COMME SUR UN NAVIRE OU DANS UN COCKPIT...

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We can be heroes just for one day * ILS L’ONT FAIT Taux de équence au 31/08/2013. LES RÉSULTATS SÉCURITÉ ETT N°12 Septembre 2013 « Une question de perception ? » Responsable de parution : Florence Figaret Comité de Rédaction : Christine Aujoulat, Eric Buisson, Jacques Cugnet, Marc Dupasquier, Christophe Figaret, Laurent Gervaz, Philippe Letscher, Joël Palpacuer, Christian Ravat, Gilles Ricard, Jean-Luc Rubi. © OMEXOM - Septembre 2013 - T. 04 66 63 75 40 Les articles de ce magazine ne peuvent être reproduits sans autorisation de l’auteur. Tirage : 1200 exemplaires. Adoptez... Le réflexe Zoé ! Thierry COURTOIS Directeur Général Pôle Transport & Transformation d’Énergie Rémi MARTEL Chef de Chantier OMEXOM Nîmes UK Nouvelle signalétique ZOÉ S e p t e m b r e 2 0 1 3 n°12 en toute transparence Nous avons compris, dès 2007, que l’efficacité de nos actions dépendraient de la qualité des questions que nous poserions. En effet, poser une question reste l’étape préliminaire au dialogue et à la découverte. Elle invite à la formulation d’idées. Elle déclenche le mouvement et l’action, stimule notre créativité et peut aussi amener au changement… Et c’est tout un art que de formuler la bonne question face à la situation donnée ! Une question efficace suscitera la curiosité, encouragera l’échange, forcera la réflexion et inspirera peut-être d’autres questions et d’autres actions… Nous avons choisi de faire progresser notre démarche sécurité au travers de l’interrogation en utilisant des supports appropriés sur nos chantiers. Cette approche spécifique œuvre pour la mise en évidence des risques encourus, leur perception, la prise de conscience de leur existence ; elle pousse à la reformulation et à la réflexion personnelle qui favoriseront à leur tour la mémorisation de ces risques potentiels. Continuons à faire progresser cette action en ciblant les zones les plus accidentogènes, en identifiant les supports les plus adaptés, et en posant toujours la bonne question ! Nos métiers sont divers, lignes, postes, contrôle commandes, bâtiments, électro- nique, grands projets, cependant maintenant nous nous présentons, sous un même nom : OMEXOM. De plus, nous avons pour la plupart le même client : RTE. « MAIS IL EST UNE VÉRITÉ QUI VA BIEN AU-DELÀ DE CETTE RÉALITÉ, C'EST NOTRE BIEN COMMUN ; QUEL EST-IL ? » Que nous soyons dans un atelier, sur un pylône, dans une tranchée, dans un bureau ou dans un poste, ce sont les femmes et les hommes qui collaborent, qui constituent le cœur vivant de nos entreprises. C'est sur cette conviction que le Pôle conçoit sa politique sécurité. Au-delà des outils spécifiques et des gestes particu- liers liés à chacun de nos métiers, ce qu'il importe de préserver sans retenue, c'est la vie de tous les collaborateurs. La vie que les lignards ont appelée du nom grec de Zoé, sera, qui que nous soyons dans la hiérarchie et quel que soit notre activité, le fer de lance de notre stratégie individuelle et collective. La démarche sécurité du Pôle donnera à ceux qui nous confient des chantiers à réaliser, l'image d'une volonté collective, affichée de préserver et cultiver la vie pour nos équipes qui travaillent sur le territoire National comme pour nos équipes qui accomplissent leurs tâches à l'étranger. La démarche sécurité sera commune à l'ensemble de nos entreprises dès la fin 2013, car au-delà de la nécessité de rassembler nos compétences pour proposer des services complémentaires, nous devons manifester avec vigueur notre sens du Bien Commun. « 90 % DES ACCIDENTS SONT IDENTIFIÉS AVEC UNE ORIGINE COMPORTEMENTALE. » Un tel chiffre ne peut nous laisser indifférent et nous incite à compléter l'ensemble de nos démarches sécurité actuelles par une réflexion nouvelle pour certains et renouvelée pour d'autres. De la bonne information viendra l'appropriation et l'implication. De notre imagination viendra le progrès. C'est une nécessité absolue pour toujours diminuer notre accidentologie. C'est aussi en cela que nous démontrerons notre volonté de cultiver la vie par notre stratégie : celle du "Bien Commun". C'EST LORS D'UN DÉPLACEMENT ENTRE DEUX PYLÔNES QUE 4 DE NOS MONTEURS ONT SECOURU UN CYCLISTE ACCIDENTÉ SUR LES ROUTES ANGLAISES. Les réflexes de ces 4 personnes ont été remarquables. « BALISAGE DE LA ZONE D'ACCIDENT, APPEL AUX SECOURS, RÉCONFORT ET PREMIERS SOINS À LA VICTIME...» Et tout cela en anglais ! Cette anecdote contribue à confirmer l'efficacité et l'importance de la formation aux premiers secours et atteste par ailleurs de l'évolution concrète des comportements en matière de sécurité et de santé. Bravo aux 4 héros... ÉDITO ÉDITO Christophe FIGARET Chef d’Entreprise OMEXOM Nîmes Souterrain La perception du risque ÉDITO Ils ont dit P e r c e v o i r u n r i s q u e s u r c h a n t i e r o u d a n s u n b u r e a u n ' e s t p a s s i m p l e . E n effe t, e n tre h ie r e t a u jo u r d ' h u i, l e s o u t i l s n ' é v o l u e n t q u e t r è s p e u . L e s p i è c e s , le s e n g in s s o n t à p e u p rè s st a b le s. L e s c o n d iti o n s d e t r a v a il s o n t q u a s i i d e n t i q u e s . S e u l s s o n t d i f f é r e n t s p a r f o is le s p a y s a g e s o u l a m é t é o . C ' e s t p o u r c e l a q u e n o u s p a r l o n s d ' h a b i t u d e . L e s s e u l s q u i c h a n g e n t v é ri t a b l e m e n t, q u i ri o n s a u j o u r d ' h u i e t q u i p l e u r e r o n s d e m a i n , q u i é t i o n s s a n s s o u c i s h i e r e t p l e i n d ' a n g o i s s e s m a i n t e n a n t , e n b o n n e s a n t é a u j o u r d ' h u i e t s o u f f r a n t d e m a i n , c ' e s t n o u s , b r e f , c e s s o n s d e l i r e e n r o n d . N e s e r i o n s - n o u s p a s l e p r i n c i p a l r i s q u e à p e r c e v o i r Des hommes Des connaissances Des outils Actions imminentes Evenements Ils ont dit Résultats sécurité Sommaire NB. L’action devrait aussi être déployée sur nos chantiers au Royaume Uni. C’EST LA QUESTION APPROPRIÉE DE NOTRE PLAN D’ACTIONS ZOÉ, LA QUESTION ESSENTIELLE ANCRÉE DANS NOTRE DÉMARCHE DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ. Florence FIGARET Chef d’entreprise OMEXOM Nîmes UK « ELLE EST PAS BELLE LA VIE ? » une Question de perception LA STRATÉGIE DU "BIEN COMMUN" ÉVÉNEMENT *chanson de David Bowie T ransparence ! En Toute, Conception Tél. 04 66 64 14 05 - [email protected] - www.comtoacor.com - Crédits Photos : B.Mounier. TF1 = OMEXOM TOULOUSE ETUDES et TRAVAUX OMEXOM NANCY ETUDES et TRAVAUX OMEXOM NIMES BE OMEXOM NIMES UK OMEXOM ST ETIENNE ETUDES OMEXOM THIERS ETUDES SDEL C& A 9,04 18,80 31,80 29,44 20,77 0 10 20 30 40 50 60 OMEXOM Nîmes LA OMEXOM Thiers LA OMEXOM St-Etienne LA OMEXOM Rouen OMEXOM Nîmes S COMME SUR UN NAVIRE OU DANS UN COCKPIT D'AVION, C'EST PARCE QUE NOUS SAVONS OÙ NOUS VOULONS ALLER ET POURQUOI NOUS VOULONS Y ALLER QUE NOUS AVONS PLUS DE CHANCE D'Y ARRIVER. C'EST POUR CELA QUE NOUS PARLONS DE PLAN STRATÉGIQUE ET DE VISION À MOYEN TERME POUR NOTRE PÔLE. Arnaud DELAUNE, Andres ZUYA MAYORAL, Alexis MARTEL et Thomas TERTACAP DES EFFECTIFS OMEXOM NÎMES UK PRÉSENTS EN ANGLETERRE SONT SAUVETEURS SECOURISTES

Transcript of COMME SUR UN NAVIRE OU DANS UN COCKPIT...

We can be heroes just for one day*

ILS L’ONT FAIT

Taux de �équence au 31/08/2013.

LES RÉSULTATS SÉCURITÉ

ETT N°12 Septembre 2013 « Une question de perception ? »

Responsable de parution : Florence FigaretComité de Rédaction : Christine Aujoulat, Eric Buisson, Jacques Cugnet, Marc Dupasquier, Christophe Figaret, Laurent Gervaz, Philippe Letscher, Joël Palpacuer, Christian Ravat, Gilles Ricard, Jean-Luc Rubi.© OMEXOM - Septembre 2013 - T. 04 66 63 75 40 Les articles de ce magazine ne peuvent être reproduits sans autorisation de l’auteur.Tirage : 1200 exemplaires.

Adoptez... Le réflexe Zoé !

Thierry COURTOIS Directeur Général

Pôle Transport & Transformation d’Énergie

Rémi MARTELChef de Chantier OMEXOM Nîmes UK

Nouvelle signalétique ZOÉ

Se

ptembre 2013

n°12en toutetransparence

Nous avons compris, dès 2007, que l’efficacité de nos actions

dépendraient de la qualité des questions que nous poserions.

En effet, poser une question reste l’étape préliminaire au dialogue et à la découverte.

Elle invite à la formulation d’idées. Elle déclenche le mouvement et l’action, stimule

notre créativité et peut aussi amener au changement…

Et c’est tout un art que de formuler la bonne question face à la situation donnée !

Une question efficace suscitera la curiosité, encouragera l’échange, forcera la

réflexion et inspirera peut-être d’autres questions et d’autres actions…

Nous avons choisi de faire progresser notre démarche sécurité au travers

de l’interrogation en utilisant des supports appropriés sur nos chantiers.

Cette approche spécifique œuvre pour la mise en évidence des risques encourus, leur

perception, la prise de conscience de leur existence ; elle pousse à la reformulation et

à la réflexion personnelle qui favoriseront à leur tour la mémorisation de ces risques

potentiels. Continuons à faire progresser cette action en ciblant les zones les plus

accidentogènes, en identifiant les supports les plus adaptés, et en posant toujours

la bonne question !

Nos métiers sont divers, lignes, postes,

contrôle commandes, bâtiments, électro-

nique, grands projets, cependant maintenant

nous nous présentons, sous un même nom :

OMEXOM. De plus, nous avons pour la

plupart le même client : RTE.

« MAIS IL EST UNE VÉRITÉ QUI VA BIEN AU-DELÀ DE CETTE RÉALITÉ, C'EST NOTRE BIEN COMMUN ; QUEL EST-IL ? »

Que nous soyons dans un atelier, sur un pylône,

dans une tranchée, dans un bureau ou dans

un poste, ce sont les femmes et les hommes qui

collaborent, qui constituent le cœur vivant de nos

entreprises. C'est sur cette conviction que le Pôle

conçoit sa politique sécurité.

Au-delà des outils spécifiques et des gestes particu-

liers liés à chacun de nos métiers, ce qu'il importe

de préserver sans retenue, c'est la vie de tous

les collaborateurs.

La vie que les lignards ont appelée du nom grec de

Zoé, sera, qui que nous soyons dans la hiérarchie et

quel que soit notre activité, le fer de lance de

notre stratégie individuelle et collective.

La démarche sécurité du Pôle donnera à ceux

qui nous confient des chantiers à réaliser, l'image

d'une volonté collective, affichée de préserver et

cultiver la vie pour nos équipes qui travaillent sur le

territoire National comme pour nos équipes qui

accomplissent leurs tâches à l'étranger.

La démarche sécurité sera commune à l'ensemble de

nos entreprises dès la fin 2013, car au-delà de la

nécessité de rassembler nos compétences pour

proposer des services complémentaires, nous

devons manifester avec vigueur notre sens

du Bien Commun.

« 90 % DES ACCIDENTS SONT IDENTIFIÉS AVEC UNE ORIGINE COMPORTEMENTALE. » Un tel chiffre ne peut nous laisser indifférent et nous

incite à compléter l'ensemble de nos démarches

sécurité actuelles par une réflexion nouvelle pour

certains et renouvelée pour d'autres.

De la bonne information viendra l'appropriation et

l'implication. De notre imagination viendra le

progrès. C'est une nécessité absolue pour toujours

diminuer notre accidentologie. C'est aussi en cela

que nous démontrerons notre volonté de cultiver la

vie par notre stratégie : celle du "Bien Commun".

C'EST LORS D'UN DÉPLACEMENT ENTRE

DEUX PYLÔNES QUE 4 DE NOS MONTEURS

ONT SECOURU UN CYCLISTE ACCIDENTÉ SUR

LES ROUTES ANGLAISES.

Les réflexes de ces 4 personnes ont été remarquables.

« BALISAGE DE LA ZONE D'ACCIDENT, APPEL AUX SECOURS, RÉCONFORT ET PREMIERS SOINS À LA VICTIME...»

Et tout cela en anglais !

Cette anecdote contribue à confirmer l'efficacité et l'importance de la formation aux

premiers secours et atteste par ailleurs de l'évolution concrète des comportements en

matière de sécurité et de santé.

Bravo aux 4 héros...

ÉDITOÉDITO

Christophe FIGARETChef d’Entreprise OMEXOM Nîmes Souterrain

La perceptiondu risque

ÉDITO

Ils ont dit

Percevoir un risque sur chantier ou dans un bureau n'est pas simple. En effet, entre

hier et

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ont à peu près stables. Les conditions de travail sont quasi id

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s. Seuls sont différents parfois les paysages ou la météo. C'est pour cela que

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Des hommes

Des connaissances

Des outils

Actions imminentes

Evenements

Ils ont dit

Résultats sécurité

Sommaire

NB. L’action devrait aussi être déployée sur nos chantiers au Royaume Uni.

C’EST LA QUESTION APPROPRIÉE DE NOTRE PLAN D’ACTIONS ZOÉ, LA QUESTION ESSENTIELLE ANCRÉE

DANS NOTRE DÉMARCHE DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ.

Florence FIGARETChef d’entreprise OMEXOM Nîmes UK

« ELLE EST PAS BELLE LA VIE ? »

une Questionde perception

LA STRATÉGIE DU "BIEN COMMUN" ÉVÉNEMENT

*chanson de David Bowie

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OMEXOM NANCY ETUDES et TRAVAUX

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OMEXOM ST ETIENNE ETUDES

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18,80

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COMME SUR UN NAVIRE OU DANS UN COCKPIT D'AVION, C'EST PARCE QUE NOUS SAVONS OÙ NOUS VOULONS ALLER

ET POURQUOI NOUS VOULONS Y ALLER QUE NOUS AVONS PLUS DE CHANCE D'Y ARRIVER. C'EST POUR CELA QUE NOUS

PARLONS DE PLAN STRATÉGIQUE ET DE VISION À MOYEN TERME POUR NOTRE PÔLE.

Arnaud DELAUNE, Andres ZUYA MAYORAL, Alexis MARTEL et Thomas TERTACAP

DES EFFECTIFS OMEXOM NÎMES UK

PRÉSENTS EN ANGLETERRE

SONT SAUVETEURS SECOURISTES

- Réalisation d’une salle de

sport au sein de l’entreprise.

Elle est équipée de rameurs , vélo

elliptique , haltères …

- Mise en place d’un guide

accident répertoriant la conduite

à tenir en cas d’accident, de

morsure de vipère, piqûre de

tique… Ce guide a été distribué à

l’ensemble du personnel et peut

facilement se glisser dans la poche.

Jacques CUGNETChef d'entreprise - OMEXOM Albertville

Eric PELLIERProject Manager - OHL construction

Electricity Alliance MSVE

des Hommes des Connaissances des Outils

L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE ET MORALE DES COLLABORATEURS

EST UNE PRIORITÉ ABSOLUE DANS NOS SOCIÉTÉS MODERNES.

Nos entreprises ont édicté des règles, conçu des modes opératoires, formé leurs personnels,

accueilli et commenté les opérations aux collaborateurs, investi dans des matériels

performants, travaillé sur la cohésion du groupe…

« ZOÉ PAR SON APPROCHE DÉCALÉE ET SA COMMUNICA-

TION NON VERBALE »

Il y a donc un domaine ou un aspect qui n’a pas été exploré,

travaillé et qui du fait de nos activités quotidiennes, de nos formations

«cartésiennes» nous échappe ou ne s’impose pas naturellement.

Zoé, par son approche décalée et sa communication non verbale, nous permet d’explorer les

autres aspects liés aux relations humaines dans le cadre professionnel.

La dernière « campagne » signalétique est un exemple de ce décalage et de cette

différence. Le questionnement sans réponse visuelle préétablie montre la confiance que nous

avons dans les capacités de réponse de nos collaborateurs et leur professionnalisme.

C’est une incitation à la réflexion et à l’action collective.

Cette nouvelle approche, source de progrès et de cohésion, a réellement motivé et confirmé

notre souhait de déployer le plan d’actions sécurité Zoé au sein de Sdel C&A.

Aujourd’hui parler de Zoé est de notre responsabilité à tous afin d’atteindre

collectivement l’objectif prioritaire du « 0 accident ».

LE TOOL BOX TALK COMPETENT PERSON : PLUS QU'UN TITRE...

LE BIEN FONDÉ DE L'INITIATIVE EN ENTREPRISE !

TRAVAILLER SUR LE RESEAU DE NATIONAL GRID REQUIERT L’OBTENTION D’HABILITATIONS SPECIFIQUES DELIVREES PAR LE CLIENT : L’HABILITATION « PERSON » ET « COMPETENT PERSON ».

Valable un an et spécifique aux lignes

HTB (275 & 400 kV)*, l’habilitation

COMPETENT PERSON s’obtient via un

examen passé sous forme de question-

naire « QCM interactif » en anglais.

Cette compétence se traduit sur le terrain par

une responsabilité essentielle en matière de

sécurité. En effet, le « Competent Person » est

le référent NSI 4 (Manuel officiel des règles de

sécurité dans le domaine des lignes

haute tension) ; il détient les

documents d’accès aux

travaux (Permit for Work) et à

ce titre il doit être capable

d’évaluer et de prendre les

dispositions nécessaires pour se

prémunir de tout risque encouru.

Il doit communiquer avec

l’équipe pour expliquer les situations à

risques, donner les consignes pour s’en préser-

ver et contrôler leur mise en œuvre.

Le CP a par ailleurs un lien direct avec le client

par l’intermédiaire du Senior Authorised

Person (SAP) qui a le rôle clé sur le chantier

puisque c’est lui qui donne les directives

d’avancement des travaux

(Technique, Santé, Sécurité, Autorisa-

tions de travail).

OMEXOM Nîmes UK

compte aujourd’hui 10

monteurs « Competent Person ».

Certes, une nouvelle fonction et une nouvelle

façon de travailler mais dont l’efficacité reste

indéniable…

LA CONFIANCE N’EXCLUT PAS LE CONTRÔLE

Didier LEFRANCQResponsable d’Affaires OMEXOM Rouen

DEPUIS L’ANNÉE 2000,

OMEXOM ROUEN A MIS EN

PLACE UN CONTRÔLE

SYSTÉMATIQUE ET SEMESTRIEL DE TOUS LES

PULL LIFT*. CE CONTRÔLE ÉTAIT JUSQU’À

PRÉSENT ASSURÉ EN INTERNE PAR UN

SALARIÉ DE L’ENTREPRISE DUMENT HABILITÉ

SUIVANT UNE PROCÉDURE SPÉCIFIQUE.* Palan manuel à levier

En cas d’essai non concluant, l’appareil

était renvoyé pour réparation chez le

fournisseur agréé. Une fois réparé, il était

revérifié avant envoi sur le chantier. Malgré

toutes ces précautions, nous avons constaté que

le frein d’un pull-lift pouvait lâcher inopinément

et provoquer un incident (chute du matériel).

Citons pour exemple

l’incident survenu début

juillet 2013, lors de la mise

sur poulie sur le chantier de

remplacement des conduc-

teurs de la ligne 2 x 400 kV

Le Havre – Rougemontier,

fort heureusement sans

gravité grâce à la

présence d’élingue de sécurité et au

respect des consignes d’assujettissement.

Enfin, les entreprises du GIE

OMEXOM CEGELEC ont pris

les dispositions suivantes :

• Un contrôle des pull lift avec

un essai de charge tous les 6

mois et la rédaction d’un état de

conservation, dont un chez le

fournisseur avec démontage de

l’appareil.

Pascal ORTEGAResponsable d'Affaires OMEXOM Nîmes L.A.

Alexandre WERLYResponsable Travaux OMEXOM Rouen

Gilles CANALFrance Support Manager

OMEXOM NIMES UK

VENUE D’OUTRE-MANCHE, LA « DANGER ZONE » QUI DÉLIMITE

UNE ZONE AU SOL À L’APLOMB DE TRAVAUX EN L’AIR, ET À NE

PAS FRANCHIR, A RAPIDEMENT ÉTÉ ADOPTÉE SUR LES CHAN-

TIERS FRANÇAIS ET NOTAMMENT SUR LA VALLÉE DU RHÔNE.

La dimension de cette zone est adaptée en fonction du type de pylône,

de la topographie du terrain ou de l’opération en cours. Son rôle :

« PRÉVENIR ET SUPPRIMER LE RISQUE DE CHUTE D’OBJET OU DE MATÉRIEL SUR UN MONTEUR OU UN VISITEUR AU SOL, DURANT UNE OPÉRATION EN L’AIR. »

Cette mesure préventive, répétée à tous les postes de

travail, a été remarquée et appréciée par le client

et les coordonnateurs sécurité.

La mise en place des cônes au sol représentant cette zone

interdite d’accès sans l’accord du responsable des travaux,

est en train de devenir instinctive, comme l’est devenu le

port du casque, ou la mise en place de la ligne de vie …

Un kit “Danger Zone” sera bientôt disponible

au sein de toutes nos entreprises.

Lionel LACROUXQSE OMEXOM Thiers

UN ACCIDENT OU "PRESQUE"AUDIT, ANALYSES, DIAGNOSTICS, REMONTÉES, CORRECTIONS

SDEL C&A REJOINT LE NAVIREZOÉ À BORD

FOCUS CHANTIERUTILISATION DE LA « DANGER ZONE » EN FRANCE

Laurent GERVAZChef d’Entreprise SDEL Câbles et Autoroutes

« LE COMPETENT PERSON A EN CHARGE LA GESTION DE LA SECURITE ET PLUS PARTICU-

LIEREMENT CELLE DES RISQUES ELECTRIQUES LORS DE L’ACTIVITE SUR L’OUVRAGE. » OBLIGATOIRE OU À L’INITIATIVE DE CHAQUE

COLLABORATEUR, QUELLE QUE SOIT SA

FONCTION, LE TOOL BOX TALK EST UN MOMENT

D’ECHANGES, D’ARGUMENTATION ET DE

COMPREHENSION COLLECTIVE.

Sa durée, à l’appréciation des acteurs, varie selon le

sujet abordé et les arguments partagés.

Ce « quart d’heure sécurité » a pour objectif principal de mettre

l’accent sur un dysfonctionnement potentiel ou avéré, sur la

nécessité de modifier une procédure, ou même sur l’amélioration

d’un comportement ; il peut aussi valoriser une action positive,

une initiative, un comportement adapté…

Cet outil de management et de communication sur nos chantiers

joue un rôle majeur dans la perception et l’anticipation des

situations dangereuses et favorise la mise en place d’actions

préventives, tout en éveillant la vigilance de chacun.

COMPRENDRE POUR MIEUX FAIRE !LES MODES OPÉRATOIRES POUR L'ENSEMBLE DE NOS ENTREPRISES CONSTITUENT DES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE DE LA TOUTE PREMIÈRE IMPORTANCE. EN EFFET, DE LEUR CLARTÉ DÉPENDRA LA COMPRÉHENSION ET DE CETTE MÊME COMPRÉ-HENSION DÉPENDRA UNE MISE EN ŒUVRE CORRECTE.

Dans nos métiers, les modes opératoires sont nombreux et variés, il en est de même pour leur rédaction.

Or les déplacements, le maillage, la co-activité interentreprises nécessitent aujourd'hui de trouver des langages communs compris par tous.

C'est à la fois une question de réussite technique, économique mais aussi une question de sécurité pour l'ensemble des collaborateurs.

C'est donc dans ce souci que les responsables d'affaires ont entamé une démarche d'uniformisation dans la rédaction des modes opératoires, qui seront

disponibles prochainement sur l'ensemble de nos chantiers.

ZOOM

IL EST PARFOIS DIFFICILE DE COM-

PRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT

DE PRÊTER ATTENTION À CE QUE NOUS

QUALIFIONS DE PRESQU'ACCIDENT. EN

CHERCHANT, C'EST PEUT-ÊTRE LE MOT

"PRESQUE" QUI DESSERT CETTE

NÉCESSITÉ DE PRENDRE LE TEMPS D'EN

PARLER.

« EN EFFET, POURQUOI S'Y ATTARDER PUISQUE L'ACCIDENT N'A PAS EU LIEU ? »

La notion de presqu'accident, c'est un peu comme un signal faible ou précurseur qui ne se révèle qu'après les accidents. "Un précurseur est celui

dont on sait apr�s, qu'il venait avant"*. En fait, un grand nombre d'accidents met en évidence des informations que nous avions dans l'entreprise et

qui sont détenues par une ou plusieurs personnes. Et ces informations, on les retrouve dans des expressions telles que "on aurait pu s'en douter ou on

l'avait dit ou encore on aurait du le dire".

Ainsi, la difficulté réside pour l'entreprise dans la captation de ces informations et agir pour que l'accident ne survienne pas.

Les fiches presqu'accident et les réflexions qui vont tout autour ne sont, de fait, que de l'information. Une fiche presqu'accident, c'est informer

pour agir. N'y a t-il donc pas là comme une démarche de prévention ?

« SUR UN CHANTIER ANGLAIS, LE TOOL BOX TALK (TBT) EST UN OUTIL SECU-RITE INCONTOURNABLE. »

AU TRAVERS DU CHALLENGE SÉCURITÉ, LES INITIATIVES PRISES PAR L’ENSEMBLE DES ENTREPRISES PEUVENT ENFIN S’AFFICHER ET CIRCULER. FAIRE PARTAGER NOS IDÉES ET NOTRE DYNAMISME POUR PROGRESSER ET S’ENRICHIR, TEL EST LE BUT POURSUIVI.

OMEXOM Albertville a présenté plusieurs réalisations mises en place au sein de l’entreprise au cours des six derniers mois. Parmi elles, nous avons retenu les actions suivantes :

CES DEUX INITIATIVES REPRENNENT DES ACTIONS DÉJÀ ENGAGÉES PAR AILLEURS, COMME L’OHMSPACE

POUR LA PREMIÈRE OU LA MISE EN FORME PRATIQUE DE DOCUMENTS EXISTANTS POUR LA SECONDE.

PARTAGE, ENCORE ET TOUJOURS !

*toolbox talk : boîte à outil de dialogue

*Georges Canguilhem

*Un titre d’habilitation identique existe également en Postes (Substations).

« NOUS AVONS DEMANDÉ À NOS ÉQUIPES D’INSTALLER SYSTÉMATIQUEMENT UNE ÉLINGUE… »