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HAS - Direction de l'Evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique 1/28 Avis2_modifié le 09 04 13 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 20 mars 2013 . CERVARIX suspension injectable, vaccin Papillomavirus Humain [types 16, 18] (recombinant, avec adjuvant, adsorbé) – seringue préremplie 0,5 ml + aiguille B/1 (CIP : 3400 381 642 3 7) Laboratoires GLAXOSMITHKLINE DCI Papillomavirus (type 16, 18) recombinant Code ATC (2012) J07BM02 Motif de l’examen Renouvellement de l’inscription En complément, voir l’avis de la Commission du 20 mars 2013 sur les nouvelles populations recommandées par le HCSP Liste concernée Sécurité Sociale (CSS L.162-17) Indication(s) concernée(s) « Prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV). CERVARIX doit être administré selon les recommandations officielles »

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CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEE LLAA TTRRAANNSSPPAARREENNCCEE Avis

20 mars 2013 .

CERVARIX suspension injectable, vaccin Papillomavir us Humain [types 16, 18] (recombinant, avec adjuvant, adsorbé ) – seringue préremplie 0,5 ml + aiguille B/1 (CIP : 3400 381 642 3 7)

Laboratoires GLAXOSMITHKLINE

DCI Papillomavirus (type 16, 18) recombinant

Code ATC (2012) J07BM02

Motif de l’examen Renouvellement de l’inscription En complément, voir l’avis de la Commission du 20 m ars 2013 sur les nouvelles populations recommandées par le HCSP

Liste concernée Sécurité Sociale (CSS L.162-17)

Indication(s) concernée(s)

« Prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV). CERVARIX doit être administré selon les recommandations officielles »

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01 INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET REGLEMENTAIRES

AMM (procédure) Date initiale : 20 septembre 2007 (Procédure centralisée)

Conditions de prescription et de délivrance / statut particulier

Liste I

Classement ATC

2012 J : Anti-infectieux généraux à usage systémique J07 : Vaccins J07B : Vaccins viraux JO7BM : Vaccins contre le papillomavirus J07BM01 : Papillomavirus (type 6, 11, 16, 18) recombinant

02 CONTEXTE

Examen du dossier de la spécialité inscrite pour une durée de 5 ans à compter du 17/06/2008 (JO du 08/07/2008). CERVARIX est le deuxième vaccin mis à disposition en France depuis 2008 pour la prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV). Depuis l’examen du dossier de demande d’inscription (Avis de la Commission de la transparence du 5 mars 2008), CERVARIX a fait l’objet en février 2012 d’une réévaluation par la Commission (avis du 1er février 2008) sur la base des nouvelles données disponibles. Dans les différents avis, la Commission a estimé que le service médical rendu par CERVARIX était important dans les seules indications de l’AMM recommandées par le HCSP dans le calendrier vaccinal en vigueur. Lors de la réévaluation en février 2012, elle a estimé que « CERVARIX, à l’égal du vaccin GARDASIL, apporte une amélioration du service médical rendu modérée (niveau III) dans la stratégie de prévention des lésions génitales précancéreuses du col de l'utérus dues à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains. ». L’ensemble des variations d’AMM depuis le 21 février 2011 (rectificatif en vigueur au dépôt du dossier de réévaluation en avril 2011) sont décrites dans le tableau en annexe. L’indication initiale limitée à partir de l’âge de 10 ans, a été élargie aux jeunes filles âgées de 9 ans sur la base d’une analyse groupée de trois études d’immunogénicité (études HPV-029, HPV-030 & HPV-048) dont les résultats ont été intégrées au RCP (cf. annexe). Cette extension d’indication ne fait pas l’objet d’une demande d’inscription car la population concernée n’est pas incluse dans la recommandation française de vaccination anti-HPV.

Les nouvelles données disponibles sur CERVARIX ne sont pas de nature à modifier les conclusions de la Commission de la transparence émises lors de la réévaluation de CERVARIX en février 2012. En parallèle, la Commission étudie le bien fondé du remboursement de CERVARIX dans les nouvelles populations recommandées par le HCSP en 2012 (cf avis de la Commission du 20 mars 2013 relatif à la modification de la population cible).

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03 CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT

03.1 Indications thérapeutiques

« CERVARIX est un vaccin pour la prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV) à partir de l’âge de 9 ans. Voir rubriques 4.4 et 5.1 du RCP pour des informations importantes concernant les données soutenant cette indication. CERVARIX doit être administré selon les recommandations officielles ».

03.2 Posologie

Cf. RCP

04 ANALYSE DES NOUVELLES DONNEES DISPONIBLES

Le vaccin CERVARIX ayant fait l’objet d’une réévaluation très récente par la Commission de la transparence (Février 2012), peu de nouvelles données dans le cadre des recommandations actuelles sont disponibles depuis l’avis précédent (avis de la CT du 1er février 2012).

04.1 Efficacité

Rappel de la conclusion de l’avis précédent sur l’efficacité: « L’efficacité vaccinale de CERVARIX évaluée versus placebo à 15 mois contre les lésions précancéreuses CIN 2/3 ou des AIS associés aux HPV 16 et /ou HPV 18 dans la population de l’analyse intermédiaire (90,4% IC à 97,9% : [53,4 - 99,3]) a été confirmée et maintenue lors de l’analyse finale à 48 mois dans toutes les populations analysées notamment : - dans la population per protocole ATP : 94,9% (IC à 95% : [87,7 - 98,4]) - dans la population totale vaccinée TVC : 60,7% (IC à 95% : [49,6 - 69,5]) - dans la population TVC naïve : 99,9% (IC à 95% : [94,2 - 100]) ; Par ailleurs l’efficacité du vaccin a été démontrée vis-à-vis des CIN 2/3 ou des AIS associés individuellement à HPV 16 et à HPV 18 (population ATP). Dans la population TVC naïve l’efficacité globale contre les lésions précancéreuses de type CIN2+, indépendamment du type HPV oncogène contenu dans la lésion était de 64,9% (IC à 95% : [52,7 – 74,2] et de 93,2% (IC à 95% : [78,9 – 98,7] ; contre les lésions précancéreuses de type CIN 3+, précurseurs immédiats du cancer du col de l’utérus. Il a été démontré que l’infection persistante durant au moins 6 mois est un marqueur de substitution pertinent du cancer du col de l’utérus. Une protection croisée a été démontrée vis-à-vis des critères, infection persistante 6 mois et CIN2+, dans toutes les cohortes de l’étude pour les HPV 31, 33 et 45. Ces types d’HPV 31, 33 et 45 pourraient être impliqués dans 10 à 12% des cancers du col de l’utérus. Compte tenu de ces données, la Commission souligne la faible réduction du risque relatif de survenue :

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- des CIN2/3 ou AIS vis-à-vis des HPV 16/18 observées dans la population totale vaccinée avec ou sans infection (TVC) ; en effet elle est de 60,7% (IC à 95% : [49,6- 69,5]) par rapport à celle constatée dans la population per protocole : 94,9% (IC à 95% : [87,7- 98,4])

- des CIN2/3 ou AIS quel que soit le type d’HPV observé dans la lésion par rapport à celle constatée sur les CIN2/3 vis-à-vis des HPV 16/18, en effet dans la population totale vaccinée avec ou sans infection (TVC), elle est de 33,1% (IC à 95% : [22,2- 42,6]) versus 60,7% (IC à 95% : [49,6- 69,5]).

Aucune étude clinique n’a comparé CERVARIX et GARDASIL en termes d’efficacité vaccinale dans la prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus. Une réduction des conisations de 70,2% (IC à 95% : [57,8 ; 79,3]) a été observée dans la population TVC-naïve et de 33,2% (IC à 95% : [20,8: 43,7]) dans la population totale vaccinée. Dans l’étude 023 (suivi et sous-groupe de l’étude 001/007), la réponse immunitaire a été évaluée jusqu’à 101 mois (8,4 ans) : 100% des femmes (IC 95% : [95,8 ; 100]) sont restées séropositives vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18 selon le test ELISA. Les MGT pour HPV 16 et HPV 18 étaient au moins 10 fois supérieures aux MGT observées chez les femmes qui avaient éliminé une infection naturelle par HPV. Dans l’étude HPV-008, l’immunogénicité jusqu’au 36ème mois a été similaire à la réponse observée dans l’étude HPV-001/007. En l’état actuel du dossier, les données suivantes ne sont pas établies : - l’efficacité en termes de prévention des cancers du col, bien que des données

complémentaires aient été apportées concernant les lésions précancéreuses CIN 3 et AIS, précurseurs immédiats du cancer du col

- la durée de la protection croisée n’est pas connue au-delà de 48 mois. - l’immunogénicité dans les populations d’immunodéprimés (étude en cours en Afrique du Sud) - l’évaluation d’une modification éventuelle de l’écologie virale liée à l’introduction de la

vaccination » Nouvelles données cliniques Depuis la réévaluation des données de CERVARIX par la Commission de la transparence en février 2012, aucune nouvelle donnée portant sur l’efficacité vaccinale dans les populations retenues par les recommandations officielles n’a été présentée par le laboratoire.

Les nouveaux résultats d’essais cliniques ont été :

- persistance de la réponse immunitaire jusqu’à 113 m ois (Etude 023) : la stabilité de l’immunogénicité jusqu’à 101 mois (suivi médian de 7,9 ans) avait été appréciée dans le dernier avis de la Commission de la transparence. Cette stabilité est confirmée à 113 mois (suivi médian de 8,9 ans). Ces données ont été intégrées dans le RCP (cf annexe : Tableau de comparaison des rectificatifs d’AMM depuis le 21 février 2011).

- immunogénicité dans les populations d’immunodépri més : les premiers résultats (recul 12 mois) de l’étude HPV-020 menée en Afrique du Sud chez des femmes VIH+ ont été présentés. Cependant, ces données étant en cours d’évaluation par les autorités d’enregistrement, elles ne peuvent être prises en compte dans le cadre de cette évaluation.

04.2 Tolérance/Effets indésirables

Rappel de la conclusion de l’avis précédant sur la tolérance « Les données de tolérance issues des études cliniques n’ont pas montré d’augmentation significative d’effets indésirables dans le groupe des femmes vaccinées par CERVARIX par rapport au groupe placebo.

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CERVARIX n’est pas indiqué dans la prévention des lésions génitales précancéreuses de la vulve et du vagin dues à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV) et dans les verrues génitales externes (condylomes acuminés) dues à des types HPV spécifiques. Une fréquence similaire des maladies auto-immunes nouvellement diagnostiquées (0,8%) et des maladies chroniques nouvellement diagnostiquées (2,7% versus 2,9%) : asthme, urticaire, réactions d’hypersensibilité, hypothyroïdisme et allergie saisonnière a été observée. Un premier bilan du plan de gestion de risques européen et national a été diffusé par l’AFSSAPS le 11 juillet 20111. Il y est fait état que le rapport bénéfice/risque de ce vaccin reste favorable et son profil de sécurité d’emploi proche de celui identifié au moment de son autorisation de mise sur le marché. Ceci est confirmé par l’absence de signal particulier de pharmacovigilance (rapport du CRPV de Bordeaux à mi-septembre 2011) ». Par ailleurs, compte tenu de la notification de cas de narcolepsie avec cataplexie qui ont été imputés à l'adjuvant lipidique AS03 (composition : Vitamine E et Squalène dans une émulsion huile-dans-l’eau) dans le cadre de la vaccination antigrippale, l’ANSM a été consultée et a confirmé qu’il n’y a pas de signal similaire observé avec aucun des vaccins anti-HPV de composition différente en adjuvant. Ces nouvelles données, issues des essais cliniques en cours et en lien avec la surveillance post-commercialisation, ne sont pas de nature à mod ifier les précédentes conclusions de la Commission.

04.3 Demandes d’études

Des demandes d’études ont été reformulées par la Commission dans son avis de réévaluation du 1er février 2012. Rappel : « Demande de données complémentaires : En 2008, la Commission et le CEPS avaient souhaité que l’ensemble des études d’impact en santé publique mentionnées dans l’avis du Haut conseil de la santé publique (Avis du 14 décembre 2007) soit mis en place en France par le laboratoire. Ces études devaient notamment documenter l'impact sur l’infection et la morbidité (notamment CIN 2 et 3) de la diffusion de la vaccination compte tenu des changements de comportements vis-à-vis du dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis et des impacts écologiques qui peuvent en découler. Des études épidémiologiques nécessaires pour surveiller et estimer, le cas échéant, le risque d’apparition de maladies auto-immunes ou de toute autre pathologie qui pourrait émerger au décours de la vaccination par CERVARIX devraient également être menées. De même, l'impact de la vaccination sur la prise de risque d'IST et sur le recours au dépistage du cancer du col devait être étudié spécifiquement. Indépendamment des études de sécurité suivies par l’Afssaps, la Commission constate qu’aucun programme d’études adapté et rigoureux n’a été proposé pour répondre à ces questions. L’étude proposée par le laboratoire pour étudier l’impact de la vaccination sur les comportements sexuels et vis-à-vis du dépistage était une enquête d’opinion et ne permettait pas de répondre à l’ensemble des questions posées. Aussi, la Commission demande-t-elle au laboratoire de répondre à la question posée à la fois par le CEPS et par elle-même, quant à l’impact en morbidité (lésions CIN2/3) du programme de vaccination mené en France.

1http://ansm.sante.fr/content/download/34613/452664/version/2/file/cervarix-bilanPGR.pdf

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Un état des lieux actualisé des données épidémiologiques françaises disponibles auprès des structures publiques impliqués dans la politique de prévention du cancer du col en France (épidémiologie des lésions précancéreuses et cancéreuses, recours au dépistage,...) devra être réalisé par le laboratoire. L’impact de la vaccination pourra être estimé à partir des données individuelles indirectement recueillies par le laboratoire auprès des patientes, prescripteurs ou caisses de sécurité sociale (statut vaccinal) et des structures de dépistage organisé ou des Centres Régionaux de Regroupement Informatique et Statistique en Anatomie et Cytologie Pathologiques (CRISAP) ou des registres de cancers. En parallèle, la Commission demande à ce que des données épidémiologiques actualisées et d’utilisation en vie réelle soient intégrées dans une modélisation de qualité adaptée au contexte français, afin de répondre aux questions sur l’impact économique et populationnel du programme de vaccination contre les HPV. A la demande de la DGS, la Commission souhaite être destinataire, dans un délai de trois mois à compter de la date de réception de l'avis définitif, du nouveau protocole d’étude prévu par le laboratoire pour estimer l’impact du vaccin sur la morbidité, ainsi que de la proposition de structure du modèle, susceptible de répondre à ses questions sur l’impact économique et populationnel du programme de vaccination contre les infections à HPV. » Réponses apportées par le laboratoire (en cours d’analyse par le groupe ISPEP) Pour répondre à la demande d’études de la Commission de la Transparence, le laboratoire a déposé dans les délais impartis :

- un programme d’études d’impact de la vaccination par CERVARIX en France - un protocole ainsi que les résultats d’un modèle médico-économique adapté à la situation

française permettant de documenter l’impact économique et populationnel du programme de vaccination contre les HPV.

Ces protocoles sont en cours d’expertise par la HAS et font actuellement l’objet de discussions avec le laboratoire.

04.4 Données de prescription

Selon les données IMS (CMA novembre 2012), la spécialité CERVARIX a fait l’objet de 56 111 prescriptions (soit 9,8% des prescriptions de vaccins contre le HPV). Le faible nombre de prescriptions ne permet pas l’analyse qualitative des données.

04.5 Stratégie thérapeutique

Cette spécialité garde sa place dans la stratégie thérapeutique, selon l’avis du HCSP du 28 septembre 2012 (publié le 15 janvier 2013) relatif à la révision de l’âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) des jeunes filles2,3.

2 Haut Conseil de la santé publique. Avis relatif à la révision de l’âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles. 28 septembre 2012. 3 Cf Avis de la Commission de la transparence du 20 mars 2013. Extension population cible de CERVARIX suite à l’avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 28 septembre 2012 relatif à la révision de l’âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) des jeunes filles.

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05 CONCLUSIONS DE LA COMMISSION

Considérant l’ensemble de ces informations et après débat et vote, la Commission estime que les conclusions de son avis précédent du 1 er février 2012 n’ont pas à être modifiées.

05.1 Service Médical Rendu :

CERVARIX est un vaccin contre les papillomavirus humains 16 et 18 pour la prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV) qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Cette spécialité entre dans le cadre d’un traitement préventif (prévention primaire). Le rapport efficacité vaccinale/effets indésirables de cette spécialité est important.

Intérêt de Santé Publique :

L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus en France est estimée à 2 810 nouveaux cas par an (projections InVS 20114). Il est ainsi le 10ème cancer le plus fréquent chez la femme. Le nombre de décès par cancer est estimé à 998 en 2011, ce qui place le cancer du col de l’utérus au 13ème rang des décès par cancer chez la femme en 2011. Le fardeau de santé publique représenté par le cancer du col de l’utérus (correspondant à environ 135 000 DALYs5) est donc considéré comme modéré.

La réduction de l’incidence du cancer du col de l’utérus constitue un besoin de santé publique s’inscrivant dans le cadre de priorités établies (objectif 48 de la Loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique « poursuivre la réduction de l’incidence du cancer du col de l’utérus de 2,5% par an, et notamment par l’atteinte d’un taux de couverture du dépistage de 80% pour les femmes de 25 à 69 ans », Plan cancer 2009-2013 « Mesure 15 : Améliorer la structuration du dispositif des programmes nationaux de dépistage organisé des cancers »).

La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) oncogènes peut constituer une réponse à ce besoin, en complément d’une optimisation du dépistage du cancer du col sur l’ensemble du territoire. En effet, bien que l’amélioration du taux de couverture du dépistage se poursuive depuis 1995, il n’est que de 58,5% en 2007-20096 ce qui reste encore loin, notamment dans certaines catégories socioprofessionnelles ou classes sociales moins favorisées, des 80% requis par l’objectif7,8.

En France, le taux de couverture vaccinale (schéma vaccinal complet) a été estimé à partir des données de l’échantillon généraliste des bénéficiaires (CNAM-TS/InVS) au 31 décembre 20119. Il était de 36,9% en moyenne chez les jeunes filles nées en 1993 (18 ans) et de 39,0% chez les jeunes filles nées en 1994 (17 ans), de 31,2% chez les jeunes filles nées en 1995 (16 ans) et de 20,2% chez les jeunes filles nées en 1996 (15 ans). Le suivi des taux de couverture selon l’âge des jeunes filles indiquent une tendance à la baisse de la couverture vaccinale pour une dose entre 2010 et 2011 dans les cohortes de

4 Hospices civils de Lyon / Institut de veille sanitaire / Institut national du cancer / Francim / Institut national de la santé et de la recherche médicale. Projections de l'incidence et de la mortalité par cancer en France en 2011. Rapport technique. Juin 2011. http://www.invs.sante.fr/surveillance/cancers [Accès le 21 10 2011]. 5 Regional burden of disease estimates for 2004. Standard DALYs for Zone EURO A. World Health Organization. http://www.who.int/healthinfo/global_burden_disease/DALY14_2004.xls [consulté le 25 02 2013] 6 DRESS. L’état de santé de la population en France – L’état de santé de la population en France - Suivi des objectifs annexés à la loi de santé publique - Rapport 2011 http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Etat_sante-population_2011.pdf [accès le 26 02 2013]. 7 Objectifs de santé publique. Évaluation des objectifs de la loi du 9 août 2004. Propositions. Haut Conseil de la santé publique. Avril 2010 8 Recommandations en santé publique : “État des lieux et recommandations pour le dépistage du cancer du col de l’utérus en France ». Haute Autorité de santé. Juillet 2010. 9 Avis relatif à la révision de l’âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles. Haut Conseil de la santé publique. 28 septembre 2012.

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jeunes filles ayant eu 16 ans dans l’année considérée (49,9% versus 46,8% respectivement), ayant eu 15 ans dans l’année considérée (39,4% versus 35,8% respectivement) et 14 ans dans l’année considérée (22,5% versus 15,8% respectivement). La majorité des jeunes filles débutent la vaccination à l’âge de 15 ans ou plus tard. La couverture vaccinale des jeunes filles de 14 ans reste donc très insuffisante à ce jour.

Compte-tenu du faible taux de couverture vaccinal atteint en France, en particulier chez les jeunes filles à l’âge de 14 ans, et du taux de couverture insuffisant du dépistage individuel, le besoin de santé publique demeure.

Considérant les seules données d’immunogénicité disponibles chez les jeunes filles de 11-14 ans et en l’absence de nouvelles données disponibles permettant de documenter l’impact du vaccin sur la morbidité dans les autres tranches d’âge, l’impact de CERVARIX reste considéré comme important sur la réduction de la morbidité à court terme (CIN2+), surtout chez les jeunes filles n’ayant pas été encore infectées par les HPV oncogènes, indépendamment de l’âge de la vaccination.

Néanmoins, le recul à 4 ans de la vaccination chez les jeunes filles âgées de 15 à 25 ans reste insuffisant, eu égard à l’évolution de l’histoire naturelle des infections HPV, pour juger de l’impact en termes de morbi-mortalité de CERVARIX (CIN 3 et carcinome in situ). Par ailleurs, les incertitudes soulevées précédemment demeurent (protection croisée non démontrée sur chacun des types d’HPV oncogènes, durée de la protection vaccinale inconnue, conséquences de la vaccination sur la distribution et l’écologie virale des HPV, conséquences de la vaccination sur la pratique du dépistage).

En conséquence, en l’état actuel des taux de couverture vaccinale en France susceptible de ne pas garantir une immunité de groupe, et malgré un intérêt de santé publique attendu potentiellement important présenté par la vaccination contre les papillomavirus, l’intérêt de santé publique rendu pour CERVARIX à ce jour, avec le faible recul dont nous disposons, reste considéré comme faible.

Afin d’optimiser l’impact en santé publique de ce vaccin et de répondre au besoin de santé publique, la Commission dans son avis du 2 février 2012 avait jugé nécessaire la mise en place de mesures visant à :

- stimuler le programme de vaccination et augmenter le taux de couverture vaccinale tout particulièrement chez les jeunes filles naïves de HPV chez qui l’efficacité vaccinale est maximale,

- et également renforcer l’accès, l’information et l’intérêt vis-à-vis du dépistage par frottis cervico-utérin, particulièrement chez les jeunes femmes dans les milieux défavorisés.

Les nouvelles recommandations du HCSP relatif à l’abaissement de l’âge de la vaccination aux 11-14 ans, sont de nature à favoriser l’augmentation de la couverture vaccinale en permettant :

- de favoriser la vaccination des jeunes filles n’ayant pas encore été exposées au risque de l’infection par HPV chez qui l’efficacité vaccinale est maximale ;

- de mettre à profit le rendez vous vaccinal des 11-14 ans (rappel du vaccin tétravalent contre la diphtérie-tétanos-coqueluche-polio ou vaccin contre l’hépatite B) pour débuter la vaccination ou compléter un schéma vaccinal incomplet.

Par ailleurs, la suppression de la notion de l’âge de début de l’activité sexuelle dans la population de rattrapage des 15-19 ans pourrait également être de nature à limiter les freins à la vaccination. Cependant, en termes de santé publique, le bénéfice de la vaccination le plus important concerne les jeunes filles ou jeunes femmes n’ayant pas encore été exposées aux papillomavirus.

Même s’il ne concerne pas spécifiquement la vaccination contre les HPV, le programme national d'amélioration de la politique vaccinale 2012-201710 mis en place par la Direction

10 Programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012 – 2017. http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Programme_national_damelioration_de_la_politique_vaccinale.pdf consulté le 25 02 2013.

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générale de la santé en Octobre 2012 visera également dans les années à venir à faciliter l’accès et inciter aux actions de prévention par la vaccination.

Enfin, la vaccination ne protégeant pas contre l’ensemble des HPV oncogènes, celle-ci ne peut se substituer mais complète le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. Ainsi, le renforcement de l’accès, de l’information et de l’intérêt vis-à-vis du dépistage par frottis cervico-utérin recommandés selon un rythme triennal (après 2 FCU normaux réalisés à 1 an d’intervalle) chez l’ensemble des femmes de 25 à 65 ans reste nécessaire, particulièrement chez les jeunes femmes dans les milieux défavorisés risquant de ne pas bénéficier des conditions optimales d’un dépistage régulier. A ce titre, l’organisation du dépistage par frottis cervico-utérin sur l’ensemble du territoire national reste indispensable.

Il existe une alternative vaccinale dans la prévention des lésions précancéreuses du col de l'utérus et du cancer du col de l’utérus. Le dépistage qui repose sur un test cytologique, le frottis cervico-utérin, est un moyen de prévention secondaire efficace des cancers du col de l’utérus. En conséquence, la Commission considère que le serv ice médical rendu par CERVARIX reste important dans les seules indications de l’AM M recommandées par le HCSP dans le calendrier vaccinal en vigueur.

05.2 Recommandations de la Commission :

La Commission donne un avis favorable au maintien d e l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux dans les seules indications de l’AMM recommandées par le HCSP dans le calendrier vaccina l en vigueur. ���� Taux de remboursement proposé : 65 % ���� Conditionnement : Il est adapté aux conditions de prescription. ���� Autres demandes Outre les recommandations déjà formulées dans son avis du 1er février 2012, la Commission souligne que l’efficacité de cette stratégie de prévention par la vaccination anti-HPV est conditionnée par l’obtention d’une couverture vaccinale la plus élevée possible. Or, elle constate que, depuis la mise en œuvre de la vaccination en 2007, seule une faible proportion de la population éligible est actuellement vaccinée contre le HPV avec même un infléchissement du pourcentage de vaccination entre 2010 et 2011. En conséquence, si cette couverture n'atteignait pas l'objectif requis malgré les nouvelles recommandations émises, la Commission pourrait être amenée à reconsidérer à moyen terme (dans un délai de 3 ans) l'appréciation du service médicale rendu des vaccins anti-HPV. Par ailleurs, la Commission rappelle que la prévention des cancers cervico-utérins, quel que soit le type de HPV incriminé, repose depuis des décennies sur le dépistage des lésions précancéreuses/cancéreuses par le frottis cervico-utérin (FCU) qui a largement fait preuve de son efficacité quand il est correctement organisé ; et que les vaccins prévenant les infections par les HPV oncogènes 16 et 18 viennent en complément du dépistage et ne peuvent s’y substituer. En tout état de cause, elle confirme son avis précédent et estime qu’il reste indispensable que le dépistage par frottis cervico-utérin des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus soit organisé sur l’ensemble du territoire.

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1 2

Annexe : Tableau comparatif RCP du 21.02.2011 et de s RCP des 26.08.2011, 05.12.2011 et 17.09.2012 3 4 Seules sont présentées, les rubriques ayant fait l’ objet d’une modification importante (Cf. RCP pour l es autres rubriques). 5 6 7 Modifications apportées par le RCP daté du 26/08/2011 Modifications apportées par le RCP daté du 05/12/2011 Modifications apportées par le RCP daté du 17/09/2012

Texte ajouté : surligné de la couleur du RCP qui apporte la modification Texte supprimé : police et barre de suppression de la couleur du RCP qui supprime l’élément avec la couleur du rectificatif associé : 26/08/2011, 05/12/2012 ou 17/09/2012

8 9

Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

3. FORME PHARMACEUTIQUE 3. FORME PHARMACEUTIQUE 3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension injectable en seringue préremplie. Suspension trouble blanche. Durant le stockage un fin dépôt blanc avec un surnageant incolore et limpide peut être observé.

Suspension injectable en seringue préremplie. Suspension trouble blanche. Durant le stockage un fin dépôt blanc avec un surnageant incolore et limpide peut être observé.

Renouvellement quinquennal (variation n°35) : simplification du RCP car informations déjà fournies en rubrique 6.6

4. DONNEES CLINIQUES 4. DONNEES CLINIQUES 4. DONNEES CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques 4.1 Indications thérapeutiques 4.1 Indications thérapeutiques

Cervarix est un vaccin pour la prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV). Voir rubriques 4.4 et 5.1 pour des informations importantes concernant les données soutenant cette indication. L’indication est basée sur la démonstration de l’efficacité chez les femmes âgées de 15 à 25 ans vaccinées avec Cervarix et sur

Cervarix est un vaccin pour la prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus et du cancer du col de l’utérus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV) à partir de l’âge de 9 ans. Voir rubriques 4.4 et 5.1 pour des informations importantes concernant les données soutenant cette indication. L’indication est basée sur la démonstration de l’efficacité chez les femmes âgées de 15 à 25 ans vaccinées avec Cervarix et sur l’immunogénicité du vaccin chez les jeunes filles et les femmes âgées

Intégration des résultats de l’analyse poolée des études HPV-029/030/048 (Variation d’AMM n°21). Extension d’indication hors recommandations vaccinales françaises

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

l’immunogénicité du vaccin chez les jeunes filles et les femmes âgées de 10 à 25 ans. Cervarix doit être administré selon les recommandations officielles.

de 10 à 25 ans. Cervarix doit être administré selon les recommandations officielles.

4.2 Posologie et mode d’administration 4.2 Posologi e et mode d’administration 4.2 Posologie et mode administration

Posologie Le schéma de vaccination recommandé comporte 3 doses administrées selon le schéma suivant : 0, 1, 6 mois. Si une flexibilité du schéma de vaccination est nécessaire, la deuxième dose peut être administrée entre 1 et 2,5 mois après la première dose, et la troisième dose entre 5 et 12 mois après la première dose. La nécessité d’une dose de rappel n’a pas été établie (voir rubrique 5.1). Il est recommandé aux sujets qui ont reçu une première dose de Cervarix de terminer le schéma de vaccination en 3 doses avec Cervarix (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique Cervarix n’est pas recommandé chez les filles de moins de 10 ans en raison de l’insuffisance de données de tolérance et d’immunogénicité dans cette population. Mode d’administration Cervarix doit être administré par voie intramusculaire dans la région deltoïdienne (voir aussi rubriques 4.4 et 4.5).

Posologie Le schéma de vaccination recommandé comporte La vaccination recommandée consiste en 3 doses, séparées, de 0,5 ml administrées selon le schéma suivant : 0, 1, 6 mois. Si une flexibilité du schéma de vaccination est nécessaire, la deuxième dose peut être administrée entre 1 et 2,5 mois après la première dose, et la troisième dose entre 5 et 12 mois après la première dose. La nécessité d’une dose de rappel n’a pas été établie (voir rubrique 5.1). Il est recommandé aux sujets qui ont reçu une première dose de Cervarix de terminer le schéma de vaccination en 3 doses avec Cervarix (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique Cervarix n’est pas recommandé chez les filles de moins de 10 9 ans en raison de l’insuffisance de données de tolérance et d’immunogénicité dans cette population. Mode d’administration Cervarix doit être administré par voie intramusculaire dans la région deltoïdienne (voir aussi rubriques 4.4 et 4.5).

Renouvellement quinquennal, amélioration formulation (Variation d’AMM n°35) Mise en cohérence avec la modification d’âge de l’indication (Variation d’AMM n°21)

4.3 Contre-indications 4.3 Contre-indications 4.3 Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients. L’administration de Cervarix doit être différée chez les sujets souffrant d’une maladie fébrile aiguë sévère. Cependant la présence d’une infection mineure telle qu’un rhume n’est pas une contre-indication à la vaccination.

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. L’administration de Cervarix doit être différée chez les sujets souffrant d’une maladie fébrile aiguë sévère. Cependant la présence d’une infection mineure telle qu’un rhume n’est pas une contre-indication à la vaccination.

Renouvellement quinquennal, mise en conformité avec le template EMA (Variation d’AMM n°35)

4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autre s formes 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes 4.5 Interactions

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

d’interactions d’interactions

Dans toutes les études cliniques, les sujets qui avaient reçu des immunoglobulines ou des produits sanguins au cours des 3 mois précédant la première dose de vaccin ont été exclus. Utilisation avec d’autres vaccins Cervarix peut être administré simultanément avec un vaccin combiné de rappel diphtérique (d), tétanique (T) et coquelucheux (acellulaire) avec ou sans valence poliomyélitique inactivée (P) (vaccins dTca, dTca-P), sans qu'il y ait d'interférence cliniquement pertinente avec la réponse en anticorps vis-à-vis de chacun des antigènes de l'un ou l'autre vaccin. Une tendance à une plus faible moyenne géométrique des titres (MGT) en anticorps anti-HPV-16 et anti-HPV-18 a été observée lors de l'administration séquentielle du vaccin combiné dTca-P puis un mois après de Cervarix comparativement à l'administration de Cervarix seul. La pertinence clinique de cette observation n'est pas connue. Cervarix peut être administré de façon concomitante avec un vaccin combiné contre l’hépatite A (vaccin inactivé) et contre l’hépatite B (ADNr) (Twinrix) ou avec un vaccin contre l’hépatite B (ADNr) (Engerix B)). L’administration concomitante de Cervarix et de Twinrix (vaccin Hépatite A/Hépatite B) n’a montré aucune interférence cliniquement significative sur la réponse en anticorps vis-à-vis des antigènes HPV et hépatite A. La moyenne géométrique des concentrations en anticorps anti-HBs a été significativement plus faible après cette administration simultanée, mais la pertinence clinique de cette observation n’est pas connue étant donné que les taux de séroprotection sont restés inchangés. Le pourcentage de sujets ayant atteint une concentration en anticorps anti-HBs ≥ 10mUI/ml a été de 98,3% après vaccination concomitante et de 100% après vaccination par Twinrix seul. Des résultats similaires ont été observés lorsque Cervarix était administré de façon concomitante avec Engerix B avec 97,9 % des sujets qui atteignaient une concentration anti-HBS ≥ 10 mUI/ml comparé à 100 % des sujets lorsqu'Engerix B était administré seul. Si Cervarix est co-administré avec un autre vaccin injectable, les vaccins doivent toujours être administrés en des sites d'injection différents. Utilisation avec des hormones contraceptives Dans les études cliniques d’efficacité, environ 60% des femmes ayant

Dans toutes les études cliniques, les sujets qui avaient reçu des immunoglobulines ou des produits sanguins dérivés du sang au cours des 3 mois précédant la première dose de vaccin ont été exclus. Utilisation avec d’autres vaccins Cervarix peut être administré simultanément avec un vaccin combiné de rappel diphtérique (d), tétanique (T) et coquelucheux (acellulaire) avec ou sans valence poliomyélitique inactivée (P) (vaccins dTca, dTca-P), sans qu'il y ait d'interférence cliniquement pertinente avec la réponse en anticorps vis-à-vis de chacun des antigènes de l'un ou l'autre vaccin. Une tendance à une plus faible moyenne géométrique des titres (MGT) en anticorps anti-HPV-16 et anti-HPV-18 a été observée lors de l'administration séquentielle du vaccin combiné dTca-P puis un mois après de Cervarix comparativement à l'administration de Cervarix seul. La pertinence clinique de cette observation n'est pas connue. Cervarix peut être administré de façon concomitante avec un vaccin combiné contre l’hépatite A (vaccin inactivé) et contre l’hépatite B (ADNr) (Twinrix) ou avec un vaccin contre l’hépatite B (ADNr) (Engerix B). L’administration concomitante de Cervarix et de Twinrix (vaccin Hépatite A/Hépatite B) n’a montré aucune interférence cliniquement significative sur la réponse en anticorps vis-à-vis des antigènes HPV et hépatite A. La moyenne géométrique des concentrations en anticorps anti-HBs a été significativement plus faible après cette administration simultanée, mais la pertinence clinique de cette observation n’est pas connue étant donné que les taux de séroprotection sont restés inchangés. Le pourcentage de sujets ayant atteint une concentration en anticorps anti-HBs ≥ 10mUI/ml a été de 98,3% après vaccination concomitante et de 100% après vaccination par Twinrix seul. Des résultats similaires ont été observés lorsque Cervarix était administré de façon concomitante avec Engerix B avec 97,9 % des sujets qui atteignaient une concentration anti-HBS ≥ 10 mUI/ml comparé à 100 % des sujets lorsqu'Engerix B était administré seul. Si Cervarix est co-administré avec un autre vaccin injectable, les vaccins doivent toujours être administrés en des sites d'injection différents. Utilisation avec des hormones contraceptives Dans les études cliniques d’efficacité, environ 60% des femmes ayant reçu Cervarix prenaient des contraceptifs hormonaux. Il n’a pas été

Renouvellement quinquennal, amélioration formulation (Variation d’AMM n°35)

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

reçu Cervarix prenaient des contraceptifs hormonaux. Il n’a pas été démontré que la contraception hormonale a un impact sur l’efficacité de Cervarix. Utilisation de traitements immunosuppresseurs systémiques Comme avec les autres vaccins, il est possible qu’une réponse satisfaisante ne soit pas obtenue chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur.

démontré que la contraception hormonale a un impact sur l’efficacité de Cervarix. Utilisation de traitements immunosuppresseurs systémiques Comme avec les autres vaccins, il est possible qu’une réponse satisfaisante ne soit pas obtenue chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur.

4.6 Fécondité, grossesse et allaitement 4.6 Fécondi té, grossesse et allaitement 4.6 Fécondité, grossesse et allaitement

Aucune étude spécifique utilisant ce vaccin chez la femme enceinte n’a été réalisée. Cependant lors du programme de développement clinique, un total de 3 993 grossesses a été rapporté incluant 2 009 femmes qui avaient reçu Cervarix. De manière générale, les proportions des issues de grossesse (par exemple nouveau-né normal, nouveau-né anormal incluant les anomalies congénitales, naissance prématurée et fausse-couche) ont été comparables, quel que soit le groupe vacciné, Cervarix ou autre. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la fertilité, la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, la parturition ou le développement post-natal (voir rubrique 5 .3). Ces données sont insuffisantes pour recommander l’utilisation de Cervarix pendant la grossesse. La vaccination doit donc être reportée après le terme de la grossesse. L’effet sur les nourrissons allaités de l’administration de Cervarix chez leurs mères n’a pas été évalué dans des études cliniques. Cervarix ne doit être utilisé pendant l’allaitement que si les avantages potentiels l’emportent sur les risques éventuels.

Grossesse Aucune étude spécifique utilisant ce vaccin chez la femme enceinte n’a été réalisée. Cependant lors du programme de développement clinique, un total de 3 993 10 476 grossesses a été rapporté incluant 2 009 5 387 femmes qui avaient reçu Cervarix. De manière générale, les proportions des issues de grossesse (par exemple nouveau-né normal, nouveau-né anormal incluant les anomalies congénitales, naissance prématurée et fausse-couche) ont été comparables, quel que soit le groupe vacciné, Cervarix ou autre. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la fertilité, la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, la parturition ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3). Ces données sont insuffisantes pour recommander l’utilisation de Cervarix pendant la grossesse. La vaccination doit donc être reportée après le terme de la grossesse. Allaitement L’effet sur les nourrissons allaités de l’administration de Cervarix chez leurs mères n’a pas été évalué dans des études cliniques. Cervarix ne doit être utilisé pendant l’allaitement que si les avantages potentiels l’emportent sur les risques éventuels. Fécondité Il n’y a aucune donnée disponible sur la fécondité.

Intégration des connaissances apportées par l’étude HPV-015 menée chez des femmes de plus de 25 ans (Variation d’AMM n°34) Renouvellement (variation 35) Mise en conformité avec le template EMA

4.7 Effets sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire e t à utiliser des machines 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

4.8 Effets indésirables 4.8 Effets indésirables 4.8 Effets indésirables

Essais cliniques Dans les études cliniques, qui ont inclus des filles et des femmes âgées de 10 à 72 ans (parmi lesquelles 79,2% étaient âgées de 10 à 25 ans au moment de l’inclusion), Cervarix a été administré à 16 142 sujets tandis que 13 811 sujets ont reçu le produit contrôle. Ces sujets ont été suivis pendant toute la durée de l’étude pour détecter des événements indésirables graves. Dans un sous-groupe prédéfini de sujets (Cervarix = 8 130 versus contrôle = 5 786), les évènements indésirables ont été suivis durant les 30 jours suivant chaque injection. L’effet indésirable le plus fréquemment observé après l’administration du vaccin a été une douleur au site d’injection survenue après administration de 78% de l’ensemble des doses. La majorité de ces effets a été d’intensité légère à modérée et de courte durée. Les effets indésirables considérés comme étant au moins possiblement liés à la vaccination ont été classés selon leur fréquence : Les fréquences sont définies comme suit : Très fréquent (≥ 1/10) Fréquent (≥ 1/100 et < 1/10) Peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100) Infections et infestations : Peu fréquent : infection des voies respiratoires supérieures Affections du système nerveux : Très fréquent : céphalées Peu fréquent : sensation vertigineuse Affections gastro-intestinales : Fréquent : troubles gastro-intestinaux incluant nausées, vomissements, diarrhée et douleur abdominale Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent : démangeaisons/prurit, éruption cutanée, urticaire Affections musculo-squelettiques et systémiques : Très fréquent : myalgie Fréquent : arthralgie

Essais cliniques Résumé du profil de sécurité Dans les études cliniques, qui ont inclus des filles et des femmes âgées de 10 à 72 ans (parmi lesquelles 79,2% étaient âgées de 10 à 25 ans au moment de l’inclusion), Cervarix a été administré à 16 142 sujets tandis que 13 811 sujets ont reçu le produit contrôle. Ces sujets ont été suivis pendant toute la durée de l’étude pour détecter des événements indésirables graves. Dans un sous-groupe prédéfini de sujets (Cervarix = 8 130 versus contrôle = 5 786), les évènements indésirables ont été suivis durant les 30 jours suivant chaque injection. L’effet indésirable le plus fréquemment observé après l’administration du vaccin a été une douleur au site d’injection survenue après administration de 78% de l’ensemble des doses. La majorité de ces effets a été d’intensité légère à modérée et de courte durée. Liste des effets indésirables Les effets indésirables considérés comme étant au moins possiblement liés à la vaccination ont été classés selon leur fréquence : Les fréquences sont définies comme suit : Très fréquent (≥ 1/10) Fréquent (≥ 1/100 et < 1/10) Peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100) • Données issues des essais cliniques Infections et infestations : Peu fréquent : infection des voies respiratoires supérieures Affections du système nerveux : Très fréquent : céphalées Peu fréquent : sensation vertigineuse Affections gastro-intestinales : Fréquent : troubles gastro-intestinaux incluant nausées, vomissements, diarrhée et douleur abdominale Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent : démangeaisons/prurit, éruption cutanée, urticaire Affections musculo-squelettiques et systémiques : Très fréquent : myalgie Fréquent : arthralgie

Renouvellement quinquennal, amélioration formulation (Variation d’AMM n°35)

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Très fréquent : réactions au site d’injection incluant douleur, rougeur, gonflement; fatigue Fréquent : fièvre (≥38°C) Peu fréquent : autres réactions au site d’injection telle que induration, paresthésie locale. Le profil de tolérance observé chez les sujets avec une infection (antérieure ou en cours) par HPV a été semblable à celui observé chez les sujets qui avaient un test ADN négatif pour les HPV oncogènes ou qui étaient séronégatifs pour les anticorps anti-HPV 16 et anti-HPV 18. Surveillance post-commercialisation Etant donné que ces événements ont été notifiés de manière spontanée, il n’est pas possible d’estimer leur fréquence de façon fiable. Affections hématologiques et du système lymphatique Adénopathie Affections du système immunitaire Réactions allergiques (incluant des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes), œdème de Quincke Affections du système nerveux Syncope ou réaction vaso-vagale à l’injection, parfois accompagnées de mouvements tonico-cloniques (voir rubrique 4.4)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Très fréquent : réactions au site d’injection incluant douleur, rougeur, gonflement; fatigue Fréquent : fièvre (≥38°C) Peu fréquent : autres réactions au site d’injection telle que induration, paresthésie locale. Le profil de tolérance observé chez les sujets avec une infection (antérieure ou en cours) par HPV a été semblable à celui observé chez les sujets qui avaient un test ADN négatif pour les HPV oncogènes ou qui étaient séronégatifs pour les anticorps anti-HPV 16 et anti-HPV 18. Surveillance • Données post-commercialisation Etant donné que ces événements ont été notifiés de manière spontanée, il n’est pas possible d’estimer leur fréquence de façon fiable. Affections hématologiques et du système lymphatique Adénopathie Affections du système immunitaire Réactions allergiques (incluant des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes), œdème de Quincke Affections du système nerveux Syncope ou réaction vaso-vagale à l’injection, parfois accompagnées de mouvements tonico-cloniques (voir rubrique 4.4)

Renouvellement quinquennal, amélioration formulation (Variation d’AMM n°35)

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5. PROPRIETES PHARMA COLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques 5.1 Propriétés ph armacodynamiques 5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Vaccins Papillomavirus, code ATC : J07BM02

Mécanisme d’action Cervarix est un vaccin recombinant non infectieux avec adjuvant, préparé à partir de pseudo particules virales (VLP pour Virus Like Particles) hautement purifiées de la principale protéine L1 de la capside des HPV oncogènes de types 16 et 18. Puisque les VLP ne contiennent pas d’ADN viral, elles ne peuvent pas infecter les cellules, ni se multiplier, ni provoquer de maladie. Les études chez l’animal ont montré que l’efficacité des vaccins VLP L1 résulte principalement d’une réponse immunitaire à médiation humorale. Les HPV de types 16 et HPV 18 sont estimés responsables d’environ

Classe pharmacothérapeutique : Vaccins, Vaccins Papillomavirus, code ATC : J07BM02

Mécanisme d’action Cervarix est un vaccin recombinant non infectieux avec adjuvant, préparé à partir de pseudo particules virales (VLP pour Virus Like Particles) hautement purifiées de la principale protéine L1 de la capside des HPV oncogènes de types 16 et 18. Puisque les VLP ne contiennent pas d’ADN viral, elles ne peuvent pas ni infecter les cellules, ni se multiplier, ni provoquer de maladie. Les études chez l’animal ont montré que l’efficacité des vaccins VLP L1 résulte principalement d’une réponse immunitaire à médiation humorale. Les HPV de types 16 et HPV 18 sont estimés responsables d’environ

Renouvellement quinquennal, amélioration formulation (Variation d’AMM n°35)

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

70% des cancers du col de l’utérus. D’autres types d’HPV oncogènes peuvent aussi être responsables de cancers du col de l’utérus (environ 30%). Les HPV de types 45, 31 et 33 sont les 3 types d’HPV non vaccinaux les plus fréquemment identifiés dans les carcinomes épidermoïdes du col de l’utérus (12,1%) et dans les adénocarcinomes (8,5%). Le terme « lésions précancéreuses du col de l’utérus » dans la rubrique 4.1 correspond aux néoplasies intraépithéliales cervicales de haut grade (CIN2/3). Etudes cliniques L’efficacité de Cervarix a été évaluée dans deux études cliniques de phase II et III randomisées, contrôlées, en double aveugle, qui ont inclus un total de 19 778 femmes âgées de 15 à 25 ans. L’étude de phase II (étude 001/007) a inclus seulement des femmes qui :

- avaient un test ADN négatif pour les HPV oncogènes des types 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66 et 68

- étaient séronégatives pour HPV 16 et HPV 18 et

- avaient une cytologie normale

Le critère principal d’efficacité était l’infection incidente par HPV 16 et/ou HPV 18. L’infection persistante à 12 mois a été évaluée en tant que critère supplémentaire d’efficacité. L’étude de phase III (étude 008) a inclus des femmes sans sélection préalable vis-à-vis de la présence d’une infection par HPV, c’est-à-dire sans tenir compte de leur cytologie et de leur statut HPV (sérologie ou test ADN) à l’inclusion. Le critère principal d’efficacité était les CIN2+ (CIN2/3 ou AIS) associés à HPV 16 et/ou HPV 18 (HPV 16/18). Dans les essais cliniques, les néoplasies intraépithéliales (CIN) de grades 2 et 3 (CIN2/3) et l’adénocarcinome in situ (AIS) ont été utilisés comme marqueurs de substitution du cancer du col de l’utérus. Les critères secondaires d’efficacité ont inclus l’infection persistante à 6 et à 12 mois. Il a également été démontré que l’infection persistante durant au moins 6 mois est un marqueur de substitution pertinent du cancer du col de l’utérus. Efficacité prophylactique contre l’infection par HPV 16/18 dans la population non infectée par des HPV oncogènes Les femmes (N=1 113) ont été vaccinées dans l’étude 001 et évaluées

70% des cancers du col de l’utérus. D’autres types d’HPV oncogènes peuvent aussi être responsables de cancers du col de l’utérus (environ 30%). Les HPV de types 45, 31 et 33 sont les 3 types d’HPV non vaccinaux les plus fréquemment identifiés dans les carcinomes épidermoïdes du col de l’utérus (12,1%) et dans les adénocarcinomes (8,5%). Le terme « lésions précancéreuses du col de l’utérus » dans la rubrique 4.1 correspond aux néoplasies intraépithéliales cervicales de haut grade (CIN2/3). Etudes cliniques Efficacité clinique chez des femmes âgées de 15 à 25 ans L’efficacité de Cervarix a été évaluée dans deux études cliniques de phase II et III randomisées, contrôlées, en double aveugle, qui ont inclus un total de 19 778 femmes âgées de 15 à 25 ans. L’étude de phase II (étude 001/007) a inclus seulement des femmes qui :

- avaient un test ADN négatif pour les HPV oncogènes des types 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66 et 68

- étaient séronégatives pour HPV 16 et HPV 18 et

- avaient une cytologie normale

Le critère principal d’efficacité était l’infection incidente par HPV 16 et/ou HPV 18. L’infection persistante à 12 mois a été évaluée en tant que critère supplémentaire d’efficacité. L’étude de phase III (étude 008) a inclus des femmes sans sélection préalable vis-à-vis de la présence d’une infection par HPV, c’est-à-dire sans tenir compte de leur cytologie et de leur statut HPV (sérologie ou test ADN) à l’inclusion. Le critère principal d’efficacité était les CIN2+ (CIN2/3 ou AIS) associés à HPV 16 et/ou HPV 18 (HPV 16/18). Dans les essais cliniques, les néoplasies intraépithéliales (CIN) de grades 2 et 3 (CIN2/3) et l’adénocarcinome in situ (AIS) ont été utilisés comme marqueurs de substitution du cancer du col de l’utérus. Les critères secondaires d’efficacité ont inclus l’infection persistante à 6 et à 12 mois. Il a également été démontré que l’infection persistante durant au moins 6 mois est un marqueur de substitution pertinent du cancer du col de l’utérus. Efficacité prophylactique contre l’infection par HPV 16/18 dans la population non infectée par des HPV oncogènes Les femmes (N=1 113) ont été vaccinées dans l’étude 001 et évaluées au plan de l’efficacité jusqu’au mois 27. Un sous-groupe de femmes

Intégration des connaissances apportées par l’étude HPV-015 menée chez des femmes de plus de 25 ans (Variation d’AMM n°34) : réorganisation des paragraphes de la rubrique

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

au plan de l’efficacité jusqu’au mois 27. Un sous-groupe de femmes (N=776) vaccinées dans l’étude 001 a été suivi dans l’étude 007 jusqu’à 6,4 ans (environ 77 mois) après la première dose (suivi moyen de 5,9 ans). Dans l’étude 001, il y a eu cinq cas d’infection persistante à 12 mois par HPV 16/18 (4 par HPV 16 ; 1 par HPV 18) dans le groupe contrôle et un cas par HPV 16 dans le groupe vaccin. Dans l’étude 007, l’efficacité de Cervarix contre les infections persistantes à 12 mois par HPV 16/18 a été de 100% (IC à 95% : 80,5 ; 100). Il y a eu seize cas d’infection persistante par HPV 16 et cinq cas d’infection persistante par HPV 18, tous dans le groupe contrôle. Efficacité prophylactique vis-à-vis des HPV 16 et 18 chez les femmes non infectées par HPV 16 et/ou HPV 18 Dans l’étude HPV-008, les analyses principales d’efficacité ont été conduites sur la cohorte « According to Protocol » (selon protocole) (cohorte ATP : incluant les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse, un test ADN négatif ainsi qu’une sérologie négative au mois 0 et un test ADN négatif au mois 6). Cette cohorte a inclus des femmes avec une cytologie normale ou de bas grade à l’inclusion et a seulement exclu les femmes avec une cytologie de haut grade (0,5% de la population totale). L’évaluation du nombre de cas pour la cohorte ATP a commencé au jour 1 suivant la troisième dose de vaccin. Globalement, 74% des femmes incluses étaient naïves à la fois vis-à-vis de HPV 16 et HPV 18 (c’est- à-dire ADN négatives et séronégatives à l’inclusion). La durée moyenne de suivi des femmes dans l’étude HPV-008 a été d’environ 39 mois après la première dose de vaccin dans la population TVC et de 35 mois après la troisième dose dans la cohorte ATP.

(N=776) vaccinées dans l’étude 001 a été suivi dans l’étude 007 jusqu’à 6,4 ans (environ 77 mois) après la première dose (suivi moyen de 5,9 ans). Dans l’étude 001, il y a eu cinq cas d’infection persistante à 12 mois par HPV 16/18 (4 par HPV 16 ; 1 par HPV 18) dans le groupe contrôle et un cas par HPV 16 dans le groupe vaccin. Dans l’étude 007, l’efficacité de Cervarix contre les infections persistantes à 12 mois par HPV 16/18 a été de 100% (IC à 95% : 80,5 ; 100). Il y a eu seize cas d’infection persistante par HPV 16 et cinq cas d’infection persistante par HPV 18, tous dans le groupe contrôle. Dans l’étude HPV-023, les sujets issus de la cohorte brésilienne (N=437) de l’étude 001/007 ont été suivis jusqu’à 8,9 ans en moyenne (écart-type de 0,4 ans) après la première dose. A la fin de l’étude, il n’y a eu aucun cas d’infection ou de lésions histopathologiques associées à l’HPV 16 ou à l’HPV 18 dans le groupe vacciné de l’étude HPV-023. Dans le groupe placebo, il y a eu 4 cas d’infection persistante à 6 mois et un cas d’infection persistante à 12 mois. L’étude n’avait pas la puissance pour démontrer une différence entre le vaccin et le placebo pour ces critères. Efficacité prophylactique vis-à-vis des HPV 16 et 18 chez les femmes non infectées par HPV 16 et/ou HPV 18 Dans l’étude HPV-008, les analyses principales d’efficacité ont été conduites sur la cohorte « According to Protocol » (selon protocole) (cohorte ATP : incluant les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse, un test ADN négatif ainsi qu’une sérologie négative au mois 0 et un test ADN négatif au mois 6). Cette cohorte a inclus des femmes avec une cytologie normale ou de bas grade à l’inclusion et a seulement exclu les femmes avec une cytologie de haut grade (0,5% de la population totale). L’évaluation du nombre de cas pour la cohorte ATP a commencé au jour 1 suivant la troisième dose de vaccin. Globalement, 74% des femmes incluses étaient naïves à la fois vis-à-vis de HPV 16 et HPV 18 (c’est- à-dire ADN négatives et séronégatives à l’inclusion). La durée moyenne de suivi des femmes dans l’étude HPV-008 a été d’environ 39 mois après la première dose de vaccin dans la population TVC et de 35 mois après la troisième dose dans la cohorte ATP. Deux analyses de l’étude HPV-008 ont été réalisées : la première analyse, prédéfinie dans le protocole comme l’analyse primaire de l’étude a été faite lorsque 36 cas de CIN2+ associés à l’HPV 16/18 ont été confirmés dans la cohorte ATP et une seconde analyse réalisée en prenant en compte l’ensemble des données de fin d’étude. L’efficacité du vaccin vis-à-vis du critère principal CIN2/3 ou AIS CIN2+ à

Intégration des connaissances apportées par les résultats clinique de l’analyse à 36 mois de l’étude HPV-023 (suite de l’étude PHV-001/007) menée chez des femmes de plus de 25 ans (Variation d’AMM n°22) Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois). Ces données versées au dossier de réévaluation de l’ASMR de Cervarix (Avril 2011) ont déjà été évaluées. Celles-ci

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

L’efficacité du vaccin vis-à-vis du critère principal CIN2/3 ou AIS est présentée dans le tableau 1. Dans une analyse supplémentaire, l’efficacité de Cervarix a été évaluée vis-à-vis des CIN3 ou des AIS associés aux HPV 16/18. Tableau 1 : Efficacité du vaccin contre les lésions de haut grade du col de l’utérus associées aux HPV 16/18 (cohorte ATP)

ATP(1)

Cervarix (N = 7344)

Contrôle (N = 7312)

Critère HPV-16/18

n(2) n

Efficacité % (IC à 96,1%)

CIN2/3 ou AIS

4

56

92,9% (79,9;98,3)

CIN3 ou AIS

2

10

80,0% (0,3;98,1)

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) ATP: inclut les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse (HPV 16 ou HPV 18), un test ADN négatif et une sérologie négative au mois 0 et un test ADN négatif au mois 6. (2) incluant 3 cas de CIN2/3 ou d’AIS et 2 cas de CIN3 ou d’AIS dans lesquels un autre type d’HPV oncogène a été identifié dans la lésion en même temps qu’HPV 16 ou 18. Ces cas sont exclus dans l’analyse d’attribution des types d’HPV (voir sous le tableau).

Pour les cas impliquant plusieurs types d'HPV, afin de distinguer le(s) type(s) d'HPV le(s) plus probablement responsable(s) de la lésion (attribution des types d'HPV), une analyse complémentaire a pris en compte les types d'HPV détectés par PCR (Polymerase Chain Reaction) dans au moins un des deux prélèvements cytologiques précédents, en plus des types détectés dans la lésion. Cette analyse

la fin de l’étude est présentée dans le tableau 1. Dans une analyse supplémentaire, l’efficacité de Cervarix a été évaluée vis-à-vis des CIN3 ou des AIS CIN3+ associées aux HPV 16/18. Tableau 1 : Efficacité du vaccin contre les lésions de haut grade du col de l’utérus associées aux HPV 16/18 (cohorte ATP)

Cohorte ATP (1) Analyse de fin d’étude (3)

Cervarix (N = 7344

7338)

Contrôle (N = 7312

7305)

Critère HPV-16/18

n(2) n

Efficacité % (IC à 96,1 95%)

CIN2/3 ou AIS CIN2+ 4 5 56 97 92,9% (79,9;98,3)

94,9% (87,7 ; 98,4) CIN3 ou AIS CIN3+ 2 10 24 80,0% (0,3;98,1)

91,7% (66,6 ; 99,1) N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) ATP: inclut les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse (HPV 16 ou HPV 18), un test ADN négatif et une sérologie négative au mois 0 et un test ADN négatif au mois 6. (2) incluant 3 4 cas de CIN2/3 ou d’AIS CIN2+ et 2 cas de CIN3 ou d’AIS CIN3+ dans lesquels un autre type d’HPV oncogène a été identifié dans la lésion en même temps qu’HPV 16 ou 18. Ces cas sont exclus dans l’analyse d’attribution des types d’HPV (voir sous le tableau). (3) suivi moyen de 40 mois post dose 3

Dans l’analyse primaire, l’efficacité était de 92,9% (IC à 96,1%: 79,9 ; 98,3) contre les CIN2+ et 80% (IC à 96,1%: 0,3 ; 98,1) contre les CIN3+. De plus, une efficacité du vaccin statistiquement significative a été démontrée contre les CIN2+ qu’elles soient associées à l’HPV 16 ou à l’HPV 18. Pour les cas impliquant plusieurs types d'HPV, afin de distinguer le(s) type(s) d'HPV le(s) plus probablement responsable(s) de la lésion (attribution des types d'HPV), une analyse complémentaire a pris en compte les types d'HPV détectés par PCR (Polymerase Chain Reaction) dans au moins un des deux prélèvements cytologiques précédents, en plus des types détectés dans la lésion. Cette analyse post-hoc a exclu les cas (dans le groupe vaccin comme dans le groupe contrôle) qui n’ont pas été considérés comme étant imputables à des infections par HPV 16 ou HPV 18 acquises au cours de l’étude. Sur la base de cette analyse post-hoc d’attribution des types d’HPV, il y

sont cohérentes avec l’analyse finale menée à 39 mois et retenue comme analyse principale par la Commission de la Transparence. Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

post-hoc a exclu les cas (dans le groupe vaccin comme dans le groupe contrôle) qui n’ont pas été considérés comme étant imputables à des infections par HPV 16 ou HPV 18 acquises au cours de l’étude. Sur la base de cette analyse post-hoc d’attribution des types d’HPV, il y a eu 1 cas de CIN2/3 ou d’AIS dans le groupe vaccin contre 53 cas dans le groupe contrôle (Efficacité 98,1% (IC à 96,1% : 88,4 ; 100)) et 0 cas de CIN3 ou d’AIS dans le groupe vaccin contre 8 cas dans le groupe contrôle (Efficacité 100% (IC à 96,1% : 36,4 ; 100)). De plus, une efficacité statistiquement significative du vaccin a été démontrée vis-à-vis des CIN2/3 ou des AIS associés individuellement à HPV 16 et à HPV 18. L’efficacité du vaccin vis-à-vis des CIN1 associés aux HPV 16/18 dans la cohorte ATP a été de 94,1% (IC à 96,1% : 83,4 ; 98,5). L’efficacité du vaccin vis-à-vis des CIN1/2/3 ou des AIS associés aux HPV 16/18 dans la cohorte ATP a été de 91,7% (IC à 96,1% : 82,4 ; 96,7). L’efficacité du vaccin dans la cohorte ATP vis-à-vis des critères virologiques (infection persistante à 6 et à 12 mois) associés aux HPV 16/18 est présentée dans le tableau 2. Tableau 2 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des critères virologiques associés aux HPV 16/18 (cohorte ATP)

ATP(1)

Cervarix

Contrôle

Critère HPV 16/18

n/N n/N

Efficacité % (IC à 96,1%)

Infection persistante à 6 mois

29/7177 488/7122 94,3% (91,5;96,3)

Infection persistante à 12 mois

20/7035 227/6984 91,4% (86,1;95,0)

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) ATP : inclut les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse (HPV 16 ou HPV 18), un test ADN négatif et une sérologie négative au mois 0, et un test ADN négatif au mois 6.

a eu 1 cas de CIN2/3 ou d’AIS CIN2+ dans le groupe vaccin contre 53 92 cas dans le groupe contrôle (Efficacité 98,1% 98,9% (IC à 96,1% 95% : 88,4 93,8 ; 100)) et 0 aucun cas de CIN3 ou d’AIS CIN3+ dans le groupe vaccin contre 8 22 cas dans le groupe contrôle (Efficacité 100% (IC à 96,1% 95% : 36,4 81,8 ; 100)) à la fin de l’étude. De plus, une efficacité statistiquement significative du vaccin a été démontrée vis-à-vis des CIN2/3 ou des AIS associés individuellement à HPV 16 et à HPV 18. Dans l’analyse primaire, l’efficacité du vaccin vis-à-vis des CIN1 associés aux HPV 16/18 dans la cohorte ATP a été de 94,1% (IC à 96,1% : 83,4 ; 98,5). L’efficacité du vaccin vis-à-vis des CIN1/2/3 ou des AIS CIN1+ associées aux HPV 16/18 dans la cohorte ATP a été de 91,7% (IC à 96,1% : 82,4 ; 96,7). A l’analyse de fin d’étude, l’efficacité du vaccin contre les CIN1 associées à l’HPV16/18 observée dans la cohorte ATP était de 92,8% (IC à 95% : 87,1 ; 96,4). L’efficacité du vaccin dans la cohorte ATP à la fin de l’étude vis-à-vis des critères virologiques (infection persistante à 6 et à 12 mois) associés aux HPV 16/18 est présentée dans le tableau 2. Tableau 2 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des critères virologiques associés aux HPV 16/18 (cohorte ATP)

Cohorte ATP (1) Analyse de fin d’étude (2)

Cervarix (N = 7338)

Contrôle (N = 7305)

Critère HPV-16/18

n/N n/N

Efficacité % (IC à 96,1% 95%)

Infection persistante à 6 mois

29/7177 35/7182

488/7122 588/7137

94,3% (91,5;96,3)

(92,0 ; 96,1) Infection persistante à 12 mois

20/7035 26/7082

227/6984 354/7038

91,4% 92,9% (86,1;95,0)

(89,4 ; 95,4) N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) ATP : inclut les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse (HPV 16 ou HPV 18), un test ADN négatif et une sérologie négative au mois 0, et un test ADN négatif au mois 6. (2) suivi moyen de 40 mois post dose 3

Les résultats d’efficacité dans l’analyse primaire étaient de 94,3% (IC à 96,1% : 91,5 ; 96,3) contre l’infection persistante à 6 mois et 91,4% (IC à 96,1%: 89,4 ; 95,4) contre l’infection persistante à 12 mois. Efficacité vis-à-vis d’HPV 16/18 chez les femmes ayant une infection

Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

Efficacité vis-à-vis d’HPV 16/18 chez les femmes ayant une infection prouvée par HPV 16 ou HPV 18 à l’inclusion dans l’étude. Il n’a pas été démontré de protection contre la maladie due aux types d’HPV pour lesquels les sujets étaient ADN HPV positifs à l’inclusion dans l’étude. Cependant, les sujets qui étaient déjà infectés (test ADN HPV positif) avant la vaccination par l’un des types d’HPV du vaccin ont été protégés des manifestations cliniques dues à l’autre type d’HPV du vaccin. Efficacité vis-à-vis des HPV 16 et 18 chez les femmes avec et sans infection ou maladie antérieure. La population totale vaccinée (TVC : Total Vaccinated Cohort) a inclus tous les sujets ayant reçu au moins une dose de vaccin, quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion. Cette cohorte a inclus des femmes avec ou sans infection par HPV en cours et/ou antérieure. L’évaluation du nombre de cas pour la population TVC a commencé au jour 1 suivant la première dose de vaccin. L’évaluation de l’efficacité est inférieure dans la population TVC car cette cohorte inclut les femmes ayant des infections/lésions préexistantes, sur lesquelles Cervarix n’est pas supposé avoir un impact. La population TVC est proche de la population générale des femmes de 15 à 25 ans. L’efficacité du vaccin vis-à-vis des lésions cervicales de haut garde associées aux HPV 16/18 dans la population TVC est présentée dans le tableau 3. Tableau 3 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des lésions cervicales de haut grade associées aux HPV 16/18 (population TVC).

TVC(1)

Cervarix (N = 8667)

Contrôle (N = 8682)

Critère HPV 16/18

n n

Efficacité % (IC à 96,1%)

CIN2/3 ou AIS

82

174

52,8% (37,5;64,7)

43 65 33,6% (<0;56,9)

prouvée par HPV 16 ou HPV 18 à l’inclusion dans l’étude. Il n’a pas été démontré de protection contre la maladie due aux types d’HPV pour lesquels les sujets étaient ADN HPV positifs à l’inclusion dans l’étude. Cependant, les sujets qui étaient déjà infectés (test ADN HPV positif) avant la vaccination par l’un des types d’HPV du vaccin ont été protégés des manifestations cliniques dues à l’autre type d’HPV du vaccin. Efficacité vis-à-vis des HPV 16 et 18 chez les femmes avec et sans infection ou maladie antérieure. La population totale vaccinée (TVC : Total Vaccinated Cohort) a inclus tous les sujets ayant reçu au moins une dose de vaccin, quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion. Cette cohorte a inclus des femmes avec ou sans infection par HPV en cours et/ou antérieure. L’évaluation du nombre de cas pour la population TVC a commencé au jour 1 suivant la première dose de vaccin. L’évaluation de l’efficacité est inférieure dans la population TVC car cette cohorte inclut les femmes ayant des infections/lésions préexistantes, sur lesquelles Cervarix n’est pas supposé avoir un impact. La population TVC est proche de la population générale des femmes de 15 à 25 ans. L’efficacité du vaccin vis-à-vis des lésions cervicales de haut garde associées aux HPV 16/18 dans la population TVC à la fin de l’étude est présentée dans le tableau 3. Tableau 3 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des lésions cervicales de haut grade associées aux HPV 16/18 (population TVC).

TVC(1) Analyse de fin d’étude (2)

Cervarix (N = 8667 8694)

Contrôle (N = 8682 8708)

Critère HPV-16/18

n n

Efficacité % (IC à 96,1%

95%) CIN2/3 ou AIS CIN2+ 82 90 174 228

52,8% 60,7% (37,5;64,7)

(49,6 ; 69,5) CIN3 ou AIS CIN3+ 43 51 65 94

33,6% 45,7% (<0;56,9)

(22,9 ; 62,2) N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) TVC: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion. Cette cohorte inclut des

Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois). Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) TVC: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion. Cette cohorte inclut des femmes ayant des infections/lésions préexistantes.

L’efficacité du vaccin vis-à-vis des critères virologiques (infection persistante à 6 et à 12 mois) associés aux HPV 16/18 dans la population TVC est présentée dans le tableau 4. Tableau 4 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des critères virologiques associés aux HPV 16/18 (population TVC).

TVC(1)

Cervarix Contrôle Critère HPV 16/18

n/N n/N Efficacité % (IC à 96,1%)

Infection persistante 6 mois

498/8856 1103/8859 56,4% (51,3;61,1)

Infection persistante 12 mois

327/8625 610/8648 47,3% (39,2;54,4)

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) TVC: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion.

Impact global du vaccin sur le fardeau des maladies du col de l’utérus dues aux HPV Dans l’étude HPV-008, l’incidence des lésions cervicales de haut grade a été comparée entre le groupe placebo et le groupe vaccin, quel que soit le type d’ADN HPV dans la lésion. L’efficacité du vaccin a été démontrée vis-à-vis des lésions cervicales de haut grade dans les populations TVC et TVC-naïve (tableau 5). La population TVC-naïve est un sous-groupe de la population TVC ; elle inclut les femmes qui, à l’inclusion, avaient une cytologie normale, un test ADN HPV négatif pour les 14 types d’HPV oncogènes et qui étaient séronégatives vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18.

femmes ayant des infections/lésions préexistantes. (2) suivi moyen de 44 mois post dose 1

L’efficacité du vaccin vis-à-vis des critères virologiques (infection persistante à 6 et à 12 mois) associés aux HPV 16/18 dans la population TVC à la fin de l’étude est présentée dans le tableau 4. Tableau 4 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des critères virologiques associés aux HPV 16/18 (population TVC).

TVC(1) Analyse de fin d’étude (2)

Cervarix Contrôle Critère HPV-16/18

n/N n/N Efficacité %

(IC à 96,1% 95%) Infection persistante 6 mois 498/8856

504/8863 1103/8859 1227/8870

56,4% 60,9% (51,3;61,1) (56,6;64,8)

Infection persistante 12 mois 327/8625

335/8648 610/8648 767/8671

47,3% 57,5% (39,2;54,4) (51,7;62,8)

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) TVC: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion. (2) suivi moyen de 44 mois post dose 1

Impact global du vaccin sur le fardeau des maladies du col de l’utérus dues aux HPV Dans l’étude HPV-008, l’incidence des lésions cervicales de haut grade a été comparée entre le groupe placebo et le groupe vaccin, quel que soit le type d’ADN HPV dans la lésion. L’efficacité du vaccin a été démontrée vis-à-vis des lésions cervicales de haut grade à la fin de l’étude dans les populations TVC et TVC-naïve (tableau 5). La population TVC-naïve est un sous-groupe de la population TVC ; elle inclut les femmes qui, à l’inclusion, avaient une cytologie normale, un test ADN HPV négatif pour les 14 types d’HPV oncogènes et qui étaient séronégatives vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18. Tableau 5 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des lésions cervicales de haut grade quel que soit le type d’ADN HPV dans la lésion.

Analyse de fin d’étude (3) Cervarix Contrôle N Cas N Cas

Efficacité % (IC à 96,1% 95%)

Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

Tableau 5 : Efficacité du vaccin vis-à-vis des lésions cervicales de haut grade quel que soit le type d’ADN HPV dans la lésion.

Cervarix

Contrôle

N Cas N Cas

Efficacité % (IC à 96,1%)

CIN2/3 ou AIS TVC-naïve (1) 5449

33

5436

110

70,2 (54,7;80,9)

TVC (2) 8667

224

8682

322

30,4 (16,4;42,1)

CIN3 ou AIS TVC-naïve (1) 5449

3

5436

23

87,0 (54,9;97,7)

TVC (2) 8667

77

8682

116

33,4 (9,1;51,5)

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) TVC-naïve: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) qui, à l’inclusion, avaient une cytologie normale, un test ADN HPV négatif pour les 14 types d’HPV oncogènes et qui étaient séronégatifs vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18. (2) TVC: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion.

Cervarix a diminué les procédures d’excision cervicale (conisations) (incluant les conisations à l’anse diathermique ou au bistouri et les procédures au laser) de 68,8% (IC à 96,1% : 50,0 ; 81,2) dans la population TVC-naïve et de 24,7% (IC à 96,1% : 7,4 : 38,9) dans la population TVC. Efficacité due à une protection croisée L’efficacité de Cervarix en terme de protection croisée vis-à-vis des critères histopathologiques et virologiques (infection persistante) a été évaluée dans l’étude HPV-008 pour les 12 types d’HPV oncogènes non vaccinaux. L’étude n’était assez puissante pour évaluer l’efficacité contre les maladies dues à un type d’HPV donné. L’analyse vis-à-vis du critère principal a été biaisée par de multiples co- infections dans les

CIN2/3 ou AIS CIN2+ TVC-naïve (1) 5449

5466 33 61

5436 5452

110 172

70,2 (54,7;80,9) 64,9% (52,7 ; 74,2)

TVC (2) 8667 8694

224 287

8682 8708

322 428

30,4 (16,4;42,1) 33,1% (22,2 ; 42,6)

CIN3 ou AIS CIN3+ TVC-naïve (1) 5449

5466 3 5436 5452

23 44

87,0 (54,9;97,7) 93,2% (78,9 ; 98,7)

TVC (2) 8667 8694

77 86

8682 8708

116 158

33,4 (9,1;51,5) 45,6% (28,8 ; 58,7)

N = nombre de sujets inclus dans chaque groupe n = nombre de cas (1) TVC-naïve: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) qui, à l’inclusion, avaient une cytologie normale, un test ADN HPV négatif pour les 14 types d’HPV oncogènes et qui étaient séronégatifs vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18. (2) TVC: inclut tous les sujets vaccinés (ayant reçu au moins une dose de vaccin) quels que soient leur statut ADN HPV, leur cytologie et leur statut sérologique à l’inclusion. (3) suivi moyen de 44 mois post dose 1

Dans l’analyse de fin d’étude, Cervarix a diminué réduit les procédures d’excision cervicale (conisations) (incluant les conisations à l’anse diathermique ou au bistouri et les procédures au laser) de 68,8% 70,2% (IC à 96,1% 95% : 50,0 ; 81,2 57,8 ; 79,3) dans la population TVC-naïve et de 24,7% 33,2% (IC à 96,1% 95% : 7,4 : 38,9 20,8 : 43,7) dans la population TVC. Efficacité due à une protection croisée L’efficacité de Cervarix en terme de protection croisée vis-à-vis des critères histopathologiques et virologiques (infection persistante) a été évaluée dans l’étude HPV-008 pour les 12 types d’HPV oncogènes non vaccinaux. L’étude n’était assez puissante pour évaluer l’efficacité contre les maladies dues à un type d’HPV donné. L’analyse vis-à-vis du critère principal a été biaisée par de multiples co- infections dans les lésions CIN2+. Contrairement aux critères histopathologiques, les critères virologiques sont moins biaisés par des infections multiples. Une protection croisée a été démontrée vis-à-vis de tous les des critères ( : infection persistante 6 et 12 mois, CIN2/3 ou AIS) et CIN2+ et dans toutes les cohortes de l’étude pour seulement HPV 31, 33 et 45. Une efficacité vaccinale a aussi été démontrée pour HPV 33 et HPV 45 vis-à-vis de l’infection persistante 6 mois dans toutes les cohortes de

Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

lésions CIN2+. Contrairement aux critères histopathologiques, les critères virologiques sont moins biaisés par des infections multiples. Une protection croisée a été démontrée vis-à-vis de tous les critères (infection persistante 6 et 12 mois, CIN2/3 ou AIS) et dans toutes les cohortes de l’étude pour seulement HPV 31. Une efficacité vaccinale a aussi été démontrée pour HPV 33 et HPV 45 vis-à-vis de l’infection persistante 6 mois dans toutes les cohortes de l’étude. L’efficacité du vaccin vis-à-vis de l’infection persistante à 6 mois et des CIN2/3 ou des AIS associés à chacun des types d’HPV oncogènes non vaccinaux est présentée dans le tableau 6 (cohorte ATP). Tableau 6 : Efficacité du vaccin vis-à-vis pour les types d’HPV oncogènes non vaccinaux.

ATP (1) Infection persistante à 6

mois CIN2/3 ou AIS

Cervarix

Contrôle

Cervarix

Contrôle

Type d’HPV

n n

Efficacité %

(IC à 96,1%

n n

Efficacité %

(IC à 96,1%)

Types apparentés au HPV de type 16 (espèce A9)

HPV 31 45 199

77,5% (68,3;84,

4)

2 25

92,0% (66,0;99,2

)

HPV 33

55 100

45,1%

(21,7;61,9)

12 25

51,9%

(<0;78,9)

HPV 35 55 43

-28,4%

(<0;17,2)

1 6

83,3%

(<0;99,7)

HPV 52 293 315

7,4%

(<0;22)

12 14

14,3%

(<0;65,4)

HPV 58 111 101 -10,3%

6 17 64,5%

l’étude. L’efficacité du vaccin à la fin de l’étude vis-à-vis de l’infection persistante à 6 mois et des CIN2/3 ou des AIS CIN2+ associées à chacun des types d’HPV oncogènes non vaccinaux est présentée dans le tableau 6 (cohorte ATP). Tableau 6 : Efficacité du vaccin vis-à-vis pour les types d’HPV oncogènes non vaccinaux.

ATP (1) Infection persistante à 6

mois CIN2/3 ou AIS CIN2+

Cervarix

Contrôle

Cervarix

Contrôle

Type d’HPV

n n

Efficacité %

(IC à 96,1% 95%)

n n

Efficacité %

(IC à 96,1% 95%)

Types apparentés au HPV de type 16 (espèce A9)

HPV-31 45 58 199

247

77,5% 76,8%

(68,3;84,4) (69,0 ;

82,9)

2 5 25 40

92,0% 87,5%

(66,0;99,2) (68,3 ; 96,1)

HPV-33 55 65 100

117

45,1% 44,8%

(21,7;61,9)

(24,6 ; 59,9)

12 13 25 41

51,9% 68,3%

(<0;78,9) (39,7 ; 84,4)

HPV-35 55 67 43 56

-28,4% -19,8% (<0 ; 17,2)

1 3 6 8

83,3% 62,5%

(<0;99,7) (<0 ; 93,6)

HPV-52

293 346

315 374

7,4% 8,3%

(<0;22) (<0 ; 21,0)

12 24 14 33

14,3% 27,6%

(<0;65,4) (<0 ; 59,1)

HPV-58

111 144

101 122

-10,3% -18,3%

(<0;17,7) (<0 ; 7,7)

6 15 17 21

64,5% 28,5%

(1,5;89,2) (<0 ; 65,7)

Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois). Intégration des données de fin d’étude de l’étude HPV-008 (48 mois).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

(<0;17,7)

(1,5;89,2)

Types apparentés au HPV de type 18 (espèce A7)

HPV 39 147 149

1,0%

(<0;22,7)

3 10

69,8%

(<0;95,2)

HPV 45

19 79

76,1%

(59,1;86,7)

0 4

100%

(<0;100)

HPV 59 56 59

4,8%

(<0;36,4)

1 4

74,9%

(<0;99,6)

HPV 68 138 134

-3,1%

(<0;20,3)

5 11

54,4%

(<0;88,4)

Autres types

HPV 51

304 354

14,5%

(<0;27,4)

10 27

62,9%

(18,0;84,7)

HPV 56 182 174

-5,0%

(<0;16,1)

4 10

59,9%

(<0;91,5)

HPV 66 168 178

5,7%

(<0;24,9)

4 10

60,0%

(<0;91,6)

Types apparentés au HPV de type 18 (espèce A7)

HPV-39

147 175

149 184

1,0% 4,8%

(<0;22,7) (<0 ; 23,1)

3 4 10 16

69,8% 74,9%

(<0;95,2) (22,3 ; 93,9)

HPV-45 19 24 79 90

76,1% 73,6%

(59,1;86,7)

(58,1 ; 83,9)

0 2 4 11

100% 81,9%

(<0;100) (17,0 ; 98,1)

HPV-59

56 73 59 68

4,8% -7,5%

(<0;36,4) (<0 ; 23,8)

1 4 5

74,9% 80,0%

(<0;99,6) (<0 ; 99,6)

HPV-68

138 165

134 169

-3,1% 2,6%

(<0;20,3) (<0 ; 21,9)

5 11 11 15

54,4% 26,8%

(<0;88,4) (<0 ; 69,6)

Autres types

HPV-51

304 349

354 416

14,5% 16,6%

(<0;27,4) (3,6 ; 27,9)

10 21 27 46

62,9% 54,4%

(18,0;84,7)

(22,0 ; 74,2)

HPV-56

182 226

174 215

-5,0% -5,3%

(<0;16,1) (<0 ; 13,1)

4 7 10 13

59,9% 46,1%

(<0;91,5) (<0 ; 81,8)

HPV-66

168 211

178 215

5,7% 2,3%

(<0;24,9) (<0 ; 19,6)

4 7 10 16

60,0% 56,4%

(<0;91,6) (<0 ; 84,8)

n= nombre de cas (1) ATP : inclut les femmes ayant reçu 3 doses de vaccin, avec, pour le type d’HPV considéré dans l’analyse, un test ADN négatif et une

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HAS - Direction de l'Evaluation Médicale, Economiqu e et de Santé Publique 25/28 Avis2_modifié le 09 04 13

Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

Immunogénicité Réponse immunitaire à Cervarix après primovaccination Il n’a pas été défini pour les vaccins HPV de taux minimum d’anticorps

sérologie négative au mois 0 et un test ADN négatif au mois 6. Les limites de l’intervalle de confiance (IC) encadrant les valeurs de l’efficacité du vaccin ont été calculées. Quand la valeur zéro est incluse, c’est-à-dire quand la limite inférieure de l’IC est <0, l’efficacité n’est pas considérée comme statistiquement significative. L’efficacité vis-à-vis des CIN3 a seulement été démontrée pour l’HPV-31 et il n’y avait aucune preuve de protection vis-à-vis des AIS quel que soit le type d’HPV.

Efficacité clinique chez des femmes âgées de 26 ans et plus L’efficacité de Cervarix a été évaluée dans un essai clinique en double aveugle, randomisé de Phase III (HPV-015) qui a inclus un total de 5777 femmes âgées de 26 ans et plus. L’étude a été conduite en Amérique du Nord, en Amérique Latine, dans la région Asie Pacifique et en Europe, et a permis à des femmes ayant des antécédents de maladie/infection due à l’HPV d’être recrutées. Une analyse intermédiaire a été réalisée une fois que tous les sujets avaient effectués la visite de l’étude au 48ème mois. Les analyses principales d’efficacité on été réalisées sur la cohorte ATP pour l’efficacité et la population TVC. L’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 6 mois associée à l’HPV-16/18 (marqueur de substitution pertinent pour le cancer du col de l’utérus) est résumée dans le tableau suivant. Tableau 7: Efficacité du vaccin contre IP 6M associée à l’HPV-16/18 dans les cohortes ATP et TVC

ATP(1) TVC(2) Cervari

x Contrôl

e Cervari

x Contrôl

e

Critère

HPV-16/18 n/N n/N

% Efficacité

(IC 97.7%) n/N n/N

% Efficacité

(IC 97.7%)

IP 6M 6/1859 34/1822 82,9% (53,8; 95,1)

71/2767

132/2776

47% (25,4; 62,7)

Intégration des connaissances apportées par l’étude HPV-015 menée chez des femmes de plus de 25 ans (Variation d’AMM n°34)

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HAS - Direction de l'Evaluation Médicale, Economiqu e et de Santé Publique 26/28 Avis2_modifié le 09 04 13

Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

protecteur contre les CIN de grade 2 ou 3 ou contre l’infection persistante due aux types HPV contenus dans le vaccin. La réponse en anticorps anti-HPV 16 et anti-HPV 18 a été mesurée en utilisant un test direct ELISA spécifique à chaque type (version 2, méthodologie MedImmune, modifié par GSK) et connu pour être corrélé au test de neutralisation utilisant des pseudovirions (PBNA : Pseudovirion-Based Neutralisation Assay). L’immunogénicité induite par 3 doses de Cervarix a été évaluée chez 5 303 jeunes filles et femmes âgées de 10 à 55 ans. Dans les études cliniques, plus de 99% des sujets initialement séronégatifs ont eu une séroconversion après la troisième dose aux HPV à la fois de types 16 et 18. La moyenne géométrique des titres (MGT) en IgG induites par le vaccin était largement au dessus des titres observés chez les femmes qui avaient été précédemment infectées mais qui avaient éliminé l’infection (infection naturelle). Les sujets initialement séropositifs et séronégatifs ont atteint des taux similaires après vaccination. Persistance de la réponse immunitaire à Cervarix L’étude 001/007 (qui a inclus des femmes âgées de 15 à 25 ans au moment de la vaccination) a évalué la réponse immunitaire contre les HPV 16 et les HPV 18 jusqu’à 76 mois après l’administration de la première dose de vaccin. Dans l’étude 023 (sous-groupe de l’étude 001/007), l’évaluation de la réponse immunitaire a continué jusqu’à 101 mois. 87 sujets dans le groupe vacciné avaient des données d’immunogénicité à l’intervalle [M95-M101] après la première dose de vaccin avec un suivi médian de 7,9 ans. Parmi ces sujets, 100% des femmes (IC 95% : 95,8 ; 100) sont restées séropositives vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18 selon le test ELISA. Les MGTs en IgG induites par le vaccin pour, à la fois, HPV 16 et HPV 18, présentaient un pic au mois 7 et diminuaient ensuite pour atteindre un plateau à partir du mois 18 jusqu’à l’intervalle [M95-M101] avec des MGTs (test ELISA) pour HPV 16 et HPV 18 au moins encore 10 fois supérieures aux MGTs observées (test ELISA) chez les femmes qui avaient éliminé une infection naturelle par HPV. Dans l’étude 008, l’immunogénicité jusqu’au mois 36 a été similaire à la réponse observée dans l’étude 001. Un profil cinétique similaire a été observé pour les anticorps neutralisants. Dans une autre étude clinique (étude 014) réalisée chez des femmes âgées de 15 à 55 ans, la séroconversion a été obtenue chez tous les sujets vis-à-vis des 2 types d’HPV 16 et 18 après la troisième dose (au mois 7). Les MGT étaient cependant moins élevées chez les femmes de plus de 25 ans. Cependant tous les sujets sont restés séropositifs

statut sérologique au mois 0. Inclut 15% de sujets avec des antécédents de maladie/infection due à l’HPV

L’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 6 mois était de 79,1% (IC 97,7% [27,6; 95,9]) pour HPV-31 et 76,9% (IC 97,7% [18,5; 95,6]) pour HPV-45 dans la cohorte ATP (3 doses de vaccin, test ADN négatif aux mois 0 et 6 pour le type d’HPV considéré dans l’analyse). L’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 6 mois était de 23,2% (97,7% IC [-23,3; 52,5]) pour HPV-31 et 67,7% (97,7% IC [35,9; 84,9]) pour HPV-45 dans la population TVC. Immunogénicité Réponse immunitaire à Cervarix après primovaccination Il n’a pas été défini pour les vaccins HPV de taux minimum d’anticorps protecteur contre les CIN de grade 2 ou 3 ou contre l’infection persistante due aux types HPV contenus dans le vaccin. La réponse en anticorps anti-HPV 16 et anti-HPV 18 a été mesurée en utilisant un test direct ELISA spécifique à chaque type (version 2, méthodologie MedImmune, modifié par GSK) et connu pour être corrélé au test de neutralisation utilisant des pseudovirions (PBNA : Pseudovirion-Based Neutralisation Assay). L’immunogénicité induite par 3 doses de Cervarix a été évaluée chez 5 303 5 465 jeunes filles et femmes âgées de 10 9 à 55 ans. Dans les études cliniques, plus de 99% des sujets initialement séronégatifs ont eu une séroconversion après la troisième dose aux HPV à la fois de types 16 et 18. La moyenne géométrique des titres (MGT) en IgG induites par le vaccin était largement au dessus des titres observés chez les femmes qui avaient été précédemment infectées mais qui avaient éliminé l’infection (infection naturelle). Les sujets initialement séropositifs et séronégatifs ont atteint des taux similaires après vaccination. Persistance de la réponse immunitaire à Cervarix L’étude 001/007 (qui a inclus des femmes âgées de 15 à 25 ans au moment de la vaccination) a évalué la réponse immunitaire contre les HPV 16 et les HPV 18 jusqu’à 76 mois après l’administration de la première dose de vaccin. Dans l’étude 023 (sous-groupe de l’étude 001/007), l’évaluation de la réponse immunitaire a continué jusqu’à 101 113 mois. 87 92 sujets dans le groupe vacciné avaient des données d’immunogénicité à l’intervalle [M95M107-M101M113] après la première dose de vaccin avec un suivi médian de 7,9 8,9 ans. Parmi ces sujets, 100% des femmes (IC 95% : 95,8 96,1 ; 100) sont restées séropositives vis-à-vis d’HPV 16 et HPV 18 selon le test ELISA. Les MGTs en IgG induites par le vaccin pour, à la fois, HPV 16 et HPV 18, présentaient un pic au mois 7 et diminuaient ensuite pour atteindre

Intégration des résultats de l’analyse poolée des études HPV-029/030/048 chez les jeunes filles âgées de 9-10 ans (Variation d’AMM n°21).

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

vis-à-vis des deux types tout au long de la phase de suivi (jusqu’au mois 18) maintenant des taux d’anticorps à des niveaux nettement supérieurs à ceux observés après une infection naturelle. Existence d’une réponse anamnestique (mémoire immunitaire) Dans l’étude 024 (un sous-groupe de l’étude 001/007), une dose additionnelle de Cervarix a été administrée à 65 sujets à un intervalle moyen de 6,8 ans après la première dose de vaccin. Une réponse immunitaire anamnestique vis-à-vis d’HPV 16 et d’HPV 18 (mesurée par le test ELISA) a été observée une semaine et un mois après cette dose additionnelle ; les MGT un mois après cette dose additionnelle dépassaient les MGT observées un mois après la primovaccination en 3 doses. Extrapolation de l’efficacité de Cervarix des jeunes femmes adultes aux adolescentes. Dans les deux études cliniques réalisées chez les filles et les adolescentes de 10 à 14 ans, la séroconversion a été obtenue chez tous les sujets vis-à-vis des 2 types d’HPV 16 et 18 après la troisième dose (au mois 7) avec une MGT au moins 2 fois plus élevée que celle des femmes âgées de 15 à 25 ans. L’efficacité de Cervarix chez les filles âgées de 10 à 14 ans a été déduite de ces données d’immunogénicité.

un plateau à partir du mois 18 jusqu’à l’intervalle [M95M107-M101M113] avec des MGTs (test ELISA) pour HPV 16 et HPV 18 au moins encore 10 fois supérieures aux MGTs observées (test ELISA) chez les femmes qui avaient éliminé une infection naturelle par HPV. Dans l’étude 008, l’immunogénicité jusqu’au mois 36 48 a été similaire à la réponse observée dans l’étude 001. Un profil cinétique similaire a été observé pour les anticorps neutralisants. Dans une autre étude clinique (étude 014) réalisée chez des femmes âgées de 15 à 55 ans, la séroconversion a été obtenue chez tous les sujets vis-à-vis des 2 types d’HPV 16 et 18 après la troisième dose (au mois 7). Les MGT étaient cependant moins élevées chez les femmes de plus de 25 ans. Cependant tous les sujets sont restés séropositifs vis-à-vis des deux types tout au long de la phase de suivi (jusqu’au mois 18) maintenant des taux d’anticorps à des niveaux nettement supérieurs à ceux observés après une infection naturelle. Existence d’une réponse anamnestique (mémoire immunitaire) Dans l’étude 024 (un sous-groupe de l’étude 001/007), une dose additionnelle de Cervarix a été administrée à 65 sujets à un intervalle moyen de 6,8 ans après la première dose de vaccin. Une réponse immunitaire anamnestique vis-à-vis d’HPV 16 et d’HPV 18 (mesurée par le test ELISA) a été observée une semaine et un mois après cette dose additionnelle ; les MGT un mois après cette dose additionnelle dépassaient les MGT observées un mois après la primovaccination en 3 doses. Extrapolation de l’efficacité de Cervarix des jeunes femmes adultes aux adolescentes. Dans une analyse combinée, la séroconversion a été obtenue chez 99,7% et 100% des filles de 9 ans vis-à-vis, respectivement, des types d’HPV 16 et 18, après la troisième dose (au mois 7) avec des MGTs au moins 1,4 et 2,4 fois plus élevées que celles des filles âgées de 10 à 14 ans et des femmes âgées de 15 à 25 ans, respectivement. Dans les deux études cliniques réalisées chez les filles et les adolescentes de 10 à 14 ans, la séroconversion a été obtenue chez tous les sujets vis-à-vis des 2 types d’HPV 16 et 18 après la troisième dose (au mois 7) avec une MGT au moins 2 fois plus élevée que celle des femmes âgées de 15 à 25 ans. L’efficacité de Cervarix chez les filles âgées de 10 9 à 14 ans a été déduite de ces données d’immunogénicité. Immunogénicité chez les femmes âgées de 26 ans et plus Dans l’étude de Phase III (HPV-015) chez des femmes âgées de 26 ans et plus, au mois 48, c’est-à-dire 42 mois après la réalisation complète du schéma de vaccination, 100% et 99,4% des femmes

Intégration des résultats de l’analyse poolée des études HPV-029/030/048 chez les jeunes filles âgées de 9-10 ans (Variation d’AMM n°21). Intégration des connaissances apportées par l’étude HPV-015 menée chez des femmes de plus de 25 ans (Variation d’AMM n°34)

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Cervarix – RCP du 21.02.2011 Cervarix - évolution : RCP des 26.08.2011, 05.12.20 11, 17.09.2012 [ COMMENTAIRES ]

initialement séronégatives sont devenues séropositives pour les anticorps anti-HPV-16 et anti-HPV-18, respectivement. Toutes les femmes initialement séropositives sont restées séropositives pour les anticorps à la fois anti-HPV-16 et anti-HPV-18. Les titres en anticorps ont atteint leur maximum au mois 7 puis ont progressivement diminué jusqu’au mois 18 et se sont stabilisés pour atteindre un plateau jusqu’au mois 48.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques 5.2 Propriétés ph armacocinétiques 5.2 Propriétés pharmacocinétiques

L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas requise pour les vaccins.

L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas requise pour les vaccins. Sans objet.

Renouvellement quinquennal, harmonisation libellé (Variation d’AMM n°35)

6.3 Durée de conservation 6.3 Durée de conservation 6.3 Durée de conservation

4 ans Cervarix doit être administré dès que possible après avoir été sorti du réfrigérateur. Cependant les données de stabilité obtenues indiquent que Cervarix en présentation monodose reste stable et peut être administré s'il a été conservé hors du réfrigérateur au maximum trois jours à des températures comprises entre 8°C et 25° C, ou bien au maximum un jour à des températures comprises entre 25°C et 37°C.

4 ans Cervarix doit être administré dès que possible après avoir été sorti du réfrigérateur. Cependant les données de stabilité obtenues indiquent que Cervarix en présentation monodose reste stable et peut être administré s'il Toutefois, pour les présentations unidose, la stabilité a été démontrée lorsqu’il a été conservé hors du réfrigérateur au maximum trois jusqu’à 3 jours à des températures comprises entre 8°C et 2 5°C, ou bien au maximum un jusqu’à 1 jour à des températures comprises entre 25°C et 37°C.

Renouvellement quinquennal, amélioration formulation (Variation d’AMM n°35)

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