COFFRE D OUTILS de l employé€¦ · sachez que de nombreuses ressources sont disponibles pour...

RECHERCHE D’EMPLOI

PROCESSUS DE SÉLECTION EMPLOI TERMINAISON

D’EMPLOIINTRODUCTION

COFFRE D’OUTILS de l’employé




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LA ROUTE VERS L’EMPLOICOFFRE D’OUTILS de l’employé

Le présent coffre d’outils vous est offert par la Commission de développement des Ressources Humaines des Premières Nations du Québec (ci-après la CDRHPNQ). Ce coffre d’outils est destiné aux autochtones qui cherchent à intégrer le marché de l’emploi ou développer leur carrière.

Le mandat de la CDRHPNQLe mandat de la CDRHPNQ est de faire en sorte que les membres des Premières Nations et Autochtones ont accès aux ressources humaines et à des services de soutien financier pour réaliser leurs aspirations personnelles en matière de formation et d’emploi. Le but ultime de la CDRHPNQ et de ses partenaires du marché du travail est d’accroître le pourcentage de membres des Premières Nations et autochtones qui entrent dans une carrière enrichissante, qui deviennent indépendants financièrement, et qui demeurent en emploi dans ou à proximité de leur communauté Première Nation d’origine ou d’attachement, ou sur le marché du travail québécois ou canadien où ils souhaitent travailler

La CDRHPNQ est la commission d’emploi et de formation de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL). L’organisation est responsable de l’administration de la Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux autochtones au nom de 29 Premières Nations et pour l’ensemble des Autochtones vivant en milieu urbain au Québec. Par l’entremise des points de service de 29 commissions locales de Premières nations (CLPN) et de 4 centres de services urbains (CSU) situés à Montréal, à Québec, à Val-d’Or et à Sept-Îles, la CDRHPNQ aide la clientèle à intégrer le marché du travail en leur offrant diverses mesures d’emploi et de formation depuis 1992. La CDRHPNQ offre donc des services de formation et d’emploi qui répondent aux besoins du marché et aux aspirations des participants, qui favorisent le développement économique des Premières Nations en outillant la main-d’œuvre et en mettant de l’avant une stratégie collective visant à soutenir les communautés dans leur croissance.




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Pakua Shipu

Unamen Shipu

Natashquan

Sept Îles

Uashat Mak Mani Uténam

Pessamit

EssipitGespeg

Ekuanitshit

GesgapegiagListuguj

Malécites

Wôlinak

OdanakKanesatake

Kahnawake

Manawan

WemotaciLac Simon

Kebaowek (Eagle Village)

Wolf Lake

Long Point

Kitcisakik

Pikogan

Kitigan Zibi

Montréal

Val d’Or

Wendake

Mashteuiatsh

Opitciwan

QuébecSélectionez votre région

pour obtenir les coordonnées de votre CLPN ou CSU

ou visitez notre site Internet : www.cdrhpnq.qc.ca

Kawawachikamach

Matimekosh

Communautés Autochtones et centres urbains membres de la CDRHPNQ



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INTRODUCTION

INTRODUCTION Un emploi, ce n’est pas qu’une routine, et ce n’est certainement pas qu’un moyen de payer les comptes : avez-vous pensé à votre emploi comme un moyen d’accomplir vos désirs, vos rêves et vos objectifs ? Beaucoup de personnes se réalisent dans leur travail. Certaines personnes y trouvent une source de valorisation car leur entourage reconnaît le bon travail qu’elles accomplissent tandis que pour d’autres, c’est une façon de bâtir un projet de vie ou encore d’épargner des économies pour s’assurer une belle retraite. Quoi qu’il en soit, le travail prend une place importante dans chacune de nos vies et pourtant, plusieurs facettes de la recherche d’emploi, de la vie en emploi et de la fin d’emploi demeurent méconnues par plusieurs.

En tant qu’Autochtone, la recherche d’emploi et le travail entrainent des questions particulières, et le présent coffre d’outils vise précisément à y répondre et à vous inspirer !

Que vous envisagiez travailler au sein de votre communauté ou à l’extérieur de celle-ci, qu’il s’agisse de votre premier emploi ou non, sachez que de nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans vos démarches et vous trouverez, tout au long de ce coffre d’outils, différentes références et ressources pertinentes pour obtenir les réponses à toutes vos questions.

Ce coffre d’outils ne s’adresse toutefois pas aux Autochtones qui souhaitent devenir travailleur autonome, comme par exemple un consultant, plombier, électricien, etc... Un travailleur autonome est une

Les renseignements contenus dans ce guide ne constituent pas une interprétation juridique des lois et des règlements québécois ou canadiens.



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INTRODUCTION

personne qui travaille pour elle-même et non pour une entreprise ou une autre personne. Un travailleur autonome effectue un travail ou donne des services à un client qui lui paye le prix convenu. Comme il n’est l’employé de personne, le travailleur autonome navigue dans un univers totalement différent. Par exemple, le travailleur autonome n’est pas couvert par les normes du travail, il ne jouit pas d’avantages sociaux et il a des obligations fiscales particulières. En raison de ces différences majeures, le présent coffre d’outils ne s’adresse pas à eux.

Vous êtes peut-être au début de votre vie professionnelle ou en réflexion quant à votre avenir, peu importe. Ce coffre d’outils s’adresse à tous les autochtones souhaitant se trouver un travail et vise non seulement à vous aider dans la recherche d’un emploi, mais également à vous donner des pistes de réflexion pour avancer dans votre carrière en plus de certaines informations essentielles pour bien comprendre vos droits et responsabilités dans le cadre de votre emploi ainsi qu’en situation de fin d’emploi. Enfin, vous pourrez lire quelques histoires de réussites qui sauront certainement vous inspirer et vous encourager !

PROCESSUS DE SÉLECTION EMPLOIINTRODUCTION TERMINAISON

D’EMPLOI

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RECHERCHE D’EMPLOIConnaissance de soi L’obtention d’un emploi peut se résumer en une idée très simple. Un employeur recherche un profil d’employé précis pour remplir des fonctions spécifiques dans son entreprise et vous avez, pour votre part, un profil unique à offrir à un employeur. Lorsque le profil recherché et le vôtre se ressemblent, vous êtes à un pas de plus de décrocher un emploi.

Par contre, il ne faut pas aller trop vite. Bien que votre profil semble compatible avec celui qui est recherché par l’employeur, vous devez tout de même vous poser certaines questions de base avant de postuler. Pourquoi ? C’est qu’avant de postuler, il est crucial de bien se connaître, car cela vous aidera à faire les bons choix. Par exemple :

• Suis-je prêt à déménager ma famille pour travailler ?

• Suis-je prêt à travailler loin de la maison et de ma famille ?

• Est-ce que j’aime travailler en plein air ?

• Vais-je m’ennuyer en travaillant dans un bureau administratif ?

• Ais-je envie de m’occuper du service à la clientèle ? Ais-je la personnalité pour recevoir les plaintes ?

• Ai-je la personnalité pour superviser des employés ?

• Suis-je bon avec les chiffres ?


D’EMPLOI

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C’est important de bien se connaitre avant de postuler pour un emploi. Vous risquez autrement de vous retrouver dans un poste qui ne vous convient pas du tout, auquel cas vous n’y resterez pas longtemps et le processus sera à recommencer !

Une bonne connaissance de soi vous aidera à déterminer pour quel emploi vous postulerez, si vous êtes en mesure de répondre aux attentes de l’employeur et à mettre en valeur vos qualités de travailleur.

Vous pouvez dès maintenant débuter cette réflexion en vous posant les questions suivantes :

• Quels sont vos intérêts ?

• Quel type de personnalité avez-vous ?

• Quels sont vos objectifs de vie ?

• Pouvez-vous utiliser un emploi pour avancer vos projets et vos désirs ?

• Quelles sont vos compétences, aptitudes et expériences qui rendent vos services uniques ?

• Quelles sont vos limitations ?

• Que détestez-vous faire ?

• Comment apprenez-vous le mieux ?

• Quelle est votre formation, scolaire ou autre ?

Y AVEZ-VOUS

PENSÉ ?


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ASTUCERépondez à toutes ces questions et validez vos réponses avec des gens de votre entourage. Vous pourriez avoir un meilleur portrait de vous-même suite à leurs commentaires !

L’ensemble de vos réponses à ces questions vous permettra de mieux vous connaître pour ensuite dresser un portrait de votre « profil d’emploi ». Vous pourrez utiliser ce profil pour décider pour quels emplois vous postulerez et éventuellement vendre vos services.

C’est maintenant le temps d’apprendre à se connaître !!!

Que sont une compétence, une limitation et un intérêtPour mieux vous connaître, vous aurez à déterminer vos compétences, vos limitations, et vos intérêts. Vos réponses permettront de dessiner le portrait de votre personnalité, que l’on nomme aussi le « Profil d’employé ». Votre profil d’employé est un outil précieux, vous utiliserez surement les informations de votre profil lors de la rédaction de votre lettre de présentation et de votre curriculum vitae.

SAVIEZ-VOUS ?


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Une compétenceUne compétence est un « savoir-faire » ou un « savoir-être », qui peuvent être soit innés, acquis ou renforcés à travers votre formation scolaire, votre expérience ou votre personnalité.

Un « savoir-faire » est, par exemple, votre connaissance d’un logiciel comme Word et Excel. Un savoir-faire peut également se traduire par votre connaissance en matière de classement de dossiers, de réparation d’engins diesel, de moteurs électriques ou petits engins. C’est peut-être également votre connaissance des types arbres. Bref, un savoir-faire relève de votre connaissance technique d’un sujet précis.


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Voici un tableau d’exemples de « savoir-faire » que nous pouvons retrouver.

Savoir-Faire

Organisationnelle Technique Informatique Linguistique

Faire un budgetService à la

clientèleUtiliser Word

2013Être bilingue

Animer des réunionsConduire des

autobusUtiliser WebEx

Faire de la programmation

web

Faire de la planification

Réparer des engins diesel

Utiliser Photoshop Correction de documents

Gestion de projet Réparer des

maisonsRecherche Web Traduction

À l’autre spectre, un « savoir-être » relève de votre intelligence émotionnelle. Par exemple, vous êtes un leader naturel qui sait communiquer clairement ses objectifs et ses attentes tout en motivant les gens qui vous entourent à mieux performer. Vous êtes particulièrement diplomate et vous savez dénouer des situations tendues. Vous pouvez également carburer sur des délais serrés de livraison de travail ou bien respecter les plans que vous avez conçus. Vos collègues apprécient votre participation dans les réunions parce que vous êtes toujours bien préparé ou encore vous adorez la gestion de crise ou tout simplement la gestion en tant que tel !


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La liste des différents savoir-être est extrêmement longue. Voici un échantillon des savoir-être les plus communs, afin de vous aider dans votre réflexion. Ce qui est important c’est d’être réaliste dans votre auto-évaluation !

• Sens de l’analyse

• Capacité d’adaptation

• Autonomie

• Collaboration

• Planification

• Bon communicateur

• Discrétion

• Dynamisme

• Facilité d’apprentissage

• Efficacité

• Établir des priorités

• Fiabilité

• Leadership

• Persévérance

• Persuasion

• Polyvalence


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• Ponctualité

• Professionnalisme

Pour une liste plus détaillée, consultez le site Internet suivant : http://www.jeunesse.gc.ca/fra/medias/inventaire_competences.shtml

Des limitations

Une partie de votre évaluation pour établir votre profil d’employé consiste à déterminer vos limitations, tant au niveau personnel qu’au point de vue de vos préférences. Par exemple, si vous êtes une mère monoparentale sans soutien de votre entourage, vous pourriez avoir certaines limitations quant au nombre d’heures que vous pouvez consacrer au travail, ou encore des limitations dans votre capacité de vous déplacer pour votre emploi. Dans la même ligne de pensée, une condition physique pourrait également entrainer des limitations spécifiques. Une personne souffrant d’une allergie mortelle aux noix ne postulera pas pour un poste de cuisinier, et quelqu’un qui souffre de dégénérescence discale n’ira pas planter des arbres !

Bien que ces exemples soient plutôt évidents, il est parfois bien difficile d’évaluer sa situation personnelle et les conséquences de celle-ci sur les choix que nous devons faire. Afin de bien évaluer sa situation personnelle, voici une série de questions qui pourront vous aider à y voir plus clair. Nous vous conseillons de faire ce même exercice avec vos conseillers locaux en emploi. SAVIEZ-

VOUS ?

http://www.guichetemplois.gc.ca/rapport_habiliteconnaissance-fra.do?action=search_formpour




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• Ai-je une condition physique qui limite mes aptitudes ?

• Ai-je une situation familiale particulière qui influence mes disponibilités ?

• Ai-je des limitations au niveau de mes déplacements ?

• Ai-je des limitations au niveau de ma communication ?

• Est-ce que j’ai des antécédents judiciaires ?

• Ai-je des limitations en matière d’informatique ?

• Ai-je des phobies ou des peurs importantes ?

• Ai-je des défis émotifs qui limitent mes aptitudes ?


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Ressources et références Il y a de nombreuses ressources pour vous accompagner dans votre recherche d’emploi et l’évaluation de votre profil d’emploi, utilisez-les ! Demandez du soutien à vos conseillers locaux en emploi ou encore demandez-leur de vous recommander à des organisations externes qui pourront vous aider à développer votre profil d’employé.

Intérêts – Allier intérêts et emploi, oui ça se peut !Nous avons tous des intérêts et aspirations qui nous sont propres, et le travail est un outil précieux pour satisfaire nos intérêts ou réaliser nos objectifs. Ce qui est important à retenir, c’est qu’un emploi ne se résume pas simplement à un moyen de payer les comptes. Un emploi peut avoir une signification beaucoup plus importante ! Utilisez votre emploi comme moyen de vous accomplir et d’atteindre vos désirs, personnels et professionnels. Vous serez ainsi beaucoup plus heureux au travail et nul doute que vous y excellerez !

Par exemple, il se peut que vous soyez complètement fou de la chasse. Vous pourriez certainement aligner votre passion avec un emploi en devenant un guide de chasse ! Vous êtes plutôt le type de personne qui trouve sa fierté en aidant et accompagnant les gens ? Vous pouvez trouver un emploi dans un centre de petite enfance, devenir préposé au bénéficiaire et pourquoi pas infirmière ! Vos amis vous disent manique de jeux vidéo ? Avez-vous pensé à devenir testeur ou programmeur de jeux pour une entreprise de conception ?

https://employnations.com/points-de-services/

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/trouver-un-emploi/repertoire-des-organismes-specialises-en-employabilite/

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/profils/autochtone/

https://employnations.com/points-de-services/


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Ce qui est important, c’est de bien connaître ce que nous aimons et ce qui nous passionne.

Pour vous inspirer, voici quelques exemples d’intérêts (des choses que vous aimez) et, d’objectifs (des aspirations que vous avez) et d’emplois qui pourraient y répondre :


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Des Intérêts

Vous aimez les camions lourds, vous pouvez évidemment devenir conducteur de camion lourd ou encore mécanicien

spécialiste de véhicules lourds

Vous adorez fabriquer,

construire, réparer et installer ? Regardez les métiers de la construction.

Vous adorez le design et la nature,

vous pouvez devenir conseiller en aménagement

paysager

Vous adorez le contact avec les gens, cherchez un emploi où vous ferez du service à la clientèle !

Des objectifs

Vous voulez protéger la nature,

les animaux ? Devenez garde-chasse, garde-

pêche, géologue, technicien en

conservation de la faune ou de l’environnement.

Vous voulez une belle retraite ?

Trouvez un employeur qui offre avant tout un bon régime

de retraite.

Vous voulez contribuer au

développement et au bien-être des enfants ? Dénichez un

emploi dans un CPE, dans une école ou encore dans un centre

de protection de la jeunesse.

Vous souhaitez contribuer à la

défense et sécurité des gens ?

Vous pouvez évidemment

devenir policier, mais également

gardien de sécurité, avocat ,

technicien juridique et pourquoi pas

politicien !

Les réponses que vous avez fournies dans la section précédente vous aideront à écrire votre curriculum vitae et votre lettre de présentation.


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Pourquoi? Puisqu’elles vous donneront des pistes à privilégier lors de votre recherche d’emploi. Ainsi, vous comprendrez mieux vos aptitudes, ce que vous souhaitez retrouver dans un emploi, mais également vos limitations et ce que vous ne voulez pas dans votre travail. Avec ces informations en mains, vous serez en mesure de rédiger des documents de recherche d’emploi qui vous ressemblent véritablement.


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Curriculum vitae et lettre de présentation Deux outils sont généralement nécessaires pour postuler pour un emploi. Il s’agit d’une lettre de présentation et d’un curriculum vitae.

Bien qu’ils varient d’une personne à une autre, ces deux outils ont toujours le même objectif : ils donnent une première idée de qui vous êtes, de ce que vous pouvez offrir à l’employeur et surtout de votre professionnalisme.

Il ne faut jamais sous-estimer l’importance d’un C.V. et d’une lettre de présentation, car ces deux documents constituent la première impression que vous ferez à un employeur potentiel. Nous savons tous que l’on n’a jamais deux chances de faire une bonne première impression !


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Un C.V. Qu’est-ce qu’un C.V. ? C’est un document très bref, qui ne dépasse généralement pas deux pages. Le C.V. est écrit en « point form » et donne un premier aperçu de votre formation, de votre expérience, des services que vous pouvez rendre et de votre caractère. Pour y parvenir, vous passerez en revue de façon concise et efficace votre formation, vos emplois et vos compétences. L’employeur pourra ainsi, en un coup d’œil, se faire une idée de votre profil d’employé.

C’est un outil essentiel et indispensable pour toute personne souhaitant trouver un nouvel emploi. Ce qui est à retenir, c’est que le C.V. demeure le meilleur moyen de faire une bonne première impression et donc d’obtenir une entrevue par la suite ! Prenez tout le temps nécessaire de bien travailler sur votre C. V. de façon à en être fier.

Au moment de rédiger votre C.V., rappelez-vous qu’en moyenne, les employeurs y accorderont au maximum 60 secondes. En ce 60 secondes, vous devez offrir les informations que recherche l’employeur de façon efficace et facile à repérer en plus de faire en sorte qu’il ait envie de vous téléphoner.


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ASTUCENe paniquez pas et ne réinventez pas la roue ! La convention est d’usage en matière de C.V.. Des modèles existent, profitez-en ! D’ailleurs, vous aurez avantage à utiliser un format d’écriture sobre. Autrement dit, n’utilisez pas des formats d’écriture qui sortent de l’ordinaire ou qui sont excentriques car dans ce cas, l’employeur pourrait bien se rappeler de vous pour de mauvaises raisons !

Vous devriez développer un modèle général de votre C.V., que vous pourrez modifier ensuite en fonction des emplois sur lesquels vous postulerez. N’oubliez pas, chaque employeur est à la recherche d’un type spécifique de candidat. Ajustez votre modèle général pour chaque emploi pour lequel vous postulez de façon à mettre en valeur les compétences que vous avez et qui sont recherchées par l’employeur !

Si vous êtes une personne en début de carrière avec peu d’expériences de travail, nous vous conseillons de mettre en valeur vos « savoir-être ». Certes, il se peut que vous n’ayez pas le savoir-faire spécifique que recherche l’employeur, mais vous pouvez démontrer votre volonté d’apprendre et surtout votre audace en présentant votre candidature.


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Essentiellement, un bon C.V. doit : • Permettre au lecteur de trouver l’information qu’il recherche

rapidement ;

• Être concis ;

• Être structuré ;

• Être deux pages au maximum ;

Chaque C.V. doit contenir les informations suivantes : • Coordonnées ;

• Formation ;

• Expérience professionnelle et réalisations ;

De plus, votre C.V. peut indiquer :• Vos autres expériences pertinentes (bénévolat, concours, etc…)

• Profil d’emploi

• Compétences

• Intérêts

• Langues parlées et écrites

• RéférencesY AVEZ-VOUS

PENSÉ ?


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Voyons plus en détails chacune de ces sections.

CoordonnéesVos coordonnées doivent être indiquées au haut de la page et doivent contenir les informations suivantes :

• Votre nom ;

• Votre adresse civile ;

• Votre numéro de téléphone à la maison et votre cellulaire ;

• Votre adresse électronique, si vous en avez une ;

Il est désormais d’usage d’inclure dans la section de vos coordonnées, votre adresse électronique. En offrant votre courriel personnel, n’utilisez pas des adresses comme [email protected]. Vous perdez automatiquement de la crédibilité. Utilisez plutôt une adresse sobre avec votre prénom et votre nom de famille comme [email protected]. Si vous n’avez pas d’adresse courriel, ou encore si la vôtre ne convient pas, créez-vous un profil aux fins de recherche d’emploi, c’est facile et c’est gratuit !

Profil d’emploi Le profil d’emploi est un très bref texte composé de 4 à 5 lignes au maximum qui donne un aperçu à l’employeur de vos années d’expérience, de votre formation et de l’emploi recherché. Il est très important d’être bref, précis et concis. Ce texte se situe directement sous vos coordonnées et résume en quelque sorte votre C.V.

À ÉVITER


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Bon Profil : Trois années d’expérience comme mécanicien avec spécialisation en machinerie lourde. Obtention d’un diplôme d’études professionnelles en mécanique de véhicules lourds. Intérêt marqué pour les chantiers miniers et les entreprises dynamiques et en expansion. Je recherche un emploi de mécanicien de véhicules lourds avec des possibilités d’avancement de carrière.

Mauvais profil Quelques années d’expérience comme mécanicien suite à une formation scolaire en mécanique. Je recherche emploi pour faire vivre ma famille. J’ai un intérêt marqué pour les jeux vidéo et mes enfants.

Lorsque vous rédigez votre profil de carrière, respectez ces principes : 1. Soyez précis

2. N’incluez que des informations professionnelles et évitez tout commentaire révélant des aspects personnels

3. Valorisez votre formation en utilisant des expressions comme « spécialisation » ou « perfectionnement »

4. Précisez votre intérêt pour le secteur d’activité pour lequel vous postulez


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FormationAu sein de cette section, vous devez énumérer les diplômes, certificats, attestations ou autres que vous avez obtenus en débutant par le plus récent.

Inscrivez le secteur d’étude et l’année d’obtention de votre « diplôme », ainsi que le nom de l’école où vous avez étudié. Par exemple :

Diplôme d’études collégial en Administration En coursCégep de Trois-Rivières, Trois-Rivières

Diplôme d’études professionnelles en Administration 2011Centre d’étude professionnelles de Mont-Laurier, Mont-Laurier

Diplôme d’études secondaires 2009Polyvalente St-Jean, Sept-Îles

Expériences professionnelles & RéalisationsC’est dans cette section de votre C.V. que vous mettez en valeur vos expériences de travail, qu’il s’agisse d’un emploi rémunéré ou non. Si vous avez effectué du bénévolat et que cette expérience est pertinente à l’emploi pour lequel vous postulez, n’hésitez pas à l’inscrire dans cette section !


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Il existe dans les faits quelques façons de mettre en page ses expériences professionnelles sur un C.V. C’est généralement uniquement une question de préférences. Nous vous suggérons d’utiliser le modèle suivant.

• Inscrivez le titre du poste en gras

• Inscrivez le nom de l’employeur pour lequel vous avez travaillé

• Inscrivez la date de commencement et de fin de votre emploi

• Ajoutez environ trois descriptions d’une ligne de vos responsabilités et de vos tâches pour cet employeur

ASTUCEAjustez vos réalisations en fonction de l’offre d’emploi pour laquelle vous postulez de façon à mettre en valeur celles qui sont compatibles ou recherchées pour le poste !

Exemples :

Journalier Été 2015Conseil des Anishinabeg de Kitigan Zibi, Kitigan Zibi

• Responsable de l’entretien des terrains de 15 édifices publics

• Responsable de la production de 400 cordes de bois de chauffage

• Participation au groupe de travail sur l’amélioration de la santé et sécurité au travail

SAVIEZ-VOUS ?


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Stage Emploi – Aide-mécanicien Été 2014Ford St-Jacques, Québec

• Entretien de base des véhicules

• Changement de pneus

• Service de nettoyage Vous pouvez profiter de la section Réalisations pour mettre en valeur certaines expériences pertinentes, des reconnaissances que vous avez reçues, bref, tout ce qui est susceptible de vous distinguer des autres candidats. Vous faites du bénévolat, vous êtes impliqués dans votre communauté ? N’hésitez pas à l’inscrire ! D’ailleurs, si votre bénévolat est directement lié à l’emploi recherché, vous pouvez l’inscrire dans la section Expériences professionnelles !

Vous pouvez ajouter quelques informations supplémentaires, si vous les jugez pertinentes, telles que les langues que vous parlez et écrivez, vos intérêts, vos références. Si vous avez eu de bonnes expériences de travail au préalable, nous vous suggérons de demander à vos anciens employeurs s’ils accepteraient de vous donner de bonnes références. Si tel est le cas, il est d’usage de simplement indiquer à votre C.V. que vous « donnerez des références à l’employeur sur demande ».

Types de C.V.Il existe essentiellement trois types de C.V. qui ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Voici leurs principales caractéristiques.


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Le Curriculum Vitae chronologiqueC’est le modèle généralement utilisé sur le marché du travail et le plus connu. Ce type de C.V. vous permet de mettre en valeur vos expériences au seins d’un même domaine professionnel. Si par exemple, vous avez beaucoup travaillé dans le milieu forestier au cours des 5 dernières années, un employeur constatera rapidement votre expérience dans le domaine.

Comme toujours, vous énumérez vos expériences professionnelles en débutant par la plus récente.

Avantages Désavantages

Ce C.V. est facile à rédiger Si le dernier emploi est un échec

Met en évidence la progression de la carrière

Fait ressortir les périodes sans emploi

Favorise les gens dont le dernier emploi est dans le même domaine que celui

recherché

Désavantage ceux qui réorientent leur carrière

Généralement apprécié des recruteursFait ressortir les changements

d’emploi fréquents

EXEMPLE DE C.V. CHRONOLOGIQUE

https://employnations.com/wp-content/uploads/2016/06/CV_Chronologique.pdf


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Le Curriculum Vitæ mixteLa particularité de ce modèle est qu’il met autant l’emphase sur les expériences professionnelles que sur les compétences que vous avez acquises au cours de votre parcours professionnel.

C’est un modèle conseillé pour des gens qui ont beaucoup changé d’emplois au cours des dernières années.


Met rapidement en valeur les points forts de votre candidature

Un travail de préparation plus important est nécessaire

Facile à modifier en fonction de l’emploi sur lequel vous postulez

Ce modèle ne sera pas nécessairement apprécié de

l’employeurLa section « compétences acquises »

permet de mettre dans la même rubrique les compétences acquises en milieu de travail et en milieu scolaire

Fait ressortir les périodes sans emploi

EXEMPLE DE C.V. MIXTE

https://employnations.com/wp-content/uploads/2016/06/CV_Mixte.pdf


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Le Curriculum Vitae par compétence Quoique peu conventionnel, ce modèle de C.V. a le mérite de faire ressortir les réalisations et les responsabilités qui distinguent votre candidature, de façon à clairement mettre en valeur les compétences que vous avez acquises lors de vos emplois.

Ce type de C.V. peut favoriser les gens qui réorientent leur carrière.


Ce type de C.V. permet d’éviter les répétitions en cas de postes ayant des

responsabilités similairesPlus difficile à rédiger

Démontre qu’un candidat peut faire sa propre évaluation de ses capacités

L'employeur peut ne pas aimer le format

Se consulte rapidementDémontre moins facilement la

progression de l’employé

EXEMPLE DE C.V. PAR COMPÉTENCE

https://employnations.com/wp-content/uploads/2016/06/CV_par_competence.pdf


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LISTE DE CONTÔLE (CHECKLIST)Vous connaissez l’importance d’un bon C.V. et vous connaissez maintenant sa structure de base : il est temps de faire votre propre modèle !

Pour vous aider, voici une liste de contrôle qui vous permettra de réviser votre projet.

Est-ce que j’ai inscrit ma formation, mes expériences et mes compétences ?

Est-ce que mon C.V. est clair et cohérent ?

Est-ce que j’ai enlevé toutes informations négatives dans mon C.V. ?

Est-ce que les sections « expériences » et « formation » débutent par mon expérience la plus récente ?

Est-ce que le papier est blanc, sans tache, sans plis et sans photo ?

Est-ce que mon adresse courriel est sobre ?

Est-ce j’ai inclut les informations pour que l’on puisse me contacter ?

Est-ce que j’ai révisé le document de sorte à avoir repéré les fautes d’orthographe ?

Est-ce que mon document est propre et est-il attirant au coup d’œil ?

Si vous avez répondu OUI à toutes ces questions, vous êtes prêt à rédiger votre lettre de présentation !

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/trouver-un-emploi/organiser-sa-recherche-demploi/outils-du-chercheur-demploi/curriculum-vitae/

http://www.jeunesse.gc.ca/fra/sujets/emplois/cv.shtml

http://conseils-carriere.monster.ca/cv-et-lettres-de-presentation/careers.aspx


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Lettre de présentationUne lettre de présentation est un document d’une page qui vous présente à l’employeur et exprime votre intérêt envers l’emploi offert. C’est un outil aussi important que votre C.V. car elle permet à l’employeur d’avoir un premier contact avec votre personnalité et vous permet de vous démarquer des autres candidats.

Nous vous conseillons de diviser votre lettre de présentation en quatre sections distinctes.

Profitez de la première section pour vous présenter et identifier le poste pour lequel vous appliquez. C’est une section qui est généralement très simple et se ressemble d’une lettre à une autre. Ne tentez pas de réinventer la roue.

La deuxième section est plus personnelle puisque vous y expliquez pourquoi vous êtes intéressé à ce poste. Vous pouvez en profiter pour dire en quoi votre formation et votre expérience font de vous un candidat idéal. Vous pouvez également expliquer comment cet emploi vous aide dans votre objectif de carrière. N’hésitez pas à être convainquant dans cette section.

La troisième section est l’endroit où vous devez tenter de vous vendre, de vous démarquer. Expliquez à l’employeur pourquoi vous méritez ce poste, et tentez de le convaincre de porter une attention particulière à votre C.V. afin qu’il puisse apprécier l’information que vous y avez incluse.


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ASTUCEGénéralement, les entreprises ont des préférences en matière de personnalité recherchée. Il est possible d’en faire la constatation en regardant la page web ou un livret de l’entreprise, par exemple en lisant la vision de l’entreprise. Mettez de l’avant les atouts qui semblent correspondre à la personnalité de l’entreprise ! Si l’entreprise dit qu’elle est dynamique, vous pouvez par exemple mentionner que vous êtes une personne qui a de l’initiative.

Enfin, la quatrième et dernière section consiste simplement à rappeler vos coordonnées, préciser le meilleur moment de vous joindre et terminer par une formule de salutation, et le tour est joué !

EXEMPLE DE LETTRE DE PRÉSENTATION

https://employnations.com/wp-content/uploads/2016/06/Lettre_presentation.pdf


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LISTE DE CONTRÔLE (CHECKLIST)

Vous connaissez l’importance d’une bonne lettre de présentation et vous connaissez maintenant sa structure de base : il est temps de faire votre propre modèle !

Pour vous aider, voici une liste de contrôle qui vous permettra de réviser votre projet.

Est-ce que j’ai bel et bien nommé le poste sur lequel je postule ?

Est-ce que les quatre sections sont présentes ?

Est-ce j’ai mentionné ma formation ?

Est-ce que j’ai mis en valeur mon expérience pertinente ?

Suis-je satisfait de ma phrase qui me distingue des autres candidats ?

Est-ce que le papier est blanc, sans tache, sans plis et sans photo ?

Est-ce que mon adresse courriel est sobre ?

Est-ce j’ai inclus les informations pour qu’on puisse me contacter ?

Est-ce que j’ai révisé le document de sorte à avoir repéré les fautes d’orthographe ?

Est-ce que ma lettre est propre, le caractère utilisé est-il uniforme, le format utilisé est-il sobre ?

Serait-il utile qu’une autre personne révise ma lettre et me donne ses commentaires ?

Si vous avez répondu OUI à toutes ces questions, vous êtes prêt à postuler !

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/trouver-un-emploi/organiser-sa-recherche-demploi/outils-du-chercheur-demploi/lettre-de-presentation/

https://www.emploisetc.gc.ca/categories.jsp?lang=f&category_id=202


D’EMPLOI

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Bien comprendre une offre d’emploi Vous avez préparé votre modèle de votre C.V et même peut-être un modèle de lettre de présentation. Maintenant, il ne vous reste qu’à les personnaliser en fonction d’une offre d’emploi spécifique pour que l’employeur se sente interpellé par votre candidature.

Il y a essentiellement trois sources d’information que vous pouvez consulter pour mieux comprendre et connaitre l’entreprise à laquelle vous souhaitez soumettre votre candidature. Il y a :

• l’offre d’emploi en tant que tel;

• le site Internet de l’entreprise; et,

• les gens de votre réseau.

L’offre d’emploiL’offre d’emploi est l’outil normalement utilisé pour publiciser les emplois disponibles. À partir de l’offre d’emploi, vous trouverez les informations principales de ce que l’entreprise recherche. Quoiqu’il soit vrai que certaines offres d’emploi ne sont pas toujours aussi claires que souhaité, vous pouvez néanmoins y repérer certains indices qui vous aideront à comprendre le type de candidat recherché.

Lorsque l’employeur précise que certaines aptitudes ou connaissances sont « exigées », cela veut dire que vous avez plus de chance d’obtenir une entrevue si vous avez ces aptitudes ou connaissances. Attention, cela ne veut toutefois pas toujours dire que vous serez automatiquement


D’EMPLOI

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exclus si vous ne les avez pas. Si vous n’avez pas toutes les aptitudes ou connaissances exigées, il est important de démontrer, par exemple dans votre lettre de présentation, que vos autres compétences ou connaissances peuvent compenser pour cette carence.

EXEMPLEUne offre d’emploi précise qu’une bonne connaissance en Excel est exigée. Mettez de l’avant votre connaissance pour tout autre programme informatique, et soulignez votre facilité à apprendre à utiliser les logiciels informatiques. L’employeur pourrait vous donner l’opportunité de prouver en entrevue votre sens de l’initiative. Vous lui raconterez alors une expérience vécue où vous avez rapidement appris à utiliser un programme informatique.

L’offre d’emploi indique que trois ans d’expérience dans un domaine particulier sont requises. Vous en avez deux. Utilisez votre lettre de présentation pour mettre de l’avant d’autres expériences, professionnelles ou non, qui bonifient votre expérience de travail dans ce domaine.

Lisez soigneusement l’offre d’emploi, puis relisez-la ! Identifiez les qualités recherchées par l’employeur puis ajustez votre C.V. et votre lettre de présentation pour mettre en valeur vos qualités qui sont similaires ou compatibles.


D’EMPLOI

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Ensuite, faites le même exercice en explorant le site Internet de l’entreprise. Une excellente source d’information est la page où l’on retrouve les « valeurs et mission » de l’entreprise. Vous aurez une meilleure idée de la personnalité de l’entreprise et vous pourrez vous faire une meilleure idée du profil d’employé favorisé.

Terminez l’ajustement de votre C.V. et de votre lettre de présentation en discutant avec gens de votre réseau qui connaissent l’entreprise en question. Cette étape peut être bien utile car il y a parfois une grande différence entre les écrits et la réalité !

Un mot d’avertissement toutefois, soyez réaliste. Si l’employeur favorise des candidats ayant des qualités que vous ne possédez pas et même contraires à votre personnalité, ne mentez pas. Vous n’allez que vous nuire à long terme car vous n’aimerez pas votre travail et n’y serez probablement pas bon.

Trouver les emplois disponibles Vous avez vos outils, il vous reste maintenant à identifier les emplois disponibles.

Il est facile de trouver une offre d’emploi affichée, que l’on pense aux emplois affichés dans les Centres local d’emploi, chez emploi Québec, sur Internet, dans les journaux, les revues spécialisées, etc...

Sachez toutefois qu’entre 80 et 85% des emplois disponibles ne sont jamais affichés ! Dans ces cas, il faut alors démontrer de l’initiative pour les repérer !


D’EMPLOI

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Pour trouver ces emplois « cachés », commencez par informer les gens de votre réseau personnel et professionnel que vous êtes en recherche d’emploi. Ces derniers sont vos meilleurs alliés pour trouver un emploi « caché », ou encore pour des postes à venir.

Vous pouvez également vous impliquer dans votre milieu et auprès associations liées à l’industrie qui vous intéresse. Vous apprendrez ainsi à connaître des gens de l’industrie et aurez un avantage certain en matière d’emploi caché.

ASTUCEQuoi que le bénévolat n’ait pas une grande cote de popularité, il est extrêmement utile pour développer des liens d’affaires et s’impliquer directement au sein d’une industrie !

En matière de recherche d’emploi, vous devez être proactif. N’attendez pas que l’on vous donne des pistes de solution, et prenez votre carrière en mains.

EMPLOIINTRODUCTION RECHERCHE D’EMPLOI

TERMINAISON D’EMPLOI

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PROCESSUS DE SÉLECTION

PROCESSUS DE SÉLECTIONPréparation à l’entrevueVous avez envoyé votre C.V. ainsi qu’une lettre de présentation, et vous venez de recevoir un appel ou un courriel pour vous convoquer à une entrevue. Vous êtes sans doute très excité mais attention, il ne faut pas célébrer trop vite : il est désormais temps de vous préparer à l’entrevue. Le niveau de préparation sera votre gage de succès.

Le format et la longueur de l’entrevue peuvent grandement varier d’une entreprise à l’autre. Par contre, les sujets qui y sont abordés souvent les mêmes. Voilà donc pourquoi il est important de se préparer.

Lors de l’entrevue, vous aurez vraisemblablement à préciser les informations contenues dans votre C.V. en donnant des explications sur vos réalisations. Certains employeurs peuvent vous demander de répondre à des mises en contexte ou encore vous faire passer des tests. Il ne faut pas oublier que, d’abord et avant tout, l’entrevue est l’occasion pour l’employeur de faire votre connaissance et de découvrir votre personnalité.

Lors de l’entrevue, l’employeur pourrait également vous demander s’il peut communiquer avec vos anciens employeurs, pour obtenir « vos références ». Vous avez le droit de refuser de donner vos références mais, si celles-ci sont positives, nous vous encourageons à permettre à cet employeur potentiel de communiquer avec vos anciens employeurs. En réalité, vous devriez avoir leurs coordonnées en mains pour simplement les remettre lors de l’entrevue.

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/trouver-un-emploi/organiser-sa-recherche-demploi/outils-du-chercheur-demploi/entrevue/



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Faites des recherches sur l’entrepriseComme pour l’ajustement de votre C.V. et la rédaction de votre lettre de présentation, retournez consulter le site Internet de l’entreprise. Tentez de mieux comprendre ce que fait l’entreprise, qui sont ses clients, où et comment elle opère… Les employeurs préfèrent généralement les candidats qui ont envie de travailler « pour l’entreprise » à ceux qui ne recherchent qu’un poste en particulier. En entrevue, faites ressortir votre intérêt pour l’entreprise et non juste pour le poste. Vous pourriez ainsi marquer des points supplémentaires qui vous démarqueront des autres candidats.

Pratiquez-vousUne entrevue peut durer jusqu’à une heure et même plus selon le type d’emploi pour lequel vous postulez. Vous devez être en mesure de répondre à des questions et entretenir la conversation durant cette période. La préparation est clef.

Prenez le temps d’anticiper les questions qui vous seront posées et réfléchissez à vos réponses. Pour vous pratiquer, n’hésitez pas à demander à une personne de vous passer en entrevue donnez-lui la consigne de vous surprendre. Suite à votre pratique, demandez-lui s’il y a des points où vous pouvez vous améliorer. Cet exercice vous permettra d’améliorer vos réponses et d’être plus concis.

Une façon de bien se préparer, c’est évidemment de connaître son C.V. N’oubliez pas, votre employeur potentiel posera des questions en lien avec votre curriculum vitae.



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Organisez-vousComme toutes personnes qui passent une entrevue, vous allez ressentir de la nervosité. C’est pour cette raison qu’il est important d’être organisé. Préparez à l’avance des vêtements convenables. Vérifiez où se déroulera l’entrevue. Apportez des copies de votre C.V. et de votre lettre de présentation.

En ce qui concerne les vêtements, habillez-vous en fonction de l’emploi sur lequel vous postulez. Un conseil ? Habillez-vous sobrement, comme si vous rencontriez, lors d’un souper formel, vos beaux-parents pour la première fois. Comme l’on dit en anglais, « dress for success » !

Si vous n’avez pas de moyen de transport, demandez à quelqu’un de fiable s’il est disponible et prêt à vous y conduire.

LA TENUE VESTIMENTAIRE ET L’APPARENCE GÉNÉRALE SONT IMPORTANTES. Soyez habillé selon les circonstances et évitez les vêtements avec de grosses écritures, des logos, les shorts ou bermudas, ne portez pas de casquette, décolleté, jupe trop courte, des gros pendentifs sur le cou ou lunette de soleil. Assurez-vous d’avoir une apparence générale propre et soignée, donc vos cheveux coiffés et vos ongles nettoyés !



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Exemple de QuestionsBesoin d’inspiration ? Voici des questions qui sont souvent posées lors d’entrevues pour vous aider à pratiquer avec quelqu’un de votre entourage. Évidemment, les questions varient en fonction de l’emploi pour lequel on postule alors ne vous limitez pas à la présente liste et soyez créatifs ! Vous ne pouvez pas « trop » vous préparer



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.

Astuce

Pour quelle raison avez-vous quitté votre dernier emploi ?

Évitez des réponses négatives sur vos anciens employeurs !

Pourquoi voulez-vous travailler pour nous ?

Démontrer que vous connaissez l’entreprise grâce à la préparation que vous avez effectuée.

Quelles sont vos qualités ?Assurez-vous de nommer des compétences qui ont un lien

avec l’emploi et l’employeur.

Quel est votre plus grand défaut ?Soyez honnête et mettez l’emphase sur votre façon de

gérer ce défaut et d’y remédier.

Pouvez-vous travailler sous pression ?

Tentez de répondre honnêtement. Si vous n’aimez pas travailler sous pression, dites que vous préférez bien planifier

pour éviter les surprises.

Pourquoi devrions-nous vous embaucher plutôt qu’un autre ?

C’est le temps de vous vendre. Puisez dans vos compétences pour démontrer que vous pourrez effectuer le

travail demandé mieux qu’un autre.

Pouvez-vous élaborer sur vos compétences ?

Racontez une histoire vécue dans laquelle vous avez eu à mettre en pratique l’une des compétences recherchées par

l’employeur.Quel est le plus grand défi

professionnel auquel vous avez eu à faire face ?

Profitez de cette question pour mettre en valeur une des qualités qui est recherchée par l’employeur !

Seriez-vous prêt à travailler dans une autre région ? Comment

vous-sentez-vous à l’idée de travailler dans une zone

uniquement accessible par avion ?

La réflexion que vous avez faite pour bien vous connaitre vous permettra de répondre honnêtement à cette question.

Avez-vous des questions que vous aimerez nous poser ?

C’est le temps de démontrer que vous êtes intéressé par le poste, mais également par l’entreprise ! Posez des questions

qui démontrent que vous avez fait vos devoirs.

SAVIEZ-VOUS ?



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LISTE DE CONTRÔLE (CHECKLIST) Avez-vous trouvé des informations sur l’entreprise où vous postulez ?

Avez-vous préparé des réponses aux questions qui risquent de vous être posées ?

Avez-vous préparé des questions que souhaitez poser à l’intervieweur ?

Avez-vous pratiqué des simulations d’entrevue ?

Avez-vous révisé votre C.V.?

Avez-vous préparé vos vêtements ?

Avez-vous calculé le temps requis pour vous rendre à l’entrevue ?

Si vous avez répondu OUI à toutes ces questions, vous êtes prêt pour l’entrevue de sélection !



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L’ENTREVUELa première règle et certainement la plus importante : soyez à l’heure. Être à l’heure ne vous garantit pas l’obtention d’un emploi, mais être en retard vous garantit de ne pas l’obtenir.

Il n’existe pas de format ni de norme en matière d’entrevue. Lors de l’entrevue, vous pourriez bien vous retrouver devant une, deux voire trois personnes. Peu importe, rappelez-vous des informations qui suivent pour faire bonne impression.

ConventionsAvant d’entrer dans une entrevue, montrez votre professionnalisme et éteignez votre téléphone. Si votre téléphone sonne durant l’entrevue, cela vous nuira considérablement. Débarrez-vous de votre gomme et assurez-vous de bien paraître. Saluez votre intervieweur et serrez-lui la main. N’oubliez pas de le vouvoyer.

Attitude L’employeur connaît déjà certains de vos savoir-faire et savoir-être. Il va certainement chercher à comprendre l’étendue des services que vous pouvez lui offrir afin de déterminer si vous êtes qualifié pour le poste. Par contre, il va également tenter de comprendre si vous êtes compatible, si vous êtes un « good fit » avec l’entreprise, la direction et vos futurs collègues.

C’est pour cette raison que vous devez démontrer que vous êtes courtois, professionnel et confiant. Par exemple, répondez aux questions en regardant votre intervieweur dans les yeux.



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Aussi, tout en étant réaliste, soyez positif. Par exemple, les employeurs pourront vous demander d’élaborer sur une situation difficile que vous avez vécue. Assurez-vous de ne pas parler en mal de vos anciens collègues et que votre histoire se termine sur une note positive. Enfin, tentez de ne pas donner de trop longues réponses, et écoutez bien les questions posées par votre intervieweur.

Fin de l’entrevueVers la fin de l’entrevue, votre intervieweur peut vous demander si vous avez des questions. Utilisez cette occasion pour démontrer votre intérêt pour l’entreprise ! Par exemple, vous pourriez poser des questions sur les outils disponibles pour effectuer l’emploi que vous convoitez.

Lorsque l’entrevue est terminée, remerciez les gens de leur temps et dites-leur que vous appréciez l’opportunité qui vous a été donnée.Il est également acceptable de demander à l’employeur quand vous pouvez vous attendre à recevoir une réponse.

Après l’entrevueVous avez terminé l’entrevue et l’adrénaline vient de baisser. Prenez le temps de poser les gestes suivants, qui vous aideront à faire bonne impression même si l’entrevue est maintenant terminée.

D’abord, remerciez la réception à votre départ. Il est une bonne idée de remercier la personne qui vous a accueilli. Cela démontre que vous êtes courtois et professionnel.

SAVIEZ-VOUS ?



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Lettre de remerciementVous avez quitté l’établissement et êtes maintenant en attente d’une réponse. Ce le temps d’envoyer une lettre de remerciement.

Une lettre de remerciement est l’outil que vous utilisez pour démontrer votre professionnalisme, votre respect envers l’entreprise et votre courtoisie. En effet, vous utilisez cette lettre pour remercier l’employeur d’avoir pris le temps de vous rencontrer et lui dire que vous avez apprécié l’entrevue.

Vous avez oublié de mentionner un détail que vous jugez important ? Vous pouvez profiter de la lettre de remerciement pour revenir rapidement sur un sujet. Quoi qu’il en soit, soyez bref et concis car si vous insistez trop, votre lettre de remerciement sera perçue comme une technique pour ajouter au contenu de l’entrevue.

Quelques informations techniques :

1. Incluez toujours le poste de la personne que vous remerciez ;

2. Ajoutez toujours la date en haut de page ;

3. Soyez bref et concis.

EXEMPLE DE LETTRE DE REMERCIEMENTÀ RETENIR

https://employnations.com/wp-content/uploads/2016/06/Lettre_remerciement.pdf



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Vous n’avez pas obtenu l’emploi Il se peut que vous n’obteniez pas l’emploi. Démontrez votre professionnalisme en remerciant tout de même l’intervieweur de vous avoir permis de passer une entrevue. Vous ne savez jamais, peut-être qu’il va vous téléphoner dans quelques mois pour vous offrir un autre emploi.

Dans tous les cas, demandez à cette personne ce que vous auriez pu faire pour améliorer vos chances. Acceptez la critique et améliorez-vous. C’est en obtenant ces commentaires que vous pourrez vous améliorer. Ce type « d’évaluation » de l’entrevue sera particulièrement utile si vous avez postulé pour un poste au sein de l’entreprise pour laquelle vous travaillez déjà !

Vous avez obtenu l’emploi Félicitation. Vous voici prêt pour la prochaine étape.

C’est le temps de bâtir votre carrière !

INTRODUCTION RECHERCHE D’EMPLOI



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EMPLOI

EMPLOIBien sûr, le moment où l’on doit se chercher un emploi est souvent une période difficile et stressante. Cependant, les préoccupations ne cessent pas du moment où l’on s’est trouvé un emploi ! Il serait plus sage de dire qu’elles changent. C’est qu’une fois embauché, vous traverserez une période d’intégration et d’adaptation à votre nouvel emploi, qui amène son lot d’incertitudes.

De même, dès votre embauche, votre employeur pourrait vous remettre un nombre important de documents en vous demandant d’en prendre connaissance. Certains seront à signer. A quoi servent ces documents ?

Au cours d’un emploi, de nombreuses questions sont susceptibles de survenir. Le chapitre qui suit vise à vous aider à comprendre un peu mieux « la vie en emploi ». En plus d’identifier certaines ressources majeures pour vous aider à entreprendre et bâtir votre carrière, ce chapitre abordera certains de vos droits et de vos obligations durant la période d’emploi. Nous vous encourageons à consulter les ressources citées dans ce coffre d’outils pour obtenir plus d’information sur un sujet particulier.

Juridiction et normes d’emploiAu Québec la plupart des employés sont régis par les lois provinciales (Code civil du Québec, Loi sur les normes du travail, Code du travail du Québec). Il faut savoir par contre que ce n’est pas toujours le cas, et qu’un employé basé dans la province de Québec peut être sujet aux lois fédérales, par exemple, le Code canadien du travail.




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EMPLOI

Pour connaitre précisément vos droits et obligations en matière d’emploi, il vous est crucial de savoir si vous êtes soumis aux lois du travail provinciales ou fédérales.

ATTENTION !Ce n’est pas parce que vous travaillez sur réserve que vous êtes assujettis aux lois fédérales, et ce n’est pas parce que vous travaillez hors réserve que vous êtes assujettis aux lois provinciales ! Les normes du travail qui s’appliquent à vous dépendent plutôt de votre employeur et de son type d’industrie.

Essentiellement, pour déterminer si, en tant qu’employé, vous êtes régis par les lois fédérales, il faut d’abord déterminer si vous travaillez pour une entreprise sous juridiction fédérale. Pensons notamment aux employés travaillant dans les banques, ou encore à ceux travaillant pour le gouvernement fédéral. Les personnes qui travaillent pour un Conseil de bande sont également normalement sous règlementation fédérale. Vous l’aurez deviné, la manière la plus facile de savoir si vous êtes soumis aux lois fédérales ou provinciales en matière d’emploi consiste à le demander à votre employeur. Votre contrat d’emploi pourrait aussi le mentionner expressément.




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EMPLOI

EXEMPLEUn autochtone travaille dans une épicerie située sur réserve. Ce type de commerce n’est pas visé par la juridiction fédérale. Cette personne sera donc probablement soumise aux lois provinciales en matière du travail, et donc par exemple à la Loi sur les normes du travail.

Un autochtone travaille comme journalier pour le Conseil de bande de sa communauté. Comme les Conseils de bande sont généralement soumis à la juridiction fédérale, cette personne sera probablement soumise aux lois fédérales en matière du travail, et donc par exemple au Code canadien du travail.

Un autochtone travaille dans une épicerie hors réserve. Ce type de commerce n’est pas visé par la juridiction fédérale. Cette personne sera donc soumise aux lois provinciales en matière du travail, et donc par exemple à la Loi sur les normes du travail.

Un autochtone travaille dans une banque hors réserve. Comme les banques sont soumises à la juridiction fédérale, cette personne sera soumise aux lois fédérales en matière du travail, et donc par exemple au Code canadien du travail.

Pour les curieux qui souhaitent savoir quels secteurs et industries sont normalement sous juridiction fédérale, voici les renseignements que le Gouvernement du Canada fourni à ce sujet :

http://www.edsc.gc.ca/fr/emplois/milieu_travail/droits_personne/equite_emploi/sous_reglementation.page

http://www.cnt.gouv.qc.ca/non-couverts/travailleurs-non-vises-par-la-loi-sur-les-normes-du-travail/index.html

http://www.edsc.gc.ca/fr/emplois/milieu_travail/droits_personne/equite_emploi/sous_reglementation.page

http://www.cnt.gouv.qc.ca/non-couverts/travailleurs-non-vises-par-la-loi-sur-les-normes-du-travail/index.html




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EMPLOI

Au Québec, Loi sur les normes du travail s’applique à la plupart des employés qui ne sont pas des cadres supérieurs et qui ne travaillent pas dans l’une des industries mentionnées ci-haut. Il existe certaines exceptions, par exemple les cadres supérieurs, et vous devriez toujours vous référer à un agent de la CNESST pour vérifier si vous êtes bien couvert par les protections offertes par cette loi. Pour des questions de commodités, ce coffre d’outils suppose que vous êtes couverts par la Loi sur les normes du travail pour les sections qui suivent

Contrat individuel d’emploiA votre embauche, votre employeur vous demandera normalement de signer un contrat d’emploi.

Si vous n’êtes pas syndiqué, ce document indique ce que vous et votre employeur avez négocié comme conditions de travail. On peut donc y trouver plusieurs informations, telles que votre salaire, votre horaire de travail, la durée de votre période de probation ou encore si votre contrat a une durée déterminée (ex. un an) ou s’il est à durée indéterminée, c’est-à-dire jusqu’à ce que vous ou votre employeur y mettiez un terme.

BON À SAVOIR !




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EMPLOI

Certains contrats sont particulièrement détaillés, surtout si vous occupez un emploi stratégique au sein de l’entreprise. Il y a un nombre infini de clauses que l’on peut y retrouver, que l’on pense aux clauses concernant les vacances, le temps supplémentaire, aux clauses de confidentialité, de non-concurrence ou encore au remboursement de dépenses.

Les employeurs y incluent parfois certaines politiques de l’entreprise, pour s’assurer que les employés s’y conforment. Il peut aussi y avoir simplement une clause à l’effet que l’employé s’engage à respecter les politiques de l’entreprise en vigueur. Assurez-vous d’en recevoir une copie et d’en prendre connaissance avant la signature du contrat.

SAVIEZ-VOUS ?




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EMPLOI

Pour un exemple de contrat d’emploi, vous pouvez consulter le site Internet de la CNESST à l’adresse suivante, sous la rubrique « POUR VOUS AIDER » :

http://www.cnt.gouv.qc.ca/salaire-paie-et-travail/salaire/index.html

Vous devez minimalement savoir deux choses à l’égard de votre contrat d’emploi.

D’abord, peu importe ce qu’il y est écrit, votre contrat doit respecter les normes prescrites par la Loi sur les normes du travail. Cette loi établit des normes minimales que les employeurs doivent respecter. Bien-sûr, votre employeur peut toutefois décider de vous offrir plus que le minimum prévu par la Loi sur les normes du travail.

Deuxièmement, si votre contrat est silencieux sur un sujet, par exemple votre droit aux vacances ou aux congés fériés, ce n’est pas que vous n’y avez pas droit. C’est simplement que votre employeur vous offre les mêmes avantages que ceux prévus dans la Loi sur les normes du travail.





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EMPLOI

EXEMPLELa Loi sur les normes du travail octroi un nombre minimum de jours de vacance à un employé et l’indemnité qu’il doit recevoir en fonction du salaire gagné pendant l’année de référence en vigueur dans l’entreprise.

Service continu à la fin de l’année de

référenceDurée des vacances Indemnité

Moins d’un an1 jour par mois completde service continu sans

excéder 2 semaines4 %

1 an à moins de 5 ans 2 semaines continues 4 %

5 ans et plus 3 semaines continues 6 %

Si votre contrat de travail est silencieux concernant vos vacances, et qu’à la fin de l’année de référence, vous avez plus de 5 ans de services continus pour votre employeur, vous avez droit à trois (3) semaines de vacances continues et à 6 % de la rémunération que vous avez gagné durant l’année de référence.

Si votre employeur souhaite vous donner plus que ce qui est prévu par la Loi sur les normes du travail, par exemple quatre (4) semaines, il l’écrira dans votre contrat.




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EMPLOI

Il se pourrait que vous ne compreniez pas toutes les clauses qui figurent dans votre contrat de travail. N’hésitez pas à poser des questions à votre employeur et prenez le temps de saisir le contenu. Vous pouvez également communiquer, le cas échéant, avec la CNESST pour poser des questions spécifiques sur les normes du travail.

Contrat collectif d’emploiUn contrat collectif d’emploi, c’est en quelque sorte un contrat d’emploi qui s’applique à plusieurs personnes. Voyons le mécanisme derrière le contrat collectif le plus connu : la convention collective.

La Charte canadienne des droits et libertés prévoit un droit très important pour les employés : la liberté d’association. Bien que les employés aient le droit de se grouper en association, que l’on appelle syndicat, certaines lois (Code du travail du Québec et le Code canadien du travail pour les employés sous juridiction fédérale) encadrent strictement le droit d’association.

Essentiellement, pour pouvoir agir auprès de l’employeur en tant que seul représentant des employés, un syndicat doit être accrédité. Une fois qu’il a obtenu son accréditation, le syndicat s’occupe de négocier et de faire appliquer la convention collective de travail.

Nous l’avons vu, une convention collective de travail, c’est en quelque sorte un contrat collectif d’emploi. On y retrouve l’ensemble des normes de travail que le syndicat a négocié avec l’employeur. L’employé syndiqué doit donc constamment s’y référer pour connaitre ses droits et obligations. Souvent très volumineuse, la convention collective touche normalement




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EMPLOI

beaucoup plus de sujets qu’un contrat de travail. On y trouve l’ensemble des clauses sur l’ancienneté et les avantages sociaux, mais on y retrouve aussi souvent des clauses sur les obligations de formation, des clauses sur la santé et la sécurité au travail, la mise à pied et le rappel au travail. Pour y voir plus clair, n’hésitez pas à vous référer à votre délégué syndical.

Contrairement au contrat de travail individuel, la convention collective est toujours négociée pour une durée fixe. Une fois l’échéance arrivée, le syndicat et l’employeur doivent négocier de nouveaux termes de la convention et donc conclure une nouvelle convention collective.

Si l’entreprise pour laquelle vous travaillez a une convention collective en vigueur, nous vous suggérons de communiquer avec votre représentant syndical pour qu’il vous explique vos droits et vos obligations. Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale vous propose un document de vulgarisation présentant plusieurs situations typiques entre un syndiqué et son employeur.

De même, toutes les conventions collectives conclues en vertu du Code du travail du Québec sont disponibles sur le site Internet du Ministère du travail, à l’adresse suivante :

https://www.travail.gouv.qc.ca/relations_du_travail/conventions_collectives_en_ligne_corail.html

https://www.travail.gouv.qc.ca/publications/liste_par_themes/le_code_du_travail_en_questions_et_reponses.html




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EMPLOI

Obligations de l’employéTel que mentionné dans ce chapitre, plusieurs des responsabilités et obligations que vous avez envers votre employeur sont détaillées dans votre contrat d’emploi ou votre convention collective.

Il existe toutefois des obligations que l’on pourrait qualifier « d’universelles », c’est-à-dire que peu importe ce que peu dire ou non votre contrat, vous devez respecter ces obligations. Elles trouvent leur source dans le Code civil du Québec.

Prudence et diligenceVous devez toujours exécuter votre travail avec prudence et diligence. Cette obligation est spécifiquement écrite dans le Code civil du Québec.

Qu’est-ce que la prudence ? Qu’est-ce que la diligence ? Il s’agit bien-sûr de ne pas se mettre en danger ou bien mettre les autres en danger, mais également de se conformer aux règles de l’art de son métier. Le dictionnaire Le Petit Robert offre une définition intéressante de ces obligations : la prudence réfère à la personne qui prend les dispositions pour éviter les erreurs, qui s’abstient de tout ce qu’il croit pouvoir être source de dommages. La diligence est la qualité de celui qui s’applique avec soin à ce qu’il fait.

Obligation de loyautéLe Code civil du Québec prévoit que vous avez un devoir de loyauté envers votre employeur. Voyons de quoi il s’agit.




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EMPLOI

L’obligation de loyauté signifie évidement d’être loyal envers votre employeur au cours de votre emploi. Cette obligation peut se concrétiser de différentes façons, par exemple mettre de l’avant les intérêts de votre employeur lorsque vous travaillez, ne pas mentir à votre employeur, respecter la confidentialité des informations auxquelles vous avez accès durant votre emploi, ne pas nuire intentionnellement à la réputation de votre employeur, etc..

Votre obligation de loyauté est « permanente », c’est-à-dire qu’elle ne cesse pas au moment où vous sortez de l’entreprise à la fin de la journée. Plus encore, elle demeure pour une période raisonnable à la fin de votre emploi, qu’il s’agisse d’une démission ou d’un congédiement.

Médias sociauxTel qu’expliqué ci-haut, l’obligation de loyauté ne cesse pas au moment où vous poinçonner votre carte de temps à la fin de votre journée de travail. Votre obligation perdure, 24 heures sur 24. On peut donc dire que votre obligation de loyauté s’étend à votre comportement à l’extérieur de l’établissement de travail et s’étend donc à ce que vous faites sur les médias sociaux. Une règle d’or : ce que vous ne pouvez faire à l’égard de votre employeur sur les lieux du travail, vous ne pouvez le faire sur Internet ! Pour cette raison, vous devez surveiller votre comportement sur les réseaux sociaux et toujours garder votre obligation de loyauté en tête lorsque ce que vous y faites implique votre employeur.

Pensons par exemple à un commentaire sur la personnalité de votre patron, sur les raisons qui vous ont poussé à prendre un congé ou à la publication d’une photo où vous portez votre uniforme de travail. Toutes




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EMPLOI

ces situations pourraient devenir problématiques, par exemple :• vous pourriez propager de la médisance au sujet de votre patron,

ce qui enfreint votre obligation de loyauté ;

• si vous avez déclaré avoir pris un congé en raison du décès de votre père, et que vous déclarez sur Facebook avoir passé la journée aux glissades d’eau, vous contrevenez à votre obligation de loyauté ;

• vous publiez une photo osée et érotique de vous, dans votre uniforme d’hôtesse de l’air pour la compagnie XYZ, vous contrevenez à votre obligation de loyauté.

Vous devriez toujours y penser à deux fois avant d’impliquer votre employeur dans vos « affaires personnelles » car la frontière entre vie privée et vie publique, sur les réseaux sociaux, est très mince ! Voyons un exemple pour y voir plus clair.

Même si tous les employés ont un devoir de loyauté envers leur employeur, il faut savoir que cette obligation peut être plus importante pour les employés qui ont un poste de direction ou encore un poste stratégique au sein de l’entreprise. Il est ainsi normal de dire qu’un directeur a un devoir de loyauté plus important envers la compagnie que le concierge.




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Respect de la confidentialité des informations de l’entrepriseVous devez garder secrètes les informations auxquelles vous avez accès dans le cadre de votre travail. On peut dire que cette obligation découle du devoir de loyauté mais il y a plus. Le Code civil du Québec prévoit spécifiquement qu’un employé ne peut utiliser l’information à caractère confidentiel qu’il obtient dans l’exécution de son travail.

Vous aimeriez en savoir davantage sur vos obligations envers votre employeur ? Consultez le site Internet d’Educaloi pour avoir plus d’information !

Politiques d’entrepriseLes politiques d’une entreprise représentent en quelque sorte l’ensemble des règles qu’un employeur s’est doté pour régir la vie dans l’entreprise. Une panoplie de politiques peut être adoptées par votre employeur, que l’on pense par exemple aux politiques de vacance, de congé maladie, à celle contre le harcèlement au travail, le remboursement de dépenses, l’utilisation du téléphone cellulaire au travail, au Code vestimentaire etc. Une politique claire d’entreprise permet d’assurer une équité parmi les employés. Une politique écrite et communiquée constitue une référence importante pour s’assurer que les règles du jeu ne changent pas et sont connues des employés.

On retrouve souvent l’ensemble des politiques d’un employeur dans un seul et même cahier, habituellement appelé « Manuel d’employés ».

https://www.educaloi.qc.ca/categories/travail




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Si l’entreprise est de petite taille, ou tout simplement si l’employeur n’a que quelques politiques, les politiques de l’employeur sont souvent distribuées « à la pièce » et donc une par une.

Il est important de respecter les politiques de l’employeur qui, en vertu de son droit de gérance, peut vous « imposer les règles du jeu ». Il faut savoir que s’il adopte une politique, l’employeur doit, lui aussi, la respecter.

Politique contre le harcèlement au travailIl faut savoir que la Loi sur les normes du travail protège les employés contre le harcèlement au travail. En fait, non seulement cette loi protège les employés, mais elle oblige les employeurs à prévenir et faire cesser le harcèlement psychologique lorsqu’il est porté à sa connaissance. D’ailleurs, si vous subissez du harcèlement au travail et que ceci vous cause un accident du travail, vous serez protégé par la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles. Des protections similaires mais différentes sont prévues pour les employés soumis à la juridiction fédérale. Pour plus de simplicité, regardons brièvement le régime prévu par la Loi sur les normes du travail.

La notion d’«harcèlement psychologique » est créée et définie par la Loi sur les normes du travail. Il faut obligatoirement rencontrer tous les critères ci-après pour que la conduite que l’on veut dénoncer soit considérée comme du « harcèlement psychologique » au sens de cette loi.

https://www.educaloi.qc.ca/capsules/le-harcelement-psychologique-au-travail

http://www.edsc.gc.ca/fr/emplois/milieu_travail/normes_travail/droits/harcelement_sexuel.page

http://www.csst.qc.ca/travailleurs/accident-du-travail-ou-maladie-professionnelle/Pages/qu-est-ce-qu-un-accident-du-travail.aspx

http://www.cnt.gouv.qc.ca/en-cas-de/harcelement-psychologique/index.html




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EMPLOI

Pour qu’il y ait harcèlement psychologique, la conduite dont vous vous plaignez doit rencontrer les quatre critères suivants :

• être vexatoire et répétée ou vexatoire et grave;

• être hostile ou non désirée par vous, l’employé;

• porter atteinte à votre dignité ou à votre intégrité physique ou psychologique;

• engendrer un milieu de travail néfaste.

Plusieurs personnes peuvent être impliquées dans une situation de harcèlement psychologique. Il peut s’agir par exemple d’un collègue de travail, mais aussi d’un supérieur, d’un client, d’un fournisseur, etc…

En vertu de la Loi sur les normes du travail toujours, votre employeur doit prendre des mesures pour prévenir le harcèlement psychologique. En raison de cette obligation, plusieurs employeurs mettent en place une politique contre le harcèlement psychologique au travail et désignent une personne ressource pour s’occuper de ces problèmes et enquêter sur les plaintes.

En raison de la nature éminemment juridique, il est difficile de donner des exemples de harcèlement psychologique. Si vous avez des questions sur ce sujet, n’hésitez pas à communiquer avec un agent de la CNESST.




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EMPLOI

RémunérationQu’est-ce que la rémunération ? Il s’agit de l’ensemble des avantages qui ont une valeur monétaire que vous recevez pour le travail que vous effectuez. On pense bien-sûr immédiatement au salaire de base que vous recevez, mais votre rémunération peut inclure plusieurs autres éléments, par exemple un bonus, un repas fourni, le paiement de votre prime d’assurance collective, etc…

Le gouvernement du Québec établi annuellement un taux de salaire minimum, c’est-à-dire qu’à moins d’une exception, votre employeur ne peut vous rémunérer en dessous de ce taux de salaire minimum.

BON À SAVOIRLe taux du salaire minimum applicable aux employés visés par la législation fédérale est le taux général minimum pour adulte de la province ou du territoire où l’employé exerce habituellement ses fonctions. C’est-à-dire qu’au Québec, le taux de salaire minimum prévu par le gouvernement du Québec s’applique aux employés normalement visés par la législation fédérale.

Il existe aussi différentes façons de verser le salaire à un employé. Par exemple, vous pouvez être payé à l’heure ou à l’année. Vous pouvez recevoir un taux fixe, ou un taux fixe et une commission. Votre type de rémunération est précisé dans votre contrat d’emploi.





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EMPLOI

Déductions à la sourceEn vertu de la Loi sur les normes du travail, votre employeur a le droit de faire des retenues sur votre salaire, mais seulement s’il y est contraint par une loi, une ordonnance d’un tribunal (par exemple pour une pension alimentaire), une convention collective, un décret ou un régime complémentaire de retraite à adhésion obligatoire. Toute autre retenue sur votre salaire doit d’abord être acceptée par écrit par vous.

RécapitulonsVotre employeur peut effectuer certaines déductions sur votre salaire, sans votre consentement. Ainsi, votre employeur déduira automatiquement de votre paie les sommes que la loi l’oblige à retenir. Pensons par exemple aux retenues d’impôt provinciales et fédérales (si vous travaillez hors réserve), ou encore vos cotisations au RQAP.

Par contre, si votre employeur offre un repas par jour de travail pour la somme de 4 $, et qu’il désire déduire le coût de ce repas de votre salaire, vous devez y consentir par écrit. C’est donc dire qu’il ne peut prélever ce 4$ de votre paie sans en avoir eu l’autorisation par vous.





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IMPÔTSL’article 87 de la Loi sur les Indiens prévoit qu’un membre d’une Première Nation n’a pas à payer d’impôt ou de taxes sur les biens personnels situés dans une réserve. Le revenu que gagne un membre d’une Première Nation est habituellement une sorte de bien personnel. Généralement, les membres de Premières Nations ne paient pas d’impôt sur le revenu gagné dans une réserve, mais ils doivent en payer sur le revenu gagné à l’extérieur d’une réserve.

Paiement de votre salaireLa plupart du temps, si vous êtes assujetti à la Loi sur les normes du travail, votre employeur a un mois pour vous remettre une première paie. Par la suite, votre salaire doit être versé à intervalles réguliers ne pouvant pas dépasser 16 jours, ou un mois dans le cas des cadres ou des salariés à contrat. Si le jour de paie tombe un jour férié et non travaillé, vous avez le droit d’être payé le jour ouvrable précédent.

http://www.cra-arc.gc.ca/brgnls/ndns-fra.html




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EMPLOI

Bulletin de paieÀ chaque paie, votre employeur doit vous remettre un bulletin de paie. Ce bulletin doit vous permettre de vérifier le calcul de votre salaire et des déductions que votre employeur a effectuées. Ce bulletin doit contenir toutes les mentions pertinentes, telles que :

• le nom de votre employeur ;

• votre nom ;

• le titre de l’emploi ;

• la période de travail qui correspond au paiement ;

• la date du paiement ;

• le nombre d’heures payées au taux normal ;

• le nombre d’heures supplémentaires payées ou remplacées par un congé, avec le taux qui s’y applique ;

• la nature et le montant des primes, indemnités, allocations ou commissions versées ;

• le taux du salaire ;

• le montant du salaire brut ;

• la nature et le montant des déductions perçues ;

• le montant du salaire net que vous recevez ;

• le montant des pourboires que vous avez déclarés ou que votre employeur vous a attribués.

BON À SAVOIR !




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EMPLOI

Avantages sociauxQu’est-ce qu’un avantage social ? Il s’agit de la façon courante d’appeler tous les avantages et bénéfices auxquels vous avez droit en plus de votre salaire de base. C’est donc une forme de rémunération ou bénéfice, en plus de votre salaire de base. Ces avantages font partie de vos conditions de travail et sont généralement détaillés dans votre contrat de travail, dans la convention collective applicable ou encore dans le Manuel d’employés de votre employeur.

Un employeur peut tenter de vous attirer vers son entreprise par la quantité et la qualité des avantages sociaux qu’il vous offre. Pensons par exemple :

• à la quantité de vacances ;

• aux congés maladie payés ;

• à l’assurances invalidité, l’assurance médicaments et l’assurance vie ;

• à un régime de retraite complémentaire ;

• à un programme d’aide aux employés ;

• à un programme de remboursement des frais de scolarité;

• aux prestations de maternité ou parentales ;

• à un programme de retraite progressive ;

• à la possibilité d’avoir un horaire flexible ou de faire du télétravail (travail de la maison) ;




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• à l’accès à des services de garde ;

• etc...

Formation, developpement des competences et mentoratObtenir un emploi, c’est bien. Progresser dans l’entreprise c’est mieux. Il est important de saisir les opportunités d’avancement de carrière qui nous sont offertes. Elles n’arrivent pas souvent et nous devons généralement attendre longtemps avant qu’une nouvelle opportunité s’offre à nous. Pour pleinement saisir les opportunités, il faut être bien préparé. C’est en partie pour cette raison que nous vous encourageons à participer aux programmes de formation, de développement de compétences et de mentorat des entreprises.

Cela démontrera à votre employeur votre engagement dans l’entreprise ainsi que votre potentiel. Car dès qu’un employeur constate que vous êtes actifs dans la réalisation de votre potentiel, vous devenez un candidat intéressant s’il y a des ouvertures de poste !

FormationVotre employeur a un programme de formation et vous demande de suivre une formation, voyez-y une occasion en or d’ajouter une nouvelle compétence/connaissance à votre C.V. !

La formation et le développement professionnel des employés est une responsabilité qui incombe tant à la direction qu’à chaque employé.




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Qu’il s’agisse d’un nouvel équipement, d’une nouvelle technologie, d’une réaffectation ou autre, nous vous suggérons fortement de saisir les opportunités de formation que votre employeur vous offrir et d’y accorder le sérieux qui s’impose. Non seulement aurez-vous ajouté des savoir-faire et savoir-être à votre profil, mais vous aurez plus de facilité à faire face aux changements qui peuvent se produire dans une entreprise.

Dans certains cas, votre employeur pourrait vous offrir des opportunités de formation qui sortent de l’ordinaire ou qui sont plus personnelles. On pourrait, par exemple, offrir une formation sur la gestion de votre budget ou encore en offrir une à votre famille si vous avez postulé pour un emploi en région éloignée, pour les aider durant cette période de transition plus difficile.

N’hésitez pas à saisir ces occasions qui vous aideront grandement à réconcilier votre travail et votre vie personnelle.

MentoratLe mentorat est un type de formation continue durant l’emploi. Ce ne sont pas tous les employeurs qui ont un programme de mentorat mais si votre employeur a mis sur pied ce type de programme, lancez-vous ! Le mentorat est une démarche semblable à l’accompagnement. On parle de mentorat lorsqu’un employé expérimenté ou un supérieur (le mentor) donne des avis et des conseils à un nouvel employé ou un subalterne (le mentoré).




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EMPLOI

Votre mentor vous aidera développer votre potentiel et à surmonter vos défis particuliers. Il vous aidera à comprendre la culture de l’entreprise et à cheminer dans votre carrière.

Cette méthode d’apprentissage a le mérite de vous permettre devenir un acteur actif de la vie de l’entreprise et de tisser des liens avec des gens de la direction. Si vous vous avéré comme un bon élève, ce dernier pourrait supporter votre candidature lors de promotion.

ASTUCEVotre employeur n’offre pas de programme de mentorat ? Pourquoi ne pas trouver quelqu’un de votre entourage qui partage votre champ d’expertise et mettez sur pied un processus informel de mentorat avec cette personne ?

Opportunités de développement et de carrièreLes opportunités de développement de carrière sont partout, il suffit d’être attentif. Vous avez envie de « monter » dans la hiérarchie de l’entreprise ? Soyez proactif et cherchez des occasions d’apprentissage dans vos activités quotidiennes. N’oubliez pas que vous êtes en compétition avec les autres employés et que vous devez vous démarquer !




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Bien sûr, pour développer sa carrière, vous devez d’abord et avant tout signaler votre intérêt à votre employeur. N’hésitez pas à recourir aux services de votre supérieur et de votre mentor, si vous en avez un, pour obtenir des conseils, planifier votre stratégie et vous orienter. Plus simple encore, simplement demander à votre superviseur « que puis-je faire pour améliorer mes chances de progresser dans l’entreprise »

En matière de développement de carrière, l’ajout de nouvelles compétences à votre bagage ne peut être que positive. Saisissez les occasions d’apprentissages formelles ou informelles que votre employeur offre pour améliorer vos connaissances et votre compétence professionnelle. Il y a bien-sûr les formations techniques qui vous donneront des connaissances spécifiques, mais il n’est pas rare qu’un employeur offre des formations moins formelles pour développer vos aptitudes. Pensons par exemple à une formation sur le leadership. Votre participation à ce type de formation élargira vos aptitudes professionnelles et sera sans doute vue d’un bon œil par votre employeur.

ASTUCEVous visez un poste en particulier ? Comparez vos connaissances et compétences à celles qui sont énoncées dans la description de cet emploi. Vous pourrez ainsi facilement identifier les connaissances et les compétences que vous devez acquérir, et donc vos objectifs de développement professionnel. Ceci identifié, vous pourrez ensuite identifier les formations que vous devriez suivre.




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Dans toute entreprise, il y a des comités pour encadrer certaines activités/sujets. Les comités sont souvent des outils d’apprentissage très efficaces et sont l’occasion de démontrer à votre employeur votre implication et votre intérêt pour l’entreprise. Il ne faut pas oublier qu’en participant à un comité, vous tissez non seulement des liens avec d’autres collègues, mais vous vous démarquez auprès de la direction !

Vous pourriez par exemple participer au comité sur la santé et la sécurité au travail. Vous aurez ainsi la chance d’ajouter des connaissances importantes à votre bagage en plus de devenir une personne ressource pour les autres employés. Voici une occasion en or de vous démarquer !

ASTUCEIl n’existe pas de comités dans votre entreprise ? Démontrez votre leadership et mettez-en un sur pied sur un sujet précis ! Avez-vous pensé à mettre sur pied une journée thématique sur les autochtones ?

Évaluation de la performanceL’évaluation de la performance, c’est un outil qui permet de suivre votre rendement et vos talents. Prenez votre évaluation de performance au sérieux. La grande majorité des employeurs ont une forme d’évaluation de la performance, aussi connue comme évaluation de rendement. Voyons brièvement de quoi il s’agit.




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L’évaluation de la performance est un processus, normalement annuel, qui vise à faire le point sur votre performance au travail. Généralement, votre employeur vous donnera des objectifs d’entreprise en début d’année. Vous commencez votre année par la planification des activités qui vous aideront à atteindre les objectifs fixés. Après l’écoulement de l’année, votre superviseur vous convoquera pour discuter de votre cheminement et de vos progrès.

Attention, il ne faut surtout pas voir ce moment de façon négative, ni comme une occasion pour l’employeur de relever chacune de vos fautes et erreurs. Au contraire, il faut voir la période d’évaluation comme un temps d’arrêt où vous et votre supérieur discuterez de la dernière année.

Généralement, votre supérieur vous aidera à comprendre vos forces et vos faiblesses en fonction de votre performance de la dernière année. D’autre part, votre supérieur vous fera part de ses attentes pour la prochaine année en fonction de ce que vous devez améliorer, mais aussi en fonction des objectifs qu’il s’est lui-même fait donné par son propre supérieur.

ASTUCEIl peut arriver que vous ne réussissiez pas à atteindre les objectifs que vous vous étiez donné en début d’année. C’est important de bien comprendre et d’expliquer pourquoi vous n’avez pas atteint cet objectif avec un bon raisonnement.




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Souvent, l’évaluation du rendement influence les formations que vous devrez suivre dans la nouvelle année pour rencontrer les attentes de votre supérieur. L’évaluation de la performance peut également aider votre employeur à déterminer vos augmentations salariales ou, s’il y en a, votre bonus.

Une chose est certaine, l’évaluation de la performance est un outil précieux si vous voulez développer votre carrière et accéder à de nouveaux postes. Si vous vous sentez prêts à relever de nouveaux défis, voilà une occasion parfaite pour en discuter avec votre supérieur.

Culture d’entreprise Vous avez sans doute déjà entendu l’expression « play the game ». Aussi contre-intuitif que ce peut être, si vous souhaitez progresser dans l’entreprise, il est important de participer aux activités hors travail que l’entreprise organise et de donner de votre propre temps.

Par exemple, si votre employeur organise une petite journée de réseautage en plein air, non seulement devriez-vous y participer, mais vous devriez pleinement y participer. Si vous décidez de faire faux bond, vous aller attirer l’attention pour les mauvaises raisons.

De plus, en participant activement, vous pourriez bénéficier de la réputation d’un joueur d’équipe.




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Vie privéeLe sujet de la vie privée en milieu de travail est une question délicate qui englobe plusieurs aspects. Bien qu’il soit impossible de couvrir l’ensemble de ces aspects en quelques lignes, voici certains principes de base qui devraient vous aider à y voir plus clair.

Vie privée et renseignements personnelsD’abord, au Québec, toute personne a droit au respect de sa vie privée et, à moins d’une exception prévue par la loi, aucune atteinte ne peut être portée à votre vie privé sans votre consentement.

Vos renseignements personnels sont notamment protégés par la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé. Qu’est-ce qu’un renseignement personnel ? Il s’agit de tout renseignement permettant de vous identifier. Ceci inclut les renseignements ayant trait à vos habiletés, vos capacités mentales, votre crédit, votre caractère mais également tous ceux qui vous concernent et qui font partie de votre histoire, de votre personnalité ou de votre patrimoine.

Votre employeur a toutefois besoin de certains renseignements personnels pour des fins d’administration. Pensons par exemple à votre adresse et à votre numéro d’assurance sociale, pour pouvoir retenir vos impôts et vous verser votre paie. La Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé lui impose de respecter deux conditions pour collecter vos renseignements personnels :

1. La collecte doit être nécessaire, c’est-à-dire que votre employeur doit avoir besoin du renseignement pour gérer la relation d’emploi.




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EMPLOI

2. La collecte doit être légitime, c’est-à-dire que votre employeur ne pourrait vous demander un renseignement personnel pour des fins disons illégales ou discriminatoires (par exemple avez-vous des enfants ?).

La Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé oblige votre employeur à vous donner accès aux renseignements personnels qu’il détient sur vous, à vous informer des raisons pour lesquelles il détient ces renseignements, à vous indiquer qui a accès à votre dossier et où votre dossier est conservé. Enfin, sachez que vous avez le droit de faire rectifier des informations inexactes contenues à votre dossier.

Pour en savoir davantage sur vos droits et obligations, consultez le site Internet de la Commission d’accès à l’information.

Vie privée et propriété de l’employeurVous devez vous rappeler que le matériel qui vous est fourni par votre employeur dans le cadre de votre travail lui appartient. Conséquemment, si votre employeur vous fournit un poste de travail avec un ordinateur, une adresse courriel ou encore un téléphone, n’oubliez pas que ce sont des outils de travail qui demeurent la propriété de votre employeur. En conséquence, faites-en une utilisation raisonnable !

Nous le savons, de nos jours, la quantité d’informations susceptibles d’être retrouvées dans un ordinateur sont gigantesques, et leur nature peut, dans certains cas, être bien embêtante. Si vous utilisez un ordinateur professionnel pour des fins personnelles, attention ! Dans certaines

http://www.cai.gouv.qc.ca/citoyens/




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circonstances, votre employeur pourrait valablement décider de vérifier les informations emmagasinées sur ces objets ainsi que l’utilisation que vous en faites. Ainsi, un employeur qui découvre que son employé passe une grande partie de sa journée à jouer au casino en ligne pourrait bien le sanctionner car, au final, il ne s’agit ni plus ni moins que de vol de temps.

Surveillance en cas de maladie ou d’arrêt de travailLa question de la vie privée soulève souvent une question sous-jacente : un employeur peut-il valablement surveiller un employé en congé maladie ou encore en arrêt de travail ? Bien que la réponse soit complexe, il est bon de noter que votre employeur peut effectivement, dans certaines circonstances, prendre des moyens pour vérifier votre comportement, par exemple vous surveiller, s’il a des raisons légitimes de douter de l’honnêteté de votre comportement.

EXEMPLEVous êtes en arrêt de travail complet car vous souffrez de deux hernies discales qui vous empêchent pratiquement de vous tenir debout. Votre employeur reçoit une information crédible à l’effet que vous vous pratiquez présentement pour le concours régional de hockey.

Si votre employeur a des raisons légitimes de vous surveiller, les moyens qu’il prendra pour vous surveiller doivent être nécessaires pour vérifier




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votre comportement et être le moins intrusifs possible dans votre vie privée, telle qu’une surveillance ponctuelle et de courte durée.

DiscriminationPour plusieurs autochtones, la peur de subir de la discrimination au travail constitue une barrière majeure à la tentative de se dénicher un emploi hors de sa communauté et peut même influencer le désir de demeurer chez un employeur. Toutefois, cette peur ne devrait pas vous rebuter, et certainement pas vous empêcher d’accomplir vos objectifs professionnels : il existe des outils pour prévenir et, lorsqu’elle existe, arrêter toute forme de discrimination au travail !

Tant la Charte des droits et libertés de la personne que Loi canadienne sur les droits de la personne vous protègent contre la discrimination dans l’emploi.

Qu’est-ce que la discrimination ? Voici comment la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse décrit cette notion :

La discrimination, c’est lorsqu’un individu ou un groupe d’individus est traité différemment en raison de caractéristiques personnelles. La discrimination peut se manifester sous la forme d’une distinction, d’une exclusion ou d’une préférence. Elle peut être exercée par un individu ou par une organisation.(…)

http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/pratiques/Pages/discrimination.aspx




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EMPLOI

Il y a plusieurs types de discrimination : directe, indirecte, systémique. Tous les types de discrimination sont interdits par la Charte des droits et libertés de la personne et donc interdits sur le territoire québécois.

En matière de travail, la Charte québécoise interdit spécifiquement toute forme de discrimination dans :

• Le processus d’embauche et de préembauche ;

• Les conditions de travail (salaire, avantages) ;

• La formation, la promotion, la mutation ;

• La mise à pied, la suspension, le congédiement.

Vous croyez faire l’objet de discrimination au travail et vous souhaitez porter plainte ?

Consultez les sites Internet de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse ou la Commission canadienne des droits de la personne si vous travaillez pour une entreprise ou un organisme réglementé par le gouvernement fédéral.

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_12/C12.HTM

http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/defendre-vos-droits/Pages/porter-plainte.aspx

http://www.chrc-ccdp.gc.ca/fra/content/je-veux-d�poser-une-plainte



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TERMINAISON D’EMPLOIPlusieurs règles, trop souvent méconnues, encadrent strictement la terminaison d’un emploi, et il faut savoir que ces règles visent autant les employeurs que les employés. Le chapitre qui suit vise à vous sensibiliser à ces différentes règles qui déterminent non seulement vos droits, mais aussi vos obligations dans le cadre d’une terminaison d’emploi.

Au Québec, la Loi sur les normes du travail s’applique à la plupart des employés qui ne sont pas des cadres supérieurs. Beaucoup des règles liées à une fin d’emploi se retrouvent dans cette loi provinciale. Toutefois, il existe de nombreux employés qui ne sont pas visés par la Loi sur les normes du travail et dont les droits sont plutôt déterminés par des normes fédérales. Pensons notamment aux employés travaillant pour une entreprise fédérale, tel que les banques, ou encore à ceux travaillant pour le gouvernement fédéral. Les personnes qui travaillent pour un conseil de bande sont également normalement sous règlementation fédérale. Vous l’aurez deviné, lorsqu’un employé travaille pour une entreprise sous juridiction fédérale, des normes différentes s’appliquent en matière d’emploi, et donc de fin d’emploi. Pour plus d’information à ce sujet, vous pouvez consulter notre section sur la juridiction et les normes d’emploi.

Le chapitre qui suit vise à répondre aux principales questions normalement soulevées lors d’une fin d’emploi. Pour des raisons de commodités, nous avons identifié les principaux droits et obligations d’un employé auquel la Loi sur les normes du travail s’applique. Nous vous suggérons fortement de communiquer avec la CNESST ou le Programme du travail fédéral, selon le cas, et un agent pourra répondre à vos questions spécifiques.

http://www.travail.gc.ca/fra/contact/index.shtml#bureaux



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Mise à piedD’abord, il faut mentionner qu’une mise à pied ne constitue pas une terminaison d’emploi définitive. La mise à pied suspend plutôt de façon temporaire le contrat de travail entre l’employeur et l’employé, c’est-à-dire que l’employé pourrait bien être rappelé au travail. Le lien d’emploi est donc maintenu durant la mise à pied.

Pour les employés régis par une convention collective, il faut bien-sûr se référer aux termes de cette convention pour connaitre le processus de mise à pied mais également les droits connexes, par exemple le droit de supplantation et le droit de rappel au travail. Votre conseiller syndical pourra vous aider à bien comprendre ce processus.

DémissionEssentiellement, une démission n’est ni plus ni moins que la rupture d’un contrat de travail par l’employé. L’employé qui souhaite mettre fin à son contrat d’emploi doit généralement donner un préavis de départ à son employeur, et devra travailler durant la période de préavis qu’il a ainsi donné. L’employeur peut toutefois décider de renoncer au préavis donné par son employé. Dans ce cas, l’employé sera dispensé de travailler durant la période de préavis mais l’employeur devra le rémunérer pour toute la durée de cette période.

Des lignes directrices claires peuvent être écrites dans votre contrat de travail ou dans votre convention collective quant à la durée du préavis que vous devez donner avant de quitter votre emploi. Il est donc important de toujours s’y référer.

https://www.educaloi.qc.ca/capsules/lavis-de-cessation-demploi-ou-de-mise-pied



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Congédiement Le congédiement est la rupture définitive d’un contrat de travail à l’initiative de l’employeur. Le congédiement peut être fait en raison d’une faute grave, auquel cas il sera immédiat (pensons par exemple à des cas de fraude, de vol, etc..). Si le congédiement n’est pas fait en raison d’une faute grave, l’employeur doit donner un préavis de cessation d’emploi à l’employé. Le préavis qui doit être ainsi donné par l’employeur varie en fonction des circonstances et les sections qui suivent visent à vous aider à comprendre sommairement dans quels cas un employeur doit donner un préavis de cessation d’emploi.

ProbationPlusieurs employeurs soumettent leurs nouveaux employés à une période de probation, au cours de laquelle ils se réservent le droit de mettre fin à l’emploi sans avoir à donner d’explication. Généralement, cette période est de trois mois mais elle peut varier en longueur selon l’entreprise et selon l’emploi occupé. Regardez votre contrat d’emploi ou votre convention collective, selon le cas, et vérifiez si vous êtes soumis à une période de probation !



D’EMPLOI

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Préavis prévu par la Loi sur les normes du travail lors d’un congédiement La Loi sur les normes du travail établit certaines exigences minimales à respecter lorsque des employés couverts par cette loi sont congédiés. En effet, les employés qui comptent trois (3) mois de services continus, dont le contrat était pour une durée indéterminée et qui ne sont pas congédiés parce qu’ils ont commis une faute grave ont droit à un préavis minimum de terminaison d’emploi. Ce préavis est travaillé ou, s’il ne l’est pas, il doit être payé, c’est-à-dire que l’employeur doit verser une indemnité tenant lieu de préavis. La Loi sur les normes du travail prévoit les préavis suivants :

a) une semaine si l’employé est crédité de trois mois à moins d’un an de services continus;

b) deux semaines si l’employé est crédité d’un an à moins de cinq ans de services continus;

c) quatre semaines si l’employé est crédité de cinq ans à dix ans de services continus;

d) huit semaines si l’employé justifie de dix ans ou plus de services continus.

Évidemment, un employeur ne sera pas tenu de fournir de préavis de terminaison d’emploi à un employé dont le contrat pour une durée déterminée arrive à terme. Pour plus d’information à ce sujet, consultez le site Internet de la CNESST.

http://www.cnt.gouv.qc.ca/fin-demploi/avis-de-cessation-demploi/index.html



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Préavis prévu par la Loi sur les normes du travail lors d’un licenciement collectifOn parle d’un licenciement collectif si 10 cessations d’emploi ou plus, touchant des employés d’un même établissement, sont envisagées sur une période de deux (2) mois consécutifs. Attention, certaines terminaisons d’emplois ne sont pas considérées dans ce calcul, par exemple celles effectuées en raison d’une faute grave ou lorsqu’un contrat d’emploi arrive à terme.

Lorsqu’il y a licenciement collectif, l’employeur doit, avant de procéder aux licenciements, donner un avis au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et publier ce même avis dans un endroit accessible dans l’établissement concerné, de sorte que les employés soient avisés. Les délais minimaux pour cet avis sont les suivants:

a) 8 semaines, où le nombre d’employés touchés par le licenciement est au moins égal à 10 et inférieure à 100;

b) 12 semaines, lorsque le nombre d’employés touchés par le licenciement est au moins égal à 100 et inférieur à 300;

c) 16 semaines, lorsque le nombre d’employés touchés par le licenciement est au moins égal à 300.

La Loi sur les normes du travail prévoit que si l’avis de licenciement collectif n’est pas donné, ou n’est pas donné en temps opportun, l’employeur doit verser à chaque employé licencié une indemnité égale à son salaire normal pour une période égale à la période de temps (ou reste de la période de temps) pendant lequel l’employeur était tenu de donner un préavis.



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Pour plus d’information à ce sujet, consultez le site Internet de la CNESST.

Préavis selon le Code civil du QuébecTout comme la Loi sur les normes du travail, le Code civil du Québec traite lui aussi de la fin d’emploi et des obligations qui y sont rattachées.Le Code civil du Québec prévoit que l’on peut mettre fin, sans motif, à un contrat d’emploi à durée indéterminée en donnant un préavis à l’autre partie. Contrairement à la Loi sur les normes du travail, le Code civil du Québec n’indique pas de durée spécifique de préavis à donner. Il précise simplement que ce préavis doit être raisonnable en fonction de différents facteurs (par exemple la nature de l’emploi, la durée de l’emploi, etc…). Il faut savoir toutefois que ce « préavis raisonnable » inclut le préavis prévu par la Loi sur les normes du travail, et que l’employé peut réclamer le préavis le plus long entre celui prévu par la Loi sur les normes du travail et le Code civil du Québec.

Préavis dans le Contrat de travailCertains contrats de travail fournissent des orientations précises en matière de fin d’emploi. Si, à votre embauche, vous avez signé un tel contrat, il est important de vérifier les termes de celui-ci pour voir s’il contient des indications à l’égard du préavis de terminaison d’emploi auquel vous avez droit.

Aussi, un contrat de travail réfère parfois à une politique d’entreprise ou encore à un manuel d’employés. Dans ce cas, vous devriez vérifier également ces documents pour voir s’ils donnent des indications à l’égard du préavis que l’employeur doit vous donner.

http://www.cnt.gouv.qc.ca/fin-demploi/avis-de-licenciement-collectif/index.html



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Préavis dans la Convention collectiveLes conventions collectives ont presque toujours des indications très précises sur les préavis qui doivent être donnés par l’employeur. De même, les conventions collectives prévoient normalement un ensemble de droits et d’obligations connexes, pensons au droit de supplantation, aux droits de rappel au travail ou encore aux mises à pieds. Il est donc très important de se référer à la convention collective et à votre syndicat qui pourra vous assister dans la compréhension de vos droits et obligations.

Obligations après l’emploiAu Québec, certaines obligations entre un employé et son employeur subsistent malgré la fin d’emploi. En effet, qu’il s’agisse d’une démission, d’une mise à pied, d’un congédiement, d’un licenciement ou d’une retraite, l’employé doit, malgré sa fin d’emploi, demeurer loyal durant une période raisonnable à son ancien employeur et ne pas utiliser les informations confidentielles qu’il a obtenu durant son emploi.

De son côté, l’employeur doit bien-sûr remettre à l’employé toutes les sommes qui lui sont dues, par exemple le salaire gagné, les heures supplémentaires effectuées et l’indemnité de vacances non payée. L’employé peut exiger de son employeur un certificat de travail faisant état de ses fonctions et de la durée de son emploi. Ce certificat ne peut pas décrire la qualité du travail ou la conduite de l’employé. Il doit aussi contenir le nom et l’adresse de l’employeur.



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RetraiteIl faut savoir qu’au Québec, la Loi sur les normes du travail interdit strictement à un employeur de :

• congédier

• suspendre

• mettre à la retraite

• exercer des mesures discriminatoires ou des représailles contre un employé simplement parce qu’il a atteint l’âge ou le nombre d’années de service requis pour être mis à la retraite.

Vous êtes susceptibles de pouvoir bénéficier de différents régimes de retraite, public et privé. Vous aurez certainement droit aux prestations prévues par le Régime de pension du Canada, mais vous pourriez bien bénéficier d’autres prestations, en fonction de différents facteurs. Les prestations auxquelles vous pourriez avoir droit dépendent en effet d’un ensemble d’éléments, selon que vous ayez travaillé pour un employeur sur réserve ou hors réserve, si vous et votre employeur participiez au régime des rentes du Québec ou à un régime complémentaire d’épargne retraite ainsi que le nombre d’années durant lesquelles vous avez cotisé. Voici quelques liens que vous devez consulter pour en savoir davantage.



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Régime de pension du Canadahttps://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/index.html

Régime des rentes du Québechttp://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/services/publications/regime_rentes/Pages/regime_rentes.aspx

Programme d’aide à la vie autonomehttp://www.aadnc-aandc.gc.ca/fra/1100100035250/1100100035251http://www.rbagroupefinancier.com/fr/regime-de-retraite/regime-des-benefices-autochtone/

RECOURSVotre employeur a mis fin à votre emploi et vous croyez qu’il a agi illégalement ? Différents recours pourraient bien être à votre disposition. Voici un survol des principaux recours et plaintes disponibles en cas de fin d’emploi illégale.

Loi sur les normes du travailLa Loi sur les normes du travail prévoit un recours inhabituel mis à la disposition d’un employé qui n’est pas un cadre supérieur et qui a été à l’emploi de l’employeur depuis deux ans et plus. Cet employé peut déposer une plainte auprès de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (anciennement la Commission des normes du travail) s’il croit qu’il n’a pas été congédié pour une cause juste et suffisante.

http://www.cnt.gouv.qc.ca/en-cas-de/congediement-sans-cause-juste-et-suffisante/index.html



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L’objectif de ce recours n’est pas de sécuriser les dommages-intérêts. Au contraire, l’employé peut, par ce recours, contester les motifs énoncés par l’employeur pour justifier le congédiement et, ultimement, obtenir la réintégration dans son emploi.

De même, un employé qui a été congédié et qui estime que ce congédiement constitue une forme de harcèlement psychologique, de retraite forcée ou d’une mesure de représailles pour avoir exercé ou tenté d’exercer un droit prévu par la Loi sur les normes du travail peut déposer une plainte auprès de la CNESST. Comme pour le congédiement effectué sans cause juste et suffisante, une telle plainte vise principalement à annuler le congédiement et à obtenir la réintégration dans l’emploi.

Si l’employeur a fait défaut de verser le préavis de cessation d’emploi ou une autre somme prévus par la Loi sur les normes du travail, l’employé peut également déposer une plainte auprès de la CNESST, qui se chargera de réclamer les sommes dues par l’employeur.

http://www.cnt.gouv.qc.ca/en-cas-de/pratiques-interdites/index.html

http://www.cnt.gouv.qc.ca/en-cas-de/mesentente-liee-au-salaire/index.html

http://www.cnt.gouv.qc.ca/en-cas-de/harcelement-psychologique/index.html



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Charte des droits et libertés de la personneUn employé qui croit avoir été congédié en raison de discrimination fondée sur

• la race,

• la couleur,

• le sexe,

• la grossesse,

• l’orientation sexuelle,

• l’état civil, l’âge (sauf dans la mesure prévue par la loi),

• la religion,

• les convictions politiques,

• la langue,

• l’origine ethnique ou nationale,

• la condition sociale,

• le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap;

peut déposer une plainte auprès de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Si vous travaillez pour une entreprise sous réglementation fédérale, consultez le site Internet de la Commission canadienne des droits de la personne.

http://www.chrc-ccdp.gc.ca/fra/content/je-veux-d�poser-une-plainte

http://www.cdpdj.qc.ca/fr/plainte/Pages/default.aspx



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ASSURANCE-EMPLOIL’assurance-emploi constitue une protection financière lorsque surviennent certains évènements spécifiques, notamment la perte d’un emploi. Il s’agit d’un programme de sécurité du revenu. Une personne qui ne gagne plus de revenus peut, à certaines conditions, recevoir des paiements hebdomadaires d’assurance-emploi pour une période temporaire. Ces paiements sont versés aux personnes qui perdent leur emploi sans que ce ne soit de leur faute (manque de travail, travail saisonnier, etc.), pendant qu’elles cherchent un nouvel emploi ou perfectionnent leurs compétences.

Vous pourriez ne pas avoir droit aux prestations régulières de l’assurance-emploi si :

1. vous quittez volontairement votre emploi sans justification;

2. vous êtes congédié pour inconduite;

3. vous êtes sans emploi parce que vous participez directement à un conflit de travail (par exemple : un grève, un lock-out ou autre type de conflit).

Vous n’avez normalement pas à vous s’inscrire à l’assurance-emploi. Vous payez une prime qui est automatiquement déduite de votre paie. L’employeur, comme vous, paie aussi des primes à l’assurance-emploi. Finalement, vous devez avoir travaillé un nombre minimum d’heures pour avoir droit à l’assurance-emploi et ce nombre d’heures minimum de travail varie en fonction du taux de chômage dans votre région.



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Pour obtenir le soutien de l’assurance-emploi, l’employé doit soumettre sa demande à Service Canada. Si Service Canada prend une décision concernant votre demande de prestations d’assurance-emploi avec laquelle vous n’êtes pas d’accord, il est possible de faire une demande de révision de la décision. Il faut savoir qu’un employeur peut également participer à ce processus et faire une demande de révision, par exemple si des prestations sont versées à un employé qui a quitté son emploi, a été renvoyé pour inconduite, a refusé de travailler, etc.

BON À SAVOIRDes mesures spéciales ont été adoptées par la CDRHPNQ, en partenariat avec Emploi et Développement social Canada, qui sont susceptibles de vous intéresser. Pour savoir si vous pourriez bénéficier de l’une de ces mesures, n’hésitez pas à communiquer avec votre CLPN !

Formation professionnelle spécialisée – Certificat Interventions se rapportant à un programme d’études menant à un certificat décerné par un collège, un institut ou une école des secteurs public ou privé, reconnus à l’échelle provinciale.

Formation professionnelle spécialisée – ApprentissageInterventions se rapportant à la formation préalable à l’apprentissage ou encore à la formation technique d’apprentissage dans un métier d’apprentissage désigné.

http://www.edsc.gc.ca/fr/assurance_emploi/demande_enligne.page



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Formation professionnelle spécialisée - Diplôme Interventions se rapportant à un programme d’études menant à un diplôme décerné par un collège, un institut ou une école des secteurs public ou privé, reconnus à l’échelle provinciale.

Développement des compétences – Compétences essentielles Programme de formation permettant de développer une ou plusieurs compétences essentielles en vue d’atteindre le niveau requis par l’emploi ou encore la profession visée.

Développement des compétences - Formation généraleProgramme de formation visant à aider à obtenir des crédits d’études secondaires ou la formation nécessaire pour faire des études postsecondaires ou suivre des cours de formation.

Formation professionnelle spécialisée - Programme de formation reconnu par l’industrie Intervention se rapportant à des cours officiels de développement des compétences à l’issue desquels des certificats, des cartes de compétences et des permis peuvent être reconnus.

Expérience de travail – Partenariats pour la création d’emploisIl s’agit d’un programme d’aide financière grâce auquel les chômeurs peuvent acquérir de l’expérience professionnelle par la création d’emplois temporaires.



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Expérience de travail – Subvention salarialeIl s’agit d’un programme d’aide financière dont l’objectif est d’encourager les employeurs à embaucher des gens afin que ces derniers acquièrent directement de l’expérience d’emploi ou qu’ils reçoivent de la formation en cours d’emploi.

Expérience de travail – Emploi étudiantInterventions conçues à l’intention des étudiants pour qu’ils puissent travailler pendant leurs semaines de relâche ou leurs études, comme le Programme d’emploi d’été des étudiants ou le programme de stages.

Mesures d’aide au maintien en emploiIntervention qui consiste en quelque sorte en une mesure d’aide subventionnée, permettant de conserver son emploi. Cette aide doit être accordée dans des situations spéciales, et elle est de nature temporaire,

Travail autonomeIntervention offrant de l’aide financière directe, de la formation axée sur les activités ou du soutien professionnel afin de permettre le démarrage d’entreprise ou de poursuivre une carrière en travaillant à son compte.




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