CONSEIL DE VILLE DE MOUTIER SEANCE DU 30 SEPTEMBRE … · eaux usées. Est-ce que vous avez songé...
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CONSEIL DE VILLE DE MOUTIER
SEANCE DU 30 SEPTEMBRE 2013, A 19 H 30, SOCIET’HALLE
PROCES-VERBAL N° 328
Ordre du jour
A) Présentation du dossier « Conception directrice de l’énergie » - Ville de Moutier
(page 3)
B) Séance ordinaire du Conseil de Ville (page 5)
1. Appel (page 5)
2. Déclarations de groupes (page 6)
3. Procès-verbal N° 327 du 24 juin 2013 (page 7)
4. Arrêté du Conseil municipal relatif à l’octroi d’un prêt de Fr. 540'954.— à la Fondation du
Musée du tour automatique et d’histoire de Moutier, destiné à l’implantation d’une partie
du Musée au Forum de l’Arc (page 7)
5. Règlement relatif au statut des fonctionnaires et employés de la Commune municipale de
Moutier – Désignation d’une commission non permanente (page 16)
6. Réponse du Conseil municipal à l’interpellation du Ralliement des Prévôtois jurassiens
(RPJ), du 29.04.2013, relative aux transports urbains de Moutier (N° 1428 – IN 362)
(page 18)
7. Réponse du Conseil municipal à l’interpellation du Parti socialiste autonome, du
06.05.2013, relative aux éventuels arriérés fiscaux des membres des autorités de la
Municipalité (N° 1430 – IN 364) (page 19)
8. Réponse du Conseil municipal à l’interpellation du groupe Interface, du 24.06.2013,
relative à la sécurité des randonneurs et coureurs sur le Parcours Vita (N° 1435 –
IN 367) (page 20)
9. Information du Conseil municipal sur les affaires en suspens (page 21)
10. Communications (page 21)
11. Questions orales (page 21)
12. Divers (page 22)
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CONSEIL DE VILLE PV 327 /24.6.2013 - 2 -
Affaires en suspens
N° 1427 (MO 574)
Motion du Ralliement des Prévôtois Jurassiens (RPJ), du 29.04.2013, relative à une
collaboration intercommunale dans le domaine du développement et de la promotion
économique de la Prévôté
N° 1431 (MO 575)
Motion urgente du Parti socialiste autonome (PSA), du 03.06.2013, relative à l’organisation
de l’école à journée continue (EJC) de Moutier
N° 1432 (MO 576)
Motion du RPJ, du 24.06.2013, visant à confier aux responsables du Centre de jeunesse un
mandat d’étude
N° 1433 (IN 365)
Interpellation urgente interpartis, du 24.06.2013, concernant le rapport de la Commission de
gestion (CG) relatif au fonctionnement du Service social régional de la Prévôté (SSRP)
N° 1434 (IN 366)
Interpellation du PDC, du 24.06.2013, demandant la mise en place de ralentisseurs de trafic
au Chemin de Graitery
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Remarques
Les documents relatifs aux points de l’ordre du jour sont disponibles sur le site
www.moutier.ch avec le cheminement suivant : rubrique « Administration » >
« Autorités » > « Conseil de Ville » > « Documentation des séances du Conseil
de Ville » > cliquer sur « séance du 24 juin 2013 » ;
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CONSEIL DE VILLE PV 327 /24.6.2013 - 3 -
A) PRÉSENTATION DU DOSSIER « CONCEPTION DIRECTRICE DE L’ÉNERGIE » -
VILLE DE MOUTIER
INTRODUCTION
M. Roland PIQUEREZ, Président : Mesdames, Messieurs, Chers Collègues, bonsoir à toutes
et à tous à l’occasion de cette séance du Conseil de Ville. Je salue particulièrement le Conseil
municipal, la presse et le public, plus particulièrement le bureau Planair.
Pour passer directement au point A de notre ordre du jour, je passerai la parole à M. Marc
TOBLER.
M. Marc TOBLER : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Conseillers, cher public,
bonsoir. Je salue ce soir tout spécialement M. Jérôme ATTINGER du bureau Planair, qui vient
et qui nous fera la présentation du dossier « Conception directrice de l’énergie ». Vous verrez
lors de cette présentation il y a encore une bonne nouvelle à nous annoncer. A la fin de son
exposé, vous pourrez poser des questions si vous le souhaitez. Je passe la parole à M.
ATTINGER, merci.
M. Jérôme ATTINGER présente et commente le dossier « Conception directrice de l’énergie »
- Ville de Moutier (powerpoint).
APPLAUDISSEMENTS DANS LA SALLE
M. le Président : Merci M. ATTINGER pour ces très intéressantes explications. Est-ce qu’il y
a quelqu’un qui a des questions à Poser ? M. Dominique BAILLIF
Etant donné que les Conseillers de Ville posent leur question sans se déplacer à la tribune,
elles sont transcrites au plus juste, mais pas littéralement et certains mots ou bouts de
phrases manquent.
M. Dominique BAILLIF : Dans le rapport que nous avons reçu sur cette présentation, sous
le chapitre hydroélectricité, il est écrit qu’il n’existe aucune possibilité de turbiner l’eau
potable. Or, à la montagne de Moutier, nous avons plusieurs réservoirs, est-ce qu’on ne peut
pas utiliser ce potentiel-là ?
M. Jérôme ATTINGER : Si je me souviens bien, l’ensemble de l’eau potable est …
actuellement dans ….. profonde. Donc on n’a pas d’énergie pour monter les …. … sous-sol et
les réservoirs servent uniquement à la mise sous pression pour avoir les trois bars
nécessaires pour la diffusion de l’eau. Donc en fait on n’a pas de possibilité. Il y aurait peut-
être quelques possibilités entre … mais dans la première analyse qui a été faite il semblerait
qu’il n’y ait pas de possibilité de turbiner l’eau potable. Quand on parle de turbiner l’eau
potable c’est souvent quand on a des captages en altitude et qu’on a des réservoirs
intermédiaires, si bien que quand on a une commune qui est vraiment grande avec plusieurs
réservoirs qui communiquent c’est là qu’on a parfois des possibilités de turbinage. A nouveau
c’est relativement restreint et il faut qu’il y ait des conditions cadres. Mais à première vue
Moutier je dirais que ce n’est pas adapté par rapport aux premières analyses qu’on a faites.
M. Laurent COSTE : J’ai compris que vous avez expliqué que le bois émettait moins de CO2
que le mazout, dans quelle proportion ?
M. Jérôme ATTINGER : Quand on utilise ces indicateurs, on a un facteur d’émission de
CO2. Ce qu’il faut voir c’est que le bois est considéré comme renouvelable, donc le fait de
brûler du bois n’émet pas de CO 2, on a peut-être un facture de 1.05 parce qu’il faut quand-
même aller avec des tracteurs forestiers à l’intérieur pour les exploiter, donc on … un petit
peu l’émission de CO2 liée à l’exploitation du bois. Pour le pétrole, le gaz, on a des facteurs
de 8 à 9 pour le CO2. Là j’ai un petit doute. Les facteurs d’énergie n’ont pas été communiqué
parce qu’ils varient un peu. Je ne sais plus si on vous les a mis en référence. Non on ne les a
pas introduit dans la conception directrice mais elles sont disponibles dans d’autres outils.
Non on ne l’a pas ici dedans. Mais je peux volontiers vous les communiquer.
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CONSEIL DE VILLE PV 327 /24.6.2013 - 4 -
M. Laurent COSTE : Il me semblait que l’émission de CO2 en chauffage au bois ou
chauffage à mazout, je pensais que la fumée…
M. Jérôme ATTIGER : Non. Alors ce qu’il faut voir c’est surtout sur le terme renouvelable.
Certains disent que c’est renouvelable parce que dans 2 millions d’années on en aura de
nouveau, mais disons que bon en 50 ans en principe on arrive le refaire. Donc c’est sur cet
aspect-là où effectivement ça émet du CO2 mais c’est du CO2 qui peut être réintégré
rapidement puisque le bois pousse sur une cinquantaine d’années……
M. le Président : Alain PIQUEREZ.
M. Alain PIQUEREZ : dans votre rapport vous avez parlé de l’utilisation de la chaleur et des
eaux usées. Est-ce que vous avez songé à l’utilisation, au turbinage des eaux usées, parce
que ça commence gentiment à se développer ça.
M. Jérôme ATTIGER : Pour le turbinage des eaux usées, c’est le même principe que l’eau
potable, il faut avoir des conditions. Donc les conditions il faut qu’on ait une ville qui est en
pente et puis où c’est qu’on a des collecteurs en altitude pour descendre de l’eau pour après
alimenter le collecteur principal. Et à nouveau pour que ce soit des conditions qui soient
propices, il faut qu’on ait des gros débits en eau et puis après il faut qu’on pose une… à la
place d’un collecteur et puis après il installer encore une turbine. Donc c’est vrai que c’est des
choses qui sont des fois réalisables mais sur Moutier ce n’est pas quelque chose qui est
propice. A nouveau les Valaisans ont beaucoup plus de possibilités de turbiner leurs eaux
potables et leurs eaux usées parce qu’à nouveau ils ont de grosses dénivellations qui
permettent ce genre de chose. Ici vous n’avez pas ce potentiel-là malheureusement.
M. le Président : Oui Patrick TOBLER
M. Patrick TOBLER : J’ai une petite question, est-ce qu’on peut estimer le coût des énergies
renouvelables sur une maison familiale en gros ?
M. Jérôme ATTIGER : Oui. On peut très bien estimer le coût. Ce qu’il faut voir, c’est que il
faut comparer le coût sur un cycle de vie. C’est clair que si à l’achat si l’unique préférence est
le prix à l’installation, c’est clair qu’entre une chaudière à bois et une chaudière à mazout on
a une petite différence. Mais ce qu’il faut voir après c’est sur l’ensemble du cycle de vie. Une
fois vous aurez des combustibles qui peuvent varier passablement, le pétrole actuellement on
est environ à fr. 1000.- les mille litres, et on voit que ça a déjà varié entre fr. 1.20 et fr. 80.-
!! en fonction des périodes donc c’est vrai qu’on a des fluctuations qui sont assez
importantes. Avec des énergies renouvelables, que ce soit de l’électricité pour une pompe à
chaleur, ce que soit avec du bois, on arrive aussi à des prix qui sont plus stables. Après il faut
aussi voir l’ensemble des frais qui sont liés à ça parce que c’est vrai que quand vous installez
une pompe à chaleur et bien vous n’avez pas de frais de ramonage, vous n’avez pas de
contrôle de combustion, vous avez d’autres frais qui ne s’ajoutent pas à une construction
familiale. Alors à nouveau quand on fait ce genre de comparaison il faut aussi comparer les
frais d’investissement mais aussi les charges … et puis essayer aussi d’estimer sur 30, 40 ans
la durée de vie d’une maison…… Après il faut aussi voir qu’actuellement au niveau de la
Confédération on réfléchit beaucoup à la taxe CO2 et que si un jour la taxe Co 2 commence à
augmenter et bien on va voir tout de suite que les énergies renouvelables vont devenir
compétitives par rapport à…. Mais c’est sur que si on fait un comparatif 1 à 1 on arrive à des
résultats qui sont effectivement meilleurs marché pour du … que pour du renouvelable.
M. Marc TOBLER : D’autres questions ? On dirait que ce n’est pas le cas. Je remercie M.
ATTINGER pour sa présentation qui était fort intéressante. Comme vous avez entendu dans
l’exposé la commune de Moutier a reçu le label « Cité de l’énergie », la cérémonie, comme
vous avez vu aussi sur l’écran, se déroulera le vendredi 8 novembre 2013 dans le cadre de
Moutier-Expo. Et bien sûr vous recevrez une invitation. Comme j’ai la parole, je voudrais
vraiment remercier toutes les personnes qui ont travaillé pour ce label « Cité de l’énergie »
parce que je peux vous assurer il n’y a pas seulement eu une personne ou l’autre, il y avait
vraiment un bon team et je remercie ces personnes pour tout le boulot qu’elles ont fait et
bien sûr aussi le bureau Planair à travers M. ATTINGER. Merci beaucoup.
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B) SÉANCE ORDINAIRE DU CONSEIL DE VILLE
M. Le Président : Merci M. TOBLER. Ce point a. de l’ordre du jour est clos. Nous allons
passer à l’ordre du jour standard.
Je dois vous faire part des excuses suivantes : M. Julien BERTHOLD, M. Nicolas TERREAUX et
M. Christian AUBRY, ainsi que du maire, M. Maxime ZUBER pour le Conseil municipal.
Ils sont remplacés par les suppléants suivants : M. Gilles BANDELIER et Paolo
ROETHLISBERGER.
1. APPEL
Les listes de présence font constater ce qui suit :
- membres présents : 38
- membres absents et excusés : 3
- membres suppléants présents : 2
- membres présents à la séance : 40
38 membres sont présents :
MM. ANDRANI Raffaele, APRILE Maurizio, BAILLIF Dominique, BLASER Jean-Bernard,
BOILLAT François (dès 19 h 45), BORTOLUSSI Karim, CARNAL Olivier, CLEMENCON René,
Mme COSTE Claire-Lise, MM. COSTE Laurent, DABIQAJ Afrim, DROZ Pierre-Alain, GORGUN
Erkan, GSTEIGER Manuel, HEIZMANN Daniel (dès 19 h 55), Mme KOHLER Suzanne, M.
MENEGHELLI Sébastien, Mmes MERILLAT Chantal, OSTORERO Régine, MM. PIQUET André,
PIQUEREZ Alain, PIQUEREZ Roland, Mmes POZNER Morena, REN Nancy, RICHON Francine,
MM. ROBBIANI Patrizio, ROTH Pierre, ROTHLISBERGER Patrick, RUBIN Nicolas, SAUVAIN
Pierre, Mme SCAIOLA Lucie, SCHWAB Corinne, MM. SCHWAB Frédéric, SCHWAB Jean-Pierre,
TOBLER Patrick, Mmes VOGT Nicole, WAHLI Marie-Hélène, M. WAHLI René.
3 membres sont absents et excusés :
MM. BERTHOLD Julien, TERREAUX Nicolas, AUBRY Christian
2 membres suppléants sont présents :
MM. BANDELIER Gilles et ROETHLISBERGER Paolo
Représentation du Conseil municipal :
M. TOBLER Marc, vice-maire ; MM. WINISTOERFER Marcel (jusqu’à 20 h 55), CORFU Pierre,
ESCHMANN Pascal, MUEHLETHALER Laurent CLEMENCON Jean-Jacques, Mmes HIRSCHI
Irma, RUBIN Silvia.
1 membre est absent et excusé :
M. ZUBER Maxime, maire
Présidence :
M. PIQUEREZ Roland, Président
Secrétaire :
Mme SIMONIN Virginie, Adjointe au Chancelier
Retranscription du procès-verbal :
Mme SEURET Joëlle, secrétaire Chancellerie
Est également présent :
M. VAQUIN Christian, Chancelier
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2. DECLARATIONS DE GROUPES
M. le Président : Je donne la parole au PSA, M. Karim BORTOLUSSI.
M. Karim BORTOLUSSI : M. le Président, Mesdames, Messieurs. L’actualité politique en
matière de santé et de prestations sociales est toute sauf réjouissante. En effet, le canton de
Berne met en place des mesures d’économies drastiques, qui vont prétériter le quotidien de
milliers de bénéficiaires. Parmi ceux-ci ce sont bien évidemment les plus démunis qui vont en
pâtir. Il s’agit d’un véritable affront fait à une catégorie de personnes qui attend autre chose
d’un gouvernement en panne d’imagination budgétaire. En résumé, voici quelques
conséquences auxquelles il faut s’attendre dans un proche avenir ; la liste n’est pas
exhaustive.
Concernant les services d’aide et de soins à domicile, les mesures d’économies diminueront
l’aide relative à l’obligation de prise en charge des patients. Dans le Jura bernois, ce ne
seront pas moins de 500 personnes qui feront les frais de ces baisses de prestations. Pire
encore, ces mesures devraient conduire à la suppression de 700 postes sur l’ensemble du
territoire cantonal. Relativement aux hôpitaux, la politique prête à être mise en place vise la
réduction de moitié des établissements hospitaliers du canton. Dans ce contexte, quel est
l’avenir des sites de Moutier et de St-Imier ? Par des tours de passe passe dont ils sont
coutumiers, les partisans du « non » ont maintes fois répété que la pérennité de nos centres
hospitaliers passait par un refus le 24 novembre. Aujourd’hui, dans le contexte politique
actuel d’économie, ces propos sentent bon la naphtaline et risquent d’en décevoir plus d’un.
Heureusement nous sommes là pour les convaincre et les rassurer qu’un « oui » le 24
novembre est tout sauf de la poudre aux yeux mais au contraire l’opportunité de garder et
renforcer nos acquits socio économiques.
Et enfin, relativement à l’aide sociale, il est plus facile évidemment de réaliser des économies
budgétaires sur le dos des laissés pour compte plutôt que d’équilibrer le budget en
augmentant les revenus. Cependant, le Gouvernement montre qu’il ne veut pas puiser dans
le portemonnaie de ces riches contribuables, qui plus est préféreront se faire soigner dans
des cliniques privées plutôt que d’utiliser les services des hôpitaux publics. C’est donc du
chacun pour soi et tant pis pour celui qui peine à joindre les deux bouts, il ne peut s’en
prendre qu’à lui-même. Le summum de ces conséquences économiques a été atteint le 5
septembre dernier lorsque les partis bourgeois ont diminué de 10% l’aide matérielle destinée
et allouée aux bénéficiaires de l’aide sociale. Il est intolérable pour un état providence de
faire payer aux plus démunis les conséquences d’une mauvaise gestion budgétaire. Le 24
novembre nous avons la chance de dire « oui » à un processus visant la création d’une
assemblée constituante pour un nouveau canton. Le PSA, au-delà de ses couleurs partisanes,
invite chaque citoyen pourvu d’une fibre sociale aussi infime soit-elle, à glisser un « oui »
dans l’urne afin d’éviter de plonger dans un marasme social tel que nous le promet le canton
de Berne. Merci d’avance.
M. le Président : Merci M. BORTOLUSSI. Le Rauraque s’est inscrit aussi dans les
déclarations de groupes.
M. Alain PIQUEREZ : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs. Il y a de cela quelques
temps, alors que l’on parlait d’organiser un scrutin populaire sur l’avenir institutionnel de la
région, les mouvements pro bernois accusaient les autonomistes de vouloir briser la paix du
Jura bernois. Alors que la campagne en vue du 24 novembre bat son plein, un certain
nombre de constatations s’imposent. Le mouvement « Notre Jura bernois » compare sur
Facebook une assemblée constituante au cancer et affirme qu’une assemblée constituante
ferait du mal aux enfants. L’UDC du Jura bernois, dans ses affiches, assimile le Jura au sida,
euh non pardon, traite le canton du Jura de mafia. Le groupe sanglier, dans ses affiches
également, assimile le Jura au sida et traite les séparatistes de virus. Les groupuscules anti
séparatistes barbouillent à des emplacements privés, nos rues, et vont jusqu’à peindre des
ours dans les cours d’écoles enfantines. Enfin, ce week-end, à Pierre-Pertuis, des orateurs ont
gentiment prié les autonomistes de quitter la région. Signataire de la charte de l’AIJ, le
Rauraque dénonce ces dérives politiques avec fermeté, comme le demande l’un des points de
ladite charge. En revanche, du côté des méchants autonomistes, la campagne s’articule
autour de thèmes d’idées tels que : construire ensemble un nouvel état, ouverture au
dialogue et au débat, avenir, respect des autres, respect des minorités, partage de
souveraineté, discussion, défense de la région.
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Aussi, mesdames, messieurs, sachant que le 24 novembre nous nous prononcerons
uniquement sur l’engagement d’un processus, il vous faudra choisir votre camp. Choisirez-
vous le camp de la haine, du mépris, du vandalisme et du refus du dialogue ou choisirez-vous
le camp de l’ouverture d’esprit, du respect, de l’avenir et du dialogue ? Le Rauraque a déjà
fait son choix. Merci pour votre attention.
M. le Président : Nous sommes toujours dans les déclarations de groupe. Je constate que
personne ne veut prendre la parole.
3. PROCES-VERBAL N° 327 DU 24 JUIN 2013
M. le Président : Y a-t-il des remarques concernant sa rédaction, son contenu ? Je constate
que ce n’est pas le cas. Les remerciements vont à son auteur, la vice-chancelière. Merci
4. ARRETE DU CONSEIL DE VILLE RELATIF A L’OCTROI D’UN PRÊT DE FR. 540'954.-
A LA FONCATION DU MUSEE DU TOUR AUTOMATIQUE ET D’HISTOIRE DE
MOUTIER, DESTINE A L’IMPLANTATION D’UNE PARTIE DU MUSEE AU FORUM DE
L’ARC
Le 12 avril dernier, les acteurs de la médiation entre Tornos SA, la Fondation du Musée du
Tour automatique et d’Histoire (MTAH), le Collectif pour la culture
« Le Pantographe » et le Conseil municipal se sont réunis une dernière fois à l’occasion d’une
conférence de presse.
Le jour même sur les ondes et le lendemain au travers de la presse régionale, les citoyennes
et les citoyens ont pu connaître le dénouement de l’affaire. Le Conseil de fondation du MTAH
avait trouvé une solution de remplacement. Il renonçait à développer le Musée comme
initialement prévu dans l’ancienne usine Junker et optait pour son expansion au Forum de
l’Arc.
Ainsi, la mission confiée par le Conseil de Ville au Conseil municipal, soit de remédier au litige
qui liait le MTAH et le Pantographe, était accomplie. Les deux institutions culturelles
pouvaient poursuivre leurs activités.
M. Francis Koller, Président du Conseil de fondation du MTAH, expliquait encore que cette
solution de remplacement pourrait être immédiatement mise en œuvre si
Fondation Arc Jurassien Industrie SA (FAJI SA), locataire unique du Forum de l’Arc, renonçait
à un étage complet de l’ancien Centre Professionnel Tornos (CPT) et si la Municipalité de
Moutier reportait sur le nouveau projet les prêts prévus pour le projet initial en les
complétant d’un montant de Fr. 100'000.—.
La solution proposée a le mérite de préserver en grande partie les intérêts de la Municipalité.
Selon la tournure des événements le risque d’une perte des investissements consentis dans
l’ancienne usine Junker n’était pas exclu. Cette perspective écartée et l’option de
développement du MTAH ayant changé avec le choix d’un autre site, le soutien communal
prendra ainsi une autre forme que celle qui était envisagée jusqu’ici.
Pour le Conseil municipal, il apparaît évident que le soutien prévu pour l’ancienne usine
Junker soit affecté au Forum de l’Arc, ce d’autant plus que le soutien communal aura pour
destination non pas un bâtiment privé, mais un immeuble propriété d’une société (HECL SA)
dont la Municipalité est actionnaire majoritaire.
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Aspects financiers
Durant la présente législature, le MTAH a bénéficié de deux prêts :
Fr. 228'204.— octroyé en 2011, remboursable dans les 90 jours si Tornos SA renonçait à
la vente de l’ancienne usine Junker (montant à disposition sur un compte chez un
notaire).
Fr. 212'750.— à octroyer, promis pour l’acquisition de l’usine Junker.
Comme déjà exprimé ci-dessus, la Municipalité devrait donc reporter sur le nouveau projet du
Forum de l’Arc les prêts prévus pour le projet initial en les complétant d’une nouvelle aide de
Fr. 100'000.—. Cela se traduit en définitive par l’octroi d’un nouveau prêt global de Fr.
540'954.—, sans intérêt, d’une durée de 20 ans, pour lequel le Conseil de Ville doit se
prononcer.
A titre indicatif, les incidences pour les finances communales de l’octroi de ce prêt seront de
l’ordre de Fr. 216'381.— (charge d’intérêts financée par la Municipalité ;
Fr. 540'954.— x 2 % x 20 ans).
Au-delà de ces deux prêts, la législature actuelle a été marquée par la signature d’un contrat
de prestations entre le MTAH et la Commune de Moutier. Par contrat, la Municipalité a versé
au MTAH un montant de Fr. 50'000.— la première année de législature indexé de 20 % pour
les années suivantes, ce qui a permis au Musée de disposer d’un apport substantiel de Fr.
50'000.— en 2011, Fr. 60'000.— en 2012,
Fr. 72'000.— en 2013 et Fr. 86'400.— en 2014, sous réserve de l’approbation du budget.
Le montant de la subvention annuelle versée dès l’année 2015 sera déterminé
ultérieurement. La question est actuellement en cours d’examen.
En conséquence, le Conseil municipal invite le Conseil de Ville à voter l’arrêté ci-joint.
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M. Marcel WINISTOERFER, rapporteur du Conseil municipal. Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs. Vous l’avez remarqué en consultant les supports qui vous ont été
remis par la chancellerie pour cette séance, le Musée du tour automatique et d’histoire est de
retour. Et ils sont là d’ailleurs assez nombreux. Je les salue. Exit l’usine Junker, bienvenue au
Forum de l’Arc. La proposition puis la décision du Conseil de fondation du musée de traverser
la rue Industrielle a tout de même grandement contribué à régler un problème qui paraissait
bien embué et qui aurait pu mettre en péril l’équilibre et la paix culturelle de notre
agglomération. Je vous ferai grâce de retracer toute l’aventure, mais je dois reconnaître que
depuis cette trouvaille le responsable du dicastère respire légèrement mieux, l’horizon
s’éclaircissait. Mais il était tout aussi clair que la résolution de l’équation du lieu
d’implantation du musée n’allait pas simultanément résoudre celle de son financement. Le
prêt effectif que la commune avait octroyé pour la remise en état de l’aile nord de l’usine
Junker, de même que celui qu’elle avait promis pour l’acquisition de l’ensemble du bâtiment,
sont logiquement affectés au nouveau lieu. La promesse du deuxième prêt n’est pas
répertoriée dans les procès-verbaux de ce conseil, ni même retenue dans la planification
financière comme relevé par erreur dans un organe de presse en fin de semaine passée. Sur
ce coup, je dois des excuses à M. Bassin, que j’ai induit personnellement à la faute. M.
Bassin, je vous avais effectivement parlé de planification financière au téléphone mais
j’aurais dû plutôt vous dire que c’est dans les procès-verbaux de la commission des finances
que l’administrateur des finances a retrouvé la trace de cette promesse. Donc trace il y a, et
au demeurant elle est parfaitement compréhensible, personne n’investirait dans la remise en
état d’une partie d’un immeuble s’il n’avait pas un jour l’intention d’en devenir le propriétaire.
L’affectation de départ ayant été modifiée, la décision doit vous revenir. C’est la raison pour
laquelle nous vous soumettons ce soir l’approbation d’un nouveau montage auquel viennent
s’ajouter fr. 100'000.-, qui permettront au musée d’assurer un acheminement vertical,
moderne et efficace, attendu qu’il s’installera sur environ 800 m2 au deuxième étage de
l’ancien centre professionnel Tornos. Il paraît évident au Conseil municipal que le soutien
prévu pour l’ancienne usine Junker soit affecté au Forum de l’Arc, immeuble propriété d’une
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société immobilière, HECL SA, dont la Municipalité est actionnaire majoritaire et dont le
Président du Conseil d’administration est mon collègue, Pascal Eschmann. Nous investissons
donc dans un bien qui nous appartient. C’est là un point essentiel qui doit nous aider à
accepter cet arrêté. Un autre argument, très prenant lui aussi, est le suivant : dès lors que
vous aviez décidé dans un élan quasi unanime, si je me souviens bien, il y a quelques
années, de doter notre ville d’un lieu de mémoire industrielle et historique, qui en valaient la
peine et le détour, cette nouvelle aide est somme toute logique. Elle n’est que le
prolongement de votre réflexion. Vous rétorquerez peut-être que les demandes ne cesseront
jamais, que vous serez régulièrement, en plus d’un contrat de prestations incontournable
pour ce type d’institution, confrontés à de telles démarches. Je ne peux pas vous promettre
qu’il n’y en aura plus, mais je peux vous affirmer que les responsables du musée feront tout
ce qui est en leur pouvoir pour éviter ce cas de figure.
Le Conseil de fondation actuel du musée qui nous concerne compte deux représentants de la
commune, M. Pascal Eschmann et M. Francis Koller. Ils veilleront à cet état de fait. Le
président Francis Koller vous expliquera tantôt le projet du musée pour ces prochaines
années et les moyens prévus pour le réaliser.
Je viens d’évoquer le contrat de prestations entre la commune et le Conseil de fondation du
musée, il n’en est évidemment pas question ce soir, mais vous devez avoir une vision
complète de la situation. L’actuel contrat, qui sera dénoncé avant la fin de l’année, stipule
que la commune verse fr. 72'000.- cette année au musée et que l’année prochaine, sous
réserve de l’acceptation du budget dans quelques semaines, le montant accordé et majoré de
20% comme il est possible de le faire, atteindra fr. 86'400.-. Puis ce sera une autre affaire.
Les chiffres que vous avez reçus sont ceux projetés il y a quelques temps déjà par le Conseil
de fondation du musée. Ils devront être négociés dans le cadre d’un nouveau contrat pour la
législature suivante. Mais il faut savoir qu’aucun musée, qu’aucune institution culturelle
reconnue, et s’appuyant sur les pouvoirs publics, ne saurait survivre sans ce type de soutien.
Mais je répète, ce soir, vous devez décider si vous voulez aider le musée à s’installer dans
ses nouveaux locaux et c’est tout. Dans des locaux qui nous appartiennent et que nous
animons ainsi de fort belle façon. Si le musée avait insisté dans son idée de s’implanter dans
l’usine Junker, notre aide aurait sans aucun doute dû s’avérer bien supérieure. De plus,
l’aménagement du musée au Forum de l’Arc va permettre de nouvelles synergies, ne serait-
ce que la garantie de rentrées financières tous les deux ans grâce au SIAMS.
Encore un mot sur la charge financière que ce prêt occasionnera à la commune, elle sera
comprise entre fr. 10'000.- et fr. 12'000.- par an. Le musée a besoin de ces fr. 541'000.-, lui-
même complètera cette somme pour nous et pour vous offrir un lieu de mémoire que
d’autres nous envieront très bientôt. Pour toutes les raisons que je viens de rappeler, le
Conseil municipal vous recommande d’accepter l’arrêté qui vous est proposé. Merci de votre
attention et je donne sans tarder la parole à M. Francis KOLLER, président du Conseil de
fondation du musée du tour automatique et d’histoire.
M. Francis KOLLER : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, je remercie Marcel
WINISTOERFER de me donner la parole et de vous présenter rapidement le musée et son
projet.
Mon bref exposé se fera en trois parties : le tour automatique, le musée d’aujourd’hui et le
nouveau musée.
S’agissant du tour automatique, c’est grâce à l’esprit de précision et d’innovation de ses
habitants que Moutier est le berceau mondial d’une machine géniale qui est le tour
automatique. L’invention du tour automatique a permis à bien des entreprises en Suisse, en
Europe et dans le monde de révolutionner des technologies et les processus de productions et
d’améliorer ainsi la vie de millions de personnes. Le principe du tour automatique que tout le
monde connaît évidemment à Moutier mais que je rappelle quand-même ; il s’agit de
façonner l’extrémité d’une barre qui a généralement trois mètres, et d’en faire des pièces.
Ces pièces sont récupérées et elles sont soient destinées à l’industrie horlogère, dans ce cas-
là nous parlons de pièces infiniment petites, voyez l’exemple ici où 10'000 de ces pièces
trouvent place dans un dé à coudre de grandeur normale, elles peuvent aussi être destinées
à l’automobile, dans ce cas-là nous avons des pièces qui sont de dimension supérieure, on les
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trouve dans l’automobile non seulement dans le moteur mais également dans tout ce qui est
ABS, barre de direction, etc. Elles sont aussi destinées à la connectique, elles sont
généralement en laiton, et la connectique est elle-même destinée à une vaste palette de
produits qui va du téléphone à l’aéronautique. Et finalement, ces pièces sont destinées au
médical, nous avons ici des pièces qui sont destinées à la chirurgie réparatrice, notamment
avec des vis chirurgicales, et ici des pièces qui sont destinées à l’industrie dentaire avec,
entre autre, des implants dentaires.
Le musée d’aujourd’hui : Le musée d’aujourd’hui a trouvé sa place en 1992 dans la Villa
Junker. Cette Villa Junker abrite les collections et l’exposition. S’agissant des collections,
celles-ci ici recouvrent l’histoire industrielle de Moutier de 1800 à nos jours. Ces collections
sont riches de plus de 4’700 objets, 31’000 documents photographiques, 12’000 plans
techniques, 230 documents sonores, plus de 100 mètres linéaires de bibliothèques, 50
mètres linéaires d’archives papier et plus de 530 arts graphiques divers.
En ce qui concerne l’exposition, une partie des 110 tours automatiques que possède le
musée, qui couvrent la période de 1872 à nos jours, sont présentés dans les 9 chambres de
la Villa Junker. C’est, à notre connaissance, la plus grande collection de tours automatiques
au monde, et c’est, selon l’avis des spécialistes, un trésor inestimable. Mais la problématique
de la Villa Junker est connue. Elle se décline en un certain nombre de points, d’abord le
manque de place, même que nous ne pouvons pas tout présenter ce que nous avons au sein
de la Villa Junker, ce que nous présentons nous le présentons sur un espace trop restreint.
Nous n’avons pas la possibilité de faire passer notre message et nous n’avons pas la
possibilité d’être intéressants pour nos visiteurs. L’accueil du public est déficient, nous
n’avons pas au niveau de la Villa Junker de réception, de vestiaire ou de point de rencontre.
Nous n’avons pas la possibilité au sein de la Villa Junker d’organiser des expositions
temporaires. Hors, les expositions temporaires sont très importantes, ce sont elles qui
apportent de la vie au musée. Les charges utiles au sol sont insuffisantes. Voilà ce que nos
prédécesseurs ont fait au sous-sol de la Villa Junker pour empêcher les machines qui se
trouvent au rez-de-chaussée de descendre par elles-mêmes et à notre insu au sous-sol.
L’environnement de conservation est totalement inadéquat. Trop de poussière, trop de
variations de températures. Et enfin nous n’avons absolument aucune possibilité de recevoir
au sein de notre musée aujourd’hui les personnes à mobilité réduite. Conséquences, le
musée ne peut pas remplir sa mission dans ces conditions, sa mission qui est de mettre en
valeur l’histoire de la ville de Moutier, de sensibiliser les prévôtoises et les prévôtois à la
richesse de leur ville et de présenter l’extraordinaire histoire du tour automatique.
La situation ne peut plus durer. Dans ces conditions, la pérennité du musée ne peut être
assurée, c’est la raison pour laquelle le Conseil de fondation a décidé il y a quelques années
de lancer l’étude d’un nouveau projet.
Le nouveau musée : Cette étude devait servir à définir le positionnement du futur musée
pour qu’il soit viable, à définir de nouvelles offres selon ce positionnement et à définir les
besoins en termes de surface et de logistique. Les résultats de cette étude reposent sur trois
pôles : l’identité, l’industrie et l’éducation.
S’agissant de l’identité, ce projet qui possède Moutier comme encrage géographique et
historique doit permettre à tous les publics de comprendre l’histoire et le développement de
Moutier et il doit également permettre aux personnes de Moutier de découvrir, voire de
redécouvrir leurs racines et leur histoire.
S’agissant de l’industriel, ce projet a aussi pour but de susciter l’intérêt des jeunes pour le
domaine industriel en prenant pour exemple les innovations engendrées par le
développement du tour automatique, et de créer des partenariats avec les écoles, les centres
de formation, les associations, les entreprises régionales, c’est important, les écoles
d’ingénieurs, etc.
S’agissant de l’éducation, le nouveau musée ne sera plus un musée de spécialistes pour des
spécialistes qui, entre nous soit dit, ont généralement la même couleur de cheveux que moi,
mais un musée de spécialistes pour un large public. Il doit aussi bien permettre d’éveiller la
curiosité et l’intérêt des enfants par des expériences dans un laboratoire technique, que de
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permettre à des personnes plus expérimentées d’assister à des conférences ou à des
séminaires.
Une opportunité s’est présentée lors de cette étude, il s’agit de l’usine Junker. Pourquoi
l’usine Junker ? parce que l’usine Junker bâtie aux alentours de 1860 est la première
entreprise du tour automatique de Moutier et parce que cet édifice industriel est un témoin
clé de l’industrialisation de notre région. Des études relativement poussées ont été faites
pour l’implantation notamment de notre musée dans l’usine Junker, je vous en passe les
détails. Mais la solution de l’usine Junker n’a pas pu être retenue. Dans le but de remplir sa
mission et de débloquer une situation qui, finalement, portait préjudice à la ville, le Conseil
de fondation du musée a cherché une solution de remplacement dans le cadre du groupe de
travail mené par le Conseil municipal. Il a trouvé cette solution de remplacement au Forum
de l’Arc. Cette solution de remplacement a nécessité de très importantes concessions de la
part du musée, qui a finalement dû renoncer à son projet de développement idéal auquel il
avait consacré beaucoup de ressources. Il l’a fait parce qu’il a voulu débloquer une situation
difficile. La solution retenue permet à Tornos de vendre l’usine Junker à qui elle veut, au
Pantographe d’accéder à ses exigences, au musée qui reste propriétaire de la Villa Junker de
se développer au Forum de l’Arc, à la Municipalité de résoudre ainsi un problème qui portait
préjudice à l’image de la ville, et à Moutier de développer une plus large offre culturelle que
d’aucun appelle de leurs vœux. Cette solution ne remet pas en cause la mission du musée
partenaire historique de la ville, qui est, rappelons-le, de mettre encore mieux en valeur
l’historique de la vie industrielle de Moutier, de sensibiliser les prévôtoises et les prévôtois à
la richesse de leur ville, de sensibiliser le jeune public en suscitant l’intérêt des jeunes pour le
domaine industriel.
Le musée au Forum de l’Arc : voici un photos-montage de notre ami Nouss CARNAL, faisons
si vous le voulez bien une très brève visite au sein de ce Forum de l’Arc et voyons les locaux
qui nous sont réservés. Nous pénétrerons dans le Forum de l’Arc par l’entrée principale et au
fond de cette entrée principale nous construirons un ascenseur, ascenseur qui est nécessaire
pour permettre aux personnes de se déplacer transversalement depuis le rez-de-chaussée
jusqu’au 2e étage. Mais cet ascenseur ne fera pas que ce trajet-là, il s’arrêtera à tous les
étages et il est absolument nécessaire aussi d’avoir cet ascenseur pour toutes les autres
manifestations qui sont organisées au Forum de l’Arc et il y aura d’ailleurs de plus en plus de
manifestations, le programme 2014 est déjà alléchant. Cet ascenseur est absolument
indispensable aussi bien pour le musée que pour le Forum de l’Arc parce que c’est la seule
possibilité aux personnes à mobilité réduite de se mouvoir à l’intérieur de ce Forum de l’Arc.
Nous arrivons maintenant au 2e étage par l’ascenseur et nous allons jeter un œil sur la
réception. L’ascenseur se trouvera à l’arrière de ce palier du 2e étage et sur ce palier du 2e
étage nous aurons la possibilité d’y mettre une petite cafétéria très simple, avec un petit
kiosque permettant aux visiteurs de repartir avec un souvenir et permettant au musée de se
faire deux trois sous aussi. A partir de ce palier, nous allons maintenant nous diriger dans la
partie exposition, cette partie exposition est actuellement un atelier. Il s’agit d’un atelier de
600 m2 qui nécessite une profonde rénovation. Cet atelier est idéalement dimensionné, aussi
bien dans la largeur, la longueur que dans la hauteur, pour en faire ce que nous avons envie
d’en faire. Il est doté de sanitaires, qui doivent aussi être complètement rénovés, et il est
doté d’un monte-charge. Ce monte-charge a pour intérêt non seulement d’amener les
machines pour le déménagement, mais également de permettre aux machines de bouger, de
mettre des machines sans frais à disposition d’autres musées ou d’autres événements, et il
n’est pas nécessaire pour chaque mouvement de commander un camion-grue ou autre chose.
Cet espace est également doté de deux passages, qui vont vers la halle 1.2. La halle 1.2 est
la partie supérieure de la nouvelle halle. Ceci a pour conséquence de pouvoir ouvrir ces deux
passages lorsqu’il y a une manifestation importante dans cette halle et de faire bénéficier l’un
et l’autre d’une synergie de visiteurs. Voici un exemple d’implantation qui n’engage que moi,
avec l’entrée dans cette halle, un laboratoire technique permettant de démontrer aux
visiteurs, mais surtout aux enfants, ce qu’est le tournage, leur donner la possibilité de
travailler sur une petite machine et de faire du tournage, et ensuite de présenter les tours
automatiques d’une autre manière que ce qui est présenté maintenant, à savoir par
domaines d’activités, par exemple : qu’elles étaient il y a 50 ans les pièces de l’horlogerie,
comment est-ce qu’on les fabriquait ? qu’elles sont aujourd’hui les pièces de l’horlogerie et
comment les fabrique-t-on ?
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D’avoir des tours automatiques qui soient en mouvement, de sorte qu’on puisse absolument
bien comprendre l’évolution non seulement du tour automatique mais l’évolution de
l’industrie en général. Avec ici un petit atelier de révision des machines. Nous recevons
généralement les machines dans un état déplorable, c’est tout à fait logique, et nos
excellents bénévoles, qui travaillent d’une manière très intelligente et très efficace,
transforment ces anciennes machines, les rénovent, et les amènent dans un état qui nous
permet de les présenter à nos visiteurs. Autant montrer à nos publics aussi ce qui se fait,
quel est le travail des bénévoles et quel est le travail qu’on doit faire sur ces machines.
Nous allons maintenant quitter cette partie exposition et nous diriger vers deux salles, cette
salle ici et une de ces deux salles. Je vous ai dit que dans les problèmes que nous avions au
niveau de la Villa Junker c’était la réception des personnes. Nous avons ici une opportunité
extraordinaire, c’est de pouvoir réceptionner des groupes de visiteurs et surtout des classes
d’écoles dans un environnement qui est excellent. Certes la salle doit être aussi
complètement rénovée, mais elle restera dans cette structure-là, nous aurons la possibilité ici
de recevoir vraiment très bien nos visiteurs. Pour la petite histoire, cette salle est aussi
emprunte d’histoire, puisque plus de 1400 apprentis ont usé leurs fonds de pantalon sur ces
bancs et ce sont généralement des apprentis mécaniciens. J’en connais particulièrement un,
qui a passé le premier jour de son apprentissage dans cette salle-là, il y a exactement 50
ans. Le temps passe.
Voyons la deuxième salle, nous avons ici deux salles de près de 100 m2 chacune. Ces salles
sont absolument nécessaires pour qu’on puisse travailler correctement tous les documents,
toutes les archives que nous recevons. Nous venons de recevoir toutes les archives
techniques de Tornos et toutes les archives commerciales de Tornos. Nous avons également
reçu toutes les archives techniques de Tavannes Machines. Ceci ici demande un travail
extraordinaire que nous réaliserons avec le conservateur et avec les bénévoles, mais ceci
nécessite de la place. Nous devons préparer, assembler ces documents, de sorte que nous
puissions les présenter au public. Cette salle ici qui se trouve au rez-de-chaussée ne fait pas
partie de l’espace réservé au musée, toutefois cette salle est importante lorsque nous
voudrons organiser des conférences, et bien nous aurons la possibilité de l’utiliser. Par
exemple nous l’utiliserons déjà au début novembre dans le cadre de Moutier-expo puisque
nous organiserons dans cette salle ici une exposition « Balade entre Moutier et Court », où on
aura la possibilité de présenter tous les documents inhérents à l’inauguration de l’autoroute.
Pour réussir cette mutation, et pour faire face à cette nouvelle situation, le musée, partenaire
historique de la ville, a besoin de la ville. Le musée a impérativement besoin de ce prêt, il
s’agit d’un prêt, de ce prêt de fr. 540'000.- et de la subvention convenue selon le contrat de
prestations. Ce montant fr. 540'000.-, qui a été décliné par M. Marcel Winistörfer tout à
l’heure, sera investi dans le Forum de l’Arc, propriété de HECL Moutier SA, société détenue
majoritairement par la ville de Moutier. Ce montant de fr. 540'000.- servira à la construction
d’un ascenseur, qui sera utile, je le rappelle non seulement pour le musée mais également
pour toutes les manifestations, et elles seront de plus en plus nombreuses, qui seront
organisées dans le Forum de l’Arc, et valorisera également évidemment le bâtiment. Une
partie de ces fr. 540'000.- sera utilisée pour la rénovation des locaux, qui en ont bien besoin,
ici aussi on va vers une valorisation des bâtiments qui appartiennent majoritairement à la
Municipalité et par l’aménagement muséal. Nous resterons dans tous nos investissements,
que ce soit l’ascenseur, la rénovation des locaux ou l’aménagement muséal, dans un trend
très raisonnable s’agissant des investissements. La subvention communale sollicitée est
conforme au mandat de prestations public et convention de prestations signés le 27.11.2010,
M. Winistörfer vous en a parlé tout à l’heure. Elle est essentiellement utilisée pour couvrir les
coûts de personnel. Notre nouveau conservateur, M. Stéphane FROIDEVAUX, commence son
travail demain matin à 8 h, je peux vous dire qu’il a du pain sur la planche. Mais nous devons
avoir les moyens de faire ce dont nous avons besoin et ces moyens c’est ce que nous vous
demandons. Le musée s’engage à tout mettre en œuvre dans le but de réduire drastiquement
la subvention communale dès 2016 par l’aboutissement des négociations avec le CJB, il s’agit
ici de régionaliser le musée alors que maintenant il est au niveau local, ceci ici permettra une
redistribution des subventions avec diminution du côté de la Municipalité si tout se passe
bien. Une augmentation sensible du nombre d’entrées, tout ce que nous faisons c’est pour
avoir plus de monde, c’est pour pouvoir mieux présenter ce que nos anciens ont fait à
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beaucoup plus de monde que ce que nous faisons jusqu’à maintenant. Par le lancement d’un
Club du Musée nous voulons absolument intéresser les entreprises à nous soutenir. Pour ce
faire, nous avons décidé de créer un Club du Musée, nous allons voir toutes entreprises,
d’abord celles de Moutier et ensuite on élargira un peu le cercle, en leur demandant de faire
partie de ce Club du Musée. Et pour faire partie de ce Club du Musée et bien il faut payer une
cotisation qui est une cotisation relativement importante. Par la recherche de nouveaux
donateurs, nous avons les moyens maintenant, nous avons une opportunité d’aller chercher
de nouveaux donateurs et par le développement de prestations. Notre nouveau conservateur,
spécialisé dans beaucoup de domaines, aura la possibilité de vendre des heures, soit à
d’autres musées, soit à d’autres institutions, pour rentabiliser une partie de son salaire.
Mesdames et Messieurs, le nouveau Conseil de fondation s’engage à poursuivre le
développement du musée et à en faire un outil promotionnel important pour Moutier, pour
l’industrie et pour la formation des jeunes dans le domaine de la mécanique et du
décolletage. Grâce à vous, le musée se développera. Le Conseil de fondation compte sur
votre soutien avec beaucoup de respect et d’humilité et vous en remercie d’avance.
M. le Président : Merci M. KOLLER pour ce brillant exposé. J’ouvre la discussion sur l’entrée
en matière. M. Pierre-Alain DROZ.
M. Pierre-Alain DROZ : Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs. Avant de décider
l’entrée en matière je souhaiterais obtenir quelques informations complémentaires aux
différents documents qui nous ont été communiqués. On parle certes en l’occurrence d’un
crédit de fr. 540'000.-. Hors, dans les différents documents qui nous ont été remis, il apparaît
un devis établi par une entreprise de Belprahon qui conclu à un investissement de fr.
489'000.-. Par ailleurs, il apparaît un dossier relatif à un ascenseur permettant à des
personnes à mobilité réduite de se déplacer dans les différents étages du musée, ce qui
rendrait, comme l’a dit M. Koller tout à l’heure, service à la fois au musée et à la fois aux
bâtiments d’exposition. Et enfin j’aimerais avoir une information à propos de la Villa Junker,
certes cette villa demeure propriété du musée mais est-ce que cette villa est envisagée
éventuellement à mettre en vente pour amortir tout ou partie des dettes contractées sur ces
différentes affaires, et si oui est-ce que cette villa est actuellement grevée d’hypothèques et
si c’est le cas est-ce qu’une vente peut laisser apparaître un solde une fois les hypothèques
remboursées pour amortir les prêts dont on nous parle aujourd’hui ? Merci de bien vouloir
nous donner ces différentes informations qui nous permettront d’aller de l’avant dans l’entrée
en matière.
M. le Président : Est-ce que M. WINISTOERFER veut répondre directement ?
M. Marcel WINISTOERFER : Non je ne peux pas répondre à cette question-là.
M. le Président : Est-ce que M. KOLLER peut-être ?
M. Francis KOLLER : Je peux répondre en ce qui concerne la villa. La villa est propriété du
musée, elle restera au musée, il n’est absolument pas question de vendre la villa maintenant.
Cette villa est l’âme du musée, elle est la création et l’émanation, je crois qu’il y a un homme
qui s’est battu pendant des dizaines d’années pour obtenir quelque chose comme cette villa,
qui s’appelle M. Roger HAYOZ, cette villa restera toujours, enfin toujours, cette villa restera à
vue humaine, appartiendra à vue humaine au musée. Je ne peux pas vous dire ce qu’il y aura
à l’intérieur de cette villa. A partir de ce soir si Dieu le veut, et bien on travaillera demain
matin pour définir, on fera un groupe de travail, pour définir maintenant ce qu’on fera,
qu’est-ce qu’on présentera dans la ville, qu’est-ce qu’on présentera au Forum de l’Arc. Ce que
je dis maintenant n’engage que moi, il est vraisemblable qu’au Forum de l’Arc on y présente
les machines et il est très vraisemblable que dans la villa on y présente tout ce qui est
histoire de Moutier.
M. le Président : M. DROZ satisfait de la réponse ? Je vous redonne la parole.
M. Pierre-Alain DROZ : Et bien en ce qui concerne la villa j’ai pris note des explications de
M. Koller, merci. Mais est-ce que celle-ci est grevée d’hypothèques, si oui ces prêts ont été
consentis au travers de quelles voies ?
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Et également, je répète ma question, pour la première partie de celle-ci, on a fr. 540'000.- de
crédit proposé, on a un devis de fr. 490'000.- présenté par une entreprise de Belprahon et un
devis d’ascenseur de fr. 300'000.-. Fr. 490'000.- et fr. 300'000.- ça fait fr. 790'000.-,
comment est-ce qu’on va financer fr. 790'000.- avec un crédit de fr. 540'000.- ?
M. le Président : M. WINISTOERFER ? Non. M. KOLLER ?
M. Francis KOLLER : S’agissant des devis, nous avons effectivement demandé des devis
pour la totalité de tout ce qui était idéalement faisable, aussi bien dans les locaux que dans
l’ascenseur. Lorsque nous avons reçu ces devis nous avons constaté, notamment s’agissant
de l’ascenseur, que là les coûts étaient quand-même relativement élevés, nous avons
cherché d’autres solutions pour cet ascenseur, ce qui nous a permis de réduire notablement
le prix de l’ascenseur. Pour le reste, alors effectivement nous avons un devis qui couvre tout,
mais comme je l’ai dit tout à l’heure, nous veillerons à ce que les dépenses soient contrôlées
et qu’en aucun cas nous dépasserons les crédits qui nous sont alloués. Je ne veux en aucun
cas revenir ici dans un espace temps de plusieurs années quémander quelque chose de
supplémentaire par rapport à ce que j’ai demandé ici. Je veux qu’on ne dépense pas fr. 1.- de
plus que ce que nous aurons dans la caisse.
M. le Président : Voilà, la discussion est toujours ouverte. M. Patrick ROETHLISBERGER.
M. Patrick ROETHLISBERGER : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, chers
collègues bonsoir. J’aimerais juste une information supplémentaire concernant le devis de
rénovation. Est-ce qu’on a demandé à une seule entreprise ou est-ce que plusieurs ont été
contactées et quel a été le critère du chois ? Merci.
M. le Président : M. KOLLER.
M. Francis KOLLER : Nous avons mandaté M. Oppliger de la société Laurise Sàrl de
Belprahon de prendre des contacts avec les artisans de Moutier en environs, lesquels ont été
sollicités pour faire des offres et plusieurs offres ont été demandées pour chaque travaux.
Lorsqu’effectivement il y a la raison sociale d’une société de Belprahon sur le devis que vous
avez, et bien cette entreprise ne peut en aucun cas tout faire et elle a consulté un certain
nombre d’artisans de Moutier pour pouvoir faire son offre. Notamment parce que j’y étais,
tout par hasard, et bien évidemment ce n’est pas la société Laurise qui changera les stores
du deuxième étage du Forum de l’Arc, ça sera une société spécialisée de Moutier. Et des
demandes ont été faites dans tous les cas à plusieurs sociétés.
M. le Président : Merci pour ces précisions. La discussion est toujours ouverte. Donc nous
sommes toujours dans l’entrée en matière. Je constate que la discussion n’est plus
demandée, que l’entrée en matière n’est pas combattue, donc je la considère comme
acceptée tacitement. J’ouvre la discussion sur le fond. M. Manuel GSTEIGER.
M. Manuel GSTEIGER : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, j’aimerais ici ce soir
déjà remercier les deux conseillers municipaux Marcel et Pascal, qui s’investissent dans ce
dossier pour la Municipalité, mais pas seulement pour la Municipalité. J’aimerais les remercier
pour l’entretien qu’ils ont accordé à notre groupe, nous avions aussi beaucoup de questions,
nous nous posions beaucoup de questions sur ce dossier, et grâce à eux nous avons pu en
éclaircir beaucoup. Les exposés de ce soir vont encore dans ce sens et puis nous aident à
mieux comprendre aussi les implications d’HECL, du Forum de l’Arc, de FAJI, du Musée, tout
n’est pas forcément très facile parce qu’on a ici plusieurs sociétés qui sont gérées souvent par
les mêmes personnes, c’est pas tout simple à comprendre. Il faut bien s’imagier que la
commune va au devant d’une période de vache maigre et que chaque dépense devra être
évaluée. Donc ce soir on prend note de cet investissement, mais il faut bien que chacun se
mette dans le crâne que cet engagement n’est pas lié au montant de la subvention et qu’on
ne s’engage pas ce soir sur la subvention. Je tiens à réaffirmer ça ce soir parce qu’on nous l’a
dit, c’est dans le rapport, mais on voit aussi déjà sur les planifications que l’augmentation de
la subvention va jusqu’en 2016 déjà, alors que la convention est condamnée, on renonce à
cette convention pour fin 2014.
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C’est-à-dire que la subvention doit déjà être réévaluée à partir de 2015 et j’aimerais pas que
l’engagement que l’on prend ce soir conditionne notre future décision sur la subvention et
qu’on vienne nous dire après qu’on a décidé d’un engagement en sachant qu’il y aura une
subvention, qu’elle devrait être octroyée pour le bien fondé de l’institution. Ce sont deux
choses différentes. J’apprécie aussi que l’investissement soit fait sur le Forum de l’Arc,
bâtiment qui est propriété d’HECL, à majorité communale. C’est quelque part un retour sur
investissement pour la commune. Il y a encore un mot au sujet du montant de fr. 212'750.-,
moi je n’ai pas souvenir avoir promis quoi que ce soit et il nous semblait même dans le
groupe que à l’époque où on s’était engagé sur le financement de l’aile nord, qu’on nous avait
dit que ce serait un montant et qu’on ne reviendrait plus avec une nouvelle demande pour
l’achat de l’usine, et puis que la commune n’était pas engagée pour cet achat-là. Alors en
tout cas l’engagement du Conseil de Ville, il me semble qu’il ne portait pas sur ce montant-là.
En clair, pour ma part en tout cas, notre groupe est partagé, pour ma part en tout cas je vais
soutenir la proposition d’engagement avec les réserves mentionnées et en revenant sur le
montant de la subvention en temps et en heure sans aucun engagement aujourd’hui sur
cette évaluation. Il y aura beaucoup de choses qui seront à évaluer, des priorités devront
être fixées dans les années à venir et il faut que le Conseil de Ville ait le champ libre. Voilà
j’espère ne pas avoir été trop brouillon. Merci.
M. le Président : Merci M. GSTEIGER. M. WINISTOERFER veut directement répondre ?
M. Marcel WINISTOERFER : Juste une précision, une réponse un peu à M. GSTEIGER. Donc
le contrat de prestations ne sera pas conditionné par la décision de ce soir. C’est deux choses
évidemment complètement différentes. Les sommes qui sont articulées dans les papiers qui
vous ont été remis sont celles proposées par le Conseil de fondation du musée, et seront
évidemment discutées. Les fr. 103'600.- sont si vous voulez, si on continuait encore
d’augmenter d’une fois de 20% les fr. 86'400.- qu’on a actuellement pour 2015, on arriverait
à ces fr. 103'000.-, un peu plus de fr. 103'000.-. C’est le souhait du musée parce qu’au
départ ils ont l’intention évidemment il leur faut encore cette somme d’argent. Mais surtout
aussi le problème que le CJB se fonde sur la première subvention qu’on donnera dans la
législature pour se baser ensuite sur leur subvention, et ça ça sera important. Mais tout ça
évidemment sera, c’est vous qui déciderez, c’est bien clair. Concernant l’achat de l’usine, je
répète, si on met fr. 200'000.- pour améliorer une aile nord, on a quand-même dans l’idée
quelque part d’acheter une fois la demeure en entier, je suppose. Alors évidemment la trace
ne figure pas ici dans les textes de ce conseil, comme je l’ai dit précédemment, mais dans la
commission des finances. M. ZARTEMI m’a encore dit ça aujourd’hui, ça figure dans les
procès-verbaux de la commission des finances. Merci.
M. le Président : Merci M. WINISTOERFER pour ces explications. La discussion est toujours
ouverte sur le fond. Mme MERILLAT.
Mme Chantal MERILLAT : Mesdames, Messieurs, bonsoir. Moi je voudrais juste rappeler
qu’il y a un mandat de prestations qui a été signé en 2010 entre le responsable du musée et
la Municipalité de Moutier. Donc la Municipalité a chargé le musée depuis trois ans de réaliser
un certain nombre de tâches. Ce musée a une fonction, a un rôle, il me semble assez normal
et légitime de lui donner un minimum de moyens pour pouvoir fonctionner et pour pouvoir
remplir les tâches qui lui ont été confiées. Quand on imagine le projet usine Junker, le dossier
précédent, c’est évident que c’était un dossier qui avait des avantages extraordinaires qui
étaient magnifiques mais qui, financièrement, étaient beaucoup plus difficiles à ficeler ça on
en est bien conscient. Ici on a vraiment un projet qui me semble minimal, fonctionnel, qui va
permettre au musée de remplir ses tâches, mais qui a un prix relativement modeste eu égard
au fait qu’on a maintenant un nouveau volume à disposition qui sera relativement facile à
exploiter. Moi je pense que là il faut permettre au musée d’avancer, de s’installer, de devenir
plus régional, de devenir plus attractif, de rayonner, de se développer et puis pour les
questions financières concernant effectivement la prestation, la subvention annuelle, c’est
effectivement de la musique d’avenir et puis je pense que nous ne nous engageons pas sur
ce point-là aujourd’hui, nous reprendrons ce dossier plus tard. Franchement je vous
encourage et je souhaite que le musée trouve aujourd’hui au Conseil de Ville l’appui
nécessaire pour pouvoir avancer. Merci.
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M. le Président : Merci Mme MERILLAT. La discussion est toujours ouverte. Je constate que
la discussion n’est plus demandée. J’ouvre la discussion article par article.
Article 1 : pas de discussion ;
Article 2 : pas de discussion ;
Article 3 : pas de discussion.
VOTE FINAL (à main levée)
A l’unanimité moins quelques abstentions, le Conseil de Ville de la Commune municipale
de Moutier
vu les articles 21 lit. a) et 46 lit. b) du Règlement d’organisation de la Commune
municipale de Moutier;
vu les préavis favorables de la Commission Culture, Sports, Loisirs, Jeunesse et de la
Commission des finances ;
sur proposition du Conseil municipal ;
sous réserve de référendum ;
a r r ê t e :
Art. 1 : Le crédit de Fr. 540'954.—, constitué par un prêt à la Fondation du Musée du
Tour automatique et d’Histoire de Moutier est voté.
Art. 2 : Le prêt est accordé sans intérêt, sur une durée de vingt ans, avec possibilité de
renouvellement.
Art. 3 : Le Conseil municipal est chargé de l’exécution du présent arrêté.
M. Francis KOLLER : Du fond du cœur, à titre personnel et au nom du Conseil de fondation
du musée je tiens à vous remercier pour la confiance que vous nous témoignez. Ce soir je
pense que tout le monde peut être heureux, sauf peut-être une personne qui n’est pas ici, et
qui apprendra par les journaux de demain que je m’engagerai encore davantage pour le
musée et que je serai encore moins à la maison. Je vous remercie.
APPLAUDISSEMENTS DANS LA SALLE
5. REGLEMENT RELATIF AU STATUT DES FONCTIONNAIRES ET EMPLOYES DE LA
COMMUNE MUNICIPALE DE MOUTIER – DESIGNATION D’UNE COMMISSION
PERMANENTE
Le Conseil de Ville est invité à
créer une commission non permanente chargée d’examiner l’adéquation des dispositions
réglementaires en vigueur avec le contexte juridique, législatif et économique
d’aujourd’hui.
L’actuel Règlement relatif au statut des fonctionnaires et employés de la Commune
municipale de Moutier est entré en vigueur le 1er janvier 1996.
Au regard de la situation d’aujourd’hui, son application ne va pas sans poser des problèmes
d’ordre formel, juridique, ou liés au recrutement et à la cessation des rapports de travail.
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CONSEIL DE VILLE PV 327 /24.6.2013 - 17 -
Afin de répondre aux questions qui se posent, le Conseil municipal propose au Conseil de Ville
la création d’une commission non permanente constituée de représentants du
Conseil municipal, du Conseil de Ville, de l’administration et du syndicat du
personnel.
Son mandat sera le suivant : examiner l’adéquation des dispositions réglementaires actuelles
par rapport au contexte juridique, législatif et économique du moment ; formuler des
propositions durables à l’attention du Conseil de Ville.
Sa composition (15 membres) pourrait être la suivante : Conseil de Ville (représentation
conformément à celle des commissions de 9 membres) ; Conseil municipal, 2 membres ;
syndicat : 2 membres ; un conseiller juridique ; le chancelier. Secrétariat : Mme Virginie
Simonin.
Par lettre du 30 mai 2013, le comité de la section de Moutier du Syndicat suisse des services
publics indique qu’il accepte de siéger au sein de la commission. Il demande que ses deux
représentants puissent être accompagnés d’un conseiller en la personne du secrétaire
syndical régional. Me Roland Schaller, avocat-conseil de la Municipalité, est d’accord de
fonctionner en qualité de conseiller juridique.
En cas d’acceptation, les travaux débuteront cette année encore.
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M. le Président : Je passe la parole au vice-maire, M. Marc TOBLER.
M. Marc TOBLER : rapporteur du Conseil municipal. Je confirme en tous points le rapport du
Conseil municipal au sujet de ce règlement relatif au statut des fonctionnaires.
M. le Président : J’ouvre la discussion sur l’entrée en matière. Discussion pas demandée,
donc entrée en matière acceptée tacitement. J’ouvre la discussion sur le fond. Discussion pas
demandée. Nous allons passer à la discussion article par article.
Article 1 : pas de discussion ;
Article 2 : pas de discussion ;
Article 3 : pas de discussion ;
Article 4 : pas de discussion.
VOTE FINAL (à main levée)
A une majorité évidente, le Conseil de Ville de la Commune municipale de Moutier
Vu l’article 44d) du Règlement d’organisation de la Commune municipale ;
Vu l’article 15 ch. 2 du Règlement du Conseil de Ville ;
Sur proposition du Conseil municipal ;
a r r ê t e :
Article 1
Une commission non permanente constituée de représentants du Conseil municipal, du
Conseil de Ville, de l’administration et du syndicat du personnel est créée.
Article 2
La commission non permanente est constituée de 15 membres (Conseil de Ville : 9, selon
composition des commissions de 9 membres ; Conseil municipal : 2 ;
syndicat : 2 ; conseiller juridique : 1 ; le chancelier).
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Article 3
Ladite commission est chargée d’examiner l’adéquation des dispositions du Règlement relatif
au statut des fonctionnaires et employés de la Commune municipale de Moutier avec le
contexte juridique, législatif et économique actuel et de formuler des propositions durables à
l’attention du Conseil de Ville.
Article 4
Le Conseil municipal est chargé de l’exécution du présent arrêté.
6. REPONSE DU CONSEIL MUNICIPAL A L’INTERPELLATION DU RALLIEMENT DES
PREVETOIS JURASSIENS (RPJ), DU 29.04.2013, RELATIVE AUX TRANSPORTS
URBAINS DE MOUTIER (NO 1428 – IN 362)
Le Conseil municipal est à même de répondre de la manière suivante aux questions posées :
1) Est-ce qu’une étude a été menée quant à la demande réelle en transports
publics des habitants des différents quartiers de Moutier avant la définition des
lignes actuelles ?
Une étude du réseau avait été réalisée en 2006, lors de la suppression de l’offre Publicar
(sur appel), pour définir au mieux les lignes fixes composant la nouvelle offre à l’horaire.
Au fil des années, des corrections, suppressions, rajouts, ont été apportés sur certaines
lignes en fonction de la fréquentation ou à la suite de requêtes de citoyens.
2) Connaît-on les raisons du sous-emploi des lignes actuelles (p.ex. ligne « Gare –
Sur-Menué », ligne « Gare-hôpital-patinoire », direction crèche-patinoire) ?
Est-ce dû à un mauvais positionnement des arrêts, à un prix excessif, à un
horaire ne coïncidant pas avec les horaires de trains, à une méconnaissance de
l’existence du bus prévôtois ?
Les raisons exactes du sous-emploi de certaines lignes ne sont pas connues. Par contre,
les éléments suivants ont été relevés :
la demande est bien plus forte dans les quartiers Nord et Ouest de la ville que dans les
quartiers Sud et Est ;
les clients principaux du bus prévôtois sont les pendulaires. Les Prévôtois ont encore
du mal à utiliser le bus pour des déplacements privés ;
la taille d’une ville comme Moutier ne permet pas d’offrir une fréquence de bus comme
celle des grandes villes, ce qui en limite l’attractivité ;
le prix normal des billets, soit de Fr. 3.— pour 30 minutes (sans abonnement) peut
également être dissuasif ;
le positionnement des arrêts et la correspondance avec les trains sont les deux
éléments principaux sans cesse ajustés sur le réseau.
3) Mis à part la distribution en tout-ménage de l’horaire des Transports Urbains de
Moutier une fois par an, existe-t-il d’autres moyens de faire connaître ce
service ?
Mis à part la distribution de tout-ménage, la promotion du bus prévôtois est assurée par
les moyens suivants :
promotions ponctuelles lors de manifestations (Braderie) ;
information dans le magazine « Moutier.ch » ainsi que sur le site internet de la
Municipalité ;
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ces dernières années, la visibilité des arrêts a été améliorée (supports d’arrêt avec
plaques jaunes), la lisibilité des horaires a également été simplifiée dans le tout-
ménage et aux arrêts des bus.
En finalité, la meilleure publicité est faite simplement par la présence des deux bus qui
tournent toute la journée dans notre cité.
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M. Pascal ESCHMANN : rapporteur du Conseil municipal. Monsieur le Président, Mesdames,
Messieurs les Conseillers de Ville, chers collègues, cher public, je n’ai pas d’autre
commentaire à faire que de vous confirmer le rapport du Conseil municipal qui vous a été
délivré ce soir.
M. le Président : Est-ce que Mme Régine OSTORERO est satisfaite de la réponse.
De sa place, Mme Régine OSTORERO se déclare satisfaite de la réponse mais pas de son
contenu. Elle ne demande pas la discussion.
7. REPONSE DU CONSEIL MUNICIPAL A L’INTERPELLATION DU PARTI SOCIALISTE
AUTONOME, DU 06.05.2013, RELATIVE AUX EVENTUELS ARRIERES FISCAUX DES
MEMBRES DES AUTORITES DE LA MUNICIPALITE (NO 1430 – IN 364)
Réponse du Conseil municipal à l’interpellation du Parti socialiste autonome, du
06.05.2013, relative aux éventuels arriérés fiscaux des membres des autorités de la
Municipalité
L’interpellation tend à connaître le montant global des arriérés fiscaux dus par les élus et les
autorités de la Municipalité de 2001 à 2012. Les interpellateurs posent à ce sujet trois
questions précises.
La première question se rapporte aux arriérés fiscaux qui n’ont pas été encaissés auprès de
l’ensemble des membres des autorités actuelles. Le Conseil municipal peut répondre que le
Service d’encaissement de l’Intendance cantonale des impôts suit scrupuleusement la
perception fiscale de tous les contribuables. Ce service prend les mesures adéquates pour
percevoir les impôts (sommations, poursuites, etc.) et, en cas d’actes de défaut de biens
(ADB), l’administration cantonale relance régulièrement la procédure d’encaissement afin
d’éviter la prescription.
Pour répondre à la deuxième question, relative à la chance de récupérer cette manne fiscale,
elle n’est pas différente de celle liée à la perception des autres dettes.
En ce qui concerne la troisième question qui se rapporte aux raisons du non-encaissement
des arriérés fiscaux auprès d’élus communaux, elles sont identiques à celles appliquées aux
autres contribuables. Le Conseil municipal peut donc affirmer qu’en matière de perception
fiscale, les élus locaux ne bénéficient d’aucun privilège, tous les contribuables étant traités de
la même façon.
Par ailleurs, il n’appartient pas au Conseil municipal de cibler une catégorie de personnes (en
l’occurrence les élus locaux) afin de définir ceux d’entre eux qui ne s’acquitteraient pas de
leurs impôts.
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Ceci représenterait une violation du secret fiscal défini par l’article 153 de la loi cantonale sur
les impôts (LI ; 661.11) et l’article 110 de la loi fédérale sur l’impôt fédéral direct (LIFD ;
642.11) et exposerait ses auteurs à des sanctions disciplinaires, voire pénales prévues par
l’art. 320 du Code pénal.
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Mme Silvia RUBIN, rapporteuse du Conseil municipal. Monsieur le Président, Mesdames,
Messieurs, je confirme moi aussi la réponse du Conseil municipal à l’interpellation du PSA.
M. le Président : Est-ce que M. Pierre SAUVAIN est satisfait de la réponse ?
De sa place, M. Pierre SAUVAIN se déclare satisfait de la réponse.
8. REPONSE DU CONSEIL MUNICIPAL A L’INTERPELLATION DU GROUPE
INTERFACE, DU 24.06.2013, RELATIVE A LA SECURITE DES RANDONNEURS ET
COUREURS SUR LE PARCOURS VITA (NO 1435 – IN 367)
Réponse du Conseil municipal à l’interpellation du groupe Interface, du 24.06.2013,
relative à la sécurité des randonneurs et coureurs sur le parcours Vita
Le Conseil municipal rappelle que le secteur du parcours Vita concerné par le texte de
l’interpellation est tracé sur la propriété de la Commune bourgeoise de Moutier.
Des panneaux signalant la présence de vaches et de veaux sont installés à proximité des
passages en chicane. Il appartient au premier chef aux usagers d’adapter leur comportement
en conséquence.
Le Conseil municipal s’est adressé à la bourgeoisie en lui demandant de prendre position.
Dans sa lettre du 15 août 2013, le Conseil de bourgeoisie indique « La sécurité dans nos
pâturages a toujours été une priorité pour la Commune bourgeoise. Nous veillons à ce que le
bétail mis en estivage dans nos pâturages soit calme. Notre berger, M. Bachmann, effectue
des contrôles journaliers et a des contacts intensifs avec les animaux. Dès qu’il constate
qu’une bête montre un comportement agressif, il l’exclut du troupeau.
Etant donné que ce sentier pédestre est très fréquenté, nous renoncerons à mettre des
vaches-mères à proximité, afin de limiter encore les risques.
Les promeneurs doivent également adapter leur comportement, lorsque le troupeau est sur le
sentier. Nous leur recommandons de toujours garder une certaine distance avec les animaux,
en quittant le sentier ».
Le Conseil municipal compte sur la diligence du propriétaire de ces lieux afin que les contrôles
dans le terrain soient effectués de manière régulière.
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M. Laurent MUEHLETHALER, rapporteur du Conseil municipal. Là aussi je n’ai rien à
ajouter à la réponse qui vous est donnée par le Conseil municipal.
M. le Président : Est-ce que M. Manuel GSTEIGER est satisfait de la réponse ?
De sa place, M. GSTEIGER se déclare satisfait la réponse.
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9. INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL SUR LES AFFAIRES EN SUSPENS
M. le Président : Pas d’affaire en suspens pour le Conseil municipal.
10. COMMUNICATIONS
M. le Président : J’ai juste un petit rappel dans les communications. Vous avez reçu
l’information que la séance prévue le 28 octobre 2013 est reportée au 4 novembre, suite au
débat public qui aura lieu dans cette salle. Je n’ai pas d’autre communication et rien n’a été
déposé ce soir.
11. QUESTIONS ORALES
M. le Président : Je n’ai personne qui s’est inscrit. M. Alain PIQUEREZ.
M. Alain PIQUEREZ : Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs. On veut des votations le
24 novembre, est-il envisagé de mettre en place des panneaux d’affichage habituellement
déployés lors des élections ? Ces panneaux d’affichage permettraient de limiter l’affichage
sauvage.
Deuxième question : suite au licenciement de M. Philippe MONNNERAT comme animateur au
Forum de l’Arc, le Rauraque s’inquiète de la pérennité de Moutier-Expo et de la Foire aux
saveurs. Que sera-t-il entrepris pour pérenniser ces deux expositions ? Rappelons
qu’actuellement Moutier-Expo est la deuxième plus grande exposition entre le Jura et le Jura
bernois. Merci pour vos réponses.
M. le Président : Est-ce que le Conseil municipal peut répondre à ces questions ? M. Marc
TOBLER.
M. Marc TOBLER : Moi je réponds seulement pour les panneaux. Alors le Conseil municipal
n’a encore pas décidé au sujet des panneaux, ça viendra.
M. le Président : Merci pour la réponse. M. Pascal ESCHMANN pour le Forum.
M. Pascal ESCHMANN : Pour la deuxième partie de l’intervention de la question de M. Alain
PIQUEREZ, le licenciement de M. MONNERAT donc je le rappelle, si on le déplore c’est une
situation privée donc là on ne peut pas intervenir, par contre pour ce qui est de la pérennité
des expositions organisées au Forum de l’Arc, notamment vous avez cité Moutier-Expo et la
Foire aux saveurs, il faut savoir que comme vous avez pu le lire dans la presse, nous sommes
actuellement en négociations et je ne peux encore pas dévoiler le contenu final de ces
négociations puisqu’elles sont en cours. Par contre, comme vous avez aussi pu le lire dans les
journaux, Moutier-Expo 2013 est garantie et aura lieu cette année aux dates qui sont
connues, du 6 au 10 novembre. Pour la Foire aux saveurs et la suite de Moutier-Expo, ça fait
encore partie de ces négociations, donc ce soir je ne peux encore pas répondre.
M. le Président : Merci pour les réponses. Plus de question orale ? M. Jean-Jacques
CLEMENCON.
M. Jean-Jacques CLEMENCON : Concernant la question orale du mois de juin et lorsque
j’étais absent, pour les informations concernant le projet du 30 km/heure. Donc l’étude qui a
été faite durant l’année 2011 était restée relativement en panne en 2012 et dans le premier
semestre de cette année nous avons repris avec la sous-commission de la sécurité routière ce
projet, nous avons rencontré le bureau d’urbanisme et la personne qui s’occupe justement de
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la spécialité du trafic urbain, et on attend maintenant une proposition de la manière dont on
peut avancer, car l’étude montre que ce sont des zones qui devront être faites, il y en a
quatre principales sur l’ensemble de Moutier, et il est clair que la mise en place de ces zones
est très onéreuse, dans le sens qu’il ne suffit pas de mettre un 30 km/heure, mais il y a
énormément d’infrastructures à mettre dans ces rues pour que le 30km/heure ait réellement
une influence. De plus, il y a dans ces différentes zones des rues qui sont relativement
proches des écoles, mais qui sont utilisées par les transports publics, et cette partie-là aussi
demandera des études un peu plus approfondies et étant donné la situation des finances
actuelles telles que vous les connaissez, ce ne sera pas fait de manière très rapide. Par
contre, le projet lui-même n’a pas été mis aux oubliettes. Voilà ce que j’avais à dire sur la
situation du 30km/heure.
M. le Président : Merci M. CLEMENCON. M. Laurent COSTE satisfait ?
De sa place, M. Laurent COSTE relève que si les voitures ne vont pas lentement, au moins le
projet lui va lentement.
12. DIVERS
M. le Président : Je constate que personne n’a une question ou une remarque dans les
divers, donc je clos cette séance du Conseil de Ville, je vous remercie de votre participation
et je vous souhaite une bonne soirée et une bonne rentrée chez vous.
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La séance est levée à 21 h 05
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AU NOM DU CONSEIL DE VILLE
Le Président : L’Adjointe au Chancelier
R. PIQUEREZ V. SIMONIN