5 Infos Travaux - siavb.fr · Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Vallée de la...

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Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Vallée de la Bièvre Infos Travaux Mars 2015 Aménagement du ru des Godets Après plus d’une décennie d’atermoiements liée à des errements dans les demandes des financeurs, puis à des délais d’instruction du dossier, les travaux d’aménagement du ru des Godets sont enfin réalisés. Un méandra- ge du ru a été fait, et des hélophites des ar- bustes et des arbres ont été plantés. Le bas- sin de la Noisette a été en partie vidé par abaissement du seuil de sortie, ce qui permet une circulation plus rapide de l’eau du ru en traversée de cette pièce d’eau, et donc une amélioration espérée de la qualité de l’eau. Enfin, une grande partie des arbres de la retenue ont été éliminés afin de permettre à la lumière de pénétrer dans cette zone humi- de dont le fond a été retravaillé. L’entretien du ru et des berges sera réalisé par le SIAVB, tandis que le reste du parc sera entretenu par la CAHB. Une convention a été mise en place avant ces travaux afin de fixer les limites d’intervention de chacun. Cependant, l’amélioration de la qualité de l’eau restera dépendante de la mise en conformité des installations sanitaires de la partie amont du ru ; ce point est de la res- ponsabilité de la CAHB, et devrait être traité dans les années qui viennent. Photo aérienne des aménagements Le contrat global ! Dans le cadre du 10 ème programme quinquennal de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, s’étendant de 2013 à 2018, il est envisagé la mise en place d’un contrat de rivière. Ce contrat d’objectif est destiné à améliorer la visibilité des actions à mener dans plusieurs domaines : l’assainissement, le milieu naturel et la gouvernance. Ce contrat réuni plusieurs partenaires : l’Agence de l’Eau, e Conseil Régional et les Conseils Généraux des Yvelines et de l’Essonne, qui sont les financeurs potentiels. Les communes adhérentes, trois communauté d’agglomération et le SIAVB, qui sont les maîtres d’ouvrage des travaux à réaliser. Le SIAVB travaille depuis 2013 pour collationner les actions envisagées par les communes, et pour trouver une ré- daction du contrat qui soit agréée par les financeurs. Afin de s’exonérer des périodes électorales qui mettent parfois à mal les actions à long terme, il a été demandé aux communes adhérentes de délibérer sur le principe d’adhésion au contrat avant mars 2014, ce qui a été fait. Depuis cette date, de nombreux échanges avec les partenaires financiers ont permis d’aboutir à une version définiti- ve, approuvée en Commission des Aides de l’Agence de l’Eau le 6 février 2015 et par le Conseil Général de l’Esson- ne le 2 mars dernier. Le Conseil Général des Yvelines ayant déjà donné un accord, seule la Région doit encore ap- prouver le contrat le 9 avril prochain. Cela n’empêche pas pour autant l’avancement des actions inscrites au contrat qui sera officiellement signé à l’occasion des 70ans du syndicat. Il est à noter que du fait de ces délais de mise au point, le contrat sensé s’étendre de 2013 à 2018 se déroule en réalité de 2015-2016 à 2018, soit un contrat triennal et non quinquennal. Certaines actions déjà réalisées entre 2013 et 2014 ont cependant pu être rattachées au contrat. Il est rappelé que 40 % du montant global doit être réalisé à la moitié de la durée du contrat.

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Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Vallée de la Bièvre

Infos Travaux Mars 2015

Aménagement du ru des Godets

Après plus d’une décennie d’atermoiements

liée à des errements dans les demandes des

financeurs, puis à des délais d’instruction du

dossier, les travaux d’aménagement du ru

des Godets sont enfin réalisés. Un méandra-

ge du ru a été fait, et des hélophites des ar-

bustes et des arbres ont été plantés. Le bas-

sin de la Noisette a été en partie vidé par

abaissement du seuil de sortie, ce qui permet

une circulation plus rapide de l’eau du ru en

traversée de cette pièce d’eau, et donc une

amélioration espérée de la qualité de l’eau.

Enfin, une grande partie des arbres de la

retenue ont été éliminés afin de permettre à

la lumière de pénétrer dans cette zone humi-

de dont le fond a été retravaillé.

L’entretien du ru et des berges sera réalisé

par le SIAVB, tandis que le reste du parc

sera entretenu par la CAHB. Une convention

a été mise en place avant ces travaux afin de

fixer les limites d’intervention de chacun.

Cependant, l’amélioration de la qualité de

l’eau restera dépendante de la mise en

conformité des installations sanitaires de la

partie amont du ru ; ce point est de la res-

ponsabilité de la CAHB, et devrait être traité

dans les années qui viennent. Photo aérienne des aménagements

Le contrat global !

Dans le cadre du 10ème

programme quinquennal de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, s’étendant de 2013 à

2018, il est envisagé la mise en place d’un contrat de rivière. Ce contrat d’objectif est destiné à améliorer la visibilité

des actions à mener dans plusieurs domaines : l’assainissement, le milieu naturel et la gouvernance.

Ce contrat réuni plusieurs partenaires : l’Agence de l’Eau, e Conseil Régional et les Conseils Généraux des Yvelines

et de l’Essonne, qui sont les financeurs potentiels. Les communes adhérentes, trois communauté d’agglomération et

le SIAVB, qui sont les maîtres d’ouvrage des travaux à réaliser.

Le SIAVB travaille depuis 2013 pour collationner les actions envisagées par les communes, et pour trouver une ré-

daction du contrat qui soit agréée par les financeurs.

Afin de s’exonérer des périodes électorales qui mettent parfois à mal les actions à long terme, il a été demandé aux

communes adhérentes de délibérer sur le principe d’adhésion au contrat avant mars 2014, ce qui a été fait.

Depuis cette date, de nombreux échanges avec les partenaires financiers ont permis d’aboutir à une version définiti-

ve, approuvée en Commission des Aides de l’Agence de l’Eau le 6 février 2015 et par le Conseil Général de l’Esson-

ne le 2 mars dernier. Le Conseil Général des Yvelines ayant déjà donné un accord, seule la Région doit encore ap-

prouver le contrat le 9 avril prochain. Cela n’empêche pas pour autant l’avancement des actions inscrites au contrat

qui sera officiellement signé à l’occasion des 70ans du syndicat.

Il est à noter que du fait de ces délais de mise au point, le contrat sensé s’étendre de 2013 à 2018 se déroule en

réalité de 2015-2016 à 2018, soit un contrat triennal et non quinquennal. Certaines actions déjà réalisées entre

2013 et 2014 ont cependant pu être rattachées au contrat.

Il est rappelé que 40 % du montant global doit être réalisé à la moitié de la durée du contrat.

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Après plusieurs mois d’étude et

des dossiers, le projet de chemin

latéral permettant de finir le tour du

bassin des Sablons à Vauhallan, a

passé avec succès l’étape décisive

de la Commission des Sites. Le

dossier de consultation des entre-

prises va donc pouvoir être monté

rapidement, pour que les travaux

puissent débuter dans le courant

de l’année 2015. Il aura donc fallu

3 ans pour qu’enfin ce chantier dé-

marre.

Les travaux consisteront à réaliser

un sentier piéton, dont une partie

sera en « chaussée végétale » (il

s’agit d’un mélange de granulats de

taille adaptée avec un substrat et

un mélange grainier), et une autre

partie sera constituée d’un chemi-

nement sur platelage en bois sup-

porté par des pieux eux-mêmes en

matériau ligneux.

Chemin latéral au bassin des Sablons / Vauhallan

La pose de la partie avale, entre la Voie de la Vallée de la

Bièvre et la voie ferrée est terminée depuis le mois d’octo-

bre 2014.

Les travaux de reprise des bateaux dans la rue du Parc,

ainsi que des trottoirs dégradés par les engins des entrepri-

ses, ont été terminés en janvier. La réunion ayant eu lieu sur

place le 15 novembre 2014 a permis de définir ce qui rele-

vait de la responsabilité de l’entreprise et ce qui était de la

vétusté, ou de « l’usure » non imputable aux travaux.

La traversée sous la voie ferrée interviendra dans le courant

du mois de mars 2015.

En effet, l’entreprise choisie est prête à intervenir depuis

plusieurs mois et nous venons d’obtenir la validation du dos-

sier technique et l’autorisation formelle de R.F.F (Réseau

Ferré de France). Il est rappelé à toutes fins utiles que le

montant demandé par cet organisme para public pour vérifi-

cation du dossier technique est de 40 000 €. Par comparai-

son, le passage sous la RN 444 a juste nécessité une auto-

risation gratuite.

Pour ce qui concerne la partie amont, réalisée sous maîtrise

d’ouvrage de l’EPPS (Etablissement Public Paris/Saclay),

les travaux avancent malgré les difficultés techniques liées

soit aux intempéries pour la partie en plein champs, soit à la

présence de nombreux réseaux et de branchements dans la

partie urbaine. Conformément aux accords passés avec le

syndicat et l’EPPS, les tests d’étanchéité, de compactage et

les inspections télévisées sont réalisées sous maîtrise d’ou-

vrage du SIAVB.

Antenne dite « de Polytechnique »

Le chantier rue du Parc (en

haut à droite) et le puits de

poussée du microtunnelier

pour le passage du la

RD444 (à droite)

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Etude de faisabilité de renaturation de la Bièvre à Jouy-en-Josas

L’opération de réaménagement du centre-ville de Jouy-en-Josas, secteur ou la Bièvre est aujourd’hui busée ou ca-nalisée, est une opportunité pour renaturer la Bièvre sur un secteur très contraint. Par ailleurs, dans la continuité de ce tronçon urbain, la Bièvre traverse l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), secteur depuis long-temps considéré comme un tronçon ayant de fortes potentialités écologiques.

Dans ce contexte et afin de poursuivre la reconquête écologique de la rivière lancée par le SIAVB depuis plusieurs années, il est proposé de lancer une étude de faisabilité de renaturation de la Bièvre entre le centre ville et la station SNCF de Vauboyen à Jouy-en-Josas (environ 2500m de rivière).

Cette étude qui vise à restaurer la fonctionnalité du milieu s’inscrit dans les démarches du contrat Bièvre amont (objectif B) et également du futur SAGE de la Bièvre (enjeu milieu). L’objectif de l’étude est de définir un projet de renaturation de la Bièvre sur le linéaire concerné.

Les travaux de construction de bassins de rétention au

lieudit « le Val d’Enfer » à Jouy-en-Josas, sont en pas-

se d’être terminés. Le chantier a été perturbé par les

pluies de l’hiver, qui ont conduit à un arrêt de chantier

de plusieurs semaines.

Aujourd’hui, la végétation est en train de reprendre ses

droits, et le syndicat dispose d’un volume de 10 000 m3

de rétention supplémentaires. Au-delà du volume, l’inté-

rêt de ces travaux est de réduire la vitesse et de décaler

dans le temps l’arrivée de l’eau provenant du Val d’Al-

bian. En effet, un fort débit sur une arrivée perpendicu-

laire à la Bièvre entraînait une perturbation de l’écoule-

ment de la rivière, et une difficulté pour évacuer le flux

provenant de l’amont.

En marge des travaux du syndicat, une aire de jeux a

été créée le long de la Route de Bièvres, à la demande

de la ville de Jouy-en-Josas. La différence de coût entre

le projet d’aire de jeux prévu dans le projet initial et celui

réalisé a été pris en charge par la ville de Jouy-en-Josas

par le biais d’une convention financière.

Rétention au Val d’Enfer à Jouy-en-Josas

Photo aérienne des aménagements

Plan de la zone

d’étude

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Vidange de bassins

La Loi sur l’Eau impose de faciliter la migration des espèces et des sédiments. En clair, il est demandé de

supprimer les seuils, ce qui revient à vider les bassins de leur plan d’eau permanent.

Deux premières opérations ont été réalisées mi-janvier :

Au bassin de l’Abbaye-aux-Bois à Bièvres

Ce bassin a été sélectionné pour plusieurs raisons. D’une part, la mauvaise qualité de l’eau de la Sygrie et

du ru de Villacoublay entraînait, notamment en période estivale, une prolifération d’algues et de bactéries.

D’autre part, ce plan d’eau ne présente pas de valeur ajoutée au niveau du paysage, et sert de lieu de dé-

charge pour les gens du voyage riverains.

Au bassin de Vilgénis aval à Massy

Ce bassin a été choisi car il est la dernière protection de la ville de Massy en cas de crue de la Bièvre. Par

ailleurs, ce plan d’eau créé récemment n’offre pas une grande qualité paysagère.

Dans les deux cas, le syndicat tire un avantage des mises à sec. Ces vidanges permettent de mobiliser un

volume d’eau, correspondant à celui des plans d’eau permanent, utiles pour participer à la lutte contre les

inondations ; la capacité globale ainsi récupérée est de de l’ordre de 20 000 m3. La vidange des bassins

permettra en outre, de créer des zones humides en lieu et place des fonds de bassin. Il s’avère que les zo-

nes humides sont en régression dans de nombreux endroits en raison de la pression de l’urbanisation (et

probablement des modifications climatiques). Or, ces endroits sont le site d’une grande biodiversité, qu’il

convient de favoriser.

En haut : bassin de

l’Abbaye-aux-bois

avant vidange

En bas : réapparition

de la Sygrie suite à la

vidange du bassin

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Acquisition du SIG

Il y a quelques années, la Mairie de Vauhallan a demandé au

syndicat de lancer une demande de Déclaration d’Utilité Publi-

que (DUP) pour créer un chemin longeant le ru de Vauhallan

entre la rigole de Favreuse et la rue ; ce chemin aurait voca-

tion à sécuriser la circulation des piétons sur ce trajet où la

rue de Favreuse ne présente pas de trottoir.

La loi créant la zone de protection des espaces naturels agri-

coles et forestiers est parue en 2013, c’est-à-dire avant que le

jugement définitif de la DUP ait pu être rendu. De ce fait, tout

aménagement est rendu quasiment impossible dans le péri-

mètre de cette zone, dont fait partie l’emprise du chemin pro-

jeté. Par ailleurs, des retards ont été générés sur ce dossier

par une modification réglementaire concernant la présentation

des documents d’arpentage, ce qui a contraint le syndicat à

faire refaire ces documents. Une demande de prolongation du

délai de procédure a été demandée aux Services de l’Etat, qui

n’ont pas daigné répondre.

Les propriétaires et exploitants des parcelles impactées ont

été contactés pour essayer de trouver une solution amiable,

par le biais d’une convention visant à pérenniser le chemin

« « sauvage » créé par l’usage. Ces propriétaires et exploi-

tants veulent bien tolérer le passage des piétons, cyclistes ou

cavaliers mais sont opposés à la mise d’une quelconque

convention. Dans ces conditions, le syndicat ne pourra pas

réaliser le chemin, et en a avisé la Mairie de Vauhallan.

Dans un proche avenir, l’éventualité de travaux d’amélioration

des berges du ru de Vauhallan pour leur rendre les qualités

écologiques qu’elles ont perdu depuis plusieurs années.

Chemin latéral au ru de Vauhallan

Le SIAVB a fait l’acquisition début 2015 d’un logiciel de système d’information géographique (SIG). L’objectif de cette démarche est de centraliser des données géographiques (photos aériennes, topographie, limites administra-tives, localisation précise de la Bièvre et des collecteurs intercommunaux, etc.) pour les utiliser facilement lorsque cela est né-cessaire. En d’autres mots, ce logiciel va permettre aisément de :

recueillir et stocker des données géographiques diverses ; visualiser les données et construire des cartes ; analyser et confronter des données.

D’un point de vue pratique, le logiciel servira essentiellement à la gestion courante de la Bièvre et des collecteurs ou à la réali-sation d’études internes.

Exemple de carte créée par le SIG

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Le SIAVB a fait l’acquisition en décembre 2012 de quatre parcelles longeant la Bièvre dans le domaine de Mariental à Igny dans le but de renaturer la rivière et d’ouvrir le site au public.

Ce secteur large et naturel offre en effet une réelle opportunité de renaturation de la Bièvre et donc de poursuivre la reconquête écologique de la rivière lancée par le SIAVB depuis plusieurs années. De plus, à l’amont de ce secteur et en aval de l’étang des Damoiseaux, les terrains longeant la rivière appartiennent également au SIAVB ce qui per-met de travailler sur un linéaire suffisamment important.

Le SIAVB lancera donc prochainement une étude de faisabilité de renaturation de la Bièvre entre l’étang des Da-moiseaux et le chemin de Mariental à Igny (environ 480m de rivière). Cette étude qui vise à restaurer la fonctionnali-té du milieu s’inscrit dans les démarches du contrat Bièvre amont (objectif B) et également du futur SAGE de la Biè-vre (enjeu milieu).

Pour information, l’aspect paysager du site sera prochainement amélioré significativement par la destruction des murs bétons qui délimitent la parcelle et donc l’ouverture du paysage à la vue des passants.

Etude de faisabilité de renaturation de la Bièvre à Igny

Etat actuel du site. La Bièvre est derrière le mur béton qui sera abattu.

Entre la sortie du bassin de l’Abbaye-aux-Bois et la ré-

sidence située au 80, rue de Paris à Bièvres, la Sygrie

emprunte une galerie souterraine afin de permettre le

passage de la RN 118. Cette canalisation d’un diamètre

de 1 200 mm environ a été posée lors de la construc-

tion de la route nationale, et n’a fait l’objet d’aucun dia-

gnostic depuis. Il est donc utile de procéder à un audit

qui permettra de connaître l’état structurel de ce ré-

seau, et de vérifier si des embâcles ne se trouvent pas

à l’intérieur.

Inspection de la Sygrie sous la

RN118

Remplacement de tampons sur le collecteur intercommunal

Les collecteurs et antennes d’assainissement du SIAVB empruntent tout type de zone : Voirie, sentiers, terrain de fond de vallée. Les tampons des regards de visite présentent du fait de leur âge et des sollicitations liés à leur emplacement, des désordres plus ou moins graves.

Afin d’assurer l’entretien de l’ensemble de son réseau en toute sécurité, le SIAVB prévoit en 2015 le rempla-cement d’une soixantaine de tampons pouvant présen-ter un danger ou étant trop vétustes

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Le 22 janvier dernier, la Commission Régionale de Coopéra-

tion Intercommunale a acté la fin de la super intercommunalité

de plus de 800 000 habitants, à cheval sur les départements

de l’Essonne et des Yvelines, regroupant la Communauté

d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS), EUROP’ES-

SONNE, la Communauté d’Agglomération de Versailles

Grand Parc et la Communauté d’Agglomération de Saint-

Quentin-en-Yvelines (CASQY).

La nouvelle carte intercommunale qui sera officiellement pu-

bliée le 30 avril prochain, devrait se présenter comme suit

s’agissant de la Vallée de la Bièvre :

D’un côté la CAPS et EUROP’ESSONNE fusionnées, de l’au-

tre, Versailles Grand Parc d’une part que rejoindra officielle-

ment Vélizy-Villacoublay le 1er janvier 2016 et CASQY fusion-

née avec la Communauté de Communes de l’Ouest Pari-

sien, d’autre part.

Restent en suspens les situations de Wissous et de Verrières-

le-Buisson. Cette dernière a opté en novembre dernier pour

son rattachement au Grand Paris mais ce vœu n’a pas encore

été entériné par le Préfet de Région. La ville de Wissous

quant à elle, pourrait intégrer la nouvelle entité CAPS/

EUROP’ESSONNE.

A compter de 2016, le SIAVB pourrait ainsi regrouper 3 inter-

communalités (4 en cas d’adhésion de Guyancourt) :

CAPS/EUROP’ESSONNE pour Igny, Massy, Palaiseau,

Saclay, Vauhallan et peut-être Wissous.

VERSAILLES GRAND PARC pour Bièvres, Buc, Jouy-

en-Josas, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble et

Vélizy-Villacoublay.

GRAND PARIS pour Clamart et peut-être Verrières-le-

Buisson

Déclaration d’Intérêt Général

La Bièvre et ses affluents sont des cours d'eau non domaniaux. Comme le rappelle l'article 114 du Code rural (loi 95-101 du 2 février 1995), les propriétaires riverains sont tenus à un curage régulier, à l'entretien des rives et à l'enlè-vement des embâcles.

L’absence de suivi entraîne la dégradation du cours d’eau et de ses abords et abouti à long terme à la destruction du milieu et à l’augmentation du risques pour les populations riveraines La majorité des riverains étant dans l’incapacité de faire face à leurs obligations d’entretien, le SIAVB effectue une demande auprès des services de l’Etat de Déclaration d’Intérêt Général (D.I.G.) pour la réalisation du programme pluriannuel d’entretien qui lui permettra d’intervenir en zone « privée » le long de la Bièvre et de ses affluents. Les travaux d’entretien permettent ainsi de maintenir l'écoulement naturel des eaux et d'assurer la bonne tenue des berges en réalisant des fauchages sélectifs qui font en sorte de préserver les sous berges et les habitats remarqua-bles indispensables au développement de la faune et flore aquatiques. Principales étapes du parcours de la DIG pour la période d’entretien 2014 à 2018 :

Demande initiale déposée en Préfecture le 05/08/2013 Réception du projet provisoire de l’Arrêté Préfectoral en aout 2014 Réception le 16/02/2015 de l’Arrêté Interpréfectoral n° 2015-DDT-SE-31 définitif

CARTE INTERCOMMUNALE : LA VOIE DE LA SAGESSE….

Depuis longtemps, la Vallée de la Bièvre n’a pas connu de crue,

ce dont on se passe volontiers. Cependant, ce scénario catas-

trophe ne peut être exclu. La Vallée de la Bièvre comporte de

nombreuses entreprises. S’il est difficilement possible de jugu-

ler la montée des eaux, quelques mesures pourraient être pri-

ses pour permettre une reprise rapide de l’activité après la crue

(favoriser la résilience, comme disent nos technocrates).

Pour continuer à agir dans le sens de la prévention, le SIAVB a

décidé de lancer une étude socio-économique sur les consé-

quences d’une crue, et les moyens d’en minimiser les effets. Un

inventaire des activités situées en zone inondable sera fait,

puis, au cas par cas, un série de préconisations sera émise et

adressée aux responsables des entreprises.

Il appartiendra à ceux-ci de mettre en œuvre (ou pas) ces pro-

positions.

Bien évidemment, les conclusions de l’étude seront transmises

aux Maires des communes concernées afin qu’ils soient infor-

més des enjeux d’une crue sur leur territoire.

Etude socio-économique

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La coopération avec APSARA se poursuit. Des sondes de

mesure de hauteur d’eau et des pluviomètres sont en place et

fonctionne.

Par ailleurs, le cahier des charges concernant l’étude est en

cours de finalisation. Les candidatures sont parvenues à AP-

SARA. L’étude générale demandée par les financeurs va donc

pouvoir commencer rapidement.

Un volontaire a été envoyé pour faire le suivi de l’étude et l’in-

terface entre les cambodgiens et les membres de la coopéra-

tion.

L’étude relative aux contrôles des rejets industriels et

des riverains se poursuit et touchera à son terme fin

2015L La poursuite est envisagé pour 2016 selon deux

modalités :

- contrôles industriels : uniquement en cas de cession

de fond de commerce. L’étude sera recentrée 1an sur

les relances des sites non conformes.

- Contrôles des riverains : opération de contrôles et de

suivi de travaux sous maîtrise d’ouvrage public après

conventionnement avec les riverains concernés. Cela

permettra aux riverains de bénéficier des aides de l’A-

gence de l’Eau par l’intermédiaire du SIAVB. Ce type

d’opération est par ailleurs en adéquation avec les ob-

jectifs du contrat de bassin dont la mise en conformité

des branchements est un enjeu prioritaire.

Riche de plus de 18 km de parcours, les sentiers de la

Bièvre sont victimes de leur succès qui entraine inévita-

blement leurs usures.

Pour l’année 2015, le sentier en aval du parking de la

place de la république à Buc jusqu’à l’arrivée au bassin

de la Geneste sera entièrement repris et élargi sur certai-

nes sections.

Reprise de la réouverture (Massy-2014)

Contrôle des rejets Entretien des sentiers piétons

Le projet de réouverture de la Bièvre à Massy a été

initié en 2012, lorsque l’idée d’aménagement des ter-

rains de l’ancienne gendarmerie et de France Télécom

a été connue du syndicat. Un premier avant-projet,

réalisé par les services techniques du syndicat, a été

jugé trop rectiligne par l’Agence de l’Eau Seine-

Normandie. Une mission a donc été confiée à une

agence d’architectes paysagers pour donner une ima-

ge plus naturelle de ce bief. Ensuite, un dossier « Loi

sur l’Eau » a été constitué, puis amendé à plusieurs

reprises à la demande de la Direction Départementale

des Territoires (DDT) chargée de la Police de l’Eau.

Les terrains ont été acquis lors des opérations préala-

bles à l’aménagement de la zone à construire.

Le dossier « Loi sur l’Eau » est actuellement instruit.

Réouverture de la Bièvre à Massy

Le ru de Rungis est en grande partie canalisé sur le

territoire de la commune de Wissous. Une inspection et

une réparation de la partie de la galerie située entre la

Route de Montjean et le bas du parc de la butte de

Montjean, ont eu lieu en 2008/2009.

Un diagnostic de la partie située entre les terrains de

l’entreprise CHEZE (centre de recyclage de matériaux)

et la route de Montjean a été réalisé au printemps

2014. Il s’avère que cette partie de l’ouvrage, située à

une profondeur d’une dizaine de mètres sous les rem-

blais de la décharge de matériaux, est en très mauvais

état. La pérennité de l’écoulement du ru doit evra impé-

rativement passer par une réhabilitation structurante de

la galerie à court terme.

Pour répondre à l’urgence de la situation, des travaux sont en préparation pour réhabiliter la galerie sous le centre de recyclage de matériaux de l’entreprise Chè-ze.

Les contraintes du site (profondeur de 12m, trafic rou-tier, nature des sols, etc.) et l’état de la canalisation actuelle impose l’utilisation d’un micro tunnelier pour la mise en place d’une nouvelle galerie. Celle-ci sera po-sitionnée en parallèle de la canalisation actuelle qui sera condamnée.

Ru de Rungis

ANGKOR

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Un vide immense, un silence pesant se sont installés ce dernier jour de janvier à l'annonce de la disparition brutale

de notre collègue, de notre ami Bernard Carini.

Durant sept ans, il nous a apporté sa compétence, sa pédagogie, son bon sens, son expérience bien sûr mais

aussi et surtout sa profonde humanité emprunte de chaleur et de bienveillance.

Il n'a jamais oublié ses origines modestes ni son parcours professionnel atypique débuté par un emploi d'adjoint

technique pour le conduire à force de volonté et de travail à ce poste de Directeur du Service Technique du

SIAVB.

C'est précisément parce qu'il n'avait rien oublié qu'il s'est toujours évertué à tirer ses collègues vers le haut, à les

impliquer dans les diverses actions du syndicat au travers d'une écoute attentive de chacun et d'une envie perma-

nente de transmettre…

Quelques jours avant son grand départ, il nous disait que de toute sa carrière sa plus belle expérience profession-

nelle resterait sans conteste ses sept années passées parmi nous : c'était là un immense compliment… Nous pou-

vons, nous devons en être fiers.

C'est Bernard qui fut à l'origine de cet info travaux, considérant que les réalisations d'une équipe certes resserrée mais particulièrement motivée et efficace (tant pis pour la modestie !) méritait d'être mise en valeur. Nous nous efforcerons donc, deux fois par an de prolonger son action.

De même, souhaitait-il ardemment à l'heure où d'aucuns contestent l'utilité des syndicats de rivière et d'assainisse-

ment, que le soixante dixième anniversaire du SIAVB soit l'occasion de mettre en avant les efforts déployés par les

élus et les fonctionnaires depuis 1945 pour à la fois protéger, préserver et embellir notre vallée. Nous ferons tout

pour que cet anniversaire soit à la hauteur de ses espérances.

Adieu Bernard et un immense Merci…