COMPAGNIE L AUTRE MAIN

13
COMPAGNIE L’AUTRE MAIN 人魚 (ningyo) D’après « La sirène » un conte d’Iwaya Sazanami Cie CARCARA

Transcript of COMPAGNIE L AUTRE MAIN

Page 1: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

COMPAGNIE L’AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

D’après « La sirène » un conte d’Iwaya Sazanami

Cie CARCARA

Page 2: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

Création 2015

Un spectacle de et avec Virginie CHARBONNIER, Vincent GRANGER et Christophe PILVEN

Sous le regard d’Hélène NINEROLA (Regard dramaturgique) et Yuko KOBAYASHI (Regard

chorégraphique) Avec des créations d’Alicia ENSTEN (plasticienne)

Compagnie L’autre main - mail : [email protected] tel : 06 88 09 57 87 / 04 74 16 81 55

NINGYO en quelques mots

Spectacle tout public à partir de 8 ans

Parler du féminin, dans sa nature profonde nous paraît incontournable. La question des genres, de

la sexualité s‘adresse aussi à l’enfance, notre animalité reste un tabou et la place de la femme une

vraie question. Ces problématiques sont celles de NINGYO et qui, mieux que la sirène, incarne le

trouble et le secret de la femme sauvage.

Adapté d’un conte japonais, NINGYO nous raconte l‘histoire d’un amour impossible entre un pêcheur

solitaire et une femme qui en secret retrouve sa véritable identité de sirène. Entre musique, chant,

marionnette, danse, jonglage et manipulation d’objets, le mélange des arts nous fait voyager entre le

temps du conte et celui d’un monde onirique: histoires dans l’histoire, fenêtres ouvertes sur

l’inconscient et le sens caché. Une femme disparaît sous des bandes de tissus, on plonge en apnée

avec elle dans les profondeurs de l’océan. De là nait le monstre, mi animal mi humain, être

merveilleux qui nous livre le féminin dans sa nature profonde.

Un musicien-conteur déroule le fil de l’histoire avec humour et détachement. Deux acteurs-

manipulateurs et leurs doubles marionnettes, interprètent les personnages en images et en

mouvements.

La transformation est au cœur de cette pièce, et concerne autant les personnages que l’espace

scénique. La sirène apparaît au fil de l’histoire sous différentes formes. Même les marionnettes

évoluent, changent d’aspect, de visages, quittent leur costumes et nous font découvrir l’intérieur de

leur corps qui trahit leurs secrets les plus intimes. Des cloisons amovibles découpent l’espace et

offrent, selon la lumière, des scènes en transparences.

La culture japonaise est présente de façon plutôt libre et fantasmée à travers l’esthétique, les objets

de cuisine et quelques clins d’œil proposés avec simplicité, ainsi que par l’influence de l’imaginaire du

butô partagé par la chorégraphe Yuko KOBAYACHI.

Page 3: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

Projet en cours…

Les premières périodes de résidences touchent à leur fin. Le projet « Ningyo » commence à prendre

vie, à poser clairement certaines idées et à s’ouvrir sur de nouvelles questions.

De premières ébauches d’écritures apparaissent. Les bases de la scénographie sont posées ainsi que

les différents matériaux et objets de manipulation (marionnettes, éventails, boules japonaises,

bâches plastiques, ustensiles de cuisine…).

La plasticienne et photographe Alicia Ensten accompagne la création notamment dans la finalisation

des marionnettes. (Création d’une installation à l’intérieur de la cage thoracique des marionnettes

qui trahit le secret de leur véritable identité). Elle a réalisé toutes les photos présentes dans ce

dossier et issues de cette première période de recherche.

La chorégraphe Yuko Kobayachi nourrit le travail par son regard lié à l’imaginaire du butô et la

culture japonaise. La metteuse en scène Hélène Ninérola intervient également sur la dramaturgie et

la présence du texte dans la pièce.

Nous avons encore besoin de trois périodes d’une quinzaine de jours pour finaliser cette création. Un

temps devra être consacré à la création lumière.

Page 4: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

Compagnie L’autre main Virginie CHARBONNIER – Christophe PILVEN

Théâtre d’objets, musique, marionnette, jonglage et danse

La collaboration entre Virginie Charbonnier et

Christophe Pilven a débuté il y a environ 7 ans au

sein des compagnies Jérôme Thomas, Carcara et

Rialto Fabrik Nomad dans lesquelles ils développent

un travail chorégraphique de jonglage et

manipulation d’objets dans une forte relation à la

scénographie et au costume. Ils associent

progressivement la marionnette et le théâtre

d’objets à leur travail et fondent la compagnie

L’autre main en février 2011. Ils créent le spectacle

jeune public Les attractions extraordinaires de la

femme chapiteau (Co-production cie Carcara).

Parallèlement à la tournée de ce dernier, plusieurs

essais et performances ont vu le jour.

Vincent Granger, musicien, les rejoint à partir de 2012 sur différents projets. Outre ses univers

musicaux très variés, il amène une ouverture sur le texte et un rapport à l’objet à travers le son.

Au cours de ces années de collaboration sont apparus plusieurs thèmes récurrents qui posent les

fondements de ce projet de création. Une vision esthétique d’images de l’inconscient : monstres,

figures des rêves ou des cauchemars, mi-homme mi- femme, mi humain mi animal. La question des

codes dans la relation homme /femme à travers le costume, la confusion des corps ; beauté fragile

du trouble, de la transformation…

Site de la compagnie en construction – mail : [email protected]

Dossier et animation photo : (site de la cie Carcara) www.compagniecarcara.com

Liens vidéo :

Les attractions extraordinaires de la femme chapiteau

Paysages multiples « jonglage signé » (Performance à Vienne 38)

http://vimeo.com/user16953883

Page 5: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

La Sirène - Un conte de Iwaya Sazanami

Iwaya Sazanami, nom de plume d’Iwaya Sueo (1870 - 1933), fait aujourd’hui figure de précurseur

dans la littérature enfantine du Japon. Premier homme de lettres à écrire spécifiquement pour ce

lectorat dès le début des années 1890, il connut un succès considérable en publiant près de deux

mille contes dans les revues et les collections littéraires pour la jeunesse qu’il dirigeait aux éditions

Hakubunkan jusqu’en 1917, et pour ses nombreuses autres activités : conteur sur scène, créateur de

matinées théâtrales pour enfants, journaliste, chroniqueur, poète de haïku, chargé de cours à

l’université de Berlin puis de Waseda (Tokyo).

Résumé du conte

Un homme vit seul et rêve d’une compagne. Il passe de longs moments à pêcher sur les falaises, au

bord du rivage. Un jour un poisson à visage de femme s’égare trop près du bord et est pris à

l’hameçon. Le pêcheur pourrait vendre sa prise très cher car les sirènes sont très recherchées pour

leur chair qui, parait-il confère l’immortalité lorsqu’on en mange; mais il se laisse toucher par la

beauté mélancolique de ce visage et la relâche. De retour chez lui, une femme se présente à sa porte.

Prétextant qu’elle s’est égarée, elle lui demande le gite. Il l’invite à rester et lui propose à diner, mais

elle insiste pour préparer elle-même le repas de poissons et s’avère être une très fine cuisinière. Il

tombe alors sous le charme et la demande en mariage. Elle accepte à la condition qu’il la laisse

prendre un bain d’eau salée toutes les semaines, et qu’il promette de ne pas entrer dans la salle de

bain lorsqu’elle se baigne. Il promet, mais rongé par la curiosité, il finit un jour par faire un trou dans

la porte et découvre en y glissant son regard que sa femme n’est autre qu’une sirène. Le secret

découvert, elle doit partir et redevient sirène au fond des mers. Le pêcheur reste avec son remord,

mais, étrangement, ne vieillit plus.

Monstrueuse beauté

« Le Monstre est obscur pas pour cacher, mais pour révéler.

Créer l’image du Monstre est une manière de voir à la fois ce

qu’on ne voit pas ordinairement et ce qu’on voudrait voir. »

A l’origine de toute vie et de notre corps, l’eau est la VIE même. Rien d’étonnant donc à ce que la Sirène soit profondément liée à

l’âme féminine.

Page 6: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

Théâtre d’objets et marionnettes, Corps dansant et manipulation d’objets.

Multiples incarnations de la sirène

Le monstre, le secret au cœur de la relation, le trouble et la présence de l’eau, mais aussi le lien à la

cuisine qui fait appel aux sens du goût et de l’odorat, l’esthétique de la cuisine japonaise tant dans sa

présentation que dans ces ustensiles, sont autant de choses qui ont motivé le choix de ce conte.

Ningyo, (sirène en japonais), est une adaptation libre du conte d’Iwaya Sazanami. Nous nous

appuyons avant tout sur ce qu’il nous évoque. Le texte peut être interprété par les acteurs ou les

marionnettes comme il peut être enregistré ou chanté. Les images peuvent parfois suffirent lors de la

narration.

Parler de la Sirène, c’est parler de la beauté, de la séduction, de l’amour, de la prophétie, de la

fécondité, de la musique et du chant. C’est parler également de l’illusion, du mensonge, de la

malédiction, de la tristesse, des Ténèbres et de la Mort.

La sirène de cette histoire renonce à sa part animale par amour, elle accepte de faire illusion, de se

plier au code des hommes, mais retrouve, dans la solitude et le secret, sa véritable peau. Elle

transporte avec elle le trouble des profondeurs de l’océan, profondeurs de l’âme. Femme

envoûtante et monstre repoussant, elle est l’ambiguïté du rapport amoureux. Le conte nous dit

qu’elle cuisine merveilleusement le poisson, peut-être sa propre chair. Dans la culture japonaise, la

chair de sirène confère l’immortalité à celui qui la consomme. Désir et sexualité sont au cœur de

cette histoire. Ici la transformation du monstre animal en femme n’est pas totale, elle garde au fond

d’elle cette part sauvage, à laquelle elle ne peut laisser libre court qu’en secret.

Cet homme solitaire, qui dans l’intimité converse avec lui-même, passe ses journées à pêcher face à

l’océan. Son regard se perd dans cette masse symbolisant l’inconscient d’où émerge l’objet de son

désir, sans doute un désir d’éternité. Il laisse entrer cette inconnue et va gagner l’immortalité à

travers cette relation éphémère.

Page 7: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

Ningyo : entre narration et abstraction

Nous naviguons entre Théâtre de

marionnettes et chorégraphie de

manipulation d’objets en nous attachant

toujours au mouvement et l’esthétique des

images.

Les images que nous créons sont empreintes

d’une grande part de rêve, elles sont des

échappées dans la narration vers le sens

caché. Elles nous ramènent aussi vers quelque

chose de plus contemporain ou atemporel.

L’histoire de ce couple et de leur rencontre nous est contée par deux marionnettes de 80 cm en fer

et bambou, en 5 actes. Ce sont elles qui nous donnent le fil et amènent la dimension concrète.

Comme des échappées dans l’histoire, la danse et la manipulation d’objets invitent à des univers plus

oniriques, une lecture plus personnelle et intime de l’histoire de cette femme animale et de cet

homme solitaire. Nous glissons sans heurts d’un monde à l’autre à travers la transformation, la

disparition ou la confrontation. Chaque monde témoigne de l’autre et en découle.

Ce voyage à travers les échelles renforce l’aspect onirique que peuvent prendre certaines scènes. Ce

qui, au départ nous apparaît comme normal peut devenir gigantesque et monstrueux. La place

énorme que prend cette sirène dans l’esprit du pêcheur, les pensées que nous avons dans un coin de

la tête prennent soudain vie.

Le mélange des dimensions va également dans le sens des

différentes temporalités qui s’expriment dans le choix de la

narration: celle du texte et celle du visuel. Le temps de l’image,

plus en lien avec l’abstraction, nous ramène au temps du rêve

ou du cauchemar, tandis que le texte nous guide dans l’histoire,

propose des repères. Et vice versa. Autrement dit, la rencontre

entre les écritures, celle du mot, celle du corps et celle des objets

doit nous permettre de passer du temps prosaïque au temps

poétique, de s’échapper par un glissement sans que l’on ne

s’aperçoive de rien.

Le texte est un fil sur lequel se pose, ou s’égare, l’écriture des

objets et celle des corps.

Page 8: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

La scénographie

Nous avons exploré un certain nombre

de matières autour des thèmes qui

nous occupe et en particulier autour de

l’eau. Une matière plastique très fine

(type bâche de chantier) nous permet

de créer l’impression de flottement, de

fluidité, et de trouble.

Deux tables sont le centre de la cuisine

et du repas mais aussi scènes de

théâtre miniatures, castelets pour

marionnettes et tréteaux pour les

acteurs. Elles permettent de prendre

de la hauteur comme de disparaitre.

Toujours dans l’idée d’habiller et

transformer l’espace, 5 cadres

amovibles de tailles différentes habillés

de nattes, tissus, ou voiles suspendus,

vont scinder, découper la scène. La

possibilité de transparence de ces

matières selon la lumière importe

particulièrement dans l’idée du secret,

de donner à voir ce qui est caché. Elle

permet de créer des superpositions

pour donner vie à un ailleurs, dévoiler

l’intime. Certaines scènes, fenêtres

ouvertes sur l’inconscient, sont voilées

parce qu’elles transportent le trouble. Les nattes et les stores sont comme les cloisons amovibles des

maisons traditionnelles japonaises qui choisissent de séparer, de se retirer ou de laisser apercevoir

(ombre et transparence). Ces toiles suspendues peuvent également prendre vie grâce à la

projection : effet de matières (eau), présence de la nature, dédoublement des personnages.

La scénographie se conçoit, au même titre que les objets ou les marionnettes, comme une matière

qui se manipule. Elle est reliée au mouvement des corps, elle apparait, se transforme à travers la

danse. L’installation progressive du décor s’écrit comme une chorégraphie d’objets détournés : partir

de rien et habiller progressivement l’espace, lui donner petit à petit un sens.

Page 9: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

La musique, La vidéo

La musique se pose comme une écriture supplémentaire dans la narration. Elle peut également

porter le texte en chanson ou par un travail de traitement du son.

La musique de Vincent Granger se nourrit des sons du monde qu’il recueille ici et là. Elle oscille entre

musique électronique et musique acoustique.

La présence de la vidéo dans ce projet se conçoit de différentes manières. L’image en mouvement

peut d’abord se poser comme une matière inondant la scène, effet aquatique, lumière. Elle peut

également permettre un jeu de trucage, projection d’un visage, d’une moitié de corps.

Vincent Granger travaille régulièrement sur l’image projeté en lien avec sa musique. Pour cette

création, il souhaite expérimenter de nouveaux logiciels qui permettent d’approfondir ce rapport.

L’eau : Le bruit de l’eau est avant tout un rythme (ou plutôt une polyrythmie). Le bruit de l’eau qui

coule, ce murmure hypnotique, les vagues qui nous bercent sans fin sur une plage, les

déchainements terrifiants d’une tempête quand l’eau devient mur d’eau, trombe d’eau, mais aussi

battements du cœur... L’eau qui est en nous, l’eau d’où l’on vient. Les larmes qui coulent, la

transpiration de notre peau, le ventre de notre mère.

Aller chercher ces sons, les enregistrer, en faire une matière avec laquelle jouer avec des machines

(synthétiseurs, looper, sampleur...), mais aussi matière brute que l’on peut manipuler.

Jouer avec de l’eau, dans des bassines, des seaux, des bouteilles...de l’eau qui tombe en gouttes à

gouttes ou en trombe, de l’eau qui gicle et jaillit, sources, geysers...

Oui le bruit de l’eau peut être apaisant et effrayant, il peut nous entrainer dans une douce rêverie et

nous plonger dans la torpeur.

La voix : Dans le chant des sirènes il y a quelque chose à voir avec la voix, une voix qui nous parle au

plus profond, nous envoute et nous effraye, une voix qui dit des choses, peut-être des choses que

nous ne devrions pas savoir ou que nous ne voudrions pas entendre. Secrets, non-dits, mystères...

Cette voix, c’était peut-être toutes les voix. Toutes les voix qui nous parleraient en même temps, des

voix connues et inconnues, pour nous raconter, nous interpeller, nous rappeler que nous sommes

des humains fragiles et incomplets.

L’image : Il me semble que «l’impact» du chant des sirènes est très concret. Il produit quelque chose

sur la matière, sur le corps de l’auditeur, quelque chose qui va l’entrainer vers sa destruction.

Avec l’aide de la vidéo et de logiciels, montrer comment le son peut transformer la matière. Comment le son, traité par des machines, crée des images et transforme ces images au grès de ses modulations, comme si nous pouvions enfin «voir» le chant sirènes puisque nous ne pouvons pas l’entendre.

Page 10: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo) Equipe de création

Marionnettes, danse et manipulation d’objets :

Virginie Charbonnier

Née le 02 Novembre 1972

Jongleuse, danseuse, chorégraphe, formatrice aux techniques de cirque.

Après des études de philosophie et d’arts plastique, elle suit une formation à

l’école de cirque Annie Fratellini , une formation d’acteur corporel sur la

méthode Decroux, pratique la danse, le clown et la manipulation d’objet.

A travers son expérience dans les compagnies Migrateurs Transatlantique,

Jérôme Thomas, Carcara, Rialo Fabrick Nomad et l’opéra de Toulon, elle crée

un jonglage chorégraphique polymorphe.

Ses recherches la mènent également vers le théâtre d’objet, la marionnette et la scénographie.

Elle fonde enfin la Cie L’Autre main avec Christophe Pilven, partenaire de jeu et de vie depuis 7 ans.

Elle s’intéresse aussi au mouvement des flashs mob et à la transmission.

Christophe Pilven

Né le 01/05/1972

Théâtre physique, danse, jonglage et manipulation d’objets

Il étudie d’abord la philosophie à la fac et le jonglage dans la rue,

puis se forme au contact de ceux qu’il croise dans son parcours

professionnel et de divers stages.

Très vite, il crée la compagnie Kabbal, collectif d’artistes qui s’inscrit dans la mouvance du jonglage

contemporain, mouvement initié par Jérôme Thomas dont il rejoindra également plus tard la

compagnie.

Cette recherche sur le rapport danse et jonglage, corps et objets ne le quittera plus et s’enrichira

progressivement au travers des créations auxquelles il collabore avec diverses compagnies de cirque,

théâtre ou danse (Rialto Fabrik Nomad, Jérôme Thomas, Manoli, Ubi, Serial Théâtre…).

En 2007, il démarre, au sein de la compagnie Carcara puis de Rialto fabrik nomad, une collaboration

avec Virginie Charbonnier. Ils fondent ensemble la compagnie L’autre main dans laquelle ils affinent

une recherche chorégraphique autour du jonglage, du geste, de la danse, du théâtre d’objets et de la

marionnette; travail qu’ils continuent de partager avec les artistes de la compagnie Carcara.

Page 11: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo) Equipe de création

Musique et Conte : Vincent Granger Musicien / compositeur

Il commence l’apprentissage de la musique dans l’école du village. Ce sera avec

la clarinette de son arrière-grand-père, instrument magnifique tenant debout

avec des élastiques, qui fait son admiration…

Oui, la musique comme quelque chose de très beau qui tient avec des bouts

de ficelles !!!

Il rentre dans l’harmonie municipale, dans laquelle il découvre les vertus des

grandes rigolades entre copains.

Oui, la musique peut être un endroit de plaisir !!!

Laissant la clarinette pour la guitare, il est rattrapé par le blues le jazz et plus largement la musique

noire et ses racines africaines. L’Afrique le guidera vers les percussions, la danse une manière de faire

rouler, circuler l’énergie…

Oui, la musique sera comme un instrument de voyage, une invitation à la rencontre et la découverte.

Il sera aussi plombier, acteur, déménageur, danseur, électricien, routier, éclairagiste….

Musicien ?? pas encore…La musique est là depuis si longtemps….

Il faudra attendre sa rencontre avec la Compagnie Carcara avec qui il va créer de nombreux

spectacles qui l’amènent à devenir un musicien-acteur sur scène. Une place qui permet de créer de la

musique tout en réfléchissant à un sens plus général du spectacle, du rapport au texte, à la

dramaturgie et au sens politique.

Et puis c’est la rencontre avec Pascal Lloret, comme une complicité évidente et généreuse, qui

pendant dix ans va nourrir ce chemin qui fait dire qu’on est un musicien.

La musique comme un chemin de vie.

Regard Chorégraphique :

Yuko Kobayashi

Chorégraphe (butô)

Née à Tokyo, elle rejoint la Compagnie Dairakudakan en 1996 et participe à

toutes les créations jusqu'en 2009.

Sous la direction de Akaji Maro, fondateur de Dairakudakan, elle

chorégraphie et interprète deux pièces : LINKA (2004) et YUPITERS (2007).

Depuis 2010, elle vit en France et participe au projet du CIRQUE VEGETAL

en qualité d'interprète et de chorégraphe. En 2014, elle crée sa propre

Compagnie de danse Butô, UZUNERI.

Page 12: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo) Equipe de création

Regard dramaturgique :

Hélène Ninerola

Metteuse en scène

Elle mène depuis plus de 25 ans, une recherche sur l’entremêlement des Arts. Novatrice dans sa

manière de faire se rencontrer les disciplines artistiques (théâtre, musique, cirque, peinture, photo)

et le texte, elle induit un public à sensibilité individuelle.

Elle pose sur scène un chœur d’artistes individualisés dans leur art qui s’adressent à des gens au

travers de la poésie collective.

En se mêlant ils construisent une écriture contemporaine pour un et tous. Ces formes, savantes et

populaires, qu’habitent le baroque et l’épique, elle les partage aussi bien devant un public intime que

sur la place publique.

Sa pratique est ouverte à tous les habitants des villes et des campagnes, les enfants y sont les

bienvenus. Carcara se produit dans les théâtres, les chapiteaux avec piste, ou dans tous les lieux de

rencontres (jardin, place publique, petite salle collective, médiathèque, café, friche, hall, village,

forêt).

Créations plastiques sur marionnettes et installations scénographiques :

Alicia Ensten

Plasticienne

Née en 1983 en Grande-Bretagne, passe son enfance entre la musique et

les arts plastiques. Après une formation aux métiers d'art à Londres, elle se

forme à la photographie et intègre Gobelins, l'école de l'image de la CCIP

de Paris. L'outil photographique la fascine et lui permet d'explorer la

lumière et le modèle vivant féminin. Elle se sert de la photo comme

support dans ses diverses créations et couvre également en image des

spectacles d'arts vivants. Aujourd'hui elle se consacre principalement à l'art du papier découpé, un

travail de précision ou la matière est extraite pour créer le motif par le vide, pour ensuite jouer avec

la transparence, la superposition des motifs et la mise en lumière. En 2013 elle commence à exposer

ses créations. Avec la compagnie l'autre main elle entame une nouvelle expérience et propose un

travail de plasticienne alliant découpage papier, photographie, création de marionnettes et montage

photos-vidéos.

Page 13: COMPAGNIE L AUTRE MAIN

人魚 (ningyo)

Fiche technique

Spectacle tout public à partir de 8 ans

Durée : environ 1h

4 personnes en tournée (3 acteurs + 1 régisseur).

Contacts

Compagnie L’autre main [email protected]

50, montée du château Site en construction 38270 REVEL-TOURDAN 06 88 09 57 87 / 04 74 16 81 55