1. Contraception, procrationmdicalement assiste,avortement :regards croiss des religionsSophie GonbertPraticienne attache Service Endocrinologie Mtabolisme Pr BruckertLa Piti, Paris1

2. Dclaration de liens dintert Consultante pour laboratoire pharmaceutique qui necommercialise pas de contraception ou de traitement dePMA DUET : diplme universitaire dtudes thologiques,Institut catholique de Paris Licence de thologie en cours 2 3. A propos dune patiente Jeune femme de 34 ans, Syrienne, marie, 2 filles. Hypertriglycridmie type V : TG entre 10 et max 45g/l; type V, mutation LPL homozygote pas dantcdents de pancratite aigue.Diabte de type 2 Pas de Retentissement cardiovasculaire Contraception propose pour viter risque de pancratite lors de 3egrossesse Dans un premier temps rticence de sa part : son mari souhaite un garon et je suis musulmane, la pilule cest interdit Mais dans le meme temps elle na pas de dsir dune troisime grossesse La discussion commence 3 4. PlanPourquoi sintresser au contexte religieux ?1.Cadre lgal franais : 1. la loi de sparation des Eglises et de lEtat, la Constitution, 2. le rglement applicable aux agents du service public, lacharte du patient hospitalis.2.Reprsentation des diffrentes religions en France(non exhaustif)3.Attitudes des religions quant la contraception et laprocration mdicalement assiste4 5. Quel est lintrt pour un mdecin de connaitre le contexte religieux de son patient ? Outre le respect de larticle 8 de la charte de la personnehospitalise Pouvoir mieux communiquer : Lignorance ou les a priori gnent le dialogue ducation thrapeutique montre limportance de la prise en comptedes croyances du patient sur la sant : la fertilit/infertilitmobilisent des notions diffrentes, notamment culturelles etspirituelles. Connaitre lautre et ses traditions permet aussi de mieux dfinirnotre propre position : nous ne sommes pas neutres mme sinous devons agir de manire neutre. Honorer la dimension humaniste de notre mtier Comprendre les ventuelles pressions qui sont faites sur lepatient / le couple dans son milieu familial et/ou culturel 5 Dpister certaines causes de non compliance 6. Cadre lgal franais (1) Scularisation : une longue volution trs spcifique de notre pays Ne pas partir de la priori que lon pense ainsipartout (ex : Irlande, Grce, Danemark) Deux tapes : la scularisation politique : loi de 1905; puis culturelle : annes 1960-1970 26 aot 1789 : Larticle 10 de la Dclaration des droits de lhomme reconnat la libert des cultes toutes les religions. 1802 : Entre en vigueur du Concordat. La religion catholique nest plus la religion dtat mais celle de la majorit des Franais 1905 : loi sur la sparation des Eglises et de lEtat qui abolit le Concordat (sauf pour Alsace et 6 Moselle) 7. Cadre lgal franais (2)sparation des Eglises et de lEtatLoi de 1905http://www.conseil-etat.fr/fr/dossiers-thematiques/laicLa loi affirme la neutralit de ltat dans lesquestions religieuses.Les articles principaux de la loi de 1905Larticle 1er dispose que : La Rpublique assurela libert de conscience. Elle garantit le libreexercice des cultes sous les seules restrictionsdictes ci-aprs dans lintrt de lordre public. 7 8. Cadre lgal franais (3)La constitution de la Ve rpublique 1958 : La Constitution de la Ve Rpublique la France est une Rpublique indivisible, laque,dmocratique et sociale. Elle assure lgalit devant laloi de tous les citoyens sans distinction dorigine, de raceou de religion. Elle respecte toutes les croyances. 8 9. Cadre lgal franais (4) lhpital Pour lagent hospitalier : obligation de neutralitConseil dtat, avis du 3 mai 2000 [archive] surhttp://education.assemblee-nationale.fr [archive] le fait pour un agent public de manifester ses convictions religieuses danslexercice de ses fonctions constitue un manquement ses obligations la libert de conscience est garantie aux agents publics. 9 10. Cadre lgal franais (4) lhpital Pour le patient charte de la laicit : http:// www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/charte_laicite-2.pdf les usagers des services publics ne peuvent rcuser un agent public ou dautres usagers, ni exiger une adaptation du fonctionnement du service public ou dun quipement public. Cependant le service sefforce de prendre en compte les convictions de ses usagers dans le respect des rgles auquel il est soumis et de son bon fonctionnement http://www.sante.gouv.fr/la-charte-de-la-personne-hospitalisee-des-droits-pour Article 8 de la charte de la personne hospitalise 10 11. Presentation title 11 12. ChartePresentation title 12 13. Article 8 de la charte de lapersonne hospitalise : extrait Ltablissement de sant doit respecter les croyances et convictions despersonnes accueillies. Dans les tablissements de sant publics, toute personne doitpouvoir tre mise en mesure de participer lexercice de son culte (recueillement,prsence dun ministre du culte de sa religion, nourriture, libert daction etdexpression, rites funraires). Toutefois, lexpression des convictions religieuses ne doit porter atteinte ni aufonctionnement du service, ni la qualit des soins, ni aux rgles dhygine, ni latranquillit des autres personnes hospitalises et de leurs proches. Tout proslytisme est interdit, quil soit le fait dune personne hospitalise, dunvisiteur, dun membre du personnel ou dun bnvole 13 14. Plan1. Cadre lgal franais2. Reprsentation des diffrentes religions en France (non exhaustif)3. Attitudes des religions quant la contraception et la procration mdicalement assiste 14 15. Rpartition gographique deprincipales religions 15Source : le Monde des Religions 16. Problmes de sourcesstatistiques franaises le dernier recensement officiel en termes dappartenance religieuse date de 1872 Sources actuelles : sondages dclaratifs Institut (anne) Christianisme Sans religionIslamJudasme AutresCSA (2006)58 %31 %4% 1%6%Ifop (2011) 65 %25 %7% 1%2%Dpartement dtat(2009-2010) 65-66 % 21 %8-10 % 1%2-4 %Pew Research Center inclus dansinclus dans(2010)63 %6% 31 % autres autres 16 Source : Jean-Pierre Machelon, "Les relations des cultes avec les pouvoirs publics", Ministre de lIntrieur et de lAmnagement du territoire, 2006 17. Une estimation chiffre enFrance en 2006Religion ou absence de religion Nombre dadeptescatholicisme30 40 millionsSans appartenance religieuse15 millionsislam 4 millionsprotestantisme1,2 millionjudasme600 000bouddhisme400 000Source : Jean-Pierre Machelon, "Les relations des cultes avec les pouvoirs publics", Ministrede lIntrieur et de lAmnagement du territoire, 2006 17 18. Ncessaires nuances !Par exemple selon linstitut CSA en 2006 :catholiques : 51 % des sonds mais leterme recouvrait des ralits trs diffrentes: catholiques croyants : 27 % catholiques agnostiques (qui doutent delexistence de Dieu) : 15 % catholiques athes (qui ne croient pas enDieu, catholiques par tradition) : 9 %18 19. Plan1. Cadre lgal franais :2. Reprsentation des diffrentes religions en France (non exhaustif)3. Attitudes des religions quant la contraception et la procration mdicalement assiste1. religions monothistes2. religions orientales : bouddhisme Prsuppos de bienveillance : je ne parlerai pas desfondamentalistes, des intgristes19 20. Prcautions mthodologiques : quatre cueils au moins !!! Confondre religions et traditions patriarcales Ex : la circoncision ne concerne pas en Afrique que certainesmusulmanes : majorit des chrtiennes en Ouganda, Nigeria Ex : le mariage devient sacrement au XIIe sicle en Europe : ncessitdavoir le consentement de la femme, pour lutter contre tradition delenlvement + viol Faire un anachronisme Des textes fondateurs datant dun ou deux millnaires ncessitent uneinterprtation, une contextualisation; Danger du fondamentalisme Avoir la tentation de lexhaustivit au risque de la caricature Ex : rsumer en une diapositive les > 200 coles bouddhistes Dautant plus difficile quand il ny a pas de magistre Croire que la neutralit existe tre athe est aussi un acte de foi : cest croire que Dieu nexiste pas. 20 21. Magistre ou pas ? Des recos en religion ? Dfinition : vient du latin magisterium, mot qui dsigne laqualit du magister, celui qui enseigne, le matre . Lemot magistre dsigne le pouvoir denseignement,lautorit doctrinale ou ceux qui les dtiennent Religion avec magistre : catholicisme romain Textes de rfrence censs sappliquer partout et pour tous; comparaison avec des recos mdicales ? Religion sans magistre : toutes les autres Aspect communautaire, jurisprudence avec dignitaire religieux local; Intrt / inconvnients Rfrences /absence de rfrence Rigidit /souplesse 21 22. Judasme Priorit du maintien et de la propagation de la vie : car une vie humainevaut autant que toute la cration et lhomme doit participer la Cration Dieu les bnit en leur disant : Croissez et multipliez vous Gense1,28; Valeur de la procration (mitsva : obligation religieuse et strilit peruecomme une absence de bndiction Mariage et procration sont indissociables Valeur de la sexualit (Cantique des Cantiques) : le fait davoir desrapports sexuels dans le mariage est un devoir daimer mitsva ona Religion transmise par mre, identit par le pre Talmud : 40 j aprs la fcondation, lembryon devient une personnehumaine Onan, Gense 38, 9-10 : lonanisme, en fait coit interrompu; 22Ref :Gugenheim Ernest. Le Judasme dans la vie quotidienne. Albin Michel, collection prsences du judasme, 2002 23. JudasmeContraception PMAIVGPermise pour espacerPossible car considre commeAutorise si une grossessenaissances nombreuses ou si un acte en faveur de la viereprsente un danger pour ladanger pour mre physique ou sant physique ou psychiquepsychiquede la mre mais dansLa femme seule a le droit de selensemble condamnationprotger;moraleLhomme ne doit pas lobliger lusage dune contraceptionLes mthodes hormonales FIV : Refus de lutilisation deLa vie de la mre lemporte sursont admises (viter lesgamtes de donneurs assimilecelle de lenfant;spotting qui rendent la femme adultre et problme de la impure ) transmission de lidentit par lepre;les prservatifs sont refuss par tu ne donneras pas la femme de tonprochain ta semence pour en devenircertaines communauts car leimpur Lvitique XVIII, 20sperme est dispers;Attitudes diverses sur le Pour certains courants : don deEn cas de viol : IVG nondiaphragmesperme possible si donneur non permise sauf danger pourjuif pour viter consanguinit mre;involontaireDPI : souvent rejet23Ref :Gugenheim Ernest. Le Judasme dans la vie quotidienne. Albin Michel, collection prsences du judasme, 2002 24. Catholicisme Morale sexuelle et biothique : nombreux textes magistriels La sexualit est un don de Dieu La relation sexuelle doit ouvrir la possibilit de procration sinon le donde soi nest pas complet La fertilit dun couple ne se rsume pas la procration : la strilit nestpas une maldiction Refus de la masturbation Seul Dieu peut dcider du dbut de la vie dun tre humain et de sa fin Lembryon est considr comme une personne humaine ds laconceptionDignitatis personae 2008 : sont exclure toutes les techniques de fcondation htrologue et celles de fcondation artificielle homologue qui se substituent lacte conjugal. En revanche, sont permises les techniques qui sont comme une aide lacte conjugal et sa fcondit 24Ref : http://www.vatican.va/archive 25. Catholicisme Morale sexuelle et biothique : nombreux textes Mais la conscience claire prime sur tous les textes dogmatiques +++ En dernire analyse la conscience est la norme ultime en matire demorale. Le hors AMM des catholiques sappelle le dissentiment responsable. Gradualit de la loi : exemple programme ABC pour prvenir Sida A : abstinence B : be faithful : fidlit dans le mariage C : Condom : prservatif si A et B pas possibles;25Ref : http://www.vatican.va/archive 26. Catholicisme Contraception PMAIVG Non: Pas de contraception PMA oui mais FIV non car Non y compris en cas de viol hormonale ou mcaniquespare lacte sexuel de la (encyclique Humanae vitae procration; 1968, Paul VI)(encyclique donum vitae, JP II, 1987, reprise par B XVI en 2006 Dignitatis Humanae) Contrle des naissances lenfant nest pas un d mais unpas de condamnation des possible via mthode Oginodon de Dieu; la strilit nestpersonnes mais de lacte pas une maldiction Prservatif : possible si pas Refus de la conglation dautre solution possible dembryon et de sa destruction (gradualit de la loi)ventuelle considre comme 1996, la Confrence des vques deIVG France a dclar que le prservatif tait un moyen ncessaire, quoique insuffisant, pour lutter contre lpidmie Refus du DPI peru comme atteinte au plus faible; diagnostic antenatal possible sil 26 oriente vers thrapeutique etRef : http://www.vatican.va/archivenon vers ITG; 27. Christianisme orthodoxeContracept PMAIVG Europe de lEstion Russieencourage lesPossible carPas approuve Ukrainecouples stablespas assumer la dopposition Moldaviematrise de leur entre leprocrationdveloppement etc des sciences et les questions Grce, Macdoine de foi Chrtiens coptes, melkites, armniens : Egypte, Turquie, Armnie, Irak, Iran, Syrie, Liban etcPrfrable Recours lIVGdonneur possible autre 27 28. Christianismes protestantsContraception PMAIVGPossible car laPossible Calvinistes : Prise en Courantssexualit ne se compte de la situation historiques rsume pas au de la femme : IVG unseul objectif dela procrationproblme de socit,qui ncessit ouverture Luthriens (Franceet de dialogue.(Alsace), Allemagne, Luthriens : libert estScandinavie ..) laisse la conscience et la responsabilit Calvinistes (Suisse, des fidles. On trouve alors peu prs toutes France) les positions, de la banalisation Anglicans (UK, US) : lopposition de lIVG.les premiers seFdration protestante de France : il y a plus de courage et damour prendre la prononcer en faveurresponsabilit dun avortement qu laisser venir au mondedes vies qui seraient soit menaantes pour la sant physique de la contraceptionet psychique de la mre, soit menaces dans leur propreviabilit future (Lambeth 1930) Courants rcents 28 29. Christianismes protestantsContracepti PMAonIVG Courants historiques pas de rgle pas de rgle proscrite carparticulire particulire considre Courants rcents comme uneatteinte la Evangliquesvie, celle-ci Pentecotistesdbutant dsla conception Etc . Afrique, antilles,Extrmes US Europe:mouvementsprolife; 29 30. La fonction sexuelle est en soiIslam une fonction sacre : elle est lun des signes (aya) auxquels on reconnait la puissance deDieu En mme temps sa pratique est dsacralisante : ncessit de purification, Impuret de lafemme pendant les rgles Lien fort entre mariage et procration Vision du couple fonde sur lharmonie prtablie et prmdite des sexes et sur unecomplmentarit foncire du masculin et du fminin, garante de lunit du monde mariage lgal oblige au devoir conjugal; Distinction entre parent de sang et parent de lait : ladoption nest pas favorise; Lembryon devient une personne humaine aprs la conception selon un dlai variable Dlai variable de 21,30 ou 120 jours (3 cycles de 40j)Ref : BOUHDIBA Abdelwahab La sexualit en Islam, Quadrige /PUF, 197530 31. Islam ContraceptionPMA IVG Elle ne doit pas tre envisagePMA admise : La procration ltre form reoit son me comme une limitation des est un des buts essentiels du 120 jours, IVG possible pour naissances, mais plutt commemariage.des raisons mdicales avant un espacement de celles-ci,ce terme dans certains courants; permettant au couple de. concevoir dans de bonnes conditions viter les spotting Refus de la pilule duFIV : transfert de gamtes doit pour dautres courants IVG ne lendemain et de la strilisation se faire entre deux personnes peut tre envisage que lorsquelgalement unies. Les donsla vie de la mre est en danger,dovocytes ou deet doit tre pratique par unspermatozodes ne sont pasmdecinacceptsConglation des embryons est Lavortement dans le cadre dunadmise ainsi que le DPIviol est trait au cas par cas31Ref : BOUHDIBA Abdelwahab La sexualit en Islam, Quadrige /PUF, 1975 32. BouddhismeContracept PMA IVG Plus de 200 courants diffrentsion Courants anciens : Sud Est asiatique Sri Lanka Viet namPas de rglePas de rgle La rgle departiculire sauf particulire respect de la Laos, Cambodgerefus de pilulevie est premier Maha yanadu lendemain Chine, Coremais le Japon principe de Courant du diamant : vijna yana compassion Tibet dont ecole du Dalai Lama assouplit cette La vie est souffrance et il faut atteindre lEveil rgle enpour sen librer. particulier lorsque la vie 5 principes de la mre est Respect de la vie, en danger respect de la proprit, refus de la sexualit dsordonne, Lembryon est respect de la vrit, une personne abstinence de boissons enivrantes ds la Le fait davoir des enfants nest pas un conceptiondevoir religieux 32 33. Rcapitulatif contraceptionjudaisme catholicisme protestantisme orthodoxie islambouddhismeOui sous nonouiOui sous Oui sous Pas de rglerserverserverserveparticulirePermise pour MthodePermise pour refus deespacerOginoespacerpilule dunaissancesnaissances lendemainPrservatifPrservatif si possible ? ?possible pas autremais non moyenimpos par possiblelhomme34 34. Rcapitulatif PMAjudaisme catholicisme protestantisme orthodoxie islam bouddhismePossible FIV : nonpas de rgle Possible PMA admisePas de rgle Autres PMA particulireparticulire ouiPas de donDon possiblePas de don dede gamtesgamtesDPI rejet DPI rejet Conglationdembryon etDPI possible 35 35. Rcapitulatif IVGjudaisme catholicisme protestantisme orthodoxie islambouddhismeAutorise si nonLibert et PasIVG possible Nonune responsabilit approuvepour desgrossesse raisonsreprsentemdicalesun danger Prise en compte de la compassion36 36. Conclusion Prsentation non exhaustive Quid des religions animistes africaines ? Du confucianisme ? Du taoisme ? hindouisme . Simplification : risque de rduction Problme des rfrences pour religions non magistrielles Les questions biothiques se posent autant chez lesathes que chez les adeptes dune religion; Intrt mdical comprendre / connaitre la culture deson patient pour dialoguer mais la dimension religieusene rsume pas elle seule la problmatique thique.37 37. Le mot de la fin ! 38 38. Sources documentairesSlection Judasme GUGENHEIM Ernest. Le Judasme dans la vie quotidienne. Albin Michel,collection prsences du judasme, 2002 Textes du magistre catholique http://www.vatican.va/archive Islam BOUHDIBA Abdelwahab La sexualit en Islam, Quadrige /PUF, 1975. Bouddhisme GIRA Dennis Comprendre le Bouddhisme, Livre de poche Ressources hospitalires http://www.imr-marseille.com/index.php?page=religion institut mdical de lareproduction fond par Pr Andr Mattei Service de laumnerie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV),Lausanne, Suisse www.chuv.ch/aumonerie39