan Opérationnel du Coraf/Wecard Le Conseil d’Admi- nistration du Coraf/ Wecard lors de sa 14e réunion ordinaire de décembre 2012, avait recommandé au Secré- tariat exécutif de superviser (i) l’évalua- tion du 1er Plan Opérationnel (2008-2013), – correspondant à la mise en œuvre de la première phase de 5 ans du Plan stra- tégique (2007-2016) – et (ii) le développe- ment du 2e Plan Opérationnel (PO2) qui doit atteindre complètement les objectifs fixés. Ce plan prendra en compte (i) les changements dans l’environnement, les priorités politiques et institutionnels aux niveaux continental et régional depuis son adoption en 2007, en particulier l’urgence de mieux démontrer les résul- tats et l’impact dans la mise en œuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) ainsi que le besoin critique de renforcer la capa- cité à développer et à mettre en œuvre des programmes/projets et d’en suivre la performance pour atteindre les objec- tifs. Puis, (ii) les leçons apprises durant la mise en œuvre du premier Plan Opé- rationnel (2008-2013). Il réaffirme la perti- nence continue : (i) des objectifs du Plan Stratégique et du 1er Plan Opérationnel, (ii) de l’approche de la recherche agricole intégrée pour le développement, (iii) des principes du cadre de la productivité agri- cole africaine développés par le Forum pour la recherche agricole en Afrique et ses partenaires, qui est un guide pour la mise en œuvre du pilier IV du PDDAA, qui se focalise sur l’amélioration de la recherche agricole, la dissémination et l’adoption des technologies et innovations, (iv) des quatre résultats et huit programmes prio- ritaires du Plan Stratégique et du 1er Plan Opérationnel. Le PO2 (i) jouera également un rôle plus fort dans la facilitation, le développement institutionnel et politique des systèmes nationaux de l’innovation agricole, (ii) assurera l’établissement des cadres et des motivations plus clairs qui faciliteront la gestion adéquate de la mise en œuvre des projets de recherche pour le développement par les acteurs qui sont alignés sur le programme régional, (iii) accordera plus d’attention au plaidoyer qui permettra d’influencer les politiques aux niveaux régional et national, et (iv) accordera une haute priorité à la consoli- dation des instruments qui jouent un rôle critique dans la facilitation à l’accès aux informations sur les technologies nou- velles et existantes et aux opportunités de marché, pour les acteurs dont les organi- sations de producteurs, le secteur privé, et les ONG. En outre, le PO2 introduit une approche qui identifie trois thématiques prioritaires correspondant aux défis majeurs de la transformation de l’agri- culture dans la sous-région. Ces thèmes liés à l’augmentation de la résilience des ménages et des systèmes, répondent à une large gamme de défis biologique, social, environnemental, et politique. Ils facilitent aussi l’établissement des liens clairs entre les programmes priori- taires du Coraf/Wecard et les résultats des politiques des Communautés éco- nomiques régionales et en particulier celles des pays. Le PO2 consolide les initiatives multi-acteurs, multi-insti- tutionnel et multidisciplinaire, qui uti- lisent l’approche chaîne de valeur, pour le développement de nouvelles techno- logies et innovations en facilitant leur usage. D’ailleurs, un nouveau domaine de résultat est proposé qui rend compte de la performance du Secrétariat exécu- tif du Coraf/Wecard. Le processus du développement a impliqué les acteurs et partenaires clés opérants dans le secteur agricole dans la sous-région. À travers sa mise en œuvre effective, nous sommes convaincus de la contribution du Coraf/Wecard à atteindre la cible du PDDAA de 6% de la croissance annuel agricole. Converger pour innover Vers des systèmes d’innovation pour I AR4D En Afrique de l’Ouest et du Centre Conférence des directeurs politiques Hôtel Palm Beach, Accra, Ghana - 11, 12,13 Juin 2014 Coraf/Wecard et CoS-SIS D u 11 au 13 juin 2014, la confé- rence Converger pour Inno- ver (C2I) a réuni un grand nombre de représentants de la recherche et des facultés d’agronomie des uni- versités d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) qui ont mis en œuvre des système d’innovation tels que l’IAR4D et les plateformes d’innova- tion. La conférence a marqué la fin du projet Convergence des Sciences - Renforcement des Systèmes d’In- novation (CoS-SIS). Le résultat de la conférence constitue un plan d’ac- tions sur le renforcement des sys- tèmes d’innovation pour répondre aux défis de l’agriculture de la sous- région, dans le cadre du 2eplan opérationnel (plan dynamique) du Coraf/Wecard. En plus, un docu- ment sur la politique de la mise en œuvre des systèmes d’innovation a été élaboré et est disponible. Les participants à la conférence ont partagé et analysé huit cas de succès illustrant des projets de sys- tèmes d’innovations et de l’IAR4D. En s’appuyant sur cette analyse, les participants ont conçu cinq facilités pour le déploiement des systèmes d’innovation et l’Iar4d dans le deu- xième plan opérationnel du CORAF/ WECARD. Les quatre premières facili- tés constituent les principaux piliers de déploiement des systèmes d’in- novation et de l’IAR4D : Suite page 2

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Écho du Siège

Bulletin mensuel d’information Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles

Dr Harold Roy-Macauley © A

lass

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Numéro : 48 Septembre 2014

Billet duDirecteur Exécutif

2e Plan Opérationnel du Coraf/Wecard

Le Conseil d’Admi-nistration du Coraf/Wecard lors de sa 14e réunion ordinaire de décembre 2012, avait recommandé au Secré-

tariat exécutif de superviser (i) l’évalua-tion du 1er Plan Opérationnel (2008-2013), – correspondant à la mise en œuvre de la première phase de 5 ans du Plan stra-tégique (2007-2016) – et (ii) le développe-ment du 2e Plan Opérationnel (PO2) qui doit atteindre complètement les objectifs fixés. Ce plan prendra en compte (i) les changements dans l’environnement, les priorités politiques et institutionnels aux niveaux continental et régional depuis son adoption en 2007, en particulier l’urgence de mieux démontrer les résul-tats et l’impact dans la mise en œuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa) ainsi que le besoin critique de renforcer la capa-cité à développer et à mettre en œuvre des programmes/projets et d’en suivre la performance pour atteindre les objec-tifs. Puis, (ii) les leçons apprises durant la mise en œuvre du premier Plan Opé-rationnel (2008-2013). Il réaffirme la perti-nence continue : (i) des objectifs du Plan Stratégique et du 1er Plan Opérationnel, (ii) de l’approche de la recherche agricole intégrée pour le développement, (iii) des principes du cadre de la productivité agri-cole africaine développés par le Forum pour la recherche agricole en Afrique et ses partenaires, qui est un guide pour la mise en œuvre du pilier IV du Pddaa, qui se focalise sur l’amélioration de la recherche agricole, la dissémination et l’adoption des technologies et innovations, (iv) des quatre résultats et huit programmes prio-ritaires du Plan Stratégique et du 1er Plan Opérationnel. Le PO2 (i) jouera également un rôle plus fort dans la facilitation, le développement institutionnel et politique des systèmes nationaux de l’innovation agricole, (ii) assurera l’établissement des cadres et des motivations plus clairs qui faciliteront la gestion adéquate de la mise en œuvre des projets de recherche pour le

développement par les acteurs qui sont alignés sur le programme régional, (iii) accordera plus d’attention au plaidoyer qui permettra d’influencer les politiques aux niveaux régional et national, et (iv) accordera une haute priorité à la consoli-dation des instruments qui jouent un rôle critique dans la facilitation à l’accès aux informations sur les technologies nou-velles et existantes et aux opportunités de marché, pour les acteurs dont les organi-sations de producteurs, le secteur privé, et les ONG. En outre, le PO2 introduit une approche qui identifie trois thématiques prioritaires correspondant aux défis majeurs de la transformation de l’agri-culture dans la sous-région. Ces thèmes liés à l’augmentation de la résilience des ménages et des systèmes, répondent à une large gamme de défis biologique, social, environnemental, et politique. Ils facilitent aussi l’établissement des

liens clairs entre les programmes priori-taires du Coraf/Wecard et les résultats des politiques des Communautés éco-nomiques régionales et en particulier celles des pays. Le PO2 consolide les initiatives multi-acteurs, multi-insti-tutionnel et multidisciplinaire, qui uti-lisent l’approche chaîne de valeur, pour le développement de nouvelles techno-logies et innovations en facilitant leur usage. D’ailleurs, un nouveau domaine de résultat est proposé qui rend compte de la performance du Secrétariat exécu-tif du Coraf/Wecard. Le processus du développement a impliqué les acteurs et partenaires clés opérants dans le secteur agricole dans la sous-région. À travers sa mise en œuvre effective, nous sommes convaincus de la contribution du Coraf/Wecard à atteindre la cible du Pddaa de 6% de la croissance annuel agricole. ❏

Converger pour innoverVers des systèmes d’innovation pour Iar4d

En Afrique de l’Ouest et du CentreConférence des directeurs politiques

Hôtel Palm Beach, Accra, Ghana - 11, 12,13 Juin 2014 Coraf/Wecard et CoS-SIS

Du 11 au 13 juin 2014, la confé-rence Converger pour Inno-

ver (C2I) a réuni un grand nombre de représentants de la recherche et des facultés d’agronomie des uni-versités d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Aoc) qui ont mis en œuvre des système d’innovation tels que l’Iar4d et les plateformes d’innova-tion. La conférence a marqué la fin du projet Convergence des Sciences - Renforcement des Systèmes d’In-novation (CoS-SIS). Le résultat de la conférence constitue un plan d’ac-tions sur le renforcement des sys-tèmes d’innovation pour répondre aux défis de l’agriculture de la sous-région, dans le cadre du 2eplan

opérationnel (plan dynamique) du Coraf/Wecard. En plus, un docu-ment sur la politique de la mise en œuvre des systèmes d’innovation a été élaboré et est disponible.

Les participants à la conférence ont partagé et analysé huit cas de succès illustrant des projets de sys-tèmes d’innovations et de l’Iar4d. En s’appuyant sur cette analyse, les participants ont conçu cinq facilités pour le déploiement des systèmes d’innovation et l’Iar4d dans le deu-xième plan opérationnel du coraf/Wecard. Les quatre premières facili-tés constituent les principaux piliers de déploiement des systèmes d’in-novation et de l’Iar4d :

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Facilité I Renforcement des capacités

Elle s’adosse sur l’expérience acquise en matière de renforce-ment des capacités : 1) une solide expérience dans la formation pro-fessionnelle sur la recherche pour l’innovation ; 2) des programmes d’enseignement formel établis (BSc, MSc, PhD) dans les universités (par exemple Abomey Calavi au Bénin et Legon au Ghana) et 3) sur les projets existants avec un volet de soutien aux plateformes d’innova-tion (par exemple le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPaao), Humid Tropics).

Aussi, cette facilité mettrait en œuvre de nouvelles activités de ren-forcement des capacités telles que l’apprentissage et multi-acteurs à travers la facilitation de l’apprentis-sage comme une fonction intégrale des plateformes d’innovation (soft skills, changement d’attitudes, com-pétences de facilitation, etc.), mais aussi un soutien supplémentaire à l’éducation formelle sur l’Iar4d et les plateformes d’innovation dans les Systèmes Nationaux de Re-cherche Agricole (Snra).

Facilité II Changement organisationnel pour

la mise en œuvre de L’Iar4dCelle-ci constitue un appui aux

Instituts de Recherche Agricoles (Ira) et aux universités dans leur trajectoire pour devenir des orga-nismes de recherche fournissant des solutions pertinentes aux petits pro-ducteurs. On peut s’inspirer de l’iti-néraire de pionniers tels que le csIr-oPrI, crIget le csIr-arIau Ghana et du leadership des directeurs d’ins-tituts qui ont déjà commencé la transformation de leur institution.

Réformer les universités et les

instituts de recherche agricole pour qu’ils aient plus d’impact au profit des petits producteurs, exige plus que des changements dans le tra-vail des chercheurs pris individuel-lement ; il nécessite un changement organisationnel.

La facilité 2 devra appuyer ce changement par l’encadrement et la facilitation de l’apprentissage mutuel sur des aspects tels que la sensibilisation au sein de l’organisa-tion, la reformulation des systèmes d’incitation, la budgétisation expli-cite de l’Iar4d et de ses activités ; la création de la volonté politique, l’évolution des procédures adminis-tratives et organisationnelles pour stimuler Iar4d.

Pour ce faire, il est important de rendre la voix des utilisateurs finaux plus audible dans la prise de décision lors de la conception et de la mise en œuvre de la recherche.

Facilité III Recherche-action et apprentissage sur les systèmes d’innovation pour

l’impactLa facilité 3 peut être considérée

comme un laboratoire d’appren-tissage de l’impact de la science en Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle viserait à : 1) l’approfondisse-ment méthodologique et au déve-loppement de bonnes pratiques ; 2) au développement conceptuel ; 3) au renforcement des programmes de formation (voir facilité 1) et 4) la création de réseaux collaboratifs et d’apprentissage entre les facul-tés des universités, les centres de recherche et le Coraf/Wecard. La facilité 3 s’adosserait sur les pra-tiques actuelles des PI à partir des-quelles émergent des questions d’apprentissage, la conception et la mise en œuvre d’actions desti-nées à améliorer les pratiques dans les plateformes d’innovation (par

exemple sur la facilitation, la colla-boration, mais aussi sur les aspects techniques).

Facilité IV Renforcement du coraf/Wecard en tant qu’agent de changement

régional. La facilité 4 nécessite la mise

en place d’une unité fonctionnelle dans l’organigramme du coraf/Wecard alignée de manière appro-priée dans son architecture organi-sationnelle et positionnée comme un point focal clé et unité de coor-dination. Cela devrait déboucher sur une unité à part entière avec les ressources humaines compétentes et des ressources financières adé-quates pour faire avancer l’agenda de la facilité à la fin du programme proposé (2018).

La dernière facilité propose des éléments pour une structure de gouvernance et de coordination pour l’ensemble du programme. Ensemble, ces cinq facilités consti-tuent un programme de change-ment qui aiderait les Iras et les uni-versités à améliorer leur effet sur les petites exploitations agricoles. Ce programme permettra également de renforcer les capacités des Snra et du coraf/Wecard pour soutenir ce changement.

Lors de la conférence, les parti-cipants ont conçu, commenté et ap-prouvé les facilités. Une masse cri-tique de cadres s’est engagée dans la mise en œuvre du programme. Ce qui constitue un atout considérable sur lequel miser lors de la concep-tion et de la mise en œuvre du pro-gramme C2I. Après l’approbation du PO II par l’Assemblée générale du coraf/Wecard, l’élaboration détaillée des différentes facilités y compris les modalités de la gouver-nance et de la coordination sera réa-lisée et guidée par celui-ci. ❏

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du Siège

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du Psao

La femme est l’avenir de l’agriculture en AfriqueMelinda Gates

Quand on réfléchit aux moteurs de la croissance africaine, on pense souvent à des ressources comme le pétrole, l’or et le cacao, ou à des sec-teurs comme la banque et les télé-coms. Je pense quant à moi à une femme du nom de Joyce Sandir.

Joyce est une agricultrice qui cultive des bananes, des légumes et du maïs sur une petite parcelle en Tanzanie. Quand je l’ai rencontré en 2012, elle venait de faire sa première récolte de maïs grâce à une semence particulièrement adaptée au climat local, alors même qu’une grande par-tie de ses légumes avait péri. Sans cela, sa famille aurait pu connaître la faim. Au contraire cette récolte lui a permis d’avoir assez de revenus sup-plémentaires pour pouvoir payer les frais de scolarité de ses enfants.

...L’histoire de Joyce a une autre si-

gnification . Elle est importante pour l’avenir de l’Afrique non seulement parce qu’elle travaille dans le secteur agricole, mais aussi parce qu’elle est une femme. En investissant dans la nutrition, les soins de santé de base et dans l’éducation de leurs enfants, mais aussi en fournissant de la main d’oeuvre agricole, les femmes sti-mulent le développement. Et si l’Afrique espère amorcer une trans-formation de l’agriculture, elle devra d’abord réduire l’écart omniprésent entre les sexes.

Lire Plus : Jeune Afrique Hors-Série N° 39, L’Afrique en 2015, p. 86.

Actu...

 Soutenir la mission de participer à l'inspection des champs cultivés par l'Iita pour le PsaoAbuja, Niger (Mokwa) et Ibadan 29 septembre au 5 octobre 2014D. F. Sunday - spécialiste production semences

Le projet Psao a fourni des fonds depuis 2013 à l'Iita pour pro-

duire les BS améliorées, du maïs tolérant au stress du début, précoce et intermédiaire et souligner les lignées parentales consanguines, les hybrides et variétés à pollinisa-tion libre. Sur un total de 2 700 kg produit en 2013, 2 081,9 kg ont été déployés au Nigeria, Ghana, Mali, Bénin et Burkina Faso en juin 2014 pour l'utilisation de la partenaire du secteur public et privé. D'après les résultats d'une enquête ainsi que des semences demandée par les pays partenaires en 2014, les dispo-

 

sitions ont été prises pour produire un autre 2 700 kg pour le déploie-ment et l'utilisation en 2015.

Partenariat renouvelé entre les deux institutions

Un défi majeur face à un dé-ploiement au Nigeria au début de cette année a été le refus initial de captation par le secteur privé de la semence de haute qualité par le Conseil National de Semences Agricoles (nasc), au motif que l'Iita n'a pas soumis les secteurs productifs aux certifications obligatoires comme l'exige le règlement de la cedeao.

Toutefois, le Psao à travers le plaidoyer a été en mesure de ré-soudre ce défi et de paver la voie à un partenariat renouvelé entre les deux institutions.

Zone mise à production de BSEn outre, la question de fournir

assez de preuves de qualité de don-nées pour vérifier les réclamations de la zone signalée comme mise à la production de BS est un autre défi majeur rencontré par le programme.

Le programme a donc décidé d'encourager et de faire en sorte que les inspections sur le terrain législa-tif soient dûment effectuées sur tous les sites de production. ❏Research farm unit. Seeds Processing Center. © dr.

Usaid‒Coraf/Wecard projet Psao Mokwa (Niger) - © Dr.

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du Psao

Lors de la mission du Directeur exé-cutif du Coraf/Wecard au siège de la Fondation Bill & Melinda Gates, à Washington le 14 et 15 octobre 2013, la participation de l’Asareca, dans la mise en œuvre de la socié-té en Afrique de l’est – Tanzanie a été mise en lumière. La possibilité d’étendre le programme à la région Coraf/Wecard plus tard en 2014 a été discutée au cours de la réunion. Suite à ces événements, la Fondation Bill & Melinda Gates a manifesté un intérêt à soutenir un programme Afrique Issd (développement intégré du secteur semences) en partenariat avec le Centre pour le développement de l’Innovation (cdI) de l’Université de Wageningen ; le futur Consortium

d’Agriculture ; l’Institut Tegemeo à Nairobi ; les organisations sous-ré-gionales ; les communautés écono-miques régionales et la Commission de l’Union africaine. Au niveau na-tional, il y a des activités en cours en Éthiopie (opérationnelles), Ouganda (opérationnelles), Ghana (formu-lées), Tanzanie (formulées), Mozam-bique (formulées) et au Burundi (for-mulées). À ce stade, le présent projet vise à s’attaquer efficacement aux défis complexes intégrés dans les quatre thèmes identifiés, promou-vant d’une approche fondée sur les preuves de l’innovation du secteur semences. Cette réunion à Nairobi a marqué le lancement de l’Issd-pro-gramme Afrique. ❏

Concevoir un programme continental intégré de système de semences Phase pilote du développement intégré du secteur des semences (issd Afrique)

en collaboration avec les partenaires régionaux et internationauxNairobi, Kenya – 15 au 19 septembre 2014

Ernest Asiedu, chef de projet Psao

La nouvelle initiative du déve-loppement Intégré du Secteur des

Semences (Issd) vise à contribuer au développement d'un secteur dyna-mique et pluraliste axé sur le marché des semences en Afrique pour les petits paysans hommes et femmes leur donnant accès à des variétés de semences de qualité supérieure. La Phase pilote Issd de l'Afrique étudie des thèmes au moyen d'adresses défi-nis par des défis complexes qui en-travent le développement du secteur semences au niveau local ou natio-nal, mais par leur spécificité doivent être abordés à l'échelle continentale à travers les thèmes suivants : (1) les défis communs pour promouvoir l'entre-preneuriat dans les chaînes de valeur des semences ; (2) accès aux variétés du domaine public ; (3) correspondant à des engagements globaux avec les réalités na-tionales et (4) soutenant le Programme de développement complet de l'Agriculture africaine (Pddaa), Programme Afrique de la semence et de la biotechnologie (Pasb) et développement du secteur des semences.

Au fil des réunionsRésultats PO Coraf/WeCard

Expériences du coraf/Wecard-Psao dans la mise en œuvre de l’un des pro-grammes sous régionaux (information-communication ; avance dans le catalo-gage de la variété ; la mise en œuvre de la politique semencière et du règlement, répondant à l’objectif du Pddaa ; dévelop-pement secteur privé ; accord contractuel en partenariat public-privé ; le soutien à la production de semences et le commerce transfrontalier, etc.) ont été amenés à bord pour enrichir les débats et dans l’identi-fication des éléments pour concevoir et mettre en œuvre le projet continental.• Thèmes devant être abordés par le biais de la recherche-action, des trajec-toires de l’innovation, de dialogues sur les politiques, le renforcement des capa-cités et l’apprentissage conjoint entre un lare éventail d’experts réseau africains,de programmes de semences et d’organisa-tions associées,améliorés et validés.• Le soutien du projet pour faciliter la compréhension des partenaires et les

principes directeurs dans une perspec-tive plus globale convenue vers la satis-faction des besoins et réalités des agri-culteurs en semences diverses.• Modalités de la contribution du pro-jet à la création d’une structure propice et un environnement favorable pour expérimenter, documenter, partager et apprendre, renforcer la collaboration et promouvoir la synergie définie.• Réflexions sur une proposition de cinq ans pour un Programme complet sur le développement intégré du secteur se-mences en Afrique après la Phase pilote de 24 mois à compter de mai 2014 faites.• Une institution de coordination convenue pour la phase pilote, identifiée comme Secrétariat exécutif de Coordi-nation africaine lié à L’Institut Tegemeo de développement de la politique Agricole à Nairobi (Kenya).• Quatre groupes de travail thématiques impliquant les principaux experts africains, y compris le coraf/Wecard-Psao de tra-vailler en étroite collaboration avec des par-tenaires nationaux des programmes asso-ciés sur des projets pilotes locaux constitués.

CorafWecard-Psao dans le thème 2 (ac-cès aux variétés dans le domaine public).

Actions de recherche clés devant être abordés par le groupe thématique 2

Nouveaux mécanismes pour obtenir des informations sur les variétés précoces et à l’échelle pour les agriculteurs et les multi-plicateurs

Des modèles novateurs pour obtenir des semences de base de variétés publiques des producteurs de semencesÉvaluer les accords d’utilisation qui amé-liorent l’accès aux nouvelles variétés aux agriculteurs et au secteur privé et d’autres producteurs de semences

Politiques libérées de Variété et des règlements qui prennent en charge : Libé-ration rapide, matériaux d’une gamme de cultures localement adaptées, avec une at-tention pour les variétés genres et les incita-tions adaptées aux éleveurs

La demande des agriculteurs pour les portefeuilles variétés diverses qui traitent par exemple de : nutrition, résilience, éta-blissement des priorités de cultures d’amé-lioration. ❏

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du PsaoL’Asn devrait servir de point

focal pour la diffusion de l’infor-mation concernant les activités dans le secteur des semences en Afrique subsaharienne et coor-donner le partage d’informations entre les pays d’Afrique subsa-harienne dans le développement des semences. L’objectif général de l’Asn sera de promouvoir la sécurité alimentaire et une agri-culture durable en augmentant la quantité et la qualité des se-mences et de plants disponibles pour les agriculteurs en Afrique subsaharienne.

Selon la structure du Pddaa, la Commission de l’Union africaine (Cua) recherche une organisation

capable de promouvoir le Pro-gramme Afrique de la semence et de la biotechnologie (Pasb). La cua a identifié l’Asn comme orga-nisation possible pouvant héber-ger le Pasb au niveau continental. La cua cherche par conséquent la faisabilité de la restructuration de l’Asn et la révision de son man-dat pour accueillir efficacement le Pasb au niveau continental.

Pour participer aux réunions du Comité Scientifique et Technique (cst) d’African Seed Network et de son Conseil d’administration et pour aider à redessiner le réseau au nom des Commissions de la cedeao et de l’Uemoa et du co-raf/Wecard. ❏

AfricanSeeds & la promotion du programme Afrique de la semence et de la biotechnologie. Collaboration régionale Cedeao/Uemoa et le Coraf/Wecard avec le réseau.Abidjan, Côte d’Ivoire 9 au 13 août 2014 Dr Ernest Asiedu chef de projet Psao

L ’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et

l’Agriculture (fao) a fourni une assistance qui a conduit à la for-mation de l’African Seed Network (asn) en 1998. Asn a été créée lors de la réunion des programmes de politique semencière pour l’Afrique subsaharienne organisée par la fao à Abidjan, Côte d’Ivoire en novembre 1998. Tous les repré-sentants de pays participant à la-dite réunion internationale ont ap-prouvé la création du réseau de la zone continentale dont la mission et le but serait de : Coordonner les programmes et les politiques visant à renforcer et à améliorer les systèmes de production de semences et le com-merce sur le continent.

Au fil de la réunionLa stratégie de L’Asn a été ré-

visée avec les apports du Comité Scientifique et Technique ; La clé serait l’intégration des Commu-nautés économiques régionales et les organisations sous-régio-nales dans la stratégie de L’Asn et le respect du principe de sub-sidiarité du Pddaa ; l’organi-gramme a été révisé pour visi-blement porter les cer et les osr à l’avant-garde ;

Un comité de trois personnes constitué de M. Josiah Wobil (Consultant), Dr Ernest Asiedu et Dr Adedayo Adetumbi du Nigeria, a été installé afin de fi-naliser le plan stratégique. Cela a facilité la réorientation de la stratégie pour se conformer au Pddaa + 10 pour maintenir son élan ; les politiques agricoles des cer, particulièrement l’EcoWaP et les objectifs du coraf/Wecard. Il a également facilité l’élabora-tion d’un cadre logique pour le

programme pour une période de cinq ans, qui a été intégré à la stratégie ;

Une réunion du Conseil a eu lieu pour examiner et valider les changements et les recommandations des suites de la réunion du cst pour apporter des améliorations. Parallèlement à la réunion du cst se tenait celle du Forum for Africa Seed Testing (Fast), qui devrait être une filiale africaine de l’International Seed Testing Association (Ista). ❏

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Renforcement des capacités nationales de production de semencesPlanification & approvisionnement en semences appropriésSensibilisation à la réglementation Cedeao & Propriété intellectuelleBamako, Mali – 12 au 16 août 2014 David FolarinSunday spécialiste de la production de semencesYacouba Diallo spécialiste de l’industrie agro-alimentaire Paul Senghor spécialiste des stratégies de semences.

du PsaoLe règlement de semences de

la Cedeao est destiné à promou-voir l’utilisation de semences de qualité dans les États membres et facilite les échanges de semences au sein de la région.

Toutefois, depuis 2008, lorsque le règlement a été adopté, les prin-cipaux intervenants ignoraient en-core ces dispositions. Ce qui a été jusqu’ici, une limitation clé pour sa mise en œuvre.

Afin de maximiser l’impact de l’utilisation de semences de qualité en augmentant la pro-ductivité, un effort concerté dans le renforcement des capacités nationales dans la production de semences basée sur une planifi-cation appropriée, l’approvision-nement en semences et marke-ting, ainsi que la sensibilisation sur les dispositions de la régle-mentation au niveau national est nécessaire.

À travers le programme Afrique de l’Ouest de semences (Psao) Le renforcement des capacités natio-nales pour une meilleure plani-fication de la production de se-mences, de l’approvisionnement et de la sensibilisation sur les dis-positions de la réglementation de la cedeao avec référence particu-lière aux droits de propriété intel-lectuelle et les licences de variété et de la promotion des contrats pour la production de semences a été organisé.

La formation mentionnée a été offerte aux professionnels des secteurs public et privé, tra-vaillant dans des domaines liés à la production de semences de l’obtenteur/fondation et de la commercialisation, au Mali.

Elle s’est tenue à l’hôtel Azalaï

Salam, Bamako (Mali), du 12 au 17 août 2014.

Résultats de la formation

− Au total, 40 participants ont assisté à la formation (13 per-sonnes du secteur public et 27 du secteur privé) ;

− Les participants issus des organismes publics et privés impliqués dans la production de semences sont généralement su-périeurs au personnel de niveau intermédiaire des différents Inra, ministère de l’Agriculture, asse-ma et les entreprises semencières privées. La formation a offert aux participants l’occasion de renfor-cer leurs capacités sur la régle-mentation de la Cedeao et de mieux comprendre les enjeux des droits de propriété intellectuelle, diverses licences et contrat pour la production de semences, mais aussi le plan d’affaires. Dévelop-pement.

En outre,− Les capacités des partici-

pants renforcées dans l’estima-tion de l’offre et de la demande de semences, par le biais de la for-mation sur l’utilisation de l’outil de planification pour la détermi-nation des besoins en semences nationales ;

− Compréhension du méca-nisme pour la mise en œuvre du règlement semences Cedeao des participants entre acteurs natio-naux, y compris Coasem et asIWa, améliorée ;

− Avec l’aide de personnes-res-sources et de l’équipe régionale de Psao, douze 12 plans d’affaires ont été rédigés et finalisés avec l’aide du consultant recruté. ❏

Chaque année, dans tous les pays dans la sous-région, des

ressources financières et humaines importantes sont engagées pour la production de semences et de la commercialisation de nouvelles variétés améliorées qui contri-buent à accroître la productivité agricole et à réduire l’insécurité alimentaire. Cependant, la pro-duction de semences et l’approvi-sionnement ne sont pas basés sur une planification adéquate avec des évaluations rigoureuses des marchés de semences et des exi-gences des utilisateurs finaux et risquent donc d’être inappropriés et, dans le pire des cas insuffisants.

Coraf Écho 7

Numéro : 48 Septembre 2014

Cependant, prenant avantage des synergies, des forces, des com-plémentarités et des opportunités, des sous-régions peuvent décider de mettre en place un Point focal sous-régional commun, comme c’est le cas pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale (AOC). Le Pfs-r est une plateforme regroupant toutes les institutions/structures publiques, privées, associations et autres orga-nisations ayant un intérêt ou étant concernées par la gestion des Rgan. Il comprend une Assemblée géné-rale, un Comité de pilotage et un Secrétariat élu par l’Assemblée gé-nérale. C’est dans ce contexte que le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union Africaine (Ua-bIra) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agri-culture (fao) ont conjointement organisé un atelier régional sur le renforcement des capacités de la ges-tion des ressources zoogénétiques en Afrique Centrale et de l’Ouest avec la participation des Coordinateurs nationaux pour les rgan, des Points focaux nationaux, des représentants des institutions internationales et régionales ainsi que des Organi-sations régionales d’éleveurs et autres acteurs clés impliqués dans la gestion des ressources zoogéné-tiques.

Réalisations

•Les connaissances des partici-pants sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Programme 2011–2014) sont améliorées, suite à la présentation du rapport d’activités du Pfs-r faite par le Secrétariat intéri-maire (Progebe) ; les résultats majeurs obtenus sont : termes de références du Pfs-r-rgan-AOC élaborés, activités prioritaires du Pfs-r définies, réseau dad-net-Wca développé et fonction-nel, réunions des organes de gouver-nance tenues ; documents et rapports produits et diffusés ;

des PF & RGAn

La Communauté internationale a adopté en septembre 2007 à

Interlaken (Suisse) sous l’égide de la Fao, le 1er plan d’action mondial (Pag) pour les Ressources génétiques animales (Rgan). Ce plan comprend 23 priorités stratégiques et vise à lutter contre l’érosion de la diver-sité génétique animale et à utiliser de manière durable les Rgan pour l’alimentation et l’agriculture. Une de ces priorités est la mise en place de Points focaux régionaux (Pfr, un par continent) sur les Rgan.

Le Pfr agit comme un trait d’union entre les Points focaux na-tionaux (Pfns) et le Point focal mon-dial (Pfm) établi au siège de la fao.

Pour l’Afrique, le Point focal ré-gional (Pfr) a été établi au niveau du Bureau Interafricain des Res-sources Animales de l’Union Afri-caine (ua-bIra). L’architecture de ce Pfr se met progressivement en place autour de 5 Points focaux sous-régionaux (Pfs-r) pour chacune des 5 sous-régions du continent, c’est-à-dire : l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale, l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe.

Renforcement des capacités de la gestion des ressources zoogénétiques en Afrique Centrale et de l’Ouest. N’Djamena, Tchad 27 au 31 août 2014Dr Hamadé Kagoné Gestionnaire programme Élevage, Pêche et Aquaculture

•La couverture géographique du point focal sous-régional est redéfinie: après discussions en groupe et en plé-nière, l’option de retenir deux points focaux sous-régionaux a été adoptée en lieu et place du Pfs-r-AOC unique pour assurer plus d’efficacité, avec un point focal sous-régional pour l’Afrique du Centre et un pour l’Afrique de l’Ouest.

•Les Institutions devant abriter le Secrétariat des Pfs-r pour les rgan en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest sont élues : suite aux manifes-tations d’intérêt et à la présentation de leur mandat, mission et activités, en particulier dans le domaine des res-sources zoogénétiques, la cebevIrha et le coraf/Wecard ont été élus par leur Assemblée générale respective pour abriter les secrétariats des Pfs-r-rgan pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest.

•Le Comité de pilotage pour l’Afrique de l’Ouest sera constitué des représentants des États membres élus qui sont le Ghana, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Niger, le Bénin aux-quels se joindront le coraf/Wecard, le roPPa, la rbm, l’aPess. La cedeao assurant la présidence, l’Itc/WalIc, le cIrdes, la fao, l’Ua-bIra et l’Université du Ghana.

•Les actions prioritaires du Pfs-r sont identifiées : elles découlent des ré-sultats des discussions électroniques et ont trait entre autres, au renforcement de capacités des acteurs des rgan, au plaidoyer pour leur prise en compte dans les politiques, à l’harmonisation des protocoles et outils de caractérisa-tion des races locales et au développe-ment de projet régional pour l’expan-sion et la conservation des rgan.

•Les mécanismes de coordination et de mobilisation des ressources sont définis. Il s’agit de :

(i) favoriser la consultation des cers et autres institutions dans le do-maine des rgan par les points focaux sous régionaux, (ii) soutenir et promou-voir la mobilisation des ressources et, (iii) développer une base des données des acteurs et organiser des réunions périodiques de consultation et de coor-dination. ❏

Bulletin mensuel d’information du Conseil Ouest

et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles

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Directeur de la rédactionDr Harold Roy-Macauley

Rédacteur en chefDr Anatole Yékéminan Koné

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Postage en ligneGorgui Alioune Mbow

Ont collaboré à ce numéroDr Ernest Asiedu Chef de projet Psao

Dr Hamadé Kagoné Gestionnair programme

Élevage, Pêche & Aquaculture David Folarin Sunday

Spécialiste de la production de semencesYacouba Diallo

Spécialiste industrie agro-alimentairePaul Senghor

Spécialiste stratégie des semences

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