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CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION MEMOIRE pour obtenir le DESS en Sciences de l’information et de la documentation spécialisées présenté et soutenu par Christine Vidal Collongues le 18 octobre 2005 Les pratiques documentaires des usagers d’un centre de documentation en Information Scientifique et Technique L’étude du CEA Jury : Annie Mangeot, CEA Yves-François Le Coadic Cycle supérieur Promotion XXXV

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CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS

INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES DE LA

DOCUMENTATION

MEMOIRE

pour obtenir le

DESS en Sciences de l’information et de la documentation spécialisées

présenté et soutenu par Christine Vidal Collongues

le 18 octobre 2005

Les pratiques documentaires des usagers d’un centre de documentation en Information Scientifique et Technique

L’étude du CEA

Jury : Annie Mangeot, CEA Yves-François Le Coadic

Cycle supérieur Promotion XXXV

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Remerciements

Mes remerciements vont à tous ceux qui m’ont soutenue et aidée dans le cadre de ma

mission.

Je tiens à remercier tout particulièrement Doriane Lemeltier pour son aide et sa

disponibilité, ainsi qu’Annie Mangeot pour son accueil et ses conseils avisés.

Un grand merci aux personnes de la SID pour leur chaleureux accueil et leur

précieuse collaboration, ainsi qu’aux chercheurs et correspondants IST qui ont bien

voulu m’accorder de leur temps.

Je remercie aussi Yves-François Le Coadic pour avoir accepté de diriger ce mémoire

et pour son aide et ses conseils.

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Résumé

Ce mémoire traite des pratiques documentaires des chercheurs en matière

d’Information Scientifique et Technique (IST).

Pour circonscrire l’ensemble de la problématique, le champ de l’Information

Scientifique et Technique est défini avec son historique et son évolution

parallèlement au développement des Nouvelles Technologies de l’Information et de

la Communication (NTIC).

Sont ensuite analysées les notions de chercheur, besoins et usages en matière

d’information avant d’étudier les pratiques informationnelles des chercheurs.

Suite à cette observation, l’accent est mis sur la nécessité de réaliser des études de

besoins et d’usages dans les centres de documentation et les bibliothèques via une

approche en marketing documentaire.

Puis, une étude de cas est présentée : Enquête conduite à la Section d’Informations

Documentaires (SID) du CEA.

Cette étude, réalisée en deux parties : étude quantitative et étude qualitative met en

relief les objectifs et la méthodologie employées pour chacune de ces techniques.

A l’issue de l’analyse des résultats, plusieurs préconisations sont émises afin de

proposer une offre documentaire en adéquation avec les attentes des chercheurs.

Mots-clés :

information scientifique / chercheur / besoin de l’usager / usage de l’information /

pratique informationnelle / recherche documentaire / étude d’usage / ressource

documentaire / ressource électronique / marketing documentaire.

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Table des matières

Remerciements ........................................................................................................... 2

Résumé ........................................................................................................................ 3

Table des matières...................................................................................................... 4

Introduction................................................................................................................ 6

Première partie : Pratiques de l’IST (Information Scientifique et Technique) ... 9

1 L’Information Scientifique et Technique ...................................................... 10

1.1 Définition ................................................................................................... 10

1.2 Historique................................................................................................... 10

1.3 L’IST aujourd’hui ...................................................................................... 12

1.4 Evolution et conséquences sur les pratiques .............................................. 14

2 Les usages et pratiques en matière d’information ........................................ 22

2.1 Les usages .................................................................................................. 22

2.2 Les pratiques des chercheurs...................................................................... 27

Deuxième partie : Pratiques et usages de l’IST au CEA – l’enquête .................. 30

1 Présentation de l’organisation ........................................................................ 31

1.1 Présentation du CEA.................................................................................. 31

1.2 La Section d’Informations Documentaires (SID) ...................................... 33

1.3 L’offre documentaire ................................................................................. 35

2 Etudes des besoins et usages............................................................................ 37

2.1 L’approche marketing ................................................................................ 37

2.2 L’étude CEA .............................................................................................. 39

Troisième partie : Résultats et discussion.............................................................. 50

1 Analyse des résultats ........................................................................................ 51

1.1 Enquête quantitative................................................................................... 51

1.2 Enquête qualitative..................................................................................... 58

1.3 Adéquation de l’offre et de la demande ? .................................................. 64

2 Préconisations................................................................................................... 66

2.1 Notoriété..................................................................................................... 66

2.2 La bibliothèque .......................................................................................... 67

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5

2.3 Achats d’ouvrages et abonnements............................................................ 68

2.4 Fourniture de documents............................................................................ 68

2.5 Recherche d’informations et veilles documentaires .................................. 68

2.6 Mise en place de systèmes de GED dans des unités .................................. 69

2.7 Réseau de Correspondants IST .................................................................. 69

Conclusion................................................................................................................. 70

Bibliographie ............................................................................................................ 73

ANNEXE 1 – Intranet documentaire ..................................................................... 83

ANNEXE 2 – Questionnaire Intranet .................................................................... 84

ANNEXE 3 – Guide d’entretien pour les chercheurs ........................................... 94

ANNEXE 4 – Retranscription d’un entretien ....................................................... 97

ANNEXE 5 – Questionnaire soumis aux CORIST lors des entretiens ............. 106

ANNEXE 6 – Résultats de l’enquête quantitative............................................... 107

ANNEXE 7 – Grille d’analyse des entretiens avec les chercheurs .................... 130

ANNEXE 8 – Gestion du temps ............................................................................ 142

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Introduction

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7

L’Information Scientifique et Technique (IST) est un élément primordial pour

l’activité des chercheurs qui en sont à la fois producteurs et usagers.

Pour mieux cerner notre problématique concernant l’usage et les pratiques des

chercheurs en matière d’IST, il est important dans un premier temps de bien définir

le champ de l’IST en proposant une définition de celle-ci.

Puis, en partant de l’historique nous étudierons son évolution et ses transformations

avec la révolution des nouvelles technologies de l’information.

L’arrivée des ressources électroniques a entraîné de profondes mutations dans le

comportement des chercheurs vis à vis de l’information, aussi nous nous

intéresserons aux notions de besoins et d’usages avant d’observer les pratiques

informationnelles des chercheurs.

Dans ce contexte, il est important pour les unités documentaires d’étudier ces

nouveaux comportements afin de fournir les services adaptés en tant

qu’intermédiaires et partenaires dans la recherche d’informations.

Pour mesurer l’adéquation entre l’offre documentaire et les besoins des usagers, il est

nécessaire de procéder à des études auprès des usagers et utilisateurs potentiels et

nous verrons comment les centres de documentation et les bibliothèques sont amenés

à pratiquer le marketing documentaire.

Nous nous intéresserons ensuite à un cas concret : l’étude qui a été menée au CEA.

Dans le cas du CEA, l’étude réalisée au sein de la Section d’Informations

Documentaires (SID) a pour objectif d’évaluer le degré de notoriété des prestations

offertes auprès des utilisateurs ainsi que leur appréciation par ces derniers.

Elle a aussi une mission de communication puisqu’elle donne la possibilité à la SID

d’affirmer sa volonté d’être au plus près des attentes des chercheurs.

En effet cette étude est issue de deux enquêtes quantitative et qualitative auprès du

personnel du CEA.

L’analyse des résultats permet de définir clairement si l’offre est en adéquation avec

la demande afin de proposer des réajustements de services existants et de nouvelles

prestations.

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L’amélioration de l’offre peut aussi consister en une meilleure diffusion de celle-ci

via une politique de communication qui permettra d’accroître la visibilité des

services offerts par la Section d’Informations Documentaires du CEA.

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Première partie : Pratiques de l’IST (Information

Scientifique et Technique)

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1 L’Information Scientifique et Technique

Pour bien comprendre la place qu’occupe actuellement L’Information Scientifique et

Technique dans notre société, il est important d’en comprendre le sens exact dans un

premier temps , puis de suivre son évolution depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui,

et son impact sur le travail des chercheurs.

1.1 Définition

L’information Scientifique et Technique ou IST doit répondre à deux critères [1] :

- tout d’abord en tant qu’information, elle doit être un « élément de

connaissance susceptible d’être représenté à l’aide de conventions pour être

traité, conservé, communiqué » (définition du JO du 17 janvier 1982).

- En second lieu, cette information doit émaner spécifiquement de l’activité

scientifique ou technique.

Les sources de l’Information Scientifique et Technique proviennent essentiellement

des communautés scientifiques : savants, chercheurs, et ingénieurs.

Ces connaissances sont diffusées ou stockées sous différentes formes selon les

usages.

« L’IST est donc à la fois le contenu et la forme sous laquelle les savoirs sont

présentés » [Martine Comberousse, 1]

1.2 Historique

Dès le début des années 50 [2], dans le contexte de la guerre froide, puis ensuite de la

conquête spatiale, le gouvernement américain, conscient des enjeux de l’Information

Scientifique et Technique pour conquérir la première place en matière de recherche

et d’innovation scientifique, déploie des ressources pour développer les processus

informationnels.

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Plusieurs entités dédiées à l’Information Scientifique sont alors créées :

- 1958 : l’OSIS (Office of Science Information) est créé pour l’attribution de

contrats et subventions aux centres d’informations privés

- 1959 : la NSF ( National Scientfic Foundation), spécialisée dans les systèmes

d’informations des institutions scientifiques initie les mouvement des revues

scientifiques électroniques.

- 1964 : le COSATI (Committee for Scientific and Technical Information)

réalise le projet de création de systèmes documentaires des organismes

fédéraux et de développement d’un réseau national.

Les Nouvelles Technologies de l’Information (NTIC) se développeront dans un

premier temps aux Etats-Unis grâce à ces mesures et subventions

gouvernementales.

C’est ainsi qu’apparaîtront les premières bases de données bibliographiques

accessibles au public avec Medlars de la National Library of Medecine.

En 1970, à la demande de la NASA, le fabricant de missiles Lockheeed

développe un serveur permettant de consulter 700.000 références.

Arrivent ensuite, en 1972, les premier serveurs commerciaux en ligne tels que

Dialog et Orbit, développés initialement pour la NASA et l’US Air Force.

Le réseau ARPANET, réalisé par la DARPA (Defense Projetcs Research

Agency) qui est à la base des protocoles TCP/IP (Transfert Control Protocol /

Internet Protocol) sera étendu dans les années 80 au niveau des universités

américaines.

Le développement de ces réseaux au niveau international constituera l’actuel

réseau Internet.

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1.3 L’IST aujourd’hui

1.3.1 Les différentes formes documentaires de l’IST

L’Information Scientifique et Technique appelée aussi information savante se

caractérise par des contenus mais aussi par des supports documentaires et des

canaux de communication qui leur sont propres :

L’IST peut être diffusée de façon formelle sous différentes formes

documentaires : revues scientifiques, thèses, rapports, ouvrages spécialisés,

manuels…

Cette information peut aussi être transmise de façon informelle via les

conférences, les échanges inter-personnels, le courrier électronique, les groupes

de discussion, les sites web etc….

Un autre vecteur de diffusion d’information caractéristique des usagers en

matière d’IST est le Réseau.

Dès le XVIe siècle [1], la prudence vis à vis des publications scientifiques pousse

les savants à être plus individualistes même si, par ailleurs, ils avaient besoin de

communiquer et d’échanger pour progresser dans leurs recherches. La

correspondance était le moyen de communication scientifique le plus employé.

« L’humaniste Thomas More constitua des sodalitates, réseaux informationnels

d’information scientifique étendus sur toute l’Europe qui étaient nourris par les

échanges de courriers ».

1.3.2 Les organismes spécialisés pour la diffusion de l’IST

Plusieurs organismes ont mis en place des systèmes d’information spécialisés dans la

diffusion d’Information Scientifique et Technique [3].

Les plus représentatifs sont :

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- L’Institut de l’Information Scientifique et Technique (INIST)1 qui pratique

une politique active de partenariat avec les autres organismes spécialisés en

IST et qui développe des outils d’analyse et de traitement de l’information.

Cet organisme propose un service de recherche d’articles Scientifiques et

Techniques.

« Premier centre intégré d’information Scientifique et Technique en Europe,

l’INIST au sein du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) a

pour mission de collecter, traiter et diffuser les résultats de la recherche

scientifique et technique »

- L’Agence Bibliographique de l’Enseignement supérieur (ABES)2 qui donne

accès à son système universitaire de documentation (SUDOC)

« L ‘Agence bibliographique de l’enseignement supérieur est un

établissement public national à caractère administratif. Créée en 1994, elle est

placée sous la tutelle du Ministère chargé de l’enseignement supérieur. […]

L’agence est chargée de la gestion et du développement du système

universitaire documentation (Sudoc). Elle met à disposition des

établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche participant au

Sudoc les outils leur permettant de recenser et localiser leurs fonds

documentaires. Depuis avril 2000, elle donne accès au catalogue collectif du

Sudoc, gratuitement sur le web ».

- L’ Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique

(URFIST)3.

« Créée en 1982 par rattachement à l’Ecole nationale des chartes, l’Unité

Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique, est un

organisme de formation et de recherche à vocation inter-académique, destiné

à développer l’usage de l’information Scientifique et Technique dans

l’enseignement supérieur. […] L’URFIST fait partie d’un réseau de sept

1 INIST. http://www.inist.fr/index_fr.php 2 ABES. http://www.abes.fr/ 3 Urfist de Paris. http://web.ccr.jussieu.fr/urfist/urfist.htm

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structures de même type, placées sous la tutelle de la Sous-Direction des

Bibliothèques et de la Documentation / Direction des Enseignements

supérieurs, au Ministère de l’Education Nationale de l’Enseignement

supérieur et de la Recherche ».

1.4 Evolution et conséquences sur les pratiques

Les technologies de production et de diffusion de l’information se sont imposées

dans toutes les activités professionnelles et sont devenues un enjeu majeur de

développement [1].

L’IST repose sur l’ensemble des connaissances et savoirs nécessaires aux ingénieurs,

chercheurs et enseignants pour exercer leur activité. Tout son intérêt dépend de

l’accès rapide à l’information recherchée.

Ce qui détermine l’efficacité des systèmes d’information dépend de leur capacité à

sélectionner dans une très grande masse de données l’information pertinente dans le

cadre de recherches scientifiques ou de décisions stratégiques.

Dans ce contexte, les rôles des différents acteurs en matière d’IST ont tendance à

évoluer. Les demandeurs d’IST utilisent directement les systèmes d’information pour

leurs recherches et ont de moins en moins recours à des intermédiaires tels que les

documentalistes pour l’accès aux documents.

En conséquence, la production et l’offre d’information scientifique ont dû s’adapter

pour répondre à de nouveaux besoins sur le marché de l’édition électronique.

1.4.1 Les ressources électroniques

De nombreuses ressources électroniques accessibles via Internet ou sur CD-ROM

(bien que ce support soit de moins en moins utilisé), se sont développées pour donner

accès à des banques de données d’information générales, des bases de données

bibliographiques et des périodiques numériques.

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Parmi ces différentes ressources, nous nous intéresserons particulièrement aux revues

électroniques

1.4.1.1 Les revues électroniques

Le marché de l’édition scientifique est particulièrement complexe [4]. La recherche

STM (Scientifique Technique et Médicale) avance très rapidement. Ce secteur est

particulièrement concurrentiel, plusieurs projets sur un même sujet peuvent être en

cours en même temps. Aussi, il est primordial pour une équipe de chercheurs d’être

la première à publier pour bénéficier d’une notoriété et obtenir des financements.

On assiste à une mutation générale du mode de publications. L’offre documentaire

électronique connaît une forte croissance depuis une dizaine d’années. Les éditeurs

proposent d’accéder à leur catalogue via leur sites internet, et l’atout majeur de ce

système est de pouvoir accéder au texte intégral.

Place de l’édition scientifique électronique

En 2002, le nombre de périodiques publiés dans le monde quelle que soit le secteur,

est de 164.000. le tableau 1 montre l’évolution du nombre total de périodiques et la

part de ceux-ci accessible en ligne.

On constate que l’accès en ligne n’était disponible que pour 3,3% des périodiques en

1996 contre 16,5% en 2001 (tableau 1).

Tableau 1

nombre total des périodiques publiés en milliers

020406080

100120140160180

1996 1997 1998 1998 2000 2001

nombre total depériodiquesnombre de périodiquesaccessibles en ligne

Source : Ulrich’s International Periodicals Directory in LISU Annual Library Statistics 2002

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16

Cependant, il faut être prudent dans l’interprétation de ces chiffres car ce graphique

recense toutes les disciplines confondues.

Or, le secteur Scientifique, Technique et Médical (STM) comme nous pouvons le

constater avec le tableau 2 est le plus représenté proportionnellement dans la

publication électronique [5].

Tableau 2

Répartition des périodiques électroniques par domaine

STM SHS Economie

Finance

Juridique Généraliste

Part des revues

électroniques en

France

61% 23% 24% 23% 17%

Les différents types de revues électroniques

- Une multitude de revues scientifiques ont été créées au format électronique et

leur nombre ne cesse de croître. Ce développement s’explique par l’évolution

des pratiques des scientifiques par rapport aux contraintes de l’édition

traditionnelle telles que : les délais de publication des articles, les procédures

de validation des résultats, et les coûts de production trop élevés. En

contrepartie, les avantages du multimédia face au support papier, la

possibilité pour le chercheur de disposer sur un même poste de toutes les

ressources nécessaires à ses recherches ont favorisé l’émergence de ce

nouveau média.

- Les grands éditeurs scientifiques tels qu’Elsevier, Academic Press et Springer

proposent un accès électronique à leurs revues papier.

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- Enfin, un nouveau mode de publication dénommé preprints ou prépublication

permet d’accéder à des articles scientifiques avant leur validation par les pairs

(Base Archive des prépublications en physique des hautes énergies créée en

1991 aux Etats-Unis par Paul Ginsparg ) [1]. Ce type de publication, de plus

en plus répandu sur Internet sans validation par les pairs repose sur la

notoriété de l’auteur ou du laboratoire de recherche.

1.4.2 Le marché de l’édition scientifique

Le marché de l’édition scientifique subit actuellement de profondes mutations dues à

l’évolution des Nouvelles technologies de l’Information, mais aussi aux différents

acteurs du marché.

1.4.2.1 Les éditeurs commerciaux

Les grands éditeurs commerciaux, généralement anglo-saxons ont favorisé le

développement des revues scientifiques au format électronique [4]. Ils ont proposé

un nouveau service aux bibliothèques en leur fournissant l’accès électronique aux

revues papier auxquelles elles étaient abonnées.

Les bibliothèques ont adhéré à ce nouveau concept car il permettait de proposer des

accès en ligne à leurs lecteurs et de régler le problème de conservation.

Forts de ce succès commercial, les éditeurs n’ont eu de cesse d’augmenter les prix de

leurs abonnements. De plus, ils ont instauré des offres de type « big deal » qui

obligent les bibliothèques à s’abonner à un portefeuille de revues pré-sélectionnées.

Cette pratique implique deux conséquences : tout d’abord, parmi les périodiques

fournis dans l’abonnement, certains ne sont pas nécessaires ou pertinents pour les

besoins des chercheurs, de plus les revues à but non lucratif qui ne sont pas

introduites dans ces portefeuilles perdent leur place sur le marché.

En conclusion, l’évolution du marché de l’édition scientifique vers l’édition

numérique a été bénéfique aux grands éditeurs commerciaux qui ont profité de cette

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situation pour renforcer la concentration du marché et se sont retrouvés en situation

de monopole sans pour cela augmenter la qualité des services offerts aux utilisateurs.

1.4.2.2 Les bibliothèques

Pour se préserver face à ce marché monopolistique des éditeurs, les bibliothèques,

principalement académiques, ont constitué des consortiums afin d’effectuer des

achats groupés de revues [6]. Ces groupements organisés en réseaux ont pour tâche

de procéder à des négociations collectives pour leurs abonnements et leurs droits de

licences. Ces nouveaux usages sont devenus des éléments incontournables dans la

gestion des bibliothèques.

Ces pratiques, au sein des consortiums impliquent la rationalisation des achats et des

politiques documentaires harmonisées entre les différents partenaires dans un objectif

financier qui pourraient être appliquées au détriment des besoins des chercheurs.

Cependant, il y a aujourd’hui une tendance à la gestion des statistiques de

consultation des revues pour mieux négocier avec les éditeurs, c’est à dire revenir à

des achats titres par titres et délaisser les « packages ».

Ainsi, chez Couperin 1 (consortium universitaire de périodiques électroniques), ce

projet est en discussion mais il n’y a pas encore de document écrit en ce sens.

De plus, les éditeurs proposent des contrats avec licences d’accès aux revues

électroniques de trois types :

- Licence institutionnelle (accès aux ressources électroniques uniquement à la

bibliothèque)

- Licence de site (accès à tous les usagers présents sur le site dont dépend la

bibliothèque)

- Licence par consortium (accès pour tous les membres du consortium)

Aujourd’hui, le modèle le plus développé est la licence par site, ce qui implique une

baisse de fréquentation des bibliothèques. Les chercheurs deviennent de plus en plus

1 Couperin. http://www.couperin.org/

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autonomes dans leurs recherches informationnelles et ont moins de relations avec les

professionnels de l’information.

1.4.2.3 Les chercheurs

Motivations des chercheurs en matière de publication

La diffusion des connaissances scientifiques est devenue un enjeu majeur aussi bien

au niveau commercial, qu’ au niveau social. Publier est une obligation pour les

chercheurs « la publication a cessé d’avoir pour but la consécration, mais est un

impératif fondamental pour obtenir ou conserver un emploi. D’où la fameuse

maxime anglo-saxonne : Publish or Perish » [Yves-F. Le Coadic, 7].

La notoriété et la reconnaissance du chercheur dépendent de plus en plus des ses

publications scientifiques. Ces nouveaux usages en matière de recherche expliquent

le nombre croissant de publications, mais aussi l’émergence de nouveaux types de

publications.

Le mouvement des archives en ligne

Les prix prohibitifs pratiqués par les éditeurs commerciaux, ainsi que par certains

éditeurs universitaires et les conséquences de cette inflation sur « l’économie de la

connaissance » [Hubert Guillaud, 8], ont incité les chercheurs à réagir.

En effet, l’objectif principal de la société savante est de transmettre ses

connaissances à l’ensemble de la communauté scientifique.

C’est ainsi qu’est apparu le mouvement OAI 1 (Open Archive Initiative) en 1999 à

Santa Fé lors d’une convention organisée par les fondateurs du mouvement.

Initié à la base par le physicien Paul Ginsparg dès 1991, l’Open Access a pour

objectif de mettre à disposition de la communauté scientifique, sur un serveur

commun, les écrits archivés par les auteurs concernant les résultats et l’état

d’avancement de leurs recherches.

1 Open Archives Initiative (OAI). http://www.openarchive.org/

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Les conditions à respecter résident dans l’éthique commune appliquée par toutes les

disciplines de l’édition électronique scientifique. Pour être publiés, les articles

doivent être évalués par les pairs et suivre le processus de validation. L’édition

électronique doit clairement différencier les articles en post-prints (corrigés par leurs

auteurs après publication), les pré-prints (mis en ligne avant publication, non validés)

et les prints (articles de base).

Plusieurs autres initiatives sont apparues :

- The Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition (SPARC) est

constituée de différentes institutions et de bibliothèques de recherche dont la mission

est de régler les dysfonctionnements observés sur le marché de l’édition scientifique

dans le but de permettre une meilleure diffusion des connaissances [9].

Cette association, créée à l’initiative de l’Association of Research Libraries (ARL)

collabore avec les éditeurs qui adhèrent à cet objectif.

- Budapest Open Access Initiative (BOAI) en févier 2002 [10] :

Cette initiative a été lancée par l’Institut pour la Société Ouverte (OSI – Open

Society Institut), réseau d’institutions fondé par Georges Soros afin de développer le

libre accès à la littérature des revues savantes. Ce projet porte sur deux moyens de

diffusion : l’auto-archivage et les revues alternatives.

- L’auto-archivage a été préconisé pour permettre aux chercheurs de déposer

eux-mêmes leurs articles de revues à comité de lecture dans des archives

électroniques ouvertes. Cette opération pourra être réalisée grâce à la mise à

disposition d’outils tels que des moteurs de recherche capables de traiter

toutes les archives dans un fonds documentaire unique et accessible à tous.

Les archives déposées devront répondre aux normes définies par l’Open

Archive Initiative.

- Les revues alternatives en libre accès qui ne seront plus facturées aux

abonnés mais financées par d’autres sources telles que les laboratoires des

savants auteurs et les institutions qui financent les recherches.

- La déclaration de Berlin sur le libre accès à la connaissance en sciences exactes,

sciences de la vie, sciences humaines et sociales a été signée en octobre 2003 [11].

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Dans la lignée de la Déclaration de Budapest, cette dernière a été rédigée « pour

promouvoir un Internet qui soit un instrument fonctionnel au service d’une base de

connaissance globale et de la pensée humaine, et de définir des mesures qui sont à

envisager par les responsables politiques en charge de la science, les institutions de

recherche, et les agences de financement… ».

Il est intéressant de signaler que cette déclaration est le premier texte de ce

mouvement à recueillir des signatures d’institutions publiques, et non seulement des

associations de chercheurs.

Les revues en accès libre et l’apparition d’un nouveau modèle économique

Présentées dans la Déclaration de Budapest (revues alternatives), de nombreuses

revues en accès libre ont vu le jour sur la marché, et les premiers titres de la Public

Library of Science (PLOS) en sont l’exemple emblématique. Ces revues, accessibles

gratuitement via Internet peuvent aussi proposer une version papier payante.

Deux modèles économiques vont alors co-exister [12] : le système abonné-payeur

traditionnel et le modèle auteur-payeur dans lequel ce sont les laboratoires qui paient

les frais de publication électronique et non les abonnés.

Selon l’organisme Wellcome Trust, en charge d’une étude sur ces différents modèles

économiques, avec la banalisation de l’édition électronique et les pressions pour une

plus grande accessibilité à la science, le modèle auteur-payeur est amené à se

développer considérablement. De plus, les modèles en libre accès seraient

potentiellement moins onéreux et répondraient de façon plus optimum à l’ensemble

des besoins exprimés par la communauté scientifique.

Comme nous avons pu le constater dans ce premier chapitre, le développement du

numérique dans la publication scientifique a entraîné de grandes transformations

dans ce secteur. Les pratiques informationnelles en matière d’IST ont connu de

profondes mutations au niveau du marché de l’édition et de ses différents acteurs.

Nous allons dans un second temps nous intéresser aux conséquences sur les usages et

les pratiques en matière d’information.

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2 Les usages et pratiques en matière d’information

2.1 Les usages

Avant d’observer les pratiques des chercheurs, nous allons nous intéresser aux

usages en matière d’information.

Pour cela il est important de s’interroger dans un premier temps sur la notion de

chercheur, puis nous analyserons l’interaction entre ses besoins et ses usages.

Ensuite, nous nous intéresserons à l’émergence de l’approche orientée-usager en

science de l’information.

2.1.1 Le chercheur

Le chercheur appartient à la communauté scientifique qui est un « groupe social

formé d’individus dont la profession est la recherche scientifique et technique »

[Yves-F. Le Coadic, 13]. Celle-ci est fractionnée en plusieurs disciplines.

Le fonctionnement de la recherche repose sur le principe du don de l’information. Le

chercheur doit communiquer librement les résultats de ses recherches à la

communauté scientifique. En retour, il reçoit la reconnaissance de ses pairs. Cette

communication se fait principalement par la publication.

On constate une forte disparité dans la production d’articles entre chercheurs. En

effet, selon la loi de Lotka 1, 20% des chercheurs produisent 80% de la littérature

scientifique.

Pour produire cette information, le chercheur a lui-même besoin d’accéder aux

résultats de recherche des autres chercheurs et est donc grand consommateur (ou

usager) d’IST.

1 A.J. Lotka, The Frequency of distribution of scientific productivity, Journal of the Washington Academy of Sciences, 1926.

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2.1.2 Interaction entre besoins et usages des chercheurs

Ainsi que le démontre la figure 1 [Yves-François Le Coadic, 13], le comportement

des usagers dépendra à la fois de ses besoins et de ses usages.

Figure 1

Usages et besoins d’information

comportements des usagers

Usages

d’information

Besoins d’informations

Nous allons donc dans un premier temps nous intéresser aux besoins, puis nous

analyserons les usages.

2.1.2.1 Le besoin d’information

C’est en connaissant le besoin d’information que l’on peut comprendre pourquoi les

usagers vont chercher l’information et le type d’information recherchée.

Ce besoin peut répondre à deux objectifs :

- le besoin d’information en vue de la connaissance qui peut correspondre pour le

chercheur à des exigences de formation permanente, ou à la nécessité de suivre l’état

de l’art dans sa discipline.

- le besoin d’information en vue de l’action qui peut se manifester chez le chercheur

au cours de ses recherches scientifiques pour obtenir des données essentielles à la

réalisation de son projet.

Il s’agit là de besoins exprimés et identifiés grâce à l’utilisation d’un système

d’information.

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2.1.2.2 Les usages en matière d’information

Observation des usages :

Pour définir les usages, il est nécessaire d’observer les usagers dans leurs pratiques.

Cette action peut se réaliser selon deux formes :

- l’observation des logiques d’usages qui consiste à étudier la manière dont les

usagers procèdent lors de leurs démarches informationnelles telles que la façon de

repérer un document dans une bibliothèque, de compulser un livre…

- les études d’usages qui sont réalisées pour savoir s’il y a adéquation entre l’offre

documentaire proposée et l’utilisation qui en est faite dans l’optique de l’améliorer.

Ainsi, nous avons vu, que pour répondre aux besoins, il est nécessaire d’observer les

usagers dans leurs pratiques.

Cependant, de nombreuses personnes ne recourent pas à un système d’information,

or il est important aussi de définir les besoins des non-usagers afin de pouvoir

répondre à leurs attentes.

Analyse du non-usage :

Bien que des études aient révélé que le non-usage en matière d’information est

particulièrement caractéristique des chercheurs en sciences sociales, il est important

de s’interroger sur ce phénomène quelle que soit la discipline [14].

Ce comportement a été très peu étudié car il est difficile à repérer.

Cependant il peut s’expliquer pour différentes raisons :

- Tout d’abord, le non-usage peut être la conséquence de l’absence de besoin qui peut

être en fait une méconnaissance de celui-ci. C’est pourquoi l’étude des besoins

auprès des non-usagers permet au chercheur de redéfinir ses besoins, et de faire

émerger des besoins latents.

- Il peut aussi résulter d’une mauvaise image du service d’information, ou de

difficultés présupposées d’accès à l’information.

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Dans ce cas le rapprochement de l’unité documentaire de l’usager potentiel via une

enquête permet de prendre conscience de ces a priori, et de changer cette image en

apportant des solutions.

Pour répondre à sa mission, un service documentaire doit répondre aux demandes

informationnelles de l’ensemble des personnes de l’entité dont il dépend.

« Le but ultime d’un système d’information doit être pensé en fonction des usages

qui sont faits de l’information et des effets résultant de cet usage sur les activités des

usagers » [Yves-F. Le Coadic, 14].

Il s’agit aussi d’avoir une démarche orientée vers l’usager actuel et potentiel plutôt

qu’une démarche orientée émetteur dans laquelle le fournisseur d’information se

contente d’adapter son offre en fonction des outils existants.

2.1.3 L’approche orienté-usager

2.1.3.1 Evolution du paradigme en science de l’information de l’approche orientée-émetteur vers une approche orientée-usager

Jusqu’au début des années 90, les études menées dans le domaine de la recherche

documentaire se sont caractérisées par une approche orientée émetteur. C’est à dire

que l’observation était centrée sur la technologie et non sur l’utilisateur.

Ainsi, les éléments pris en compte pour améliorer les capacités du système portaient

sur les langages d’indexation et les langages d’interrogation pour formuler les

requêtes.

Dans ce contexte, l’usager qui n’est pas le chercheur mais le documentaliste fait

office d’intermédiaire et doit s’adapter aux contraintes du système.

Puis, dans les années 90, le paradigme de la recherche d’information évolue et se

dirige vers un nouveau concept : l’approche orientée usager.

Cette orientation est clairement définie en 1991 avec le plan de développement des

Bibliothèques de l’Université de Washington qui énumère les différents éléments à

mettre en place dans une bibliothèque orientée-usager tels que l’adoption d’une

politique de gestion axée sur le service orienté-usager, la réalisation d’une étude

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permanente pour identifier les usagers et leurs besoins afin de pouvoir répondre à

leurs attentes…

Dans cette approche, ce n’est plus le système qui est au cœur de l’observation,

puisqu’il est relégué au rang de vecteur de communication entre le producteur

d’information et l’utilisateur.

Dans ce contexte, le facteur humain est primordial, c’est pourquoi de nombreuses

études ont été réalisées pour mieux cerner les utilisateurs.

De même, avec ce nouveau courant, les techniques d’information ont évolué en

passant « d’une architecture maître-esclave à une architecture client-serveur ». Pour

obtenir l’information, il ne faut plus passer par des terminaux régis par le système

informatique central. Le client accède au service via un micro-ordinateur relié à un

serveur.

2.1.3.2 L’analyse du besoin d’information

Pour mettre en place une approche orienté-usager, il est primordial d’analyser le

besoin d’information [15]. Cette analyse du besoin se découpe en trois parties :

- La première consiste à inciter l’usager à exprimer ses besoins d’information.

Il s’agit de la « phase de questionnement ».

- Le seconde réside dans l’analyse de l’interaction informationnelle. Celle-ci se

fera en observant les dialogues issus des questions des usagers et des

réponses fournies par les intermédiaires (documentalistes) ou le système

d’information. Cette phase est appelée « phase de négociation ».

- A la suite de ses observations, le besoin d’information pourra être clairement

identifié.

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2.2 Les pratiques des chercheurs

La prise de conscience de l’importance de l’usager dans la définition de l’offre

documentaire a été un élément moteur pour le développement des ressources

électroniques.

En effet, les chercheurs ont eu de plus en plus recours aux nouvelles technologies

pour accéder principalement aux revues électroniques en modifiant ainsi

considérablement leurs pratiques.

Ces derniers sont devenus plus autonomes en s’appropriant progressivement les

ressources mises à leur disposition.

Cette appropriation a suivi plusieurs étapes [16] :

2.2.1 Première phase

La phase « Recherche-développement » [Annaïg Mahé, 16].

Ce n’est qu’à partir de 1990 que les publications électroniques vont véritablement se

développer.

En effet, durant les vingt années précédentes, on assiste à un grand nombre de projets

axés principalement sur les questions techniques et économiques. Ces

expérimentations ne connaissent pas le succès escompté par leurs créateurs.

Cette première phase est déterminante car elle met en exergue l’aspect

« sociocognitif » jusqu’alors ignoré, indispensable pour permettre aux usagers d’aller

vers ce nouveau support.

2.2.2 Deuxième phase

Les premiers usages et leur évolution [17].

Depuis les années 90, plusieurs études ont été menées sur les usages des chercheurs

en ressources électroniques, et l’on constate que leur degré d’appropriation dépend

de la discipline de recherche ainsi que de l’environnement local c’est à dire : le

matériel, les ressources mises à disposition et leur valorisation auprès des utilisateurs.

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2.2.3 Troisième phase

La phase de « l’acculturation de la technique » [Annaïg Mahé, 16].

Cette phase qui se définit par une bonne maîtrise de la technique et une pratique

courante des ressources électroniques est scindée en deux parties :

la banalisation de la nouvelle technique et la reproduction des modèles

traditionnels : dans cette phase, les chercheurs consultent en accès électronique

les revues papier auxquelles ils étaient déjà habitués. Les habitudes vis à vis de la

littérature scientifique ne sont donc pas profondément bouleversées.

L’émergence de nouvelles pratiques : favorisées par une très bonne maîtrise

des nouvelles technologies de l’information, ces nouvelles pratiques se

caractériseront par la réalisation de bibliothèques électroniques personnelles dans

lesquelles le chercheur intègrera toutes les sources nécessaires à ses recherches.

Ces sources seront aussi bien les ressources mises à sa disposition par le centre

de documentation de son entité, que des sources personnelles (liste de signets,

banque de données…).

Il est important de signaler cependant qu’il ne s’agit là que de tendances

émergentes car de nombreuses résistances existent encore dans la communauté

scientifique.

Nous avons pu constater dans ce chapitre que l’appropriation des ressources

électroniques par les chercheurs dépendait de plusieurs facteurs, et notamment du

modèle socio-professionnel dans lequel il travaillait. De plus, en phase de maîtrise de

la technique plusieurs degrés d’intégration de ces nouvelles ressources peuvent être

observés. Cette réflexion peut s’appliquer aux pratiques informationnelles des

chercheurs en général.

« Le chercheur n’est pas une créature uniforme. Le chercheur n’a pas un profil

standard. Sa façon de chercher n’est pas universelle. Comme tout serait simple si cet

être unique, cerné, identifié, existait vraiment ! Comme le documentaliste serait

heureux, livrant à cet être unique son produit unique, sûr de servir la science de la

meilleure façon ! » [Corinne Verry-Jollivet, 18].

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Aussi, il est primordial pour une section documentaire qui souhaite être en parfaite

adéquation entre son offre de services et les attentes de ses chercheurs, de ne pas se

conformer aux études déjà existantes en transposant les résultats.

Pour répondre à la problématique du CEA, il ne s’agit pas d’extrapoler en fonction

des tendances observées en matière de pratiques informationnelles.

C’est pourquoi il nous est paru essentiel d’effectuer une enquête sur le terrain auprès

des chercheurs et administratifs rattachés aux recherches afin d’appréhender leurs

besoins et attentes en matière d’IST, tous services confondus.

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Deuxième partie : Pratiques et usages de l’IST au CEA –

l’enquête

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1 Présentation de l’organisation

1.1 Présentation du CEA

Avant de présenter l’étude que nous avons réalisée au CEA, il est important de situer

la cellule documentaire dans son contexte en précisant l’activité exercée par

l’institution, son organisation hiérarchique, et le positionnement du centre de

documentation dans celle-ci.

1.1.1 Le CEA France

Créé en 1945, à l’initiative du Général de Gaulle, le Commissariat à l’Energie

Atomique intervient aujourd’hui dans trois domaines [19] :

L’énergie, les technologies pour l’information et la santé, et la Défense :

- Dans le domaine de l’énergie nucléaire, le CEA mène des recherches en soutien aux

industriels pour le présent et l’avenir. Depuis les recherches sur la gestion des

déchets jusqu’aux concepts des réacteurs du futur, il œuvre aussi pour le

développement de nouvelles technologies de l’énergie, en particulier l’hydrogène.

Enfin, il s’appuie pour cela sur une recherche fondamentale de haut niveau dans le

domaine de la matière et du vivant.

- Leader dans le domaine des micro et nanotechnologies, le CEA travaille aussi bien

sur les recherches fondamentales que l’innovation technologique au service de

l’industrie.

- Acteur incontournable dans l’imagerie médicale et les nouveaux outils pour la

biologie, il développe aussi des technologies logicielles.

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- En ce qui concerne la Défense, le CEA joue un rôle important dans la politique de

dissuasion nucléaire française.

Sa mission est de concevoir, fabriquer et entretenir les têtes nucléaires des missiles,

de concevoir les chaufferies des bâtiments à propulsion nucléaire de la marine

nationale et de participer à leur entretien.

Le CEA assure aussi l’approvisionnement des matières nucléaires et contribue à la

surveillance des traités internationaux et à la lutte contre la prolifération et le

terrorisme.

Acteur majeur en matière de recherche, de développement et d’innovation, le CEA

poursuit deux objectifs : devenir le premier organisme européen de recherche

technologique et garantir la pérennité de la dissuasion nucléaire.

Implanté sur neuf centres répartis au niveau national, le CEA bénéficie d’une forte

insertion régionale et de solides partenariats avec les autres organismes de recherche

(CNRS, INIST…), collectivités locales et universités.

Ses atouts pour y parvenir : une culture croisée ingénieurs-chercheurs, propice aux

synergies entre recherche fondamentale et innovation technologique, des installations

exceptionnelles (supercalculateur, réacteurs de recherches, grands instruments de la

physique, lasers de puissance…), et une réelle implication dans le tissu industriel et

économique.

Avec un effectif de 15024 salariés, et un budget de 2,7 milliards d’Euros, le CEA a à

son actif 1689 brevets déposés et 13000 contrats avec l’industrie.

L’activité du CEA est répartie en cinq pôles qui sont : DEN (Direction de l’Energie

Nucléaire), DSV (Direction des Sciences du vivant), DSM (Direction des Sciences

de la Matière), DAM Direction des Applications Militaires) et DRT (Direction de la

Recherche Technologique).

1.1.2 Le CEA Saclay

Le site de Saclay est l’un des neuf centres de recherche du CEA et il est dirigé depuis

mai 2005 par la Direction la Direction des Sciences de la Matière.

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Premier centre CEA construit en 1945, ce site est le plus important du Groupe, et va

encore se développer avec le rapatriement du siège social, situé actuellement à Paris.

Ses activités sont : l’énergie nucléaire, les sciences du vivant, les sciences de la

matière, le climat et l’environnement, la recherche technologique et l’enseignement.

Il compte environ 5000 personnes dont 3500 salariés CEA, 300 thésards et post-docs,

500 collaborateurs scientifiques (CNRS, INSERM), 700 salariés d’entreprises

extérieurs.

1.2 La Section d’Informations Documentaires (SID)

Au centre de saclay, il y a plusieurs départements :

DSP : Département de Sécurité et de Protection

DPI : Département Patrimoine et Infrastructures

DRSN : Département des Réacteurs et des Services Nucléaires

DMN : Département des Matériaux pour le Nucléaire

DM2S : Département de Modélisation des Systèmes et Structures

DPC : Département de Physico-Chimie

Le Centre de documentation dépend du Département Patrimoine et Infrastructures -

DPI / Service STI / Section SID

DPI : Département Patrimoine et Infrastructure

STI : Service des Technologies de l’Information STL : Service Technique et Logistique

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STI

SID : Section d’ Informations

Documentaires

SRTS : Section Réseau

Télécom et Sécurité

SEPI : Section Exploitation et

Prestations Informatiques

Le Centre de documentation a pour dénomination Section d’Informations

Documentaires (SID), et est considéré comme un service de support depuis la

dernière restructuration de 2000.

Le fait d’être rattaché au Département Patrimoine et Infrastructure est une situation

assez particulière pour un service de documentation, noyé au milieu de métiers

complètement différents.

Cette position de la Direction par rapport à l’Information-Documentation est assez

différente de la situation initiale puisque auparavant le centre de documentation était

rattaché à une direction « métier » : la (DIST) – Direction de l’ Information

Scientifique et Technique dont le rôle consistait à mettre en place ou à gérer des

structures qui permettaient, d’une part de collecter et de rechercher l’information

scientifique et technique, et d’autre part de diffuser l’information scientifique et

technique produite par le CEA.

La SID est dirigée par Madame Annie Mangeot.

Elle est composée d’une équipe de 24 personnes réparties par groupes d’activités et

de services :

- le groupe Accueil, Prêt, Catalogues, Ouvrages (APCO)

- le groupe Acquisition, Abonnement et Catalogues Périodiques (AACP)

- le groupe Recherche d’Information et Veilles Documentaires (RIVD)

- le groupe Base de Données (BdD) 1

1 Le groupe BdD a une mission de collecte, analyse et intégration dans les bases de données INIS et Energy de la littérature publiée en France dans le domaine des énergies.

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- le groupe fourniture de documents (FdD)

- la cellule GED (offre de services de GED)

1.3 L’offre documentaire

Le centre de documentation a pour mission de répondre aux besoins d’informations

scientifiques et techniques des chercheurs du CEA en proposant une importante

gamme de services.

1.3.1 Les prestations offertes

- la bibliothèque : associée à la Bibliothèque Nationale de France pour la thématique

« Sciences et techniques nucléaires », la bibliothèque du CEA de Saclay a un devoir

de conservation et de mise à disposition de certaines collections de littérature grise.

Son fonds est constitué de 80.000 ouvrages, 3.400 titres de périodiques, 800.000

rapports techniques et thèses.

- l’accès aux principales bases de données scientifiques (Science Citation Index,

INIS, Pascal, Inspec, Nuclear Science Abstract…) et des séances de formation à leur

interrogation

- des prestations de veilles documentaires et de profils personnalisés

- des services de fourniture de documents (PEB, commandes de documents à l’INIS,

British Library, TIB…).

- des commandes d’ouvrages et la gestion d’abonnements pour les unités.

Les échanges d’information se font de façon directe ou par l’intermédiaire du réseau

des CORIST (CORrespondants IST) qui sont généralement des assistantes et qui

centralisent les besoins des chercheurs de leur département.

Il existe aussi trois centres de documentation rattachés au pôle Recherche : un au

niveau de la DSV (Sciences du Vivant) et deux au niveau de la DSM (Sciences de la

matière) constitués d’une documentaliste et d’une assistante.

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1.3.2 Le site de la SID

Ces prestations sont accessibles via un site en intranet qui a été mis en place en 2004

par la SID afin d’afficher son offre de services et d’améliorer sa visibilité

(Annexe 1).

Il est géré par un webmaster et piloté par un comité éditorial via un groupe de travail

composé de six personnes issues des différents groupes du centre de documentation

afin d’impliquer l’ensemble du personnel et de créer des synergies.

Volontairement très simple et très épuré dans sa présentation, ce site centralise toutes

les prestations du centre de documentation au niveau de la colonne centrale :

- Offres de services personnalisés : (en accès sécurisé avec login et mot de passe)

permet aux lecteurs de faire des réservations en ligne, de mettre en place des profils

avec alertes, de suivre ses prêts.

- Le catalogue de la bibliothèque de Saclay et des autres sites CEA avec un accès à

la base de données via l’interface Sygeca d’Exlibris. L’interrogation peut se faire

grâce à un moteur de recherche en texte libre, mais aussi par mots-clés.

- Accès aux revues électroniques accessibles via l’outil de recherche AtoZ d’Ebsco,

ScienceDirect (1700 revues électroniques), sommaires de revues.

- Accès aux bases de données scientifiques et techniques (Pascal, INIS, Science

Citation Index, Nuclear Science Abstracts).

Dans la colonne de droite, quatre fenêtres sont consacrées à la présentation et aux

informations pratiques :

- Rappel des missions et services du SID

- Présentation des nouveautés

- Obtenir un document : cette rubrique permet d’accéder à un formulaire en ligne

pour commander un document

- Informations pratiques

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2 Etudes des besoins et usages

2.1 L’approche marketing

La SID, tout comme de nombreux centres de documentation ont suivi l’évolution des

nouvelles technologies de l’information en mettant des ressources électroniques à la

disposition de leurs usagers, et ont subi le contre-coup de ces nouvelles pratiques

informationnelles [20].

En effet, l’accès étant directement proposé sur le poste de travail des utilisateurs, la

fréquentation des centres de documentation a chuté. Ces derniers se trouvent

confrontés à un problème de positionnement, ils doivent donc définir leur place dans

l’organisation où l’accès à l’information peut se faire directement via un micro-

ordinateur.

2.1.1 Mission des centres de documentation

La mission de documentaliste est de répondre aux demandes des usagers [21].

Cependant, le principe de la chaîne documentaire traditionnelle qui va de la source à

l’utilisateur final met en relief la direction de l’activité (de l’amont vers l’aval). Cette

pratique documentaire est assimilée à une approche dite « approche produit » choisie

par le fournisseur de l’information et proposée au client.

Or, pour répondre à la mission d’une unité documentaire, l’information proposée ne

doit pas systématiquement émaner de sources déjà disponibles, mais correspondre

aux demandes des utilisateurs. C’est pourquoi, il est nécessaire d’avoir une approche

marketing, d’autant plus que les indicateurs de développement de la demande

s’orientent vers la hausse, notamment avec la nécessité de pratiquer des veilles

documentaires et l’explosion de la littérature scientifique.

Le risque pour les centres de documentation qui ne sont pas conscients et actifs face

à ces tendances est de perdre une partie de leur public qui s’orientera vers d’autres

services.

Ainsi, les chercheurs se tournent de plus en plus vers le web, délaissant certaines

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prestations traditionnelles des centres de documentation devenues obsolètes.

2.1.2 Le marketing documentaire

Les centres de documentation doivent donc s’adapter aux bouleversements observés

et s’imposer en offrant des produits en fonction de leur environnement.

Il convient pour cela de se poser les questions suivantes : à quel besoin nouveau des

usagers veut-on répondre ? Quels nouveaux usagers veut-on toucher ?

Actuellement le marketing documentaire est pratiqué dans de nombreuses

bibliothèques et centres de documentation par le biais de questionnaires de

satisfaction. Mais ces pratiques sont malheureusement réalisées au coup par coup et

ne s’inscrivent pas dans une stratégie globale de relation entre l’usager et l’entité.

L’approche marketing doit se décliner en deux étapes :

- l’analyse ou « recherche-marketing » : cette étape consiste à étudier l’organisation

(analyse interne : moyens matériels, moyens humains…) et son environnement

(analyse externe : l’état du marché , la concurrence…).

Dans cette phase, il convient aussi d’analyser le public. Les besoins et les usages des

utilisateurs sont différents les uns des autres. Ainsi, même si l’objectif en marketing

documentaire est de proposer des produits correspondants aux attentes des clients, il

ne s’agit pas de créer un produit par client. C’est pourquoi, il est nécessaire de

procéder à des regroupements c’est à dire d’établir une segmentation de la clientèle

et de proposer des produits adaptés aux segments que l’on aura choisis.

- la stratégie : dans cette seconde phase, il s’agit de définir son positionnement et de

préciser les produits que l’on veut développer selon une approche « marketing-mix »

c’est à dire la prise en compte de toutes les variables en interaction (produit, mode de

diffusion, segment de clientèle) [22]. Cette démarche doit être matérialisée par la

définition d’un plan marketing.

A l’issue de ces deux phases, l’offre documentaire peut être formulée

Pour finir, le centre de documentation doit définir une stratégie de communication

sur son offre de services.

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39

Cette communication doit répondre à trois objectifs :

- Il peut être d’abord cognitif : dans ce cas, le but principal est de faire connaître son

offre. Cet objectif n’est pas négligeable, car il a été observé que certaines ressources

sont sous-exploitées par manque de connaissance des usagers.

- Il y a aussi l’objectif affectif : il s’agit alors de valoriser le produit afin de donner

envie à l’utilisateur potentiel d’en faire usage en suscitant un besoin.

- Puis, il y a l’objectif conatif : ce dernier objectif vise à faire effectivement

consommer le produit et s’inscrit dans une politique de fidélisation de la clientèle.

2.2 L’étude CEA

2.2.1 Le contexte

La Section d’Informations Documentaires (DSM/DPI/STI/SID) a pour mission de

répondre aux besoins d’informations scientifiques et techniques du personnel du

CEA de Saclay.

Son activité se décline en plusieurs services :

- Bibliothèque : mise à disposition d’un fonds documentaire

- Achats d’ouvrages pour les unités

- Abonnements aux revues pour les unités

- Fourniture de documents

- Recherche d’informations et veilles documentaires

- Mise en place de systèmes de gestion électronique de documents (GED).

2.2.2 Les objectifs

Avec le souci permanent de répondre le plus justement aux besoins de ses

utilisateurs, la SID a réalisé cette enquête afin de mesurer :

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40

- le degré de notoriété de son activité

- l’utilisation et l’appréciation de ses différents services

- Les autres besoins en IST et le recours à d’autres sources.

2.2.3 Méthodologie

Nous avons fait le choix de réaliser en premier lieu une enquête quantitative afin de

toucher un maximum de personnes.

Puis en fonction des réponses, l’objectif était de pouvoir cibler un échantillon de

chercheurs volontaires et motivés pour aller plus loin dans l’expression de leurs

besoins via une enquête qualitative.

Nous avons pu procéder ainsi car nous nous sommes appuyés sur une enquête qui

avait déjà été réalisée en 2004 pour la bibliothèque d’un autre site du CEA à

Cadarache [23]. Cette première mouture a été soumise à 3 chercheurs et

Correspondants IST (ou CORIST = membre du réseau interne mis en place par la

SID), afin de valider la compréhension des questions par des non-spécialistes de la

documentation et éviter l’utilisation d’un jargon interne. Enfin, chaque responsable

d’activité de la SID a été consulté pour préciser, compléter et rajouter des questions

en fonction de leurs besoins de données.

2.2.3.1 Enquête quantitative

Cette enquête a été réalisée avec le logiciel d’enquêtes Sphinx.

- Réalisation d’un questionnaire (Annexe 2)

Dans un contexte de re-ciblage des missions de la SID, il été décidé d’étendre

cette étude à l’ensemble de ses activités, et ainsi avoir le plus de données possibles

pour élaborer sa nouvelle offre de services.

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41

Le type de question qui a été privilégié est la question fermée à réponse unique

ou multiple [24]. Les questions ouvertes sont posées via la modalité « Autres -

Précisez » et ceci en nombre volontairement restreint compte tenu de la difficulté

d’exploitation de ce genre de question.

Une seule question a été créée avec réponse obligatoire, pour ne pas freiner les

personnes interrogées et avoir un taux de réponses important.

Au niveau de la forme, le questionnaire a été scindé en deux parties afin de

proposer aux personnes interrogées :

- de ne répondre qu’aux 12 premières questions très générales sur la SID (enquête

courte)

- de répondre aussi aux 15 dernières questions beaucoup plus précises sur les

différents services de la SID (enquête longue)

- de répondre aux 12 premières questions et d’avoir un entretien personnalisé sur

leurs besoins en IST.

Le questionnaire est non nominatif, toujours dans un souci de ne pas rebuter les

répondants. Seules les personnes souhaitant un entretien personnalisé doivent donner

leurs coordonnées.

- Mode de diffusion

Le questionnaire web a été mis en ligne sur Intranet dès le 10 juin, pour une durée de

2 semaines (jusqu’au 24 juin). La diffusion a été faite sous deux formes :

- Annonce de l’enquête sur le site web du centre de Saclay, le site de la SID et sur le

portail IST du CEA (avec pour chacun, mise en valeur sur la page d’accueil)

- E-mailing auprès de 414 clients de la SID (clients directs et correspondants IST).

Il a été décidé de prolonger la durée de l’enquête jusqu’au 30 juin. Et donc une

relance a été effectuée le 23 juin auprès de tous les Correspondants IST par e-mail et

l’annonce sur les 3 sites web a été modifiée.

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42

Les clients non CORIST ciblés par le premier e-mailing n’ont pas été relancés

(risque d’assimilation avec du Spam interne non autorisé par la déontologie interne).

La durée était volontairement courte car il est reconnu que la majeure partie des

personnes ciblées par une enquête répond dès réception du questionnaire ou dans les

2 ou 3 jours qui suivent.

Le dépouillement des réponses a été réalisé en juillet et une synthèse sera

communiquée sur Intranet courant octobre.

- Taux de réponses

Les questionnaires n’étant pas nominatifs, il est impossible de savoir s’ils émanent

des clients contactés ou d’utilisateurs naviguant sans information préalable sur les

différents sites intranet.

Si l’on devait donner un taux de réponse « absolu », il serait de 50%, pour le

questionnaire entier (27 questions) car nous avons contacté 414 clients et 208

questionnaires ont été remplis.

Si l’on distingue les deux lots de questions, le taux de retour serait de :

- 24% (99/414) pour le lot des 12 premières questions.

- 28% (117/414) pour le lot des 15 dernières questions.

Mais il faut sans doute estimer qu’il soit légèrement inférieur, dans tous les cas,

compte tenu du nombre de personnes atteintes potentiellement, utilisatrices des 3

sites web (Par exemple, pour information, le nombre de connexions/jour pour le site

web du centre de Saclay est de 8000).

Cependant, le taux de retour obtenu est très supérieur à ce qu’on l’on peut s’attendre

à avoir sur ce type d’enquête. Les spécialistes estiment correct un taux de réponses

entre 10 et 15% [23].

Ce fort taux de retour s’explique par tous les choix faits lors de l’élaboration du

questionnaire :

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43

- une seule question obligatoire

- questionnaire non nominatif

- un maximum de questions fermées pour la rapidité de réponse

- double diffusion : e-mailing et sites intranet à fort taux d’audience

- transmission par le réseau des CORIST.

- Présentation des résultats

Pour analyser les résultats de l’enquête nous avons pris l’option d’utiliser la valeur

« Citations » qui prend en compte de nombre total de réponses.

La valeur « Observations » indiquée sous les tableaux de résultats correspond au

nombre total de personnes ayant répondu au questionnaire.

Nous avons choisi d’exclure les non-réponses [25] des résultats et de recalculer les

nouveaux pourcentages proportionnellement (via le logiciel Sphinx), afin d’obtenir

un pourcentage plus parlant sur les questions ayant obtenu des réponses.

Pour traiter les questions ouvertes recueillies dans les rubriques autres, nous avons

choisi de présenter les tableaux de commentaires en intégralité.

- Problèmes rencontrés dans l’interprétation des résultats

Des anomalies techniques ont eu lieu lors du passage du questionnaire du logiciel

Sphinx à la mise en ligne sur intranet. Malgré les tests préalables, elles n’ont pas été

détectées avant la mise en ligne officielle.

1/ la seule question qui était obligatoire (question n°10 : « à quelle direction

appartenez-vous ? ») ne l’était plus sur le questionnaire intranet. Donc les analyses

bi-variées, (c’est-à-dire associant 2 questions ou 2 variables) n’ont pu être réalisées.

Ainsi, les réponses aux différentes questions concernant les prestations de la SID ne

pourront être affinées direction par direction.

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44

2/ lorsque les personnes ont souhaité répondre aux 15 dernières questions, les 12

premières réponses n’ont pas été validées.

Cela ne remet pas en cause l’interprétation des résultats, mais il est important de

connaître le nombre de personnes qui ont répondu à la première partie et à la

deuxième partie.

- Aux 12 premières questions pour l’enquête courte : 99 réponses dont 8 ont répondu

aussi aux 15 dernières questions et 6 à un entretien semi-directif

- Aux 15 dernières questions : 117 dont 8 ont répondu aussi aux 12 premières

questions

- Entretiens : 6 réponses (NB : les personnes qui ont émis le souhait d’avoir un

entretien ont été contactées et ont eu un entretien semi-directif de 45mn à une heure).

Au total, pour mémoire, 208 personnes distinctes ont répondu à notre enquête.

3/ Certaines questions de la 2ème partie peuvent paraître redondantes avec les

questions de la 1ère partie avec des résultats parfois légèrement différents. Cette

différence s’explique par le fait que la question est posée différemment avec un degré

de précision plus élevé. C’est pourquoi il est précisé dans certains cas :

- Résultats globaux (enquête courte)

- Analyse plus fine selon certains critères (enquête longue)

2.2.3.2 Enquête qualitative

L’enquête quantitative nous a permis de cibler des chercheurs motivés,

particulièrement impliqués dans la recherche d’informations et désireux d’exposer

leurs besoins de façon plus fine et personnalisée.

Pour obtenir cet échantillon, nous avons posé la question :

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12°) Accepteriez-vous de répondre à des questions supplémentaires concernant nos

services?

Oui, en répondant dès à présent aux 15 questions supplémentaires ci-jointes

s

X

N

u

L

N

d

N

e

1

-

L

-

-

-

D

45

Oui, mais ultérieurement lors d'un entretien (durée : 45min-1h maxi - entretien axé

ur vos besoins en IST). Merci de nous laisser vos coordonnées.

Non

ous avons ensuite contacté les 6 personnes qui avaient répondu positivement pour

n entretien.

a typologie des candidats était répartie comme suit :

- 5 chercheurs

- 1 Correspondant IST

ous avons choisi de rencontrer les 5 chercheurs en entretiens personnalisés

’environ 1 heure.

ous avons contacté 3 autres Correspondants et avons rencontré au total 4 CORIST

n entretiens courts d’une quinzaine de minutes.

/ Entretiens avec les chercheurs

Objectifs de l’enquête qualitative

’enquête qualitative par entretiens peut répondre à plusieurs objectifs [26] :

Préparation d’une enquête quantitative

Analyse plus fine d’un élément de l’enquête quantitative

Complément d’une enquête qualitative.

ans notre cas, l’enquête par entretien avait un objectif de complémentarité.

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46

L’enquête qualitative a permis de vérifier sur le terrain et dans leur contexte, les

résultats obtenus via le questionnaire, mais aussi d’obtenir des informations plus

précises sur les usages des chercheurs en matière d’Information Scientifique et

Technique.

- Technique employée

Nous avons choisi d’utiliser la technique de l’entretien semi-directif en face à face

[27].

Cette méthode permet de recueillir grâce à des questions ouvertes, des informations

personnalisées, sans les contraintes de choix rencontrées dans les questions fermées.

L’interactivité permet d’adapter l’entretien en fonction des réponses et d’apporter un

véritable échange. L’entretien de face à face « repose sur le discours de l’un, que

l’autre endigue et anime ».

Il est important de bien sélectionner les candidats en fonction de leurs motivations et

de leur préciser les conditions (entretien enregistré d’une heure environ). « Il

implique d’établir un contrat de communication ».

- Réalisation du guide d’entretien

Un guide d’entretien doit être structuré afin de permettre de balayer l’ensemble des

thèmes à aborder [26]. Il est important de laisser libre cours au discours et de noter

les anecdotes de l’interviewé pour ensuite pouvoir illustrer l’analyse avec des

exemples.

Le guide d’entretien que nous avons réalisé (Annexe 3) est divisé en 6 grands

thèmes : Fonction, Antériorité et parcours professionnel, Missions et activités, Les

recherches d’informations (en général), Contacts externes et Gestion de

l’information.

Dans chaque thème une liste de questions permet de vérifier que tous les points

essentiels sont abordés.

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47

Le passage le plus développé de l’entretien se situe au niveau du thème Missions et

activités. Dans cette partie, il est demandé au chercheur de raconter concrètement un

projet, et à chaque étape nous lui avons demandé de quoi il avait eu besoin pour sa

recherche d’informations et comment il avait procédé pour l’obtenir.

En effet, des études ont démontré que les besoins informationnels et les sources des

chercheurs variaient suivant la phase de recherche dans laquelle ils se trouvaient

(démarrage du projet, recueil de l’état de l’art, expérimentation, rédaction du rapport

ou de l’article) [28].

Cette technique de questionnement par le récit illustré par la démonstration en ligne,

permet d’observer plus finement les usages des chercheurs. Elle permet d’éliminer

les biais et de valider les questions sur les besoins en information qui viennent après.

- Interprétation de l’entretien

L’interprétation des résultats s’est faite à deux niveaux :

- tout au long de l’entretien : afin d’être en mesure de reformuler les réponses

obtenues dans le but de les faire valider par l’interlocuteur, mais aussi pour rebondir

sur d’autres questions.

Exemple : « Donc, dans la première étape de votre projet, vous utilisez cet outil pour

commencer vos recherches, et ensuite ? »

- après l’entretien : ainsi l’intégralité de la discussion a d’abord été retranscrite mot à

mot sans aucune interprétation (Annexe 4) afin de ne pas passer à côté d’un élément

important (nous avons choisi l’enregistrement plutôt que la prise de notes pour éviter

toute perte d’informations).

Pour l’analyse des résultats, la première étape a consisté à mettre en ordre les

informations recueillies.

Les entretiens ont ensuite été analysés grâce à une grille découpée en 10 grandes

rubriques :

- Profil

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48

- Missions et activités

- Etapes sur une recherche et sources exploitées

- Objectifs à réaliser

- Recours à la Bibliothèque et perception de la SID

- Supports

- Typologie des documents par ordre de préférence et typologie de

l’information

- Contacts externes

- Gestion de l’information

- Besoins exprimés

2/ Entretiens avec les CORIST :

Les Correspondants IST sont le lien privilégié entre les chercheurs de leur unité et la

SID : c’est pourquoi, nous avons trouvé intéressant d’intégrer leur témoignage dans

notre étude.

- Objectifs des entretiens avec les Correspondants IST

Cette partie de l’enquête a pour objectif de valider les réponses obtenues via le

questionnaire quantitatif, mais aussi d’obtenir plus d’éléments sur les pratiques

informationnelles des chercheurs.

- Technique employée

Nous avons choisi d’utiliser la technique de l’entretien de face-à-face sur le lieu de

travail du CORIST, avec un questionnaire à questions ouvertes.

- Réalisation d’un questionnaire

Ce questionnaire comporte 8 questions ouvertes (Annexe 5).

- Résultats obtenus

L’analyse des résultats nous a permis de :

- dresser la typologie du CORIST : fonction, temps consacré à cette mission

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49

- recueillir les besoins des CORIST par rapport aux besoins des chercheurs

- avoir des informations sur la collaboration entre CORIST et chercheurs

- recueillir leurs témoignages concernant les habitudes informationnelles des

chercheurs.

Notre échantillon de CORIST n’étant constitué que de 4 personnes (sur 80) ne

permet pas d’extrapoler sur l’ensemble de cette population mais permet d’analyser

par rapport à des exemples.

2.2.4 Gestion du temps

Le projet « Enquête utilisateurs de la SID » a été mené en 2 phases :

- 1ère phase : Élaboration de l’enquête du 25/04/05 au 10/06/05 (D. Lemeltier)

- 2ème phase : Exploitation des résultats et rédaction de la synthèse : stage de

Christine Collongues, élève du DESS de l’INTD, du 13 juin au 5 août 2005.

Au total, ce projet a nécessité 51 j/H.

Le détail de la gestion du temps est présenté en annexe 8.

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50

Troisième partie : Résultats et discussion

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51

1 Analyse des résultats

1.1 Enquête quantitative

Les résultats détaillés de l’enquête sont présentés en annexe 6.

La typologie des personnes ayant répondu au questionnaire se décline comme suit :

- 61,5 % d’ingénieurs/chercheurs

- 14,6% de thésards/stagiaires

- 12,5% d’administratifs/gestionnaires

- 6,3 % de correspondants IST,

le reste étant des techniciens ou autres.

Ils appartiennent principalement aux directions de :

- la DEN pour 43%

- la DSM pour 38 %.

Près de 50% des personnes interrogées travaillent au CEA depuis plus de 10 ans.

Les différents points de l’analyse des résultats sont classés en fonction des objectifs

de l’étude, c’est à dire mesurer la notoriété de la SID, l’utilisation et l’appréciation de

ses différents services, les autres besoins en IST et le recours à d’autres sources.

1.1.1 La notoriété

On constate que près de 12 % des personnes interrogées ne connaissent pas la SID ou

du moins ne connaissent pas ce nom.

Certains connaissent l’activité de la SID mais la rattachent à d’autres intitulés tels

que la DIST, DTI, DSI. Il est intéressant de noter que la plupart des lecteurs

emploient le terme de « Documentation centrale » lorsqu’ils parlent de la SID (selon

le personnel de la SID et les entretiens avec les chercheurs).

Cette confusion au niveau de l’identité de la SID concerne 33% des réponses.

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connaisid

24,3%

31,1%

33,0%

11,7% Vous êtes un utilisateur régulier Vous êtes un utilisateur occasionnel Vous en connaissez les activités mais vous la rattachez à d'autres intitulésVous n'en avez jamais entendu parler

Ces pourcentages importants révèlent une mauvaise visibilité de la SID auprès des

unités opérationnelles de Saclay et donc une méconnaissance de ses activités et de

ses missions.

On peut supposer que l’existence de différentes entités (cellule IST de la DSI, ULTI,

bibliothèques d’unités) sans lien hiérarchique, rend difficile la représentation des

acteurs de l’IST à Saclay et au CEA.

1.1.2 Utilisation et appréciation des différents services SID

88% connaissent globalement les activités exercées par la SID (on ne peut pas dire

qu’ils l’utilisent car à la question « vous en connaissez les activités mais vous la

rattachez à d’autres intitulés », on ne sait pas s’ils utilisent tout de même ce service

ou non).

En moyenne, 90% des répondants à cette question sont satisfaits.

La gestion électronique de documents (GED) n’est pas comptée dans cette moyenne

car elle ne représente que 20 personnes et il faut être prudent sur l’interprétation de

cette activité.

La bibliothèque

- Le service le plus utilisé est la Bibliothèque avec 86 % des réponses.

- 96% des utilisateurs sont globalement satisfaits (enquête courte). Il est

important de noter que 95% des personnes interrogées sont satisfaites de

l’accueil dont 73% très satisfaites.

52

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De façon plus fine (enquête longue), lorsque l’on demande de juger selon

certains critères : accueil, classement des documents, signalétique, conditions

de consultation, les points à améliorer concernent le classement des ouvrages

pour 22% et la signalétique pour 27%.

Pour cette question, nous n’avons pas distingué la salle de lecture et la salle

en sous-sol. Mais compte tenu des efforts notables réalisés surtout au rez-de-

chaussée, on peut considérer que ces remarques concernent principalement le

sous-sol.

- Le taux de fréquentation est de plusieurs fois par mois pour presque la moitié

des personnes interrogées et un tiers ne vient que plusieurs fois par an.

10 % ne viennent jamais.

- Les motivations de leurs visites sont principalement la consultation des livres

et revues pour 43% et l’emprunt de livres pour 22%.

jefais

43,5%

9,2%

16,4%

22,2%

7,7% 1,0% je consulte les livres ou les revues

je consulte le fonds de rapports sur microfiches Je consulte les nouveautés

j'emprunte des livres

je photocopie des documents

autres

9% seulement consultent les rapports sur microfiches : il est intéressant de

s’interroger sur la mise en valeur de ce fonds spécifique.

Les achats d’ouvrages pour les unités et les abonnements aux revues

- 64% des personnes interrogées utilisent le service achats d’ouvrages et 62%

utilisent le service abonnements aux revues.

- 86% des utilisateurs sont globalement satisfaits pour les ouvrages et 94% sont

satisfaits pour les abonnements aux revues (enquête courte).

53

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De façon plus fine (enquête longue), lorsque l’on demande de juger selon

certains critères : suivi des commandes, délai de réception, prise en compte

des réclamations, transmission des informations de la part de votre

correspondant IST, prise en compte de vos suggestions, les points à améliorer

concernent le délai de livraison pour 29% et la transmission d’information via

le CORIST pour 23%.

Pour les délais, il est dommage que nous ne connaissions pas la part

concernant les ouvrages et celle concernant les revues, mais d’après les

statistiques annuelles de cette activité, il est probable que les délais à

améliorer concernent essentiellement les ouvrages.

Pour la question concernant la qualité de la transmission des informations via

les CORIST, on peut se demander si les personnes interrogées connaissent

réellement le rôle et le nom du CORIST de leur unité.

- Concernant les revues électroniques, un tiers des personnes interrogées

souhaiteraient voir améliorer le mode de recherche et un peu plus d’un quart

des réponses concernent l’ergonomie.

revueintranet

33,0%

26,8%

14,3%

25,9%le mode de recherchel'ergonomiela mise à jourautres

Il est intéressant de noter que pour cette question, 26% des personnes ont

rempli la modalité « autres » et réclament principalement l’accès à plus de

revues, notamment les abonnements d’autres services, et l’accès aux archives.

54

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Cependant 72% sont satisfaits du choix des revues (graphique 1).

graphique 1 graphique 2

contenurevue

72,6%

27,4%ouinon

substitpapier

73,3%

26,7%OuiNon

73% sont prêts à substituer leurs abonnements papier pour des abonnements

électroniques (graphique 2), mais parmi les 85 personnes ayant répondu

favorablement, 57 émettent des conditions, notamment l’accès aux archives

en ligne, maintient d’une collection papier de référence….

La fourniture de documents

- 70 % des personnes interrogées (enquête longue) utilisent ce service et la

fréquence d’utilisation est de plusieurs fois par an pour 76% des utilisateurs.

Les personnes qui ne recourent pas à ce service invoquent principalement les

raisons suivantes : ne connaissent pas ce service, trouvent les documents eux-

mêmes…

- 91% des utilisateurs sont globalement satisfaits, mais à la question concernant

les délais 30% ne le sont pas.

La recherche d’informations et veilles documentaires

- 30 % des personnes interrogées utilisent ce service et la fréquence

d’utilisation est de plusieurs fois par an pour 60% des utilisateurs. Ce dernier

point révèle tout de même que ceux qui connaissent le service y reviennent

régulièrement.

55

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Les personnes qui ne recourent pas à ce service invoquent principalement les

raisons suivantes : ne connaissent pas ce service, préfèrent faire leurs

recherches elles-mêmes…

- 83% des utilisateurs sont globalement satisfaits. 27% des personnes

interrogées ne sont pas satisfaites par la prestation actuelle de formation à

l’IST.

- 79% des personnes interrogées préfèrent effectuer elles-mêmes leurs

recherches.

aiderivd

79,0%

16,2%

4,8%effectuer vous-même vos recherches d"informationsles faire avec l'assistance d'une personne de la SIDles confier complètement à la SID

- Plus de la moitié souhaiteraient avoir une formation concernant la recherche

d’information.

La mise en place de système de gestion électronique de documents

- 20% des personnes interrogées utilisent ce service, mais il faut se demander si

les personnes interrogées connaissent bien la définition de cette activité.

- 75% des utilisateurs sont globalement satisfaits

- 37 % des personnes interrogées pensent que leur unité aurait besoin d’un

système de GED et proposent des exemples d’applications.

L’interprétation de ces résultats est délicate car le taux d’utilisateurs est faible. Ce

service proposé par la SID est récent. D’autre part, la promotion de cette prestation

n’a encore été faite à l’échelle de tout Saclay, la cellule GED ne pouvant traiter pour

l’instant que les projets sollicités par les unités.

56

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Le site Intranet

- Le site Intranet de la SID n’est utilisé que par 52 % des personnes

interrogées, ce qui signifie que les autres utilisent les prestations de la SID via

le site sans en connaître le nom (ce qui nous ramène vers un problème de

notoriété) ou bien passent par un autre accès Intranet (par exemple le portail

IST).

- Concernant le site, on constate que les points à améliorer et donc les éléments

insatisfaisants ne concernent pas la qualité en terme de contenu ni de mise à

jour des documents, mais principalement le mode de recherche pour 45% et

l’ergonomie pour 34%. Cette tendance se confirme avec les commentaires de

la rubrique autres tels que : pages trop chargées, confusion Site SID et portail

IST, profusion d’information…

accessitesid

7,9%

44,7%34,2%

2,6%

10,5%le contenule mode de recherchel'ergonomiela mise à jourautres

Cependant, malgré la note au niveau de la question précisant la différence entre le

site de la SID et le portail IST, il est à craindre que nombre des réponses ne se

rapportent au portail IST et non au site de la SID. En effet le site de la SID pointe

vers de nombreuses ressources du portail IST du CEA et les commentaires récoltés

concernent souvent les ressources électroniques.

1.1.3 Besoins exprimés en IST et recours à d’autres sources

Les besoins exprimés en IST

- Parmi les besoins exprimés, la plus forte tendance s’oriente vers une demande

d’alertes sur les nouveautés avec 54 % des réponses.

57

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58

- 21 % seraient intéressés par un service de gestion des connaissances.

- 14% seraient intéressés par des études bibliométriques.

- 11 % ont exprimé des besoins autres.

Utilisation de sources autres que les services de la SID

- On constate que près de la moitié des personnes ayant répondu recourt en

interne à ses collègues et seulement un tiers utilise la bibliothèque de son

unité.

- La source externe principalement utilisée est Internet avec 64% des réponses.

1.2 Enquête qualitative

1.2.1 Entretiens chercheurs

Les résultats détaillés de l’enquête sont présentés en annexe 7.

- Typologie des chercheurs interrogés :

Les 5 chercheurs ont suivi une formation universitaire supérieure et ont un doctorat.

Les directions représentées sont : la DSM : Direction des Sciences de la Matière (2

chercheurs), la DRT : Direction de la Recherche Technologique (2 chercheurs) et la

DEN : Direction de l’Energie Nucléaire (1 chercheur).

A part un chercheur qui n’a rejoint le CEA que depuis 3 ans, notre échantillon de

chercheurs travaille au CEA depuis 9 à 20 ans.

Les activités exercées concernent des domaines très différents, ce qui ne nous permet

pas de faire des regroupements.

Les différents points de l’analyse des résultats sont classés en fonction des objectifs

de l’analyse qualitative, c’est à dire :

- valider et vérifier certaines réponses (par rapport à l’enquête quantitative)

dans leur contexte avec mise en situation des interviewés

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- mettre en exergue certains points importants sur les usages des chercheurs en

matière d’IST non abordés dans le questionnaire.

- Validation par rapport à l’enquête quantitative Notoriété

Le problème de notoriété de la SID constaté dans l’enquête quantitative se vérifie au

travers de trois grands constats :

- Manque de connaissance des services proposés

Ex : Un chercheur qui, par manque de temps, n’a pas le temps de s’informer sur ce

qu’il peut trouver « Quand j’ai besoin d’informations, c’est urgent » « J’aimerais

commander des livres mais je ne sais pas comment faire ».

Ex : Deux chercheurs n’utilisent pas les banques de données pour les raisons

suivantes : « Je ne les connais pas » « par insuffisance professionnelle ».

- Utilisation des services sans savoir qu’il s’agit de sources SID

Ex : Un chercheur utilise les ressources électroniques de la SID mais parle des

« outils de la DIST »

Ex : Trois chercheurs ne parlent pas de la SID mais emploient le terme « Doc

Centrale »

Ex : Trois chercheurs passent par le portail IST pour atteindre les prestations

proposées par la SID

- Méconnaissance du réseau de Correspondants IST

Ex : Aucun des 5 chercheurs ne connaît le terme de Correspondant IST, mais

utilisent le circuit en commandant des ouvrages ou des articles via leur secrétariat.

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60

Utilisation des sources proposées par la SID Il est intéressant de noter que tous les interviewés ont recours aux sources et aux

services proposés par la SID.

Les chercheurs utilisent en moyenne 9 sources différentes.

Pour déterminer d’un coup d’œil d’où proviennent les différentes sources, nous

avons fait figurer dans notre grille d’analyse (annexe 6), les sources SID en rouge et

les autres sources en vert, et nous avons constaté que 42% des sources utilisées par

les chercheurs proviennent de la SID.

Besoins exprimés

Suite à l’énumération des étapes d’une recherche, avec la liste des sources utilisées,

lorsque l’on pose la question : « Est-ce qu’il vous arrive de ne pas trouver ce que

vous cherchez ? », 4 sur 5 ont répondu qu’ils trouvaient toujours ce qu’ils

recherchaient. L’expression des besoins a ainsi été objective et concise.

La principale préoccupation des chercheurs tourne autour des revues électroniques

mais les demandes varient :

- Accéder aux abonnements des autres unités

- Accéder directement aux archives de toutes les revues en ligne

- Accéder à plus de revues

Les autres besoins s’apparentent plus à de l’aide et du conseil en matière de gestion

de l’information :

- Conseils au niveau de la méthodologie pour mettre en place une bibliographie

personnelle, ou pour connaître toutes les sources sur un domaine

- Formation aux bases de données

- Aide à la mise en place d’alertes sur les revues électroniques pour réaliser des

veilles bibliographiques

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61

- Autres usages des chercheurs Informations et contacts informels

Tous les chercheurs de notre échantillon recourent à de l’information informelle par

différents moyens :

- Le phénomène de réseau : Ils se sont généralement constitués un réseau dans

le cadre de leurs projets, travaillent souvent en collaboration avec d’autres

chercheurs au niveau européen ou international.

- Les congrès : Participent à des congrès « c’est important pour les contacts

informels » et estiment que c’est vraiment très important pour collecter de

l’information.

Paradoxalement, ils sont très peu outillés pour gérer et partager ce type

d’informations et ne possèdent pas de sites collaboratifs ou de groupwares.

Il serait intéressant de leur proposer un outil de type « base de connaissances » pour

gérer et partager ces informations et contacts informels.

Le Web

L’outil le plus utilisé pour la recherche d’information est le web, les sites utilisés par

les chercheurs sont énumérés dans la grille d’analyse des entretiens avec les

chercheurs (annexe 6).

Les publications

Tous les chercheurs interrogés rédigent des rapports techniques et la plupart publient

des articles ou des ouvrages.

Gestion de l’information

- Mode de classement et support utilisé

Bien que la plupart des chercheurs utilisent essentiellement des ressources

électroniques pour leur recherches d‘informations, la gestion des documents

finaux reste principalement sous format papier, avec des classements par

thème.

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62

Cependant dans notre échantillon, un chercheur se démarque en gravant

systématiquement tous ses documents sur CD-ROM et en ne gardant aucun

document papier.

- Système d’information personnalisé

Tous les chercheurs ont mis en place une liste de signets plus ou moins

importante et organisée.

Aucune base de données personnelle n’a été réalisée.

1.2.2 Entretiens CORIST

- Typologie des CORIST interrogés

Notre échantillon de CORIST est représentatif des directions du CEA puisque nous

avons un CORIST par direction (présente sur le site de Saclay) : DEN (Direction de

l’Energie Nucléaire), DRT (Direction de la Recherche Technologique), DSM

(Direction des Sciences de la Matière), et DSV (Direction des Sciences du Vivant).

Les CORIST sont les Correspondants en matière d’Information Scientifique et

Technique entre les chercheurs de leur unité et la SID.

Ce sont des agents CEA exerçant d’autres fonctions : au sein de notre échantillon, 2

CORIST exercent la fonction de documentaliste et sont responsables d’une petite

unité documentaire (il ne faut cependant pas généraliser car il n’y a que trois unités

documentaires sur le site du CEA de Saclay), les autres CORIST sont des assistantes

(profil le plus répandu parmi les CORIST).

Le temps moyen consacré à la mission de CORIST est d’environ une ½ journée par

semaine et le nombre de chercheurs rattachés à un CORIST est en moyenne de 250

chercheurs.

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- Besoins exprimés pour mieux assurer leur fonction de CORIST

Par rapport au réseau de CORIST :

- Souhaiteraient qu’il y ait un véritable réseau de CORIST avec plus

d’implication de la part de chacun.

- Plus de relations entre les CORIST par le biais de réunions.

- Aimeraient avoir un moyen de communiquer entre eux et avec les chercheurs

avec un outil de type lettre d’information.

Par rapport à la SID :

- Souhaiteraient avoir plus d’informations en provenance de la SID pour

répondre aux attentes des chercheurs (notamment en ce qui concerne les

problèmes rencontrés avec les abonnements aux revues électroniques).

- Attendent plus de réunions initiées par la SID pour des présentations de

nouveaux produits (démonstrations, tests…).

- Aimeraient que les nouveaux arrivants aient une présentation complète des

services offerts par la SID.

- Relations CORIST-chercheurs

Les chercheurs n’ont recours aux CORIST que pour la gestion des abonnements et

les commandes d’ouvrages.

Ils ne délèguent pas ou très peu pour les recherches d’informations.

Les chercheurs ont une très forte implication dans leurs recherches informationnelles

et le CORIST ne sert que d’intermédiaire, notamment pour gérer les problèmes

d’abonnements aux revues électroniques.

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64

- Témoignages concernant les habitudes des chercheurs

Les CORIST n’ont pas une vision d’ensemble sur les pratiques des chercheurs car ils

ne suivent pas leurs projets.

L’information fait partie intégrante de l’activité des chercheurs qui sont très

exigeants sur ce point : ils ont généralement besoin d’informations de façon urgente

et veulent des articles en texte intégral.

Les chercheurs communiquent en général très peu et font leurs recherches seuls.

Les chercheurs travaillent souvent en petits réseaux et savent où chercher

l’information.

A part les revues électroniques, les chercheurs utilisent peu les ressources de la SID

et ne savent pas comment s’en servir, ils préfèrent utiliser leurs sources sur Internet.

En conclusion, Les chercheurs auraient besoin de formations sur les sources

existantes et l’utilisation des outils proposés par la SID.

1.3 Adéquation de l’offre et de la demande ?

L’analyse des résultats, bien que forts positifs en matière de satisfaction des usagers,

nous amène à réfléchir sur l’adéquation de notre offre documentaire en regard des

besoins réels exprimés par les chercheurs.

En effet, si dans la plupart des cas les appréciations sur les différents services sont

très satisfaisantes, il n’en reste pas moins qu’ils sont souvent sous-utilisés.

Nous prendrons pour exemple le service Recherche d’Informations Veille

Documentaire peu sollicité par manque de connaissance du service ou parce-que

celui-ci est inapproprié à la demande réelle.

Ainsi, un chercheur, qui par principe préfère réaliser lui-même ses recherches sera

intéressé par des formations et des conseils.

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65

L’objet maintenant est d’exploiter tous les résultats de notre étude afin de proposer

des services répondant aux différentes attentes exprimées ou latentes des usagers de

la SID, en faisant des propositions d’adaptation et de modifications de l’offre

existante.

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66

2 Préconisations

Suite à l’analyse des résultats et à leur interprétation, nous avons avec l’aide des

responsables d’activité, ébauché des propositions d’améliorations raisonnables de

nos services.

2.1 Notoriété

Faire connaître les

activités de la SID

- Réalisation d’une plaquette de présentation de la SID

et / ou un marque-pages avec les différents services et

les contacts

- Un contact (personne ressource) unique pour

répondre à toutes les demandes en matière d’IST et

aiguiller vers les bons interlocuteurs.

- Présentation de la SID en amphithéâtre dans le cadre

de la présentation aux nouveaux arrivants ou

présentation itinérante directement dans les unités de

Saclay.

A noter : les difficultés de visibilité de la SID parmi les entités IST de Saclay et du

CEA vont sans doute s’aplanir grâce à la réorganisation interne en cours, et qui sera

achevée d’ici fin 2005. Ce sera alors une opportunité pour communiquer sur la

nouvelle structure mise en place.

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67

2.2 La bibliothèque

Accueil - Envisager un roulement avec astreinte d’une

personne de référence à l’accueil pour répondre aux

questions courantes mais aussi aux questions plus

pointues

- Changer la porte qui rend l’accueil peu convivial et

la remplacer par une porte vitrée

- Proposer des rendez-vous personnalisés pour

présenter les différents services

Classement des ouvrages - Revoir le plan de classement de certains fonds,

notamment les fonds de mathématiques et

informatique

Signalétique - Revoir la signalétique pour la salle en sous-sol qui

regroupe les collections de revues antérieures à 3 ans

et le fonds de rapports sur microfiches.

Rapports sur microfiches - Faire une étude sur l’exploitation de ce fonds

(conservation, mise en valeur, diffusion et promotion)

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2.3 Achats d’ouvrages et abonnements

Délais pour les achats

d’ouvrages

- Le module Commande d’ouvrage du nouvel outil de

gestion de bibliothèque (projet Sygeca) permettra aux

utilisateurs d’avoir une visibilité complète sur le suivi

de leur commande.

Demandes d’accès à plus

de revues électroniques

- La nouvelle entité créée en juillet 2005 (Cellule

CNIST) a pour mission, entre autres, de repenser la

politique d’acquisition en matière de revues

électroniques en vue de répondre au mieux aux

besoins du CEA.

Alerte sur les nouveautés - Créer des alertes automatiques via l’intranet sur les

nouveaux ouvrages acquis par la bibliothèque et les

nouveaux abonnements. (possibilité de personnaliser

selon l’utilisateur), voire éventuellement sur les

nouvelles revues paraissant sur le marché

2.4 Fourniture de documents

Délais d’obtention des

documents

- Mettre en place un outil permettant de suivre de

façon satisfaisante pour le client, l’état d’avancement

de ses commandes : à cette fin, une interface

personnalisée et sécurisée sera mise en place via le

module FDD de Sygeca fin 2005.

2.5 Recherche d’informations et veilles documentaires

Méconnaissance du

service

- Mettre ce service en valeur sur le site SID et portail

IST

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Adéquation par rapport

aux besoins

- Présenter plus ce service comme un service de

conseil et d’aide à la recherche d’informations

- Mettre plus en avant les formations à la recherche

d’informations (rajouter sur la page d’accueil du

portail IST)

Proposer des fiches méthodologiques de recherche en

information (exemple : comment mettre en place des

systèmes d’alerte…)

2.6 Mise en place de systèmes de GED dans des unités

Gestion Électronique de

documents dans les

unités

- Faire la promotion de cette prestation à l’échelle de

Saclay en ciblant principalement les correspondants

informatiques et les ingénieurs qualité.

2.7 Réseau de Correspondants IST

Relations avec les

CORIST

- Étendre le champ d’actions du réseau actuel de

CORIST, actuellement restreint aux abonnements et

ouvrages, aux autres activités de la SID : à cette fin,

réfléchir sur un moyen de les impliquer dans

l’ensemble des activités IST.

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Conclusion

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A la suite de cette enquête, trois points généraux méritent d’être mis en exergue :

- Le fort taux de réponses pour cette enquête, malgré le nombre important de

questions, a révélé l’intérêt et les fortes attentes des chercheurs de Saclay en matière

d’IST au CEA.

- Il est important de noter que de façon globale, la qualité actuelle des prestations de

la SID est plus que satisfaisante.

- Le point faible majeur de la Section est le manque de communication vis à vis de

ses clients.

Pour que toutes les informations issues de cette enquête ne restent pas « lettres

mortes » et afin de répondre à l’attente de ses clients, la synthèse qui sera mise en

ligne en octobre devra être suivie d’engagements de la part de la SID.

Les engagements à court terme de la SID pourront s’appuyer sur les propositions

d’améliorations qui sont faites dans cette étude et qui prennent en compte notamment

le besoin en information de ses clients.

Cependant au-delà des résultats et des recommandations, il apparaît évident que ces

préconisations ne pourront devenir des projets qu’après avoir hiérarchisé les priorités

en fonction :

- de la politique pratiquée par la SID en IST

- de la politique marketing et de communication de la SID

- des moyens de la SID (personnel, matériel et budget).

Il est donc vital, dès à présent pour la SID :

de définir un plan marketing pour choisir les prestations que la SID veut mettre en

valeur en fonction des besoins exprimés dans cette enquête par ses clients. Une offre

de service de qualité passera par la connaissance de ses clients et par des prestations

ciblées.

de définir un plan de communication pluriannuel (par exemple en lançant

semestriellement des mini-enquêtes activité par activité) à la fois pour mieux

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72

informer ses clients actuels sur les différentes activités ou nouveautés et les fidéliser

mais également pour étendre sa cible à l’échelle de la population scientifique de

Saclay.

La communication interne est également importante pour que chaque acteur de la

SID, quelque soit son activité, connaisse toutes les prestations et missions de la SID

et le transmette à ses interlocuteurs. Les résultats de cette enquête, notamment

révélant la satisfaction des clients, motiveront sans aucun doute les équipes de la

SID.

La réussite de ce projet sur le long terme nécessite pour la SID de pratiquer une

politique clairement définie en matière d’IST.

Son positionnement stratégique en tant que spécialiste de l’IST et intermédiaire

incontournable ne pourra se concrétiser qu’avec l’appui de la direction, primordial

pour la valorisation du service.

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Bibliographie

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Les recherches bibliographiques ont été arrêtées le 12 septembre 2005

Les références sont classées par thème.

Elles sont ensuite numérotées en continu et correspondent aux chiffres entre crochets

du texte par ordre d’apparition dans celui-ci.

Les citations sont référencées dans le texte entre crochets, par le nom de l’auteur

suivi du numéro de référence.

L’information Scientifique et Technique (IST)

[1] COMBEROUSSE, Martine. Histoire de l‘information scientifique et technique.

Paris : Nathan Université, 1999, 128 p.

Dans cet ouvrage, l’auteur retrace l’évolution de l’Information Scientifique et

Technique depuis les débuts de l’écrit jusqu’à Internet.

[2] PANIJEL, Claire. Information Scientifique et Technique. [en ligne], Paris : Urfist,

8 janvier 1999, [référence du 30 juillet 2005].

Accès : http://www.ccr.jussieu.fr/urfist/def-ist.htm

Ce document donne une définition de l’Information Scientifique et Technique,

retrace son historique et traite de son évolution.

[3] LOPEZ, Sylvie. Adéquation de l’offre documentaire avec les pratiques des

chercheurs : l’étude du Cemagref. Mémoire de DESS en Sciences de l’Information

et de la Documentation Spécialisée, Institut National des Techniques de la

Documentation, 18 novembre 2004, 217 p.

Cette étude a été réalisée afin d’évaluer si l’offre documentaire du service IST

correspondait aux attentes et aux usages des chercheurs du Cemagref.

Ce mémoire apporte de nombreuse informations sur l’IST et notamment les

organismes spécialisés en IST.

Très utile également au niveau de la bibliographie.

74

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75

[4] SQW. Analyse économique de l’édition scientifique. [en ligne], Londres :

Wellcome Trust, 2003, [référence du 2 août 2005].

Accès : www.inist.fr/wellcome/edition_scientifique.pdf

Ce rapport traite du développement des revues électroniques et des archives ouvertes

par rapport à la stratégie des différents acteurs du marché des revues Scientifiques

Techniques et Médicales (éditeurs, bibliothèques, communauté des chercheurs).

[5] SWETSBLACKWELL.. Médias électroniques une culture en devenir. Archimag,

[en ligne], Juin 2003, [référence du 25 juillet 2005].

Accès : http://www.archimag.com/articles/165/165docbib_enquete.html

Cet article sur les médias électroniques donne des données chiffrées sur la répartition

des périodiques électroniques par domaine.

[6] CHARTRON, Ghislaine. Produits et services de la documentation scientifique.

In : CHARTRON, Ghislaine (éd.), Les chercheurs de la documentation scientifique :

nouveaux services et usages. Paris : Editions du Cercle de la Librairie, 2002, p. 19-

132.

Ce chapitre traite de l’évolution du modèle éditorial scientifique face à Internet, et les

conséquences sur les fonctions des bibliothèques et la communauté scientifique.

Il traite notamment des consortiums p.97 à 110.

[7] LE COADIC, Y-F. Des principes scientifiques directeurs de la science et de la

technologie de l’information électronique. ArchiveSIC, [en ligne], 9 juillet 2004

[référence du 25 juillet 2005].

Accès :

http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/documents/archives0/00/00/10/27/sic_00001027_02/sic

_00001027.html

Etude critique de principes scientifiques directeurs, caractéristiques des nouveaux

paradigmes informationnels en science et en technologie de l’information

électronique. Dans cette étude, l’auteur analyse les nouvelles motivations des

chercheurs en matière de publication.

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76

[8] GUILLAUD, Hubert. Les enjeux de l’édition électronique scientifique.

InternetActu.net, [en ligne], 17 juillet 2004, [référence du 25 juillet 2005].

Accès : http://www.fing.org/index.php?num=5055,2

Dans cet article, l’auteur met en relief les enjeux de l’édition numérique pour les

éditeurs et ses atouts pour les usagers. Il explique notamment comment se sont

développées les archives en ligne et les revues en accès libre.

[9] INIST. SPARC, The Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition, [en

ligne], 6 juin 2003, [référence du 25 juillet 2005].

Accès : http://www.inist.fr/openaccess/article.php3?id_article=26

Cet article explique comment la coalition SPARC s’est constituée, et quelles sont ses

objectifs et missions.

[10] CHAN L.. Initiative de Budapest pour l’Accès ouvert, [en ligne], 14 févier 2002,

[référence du 25 juillet 2005].

Accès : http://www.soros.org/openaccess/fr/read.shtml

Cet article reprend la déclaration de Budapest de février 2002 sur l’Initiative d’Open

Access.

[11] INIST. Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la connaissance en sciences

exactes, Sciences de la Vie, Sciences humaines et sociales, [en ligne], 22 octobre

2003, [référence du 25 juillet 2005].

Accès : http://www.inist.fr/openaccess/article.php3?id_article=38

Cet article reprend la déclaration de Berlin du 22 octobre 2003 en faveur du modèle

du Libre Accès.

[12] WELLCOME TRUST. Coûts et modèles économiques de l’édition scientifique.

Londres, 2004.

L’objet de ce rapport est d’analyser les coûts de l’édition des revues scientifiques en

comparant deux modèles économiques : celui de l’abonné payeur et celui de l’auteur

payeur.

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77

Les usages

[13] LE COADIC, Yves-F.. La science de l’information. Paris : PUF, 1994, 127 p.

Cet ouvrage décrit la science de l’information, issue de la science des bibliothèques

et de la documentation.

Dans cet ouvrage, l’auteur définit les objectifs du chercheur et son rôle au sein de la

communauté scientifique (p.35 à 37).

Ensuite, il démontre l’interdépendance entre les besoins et les usages des chercheurs

en matière d’IST (p.45 à 62).

[14] LE COADIC, Yves-F.. Usages et usagers de l’information. Paris : Nathan

Université, 1997, 127 p.

L’objet de cet ouvrage est de placer l’usager au centre du système de l’institution qui

fournit l’information. Il s’agit d’une approche dite orientée-usager qui se substitue à

l’approche orientée-émetteur.

[15] LE COADIC, Yves-F.. Le besoin d’information : formulation, négociation,

diagnostic. Paris : ADBS Editions, 1998, 191 p.

Cet ouvrage traite de l’analyse des besoins informationnels et des différentes étapes

pour y parvenir (de la formulation du besoin par questionnement au diagnostic du

besoin d’information).

Les pratiques des chercheurs

[16] MAHE, Annaïg. L’intégration des revues électroniques dans les pratiques : un

processus d’appropriation observé auprès des chercheurs du Commissariat à

l’Energie Atomique (CEA). In : CHARTRON, Ghislaine (éd.), Les chercheurs de la

documentation scientifique : nouveaux services et usages. Paris : Editions du Cercle

de la Librairie, 2002, p. 173-187.

Article de fond sur les usages des revues électroniques par les chercheurs et les

conséquences de ces nouvelles pratiques sur la fréquentation des centres de

documentation. Etude réalisée par le biais d’entretiens auprès de chercheurs et de

doctorants du CEA. Dans cet article, l’auteur retrace les différentes phases

d’appropriation des ressources électroniques par les chercheurs.

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[17] MAHE, Annaïg. Les usages des revues électroniques par des chercheurs

français : étude de cas sur les Universités Pierre et Marie Curie et Denis Diderot .

ArchiveSIC, [en ligne], 01/10/2000 , [référence du 01/07/2005].

Accès : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00000092.html

Etude qualitative sur l’intégration des revues électroniques dans les pratiques des

chercheurs en France, réalisée sur la campus de Jussieu auprès de 25 chercheurs et

thésards et 9 responsables de documentation. Cette étude donne une description des

habitudes des chercheurs en fonction de la discipline exercée.

[18] VERRY-JOLIVET, Corinne. Pratiques et attentes des chercheurs : La

médiathèque scientifique de l’Institut Pasteur. BBF, 2001, t.46, n°4, p.26-30.

En mettant en exergue les disparités entre chercheurs, l’auteur donne des pistes de

réflexion sur le nouveau rôle des documentalistes en tant qu’intermédiaires dans le

recherche in IST.

Etudes sur les pratiques et usages en information

[19] COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE (CEA),. Rapport annuel 2004 :

Le CEA au cœur des grands défis européens. Paris, 2005.

Ce rapport annuel du CEA donne des informations précises sur les différentes

activités exercées par le groupe, son effectif, ainsi que des informations financières.

[20] LAHARY, Dominique. Des bibliothèques traditionnelles aux « bibliothèques

virtuelles ». In : Cours INRIA, La recherche d’information sur les réseaux, Le Bono,

30septembre-4octobre 2002. Paris : ADBS, 2002, P.169-201

Dans ce chapitre, l’auteur nous décrit comment l’utilisateur final accède directement

à l’information via des outils (ressources électroniques, catalogues…) mis à

disposition et conçus par les détenteurs de l’information.

[21] SALAUN, Jean-Michel. Marketing des bibliothèques et des centres de

documentation. Paris : Editions du Cercle de la Librairie, 1992, 133 p.

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79

Dans cet ouvrage l’auteur explicite les grands principes du marketing et démontre

pourquoi il est nécessaire pour les centres de documentation de recourir au

marketing documentaire.

[22] MUET, Florence ; SALAUN, Jean-Michel. Stratégie marketing des services

d’information : bibliothèques et centres de documentation. Paris : Editions du Cercle

de la Librairie, 2001, 221 p.

Ce manuel détaille les démarches stratégiques nécessaires au développement des

services d’information en suivant plusieurs étapes : la phase d’analyse et de

diagnostic, la phase de stratégie, et une solution applicable sur le terrain. Trois études

de cas sont présentées avec des propositions de scénarios.

[23] COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE (CEA). Rapport d’étude

enquête utilisateurs DSLT/STIC/GIST. Cadarache, 10 juin 2004.

Cette étude effectuée sur un autre site du CEA donne des indications sur la

méthodologie à adopter pour réaliser une enquête auprès de chercheurs et sur

l’interprétation des résultats.

[24] AFNOR. Enquête de satisfaction des clients. Paris : AFNOR, 2002, 33 p.

Ce fascicule a pour vocation de fournir des points de repère dans le cadre d’une

enquête de satisfaction, de la définition des objectifs à la réalisation pratique.

[25] SECRETARIAT GENERAL DU COMITE NATIONAL (SGCN). Enquête sur

les usages et les besoins documentaires des sections du Comité national. [en ligne],

Paris : mai 2005, [référence du 20 juin 2005 ].

Accès : http://www.cnrs.fr/comitenational/publications/usages_doc_cn.pdf

Cette étude, réalisée auprès des membres des sections du Comité National est assez

proche de l’étude quantitative réalisée au CEA, elle apporte des éléments intéressants

sur les problèmes rencontrés tels que les taux de non-réponses à certaines questions

et apporte des éléments de comparaison.

[26] UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE (UTC). Méthodologie

de l’entretien. [en ligne], Compiègne : 4 mars 2001, [référence du 22 juin 2005]

Accès : http://www.utc.fr/~poyen/methodo.htm

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Spécialisée dans la formation des ingénieurs, l’UTC, est à l’interface entre les

besoins de l’entreprise et le milieu scientifique.

Cette méthodologie de l’entretien présente les différents objectifs d’une enquête

qualitative et la technique pour réaliser un guide d’entretien.

[27] SUTTER, Eric. Le marketing des services d’information : pour un usage de

l’information documentaire. Paris : ESF Editeur , 1994, 207 p.

Cet ouvrage met l’accent sur la nécessité d’une démarche marketing en matière

d’information et propose l’ensemble des étapes de cette démarche, depuis la

détection des attentes de la clientèle cible jusqu’à la phase d’évaluation. Il donne

notamment une bonne définition de l’entretien semi-directif et des pistes pour sa

réalisation.

[28] POLITY, Yolla. Le comportement des chercheurs dans leur activité (y compris

face à la documentation). [en ligne], Grenoble : Université Pierre Mendès France,

2001, [référence du 1er juillet 2005].

Accès : < http://www.iut2.upmf-grenoble.fr/RI3/Adbu.htm >

Dans ce texte, l’auteur parle de l’analyse de l’activité des chercheurs et met en avant

le fait que cette activité se décompose en sous-activités correspondant aux différentes

étapes d’un projet scientifique. Ces phases doivent être prises en compte dans la

réalisation des études.

Site WEB consultés

Institut de l’Information Scientifique et Technique (INIST). [29 juin 2005],

http://www.inist.fr/INIST/inist.php

Ce site présente les différentes missions de l’INIST-CNRS notamment en matière

d’IST.

Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur (ABES). [référence du 29 juin

2005], http://www.abes.fr/

Ce site décrit l’activité de l’Abes.

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81

Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique de Paris

(URFIST). [référence du 29 juin 2005], http://web.ccr.jussieu.fr/urfist/urfist.htm

Ce site offre une présentation détaillée des missions de l’URFIST qui est un

organisme de formation et de recherche destiné à développer et promouvoir l’usage

de l’Information Scientifique et Technique dans l’enseignement supérieur.

Open Archives Initiative (OAI). [25 juillet 2005], http://www.openarchives.org

Site consacré au mouvement des archives ouvertes.

Couperin. [6 septembre 2005], http://www.couperin.org/

Site du consortium universitaire Couperin, donne des informations sur les adhérents,

les opérations de négociations avec les différents éditeurs et la politique global du

consortium.

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Annexes

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ANNEXE 1 – Intranet documentaire

83

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ANNEXE 2 – Questionnaire Intranet

Afin de mieux connaître vos attentes en mTechnique et ainsi améliorer la qualitéSection d'Informations Documentaires (SIenquête de satisfaction. Nous vous remercions par avance de consnos questions.

Généralités sur la Section d'Informations

1°) Connaissez-vous la SID?

Vous êtes un utilisateur régulier

Vous êtes un utilisateur occasionnel

Vous en connaissez les activités mais vou

bibliothèque centrale, documentation centrale...

Vous n'en avez jamais entendu parler

2°) Utilisez-vous les services suivant

Bibliothèque de Saclay

Achats d'ouvrages pour les unités

Abonnements aux revues

Fourniture de documents (copies d'articles, ra

Recherche d'Informations et Veilles Documen

Mise en place de systèmes de Gestion Electro

DSM/DPI/STI/SID

Enquête utilisateurs des services IST

atière d'Information Scientifique et des services qui vous sont proposés, la D), intégrée au STI de Saclay, lance une

acrer quelques minutes pour répondre à

Documentaires (SID)

s la rattachez à d'autres intitulés : DIST, DTI, DSI,

s :

Oui Non

pports, conférences, etc...)

taires

nique de Documents

84

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3°) Comment jugez-vous ces services ?

++ + - --

Bibliothèque de Saclay

Achats d'ouvrages pour les unités

Abonnements aux revues

Fourniture de documents (copies d'articles, rapports,

conférences, etc...)

Recherches d'Informations et Veilles Documentaires

Mise en place de système des Gestion Electronique de

Documents

4°) Y a t-il d'autres prestations en IST que vous souhaiteriez voir mises en

place à la SID?

Alertes sur les nouveautés (livres, revues)

Gestion des connaissances ou knowledge management (capitalisation et partage des savoirs

créés par votre unité ou pour un projet)

Etudes bibliométriques

Autre (précisez)

Site Intranet de la SID : http://www-dpi.cea.fr:8000/sid/

Attention : ce site est différent du portail IST qui fédère les ressources en IST de tous les centres du CEA.

85

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5°) Utilisez-vous le site intranet de la SID?

Oui Non

6°) Selon vous, que faudrait-il améliorer en priorité sur le site?

Le contenu

Le mode de recherche

L'ergonomie

La mise à jour

Autre (précisez)

Besoins en IST

7°) En interne, en dehors de la SID, à qui avez-vous recours pour votre rec informations et de documents scientifiques et techniques ? herche d'

Collègues

Bibliothèque de votre unité

Bibliothèques des autres centres du CEA

Autre (précisez)

8°) A quelles sources ou organismes extérieurs avez-vous recours pour votre recherche d'informations et de documents scientifiques et technique ? s

Internet

86

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Bibliothèques universitaires

87

Organismes de recherche

Fournisseurs spécialisés de documents

Associations professionnelles

Autre (précisez)

P onnaître : our mieux vous c

9°) Vous êtes :

Ingénieur / Chercheur

Technicien

Administratif / Gestionnaire

Correspondant IST

Thésard / Stagiaire

Autre (précisez)

10° faites partie de la : ) Vous

DEN

DRT

DSM

DSV

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Direction Fonctionnelle (précisez)

11° au CEA depuis : ) Vous êtes

Moins d'un an

De 1 à 5 ans

De 6 à 10 ans

Plus de 10 ans

12°) Accepteriez-vous de répondre à des questions supplémentaires concernant nos services?

Oui, en répondant dès à présent aux 15 questions supplémentaires ci-jointes

Oui, mais ultérieurement lors d'un entretien (durée : 45min-1h maxi - entretien axé sur vos besoins en IST). Merci

de nous laisser vos coordonnées.

Non

Merci d'avoir répondu à ce questionnaire.

Une synthès ouillement. e des résultats vous sera communiquée après dép

Par ailleurs, si vous avez des questions, contactez-nous par email : [email protected]

88

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89

Enquête utilisateurs des services IST

Suite des questions...

La bibliothèque de Saclay

13°) Vous fréquentez la bibliothèque

Tous les jours

Plusieurs fois par semaine

Plusieurs fois par mois

Plusieurs fois par an

Jamais 14°) Les horaires d'ouverture vous conviennent-ils?

Oui

Non (pourquoi?)

15°) Que faites-vous quand vous venez à la bibliothèque?

Je consulte les livres ou les revues

Je consulte le fonds de rapports sur microfiches

Je consulte les nouveautés

J'emprunte des livres

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Je photocopie des documents

Autre (précisez)

16°) Comment jugez-vous :

+ +

90

+ - - -

L'accueil (disponibilité du personnel, assistance à la recherche...)

Le classement des ouvrages

La signalétique (localisation des services, disposition des documents)

Les co s de consultation (locaux, accès aux documents papier, postes ndition

informat ues) iq

Comm ) andes (ouvrages et abonnements

17°) Comment jugez-vous :

+ + + - - -

Le suivi des commandes

Le délai de réception

La prise en compte de vos réclamations

La transmission des informations de la part de votre

correspondant IST

La prise en compte de vos suggestions

Revues électroniques

18°) Selon vous, que faudrait-il améliorer en priorité concernant l'accès aux revues électroniques?

Le mode de recherche

L'ergonomie

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La mise à jour

Autre (précisez)

19°) Etes-vous satisfait du choix des revues électroniques en terme de contenu (thématiques, titres proposés...)?

Oui Non

20°) Seriez-vous prêts à substituer vos abonnements papier pour des abonnements électroniques ?

Oui Non

Si 'Oui', à quelles conditions (maintien d'une collection de référence, archives en ligne...)? :

Fourniture de copies de documents (articles de revues, extraits de livres, brevets...)

Attention : ce service est différent de la commande de livres ou de normes qui sont des achats de documentset non de copies.

21°) Utilisez-vous ce service et à quelle fréquence ?

Plusieurs fois par semaine

Plusieurs fois par mois

Plusieurs fois par an

Jamais (pourquoi?)

22°) Le délai d'obtention des documents vous semble t-il :

91

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Très satisfaisant

Satisfaisant

Peu satisfaisant

Pas satisfaisant du tout

Recherches d'Informations et Veilles Documentaires

23°) Utilisez-vous ce service et à quelle fréquence ?

Plusieurs fois par semaine

Plusieurs fois par mois

Plusieurs fois par an

Jamais (pourquoi?)

24°) Comment jugez-vous les prestations proposées ?

+ + + - - -

Recherche ponctuelle d'information

Etude documentaire

Suivi de l'actualité scientifique

Veille scientifique et technique

Formation à l'IST ("jeud'IST")

Aide et conseil personnalisés ("Hot-line")

25°) En général, vous souhaitez :

92

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Effectuer vous-même vos recherches d"informations

Les faire avec l'assistance d'une personne de la SID

Les confier complètement à la SID

26°) Seriez-vous intéressé(e) par une formation concernant la recherche d'information

(interrogations de bases de données, méthodologie de recherche, brevets sur internet...)?

Oui Non

La Gestion Electronique de Documents (GED)

27°) Pensez-vous que votre unité aurait besoin d"un système de GED?

Oui Non

Si oui, dans quel cas (citez un exemple) :

Merci d'avoir répondu à ce questionnaire. Une synthèse des résultats vous sera communiquée

après dépouillement.

Par ailleurs, si vous avez des questions, contactez-nous par email : [email protected]

93

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94

ANNEXE 3 – Guide d’entretien pour les chercheurs

Guide d’entretien pour les chercheurs

Objet de l’entretien

- Vous avez bien voulu répondre à l’enquête de satisfaction diffusée par la SID sur ses prestations documentaires et avez accepté de prolonger ce questionnaire avec un entretien plus axé sur vos besoins. - L’objet de cet entretien est, dans un premier temps d’obtenir une représentation systémique de votre activité, et d’observer comment s’articule l’information au sein de cette activité. Dans un second temps, je vous poserai des questions plus précises sur vos besoins en information.

1/Fonction :

- Statut :

- Quel est l’intitulé exact des vos fonctions ?

- Votre positionnement hiérarchique ?

2/Antériorité dans la fonction et parcours professionnel :

- Depuis quand exercez-vous cette fonction ?

- Peut-on dire que vous faites partie d’un réseau ? (études, autres

entreprises)

3/Missions et activités :

- Quelles sont vos activités au quotidien ?

- Quelles sont vos missions ?

Individuelles

En tant que chef de projet (responsable /animateur d’un groupe

pas forcément au niveau hiérarchique)

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Collectives (avec qui ? en interne ou en externe ?)

- Avez-vous des objectifs à réaliser ? (brevets, publications…)

- Pouvez-vous donner un exemple concret de mission ? Pouvez-vous me

raconter comment vous avez procédé ?

(relancer et demander plus de détails dès qu’il aborde l’aspect information)

- De quel type de d’information avez-vous eu besoin ?

- Pouvez-vous me parler d’une mission où vous avez eu particulièrement

besoin d’information ?

- Pouvez-vous me parler d’une mission où votre recherche d’informations

s’est particulièrement bien passée ?

- Pouvez-vous me parler d’une mission où votre recherche d’informations a

posé problème ?

4/Les recherches d’information (en général) :

- Quelles types de recherches effectuez-vous

- Pourquoi (motivations, besoins…)

- Comment procédez-vous ?

- Quelles sont vos sources (catalogues, preprints…) ?

- Quelles sont les différentes étapes dans le cadre d’une recherche type ?

- Quelles sont les informations cruciales ?

- Au niveau de la typologie des documents, vous utilisez plutôt (littérature

grise, articles, preprints, ouvrages…) ?

- Pourquoi ?

- Quels formats préférez-vous (papier, électronique) ?

- Pourquoi ?

- Concernant le mode d’obtention, d’où proviennent-ils ?

- Pour vos commandes d’ouvrages, d’abonnements et recherche

d’informations en IST, passez-vous par votre correspondant IST ?

5/Contacts externes :

- Utilisez-vous des ressources communes ? (groupware, site…)

- Rencontrez-vous des problèmes ?

- Participez-vous à des congrès, colloques ?

- Faites-vous partie d’un Groupement d’Intérêt Scientifique ?

- Participez-vous à des projets à l’international ?

- Qu’est-ce que cela vous apporte en terme d’information ?

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- Comment vous tenez-vous informés de ce que font les autres chercheurs,

et comment les informez-vous de vos recherches ?

6/Gestion des documents :

- Avez-vous mis en place un système d’information personnalisé (base de

données, outils de veille…) ?

- Que classez-vous ? comment ?

- Possibilité de voir votre bureau électronique ?

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97

ANNEXE 4 – Retranscription d’un entretien

Retranscription entretien n°2

1/ Fonction

- Quel est l’intitulé exact de vos fonctions ?

Service LNHB (Laboratoire National Henry Bequerel). Nous avons un statut un

peu particulier. Nous sommes le laboratoire détenteur des références en matière

d’unité, Nous détenons en France le Becquerel et le Gray pour la France.

Nous faisons partie de deux instituts : le CEA et le laboratoire de métrologie et

d’étalonnage.

- Et vous quelle est votre fonction ?

Je suis ingénieur chercheur. Je dépends d’un chef de service. Et le service est

rattaché à la DRT (Direction de la Recherche Technologique)

2/ Antériorité dans la fonction et parcours professionnel

- Depuis quand exercez-vous cette fonction ?

Je suis dans ce laboratoire depuis 92.

- Au niveau de votre parcours professionnel, de vos études, faites-vous

partie ou avez-vous constitué un réseau ?

Pas en-dehors de l’activité. Le réseau de chercheurs que nous pouvons avoir

existe pour l’activité évaluation de données.

Nous somme dans un réseau international qui se préoccupe de ce travail.

C’est donc un réseau complètement professionnel.

- C’est le réseau de votre activité, comment l’avez-vous constitué ?

Au fur et à mesure en travaillant les uns avec les autres.

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3/ Missions et activités

- Au niveau de vos missions et activités, quelles sont vos activités au

quotidien ?

Au quotidien, c’est l’évaluation des données, la mise à jour des données relatives

à la radioactivité, répondre aux questions des uns et des autres, les diverses

sollicitations de ce genre.

Notre responsabilité, c’est de fournir à tous les utilisateurs (laboratoire CEA ou

laboratoires externes) toutes les données relatives à la désintégration

radioactive. Tout ce qui va pouvoir leur être utile en matière d’utilisation des

éléments radioactifs pour des usages médicaux par exemple. Nous répondons à

toutes les questions dans ce genre-là. Aussi bien ici (besoins internes au

laboratoire) qu’externe (milieu médical, médecins qui s’interrogent sur

l’utilisation de tel ou tel radionucleide, autres laboratoires de métrologie en

France ou à l’étranger) .

- Travaillez-vous sur un projet, une mission en particulier ?

En permanence on tient à jour ce genre de document (table des radionucleides)

qu’on s’efforce d’éditer depuis les années 80. Il faut mettre à disposition des

utilisateurs un outil commode pour s’informer sur les radionucléides. Par

exemple, un médecin veut savoir comment se désintègre l’iode 125 et là il le voit

immédiatement. C’est immédiatement lisible sur ce genre de document.

Il y a deux volets dans le travail : déterminer ces valeurs qui ne sont pas prises

au hasard, le laboratoire s’intéresse à ça depuis des années. On a établi ces

données à partir des références publiées de tout ce qui a été mesuré et publié

dans la littérature de référence qui est relativement conséquente, c’est pourquoi

j’ai vraiment besoin de ce que me propose la doc de Saclay.

Toutes ces références-là, je vais les chercher dans INIS, dans Inspec qui sont

des bases de données, ensuite, je vais chercher les articles matériellement à la

doc ou je les commande parce que j’ai besoin de les lire, de savoir ce qu’il y a

dedans, comment ils ont fait les mesures, si elle sont acceptables ou pas. Et, à

partir des valeurs mesurées, je vais déterminer les données en elles-mêmes :

c’est le premier volet de l’activité.

Le deuxième volet, c’est de fournir aux utilisateurs ces informations dont ils ont

besoin sous forme de papier, il y a aussi un CD, puis on a un site Web

maintenant où l’utilisateur va retrouver ces données accessibles aisément.

Les valeurs que nous donnons sont des valeurs recommandées.

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99

- Si vous le voulez bien, nous allons reprendre les différentes étapes de

votre mission et voir comment vous procédez pour la recherche

d’informations.

D’accord

Alors, premièrement il faut collecter des données

- Comment faites-vous ?

Je consulte d’abord mes archives personnelles, que j’ai constituées au fur et à

mesure des années, quand je vois apparaître quelque-chose dans une revue, je

photocopie ou j’imprime le document et je le classe. C’est une veille

permanente, pour tout ce qui est publié et que je vois paraître quelque part, je

vais au minimum photocopier la première page avec la référence complète de

l’article de telle sorte que je pourrai le retrouver le moment venu.

- Et pour faire cette veille, ce sont des documents que vous vous

procurez comment ?

Jusqu’à présent on était abonnés, on recevait matériellement les documents

papier : Nuclear instrumental methods, Applied radiation isotop, comme celui-

là.., voilà, on avait tout un tas d’abonnements qui pour des raisons économiques

ont presque tous été supprimés ce qui fait que maintenant, un de mes premiers

problèmes et que je dois régulièrement aller sur les sites des éditeurs et voir ce

qui a été publié.

Avant c’était mieux car ces revues circulaient dans le service je les consultais et

sélectionnais tout ce qui pouvait être intéressant pour moi.

C’était bien pratique, parce-qu’on pouvait trouver directement l’information qui

nous intéressait, maintenant, il faut aller la chercher sur internet.

- Et qui les avait sélectionnées ces revues ?

Nous et le département avait contracté les abonnements.

- Donc, dans un premier temps, nous avons vu comment vous procédiez

pour commencer à travailler, vous regardez dans vos archives

personnelles.

Oui, je regarde ce que j’ai déjà et puis après je commence à faire une recherche

personnelle

- Et vous procédez comment ?

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100

Alors après je regarde dans Inspec, INIS qui sont pour nous les deux bases de

données les plus intéressantes parmi celles qui sont proposées. Et dans celles

qui ne sont pas proposées par la doc telles que Nuclear Science reference

proposée par NSR et qui est gratuite sur Internet. J’obtiens des références

bibliographiques.

Une fois que j’ai la référence bibliographique, je vais chercher les documents

physiquement

- Où allez-vous les chercher ?

D’abord à la Doc

- Vous voulez dire la Bibliothèque centrale ?

La Bibliothèque centrale, mais on a aussi une petite collection avec quelques

revues, pour les autres, je vais à la doc centrale.

Et si ils n’y sont pas, je commande les articles via le portail

- C’était la deuxième étape, et là, vous avez couvert vos besoins en

information ?

En général oui, je dirais qu’heureusement, en ce qui concerne les revues

scientifiques quand on a passé en revue Inis, Inspec et NSR, il y a peu de choses

qui échappent, à part ce qui pourrait être confidentiel.

- Et vous n’exploitez pas les résultats des recherches effectuées ici en

laboratoire ?

Alors ça c’est différent, le laboratoire peut faire des recherches sur un

radionucléide donné, mais dans ce cas là, il faut qu’il y ait matériellement un

document qui ait été publié dans une revue ou au minimum un rapport interne.

Il faut qu’il y ait quelque chose que je puisse citer.

Pour nous, nous avons aboli comme une règle dans le réseau dont on parlait tout

à l’heure, des références du style « Communication privée », ça, c’est terminé.

Il faut que les gens puissent vérifier, contrôler ce qui est dit.

- Est-ce que vous avez recours aux pré-prints ?

Je consulte les pré-prints et j’attends la publication car il me faut des références

exactes.

- Est-ce que vous les suivez en faisant des alertes par exemple ?

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101

Pour l’instant, je ne sais pas le faire. Ca fait partie des choses, maintenant que

l’on n’a plus les revues qui circulent que l’on devrait pouvoir faire.

- La décision des sujets traités ?

Nous sommes dans un réseau de métrologie, nous ne décidons pas seuls. Si un

radionucléide est prévu dans les exercices internationaux UPM (Université

Polytechnique de Madrid) et qu’il ne figure dans nos données récentes, il sera

prioritaire dans le travail à faire parce que c’est la-dessus que les gens vont

travailler dans les mois qui viennent.

On travaille aussi en collaboration avec l’AIEA (International Atomic Energy

Agency) en tant que participants aux groupes de travail.

Il y a tout un tas de radionucléides dits « émergents » que les médecins ont

dans leurs plaquettes pour une utilisation potentielle, souvent, ce sont des

radionucléides un peu exotiques pour lesquels il n’y a pas toujours des données

bien précises et ces radionucléides peuvent être potentiellement intéressants

dans le futur, et c’est en lisant ce type de revues (revues papier abonnement

d’origine) que l’on est interpellé sur ces radionucléides, sinon, je n’ai pas de

moyen de le savoir.

C’est pourquoi je cherche comme type d’information : quels sont les

radionucléides cités dans les revues médicales qui peuvent représenter de

l’intérêt dans les années futures.

Je viens de finir le Samarium 153 qui est un radionucléide médicale. Ma collègue

est sur l’Uranium 234 parce-qu’il fait partie du groupe de travail de l’AIEA. On

est toujours dans la contrainte de l’environnement extérieur.

- Ensuite, comment procédez-vous pour la publication ?

Ca passe par un circuit de relecture et de validation. On envoie aux autres

membres du réseau nos documents et les autres nous envoient les leurs. On lit

le travail qui a été fait.

Le comité de lecture est constitué du groupe des personnes qui constituent ce

réseau international qui s’appelle DDEP (Decay Data Evaluation Projet). Ce

groupe commence à être bien connu dans ce domaine. Ce réseau couvre

plusieurs pays qui sont : les Etats-Unis, la Russie, et l’Allemagne. D’autres pays

participent aussi mais sont moins impliqués comme le Brésil, Taiwan..

- Est-ce que vous pouvez me parler d’une mission ou d’un projet pour

lequel vous avez eu particulièrement besoin d’informations ?

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102

C’est toujours pareil, on a toujours autant besoin d’information. C’est toujours le

même circuit avec une bibliographie au départ. On doit s’efforcer d’être le plus

exhaustif possible au niveau de la recherche des documents.

- Pouvez-vous me parler d’une mission où votre recherche

d’informations s’est particulièrement bien passée ?

En général, on arrive à trouver. Ici la documentation propose énormément de

choses.

- Vous est-il arrivé de ne pas trouver ?

En général on trouve toujours. A part un rapport que j’ai demandé il y a

quelques temps mais que je n’ai pas encore reçu.

4/ Les recherches d’information en général

- Quelles sont vos autres sources pour rechercher ? …

- Utilisez-vous le catalogue de la bibliothèque ?

Oui mais plus rarement

- En fait vous procédez de la façon suivante :

tout d’abord, vous faites des recherches dans vos archives personnelles,

ensuite vous consultez les bases de données Inis, Inspec et Nsr pour

collecter des références bibliographique, et en dernier lieu vous

commandez vos articles ou venez consulter les ouvrages à la

Bibliothèque.

Oui

- Et vous empruntez des ouvrages ?

On emprunte des ouvrages et on va chercher des articles.

Le problème avec les ouvrages, c’est que ceux qui nous intéresseraient, la

plupart du temps ne peuvent pas être sortis, c’est des tables de données et on

ne peut que les consulter.

- Est-ce que vous commandez des livres ?

Oui

- Passez-vous par votre correspondant IST ?

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103

Je donne ma demande au secrétariat

- Avez-vous un correspondant IST, c’est à dire une personne qui

centralise vos besoins en Informations Scientifique et Technique ?

Non, je ne sais pas, je passe par le secrétariat

- Au niveau de la typologie des documents, vous utilisez plutôt de la

littérature grise, des ouvrages, des articles, des pré-prints.. ?

Des articles, parce que j’ai besoin de références précises

- Quel format préférez-vous ? Papier, électronique ?

J’édite les documents dont j’ai besoin, parce-que si quelqu’un me pose une

question, j’ai besoin de retrouver l’article en question.

C’est plus facile de lire les documents sur le papier.

Et il y a l’aspect griffonnage, j’ai besoin de noter.

- Et le document papier, comment le diffusez-vous ?

Il était vendu au prix de 20 euros, il a été diffusé à tous les membres du comité

qui les diffuse. Moi-même, je l’ai transmis à plein de gens.

Les données sont aussi publiées sur notre site et sur un cd-rom.

5/ Contacts externes

- Utilisez-vous des ressources communes, dans le cadre de votre réseau,

via un groupware, un extranet…

Non, on marche par mails en général, il n’y a pas tellement besoin. Les fichiers

qu’on a à transférer ne sont généralement pas énormes. On n’a pas besoin de

zones de stockage ou de choses comme ça.

De toute manière, après, tout ce qui est fait par le groupe, on le met sur le site

internet accessible à tout le monde.

L’adresse est : www.nucleide.org site du LNHB (Laboratoire National Henri

Becquerel).

Sur ce site, on va retrouver la liste des radionucléides tels qu’ils figurent dans les

tables avec leur état d’avancement.

- Participez-vous à des congrès, colloques… ?

Oui

- Qu’est-ce que cela vous apporte ?

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104

C’est important parce qu’on dit ce qu’on a fait et on attend des autres de savoir

ce qu’ils font aussi.

Ca fait partie du travail de savoir ce que les autres font, nous sommes un petit

peu en concurrence malgré tout.

- Quel est le dernier colloque auquel vous êtes allée ?

Je suis allée à une réunion des évaluateurs début juin à Hamilton spécifique à ce

type de publications. On reste dans le domaine des données.

- Comment faites-vous pour vous tenir informée de ce que font les

autres chercheurs et comment les tenez-vous au courrant de vos

recherches ?

Il y a d’abord les congrès, nous on a un congrès spécifique qui aura lieu

prochainement en septembre, c’est un congrès de métrologie et c’est LE congrès

où tous les gens qui travaillent dans ce milieu vont. C’est le principal moyen

d’information.

Toujours dans le cadre de ce congrès, il y a une sorte de publication qui s’appelle

ICRM Newsletter où les gens, chaque année disent ce qu’ils ont fait dans l’année

et leurs projets pour l’année à venir. La lecture de ces fiches donne de

l’information sur ce que projettent les différents laboratoires impliqués dans la

métrologie des rayonnements ionisants.

Et puis après il y a tout le réseau des connaissances. On discute avec les

diverses personnes.

Ce qu’il faut aussi, c’est que quand les membres du laboratoire vont quelque

part ou qu’ils ont écho de quelque-chose, ils rapportent l’information à leurs

collègues.

6/ Gestion de l’information

- Avez-vous mis en place un système d’information personnalisé (base

de données, outils de veille…) ?

J’avais commencé à faire une base de données sous Access mais j’ai abandonné.

J’ai un classement par ordre alphabétique des nucléides. Je n’ai pas besoin

d’avoir quelque chose de plus sophistiqué car je ne fais pas de tris croisés.

Je n’ai pas mis d’outils de veille en place, mais j’aimerais bien savoir comment

faire.

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105

- Est-ce que je peux voir votre bureau électronique pour voir si vous

avez de signets ou d’autres types d’outils ?

Oui, (démonstration) Alors voilà ce que j’utilise (Evaluative Atomic Data, Nuclear

Science Reference… ) ce que j’utilise relativement régulièrement (une

cinquantaine de signets)

- Et quand vous vous connectez pour avoir de l’information, vous utilisez

le site SID ou le portail IST ?

J’utilise le site de la bibliothèque (SID)

- Vous pouvez me montrer ?

Voilà… - Vous utilisez le portail IST, vous ne passez pas par le site SID de la

bibliothèque.

Ah, je ne savais pas, je ne fais pas la différence.

- Voilà comment faire pour se connecter directement au SID

http://www……….. . Et là, vous accédez directement aux prestations de

la Section d’Information Documentaire (SID).

Je le mets en favori.

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106

ANNEXE 5 – Questionnaire soumis aux CORIST lors des entretiens

Questionnaire Correspondants IST

1/ Quelles sont vos fonctions exactes ?

2/ Pour combien de CORIST travaillez-vous ?

3/ Quelle est la part de votre temps consacrée à votre mission de CORIST ?

4/ En tant que CORIST quels sont les services que vous utilisez le plus pour les

chercheurs ?

5/ En tant que CORIST de quoi auriez-vous besoin pour mieux répondre aux

besoins des chercheurs ?

6/ Que pouvez-vous dire de votre collaboration avec les chercheurs ?

7/ Que pouvez-vous dire de votre collaboration avec la SID ?

8 / Que pensez-vous des pratiques des chercheurs ?

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ANNEXE 6 – Résultats de l’enquête quantitative

I ENQUETE COURTE : 12 PREMIERES QUESTIONS

Généralités sur la section d’Informations Documentaires (SID)

1/Connaissez-vous la SID ?

connaisid

Vous êtes un utilisateur régulier Vous êtes un utilisateur occasionnel Vous en connaissez les activités mais vous la rattachez à d'autres intitulés : DIST, DTI, DSI, bibliothèque centrale,…Vous n'en avez jamais entendu parler TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

25 24,3% 32 31,1% 34 33,0% 12 11,7%

103 100% Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

connaisid

24,3%

31,1%

33,0%

11,7% Vous êtes un utilisateur régulier Vous êtes un utilisateur occasionnel Vous en connaissez les activités mais vous la rattachez à d'autres intitulésVous n'en avez jamais entendu parler

Notoriété

Au niveau de la notoriété, on constate que 12% des personnes interrogées ne connaissent pas la SID ou du moins ne connaissent pas ce nom. Certains connaissent l’activité de la SID mais la rattachent à d’autres intitulés tels que la DIST, DTI, DSI. Cette confusion au niveau de l’identité de la SID concerne 33 % des personnes.

Fréquentation

24% des utilisateurs sont des utilisateurs réguliers et 31% sont des utilisateurs

occasionnels

107

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2/ Utilisez-vous les services suivants ?

servicesid1

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

75 86,2% 12 13,8%

87 100% Bibliothèque

servicesid2

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

51 64,6% 28 35,4%

79 100% Achats d’ouvrages

servicesid3

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

46 62,2% 28 37,8%

74 100% Abonnements revues

servicesid4

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

50 64,1% 28 35,9%

78 100% Fourniture de documents

servicesid5

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

24 33,8% 47 66,2%

71 100% Recherche d’Informations

servicesid6

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

13 20,0% 52 80,0%

65 100% Gestion électronique de documents

Les tableaux sont construits sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations Sur la totalité des personnes ayant répondu à cette question

- 86% utilisent les services de la Bibliothèque - 64% utilisent le service « Achats d’ouvrages » - 62% utilisent le service « Abonnements » - 64% utilisent le service « Fourniture de Documents » - 34% utilisent le service « Recherches d’Informations et Veilles

Documentaires » - 20% utilisent le service « Mise en place de Systèmes de Gestion

Electronique de Données »

répartition sur l’ensemble des prestations SID

bibliothèque achats ouvrages fourniture documents abonnements revues recherche informations gestion électronique doc. Ensemble

Oui TOTAL

29,0% ( 75) 29,0% ( 75) 19,7% ( 51) 19,7% ( 51) 19,3% ( 50) 19,3% ( 50) 17,8% ( 46) 17,8% ( 46) 9,3% ( 24) 9,3% ( 24) 5,0% ( 13) 5,0% ( 13)

100% (259) 100% (259)

Répartition

29,0%

19,7%19,3%

17,8%9,3% 5,0%

bibliothèque

achats ouvrages

fournituredocumentsabonnementsrevuesrechercheinformationsgestionélectronique doc

108

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3/ Comment jugez-vous ces services ?

estime1

+ ++-- -TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

45 57,7% 30 38,5%

2 2,6% 1 1,3%

78 100% Moyenne = 1,47 Ecart-type = 0,62Bibliothèque

estime2

+ ++-- -TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

22 37,3% 29 49,2%

7 11,9% 1 1,7%

59 100% Moyenne = 1,78 Ecart-type = 0,72Achats d’ouvrages

estime3

+ ++-- -TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

24 44,4% 27 50,0%

2 3,7% 1 1,9%

54 100% Moyenne = 1,63 Ecart-type = 0,65 Abonnements revues

estime4

+ ++-- -TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

25 44,6% 26 46,4%

3 5,4% 2 3,6%

56 100% Moyenne = 1,68 Ecart-type = 0,74Fourniture de documents

esime5

+ ++-- -TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

9 25,7% 20 57,1%

4 11,4% 2 5,7%

35 100% Moyenne = 1,97 Ecart-type = 0,79Recherche d’Informations

estime6

+ ++-- -TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

6 30,0% 9 45,0% 4 20,0% 1 5,0%

20 100% Moyenne = 2,00 Ecart-type = 0,86 Gestion électronique de documents

Caractéristiques des tableaux : La question est à réponse unique sur une échelle Les calculs sont établis sur une notation de 1(++) à 4(--) Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations Les utilisateurs des différents services sont globalement satisfaits à :

- 96 % pour la bibliothèque - 86 % pour les achats d’ouvrages - 94 % pour les abonnements aux revues - 91 % pour la fourniture de documents - 83 % pour la recherche d’informations - 75 % pour la gestion électronique de documents

4/ Y a t-il d’autres prestations en IST que vous souhaiteriez voir mises en place à la SID ?

besoinsist

Alertes sur les nouveautés (livres, revues)Gestion des connaissances Etudes bibliométriquesAutresTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

39 54,2% 15 20,8% 10 13,9% 8 11,1%

72 100%

Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

Alertes sur lesnouveautés

(livres, revues)

54,2%

Gestion desconnaissances

20,8%

Etudesbibliométriques

13,9%

Autres

11,1%

besoinsist

109

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Parmi les besoins exprimés, la plus forte tendance s’oriente vers une demande d’alertes sur les nouveautés, avec 54 % des réponses. Le besoin en gestion des connaissances ne représente que 20% Le besoin en études bibliométriques est assez marginal avec 14 % 11% des personnes ont exprimé des besoins dans la rubrique « autres » cités ci-dessous :

Rubrique autres (commentaires bruts repris en intégralité) 44 : Mon domaine d'activité n'est malheureusement pas ou très peu couvert dans votre bibliothèque... A quand une licence IEEE ?? 66 : Gestion des documents techniques produits en interne CEA avec prise en compte des droits d'accès 106 : Sur la commande de document en ligne. Elle pourrait être en accès réservé ( tout le monde peut aujourd'hui accéder aux commandes de tout le monde) 158 : Recevoir tous les mois par e-mail les sommaires d'un certain nombre de revues (spécifiées) de mon domaine. 173 : Envoyer un e-mail a tout le monde avec les titres des livres que le CEA achète. 174 : Amélioration des outils de consultation des bases de données scientifiques type INIS, INSPEC 180 : Science Citation Index Expanded (SCI-EXPANDED)--1994-present Il serait souhaitable d'avoir accès plus ancien, comme c'était possible pendant une courte période d'essai. Abonnement/accès JSTOR (www.jstor.org) 202 : Avoir une mise à jour régulière des facteurs d'impacts des revues

Site Intranet de la SID

5/ Utilisez-vous le site Intranet de la SID ?

utilsitesid

OuiNon

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

46 51,7% 43 48,3%

89 100%

Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

utilsitesid

51,7%

48,3%

OuiNon

Près de 50% des personnes interrogées n’utilisent pas le site SID, ce qui laisse penser qu’elles utilisent les prestations de la SID via le site sans connaître le nom, ou bien qu’elles passent par un autre accès Intranet (le portail IST).

110

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6/ Selon vous, que faudrait-il améliorer en priorité sur le site ?

accessitesid

le contenule mode de recherchel'ergonomiela mise à jourautres

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

3 7,9% 17 44,7% 13 34,2%

1 2,6% 4 10,5%

38 100%

Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

accessitesid

7,9%

44,7%34,2%

2,6%

10,5%le contenule mode de recherchel'ergonomiela mise à jourautres

On constate que les points à améliorer et donc les éléments insatisfaisants ne concernent pas la qualité en terme de contenu ni de mise à jour des documents, mais principalement les outils de recherche pour 45% et l’ergonomie générale des pages pour 34%. Cette tendance se confirme avec la liste des commentaires de la rubrique « autres ».

Rubrique autres (commentaires bruts repris en intégralité)

36 : IL y a tellement de possibilités et de nouveautés qu'il faut souvent chercher dans les différentes pages pour les trouver. où est la solution ? 70 : Comme sur tout le site Intranet du CEA, les pages sont trop chargées et la structuration des menus suit des critères qui ne correspondent pas à ma façon de chercher. 109 : je l'utilise uniquement pour commander un article. les autres possibilités, je ne les connais pas et je n'ai pas vraiment regardé 123 : Manque de souplesse pour l'accès aux bases de données 158 : Pouvoir définir un sous-ensemble de revues de mon domaine auxquelles je peux me connecter très rapidement et simplement pour une recherche ciblée rapide. 174 : Qu'apporte le site sid par rapport au portail IST ? 186 : Compléter l'accès aux formulaires 208 : Confusion IST et SID

111

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112

Besoins en IST

7/ En interne, en dehors de la SID, à qui avez-vous recours pour votre recherche d’informations et de documents scientifiques et techniques ?

recoursinterne

les collèguesla bibliothèque de votre unitéautres bibliothèques CEAautresTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

56 48,3% 35 30,2% 14 12,1% 11 9,5%

116 100% Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

recoursinterne

48,3%

30,2%

12,1%

9,5%les collèguesla bibliothèque de votre unitéles bibliothèques des autres centres du CEAautres

On constate que près de la moitié des personnes ayant répondu recourent, en interne à leurs collègues pour leurs recherches d’informations et seulement un tiers s’adressent à la bibliothèque de leur unité. 11 % utilisent des circuits listés dans la rubrique « autres » ci-dessous.

Autres (commentaires bruts repris en intégralité)

14 : CCIED 44 : Agents CEA à Grenoble puisqu'ils possèdent une licence IEEE ! 77 : internet 109 : moteur de recherche Google moteur plus scientifique mathscinet, zentrallblath 122 : Pour tous les documents que je ne trouve pas facilement sur les serveurs d'archives internet (genre QSPIRES) ou chez les collègues, je passe par notre documentaliste. J'espère bien conserver ce service qui me parait très utile, en parallèle du développement des outils internet. 142 : WEB 152 : doc perso 204 : Internet 206 : Moteurs de recherche isiknowledge 208 : Nuclear Science References

Attention cependant, car il y a eu une petite confusion, il s’agissait de recours en interne et certains ont parlé de recours externes.

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8/ A quelles sources ou organismes extérieurs avez-vous recours pour votre recherche d’informations et de documents scientifiques et techniques ?

recoursext

Internetdes bibliothèques universitairesdes organsimes de recherchedes fournisseurs de doc. spécialisésdes associations professionnellesautres

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

78 63,4% 16 13,0% 13 10,6%

5 4,1% 5 4,1% 6 4,9%

123 100% Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

recoursext

63,4%13,0%

10,6%

4,1%4,1%

4,9%Internetdes bibliothèques universitairesdes organsimes de recherchedes fournisseurs de documents spécialisésdes associations professionnellesautres

La source externe principalement utilisée est internet avec 64 % des réponses. Les bibliothèques universitaires et les organismes de recherche sont très peu sollicités puisqu’ils représentent respectivement 13% et 10% des réponses. 6% utilisent d’autres sources externes : Autres (commentaires bruts repris en intégralité) 66 : Internet via la bibliothèque 70 : BnF 109 : je connais sûrement mal les possibilités (ex : peut on charger la biblioth de saclay d'emprunter un bouquin dans une biblio universitaire et si oui, est-ce un délai acceptable, qq jours qq semaines ?) 130 : base de los alamos xxx.lanl.gov/archive/ 132 : Base de données SciFINDER 148 : isi-web of science essentiellement 180 : ISI Web of Knowledge - Science Citation Index Expanded (SCI-EXPANDED)--1994-present PUBMED 204 : Librairies scientifiques Pour mieux vous connaître 9/ Vous êtes

qui

Ingénieur/chercheurTechnicienAdministratif/gestionnaireCorrespondants ISTThésard/stagiaireAutre

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

59 61,5% 3 3,1%

12 12,5% 6 6,3%

14 14,6% 2 2,1%

96 100%

qui

61,5%

3,1%

12,5%

6,3%

14,6%2,1%

Ingénieur/chercheurTechnicienAdministratif/gestionnaireCorrespondants ISTThésard/stagiaireAutre

Le tableau est construit sur 99 observations

113

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Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations 61 % des personnes ayant répondu au questionnaire sont des chercheurs et 15% sont des thésards. 6,3% sont des Correspondants IST. - Concernant les recours à des sources autres que la SID, il est intéressant de les recenser par catégorie d’acteurs : Les ressources en interne recoursinterne

qui Ingénieur/chercheur Technicien Administratif/gestionnaire Correspondants IST Thésard/stagiaire

Autre TOTAL

les collègues bibliothèque de votre unité

bibliothèques des autres centres CEA

autres TOTAL

48,1% 29,6% 13,6% 8,6% 100% 40,0% 40,0% 20,0% 0,0% 100% 50,0% 33,3% 16,7% 0,0% 100% 20,0% 60,0% 20,0% 0,0% 100% 52,9% 29,4% 5,9% 11,8% 100% 66,7% 0,0% 0,0% 33,3% 100% 47,9% 30,8% 12,8% 8,5% 100%

Tableau croisé avec en Variable 1 (qui êtes-vous) et en Variable 2 (recours interne) Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 114 citations Sur la base de 99 observations Les ressources extérieures

recoursext

quiIngénieur/chercheurTechnicienAdministratif/gestionnaireCorrespondants ISTThésard/stagiaireAutreTOTAL

Internet bibliothèquesuniversitaires

organsimes derecherche

fournisseursde documents

spécialisés

associations professionnell

es

autres TOTAL

62,4% 10,6% 10,6% 4,7% 4,7% 7,1% 100100% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100

60,0% 10,0% 20,0% 10,0% 0,0% 0,0% 10060,0% 20,0% 20,0% 0,0% 0,0% 0,0% 10061,9% 28,6% 9,5% 0,0% 0,0% 0,0% 10066,7% 0,0% 0,0% 0,0% 33,3% 0,0% 10063,0% 13,4% 11,0% 3,9% 3,9% 4,7% 100

Tableau croisé avec en Variable 1 (qui êtes-vous) et en Variable 2 (recours externe) Les valeurs du tableau sont les ourcentages en ligne établis sur 127 citations pSur la base de 99 observations

114

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10/ A quelle direction appartenez-vous ?

direction

DENDRTDSMDSVDirection fonctionnelle

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

39 42,9% 9 9,9%

35 38,5% 5 5,5% 3 3,3%

91 100% Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

direction

42,9%

9,9%

38,5%

5,5% 3,3%DENDRTDSMDSVDirection fonctionnelle

Les personnes ayant répondu à ce questionnaire appartiennent principalement à la DEN pour 43% et la DSM pour 38%. 11/ Depuis quand travaillez-vous au CEA ?

ceadepuis

moins d'un ande 1 à 5 ansde 6 à 10 ansplus de 10 ansTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

11 11,8% 30 32,3% 6 6,5%

46 49,5% 93 100%

Le tableau est construit sur 99 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

ceadepuis

11,8%

32,3%

6,5%

49,5%

moins d'un ade 1 à 5 ansde 6 à 10 ansplus de 10 an

Près de 50% des personnes interrogées travaillent au CEA depuis plus de 10 ans. 12/ Accepteriez-vous de répondre à des questions supplémentaires ? plus de questions oui maintenant en ligne 117oui mais ultérieurement lors d'un entretien 6non 85total 208 117 personnes ont répondu aux 15 dernières questions

115

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II Enquête longue : 15 dernières questions

Cette partie du questionnaire est constituée de questions beaucoup plus précises sur les différents services de la SID. La bibliothèque de Saclay 13/ Vous fréquentez la bibliothèque

frequentbib

tous les joursplusieurs fois par semaineplusieurs fois par moisplusieurs fois par anjamais

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

1 0,9% 6 5,1%

55 47,0% 43 36,8% 12 10,3%

117 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

frequentbib

0,9% 5,1%

47,0%36,8%

10,3%tous les joursplusieurs fois par semaineplusieurs fois par moisplusieurs fois par anjamais

La fréquentation de la bibliothèque est de plusieurs fois par mois pour presque la moitié des réponses. Un tiers des personnes ne viennent que plusieurs fois par an et 10% ne viennent jamais. 14/ Les horaires d’ouverture vous conviennent-ils ?

horaire

ouinonTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

107 98,2% 2 1,8%

109 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

horaire

98,2%

1,8%ouinon

Les horaires d’ouverture conviennent à presque 100%. Les 2 personnes à qui les horaires ne conviennent pas estiment que la bibliothèque ferme trop tôt le vendredi.

116

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15/ Que faites-vous quand vous venez à la bibliothèque ?

Je fais

je consulte les livres ou les revues je consulte les rapports sur microfiches Je consulte les nouveautés j'emprunte des livres je photocopie des documents autres TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

90 43,5%

19 9,2%

34 16,4%

46 22,2%

16 7,7%

2 1,0%

207 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

jefais

43,5%

9,2% 16,4%

22,2%

7,7% 1,0%

je consulte les livres ou les revues

je consulte le fonds de rapports sur microfiches

Je consulte les nouveautés

j'emprunte des livres

je photocopie des documents

autres

43 % des personnes interrogées viennent principalement pour consulter des livres et des revues et 22 % viennent emprunter des ouvrages. 16 % viennent consulter les nouveautés. 9 % des personnes interrogées viennent consulter des rapports sur microfiches (s’interroger sur l’évolution de ce service). 16/ Comment jugez-vous ?

bibtab1

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

81 73,0% 25 22,5%

4 3,6% 1 0,9%

111 100% Moyenne = 1,32 Ecart-type = 0,59 Accueil

bibtab2

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

48 44,0% 37 33,9% 22 20,2%

2 1,8%

109 100% Moyenne = 1,80 Ecart-type = 0,83 Classement des ouvrages

bibtab3

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

27 25,0% 52 48,1% 25 23,1%

4 3,7%

108 100% Moyenne = 2,06 Ecart-type = 0,80 Signalétique

bibtab4

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

38 35,5% 58 54,2%

9 8,4% 2 1,9%

107 100% Moyenne = 1,77 Ecart-type = 0,68 Conditions de consultation

Caractéristiques des tableaux : La question est à réponse unique sur une échelle Les calculs sont établis sur une notation de 1(++) à 4(--) Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations Les utilisateurs de la bibliothèque sont globalement satisfaits à :

117

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- 95% pour l’accueil (dont 73% sont très satisfaits) - 78% pour le classement des documents - 73% pour la signalétique - 90% pour les conditions de consultation

Les éléments d’insatisfaction concernent - le classement des ouvrages pour 22% - la signalétique pour 27%

Commandes (ouvrages et abonnements) 17/ Comment jugez-vous ?

commtab1

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

29 34,5% 40 47,6% 13 15,5%

2 2,4%

84 100% Moyenne = 1,86 Ecart-type = 0,76

Suivi des commandes

commtab2

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

17 20,2% 43 51,2% 20 23,8%

4 4,8%

84 100% Moyenne = 2,13 Ecart-type = 0,79

Délai de réception

commtab3

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

14 26,4% 32 60,4%

6 11,3% 1 1,9%

53 100% Moyenne = 1,89 Ecart-type = 0,67 Prise en compte des réclamations

commtab4

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

17 30,9% 26 47,3%

9 16,4% 3 5,5%

55 100% Moyenne = 1,96 Ecart-type = 0,84

Transmission des informations De la part de votre CORIST

commtab5

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

13 31,7% 21 51,2%

6 14,6% 1 2,4%

41 100% Moyenne = 1,88 Ecart-type = 0,75

Prise en compte de vos suggestions

Caractéristiques des tableaux : La question est à réponse unique sur une échelle Les calculs sont établis sur une notation de 1(++) à 4(--) Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations Les utilisateurs du service commandes d’ouvrages et abonnements sont globalement satisfaits à :

- 82 % pour les suivi des commandes - 71 % pour le délai de réception - 87 % pour la prise en compte des réclamations (Préciser dans les

préconisations qu’il est important de communiquer pour expliquer pourquoi les délais sont longs – pbs avec les éditeurs… En revanche, les réclamations sont prises en compte et les clients en sont conscients)

- 77% pour la transmission de la part de leur CORIST - 83 % pour la prise en compte de leurs suggestions

Les éléments d’insatisfaction concernent :

118

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- le délai de livraison pour 29% - la transmission des informations de la part de votre correspondant IST

pour 23 % (on peut se demander si les personnes interrogées savent exactement ce que veut dire correspondant IST)

Revues électroniques 18/ Selon vous, que faudrait-il améliorer en priorité concernant l’accès aux revues électroniques ?

revueintranet

le mode de recherchel'ergonomiela mise à jourautresTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

37 33,0% 30 26,8% 16 14,3% 29 25,9%

112 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

revueintranet

33,0%

26,8%

14,3%

25,9%le mode de recherchel'ergonomiela mise à jourautres

Un tiers des personnes interrogées souhaiteraient voir améliorer le mode de recherche et un peu plus d’un quart des réponses concernent l’ergonomie. Il est intéressant de noter que pour cette question, 26% des personnes ont rempli la rubrique « autres ». Autres (commentaires bruts repris en intégralité) 2 : l'accès aux publications IEEE est nécessaire sur Saclay. Actuellement accès uniquement sur Grenoble. 8 : L'accessibilité par les autres centres, par exemple VRH, pour tous les titres utiles. 9 : Un portail d'entrée en langage clair et pas celui du bibliothécaire (différence entre revue, article, base biblio, ouvrage ???) http://www-portail-ist.cea.fr:8000/scripts/home/index.asp A quoi cela sert-il de savoir : Liste de revues électroniques pour le CEA : Le service, AtoZ, du fournisseur EBSCO ????! Deux grandes bases de sommaires sont à votre disposition pour votre recherche d'information ("TOC premier" et "Current contents") ???? C'est quoi TOC premier et Current contents ??? etc ... Bref, élaguez vos pages avec une première page simplissime conduisant aux revues électroniques et aux livres disponibles. 17 : Les revues proposées 18 : Accéder systématiquement aux archives, quelle que soit la revue 26 : étendre la liste 37 : La recherche avec la nouvelle liste est plus fastidieuse, d'autant qu'apparaissent les revues de la DAM et de Grenoble qui nous sont malheureusement interdits De plus il faudrait avoir en ligne Medical Physics, Health Physics, Radiation Protection Dosimetry 43 : élargir le nombre de revues accessibles 47 : ne sait pas 49 : envoyer par courrier électronique aux personnes potentiellement intéressées, les dates de parutions 54 : Le nombre de revues et le nombre d'années antérieures accessibles

119

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120

60 : Une meilleure centralisation des moyens de recherche: Un seul portail web. On reçoit régulièrement des mails (transfert CEA) indiquant que l'on a accès en ligne à telle ou telle nouvelle revue (définitivement ou pour une durée déterminée). On finit par s'y perdre et ne plus savoir où chercher afin d'obtenir le document que l'on cherche. 61 : Rajouter d'autres titres 67 : IEEE transaction !! 78 : pas de problème 81 : Les possibilités de recherche sur des numéros relativement anciens notamment avant les années 80 car la science est une éternelle redécouverte... mais je sais que c'est en cours et qu'il suffit d'être patient. 84 : l'antériorité des revues accessibles (2000, c'est trop récent) 88 : Le système fonctionne déjà très bien 94 : généraliser les accès par centre à l'ensemble du CEA 108 : Accès depuis siège aux revues avec abonnement de Saclay. 111 : Augmenter l'offre. 123 : Accès aux archives de certaines revues 124 : difficile de trouver un document si l'on ne connaît pas le nom de la revue au départ 126 : Je n'ai jamais eu de difficultés dans mes recherches 128 : L'adéquation dans le choix des revues, et la période de disponibilité 129 : Durée des abonnements 133 : Le nombre de revues disponibles en ligne 137 : Le spectre scientifique: + de mathématiques! 141 : la com sur vos domaines de compétence et cette enquête est un bon moyen 143 : Bien préciser les dates de validité des abonnements 144 : la gestion des mots de passe... 149 : Pouvoir accéder aux revues de biologie 155 : centralisation des sites des revues en ligne disponibles par le CEA 157 : la diffusion des mots de passe lorsque ce n'est pas un filtrage par ip (Nature) 161 : Notre réseau informatique ! Les postes d'accès 168 : Les abonnements (voir remarque 1er questionnaire) 169 : excellent accès aux revues électroniques 177 : L'information des utilisateurs potentiels qui n'y sont pas habitués 179 : Lorsque l'on rapatrie un article sous format PDF il n'est pas possible de "travailler avec". C'est à dire surligner , annoter un article pour soi ou un collègue. Il faudrait un logiciel pour pouvoir effectuer ce travail sous un format pdf 181 : Je souhaiterais savoir quel est le délai de mise à jour de votre liste d'abonnements en ligne. 182 : l'information 208 : Pas d'accès à certaines revues de la DSV par exemple. Pourrait-on avoir un accès sélectionné à certaines revues

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19/ Etes-vous satisfait du choix des revues électroniques en terme de contenu ?

contenurevue

ouinonTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

77 72,6% 29 27,4%

106 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

contenurevue

72,6%

27,4%ouinon

Plus de 72% des personnes interrogées sont satisfaites du choix des revues 20/ Seriez-vous prêts à substituer vos abonnements papier pour des abonnements électroniques ?

substitpapier

OuiNonTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

85 73,3% 31 26,7%

116 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

substitpapier

73,3%

26,7%OuiNon

Plus de 73% sont prêts à substituer leurs abonnements papier pour des abonnements électroniques, mais parmi les 85 personnes ayant répondu favorablement, 57 émettent des conditions. Conditions (commentaires bruts en intégralité) 2 : Nous utilisons le plus possible les abonnements électroniques pour les revues scientifiques. Le temps d'accès aux dernières informations est ainsi considérablement réduit (très important pour la veille). L'accès IEEE sur Saclay serait vraiment un grand plus. Ceci dit, je préfère me rendre à la bibliothèque pour explorer les nouveaux ouvrages de fonds et lire les périodiques d'actualités. Le bon cocktail pour moi est : journaux scientifiques électronique + ouvrages de fonds et actualités générales en bibliothèque. 9 : Je dis oui, mais je sais que c'est très dangereux vu la politique des éditeurs ... Comment éviter les politiques à stratégie financière du type Elsevier, qui fait que je n'ai même pas accès à mes propres articles en ligne ! 10 : On peut alors imprimer les articles intéressants et les conserver. 15 : avec collection de référence 19 : archives en ligne 25 : archive en ligne

121

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122

26 : archives en ligne 28 : Qu'on puisse les consulter en ligne y compris les archives 35 : Existence d'archives en ligne toujours accessibles 37 : Peut-être à condition d'avoir accès à un catalogue plus étendu. 41 : archives en ligne 47 : maintien d'une collection de référence 49 : archives en ligne, avec un moteur de consultation adapté envoi de messages électroniques, signalant la mise en ligne dès la parution 54 : Hélas, c'est déjà fait ! 55 : Accès à un plus grand nombre de revues et sources complémentaires à celles de Science direct 56 : Archives électroniques 58 : mais avoir la possibilité de consulter toutes les archives 61 : Radiochimica Acta, j’ai déjà demandé plusieurs fois, la réponse se perd sans doute dans des méandres administratifs 71 : archive en ligne et alerte avec l'envoie des tables des matières par mel 78 : A condition de garder un exemplaire papier quelque part a SAclay. 80 : Nous n’avons aucun abonnement dans le laboratoire 81 : Pour moi, je finis toujours par passer par une version papier car il est hors de question de lire sur l’écran 84 : Maintien d'une collection papier de référence 88 : Oui si la collection à la doc centrale est maintenue 90 : archives en ligne 94 : maintien de l'accès aux supports papiers trop anciens et non numérisés ; adéquation revues papier en stock / abonnements électroniques 95 : archives en ligne 99 : A condition qu'on puisse accéder en ligne aux articles anciens (remontant avant 2000), ce qui n'est pour l'instant pas le cas pour la majorité des revues accessibles en ligne 101 : maintien d'une collection de référence & archives en ligne 105 : archives en ligne 107 : Archives en ligne si c'est possible, sinon, maintien d'une collection de référence 108 : Les archives sont assurées par les éditeurs. 111 : archives en ligne, maintien de l'accessibilité à la version papier pour les dates non prises en compte dans l'abonnement 117 : il faudrait que les utilisateurs autorisent l'accès à la totalité des années existantes. La consultation des documents ne devrait pas être facturée au même tarif que l’impression ou le téléchargement 120 : Pas de limitation à l'impression de documents. Archive en ligne 121 : maintien d’une collection à la bibliothèque 124 : si archives en ligne et si recherche plus facile 126 : Archives en ligne 128 : Disponibilité rigoureusement équivalente 131 : si maintien de l'accès aux archives 136 : archives en ligne 137 : Archives en ligne les plus complètes possible 140 : actuellement, on ne sait s'abonner facilement, type JNM, avec alerte sur les dernières parutions, commande d'articles anciens de JNM. peut être y a t on accès, mais cela n’est pas su

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143 : A la condition d'avoir toujours un abonnement central papier de secours 150 : maintien d'une collection de référence, mais archives en ligne 155 : archives en ligne 157 : sans conditions ! 161 : Le maintien d'une collection de référence, des postes de consultation pour nos nombreux visiteurs-expérimentateurs 172 : A condition de pouvoir accéder électroniquement aux revues depuis au moins 20ans. 176 : maintien d'une collection de référence, archives en ligne 179 : Accès à la totalité des archives en ligne 184 : Il est essentiel d'avoir une collection de référence à la documentation centrale. 187 : Accès aux archives en ligne 188 : archives en ligne 194 : Archive en ligne 208 : Substitution forcée Fourniture de documents 21/ Utilisez-vous ce service et à quelle fréquence ?

freqfdd

plusieurs fois par semaineplusieurs fois par moisplusieurs fois par anjamaisTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

0 0,0% 18 16,5% 58 53,2% 33 30,3%

109 100%

Le tableau est construit sur 117 observations. es pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

freqfdd

16,5%

53,2%

30,3%

plusieurs fois par semaineplusieurs fois par moisplusieurs fois par anjamais

70% des personnes interrogées utilisent ce service et la fréquence d’utilisation est de plusieurs fois par an pour 76% des utilisateurs. 30% ne l’utilisent jamais pour les raisons citées ci-dessous. Pourquoi (commentaires bruts repris en intégralité) 9 : Jamais parce que soit je trouve immédiatement, soit je cherche autrement ... 11 : pas l'occasion 19 : effectue moi-même les copies 22 : Jamais eu l'occasion, en fait j'ignorais cette possibilité 28 : J'ai rarement utilisé ce service car en général j'arrive à trouver par moi même ce dont j'ai besoin 60 : Je ne l'ai utilise qu'une fois en 5 ans de CEA. J'ai été très satisfaite du service en question 78 : J'ai essayé une fois. J'ai reçu mon document une semaine plus tard. Il me semble évident que si je commande un document, c'est parce que j'en ai besoin. 88 : Pas eu l'occasion

123

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95 : modalités pas très précises, et ergonomie à revoir 101 : ou très rarement : documents nécessaires habituellement disponibles sans commande extérieure nécessaire 111 : je n'y pense pas, je pense a priori que cela sera trop long. 117 : on évite, pour des raisons de coût. on essaye de trouver autrement le document. 123 : insatisfaisant 137 : En fait une fois tous les deux ans en moyenne. J'utilise cette possibilité comme un dernier recours en raison du délai d'obtention des documents 141 : pas connu 143 : Lorsque j'ai besoin de copie de documents, je m'en rends compte au moment ou je lis les documents et c'est souvent des rapports courts. 145 : peut-être une fois par an. 155 : je ne connaissais pas l'existence de ce service 159 : pas l'utilité 161 : je le fais moi-même 169 : Je n'en ai pas de besoin. Je préfère photocopier sur place ou emprunter. Pour les revues non disponibles en format papier ou électronique, je demande l'aide d'un collègue. 170 : Je n'ai jamais eu à le faire. 177 : Je photocopie sur place 178 : pas de nécessité impérieuse 193 : Je photocopie moi même C'est plus rapide 203 : Trop cher, pas d'utilité 204 : Je fais mes copies moi-même dans mon unité 22/ Le délai d’obtention des documents vous semble t-il ? :

delaifdd

Très satisfaisantSatisfaisantPeu satisfaisantPas satisfaisant du tout

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

15 17,4% 45 52,3% 23 26,7%

3 3,5%

86 100% Moyenne = 2,16 Ecart-type = 0,75

delaifdd

17,4%

52,3%

26,7%

3,5%Très satisfaisantSatisfaisantPeu satisfaisantPas satisfaisant du tout

Caractéristiques du tableau : La question est à réponse unique sur une échelle Le paramètres sont établis sur une notation de 1(Très satisfaisant) à 4 (Pas satisfaisant du tout) Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations 70% des personnes interrogées se disent globalement satisfaites 30% ne sont pas satisfaites Recherches d’Informations et veilles documentaires 23/ Utilisez-vous ce service et à quelle fréquence ? 124

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freqrivd

Plusieurs fois par semaineplusieurs fois par moisplusieurs fois par anjamaisTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

3 2,8% 10 9,3% 20 18,5% 75 69,4%

108 100%

Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

freqrivd

2,8%9,3%

18,5%

69,4%

Plusieurs fois par semaineplusieurs fois par moisplusieurs fois par anjamais

Seulement 30 % des personnes interrogées utilisent ce service et la fréquence d’utilisation est de plusieurs fois par an pour 60% des utilisateurs. Parmi les 70% de personnes qui n’utilisent jamais ce service, les raisons ont été citées dans la liste ci-dessous. Pourquoi (commentaires bruts repris en intégralité) 9 : Je cherche moi même, en général une référence précise. 11 : pas l'occasion 15 : En dehors de ma fonction 22 : J'en ignorais l'existence, il faudrait proposer un séminaire (ex. rencontre du mardi) pour exposer les services offert par DPI 23 : JE NE SAIS PAS A QUOI CELA CORRESPOND 25 : je n'en ressens pas le besoin 26 : je connais pas 41 : aucune information sur son existence et son fonctionnement 43 : je fais la veille par ASAP 54 : Pas vraiment jamais : de loin en loin 58 : je ne suis que thésard, je ne pense pas y avoir droit 60 : Je ne connaissais pas ce thème. Manque de temps pour tout connaître. 71 : trop compliqué 78 : Je ne sais pas de quoi vous parler 80 : Je ne le connais pas 81 : J'ai souvent effectué mes propres recherches mais honnêtement je savais que ce service existe mais je ne l'ai pas utilisé à ce jour. Dorénavant j'y penserai. 84 : J'utilise un site de recherche documentaire (Web of Science) 91 : oui avant, l'apparition d'Internet et de bases spécialisées rend le travail plus facile et rapide 94 : uniquement dans l'éventualité d'un dépôt de brevet (recherche d'antériorité), soit moins d'une fois par an... 95 : veille faite par mes soins 99 : Je préfère cette recherche par moi même 100 : a tord 104 : Pour recherches d'antériorité brevet 107 : Je me débrouille par moi-même 111 : Je préfère le faire moi-même 115 : Je pense être plus capable de trouver les infos moi-même que d'expliquer assez bien à un non-spécialiste ce que je cherche. Et chercher sur Internet est tellement rapide... 117 : recherche de documentation suivant des critères personnels (connaissance de sites sur le web, utilisation de bases documentaires personnelles)

125

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120 : NE connais pas 128 : Remarque: l'accès Isi Web est trop limité dans le temps, donc totalement inadapté pour une recherche bibliographique poussée dans les publications les moins récentes. Ce n'est pas parce qu'un article a plus de 10 ans qu'il est obsolète !!! 129 : Pas eu le besoin ou l'occasion 133 : Pas de connaissance de ce service 136 : coût 137 : Je consulte régulièrement les revues relatives à mon domaine 141 : pas connu 143 : Je croule déjà sous l'information souvent peu utile, mais obligatoire. 145 : Il y a quelques années une formation m'a été proposée. Trop longue et trop contraignante, elle n'est pas adaptée à notre métier. 146 : je n'en ai pas eu besoin jusqu'à présent. Cela étant, il est possible que je n'y ai simplement pas pensé. 155 : je ne connaissais pas l'existence de ce service 163 : Ce service ne m'a pas été présenté. 169 : Je ne connais pas 170 : Je fais mes recherches et veilles documentaires moi même 176 : Connais Pas 177 : Je suis au siège, j'ai d'autres sources 178 : la recherche personnelle est le plus souvent assez riche 179 : Je ne connais pas cette possibilité 181 : Par manque d'information (il faut dire également qu'en Biologie nous sommes déjà très sollicité par le très grand nombre de parutions d'articles hebdomadaires. 183 : Pas connu. Mais je souhaite l'utiliser à l'avenir. 184 : Je fais mes propres recherches. 194 : Méconnaissance du service, n'ai pas investi dans le service 203 : Trop cher, recherche personnelle 204 : Besoins théoriques très ponctuels. Je sais en général où chercher 208 : peut-être par ignorance 24/ Comment jugez-vous les prestations proposées ?

rivdtabserv1

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

14 35,0% 24 60,0%

1 2,5% 1 2,5%

40 100% Moyenne = 1,73 Ecart-type = 0,64

Recherche ponctuelle d’information

rivdtabserv2

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

7 25,9% 15 55,6%

4 14,8% 1 3,7%

27 100% Moyenne = 1,96 Ecart-type = 0,76

Etude documentaire

rivdtabserv3

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

6 25,0% 14 58,3%

4 16,7% 0 0,0%

24 100% Moyenne = 1,92 Ecart-type = 0,65

Suivi de l’actualité scientifique

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rivdtabserv4

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

8 32,0% 12 48,0%

5 20,0% 0 0,0%

25 100% Moyenne = 1,88 Ecart-type = 0,73

Veille scientifique et technique

rivdtabserv5

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

5 33,3% 6 40,0% 3 20,0% 1 6,7%

15 100% Moyenne = 2,00 Ecart-type = 0,93

Formation à l’IST

rivdtabserv6

+ ++-- -

TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

4 28,6% 8 57,1% 2 14,3% 0 0,0%

14 100% Moyenne = 1,86 Ecart-type = 0,66

Aide et conseil personnalisés

Caractéristiques du tableau : La question est à réponse unique sur une échelle Le paramètres sont établis sur une notation de 1(Très satisfaisant) à 4 (Pas satisfaisant du tout) Les calculs sont effectués sans tenir compte des non-réponses Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations Les utilisateurs du service sont globalement satisfaits à :

- 95 % pour la recherche ponctuelle d’information - 81 % pour les études documentaires - 83 % pour le suivi de l’actualité scientifique - 80 % pour la veille scientifique et technique - 73 % pour la formation à l’IST - 86 % pour l’aide et les conseils personnalisés

L’insatisfaction porte pour 27% des personnes interrogées sur la formation à l’IST 25/ En général, vous souhaitez :

aiderivd effectuer vous-même vos recherches les faire avec l'assistance d'une personne de la SIDles confier complètement à la SID TOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

83 79,0%

17 16,2% 5 4,8%

105 100%

Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

aiderivd

79,0%

16,2%

4,8%effectuer vous-même vos recherches d"informationsles faire avec l'assistance d'une personne de la SIDles confier complètement à la SID

79% des personnes interrogées souhaitent effectuer elles-mêmes leurs recherches et 16 % préfèrent être assistées d’une personne de la SID

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26/ Seriez-vous intéressé(e) par une formation concernant la recherche d’information ?

formist

ouinonTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

57 56,4% 44 43,6%

101 100% Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

formist

56,4%

43,6%

ouinon

Plus de 56 % sont intéressés par une formation La Gestion Electronique de Documents 27/ Pensez-vous que votre unité aurait besoin d’un système de GED ?

besoinged

ouinonTOTAL CIT.

Nb. cit. Fréq.

29 36,7% 50 63,3% 79 100%

Le tableau est construit sur 117 observations Les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de citations

besoinged

36,7%

63,3%

ouinon

37 % ont répondu positivement Quelques exemples d’application ont été cités : Exemples de GED (commentaires bruts repris en intégralité) 25 : En ce qui concerne les publications constituant l'état de l'art de nos recherches ou les document interne au laboratoire (thèse, rapport de stage ...) 32 : fond de documentation 41 : archives des rapports techniques. Elles sont actuellement éparpillées et quasiment inaccessibles ! 47 : déjà fait 60 : Je pense que cela se met en place actuellement : gestion électronique des rapports internes et abandon du système par microfiches 67 : Oui, 3 fois oui : gestion des documents liés à la vie de l'unité : sécurité, informatique, documents de référence pour recrutement stagaires, postdoc, thèse .... 71 : fonds documentaire informatisé de l'ensemble de la production écrite 78 : Il existe dans notre communauté un tel système : arXiv. Il n'est pas

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nécessaire de doubler le travail. 88 : Pour classer, archiver toutes les notes techniques du service 91 : production massive d'hydrogène par énergie nucléaire 107 : pour archiver les rapports du département, afin qu'ils soient accessibles aux agents 108 : Je ne sais pas 111 : Cela se met en place 116 : Préparation des enseignements 117 : nous avons deux impératifs : assurer la traçabilité des documents récents et archiver les documents plus ou moins anciens dans le cadre des projets. 143 : Traitement des propositions d'expériences sur Orphée par le LLB 163 : Mettre des notes à disposition de toutes les personnes potentiellement intéressées sans multiplier les diffusions. 169 : Gestion de tous les documents communs au laboratoire (plusieurs chercheurs) : articles, notes, ... 177 : gestion des documents DCom 178 : Archivage définitif et propres des rapports d'activité annuelle (les notes techniques sont en principe dans une base départementale: DOC_DMN) 179 : La gestion des communications scientifiques au sein du service 181 : Je ne sais pas ce qu'est la GED. Je vous remercie par avance pour ce questionnaire et son traitement. 182 : bonnes pratiques de laboratoire 183 : Rapports et documents internes. 204 : Remarque : nos projets sont gérés sur EDMS

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ANNEXE 7 – Grille d’analyse des entretiens avec les chercheurs

Grille d’analyse des entretiens avec les chercheurs

PROFIL Chercheur n°1 DSM (Direction des Sciences de la Matière) Formation universitaire : Doctorat Activité transverse : Biologie et physique Exerce cette fonction depuis 3 ans Chercheur n°2 DRT (Direction de la Recherche Technologique) Formation universitaire : Doctorat Responsable de la Cellule de mesure des radionucleides Exerce cette fonction depuis 13 ans Chercheur n°3 DEN (Direction de l’Energie Nucléaire) Formation universitaire : Doctorat Travaille sur la modélisation de la mécanique des fluides Exerce cette fonction depuis 9 ans Chercheur n°4 DSM (Direction des Sciences de la Matière) Formation universitaire : Doctorat Théoricien en physique nucléaire et physique des particules Exerce cette fonction depuis 16 ans

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Chercheur n°5 DRT (Direction de la Recherche Technologique) Formation universitaire : Doctorat Développeur de logiciels Exerce cette fonction depuis 3 mois, travaille au CEA depuis 20 ans

Missions et activités

Chercheur n°1 Projet de purification des protéines grâce à la diffusion de neutrons. Chercheur n°2 Responsable de la mise à jour de la table des Radionucléides : mise à jour des données relatives à la radioactivité, répondre aux questions internes et externes. Chercheur n°3 Modélisation des accidents qui peuvent se produire avec l’utilisation de l’hydrogène Chercheur n°4 Recherche de financements Referee d’articles scientifiques Développement de modèles et de calculs en physique nucléaire et physique des particules Chercheur n°5 Développement d’un logiciel de spectrochimie

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Etapes sur une mission Et sources exploitées - X Sources SID - X Sources autres

Chercheur n°1 - Rédaction et proposition du projet Recherche bibliographique X Pubmed (accès internet gratuit à des articles en biologie et en médecine) : Références bibliographiques d’articles et

photocopie d’articles ou récupération en texte intégral - Réalisation du projet X Bibliothèque du service DSM : Consultation de thèses effectuées au niveau du laboratoire LLB et d’ouvrages X Contacts avec les collègues : bibliographies, noms d’auteurs de références X Rapports écrits par les autres chercheurs X Physical Review letters : revue spécialisée en physique accessible via le site de la SID X ISI Web of Science : Base bibliographique multidisciplinaire scientifique et technique proposant à la fois les références

des articles cités et des articles citant accessible via le site de la SID X Biochimica et Biophysica Acta (BBA) : revue spécialisée en biochimie et biophysique accessible via le site de la SID X Documents internes : Thèse et rapport DESS faits au niveau du service X Collègues : Bibliographie X Google

La recherche d’informations se fait tout au long du projet Chercheur n°2 - Démarrage du projet X Archives personnelles « constituées au fur et à mesure des années, veille permanente » X Consultation de revues papier qui circulaient avant que les abonnements papier ne soient supprimés (Nuclear Instrumental

Methods, Applied radiation isotop). - Déroulement du projet X Inspec (Produite par Institution for Electrical Engineers) est une base de données bibliographiques qui couvre les

domaines de la physique. Permet de trouver des références bibliographiques X INIS (International Nuclear Information System) : est une base de données bibliographique sur les sciences et

technologies nucléaires. Permet de trouver des références bibliographiques. X NSR (Nuclear Science Reference) Base de données de références bibliographiques d’articles sur la physique nucléaire.

Permet de trouver des références bibliographiques. X Unité documentaire du service : Photocopie d’articles sélectionnés

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X Bibliothèque SID : Photocopie d’articles sélectionnés X Rapports internes X Site du Laboratoire Henri Becquerel :Liste des radionucléides telle qu’elle figure dans les tables avec leur état

d’avancement X ICRM : Site du Congrès international de métrologie

Utilise toujours le même circuit pour sa recherche d’informations Chercheur n°3 - Recherche sur l’existant avant de démarrer le projet X Etude américaine trouvée sur le web et commandée directement à l’auteur par un collègue X Les Techniques de l’Ingénieur pour des recherches très générales sur un nouveau sujet

- Déroulement du projet X Google Scholar : Site spécialisé sur la recherche de documents scientifiques et universitaires : articles, thèses, livres,

abstracts, rapports techniques, citations, etc. Utilise ce site pour obtenir des preprints. X Toc 1er : Permet d’accéder aux sommaires de plus de 23000 titres de périodiques de la plate-forme d’Ebsco X Science Direct est une base de données donnant accès à 1.700 revues électroniques spécialisées dans le domaine

scientifique et éditées par Elsevier. Donne accès à des résumés et du texte intégral. Consulte les bibliographies des articles et sélectionne des ouvrages. X Catalogue de la SID pour les ouvrages X Hysafe : Site spécialisé sur les dispositions à mettre en place pour sécuriser les applications de l’hydrogène. X Site web accessible en réseau ou depuis l’extérieur avec mot de passe pour accéder à tous les rapports internes X Sites des universités de Poitiers et de Los Angeles

Utilise toujours le même circuit pour sa recherche d’informations et utilise principalement les prestations de la SID « Les outils que j’utilise le plus, c’est la SID et Google Scholar » Chercheur n°4 - Recherche sur l’existant avant de démarrer le projet X Arxiv : site d’ HEP (High Energy Physics), donne accès à des archives ouvertes de pré-publications et de post-

publications d’articles de physique. « C’est le système qu’utilisent la plupart des physiciens nucléaires pour le suivi de l’information dans notre domaine » X Physical Review : revue électronique spécialisée en physique accessible via le site SID X Revues papier disponibles dans l’unité documentaire du service

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X Revues plus difficiles à obtenir telles que les revues russes à la SID « Doc centrale » - Déroulement du projet X Catalogue de la SID pour les ouvrages X Recours aux collègues « je suis un peu paresseux de ce côté-là et je compte sur mes collaborateurs » X Physics News Update est un site qui propose les sommaires des nouveautés en matière de physique résultant de différentes

sources : congrès, conférences, revues.. Chercheur n°5 - Pour ce former sur le sujet X Catalogue de la Bibliothèque pour rechercher des ouvrages sur le domaine X Emprunte les livres à la Bibliothèque : se sert des références bibliographiques des livres pour cibler les livres-clés X Commande les livres-clés même s’ils sont à la Bibliothèque car souhaite les avoir dans son bureau

- Déroulement du projet X Liste des revues électroniques pour retrouver les articles cités dans les ouvrages X Chemometrics : Editée par Elsevier, cette revue est spécialisée en chimie. X Demande de photocopies d’articles auprès du service Fourniture de documents X Worldwide Virtual Library : portail mis à jour par une communauté d’experts qui testent et proposent des sites dans

différentes domaines. X Probability web : site spécialisé en probabilités X Site de l’INRIA dédié aux preprints X Site du laboratoire de probabilités de Jussieu X Google : pour trouver des cours d’université et des manuels (l’utilise tous les jours)

Objectifs à réaliser

Chercheur n°1 Rapports d’activité dans lesquels le chercheur doit mentionner ses publications et les présentations de résultats lors de congrès Chercheur n°2 Publication de la Table des Nucléides

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Chercheur n°3 Publications et rapports techniques Chercheur n°4 Publications Chercheur n°5 Publication (réflexions sur la possibilité de déposer un brevet sur un logiciel)

Recours à la Bibliothèque centrale Et perception de la SID

Chercheur n°1 - Ne sait pas ce qu’elle peut demander à la Bibliothèque centrale « J’ai l’habitude de me débrouiller toute seule, mais maintenant j’ai besoin de plus d’informations et je suis bloquée » - N’a jamais utilisé le catalogue de la Bibliothèque : « Je ne sais pas comment faire. Quand j’ai besoin d’informations, c’est urgent. » - Ne sait pas ce que veut dire Correspondant IST, mais passe par le personne qui s’occupe de la Bibliothèque de son unité. - Aimerait commander des livres mais ne sait pas comment faire. Chercheur n°2 - Ne parle pas de la SID mais de la Doc centrale ou Doc de Saclay « J’ai vraiment besoin de ce que me propose la Doc de Saclay » - Va à la Bibliothèque pour faire des photocopies d’articles « Je vais photocopier les articles à la Doc centrale » - Utilise rarement le catalogue de la bibliothèque - Emprunte des livres - Commande des ouvrages via son secrétariat, ne connaît pas le terme Correspondant IST - Passe par le portail IST pour aller sur le site de la SID Chercheur n°3 - Utilise les ressources électroniques de la SID mais parle des « outils de la DIST » - Utilise le catalogue de la SID et commande les documents par le service FDD lorsqu’ils sont disponibles sur un autre site de

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CEA. - N’utilise pas les banques de données proposées sur le site de la SID parce qu’il ne les connaît pas - Pour les commandes d’articles, demande à son chef de laboratoire et transmet à son secrétariat, ne connaît pas le terme Correspondant IST. Chercheur n°4 - Ne parle pas de la SID mais de la Doc centrale « Quand j’ai besoin d’un document, je le trouve toujours à la doc centrale » - N’utilise pas les banques de données proposées sur le site de la SID parce qu’il refuse d’utiliser un mot de passe - Pour les commandes d’ouvrages, passe par le bibliothécaire de son unité documentaire mais ne connaît pas le terme Correspondant IST. Chercheur n°5 - Lors d’une recherche d’informations, son premier réflexe est d’utiliser le catalogue de la Bibliothèque : « La première étape, c’est bibsac machin-chose, je tape les mots-clés et je regarde ce qui sort » - Passe par le portail IST pour atteindre le catalogue et ne trouve pas la navigation très simple « A chaque fois je tâtonne parce que ça change souvent » - Emploie le terme Doc centrale pour parler de la Bibliothèque de la SID - Passe régulièrement à la Bibliothèque pour voir les nouveaux livres - N’utilise pas les banques de données proposées sur le site de la SID « Pourquoi ne les utilisez-vous pas ? » « par insuffisance professionnelle, je sais qu’elles existent » - Pour les commandes d’ouvrages, remplit un formulaire interne de commande et le transmet à son secrétariat qui passe les commandes, ne connaît pas le terme Correspondant IST

Supports Chercheur n°1

- Utilise les revues électroniques et imprime les articles pour travailler dessus Chercheur n°2 - Utilise les bases de données de références bibliographiques, et imprime ou photocopie les articles Chercheur n°3 - Utilise les bases de données sommaires et les revues électroniques, et imprime ou photocopie les articles

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Chercheur n°4 - Utilise les revues électroniques, et imprime ou photocopie les articles Chercheur n°5 - Utilise des ouvrages en premier lieu, puis des articles via les revues électroniques et le enregistre sur CD-ROM (A part les ouvrages, n’utilise pas de support papier)

Typologie des documents par ordre d’importance Typologie de l’information

Chercheur n°1 - Utilise principalement des articles - informations formelles via les rapports internes et informelles via les collègues Chercheur n°2 - Utilise principalement des articles - informations formelles via les rapports internes et informelles via la communauté des chercheurs du domaine Chercheur n°3 - Tous types mais principalement des ouvrages - informations formelles via les rapports internes et informelles via la communauté des chercheurs du domaine Chercheur n°4 - Les preprints, articles et ouvrages - N’utilise pas les rapports internes, collecte des informations informelles via la communauté des chercheurs du domaine Chercheur n°5 - Utilise les ouvrages, et les articles - informations formelles via les rapports internes et informelles via la communauté des chercheurs du domaine

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Contacts externes Chercheur n°1

- Ne participe pas à des congrès car il n’a pas de résultats à présenter pour l’instant Chercheur n°2 - Fait partie d’un réseau international dans le cadre de son projet - Met à jour et utilise le site du Laboratoire Henri Becquerel (site du groupe de travail) comme moyen de communication et de partage des connaissances. - Participe à des congrès et estime que c’est un moyen d’information essentiel pour s’informer de ce que les autres font « ça fait partie du travail de savoir ce que les autres font, nous sommes un peu en concurrence » - Echanges informels grâce à un réseau de connaissances Chercheur n°3 - Réseau constitué avec des universitaires - Mission actuelle inscrite dans le cadre d’un projet européen - Site de partage des connaissances accessible avec un mot de passe (Hysafe). - Participe à des congrès et trouve que c’est très utile pour collecter de l’information mais aussi avoir un retour sur ses propres projets « on est jugés et si l’on faisait de grosses erreurs, les autres nous le diraient » Chercheur n°4 - Groupe de collaborateurs qui peuvent apporter de l’information - Activité en collaboration avec d’autres chercheurs au niveau international - Site Archiv de Los Alamos : permet au chercheur de déposer ses preprints « C’est à la fois un outil pour trouver de l’information mais aussi pour la disséminer ». - N’utilise pas de site de partage des documents mais pense qu’il faut en créer un - Participe à des congrès de préférence en petit comité car cela représente une très grande source d’informations. Chercheur n°5 - Mission inscrite dans un projet européen - Participe à des congrès « C’est important pour les contacts informels » - Souhaite créer un site web commun d’hébergement des données

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Gestion de l’information

Chercheur n°1 - Classement par thème des articles papier dans des dossiers, mais n’est pas satisfaite de ce mode de classement « je passe parfois beaucoup de temps pour retrouver des articles » - Mise en place de quelques signets - Aimerait mettre en place « une bibliographie personnelle » et mettre de l’ordre dans sa documentation. Chercheur n°2 - Classement papier par ordre alphabétique des nucléides. Tout à fait satisfait de son mode de classement - Quelques signets sur son bureau électronique Chercheur n°3 - Classement des documents par sujet, un même article pourra être photocopié plusieurs fois et être classé dans les différents thèmes qu’il aborde. - N’a pas installé d’alertes parce qu’il préfère aller consulter régulièrement Toc Premier - Sélection d’une liste de signets Chercheur n°4 - Mise en place de quelques signets - N’a pas besoin de mettre des systèmes d’alertes en place, est informé par ses collègues. - Classe très peu de documents dans ses dossiers. Se sert du document sur le moment, puis le jette « J’ai une documentation minimum, je me base surtout sur ma mémoire » Chercheur n°5 - Souhaite installer des systèmes d’alertes sur les revues électroniques - Récupère les documents au format électronique, et les grave sur CD-ROM, imprime quelque fois, mais ne garde aucun document papier. - 10 pages de signets classés par grand thème avec des arborescences - Création d’une base de données de connaissance interne pour le labo

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Besoins exprimés Chercheur n°1

- Aimerait pouvoir accéder aux abonnements de la DSV pour obtenir des articles en biologie - Aimerait recevoir par e-mail des listes de références bibliographiques, sommaires et souhaiterait ensuite aller cherche les articles - Souhaiterait pouvoir bénéficier d’une veille bibliographique « si ça pouvait se faire automatiquement, pour moi ce serait un gain de temps énorme » Chercheur n°2 - Aimerait pouvoir faire des alertes sur les revues électroniques pour faire de la veille mais ne sait pas le faire Chercheur n°3 - Souhaiterait pouvoir accéder directement aux archives de toutes les revues en ligne Chercheur n°4 - Aimerait pouvoir accéder aux bases de données sans utiliser de mot de passe Chercheur n°5 - Souhaiterait pouvoir accéder à plus de revues en ligne

Observations Chercheur n°1- Problème rencontré : recherche des informations traitant d’activités transverses (biologie et physique) La recherche par revue n’est pas optimum, il faudrait utiliser les bases de données qui permettent de faire des tris croisés. Mais ne connaît pas les bases de données accessibles à la SID - Recherche l’exhaustivité mais ne connaît pas toutes les sources. - Problème de partage des connaissances avec les collègues d’une autre discipline (physique / biologie) - Préfère avoir recours à des interlocuteurs (collègues) plutôt que de la littérature : « Quand il faut lire des thèse, des livres, ça ne va pas aussi vite que lorsque quelqu’un peut vous l’expliquer » - Problème de temps : « je suis obligée de me replonger dans la littérature, et je suis obligée d’emporter les livres et les

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articles chez moi car je n’ai pas le temps ici ». Chercheur n°2 - Regrette l’annulation de certains abonnements papier, préfère faire sa veille documentaire en feuilletant des revues qui circulent dans le service - En général, trouve toujours toute l’information nécessaire grâce à la SID (bases de données et revues) Chercheur n°3 - Ne rencontre aucun problème pour sa recherche d’informations « grâce aux outils qu’on a, ça n’arrive pas » - Est très satisfait des prestations de la SID « Je suis très satisfait et j’aimerais bien que ça ne change pas » Chercheur n°4 - Connaît les bases de données mais ne les utilise pas car il ne veut pas avoir à utiliser de mot de passe « Je ne veux pas faire la démarche de demander un mot de passe et je me tourne vers d’autres sources ». « Cette façon de fonctionner à la française est tellement loin du système américain, c’est trop verrouillé » - Trouve toujours l’information qu’il cherche Chercheur n°5 - Problème rencontré : recherche d’informations traitant d’activités transverses (biologie et physique) et il est difficile de trouver des revues qui traitent de ces deux domaines - N’utilise pas les bases de données parce qu’il ne sait pas le faire - Regrette que les fonds en mathématiques et en informatique soient peu importants à la Bibliothèque, le même problème se pose au niveau des abonnements aux revues

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ANNEXE 8 – Gestion du temps

Projet Enquête de satisfaction SID 2005

phases Nombre de personnes Personnes Date Nombre de 1/2 journées Nbre de H/J

Elaboration du questionnaire Choix des questions 1ère mouture 2 DL+CC 25-04-2005 1 1Transfert Sphinx avec F.Rousseau 2 DL+FR 29/04/05 1 1

Entrevue avec Ph Boirin 2 DL+PB 12/05/05 0,1 0,1Entrevues avec chefs de groupe SID 2 DL+RIVD semaine 19 0,1 0,1

2 DL+CD semaine 19 0,1 0,1 2 DL+MPL semaine 19 0,1 0,1 2 DL+AM semaine 19 0,5 0,5Entrevue avec DE : version validée 2 DL+DE 20/05/05 0,5 0,5

Création sous Sphinx Prise en mains logiciel et saisie questions 1 DL 13/05/05 2 1

1er test vers serveur Web 2 DL+LB 16/05/05 1 1Reprise infos stage ADBS 1 DL 20/05/05 2 1Elaboration web/sphinx; test serveur développement 1 DL semaines

21-22 16 8

Communication interne Rédaction email, textes, 1 DL semaine 22 3 1,5

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validation Diffusion de l'enquête Intranet (SID, Saclay, Portail) 1 DL 10/06/05 2 1e-mailing corist + non corist (tri fichier contacts, publipostage + envoi emails)

1 DL 13 et 14/06/05 4 2

Relai au niveau de l'enquête

Prise en main de Sphinx 1 CC 15,16,20 et 21/06/05 7 3,5

Entrevue pour mise au point 2 CC+DL 16/06/05 0,25 0,25Revue théorique des stats revue rapide des résultats en cours 2 CC+DL 21/06/05 0,35 0,35

Entretiens chercheurs et CORIST

Rédaction guide d'entretien pour les chercheurs 1 CC 22/06/05 1 0,5

Entretiens avec un Correspondant IST et compte rendu

1 CC 27/06/05 1 0,5

Mise au point méthodologie d'analyse des résultats 2 CC+DL 27/06/05 0,5 0,5

Entretien avec un chercheur 1 CC 29/06/05 0,5 0,25Retranscription de l'entretien 1 CC 29/06/05 1,5 0,75Entretien avec un chercheur 1 CC 30/06/05 0,5 0,25Retranscription de l'entretien 1 CC 30/06/05 1,5 0,75Entretien avec un chercheur 1 CC 01/07/05 0,5 0,25Retranscription de l'entretien 1 CC 01/07/05 1,5 0,75Entretien avec un chercheur 1 CC 07/07/05 0,5 0,25Retranscription de l'entretien 1 CC 07/07/05 1,5 0,75Entretien avec un Correspondant IST et compte rendu 1 CC 12/07/05 1 0,5

Entretien avec un chercheur 1 CC 13/07/05 0,5 0,25

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Retranscription de l'entretien 1 CC 13/07/05 1,5 0,75Entretien avec un Correspondant IST et compte rendu 1 CC 18/07/05 1 0,5

Entretiens avec un Correspondant IST et compte rendu

1 CC 19/07/05 1 0,5

Analyse résultats

Analyse enquête quantitative 1 CC 04, 05 et 06/07/05 6 3

Analyse enquête quantitative 1 CC 11, 14 et 15/07/05 6 3

Analyse enquête quantitative 1 CC 20 au 22/07/05 6 3

Rendez-vous responsables de groupes 1 CC 22, 25, 26,

29/07/05 2 1

Analyse enquête quantitative 1 CC 25 au 29/07/05 10 5

Analyse enquête qualitative 1 CC 01 au 05/05/05 10 5

TOTAL 51

144