Communication avec d'autres dimensions

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Compilation basée sur les « Lettres des Mahatmas à A.P. Sinnet » Communication avec d’autres dimensions Puisque l'attraction et la répulsion sont la loi de la nature, il ne peut y avoir de relation entre les âmes propres et celles malpropres - incarnées ou désincarnées; et que, par conséquent, quatre-vingt- dix-neuf pour cent des prétendues communications spirites sont à première vue fausses. Toutefois, beaucoup de communications subjectives spirites sont authentiques et réelles; en général quand les sensitifs sont purs. Certains phénomènes, dits de psychographie, sont aussi réels. On devrait se souvenir de ce qui suit : 1. Dans chaque cas, les communications reflètent seulement les idées d'un seul esprit, incapable de voir au-delà des limites de son propre cocon mental ou de son paradis idéal. 2. Il est impossible pour le sensitif non initié ou le médium d'observer et d'enregistrer correctement dans son ensemble ce qu'il voit et entend durant son amalgamation (avec l’entité qui le « contrôle »). 3. Il est extrêmement difficile pour le médium non initié de saisir mentalement une image vraie et fidèle de ce qu'il voit et entend. 4. Il est également impossible pour le sensitif ou le médium de transférer intacte, les impressions enregistrées par les facultés super sensorielles, aux sens, qui sont l’unique moyen de les communiquer au monde. 5. De telles communications seront de plus viciées par les conceptions ou croyances préexistantes intégrées dans l’esprit du sensitif ou du médium. 6. L'aura d'une personnalité décédée peut prendre les commandes de l’esprit du sensitif et celui-ci devient pendant quelques minutes cette personnalité défunte, dont il reproduit l'écriture, le langage et les pensées, comme elles étaient de son vivant. Les deux deviennent mélangés et ne font plus qu’un, et la prépondérance de l'un sur l'autre durant de tels phénomènes détermine la prépondérance de la personnalité dans les caractéristiques présentées par les communications écrites ou les paroles prononcées en état de transe. Moins identiques seront les impulsions vibratoires, plus médiumnique et moins spirituel sera le message. Par conséquent, estimez l'état moral de votre médium d’après celui de la prétendue intelligence qui le contrôle et vos tests d'authenticité ne laisseront rien à désirer.

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Explication sur les communications spirites fausses et réelles

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Compilation basée sur les « Lettres des Mahatmas à A.P. Sinnet » Communication avec d’autres dimensions

Puisque l'attraction et la répulsion sont la loi de la nature, il ne peut y avoir de relation entre les

âmes propres et celles malpropres - incarnées ou désincarnées; et que, par conséquent, quatre-vingt-dix-neuf pour cent des prétendues communications spirites sont à première vue fausses.

Toutefois, beaucoup de communications subjectives spirites sont authentiques et réelles; en

général quand les sensitifs sont purs. Certains phénomènes, dits de psychographie, sont aussi réels. On devrait se souvenir de ce qui suit : 1. Dans chaque cas, les communications reflètent seulement les idées d'un seul esprit, incapable de

voir au-delà des limites de son propre cocon mental ou de son paradis idéal. 2. Il est impossible pour le sensitif non initié ou le médium d'observer et d'enregistrer correctement

dans son ensemble ce qu'il voit et entend durant son amalgamation (avec l’entité qui le « contrôle »).

3. Il est extrêmement difficile pour le médium non initié de saisir mentalement une image vraie et

fidèle de ce qu'il voit et entend. 4. Il est également impossible pour le sensitif ou le médium de transférer intacte, les impressions

enregistrées par les facultés super sensorielles, aux sens, qui sont l’unique moyen de les communiquer au monde.

5. De telles communications seront de plus viciées par les conceptions ou croyances préexistantes

intégrées dans l’esprit du sensitif ou du médium. 6. L'aura d'une personnalité décédée peut prendre les commandes de l’esprit du sensitif et celui-ci

devient pendant quelques minutes cette personnalité défunte, dont il reproduit l'écriture, le langage et les pensées, comme elles étaient de son vivant. Les deux deviennent mélangés et ne font plus qu’un, et la prépondérance de l'un sur l'autre durant de tels phénomènes détermine la prépondérance de la personnalité dans les caractéristiques présentées par les communications écrites ou les paroles prononcées en état de transe.

Moins identiques seront les impulsions vibratoires, plus médiumnique et moins spirituel sera le

message. Par conséquent, estimez l'état moral de votre médium d’après celui de la prétendue intelligence qui le contrôle et vos tests d'authenticité ne laisseront rien à désirer.

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Les sources d'erreurs et d'inexactitudes Dans quatre-vingt-dix cas sur cent, tant le sensitif que le magnétiseur ont des préconceptions bien

définies de ce qu'ils pensent que doit être un cas, et puis, aussi honnêtes et consciencieux que les deux puissent être; ces préconceptions coloreront plus ou moins la preuve apportée. De façon générale, il existe deux fois plus de probabilité d'erreur dans le cas d'une personne sensitive magnétisée que dans le cas d'un voyant qui sans intervention d'un magnétiseur peut par hypnotisme (d'un genre ou d'un autre) sans l'aide de personne, se placer lui-même en rapport avec les entités spirituelles. Ainsi un Swedenborg, va probablement moins se tromper que la meilleure personne sensitive exigeant l'intervention d'un magnétiseur pour éveiller ses facultés super sensorielles.

Il y a encore une autre source d'erreur. Même le meilleur et le plus pur des sensitif peut tout au

plus être placé à n'importe quel moment en rapport avec une entité spirituelle particulière, et peut seulement connaître, voir et ressentir ce que cette entité particulière sait, voit et ressent.

Aucune entité spirituelle en Devachan, ou en état d’hibernation avant de passer au-delà de

l’attraction terrestre n'est en position de généraliser (et c'est seulement, en parlant de façon générale, qu'une personne sensitive peut être mise en rapport avec les entités spirituelles). Elle vit dans un paradis ou rêve de sa propre création et elle est complètement incapable de donner la moindre indication de la façon dont elle se porte avec les autres. Chaque esprit individuel en Devachan rêve son propre rêve, vit dans son propre pays d'été (mais c'est un état, pas un pays) entouré de toutes les personnes et les choses qu'il aime et désire. Mais celles-ci sont idéales et les mêmes personnes par lesquelles il se croit entourées, peuvent chacune être en train de rêver son propre rêve, dans son propre paradis idéal ; ou certaines d'entre elles sont peut-être réellement encore sur terre, ou même en train de franchir les implacables engrenages de l'anéantissement. Et à travers les voiles qui se tirent sur chaque rêve de félicité de l'esprit, il n'y a pas lieu de jeter un coup d’œil furtif en bas vers la terre, un aperçu qui nécessairement ajouterait un peu d'amertume dans la tasse de bonheur; il n’y a pas plus de communication consciente avec les âmes volantes qui arrivent, comme de savoir où sont les esprits, ce qu'ils sont en train de faire, de penser, de ressentir et de voir. Être en rapport avec une personnalité désincarnée

Qu'est-ce alors qu'être en rapport ? C'est simplement l’identité de vibration moléculaire entre la partie astrale du médium incarné et la

partie astrale de la personnalité désincarnée. Comme en musique, deux sons différents peuvent former un accord et peuvent être distingués l’un de l’autre, cette harmonie ou cette dissonance dépendant de vibrations synchrones et de périodes complémentaires. De même, le médium et l’entité qui le « contrôle » sont en rapport quand leurs molécules astrales bougent en accord. Et la question de savoir si la communication reflétera davantage l’idiosyncrasie personnelle de l'un ou de l'autre dépend de l'intensité relative des deux ensembles de vibrations dans l’onde composée de l’Akasa.

L'aura de l'esprit (qui est en train d’hiberner ou de rêver en Devachan) prend le contrôle de l'esprit

du sensitif ; l'identité de vibration moléculaire est établie, et pour un bref instant, le sensitif devient cette personnalité défunte, dont il reproduit l’écriture, le langage et les pensées. En de tels moments, les sensitifs peuvent croire que ceux avec qui ils sont pour un moment en rapport redescendent sur terre et communiquent avec eux, alors qu'en réalité, ce sont simplement les deux esprits qui étant correctement accordés pour un temps deviennent mélangés et ne font plus qu’un.

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Obstacles au contact avec les esprits purs désincarnés

Pourquoi est-ce jugé suprêmement difficile, sinon complètement impossible pour les esprits purs

désincarnés de communiquer avec les hommes à travers des médiums ? En voici les raisons :

(a) à cause des atmosphères antagonistes qui entourent respectivement ces mondes ; (b) à cause du manque total de similitude entre les conditions physiologiques et spirituelles ; et (c) parce que cette chaîne de mondes que je viens de vous décrire n’est pas seulement une

épicycloïde, mais une orbite elliptique d'existences présentant, comme toute ellipse, non pas un mais deux points - deux foyers qui ne peuvent jamais se rapprocher ; l'homme étant placé à l’un des foyers et l’esprit pur à l'autre.

d) Mais il y a un autre obstacle beaucoup plus puissant encore. Semblable à un rosaire composé de

grains alternativement noirs et blancs, cette chaîne de mondes est composée des mondes des causes et des mondes d’effets; ces derniers étant le résultat direct des premiers. Dès lors, il devient évident que chaque sphère de causes - et notre terre en est une - n’est pas seulement interconnectée à sa plus proche voisine – la sphère supérieure de causalité – et entourée par elle, mais qu’elle est, en fait, séparée par une impénétrable atmosphère (au sens spirituel) d'effets contiguë et même reliée à la sphère suivante, sans jamais se mêler à elle, car l'une est active et l'autre passive, le monde des causes est positif, celui des effets est négatif. Cette résistance passive peut être vaincue, mais sous des conditions dont la plupart ne savent rien. Tout mouvement est polaire.

Les âmes en transition dans des sphères intermédiaires

Les sphères intermédiaires étant seulement les ombres projetées des mondes des causes, elles sont

rendues négatives par ces derniers. Elles sont les haltes principales, les stations dans lesquelles s’opère la gestation des nouveaux egos soi-conscients ; la progéniture auto-engendrée des anciens egos désincarnés de notre planète. Avant que le nouveau phénix, né à nouveau des cendres de ses parents, puisse s’envoler plus haut, vers un monde meilleur, plus spirituel et plus parfait - mais encore matériel - il doit passer, pour ainsi dire, par une nouvelle naissance; et, c’est ainsi sur notre terre, comme dans notre « monde d'effets », où les deux tiers d'enfants sont soit mort-nés ou meurent en bas âge.

Sur terre, ce sont les imperfections physiologiques et mentales, les péchés des progéniteurs qui

sont punis dans leur descendance ; dans ce pays d'ombres, le nouvel ego-fœtus encore inconscient, devient à juste titre la victime des transgressions commises par son ancien soi, dont le karma (de mérite et de démérite) tissera seul la trame de sa future destinée. Dans ce monde-là, nous trouvons seulement des machines anciennement humaines, inconscientes et automatiques, des âmes en état de transition, dont les facultés et l’individualité endormies reposent, comme un papillon dans sa chrysalide; et pourtant, les spirites voudraient les faire parler raisonnablement!

Attirées de temps à autre dans le tourbillon de l’anormal courant « médiumnique », ces entités

deviennent les échos inconscients des pensées et des idées cristallisées autour de ceux qui sont présents. Tout mental positif et bien dirigé est capable de neutraliser ce genre d’effets secondaires dans une salle de séance.

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Le monde inférieur

Communiquer avec le monde au-dessous du nôtre est pire encore. Là, la rétention de la pleine

conscience est cent fois plus matérielle et assurément dangereuse. Le monde inférieur des effets est la sphère de ces pensées déformées, des conceptions et des images les plus sensuelles, des divinités anthropomorphes, créations projetées par leurs auteurs, le mental sensuel et humain des personnes qui n'ont jamais dépassé l’état de brute sur terre. Rappelez-vous que les pensées sont des choses – possédant la ténacité, la cohérence et la vie ; qu'elles sont de véritables entités - et le reste vous deviendra clair. Désincarné, le créateur est attiré naturellement vers sa création et ses créatures; aspiré par le maelström creusé par ses propres mains. Ce qui limite les facultés de l'observateur

Il y a une loi générale de la vision (physique et mentale ou spirituelle), mais il existe une loi spéciale

restrictive, prouvant que toute vision doit être déterminée par la qualité ou le niveau de l'esprit et l'âme de l'homme, et aussi par la capacité de traduire dans la conscience diverses qualités d’ondes de lumière astrale. Il existe seulement une loi générale de la vie, mais d'innombrables lois qui différencient et déterminent les myriades de formes perçues et de sons entendus. Il y a ceux qui sont volontairement et ceux qui sont involontairement aveugles. Les médiums sont parmi les premiers, les personnes sensitives parmi les seconds. À moins d'être régulièrement initié et entraîné – en ce qui concerne la vision spirituelle de choses et les prétendues révélations faites à l'homme dans tous les temps, depuis Socrate jusqu'à Swedenborg - aucun voyant ou clairaudient autodidacte n'a jamais vu ni entendu tout à fait correctement. Ceux avec qui les médiums communiquent

Après la mort, dès que l'ego est sorti du Kama-Loka (la sphère de l’attraction terrestre) et qu’il a

traversé le « Pont d'Or » conduisant aux « Sept montagnes d'Or », il ne peut causer avec d’agréables médiums. Aucun « Ernest » ou « Joey » n'est jamais revenu du Rupa-Loka (sans parler de l'Arupa-Loka) pour goûter avec des mortels les douceurs de la conversation. Les « coques » ou les « ombres qui hantent la terre »

Les « coques » ou les « ombres qui hantent la terre » ne sont pas nécessairement toutes mauvaises.

Mais même celles qui sont bonnes sont, provisoirement, rendues mauvaises par les médiums. Les « coques » peuvent bien ne pas s'en soucier puisque de toute façon elles n'ont rien à perdre. La plus grande partie des phénomènes physiques des spirites sont dus aux « coques ».

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Les suicidés et les personnes tuées accidentellement

Mais il y a là une autre sorte d'esprit que nous avons perdu de vue; les suicidés et ceux morts par

accident. Ces deux catégories peuvent communiquer à travers des médiums et les deux doivent payer cher pour de telles visites. Ces esprits souffrants doivent rester dans l'attraction terrestre et dans son atmosphère (le Kama-Loka), jusqu'au tout dernier moment de ce qui eût été la durée naturelle de leur vie. C'est un péché et une cruauté que de raviver leur mémoire et d’intensifier leurs souffrances en leur donnant l’occasion de vivre une vie artificielle et de surcharger leur karma en les attirant vers des portes ouvertes, c’est-à-dire vers les médiums et les sensitifs, car ils auront à payer chèrement pour chaque plaisir de cette nature.

Le médium aide à éveiller l’un et l’autre et à les développer en un élémentaire nec plus ultra, que

celui-ci soit un suicidé ou une victime. La règle veut qu’une personne qui meurt de mort naturelle reste « de quelques heures à plusieurs courtes années » dans la sphère de l'attraction terrestre, c’est-à-dire dans le Kama-Loka. Mais font exception les suicidés et ceux qui décèdent de mort violente en général. Et un ego qui était destiné à vivre de 80 à 90 années, mais qui se tue ou est tué dans un accident quelconque, supposons à l'âge de 20 ans, doit passer en Kama Loka « non pas quelques années », mais 60 ou 70 années comme élémentaire ou comme un « revenant » puisqu'il n'est même pas une « coque ».