Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques · COMPTE RENDU DE LA 8ème REUNION DU CONSEIL DU...

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SIEGE SECRETARIAT GENERAL - Boîte Postale Bulletin de liaison du Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques 369 OUAGADOUGOU HAUTE VOLTA TELEPHONE 2669 ii 21-82 SOMMAIRE bï” 24 Février 1976 COMPTE RENDU DE LA 8ème REUNION DU CONSEIL DU CIEH TENUE A OUAGADOUGOU DU 8 AU 15 DECEMBRE 1975 Editorial Discours d’ouverture Adhésion de la République Centrafricaine Compte rendu des travaux de la 8” réunion du conseil du C.I.E.H. Rapport d’activité du Secrétaire Général Programme d’études du CIEH pour les années 1976 et 1977 Nouvel les brèves 4 7 13 26

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SIEGE SECRETARIAT GENERAL - Boîte Postale

Bulletin de liaison

du

Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques

369 OUAGADOUGOU HAUTE VOLTA TELEPHONE 2669 ii 21-82

SOMMAIRE

bï” 24 Février 1976

COMPTE RENDU DE LA 8ème REUNION DU CONSEIL DU CIEH TENUE A OUAGADOUGOU DU 8 AU 15 DECEMBRE 1975

Editorial

Discours d’ouverture

Adhésion de la République Centrafricaine

Compte rendu des travaux de la 8” réunion du

conseil du C.I.E.H.

Rapport d’activité du Secrétaire Général

Programme d’études du CIEH pour les années

1976 et 1977

Nouvel les brèves

4

7

13

26

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ÉDITORIAL -*--- . .

Le Conseil des Ministres et les Journées Techniques du Comité Inter- africain d'Etudes Hydrauliques se sont déroulés à Ouagadougou du 8 au 15 décem- bre 1975. Le présent numéro de natre bulletin est consacré à ces réunions. En outre un compte rendu.complet de ces manifestations est en coprs de publication et sera diffusé sous peu.

L'impression générale que les participants ont retiré de ces réunions est que les problèmes posés par la gestion de leurs ressources en eau prennent une importance toujours croissante dans l'économie de leurs pays. Nous n'en voulc.~s pour preuve que l'importante participation non seulement des états mem- bres du CIEH (seules \a Mauritanie et Madagascar n'avaient pas pu se faire re- présenter) mais également d'experts venus du monde entier, le nombre et la qua- lité. des communicationsprésentées sur les thèmes inscrits à l'ordre du jour et le caractère approfondi des discussions qui les ont suivies.

Une des conclusion$' des débats qui se sont déroulés tant en séance plei- nière qu'en commissions Sp+éciales a été la nécessité de poursuivre les études en vue d'aboutir à une meilleure connaissance tant quantitative que qualitative, des ressources en eau de, nos états. Les volumes d'eau dont ilspourraient disposer s'ils arrivaient à en maîtriser l'utilisation suffiraient à leurs. besoins. Mal- heureusement ces ressources sont mal connues et mal réparties dans le temps et dans l'espace. I

Une autre conclusion de ces réunions a été qu'il ne fallait.pas négliger les technologies les plus simples et les plus sommaires au profi& des technologies modernes. Les premières peuvent rendre encore de grands services dans nos pays. Pour en apporter la preuve il nous suffit de signaler que le mêmegroupe de tra- vail a eu à se pencher sur deux thèmes tels que :

-zle développement des consommations d'eau dans les réseaux publics de distribution d'eau et,

- l'alimentation en eau des petites collectivités par collecte des eaux de pluie et stockage dans une citerne.

Plus peut être que dans les pays développés, l'ingénieur ou l'expert res- ponsable-des projets d'aménagement hydraulique dans nos pays doit faire appel à son imagination et rechercher dans toute la gamme des technologies existantes des plus simples aux plus élaborées la solution la mieux adaptée au problème posé.

Un autre point mis en lumière par les débats est qu'il ne faut pas négli- ger les conséquences négatives que peut avoir, sur le plan de la santé, un projet de mise en valeur des ressources en eau. Pour citer un exemple, le développement des branchements d'eau dans les réseaux publics de distribution d'eau potable a- méliore considérablement le niveau sanitaire de l'alimentation en eau des popula- tions, mais si*on ne se préoccupe pas dans le même temps de l'évacuation des eaux usées, entraine la multiplication de gîtes larvaires pour les moustiques.

Enfin les participants ont pu constwer le foisonnement des initiativés dans le dÔmaine des études hydrauliques, initiatives venant d'organismes spécia- lisés comme le CIEH ou d'organismes à vocation générale tels que le CILSS, 1'OCAM la CEAO... Ils ont exprimé le désir qu'une meilleure coopération s'instaure entre ces,, organismes pour une plus grande efficacité de leurs actions. Le CIEH fera tout

'ce qui est en son pouvoir pour favoriser cette coopération, en particulier en as- -,syrant la plus large diffusion à ses activités.

Michel CAL& > ~ . .

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COMPTE RENDU DE LA 8=.REUNION DU CONSEIL DU CIEH OUAGADOUGOU 8-15 DECEMBRE 1975

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Discours d'ouverture prononcé par M. Antoine DAKOURE Ministre du Plan, du Développement Rural, de l'Environnement et du Tourisme de la République de Haute-Volta -

Messieurs les Ministres et chers Collègues, Honorables Délégués,

La huitième session de notre Conseil marquera certainement de façon dé- terminante la vie de notre Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques.

Créé en 1960, le CIEH compte aujourd'hui treize états africains auxquels devraient se joindre incessamment de nouveaux membres. Deux états anglophones par- ticipent activement à ses activités. C'est dire qu'il connaît déjà, en Afrique, une large audience -qui ne tient compte ni des frontières géographiques, ni des barrières linguistiques.

Je rappellerai en quelques mots le triple objectif de notre Organisation :

- Le CIEH doit tout d'abord assurer un échange aussi large? que possible d'informations dans le domaine de l'eau entre les pays membres et tous les orga- nismes associés à ses activités.

- Il doit ensuite mener à bien les études hydrauliques d'intérêt commun qui sont inscrites à son programme.

- Il doit enfin apporter son appui technique aux états membres qui lui en font la demande.

Parmi les travaux en cours de réalisation, je voudrais en relever quelques uns qui me semblent particulièrement importants :

. la publication des données de la pluviométrie journalière pour tous les états membres ;

. la monographie hydrologique du bassin de la Volta ;

. l'étude des normes de calcul des réseaux d'assainissement urbain ;

. l'étude générale des averses exceptionnelles ;

. les cartes des ressources en eau souterraine des pays du Sahel ;

. l'application d'un modèle informatique au bilan hydrique efficace des cultures ;

. l'étude des moyens d'exhaure.

Cette énumération met en relief la variété et l'intérêt des problèmes étudiés par le CIEH. On aura également noté comment notre Organisation, sans faire de publicité et peut-être même avec une trop grande discrétion, a apporté son con- cours à l'amélioration du bien-être de nos populations.

Nous aurons à examiner au cours de la présente session :

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- l'établissement d'un nouveau programme d'études, - l'africanisation des cadres pour les années à venir, - le rapport sur l'état d'avancement du programme d'études actuel, - le projet de code de l'eau, - le rapport sur les campagnes de pluie provoquée 1974 et 1975 en

Haute Volta, - le projet de construction de la 2" tranche des bâtiments du CIEH, - bien sûr les moyens indispensables à mettre en place pour permet-

tre à notre organisation de réaliser le prpgramme que nous aurons fixé.

Je voudrais attirer tout particulièrement votre attention sur les points suivants :

Le nouveau programme d'études pour lequel les propositions nous sont soumises, déterminera les activités du CIEH pour les deux prochaines années. Je n'insisterai pas sur l'importance fondamentale des études entreprises et dont 1'énumératio"n serait trop longue. Je me bornerai à souligner à titre d'exemple celles qui pnt été engagées pour aider à résoudre les problèmes très graves créés par la sécheresse au Sahel. -'

Par ailleurs, le développement des activités du CIEH suppose une par- ticipation plus volontaire des pays membres à la vie du comité notamment par la mise à sa disposition de techniciens nationaux compétents. Des résolutions pré- conisant l'africanisation des cadres ont été prises lors des Conseils de Nouak- chott et de Libreville. Il convient maintenant de les concrétiser.

A propos du développement et de la diversification de l'aide exté- rieure, je voudrais dire combien nous apprécions l'appui constant dont le CIEH a bénéficié auprès de l'USAID, du FAC, et des organismes internationaux tels que le PNUD, l'UNESC0, la FAO, 1'OMS et 1'UNICEF. Nous les en remercion&.vivement mais nous. voulons également leur dire que compte tenu de l'ampleur des travaux qui restent à réaliser nous les solliciterons encore plus d'une fois, car tout doit être mis en oeuvre afin d'assurer une réelle maîtrise des ressources en eau .pour le développement de nos pays.

.Rechercher avec persévérance cette maîtrise suppose que nous ne recu- lerons devant aucun effort. Si le passé est, sur ce point, garant de l'avenir, nous pouvons être persuadés que la volonté qui nous a animés jusqu'à présent se maintiendra et que par ailleurs, nos débats se dgrouïeront dans un esprit de fra- ternité, seront couronnés de succès et nous permettront de doter le CIEH des myens nécessaires à son plein épanouissement.

' Je déclare ouverte la 8" session du Conseil des.Ministres du Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques.

Vive la Coopération interafricaine ! -=-~-=-

ADHESION DE LA R.C.A. /- Le représentant de la République Centrafricaine a informé l'assemblée

du désir de son gouvernement d'adhérer au CIEH. Une Cqrreapondance officielle sera adressée sous peu à ce sujet au Secrétaire Général.

L'assemblée traduit par des applaudissements la satisfaction que lui procure cette prochaine adhésion.

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CQMP'lr, RENDU DESTRAVAUX DE LA 8" REUNION DU CONSEIL DU C.1:E.H.

-.-.e.- . . .

La 8" réunion du Conseil du CIEH s'est tenue à Ouagadougou du 8 au 15 décembre 1975 sous la présidence de M. A. DAROURE, Ministre du Plan, du Dévekp- pement Rural, de l'Environnement et du Tourisme de la république de Haute Volta.

Les travaux se sont déroulés dans les locaux du Conseil Consultatif National pour le Renouveau et.ont été suivis par les représentants de onze états membres auxquels s'étaient joints les délégués d'un état observateur ainsi que les représentants de nombreuses organisations ou organismes s'intéressant aux activités du CIEH.

La réunion du Conseil des ministres a été précédée de journées techniques (8 au 12 decembre) au cours desquelles des exposés furent faits par divers spécialis- tes sur lés thèmes techniques suivants :

1) Elimination des transports solides dans les ouvrages d'hydraulique agricole

- Rapport introductif de M. Michel CALES (CIEH) - Ouvrage de dérivation.de Dabara sur la Morondava à Madagascar par MM

MM Jean MEGARD, Daniel RQZETTE et Prosper RADILOFE (SOMEAH)

2) Alimentation en eau des petites collectivités par collecte des eaux de pluie sur une aire imperméable et stockage dans une citerne

- Rapport introductif de M. Michel CALES (CIEH)

3) Gestion des ressources en eau et développement de.l'élevage extensif

- Rapport introductif de M. Michel CALES (CIEH) - Politique hydraulique dans la zone pastorale du Niger par M. HASSAN

Abdou Directeur de l'hydraulique du Niger.

4) Développement des consommations d'eau dans les réseaux publics de distribution d'eau potable

- Rapport introductif de M. Michel CALES (CIEH)' - Exposé sur la campagne publicitaire d'incitation aux branchements de

la Société Nationale des Eaux de Haute Volta par MM J.G. YAMEOGO et J.P. RIUTORT

- Exposé de M. LAKH Directeur de l'hydraulique urbaine et rurale sur l'alimentation en eau potable au Sénégal.

5) Mise en valeur des eaux souterraines

- Présentationdes cartes de planification des ressources en eau dess états de la zone sahélienne par M. MARTIN (BRGM)

- Intérêt hydrogéologique des zones de failles dans le socle métamorphi- que et éruptif de l'Afrique occidentale par M. GUIRAUD de la faculté des Sciences d'Abidjan

- Hydrogéologie et géophysique appliquée dans les terrains cristallins par M. ENGALENC de Géohydraulique

--Etude comparative de deux modèles de forage par M. Si SOLAGES de 1'AW - Banque des données en hydrogéologie par Melle LHEUREUX (BRGM) - Présentation d'un nouveau modèle de pompe par M. A. BENAMOUR (CIEH)

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6) Etude des moyens de production de pluie provoquée

- Bases scientifiques de la modification artificielle des processus. météorologiques par M. Michel CALES (CIEH)

- Les campagnes de pluie provoquée 1974 et 1975 en Haute Volta par M. J.C. PRAT (CIEH)

- Contribution à l'analyse. statistique des effets des opérations de pluie provoquée sur la pluviométrie au cours des années 1974 et 1975 par M. F. FOREST (CIEH)

- Projet d'opération "MONEX" en Afrique par M. MANDINGUE Directeur du service météorologique de 1'ASECNA à Dakar

Ces communications ont été suivies de discussions qui ont permis aux délégués et aux observateurs de fructueux échanges d'informations.

Le compte rendu complet de ces journées techniques fera l'objet d'une prochaine publication qui sera largement diffusée par le CIEH en particulier au- près' de ses états membres. . .

Le v,endredi 12 décembre à 16h 30 s'est ouvert le Conseil des Ministres. Le président souhaitait la bienvenue aux délégués des états membres et aux obser- vateurs présents et les invitait à examiner avec une particulière attention, au cours de leurs travaux, un certain nombre de dossiers inscrits à l'ordre du‘ jour, et en particulier‘le développement des activités du CIEH, le projet de construction de la deuxième tranche des bâtiments du comité, la définition d'un nouveau program- me d'études, le projét de code de l'eau et l'accroissement général des charges finan- cières du comité. a.

Le président déclarait ouverte la 8O réunion du Conseil et proposait'l'adop' tion de l'ordre du'jour'suivant :

1) Rapport d'activité du Secrétaire Général 2) Compte rendu des démarches effectuées en vue de l'adhésion du Ghana,

du Nigéria et de la République Centrafricaine “3) Compte rendu‘ des missions effectuées par le Secrétaire Général et les.

agents du CIEH '4) Centre de documentation - convention USAID-CIEH

5) Compte rendu des actions d'appui technique entreprises par le CIEH' 6) Compte rendu-d'activité de la section agroclimatologie 7) Séminaire FAG/DANIDA sur la mise en valeur des petits aménagements hy-

droagricoles en Afrique de l'ouest 8) Construction de la 2% tranche.des bâtiments du CIEH 9) Etablissement d'un nouveau programme'd'études

10) Rapport financier du commissaire aux comptes 1.1) Projet.de budget de fonctionnement du CIEH pour les années 1975,

1976 et 1977 12) Mandat du Secrétaire. Général 13) Election du nouveau président;

Point no 1 - La lecture du rapport d'activité du Secrétaire Général figure en tête du présent bulletin a été suivie d'un large débat au ont été év6qués en

dont un résumé cours duquel';

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. évolution du CIEH vers un institut des ressources hydrauliques . rapports du CIEH avec les autres organisations interétats . nouvelles adhésions d'états membres

Point no 2 - Le Secrétaire Général informe le Conseil des contacts pris avec les autorités du Ghana, du Nigéria et de la R.C.A. en vue de susciter l'adhésion de ces trois pays au CIEH.

Une délégation de- la Républi?que Centrafricaine qui participe à la réunion du Conseil informe l'assemblée que l'adhésion de leur pays au CIEH est en cours d'e- xamen et qu'une démarche officielle sera probablement adressée sous peu au président du comité. Le Conseil manifeste par des applaudissements la satisfaction que lui procure cette information.

Pour le Ghana et le Nigeria toutes les informations nécessaires ont été fournies aux autorités de ces pays et nous attendons que celles-ci manifestent leur intention.

Point no 4 - Les participants ont pris connaissance du développement du Centre de documentation et demandé à tous les états membres de faciliter la tâche du CIEH dans l'acquisition, la reproduction ou la consultation des documents disponibles dans le domaine de la mise en valeur des ressources hydrauliques.

Point no 7 - Le Conseil a manifesté sa satisfaction pourr la participation du CIEH au séminaire FAO/DANIDA sur la mise en valeur des petits aménagements hydroagricoles en Afrique de l'ouest et a demandé au Secrétaire Générai de prendre toutes initia- tives en vue de la tenue de séminaires et en particulier d'en rechercher le finan- cement.

Point no 8 - Le Conseil a approuvé le projet d'extension des bâtiments du CIEH et charge le Secrétaire Général d'entreprendre les demarches nécessaires.auprès des pays amis et des sources de financement en vue d'en rechercher le financement.

Point no 9 - Le Conseil a a,rrêté le nouveau programme d“Qtudes du CIEH, décidé d'en entreprendre l'exécution et; charg+,le Secrétaire Général d'en rechercher le finan- cement. On trouvera le texte de ce programme d'études dans le présent bulletin.

PointnO 10 - Après présentation du rapport financier du.commissaire aux,comptes le Conseil a donné quitus au Secrétaire Général pour sa gestion.

Point no 11 - Le Conseil a adopté,le budget de fonctionnement du CIEH pour les an- nées 1975'1976 et 1977. Les cotisations des états sont portées à 3.000.000 CFA pour les années 1976 et 1977.

Point no 12 -' Le Conseil a renouvelé chain Conseil ordinaire. '

le mandat du Secrétaire Général jusqu'au pro-

Point no 13 - Le,mandat de la république malgache venant à expiration, la candida- ture de la république Togolaise a recueilli l'unanimité. des suffrages.

Le délégué de la république Togolaise a prononcé une allocution pour re- mercier le Conseil de la confiance.faite à son pays et assurer le Secrétaire Général de l'appui de son Gouvernement.

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PROJET DE CODE DE L'EAU -.-.-.- . . .

Le Conseil des Ministres du CIEH a eu à étudier un dossier d'une imL portante particulière, celui du projet de Code de l'eau. Le texte avait été adres- sé pour examen à chaque état plusieurs mois avant le Conseil.

Cependant compte tenu de l'importance du document les participants se sont donnés un délai supplémentaire de sixmois pour donner un avis définitif à . son sujet.

-=-=-=a

RAPPORT D'ACTIVITE DU SECRETAIRE GENERAL

a:-:-:-:-

A/- NOTE GENERALE /-

Introduction ------------

Le présent rapport intéresse la période allant du 10 avril 1973 au 8 décembre 1975. C'est à dire une période beaucoup plus longue que celle qui sépare normalement deux conseils.

Le Gouvernement malgache pour des raisons matérielles n'a pas pu en effet recevoir en 1975 les assises de notre organisation. Le Secrétariat Géné- ral s'est-alors tourné vers le pays siège pour la tenue de la 8" réunion'du Conseil du CIEH. Grâce à la bonne compréhension du Gouvernement de Haute Volta et des autres pays membres nous voici réunis pour réfléchir d'abord sur l'évo- lution amorcée Par notre comité.

Il est bon de rappeler à ce propos pour ceux qui participent pour la première fois à nos assises les trois objectifs du CIEH Y

- Le premier consiste à assurer un échange permanent d'information en matière d'hydraulique entre les états membres. Le centre de documentation est une preuve concrdte de l'intérêt que nous attachons à ce premier objectif. Ce centre de documentation créé grâce à l'aide de 1'AID et du FAC connaît une ex- pansion rapide.

- Le second consiste à promouvoir les études générales d'intérêt CO& ~ mun, à chercher leur financement, à assurer ou à contrôler leur réalisation. Il faut noter que les services techniques du secrétariat général ont développé les études à réaliser par leurs propres moyens. Nous devons ce développement au ren- forcement de ces services par de nouveaux techniciens. Ainsi la résolution no 7/ CIEH/ décidant la création d'un poste d'agroclimatologue a été satisfaite par la France dès le 20 avril 1974.

- Enfin le troisième objectif concerne l'appui technique que le CIEH 'doit apporter aux états membres qui en feraient la demande.

Il est bon de noter que le CIEH s'est penché aussi sur le problème de formation.

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Ghana, le activités

Démarches entreprises en vue d'obtenir de nouvelles adhésions --------------- --------------3------------------------------ Le secrétariat général n'a en effet ménagé aucun effort pour amener le Nigéria et la République Centrafricaine à s'intéresser d'avantage aux du CIEH en vue de leur adhésion. La Guinée et la Gambie ont également A été contactees.

Missions et voyages hors de la Haute-Volta -------------- - ------------------------ Les visites dans les états membres ont permis de garder des contacts

permanents avec les différents techniciens de ces états et d'acquérir des infor- mations pour l'établissement de nos programmes d'actions et d'études.

Au Ghana l'accueil réservé aux agents du CIEH nous permet d'espérer que ce pays ne tardera pas à rejoindre la grande famille du CIEH. La collaboration qui s'est instituée entre le CIEH et le Ghana a permis la réalisation d'un cer- tain nombre d'études (monographie des volta, étude préliminaire du barrage de Bagré grâce aux renseignements reccueillis au Ghana). .:.

Signature de l'accord de siège entre la République de Haute-Volta et -- --------------------___I *w----------- e-e- ------------------- le Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques ---------------------------------- ------ ---

Dans la résolution no 13/CIEH/73 prise à.Libreville en avril 1973, le Conseil a chargé le Secrétaire Général de poursuivre les négociations afin d'aboutir à un accord de siège préservant les privilèges consentis aux organisa- tions internationales par le Gouvernement de Haute Volta.

Après plusieurs séances de travail-l'accord a été signé le 17 novembre 1975.

L'analyse de l'ac,cprd qui est le même que celui des autres organisations interafricaines- siégeant à Ouagadougou, fait ressortir que l'essentiel des avan- tages consentis aux organisations internationales'a été sauvé.

Signature de la convention de finançement 1974 entre le FAC et le CIEH ------------------------------------------------------------------

le 3 mai 1974, à 11 heures, le Secrétaire 'Général du Comité Interafri- tain d'Etudes Hydrauliques, Monsieur M.G. GAGARA et le Chef de ia Mission d'llide et de Coopération à Ouagadougou, Monsieur Jean PATRIAT ont procédé à la signa- ture de la convention de fincancement no 83/C/73/S. I

Dans le cadre de cette convention, le Gouvernement de la République française met à la disposition du CIEH une subvention de 46.250.000 F CFA en vue de la-réalisation du programme d'études 1973 du comité à savoir : . .

- publication des données de la pluviométrie antérieure à 1966 pour le Congo, le Cameroun et.Madagascar........... 26.000.000 F

- étude générale des averses exceptionnelles (Côte d'ivoire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.750.000 F

-.mise au point d'une méthode d'évaluation du débit d'exploitation des puits dans les ré- gions à substratum cristallin d'Afrique tro- picale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.500.000 %

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Il est à peine besoin de souligner l'importance fondamentale de ces études pour les pays membres. du comité. La première d'entre elles permettra d'a- chever un programme commencé il y a plusieurs années et intéressant l'ensemble des états membres. Le CIEH a en effet pris l'initiative de faire publier après un examen critique systématique, les données de la pluviométrie journalière pour l'ensemble de ses états de l'origine jusqu'au ler janvier 1966. La publication a déjà été faite pour trois d'entre eux, les travaux sont en cours pour sept autres. L'étude qui vient d'être financée par la France clôturera la liste.

La deuxième op4ration inscrite au programme reprend une étude anté- rieure et qui s'était révélée d'un très grand int&êt'pour-nos états au point que l'édition en est epuisée. La nouvelle étude générale'dessaverses exception- nelles utilise leslmoyens puissants du" calcul sur ordinateur, et tient compte des données météorologiques supplémentaires accumulées depuis"la parution de la première édition.

Enfin la troisième opération du programme qui vient d'être financée permettra une meilleure connaissance du débit des puits dans la zone à substra- tum cris,tallin.

Signature de la convention de financement 1975 entre le FAC et le -- """"""""""""""""""""------~---------------- CIEH w--w Le 14' avril 197.5, Monsieur Gérard Mayaou GAGARA Secrétaire Général

du Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques et Monsieur Jean PATRIATChef de la Mission Permanente de Coopération a Ouagadougou, ont signé dans les locaux du comité la convention no 9O/C/74/S.

Aux termes de cette convention, le Gouvernement de la République française met a la disposition du comité , sous forme de subvention, une somme de 60.350.000 F CFA pour la réalisation du programme d'études ci-après : -I

- étude du ruissellement en milieu urbain 2ème phase : villes de Bamako, Cotonou, et Lomé..................

- cartes des ressources en eau souterraine diAfrique tropicale sahélienne : Haute Volta, Mali', Mauritanie Niger, Sénégal et Tchad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- analyse fréquentielle de la satisfaction des besoins en eau et des bilans‘hydriques efficaces décadaires pour,les cultures en zone soudano-sahélienne.....,...

16.000.000 F

- étude sur un modèle mathématique de la gestion de la nappe du Gogo au Niger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- étude des débits de crue décennale pour les bassins de superficie inférieure à 200 km2.en zone fores- tière (Cameroun, Côte d'ivoire, Gabon)..............

- campagne d'expérimentation agroclimatique...........

- étude du ruissellement sur des impluviums pour l'a- limentation en eau des populations dans le sud de Madagascar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- réédition de dix publications techniques du CIEL...

Total..;...

19.000.000 F

3.400.000 F

3.950.000 F

9.000.000 F

1.000.000 F

4.500.000 F

3.000.000 F

60.350.000 F

. . . / . . .

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Convention USAID/CIEH --------------------- .

L'accord de subvention entre l'Agence pour le Développement Interna- tional et le Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques signé le 7 septembre 1972 a connu deux amendements :

- Le 31 décembre 1974 le Secrétaire Général du CIEH et le Représen- tant de 1'AID ont procédé à la signature de l'amendement no2 qui porte le mon- tant de la subvention de.394.000 dollars à 489.000 dollars répartis comme suit :

. 474.000 dollars pour l'assistance technique

. 15.000 dollars pour l'achat du matériel.

Le 30 juin 1975 un troisième amendement a vu le jour. Ce dernier porte le montant de la subvention à 624.000 dollars répartis comme suit :

. 587.000 dollars pour l'assistance technique

. 15.000 dollars pour l'achat du matériel

. 22.000 dollars pour autres usages notamment la formation du per- sonnel africain ou l'organisation des séminaires.

Diffusion du Bulletin de liaison --------------------------------

Pour garder le contact avec les états membres le CIEH a poursuivi _ l'édition et la diffusion de son bullet.in de liaison. Ce bulletin est tiré en 1.000 exemplaires pour sa version française et 200 exemplaires pour la version anglaise.

L& grand intérêt qu'a connu notre bulletin nous a poussé à instaurer pour certaines catégories de lecteurs le système d'abonnement. Dans l'avenir ce système va être développé et étendu car c'est la seule façon de pouvoir augmen- ter le nombre detirages et d'améliorer la qualité du bulletin.

Etudes. réalisées et diffusées par le CIEH ,au cous de la période -----_----------------------- ------------------------- ------ d'avril 1973 2 novembre 1975 __--------------------------

En 1973 les études suivantes ont été adressées à tous nos corres- pondants.

-Précipitations journalières de la Côte.d'Ivoire ' - Précipitations journalières de la République Populaire du Bénin - Précipitations journalières du Tchad - Compte rendu de la 7ème réunion du conseil du CIEH - Etude économique comparative de différents procédés de traitement

des eaux usées - Etude.du bassin de Korhogo en Côte d'ivoire - Etude du déficit pluviométrique de 1971 à 1972 dans le Sahel

(diffusion restreinte).

En 1974 ont été réalisées et diffusées les études suivantes :

- Compte rendu des journées-techniques de Libreville - Etude portant sur la conception et la construction de lagunes

aérées aux Indes - Note provisoire sur les pluies exceptionnelles de faible durée

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-Il-

- Utilisation agricole des eaux de crue en Afrique. Les épandages . et stockages des crues.

En 1975 nous avons diffusé les études suivantes :

- Bilan hydrique efficace décadaire des cultures pluviales (diffusion restreinte)

- Bilan hydrique efficace et prospective décadaire des besoins en eau des cultures pluviales en zone soudano-sahélienne (diffusion restreinte).

Contacts pris avec les sources de financement --------- -----------------------------------

De nombreux contacts ont été pris avec le's organisations ou les pays susceptibles de s'intéresser à notre comité.

L'aide que nous .recevons du FAC a doublé ; pour l'année 1975 nous avons présenté dans le cadre du programme normal d'études une demande qui dépasse les 100 millions de francs CFA.

A cela il faut ajouter que le FAC finance notre campagne de pluie provoquée. 60 millions et 70 millions ont été respectivement nécessaires pour mener à bien les campagnes de 1974 et 1975.

L'USAID ,a par deux fois amendé la convention de financement qui la. lie au CIEH. Ces amendements comme il est dit plus haut ont augmenté la parti- cipation de 1'USAID au projet de développement des ressources hydrauliques et' de l'utilisation de la terre en Afrique soudano-sahélienne. Tout porte à croire que cette participation ira encore en s'augmentant.

En ce qui concerne les organisations de la famille des' Nations Unies, 1'OMS et 1'UNICEF ont apporte leur aide pour l'expérimentation des pom- pes à main que le CIEH mène depuis deux ans.

Besoins en Eersonnel du CIEH - Africanisation des cadres ----------- ----------L---------------------------------

Si le recrutement des cadres d'exécution ne soulève aucun problème il n'en est pas de même en ce qui'concerne celui des cadres supérieurs. Les enquêtes menées auprès de tous les états membres n'ont abouti qu'à démontrer la carence quasi totale des ingénieurs spécialisés dans le domaine de l'eau. En effet, sur les treize états membres de notre organisation cinq ont cru bon .de.répondre à nos lettres leur soumettant les postes créés au sein du CIEH. Les.cinq réponses ne font que confirmer le manque des cadres supérieurs. Les conditions posées par le secrétariat général pour occuper le poste d'hydrau- licien créé par le, conseil de Libreville ont peut être découragé certains can-

. didats, S'il en est ainsi, une nouvelle procédure de recrutement s'avère né- cessaire. Nous pensons recruter de jeunes ingénieurs qui seraient pour commen- cer les homologues des ingénieurs de l'assistance technique avant d'être con-. firmés aux postes de leur compétence.

Le CIEH'qui a opté pour une politique d'africanisation progressive et de qual'té doit mettre les moyens conséquents. Aussi pour respecter l'op- tion du CI an , le secrétariat général compte tenu-du travail qui lui est de- mandé d'accomplir et compte tenu des moyens des états membres, propose le recrutement au moins d'un ingénieur par an. Ainsi avant fin 1977 trois ingé- nieurs africains viendront renforcer les services techniques de notre comité., I

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Les ingénieurs du CIEH travaillant de plus en plus sur le terrain ont besoin d'ê- tresecondés par des adjoints techniques. Le recrutement d'un adjoint technique en 1976 est prévu.

Extension des bâtiments et des villas du CIEH ---------------------------------------------

Le CIEH a pris possession de ses nouveaux locaux financés par le Gou- vernement français en avril 1974.

Le développement que connait notre comité notamment son centre de documentation et ses services techniques fait prévoir qu'en 1976 les bureaux seront insuffisants. Il nous a- paru donc urgent de soumettre au FAC un projet d'extension%du bâtiment administratif et des villas du CIEH.

Bourses -------

Le conseil de Libreville a chargé le secrétaire général d'entrepren- dre auprès des pays amis et des organismes d'assistance les démarches nécessaires en vue d'obtenir des bourses de formation et de perfectionnement et, le finan- cement des sessions de recyclage-.

Si le dernier point a trouvé satisfaction par l'organisation cette année d'un cours d'hydrologie des pays sahéliens par 1'UNESCO en collaboration avec le CIEH et d'un séminaire sur la mise en valeur des petits aménagements hydroagricoles en Afrique de l'ouest par la FAO/DANIDA en collaboration avec notre comité, le problème des bourses demeure entier. L'aide bilatérale accorde en général les bourses directement aux pays qui en font la demande plus facile- ment que par le canal d'un organisme comme le nôtre.

En ce qui concerne 1'AID le CIEH dispose de quatre bourses, une est déjà attribuée à un documentaliste. Les autres sont'destinées à la formation ou au perfectionnement des ingénieurs appelés à travailler dans le cadre du projet CIEH/AID sur le développement des ressources hydrauliques et l'utilisation de la terre en Afrique de savane.

RaEEort financier -------------

L'exécution des dépenses du budget des exercices 1973 et 1974 fait l'objet d'un seul rapport du Commissaire aux comptes. En effet, le budget ar- rêté à Libreville est biennal.

L'analyse des tableaux d'exécution des dépenses du budget des exer- cices 1973 et 1974 fait apparaître des dépenses (38.070.409 F CFA) moins impor- tantes que les prévisions (50.795.733 F CFA) subvention de 1'OMS et de 1'UNICEF comprises. Nous devons une telle situation à la politique d'austérité pratiquée par le secrétaire général, politique imposée par l'irrégularité de la rentrée des cotisations. Certes,,par rapports aux années 1971 et 1972, une amélioration sensible est constatée. Cette amélioration tient à la création d'un fonds de réserve et l'adoption d'un règlement financier décidée lors du conseil de Li- breville.

Si pour les années 1973 et 1974 nous n'avons pas connu de.graves ' difficultés de trésorerie, il ne demeure pas moins vrai que le ,t.w.x de cotisa- tions non réglées est très important, plus de 18.000.000 F CFA à la date du

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ler décembre 1975. Si les états qui sont irn retard dans le paiement de leurs cotisations ne prennent pas les dispositions qui s'imposent c'est-la vie de notre organisation qui est menacée. Les aides que nous ne cessons de recevoir sont conditionnées par la détermination des états membres de faire du CIEH un organisme dynamique pouvant répondre aux besoins de tous%

Il faut enfin signaler que les activités remunérées que nous.menons ont permis d'améliorer notre trésorerie. Nous pensons développer de telles ac- tions car elles permettent de soulager les états membres.

PROGRAMME D'ETUDES.DU CIEH POUR LES ANNEES 1976 ET 1977 ~

-.-.- . .

.La liste des études retenues

I/- ETUDES DEJA PROPOSEES AU CONSEIL DE

Hydrologie et climatologie

par le conseil est la suivante :

LIBREVILLE -

1) Etude des Eossibilités de Eroduction de Eluie Erovo9uée en """"'" --------------- ------------- ---e- -a-- ------ Afrique tropicale ---- ------ ---e-

L L'opération qui a été engagée grâCe à l'aide financière du Fonds

: d'aide et de coopération de la France (FAC) en 1974 et s'est renouvelée fi.1975 ., I doit se poursuivre au COUKS des années à venir si on veut aboutir à un résultat

probant. Nous rappelons què cette expérience a pour objectif de :

- compléter les enseignements retirés des précédentes expériences. réalisées en zone tropicale non seulement en Afrique mais dans le . monde entier ;

- essayer tous les produits d'ensemencement qui ont déjà fait leurs preuves afin d'en vérifier l'efficacité dans nos régions et d'en- tirer les règles d'utilisation ;

- vérifier les diverses techniqu.es possibl~es~d'ensemencement ;

- déterminer pour nos états. .&friCains+ i,es conditions météorolo- giques les plus favorables à un traitersent .des nuages aboutissant à des pluies réellement provoquées ;

- faire un bilan objectif quantitatif des prkipitations pendant l'expérience ;

- faire éventuellement un essai de chiffrement des bénéfices ainsi apportés à'l'agriculture et à l'hydraulique.

L'organisation météorologique mondiale (OMM) envisage de lancer, une importante, expérience de pluie provoquée dans une des régions semi-arides du globe. Le Sahel est une des zones qui pourrait être choisie. Il serait particu- lièrement intéressant dans ce cas que la région de Ouagadougou soit retenue.

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C'est dans' cet esprit -qu'a été établi le projet de devis pour la campagne 1975. Ce devis comporte en effet outre les.moyens déjà mis en place au cours des campagnes précédentes, la construction d'un localspécialement affecté à l'expérience à proximité des bureaux du centre météorologique de l'aéroport de Ouagadougou.

Il est également envisagé de construire des chambres de passage pour les météorologistes et les pilotes responsables de l'opération. Il s'est en effet avéré que l'alerte et le rassemblement rapides de l'équipe d'intervention était une-des conditions essentielles de l'efficacité de cette intervention.

Le CIEH souhaite.d'autre part que l'expérimentation soit complétée sur deux points : nous voudrions tout d'abord développer un programme scien- tifique connexe d'étude de la physique des nuages qui a débuté-cette année par . la réalisation d'un certain nombre de radiosondages. Cet aspect de l'étude déborde du cadre de l'intervention de notre comité mais des démarches vont être faites. auprès des organismes'suceptibles de prendre en charge cette partie de l'étude.

Nous voudrions d'autre part approfondir et affiner l'étude de l'ef- fet de nos expérimentations sur une zone limitée en équipant unibassin versant de petite dimension.

2) Publication des données de la Pluviométrie iournalière c----------------------------- ----------u ----------

Cette opération a eté confiée à 1'ORSTOM par convention passée di- rectement par le ministère français de la coopération.

r Elle consiste pour chacun des états à'publier dans un document unique les relevés pluviométriques journaliers des stations synoptiques et des postes. climatologiques et pluviométriques du réseau national depuis l'ouverture des stations jusqu'au 31 décembre 1965.

. Le travail est terminé pour ce qui concerne la Côte d'ivoire, la

République Populaire du'Bénin (ex Dahomey), le Mali ét le Tchad. Pour le Gabon, la Haute Volta, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo, les données ont été recueillies, analysées, mises sur cartes perforées et assemblées, en tableaux. Il ne reste plus qu'à en faire l'édition. Cette édition qui repré- sente une dépense très importante est assurée par le ministère de la coopéra- tion et devrait être achevée vers le milieu de l'année 1976.

Le recueil des données concernant le Cameroun, le Congo et Madagas- car se poursuit. Ces données devraient être publiées vers le milieu de l'année 1976 pour le Cameroun et le Congo. Pour Madagascar, le gouvernement de ce pays nous a fait savoir qu'il estimait inutile'de faire entreprendre ce travail, les services nationaux étant à même d'effectuer le traitement et la publication des données.

3) Etude m&thc.dolog&~~ de 'la mise --w--- sur support mécanographique des -v-------- -- me ------ donnée4 climatolo~~~e~E~~~-ïès-Ëaps-anglo~hones -------p----w---- - ---w w------M - m--B -- -----

Il n'est pas besoin de souligner l'intérêt pour un état d'améliorer ses connaissances sur les données climatologiques des états limitrophes. Si les échanges d'informatiôn sont ,relativement faciles entre états francophones

'- * ;.. . . . /

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il n'en est pas de m&ne entre états francophones et états anglophones. Compte tenu des dïfférences qui existent dans l'organisation des réseaux de mesure des données climatologiques, dans les techniques et les matgriels de mesure, dans les unités, et dans le mode de présentation il nous parait nécessaire d'effectuer une étude méthodologique préalable pour le traitement mécanographique de ces données..

Une telle étude pourrait intéresser l'ensemble des états anglophones côtiers, entre la Gambie et le Nigéria.

4) Tude générale des averses exceptionnelles --M-B ------------------------ -------L--

L'ORSTOM a été chargé de mener à bien une Etude des averses exception- nelles de Côte d'ivoire à partir des séries de longue durée de précipitations

., journalières fournies par les stations synoptiques du réseau météorologique et dans les postes climatologiques et pluviométriques de ce réseau ou intégrés-ou

" associés à ce réseau. .

Cette. étude comporte :

- le rassemblement des photocopies des documents originaux juoqu'en 1973 ;

- l'analyse critique des relevés journaliers.et leur mise sur cartes perforées ;

- lh mise au point d'un test d'homogéneité des données pluviométriques : - le calcul pour chaque station des paramètres'statistiques de l'échan-

tillon ; . - la présentation des résultats sta;istiques sous forme de tableaux.

Une telle étude pourrait être effectuée dans d'autres. états, sur leur demande, et dans la mesure 04 la qualité des données pluviométriques disponibles le permettra.

5) Etude des normes de calcul des réseaux d'assainissement'urbain -------------------c------------------------------------------

A la suite de l'enquête préliminaire effectuée par l'ORSTOM, il a été décidé d'équiper en priorité les villes de Bamako,w$otonou, Libreville, Lomé. et Ouagadougou.

La ville de Cotonou ne figurait pas dans la liste des villes retenues au départ comme devant faire l'objet d'une étude. Nous l'avons rajoutée à la demande des services techniques béninois (ex dahoméens).

Pour Libreville l'étude des débits de ruissellement a pu être incluse dans l'avant-projet.d'assainissement de la ville financée conjointement par le gouvernement gabonais et l'organisation mondiale de la santé.

Pour Ouagadougou 1'ORSTOM a pu, avec ses moyens propres, commencer l'é- quipement et la surveill,ance des bassins.

Pour Bamako, Cotonou et Lomé, le CIEH a sollicité et obtenu du Fonds français d'aide et de coopération le financement des équipements et de la.pre- mière année de fonctionnement.

Les travaux sont en cours avec la coopération des services-'locaux. Les enregistrements se poursuivent pendant deux ou trois ans. La phase de dépouil- lement et d'analyse des enregistrements suivra.

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Nous envisageons maintenant d'installer des équipements de mesure.à : Abidjan, Houaké, Maradi, Niamey, Ouagadougou et Zinder.

Enfin à l'a demande du Gabon, la ville de Port-Gentil a été- ajoutée à la liste précédente.

.6) Etude fréquentielle des apports sur les Hetits bassins versants ___----_- --------------- -----------L- ""-'-""""r-"'" de zone tropicale ----------- -m-w-

Une brochure intitulée "Evaluation de l'écoulement annuel dans le .“ Sahel tropical africain" a.été publiée par 1'ORSTOM. Cette étude a pour objectif de mettre à la disposition des ingénieurs les éléments leur permettant d'évaluer; de manière statistique les,volumes~ d'eau annuels'dont ils pourront disposer dans un petit bassin versant. Elle porte sur une zone délimitée au nord par le 22" -: parallèle au sud par l'isohyète annuelle 750 mm. Elle donne :

- par région (désertique, subdésertique, sahélienne) - par catégories de bassin versant (surface, perméabilité) - pour une pluviométrie moyenne donnée la fréquence de dépassement

des lames d'eau annuelles écoulées. <:

Il est envisagé d'effectuer une étude du même type dans la zone tro- v picale de pluviométrie moyenne annuelle supérieure à 750 mm.

7) Etude. de l'écoulement dans un Hetit bassin versant de zone ""f"""""""'""""" -------L------------------- tropicale --- --em-

‘Dans le cadre de sa Coopération avec 1'Ecole interétats d'ingénieurs de l'équipement rural (EIER) le CIEH envisage d'équiper un bassin versant de petite dimension pour l'étude de son régime hydrologique. Cette étude aurait un _ double aspect.

Elle permettrait d'abord d'approfondir nos connaissances sur le ré- d . gime hydrologique des bassins versants de zone tropicale.

Elle aurait en outre un objectif pédagogique en-constituant un exemple d'application de l'enseignement hydrologique dispensé aux élèves de 1'EIER.

8) Etude des debits de crue décennale'des petits bassins versants - -----------i--------------------------- ---------c-'---------- de zone forestière ------------------

L'étude d'une douzaine de bassins versants représentatifs sous forêt en Côte d'Ivoi.re, au Cameroun, au Congo et au Gabon, a mis-en évidence une grande

.diversité des conditions de ruissellement malgré l'influence régulatrice d'une couverture végétale dense.

-L'objet de la présen,te étude est d'établir à partir d'observations de terrain des relations entre les caractéristiques du ruissellement (volume ruis- sel?, débit de pointe, forme de l'hydrogramme) d'une part, les types de sols, les caractères.morphologiques des bassins versants et les régimes de précipita- tions d'autre part. .

Cette opgration durerait deux ans. Le. financement de la première an- née d'étude a bté sollicité et obtenu du Fonds d'aide et de coopération de la Y France.

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Hydrogéologie

9) Carte des ressources en eaux souterraines des Pays membres -----------3---------------------------------- - ---------

Le CIEH se propose de réaliser pour les autres états membres le tra- vail déjà en cours pour les états du Sahel.

Nous rappelons qu'il s'agit de cartes à petite échelle (1/1.500.000) des ressources souterraines mettant en évidence la nature respective des aqui- fères leurs ressources en quantité , qualité, profondeurs et les possibilités de captage.

Monographie hydrologique et catalogue des ouvrages exploitant -m-w -- ---mm ----- - ------------ ------------ -a--- ------- les aquifères du continental terminal et du continental inter- ----- ------------------------------------------------------- calaire - Essai de synthèse des résultats acquis -------------------- ----------------------- ---

Une vue globale des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques des deux grandes formations des bassins sédimentaires de l'Afrique occidentale, le continental terminal et le continental intercalaire , permettrait aux proje- teurs et techniciens de l'eau de mieux embrasser les problèmes de ces régions.

Ce travail consisterait en un recensement des ouvrages traditionnels et modernes intéressant ces formations dans les différents états avec leurs caractéristiques techniques géologiques et hydrogéologiques.

11) Etude de la fluctuation du niveau des nappes dans les régions ---------------------------------------- -------------- ---- de socle cristallin -------------------

L'observation des fluctuations du niveau des nappes est un des élë- ments fondamentaux nécessaires à la connaissance des caractéristiques et des capacités de ces nappes.

Le CIEH organisera avec l'aide des services nationaux la mise en place d'un réseau piézométrique de surveillance en première phase dans la zone à subs- tratum cristallin d'Afrique de l'ouest.

Cette étude pourrait être ensuite étendue à la zone sédimentaire.

Techniques de l'eau

12) Etude des moyens d'exhaure - Poursuite de l'ex@rimentation d'un ------------ --------------------------------- """'i""""' nouveau modèle de pompe - Mécanisation adaptation à 1 irrigation --me-------------- -- ----------------~,-,, --------------- -----

Le CIEH poursuit actuellement l'expérimentation d'un nouveau modèle de nompe à transmission hydraulique. Les résultats de cette expérimentation sont tres encourageants.

Nous envisageons maintenant d'étudier les possibilités de mécanisation de la pompe, c'est à dire son adaptation à une source d'énergie mécanique.

Nous envisageons également d'étudier l'adaptation de cette pompe à la petite irrigation.

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II/- ETUDES NOWELLES Hydrologie - climatologie

1) Etude des ressources en eau de la région du Ranch de la Dihessé au ------------------------------------ -------------L--------------- * Congo --- -

L'office du Ranch de la Dihessé a pour objectif la mise en valeur de la région du Niari grâce à l'élevage de 40.060,têtes de bétail. Ce projet est subordonné aux possibilités d'approvisionnement en eau du Ranch. Celle-ci peut se faire :

- par pompage dans le Niari à une quinzaine de kilomètres du Ranch mais cette solution est très onéreuse ;

- par pompage dans les lacs, mais le plus proche de ceux-ci tend à s'assécher. Une étude hydrométéorologique est nécessaire ; 'i

- par pompage dans la nappe. Une étude hydrogéologique est nécessaire.

2) Etude des débits solides des cours d'eau ----------------------------------------

La plupart des coûrs d'eau d'une certaine importance de l'Afrique de l'ouest et de l'Afrique centrale font l'objet de projets d'aménagement de toutes sortes (hydroélectricité, irrigation, alimentation en eau...)

Dans la perspective de ces aménagements il est indispensable d'appro- fondir lesconnaissances dont on dispose sur ces cours d'eau en particulier sur les débits solides qu'ils transportent. Outre l'intérêt direct que présente ce genre.d'étude dans le cas de la création de retenue ou de dérivation d'eau elle constituerait une contribution intéressante à l'étude de l'érosion des sols.

Le CIEH envisage, s'ii dispose des moyens nécessaires, d'effectuer une étude des débits solides d'un certain nombre de cours d'eau.

Les points de mesure seront choisis en tenant compte des principaux projets d'aménagement prévus sur ces cours d'eau.

3) Etude de l'alluvionnement des barrages --------------)--------------------- mm Si les études de débits solides, destinées le plus souvent à estimer la

'durée de vie" d'un barrage, ont été nombreuses, peu,d'entre elles ont été étalon- nées surtout en Afrique au sud du Sahara. Cet étalonnage consiste en levers régu- liers de la cuvette pour en suivre le comblement éventuel par écho-sondeur (bar- rage plein) ou par levers topographiques (barrage vide).

Il serait intéressant sur certains barrages en fonctionnement depuis plusieurs années, de mesurer simultanément : -

- l'alluvionnement total en effectuant des sondages pour estimer l'épaisseur d'alluvions ;.

- le débit solide actuel de la rivière à l'entrée du barrage.

Le CIEH se propose d'effectuer une telle étude en‘ collaboration avec 1'Ecole interétats d'ingénieurs de l'équipement rural (EIER)..

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4) Etude bibliographique des txavaux de lutte contre l'érosion en zone --------____ -_ -_ _____--- -------_------------------------------- tropicale --- -----

Il s'agit de rassembler une documentation sur les travaux de lutte con- tre l'érosion réalisés dans la zone climatique tropicale et de la diffuser auprès des services des états membres.

On s'efforcera de faire ressortir l'efficacité de tels travaux et leur prix de revient réel.

5) Etude bibliograRhique de l'élimination des transports solides dans ------------ 'T -- "'r"""'5""""""""' ----------------- lesouvrages d hydraulique agricole -----c--- ------ ------ ---- ------

Il s'agit, ici aussi, de rassembler une documentation sur les ouvrages destinés à éliminer les transports solides des aménagements hydroagricoles.

On s'efforcera d'analyser la rentabilite de tels aménagements.

6) Etude du ruissellement sur des imRluviums pour l'alimentation en """""""'~"'--"""""" -------- --------------------- eau des populations -------- - --------

Les citernes alimentées par un impluvium naturel ou aménagé sont d'un usage courant dans certaines zones arides, ou semi arides. Ce type d'aménagement est généralement réalisé de manière économique et donne satisfaction sous réserve qu'un certain nombre de précautions soient prises.

Le CIEH a estimé‘qu'une telle technique pouvait être mise en applica- tion dans les régions semi arides au sud de 'Madagascar qui souffrent d'une grave insuffisance de ressources en eau.

Le ministère français de la coopération a accordé son aide pour le fi- nancement d'une expérimentation,à meneren collaboration avec les services malga- ches. Nous n'avons pas reçu à ce jour de réponse de ces services. L'experience pourrait être reprise dans un autre des pays membres du CIEH de la zone s'emi aride.

7) Acquisition du fichier Hluviométrigue des pays membres su~,bande -- -,-d---&---------- ---------- -----w- - ----------u magnétique -- w-v- -es

Un des objectifs du CIEH est de devenir un centre de collectë et de traitément des données de base dans le domaine de l'hydraulique. Le support le plus commode pour le stockage de ces données est la bande magnétique.

Le CIEH envisage donc de faire mettre sur bande'magnétique les fichiers pluviométriques de ses pays membres pour lesquels existe déjà un fichier sur car- tes perforées.

L'acquisition de ces bandes permettra en particulier de mener à bien avec l'ordinateur du centre national de traitement de l'information de Ouagadou- gou (CENATRIN) les études climatologiques et agroclimatologiques qui font appel aux données pluviométriques.

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8) Etude du cycle de l'eau dans l'atmosphère _______-__ -------------------3----- ir---

Le CIEH a été sollicité par la Faculté des Sciences d'Abidjan de parti- ciper à une étude du cycle de l'eau dans l'atmosphère. Cette étude sera basée sur le dosage du tritium contenu dans des échantillons d'eau prélevés en divers points échelonnés de la côte vers l'intérieur. Des expériences effectuées en Europe ont . en effet montré que l'eau provenant de l'évaporation des océans s'enrichit en tri- tium lorsqu'on s'éloigne de la. côte. L'expérimentation devrait permettre de savoir si la répartition du tritium obéit à la même loi sur le'continent africain.

Hydrogéologie

9) Etude des ressources en eau des plateaux Batékés au Congo et au -----_-------------------------- --------__------------ -L---e- Gabon -----

La nappe des plateaux Batékés au Congo et au Gabon constitue un réser- voir aquifère- d'une dimension et d'une capacité très importantes bien que mal connue. Son alimentation est très abondarlte et son eau très pure sur le plan bac- tériologique. Son exploitation soulève cependant des difficultés dûes au relief et à la nature très fine et très meuble des sables et des grès friables de la ro- che magasin.

L'utilisation rationnelle de cette ressource permettrait lqdéveloppe- ment des zones intéressées. ,

Le CIEH se propose donc d'effectuer une étude générale de cette impor- tante ressource : mode d'alimentation, caractéristiques de la nappe, existence de nappes perchées, dispositifs de captage adapté, protection contre la corrosion due à l'aggressivité des eaux...

10) Synthèse des études hydrogéologiques et inventaire des ressources - ------------------- w-m m-w- y --------------------_________L__ en eau souterraine de la RéEublrque populaire du Bénin --------------------------- w--- --- - --------------

Les responsables de la mise en valeur des ressources en eau souterraine ne peuvent entreprendre pour chaque problème de recherche des documents et des tra- vaux existants sur la question. Il s'agit de recenser les travaux hydrogéologiques (études, mémoires, inventaires, etc . ..ifaits à ce jour au Bénin et synthèse de ces travaux pour chaque province hydrogéologique.

d'exécuter ia

Ce travail sera accompagné d'une carte représentant les régions hydrogéologiques avec leurs caractéristiques*hydrauliques, ouvrages de captage, les lieux où des études particulières ont été (géophysique...)

différentes les principaux effectuées

11) Méthode de recherche des eaux souterraines dans les terrains cris- ""s""-"ï"'r"'-"'s---------------------------------------------- tallrns de 1 Afrique occidentale ----------------- --------------

La mise en valeur des ressources en eau des régions à substratum cris- tallin est une des préoccupations constantes du CIEH.

C'est toujours au niveau de la prospection que les difficultés se ma- nifestent lorsqu'il s'agit d'implanter les ouvrages avec le maximum de chances de succès.

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Le but de l'étude que nous nous proposons d'effectuer est de tenter de définir une' (ou des) méthodes de recherche d'eau souterraine dans les roches cristallines et leur altération avec le maximum de certitude pour ce qui concerne le positionnement des ouvrages de capfage, les débits d'exploitation et la péren- nité.des puits.

Cette opération comporterait les phases successives suivantes :

- Compléments d'étude relatifs aux altérites et à la fracturation ; -'Moyens techniques d'exploitation des ressources hydrauliques ; - Etude économique des différentes phases des études de recherche

d'eau.

Il.sera finalement dégagé en fonction des besoins en eau, des débits 'disponibles, et des données techniques et économiques un choix de méthode de recherche et d'exploitation des eaux.

12) Choix 'du matériel Eour l'exécution des Euits et forages dans les ------------------ ---------------w---- ------------ -m--------- Eays membres du CIEH - -----------------

Cette étude a pour but de définir pour chaque pays et chaque région géologique :

- les types d'ouvrages à envisager : puits ou forages ; - les types d'appareils à utiliser pour réaliser ces ouvrages.

Cette étude doit permettre de présenter sous la forme d'un manuel Lech- nique la synthèse des données recueillies et de définir pour chaque zone, le maté- riel et les méthodes de construction des ouvrages de captage les mieux adaptés à chaque zone géologique.

13) Etude méthodologique de la mise sur suEeort mécanogralahique des ------b-------- - -------------------- données hydrogéologiques

---------- -- -- ------_ --------- -a- --mm - ---

Un des objectifs du CIEH est de devenir un centre de collecte et de traitement des données de base pour les études hydfo@6l@iques. Des programmes ont déjà été mis au point pour le stockage et le traitement de ces ;données. 11 s'agit de les adapter aux données disponibles dans no8 pays et d'harmoniser la 'mt$e et le mode de présentation de ces données dans les différents états.

14) Modèle mathématique de la naEEe niaëstrichtienne du Sénégal ---------------- ----------- -----r---i-r------i------ --

Les caractéristiques de la nappe maëstrichtienne commencent à être bien connues et en prévision d'une intensification de l'exploitation il serait souhaitable d'établir un modèle mathématique qui permettrait de définir une ex- ploitation optimale , en se calant sur les données de la piézométrie et de la paléohydrogéologie (datation isotopique des eaux souterraines).

Un tel modèle, une fois conçq, peut 'ê{re réutilisé pour simuler de nouvelles contraintes et introduire de nouvelles données.

15) Modèle mathematique de gestion de la naEE~-~~ê grès du Tégama Iii-ë;) ---- --,-- ------ --------------- - --------- --- vs --

Les grès du Tégama ont une superfi& de 550.000 km2 dont 150.000 km2 en affleurement.

/ . . . .*.

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Cette nappe est exploitée par desmilliersde puits traditionnels mais les prélèvements représentent une quantité négligeable comparés aux pertes natu-. relles et aux réserves exploitables.

Les eaux souterraines sont pratiquement les seules ressources en eau du Niger.et il est important de définir une stratégie de mise en exploitation de ces ressources.

16) Hydrogéologie des schistes de la Boucle du Cacao LCôte d'ivoire) - --- e--m --------------------__________L_______ -------------

Une masse d'informations hydrogéologiques est en cours d'acquisition sur cette région de Côte d'ivoire que l'on croyait dépourvue de ressources en eau.

C'est l'occasion de mettre au point une méthodologie de 'prospection et, d'exploitation des zones schisteuses.

17) Etude de datation des eaux souterraines de l'Afrique occidentale -----------_--------- -------------------------- --------------

La datation thode isotopique14C *. ces sur les ressourciës luer les espoirs qu'on

des eaux souterraines de l'Afrique occidentale par la mé- 13~ 180

en'eau de ZH devrait permettre d'améliorer nos connaissan-

cette partie de l'Afrique et donc de mieux éva- peut fonder sur leur exploitation.

Le CIEH se propose de mener à bien en collaboration avec la Faculté des Sciences d'Abidjan et le laboratoire de géologie hydraulique de l'université Pierre et Marie Curie à Paris, une campagne de datation des aquifères*de l'Afrique occidentale. Cette campagne intéresserait aussi bien la zone de socle cristallin et cristallo-phyllien que la zone sédimentaire.

Agroclimatologie

18) Mise en application du modèle informatique du bilan hydrique des --------- ------------------------- U-------L--- B-w -B-B-- sols s -m-m

La section agroclimatologie du CIEH se tient à la disposition des or- ganismes ou services intéressés par la mise en application du modèle informatique de bilan hydrique mis au point'par 1'ORSTOM.

Nous rappelons que ce modèle permet d'analyser diverses variablea telles que :

- l'évapotranspiration réelle ; .- la réserve d'eau dans le sol en fin depériode ;

- l'humidité disponible en début de période ; - le déficit d'alimentation.

Ce modele des à présent opérationnel peut rendre de multiples services aux agronomes, p&dologues, hydrologues... pour la solution de. nombreux problèmes,. de bilan hydrique.

C'est ainsi que nous nous proposons d'appliquer le modèle de bilan hy- drique à la solution des tirois problèmes suivants :

- conditions'agro-économises des cultures pluviales avec irrigation complémentaire dans la bande climatique inférieure à 900 nm ;

.C. . . . /

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conccitions agro-économiques et conséquences hydrologiques, au niveau d'lln bassin versant, de l'implantation de périmètres irrigués de grande envergure-;

- conditions agro-économiques‘des cultures de riz pluvial pour la bande climatique supérieure à 900 mm.

19) Etude fréquentielle des Eluies --------- -------------- m--v-

La section agroclimatologie du CIEH dispose des donn&es nécessaires pour effectuer les études fréquentielles des pluies pour l'ensemble des états membres à leur demande.

20) Contrôle du modèle informatique de bilan hydrique : création d'une ""~""""""'-'"""'- ------------- --- station agroclimatologique

------------------- --w------ ----------- - mm

Dans le but de tester sur le terrain 'les résultats du programme "Bilan hydrique" le CIEH se propose de passer commande d'appareils de mesure de l'huniidi- té du sol type tensiomètres à pression de succion.

Implantés dans les conditions normales, ces tensiomètres devraient ap- porter de précieux renseignements sur la fluctuation de la frange humide en-cul- tures pluviales sous différentes conditions climatiques et culturales.

Cette opération sera menée en collaboration avec l'Institut pour la Re- cherche Agronomique Tropicale (IRAT).

Etudes diverses

Etude pilote Eour l'analyse de l'utilisation des sols en région allu- ------ ------ """3"' ---------------------------------- w------- viale w----- par télédétection multisRectrale INord Cameroun) """""-""""-~'r" -----em- ---v------s--

Dans le Nord-Cameroun, la crue annuelle du Logone prend une extension spatiale considérable et conditionne directement les ressources (hydrauliques, agricoles et animales) de cette région.

La satellite UNDSAT permet une analyse "dynamique" de ces phénomènes et une étude pilote pourrait être lancée dans ce sens sur cette région.

'Création d'un centre de télédétection des ressources naturelles à ----------------------------------c--------------------------------- Ouagadougou -vs -e-m mm

L'utilisation des photos de satellite a ouvert des possibilités d'études noùvelles considérables dans de nombreux domaines et en particulier dans celui de la.prospection et de l'étude des ressources naturelles (satellites LANDSAT).

L'utilisation des images des satellites de télédétection permet en parti- culier l'établissement de cartes thématiques (par exemple réseau hydrographique,

'géologie...) a un coût dix fois moins élevé que lorsqu'on utilise une couverture photographique &rienne classique. I ' / ,.I . . '. _

,~1‘~~~.p~~et-égaiement d'obtenir des images synoptiques de vastes zones de recueilli?~~des'd~~~~s. en temps quasi reel, pour suivre~~&es"ph&n&@nes“dynamiqües,

de faire des observations répétées d'effectuer des mesures uniformes d'observer

de grandes étendues;d"dtudier'dés“zones hors de portée pratique ,des avions. . r i

/ . . . . . .

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Bien entenau toutes ces possibilités sont liées à la disponibilité d'images spatiales.

Les satellites LANDSAT ont un dispositif d'enregistrement magnétique leur permettant de stocker les images prises lorsqu'ils passent au-dessus d'un . . territoire, puis de les retransmettre lorsqu'ils survolent une station de récep- tion du réseau américain.

Ce processus présente deux inconvénients majeurs :

- Le délai de remise à l'utilisateur peut être très long (plusieurs mois) ce Cpi

n'autorise aucune interprétation au sol pour les phénomènes variables avec la saison.

- L'utilisateur ne reçoit qu'une proportion relativement faible des images car la capacité de l'enregistreur magnétique est limitée et toutes les images ne peuvent pas être enregistrées. De plus, l'enregis-treur est un équipement peu fiable dont la durée de vie prévisionnelle est seulement d'un an (sur LANDSAT 1 l'arrêt de fonctionnement 'est survenu plus tôt). ,

En revanche, s'il existe une station de reception dans la zone 'à laquelle on s'intéresse, Foutes les images de cette zone sont disponibles quasi instantané- ' ment.

Conscients de ce problème, un certain nombre de pays se sont équipés - ou s'équipent actuellement - de stations de réception des satellites LANDSAT. Ce sont, outre les Etats Unis eux-mêmes; le CARADA, le BRESIL, l'ITALIE, 1'IRAN et le ZAIRE. -La station italienpe couvre, outre l'Europe, une partie de l'Afrique du Nord, la station du Zaïre couvrira l'Afrique équatoriale mais l'Afrique occidentale, et en particulier la plus grande partie de la Haute Volta, et de la Côte d'ivoire, la to- talité du Mali et du Sénégal etc... échappent à la couverture directe de cette sta-. tion.

Si'l'on veut donc bén6ficier totalement des avantages de l'utilisation des images "LANDSAT" , il faudrait donc envisager l'implantation'd'une station per- mettant%'assurer la couverture de l'ouest de l'Afrique.

Conformément à leur politique de libre circulation des données, les Etats Unis, ont mis aupoint une procédure permettant à tout pays - ou groupe de Pays - qui le souhaite de passer un accord avec la NASA selon lequel les satellites amgricains LANDSAT transmettront, à la station projetée, les données correspondant à sa zone de couverture et'les responsables de la station auront l'obligation d'ap- pliquer à laur tour cette politique de libre diffusion des images soit à titre oné- reux (source de recettes. pour la ,station) ,,soit à titre gratuit dans unnombre très limité de càs (scientifiques dont le programme de recherche avait été agréé par la a NASA avant que le projet de station fut connu et à qui la.NASA fournissait gratui- tement les images enregistrées). '

Les USA-et la.Prance gtudient actuellement le projet.de création en Afri- que 'de‘l'.ouest d'une station-de réception des images des satellites-. Ouagadougou, où se trouve déjà une station de réception des images des satellites météorologiques, pourrait être retenue pour-l'implantation de cette station. Ce projet représente une chance excëptionnelle pour l'ensemble des états d'Afrique de l'ouest et pour nQtre comité. Le CIBH ne.ménagera.pas.ses efforts pour le faire aboutir. :

_ / . . . . . .

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Actions $&rses d"aHpui technique aux états membres --------- --------------------

.Les services techniques du CIEH se tiennent à la disposition des servi- ces techniques nationaux des états membres qui désireraient bénéficier de leur con- cours pour telle ou telle opération de leur compétence.

Il n'est pas possible de donner la liste des domaines d'intervention possible des techniciens du comité.

On peut simplement rappeler les conditions dans lesquelles une telle intervention peut se dérouler.

S'il s'agit d'une étude financée par un organisme d.'assistance extérieure les frais de déplacement du technicien du CIEH pour se rendre dans l'état intéressé, ainsi que ses frais de séjour et de déplacement à l'intérieur de l'état devront être pris en charge par le budget de l'étude.

S'il s'agit d'une étude supportée directement par un service ou un orga- nisme d'un 6tat membre le CIEH prendra à sa charge les frais de déplacement de son ou de ses agents pour se rendre dans cet état, les déplacements à l'intérieur de l'état étant assurés par le service demandeur.

-:-:-:-.-.-.- . . .

Discours de clôture de la 8" réunion du Conseil du CIEH /

Monsieur le Ministre, Honorables délégués, Messieurs,

jour. Nous voici au terme de nos travaux après avoir épuisé notre ordre du

Avant de prononcer le mot qui consacre la fin de notre réunion, je vou- , drais faire quelques observations dont la première sera pour souligner l'effica-

cité du travail réalisé par nos experts.

Les journées techniques d'abord et ensuite la réunion des experts ont contribué largement à la réussite de nos travaux. La décision prise par le conseil d'institutionnaliser la réunion des experts est certainement une amélioration de nos méthodes de travail et un gage de succès pour l'avenir.

Ma deuxième observation relèvera la vitalité et le dynamisme du C.I.E.H. Le volume des travaux réalisés depuis la 7ème session, le programme ambitieux ar- rêté pour les deux prochaines années, l'intérêt de plus en plus grand manifesté par des pays et organismes de recherches qui participent de plus en plus nombreux à ses activités sont autant de raisons pour nous d'être optimistes quant à son avenir.

C'est en'vertu de celte confiance que les états membres ont accepté le relèvement de leurs cotisations pour accroître les moyens d'action du C.I.E.H.

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_ En dernière observation, je voudrais célébrer l'esprit dans lequel nos débats se sont déroulé&. Nous avons réussi à identifier et définir clairement ce que nous voulons, si nous arrivons à présenter cette volonté de réussir qui a ca- ractérisé nos travaux, il n'y a pas de doute que le CTEH saura répondre avec le maximum d'efficacité aux besoins des pays membres.

Avant de terminer, je voudrais féliciter le Gouvernement de la République Togolaise pour son élection à la Présidence du C.I.E.H. Je suis persua- dé que sous son impulsion notre comité connaîtra une évolution conforme à nos SOU-

haits.

Je tiens enfin à remercier en voLre nom à tous, le Secrétaire Général et toute son équipe pour le sérieux de son travail et sa parfaite cohésion qui ont Permis a notre réunion d'être un plein succès

Monsieur le Ministre. Honorables delegues,,

Au nom du Gouvernement Voltaïque, je vous souhaite un bon retour dans vos pays l

Je déclare clos les travaux de la 8ème réunion du Conseil des ministres du Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques;

-:-:-‘-‘- . .

NOHVELLES BREVES

++ -Z-E-

Au cours du 8ème conseil du CIEH les problèmes de forage ont été à l'or- dre du jour et les participants ont pu voir fonctionner quatre machines :

7 Calweld 250 B - Stenuick H66~ - Foraco SM 70 - Aquadrill

Les lecteurs intéressés trouveront dans le compte rendu des journées tech- niques qui doit paraître prochainement une note sur ces matériels ainsi que le tex- te d'une communication présentée par M. SOLAGES (A.V.V) : Etude comparative de deux modes de forage en Haute-Volta.

Le barrage de Taabo coûtera 34milliards

Le 17 novembre, en présence des ministres concernés et des représentants des entreprises qui effectueront les travaux, a eu lieu la signature des marchés de construction du barrage de Taabo, sur le Bandama, en aval de Kossou. Le coût '~u,;~leit;;~~F~mment évalué à environ 30-milliards CFA @t"te'indra exactement

Bénéficiant des apports régularisés du barrage de Kossou, Taabo,. â lui *'seul, produira pour une puissance installée de 210 MW, 1 milliard 400 millions de

kilowatts/heure par an , soit le double de la production de Kossou en année nor- male.

/ . . . . . .

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La barrage de Taabo, du type en terre et enrochement, aura une longueur totale en crête de 7,850 km et une hauteur maximale sur fondations de 34 m, iepré-

* sentant un volume de 8,3 millions de mètres cubes.'

Vallée de 1'Ougmé : 896 millions CFA du F.A.D'.

Le conseil d'administration du fonds africain de développement a approuvé ,le 18 septembre dernier, un prêt de 3,5 millions d'unités de compte (soit 896 mil-

lions CFA) au gouvernement de la République populaire du Bénin (ex Dahomey) pour financer le projet d'aménagement hydro-agricole de la vallée de 1'Ouémé (Phase II). L'accord de prêt a été signé le 25 novembre au siège administratif du fonds à Abidjan, par M. Isidore Amoussou, ministre des Finances du Bénin, et M. Louis Pas- cal Nègre, président par intérim du Fonds africain de développement.

Le projet en question doit permettre, par des ouvrages appropriés, faire de la riziculture irriguée, des cultures de décrue (maïs et niébé) et cultures maraîchères.

de des

Chine/Haute-Volta : la vallée du Rou

Récemment a eu lieu la remise des aménagements de la région de la vallée du.Rou aux autorités voltaïques par la mission technique agricole chinoise.

Depuis 1973, 250 ha ont été mis en valeur, 14,6 km de canaux d'irriga- tion ont été construits ainsi que 20,3 km de pistes. La production moyenne.du riz par hectare est passée de 4,29 t en 1973 à 4.76 t en 1975, soit une augmentation de 11 SO. soit une

La production annuelle est passée de 6.471 t en i973 à 7.659 i en.1975, augmentation de 18,4 %.

La Commission du bassin du lac Tchad a fixé son prochain budget d'inves- tissement à 715 millions CFA

Les travaux de la 20" session de la Commission:du bassin du lac Tchad (C.B.L.T.), qui groupe le Nigéria, le Niger, le Cameroun et le Tchad ont été clô- turés le II décembre à Ndjaména par le colonel Ndjime, ministre tchadien de l'in- térieur et de la Sécurité. Cette session de trois jours, suivie par des observa- teurs de l'OUA, de la BAD (Banque africaine de développement), du FAC (Fonds d'aide et de coopération) et de l'USAID, était présidée par M. Boukar Shaib (Ni- géria) actuel président de la CBLT.

Le communiqué final, ,publié à la fin de la réunion I indique que la commission a,adopté un programme de nouveaux projets dont la réalisation est pré- vue pour la période 1977/1981.

SECHERFSSE : Me Moktar Ould Daddah président du CILSS

Réunie à Nouakchott, la conférence au sommet des chefs d'Etat membres du comité inter-états pour la lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a porté le 23 décembre à la,présidence du comité, a l'unanimité, M. Moktar Ould Daddah, président de la République islamique de Mauritanie. Il remplace à ce poste.le pré- sident voltaïque, le général Sangoulé Lamizana.

D'autre part, le Capitaine Bayéré Moussa, ministre nigérien de 1'Economie rurale et du climat, a été désigné comme coordinateur du comité pour la période 1976-l 977.

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Les chefs d'Etat ont pris en outre'connaissance de l'état de finance- ment du programme de Ouagadougou et ont 'constaté l'effort réalisé au cours de . la période qui vient de s'écouler". Les chefs d'Etat renouvellent, note le com- muniqué final, leurs sincères remerciements à la communauté des donateurs qui n'a cessé de soutenir les pays du Sahel dans cette épreuve.

Le 12ème colloque international CENECA qui se tiendra les 3, 4 et 5 mars 1976 à Paris, en avant première du Salon international de l'A- griculture aura pourthème : L'eau et les activités agricoles.

Les diverses séances porteront sur les sujets suivants : l'eau à usages agricoles dans les économies nationales, les techniques générales d'aménagement des eaux pour la production agricole, les développements techniques et économi- ques de l'irrigation et du drainage pour les diverses cultures, l'eau et l'amé- nagement rural, le rôle de la coopération internationale en matière d'hydraulique agricole. '

Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à : M.G. VERSLUYS, CF%CA 19, boulevard Henri IV, 75004 Paris, TéZ. 272.91.00

Les journées d'études de l'Association française pour l'Etude,des Irri- gations et du Drainage, A.F.E.I.D., se tiendront à Agen en principe les 21, 22 et 23 septembre 1976.

Le thème principal est : "Les grandes machines d'aspersion", divisé en trois sous-thèmes : présentation de la gamme du matériel existant, répercussion sur les réseaux et évolution de leur conception, point de vue de l'utilisateur. L'irrigation localisée d'autre part fera l'objet d'un exposé non suivi de dis- cussions.

Il est envisagé en outre une démonstrationde matériel d'irrigation.

Pour tous renseignements, écrire à : ZpA.F.E.I.D., 19 avenue du Maine - 75732 Paris Cédez 15. *

Le 9ème colloque européen de la CIID aura lieu en 1977 et sera organisé par l'Italie.

Le thème général sera : "Gestion des petits bassins versants avec ex- tension aux aspects des petits réservoirs" : aspects techniques des petits ré- servoirs, modifications dues à l'âge des petits réservoirs, aspects hydrologiques des petits bassins versants, etc...

I

Dès à présent, on prévoit que le IOème colloque européen de la CIID qui aura lieu en 1979, sera organisé par le comité national yougoslave, Le thème pro- visoirement adopté et à préciser est : 'Drainage, irrigation et contrôle des crues en relation avec les aménagements de rivières à buts multiples'.

Pour tous renseignements, écrire à : A.F.E.I.D., 19 avenue du Maine - 75732 Paris Cddex 15.

-J=O=.-