Copavo infos n°5 web

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Brantes, Buisson, Cairanne, Crestet, Entrechaux, Faucon, Mollans-sur-Ouvèze, Puyméras, Rasteau, Roaix, Sablet, St-Léger-du-Ventoux, St-Marcellin-les-Vaison, St-Romain-en-Viennois, St-Roman-de-Malegarde, Savoillans, Séguret, Vaison-la-Romaine, Villedieu TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS VAISON VENTOUX – HIVER 2014 - N°5 www.copavo.fr INTERCOMMUNALITÉ CENTRE DE LOISIRS ÉDUCATION DÉCHETS La Copavo s’agrandit Lancement de travaux Mieux réussir à l’école Résolution 2014 www.copavo.fr Meilleurs Vœux 2014

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Brantes, Buisson, Cairanne, Crestet, Entrechaux, Faucon, Mollans-sur-Ouvèze, Puyméras,

Rasteau, Roaix, Sablet, St-Léger-du-Ventoux, St-Marcellin-les-Vaison, St-Romain-en-Viennois,

St-Roman-de-Malegarde, Savoillans, Séguret, Vaison-la-Romaine, Villedieu

TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS VAISON VENTOUX – HIVER 2014 - N°5

www.copavo.fr

INTERCOMMUNALITÉ

CENTRE DE LOISIRS

ÉDUCATION

DÉCHETS

La Copavo s’agrandit

Lancement de travaux

Mieux réussir à l’école

Résolution 2014

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Meilleurs Vœux

2014

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En ce début 2014, nous avons le plaisir d’accueillir au sein de notre intercommunalité

les villages de Mollans-sur-Ouvèze et de Saint-Roman-de-Malegarde. Nous souhaitons la Bienvenue à leurs habitants et les invitons à se renseigner auprès de la Copavo pour mieux connaître les services intercommunaux mis à leur disposition.

Cette année sera également marquée par des projets liés à la jeunesse. Un point sur la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires est réalisé dans ce numéro. Une interview du coordonnateur du Projet Educatif Territorial apporte un éclairage sur les objectifs de cette réforme, les opportunités de développer des activités pour nos enfants et l’organisation mise en place jusqu’à la prochaine rentrée scolaire. La jeunesse sera également à l’honneur au centre de loisirs, avec la réalisation de travaux pour améliorer le confort énergétique des bâtiments et faciliter le stationnement sur le parking.

Une nouvelle année s’accompagne souvent de résolutions… En 2014, l’appel est lancé pour intensi� er nos ré� exes citoyens concernant le tri des déchets. Bien souvent, chacun connaît les gestes à e� ectuer. Pour aller dans le bon sens, il s’agit peut-être simplement de nous mobiliser davantage. Pour préserver notre environnement et ne pas alourdir nos dépenses liées au traitement des déchets, il est toujours urgent d’agir !

Ce numéro est le dernier avant le renouvellement du conseil communautaire qui découlera des prochaines élections municipales des 23 et 30 mars prochains. Durant ces 6 années, nous avons eu à cœur de nous investir au service de l’intercommunalité.A toutes et à tous, nous adressons nos meilleurs vœux pour une année solidaire et remplie de moments partagés avec vos familles.

Les élus de la Copavo

photo de Une :Le château d’Entrechaux et le Ventoux

Écologiques et économiques, ils améliorent le confort des usagers

Lancement de travaux

La Copavo s’agrandit

INTERCOMMUNALITÉ

Bienvenue à Saint-Roman-de Malegarde

et Mollans-sur-Ouvèze

La réforme des collectivités territoriales, votée fi n 2010, redessine peu à peu la carte

de la coopération intercommunale à l’échelle nationale. Depuis 3 ans, différentes étapes de concertation aboutissent à des regroupements d’intercommunalité et au rattachement des dernières communes isolées. Avec le nouveau schéma départemental, la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux (Copavo) est confortée dans un espace de coopération à échelle humaine. En passant de 17 communes à 19, elle accueille Mollans-sur-Ouvèze et Saint-Roman-de-Malegarde depuis le 1er janvier et rassemble désormais 17 240 habitants.

Un bassin de vie cohérent

A l’heure où certaines intercommunalités ont fait l’objet de larges fusions, la Copavo est maintenue dans un périmètre de taille modérée. Un nombre de communes limité permet à la communauté de communes de suivre les dossiers au plus près des problématiques de

terrain, en rendant le meilleur service à la population. Ce sont donc deux villages déjà très bien intégrés au bassin de vie de la

Copavo qui nous rejoignent. Saint-Roman-de-Malegarde n’était pour sa part encore rattaché à aucune intercommunalité. Déjà membre du SIPAVO de 1991 à 2003, son arrivée au sein de la Copavo apparait naturelle. Les deux villages qui l’entourent, Buisson et Cairanne, en font d’ailleurs déjà partie. D’autre part, Mollans-sur-Ouvèze a exprimé sa volonté de rejoindre la Copavo. Depuis longtemps, cette commune de la Drôme se sent proche du Vaucluse et notamment de notre intercommunalité, que ce soit en termes de logiques de déplacements ou de services à la population. En outre, Mollans s’intègre dans une continuité territoriale puisqu’elle se situe entre les trois villages de la vallée du Toulourenc et le reste des communes de la Copavo.

Des services adaptés

L’adhésion de ces deux nouvelles communes implique des changements pour leurs habitants. La Copavo met tout en œuvre pour opérer ces évolutions dans les meilleures conditions.

Depuis le 1er janvier, les Mollanais et les Saint-Romanais ont la possibilité d’accéder à tous les services intercommunaux aux conditions appliquées aux résidents de la Copavo, que ce soit en matière de petite enfance (crèches, RAM, LAEP), jeunesse (Club Jeunes, centre de loisirs), culture (Ecole de musique et de danse), ou encore d’initiation multimédia. Par ailleurs, en plus des vacances du Vaucluse, le centre de loisirs ouvrira désormais ses portes pendant les vacances scolaires de la Drôme, pour permettre aux enfants de Mollans d’y avoir accès (sur inscription préalable : 04 90 28 72 03). Le Club Jeunes adoptera également ce fonctionnement aux vacances de Pâques, et envisage d’organiser des activités dès les vacances drômoises de février en fonction de la demande des familles (contact Club Jeunes : 04 90 28 76 66). Les services urbains ont été réorganisés pour que la collecte des ordures ménagères, l’éclairage public ou le balayage mécanisé soient opérationnels sur ces deux villages dès le premier jour de l’année. Une mini-déchetterie doit être prochainement installée sur la commune de Mollans, en complément de la déchetterie Sainte Catherine située à Vaison. Ces deux communes bénéfi cieront également du dynamisme économique et touristique du Pays Vaison Ventoux pour lesquels la Copavo engage de nombreuses actions. ■

Saint-Roman-de-Malegarde Maire : Marie-Claire MichelChiffres clés - 328 habitants - Superfi cie : 8,2 km² - Densité : 38,4 hab/km² - 214 logements - 55% de l’activité dans l’agriculture

Mollans-sur-Ouvèze Maire : Yves RouxChiffres clés -1070 habitants - Superfi cie : 20 km² - Densité : 52,7 hab/km² - 881 logements - 30% de l’activité dans l’agriculture

Le nouveau périmètre de la Copavo, depuis le 1er janvier 2014

St-Roman-de-Malegarde

Mollans-sur-Ouvèze

DRÔME

VAUCLUSE

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Notre destination à l’honneur Si la haute saison touristique nous semble éloignée, l’offi ce de tourisme intercommunal n’en est pas moins très actif pour travailler au rayonnement de notre destination. L’offi ce sera ainsi présent au Salon des vacances de Bruxelles du 6 au 10 février et au salon Idée week-end à Toulon du 15 au 16 mars. Parmi les actions menées pour faire connaître les atouts de notre territoire, des campagnes nationales et internationales sont lancées avec des parutions publicitaires dans les magazines et dans les aéroports. Ci-dessus, une pleine page parue dans le magazine Maison et Jardin.

L’Or pour le pôle petite enfanceOuvert en juin dernier, le pôle petite enfance intercommunal s’étend sur près de 1000m². Conçu dans un objectif d’excellence environnementale, le bâtiment est construit selon les principes et techniques d’éco-construction et se veut très économe en consommation énergétique. Le projet avait déjà recueilli le label Or « Bâtiment Durable Méditerranéen » pour sa phase de conception. L’Or a également été décerné en décembre dernier pour la phase de réalisation, éprouvant ainsi la qualité de la construction. Une reconnaissance qui encourage la volonté de la communauté de communes de mener une politique environnementale innovante et responsable.

Tous au numérique Tous les mois, les espaces multimédia de la Copavo vous proposent des stages thématiques en complément des ateliers d’initiation à l’informatique, au tarif de 5€ et sur inscription au 04 90 36 16 29.- Février : appareil photo numérique (prise de vue, transfert des photos vers l’ordinateur, classement et nommage des photos)- Mars : tableur (faire ses comptes)- Avril : tablettes numériques (découverte, navigation sur Internet, courriels, applications…)- Mai : créer un diaporama avec PowerPoint ou Impress- Juin : Passeport Internet Multimédia (évaluez vos compétences informatiques)

BRÈVES

Écologiques et économiques, ils améliorent le confort des usagers

Lancement de travaux

CENTRE DE LOISIRS

Mollans-sur-Ouvèze Maire : Yves RouxChiffres clés -1070 habitants - Superfi cie : 20 km² - Densité : 52,7 hab/km² - 881 logements - 30% de l’activité dans l’agriculture

Construit en 1992 pour accueillir 150 enfants, le centre de loisirs intercommunal a vu sa capacité

d’accueil portée à 230 enfants en 1999, suite à son agrandissement. Les travaux de réhabilitation engagés cette année vont permettre d’offrir un meilleur accueil du public.

Confort thermique : une priorité

Depuis deux ans, des aménagements sont réalisés pour améliorer le confort climatique du bâtiment. Ces derniers sont réalisés de la manière la plus écologique possible pour conserver une fraîcheur en été et limiter la déperdition de chaleur en hiver. La pose de volets à claire voie en bois et la mise en place de brumisateurs sur les pergolas participent ainsi à une meilleure régulation thermique.En février, de nouveaux travaux vont être lancés. Dans un premier temps, ils seront consacrés à la création d’un véritable sas d’accueil du public. Celui-ci se situant actuellement immédiatement après la porte d’entrée, le lieu reste particulièrement froid en hiver et très chaud en été. A terme, l’entrée du bâtiment sera avancée de plusieurs mètres pour créer un accueil autonome. En parallèle, les plafonds vont être dotés d’une isolation additionnelle dans la partie la plus ancienne du site, avec l’installation d’une aération par ventilation naturelle qui permettra de rafraîchir le bâtiment pendant la nuit en été. Ce système présente l’avantage d’éviter la climatisation, tout en isolant le bâtiment de

l’intérieur pour moins chauffer en hiver. Un nouvel éclairage basse consommation sera également installé. Le confort des enfants et du personnel sera donc amélioré toute l’année.

Un parking entièrement repensé

Afi n de désengorger le parking du centre de loisirs, un lieu de stationnement dédié au personnel a été aménagé l’été dernier derrière la Gendarmerie, bâtiment voisin du centre. Dès le début du mois de février, des travaux de réaménagement du parking situé devant le centre de loisirs vont également être engagés. Pour faciliter la circulation de ce lieu très fréquenté, le parking disposera d’un sens unique de circulation avec entrée et sortie distinctes. Une attention particulière a été portée quant à l’aspect paysager de cet aménagement pour lequel seule la voie de circulation sera goudronnée. Les places de stationnement seront recouvertes d’herbe et séparées les unes des autres par des rondins de bois. Afi n de sécuriser l’entrée et la sortie des enfants, une clôture de séparation sera mise en place entre le bâtiment d’accueil du centre de loisirs et le parking (voir dessin). Celle-ci sera végétalisée en plessis d’osier.

Ecologique et pédagogique

Conçus par le cabinet d’architecture Arch’Eco, spécialisé dans les techniques d’éco-construction, ces travaux permettront d’améliorer le confort des usagers du centre de loisirs, tout en ayant un intérêt environnemental et économique grâce à l’optimisation de la consommation énergétique. D’autres aménagements participent de cette démarche écologique comme la mise en place d’un bac contenant des plantations, qui recueillera les eaux de pluie provenant de la toiture de l’accueil. Ce système préfi gure ce qu’il serait possible de réaliser à plus grande échelle pour créer des plantations en milieu urbain avec peu d’apport d’eau venant du réseau. Enfi n, la couverture en herbe des places de parking permet aussi une infi ltration plus régulière et plus lente des eaux de pluie, et participe à la prévention des inondations. L’ensemble des aménagements s’inscrit en cohérence avec le projet de fonctionnement du centre de loisirs qui prône le respect de l’environnement. ■

Durant les travaux relatifs au parking du 4 au 21 février et du 7 mars au 18 avril, le stationnement, pour tous, se fera sur le parking du personnel, Chemin de Théos (suivre l’accès fl éché).

Dans le cadre du projet de sensibilisation à la nature du centre de loisirs, les enfants sont très impliqués au jardin pédagogique du Bon Ange, aménagé par la Ville de Vaison-la-Romaine.

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C’est l’ambition de la réforme des rythmes scolaires

Mieux réussir à l’école

ÉDUC ATION

S i certaines écoles françaises ont adopté les nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée 2013,

les communes de la Copavo ont fait le choix d’appliquer la réforme à compter de septembre 2014 pour préparer au mieux sa mise en oeuvre. Sujet largement évoqué dans l’actualité cette année, cette évolution de notre système éducatif interroge à juste titre bon nombre d’entre nous. Que peut apporter cette réforme à nos enfants ? Comment seront occupés les temps périscolaires ?Jean-Christophe Camp, Directeur du centre de loisirs intercommunal, est le coordonnateur du Projet Educatif Territorial avec les communes et écoles de notre territoire. Il répond à nos questions.

Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste la réforme des rythmes scolaires ?J-C. CAMP : L’objectif affi ché par cette réforme est avant tout de favoriser une plus grande réussite éducative de nos enfants. Pour ce faire, plusieurs évolutions sont engagées. La plus visible, et la plus discutée, est le fait de redéployer les 24 heures de cours hebdomadaires sur 9 demi-journées au lieu de 8, en allégeant les journées du lundi, mardi, jeudi et vendredi. Selon les chronobiologistes, ce rythme est plus propice aux apprentissages. L’intérêt est de planifi er les heures d’enseignement sur les moments de la journée où les enfants sont les plus réceptifs, tout particulièrement le matin.

Une demi-journée d’école en plus, n’est-ce pas davantage de fatigue pour les enfants ?J-C CAMP : C’est possible, notamment pour ceux restant à l’école après 15h45, mais il serait trompeur d’accuser la réforme comme source principale de fatigue des enfants ! Nous constatons déjà beaucoup de nervosité, d’agitation et de problèmes de concentration aujourd’hui.

Nos modes de vie s’accélèrent, les enfants se couchent souvent tard, consomment beaucoup d’écrans et accèdent à trop d’images non adaptées à leur âge. Je crois que cette évolution sur les rythmes scolaires peut être une très bonne opportunité d’éveiller la conscience de chacun sur ce que nous proposons à nos enfants pour assurer leur équilibre.

Quel complément d’information pouvez-vous apporter pour expliquer la réforme ?J-C CAMP : Je pense que l’intérêt de cette réforme n’a pas toujours été bien expliqué. La fi nalité n’est pas d’alléger le temps scolaire mais bel et bien de mieux le répartir et d’enrichir l’éducation de l’enfant par d’autres apports. Cet aspect très important de la réforme a peu été abordé dans les médias. Le fait de considérer que le

temps éducatif n’est pas seulement dévolu au temps de l’enseignement scolaire est pourtant au centre de la réfl exion ! Aujourd’hui, 20% des enfants sont en décrochage complet vis-à-vis de la scolarité, d’autres rencontrent des diffi cultés. Pour lutter contre ce problème, la réforme propose de diversifi er les acteurs qui interviennent auprès des enfants et invite à une concertation entre tous.

D’où votre référence au proverbe « il faut tout un village pour éduquer un enfant » ?J-C CAMP : Oui, il me paraît très juste ! Aux côtés de l’enseignant, dont le rôle est primordial, d’autres intervenants peuvent apporter énormément aux enfants sous des approches variées. C’est pourquoi il est intéressant que la réforme augmente le temps éducatif périscolaire pour susciter un éveil culturel plus large, réduire les inégalités chez les enfants qui n’ont pas accès à des activités en dehors de l’école, et favoriser ainsi une meilleure réussite scolaire de tous les élèves. La réforme implique ainsi l’ensemble des acteurs de l’éducation de l’enfant : parents, enseignants, animateurs, ATSEM, élus, citoyens. Cela permet de recréer du lien, à un moment où la société est traversée par des crises multiples et notamment, par une crise des repères.

Concernant la mise en place de ces nouveaux rythmes, où en sommes-nous aujourd’hui ? J-C CAMP : Le projet éducatif territorial pour les communes de la Copavo doit être transmis avant fi n février à l’Inspection Académique. Son élaboration a pris du temps. A la base de notre travail, nous avons souhaité recueillir l’avis des familles du territoire en leur adressant un questionnaire en mai 2013. Une très large majorité d’entre elles s’est exprimée pour que la demi-journée d’école soit le mercredi matin. Depuis des mois, nous avons multiplié les rencontres et les échanges avec les élus communaux, enseignants, animateurs, intervenants périscolaires et représentants des parents d’élèves pour élaborer le projet dans la concertation. Nous avons essayé d’initier une dynamique pour donner de l’ambition au caractère éducatif de l’accueil périscolaire. Les aménagements horaires ont été décidés par les communes avant Noël. Certaines ont choisi de terminer l’école plus tôt 2 jours par semaine, d’autres, d’allonger la pause du midi. Chacun procède actuellement au recensement des besoins en personnel pour animer les temps périscolaires. Un appel à mobilisation a notamment été lancé auprès des associations ou des parents susceptibles d’intervenir bénévolement sur ces créneaux. Les communes s’organisent en ce moment pour préparer au mieux la rentrée de septembre.

Certains s’inquiètent du manque de contenu ou du peu d’intérêt des nouveaux temps périscolaires après la journée d’école...J-C CAMP : Pour que ces nouveaux temps soient profi tables à l’enfant, tout l’enjeu est qu’ils répondent à des

J-C. CAMP, Directeur du centre de loisirs intercommunal et coordonateur du projet éducatif territorial

L a Copavo intervenant sur les temps péri et extrascolaires et le

personnel du centre de loisirs étant expérimenté pour travailler sur le sujet, les Maires du territoire ont confi é à ses équipes la coordination du Projet Educatif Territorial qui orientera la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Le Projet Educatif Territorial doit s’articuler avec le Projet d’Ecole (élaboré par les enseignants). Tous deux doivent en quelques sortes être tricotés ensemble pour être complémentaires et se nourrir l’un de l’autre. La réussite de la mise en œuvre de la réforme va beaucoup dépendre de la capacité des acteurs de l’éducation à réfl échir et travailler ensemble. Dans ce cadre, la communauté de communes a un rôle de coordination et d’accompagnement pour que chacun exploite au mieux les possibilités pédagogiques offertes par la réforme.

Quel est le rôle de la communauté de communes dans la mise en oeuvre de cette réforme ?

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objectifs pédagogiques qui apportent une vraie valeur ajoutée au dispositif éducatif. C’est dans ce sens que nous avons élaboré l’ébauche du Projet Educatif Territorial. Celle-ci ayant été approuvée par les communes de la Copavo, toutes les activités proposées au sein des nouveaux temps périscolaires doivent être, dans l’idéal, reliées à ces objectifs pédagogiques. Par ailleurs, il serait intéressant d’élargir notre réflexion sur le Projet Educatif Territorial, pour qu’il ne concerne pas que les temps périscolaires, mais également les temps extrascolaires (autres temps libres tels que les mercredis après-midis, samedis, vacances). Cela suppose une concertation entre les équipes des structures multi-accueils petite enfance, le centre de loisirs, le Club Jeunes…

Justement, quels sont les objectifs pédagogiques que vous avez définis ?Nous sommes partis du fil conducteur selon lequel nous devons apporter deux choses à nos enfants : des racines et des ailes. Les racines renvoient à la découverte du monde dans lequel l’enfant est né, pour lutter contre la crise identitaire des individus et de la société que nous traversons actuellement. Aujourd’hui, les enfants sont maintenus en permanence dans le présent, notamment par l’omniprésence du multimédia. Nous pensons qu’il est intéressant de les raccrocher à la transmission des savoirs et des savoir-faire, notamment entre générations, et de les inviter à découvrir davantage le monde qui les entoure. Cela peut se traduire par des ateliers de transmissions autour du patrimoine historique et artistique (ateliers de découverte du patrimoine local et national, du patrimoine musical, historique, pictural, littéraire, des valeurs de la République…) ou par une découverte du patrimoine naturel et du monde vivant à travers, par exemple, le travail quotidien au jardin, des ateliers sur une alimentation saine et respectueuse de la terre, des expériences… Nous souhaitons également apporter « des ailes » aux enfants, c’est-à-dire, les amener à découvrir qui ils sont, à devenir créateurs et acteurs de leur vie, avec un encouragement à s’exprimer et à raisonner par eux-mêmes. Nous devons enseigner aux enfants le savoir-être, à travers notamment, la découverte et la connaissance du monde intérieur, le monde de l’imaginaire et des émotions. Parmi les activités proposées, on pourrait trouver des goûters-philo, des jeux de rôle, des projets autour du livre en lien avec les bibliothèques, des temps autour du corps, de la motricité et du sport, ou encore, de l’expression artistique…

Ces objectifs ne sont-ils pas déjà inscrits dans les programmes scolaires ?J-C CAMP : Pour certains c’est le cas, mais pas tous. En outre, les programmes sont très chargés et il est souvent difficile pour les enseignants de les contenir intégralement dans les heures d’enseignement. C’est pourquoi nous avons l’opportunité d’avoir une approche réellement complémentaire.

Il est nécessaire de voir quelles sont les ressources locales pour développer ces activités :

autour des animateurs, les parents, grands-parents, citoyens et membres du milieu associatif peuvent être associés si leur savoir ou savoir-faire a la capacité de s’intégrer au projet éducatif. La Copavo dispose également d’un certain nombre de personnes ressources ayant la capacité d’assurer ces missions d’animation périscolaire. Dans tous les cas, les ateliers s’organiseront sous la supervision d’un animateur diplômé.

Quand ? La mise en place des nouveaux rythmes scolaires s’effectuera dans toutes les écoles de la Copavo à compter de septembre 2014.• Quels horaires ? Chaque commune le décide mais toutes ont retenu le mercredi matin comme

demi-journée supplémentaire. • Que se passera-t-il à la sortie de l’école ? Une organisation modulable est préconisée : d’un côté, un accueil de détente pour les enfants ne restant pas longtemps ou ne souhaitant pas participer aux ateliers ; de l’autre côté, une activité éducative sur laquelle l’enfant restera du début jusqu’à la fin.• Quel coût ? L’Etat et la CAF contribuent au financement de l’animation des temps périscolaires : 50 € par élève pour l’Etat auxquels s’ajoutent 54 € par enfant présent pour les lieux agréés Jeunesse et Sports. Le libre choix est donné aux communes de demander une participation symbolique aux familles.• Centre de loisirs le mercredi : le centre ouvrira ses portes à partir de 11h30 le mercredi et proposera une restauration pour les enfants restant l’après-midi.

Les nouveaux temps périscolaires pourraient être l’occasion d’organiser des ateliers de découverte scientifique avec les enfants.

La Copavo organise tous les mois une réunion entre agents communaux et intercommunaux pour porter le projet éducatif territorial.

Inviter les enfants à découvrir le monde qui les entoure, l’un des objectifs du projet éducatif territorial.

Nouveaux rythmes scolaires / Quelques repères

Par qui seront animés et encadrés ces nouveaux temps périscolaires ?

Un enseignant pourrait par exemple travailler à la rédaction de la règle d’un jeu avec les enfants et ces derniers pourraient fabriquer ce jeu en bois dans le cadre périscolaire. Les possibilités de partenariat en ce sens sont multiples.

En somme, vous semblez positif quant à cette nouvelle réforme.J-C CAMP : Cette réforme est désormais lancée. Si certains estiment qu’elle est imparfaite, je pense qu’il ne faut pas la subir mais au contraire s’en emparer avec ambition pour nos enfants. Elle peut être critiquée sous certains aspects comme son coût ou les difficultés d’organisation qu’elle engendre, mais je crois aussi qu’elle ouvre des possibilités de redéfinir des valeurs communes, de décider ensemble ce que nous voulons pour nos enfants et d’engager des actions de soutien à la parentalité. Proposer des activités périscolaires enrichissantes accessibles au plus grand nombre est à mon sens un bel objectif pour contribuer à la réussite éducative. Il faut néanmoins préciser que tout ne se jouera pas sur une première année. Le Projet Educatif Territorial et le projet d’école sont élaborés pour 3 ans. Il y aura des imperfections ici ou là. Je pense qu’il sera essentiel de mettre en place un comité de suivi pour que tout s’installe dans les meilleures conditions et pour réajuster au fil du temps si besoin. ■

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Les déchets produitssur la Copavo - Ordures ménagères : 5674 tonnes - Emballages et papier : 560 tonnes - Verre : 711 tonnes - Encombrants : 2280 tonnes - Cartons : 272 tonnes - Equipements électriques et électroniques : 154 tonnes - Ferraille : 288 tonnes - Végétaux : 1207 tonnes15 agents travaillent toute l’année au service de collecte des déchets.

Le gaspillage alimentaire en chiffresGaspillage alimentaire dans l’UE27 : 89 millions de tonnespar an (soit 179 kg par habitant) Prévisions pour 2020 (à défaut de mesures) : 126 millions de tonnes (soit une hausse de 40%)

Origine du gaspillage :>Ménages : 42% (ici, le gaspillage peut être évité à 60%) >Industrie agroalimentaire : 39%>Détaillants : 5% >Secteur de la restauration : 14%

(Source : Commission européenne)

Soutien scolaireLe Club Jeunes propose un temps de soutien scolaire visant à offrir un appui et les ressources dont certains élèves ont besoin pour réussir au collège. Cette activité s’inscrit dans le cadre des Contrats locaux d’accompagnement scolaire (Clas), en partenariat avec la Direction départementale de la cohésion sociale, l’Education Nationale, la Mutualité Sociale Agricole et la Caf du Vaucluse. Renseignements au 04 90 28 76 66.

Accès au très haut débitL’internet très haut débit arrive en certains points de notre territoire. Quatre zones d’activités ont été équipées par le Département : Z.A. Camp Bernard à Sablet ; Z.A. de l’Ouvèze, de l’Ayguette et du Brusquet à Vaison-la-Romaine. Par ailleurs, le Copavo participe au fi nancement de l’équipement en fi bre optique permettant l’accès au très haut débit pour les particuliers. Cette année, près de 2700 prises vont être installées sur Vaison-la-Romaine, soit déjà 54% des foyers équipés sur la commune.Cet équipement sera opérationnel pour la fi n du 1er semestre. C’est à partir de cette date que les vaisonnais éligibles pourront modifi er leur abonnement. Ils seront donc les premiers habitants de la Copavo à profi ter d’une connexion internet beaucoup plus rapide. Ces travaux d’équipement numérique ont également permis de proposer le dégroupage (haut débit) sur la commune d’Entrechaux. Depuis janvier, ses habitants peuvent faire appel à un seul opérateur pour la téléphonie, internet et la télévision en surfant plus vite.

Travaux à la ZA de l’OuvèzeParmi ses missions en faveur du développement économique, la Copavo a la charge de l’entretien, l’aménagement et l’extension des zones d’activités du territoire. Dans ce cadre, des travaux sont programmés à la Z.A. de l’Ouvèze, à Vaison-la-Romaine. Dans un premier temps, ce sont les trottoirs et la chaussée situés à l’entrée de la zone d’activités qui ont été remis en état en décembre dernier. D’autres aménagements vont être engagés cette année. Ils concerneront en particulier la mise en place d’un nouveau marquage au sol et l’installation de boites aux lettres pour les entreprises implantées sur ce lieu.

Journal d’information édité par la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux (Copavo)BP 90 – 84110 Vaison-la-RomaineTél : 04 90 36 16 29 - [email protected] de publication : Pierre MeffreN°ISSN : 2270-9495Dépôt légal : 1er trimestre 2014Rédaction : service communication CopavoDesign graphique : Agence Saluces – www.saluces.comPhotographies : Copavo, Philippe ABEL, Frans OORT, Eco-Emballages.

Impression : DespesseDiffusion : 9000 exemplairesImprimé sur papier 100% recyclé

Des efforts à partager par tous !

Résolution 2014

DÉCHETS

2 014 est déclarée « année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire ».

Le ton est donné pour poursuivre, plus que jamais, l’objectif de limiter nos déchets. Chacun peut, à son niveau et quotidiennement, contribuer à préserver notre environnement et à faire des économies. Procéder au tri sélectif et éviter le gaspillage sont les gestes de base. Et si ce début d’année était l’occasion de prendre une belle résolution : celle d’intensifi er nos efforts ?

Des poubelles boulimiques

Le Parlement européen a adopté début 2012 une résolution demandant des mesures urgentes pour réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Fruits, yaourts, viandes, fromages, œufs, pains, légumes, pâtisseries… tout y passe ! En moyenne, les Français jettent 20 kg de déchets alimentaires chaque année, dont 7 kg de produits non consommés encore emballés. Mais c’est toute l’Europe qui est concernée : nos voisins belges jettent l’équivalent de 174 euros de nourriture à la poubelle par an, et en Grande-Bretagne, 25% des aliments achetés se retrouvent à la poubelle. Un gaspillage diffi cile à accepter en termes de solidarité, et qui, non seulement d’avoir des conséquences sur le budget des ménages, est aussi un non-sens environnemental ! Les causes de ce constat sont variées. Notre société a évolué, tout comme notre façon de nous alimenter et notre rythme de vie ont changé. Plus pressé et moins attentif, le consommateur interprète souvent mal les dates de consommation, ne se préoccupe pas de l’organisation de son réfrigérateur. Il est par ailleurs sans cesse sollicité par les campagnes promotionnelles des grandes surfaces, souvent mal adaptées à sa consommation personnelle.

Des solutionsde bon sens

Les gestes du quotidien sont simples à mettre en œuvre pour remédier à ce gaspillage. Acheter des quantités adaptées, examiner les dates de péremption, respecter la chaîne du froid, ranger logiquement les aliments au réfrigérateur, le nettoyer régulièrement, mais aussi, cuisiner les

restes, pratiquer le compost, préférer les fruits et les légumes de saison... Les conséquences du gaspillage alimentaire sur nos sociétés sont nombreuses, qu’elles soient éthiques, économiques ou environnementales, car ces déchets s’ajoutent à ceux, déjà nombreux, que nous produisons.

La collecte sélective : un réfl exe quotidien

Pour limiter le volume des déchets mis en décharge, lutter contre la pollution environnementale et économiser là encore, la solution première reste de trier ses déchets. Donner une seconde vie aux emballages plutôt que de les enfouir ou les bruler doit devenir une habitude de chaque jour si nous voulons progresser ! La communauté de communes a mis en place 230 points de collecte sélective sur le territoire comportant des bacs jaunes (emballages légers) et des bacs bleus (papier). 53 colonnes à verre sont également disponibles. Le tri permet ainsi de détourner de la mise en décharge près de 14% des déchets collectés par les services de la Copavo. ■

Simple et pratique pour tout connaître sur le tri sélectif, le Mémo-tri indique où jeter chaque déchet. Il a été envoyé aux habitants avec la carte d’accès à la déchetterie. Si vous ne l’avez pas reçu, n’hésitez pas à le demander à la Copavo.